Harry Potter Tome 7 Le Forum !
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 [Fanfiction] Harry Potter et Le But Ultime(chap.20 en ligne)

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Qui meurt à la fin ?
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Zazou
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et Le But Ultime(chap.20 en ligne)   [Fanfiction] Harry Potter et Le But Ultime(chap.20 en ligne) - Page 4 EmptySam 21 Juil - 18:20

[EDIT] Fin du chapitre 20 page précédente

En vue de la sortie du tome 7 en anglais, j'arrête ma fanfiction, je vous met donc la fin écrite depuis un moment déjà. Elle comporte aussi l'épilogue. Désolé de ne pas continuer, moi même je m'énerve lorsque je lis une fic sans suite. Mais je devais la finir avant le 21. Alors je vous souhaite bonne lecture -- si vous voulez lire cette fin Wink



Dernier chapitre
La fin d’une lignée




− Harry tu dois nous dire où il se cache, tu ne peux pas le trouver et l’affronter seul.
− Il ne sera pas seul, lança Ginny dans son dos.
− Non il ne le sera pas, intervint Mr Weasley, mais il est hors de question que tu ailles où que ce soit.
Harry savait qu’ils ignoraient beaucoup de choses et ils n’avaient aucune idée de ce qui se préparait. Harry les avait rassemblé petit à petit dans un but précis.
− Chacun ici aura son rôle à jouer, dit Harry d’une voix ferme qui fit taire la rumeur des conversations.
Il allait tout leur dire. Harry était beaucoup plus grand que lors de ses séances avec Dumbledore. Il avait appris et accomplit beaucoup de choses, dont certaines qui le hantaient toujours.
− Voldemort a toujours convoité Poudlard. Et à un moment, il s’est intéressé à moi. Nous le cherchons mais ne le trouvons pas… Alors laissons le venir à nous. Il cherche depuis toujours à revenir ici. Et ce jour est symbolique. Cela fait dix-huit ans jours pour jours que Voldemort a perdu ses pouvoirs. Dumbledore m’a appris beaucoup sur Voldemort. Je sais que ce jours compte énormément pour lui. Il viendra j’en suis sûr.
Un silence de mort suivit ses paroles.
− Vous devez vous concentrer sur ses mangemorts, ils seront nombreux. Le ministère doit être prévenu.
Les têtes se tournèrent les unes vers les autres afin de se consulter et l’agitation pris le dessus. Des patronus fusèrent vers l’extérieur du château. Maugrey, Lupin et Tonks se précipitèrent sur lui pour l’éloigner.
− Tu nous surprends Potter, grogna Maugrey, un an que tu ne veux rien dire et là tu nous apprends que Tu-Sais-Qui va débarquer pour asservir Poudlard.
− Je devais attendre.
− Mais attendre quoi ? questionna Tonks qui semblait agacée par tant de mystère.
− D’avoir rendu Voldemort mortel… Si je vous l’avais dit plus tôt vous vous seriez précipité sans attendre. Et tout ce qu’avait mis en place Dumbledore aurait été vain.
Maugrey sembla songeur. Et les yeux des trois autres se posèrent sur lui.
− Ca explique beaucoup de chose, dit-il enfin. En partie le fait qu’il n’a jamais vraiment disparu il y a dix-huit ans… Alors, il aurait créé un…
− Des… rectifia Harry.
− Des ?! s’exclama Maugrey.
− Des quoi au juste ? questionna Tonks qui ne comprenait rien à l’échange.
− Des Horcruxes, lui répondit Harry. Des objets dans lesquels Voldemort a placé une partie de son âme. Il y en avait sept en tout. Mais désormais, il est un humain comme les autres ou du moins mortel, puisque « humain » n’est pas un terme qui peu s’appliquer à lui.
La révélation de Harry avait fait naître l’effervescence dans le parc autrefois paisible de Poudlard. Les nuages noirs qui s’amoncelaient depuis peu couraient dans le ciel violâtre du crépuscule. La nuit allait être meurtrière, Harry le savait. Il y eu des craquements sonores près du portail de Poudlard indiquant l’arrivée de membres du ministère. Chacun parlait avec agitation et semblait craindre le pire.
Harry se dirigea vers les portes de chêne du château d’un pas lent et résolu. Il remarqua la présence d’employés ministériels qui n’avaient rien à voir avec des Aurors. Scrimgeour était donc si inconscient ? Des reporters sans doute, songea Harry. Ils risquaient leurs vies. Si l’Ordre du Phénix et le bataillon d’Aurors se faisaient décimer, Voldemort finirait le travail sans se soucier du rôle qu’avaient jouée une poignée d’innocents dans le défit que l’autre camp lui avait lancé.
Harry monta les marches en baissant la tête pour ne pas être reconnu. Il rejoignit Ron, Hermione et Ginny qui semblaient peu enclins à la réjouissance. Leur visage était grave et incertain. Harry non plus ne connaissait pas l’issu de cette bataille. Mais après tout le choix était limité quant à la tournure des évènements : il devait tuer ou être tué, c’était aussi simple que ça…
Soudain, les membres de l’Ordre rassemblés près du château devinrent silencieux.
La scène se figea. Comme dans un rêve, les têtes se tournèrent les une après les autres en exprimant la peur, la terreur. Des gémissements se firent entendre, certains s’écriant : « c’est lui ! ». Ron et Ginny demeurèrent immobiles, incapables de parler comme pétrifiés. Hermione se tourna rapidement vers Harry, paniquée. Harry, qui regardait devant lui, avait deviné la situation. Il tourna lentement et précautionneusement la tête, son corps suivant son mouvement et fixa son ennemi déclaré dans ses yeux, des yeux rouges qui brillait dans l’allée du parc. Une longue silhouette élancée, la tête encapuchonnée, Lord Voldemort marchait lentement vers les marches du château. Hermione lui saisit le bras, les larmes ruisselant sur ses joues.
