Harry Potter Tome 7 Le Forum !
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 Un parchemin si dangereux.

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célestine
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MessageSujet: Un parchemin si dangereux.   Un parchemin si dangereux. EmptyMer 18 Juil - 23:42

Cette histoire est entièrement dédiée à Youlia, en espérant qu’elle sera comblée…


Un parchemin si dangereux. Youl10

Image tirée du manga "Meru Puri" de Matsuri Hino.




Résumé :

Un parchemin mystérieux est découvert en Bulgarie. Son contenu serait à même de sauver ou de détruire le monde entier. Un traître rapporte cette nouvelle au très célèbre et non moins effrayant Lord Voldemort.
Acculé par ses pairs, le Ministre Bulgare, M.Obalonsk, n’a d’autre choix que de faire disparaître le document. Cette délicate mission sera alors confiée à Youlia, une grande sorcière au service de son pays.
Mais la jeune femme est à son tour menacée et Dumbledore enverra un de ses meilleurs hommes pour veiller sur elle… Sirius Black, le sorcier le plus recherché de tous les temps, après Voldemort lui-même.

Une histoire haletante où une jeune femme puissante devra affronter maints dangers, protégée malgré elle par celui qu’elle veut impérativement renvoyer à Azkaban. Mais, si la jeune femme ne s’avoue pas vaincue par la roublardise du beau brun, Sirius a, quant à lui, plus d’un tour dans sa baguette…





Un soir d’hiver à Sofia – Bulgarie.


Le Ministre de la magie Bulgare, Mr Obalonsk, s’avançait d’un air nerveux dans les immenses couloirs de l’édifice. Il tenait à la main un vieux parchemin froissé et ne cessait de jeter des coups d’œil par-dessus son épaule, semblant s’attendre à tout moment à ce qu’un danger surgisse de nulle part.

Le ministère de la Bulgarie était pourtant réputé pour sa sécurité hors norme mais rien ne semblait apaiser l’homme aux larges épaules.

Il bifurqua enfin à l’angle de la dernière allée et plusieurs portes en châtaigner se dressèrent devant lui.

Il hésita un instant. Il n’avait pas l’habitude de venir dans ce recoin isolé des bureaux. Les Aurors Bulgares n’étaient pas très commodes, même avec le ministre en personne.

Ils servaient leur pays avec ferveur, au péril de leur vie, et ne laissaient personne se mettre en travers de leur chemin pour atteindre leur but.

Obalonsk finit par s’arrêter devant une porte où les initiales YT se détachaient du montant avec discrétion. Il leva la main d’un air hésitant et finit par donner deux petits coups secs.

- Qui est là ? demanda une voix douce.

Il se racla nerveusement la gorge avant de dire :

- C’est moi Youlia.

Il attendit un instant et la porte s’ouvrit alors vivement avant de se retrouver nez à nez avec une baguette d’ébène.

Interloqué, il leva les yeux vers la jeune femme brune qui se tenait devant lui d’un air interrogatif.

- On n’est jamais trop prudent, dit simplement la jeune femme en se reculant.

Elle le laissa entrer et s’assura d’un bref coup d’œil que personne n’errait dans les couloirs. Enfin, elle se tourna vers le Ministre et le détailla avec attention.

- C’est le parchemin ? demanda-t-elle froidement.

- Oui, c est lui, répondit Obalonsk en le lui tendant.

Elle s’en empara d’un geste sûr et le déplia à peine pour le refermer aussitôt.

- Vous savez ce que vous avez à faire n’est ce pas ? lui demanda-t-il.

- Oui, répondit-elle en le regardant droit dans les yeux.

Le Ministre hésita un instant avant de reprendre la parole.

- Youlia… Nous pouvons confier cela à quelqu’un d’autre si vous voulez.

La jeune femme lui jeta un regard noir.

- Vous n’avez pas confiance en moi ?

- Ce… Ce n’est pas ça mais…

- Nous avons été trahi une fois déjà… Igor n’aurait jamais du voir ce document et moins de gens seront au courant et moins de danger nous courrons, vous le savez…

Obalonsk soupira de lassitude et secoua la tête.

- Igor disait s’être repenti. Il a fait beaucoup pour nous…

- C’était un mangemort et un traître reste un traître. Je vous avais pourtant prévenu…

- Oui mais… Il faut parfois savoir faire confiance aux gens, Youlia. Vous êtes jeune et vous pourriez…

- Leur faire confiance ? le coupa-t-elle. Quand on voit où ça mène… Non merci ! C’est parce que vous avez fait confiance à cet homme que l’on en est réduit à détruire ce précieux parchemin. Sans cette confiance, notre nation et le monde ne seraient pas danger aujourd’hui !

Le Ministre s’étonnait parfois de la familiarité et de la froideur avec laquelle la jolie brune lui parlait. Mais tant de ses amis avaient été tués par les mangemorts qu’il ne pouvait pas lui en vouloir. De plus, elle était la meilleure des aurors qu’ils avaient.

Il poussa un nouveau soupir, de résignation cette fois ci.

- Très bien… C’est à vous de jouer alors…

La jeune femme sourit et salua le Ministre avec respect avant de refermer la porte derrière lui.

Elle regarda longuement le parchemin qu’elle avait entre les mains avant de lever sa baguette.

D’un petit geste sec, elle le fit léviter et, fermant les yeux, elle entama une incantation complexe.

Elle savait cette manipulation particulièrement dangereuse mais c’était le meilleur moyen de faire disparaître le document sans avoir à le détruire.

