Harry Potter Tome 7 Le Forum !
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 Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée)

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kitty
Elève de Sixième Année
kitty


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MessageSujet: Re: Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée)   Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) - Page 2 EmptyJeu 28 Sep - 0:54

Chapitre 14 : Les monstres des Ténèbres.


– Qu’y a-t-il Professeur ? demanda Harry en pointant sa tête hors de sa salle de classe. Il était minuit. McGonagall en robe de chambre était devant la porte.
– Le Ministère vient d’envoyer un messager, des Détraqueurs attaquent en ce moment à Harrogate, en même temps que des géants. Ils n’arrivent pas à maîtriser les deux hordes à la fois.
– J’accepte d’y aller, dit Harry, avec des conditions. Je vous les communiquerais. Et il ne faut pas non plus que le Ministère sache que je suis à l’école.
– Non, le messager du Ministère ne savait pas que vous étiez là. Je lui disais que j'allais demander à vos amis Ronald et Hermione s'ils savaient où vous contacter.
– Professeur, Ron et Hermione peuvent-ils m’accompagner. Je vais Transplaner au Quartier Général. Qu’ils me rejoignent là bas. Je vous contacterais par l’intermédiaire de l’aïeul de Sirius Black.
– Je vais chercher Hermione et Ronald, dit McGonagall.

Cinq minutes plus tard les trois amis se trouvèrent à 12 Place Grimmauld.
Ils étaient dans leur salon au premier étage quand le portrait de Phineas Black parla :
– Le ministère demande si vous acceptiez, Harry, de venir donner un coup de main aux Aurors qui sont en ce moment à Harrogate combattant contre des Géants et des Détraqueurs envoyés par Voldemort.
– Oui, je sais, mes amis venaient de me mettre au courant de ce qui se passe à Harrogate. S’il vous plaît, dites à l’envoyé spécial du Ministère que j’accepte à condition:
* Primo, que le Ministère relâche tout de suite Stan Rocade.
* Secondo, que celui-ci soit acquitté de toutes charges.
* Tertio, que le Ministère informe le public du nombre exact de Détraqueurs qui étaient en service à Azkaban.
* Quarto, que mon nom et ceux de mes amis ne seront pas mentionnés dans les événements de ce soir, dit Harry.
Phineas partit et deux minutes après revint dans son cadre.
– Le ministère accepte toutes vos conditions. C’est au nord d’Harrogate, au pont St. John.
– Eh bien, c’est d’accord, dit Harry, puis à Ron et Hermione, allons-y.

Les trois amis Transplanèrent, et se trouvaient à Harrogate l’instant d’après, devant un spectacle de désordre incroyable. Les rues étaient heureusement désertes à part les Aurors. Ils étaient au total environ une trentaine. Un groupe d’une quinzaine combattaient inefficacement contre les Détraqueurs. L’autre groupe était impuissant devant quatre géants qui menaçaient de tout casser sur leur passage. Des lampadaires tordus, des arbres arrachés jonchaient par terre, à côté des bancs publics cassés …

Les Aurors avaient éteint toutes les lampadaires des alentours pour que le spectacle ne soit pas trop visible par les Moldus. Mais le clair de lune était suffisant pour éclairer les rues.

– Venez, dit Harry à Ron et Hermione. Si je dois maintenir mon Patronus pour détruire tous les Détraqueurs, je ne pourrais pas être libre pour aider les Aurors à combattre les Géants. Si nous pouvions unir nos pouvoirs à convoquer ensemble un seul Patronus, vous pourrez après le maintenir et le diriger à exterminer les Détraqueurs, pendant que je me retire pour aider les Aurors. Je vais convoquer mon Patronus là, à 10 mètres, sur la touffe d’herbe sombre. On va convoquer ensemble, en convergeant nos pouvoirs sur cet endroit. Nos trois pouvoirs vont se retrouver au même endroit, et mon Patronus ne sera que plus fort. C’est comme cela que j’ai lu dans un livre de Dumbledore. C’est le Patronus le plus puissant qui va prendre forme. D’accord ?
– Oui, dirent Ron et Hermione en même temps.
– Un, deux, trois !
Et d’une seule voix, nos trois amis, crièrent :
– SPERO PATRONUM !

Un immense cerf de deux fois la taille d’un mammouth se matérialisa à dix mètres devant eux. Tandis que Ron et Hermione se concentraient pour maintenir le cerf, Harry se retira.
– Laissez mes amis s’occuper des Détraqueurs, dit Harry aux Aurors qui étaient sidérés devant l’immense cerf. Allez surveiller le pont.

Puis il alla vers l’autre groupe d’Aurors, à environ vingt mètre de là, qui combattaient contre trois géants. Harry vit un quatrième géant, seul sous le pont, de façon très suspecte, qu’aucun Auror ne faisait attention à lui.

Les Aurors combattaient d’une manière désordonnée, chacun à qui mieux mieux, lançait des sortilèges même puissants comme Avada Kedavra mais qui n’avaient aucun effet sur ces géants.
– Mais pourquoi ne vous unissez pas vos pouvoirs pour lancer des sortilèges contre eux ? Regardez mes amis, ils arrivent à eux deux à créer un Patronus de taille pour combattre cette horde de monstres. Unissez vos forces !
– INCARCEREM ! lança Harry contre un géant qui était entrain de tordre un lampadaire, et le géant se trouva lié des pieds à la tête dans une chaîne d’acier de la taille d’un câble des gros cargos.
– INCARCEREM ! lança encore Harry contre un autre géant qui était entrain d’arracher un arbre. Et celui-ci tomba par terre, lié des pied à la tête comme le premier.
– En suite, Harry pointa sa baguette sur sa gorge, ‘Sonorus’, et il s’adressa à deux autres géants qui étaient encore debout, celui qui était sous le pont venait de remonter dans la rue:
– Partez, emportez vos amis, et ne revenez jamais plus ici, jamais plus, vous entendez ! Sinon je vous tuerai ! dit Harry en ajoutant à sa parole des gestes pour faire comprendre aux géants.