− N’y va pas Harry, s’il te plait, implora-t-elle.
Harry dont le cœur se mit à battre de plus en plus vite sentait sa fin proche. Il sentit la main tremblante de Ginny saisir la sienne. Mais un sursaut de courage l’anima soudain et ses jambes le portèrent en avant. Il se dégagea de l’étreinte d’Hermione et lâcha Ginny, fendant la foule en direction du mal absolu.
− L’heure est venue Harry Potter, lança Voldemort d’une voix sonore et sarcastique qui résonna dans le calme du parc. A peine je te crois mort que tu réapparais devant moi.
Ils s’étaient arrêter à une vingtaine de mètres l’un de l’autre. L’atmosphère était tendue et la nature semblait s’être tut tout à coup. Harry n’entendait plus que le bruit du vent dans les arbres et les battements de son propre cœur. Personne n’osait attaquer parmi les Aurors. Un employé du ministère avança et tendit sa baguette dans la direction de Voldemort. Celui-ci tourna la tête et lui accorda un sourire moqueur. D’un geste dédaigneux de la main, il envoya un sort de mort qui frappa le pauvre homme en pleine poitrine. Il fut projeté à terre. Un Auror proche fronça les sourcils et dégaina sa baguette à son tour.
− Ne soit pas idiot, lança Voldemort d’une voix qui fit frissonner l’assistance. Recule si tu ne veux pas subir le même sort.
Son attention se reporta sur Harry qui avait la peur au ventre. Il respira profondément. C’était peut-être les dernières bouffées d’air de sa vie, il vivaient peut-être ses dernières minutes. Harry devait gagner du temps.
− Vous êtes seul, et nous sommes une quarantaine. Vous ne pouvez pas l’emporter.
− Il est vrai que je ne m’attendais pas à tant de spectateurs de ma victoire future, railla-t-il… Mais, étant doté d’une grande générosité, j’aime faire participer l’assistance.
Voldemort leva sa main aux doigts blanchâtres et des mangemorts apparurent avec des craquements sinistres. Ils étaient nombreux et arboraient tous un sourire mauvais.
− Le bouclier de protection de Poudlard s’est effondré, cela fait maintenant deux ans que je cherche à le briser, et j’y suis enfin arrivé. Allez y mes amis, nos victimes sont venues à nous, profitez-en.
Les éclairs de lumière fusèrent alors en tout sens mais Voldemort fixait Harry, immobile.
Tout deux se faisaient face, le regard sombre, et levèrent leur baguette dans une synchronisation parfaite. Les deux sortilèges de mort s’annihilèrent à mi-chemin en laissant les deux adversaires immobiles, bras tendu. La petite foule de représentant qui étaient restés, inconsciente, devant les grandes portes de chêne poussa une exclamation de frayeur.
Les deux ennemis se regardèrent un moment. La haine, la rage creusaient les traits de leur visage. Harry, en voyant ce visage tant détesté repensa à tout ses proches, à ceux qui lui avaient permis d’arriver jusqu’ici, à ceux qui étaient morts… pour lui. Aussitôt, un désir de vengeance l’envahît telle une flamme lui asséchant les entrailles. Cet homme, il avait envi de le voir souffrir. Rien d’autre ne lui inspirait un plus grand bonheur que le désir de lui infliger la plus grande douleur.
Harry se concentra comme jamais auparavant sur la direction à suivre s’il voulait prendre son ennemi par surprise. Il fit son esprit léger et déterminé à fuir sa position de faiblesse. Il transplana dans un mouvement de sa cape. Il réapparut dans une traînée de lumière derrière Voldemort près à frapper, mais celui-ci lui faisait face. Harry eut juste assez de temps pour esquiver la lumière verte qui convergeait vers lui. Voldemort ne souriait plus à présent.
− La prophétie ne t’aidera en rien Harry Potter, lança-t-il. Tu vas rejoindre ta sale mère au sang de bourbe ainsi que tout ceux qui ont osé me défier.
Tant de chemin, tant d’épreuves parcourues, tant de pertes pour échouer alors qu’il touchait au but… Non, Harry n’allait sûrement pas le permettre.
− Vous n’en savez rien, haleta Harry. Vous ne connaissez que la moitié de la prophétie et le pouvoir que le Seigneur des Ténèbres ignore m’a permis d’arriver jusqu’ici.
− Mais il ne t’aidera pas plus, cracha Voldemort. Tu parles comme ton ami Dumbledore.
− Vous n’avez jamais rien compris à ce mystérieux pouvoir n’est-ce pas ? lança Harry avec un léger sourire. C’est ce qui constitue votre plus grande faiblesse… et ma plus grande force, acheva Harry.
− Ne joue pas à ce petit jeu avec moi Potter ! Nous savons tous deux que tu n’as aucune chance.
Les aurors et les membres de l’Ordre combattaient sans relâche et les pertes étaient sérieuses. Un mangemort passait entre les sorts à une vitesse impressionnante et réanimait les mangemorts étendus sur le sol. Il esquiva un autre trait de lumière rouge avant de sauter pour finalement être touché en l’air par un rayon vert provenant de la baguette de Maugrey Fol Œil.
− Tuez les tous, rugit Maugrey qui était assailli de toute part.
