Harry Potter Tome 7 Le Forum !
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 [Fanfiction] Harry Potter et ce qu'il ne saura jamais.

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cavaliersolitair
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MessageSujet: [Fanfiction] Harry Potter et ce qu'il ne saura jamais.   [Fanfiction] Harry Potter et ce qu'il ne saura jamais. EmptyMar 7 Nov - 22:51

Voila ma dernière fic Hehehe . Comme je l'ai commencé il y a longtemps, elle commence au tome 6. (et comme j'ai pas envie de la reprendre, je vais pas la "transposer" au tome 7, quoique l'idée de l'adapter ainsi m'est venu.
Ceci dit, cela m'arrange que Dumbledor soit encore en vie, que Harry fasse son deuil de Sirius,...

Pour l'instant, le titre est provisoir (mais il me plait bien, donc il risque de devenir définitif ptdr ). Donc soyez pas (trop) surprit si un jour il change !

Pour ceux qui me connaisse depuis "longtemps", c'est à peu près la même fic que "Le Monde des sorciers sera-t-il découvert?" (long ce titre, non ?), mais celle ci sera finit.

Voila ! Je crois que c'est tout, il ne me reste plus qu'à vous laisser lire ! Et vous à me laisser des commentraires ici : http://hp7-leforum.heavenforum.org/viewtopic.forum?p=38190#38190


Dernière édition par le Mar 7 Nov - 22:55, édité 1 fois
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cavaliersolitair
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et ce qu'il ne saura jamais.   [Fanfiction] Harry Potter et ce qu'il ne saura jamais. EmptyMar 7 Nov - 22:53

I. L’opportuniste.


Cette nuit là, Harry avait très mal dormis. C’était l’une des pires depuis la mort de Sirius. Toutes les nuits, il voyait le Département des Mystères, le voile, Voldemort, et Sirius disparaître à jamais. Ce jour là était encore plus spécial que les autres : il avait 16 ans. Il savait qu’un autre 31 juillet ses parents et Sirius, son parrain, fêtaient son heureuse naissance. Maintenant, ces trois personnes étaient mortes.
A l’aube, il se décida à partir toute la journée, éviter autant de monde qu’il pouvait. Il prit sa baguette, se retourna vers la porte, mais il hésita. Les membres de l’Ordre du Phénix lui avaient fortement déconseillé de quitter la maison. Il revient sur ses pas et griffonna un petit mot sur une feuille de parchemin restée à l’abandon sur son bureau.

Je suis toujours vivant. Je n’en peu plus de rester ici sans rien faire. Je sors. Je vous réécris demain.
Harry

Harry du attendre plus d’une heure qu’Hedwige rentre. Depuis le début des vacances, elle faisait trois allez retours jusqu’à Poudlard ou Londres, Harry l’ignorait, pour porter les messages qu’Harry envoyait tous les deux jours pour dire « Je suis toujours vivant, Voldemort ne s’est pas montré… » Bien entendu, il avait essayé de poser des questions, mais Hedwige ne revenait jamais avec des réponses.
Lorsqu’elle fut enfin de retour, Harry la fit retourner d’où elle venait. Il était tellement pressé de la faire repartir qu’il fixa son mot le plus rapidement possible à une patte, sans s’apercevoir que sa chouette était exténuée, ni qu’elle avait une lettre accrochée à l’autre patte. Il la fit sortir, puis sortit à son tour. Il traversait la maison silencieusement, comme une ombre tapie. Lorsqu’il atteignit la porte d’entrée, il entendit son oncle et sa tante parler. Ils parlaient de lui :
_ C’est son anniversaire aujourd’hui.
_ Et puis ? C’est un jour comme les autres. Ceux comme lui n’ont pas d’anniversaire.
Il ouvrit la porte le plus doucement possible. Lorsqu’il fut dehors, il se mit à courir.
Une ivresse de liberté l’envahi. Il se sentait légers, prés à s’envoler. Durant une brève demi-heure, il croyait avoir oublié tout ce qui le tourmenter dans sa chambre, limite principale de son univers actuel.
Harry revint brusquement à la réalité en pensant à Sirius : lui aussi avait était enfermé dans une maison détestée et il aimait les promenades ( surtout celles dans la forêt interdite ) et la liberté par dessus tout.
Pour Harry, admettre que Sirius était partit pour toujours était irréalisable. Ce sentiment de l’impossibilité de la mort de Sirius était renforcé par sa solitude. Maintenant qu’il était prêt à parler à quelqu’un, il n’y avait plus personne. Le seul à qui il parlait dans ces conditions là était Sirius. Il lui manquait de plus en plus.
Harry s’adossa au muret d’une maison, et fit le point pour l’énième fois. Il devait venger la mort de son parrain, et peu lui importé de se retrouver à Azcaban. Il devait aussi vaincre Voldemort pour lui avoir volé ses parents. Trop de mort le tourmenté, le hanté. Il voulait que tout cela cesse. Seul la mort de Voldemort pourrait lui apporter la paix intérieure.
Au loin s’élevaient des bruits de moteurs en furie. Harry n’y prêtait tout d’abord aucune attention. Il redressa la tête lorsqu’il les entendit nettement. Il était presque sûr que c’était son cousin Dudley Dursley et sa bande. Ils étaient plus forts depuis qu’ils avaient troqué leurs vélos contre des mobylettes et scooters modifiés. Mais ce qu’il vit n’avait rien à voir à cette petite bande de voyous.
Il s’agissait d’un groupe de motards. Il était composé d’une demi-douzaine de personnes, toutes d’allure sportive.
Harry espérait qu’ils passent sans le remarquer, mais il soufrait d’un manque de chance totale en ce qui concerne de passer inaperçu.
Le premier motard mit pied à terre juste à sa hauteur. Harry crut alors qu’il allait passer sa plus mauvaise journée.
Un second motard s’arrêta, puis lança à Harry:
_ Donne ton argent.
Harry n’avait rien sur lui. Il avait peur de cette bande qui était beaucoup plus nombreuse que lui. Il ne savait pas quoi faire, alors il dit la première chose qui lui vint :
_ Je n’ai rien.
_ Et tu veux me le faire croire ? Maintenant tous les gamins se promènent avec une petite fortune.
Harry était pris au piège : il n’avait pas le droit de se servir de sa baguette sinon elle serait détruite et lui serai exclu de Poudlard, et si ces gens décidaient de vider ses poches ils trouveraient une baguette magique et dix noises, cinq morilles et un galion.
_ Eric, il dit la vérité.
Le dénommé Eric était frustré : il ne pouvait pas faire son « sport » favoris. Celui qui l’avait interrompu était le premier motard à être arrivé. Il descendit de sa machine, s’approcha d’Harry, puis enleva son casque.
Ce visage, pas beaucoup plus vieux que le sien, lui rappelait vaguement quelque chose, sans savoir quoi.
_ T’es bien un Dursley ?
_ Euh… Non. Mais j’habite là-bas.
A sa grande surprise, le visage du motard s’éclaira.
_ Mais oui ! Tu es Harry Potter, et tu vis chez ton oncle. C’est bien cela ?
_ Oui. Mais comment savez vous cela ?
_ Tu m’as oublié ? Je m’appel Gwenn Bertignac. On était dans la même école primaire. Si je ne me trompe pas, tu dois être celui qui était toujours à l’écart, et ton cousin n’arrêtait pas de te chercher.
Harry se rappelait à présent bien de lui. Lorsqu’il était dans les petites classes, Gwenn, qui avait quelques années de plus que lui, le défendait quelques fois de son cousin. Mais une fois qu’il était parti, son cousin s’en était donné à cœur joie. C’était le seul qui n’ait jamais tenu tête à Dudley.
_ Gwenn, si t’as l’intention de parler de tes belles et longues année sur les bancs de l’école, tu peux te passer de moi !
De toute évidence, la bande de Gwenn commençait à se lasser terriblement de tout cela.
_ Partez ! Je vous rejoins où on avait prévu.
Dans un bruit terrible, les motos démarrèrent et s’éloignèrent. Il ne restait plus que Harry et Gwenn.