Les deux géants, sidérés, regardaient Harry un moment, sans mot dire, puis ils emportèrent leurs camarades et se retirèrent dans l’obscurité de la nuit, par la berge de la rivière.
Harry jeta un coup d’œil vers Hermione et Ron. Le ciel était déjà dégagé de tous Détraqueurs et ses amis étaient entrain de courir vers lui.
Les autres Aurors sidérés, regardaient Harry en silence.

– Allez vérifier les pieds du pont, (qui se trouvait à peu près une trentaine de mètres de là.) Un de ces géants était sous le pont, je l’ai vu. Sûrement il a mijoté quelque chose là dessous. S’il le faut, bloquez les entrées au pont, sinon, les voitures risquent de tomber dans l’eau s’ils passent là dessus !

A peine eut Harry terminé la phrase, qu’un bruit fracassant se fit entendre et le sol tremblait comme sous l’effet d’un séisme. Le pont venait de s’effondrer dans un nuage épais de poussières.
– Bon, allez vous occuper du pont. Mettez des barrières de part et d’autre du pont pour que les voitures ne s’y engagent pas.

A ce moment là une horde d’Inféri dérangés par des gravats du pont cassé, donnait la chasse aux premiers Aurors qui arrivaient au pont.
‘Bon sang ! des Inféri ! se dit Harry qui les reconnaissait par leur façon de se déplacer comme des marionnettes, puis aux Aurors, il cria :
– Unissez vos forces et allumez des torches pour les combattre. Mais les Aurors, paniqués, pris au dépourvus, fuyaient dans le désordre en leur lançant n’importe quoi comme sortilèges qui leur passaient par la tête.
– Vous êtes nombreux ! Encerclez les, et utilisez le feu pour les combattre, cria Harry aux Aurors, la baguette pointée à la gorge. Harry arriva au moment où les Aurors, après le premier mouvement de panique, se ressaisirent et réussirent à entourer les Inféri dans un cercle de feu. Ils étaient environ d’une quarantaine.
– Serrez votre cercle pour les brûler. Et tenez bon, dit Harry.
Par une espace entre deux Aurors, Harry pointa sa baguette au centre des Inféri :
– INCENDIO !

Et un grand feu se développa dans le centre du cercle de feu créé par les Aurors, et les corps des Inféries s’enflammaient en dégageant une fumée âcre, pendant un bon quart d’heure, et se réduisaient petit à petit en un amas de cendre que Harry fit disparaître en l’envoyant dans la rivière.
Ron et Hermione rejoignirent Harry, et regardaient le spectacle en silence.
– Je pense que c’est terminé, dit Harry. Qu’est-ce que vous comptez faire maintenant de ce désordre ? demanda Harry aux Aurors. Vous voulez un coup de main ? Mais surtout, pas un mot sur notre présence ici, ce soir.

Plusieurs personnes venaient d’arriver.
– Bonsoir, Harry ! dit Scrimgeour, le Ministre de la Magie, qui venait d’arriver avec plusieurs d’autres, parmi eux, Percy et Stan Rocade.
– Merci beaucoup, Harry, dit Stan.
– De rien. Stan ! J’ai la promesse du Ministre que tu es acquitté de toutes les accusations, dit Harry.
– Oui, oui ! s’empressa de dire le Ministre. Merci beaucoup pour votre coup de main.
– Surtout, pas un mot de notre présence ici, ce soir. Même entre vous, n’en parlez pas.

Ron qui ne voulait pas rester en présence de Percy, tira sur la manche de Harry:
– Viens, on s’en va !
– Je vous laisse. Je vois qu’il y a des Moldus qui arrivent. Au revoir tout le monde. Puis à Stan, Harry ajouta : Stan ! Ne parle pas de moi, à personne, d’accord ?

Et les trois amis Transplanèrent direction 12 Place Grimmauld, parce que c’était un vendredi soir.
Arrivant dans leur salon, Harry demanda au portrait de Phinéas d’informer McGonagall que la mission était accomplie. Il était déjà trois heures du matin largement dépassées. Nos trois amis étaient accablés de fatigue.

– Non, ils n’ont pas mentionné notre présence dans l’événement d’hier, dit Hermione le lendemain en parcourant la Gazette du Sorcier. Ils étaient dans la cuisine entrain de prendre leur petit déjeuner préparé par Dobby qui était arrivé la veille, informé par McGonagall.
– Ecoutez ! continua Hermione. ‘Déclaration du Ministère : Stan Rocade a été libéré hier à minuit et acquitté de toutes charges. Le nombre des Détraqueurs qui étaient en service à Azkaban était en réalité près de quatre cents. Le public se demande quelle force motrice a obligé subitement le Ministère à contredire ses premières déclarations ! écrivait Rita Skeeter.
‘Une attaque combinée de grande envergure avec la participation des Géants, des Détraqueurs et des Inferi, par Vous-Savez-Qui au nord d’Harrogate, en Yorkshire. Le pont St. John s’est effondré hier vers une heure et demie du matin, selon des témoins. On était sûr qu’il y avait la participation des géants mais ceux-ci ont pris la fuite après avoir endommagé les pieds du pont. Ils ont laissé des traces de pas sur la berge qui remontait vers les Pénnines. On a trouvé des lampadaires tordus, des arbres arrachés, et des bancs publics cassés qui jonchaient pêle-mêle par terre près du pont St John où s'est déroulé l’attaque. Une armée d’Aurors a été envoyé sur place, vers minuit hier, au premier signalement de la présence d’une horde de près de deux cents Détraqueurs. Après près d’une heure de combat acharné et des efforts extraordinaires des Aurors, les Détraqueurs ont été en parti détruits et chassés par les Aurors, qui ensuite ont été attaqués par des Inféri, dérangés dans leurs habitats par l’effondrement du pont. Les Aurors ont pu exterminer ces derniers, estimés à une quarantaine, en les réduisant tous en cendre.

