[Fanfiction] Harry Potter et le voile noir du futur

Chapitre 1 - Anniversaire, fin de la galère

C'était la fin d'une chaude journée d'été.Little Whining s'assombrissait peu à peu, la nuit tombante.La fraîcheur commençait à arriver et l'on sortait sur la terrasse boire l'apéritif, après une dure journée.Au numéro 4 de la rue Privet Drive -dont l'allée était merveilleusement fleuri- tout était calme, paisible, normal aux yeux de ses habitants...pourtant, les habitants eux-mêmes n'étaient pas si calmes et détendus.Dans la cuisine, Pétunia s'activait déjà à son décrassage quotidient de la cuisine alors qu'il n'était que 18h00; Vernon, lui, était assis sur le canapé, le dos inhabituellement droit -du moins aussi droit que lui permettait sa corpulence- tenant un journal à l'envers, mais ça n'avait pas l'air de le déranger, ses yeux restant résolument droits; Dudley n'était pas là, ces derniers temps préférant restait à l'écart de la maison pour une raison toute simple: son cousin.
Harry Potter allait atteindre sa majorité le soir même, et Dudley préférait rester à l'écart pour ne pas subir les remontrances de son cousin.Harry était dans sa chambre, allongé immobile sur son lit, la mine sombre, le regard triste, ce même regard qu'il avait depuis un mois.Sa seule réjouissance était qu'il allait enfin pouvoir quitter cette maison qu'il haïssait depuis si longtemps.Mais il attenderait minuit.Il resterait chez les Dursley jusqu'à ses 17 ans, comme il l'avait promis à Dumbledore.
Harry se décida à se lever et à rassembler toutes ses affaires avec soin, affin de ne rein oublier pour ne pas revenir dans cette maison.Il rangea sa cape d'invisibilité et la carte du Maraudeur. Il ne savait pas à quoi elle pourrait lui servir désormais, puisqu'il avait décider de ne pas retourner à Poudlard.Mais c'était un objet précieux qui lui avait était plus qu'utile et puis c'était un souvenir de son père et de Sirius.
Soudain, on frappa à la porte.Les rares fois où l'oncle Vernon était venu le voir dans sa chambre, il n'avait pas pris la peine de frapper.
-Oui?dit harry.
La poigné tourna, mais ce n'était pas l'oncle Vernon.
-Harry...je peux te parler?demanda la tante Pétunia d'une voix timide mais raide.
-Euh...hésita Harry, se demandant ce qu'elle pouvait bien avoir à dire.Oui, vas-y, entre.
Elle ferma soigneusement la porte derrière elle puis avança vers Harry -mais pas trop près non plus- serrant les poings pour se donner du courage.
-Ton directeur m'a demandé de te donner ça à ta majorité, dit-elle en tendant à Harry une petite boîte à bijoux qu'elle venait de sortir de la poche de sa veste.N'oublie pas de lui dire que j'ai fais ce qu'il a demandé et qu'il n'envoie pas de lettre qui crie, ça pourrait éveiller les soupçons des voisins...
Harry prit la boîte puis regarda sa tante:
-C'est donc pour cela que tu me donne cette boîte?Seulement parce que tu as peur que Dumbleore t'envoie une beuglante?Pétunia tressaillit.Eh bien, il ne t'en enverra pas, il est...n'est...plus de ce monde...murmura-t-il.
-Quoi?Bumldetor est mort?dmanda-t-elle, le visage vide d'expression, le regard indéchiffrable.
-Oui, répondit Harry d'une petite voix.
Elle s'assit sur le lit, l'air soudain abassourdit.
-Je ne peux pas dir que j'aimais bien cet homme, dit-elle.Après tout c'était un...un...,elle ne finit pas sa phrase.Mais c'est lui qui m'a donné cette boîte.Elle contient les alliances de tes parents, je ne sais pas pourquoi il a voulu que je les garde jusqu'à aujourd'hui mais il était décidé et m'a dit que je devais absolument le faire.Il m'a aussi expliqué ce qui s'est passé le soir où...où...Lilly est morte.
Harry sursauta.C'était la première fois en seize ans qu'il entendait sa tante prononçait le nom de sa soeur.Elle avait les larmes aux yeux.Puis elle se leva d'un coup et sortit de la chambre sans fermer la porte.Harry resta abassourdit.Puis il se rendit compte qu'il tenanit toujours à la main la boîte à bijoux.Il l'ouvrit et contempla les alliances pendant un bon moment.Puis il se mit à finir sa valise.

A minuit moins le quart, Harry rangea soigneseument sa baguette dans sa poche, saisit sa valise d'une main et la cage d'Hedwige de l'autre, puis descendit les escaliers et se rendit dans le salon.Il posa ses affaires.Il était prévu que Mr Weasley vienne le chercher à minuit et le ramène au Terrier en transplanage d'escorte.
-J'ai finis mes bagages, dit inutillement Harry à son oncle et à sa tante, tous deux assis l'un à côté de l'autre sur le canapé.
-Bien, dit nerveusement l'oncle Vernon.Dudley n'est pas là, il dort chez un copain.
Harry esquissa un sourire.
-Ah...dommage...j'aurais bien aimé lui dire au revoir...
A cet instant, Mr Weasley apparut au beau milieu du salon, faisant lever les Dursley dans un sursaut.
-Bonsoir, Harry, dit-il avec un sourire.Bonsoir, Mr et Miss Dursley.
Pétunia et Vernon murmurèrent un vague "B'sôr", puis Mr Weasley s'adressa à Harry:
-Ca y est, tu es prêt?
-Oui, mes affaires sont là.
-Bon, et bien, je te laisse dire au revoir.
Harry se tourna vers les Dursley, toujours debout devant le canapé.
-Bon, eh bien, au revoir, dit-il.
-Au revoir, dit l'oncle Vernon sans même le regarder.
-Au revoir, Harry, dit Pétunia qui, elle, le regarder, les mains tremblantes.
Harry se détourna d'eux, puis s'avança et prit la cage d'Hedwige, s'approcha de Mr Weasley qui, lui, tenait la valise d'Harry, saisit le bras de Mr Weasley.Puis sa vue devint floue et la dernière image qu'il garda des Dursley était celle d'un Vernon avec un sourire plus que joyeux qu'Harry ne lui avait jamais vue, et une Pétunia tremblotante au teint d'une paleur extrême.

Harry sentit ses pieds toucher le sol et sa repiration reprendre son rythme habituel.Ils avaient atteris dans la cabane à balais des Weasley et Hedwige s'agitait dans sa cage.Le transplanage n'avait pas dû lui plaire.Mr Weasley se tourna vers lui:
-Harry je suis désolé de te priver encore un peu de Ron et d'Hermione -et aussi Ginny à ce que j'ai cru comprendre- mais je voudrais te parler un peu de l'Ordre.
Se retrouver dans cette cabane à balais paraissait si étrange à Harry, qu'il n'avait pratiquement pas écouté.La dernière fois qu'il y était venu c'était avec...
-Harry?demanda gentiment Mr Weasley.
-Euh, oui, désolé.Vous disiez?
-L'Ordre.Depuis que Dumbledore...l'Ordre ne s'organise plus, des disputes éclatent, des tensions apparaissent...bref, nous n'avons pas beaucoup progressé depuis un mois...et comme tu étais avec Dumbledore avant qu'il...je me disais que tu savais peut-être quelque chose.
-Je...ce...euh...
-Tu n'as peut-être pas envie d'en parler, tu as dû passer un mois difficile, tu n'as pas revu tes amis, je comprends.Mais si tu as quelque chose à nous révéler, le plus tôt sera le mieux, l'Ordre par vraiment dans tous les sens...
-Je...d'accord j'y penserais.
Ils sortirent de la cabane et se rendirent dans la cuisine.