_ Tu sais, je trouve vraiment répugnant tout ce que ton cousin t’a fait. J’ai su aussi d’autres choses qu’il t’a fait subir. Mais la personne qui m’a raconté tout cela a était trop lâche pour t’aider. Voilà, je te propose quelque chose : j’ai quelques petits différant à régler avec ton cousin, veux-tu m’aider ?
Harry n’en croyait pas ses oreilles. Quelques minutes plus tôt, il était sûr qu’il allait passer un de ses plus mauvaises journées, et puis ce jeune homme lui avait proposé quelque chose qu’aucun moldu n’ait fait : faire parti de sa bande.
_ Bien entendu, tu peux refuser. Je ne veux pas lui faire grand chose, seulement lui donner la peur de sa vie. Et toi, tu n’auras qu’à me donner son emploi de temps ou de l’envoyer à un endroit que j’aurai donné.
_ D’accord !
Une voie au fond de lui disait : ne fait surtout pas ça ! Ses amis t’on menaçait, et toi tu veux l’aider à se mettre contre quelqu’un d’autre ? Mais cette voie était très faible. Harry n’y prenait pas garde. Il était surtout heureux que quelqu’un lui parle, s’intéresse à lui.
_ D’accord, c’est entendu. On se revoit demain ?
_ Sans problèmes.

Le reste de la journée, Harry la passa à errer dans la ville. Il alla dans quelques magasins de journaux consulter les dernières nouvelles. Il n’y avait rien d’intéressant.
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et ce qu'il ne saura jamais.   [Fanfiction] Harry Potter et ce qu'il ne saura jamais. EmptyMer 8 Nov - 19:45

Il rentra peu avant l’heure du dîner. Dudley se trouvé comme à son habitude devant une assiette bien remplie. Ses parents avaient arrêté d’essayer de le mettre au régime, il avait trouvé la parade : un Mac Donald avait ouvert et il y passait beaucoup de temps. En le voyant ainsi, il n’eut aucun scrupule du marché qu’il venait de faire avec Gwenn, son amas graisseux le répugnait au plus haut point.

Harry s’assit, mangea puis disparu dans sa chambre. Lorsqu’il montait l’escalier, il lui vient un commentaire émis par sa tante : « Un courant d’air, celui là ! Mais ce n’est pas nous qui allons nous en plaindre. ».

S’il avait eu quelques instants de bonheur le matin, sa soirée était très morbide. Il savait que le nuit qui s’annoncé allait être encore mouvementée de cauchemars, d’images insupportables.

A sa grande surprise il se réveilla le lendemain matin sans avoir fait des cauchemars. Il avait rendez-vous avec Gwenn à 9 heures, et il était plus de 8 heures lorsqu’il acheva de se préparer. En descendant, il aperçut Dudley. Un sourire maléfique se dessina sur son visage en pensant que dans quelques heures, jours au plus, il serait vengé.

Il arriva en même temps que Gwenn. Il était seul, mais il n’avait pas la même moto, preuve qu’il avait revu ses amis depuis qu’ils s’étaient quittés.

Tout d’abord, ils parlèrent de généralités, puis la discussion dériva sur Dudley, sur tout ce qu’il avait fait à Harry, sur ses habitudes…

_ Harry, j’y ai réfléchit. Tu n’auras qu’à faire en sorte qu’il passe dans la petite rue prés du Mac Do, vers 13 heures. Tu crois que c’est possible ?

_ C’est comme si c’était fait !

Ils passèrent le reste de la matinée ensemble. Harry fit un long tour en moto. Il croyait que c’était la première fois qu’il montait sur un engin comme celui-ci, et la joie que cela lui procurait était enivrante. Il ne réalisait pas que la dernière fois qu’il était montait sur une moto, c’était celle de son parrain, conduite par Hagrid, le jour où Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le_Nom avait était détruit tous ceux qu’il aimait. La nuit où ses parents étaient morts.

Peu avant onze heures, Gwenn le déposa à quelques rues de chez lui, puis Harry vagabonda seul, visitant des rues sombre pour noyer son chagrin qui l’avait repris. Pour faire sortir Dudley à l’heure désirée, il avait prévu un plan dont le jeune Dursley ne pouvait y échapper.

Sans grande prudence, il entra dans la maison. Aussitôt, son oncle et sa tante fusèrent sur lui.

_ C’est à cette heure ci que tu arrives ? Tu nous prends pour un restaurant ?

Il ne comprenait pas. Il se tourna vers l’horloge : il était presque une heure. Il regarda sa montre : elle indiquait midi. Il la fixa : la trotteuse n’était pas immobile, mais fortement ralentie.

« Dans dix minutes, Dudley doit arriver dans la petite rue prés du Mac Do. Il faut qu’il y soit ! »

Il se décida donc d’appliquer son plan comme prévus, mais il disposait de très peu de temps pour y parvenir. Heureusement, la chance lui sourit.

Il passa devant son oncle et sa tante sans dire un mot, et se dirigea dans la cuisine. Comme il l’avait prévu, Dudley se trouvé attablé. Ce qu’il y avait dans son assiette n’était pas très appétissant. On aurait du mal à appeler cette espèce de viande aux légumes de la nourriture, comparé à ce qu’il y avait à Poudlard ou encore chez Mrs Weasley.

Harry alla jusqu’au buffet se servir, puis il passa prés de Dudley. A ce moment, quelque chose tomba de la poche du pantalon d’Harry. Il ne semblait pas l’avoir vu, mais Dudley, lui, louchait dessus.

Lorsque Harry mangea, ou plutôt essaya de manger, il surveillait son cousin du coin de l’œil. D’un seul coup, Duddley prit le morceau de papier, puis disparu.

Harry en était heureux : il venait de réussir sa mission. Dans quelques minutes Dudley serait au fast-food pour profiter d’une réduction aussi alléchante sur les hamburgers, sans que cela se passe comme prévus. Un comité de réception spécial l’attendrait, et lui ferait profiter de tout autre chose.

Il attendait impatiemment que quelque chose se passe. La maison était extraordinairement silencieuse. Dudley était parti profiter d’un sale quart d’heure, son oncle était au travail et sa tante en mission de commérage chez des voisins.

Alors qu’il aurait pu profiter de la maison à lui tout seul, une profonde tristesse le pris, et il décida de monter se réfugier dans sa chambre, le l’unique endroit de cette maison qui lui était familier.

Pendant quelque temps, il fit semblant de s’intéressait à ses révisions, mais il n’arrivait pas à se concentrer. La mort de son parrain lui était encore très présente, et la frustration de ne pas savoir ce que faisait Gwenn était grande.

Il s’allongea, puis ferma les yeux. Il s’amusait à regarder des petites formes rouges qui apparaissait et disparaissait sur ses paupières clauses. Son sang.

Il passa ainsi plus d’une heure, lorsque son attention fut portée sur un bruit sourd. Il venait de sa fenêtre. Il se dressa trop vite, sa tête lui tournait et il voyait tout d’une belle couleur dorée. Lorsque tous ses sens furent revenus à la normale, il s’aperçut qu’Hedwige l’attendait impatiemment à l’extérieur.

Il ouvrit, puis recueillit sa chouette. Elle frissonnait, se tenait maladroitement comme un non sportif après avoir couru un marathon.

Elle tenait deux lettres, une à chaque patte.

Il pris l’une d’elle au hasard. Il s’attendait à une remontrance, et ne se trompait pas.



Monsieur Potter, votre admirable aptitude à vous attirer des ennuis pourrait devenir légendaire. Je vous dis félicitation de pouvoir vous empêcher de suivre les si bons conseils du professeur Dumbledore.

Notez que s’il vous arrivait malheur, je serai dispensait de votre présence pour les années à venir.



La lettre n’était pas signée, mais Harry reconnu aisément l’écriture. Le professeur Rogue n’avait pas perdu sa haine pour Harry. Celle de Harry contre lui devenait encore plus forte.

La seconde lettre qu’il pris était du 31 juillet. Elle venait de Ron. Il lui souhaitait un joyeux anniversaire, et il s’excusait de ne pas lui donner son cadeau tout de suite, mais il préférait attendre le premier août qu’Harry vienne le chercher lui-même. Harry retournerait au terrier ! Et ce jour-là même ! Mr Weasley viendrait le chercher à 14 heures précises.

Sans plus attendre, Harry prépara sa valise. C’était très vite fait. Il n’avait presque rien sortit pendant les vacances mis à part quelques livres qui resteraient chez les Dursley pour toute l’année scolaire. Il prit la cage d’Hedwige, et laissa sa chouette sortir.

_ Tu me rejoins chez Ron, d’accord ?

Par un simple regard avec sa chouette, Harry vu qu’elle avait compris. Elle déploya ses ailes pour s’étirer, bu quelques gouttes d’eau dans l’abreuvoir de sa cage, puis sortit. Harry regarda le point blanc s’éloigner lentement. Il se trouvait maintenant seul.