D’un dernier mouvement, elle décrivit un 8 dans les airs qu’elle coupa en deux, d’un trait précis, à l’aide de sa baguette. Le parchemin fut alors entouré d’un halo beige et sembla perdre de sa consistance. Il s’immobilisa enfin et Youlia fit un pas en avant, se confondant avec le vieux rouleau, puis dans un léger sifflement, son corps l’absorba.

Epuisée, elle tomba à genoux sur les dalles froides du bureau et sourit pour elle-même.

C’était fait. Le parchemin et elle ne faisaient plus qu’un. Quiconque tenterait de la tuer, le détruirait immanquablement…



Un soir d’hiver 12 square Grimmaurd – Londres.


- Alors c’est exact ce qu’on dit ? demanda Lupin à Dumbledore.

- Je crains que oui, dit le vieux sorcier.

- Vous voulez dire que ce parchemin existe bel et bien et que Lord Voldemort est au courant ? demanda le l’homme brun à côté de lui.

- C’est cela même, Sirius.

Un silence pesant suivit cette révélation et les membres de l’Ordre du Phénix baissèrent la tête, plongés dans leurs réflexions.

- Nous ne pouvons pas rester sans rien faire, intervint Maugrey.

- Si Vous-savez-Qui met la main dessus, nous sommes perdus, renchérit Tonks.

- Mais en même temps, reprit Lupin, nous ne pouvons pas prendre le risque de froisser nos confrères Bulgares en affichant clairement nos doutes en leurs capacités.

- C’est exact, dit Dumbledore. C’est pourquoi j’ai pensé que seul l’un d’entre nous serait nécessaire pour effectuer une mission de surveillance auprès de la personne à qui a été confié le parchemin.

Tous les regards se levèrent vers le directeur dans l’attente évidente d’un nom.

Le vieil homme fixa alors Sirius par-dessus ses lunettes en demi lune.

Surpris, le jeune homme demanda :

- Moi ? Vous voulez que ce soit moi ?

- Et pourquoi pas ? demanda Albus. Nous avons tous ici des missions ou postes qui réclament notre présence mais toi, Sirius, tu es « libre » d’aller où bon te semble… Dans la limite où tu ne fais pas repérer par les autorités, bien sûr.

Sirius se fendit d’un sourire resplendissant. Depuis le temps qu’il attendait de pouvoir enfin sortir de ce trou moisi !

- Bien ! s’exclama-t-il. Alors comment s’appelle notre homme ?

Dumbledore sourit avant de répondre :

- ELLE s’appelle Youlia et c’est leur meilleur auror.

Sirius blêmit à cette nouvelle mais accepta néanmoins la mission sans hésiter. Auror ou pas, il la protègerait coûte que coûte, pour le bien du monde.
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MessageSujet: Re: Un parchemin si dangereux.   Un parchemin si dangereux. EmptyMer 25 Juil - 9:25

2 jours plus tard, à l’angle de la rue Oborishte et Parizh – Sofia – Bulgarie.


Sirius était installé sur la terrasse du petit appartement que Dumbledore avait trouvé pour lui.

Buck gratta le sol couvert de neige de ses longues serres pour lui signifier son impatience. Cela faisait maintenant une heure qu’ils étaient arrivés et il n’avait presque rien mangé de tout le trajet.

Sirius quitta alors son poste d’observation pour fouiller dans les sacoches qui gisaient plus loin et en rapporta deux gros furets pour les lancer à son compagnon de voyage. Celui-ci les dévora en un rien de temps avec un claquement de bec satisfait.

Sirius sourit alors quand l’hyppogriffe commença à se nettoyer les plumes et il retourna à son inspection.

Il savait que la jeune Youlia n’allait pas tarder à revenir au Ministère, d’après ses informations, et il se demandait bien comment il allait pouvoir l’aborder sans dévoiler sa véritable identité.

Il n’était là qu’en mission de surveillance et ne devait pas intervenir mais, à l’intérieur du Ministère, il ne pouvait pas voir ce qui se passait et cette situation l’inquiétait.

Comment protéger quelqu’un s’il n’avait pas accès au lieu où la dite personne à surveiller passait la majorité de son temps ?

Soudain, du coin de l’œil, il repéra une silhouette qui lui semblait être celle qu’il cherchait. La jeune femme était emmitouflée dans un gros manteau noir bordé de fourrure, les mains gantées remontaient le col jusqu’à son nez pour combattre le froid pénétrant et ses longs cheveux bruns frisés descendaient en cascade dans son dos, seulement retenus par un ruban noir.

Sirius sortit la photo que lui avait donné Dumbledore et compara la jeune fille presque immobile sur le cliché, qui fixait sans ciller l’objectif, et la jolie brune qui s’avançait maintenant vers la porte du Ministère.

Elle se retourna un bref instant, comme si elle avait senti son regard peser sur elle, et il reconnu sans peine ses immenses yeux chocolats si pénétrants.

Elle leva la tête et le fixa intensément avant qu’il ne se recule, le cœur battant à tout rompre.

Elle l’avait vu c’était sûr. Etait-ce une coïncidence ou avait-elle senti sa présence ? Albus l’avait pourtant prévenu qu’elle était un auror redoutable. Même Maugrey s’inclinait devant le talent de la jeune femme.

Il frissonna en songeant que si la jeune femme le reconnaissait, il risquait de retourner sans délai à Azkaban.

Avec précaution, il se rapprocha du bord de la terrasse et la vit disparaître par l’immense porte de l’immeuble.

Frustré de ne pas pouvoir la suivre, il poussa un profond soupir et pénétra dans le studio miteux et froid du dernier étage.

D’un coup de baguette, il alluma un feu crépitant dans l’âtre noircit de la cheminée et s’assit dans le fauteuil élimé et sombre qui lui faisait face.