Harry pensait que tout le monde serait coucher, mais à sa grande surprise, la table avait été remplie de gâteau, de bierraubeurre, et d'excellentes choses.Une banderole était accroché au mur ou scintillait un "JOYEUX ANNIVERSAIRE HARRY" avec un vif d'or qui voltigeait tout autour.Lupin et Tonks étaient en grande conversation avec Bill et Fleur, Fred et Georges faisaient une démostration de leurs nouveaux produits à Charlie, et au bout de la table, il y avait Ron, Hermione et Ginny, toujours aussi belle.A son entrée, Harry sentit quelqu'un le serrer dans ses bras:
-Harry, mon chéri!Mon dieu, tu n'as donc rien mangé pendant ce mois?Viens t'asseoir!
-Maman, laisse-le respirer!Il ne faudrait pas qu'il meurt le jour de son anniversaire!Comment ça va mon vieux?
S'ensuivit une longue conversation avec Ron et Hermione.Ginny, elle, avait rejoint Fred et Georges.Harry ne pouvait s'empêcher de l'observait.Ron se leva pour aider sa mère à débarasser.
-Tu devrais aller lui parler, lui glissa Hermione.
-A qui?demnda Harry sur un ton d'incompréhension qui sonnait faux.
-Harry, depuis le début des vacances elle ne va pas bien.Tu la connais, d'habitude elle reprend toujours le dessus avec sa bonne humeur, mais là je crois qu'elle n'y arrive pas.




je continurai le chapitre plus tard, là je dois y allr mais n'hésitez pas à doner votre avis...

-Je lui parlerai, répondit Harry.
-Je crois quele plus tôt sera le mieux, Harry.
Harry s'apprétait à se lever pour aller parler à Ginny lorsque Miss Weasley déclara:
-Mon dieu!Il est 1h30!Tout le monde au lit!Et que ça saute!Fred, George, attention aux assiettes!Remus, Tonks on va vous installez dans le salon, venez...
Harry traversa la salle à manger, mais Ginny avait déjà disparu.
Il monta donc dans la chambre de Ron et tous deux mirent leur pyjama puis se glissèrent sous leur drap.
-Alors, Fleur et Bill ont tout péparé pour leur mariage?
-Oui, Fleur est toute excitée, surtout qu'il ne reste plus que trois jours.Au début ils voulaient inviter tous leurs amis, mais finalement ils préfèrent faire ça en famille et après ils feront une grande fête.
Ils discutèrent encore un quart d'heure, puis le sommeil les emporta.

Trois jours plus tard, le jardin des Weasley était transformé: une tente avait était planté, une grande table avait été manifiquement dressée et des fleurs décoraient tout le tour de la tente.Les parents de Fleur étaient arrivés la veille au soir.C'était un couple très simpathique et ils parlaient très bien l'anglais.La mère de Fleur était aussi belle que ses filles.
La cérémonie allait commencé et tout le monde était installé.
-Et dire que demain à cette heure-là on passera notre permis de transplanage, murmura Ron.
-Ron, je te signale juste qu'on est au mariage de ton frère, et que tu ferais mieux de te taire, protesta hermione.
-Pf tu dis ça parce que toi aussi tu aimerais bien te marier.
Hermione rougit et dit:
-Il faudrait d'abord que quelqu'un me le demande.
Ce fut au tour de Ron de rougir.
Ginny se retourna et chuchota:
-Taisez-vous tous les deux!
Harry n'avait pas eu l'occasion de parler à Ginny, elle passait tout son temps à la boutique de Fred et George et trouver toujours une excuse pour l'éviter.
Lorque la crémonie fut terminée, ils s'installèrent tous autour de la table pour un merveilleux festin.Seule Ginny ne s'installa pas est partit vers la maison.Harry décida de la suivre.Il l'a retrouva dans la cuisine.Harry entra et vit qu'elle pleurait.
-Ha...Harry...excuse-moi...

-Mais...euh...qu'est-ce qu'il y a?demanda Harry en s'approchant de Ginny.
-Ce qu'il y a?répéta-t-elle en essuyant ses larmes d'un revers de manche.Harry, il y a un mois, tu m'as fais comprendre que nous deux c'était fini...du moins jusqu'à temps que tu en ais fini avec Voldemort.Et là tu débarque à la maison et je sui sensé faire comme si je ne ressentais rien pour toi?
Harry ne sut que dire.
-Harry,écoute: si Voldemort c'est ton combat alors c'est le mien aussi.On ne va pas se séparer pour lui faire plaisir?Ce serait le laisser gagné.
-Ginny, si je fais cela c'est pour toi, je ne supporterai pas de te perdre.Voldemort a déjà tué mes parents et Sirius et Dumbledore sont morts sous ses ordres, dit-il d'une voix légèrement tremblotante.Je ne veux pas non plus que tu sois une de ses victimes.
-Tu sais Harry, beaucoup de gens meurent sous les ordres de Volemort, même s'ils ne t'ont jamais rencontré.Et puis souviens-toi de ce que disait Dumbledore: "l'union fait la force".
Ces derniers mots touchèrent profondèment Harry.Il la serra dans ses bras, et n'y tenant plus, l'embrassa.Ils restèrent un moment dans la cuisine à parler puis Ron vint les chercher pour retourner à table.
Alors qu'il marchait en direction de la table, Ron glissa à Harry:
-Tu sais tout à l'heure pendant la cérémonie, tu crois qu'Hermione voulait que je la demande en mariage?
Harry explosa de rire.
-Je ne pense pas qu'elle voulait que tu la demande en mariage, -c'est un peu tôt tu ne crois pas?-, mais que tu te rapproche d'elle.Allons, Ron, ça crève les yeux, vous vous plaisez tous les deux.
Ron parut satisfait de sa réponse, et surtout qu'il ne devait pas la demander tout de suite en mariage.Ils se rassirent à table.
-Tu es ravissante, Hermione, dit Ron en s'adressant à son assiette, n'osant pas la regarder dans les yeux.
Les joues d'Hermione rosirent légèrement et elle murmura un vague "merci".

Harry était assis entre Ginny et Ron et en face de Lupin et Tonks.
-Alors, vous faits quoi pour l'ordre en ce moment?demanda Harry.
Lupin posa son couteau et sa fourchette de chaque côté de son assiette, puis regardant harry, il dit:
-Pour le moment, rien de très dangereux, ni d'important pour l'Ordre.Maintenant que dumbledore n'est plus, nous avons perdu notre plus grande source d'informations et c'est lui qui faisaient la correspondance entre tous les membres de l'Ordre.Mais pour le moment, Harry, ce que je voudrais savoir, c'est si tu vas retourner à Poudlard.
Harry ne s'était pas attendu à se revirement de situation.
-Euh...non.J'ai...quelque chose à faire, à terminer.
Lupin resta silencieux un moment.Ginny avait baissé la tête vers son assiette, Ron regardait Lupin, Hermione regardait Harry.Tonks avait l'air perdu dans ses pensées.C'est cheveux étaient ce soir là, d'un jaune fluo, qui n'avait pas l'air de plaire à Miss Delacour qui lui jettait des regards furieux et exaspérés.C'est elle qui brisa le silence:
-Mais si tu ne retourne pas à Poudlard, tu n'auras plus la protection de Minerva.Et puis où vas-tu aller?Et c'est quoi cette chose à faire?
-Harry, c'était pour cela que toi et Dumbledore vous étiez parti le soir où il est mort?
-La raison pour laquelle nous étions parti ce soir là ne regarde que moi et Dumbledore, dit-il.Il m'a fait promettre de garder le silence, explica-t-il.Et d'après ce que je pense, je vais beaucoup voyager.
Lupin le regarda fixement puis au bout d'un moment, il dit:
-Je suis sûr que tu as tes raisons de ne pas nous révéler ce que tu dois faire.J'imagine que ce n'est pas seulement entre Dumbledore et toi, mais aussi entre Voldemort et toi.Et comme j'ai connu ton père et comme je te connais toi, je sais que vous avez la manie de vous retrouvez dans des situations impossibles, dit-il avec un petit rire nerveux.Aussi je te dirai simplement que je suis à ta disposition si tu as besoin d'aide.
Harry lui sourit puis ils poursuivirent la soirée en parlant de choses et d'autres plus gaies, puis ils allèrent se coucher.