Il rangea le peut de choses qu’il restait, puis fit son lit. Il savait que c’était inutile, qu’à peine franchit la porte, son cousin allait reprendre possession de cet endroit. A la pensée de son cousin, son cœur se serrait. Il avait presque oubliait qu’il l’avait envoyé seul, affronter un jeune homme beaucoup plus fort que lui. Mais ce qui était fait était fait, et il ne pouvait pas y revenir.

Peut de temps après, il entendit un immense bruit venant de la rue. C’était une grand « BOUM » suivit de quelques mots :

_ Tu pourrais faire attention ! Ces objets moldus sont très fragiles.

Harry reconnu la voix de Mrs Weasley.

Très excité, Harry descendit les escaliers le plus rapidement qu’il put.

Dehors, il y avait une voiture non identifiable, qui avait la poubelle des Dursley encastrés dans le capot.

Ses trois occupants s’approchaient de la maison. Tous roux, un homme, une femme et un adolescent.

_ Ron ! Je suis trop content de te voir !

_ Harry ! Comment vas-tu ? Tes moldus, est ce qu’ils te traitent bien ? Et où sont-ils ?

_ J’étais seul à la maison. Mais je ne vais pas m’en plaindre. On y va ?

_ Mon petit Harry chéri, tu ne peux pas partir comme ça ! Il faut les prévenir !

_ Je vous assure, Mrs Weasley, qu’un mot sur la table sera suffisant.

_ Moly, il a raison. Je ne tiens pas moi non plus à les revoir.

_ Harry, tes bagages sont prêts ?

En un rien de temps, les valises d’Harry furent mises dans le coffre de l’objet roulant, et un mot fut laissé sur la table. Il était très rapide et se terminait par « A l’année prochaine ».

Harry monta dans le véhicule, qui démarra rapidement.

Avant de prendre un virage qui lui permettrait de ne plus voir cette maison de malheur, il éprouva comme une pointe au cœur. Il se retourna, et vit son cousin. Il avait le visage en sang, très pâle. Sa démarche était très hésitante, presque peureuse. Et Harry comprit enfin. Envoyer son cousin se faire battre n’avait pas était un choix, mais la première victoire de Lord Voldemort. Pour la première fois de sa vie, il avait laissé le mal envahir son cœur. Rien ne pourrait plus être comme avant. Il le savait. Il avait perdu son innocence.
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et ce qu'il ne saura jamais.   [Fanfiction] Harry Potter et ce qu'il ne saura jamais. EmptyLun 13 Nov - 23:21

II : Le Terrier



La route jusqu’au terrier fut très longue. Mrs Weasley avait interdit à son mari d’utiliser la magie pour ce voyage.

Harry ne parlait pas beaucoup, il se contentait de répondre par monosyllabe aux questions de Ron. Vraiment, il ne savait pas ce qu’il voulait ! Le veille, il aurait tout donner pour parler à son meilleur ami, mais là il ne disait plus rien. Mais peut être que juste sa présence lui faisait du bien.

Ils arrivèrent juste pour l’heure du dîner. Parfait, avait dit Mrs Weasley. Il ne comprenait pas pourquoi, mais il n’allait pas tarder.

Il pénétra dans la cuisine. Rien n’avait changé depuis sa dernière visite, à ceci prêt que l’étrange horloge qui donnait tout sauf l’heure avait disparue.

_ Harry, on mange à l’extérieur ce soir. Papa n’est pas là, il a énormément de travail au ministère, mais il ne veut rien nous dire. Va te rafraîchir, et rejoint-nous.

_ Vous savez, je n’ai pas très faim ce soir, et…

Il n’eut pas le temps de finir. Ron l’entraîna à l’étage, dans sa chambre. Tout était prévu pour Harry, son lit était fait, aux couleurs de Gryffondor, une petite valise l’attendait, et il ne savait comment ses affaires étaient arrivées avant lui.

_ Ron, ce n’est pas pour vous vexer, tes parents et toi, mais je préfèrerais dormir.

_ Harry, tu ne t’imagines pas tout le mal que maman s’est donnée pour que ce soir soit exceptionnel ! Bien sûr, elle comprendrait que tu ne viennes pas, mais elle serait très déçue. Et puis, cela te changera les idées…

_ De quoi ?

_ Euh… Tu pourrais avoir un bon repas, pas comme tu as chez tes moldus.

_ Je viens, mais je te préviens, dans une heure je monte me coucher.

_ Merci Harry !



Harry se prépara, puis descendit. Ron était partis avant lui, il avait dit que c’était pour aider sa mère à mettre la table. Il n’y croyait pas un mot, et pensait que quelque chose se cachait dans cette maison.

Lorsqu’il arriva dans le jardin, il eut la plus grande surprise de sa vie. Ce n’était pas que Ron et sa mère qui l’attendaient, mais la famille au complet, excepté Percy, avec Hermione, Néville et sa grand-mère, et sous un cerisier il y avait un vieil homme qui discutait avec une personne plus jeune. Les professeurs Lupin et Dumbledore.

Harry n’y croyait pas ses yeux. L’année passée, il s’était à peine occupé de lui, et là il était avec d’autres pour fêter son anniversaire. Il était très heureux que toutes ces personnes soient là pour lui prouver qu’il était important pour quelques personnes.

La soirée fut merveilleuse. Les discutions étaient légères mais certaines réactions des invités lui laissèrent voir que ce n’était qu’un court répit. Bientôt tout aller redevenir sombre. Mais pour l’instant, place à la fête !

A la fin du repas, Harry découvrit une petite montagne de cadeaux rien que pour lui. Il n’en avait jamais eu autant.

Il prit le premier qui vint. Il était accompagné d’une lettre d’Hermione qui lui souhaitait une bonne année pleine de bons résultats scolaires. Son cadeau était « 1 200 fiches pour réussir ses ASPIC parfaitement ». Harry ne voyait pas l’utilité de ce cadeau tout de suite, mais il lui faisait énormément plaisir. Décidément, Hermione ne changerait jamais !

Le second paquet était de Ron. Il contenait un livre sur le Quidditch, les nouvelles feintes, et il était magnifiquement bien illustrait. Une technique d’attaque attira son attention, il ne l’avait jamais vu et se dit qu’il devrait bientôt l’essayer.

Le cadeau d’après était très gros. Il venait de toute la famille Weasley. Il y trouva un pull aux couleurs de Gryffondor, avec un écusson en mouvement. Il y avait aussi un assortiment de surprise de magasin de Fred et Georges et un cadre pour mettre des photos.

Il prit le plus petit paquet. Il venait de Neville. Il contenait des chocogrenouilles, accompagné de ce mot :



Désolé, je ne savais pas ce qui pourrait te faire plaisir.



Le cadeau du professeur Dumbledore était très étrange. Il s’agissait d’un genre de flûte, sans pour autant lui ressembler. Il était très intrigué par ce cadeau et décida de le regarder plus attentivement le lendemain matin.

Le professeur Lupin lui avait aussi offert un livre, mais sur les potions.

Maintenant il ne restait plus qu’une lettre sur la table. Il ne voyait pas de qui elle pouvait provenir, peut-être de Luna ? Il l’ouvrit, et fut stupéfait en lisant ce qu’elle contenait :



Harry Potter, à ta place j’aurais honte. Tu le payeras.



Le mot n’était pas signé et Harry ne reconnaissait pas cette écriture. Il était stupéfait et mal à l’aise. Ainsi, quelqu’un du monde des sorciers savait ce qu’il avait fait à son cousin ? Mais qui ? Etait-il encore surveillé ?

Il cacha son émotion pour continuer la fête. Elle fut magique. Toutefois, le grand absent était toujours son parain. Il ne cessait de penser à lui, à se le rappeler.

_ Harry, comment vas-tu ? Les dernières semaines ont dû être difficiles. Elles l’ont été pour nous tous.

_ Professeur Lupin, merci beaucoup pour ces mots, mais je préfère ne plus y penser.

_ Avec ton père, Sirius était mon meilleur ami. Je trouverais normal que tu tentes quelque chose contre Voldemort, mais ne fait rien sans nous.

_ Je n’en ai aucune envie !

_ Pour l’instant ! Cela ne va peut-être pas durer. Tes amis sont là pour te soutenir, ils viennent de te le prouver. Tu peux compter sur tous les membres de l’Ordre, mais surtout prends garde à toi, Harry. On peut se protéger des adversaires, pas de soi même.