Harry se concentra, ferma son esprit à toute pénétration extérieure et pensa : endoloris !
Voldemort tomba à terre haletant mais ne ressentit manifestement aucune douleur.
− C’est l’avantage d’une âme mutilée. Je ne serais pas là si je n’avais pas résisté à la douleur durant treize années d’errance.
− Vous manifestez là encore votre incompréhension des évidences. Vous avez sous-estimé le pouvoir d’une âme pleine et entière. Ce que vous ignorez, et c’est ce pouvoir que vous méprisez qui m’a permis d’y parvenir, c’est que vous êtes de nouveau mortel.
Voldemort ne s’y attendait manifestement pas. Il montra les dents et poussa un rugissement avant de lancer vers Harry un autre jet de lumière verte qu’il esquiva de peu. Il sentit la puissance du sortilège lorsqu’il lui frôla le visage.
Un deuxième sortilège l’atteignit de plein fouet sans qu’il ne puisse s’y préparer. Il fut projeté à terre et ressentit alors dans chaque partie de son corps la plus grande douleur. Ses yeux s’embuèrent de larmes et il sentit sa respiration haletante à ses tympans. Une voix déformée par la peur et le désespoir s’éleva alors au grand damne de Harry.
− NOOOOON ! HARRY !
Ginny, qui s’était détachée de la foule, avait crié de toutes ses forces attirant l’attention de Voldemort. Celui-ci découvrit ses dents dans un sourire mauvais en inclinant la tête vers elle. En un mouvement de cape, il se trouvait à ses cotés. Elle sursauta mais ne put réagir à temps. Elle attendait, impuissante.
− Alors comme ça tu ne m’as jamais parlé de tes relations plus qu’amicales Harry ? ironisa Voldemort.
Il tenait à présent Ginny par le bras et la secouait vivement en se dirigeant là où Harry était étendu.
− Nooon, gémit Harry en tentant vainement de relever la tête.
Ce qu’il tentait de cacher à Voldemort depuis un an, il venait de le découvrir à l’instant et Harry savait que la vie de sa Ginny ne tenait plus qu’a un fil… près à lâcher.
− Tuez moi, haleta-il. Pas elle…
− Te tuer ? répéta Voldemort. Oh oui c’est sans nul doute ce que je finirais par faire. Mais je te réserve avant cela un spectacle qui te réjouira sûrement.
Il éclata d’un rire sadique dénué de toute chaleur. Le cœur de Harry fit un bond comme s’il avait raté une marche. Il avait envi de déverser toute sa colère, tout son ressentiment, toute sa haine… Il se releva lentement avec difficulté. Voldemort recula, jeta Ginny à terre et s’écria sans pitié :
− Endoloris !
Elle fut secouée de spasmes incontrôlables devant les yeux de Harry, horrifié, le sol se dérobant sous ses pieds. Ce qu’il avait le plus redouté jusqu’alors se déroulait sous ses yeux. La vue du corps parcourut de tremblement de Ginny et le son de ses cris de douleurs, dans lesquels perçait la détresse, frappèrent Harry de plein fouet comme une lame chauffée à blanc lui transperçant le cœur.
Il se jeta sans hésiter sur Voldemort, oubliant toute chose. Son esprit était concentré sur un seul but, le tuer par tous les moyens à sa disposition. Il saisit le poignet droit de Voldemort, empoigna la baguette filiforme d’un blanc nacrée et sera de toutes ses forces. La baguette se brisa en quatre morceaux dans un craquement sonore alors que Voldemort, rugissant de rage, le rejeta violemment en arrière.
− Tu veux te battre sans baguette ? rugit-il. Mais comme tu voudras !
Il leva ses paumes devant lui en marmonnant une formule que Harry ne connaissait pas. Aussitôt des entailles apparurent sur ses avant bras découvert par sa robe déchirée. Il éprouva une douleur effroyable à la poitrine alors que du sang commençait à perler de son tee-shirt. Il réprima un cri de douleur mêlé à la surprise et n’attendit pas pour répliquer. Il se concentra malgré la douleur sur le ciel traversé de nuées menaçantes et pensa plus fort que jamais à son incantation :
− Procella ! cria-il en leva les bras au ciel.
Il sentit comme une décharge s’échapper de ses membres et soudain, des éclairs zébrèrent le ciel sombre éclairant ainsi d’une lueur terrifiante les combats alentours qui faisaient rage. Quatre mangemorts furent frappés par des arcs électriques alors que Voldemort qui ne put cacher sa surprise fit apparaître un bouclier invisible sur lequel la foudre se répercuta.
Voldemort se redressa de toute sa taille, un immonde sourire ressemblant plus à une grimace immonde inondant son visage blafard.
Mais Harry ne s’en tint pas là. Il écarta les bras encore une fois et cria malgré la douleur :
− Spiculum !
Aussitôt l’incantation proférée, des centaines de flèches apparurent derrière Harry et fusèrent vers le mage noir dans un sifflement meurtrier. Ce dernier disparut dans un tourbillon de sa cape et réapparut quelques mètres sur la gauche. Les flèches terminèrent leur course dans le lac noir où l’eau semblait remuer. Quelques secondes pus tard, un tentacule se déploya dans les airs avant de s’abattre sur un homme cagoulé qui poussa un cri de stupeur.
− Regarde ce spectacle, Harry, cracha-t-il de sa voix sifflante.
Les Aurors et les membres de l’Ordre du Phénix étaient en sous nombre. Beaucoup d’entre eux gisaient au sol. Il crut même voir un Auror en attaquer un autre sous l’emprise de l’imperium.