Chapitre 3: Le permis de transplaner

Le lendemain, c'est Hermione qui vint les réveiller:
-Allez, debout les garçons!Il est midi et le déjeuner et près!Réveillez-vous vous avez votre permis à passer cet après-midi!puis elle sortit de la chambre.
-Rolala, grogna Ron.Moi je l'aime bien Hermione, mais quand elle te crie dessus dès le matin...je sais pas si je supporterais cela longtemps...
-En même temps, ce n'est plus vraiment le matin, Ron.Allé lève-toi.
Tous deux s'habillèrent puis déscendirent dans la cuisine pour déjeuner.
-Arthur va vous enmener en transplanage d'escorte à votre permis, les garçons, dit Miss Weasley.Ron, n'oublie pas ton sourcil, cette fois.
-Tu sais maman, je l'ai pas fais exprés, ironisa-t-il.
-Hermione, tu les accompagne?
-Oh, oui.
-Et où est Ginny?demanda Harry sur un ton dégagé.
-Elle est partie avec Tonks, répondit Miss Weasley.Elles sont allées au chemin de traverse, Tonks voulait u nouveau balais.
Après manger, ils se préparèrent.Ron et Harry s'agripèrent au bras de Mr Weasley puis le Terrier disparut de leur vue, et ils se retrouvèrent dans une rue déserte de Londres.Hermone apparut à leur côté.
-Venez, c'est par là, dit Mr Weasley.
-Papa, où est-ce qu'on va passer notre permis, exactement?
-Oh tu verras.
Ils marchèrent pendant une quinzaine de minute pour se retrouver face à un vieux gymnase délabré.Mr Weasley s'avança jusqu'à un pagnier de basket accroché au mur extérieur.Là, il se baissa et frappa 3 coups de suite sur une petite plaque de fer en dessous du pagnier.La plaque glissa alors et apparut un petit interphone.
-Bienvenu au gymnase de Blue Sport.Les permis de transplaner auront lieux dans aproximativement dix-huit minutes.Veuillez indiquer vos noms et l'âge des participants.
-Ronal Weasley, 17 ans, Harry Potter, 17 ans, Hermione Granger et Arthur Weasley, dit Mr Weasley.
-Très bien.Les participants sont inscrits.
Le pagnier de basket se décala alors, et Harry, Ron, Hermione et Mr Weasley pénétrèrent à l'intérieur.

Ils descendirent un escalier équivalent à plusieurs étages, marchèrent le long d'un couloir sombre long d'une vingtaine de mètres, puis poussèrent une porte...et arrivèrent sur un terrain de Quidditch.Il était grandeur nature, mais fermé, comme un gymnase.Une foule de monde était présente, mais aucun balais volant en vue.
-Ce terrain n'est utilisé qu'occasionnellement pour des entraînements de quidditch, explica Mr Weasley.Les joueurs préfèrent sur un terrain non-fermé, car ici le vif d'or ne peut pas aller bien loin...
Ils se dirigèrent vers la table d'inscription.
-Bonjour, dit Mr Weasley.
-Bonjour, répondit l'homme qui s'occupait des inscriptions.Donnez-moi les noms des participants s'il vous plaît.
-Ronald Weasley et Harry Potter.
L'homme releva la tête et ses yeux se posèrent une fraction de seconde sur la cicatrice d'Harry.Puis il baiss la tête et se pencha sur la liste:
-Ah oui.Bien, prenez vos badges, ils sont, dans cette petite caisse, indiqua-t-il en montrant une boîte mtallique posé sur la table.Laissez votre badge bien en vue pour l'examinateur.Vous passerez par ordre alphabétique.
Harry et Ron fouillèrent dans la petite boîte puis pinglèrent leur badge sur leur poitrine.Ils s'assirent sur un banc puis attendirent le début de l'épreuve.Cinq minutes plus tard, 3 personnes se présentèrent comme les examinateurs.Ils expliquèrent le but: il fallait simplement transplaner du terrain aux vestiaires.
Une quarantaine de minutes plus tard, on annonça:
-Harry Potter.
Il s'avança vers l'examinateur libre, tous les regards fixés sur lui.
-Bon eh bien allons-y, monsieur Potter.
Harry se concentra sur les 3 D,essayant d'ignorer les regards tournés vers lui, puis transplana.Il se retrouva debout sur un banc du vastiaire.
-Bien Mr Potter.Vous venez d'obtenir votre permis.Vous pouvez retransplaner sur le terrain.
A ce moment, Ron apparut à côté de lui, puis son examinateur, qui lui annonça qu'il avait également obtenu son permis.Ils retransplanèrent tous deux ux côtés de Mr Weasley et d'Hermione, puis jusqu'au Terrier.

Chapitre 4: Le début des choses sérieuses

Quand ils apparurent dans la cuisine des Weasley, Miss Weasley sauta sur Harry et Ron et les embrassa sur les deux joues, puis recula de quelques pas comme s'ils étaient deux petites merveilles.
-Félicitations les garçons!dit-elle, émue.
-Oh maman tu ne vas pas pleuré, quand même?Fred, George, Bill et Charlie on déjà obtenu leur permis, je ne suis pas le premier.
Miss Weasley fondit en larmes et murmura quelque chose sur le temps qui passait trop vite.
-Et puis tu oublies que Percy aussi a eu son permis, dit-elle d'une voix plus intelligible.
-Oui, mais Percy est un crétin, dit Ron en haussant les épaules, ce qui eut pour seul effet de remplacer les larmes de joie de Miss Weasley par des larmes de chagrin.
Ginny entra à ce moment là:
-Alors, vous avez eu vos permis?demanda-t-elle.
-Oui, répondirent Harry et Ron à l'unisson.
Ginny bondit dans les bras d'Harry et le serra fort contre elle.Miss Weasley arrêta de sangloter et se tourna vers eux:
-Euh...est-ce que...?demanda-t-elle avec un ton plein d'espoir.
-Oui, répondit Ron, mais ne t'inquiète pas maman, je les sureveille.
-Oh c'est magnifique!s'exclama-t-elle.Nous allons fêter vos permis et Harry et Ginny!
Hermione et Ron se regardèrent, sur le pointde s'avouer quelque chose, mais rien ne sortit et ils restèrent silencieux.







Je finirais après j'ai une idée qui se prépare mais je dois d'abord la finir...je ne voudrais rien gâcher!!

Ce soir là, la gaité était au rendez-vous chez les Weasley.Tout le monde s'amusait et Harry était heureux de se retrouver une fois de plus avec tous ceux qui l'aimaient, mais il ne pouvait s'empêcher de penser à son départ.Harry était assis dans un coin du salon avec Ginny lorsque Mr Weasley les rejoint:
-Harry...tu es sûr que tu ne retournera pas à Poudlard?lança-t-il sans préambule.
Harry jeta un coup d'oeil à Ginny puis acquiesa.
-Bon eh bien dans ce cas, Harry, le professeur McGonagall m'a demandé que tu lui rende visite le plus vite possible.Demain matin, tu peux?
-Euh oui, répondit Harry, pris de cours.Euh...Mr Weasley...je crois aussi que je ne vais pas tarder à partir...
Mr Weasley le regarda d'un regard indéchiffrable et Ginny se releva brutalement.
-Harry, attends au moins la fin de l'été...commença-t-elle.
-Ginny, coupa-t-il, ça ne servirait à rien.Que ce soit aujourd'hui ou demain, il faudra que je parte...je veux en finir, Ginny.
Elle le rgarda les larmes aux yeux, puis s'éloigna.
-Mr Weasley, j'irai voir le professeur McGonagall demain matin et je partirai dans la semaine.
-Bien...et as-tu repensé à notre conversation que l'on avait eu lorsque tu es arrivé?
-Oui, mais je n'ai rien de plus à vous dire que ce jour là...Mr Weasley, sans vous offenser, cela concerne...
Mais il fût interrompu par les cris de Miss Weasley qui provenait de la cuisine:
-C'est hors de question Ginny!Tu es mineur et tu retourneras à Poudlard cette annèe!Et arrête d'insister!
Puis on entendit les pas précipités de Ginny monter l'escalier, et une porte claquer à l'étage.Harry se sentant coupable, se leva, monta les esaliers, frappa à la porte et entra.Ginny était assise sur son lit, les larmes inondant son visage.Harry s'assit en face d'elle et ils restèrent un moment ainsi, les yeux dans les yeux.

