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| Harry Potter et la bataille finale | |
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blackmamba Elève de Première Année
Nombre de messages : 11 Age : 41 Date d'inscription : 27/03/2007
| Sujet: Harry Potter et la bataille finale Jeu 29 Mar - 23:55 | |
| CHAPITRE I: Evasion et répudiation
Quatre silhouette apparurent subitement sur le Snaefell, le point culminant de l’île de Man. Tous étaient vêtus de sombres capes et leur visage était masqué par des cagoules. La végétation autour d’eux était principalement formée de landes et de prairies. Une mer sombre entourait les terres et on pouvait apercevoir au nord l’île Saint-Patrick. C’est dans sa direction que les quatre nouveaux venus dirigèrent leur regard. Un nuage sombre et bas l’enveloppait, comme pour caché sa vue aux mortels, mais on pouvait deviner la présence d’une forteresse édifiée sur ses hauteurs. Deux membres du groupe réprimèrent alors un frisson. <Il est hors de question que je remette les pieds là-bas, déclara une voix d’homme. Bella, tu iras avec Amycus. -Mon cher époux a peur de se retrouver face aux détraqueurs, déclara d’une voix moqueuse la dénommée Bella. Tu oublies qu’ils ont rejoint notre camp. Les seuls obstacles à franchir seront ceux mis en place par le ministère et je doute que ce soit insurmontable. -Alecto et moi, nous vous attendrons à l’entrée, intervint un deuxième homme. Si l’alerte est donnée au ministère, on les ralentira jusqu’à ce que vous le trouviez. -De plus, compléta Alecto, une femme d’aspect trappu,, vous connaissez déjà la maison, vous serez plus rapides que nous. -Alors Rodolphus, lui demanda sa femme, te défouler sur quelques aurors de Scrimgeour ne devrais pas trop te terroriser. -Bien sûr que non. Allons-y. Ils transplanèrent alors tous les quatre devant l’entrée d’Azkaban.
Il n’avait jamais été difficile de pénétrer ou de sortir de la prison des sorciers. Mais les détraqueurs, qui en étaient les gardiens , inspiraient une réelle crainte, et les prisonniers se trouvant à proximité, perdant toute combativité, ne se seraient jamais aventurés à s’échapper, surtout qu’ils étaient démunis de baguette magique. Une seule personne avait réussi cet exploit: Sirius Black. Les détraqueurs ayant aujourd’hui désertés leurs postes, les membres de la brigade magique et quelques aurors avaient pris la relève. D’ailleurs, quand les quatre mangemorts se matérialisèrent à la porte du pénitencier, deux sorciers seulement étaient en faction. <Stupéfix! Lancèrent en même temps Amycus et Alecto. Les deux gardes furent neutralisés avant même d’avoir pu se rendre compte de leur présence. <Incarcerem! Le sort lancé par Bellatrix Lestrange les ligota. -On fait dans la douceur à ce que je vois, reprit-elle à l’adresse de ces deux acolytes. J’espère que vous saurez vous montrer plus…expéditif quand il va falloir couvrir nos arrières. Je n’ai pas envie d’être assaillie par une armée du ministère lorsqu’il faudra partir. -Ne perdons pas de temps. Son mari la poussa vers l’entrée. Vous deux, ouvrez l’œil. Rodolphus pointa sa baguette sur la serrure. -Alohomora! Il y eut alors un déclic et la porte pivota sur ses gonds. Les époux échangèrent un regard et pénétrèrent dans la prison.
Ils se retrouvèrent alors dans une cour intérieure, pavée, encadrée de murs de pierre sur lesquels des pics de fer forgés étaient fixés. Face à eux, une imposante porte en chêne leur interdisait d’aller plus loin. -Un garde doit se trouver derrière, chuchota Rodolphus. Si on frappe, il vérifiera de qui il s’agit grâce au judas. Et le temps qu’on ouvre la porte, il sera déjà en position de défense. Il vaut mieux défoncer la porte immédiatement. Avec un peu de chance, l’explosion le touchera de plein fouet. -Non. Cela ferait trop de bruit et alerterait toutes les personnes présentes sur les lieux. J’ai une meilleure idée. Bellatrix frappa alors trois coups à la porte et pointa sa baguette sur le judas. Quelques secondes plus tard, une ombre apparut derrière le cercle de verre. -Avada Kedavra! Un bruit sourd de chute suivi ces paroles. Rodolphus se hâta d’ouvrir la porte. En la poussant, il s’aperçut qu’elle résistait un peu. Baissant les yeux au sol, il aperçut une tête aux cheveux courts et drus. -Je vois qu’on a eu Dawlish, s’exclama sa femme qui arrivait derrière lui. Voilà une bonne chose de faite. -Ne parle pas si fort, on a déjà de la chance de ne pas nous être encore fait repérer. Ils déplacèrent le corps sans vie de l’auror dans un coin sombre et étudièrent la pièce dans laquelle ils se trouvaient. Ils étaient dans la salle de garde et deux voies leurs faisaient face: celle de gauche était prolongée d’un couloir sombre et celle de droite donnait sur un escalier qui montait. -Il doit se trouver dans le quartier de haute sécurité, au donjon est, dit Rodolphus. Prenons les escaliers. Ils commencèrent à gravir les degrés en colimaçon, dans l’obscurité. A mesure qu’ils montaient, une lueur, sûrement due à des chandelles leur indiquait qu’ils touchaient au but. Ils n’eurent pas le temps d’atteindre la dernière marche qu’une pluie de sortilège plût soudain sur eux. <Protego! S’écrièrent-ils, et ils contre-attaquèrent en gravissant les dernières marches. Ils se trouvaient maintenant dans une salle circulaire contenant huit cachots. Ceux-ci étaient gardés par six aurors. Ces derniers étaient d’ailleurs les auteurs de l’attaque contre le couple. <Vous êtes coincés, déclara l’un d’eux. Un capteur de dissimulation à été placé à l’entrée de l’escalier. Les renforts ne vont pas tar…aaargh!!! Il ne pu terminer sa phrase. Bellatrix lui envoya un sort qui le fit s écraser contre le mur. Rodolphus combattait contre trois adversaires. Sa femme dévia le sort de stupéfixion que lui envoya un auror et lui lança le sortilège de mort. Elle soumit aussitôt le sixième à l’impérium et lui ordonna d’arrêter tous les membres de la garde qui voudraient atteindre la tour. Quand celui-ci fut parti, elle attaqua un adversaire de son mari par derrière et lui fit perdre connaissance. Elle se mit alors à scruter l’intérieur des cachots pour trouver celui qu’ils étaient venus chercher. Elle s’arrêta devant l’un d’eux au moment où son mari achevait les derniers résistants. L’homme qui était à l’intérieur était le seul prisonnier à ne pas s’être levé pour observer le combat.