– Bien sûr, dit Hermione. Ils ne peuvent pas dire que les Détraqueurs ont été réduits tous en miettes car la dernière fois à Norfolk ils n’avaient pas pu. Comment expliquer maintenant qu’ils ont pu les exterminer !
– C’est normal, un mensonge en entraine un autre', dit Ron, la bouche pleine, et bien sûr, il reçut tout de suite un regard réprobateur de la part d’Hermione.
– Qu’est-ce le programme pour aujourd’hui ? demanda Hermione.
– Je voudrais aller à Godric’s Hollow, cet après-midi, qu’en pensez-vous ? On a tout le week-end pour nous.
– On t’accompagne.

***


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MessageSujet: Re: Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée)   Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) - Page 2 EmptyDim 1 Oct - 6:01

Chapitre 15 : Godric’s Hollow

– Je voudrais fouiller encore les gravats de la maison, dit Harry. L’autre jour on s’était arrêté lorsqu’on a trouvé la table de chevet, mais on a pas fait tout le monceau de gravats. On va procéder méthodiquement. On va enlever couche par couche, ainsi transférer le monceau de gravats d’une place à une autre, comme cela on ne loupera pas un morceau de pierre.
Les trois amis se trouvaient de nouveau à Godric’s Hollow. Ils se concentraient dans ce travail minutieux de fourmis depuis plus de trois heures déjà. Lorsqu’il arrivaient près des deux pans de murs qui restaient encore à moitié debout, là, il se trouvait quelques planches de bois laissant imaginer qu’elles appartenaient à un lit d’enfant.
– C’était mon lit sûrement, dit Harry.
Il essayait de se souvenir de son lit, et de ce qui se passait autour de celui-ci, mais n’arrivait pas. Il ne voyait que l’éclair de lumière verte. C’était peut être exactement en cet endroit que Voldemort lui lançait le sortilège de la mort. C’était ici que se déroulait le combat entre sa mère et Voldemort, et c’était ici que celui-ci se trouvait avant d’être réduit en une fumée errante.
– Je ne me souviens de rien de mon lit, mais il doit rester ici quelque chose de Voldemort, ici, à cet endroit, insista harry.
Ils continuèrent à enlever les gravats couche par couche jusqu’au moment où le carrelage de marbre se laissait deviner. Harry sur le point d’abandonner le travail, vit tout d’un coup quelque chose de brillant qu’un rayon de soleil faisait ressortir sous quelques débris de pierres. Avec la main il extirpa l’objet. C’était un petit flacon en or, un encrier rond, avec une large base, et un aigle artistiquement travaillé en relief sur le pourtour de devant et un bouchon sur une charnière. L’encrier était miraculeusement intact. Protégé peut être par des morceaux de gravats plus grands qui se trouvaient à côté.
Hermione et Ron abandonnèrent leur travail et d’un bond se mirent à côté de Harry, pour examiner l’encrier.
– Un encrier de Serdaigle ! Mais bien sûr ! s’exclama Harry, il devait l'avoir amené avec lui quand il venait ici pour me tuer. Dumbledore dit qu’il avait l’intention de créer son dernier Horcrux avec ma mort.
– Dumbledore avait raison quant aux choix de Voldemort des objets destinés à devenir ses Horcruxes. Mais si c’est ainsi, l’encrier n’est pas encore un Horcruxe, remarqua Hermione, parce qu’il était réduit en Vapeur-de-Mort avant de pouvoir le faire.
– Et après cela, il a fait de Nagini son dernier Horcrux.
Le soleil était déjà assez bas. Harry voulut faire un tour dans village. Les trois amis descendirent de la colline. C’était un petit village, sympathique, propre. Sur la place du marché se trouvait un grand parc avec de grands acacias en fleurs, et des bancs à l’ombre de ceux-ci. Autour du parc se regroupait la vie marchande du village avec ses grands magasins, un restaurant, une terrasse de café, des magasins de vêtements, de cadeaux et de souvenirs, un cabinet d’avocats, une petite banque, un cabinet d’architecte. Harry s’arrêta devant celui-ci pour lire la plaque, puis entra. Il y avait tout juste une jeune secrétaire sur un bureau où il y avait une plaque ‘Accueil’.
– Bonjour Madame, je voudrais reconstruire un édifice, qui n’est plus maintenant qu’une ruine. Je n’ai qu’une photo de celui-ci. Est-ce qu’il serait possible de reconstruire comme la photo le montre ? demanda Harry.
La secrétaire dévisagea les trois adolescents, pas très convaincue par leur âge.
– Vous avez la photo ici ?
– Non, c’est en passant devant votre bureau que cette idée me vient à l’esprit.
– Je vais demander au patron. Si l’édifice se trouve dans la région, il se peut que nous en gardions encore les plans. Notre bureau est le seul bureau d’architecte de la région, et c’est presque de pères en fils qu’ils sont dans le métier.
– Oui, c’est de la région. C’est la ruine sur la colline.
– Je vais demander à Mr William, dit la secrétaire. Elle se leva et allait dans le bureau derrière elle. Cinq minutes plus tard elle revint avec un homme d’une trentaine d’années.
– Je suis William Fairfax, l’adjoint de mon père, se présenta celui-ci en serrant la main de Harry.
– Je vois que la plaque du cabinet est marquée d’Urbervilles.
– Oui, mon aïeul l’a hérité de son beau père. Il a voulu garder le nom d’Urbervilles, car le cabinet existait déjà plus d’un demi siècle à l’époque. Mon père n’est pas là aujourd’hui. Mais si vous dites que c’est la ruine sur la colline, je pense que nous en avons encore les plans dans nos archives. Tout le monde parlait du château lorsque le drame s’était produit. Et je me souviens avoir entendu mon père parler de l’architecture du château, que c’était un chef d’œuvre de notre cabinet ... Vous êtes de la famille du propriétaire de Godric’s Hollow ?