_ Hé ! Harry, viens voir !

Ginny vint prés d’Harry et le tira par le bras, coupant ainsi la conversation. Elle l’entraîna jusqu’au fond du jardin. Fred, Georges, Ron, Hermione et Neville étaient là eux aussi. Ensemble, ils firent un immense feu d’artifice. Il venait des essais du magasin de Fred et Georges, et leur particularité étaient qu’il était invisible pour toutes les personnes qui n’étaient pas invités à le voir.

Il était plus de minuit lorsque Harry s’aperçu qu’il était exténué. Il alla se coucher sans dire un mot, il n’avait même pas eu le temps de parler au professeur Dumbledore. Mais en avait-il réellement envie ?

Le monde de ses rêves l’entraînèrent dans un monde lointain où les sorciers étaient pourchassés et tués par les moldus. Il ne vit pas que ces chasseurs avaient des fusils, des voitures de sport et de puissantes motos.
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et ce qu'il ne saura jamais.   [Fanfiction] Harry Potter et ce qu'il ne saura jamais. EmptyMar 14 Nov - 21:15

Le lendemain matin, il fut le premier à se réveiller. Ron était dans le lit à coté du sien. Il y avait un autre lit. Il s’en approcha et découvrit Néville qui dormait profondément.

Il descendit sans faire de bruit. Dans la cuisine Mrs Weasley préparait déjà les petits déjeunés.

_ Harry ! Tu es réveillé ? Qu’est ce que tu veux ce matin ? Des oeufs brouillés ? Des céréales ? Du pain ? Dis-moi tout ce que tu veux, je te le donnerais !

_ Merci beaucoup madame. Je n’ai pas très fin, un peu de céréales suffira.

_ D’accord, à une condition. Tu arrêtes de m’appeler « madame ». Lorsque tu dis cela, j’ai l’impression de vieillir de dix ans ! Appelle-moi Molly !

_ J’essaierais !

La bonne humeur de cette maison l’envahissait. C’était comme si rien ne s’était passé depuis des mois.

La matinée fut prise par une longue promenade en balais. Ce n’était pas ce qu’Hermione préférait, mais elle ne disait rien pour ne rien enlever au bonheur d’Harry. Elle savait qu’il allait être de courte durée, et qu’elle en serait la cause. Elle ne l’avait dit à personne, et savait que les garçons allaient le prendre très mal. Elle irait leur dire au dernier moment.

Ils rentrèrent tous les trois essoufflés de leurs cascades aériennes, fous de joie d’être à nouveau ensemble.

_ Les garçons, j’ai quelque chose à vous dire…

_ Hermy, tu veux un peu de tarte ?

_ Bien sure Mrs Weasley. Vous savez bien que je ne manquerais cela pour rien au monde.

_ Hermione, tu nous disais ?

_ Non, rien.

_ Je vois bien que quelque chose te dérange. Tu peux nous en parler, nous sommes tes amis.

_ Harry, je sais cela. Je vais tout vous dire. S’il vous plait, ne m’en veillez pas !

_ C’est promis !

_ Je rentre chez moi ce soir. Ma mère vient me chercher.

_ Ce n’est pas possible ! On ne s’est retrouvé que depuis hier, et tu pars déjà ?

_ Oui, j’en suis désolée. Je lui avais promis depuis bien longtemps.

_ LUI ? C’est qui, LUI ?

_ Vicktor.

_ Tu quittes Harry pour ce type ? Ron émis une sorte de grimace.

_ Maman l’as inviter à passer quelques jours à la maison.

_ Et nous, non ? Tu nous as déjà oubliés !

_ Mais Ron, comment peux-tu dires une chose comme celle là ? Maman m’a gentiment proposé de l’inviter, et je n’ais pas résistée !



La mère d’Hermione vint le cherche bien avant la tombée de jour. Hermione paraissait triste, elle devait quitter deux amis auquel elle tenait énormément pour aller voir celui pour qui son cœur s’était enflammé dès le premier regard.

_ Ron, nous ne sommes plus que tous les deux maintenant.

_ Après tout, Hermione est venu pour ton anniversaire, c’est gentil de sa part.

Ron ne croyait pas en ce qu’il disait. Il était jaloux de Vicktor sans même se l’avouer, il aurait voulu que ce soit lui qu’Hermione invite. De son coté, Harry était beaucoup plus tolérant. Il savait que si elle était chez elle avec Vicktor, c’était en partie de sa faute, il aurait dût s’apercevoir beaucoup plus tôt qu’elle était géniale, et très belle.

Une crinière rousse arriva en furie :

_ Harry, je viens de parcourir le livre que mon frère t’a offert. Il est génial ! J’aurais envie d’essayer une figure, tu viens ?

_ Je ne manquerais cela pour rien au monde ! Viens Ron, ça nous changera les idées.

Ils partirent ainsi passer leur soirée et une partie de la nuit à s’entraîner. Les jours qui suivirent furent reposants, sans problème, ce qui les changeait beaucoup. Harry ne pensait plus à rien, il avait enfin retrouvé sa tranquillité d’esprit.

C’est le 29 août qu’arriva ce qu’il attendait depuis la fin de l’année, même s’il n’y pensait pas : les résultats des examens. Il avait de très bons résultats, varient entre « bien » et « optimal », avec même « efforts exceptionnels » en potion. Enfin, grâce à ses résultats il savait qu’il pourrait faire ce qu’il voulait : devenir Auror, chasser le monde du mal, et de son plus grand représentant : Lord Voldemort.

Une lettre accompagnait ses résultats, fort bon :



Félicitation pour vos résultats. A la rentrée vous pourrez suivre la formation préliminaire pour devenir Auror. Ci-joint, la liste des manuels indispensables pour cette année.

Signé : Professeur MacGonagal.



Il prit sa feuille et courut vers Ron.

_ Yahouhh… J’ai très bien réussit ! Je vais enfin suivre le chemin que je souhaite ! Et toi, Ron ?

_ Je préfère ne pas en parler.

_ Quoi ?

Il s’aperçut alors que sur la joue de Ron courait une larme. Ce n’était pas ce qu’il avait espérait.

_ Bon, puisque tu y tiens. J’aurais voulu essayer de devenir Auror, comme toi, mais j’ai raté la potion. Ils me proposent soit de suivre cette filière avec deux fois plus de potion, soit d’en suivre une autre, et qui serait « étude des Moldus » puisqu’il n’y a plus de place ailleurs. Donc soit je vois deux fois plus Rogue, soit je suis une filière qui ne m’intéresse pas, soit j’arrête tout.

_ Ne fais surtout pas cette erreur ! Et puis, on a déjà supporté Rogue cinq ans. Moi aussi j’ai beaucoup hésité lorsque j’ai su que si je faisais autre chose je n’aurais plus de potions. Mais mon rêve est trop grand. C’est ta vie que tu joues, pas trois heures de cours en plus.

_ Tu as peut être raison, mais ce sera trop durs.

_ Et on sera toujours dans la même classe ! Je serais toujours là pour t’aider, je te le promets.

_ Merci Harry, tu es un véritable ami.



Ces quelques semaines avaient étaient bien agréable, reposantes et bénéfiques. Ce qui les ramena de leurs rêveries de vacances était Mrs Wealey qui revint du chemin de Traverse avec les fournitures essentielles. Le lendemain, ils prendraient le train pour prendre la direction de Pouddlar, suivre une nouvelle année scolaire et surtout retrouver Hermione qui leur manquaient énormément.
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et ce qu'il ne saura jamais.   [Fanfiction] Harry Potter et ce qu'il ne saura jamais. EmptyMer 15 Nov - 22:48

III : Retour au château



Harry repensa en passant devant la voie 9 ¾, à la première fois qu’il l’avait cherchée, lorsqu’il était si jeune et qu’il ignorait beaucoup de choses sur le monde des sorciers. C’était le jour où il avait rencontré Ron.

Il rentra rapidement dans un compartiment vide du train avec Ron. Ils avaient vu sur la voie, et s’amusaient à regarder ceux qui approchaient, surtout les premières années qui paraissaient perdus.

Harry fut le premier à apercevoir Hermione, mais elle n’était pas seule. Elle se promenait au bras de Vicktor Krum, qui était de plus en plus un beau jeune homme. Harry et Ron les observaient en silence, stupéfait de les voir aussi proche. Les séparations du couple semblaient terriblement douloureuses. Hermione ne parvenait pas à cacher ses larmes, et le visage de Vicktor était énormément crispé. La scène des adieux se termina prématurément par un enfant qui reconnu Vicktor, l’excellent joueur de Quidditch.