Le visage pâle, le nez pointu, il demeurait allongé sur sa paillasse, les mains derrière la tête. <Ma belle-famille lutte au péril de sa vie pour venir me sauver, dit-il d’un ton sarcastique, sans même jeté un regard sur ses visiteurs. Je devrais peut-être me sentir flatté. Bellatrix ôta alors sa cagoule, révélant un visage d’une grande beauté, malgré l’expression de dégoût et de haine qui se lisait sur son visage. -Tu feras moins le fier quand tu te retrouveras face au maître, lança celle-ci. Après ton échec au ministère et la façon lamentable dont ton fils a conduit sa mission, je ne donnerais pas cher de la peau des Malefoy, Lucius. Ce dernier se redressa brusquement et vrilla ses yeux gris et froids sur sa belle-sœur. -Qu’est-ce que Drago a à voir là-dedans Bella. -Ce n’est pas le moment d’en discuter, intervint Rodolphus. J’entends des bruits de lutte et si on ne se presse pas, on sera coincé ici. Alohomora. Lucius, dont le visage exprimait, depuis les paroles de Bellatrix, une légère inquiétude, sorti de son cachot. Il se dirigea vers le corps sans vie d’un auror , lui pris sa baguette et sa cape dont il s’enveloppa, cachant ainsi ses guenilles de prisonnier. Ils dévalèrent les marches, laissant derrière eux les autres prisonniers suppliant de les libérer. Les bruits de combats se firent de plus en plus précis. Arrivés dans la salle de garde, ils s’aperçurent qu’ Amycus, Alecto et le sorcier qu’avait ensorcelé Bellatrix, étaient submergés par une douzaine de membres de la brigade magique. Les trois mangemorts se lancèrent dans la bataille. Ils s’étaient débarrassés de la moitié de leurs adversaires quand l’auror soumis à l’impérium fut neutralisé. Ils se hâtèrent vers la sortie en lançant des sorts à tout va. Au moment de traverser la cour intérieur, Alecto fut touchée et s’effondra au sol. -Alecto! S’écria Amycus en faisant demi-tour. Lucius le retint par le bras. -Laisse ta sœur derrière. Ils ne lui feront aucun mal et il sera toujours temps de la libérer plus tard. Amycus se détourna à contre-cœur, alors que leurs poursuivants approchaient. Ils sortirent enfin de la prison et transplannèrent. or]Chapitre 1: suite
Ils se matérialisèrent devant un manoir, dressé au sommet d’une colline. La maison avait certaines fenêtres condamnées par des planches, le toit était dépourvu de tuiles en plusieurs endroits et la façade était envahie d’un lierre épais qui poussait en toute liberté. La nuit venait de tomber et un silence pesant régnait alentour. Toutefois, ce silence n’avait rien à voir avec le moment de la journée. En effet, depuis trois ans, le village de Little Hangleton s’était peu à peu vidé de ses habitants. Ceux-ci s’étaient sentis, sans savoir pourquoi, de plus en plus mal à l’aise, surtout depuis que le « Jeux du sort » semblait être ré-habité. Les trois mangemorts entrèrent dans le jardin et pénétrèrent par la porte de la cuisine. Des voix résonnaient dans le vestibule. Ils s’avancèrent dans leurs directions quand apparut le visage d’Augustus Roockwood. <Le maître vous attend au salon. Ils le suivirent dans le hall d’entrée et se dirigèrent vers une arcade qui précédait un vaste salon. De grandes baies vitrées donnaient une vue sur la partie nord du village. Le salon quand à lui n’était meublé que d’un unique fauteuil à haut dossier, situé face à une imposant cheminée. Les personnes présentes, huit au total, formaient un demi-cercle autour du fauteuil dans lequel un homme était assis. Les nouveaux arrivés prirent place autour de lui et s’agenouillèrent. Amycus prit alors la parole. <Maître, nous avons menés notre mission à bien, mais Alecto est tombé aux mains de l’ennemi. Je me demandais alors… -Plus tard Amycus, le coupa une voix aiguë et froide. Le problème à régler ce soir est beaucoup plus important. Lucius