– Oui, répondit Harry. Quand pourrais-je avoir la réponse que vous avez encore les plans du château ? Je reviendrai dans une semaine ?
– Harry, les examens ! chuchota Hermione à côté de lui.
– Non, dans un mois. C’est possible ? Merci beaucoup.
– C’est moi qui vous remercie, répondit Mr William.
Les trois amis sortirent du cabinet. Très content de la tournure des choses, Harry se dirigea vers le cimetière avec ses amis. Sur le chemin il acheta chez un fleuriste un pot d’hortensia. A l’entrée du cimetière, Harry vit qu’il y avait quelqu’un, une femme, près des tombes des Potter.
– Venez vite, lança Harry à ses amis, il se peut que c’est cette personne qui met des fleurs sur la tombe de mes parents.
Et avec de grandes enjambées, il se précipita vers les tombes de ses parents. La femme s’apprêtait à partir, après avoir réarrangé un branche de fleur dans le vase de marbre. C’était une femme déjà dans le déclin de son âge, habillée de façon simple, avec un châle jeté sur son épaule, malgré la douceur du soleil du fin de printemps.
– S’il vous plaît, Madame, demanda Harry poliment. Vous êtes de la famille des Potter ?
La vieille femme sursauta, sûrement elle n’avait pas entendu Harry s’approcher.
– Non, une amie seulement, répondit la femme. Puis elle regarda Harry, fit un mouvement de recul comme de surprise, et s’exclama : ‘Mr Potter ! Harry ?’
– Oui, je m’appelle Harry. Merci pour les fleurs que vous mettez sur la tombe de mes parents. Vous me connaissez ?
Sans préambule, la femme entoura Harry dans ses bras et le serra fort contre elle.
– Je m’occupais de toi quand tu étais un bébé. Quand ta maman ne pouvait pas s’occuper de toi, elle te déposait chez moi. Je m’appelle Ann, Ann Cuthbert. Que je suis contente de te revoir. Oh ! que je suis contente. J’ai tant de choses à te demander. Tu ressembles beaucoup à ton père, je t’ai reconnu tout de suite. Viens, j’habite pas très loin d’ici. On sera plus à l’aise avec une tasse de thé.
– Mes amis peuvent-ils venir avec moi ? Je peux vous appeler Ann ?
– Bien sûr, j’habite seule. Venez mademoiselle et monsieur.
– Moi aussi je suis très content de vous rencontrer, Ann !, dit Harry
Harry mit le pot d’hortensia sur la tombe de ses parents, passa sa main sur le marbre frais de la tombe comme pour dire bonjour à ses parents, puis suivit Ann hors du cimetière.
Elle n’habitait pas très loin du cimetière, juste à la bordure du village, dans une petite ruelle sympathique avec beaucoup de verdure. Elle fit visiter la maison aux trois amis, à la demande de Harry, qui voulait connaître plus sur sa condition de vie. C’était une toute petite maison propre, sympathique, très bien aménagée. Mais, sûrement Ann ne nageait pas dans la richesse, vu les rideaux et coussins troués et rapiécés en plusieurs endroits. Derrière la maison, elle avait une petite parcelle de terre, où elle plantait quelque pieds de tomates, et de laitues… Ann invita les trois amis à s’asseoir sur la petite terrasse qui avait une vue sur la colline, puis s’apprêta à préparer du thé.
– Laissez moi faire, Mrs Cuthbert. Allez vous asseoir avec Harry, proposa Hermione, ce que Mrs Cuthbert accepta de bonne grâce.
– Vous avez des enfants, Ann ? demanda Harry.
– Non, J’ai une nièce, la fille de ma sœur. Elle habite à l’autre côté de la place du marché. Elle est mariée et a deux enfants qui vont tous à l’école déjà. L’aînée, une fille, a déjà 12 ans.
– De quoi vous vivez, Ann ?
– Je vis des retraites de mon mari. Il travaillait comme maçon dans les chantiers de Mr Fairfax.
– Parlez moi de mes parents, je vous en prie, Ann. Je connais très peu de choses de mes parents.
– Oui, à peu près une semaine avant le drame, ta maman un jour me disait ‘Ann, s’il m’arrive quelque chose, promets moi que tu t’occuperas de mon fils Harry’. Je ne comprenais pas ce qu’elle voulait dire. Ta mère devait avoir quelques soucis. J’étais malade ces jours là. Je n’étais pas sortie de ma chambre depuis deux jours, lorsque ma voisine était venue pour me dire qu’il s’était passé quelque chose de terrible au château. J’y suis allée, il était aux alentours de dix heures du matin, tu n’étais plus là, ni tes parents. On dit que la maison avait explosé. Je n’arrivais pas à me remettre de ce choc, surtout que je n’ai pas pu tenir ma promesse à ta maman. Je ne savais pas où tu étais. Personne ne savait !
– Oui, mes parents étaient morts dans cette explosion, mais j’étais par miracle épargné. Et des amis de mes parents m’ont amené chez ma tante, la sœur de ma mère. J’habitais chez ma tante, jusqu’à l’année dernière. En ce moment j’habite à l’école, où je fais mes études. Maintenant racontez moi tous les souvenirs que vous gardez encore de mes parents et de moi, je vous en prie, Ann.
– Que je suis contente de te revoir et de te voir en bonne santé, mon petit Harry !!!
– Harry, si on commande au restaurant un repas, comme cela on pourrait rester manger ici ?, suggéra Hermione .
– Mieux encore, je vais demander à Dobby d’amener ici notre repas, proposa Ron.
– C’est une bonne idée, vous êtes d’accord Ann ? Mes amis vont s’occuper du repas.
Ainsi les trois amis restèrent manger chez Ann ce soir là. Quand ils rentrèrent à 12 Place Grimmauld, il était presque minuit. Harry avait en tête un programme pour venir en aide à Ann, et pour la reconstruction de Godric’s Hollow. Il était heureux, comme il ne l’avait jamais été encore. Jusqu’ici, sa vie ne commençait qu’à partir de cet éclair vert, maintenant il avait retrouvé l’autre partie de son enfance. Cette partie se dessinait bien clair et bien nette dans ses pensées, grâce aux souvenirs qu’Ann lui racontait. Il se sentait comme s’il venait de renaître, et avait l’impression de sentir encore le toucher doux de la main de sa mère.