Il resta là un long moment, songeur, réfléchissant à la possibilité de pénétrer dans le Ministère sans trop se faire remarquer et de découvrir où et comment était gardé ce fameux parchemin.

Finalement, à court d’idée, il décida de descendre voir de plus près comment se présentaient les choses. Une fois au rez-de-chaussée, il prit sa forme canine et sortit dans la rue pour repérer chaque entrée et chaque faille système de sécurité du Ministère.


Ce même jour, bureau de Youlia – Ministère de la magie – Bulgarie.

- Youlia, demanda son collègue, est-ce que tu pourrais remplir ce formulaire pour le procès d’Igor ?

La jeune femme releva la tête en fronçant les sourcils. Tarass ne cessait de lui tourner autour depuis hier et utilisait le moindre prétexte pour s’introduire dans son bureau.

- Pourquoi devrais-je signer ça ? demanda-t-elle froidement. C’est à Obalonsk de s’en charger.

Le jeune homme hésita un court instant avant de répondre :

- Monsieur le Ministre est absent jusqu’à demain alors j’ai pensé que tu pourrais t’en occuper…

Elle râla un moment avant de lui dire d’un ton cinglant :

- Je n’ai pas l’impression que ce soit si urgent que cela alors tu n’as qu’à lui poser sur son bureau.

Tarass se figea dans une mimique qui aurait pu être drôle si elle n’avait pas eu ce rapport de mission à finir.

Il ramassa le document d’un geste lent et se recula d’un pas du bureau, sans cesser de fixer sa collègue qui l’ignorait ostensiblement.

- Tu… Tu veux un café ? demanda-t-il néanmoins.

Elle leva à nouveau la tête et le toisa avec toute la froideur et la suspicion dont elle était capable. Après un moment de silence pesant, elle lui dit enfin :

- Que veux-tu exactement, Tarass ?

Le jeune homme s’empourpra légèrement.

- Juste… Juste t’aider…

- M’aider ? En me dérangeant toutes les 5 minutes ?!

Bien droite sur sa chaise, elle attendit que son collègue reprenne la parole.

- Je… En fait, commença-t-il en roulant le document qu’il tenait à la main, je m’inquiète pour toi au sujet de… Enfin tu sais, dit-il nerveux.

Youlia poussa un profond soupir et se leva pour poser une main douce sur le bras du jeune homme et le reconduire à la porte.

- J’apprécie ta sollicitude, Tarass, mais tu ne devrais même pas parler de cette histoire. Alors fais moi plaisir et occupes-toi de tes affaires…

Le message était parfaitement clair et le garçon rougit de honte d’être ainsi rabroué. Il ne pouvait quand même pas lui avouer ses sentiments. Elle était après tout, la femme la plus douée et intelligente qui lui avait été donné de croiser.

Alors qu’elle le poussait dehors, elle remarqua une chose étrange dans le couloir.

- Que font ces chiens ici ? demanda-t-elle à Tarass en fronçant les sourcils.

Le jeune homme tourna la tête et fixa le lévrier lilas et le gros chien noir qui traversaient le hall sans se soucier des humains présents.

- Je reconnais le lévrier, il est au professeur Gantcheff.

Youlia poussa un profond soupir. Le professeur était un excentrique qui enseignait les potions et qui avait une adoration pour la gente canine. Ce que la jeune femme ne pouvait comprendre, les ayants elle-même en horreur.

Elle regarda encore une fois les deux animaux et s’étonna de voir le gros noir la fixer d’un air curieux.

Contre toute attente, l’animal s’approcha du bureau mais, avant qu’il n’ait pu atteindre la porte, Youlia la referma d’un geste vif, laissant le chien et Tarass perplexes devant le panneau de bois.
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MessageSujet: Re: Un parchemin si dangereux.   Un parchemin si dangereux. EmptyMer 25 Juil - 9:26

- Alors vieux, dit Tarass au chien, tu as perdu ton maître ?

L’animal relevait la tête d’un air interrogateur quand la porte du bureau de Youlia s’ouvrit à nouveau brusquement.

- Tarass ! s’écria la jeune femme avant de s’apercevoir qu’il n’avait pas bougé d’un centimètre.

Elle fronça les sourcils en voyant l’homme et le chien se faire face et haussa les épaules. Elle tendit enfin une petite liasse de papiers à son collègue en lui disant :

- Tu as oublié ça sur mon bureau.

- Ah merci, répondit-il légèrement crispé.

La jeune femme se rappela qu’elle avait été un peu sèche et décida de s’excuser.

- Je suis désolée de t’avoir rabroué ainsi, dit-elle en le regardant bien droit dans les yeux.

- Ne t’inquiète pas Youlia, je sais que tu as beaucoup de pression sur les épaules en ce moment et que tu ne peux faire confiance à personne. Après tout, c’est le lot quotidien de notre métier.

Elle sourit de gratitude devant la compréhension du jeune homme et lui répondit d’un air guilleret :

- Finalement, je crois qu’un petit café me ferait du bien. Descendons le prendre dans la salle de repos, tu veux ?!

- D’accord, dit-il ravi de la tournure des évènements.

Youlia referma la porte de son bureau et, sans plus se préoccuper du chien, Tarass et elle s’éloignèrent en discutant.

Sirius se renfonça dans un coin et attendit qu’il n’y ait plus personne à proximité pour reprendre sa forme humaine et pénétrer dans la pièce où il espérait trouver ce qu’il cherchait.

Sans rien toucher ou presque, il lança quelques sorts de détection sans succès et s’approcha du secrétaire débordant de papiers et d’objets avec curiosité.

Soudain la porte s’ouvrit à la volée pour laisser passer la jeune Auror.