réprima un frisson. Lord Voldemort fit pivoter son fauteuil pour faire face à ses fidèles. -Alors Lucius, poursuivit-il d’une voix doucereuse, j’espère que ton séjour à Azkaban ne t’as pas trop éprouvé. -Maître, s’empressa de répondre celui-ci, je n’attendais le jour de ma libération que dans l’espoir de vous servir au mieux… -Me servir au mieux dis-tu. Une note d’amusement perçait dans la voix du seigneur des ténèbres. Je ne sais pas si tu m’as servi au mieux lorsque tu as ouvert la chambre des secrets sans mon accord. Je ne pense pas que tu m’aies servi au mieux en n’arrivant pas à récupérer la prophétie auprès de six adolescents. Et je sûr que ton fils ne m’a pas bien servi quand il a baissé sa baguette au lieu d’accomplir sa mission. Sa voix devenait de plus en plus cinglante à mesure qu’il énonçait les griefs à l’encontre de son sous- fifre. -Maître, si mon fils n’a pas été à la hauteur, je saurais le redresser. Il est encore jeune, il a beaucoup de choses à apprendre… -Je n’ai pas de temps à perdre Lucius. La famille Malefoy m’a trop souvent déçue. Il sortit sa baguette de sa poche. -Maître, je vous en prie. La voix du mangemort tremblait. Ma femme, mon fils et moi sommes vos plus dévoués serviteurs. Bellatrix Lestrange, à côté de lui, renifle avec dédain. Maître, soyez indulgent. -L’indulgence est un mot inconnu de mon vocabulaire. Toutefois, Je vais te donner une information qui devrais te ravir. Tu n’erreras pas longtemps seul au royaume des morts. Narcissa et Drago te rejoindront sous peu. -Non! Cria Lucius Malfoy. Il se jeta au pied de Voldemort. Je vous en prie, laissez-les vivre, ils ne méritent pas ce sort. Bella, dit quelque chose, il s’agit de ta sœur. Celle-ci détourna le regard, indifférente. Le maître se dégagea avec agacement de l’étreinte du sorcier. -Mais Bella est d’accord avec moi. De toute façon , il est déjà trop tard, une « équipe « est déjà en route pour effectuer…le nettoyage. -S’il vous plaît, non!!!S’époumona Lucius, éperdu de désespoir. -Bella, à toi l’honneur. -AVADA KEDAVRA!
Dernière édition par le Mer 25 Avr - 21:08, édité 1 fois | |
| | | blackmamba Elève de Première Année
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| Sujet: Re: Harry Potter et la bataille finale Mar 17 Avr - 22:06 | |
| Chapitre 2: Les liens du sang.
<Maman, dépêche-toi, ils seront là d’une minute à l’autre. Un adolescent au visage pointu et aux cheveux blonds, presque blancs, exhortait sa mère à se presser. -Je n’arrive pas à croire qu’il va exécuter Lucius, Drago. Le visage d’habitude lisse de Narcissa Malfoy était maintenant crispé par le désespoir. -Ce n’est pas le moment de se lamenter. D’après Rogue, tante Bellatrix a déjà dû ramener papa auprès de lui. -Comment ma propre sœur a-t-elle pu me faire une chose pareille. A ce moment, deux crac sonores, caractéristiques du transplannage, se firent entendre devant l’entrée du manoir. Drago jeta un rapide coup d’œil par la fenêtre. -Ce sont Crabbe et Goyle pères. Maman, passe par la porte de la cuisine, je vais les ralentir. -Non, Drago, je reste avec toi. -Sors d’ici tout de suite! Cria-t-il en la poussant devant lui. Au moment où ils atteignaient la cuisine, la porte d’entrée explosa. Drago se retourna pour affronter ses ennemis. -Alors Drago, on prend la fuite, dit Crabbe. Je pensais que tu montrerais le bon exemple à nos enfants. Tu nous a beaucoup déçu. -Allez au diable, cracha Drago. Expelliarmus! Il désarma Goyle et se mit à suivre sa mère. Arrivé à quelques mètres de la sortie, un sort lui causa une douleur cuisante dans le dos, comme s’il venait d’être fouetter par une langue de feu. La puissance du coup l’éjecta contre sa mère qui l’attendait dehors. Au moment ou Crabbe les rattrapaient, Narcissa pris son fils dans ses bras et transplanna.