***


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MessageSujet: Re: Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée)   Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) - Page 2 EmptyMer 4 Oct - 2:39

Chapitre 16 : A.S.P.I.C.


– Aujourd’hui c’est notre dernière réunion, car vous avez tous des examens à passer, des révisions à faire . C’est dans trois semaines. Je vous souhaite à vous tous ‘Bonne Chance’, dit Harry à la fin de la séance d’entraînement.
– Nous voudrions te demander une chose, dit Ernie McMillan, nous sommes tous des membres de l’Armée de Dumbledore. Ce n’est pas pour jouer, que nous sommes ici, c’est pour combattre Tu-Sais-Qui. Et nous savons que sûrement, un jour ou l’autre, peut être demain ou après demain, tu vas te décider d’affronter Tu-Sais-Qui. Alors, promets nous de nous appeler. Nous voulons être avec toi, Nous savons que nous sommes loin d’être à ta hauteur, mais tu t’occuperas de Tu-Sais-Qui, et nous, nous nous occuperons des Mangemorts. Nous voulons contribuer dans la bataille contre le Mal.
– Oui, promets nous, dit Michael Corner
– Je ne voulais en aucun cas garder le travail d’exterminer le Mal pour moi seul, dit Harry. Tout le monde a le droit de combattre notre ennemi commun. Mais sachez bien que ce n’est pas un jeu, c’est une opération dangereuse, et qu’il ne faut pas vous y engager à la légère. Premièrement, vous venez de votre propre décision, je ne vous impose en aucun cas. Deuxièmement je vous conseille d’appeler Voldemort par son nom, car si vous n’osez pas appeler votre adversaire par son nom, vous vous engagez dans une bataille perdue d’avance. Avoir peur d’un nom, vous incite à avoir peur de la chose elle même. Troisièmement, le Gallion magique de contact reste toujours notre moyen de communication. Quatrièmement, j’accepte d’amener avec moi seulement ceux qui ont le permis de Transplanage. Ceux qui n’en ont pas encore, resteront à surveiller notre base, c’est aussi une façon de contribuer à la lutte contre Voldemort. Cinquièmement, garder nos plans strictement secret. Même entre vous, n’en parlez pas, car les murs ont des oreilles. Maintenant, bonne chance à vous tous aux examens.
– Bonne chance, Harry, dans ta lutte contre Voldemort, dit Gabrielle
– Merci Gabrielle, d’appeler Voldemort par son nom. Ton souhait me porte double chance. Bonne chance à toi pour tes B.U.S.Es. Et … félicitations, Ginny et Luna, pour le permis de Transplanage, ajouta Harry.

– J’ai relu minutieusement les livres de Poudlard, mais le miroir du Riséd n’y était pas mentionné, dit Hermione lorsque tous les membres de l’A.D. furent partis.
– C’est pas grave, merci Hermione, répondit Harry. Je pense qu’on va tout simplement demander à McGonagall, si elle sait, mais même si elle ne sait pas, je vais lui expliquer que je vais devoir le détruire, sur la recommandation expresse de Dumbledore. Car je pense, que pour la bataille finale, il faut qu’on leur demande de venir avec nous. Nous seuls ne pourrons jamais faire face à Voldemort avec tous les Mangemorts dans leur antre.
– Et tu es sûr de l'endroit où se trouve leur antre ? demanda Ron.
– Oui, répondit Harry, je suis sûr que c’est à Gloucester. Car je vois et revois très souvent le même paysage. Ces jours ci, je me concentre à suivre Nagini, suivre ses habitudes, où elle va ... Mais pour le moment, concentrez vous sur les révisions, laissez Voldemort et ses Horcruxes hors de vos pensées, jusqu’à ce que les examens soient terminés … McGonagall venait de m’informer que ma demande de me présenter aux examens en candidat libre a été accepté par le Ministère.
– Super ! s’exclamèrent ensemble Ron et Hermione.

Harry n’avait aucun mal dans ses révisions. Il lui suffisait de relire une seul fois ses anciennes notes, pour que tout entrât dans sa mémoire. Les trois amis révisaient tous les soirs ensemble.

Les Septième et Cinquième années passèrent les examens le même jour dans le grand réfectoire. Les quatre tables des quatre maisons avaient été enlevées et remplacées par des rangées de petites tables à une personne, toutes tournées face aux bureaux des examinateurs, et avec une grande allée au milieu pour séparer les deux classes. Harry se trouvait à peu près au milieu de la salle, près de l’allée centrale. Ron à trois rangées derrière lui mais du côté du mur, et Hermione à trois rangées devant lui. Gabrielle se trouvait parmi les premières tables près de l’allée centrale du côté des Cinquième année. Ainsi Harry pouvait voir facilement Hermione, Gabrielle et Ron aussi, il suffisait de se retourner un peu pour voir Ron en diagonale. Harry était content de sa place, car il aimait bien pouvoir jeter un coup d’œil de temps en temps à ses amis pour savoir si tout allait bien pour eux. Mrs Marchebanks était encore et toujours là. Harry se demandait quelle âge elle devait avoir, parce qu’elle avait dit avoir examiné Albus Dumbledore à son A.S.P.I.C. Les examens duraient, pour Harry et Ron cinq jours de suite, les matins étaient réservés à la théorie, et les après-midi à la pratique. Pour Hermione, il fallait une journée de plus pour Runes, et Arithmancie.

La première journée était réservée à la Défense Contre les Forces du Mal. Harry pensait qu’il avait répondu à toutes les questions comme il fallait. L’après-midi était pour la pratique.