-Je suis injuste, dit-elle au bout d'un moment.
-Non, répondit Harry.Ce n'est pas toi qui est injuste.C'est ce que je suis obligé de faire qui est injuste.
-Mais moi aussi je suis injuste.Au lieu de te soutenir dans ton choix, de l'accepter et de t'aider, je te fais subir mes petits caprices.Harry, autant de temps que te prendra ta mission et même si tu devais partir demain, je t'attendrai, je te le promets.Et si je peux t'être utile à Poudlard, alors j'irais.
Harry serra Ginny dans ses bras puis elle lui demanda:
-Tu ne m'as pas dis en quoi consistait ta mission, tu ne veux pas que je sois au courant?
Harry hésita:
-Tu sais moins de monde est au courant, mieux sait, mais je peux te le dire, du moins en gros:Voldemort à diviser son âme en sept partie, la septième étant lui-même.Deux sont détruites, il reste les 4 dernières.
Ginny resta bouche bée:
-C'est pour cela que tu n'étais pas là le soir où Dumbledore est mort?Tu avais trouvé une partie de son âme?Et les autres, tu sais où elles sont?
-Non, je ne sais pas.Je ne peux pas t'en dire plus.Ginny, n'en parle à personne, ni à tes parents, ni à tes frères, ni à tes camarades, ni même au professeur McGonagall.
-Je te le promets.Mais par où comptes-tu commencer?
-Je vais d'abord aller à Godric's Hollow.Ensuite, j'ai des hypothèses sur les objets pouvant contenir des parties de son âme.Je me mettrais à les chercher.Mais il est tard.Bonne nuit, Ginny.

Chapitre :Entrevue et imprévu

Le lendemain matin, Harry prenait son petit déjeuner en compagnie de Ginny, Ron et Hermione, lorsque 4 hiboux arrivèrent.
-Ce sont les lettres de Poudlard, dit-elle.
Chacun ouvrit son enveloppe.Elle contenait toute, comme d'habitude la liste du matériel et le mot de convocation à la gare de King's Cross.Mais Ginny avait reçu ses résultats de BUSE.
-Alors?demnda Miss Weasley, impatiente.
-Oh, ça va, dit-elle."O" en métamorphose et en défense contre les forces du mal, "E" en potions, botanique, astronomie, sortilèges et soins aux créatures magiques, "A" en divination et histoire de la magie.
-félicitations Ginny!Tu 'es bien débrouillée! dit miss Weasley en serrant sa fille dans ses bras.dans ce cas, nous allons aller au Chemin de Traverse cet après-midi.Ron, Hermione vous faite quoi?
-Eh bien, dit hermione, nous avions penser accompagner harry et rendre visite à Hagrid pendant son entretien...on pourrait vous rejoindre sur le chemin de traverse ensuite?
-Bien, mais soyez prudents surtout.
Vers 10hOO, tout le monde se prépara, puis Miss Weasley enmena Ginny au chemin de traverse en transplanage d'escorte, puis Harry, Ron et Hermione transplanèrent devant la grille de Poudlard.

Harry sentit son estomac se nouer.Se retrouver à Poudlard lui rappeler tellement de souvenirs....le quidditch...sa première année...la chambre des secrets...le basilic...le tournoi des trois sorciers...Cédric...Dumbledore...
-Ca va, Harry?demanda gentiment Hermione.
-Oui, allons-y.
Ils passèrent le portail, puis marchèrent le long de l'allée.
-On voit voir Hagrid, tu nous retrouves là-bas?demanda Ron.
-Oui, à tout à l'heure répondit Harry avant de gravire les marches devant l'entrée puis poussa la porte.
-Ah, Potter, dit le professeur McGonagall en descendant les escaliers.Je vous ai vu arriver.Vous allez bien?
-Oui, professeur.
-Bien, dit-elle d'un air compatissant.Suivez-moi dans mon bureau.
Ils montèrent les marches et Harry se rendit compte qu'il ne prenait pas le chemin du bureau du professeur McGonagall...juqu'au moment où il se rappela que son bureau était miantenant celui de Dumbledore.
-Flizwizbiz, lança le professeur McGonagall lorsqu'ils arrivèrent devant la statue de l'aigle.
Ils montèrent les marches, puis arrivèrent dans le bureau.A son grand étonnement, Harry découvrit que rien n'avait changé.McGonagall contourna le bureau pour se mettre en face d'Harry.C'est à cemoment qu'il se rendit compte qu'elle avait un visage fatigué, lassé.Soudain, les yeux d'Harry se posèrent sur le tableau de Dumbledore.Il le regardait avec un sourire sur les lèvres, ses lunettes en demi-lune perchées sur son nez aquilin.
-Bonjour professeur, dit Harry les larmes aux yeux.
Le sourire de Dumbledore s'élargit:
-Bonjour, Harry.
-Bien, asseyez-vous, Potter, demanda le professeur McGonagall.
Harry s'assit sans quitter des yeux Dumbledore.
-Vous êtes décidé à ne pas poursuivre vos études?
-Non, professeur.
-Vous êtes majeur, et donc libre, Potter.Mais pourquoi ne voulez-vous pas revenir?Qu'avez-vous découvert?Qu'allez-vous faire?
Dumbledore pencha légèrement la tête de gauche à droite.
-Je ne peux rien vous dire, professeur.
Le professeur McGonagall pinça les lèvres, puis jeta un regard sévère à Dumbledore.
-Je suis la nouvelle directrice de cette école et vous pouvez avoir confiance en moi.Pourquoi ne rien me dire?Peut-être devrions-nous continuer cette conversation autre part?demanda-t-elle en lançant un nouveau regard à Dumbledore.
-Professeur, je ne vous direz rien de plus dans une autre salle.
Dumbledore aprouva d'un léger signede tête.

McGonagall fronça les sourcils:
-Bien, dans ce cas...
-Professeur, pourrais-je vous demander quelque chose?dit soudain Harry.
McGonaggall parut étonnée:
-Eh bien, dites toujours.
-Est-ce que...je pourrais parler au professeur Dumbledore?Seul à seul?
Elle en resta abassourdit.Elle regarda Harry avec des yeux mi-étonné, mi-stupéfié.Puis elle regarda Dumbledore, qui se contenta de fixer Harry.Elle reprit d'un ton sec:
-Bien.Si vous voulez.Mais dépêchez-vous.
Puis elle sortit du bureau d'un pas raide.Harry s'approcha du portrait de Dumbledore.
-Alors Harry, où en es-tu?
-Eh bien, répondit-il ému, je n'ai pas avancé dans la recherche des horcruxes, je suis d'abord resté chez mon cousin, puis il y a eu le mariage de Bill et Fleur et le permis de transplange...
-Que tu as obtenu, j'imagine?
-Oui.
-Bien, ça te sera utile.Le professeur McGonagall m'a demandé pendant tout l'été ce que tu devais faire, mais souviens-toi, Harry, n'en parle à personne.Te souviens-tu des horcruxes qui étaient suceptibles d'en être?
-Le médaillon de Serpentard, la Coupe, le serpent et un objet ayant appartenu à...
-Qu'est-ce que tu dis?Mais tu as déjà le médaillon!
-Non, professeur...ce n'était pas le vrai.Il y avait un mot avec, qui disait que la personne qui avait pris l'horcruxe avait deviné le secret du seigneur des ténèbres, il était signé R.A.B.
-R.A.B. dis-tu?Le seigneur des ténèbres?Il n'y a qu'un genre de personnes qui apelle Lord Voldemort de cette façon...ce qu tu m'apprends m'inquiète, Harry, je l'étais déjà en te laissant seul...
-Ce n'est pas de votre faute, monsieur, dit Harry les larmes aux yeux, c'est la faute de Rogue, dit-il avec rage.
Dumbledore le regarda dans les yeux, son regard bleu perçant.
-Le professeur Rogue, Harry.