Ils réapparurent dans une ruelle d’un quartier silencieux. Narcissa déposa son fils contre le mur et s’aventura dans le quartier où ils se trouvaient, apparemment à la recherche de quelque chose. Elle revint rapidement, passa le bras de Drago autour de ses épaules et se dirigea résolument vers les demeures qui s’alignaient au bord de la route qu’elle avait prise. Ils se trouvaient dans un quartier, contenant de grandes demeures et de vastes jardins bien entretenus. Il s’agissait sans aucun doute d’un quartier de moldus. Des voitures toutes aussi imposantes et luxueuses étaient stationnées devant les résidences. Narcissa marchait d’un pas, tout en soutenant au mieux son fils qui s’affaissait de plus en plus. Elle ne cessait de jeter des regards inquiets autour d’elle, craignant de voir apparaître leurs derniers adversaires. Au bout de 200 mètres, elle s’arrêta devant une maison de style victorien, entourés d’un parc, une fontaine en son centre. Il semblait évident que les résidents étaient aisés. -Mère, où sommes-nous, gémit Drago. -Tu le sauras bien assez tôt, vite entrons. Elle poussa la grille donnant accès sur le parc, celle-ci étant entrouverte, et pris un chemin en graviers blancs, qui menait jusqu’à une belle porte d’entrée ouvragée. Narcissa ne sembla soudain plus aussi sûre d’elle. Elle commença à reculer quand elle entendit la plainte de douleur de son fils. Elle parut résignée à frapper à la porte, ce qu’elle fit immédiatement. Son cœur battait à tout rompre, elle avait si peur de la façon dont elle allait être accueillie… | |
| | | blackmamba Elève de Première Année
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| Sujet: Re: Harry Potter et la bataille finale Mar 17 Avr - 22:07 | |
| Après d’interminables secondes d’attente, des pas approchèrent. Narcissa avait les jambes tremblantes. Elle se serait effondrée si elle n’avait pas eu à soutenir son fils. La porte s’ouvrit et derrière apparut un homme d’une cinquantaine d’années. Celui-ci avait le teint pâle, des yeux sombres, et sa tête laissait deviner une calvitie naissante. Quand il vit qui étaient leurs visiteurs, il sembla stupéfait. Narcissa ne fit pas un geste, mais sa mâchoire se crispa de dégoût. - Chéri, qui est -ce? La voix provenait des escaliers qui se trouvaient face à la porte. Une femme en descendit et suspendit ses pas à la dernière marche. Elle était vraiment belle: elle semblait avoir le même âge que son conjoint, avait d’épais cheveux auburn et des yeux noisettes. Elle regardait avec un mélange d’incrédulité et d’affolement les deux personnes sur le pas de la porte. Narcissa, n’en pouvant plus, s’avança dans la maison et cria: -Andromeda, ma sœur, aide nous, je t’en supplie.
Cette dernière évalua la situation du regard: elle nota l’air hagard de sa petite sœur, et l’état déplorable de la personne qu’elle continuait à soutenir. -Ted, ferme la porte derrière eux, vite, et appelle Tonks immédiatement. Elle hésita un instant. Demande-lui de venir avec Rémus également. Son mari verrouilla l’entrée et s’élança dans une pièce située à droite, qui semblait être la cuisine. -Comment Lucius a-t-il été blessé, demanda Andromeda d’une voix froide à sa sœur. -Lucius est mort, répondit celle-ci d’un air desespéré, c’est mon fils, Drago, qui est mal en point. Androméda ouvrit les yeux, affolés, et se précipita vers le jeune homme. Elle lui prit l’autre bras et l’entraîna avec sa mère dans un vaste salon. Elle l’allongea sur un large canapé de cuir et l’observa. Drago avait le visage crispé par la douleur. -Comment s’est-il trouvé dans cet état, demanda Andromeda, qui avait sorti sa baguette et la passait sur le corps blessé. -Crabbe et Goyle ont été envoyés par Le Seigneur des Ténébres pour en finir avec nous. J’étais déjà sorti de la maison quand ils ont attaqués Drago. Je n’ai eu le temps que de voir une sorte de flamme violette qui l’a touché et projeté vers moi. J’ai transplanné tout de suite après. Je dois avoir ce qu’il faut pour le soigner dans mon atelier, je reviens tout de suite. En sortant du salon, elle croisa son mari à qui elle demanda d’apporter de quoi boire et manger. Celui-ci revint avec un plateau chargé de toasts, de soupe, de jus de citrouille et d’une bouteille de whisky Pur Feu. Il en servit aussitôt un verre à sa belle-sœur. Celle-ci l’avala cul sec, sans même remercier son hôte, ni même lui jeter un regard. Un silence pesant régnait dans la pièce, seulement interrompu par les plaintes de Drago. Andromeda revint avec une boîte contenant plusieurs fioles. -Je vois que tu es toujours passionnée de médicomagie, constata Narcissa, le ton un peu plus calme. -Oui, je me suis investie dans le soin mixte, essayant de compiler mes connaissances sorcières et moldues. Une critique vint à la langue de Narcissa, mais elle s’abstint de tout commentaire. Elle regarda sa sœur administrer les potions à son fils: elle savait qu’il était entre de bonnes mains. Combien de fois Andromeda n’avait-elle soigné ses petits bobos quand elles étaient enfants, lui offrant ses jouets pour qu’elle arrête de pleurer. Elle chassa vite ces souvenirs de son esprit. -Voilà, dit Andromeda en se levant. Narcissa jeta un coup d’œil vers son fils. -Je lui ai fait boire une potion de sommeil, il doit se reposer. Un lourd silence suivi ces paroles. -Merci, murmura alors doucement Narcissa. -C’est tout à fait normal, c’est mon neveu après tout. Faisons-le léviter jusqu’à l’étage, je vais l’installer dans une chambre d’ami. J’ai demandé à mon elfe d’en préparer une. Elles