C’était dans une salle de classe, et les élèves étaient appelés un par un à comparaître devant deux examinateurs, assis derrière le grand bureau. Lorsque son nom fut appelé, Harry entra dans la salle, et se trouva face à Mrs Marchbanks et M. Tofty, qui l’avait examiné il y avait deux ans. Au milieu de la salle se trouvait une marionnette en caoutchouc, grandeur nature, avec une baguette en main.
– Ah ! M. Harry James Potter … Heu … pourriez vous nous montrez comment vous ‘Incarcérer’ ce bonhomme ?’ dit M. Tofty en désignant la marionnette.

Et Harry d’un mouvement souple de la main, sans prononcer la formule, tourna la baguette comme un flash et la marionnette se trouvait liée, raide, des pieds à la tête dans une corde. Elle laissait entendre un grand cri comme une poupée des enfants qu’on pressait fort.
– Mr Potter, Attention ! le bonhomme va vous attaquer ! avertit Mr Toffy qui libéra la marionnette d’un mouvement de baguette.

Et la marionnette s’anima tout d’un coup comme un adversaire vivant, leva sa baguette et la pointa sur Harry. Instantanément, par réflexe, Harry sauta d’un pas vers le côté, bloqua le sortilège de la marionnette d’un mouvement de baguette et lui lança de suite un sortilège non formulé d'anti Transplanage qui la cloua sur le sol.

Mr Tofty libéra de nouveau la marionnette. Harry sauta d’un bond pour échapper à un sortilège lancé par celle-ci visant à bloquer ses jambes en lui relançant le même sortilège qui fit tournoyer celles-ci de la marionnette de façon incontrôlable et la fit perdre l'équilibre. Puis Harry lui lança de suite un autre sortilège qui la désarma. Sa baguette vola jusqu’au fond de la salle de classe que Harry fit venir par un autre mouvement de la main et l’attrapa au vol.
– Très, très bien, dit Mrs Marchbanks, je crois voir le mouvement de la main de Dumbledore … Nous avons tous vu votre Patronus dans le journal. Comment se fait-il qu’en deux ans votre Patronus a changé de taille de cette façon spectaculaire, Mr Potter ?

Harry pointa sa baguette vers la porte, et l’énorme cerf argenté se matérialisa, touchant de ces bois le plafond très haut de la classe. Il s’avança d’une démarche majestueuse, droit devant lui, et arrivant près de Harry il baissa la tête et lécha sa main tendue.
– Disons que ... je me suis dit que si c’est pour chasser un Détraqueur, un cerf de taille normal serait suffisant. Mais si Voldemort m’en envoyait une armée, il faudrait que mon cerf soit de taille et de poids pour les exterminer. Mon cerf est une créature de lumière, les Détraqueurs sont des monstres des ténèbres. Il faut que ma créature de lumière arrive à détruire ces monstres des ténèbres. C’était par concentration et détermination d’esprit que je suis arrivé à le créer selon ma volonté … et … ce n’était que depuis cet été, ajouta Harry.
– Formidable, après la mort de Dumbledore, je comprends, répondit Mrs Marchbanks. Je vois que vous avez la volonté de notre cher disparu. C’est du travail strictement personnel. Ce n’est pas à l’école qu’on apprend tout cela. Vous êtes vraiment l’homme de Dumbledore …
– Jusqu’au bout des ongles … Oui, Madame ! c’est ce que le Ministre me reproche maintes fois, termina Harry, tout d’un coup ému, se souvenant des yeux embrumés de Dumbledore et de la phrase de celui-ci ‘Je suis très touché’ quand il lui a raconté sa rencontre avec le Ministre dans le jardin enneigé du Terrier.
– La Gazette du Sorcier disait que vous n’étiez pas revenu à l’école cette année, est-ce exact ? demanda Mrs Marchbanks.
– C’est exact. J’apprends par moi même, et je me présente aux examens en candidat libre, répondit Harry. Je craignais que ma présence à l’école n’attirât les Mangemorts ici, et ne mît ainsi mes amis en danger.
– Vous avez une très belle pensée pour vos amis, répliqua Mrs Marchbanks.
A ce moment là Mr Tofty montra à Mrs Marchbanks une petite note qu’il venait d’écrire sur son carnet.
– Vous obtenez la note ‘Optimal+++’, il n’y a pas d’autres notes plus élevées que la note ‘O’... Et ...peut être, je pense, que vous ne saviez pas encore, que dans toute l’histoire de la magie, jusqu’ici, on ne parle que de Patronus qui joue le rôle de bouclier, qui vous protège et qui chasse les Détraqueurs pour vous, mais jamais encore de Patronus qui les détruise, Mr Potter … ajouta Mrs Marchbanks.
– Non, je ne savais pas, répondit Harry. Merci beaucoup, Madame, Monsieur, ajouta Harry en se retournant pour sortir.
– Normalement on ne révèle pas les notes aux candidats, Mr Potter, ajouta Mrs Marchbanks avec un clin d'œil malicieux, en souriant.
– Merci encore, répondit Harry.

La nouvelle que Harry se présentait aux examens fit vite le tour de l’école, et même hors de l’école. Rita Skeeter le guettait devant la sortie de la salle d’examen, avec quelques élèves curieux. En pointant sa tête hors de la salle, Harry vit ses lunettes en forme de papillons, derrière un candidat. Il recula tout de suite dans la salle de classe, balança sa cape d’Invisibilité sur lui, et attendit le tour de Ron pour sortir.
– C’est moi, Ron’ chuchota Harry sous sa cape. Fraye moi un chemin, que je puisse sortir, pour éviter Rita.
Ainsi, derrière Ron, Harry put se glisser entre les doigts de Rita sans que celle-ci le sache.
– Je t’ai vu dans la salle d’examen, Tu étais génial. Je pense que tu vas avoir un Optimal cette fois ci, dit Harry, avec enthousiasme, en donnant une claque amicale sur l'épaule de Ron.
– Tu penses ? Oh, j’espère bien, répondit Ron, tout heureux.