- J’ai oublié mon sac, disait-elle à son collègue.

Elle se retourna alors et se figea en voyant l’homme qui se tenait au milieu de son domaine.

Sirius remarque tout de suite les éclats verts dans ses yeux qu’il croyait chocolat et la colère qui y brillait. Quelques mèches de ses cheveux s’étaient échappées du ruban et encadraient son visage pour en accentuer les traits dynamiques et féminins.

Youlia fronça les sourcils avant de sortir sa baguette d’un geste brusque.

- C’est Black ! hurla-t-elle autant pour Tarass que pour elle. Rends toi sans faire d’histoire, assassin ! ordonna-t-elle avec agressivité à l’intrus.

Sirius se recula avec angoisse sous la sommation, cherchant une issue possible sans parvenir à la trouver. Dans le même temps, il n’osait pas brandir sa baguette qu’il tenait à la main de peur d’être foudroyé sur le champ par la jeune femme, qui n’avait pas l’air de plaisanter, et qu’il savait redoutable.

Son collègue entra alors, détournant son attention un quart de seconde, ce qui était largement suffisant pour qu’il fasse ce qu’il avait en tête.

- Incarcerem ! cria Sirius.

Les deux jeunes Aurors furent immédiatement ligotés et il n’attendit pas la suite des évènements pour s’enfuir à toute vitesse, reprenant son apparence de chien dès le bout du couloir.

Youlia les libéra rapidement et donna l’alerte, courrant avec rage dans les couloirs, furieuse d’avoir laisser échapper un des mangemorts les plus recherchés du monde des sorciers.

Tout le Ministère fut soudain en effervescence mais personne ne sembla prêter le moins du monde attention au chien noir qui se tenait bien sagement aux côtés du lévrier lilas du professeur Gantcheff.
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MessageSujet: Re: Un parchemin si dangereux.   Un parchemin si dangereux. EmptyDim 5 Aoû - 19:32

- Comment a-t-il pu nous échapper ? pesta Youlia en faisant les 100 pas avec rage dans le bureau du Ministre.

Tarass se tenait légèrement en retrait, la tête baissée, visiblement tendu par la colère de la jeune femme.

- Allons Youlia, dit Obalonsk, calmez-vous un peu.

- Me calmer ! hurla la jeune femme en tapant du poing sur le bureau. Ce mangemort a réussi à pénétrer dans mon bureau et à en ressortir sans la moindre égratignure !!! C’est inadmissible ! Comment ai-je pu me faire avoir comme ça ?!

- Tu n’es pas la seule responsable, dit timidement Tarass. Je n’ai pas pu l’arrêter non plus…

Le regard de la jeune auror se radoucit devant l’intervention coupable de son collègue et elle posa une main réconfortante sur son avant bras.

Le jeune homme sourit et finit par demander :

- Mais que faisait-il là ? Que cherchait-il dans ton bureau ?

Youlia écarquilla les yeux de surprise et se tourna vers le ministre.

- Le parchemin ! s’exclama celui-ci.

- Le parchemin ? reprit Tarass. Mais… Je croyais que tu l’avais détruit, dit-il en regardant la jeune femme.

Elle baissa la tête deux secondes puis regarda fixement le ministre avant de répondre au jeune homme :

- Le parchemin est toujours en ma possession. Monsieur le Ministre a fait courir le bruit qu’il avait été détruit mais c’était une fausse information. Il était trop précieux alors nous l’avons mis en sûreté…

- Où ça ? demanda Tarass.

- Je suis navré, intervint M.Obalonsk, mais cela reste une information confidentielle. Moins de personnes seront au courant, moins nous courrons de risque.

Le jeune homme fixa Youlia un long moment d’un air grave avant de se renfrogner.

Si le parchemin n’avait pas été détruit, cela changeait tout. Il devait rester auprès de la jeune femme coûte que coûte.

- Il n’a rien trouvé ? s’enquit-il auprès d’elle.

- Non et il ne trouvera rien ici. Personne ne peut le trouver...

M.Obalonsk lui sourit avec reconnaissance.

- Youlia s’est occupée de tout, dit-il, même moi je ne sais rien. Ainsi nous garantissons la sécurité maximale du parchemin. Et si Youlia disparaît…

- Le parchemin disparaîtra à tout jamais, finit la jeune femme d’une voix tendue.

Un silence pensif s’installa entre eux, que Youlia finit par rompre.

- Comment Black a-t-il pu pénétrer dans le Ministère sans se faire remarquer ?

- Quelqu’un a du l’aider, dit Tarass. Je ne vois que ça.

- Encore un traître ? s’exclama M.Obalonsk. Ca ne serait pas très bon pour l’image de la Bulgarie qu’une telle hypothèse se répande.

- Néanmoins, reprit Youlia, je suis d’accord avec Tarass. Il est entré et sortit comme si de rien n’était. Personne n’a rien remarqué, c’est donc qu’il était bien informé…

- Ou très malin, reprit le Ministre. Je vous rappelle qu’il est le seul à avoir pu s’évader d’Azkaban.

- Et je l’y renverrai avec plaisir, répondit la jeune femme en serrant les dents.

- Youlia ! s’exclama Tarass. Laisse moi te protéger. C’est devenu dangereux, trop dangereux, tu ne pourras pas tout affronter toute seule, cette fois !

- Je ne suis pas…

- Non ! l’interompit-il. Ecoute moi ! Si Black a des doutes alors c’est que le Seigneur des Ténèbres en a aussi !! C’est forcément lui qui l’a envoyé !

La jeune femme le regarda avec surprise et anxiété. Tarass n’avait pas tort. Si Black était venu jusqu’ici, cela ne pouvait être que parce que Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom l’avait envoyé s’assurer que le parchemin était bel et bien détruit.