Harry n'en croyait pas ses oreilles.
-Vous continuer à l'appeler PROFESSEUR??Mais il vous a tué, trahi...s'emporta Harry.
-Harry, écoute-moi, s'il te plaît.Je continue à avoir confiance en lui et je voudrais que toi aussi tu me fasses confiance une nouvelle fois.
-IL VOUS A TUE!QUAND VOUS LUI AVEZ SUPPLIE DE VOUS AIDER IL VOUS A TUE!
-Harry, sais-tu seulement pourquoi je le suppliais?S'il te plait, fais-moi confiance.Je vais penser à ce que tu m'as dis sur ce fameux R.A.B.Reste prudent, et continu tes recherches.Si tu as besoin, d'aide, reviens me voir n'hésite pas si tu en as vraiment besoin mais seulement dans l'urgence...je crois que le professeur McGonagall n'apprécirait pas que tu lui demande de sortir de son bureau à chaque fois que tu veux me parler...Quand moi j'aurais quelque chose à te faire savoir...tu verras en temps utile...Maintenant, il faut que tu partes.Au revoir, Harry.Prends soin de toi.Et n'oublie pas, personne ne doit être au courant.Oh, et si tu pouvais avoir l'amabilité de dire à Lupin qu'il peut faire ce que l'on avait prévu...ce serait très gentil de ta part.
-Je lui dirais.
-Bien, approuva Dumbledore.Maintenant, vas-y.
-Au revoir, monsieur.
Harry sortit du bureau encore sous le choc.Il sortit du château sans rencontrer le professeur McGonagall, puis vit Ron et Hermione assit devant la cabane d'Hagrid.
-Il n'est pas là?demanda Harry.
-Non, soupira Ron.On ne l'a pas vu.Et toi?Ca a été?
-Euh oui.Enfin McGonagall m'a cuisiné pour savoir ce que je fabriquais, puis j'ai parlé à Dumbledore.
Harry et Ron sursautèrent.
-Enfin, à son portrait, corrigea-t-il.Il continu à avoir confiance en Rogue...
-QUOI?dirent Ron et Hermione d'une même voix.
-Vous avez bien entendu.
-Mais c'est impossible, dit Ron, stupéfait.
Hermione était plongé dans ses pensées.Ils remontèrent l'allée jusqu'à la grille.Ils s'apprétèrent à transplaner, lorsqu'ils se rendirent compte qu'un homme dont il ne distinguait pas son visage sous la capuche de sa robe noir, s'avançait vers eux d'un pas rapide.

Chapitre 6: Black is back

L'homme s'avançait vers eux à grands pas.En arrivant auprès d'eux il saisit Harry par le bras:
-Harry Potter?demanda-t-il son visage toujours caché sous l'ombre de sa capuche.
-Qui êtes-vous?
-Pas un ennemi, dit-il avec un petit rire.Ces deux personnes sont-elles de confiance?demanda-t-il en montrant Ron et Hermione.Savent-ils?
-Savent-ils quoi?Qui êtes vous?Que voulez-vous?Répondez!exigea Hermione.
-Savent-ils?murmura l'homme à l'oreille d'Harry.Pour les horcruxes...
Harry sursauta.Il essaya de voir qui lui parlait, mais il ne distinga toujours aucun visage.
-Oui, murmura Harry.Mais vous comment...
-Bien, alors suivez-moi, tous les trois, et vite, moins on nous voit mieux c'est.
-Dites-nous qui vous êtes d'abord, répéta Hermione.
-Je ne peux pas me montrer ici...suivez-moi.
Il les entraîna dans la direction opposée à Près-au-lard.Ils marchèrent pendant 10 bonnes minutes à travers la forêt, puis ils découvrirent une petite cabane, si on pouvait appeler ça comme ça - c'était en faite un abri plus qu'une cabane.
Arriver en dessous du petit abris, l'homme enleva son capuchon.Harry sursauta, Hermione eut un hoquet de frayeur et Ron fit quelques pas précipités en arrière puis trébuchat.Il ressemblait tant à...non ce n'était pas possible...non ce n'était pas tout à fait son visage...
-Je...pense que tu as dû rencontrer mon frère, dit l'homme.
-Votre...votre frère, répéta Harry.Vous êtes...
-Régulus Black.Le frère de Sirius.
Harry, Ron et Hermione n'en croyèrent pas leurs oreilles.Pendant un moment, ils furent incapable de dire un mot.Puis Harry rompit le silence:
-Vous...vous êtes sensés être mort...enfin normalement...
-Il est plus facile de faire croire à sa mort que de faire croire quon change de côté...je ne supportais plus qu'on ne me croit pas et je n'osais pas dire à mes parents que, d'une certaine manière, je les avais trahi, je n'étais plus d'accord avec le seigneur des ténèbres...mais dis-moi, je n'ai plus de traces de Sirius...tu sais où il est?
Une boule se forma au creux de l'estomac de Harry.
-Il est...mort...Bellatrix...il a disparut derrière un voile noir...
Le regard de Régulus s'assombrit:
-Bellatrix, dis-tu?Harry, il faudra que tu m'explique...sinon, je dois te parler des horcruxes...

-Mais comment êtes-vous au courant?coment aves-vous découvert l'existence des horcruxes?Et comment savez-vous que je sais?
-Pour ta première question, j'ai appris l'existence des horcruxes au court de ta deuxième année.Bien sûr à ce moment ce n'était que des suppositions.Mais l'histoire du livre dont Voldemort s'était servi m'était arrivé jusqu'aux oreilles...puis j'ai décidé de retourner à Little Hangleton.J'ai découvert la cabane de la mère de Voldemort, puis je suis allé dans la maison des Jedusor.J' ai fouillé, tout retourné mais je n'ai rien trouvé.Rien.J'avais deux solutions: soit j'aarêté toute tentative de découvrir le secret du Seigneur des Ténèbres, je vivais une vie paisible, solitaire, soit je continuais, et il me faudrait prendre des risques.Je choisis la seconde - à quoi sert de vivre seulement pour vivre?puisque ma vie devait désormait rester secrète, tout le monde croyant que j'étais mort, autant faire quelquechose d'utile.
Donc je continuais mes recherches.La suite risque de vous surprendre...je me demande même si vous me croirez...Possédant comme seul bien une carte d'invisibilité -que j'avais volé à quelqu'un il y a des années-, je suis entré dans Poudlard l'année dernière.Je me souvenais de l'endroit où était le bureau de Dumbledore, je m'y suis donc rendu.Et là je me suis rendu comte de ma bétise...je ne connaissais pas le mot de passe.Heureusement, Dumbledore est arrivé et l'a pronocé.Puis il est redescendut quelques minutes plus tard, une cape de voyage sur le dos;J'attendi quelques instants que le couloir soit désert, puis pris le risque et monta dans le bureau de Dumbledore, mais j'entendis des voix derrière la porte: les tableaux parlaient de ce que Dumbledore fesaient, entre autre des horcruxes.Se fût un bon point pour moi, car Albus Dumbledore était arrivé à la même conclusion.J'attendis patiement que tous les tableaux s'endorment, puis je suis entré discrètement, et là, la chance me sourit une nouvelle fois, je découvris la pensine.
-Et donc vous avez vu tous les souvenirs?Morfin, l'orphelinat, Voldemort et Slughorn?demanda Harry.
-Exactement.Mes hypothèses étaient justes.En sortant du bureau, j'aperçut la bague de Gaunt.Je fus tenté de la prendre, mais après tout, Dumbledore arriveré sans doute mieux que moi à la détruire.Ensuite, je crois que j'eus les mêmes idées que Dumbledore, et je découvris le médaillon dans la caverne.Aujourd'hui, il est détruit.
-Et donc le mot signé R.A.B. était de vous, en conclut Harry, ne sachant que dire d'autre.
Il était partagé à la fois entre la satisfaction d'avoir un horcruxe en moins à détruire et la colère que Dumbledore se soit affaiblit pour rien dans la caverne.
-Pour ta dernière question, Harry, je me disais simplement que Dumbledore ayant découvert cela, te mettrait au courant.Qui d'autre à part lui pouvait espéré détruire les horcruxes?Qui d'autre que celui qui a survécut, et que Voldemort chercher à atteindre depuis 16 ans pourrait tué Voldemort?J'en arrivais à la conclusion que tu devais savoir.Et te sachant seul aujourd'hui, je décidais de venir t'aidais.