Pour les jours qui suivirent, Harry pensait qu'il avait bien fait les questionnaires du matin, tout comme la pratique de l’après-midi. Pour la pratique de Métamorphose, McGonagall était là, à la porte, elle lui fit un signe d’approbation avec un grand sourire quand Harry sortit et passa devant elle. Pour les Potions, Harry pensait qu’il avait obtenu aussi la note Optimal, car son flacon présentait la plus belle couleur parmi tous les autres et qui correspondait bien à la couleur qu’il fallait. Slughorn qui était là devant la porte le lui fit signe du pouce en l’air.

Le samedi, Harry et Ron étaient déjà libres, alors qu’Hermione avait encore Arithmancie et Runes à passer. Ron et Harry sous la cape, descendirent dans le sous sol où était cachée la pierre philosophale dans leur première année, mais le miroir n’y était plus.
– Où peut-il bien être, maintenant ? se demanda Harry, déçu.
– Il faudrait alors qu’on fasse toutes les salles, et chambres du château ! dit Ron, l’air malheureux.
– On va procéder tour par tour. A commencer par la tour de Gryffondor, du sous-sol jusqu’au sommet, suggéra Harry.
Lorsqu’ils revinrent dans la salle de Harry, Hermione y était déjà, et les attendait.
– Alors, t’as bien fait ? C’est superflu, peut être, la question ? demanda Harry.
– Oui, c’est-à-dire non ! … répondit Hermione.
– Explique toi ! dit Harry.
– J’ai dit "Oui", je pense que j’ai bien fait. J’ai dit ‘Non’, c’est-à-dire, ce n’est pas superflu, je suis touchée que tu t’inquiètes pour moi ! répondit Hermione.
– Non, je ne m’inquiète pas pour toi, pas du tout. Entre nous trois, tu es toujours la seule qui aies la bonne note, la meilleure note de la classe, je demande pour que tu m’affirme que t’as bien fait.
– Oui, bon, que t’es difficile ! lâcha Hermione.
– Non, c’est pour te détendre un peu ! dit Harry, en souriant, oubliant tout d’un coup et Voldemort et Horcruxes.
– Où étiez vous ? demanda Hermione, un peu rosie par la taquinerie de Harry.
– On est allé au sous sol voir si le miroir du Riséd y était encore. Mais il n’est plus là, répondit Harry, déçu d’avoir à redescendre sur terre. Puis Ron et moi, on a fait toute la tour de Gryffondor, du sous-sol jusqu’au sommet, mais on ne l’a pas trouvé. On pense faire la tour de l’astronomie cet après-midi.
– Il est l’heure, dit Hermione en regardant sa montre, on doit aller manger. Cet après-midi, j’ai trois heures de Rune. Donc je serais libre à partir de cinq heure. On se retrouve ici ? ajouta-t-elle en tirant sur la manche de Ron, pour partir.
– D’accord, et bon appétit à vous deux … Et .. Hermione, oublie le miroir, concentre-toi sur les Runes, et bonne chance ! ajouta Harry.

***
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MessageSujet: Re: Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée)   Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) - Page 2 EmptyVen 6 Oct - 13:24

Chapitre 17 : Hermione

– Je pense que j’ai bien fait mes traductions de Runes. Qu’est-ce que vous avez fait cet après-midi ? demanda Hermione en entrant dans la salle de Harry.
– Ben … on a fait la tour de l’Astronomie, de la cave jusqu’à l’Observatoire, répondit Ron, puis on est revenu ici t’attendre.
Harry pensait que cela ne ressemblait pas beaucoup à Hermione qui d’habitude aimait repasser les sujets des examens et les décortiquer en détails. ‘Elle n’avait plus les même intérêts qu’avant, pourquoi ?’ se demanda Harry. La voix de Ron continuait.
– Je ne sais pas. Peut être, il vaudrait mieux qu’on retourne d’abord dans la première salle où l’on a vu le miroir la première fois pour voir s’ils ne l’ont pas remis là, avant de faire toutes les tours du château ? ajouta Ron.
Harry continua à raisonner: ‘La recherche de l’Horcrux est-elle devenue plus importante pour Hermione maintenant ? Elle est soucieuse pour moi, cela est sûr,’ pensa Harry.
– Coucou ! Harry, tu es avec nous ? demanda Hermione.
– Oui, répondit Harry. Qu’est-ce que tu disais Ron ?
– On se demande s’il ne vaudrait pas mieux qu’on aille d’abord voir dans la salle où l’on a vu le miroir la première fois, avant de faire toutes les tours, une à une? répondit Ron.
– Si on les fait toutes, on en aura pour une semaine, si le miroir se trouve par malheur dans la dernière tour, comme c’est souvent le cas, fit remarquer Hermione.
– C’est une bonne idée, répondit Harry.
Et les trois amis partirent dans la direction de la Bibliothèque. C’était par là que Harry se réfugiait quand il était poursuivi par Rusard. En chemin ils rencontrèrent McGonagall.
– Bonjour Professeur, dirent les trois amis en même temps.
– Je suis sous la cape d’Invisibilité, ajouta Harry.
– Je VOIS bien cela, répliqua McGonagall moqueuse. Professeur Marchebanks m’a fait une éloge particulière de vos exploits, Harry, ajouta-t-elle.
– Elle m’a dit que j’obtiens la note ‘Optimal+++, (‘Woouahh’ se firent entendre Ron et Hermione d’une même voix) Mais c’est secret, il ne faut pas le dire, dit Harry.
– Cela ne m’étonne pas. Et vous autres, vous avez bien fait toutes les épreuves ?
– Oui, je pense, répondit Hermione.
– Oui, j’espère, dit Ron.
– Professeur, nous voudrions savoir où se trouve maintenant le miroir du Riséd ? demanda tout d’un coup Hermione.
– Le miroir du Riséd ! Le miroir du Riséd !… répéta McGonagall comme pour se souvenir de quoi il s’agissait. Qu’est-ce que vous voulez faire avec le miroir ? ajouta McGonagall.
– Pendant notre première année, Professeur Dumbledore l’a mis dans le sous-sol, pour y cacher la pierre philosophale, vous vous souvenez ? demanda Harry.
– Oui, je me souviens. Je pense qu’après cela, professeur Dumbledore l’a remis là où il était avant, dans la tour de Serdaigle.
– Woouaahh ! crièrent les trois amis en même temps.
– Professeur, est-ce que vous pourriez convoquer une réunion exceptionnelle de l’Ordre, ici à Poudlard, dans la salle du miroir, demain à trois heures dans l’après-midi ? demanda Harry C’est très important. Ne me demandez pas pourquoi pour l’instant. Mais c’est très important, sinon, je ne vous aurais pas demandé.
– D’accord, je vais tout de suite contacter Abelforth, répondit McGonagall, renonçant à chercher à comprendre.
– Merci, Professeur.
– Profitez du beau temps ! répondit McGonagall, en partant vers son bureau.
– Tu ne nous as pas dit que tu avais obtenu Optimal+++ en DCFM, dit Hermione dans un ton de reproche.
– Oui, j’ai oublié, mais le miroir me tracasse trop, et puis, je ne tiens plus beaucoup à l’A.S.P.I.C, répondit Harry, essayant d’expliquer ce manquement de sa part. Je me souviens que la salle du miroir se trouvait après la Bibliothèque, et il faut tourner à droite.