Le mensonge du Ministère n’avait donc pas pris et elle n’était pas autant en sécurité qu’elle le pensait.

Elle releva la tête et fixa Tarass d’un air douloureux, comme si ce qu’elle s’apprêtait à dire lui était terriblement pénible.

- Je crois… Qu’en effet, j’aurai besoin… d’aide…

Le Ministre écarquilla les yeux de surprise. C’était bien la première fois depuis qu’il l’avait embauché qu’il entendait la jeune femme déclarer qu’elle avait besoin d’aide. Cette rencontre avec Black l’avait bien plus choquée qu’il ne le pensait.

- Youlia… Vous êtes bien sûr ? demanda M.Obalonsk.

- Oui, Monsieur. Si Sirius Black est venu jusqu’ici c’est que c’est du sérieux.

- Je ferai de mon mieux pour veiller sur elle, Monsieur, intervint Tarass.

- Très bien les enfants. Alors je compte sur vous.

Les deux aurors se regardèrent avec circonspection avant de s’incliner fugacement devant le Ministre et de sortir.

Une fois dans le couloir, ils regagnèrent en silence la sortie du Ministère.

- Youlia, dit doucement le jeune homme.

- Oui…

Il releva la tête et la regarda droit dans les yeux.

- Je sais que tu vas t’opposer à ce que je vais te dire mais j’aimerai… que tu y réfléchisse… s’il te plaît.

- Je t’écoute.

- Je crois… je crois que je… enfin, que je devrais m’installer chez toi, tu vois, pour te… protéger.

La jeune femme le regarda, bouche bée par son audace mais avant qu’elle n’ait pu répondre, Tarass reprit.

- Non, non ! Ne dis rien, je sais bien ce que tu penses et je comprends… Je ne veux pas te forcer, ni que tu te fasses des idées même si… même si je t’aime beaucoup, ajouta-t-il en rougissant. Mais là, c’est vraiment pour ta sécurité que je te propose ça alors… Enfin…

Youlia sourit avant de lui répondre avec douceur.

- J’y réfléchirai, je te le promets.

- Bien… Je te laisse alors, dit-il en arrivant devant la maison de la jeune femme.

- A demain.

- A demain.

Youlia le regarda s’éloigner un instant avant d’être attiré par le bruit de poubelles qui tombent.

Elle sortit immédiatement sa baguette en se retournant et se retrouva nez à nez avec un chien noir.

Elle fronça les sourcils en reconnaissant l’animal qu’elle avait vu au Ministère. Celui-ci s’avança doucement et gémit en s’arrêtant à quelques pas d’elle.

- Fiche le camp ! dit-elle en faisant mine de le chasser d’un geste de la main. Ouste !

Le chien ne recula pas mais gémit une nouvelle fois avant de s’asseoir sans la quitter des yeux.

La jeune femme le fixa avec étonnement avant de se détourner pour rentrer chez elle. En franchissant la porte de sa maison, elle se retourna une dernière fois pour regarder le chien qui n’avait pas bougé d’un millimètre et l’avait suivi des yeux.
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MessageSujet: Re: Un parchemin si dangereux.   Un parchemin si dangereux. EmptySam 11 Aoû - 19:55

En partant au Ministère le lendemain, Youlia aperçut le chien couché dans un recoin de la ruelle. Celui-ci se leva dès qu’il la vit et la suivit jusqu’au bâtiment imposant mais n’y pénétra pas à sa suite.

La jeune femme s’étonnait de l’attitude de l’animal et commençait à se poser des questions.

Quelques minutes plus tard, accoudée à son bureau, elle pensait encore au chien noir et à l’étrangeté de la situation quand quelques coups frappés à la porte la tirèrent de ses songes.

- Oui, dit-elle d’une voix douce.

Le battant s’ouvrit pour laisser place au Ministre et à Tarass qui semblaient tous deux d’humeur morose.

- Youlia, commença M.Obalonsk. J’ai une bien mauvaise nouvelle.

- Qui a-t-il ? demanda-t-elle tout de suite inquiète.

- M.Gantcheff a disparu.

- Quoi ?! s’exclama-t-elle. Comment ça disparu ?

- Sa fille est passée lui rendre visite hier et a retrouvé sa maison sans dessus dessous et aucune trace de son père. Il semblerait qu’il ait été enlevé.

- m**** ! grogna la jeune femme entre ses dents.

Tarass les regardait tour à tour sans comprendre pourquoi cette disparition les affectait tant.

Youlia releva la tête et croisa son regard interrogateur. Elle lui expliqua alors :

- Le professeur Gantcheff était professeur de potions mais c’était aussi un éminent traducteur… Nous avions fait appel à lui concernant le manuscrit…

- A… Alors… Les gens qui l’ont enlevé vont découvrir ce que contenait le parchemin ?!

- Non, intervint le Ministre. Gantcheff avait prêté serment. Personne ne pourra lui arracher la moindre confession…

Le jeune homme blêmit et Youlia se prit la tête entre les mains.

- C’est terrible, dit le jeune homme. S’il ne leur est d’aucune utilité, ils vont le tuer…

- Ils le tueront de toute façon, le reprit sa collègue. Il n’est pas dans leurs habitudes de s’encombrer de témoins gênants…

Ils s’abîmèrent tous les trois dans un silence sinistre. L’ombre de la mort sembla planer un instant sur leurs têtes.

Tarass fixa longuement la jeune femme d’un air grave.

- Tu es plus en danger que jamais, Youlia, lui dit-il. Cette fois je m’installe chez toi.