La mort dans l’âme, Hermione monta dans le wagon, sachant qu’aucune intimité ne leur serait plus permise maintenant que l’amour de sa vie avait été découvert.

_ Harry, tu as bien vu ce que j’ai vu ?

_ Il me semble, Ron, il me semble.

Ils ne purent prononcer d’autres mots jusqu’à ce que la cause de leur trouble arriva dans leur compartiment.

Hermione était en pleurs, le corps entier convulsé par des sanglots qu’elle ne parvenait plus à dominer. Elle s’effondra sur la banquette et ne dit rien jusqu’au départ. Le silence était imposant, chargé de douleurs et d’hésitations.

Le train en avançant faisait un bruit qui parvenait à étouffer les sanglots d’Hermione. Elle resta ainsi plus d’une heure.

A un moment donné, Hermione, de sa main droite essaya les larmes sur ses joues, s’éclaircie la voix, puis osa enfin parler.

_ Je ne pensais pas que des adieux puissent être aussi difficiles. Le temps de pleurer est passé, il faut qu’on reprenne tout en main ! Cette année sera très dure.

_ Mais, Hermione, on n’a pas d’examens…

_ Ce n’est pas de cela que je veux parler ! Vous n’avez donc pas lus les journaux ?

_ Et biens… Non !

_ Pour vous résumer la situation, les sorciers ont enfin admis que Voldemort…

A ce nom, Ron fit une grimace

_ … est de retour. Les actions des mangemorts sont de plus en plus fréquentes, et de plus en plus meurtrières.

_ Comment cela ce fait-il qu’on ne la sache pas ? S’étonna Harry.

_ Et bien, en y réfléchissant, il me semble que Papa et Maman n’achète plus la Gazette du Sorcier.

_ Ou bien alors elle ne vous l’a pas fait voir pour ne pas vous inquiéter. Le plus grave, c’est que les Détraqueurs sont repassés du coté de – Elle hésita, fit une grimace pour prononça – Voldemort. Ron, arrêtes tes singeries, un jour il faudra aussi que tu le dises. Je reprends. Actuellement, Azcaban n’est plus surveillé que par des sorciers. On est sure que bientôt il y aura beaucoup d’évasions. Et à ce moment, Voldemort aura retrouvé tous ces fidèles Mangemorts. Et beaucoup d’autres à qui il promettra la liberté pour s’unir avec lui.

_ Hermione, tu me fiches la chaire de poule avec ton scénario catastrophe!

_ Ron, si tu refuses d’y croire, tu peux, mais je crains qu’il se réalisera.



_ CHOCOLATS, CARAMELS, qui en veut ?

_ Harry ! La première bonne nouvelle de la journée ! Hermione, qu’est ce que tu veux ? Des chocogrenouilles ou des dragées surprises ?

_ Non, je n’est pas faim.

_ Hermione, c’est sérieux avec Victor ? Dit Harry avec un ton grave qui ne lui était pas coutumier.

_ Oui Harry, et je ne suis pas sure de pouvoir passer une année sans lui. Il faut que j’aille dans un autre compartiment. J’ai étais nommé préfette en chef cette année. Et toi, Ron, si tu es encore préfet, tu ferais bien de me suivre. Harry, on revient vite. Excuses-nous.

Ils partirent tous les deux, et Harry se retrouva seul. Il fit semblant de s’intéresser aux chocogrenouilles, mais cela ne dura qu’un temps. Il resta seul jusqu’à l’arrivée du Poudlard Express.

Les sombrals tiraient encore les carrosses, invisibles pour la plupart de personnes. Mais Harry, lui, les voyaient et maintenant les appréciait, il lui sembla même reconnaître celui qui l’avait emmené jusqu’à Londres. Il rentra dans la grande salle et s’assit à la table des griffondors, en prenant soin de réserver deux places pour ses amis qui n’avaient pas réussit à se libérer pour le rejoindre.

Lorsqu’il les revit, il se douta que quelque chose n’allait pas. Ils refusèrent de lui dire quoique ce soit, selon eux, ils le sauraient bientôt, même très bientôt.

Les professeurs entrèrent, le choixpeau magique fut installé sur une chaise. Tous n’attendaient plus qu’Hagrid et les nouveaux, pour qu’enfin la répartition puisse commencer.

Ils restaient deux places de libres à la tables des professeurs, celle d’Hagrid, et sans doute il manquait le professeur de défenses contre les forces du mal. Aucun enseignant n’aurait voulu de ce poste, réputé maudi.

De tous les professeurs, Harry évitait de regarder Rogue. Il savait qu’au moindre regard, une haine indescriptible et incontrôlable s’enflammerait. Il le tenait en grande partie responsable de la mort de son parain.

Un homme qui semblait être deux fois plus grand qu’une personne ordinaire entra dans la grande salle. Derrière lui suivait des très jeunes gens, timides, qui n’osaient pas avancer, qui n’osaient pas se mettre dans la lumière, sous le regard des autres.

Le professeur géant vint s’asseoir à la table des professeurs, et le professeur McGonagal, l’air plus solennel que jamais, s’approcha du choixpeau. Alors, à la surprise des plus jeunes, il se mis en mouvement, puis chanta :



Cette année encore

On me charge à tord

De vous répartir,

Mais sachez qu’avant de partir

Chacun dans votre maison

J’ai souvent raison.

Le temps l’a prouvé

Mais désormais

Plus que jamais

Il est temps de vous Unir,

D’en finir

Avec les conflits entre les maisons

Tous à l’unisson

Il faudra être

Pour qu’enfin on voit disparaître

L’ombre qui menasse

L’ombre qui saccage

L’ombre qui massacre

Qu’aussi jeune que vous soyez

Qu’un jour vous viviez

Sans peur ni haine

Et que les talents mélangés

Fassent que vous y arriviez.

Je ne suis qu’un chapeau vieux

Qui ne fait plus aucun envieux,

Mais la vérité je la connais

Et ensembles tous vous vaincrez.



Les élèves applaudir, mis à part les premières années qui ne se préoccupaient pas d’un discourt unitaire d’un vieux chapeau rapiécé, mais du sort qu’il leur était réservé. Il était coutume que les anciens élèves ne révèlent pas aux autres le moyen de répartition. Certaines rumeurs circulaient dans les rangs. Certain disaient qu’ils devraient affronter un grand sorcier en duel, d’autres qu’ils devraient donner de leur sang, prélever d’une manière à leur faire atrocement mal, pour la mettre dans une potion qui leur révélera leurs qualités, et ainsi leur maison.

La première élève, Adams, Aléa, fut envoyée devant le choixpeau. Même à plusieurs mètres, Harry vit qu’elle était toute tremblotante. Lorsqu’elle due s’asseoir, elle donnait plus l’impression de tomber que de faire cela d’un acte volontaire. Elle fut envoyée à Griffondor, puis applaudie par ceux-ci.

Lorsqu’il ne resta plus un élève à répartir, le professeur Dumbledor se leva. Il allait commencer son discourt annuel.

_ Chères élèves. Pour vous, une nouvelle année commence. Mais une ombre nous menasse. Comme vous le savez probablement tous, Voldemort est de retour…

Il y eu des murmures, indignés ou apeurés, mais le professeur fit comme s’il n’avait pas entendu puis continua.

_… J’ai été obligé de prendre quelques dispositions spéciales. Il sera strictement interdit à tous les élèves d’aller dans la forêt interdite, ou de s’en approcher à moins de dix mètres. Il est aussi interdit de s’aventurer dehors après huit heures, aucune excuse ne sera permise.

Sur ces mots, il fixa Harry. Il savait qu’une grande partie des interdictions lui était destiné, et qu’ils les avait toutes contourné l’année précédente.

_ Pour continuer, les matchs de Quidditch sont fortement compromis. Les professeurs et moi-même essayerons de rendre cette distraction possible, néanmoins, si un quelconque accident survint, le championnat sera immédiatement interrompu. De plus, il est obligatoire pour tous les joueurs d’avoir la présence d’un professeur lors des entraînements.

Comme pour appuyer ses propos, il passa son regard sur les autres enseignants, puis son regard tomba sur la chaise restée vide.

_ J’oubliais, ne vous fier pas à la place restée vacante. Le professeur qui l’occupera vient de très loin, et ne connais pas beaucoup les environs. Il a sans doute un retard, mais il sera présent demain pour assurer ses cours.