Harry, Ron et Hermione restèrent bouche bée de ce récit.Harry n'y croyait pas.Ce matin, il devait simplement aller voir le professeur McGonagall et en si peu de temps, il avait revu Dumbledore-du moins une forme de lui- qui lui avait dit de garder confiance en Rogue, puis le frère de Sirius qui était sensé être mort lui apprend qu'il a déjà détruit un horcruxe.
-Et vous en avez découverts d'autre?Des horcruxes?demanda Ron.
-Non.Du moins je pense avoir des idées sur les autres horcruxes, mais je ne sais pas où ils peuvent être.
-La coupe de Poufsouffle, le serpent de Voldemort et un objet ayant appartenut à Gryffondor ou à Serdaigle, récita Harry.
Régulus sourit:
-C'est ce que je pensais.
Tous les quatre restèrent silencieux un moment.
-Harry dit soudain Hermione, Miss Weasley et Ginny doivent être folles d'inquiètude!
-Oui, approuva Ron.
-Quand pourrions-nous nous revoir?demanda Harry à Regulus.Je...je crois que j'ai une idée.Retrouvez-nous devant le 12, Square Grimmaurd, lundi prochain aux alentours de 10 heures.Ca vous convient?
-Tu sais Harry, retourner Square Grimmaurd je ne sais pas si c'est une bonne idée...
-Sirius n'avait pas le choix, il haïssait cette maison et pourtant il y est resté enfermé pendant un an, s'emporta Harry.C'est en partie pour ça qu'il est mort.
Le silence retomba.
-Je...je suis désolé, s'excusa Harry.
-Ce n'est pas grave, tu as raison, je vais faire un effort.Maintenant, filés.Et ne dites rien sur mon existence.
Et Harry, Ron et Hermione transplanèrent.

Harry, Ron et Hermione apparurent devant Farces pour sorciers facétieux.
-Vous pensez qu'elles sont rentrées au Terrier?demanda Ron.
-Je ne sais pas, répondit Hermione, nous avons qu'à faire le tour...
-Harry!Ron, Hermione!appela-t-on derrière eux.
Ils se retournèrent.C'était Tonks:
-Molly se fait un sang d'encre.Elle et Ginny sont rentrées au Terrier.Pourquoi avez-vous été si long?
-Oh, le rendez-vous avec le professeur McGonagall a été plus long que prévu, dit Harry d'un air indifférent.Et vous, que faites-vous au Chemin de Traverse?
-Molly nous avez invité, Remus et moi, à passer manger.Elle m'a demandé de venir vous cherchez.Vous êtes prêts, on y va?
Et ils transplanèrent.
-Ah enfin!Mais où êtiez-vous?J'étais morte de peur!s'empressa Miss Weasley.
-Oh, maman, s'il te plaît, tu vas pas nous faire tout un plat pour ça?C'est pas parce qu'on est un petit peu en retard que...
-Un petit peu en retard?Ca fait plus d'une heure qu'on vous attend!Où êtiez-vous?
-Maman, c'est juste le rendez-vous d'Harry qui a pris plus de temps qu'on l'aurait cru...
-Bon.Vous avez vu Hagrid?
-Non, il n'était pas là, répondit Hermione.
-C'est normal, il est en mission, dit soudain Lupin.Arthur ne te l'a pas dit, Molly?
-Non...Arthur est très occupé en ce moment...au ministère...
-Euh je pourrais vous parlez un instant?demanda Harry à Lupin en se souvenant de ce que lui avait demandé Dumbledore.
-Oui, bien sûr, viens par ici.
-Euh...voilà...le portrait de Dumbledore m'a demandé de vous dire...que vous pouviez faire ce que vous aviez prévu...
Lupin sourit:
-Très bien.Ce qu'il voulait, c'est que je te propose de t'aider en défense contre les forces du mal.Si tu en as envie, bien sûr.
Harry sourit à son tour:
-Oui, pourquoi pas.Et je voulais vous demander aussi...demain, je voudrais aller à Godric's Hollow...vous pourriez venir avec moi?S'il vous plaît?
Lupin eut une drôle d'expression:
-Bien sûr.

Chapitre 7: Là où tout à commencer

Harry eut du mal à dormir cette nuit là.Au petit matin, il était déjà levé.Il descendit dans la cuisine, se préparer queqlue chose à manger.Ginny apparut derrière lui:
-Je t'ai entendu descendre les escaliers, explica-t-elle.Tu es sûr que c'est une bonne idée d'aller à Goldric's Hollow?
-Oui...je dois le faire.Pour mes parents.Pour moi.
Ginny le regarda d'un air compatissant:
-Tu veux que je vienne aussi?
-Si tu veux...
-Nous aussi on veut venir, dirent d'une même voix Hermione et Ron qui arrivèrent dans la cuisine à ce moment là.
Harry sourit:
-Depuis quand êtes-vous là?
-Au depuis pas longtemps...dit vaguement Ron.
-Depuis le début, dit Hermione en toute franchise.On a suivit Ginny.Tu veux qu'on t'accompagne aussi?
-Si vous voulez, répondit Harry dont le moral remonta en flèche, voyant que ses amis étaient toujours là pour le soutenir.

Une heure plus tard, Lupin et Tonks arrivèrent.
-Je viens aider Molly à ranger le grenier, explica Tonks.
-Tu es prêt, Harry?Ca va aller?demanda gentiment Lupin.
-Oui, allons-y.
Ginny prit la main d'Harry, puis ils tansplanèrent.

Ils arrivèrent devant une maison qui, ça se voyait, n'avait pas était habité depuis longtemps.La porte d'entrée était défoncée.A l'étage, à l'endroit où une fenêtre aurait dû se trouver, il n'y avait qu'un gros trou dans le mur.Harry sentit les larmes lui monter aux yeux.Ginny lui serra fort la main.Hermione avait une main devant sa bouche et l'autre agrippée au bras de Ron, tandis que celui-ci regardait la maison d'un air abasourdit.Lupin, lui, fixait la porte d'un regard plein de colère et perdu.Ils restèrent un moment devant la maison, imaginant la scène qui avait dû se passer 16 ans auparavant.Harry approcha de la maison, puis s'avança vers la porte, les mains tremblotantes.Mais à peine eut-il essayait de franchir la porte, qu-une vague de souvenir l'envahit, et l'empêchèrent d'avancer: une centaine de détraqueur s'avançant au-dessus d'un lac...Cédric, allongé le regard vide...Sirius disparraissant derrière un voile noir...un éclair de lumière verte, puis Dumbledore passant pas au-dessus de la rembarde...un autre éclair de lumière verte...un cri de femme...un rire aigu...
-Harry, Harry!
Harry sentit qu'on le secouait.Il réussit à ouvrir les yeux, découvrant le visage de Lupin plus inquiet que jamais.
-Qu'as-tu vu?demanda-t-il.Qu'est-ce qui s'est passé?
-Je...je ne sais pas...des souvenirs...horribles...ma mère qui criait.
Lupin le lâcha.Il avait l'air grave.
-Je m'en doutais...mais je ne voulais pas t'inqièter plus que tu ne l'étais.Mais c'est étrange que tu ne puisses pas y entrer.Queudver est le gardien du secret, pourtant tu es déjà entrer dans cette maison...à moins que...je crois que je commence à comprendre.Queudver a dû revenir après la chute de Voldemort...oui, çadoit être ça...il a récupéré la baguette de Voldemort, et a essayé de bricoler un sortilège pour que même les personnes qui sont entrées dans cette maison ne puisse y revenir...je devrais pouvoir nous en débarasser.
Lupin sortit sa baguette et se mit devant la porte.
-Harry, tu vas bien?demanda Ginny, inquiète.
-Oui, ça va, ne t'inquiète pas.
Mais au fond de lui même, il se demandait s'il n'aurait pas mieux fallut ne pas venir.
Une quinzaine de minutes plus tard, Lupin revint vers eux:
-Je crois que c'est bon.
Harry se releva, s'approcha de la porte.Puis, il se retourna:
-Vous ne venez pas?demanda-t-il aux autres.
-J'ai arrangé le sortilège pour que tu puisse, toi, y retourner.Nous, nous n'avons jamais pénétré dans la maison depuis que Queudver est le gardien du secret.
Harry hésita, puis se retourna vers la porte.Il respira un bon coup, puis posa un pied à l'intérieur de la maison.