s’éxecutèrent. Une fois que Drago fût installé, après lui avoir mis un pyjama de Ted, elles revinrent au salon et se restaurèrent en silence. Aucune des deux ne savaient quoi dire, et Ted les avaient laissées seules. Au moment où Narcissa tentait de relancer la conversation, plusieurs pas résonnèrent dans la cuisine. Narcissa se releva brusquement, sur la défensive. Dans le salon entra brusquement Nymphadora, sa nièce, ainsi que l’ancien professeur de Défenses contre les Forces du Mal de Drago, Rémus Lupin, qui, Narcissa l’avait appris il y a 3 ans, était également un loup-garou. Son aspect s’était toutefois nettement amélioré, depuis la dernière fois qu’elle l’avait aperçu devant le Poudlard Express. Tonks brandit immédiatement sa baguette sur sa tante. Celle-ci ne bougea pas d’un poil, mais se tenait droite la tête haute. -Que fait-elle ici maman, et où est son fils. -Drago dort en haut, il a été blessé, répondit sa mère et Narcissa est venue ici pour échapper à ses agresseurs. -Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire, je suis sûre que c’est encore un coup tordu de son ignoble mari. -Lucius est mort, déclara Narcissa d’une voix froide. Un ange passa. -Mais c’est impossible, balbutia Tonks, il est à Azkaban. -Tu-Sais-Qui l’a fait libérer pour le faire exécuter, intervint sa mère. Maintenant, Tonks, pose ta baguette et discutons-en tranquillement. -Mais, maman, comment peux-tu…protesta Tonks, mais Rémus posa une main apaisante sur son bras. -Laisse-la exprimer ce qu’elle a à dire, lui suggéra-t-il. Tonks croisa son regard, hocha la tête et alla s’installer sur le canapé. Tout le monde l’imitèrent, y compris Ted qui les avait rejoint. -Nous vous écoutons, dit posément Lupin. Narcissa se sentit irritée de devoir rendre compte devant un Lycanthrope et un moldu, mais elle n’avait plus le choix. Elle leur raconta donc les menaces pesant sur son mari depuis l’épisode du ministère, la mission confiée à son fils unique, ses angoisses lorsqu’il est rentré prématurément de Poudlard. Enfin, elle leur fit part du message envoyé par Severus Rogue, les avertissant que leur maître allait en finir ce soir avec eux trois. | |
| | | blackmamba Elève de Première Année
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| Sujet: Re: Harry Potter et la bataille finale Mar 17 Avr - 22:09 | |
| Plus personne ne dit mot pendant quelques minutes après ce récit. Puis Tonks revint à la charge. -Pourquoi faudrait-il lui faire confiance? -Moi je lui fais confiance, dit paisiblement sa mère. -Mais comment peux-tu, après tout ce que t’as fait subir cette famille, après t’avoir rejeté comme ils l’ont fait. Tu as beaucoup trop souffert à cause d’eux, tu ne leur doit rien. -Je l’aiderai parce que je sais que depuis ce soir, elle est de notre côté. Elle se tourna vers sa sœur. -Le bracelet n’a jamais menti. Narcissa porta soudain la main à son cœur; puis lentement, elle fit retroussa la manche de sa robe, dévoilant autour de son poignet un bracelet d’une couleur rouge sang, qui brillait intensément. -Il n’a jamais eu autant d’éclat depuis que…dit Narcissa d’une voix tremblante. -Depuis que je suis partie avec Ted, finit Andromeda. -Pouvez-vous nous expliquer, s’impatienta Tonks. -Nous avons crée ces bracelets quand nous étions toutes à Poudlard. Bella était en septième année, Cissy en troisième et moi en cinquième. On avait réussi à se procurer dans la Réserve un livre nous expliquant comment réaliser un sort fraternel. Tonks semblait maintenant plus intéressé que furieuse et Rémus écoutait attentivement. -Il permet de savoir si on peut avoir toute confiance envers un membre de notre fratrie, continua Narcissa. La couleur choisie est alors la même sur les bracelets des sœurs qui sont loyales l’une envers l’autre. Il paraît que c’est Helga Poufsouffle elle-même qui a inventé ce sort. -Quand j’ai suivi Ted poursuivi sa sœur, le mien est devenu transparent. Je n’avais plus aucun lien avec mes sœurs. Quand Cissy est arrivée ce soir, je n’étais pas disposée à faire un seul geste envers elle, mais quand j’ai compris que son fils était blessé, je me suis dit qu’il était de mon devoir de le soigner. Je suis alors montée dans mon atelier pour y chercher des potions. C’est là que je conservais mon bracelet. Elle regarda sa sœur. -J’avais toujours l’espoir qu’on se retrouverait. Quand je l’ai vu étincelé sur mon coffre… Les deux sœurs partagèrent un regard plein de compréhension. -Que faire de Drago, intervint Tonks. On ne peut s’assurer de sa loyauté. -Mon fils n’a plus qu’une seule envie, c’est de venger son père. -Je ne pense pas que cela suffise pour que nous lui accordions notre confiance. -Il sera toujours temps de s’en occuper demain, dit Andromeda. En attendant, ils restent ici. -J’ai peut-être une solution, déclara Rémus. Tonks, tu conclueras avec Drago un sortilège de Fidelitas pour qu’il ne puisse indiquer où lui et sa mère se trouve et qu‘il ne tente rien tes parents, et moi même, je deviendrais le Gardien du Secret de votre maison. Ca devrais protéger tout le monde jusqu’à ce qu’on y voit plus clair. -C’est un plan raisonnable, approuva Andromeda en se tournant vers sa sœur. -Je ne pense pas que Drago y trouvera à redire, répondit celle-ci. -Maman, nous passerons quand même la nuit ici. -Mais c’est avec plaisir mon canard en sucre, s’exclama Ted. -Papa!!! | |
| | | blackmamba Elève de Première Année
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| Sujet: Re: Harry Potter et la bataille finale Mar 17 Avr - 22:11 | |
| Chapitre 3: Secrets de famille.