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Zazou
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et Le But Ultime(chap.20 en ligne)   [Fanfiction] Harry Potter et Le But Ultime(chap.20 en ligne) - Page 4 EmptySam 21 Juil - 18:21

Il entendit alors la voix glacée de Voldemort crier :
− Letalis !
Harry bloqua le maléfice mais il sentit la puissance du choc et fut bientôt projeté à terre avant de hurler de douleur. Il commençait à étouffer et l’air se fit de plus en plus rare autour de lui. Ses yeux le piquaient affreusement et il ne tarda bientôt plus à voir apparaître des points noirs qui voilaient sa vue.
Voldemort s’avança vers Harry, allongé par terre. Ses mains étaient dirigées vers lui et Harry se sentit comme écrasé par un rouleau compresseur invisible.
− Que pensais-tu faire pauvre idiot ? railla-t-il le visage déformé par la fureur. Tu ne peux pas me tuer, j’ai vaincu la mort une fois !
Harry pensa alors aux derniers mots de Dumbledore dans la lettre qu’il avait lue et relue des dizaines de fois : « N’oublis pas ton plus grand pouvoir ». Alors qu’il sentait son corps se comprimer et qu’il criait sa douleur, il jeta un regard à Ginny qui gisait sur le sol, inconsciente. Il pensa à ses parents qui auraient pu être à ses côtés, son père le regardant joué au Quidditch, à Sirius qui n’avait profité que de deux maigres années de liberté et à Dumbledore, le plus « grand » et le plus sage de ses protecteurs…
Il fit le vide dans son esprit en se concentrant comme jamais auparavant, il se focalisa sur les yeux rouges de Voldemort qu’il voyait flou et pénétra son esprit avec une force déconcertante. Ses yeux le brûlèrent alors, un frisson courut le long de son échine et son cœur se mit à battre de plus en plus fort. La douleur s’estompa peu à peu et il se releva en un hurlement de haine, se ruant en avant sans quitter du regard les yeux rouges luisant de celui qui avait eut la prétention d’intervenir dans sa vie, celui qui l’avait privé de la compagnie réconfortante de ses proches durant tant d’année. Il lui sembla alors que rien n’était impossible. Son désir de vengeance, suscité par son amour envers ceux qui l’avaient guidé dans sa vie, le poussait à avancer sans peur devant le regard surpris de Voldemort. Harry le vit désemparé devant son inaptitude à le repousser, il souffrait, il ressentait ce même sentiment qui lui avait fait si mal alors qu’il avait voulu le posséder. Harry, impitoyable, et sans remords leva sa baguette vers le visage de mort qui lui faisait face en pensa de toute ses force : Salis !
Mais à peine eut-il le temps de songer au sortilège qu’il venait de jeter qu’une chose extraordinaire se passa. Sa baguette se mit à vibrer puis à trembler frénétiquement avant de briller d’une lueur éclatante,
Tous les combattant étaient immobiles et contemplaient inquiets la scène qui se déroulait sous leurs yeux.
Un jet de lumière jaillit alors de la baguette de Harry et frappa Voldemort de plein fouet, un halo de lumière dorée émanant de sa silhouette.
− Maître, lança une Bellatrix Lestrange affaiblie.
Il fut projeté trois mètres en arrière avant de retomber brutalement sur le sol. Il se tortilla de douleur, le visage comprimé. Harry laissait exploser ses émotions, tremblant de tous ses membres, il pleurait à présent et plus son sentiment d’amour se renforçait, plus Voldemort hurlait. Harry comprenait enfin ces mots : « Parfois, si on contourne la chose que l’on redoute le plus et qu’on cherche à l’éviter, elle finit par vous rattraper et par vous détruire sans que vous ne l’ayez vu arriver. » Voldemort ouvrit les yeux une dernière fois pour regarder Harry en face et ses paupière livides ne se refermèrent jamais.
Ainsi mourut en cette fin octobre le mage noir le plus sanglant de l’histoire du monde de la magie, dernier rempart d’une lignée trop longtemps active dans le domaine des forces du mal, ainsi mourut le dernier descendant de Salazar Serpentard.