- Je sais me défendre, Tarass, répliqua-t-elle avec mauvaise humeur. Et jusqu’à présent, personne ne s’en est pris à moi !

- Tu oublies Black !

- On ne savait pas ce qu’il faisait là ! Il cherchait peut-être Gantcheff, dit-elle avec mauvaise foi.

- Ben voyons ! Et il le cherchait dans ton bureau ! répondit le jeune homme excédé.

- Allons, allons les enfants, intervint le Ministre. Ce n’est pas le moment de vous chamailler…

Il attendit un instant que les deux jeunes gens se calment avant de reprendre :

- Tarass, vous avez raison de vouloir protéger Youlia, si elle venait à disparaître, ce serait un drame pour nous tous.

Youlia grogna dans son coin en croisant les bras.

- Quant à vous Youlia, vous êtes notre meilleur élément mais on ne peut pas se permettre qu’il vous arrive quoi que ce soit alors, à moins que vous n’ayez une autre idée, je serai d’avis que Tarass veille sur vous.

La jeune femme jeta un regard contrarié à son collègue mais se détendit bien vite quand elle y vit toute son inquiétude se refléter sur son visage.

Elle poussa un profond soupir avant de répondre d’une voix laconique :

- Je vais y réfléchir.

Les deux hommes eurent un sourire de connivence et, après quelques mots de politesse, prirent finalement congé.

Youlia passa une très mauvaise journée à chercher désespérément un moyen de se protéger pour éviter toute cohabitation avec le charmant mais non moins envahissant Tarass.

Elle quitta enfin le bureau et rentra, comme à son habitude, à pieds chez elle. Elle fut surprise de retrouver le chien noir qui visiblement l’attendait à la sortie du Ministère et qui lui emboîta immédiatement le pas.

Elle songea soudain que si ce chien était bien celui du professeur Gantcheff alors il n’avait certainement plus de maître.

Elle s’arrêta un instant pour dévisager l’animal qui ne détourna absolument pas ses grands yeux marrons des siens.

Cette confrontation muette la troubla étrangement, comme si elle avait la sensation que ce chien essayait de lui dire quelque chose.

Elle secoua la tête en souriant et en se moquant d’elle-même. Elle devait décidemment être bien fatiguée pour s’imaginer qu’un vulgaire chien puisse avoir une quelconque intelligence.

Soudain, alors qu’elle traversait une ruelle déserte qu’elle avait déjà emprunté un millier de fois, une ombre inhabituelle la fit sortir de ses pensées.

Discrètement, elle s’empara de sa baguette sous son nouveau manteau de cuir et scruta avec attention les trois individus qui s’approchaient d’elle.

Quand elle se rendit compte qu’eux même tenaient leur baguette en main, elle se retourna vivement pour se retrouver en face de deux autres hommes. Elle était cernée, prise au piège.

- Qui êtes vous et que voulez vous ? demanda-t-elle sans laisser filtrer son angoisse.

- Nous voulons le parchemin, dit un des hommes d’une voix caverneuse.

Il s’avança dans un rai de lumière et elle distingua alors parfaitement le masque d’un mangemort sous sa capuche.

- Le parchemin a été détruit, dit-elle sans se laisser intimider le moins du monde.

L’homme qui avait parlé ri d’un air sarcastique.

- Nous savons qu’il n’en est rien alors si tu tiens à la vie, donnes nous ce manuscrit, fit-il en tendant une main gantée pour réclamer son dû.

Youlia se recula imperceptiblement avant de se souvenir des deux hommes qui se trouvaient derrière elle. Elle serra les mâchoires et, sans prévenir tendit, sa baguette en hurlant :

- Expelliarmus !

- Protego ! cria l’homme.

Le sort éclata sur le bouclier magique et la jeune femme dû se protéger derrière son bras. Un autre mangemort s’était approché et lança à son tour :

- Expelliarmus !

- Reducto ! hurla-t-elle aussitôt.

- Argh !

L deuxième homme s’effondra en jurant comme un charretier et le combat commença alors vraiment.

Youlia esquiva trois sortilèges avant d’être touchée à l’épaule. Elle mit à terre deux des hommes avant de comprendre qu’elle ne s’en sortirait pas indemne. Tandis qu’elle s’essoufflait en cherchant une issue improbable, un des mangemorts lui tomba dessus et ils roulèrent au sol dans un corps à corps acharné.

La jeune femme finit par lui donner un coup bien senti dans le tibia, qui émit un craquement sonore, et se releva précipitamment pour se retrouver face à face avec la baguette de celui qui s’était adressé à elle au départ.

- Il ne sert à rien de lutter, dit-il de sa voix rauque. Ou tu nous donnes ce que nous voulons ou nous te tuons.

Youlia fixa la baguette de l’homme un instant avant de lui répondre avec un rictus mauvais :

- Alors je mourrais… mais jamais vous ne vous en emparerez ! répondit-elle en esquissant un geste sur le côté pour tenter de s’enfuir.

Le mangemort grogna et leva le bras pour lancer le sort mortel quand une ombre bondit soudain derrière lui et attrapa avec force le bras de l’homme, l’entraînant dans sa chute.

Surprise, la jeune femme regarda d’un air hagard le chien noir qui se jetait à la gorge du second mangemort.

A la vue du sang, elle se reprit alors et combattit de toutes ses forces les autres hommes qui prirent rapidement la fuite devant se retournement de situation.

Leur chef se releva tant bien que mal et son regard étincela derrière le masque quand il s’adressa à elle :

- Nous reviendrons. Ce n’est que partie remise…

Et il disparut aussitôt.

Youlia baissa alors sa baguette et regarda d’un air perdu autour d’elle.