Les élèves s’impatientaient, leur estomac creux criait famine. Alors, le professeur dit une phrase qui semblait magique :

_ Que le banquait commence !

Tous se mirent à dévorer, à discuter des nouvelles interdictions. Mais rien ne pouvait empêcher Harry d’être content d’être de retour à Poudlard.

Dès la fin du repas, les préfets et les préfets en chef durent emmener les élèves de leurs maison dans leur dortoirs. Harry s’amusait beaucoup à regarder les premières années, très intrigués qui faisaient une découverte à chaque pas. Harry observa principalement Aléa Adams, la première élève appelée. D’après ce qu’Harry pouvait en dire, ses parents devaient être des Moldus. Elle était stupéfaite de voir que les tableaux parlaient, leur adresser des mots de bienvenue.

Lorsque Harry fut enfin dans sa salle commune, et qu’il eu retrouvé Ron entouré d’une marrés de nains, ils montèrent dans leurs dortoirs qu’ils occupaient depuis leur première année. Leurs valisent les attendaient déjà. Harry sauta dans son lit, puis s’endormis rapidement. Ses rêves étaient, pour une fois, dépourvus de tous cauchemars.
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et ce qu'il ne saura jamais.   [Fanfiction] Harry Potter et ce qu'il ne saura jamais. EmptySam 18 Nov - 12:32

IV : Mortlake



Le lendemain matin à l’heure du petit déjeuné, la grande salle était remplie de jeunes gens surexcités de faire leur première heure de cours. Certains, comme Hermione, étaient impatients, d’autres, comme Néville, la redoutait.

La danse des chouettes entrant pour donner le courrier apporta beaucoup de lettres, des affaires oubliés, et des journaux. Il n’était plus rare que des élèves se fassent livrer le journal le matin. Hermione ouvrit le sien et se plongea dedans. Elle n’en ressortit que lorsque les emplois de temps arrivèrent, juste avant de se rendre en classe. Hermione n’avait pas beaucoup de cours en commun avec ses deux amis à causes des diverses options qu’ils n’avaient pas en communs, seulement ceux de défenses contre les forces du mal, de métamorphose et d’histoire de la magie.

Le premier cours de la journée pour tous les sixième année de Griffondor était la défense contre les forces du mal.

_ Harry ! Dit Ron plein d’espoir, comme le nouveau professeur n’est pas encore arrivé, peut être qu’on va commencer par une demi-matinée de libre ! Comme ça, on pourrait aller sur le terrain de Quidditch.

_ Ron, ne rêve pas trop ! Si c’était le cas, je suis persuadé qu’un autre professeur serait ravi de nous voir quelques heures plus tôt.

_ C’est peut être la malédiction des professeurs de défense contre les forces du mal ?

_ Les garçons, plutôt que de parler pour ne rien dire, il faudrait peut être aller en cours !

_ Mais, le professeur n’est pas là !

_ Ce n’est pas une raison ! S’il arrive, il vaut mieux être présent, surtout que Ron et moi somme préfets !

_ Ah ! Oui, j’oubliais Percy… Euh, non, Hermione.

_ Ron, ne te moque pas, et regarde, il n’y a plus que nous maintenant, tout le monde est partit.

_ Le cours commence dans trois minutes, cela nous laisse le temps !

_ Et le temps d’y aller, tu n’en prends pas compte ?

Hermione les bouscula, mais elle avait raisons. Les embouteillages de premières années se succédaient dans les couloirs. Dans un trafique normale, il ne fallait pas plus d’une minute pour se rendre dans la salle, mais les trois qu’il avait ne leur suffirent pas. C’est ainsi qu’il arrivèrent en retard à leur tout premier cours de l’année.

Il s’en aperçurent au couloir vide devant leur porte. Timidement, Hermione frappa à la porte. Une voix leur dit d’entrer.

Un homme se tenait face aux élèves. Il n’avait rien à voir avec les autres professeurs : il était beaucoup plus jeune, et son allure était très différente. Il n’était pas habillé avec une robe de sorcier, mais par des vêtements parfaitement Moldu : un tee-shirt avec un jean usé. Ce qui contrasté le plus, c’était son visage. Il n’avait pas dû voir un rasoir depuis plusieurs jours, sans pour autant porter la barbe, et surtout ses cheveux étaient blancs comme une hermine, longs jusqu’aux épaules, et avec deux mèches tressées. Il semblait plutôt sortit d’un groupe de rock le lendemain d’un concert épuisant, qu’être le seul professeur à avoir accepté ce poste.

Il se tenait droit à l’autre bout de la salle, prés à bondir sur les nouveaux arrivants.

S’il était aussi froid que la couleur de ses cheveux, Rogue aurait un concurrent sérieux, pensa Harry.

L’homme semblait s’amuser à laisser planté les retardataires. Dans la classe un silence parfait régné, tout le monde se regardait, se demandant attentivement ce qui allait se passer. Le seigneur des lieux se décida enfin à rompre le silence.

_ Pourquoi êtes-vous en retard ?

_ On pensait que vous n’étiez pas déjà arrivé. Pour s’excuser Hermione ne trouva rien de mieux à dire.

_ Contrairement à vous, je m’arrange pour être A L’HEURE à mes cours ! Même après avoir passé plus de dix jours à voyager, je suis à L’HEURE !

_ Excusez-nous monsieur, mais…

_ Ca suffit ! Je vous ai déjà donné l’occasion de parler, c’était le moment où le faire. Il me semble que vous avez déjà assez de retard dans cette matière pour se permettre de perdre encore du temps pour des retards. D’après ce que je sais, mes prédécesseurs n’étaient pas forcément compétents. Un au service de Vous-savez-Qui, un qui aurait mieux fait de faire de la littérature magique, un loup-garou, un imposteur et une bureaucrate du ministère. Avec ce bon palmarès, je ne sais pas si vous imaginez clairement le retard que vous avez accumulé.

Il regarda Harry, Ron et Hermione. Ils n’avaient pas bougés, surpris pas le comportement du professeur. Mais Harry resté figé : la violence s’accumulé en lui, il ne pouvait pas permettre que quelqu’un dise du mal du professeur Lupin. Il était de loin le meilleur professeur qu’il avait eu, et il le considérait comme un ami, et c’était la dernière personne que le rapproché de son parrain, donc du groupe des Maraudeurs. Mais pour une fois, Harry parvint à se contrôler. Il s’était assez fait remarqué pour sa première journée de cours.

Harry alla s’asseoir, puis suivit distraitement le cours. Il lui sembla qu’il durait une éternité. Lorsque le cours fut finit, il était content de pouvoir enfin quitter cette salle, mais cela ne se passa pas comme prévu.

Il allait partir lorsque le professeur le rappela. Dans la pièce, il ne restait plus que lui et ses deux amis.

_ J’espère pour vous que ce retard n’est qu’occasionnel. Néanmoins, je suis dans l’obligation de vous enlever des points.

Les jeunes gens ne savaient pas quoi faire. Rester dans le silence et se laisser enlever des points sans protester, ou répondre et risque de se faire rembarrer. Harry, hésitant, se décida à se défendre.

_ Ce n’est pas totalement notre faute, monsieur. Il y avait beaucoup de monde dans les couloirs et on a étaient gênés.

_ C’est tout ?

_ Et bien, oui. C’est vrai qu’on était peut-être parti de la grande salle un peu tard, mais sans les premières années on serait arrivé avant.

_ Je veux bien admettre que ce n’est pas totalement à cause de vous. Sachez que la ponctualité est l’une des choses à laquelle j’accorde beaucoup d’importance. Cela peut sembler bizarre comme cela, mais vous serez sans doute surpris, jeunes gens, que beaucoup de sorciers ont disparus parce qu’ils n’étaient jamais à l’heure. Le jour où ils sont en retard personne ne s’inquiète. Le temps de se mettre à leur recherche, c’est trop tard. Vous comprenez ?

_ Je ne vois pas ce qui pourrait nous arriver ici.

_ Vous vous trompez ! C’est lorsque l’on se croit le plus en sécurité que l’on est le plus vulnérable. Vous baissez votre garde et c’est le moment que choisira votre adversaire. Il me semble, monsieur Potter, que le Seigneur Noir vous a déjà manipulé dans votre sommeil. Il est primordial pour vous de savoir que vous ne serez nul part tranquille tant que cette menace sera présente. Et vous ne devez compter sur personne.

Il regarda Ron et Hermione d’un regard dénigreur qui ne plus pas à Harry.