Harry était secoué. Il ne parvenait plus à revenir sur terre. Il entendait des voix étouffées provenant sans doute de ces personnes qui articulaient en vain devant lui en faisant de grands gestes. Sa tête lui tournait et ses genoux heurtèrent le sol. Il n’avait pas perdu connaissance mais il s’allongea sur l’herbe et contempla le ciel où perçaient les premières étoiles. Peut-être avaient-elles attendu ce moment pour oser se montrer. Il sentit soudain des bras puissant le soulever à deux mètres du sol. Il comprit que Hagrid le portait. Mais il se débattit. Il ne voulait pas laisser les autres face aux mangemorts restant. De plus, il ne s’était pas occupé du reste des mangemorts. Sa lutte pour la survie lui avait accaparé l’esprit. Hagrid le déposa de peur qu’il ne tombe en gesticulant et Harry tenta d’articuler quelques mots en direction de Mr Wealsey qui le regardait curieusement.
− Où… Où est-ce… Où sont…
Mr Wealsey tenta un sourire qui se transforma vite en grimace.
− Ils ont transplané Harry, c’est au ministère que cette tâche incombe. Tu ne peux plus rien faire. Tu as déjà fait beaucoup.
Peu à peu le silence de mort qui régnait dans le parc laissa place à une agitation nouvelle. Soudain Harry aperçut l’étendue des dégâts. Voldemort était tombé mais il avait entraîné dans sa chute bon nombre de combattants. Des corps gisaient ça et là, certains inertes, d’autres encore animés, mais pour combien de temps ?
Lupin était allongée dans l’herbe non loin et semblait remuer faiblement. Harry accourut vers lui malgré les douleurs lancinantes qui l’assaillaient et mit un genou à terre arrivée à quelques mètres de lui. Il tenta de se relever puis décida d’avancer à quatre pattes dans sa direction. Arrivé à sa hauteur, Harry remarqua que Lupin respirait faiblement et avait les yeux mi clos.
− Harry… Je… Je dois dire que je n’espérais pas mieux de toi, dit-il d’une voix faible. Tu es le digne fils de ton père.
− Lupin… Remus… Non… Relevez-vous, vous avez besoin de soins !
Harry tremblait à présent et ses yeux se remplissaient de larmes. Il ne pouvait accepter de perdre encore un être qu’il appréciait… Qu’il aimait.
− Harry, non. Laisse moi mourir. Cette nouvelle vie n’est pas pour moi. Je… Je suis brisé…
Chaque mot prononcé lui arrachait une grimace de douleur et ses propos n’étaient pas loin de la réalité. Harry le pris par les épaules et le serra contre lui.
La voix de Lupin n’était plus qu’un murmure dans son oreille. Ses mots étaient de moins en moins articulés. Malgré tout Harry put nettement distinguer les dernières parole d’un homme qui fut un conseillé, un ami, un proche, le dernier des maraudeurs.
− Je t’ai… aimé… comme mon fils, Harry.
Harry resta un long moment avec le corps de Lupin dans ses bras à pleurer toutes les larmes de son corps, ignorant l’agitation environnante, maudissant encore une fois la cruauté de Lord Voldemort.
Il marchait entre les corps tantôt de mangemorts, tantôt de membres de l’Ordre ou employés du ministère et distingua avec un pincement au cœur le visage balafré d’Alastor Maugrey.
Il aperçut enfin une petite masse sombre étendue dans l’herbe non loin du corps sans vie de Voldemort. Ginny était inerte, inconsciente, ou peut-être morte. Harry accourut sans tenir compte de ses douleurs physiques et la pris tant bien que mal dans ses bras. Mais il se ravisa quand sa tête se remis à tourner.
− Ginny, dit-il d’un voix désespérée déformée par les sanglots qu’il retenait tant bien que mal au fond de sa gorge nouée. Non ! S’il te plait… Ne me laisse pas… Pas maintenant… Pas toi… Il reste encore tant de chose à écrire, tu te souviens ?
Il mis un genoux à terre et la serra dans ses bras tout en laissant aller sa peine. Soudain, il sentit Ginny remuer. Lentement, elle ouvrit les yeux et les plongea dans ceux de Harry. Son visage exprimait une peur inexplicable.
− Oh, Ginny… C’est finit Ginny, dit-il doucement comprenant enfin la raison de son affolement.
Elle se laissa aller et pleura à chaude larme sur son épaule, elle le serra fort et s’approcha de son oreille.