Le chien qui l’avait sauvé était couché sur le sol et se léchait une patte en gémissant.

Curieuse, elle se rendit compte que le sang qu’elle avait vu plus tôt n’était pas celui du mangemort mais celui de l’animal.

Sans réfléchir, elle se précipita alors vers lui et, en s’approchant, examina avec attention la plaie qui zébrait son épaule.

Elle passa à plusieurs reprises sa baguette au dessus de la blessure et celle-ci se referma lentement sans que le chien n’ait bougé d’un millimètre, la scrutant de ses grands yeux de velours.

- Tu m’as sauvé la vie, dit-elle enfin à l’animal d’une voix étouffée.

Le chien aboya une fois et remua la queue pour montrer sa joie. Youlia sourit et une idée lumineuse lui traversa l’esprit.

- Tu ferais un très bon garde du corps !

Nouvel aboiement.

Elle se redressa et le fixa avec un regard neuf.

- Très bien ! dit-elle. Alors c’est toi qui sera chargé de ma protection à partir de maintenant !

Le chien noir aboya deux fois et bondit autour d’elle comme pour lui signifier qu’il avait comprit la mission qu’elle venait de lui confier et qu’il était heureux.

- Tu es vraiment un animal étrange, murmura-t-elle en le suivant vers son appartement.
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MessageSujet: Re: Un parchemin si dangereux.   Un parchemin si dangereux. EmptyMar 4 Sep - 22:58

Sirius comprit bien vite que s’il voulait rester l’ange gardien de la jeune auror, il devrait se montrer très discret.

Son appartement était vaste et bien rangé. Si bien rangé qu’on avait l’impression que personne n’y vivait réellement.

D’ailleurs, à peine arrivée, Youlia se dirigea vers une pièce fermée par un sort et, quand elle ouvrit la porte, Black pu constater que ce devait être le « nid » de la jeune femme.

Un vieux fauteuil sentant encore le tabac trônait devant la cheminée. Il avait du appartenir à son père et une couverture faite main le recouvrait soigneusement.

Un immense bureau, qui semblait être en ébène, croulait sous les papiers et les livres. Elle semblait par ailleurs vouer une véritable passion pour tout ce qui était incantations anciennes et des parchemins dans toutes les langues s’étalaient devant son museau.

Sur une étagère vitrée s’alignait une série de photos qui montraient différentes personnes auprès d’une fillette, qui devait être Youlia, et souriaient d’un air innocent et détendu.

Au fil des clichés, la jeune fille grandissait mais son expression devenait aussi de plus en plus triste. Certaines personnes de son entourage disparaissaient mystérieusement puis, alors qu’elle ne semblait avoir qu’à peine 20ans, la série de photos s’arrêta brusquement.

Sirius gémit doucement en posant son museau vers la dernière photographie où elle se tenait près d’un jeune homme brun aux yeux rieurs.

- C’était mon frère, dit-elle en se saisissant du cadre d’argent et en le caressant du doigt. C’était le dernier survivant… Le seul membre de ma famille et le seul ami que le mage noir n’avait pas encore tué…

Le chien la regarda tristement et frotta doucement sa tête contre sa jambe.

Youlia lui jeta un regard vide avant de se reprendre.

- Je t’ai embauché comme chien de garde, pas comme nounou, alors tiens toi à l’écart, d’accord !!

Patmol se recula vivement, peiné par l’attitude de la jeune auror. De toute évidence elle fuyait le monde et refusait de s’attacher à qui que ce soit. Même à un chien !

Lord Voldemort et ses partisans avaient donc disséminé sa famille. Comment se faisait-il qu’ils se soient ainsi acharnés sur eux ?

Sirius alla se coucher sur le tapis près du feu et attendit patiemment que la jeune femme décide d’aller se coucher, ce qu’elle ne fit qu’à une heure très avancée de la nuit.

Quand elle s’endormit, le chien reprit aussitôt son apparence humaine et quitta l’appartement pour rejoindre son studio.

Il nourrit rapidement Buck et se dirigea vers la cheminée. Il jeta une pincée de poudre de cheminette dans l’âtre et mit sa tête dans les flammes avant d’énoncer distinctement :

- 12 square Grimmaurd.

Plusieurs pièces défilèrent en deux secondes sous ses yeux avant de se stabiliser pour laisser voir le salon de la maison des Black.

Dumbledore apparut instantanément et s’installa face à Sirius.

- Alors, demanda le vieil homme, comment la situation se présente-t-elle ?

- Pas très bien, répondit tout net le jeune homme. Elle a déjà été victime d’une attaque de mangemorts aujourd’hui. Sans mon intervention, elle serait certainement morte.

Dumbledore grogna avant de répliquer :

- Je t’avais demandé de ne pas te montrer, il me semble…

- J’étais sous ma forme d’animagi, se justifia-t-il tout de suite. Et ce subterfuge m’a permit de m’introduire chez elle. Malheureusement je n’ai rien découvert d’intéressant pour le moment mais je pense qu’il faudrait se renseigner sur cette fille.

- Se renseigner sur Youlia ? Mais pourquoi donc ? demanda Dumbledore avec étonnement.

- Il semblerait que son entourage ait été exécuté par Vous-Savez-Qui. Je trouve ça étrange et je crois qu’il est primordial de savoir pourquoi il s’est ainsi acharné sur cette famille.

Le vieux mage réfléchit un instant et finit par se ranger à l’avis de Sirius.

- Oui, c’est en effet étrange. Je vais demander à Alastor de voir ce qu’il peut trouver sur cette histoire. En attendant, puisque tu as su t’introduire auprès de cette jeune femme, ne la quitte pas d’une semelle et veille à ce qu’il ne lui arrive rien.