_ Ne regardez pas mes amis ainsi ! Vous ne les connaissez pas et je ne vous autorise pas à les critiquer.

_ C’est bien, monsieur Potter. Vous avez un fort sens de l’amitié. Mais l’amitié se brise et se déchire. C’est aussi une faiblesse et un moyen de chantage très efficace.

Il s’approcha de la porte.

_ Vous pouvez y aller. Je ne voudrai pas que vous soyez en retard à votre prochain cour.
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et ce qu'il ne saura jamais.   [Fanfiction] Harry Potter et ce qu'il ne saura jamais. EmptySam 25 Nov - 12:22

Le cours suivant était celui d’histoire de la magie avec le professeur Binns, le seul fantôme enseignant, qui donnait des cours ennuyeux à en mourir.

Comme d’habitude, toute la classe, à l’exception d’Hermione, était plongée dans un demi-sommeil. Lorsque le professeur annonça un exposé d’un mètre sur le sujet qu’ils avaient à faire, Harry ignorait de quoi il s’agissait.

Il apprit par la suite qu’il s’agissait d’un devoir sur les sorciers de NorthOcean, les premiers sorciers de l’histoire de la magie qui avaient existé.

Son devoir lui importait peu. Ce qui occupait le plus son esprit était la formation de l’équipe de Quidditch. L’année passée n’avait pas était très bonne, Harry et les jumeaux Weasley avaient été interdit de matchs. L’année qui commençait ne serait pas plus évidente pour eux : la plus part des joueurs étaient partis, il ne restait plus qu’Harry, Ron et Ginny. Harry se décida à sélectionner les futurs joueurs le samedi même, pour avoir le temps d’entraîner son équipe avant le premier match.

Ses heures libres, il les passait avec Ron à essayer de trouver un moyen pour qu’un professeur les surveille, comme Dumbledor l’avait exigé. Le premier qui leur vint à l’esprit fut Hagrid. Le mardi peu avant le couvre feu, ils allèrent lui rendre visite.

_ Harry ! Je suis heureux de te revoir !

_ Nous aussi, Hagrid ! C’est vraiment dommage qu’on ait plus de soins aux créatures magiques cette année.

_ Harry, occupe-toi plutôt de ta formation d’Auror. Je ne pense pas que tu sois venu ici rien que pour me dire ça. Quel bon vent vous amène ?

Il leur tendit une boite pleine de gâteaux, très dure et pratiquement immangeables pour un être humain normal. Mais ils ne pouvaient pas refuser, ils avaient besoins de leur faire plaisir à cause de ce qu’ils allaient lui demander.

_ Hagrid, nous avons une faveur à vous demander. Accepteriez-vous de nous surveiller lors du notre premier entraînement de Quidditch samedi prochain ?

Avec l’expression qu’Agrid faisait, ils se doutaient que la réponse serait négative.

_ J’aimerai, croyez le bien, mais c’est impossible. Je ne suis pas censé me servir de la magie, je ne vous serais d’aucune utilité s’il vous arrivait quelque chose.

_ Ce n’est pas grave, Hagrid. On trouvera bien un autre professeur, dit Harry, très dépité, mais il ne voulais pas que son ami soit aussi triste que lui.

Harry prit quelques secondes pour réfléchir, puis continua.

_ Pensez-vous que le professeur MacGonagal accepterait ? Demanda-t-il avec espoir.

_ Vous n’avez vraiment pas de chance, mes enfants. Elle a était convoqué au ministère. Un nouveau problème qu’il faudra gérer…

_ Que se passe-t-il, Hagrid ?

_ Vous savez que normalement je n’ai pas le droit de vous en parler. Mais si c’est sérieux, vous le saurez bientôt.

Il marqua une pause, choisit les bons mots à utiliser.

_ D’après certaines rumeurs, un groupe de Moldus font des recherches sur le monde des sorciers. Ils enquêtent, et selon cette même rumeur, ils seraient sur le point de nous découvrir.

Harry fut stupéfait d’entendre cela.

_ Mais… C’est impossible, Hagrid. Le ministère sait bien nous protéger, ils utilisent des sorts d’amnésie, plusieurs lieux sont incartable et il y a le sortilège de fidélitas.

_ Ce n’est pas suffisant. Ils ont trouvé un moyen pour contourner le sortilège d’amnésie, mais nous l’ignorons. Qu’est-ce que je vous raconte encore ? Ce n’est pas le moment de vous ennuyer avec ça, vous n’êtes pas concernée. Vous feriez mieux de rentrer, c’est bientôt l’heure de l’extinction des feux.

Déçu, Harry s’apprêta à sortir, quand Hagrid les rappela.

_ Je vais essayer de m’arranger pour votre problème de surveillance de l’entraînement de Quidditch, venez samedi à huit heures.

Ils rentrèrent au château, moyennement rassurés à cause de l’entraînement incertain et le groupe de Moldus qui s’attaquait à leur monde.

En chemin, ils croisèrent le professeur Mortlake qui sortait du château.

_ Tiens tiens, mes retardataires de lundi ! Dépêchez-vous, c’est bientôt le couvre feu.

_ C’est ce que nous faisons, monsieur.

_ C’est bien. Bonne soirée, révisez bien, il se peut qu’il y ai une petite interrogation. Prévenez les autres.

Et puis il s’éloigna d’un pas rapide en direction du parc.

Ils rentrèrent dans le hall d’entrée, ou plusieurs élèves, en particulier des filles, discutaient.

_ T’as raison, Josie, il est trop bien le prof ! Et t’a remarqué, il a les yeux de couleurs différentes !

_ Harry, tu viens ? Arrête de rêvasser, il faut qu’on rentre !

Ils partirent. Dans les escaliers, Harry fit part à Ron de la discutions qu’il avait entendu.

_ Harry, c’est normale ! C’est le prof le plus jeune !

_ Il faut bien être une fille pour savoir qu’il a des yeux de couleurs déférentes. Ha ! Les filles…

Le visage de Ron s’éclaira.

_ J’ai une idée ! On va voir si Hermione s’en est aperçu.

Ils arrivèrent dans leur salle commune, où Hermione faisait des recherches dans une montagne de livres.

_ Hermione, Ron et moi, on a une question pour toi. Est-ce que tu savait que Mortlake avait des yeux…

_ Un œil bleu et un œil vert, je sais, c’est la première chose que j’ai remarqué chez lui.

_ Merci, on te laisse travailler. Tu viens, Ron ?

Il l’éloigna, de façon à ne pas être entendu d’Hermione, et pouffèrent de rire.

_ T’as bien vu, toutes les filles sont pas de tout pareilles que nous ! Moi, la première chose que j’ai vu chez lui, c’est qu’il ne fallait jamais être en retard !
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et ce qu'il ne saura jamais.   [Fanfiction] Harry Potter et ce qu'il ne saura jamais. EmptyMar 5 Déc - 23:39

V : L’équipe de Quidditch rouge et or.



La semaine passa plus ou moins rapidement pour les sixièmes années de Griffondor. Elle s’était globalement bien passée, mis à part des remarques assassines du professeur Rogue lors de son cours. Mais Harry ne les écoutaient plus, à dire vrai il n’avait strictement rien écouté du cours, et s’était contenté de faire la potion inscrite sur le tableau. Ce qu’il évitait par dessus tout, c’était de regarder Rogue, de peur d’avoir une envie irrésistible de lui sauter à la gorge.

Pendant toute la semaine, il avait placardé sur tous les murs de la salle commune de Griffondor que les essais pour l’équipe de Quidditch auraient lieu le samedi matin, à huit heure.

Au petit déjeuné précédent la sélection, Harry était très nerveux. Il avait peur qu’aucun professeur ne veuille les surveiller, et qu’il soit obligé de dire aux élèves rassemblés que tout était annulé.

Pour combattre son stresse, il se rendit un quart d’heure avant sur le terrain de Quidditch avec son ami Ron. Hermione préférait rester au château pour faire son devoir d’histoire de la magie.

Il commença par prendre son balai et fit quelques tours de terrains pour s’échauffer, et reprendre l’habitude de voler sur un vrai terrain. Il savait qu’il n’avait pas forcement le droit, mais l’interdiction visait seulement à suspendre les entraînements non surveillés, et dans son cas, ce n’en était pas un, c’était une détente.

Les premiers élèves arrivèrent alors qu’il était en train de faire une chandelle. Lorsqu’il les vit, il alla se poser au sol tout prés d’eux.