− Je savais que tu y arriverais.
Harry ne put lui révéler ce qui s’était passé durant ces longues minutes et rompre ainsi son bonheur. Elle se releva difficilement aidé par Harry et il la serra plus fort que jamais dans ses bras en respirant son parfum qu’il aimait tant. Il avait eut si peur de la perdre.
Déjà les aurors encore en vie s’affairaient autour des mangemorts stupéfixés et des blessés. Harry pouvait percevoir l’agitation autour de lui.
Ginny avait été emmené au château comme beaucoup de blessés et Harry continuait d’arpenter le sol jonché de vêtements, de corps, de fragments de baguettes. Soudain le même phénomène que lorsqu’il avait affronté Voldemort se produisit. Des points noirs apparurent devant ses yeux et bientôt le noir se fit tout autour de lui sans qu’il ne puisse le prévoir. Il porta ses mains à ses yeux toujours ouverts. Il ignorait la nature du sort que Voldemort lui avait lancé, mais il savait une chose : c’était un moindre mal en échange de la mort du plus grand mage noir de tous les temps.
Il n’avait jamais éprouvé un sentiment aussi étrange, celui de se savoir observé sans pouvoir s’en assurer. Il se sentait vulnérable. Il écarta les bras autour de lui sans sentir le contact d’un quelconque obstacle. Il avança droit devant lui au hasard de ses pas. Ses yeux le piquaient. Il mit prudemment un pied devant l’autre et heurta un socle très dur en pierre et en déduisit la présence des marches du château. Il les monta quatre à quatre et franchit les portes de chêne. Il entendait des murmures, des pas précipités et sentit soudain l’étreinte d’une personne dont il ignorait l’identité. Soudain gêné il resserra ses bras autour de l’inconnue et attendit qu’une voix vienne l’aider. C’était Hermione.
− Oh Harry ! Tu as réussi... dit-elle la voix déformée par les pleurs. Il ne reviendra plus… et c’est grâce à toi.
− C’est aussi grâce à vous. Sans Ron, Ginny et toi, je n’y serais jamais parvenu.
Les larmes lui piquèrent les yeux et il dut réprimer un sanglot. La vérité n’avait pas encore terminé son chemin jusqu’à son esprit embrouillé. Il se retira de cette étreinte qui l’avait chamboulé, il savait que s’il restait là, ses nerfs allaient lâcher. Il se retourna et marcha au hasard de ses pas et sentit soudain un parfum qu’il reconnaîtrait entre mille, un parfum de fleur qui lui faisait tout oublier.
− Ginny ? lança-t-il au hasard.
− Harry ?
Il réalisa soudain avec un pincement au cœur qu’il ne faisait pas face à la bonne direction.
− Harry, qu’est-ce qu’il y a ? insista-t-elle.
Il savait qu’il ne pourrait pas le cacher longtemps, il se tut et sentit deux mains froides se poser sur ses joues chaudes.
− Harry, tu me voies ? demanda-elle.
Elle fondit en larme.
− M… Mais que… Qu’est-ce qui s’est passé ?
Harry lui prit ses mains et les retira. Il tendit les mains vers elle et dessina avec le bout de ses doigts les contours de son visage. Il essuya au passage des larmes qui couraient sur ses joues qu’il imaginait rosies à force de pleurer. Il sentit ensuite ses lèvres si douces trembler. Il dit d’une voie devenue rauque :
− Je sais que tu es là. C’est tout ce qui compte.
Il l’enlaça et lui caressa ses cheveux soyeux qu’il ne verrait plus jamais. Elle tremblait et fondit en larmes. Il ne pouvait pas le supporter. Ils restèrent là, sérés l’un contre l’autre un long moment perdant toute notion de temps. Harry connaissait le type de sort que Voldemort lui avait lancé. C’était une malédiction, un mal qui ronge l’homme de l’intérieur avant de le détruire définitivement. C’est alors qu’il pris conscience d’une chose, il n’avait été qu’un pion sur l’échiquier de l’histoire du monde magique, un pion destiné à se sacrifier et qui n’avait pas le droit de goûter aux moments de tendre bonheur qui allaient s’en suivre. Et Harry n’avait jamais été très doué aux échecs… Il devait donc profiter des quelques minutes ou des quelques heures qui lui restaient.