Sirius sourit jusqu’aux oreilles.

- Vous pouvez compter sur moi ! dit-il avant de se retirer.
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MessageSujet: Re: Un parchemin si dangereux.   Un parchemin si dangereux. EmptyDim 14 Oct - 18:48

Sirius regagna l’appartement de Youlia mais, alors qu’il poussait la porte aussi silencieusement que possible, il se retrouva nez à nez avec les yeux verts de la jeune femme.

Il vit son visage se contracter instantanément de fureur et son regard briller d’un éclat meurtrier.

- Black ! siffla-t-elle entre ses dents tout en cherchant sa baguette dans sa poche.

Elle se figea alors soudain, constatant que le morceau de bois n’était pas à portée de main et Sirius en profita pour la repousser violemment et prendre la poudre d’escampette.

Néanmoins, même désarmée et à la grande surprise du jeune homme, elle le poursuivit dans les rues sombres et froides, juste vêtue de son pyjama de soie.

- Black, hurla-t-elle à plein poumon. Ne crois pas que tu vas m’échapper si facilement !

Youlia bénéficiait d’un trait bon entraînement physique et elle rattrapait de la distance sur son ennemi.

Quand Sirius s’en rendit compte, il se résolu à sortir sa propre baguette et cria à son tour :

- Stupéfix !

Le sort heurta la jeune sorcière de plein fouet qui s’arrêta net dans sa course.

Bouillante de rage, elle regarda celui qu’elle prenait pour un mangemort s’avancer vers elle.

- Je suis désolée, lui dit doucement le jeune homme sous le regard assassin de la sorcière. Je ne veux pas vous faire de mal, juste vous protéger.

Il marqua une pause pour voir si la jeune femme semblait le croire mais ses yeux lançaient toujours des éclairs.

Il soupira de lassitude et caressa sa joue avant de lui dire :

- Je vous protègerai malgré tout, que vous le vouliez ou non, mais ce parchemin ne doit pas tomber entre les mains de Voldemort, vous m’entendez !

Ses yeux gris plongèrent dans ceux verts de la jeune femme et il insista un long moment pour que ces paroles s’impriment bien dans l’esprit de Youlia.

- Faites attention à vous, dit-il avant de partir et de disparaître au coin de la rue.

Le sortilège fut alors levé et même si elle se doutait qu’il avait du transplaner, elle accouru jusqu’à la ruelle en maugréant.

Black lui avait une nouvelle fois filé entre les doigts !

Elle frissonna alors de froid et constata qu’elle était pieds nus sur le trottoir glacial. Elle décida de retourner chez elle avant de tomber malade mais un bruit de course la fit une nouvelle fois se retourner et elle évita de justesse un sortilège qui arrivait droit sur elle.

Un homme vêtu d’une longue cape noire et d’un masque de mangemort courait vers elle, sa baguette tendue.

Youlia savait que désarmée elle n’avait aucune chance mais elle chercha néanmoins une issue du regard.

L’homme tendit une nouvelle fois sa baguette et sa voix caverneuse se fit entendre à travers le masque effrayant quand une boule noire surgit de la ruelle pour croquer à pleines dents dans l’avant bras du mangemort.

L’homme hurla de douleur et envoya voler le chien dans les poubelles qui atterri en glapissant. Mais il avait également lâché sa baguette et Youlia s’était tout de suite jetée à terre pour s’en emparer.

Elle se tenait maintenant bien droite devant l’individu et le tenait en joue, son pyjama déchiré, avant de lancer à son tour un stupéfix retentissant.

Elle fit alors apparaître des liens qui vinrent emprisonner le mangemort et elle envoya son patronus prévenir le ministère qu’elle avait besoin d’aide.

- Tu es fait comme un rat, cracha-t-elle au visage de son prisonnier en lui ôtant le masque.

C’est sans surprise qu’elle se retrouva nez à nez avec Viktor Krum et elle se retint pour ne pas le frapper.

- Pourquoi ? demanda-t-elle avec rage. Pourquoi nous avoir trahi alors qu’un avenir brillant t’attendait ?

Le jeune homme détourna le regard sans répondre mais Youlia nota que son comportement semblait étrange.

« Ce peut-il qu’il soit soumis au sortilège de l’impérium ? » se demanda-t-elle.

Elle s’apprêtait à en avoir le cœur net quand un gémissement lui rappela la présence du chien. Elle se précipita alors vers l’animal et constata tout de suite qu’il avait certainement une fracture à la patte et peut-être même des côtes cassées.

- Mon pauvre chien, lui dit-elle doucement. C’est la deuxième fois que tu me viens en aide.

Elle caressa la tête du chien noir qui la posa sur la cuisse de la jeune femme d’un air malheureux.

Les hommes du ministère arrivèrent bientôt et emmenèrent Krum avec eux, tandis que le médicomage soignait l’animal.

Le Ministre en personne s’était déplacé en reconnaissant le Patronus de Youlia et la prit à part.

- Je ne pensais pas que Viktor faisait parti des mangemorts, dit M.Obalonsk avec déception. Je suis navré de ce nouvel incident ma chère.

- Je ne pense pas que Krum soit du côté de Voldemort, dit la jeune femme. Je pense qu’il est soumis au sortilège de l’impérium. Si c’est le cas, il faudra lui assigner une protection car il risque de subir des représailles de la part de Vous-savez-qui.

- Oui, vous avez raison.

Il tourna son regard vers le chien et dit :

- Cet animal est à vous ?

- Oui, sourit Youlia, c’est mon garde du corps !

L’air surpris du Ministre était tellement comique que la jeune femme éclata de rire et Sirius jappa avant de se relever pour la rejoindre.
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