Harry sentait son coeur cognait contre sa poitrine.Il avait du mal à y croire.Il avança de quelques pas.Il se trouvait dans une petite cuisine délabrèe, pleine de poussière et de toiles d'araignées.Il essaya de se reprèsenter la scène de ses parents en train de le nourir, lui, lorqu'il n'était encore qu'un enfant.Les larmes lui brûlaient les yeux, ils voyaient tout flou.

Il traversa la cuisine pour se retrouver dans un petit salon, tout aussi délabré.Sur le côté, un escalier menait à l'étage.Harry le gravit, pour arriver sur une petite mezzanine, où il n'y avait qu'une porte.Harry l'a poussa.Cette fois, ces larmes le dépassèrent et coulèrent sur son visage.C'était là.Là que tout avait commencé.Là que tout avait finit pour ses parents.Là que la prophétie avait commencé à se réaliser.Là, l'endroit où sa mère avait si souvent crié dans son esprit.Harry tomba à genoux de tristesse devant le lit de ses parents.Cette simple chambre avait été un tel mystère pendant ces 6 dernières années.Là, la dernière fois que sa mère l'avait tenu dans ses bras.Harry pleurait sans relâche.Il vidait cette soufrance qu'il avait depuis 16 ans.Et à ce moment, il su qu'il lui faudrait trouver les horcruxes le plus vite possible et faire payer à Voldemort d'avoir détruit son enfance.
-Harry?
C'était Ginny.Elle avait dû l'entendre depuis le petit jardin.C'était elle qui, désormais, comptait le plus pour Harry.Il devait se battre aussi pour elle, se serait ça plus belle victoire contre Voldemort.Harry se leva.La tête lui tournait.Il ne put s'empêcher de se reprèsenter la scène...peut-être que le cadavre de sa mère avait été à l'endroit précis où il se trouvait...Cette pensée lui fut insupportable.Il ne voulait pas garder se souvenir d'elle comme ça.Il se dépêcha de sortir.Quand il eut franchit le seuil de la porte, Ginny le serra contre elle.Oui, il devait se battre pour elle.

Puis, tous les cinq marchèrent silencieusement en direction du cimetière.Harry voulait juste le rendre un petit hommage.Harry s'arrêta net devant la tombe où l'on pouvait lire "James et Lilly POTTER".Les larmes recommencèrent à couler sur les joues d'Harry.C'est alors qu'il apperçut une photo de deux petites filles.La photo n'était pas usée, elle n'était donc là que depuis peut de temps.Puis Harry reconnut le cadre de la photo.Il l'avait si souvent vu dans le salon des Dursley, dans lequel, à l'époque, on pouvait voir Dudley, Vernon et Marges.Harry pleura de plus belle.Ce devait être sa mère et Pétunia étant petite.Il se tourna vers Lupin.Sur son visage fatigué coulé aussi une larme.Ils restèrent encore un petit moment, puis ils estimèrent venu le temps de s'en aller.

Chapitre 8:

Le lundi matin, Harry s'était remis du choc d'avoir vu la maison de ses parents.Le soir de sa visite à Gorldic's Hollow, il avait envoyé Hedwige porter à sa tante un simple morceau de parchemin sur lequel il n'avait écrit que "merci".
Il était avec Ron et Hermione square Grimmaurd et tous trois attendaient Régulus.Il arriva peu de temps après.
Ils entrèrent dans la maison avec le plus de silence possible -Harry ayant prévenu Régulus pour le portrait de sa mère.Même si Régulus était toujours dissimulé sous sa cape, on voyait bien qu'il n'était pas à l'aise.Ils s'installèrent dans le salon.
-Je...ça me rappel tellement de souvenirs..de mauvais souvenirs...dit-il.
-Il n'y a pas qu'à vous, dit sombrement Harry.
-Peux-tu me dire ce qui est arrivé à Sirius?J'ai entendu qu'il avait été à Azkaban...pourquoi?
-Il était accusé d'avoir trahit mes parents et d'avoir révélé à Voldemort où ils étaient et d'avoir tué 13 moldus.Ce n'était pas lui.C'était Peter Pettigrow.
-Pettigrow?Cette petite fripouille?
-Oui.Sirius s'est évadé il y a 3 ans.Il est venu me retrouver.C'était mon parrain.
Régulus eut un regard de compassion pour Harry.
-On n'a pas pu prouver son innocence.Pettigrow c'est enfuit pour retrouver Voldemort.Il a dû vivre caché pendant deux ans...dont un enfermé dans cette maison.Dumbledore lui avait interdit de sortir...puis un jour où il a sut que j'étais en danger, il a voulu venir m'aider.Il se battait contre Bellatrix...il y avait un voile noir derrière...il n'est plus revenu.
Régulus ne dit rien.Il avait le regard vide.Puis un bout d'un moment il dit:
-Moi et mon frère, on ne s'est jamais beaucoup aimé.Et après j'ai compris...qu'il avait raison.Que je n'avais été qu'un crétin.
-Moi j'aimerais bien que mon frère se rende compte qu'il est un crétin avant que je meurs, dit soudain Ron.
-Ron!s'indigna Hermione.Je t'assure, il y a des moments où tu ferais mieux de te taire!
-Mais pourquoi?C'était juste une constatation.
-Oh non mais vraiment!
-Vous n'allez pas recommencer à vous disputez tous les deux?s'emporta Harry.Ce n'est pas vraiment le moment.Il y a des jours où vous perdriez moins votre temps si vous vous disiez que vous vous aimez.
Ron et Hermione devinrent tout rouge.
-Bon sinon, reprit Harry légèrement agacé, vous avez une idée pour les...
A ce moment la porte s'ouvrit.

Un petit être plus répugnant que jamais entra dans la pièce:
-Kreattur avait entendu des voix...dit l'elfe en regardant Harry d'un air écoeuré.
Puis son regard se posa sur Régulus et il sauta de joie:
-Le maître!Le maître est revenu!dit-il en se prosternant devant Régulus.Kreattur est heureux, Kreattur n'y croit pas!ajouta-t-il les larmes aux yeux.
-Kreattur!Je t'avais ordonné de travailler à Poudlard!dit Harry.
-Oh mais le traître à son sang n'avait pas précisé combien de temps.Et puis Dumbledore est mort.Et puis je ne suis plus l'elfe de maison du sale petit Potter, oh non, Kreattur appartient au Maître Régulus.
-Kreattur je t'interdis de répéter à qui que ce soit que je suis en vie!intervint Régulus.
-Oui, maître, oui.
-Bien.Et maintenant va ranger le grenier.Et ne redescend pas avant une demi-heure.
-Oui, maître!Il sera mieux rangé qu'il ne la jamais été!dit-il en lançant à Harry un dernier regard machiavélique avant que la porte ne se referme sur lui.
-Je pense qu'il faut mieux qu'il croit que j'ai gardé les mêmes idées que j'avais à l'école.Il aura surement plus envie de m'obéir et gardera mieux le secret de mon existence.
Harry et Ron approuvèrent.
-Mais vous ne pouvez pas!s'exclama Hermione, ce serait lui mentir!Et quand il saura, on ne pourra plus avoir confiance en lui!
-Oh Hermione, tais-toi dont!soupira Ron.
-Hermione, tu sais bien que Sirius serait surement encore vivant sans lui, dit Harry d'un ton si menaçant qu'Hermione n'ajouta mot.

Sentant que l'atmosphère était quelque peut tendu, Régulus reprit:
-Pour ce qui est des horcruxes: l'un était en rapport avec la chambre des secrets, un autre avec la caverne où il avait torturé deux de ces camarades, et un autre était là où sa mère avait vécu.On pourrait penser qu'il y en ait un là où son père avait vécu, mais je n'y crois pas: premièrement, deux horcruxes de chaque côté d'une rue serait vraiment idiot, puis il reniait son père, qui n'était après tout pour lui qu'un moldu.Je le vois mal cacher un horcruxe dans un endroit qu'il n'aimait pas.Alors si nous faisons le point, à part Poudlard, la caverne et la maison de sa mère, où aurait-il pu cacher un horcruxe?Quel endroit aimait-il particulièrement?
Tous les quatre plongèrent dans un silence.