Le soleil se leva le lendemain matin à Little Whinging. Au numéro 4 de Privet Drive, un homme grand et massif avait dit au revoir à son épouse, une grande femme mince au visage chevalin et était parti travailler. Leur fils unique, un adolescent de presque 17 ans, était encore pendant deux semaines à Smelting, un collège privée. Le soleil était bien haut dans le ciel quand Pétunia Dursley eut fini son récurage matinal. Au moment où elle allait se poser dans la cuisine pour boire une tasse de thé, des pas se firent entendre dans l’escalier. En effet, son neveu était revenu beaucoup plus tôt de son « Centre d’éducation », et depuis une semaine, les époux et l’adolescent s’évitaient le plus possible.
Harry descendit d’un pas pesant les escaliers. Il était encore très fatigué, n’ayant pas beaucoup dormi depuis son retour de Poudlard. Il se dit qu’il pouvait toutefois tranquillement prendre seul le petit déjeuner, son oncle étant au travail, Dudley au collège, et la tante Pétunia avait sûrement fui en l’entendant. Voilà pourquoi il fut surpris quand il vit sa tante assise dans la cuisine, sirotant une tasse de thé. Il s’apprêtait à faire demi-tour quand elle lui adressa la parole. -Je t’ai gardé du bacon et des toasts. Prends du thé avant qu’il ne refroidisse, lui ordonna-t-elle. Harry fut si ébahi qu’elle ait eu cette attention qu’il ne protesta pas et vint la rejoindre. Pendant qu’il mangeait, il s’aperçut que sa tante se tordait les mains nerveusement et lui jetait des regards de côté. Cela finit par l’agacer. -Il y a un problème? demanda Harry, en essayant de ne pas prendre un ton irrité. -Non, je…Pas du tout, commença-t-elle d’une voix aigüe. Et puis, reprit-elle fermement, on ne parle pas en mangeant. Harry retourna à son repas, mais il savait que sa tante n’était pas dans son état normal. Elle semblait vouloir lui dire quelque chose. H arry se dit que si elle lui voulait lui parler, elle savait où le trouver. Il avait autre chose à faire que de lui tirer les vers du nez. Il débarrassa son couvert et pris la direction de sa chambre quand sa tante l’arrêta. -Harry, revient t‘asseoir. Cela sonnait plus comme une requête que comme un ordre. Harry lança un regard interrogateur à sa tante et repris sa place. Pétunia prit son souffle, comme si elle s’apprêtait à plonger et lança: -J’ai reçu un hibou de Poudlard hier. Il fallut quelques secondes Harry pour qu’il assimile ces paroles. Que se passait-il? Sa tante lui parlant de plein gré d’un courrier reçu de façon insolite et provenant de son école de sorcellerie. -Qu…quoi? Ne sut-il que répondre. -Mais enfin, tu sais bien, continua sa tante d’un air agacé. Elle marqua un silence, puis: -C’était pour m’annoncer le décès de ton directeur. A ce moment, elle regarda fixement Harry. Celui-ci eut l’impression que son ventre se remplissait de plomb. Cet événement horrible venait le hanter à chaque heure du jour et de la nuit, et il ne s’attendait pas en plus d’avoir à en parler avec cette femme qui ne lui avait jamais montré la moindre affection. Il resta sans voix, les images de cette funeste soirée passant en boucle dans sa tête. Il se prit la tête dans les mains. -Est-ce Voldemort aussi qui l’a tué? Comment pouvait-elle mentionner son nom, et pourquoi ce « aussi ». Harry releva la tête et croisa le regard de sa tante: celui-ci était brillant. -Il ne s’arrêtera donc jamais, hein. C’était dit sur le ton d’un constat, mais Harry était sûr que sa tante avait parfaitement évalué la situation. Il ressentit alors pour la deuxième fois de sa vie un lien ténu entre la sœur de sa mère et lui. -Je crois qu’il a comme objectif de m’enlever toutes les personnes qui me sont chères, dit Harry avec lassitude. Le visage de Ginny s’imposa dans sa tête mais il se força à le chasser. Il reporta son regard sur sa tante: celle-ci avait baisser les yeux au sol, l’air honteux. Une brusque pensée vint à l’esprit de Harry: avait-elle des regrets sur la façon dont elle s’était conduite. Pétunia murmura alors: -Je l’ai toujours aimé. -Tante Pétunia, qu’est-ce que… -Mais je crois que la jalousie que j’éprouvais en même temps envers elle ne me permettait que de réagir violemment à son égard. Harry ne répondit rien: sa tante lui parlait de sa mère. -Quand nous étions petites, elle était toujours celle qui attirait les regards. Non qu’elle fasse tout pour cela, elle était bien trop modeste. Au contraire, elle essayait toujours de me pousser en avant, voulant mettre en avant mes talents pour que je les développe. Elle a toujours aimé m’écouter jouer du piano. Mais il était clair que pour mes parents, c’était elle la préférée. Elle était consciente que j’en souffrais, et faisait tout pour éviter les compliments, en cachant ses bonnes notes par exemple. Je suis même sûre qu’une fois, elle a fait semblant de se tromper