Loin d’ici, en plein cœur de la ville grouillante de Londres, l’agitation atteignait son comble au Ministère de la magie. Les craquements dus aux transplanages emplissaient le hall d’un brouha indescriptible. Les flammes vertes des cheminées alignées le long des murs ne semblaient jamais s’éteindre et les flashs des journalistes procuraient à la scène une atmosphère surréaliste.

Quelques jours suivant cette nuit sanglante, le combat de l’Elu et du Seigneur des Ténèbres faisait toujours la Une des journaux. Harry avait été conduit à Sainte Mangouste au quatrième étage dans la section PATOLOGIE DES SORTILÈGES. Son combat contre Voldemort l’avait affaibli au plus haut point et il n’avait pas pu rester conscient très longtemps. Il avait juste entendu le cri étouffé de Ginny lorsqu’il s’était étalé sur le sol froid du hall de Poudlard. Il errait à présent dans l’inconscience, victime d’un destin qu’il n’a jamais voulu. Quelle ne fut pas sa surprise, lorsqu’il ouvrit les yeux peu de temps après, de découvrir deux yeux pétillant de joie qui le fixaient d’un regard flamboyant.
Ils étaient tous là, ses amis de toujours, ceux qui l’avaient soutenus jusqu’au bout et même dans la mort pour certains et ceux-là n’étaient pas loin, Harry en était certain. Il émergea des bras de Ginny avant de fixer le reste du petit groupe entourant son lit. Ron, Hermione, les jumeaux, Mr et Mrs Weasley, Bill et Charly le fixaient d’un même regard pétillant d’une lueur nouvelle. Ou bien était-ce… Le bonheur ?