Harry cherchait, il essayait de se souvenir du mieux qu'il le pouvait des souvenirs qu'il avait vu l'année précédente dans la pensine.Mais après tout, Dumbledore avait dit qu'il n'avait pas eu d'informations pendant dix années, rien sur Tom Elvis Jedusor qui était alors devenu Lord Voldemort.Il pouvait avoir caché ses horcruxes n'importe où.A l'autre bout de la terre.Au fond de la mer.
-Je...Harry!s'exclama Hermione.Je crois...redis-moi ce qui c'est passé lors de la première annèe devant le miroir du risèd.Je crois...peut-être...vas-y, dis, Harry.
-Hermione, tu le sais très bien!La pierre philosophale s'est retrouvé dans ma poche par magie!
-Oui, mais après...
-Après, Quirrel m'a touché...
-Non, avant!
-Euh...mais où veux-tu en venir, Hermione?
-Comment a-t-il su où était la pierre?
-Je...je n'en sais rien.Harry comprit alors le raisonnement d'Hermone.Tu crois que...il pourrit en être un?
-C'est à vérifier, bien sûr.Mais il n'y a que la personne concernée qui peut voir ce qu'elle voit dans le miroir.Et c'est un objet de très grande puissance magique.Voldemort n'aurait pu voir...à moins qu'une partie de son âme soit dans le miroir.Il aurait alors peut-être fait une liaison, ou je ne sais quoi, ce qui lui aurait permis de voir ce que tu voyais.Le miroir du risèd montre ce que l'on désir le plus au monde.Voldemort a dû y voir ce qu'il voulait, et l'a pris comme un trophé de ce qu'il aurait aimé être sa future gloire.Tu comprends, son but à atteindre, il l'a vu dans ce miroir, et à dû penser -comme la plupart de ceux qui regarde dans ce miroir, et qui pensent voir dedans le futur- que c'était le futur qu'il voyait.Quel meilleur trophé que le futur?
Harry, Ron et Régulus en restèrent bouche bée.
-Et puis, il ne risque pas d'être détruit, poursuivit-t-elle.Un objet de cette puissance magique, on ne voit pas ça tout les jours.
-Quel raisonnement!s'exclama Régulus, stupéfait.Ce serait logique, mais ça reste à vérifier.Et où est le miroir?
-Pour ça, j'ai ma petite idée, dit Harry.Vous m'attendez un instant?

Harry grimpa l'escalier et retourna dans la chambre qu'il avait occupé lors de sa cinquième année.Il referma la porte en veillant à ce que Kreattur ne traîne pas dans les parages.Puis il s'approcha d'une toile accroché au mur.
-Euh...Phineas, appela-t-il.Phineas.Phineas!
Et il apparut.
-Oh, le jeune Potter.Que me vaut le plaisir de vous voir dans ma maison?demanda-t-il.
-Pourriez-vous transmettre un message au professeur Dumbledore?demanda Harry en ignorant le ton ironique qu'avait employé Phineas.
-Oh, je ne sais pas...
-Dites lui simplement que R.A.B. est Régulus Black, interrompit Harry.Et aussi que le médaillon est détruit.Et demandez-lui où est le miroir du risèd.Oh, et veillez à ce que le professeur McGonagall ne soit pas là lorsque vous lui annoncerez cela.
-Régulus Black, mon arrière-arrière-petit-fils?Mais il est mort, jeune sot!dit-il avec un rire méprisant.
-Contentez-vous de lui dire cela, dit Harry d'un ton qui n'acceptait aucune réplique.
-Oh je vous jure, ces jeunes, qui croit savoir tout mieux que tout le monde.Ils veulent même refaire vivre les personnes qui sont mortes avant leur naissance!dit-il avant de disparaître.
Harry s'assit sur le lit.La réponse pouvait arriver rapidement, mais si McGonagall était dans le bureau de Dumbledore -enfin dans son bureau-, ça risquait de prendre plus de temps...Harry regarda autour de lui.C'était la première fois qu'il revenait dans cette maison depuis que Sirius était mort.Il se souvint alors de l'avoir entendu chantonner des chansons de noël en passant devant cette porte...les larmes lui montèrent alors.

Un quart d'heure passa, puis Phineas réapparut dans son portrait.
-L'ex-directeur ne tient pas à ce que vous connaissiez l'endroit de ce miroir.Il dit que ça ne serait pas bon pour vous, dit-il d'un ton las.Que vous avez d'autres choses à faire.
-Mais dites-lui qu'il est peut-être un...s'interrompit Harry.
Il avait entendu du bruit dans le couloir.
-Attendez un instant, dit-il avant de se diriger vers la porte, puis de l'ouvrir.
-Kreattur, qu'est ce que tu fais là?
-Kreattur n'est pas obliger de répondre au sale petit Potter.
-Je...Harry réfléchi un instant.
Si il disait qu'il devait dire quelque chose d'important, Kreattur trouverait le moyen de l'espionner.Il changea donc de plan:
-...je crois que Régulus t'attend dans la cuisine.
Et Kreattur partit d'un pas joyeux.Harry referma soigneusement la porte, puis see tourna à nouveau vers Phineas:
-Dites-lui qu'il est peut-être un horcruxe.
-Bien.Mais je vous ferais aimablement remarquer que je ne suis pas un hibou.
Puis il disparut pour la deuxième fois.Il réapparut presque aussitôt:
-Le miroir est au département des mystères.
Harry resta figé un instant.Il lui faudrait donc retourner au département des mystères.Là où il avait perdu Sirius.Il était déboussolé.Il fallait qu'il parle à Ron et Hermione.Il se leva, prêt à sortir, tournant le dos à Phineas qui lui lança:
-Il vous demande également de ne pas y aller seul.

Quand Harry réapparut dans le salon, il était livide:
-Il est au département des mystères.
-Oh, Harry!dit Hermione en plaquant ses mains devant sa bouche.
-Pourquoi, qu'est-ce qu'il y a?demanda Régulus.Ce ne sera pas facile d'y entrer, c'est vrai, mais...
-Sirius est mort là-bas, le coupa Harry.
Le silence tomba.
-Régulus, vous devriez rester ici quelque temps, c'est un endroit sûr, personne ne saura que vous êtes en vie, et puis c'est votre maison, reprit Harry quelques instants après d'une voix plus sûre.
Régulus fronça les sourcils puis acquiésa.
-Il faut qu'on trouve un moyen d'aller là-bas, dit Hermione en réfléchissant à haute voix.On pourrait utiliser la cape d'invisibilité.Il faudrait y retourner le soir, il n'y a personne.
-Hermione, tu sais que c'est effrayant quand tu réfléchis à haute voix?demanda Ron.Non, je t'assure, ça fait peur.
-Oh, non mais vraiment, Ron!Moi au moins, j'essaie de trouver une solution!
-Oui, ça tu en trouve tout le temps des solutions, mais cherche-les dans ta tête!
-Ron, tu es stupide, dit Hermione d'un air dégouté.
-Oh, ça va tous les deux!Je me demande si je ne vais pas y aller tout seul, au moins je ne me ferais pas repèrer à cause d'une de vos disputes.
Ron et Hermione se jetèrent des regards noirs.
-Je n'ai pas eu plus d'informations au sujet de l'endroit où se trouve le miroir, explica Harry.On ferait bien d'y aller après la fermeture pour avoir du temps devant nous.
Les trois autres acquiésèrent.
-Bien, alors demain à 20h00 devant la cabine téléphonique?demanda Harry.
-Demain, mais ça ne sera pas trop tôt?demanda Hermione.
-De toute manière il faut le faire le plus vite possible, répondit Harry dont l'image de Sirius disparaissant derrière le voile noir se répétait dans son esprit depuis qu'il avait appris qu'il lui faudrait retourner au département des mystères.
puis Harry, Ron et Hermione prirent congés, et transplanèrent au Terrier.