dans sa chorégraphie pour échouer à une finale de concours de danse. Je l’avais vu répétés des centaines de fois, elle connaissait tout sur le bout des doigts. -Ma mère faisait de la danse? Ne put s’empêcher de demander Harry. -Oh oui, et elle dansait merveilleuse bien. Elle aurait pu aller loin si elle n’avait pas reçu cette lettre. Une note d’amertume perça dans sa voix. -Nos parents étaient au comble du bonheur. On avait l’impression qu’elle était fille unique. Et elle est partie étudiée loin de nous. Pétunia était pensive -J’en ai voulu à la sorcellerie de m’avoir arraché la seule personne qui s’intéressait à moi. Ensuite, je lui en ai voulu à elle d’être heureuse à Poudlard alors que j’étais si mal dans ma famille. Je crois que j’aurais aimé être à sa place. Oui je sais, c’est étonnant à entendre, rajouta-t-elle sous le regard ébahi de son neveu. Enfin, quand j’ai compris que ton père lui avait pris son cœur, je me suis sentie définitivement trahie et abandonné. Harry pensa à ces mots: finalement, sa tante n’avait pas eu une enfance aussi heureuse qu’il l’avait cru. -Quand on t’a trouvé sur notre palier, je ne su pas quelle position adoptée. J’ai été effondrée en apprenant sa mort, mais je ne pouvais me confier à quiconque, surtout à Vernon. Je me suis dit que je pouvais me racheter de lui avoir battu froid en te prenant chez nous. Dumbledore m’avait expliquer dans une lettre l’ampleur d’un tel acte et je me suis dit qu’à défaut d’avoir pu l’aimer elle, j’aimerais son fils comme le mien. Harry était stupéfait: comment avait-elle pu lui faire subir une enfance pareille en aillant de tels sentiments. Sa tante sembla lire dans ses pensées. -Parce que tu as ce regard qui me réchauffait tant auparavant et ce visage, synonyme pour moi de fin d’espoir. Je n’ai pu m’empêcher de repenser au sentiment qui m’avait étreint quand j’ai su que ta mère était amoureuse même si je savais qu’elle m’aurait gardé une place dans son cœur. Alors j’ai lâchement préféré continué à les haïr à travers toi que d’abandonner cette jalousie qui, je le croyais, me protègerais de la tristesse. | |
| | | blackmamba Elève de Première Année
Nombre de messages : 11 Age : 41 Date d'inscription : 27/03/2007
| Sujet: Re: Harry Potter et la bataille finale Mer 25 Avr - 21:07 | |
| Harry resta songeur un long moment, repensant aux révélations que sa tante venait de lui faire. Il commençait tout doucement à ressentir le lien familial qu’il y avait entre eux - n’avaient-ils pas le même sang? Toutefois, il savait que ces explications ne pourraient jamais effacer l’enfance malheureuse qu’il avait vécu auprès d’elle. Pétunia Dursley semblait l’avoir compris. -Ce que je t’ai fait est inqualifiable, impardonnable. Lily n’aurait jamais traité Dudley de la sorte si c’est à moi que cette tragédie serait arrivé. Peut-être même que celui-ci serait un jeune homme meilleur. Harry releva brusquement la tête. -Qu’as-tu dis? C’en était trop; sa tante se justifiant et s’excusant des traitements qu’elle lui avait infligé et maintenant, voilà qu’elle critiquait ouvertement son POPKINS chéri! -La phrase de Dumbledore m’a frappé lorsqu’il est venu te chercher l’an dernier. Vernon et moi étions trop aveuglé par notre amour pour notre fils pour nous rendre compte que nous le pourrissions avec nos cajoleries. Le regard qu’a posé sur nous ton ancien directeur m’a remis en question. Pétunia regarda son neveu un instant. -Ce qui est sûr, c’est que tu es devenu un jeune homme bien Harry. Et quoi que tu devienne plus tard, sache que tu pourra toujours être fier de toi, parce que tu t’es construit seul. Harry n’en pouvait plus; une boule se forma dans sa gorge lorsqu’il vit les yeux de sa tante briller de larmes. -Merci, dit-il d’une voix rauque. Et il entreprit de quitter la pièce. -Une dernière chose, Harry. Elle sortit de son chemisier un collier auquel était attaché deux clés. -Ce sont les clés du grenier et d’un coffre qui s’y trouve. Je suis persuadée que tu seras heureux de ce qu’il s’y trouve. -Qu’est-ce que… -Dépêche-toi, profite du temps où ton oncle est absent. Harry hocha la tête et se dirigea vers le grenier. | |
| | | blackmamba Elève de Première Année
Nombre de messages : 11 Age : 41 Date d'inscription : 27/03/2007
| Sujet: Re: Harry Potter et la bataille finale Mer 25 Avr - 21:28 | |