Les élèves, surtout les premières années venues pour regarder, applaudirent à ce qu’il avait fait.

Harry, très gêné, fit comme s’il n’avait rien entendu, et prit la parole.

_ Très bien ! Je vois que vous êtes venus nombreux. C’est très bien ! J’espère que parmi vous se cache des joueurs exceptionnels qui viendront faire parti de l’équipe ! Pour vous départager, je vais vous faire subir plusieurs épreuves. Les meilleurs serons acceptés dans l’équipe, qui compte pour l’instant un gardien, un attrapeur et une poursuiveuse. Etes-vous prêts à donner le meilleur de vous ?

_ Oui ! S’exclama une vingtaine de voix qui ne faisait plus qu’une.

_ Parfait ! Nous n’attendons plus que le professeur qui sera présent lors de notre premier entraînement.

_ Harry, tu sais qui c’est ? Demanda Ginny qui venait de les rejoindre.

_ Je n’en ai aucune idée !

_ Et bien moi, oui ! L’informa Ron. Il regardait en direction de la forêt interdite, d’où sortait un homme aux longs cheveux blanc.

Mortlake s’approcha d’eux. Plus il s’approchait, plus il avait l’air mécontent.

_ Bon, on m’a demandé de vous surveiller. Je vais le faire, mais sachez que je préférerai être n’importe où ailleurs, alors ne vous occupez pas de moi, et faites ce que vous avez à faire. Je repars à dix heures et demis, alors tachez de ne pas perdre de temps.

Et puis il s’éloigna, s’installa à l’écart dans les gradins.

Tous étaient stupéfait de l’attitude de leur professeur. S’il ne voulait pas être ici, pourquoi avait-il accepté de les surveiller ?

_ Et bien, on va commencer ! Déclara Harry. Ceux qui veulent postuler pour être poursuiveur, allez avec Ron, et ceux qui veulent être batteurs, aller avec Ginny. Je me déplacerai parmi vous pour faire une première sélection.

Tous s’exécutèrent. Ron, qui s’était entraîné à dégager des buts durant les vacances, lançait des balles de tennis pour voir ceux qui étaient en mesure de les rattraper, alors que Ginny avait libéré deux cogneurs sur les élèves qu’elle dirigeait, prête à lancer un sort d’immobilisation sur les cogneurs en cas de dangers sur un élève.

Les résultats n’étaient pas très bons. D’abord, il y avait un gros souci matériel : la grande majorité des élèves avaient les balais de l’école, qui seraient nettement insuffisants lors des matchs. Mais bien plus que les difficultés matérielles, c’était les élèves qui présentaient les plus grands problèmes. Harry, passant d’un groupe à l’autre, se demandait comment il ferait pour trouver rien qu’un élève digne d’entrer dans l’équipe.

La sélection frisa le cahot : un élève de troisième année avait faillit être assommé par le propre cognard qu’il avait envoyé. Sans Ginny, il aurait eu le droit à la visite de l’infirmerie. Chez Ron, cela n’allait pas forcément mieux, au point qu’Harry demanda à un élève de se mettre au-dessous de l’air de jeux afin de ramasser les balles tombées.

Harry, déçu, décida d’arrêter le supplice pour les élèves qui, visiblement, étaient venus plus en touristes qu’en réels postulants. Son premier tri effectué, il ne lui restait plus que huit élèves. Plutôt que de devoir choisir les meilleurs, Harry se dit qu’il allait trouver parmi eux les moins pires, mais une surprise l’attendait.

Les élèves devaient faire un mimi match à quatre contre quatre, sans le vif d’or. Dans les premières minutes, Harry réussit à trouver une jeune élève qui pourrait prendre le rôle de poursuiveuse. Elle s’appelait Blanche, et elle était en deuxième année. Dans son jeu, on pouvait voir qu’elle avait de bonnes capacités et elle avait déjà progressée.

Lorsque Harry lui annonça qu’elle était prise, un drame faillit se passer. Tout le monde regardait la nouvelle équipière, mais plus personne ne surveillait les cognards. L’un d’eux fusa vers un élève. A sa vitesse, personne ne pouvait rien faire, et un accident inévitable aurait lieu. C’est alors que l’élève effectua une manœuvre, il fit la tactique du lémurien puis avant qu’il n’ait le temps de se redresser, il partit en chandelle, laissant le cognard sur place. C’était une figure qui demandait beaucoup d’expérience pour pouvoir être faite.

Harry l’accepta également dans l’équipe. Mais il restait que très peu de temps pour choisir les deux élèves manquants. Il observa les postulants, mais il n’arrivait pas à faire son choix. Ils ne jouaient pas très bien, donc le rôle d’Harry était de trouver celui qui progresserai le plus rapidement

A dix heures et demi précise, le professeur Mortlake descendit de son perchoir pour annoncer que c’était fini. Puis il repartit en direction du château. Harry fut pris de court, il n’avait pas fini sa sélection.

_ Merci d’être venu, dit-il aux différant joueurs. Je donnerai la liste complète des joueurs ce soir. Pour l’instant, dans l’équipe il y a Ron, Ginny, Blanche, moi, et…

_ Je m’appelle Louan.

A l’annonce de ce nom peu commun, Ron ne pu s’empêcher de sourire jusqu’aux oreilles.

_ Mais rigolez pas ! C’est breton ! Ca veux dire lumière.

_ Bienvenue ! En espérant que tu nous apporte ta lumière !

Sans préavis, tout le monde rit de bon cœur.
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et ce qu'il ne saura jamais.   [Fanfiction] Harry Potter et ce qu'il ne saura jamais. EmptyDim 21 Jan - 11:07

L’après midi, Harry réfléchit à la composition de son équipe, Ron l’aida, et Hermione était toujours plongée dans son devoir d’histoire de la magie. Elle n’avait pas levé le nez de ses livres de toute la journée, et s’arrêtait ponctuellement pour pousser des soupirs.

Ce n’était que peux avant le repas du soir que Harry afficha la liste des membres de la grande équipe de Quidditch de Griffondor, soit Ginny, Ron, Harry, Blanche, Louan, Bryan, un élève de cinquième année qui n’était pas très bon mais qui voulait réussir, et Prune qui était en quatrième année.

Lors du repas du soir, tous les élèves de Griffondor applaudirent l’équipe nouvellement formée. Mais derrière cela se cachait une crainte de perdre la coupe.

Hermione, elle, était toujours perdu dans ses livres. Elle mangeait sans trop d’attention, puis retourna dans la salle commune. Elle ne fit même pas attention aux garçons qui se dirigèrent vers la grande porte alors qu’ils auraient dû rentrer dans leurs dortoirs.

Pendant le repas, Harry et Ron avaient décidés d’aller remercier Hagrid de leur avoir trouvé un professeur pour assister à leur premier entraînement.

En descendant vers la cabane du parc de Poudlard, Harry eu l’impression d’être observé. Il ne prit pas garde à son sentiment, et se dépêcha d’aller frapper à la porte. Hagrid mis plus de temps qu’à son habitude pour ouvrir.

_ Bonjour jeune gens ! Que me vaut le plaisir de votre visite ? Avez-vous un autre service à me demander ?

_ Non, Hagrid ! Répondit Harry. Si nous sommes là, c’est bien pour le contraire ! Nous venons vous remercier de ce que vous avez fait pour nous.

_ Ce n’était rien ! J’ai juste demandé au professeur Mortlake un service qu’il me devait.

_ Et bien, ça doit être un grand service que tu lui rends Hagrid !

_ Ron, pourquoi dis-tu cela ?

_ Et bien… Il hésita, mais Harry pris la suite.

_ Il donne l’impression de nous détester.

_ Mais non les enfants ! Qu’est ce qui vous fait dire cela ?

_ Lundi, il n’a pas arrêté de nous faire des reproches.

_ Et pourquoi vous en a t’il fait ?

Harry, sans oser l’avouer, dû reconnaître que Hagrid avait raison. S’ils n’étaient pas arrivés en retard à leur premier cours de défenses contre les forces du mal, rien de tout cela ne serait arrivé.

Ils passèrent quelque temps ensemble à discuter de la première semaine qui allait s’achever. Harry et Ron n’avaient pas encore repris le rythme du travail, alors qu’Hermione s’acharnait dans ses livres. Ils parlèrent aussi des animaux de la Forêt Interdite, en particulier des Sombrals.

Quelques minutes à peine avant le couvre feu, ils décidèrent de quitter leur ami pour rentrer dans le château.
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