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Zazou
Elève de Troisième Année
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et Le But Ultime(chap.20 en ligne)   [Fanfiction] Harry Potter et Le But Ultime(chap.20 en ligne) - Page 4 EmptySam 21 Juil - 18:22

EPILOGUE



Nos amis avaient bien grandi depuis ce jour désormais gravé dans la mémoire de toute la communauté magique.
Au Ministère de la magie, la fontaine de la fraternité magique avait disparue et avait laissé place à une stèle de marbre blanc qui se dressait telle un drapeau de ralliement et portait ces quelques mots, dernières traces visibles du combat contre les force du mal :

EN MÉMOIRE DE CEUX QUI SONT TOMBÉS
POUR LA PAIX DE LA COMMUNAUTÉ MAGIQUE

EN MÉMOIRE DE CE QUI FUT
UNE LUTTE ACHARNÉE CONTRE LE MAL

EN REMERCIMENT AU SURVIVANT


Hermione exerçaient ses fonctions au Ministère de la Magie afin, disait-elle, de changer ce qui devait être changer. Elle aidait au Département de la coopération magique internationale. Ce qu’elle ignorait encore, c’est que dans quelques années, c’est elle qui rédigerait des textes de lois au Bureau international des lois magiques pour la régularisation des elfes de maison, des loups garou, et autres « hybrides » souvent persécutés par des sorciers beaucoup trop sur d’eux et fiers pour traiter avec le plus grand respect des créatures magiques le plus souvent incomprises.
Ron, quant à lui, avait continué sa formation d’Auror au Ministère de la magie et avait laissé tombé sa carrière de traqueur de mage noir afin de travailler au Département des jeux et sports magiques. Et alors qu’il accomplissait son travail quotidien, il lui arrivait souvent de croiser dans les couloirs du ministère une jeune femme aux cheveux bruns ébouriffés qui lui adressait des sourires entendus.
Ginny, quant à elle, subvenait aux besoins des malades de Sainte Mangouste faisant ainsi preuve d’une grande générosité et faisant partager son énergie débordante à des patients plongés dans la morosité.
Harry avait essuyé quelques interviews des journalistes et décida alors de raconter son histoire depuis le début. Il ne fut alors pas surpris de voir apparaître dans le programme scolaire de l’Histoire de la magie un nouveau chapitre. Il était devenu l’un des Aurors les plus actifs à la suite du jugement des mangemorts qui furent arrêtés. En fin de compte, Harry n’était pas fait pour mener une vie paisible. Mais il la vivait pleinement et accomplissait tout ce qu’il s’était juré de faire si Voldemort venait à mourir de sa main. Il avait enfin obtenu cette vie heureuse qu’il attendait depuis si longtemps. Il s’était marié avec celle qu’il avait, en définitive, toujours aimé.
Un bon nombre d’années plus tard, le collège Poudlard accueillait en son sein une petite rouquine aux cheveux flamboyant et aux yeux d’un vert émeraude impressionnant, un brun aux yeux tout aussi vert et deux roux identiques à tout point de vu. Ces quatre jeunes là ne tardèrent pas à reformer le célèbre quatuor des maraudeurs au grand damne d’une McGonagall désespérée qui ne manquait aucune occasion de le signaler à ses parents. « La jeunesse doit profiter de ce dont elle dispose car on ne sait jamais de quoi demain sera fait », disait Harry en souriant. Cependant il ne le disait jamais devant ses deux monstres qui en auraient bien trop « profité ».
La vie avait donc reprit son cours et chacun pouvait profiter de cette ère d’insouciance. Il y avait longtemps que Harry n’y avait pas goûté et c’est avec le plus grand bonheur jamais ressentit qu’il prenait goût à ce bien-être enivrant entouré de sa femme et de ses enfants.

Harry était appuyé contre un arbre du jardin et contemplait d’un œil attendrit son fils et sa fille en train de faire une partie de Quidditch avec leurs cousins.
− Alors, nostalgique ? murmura Ginny en s’asseyant à ses côtés et en se blottissant contre lui.
− Non, simplement heureux, dit-il en lui rendant son sourire.
Harry la serra contre lui en repensant à ce bonheur qui lui était enfin permis de toucher.
Mais, en fin de compte, comment reprendre le cours de sa vie ? Comment continuer à faire semblant alors que dans son cœur, on commence à comprendre que l’on ne peut pas retourner en arrière ? Il y a des choses que le temps ne peut cicatriser… Des blessures si profondes qu’elles se sont emparées de vous. Il y avait toujours cette marque qu’il portait depuis l’âge d’un an pour lui rappelé toutes ces années de souffrance. Ne soyez donc pas étonné si un jour vous deviez croiser, par hasard, dans les rues désormais paisibles de Londres, un jeune homme aux cheveux noirs de geai en bataille tentant vainement de dissimuler sa cicatrice.




Fin



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