| Il n’y avait jamais mis les pieds. Seule la tante Pétunia y avait accès, Vernon et Dudley étant trop massifs pour emprunter l’étroit escalier qui y menait. Une trappe en fermait l’accès. Harry essaya la plus grosse des clés et souleva la trappe; celle-ci s’ouvrit en silence. Le jeune homme gravit alors les derniers degrés et se retrouva dans la pénombre d’une pièce parqueté avec des poutres en bois à intervalles réguliers. Des malles s’alignaient de part et d’autres du grenier. La pièce était extrêmement bien tenue, pas un seul grain de poussière, pas une toile d’araignée ne se devinait sur les meubles. Le parquet était si ciré qu’il étincelait. Le regard de Harry fut attiré par une malle ( de confection sorcière, à n’en point douter, vus les gravures qui y figuraient). Elle était plus volumineuse que les autres et se situait juste en face de l’entrée du grenier, sous le velux qui permettait d’éclairer l’endroit. Il s’avança lentement dans sa direction, le cœur battant. Il était sûr de savoir ce que contenait cette malle. Il utilisa la deuxième clés pour l’ouvrir et souleva le couvercle. Son cœur rata un battement lorsqu’il lut l’inscription qu’il y avait sur le livre situé au-dessus de la pile des affaires: « JOURNAL DE BORD D’UN MARAUDEUR ». | |
| | | blackmamba Elève de Première Année
Nombre de messages : 11 Age : 41 Date d'inscription : 27/03/2007
| Sujet: Re: Harry Potter et la bataille finale Mer 25 Avr - 22:02 | |
| Harry prit l’ouvrage d’une main tremblante. Le livre était relié de cuir marron et avait l’air en bon état, pas comme celui de JEDUSOR. En repensant à cet épisode, Harry hésita à l’ouvrir. Mais il se reprit très vite: c’était le journal de son père, rien de dangereux ne pouvait lui arrivé, enfin dans l’esprit d’un maraudeur! Il resta debout à le feuilleter. Il s’aperçut très vite qu’il avait sous les yeux des explications quant à l’élaboration de la carte du maraudeur, et surtout, comment, avec Sirius Black et Peter Pettigrow, ils avaient réussi à devenir des Animagus en cinquième année. Mais d’autres modes d’emplois étaient donnés et notamment- Harry commença à avoir horriblement chaud quand il lut cette partie- des détails techniques sur la meilleure façon de rendre une fille « heureuse ». Son père avait l’air d’avoir eu beaucoup de succès vu les anecdotes, et surtout la liste des filles qui y étaient répertoriées. Le dernier nom inscrit était celui de Lily Evans, mais aucune précision n’apparut à son sujet, -heureusement, se dit Harry. Harry resta toute la journée plongé dans les mémoires de son père, ado osé sur la malle, à même le sol. Il n’avait jamais pris autant de plaisir à la lecture; c’était plutôt la passion d’Hermione. Il était si absorbé qu’il sursauta quand il entendit la voix de son oncle Vernon qui l’interpellait du rez- de chaussée. -Mon garçon, sors immédiatement de ta chambre. Tu ne crois pas qu’on va t’attendre pour le diner. Harry regarda autour de lui, hébété. Le soleil déclinait déjà depuis un moment. Il fut surpris quand il compris qu’il devait déjà être près de vingt heures; il n’avait pas vu le temps passé. Il reposa à contre-cœur le livre dans la malle, referma celle-ci à clé et descendit silencieusement les marches du grenier pour ne pas que son oncle devine où il était. Il rejoint le couple dans la cuisine. -Bonsoir, dit-il à son oncle. Celui-ci lui répondit par un grognement et garda les yeux fixés sur le journal télévisé. Sa tante avait le dos tourné et nettoyait une salade. -Tu aurais pu te pressé, lui dit-elle sèchement, ton oncle a failli attendre. Il travaille déjà durement toute la journée, il ne faut pas en plus qu’il ait des désagréments dans sa maison. Harry écouta sa tante, interloqué; quel ton dur! Les révélations de ce matin n’était-elles qu’une illusion? -Vivement que Dudley rentre, dit alors l’oncle Vernon, j’aurais beaucoup plus de plaisir à rentrer pour le retrouver lui que toi. Harry ne rétorqua pas: il était tellement habitué aux « déclarations d’amour » de son oncle qu’il n’y prêta aucune attention. Le repas se déroula dans le calme, seulement ponctué par les remarques de l’oncle Vernon sur le contenu des informations. | |
| | | blackmamba Elève de Première Année
Nombre de messages : 11 Age : 41 Date d'inscription : 27/03/2007
| Sujet: Re: Harry Potter et la bataille finale Jeu 26 Avr - 23:29 | |
| Le repas fini, il se rendit au salon pour continuer à zapper sur la télé. -Aide ta tante à débarrasser, c'est compris. Comme d'habitude se dit Harry. Il se leva et apporta les couverts dans le lave vaisselle. "C'est Molly qui serait contente, se dit-il. Bien qu'elle n'aime pas les objets moldus, ces appareils ménagers lui seraient utils pour tenir le Terrier." Il finit sa tache et commença à sortir. -Attends Harry; le ton de la voix de sa tante était radouçi, comme ce matin. -Je t'ai parlé sèchement tout à l'heure parce que j'ai craint que ton oncle se pose des questions. -Je comprends, acquiesca Harry. -Il faudra être très prudent à l'avenir. Prends une montre avec toi, tu sauras quand resdescendre. Quant à moi, je vais aménagé le grenier. J'imagine que tu vas y passer beaucoup de temps à présent. -Merci dit Harry, ébahi; finalement, il ne se ferait jamais à la prévenance de la tante à son égard. | |
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