C’était une petite salle de classe vide non utilisée, fermée, mais avec la formule ‘Alohomora’ d’Hermione, ils ont pu l’ouvrir sans problème. Le miroir y était comme la première fois que Harry l’avait vu.
– Donc, le miroir appartient à Serdaigle ? dit Ron.
– Pas forcément, elle a dit ‘là où il était avant’, ce n’est pas sa maison, pas forcément, enfin, je pense, répondit Harry.
– Oui, s’il appartenait à Serdaigle, Dumbledore l'aurait su, renforça Hermione. Voyons, si je me mets devant le miroir, qu’est-ce que je vais voir, ajouta-t-elle en se mettant devant le miroir, elle souriait et tourna au magenta.
– Dumbledore disait que le plus heureux des hommes, se verrait comme il est, dit Harry, en se mettant à côté d’Hermione, devant le miroir. Et je me vois moi même comme je suis, pourtant je ne suis pas le plus heureux des hommes ! … je comprends, parce que je suis averti, et que je n’ai pas d’illusion ! Je vois nous trois, toujours ensemble, ajouta-t-il. Mais il se dit à lui-même, "Comment pourrais-je être avec Hermione, parce que Ron l’aime, et que je décide de ne jamais être le rival de Ron".
Ron arriva devant le miroir.
– La dernière fois je me voyait Capitaine de Quidditch, mais cela ne m’intéresse plus. Qu’est-ce que je vais voir maintenant, ah, je vois nous trois, dit Ron, mais il devenait rouge écarlate lui aussi.

Harry se dit qu’il crut comprendre ce que Ron et Hermione avaient vu dans le miroir.
– Sentez-vous un léger vent, qui vous repousse, devant le miroir ? demanda Harry en se mettant devant le miroir, puis en s’écartant du miroir, puis de nouveau en se mettant devant le miroir.
– Non, je sens rien, lui répondit Ron, en faisant comme Harry, plusieurs fois.
– C’est difficile de dire, dit Hermione, en rasant le miroir avec sa main.
– Mais si, regardez les cheveux d’Hermione. Bon, c’est difficile, comme cela. Je prends un seul cheveu, excuse-moi Hermione, dit Harry, en essayant de prendre tout juste un seul cheveu d’Hermione parmi la masse touffue. Je bloque l’effet du miroir par mon corps. Vous voyez que le cheveu pend verticalement. D'accord, c'est un peu difficile, parce les cheveux d’Hermione ne sont pas raides, mais l’axe principale est bien vertical, n’est-ce pas. Maintenant je me retire, voyez-vous que l’axe principale du cheveu n’est plus vertical ?
– Je ne peux rien voir, dit Hermione, en arrachant le cheveu de sa tête. Bloque le miroir que je puisse voir. Baisse un peu ton bras, à la hauteur de ta poitrine. Oui, c’est vertical. Mets toi à côté maintenant. C’est exact, il y a un léger vent qui repousse le cheveu.
– Oui, un très léger vent, répondit Ron. Bloque de nouveau le miroir, Harry. Oui, en effet, il y a une différence, le cheveu ne tombe plus de la même façon.
– Et toi, tu sens ce léger vent ? demanda Hermione, admirative. Parce que moi, je ne sens rien, même pas sur ma joue. Tu es devenu comme Dumbledore.

Harry ne répondit rien, mis le cheveu d’Hermione dans sa poche. Les trois amis examinèrent le miroir sous toutes les coutures puis revinrent dans la salle de classe de Harry.
– Pourquoi tu demandes à McGonagall de convoquer la réunion à trois heures ? demanda Hermione.
– J’ai vérifié depuis plus d’un mois le va-et-vient de Nagini, souvent pendant la journée elle s’endort, elle se prélasse, à côté de son maître peut être, à cinq heures elle s’en va à la chasse. Le temps de discuter nos plans, comment on y va, et organiser la surveillance de l’école. On sera là bas à cinq heure pour nous occuper de Nagini. On va amener un lapin pour l’attirer. Et souvenez vous qu’elle mesure au moins quatre mètres, imaginez la dans la tête, pour ne pas avoir de surprise. La surprise nous rend vulnérable …. Je vois qu’il est presque l’heure de dîner, j’ai une idée. Dobby ?
Et Dobby se matérialisa devant les trois amis.
– Monsieur Potter demande Dobby ?
– Est-ce que Ron et Hermione pourront rester ici manger avec moi ? Et … est-ce que tu pourrais t'arranger pour que j’aie un lapin vivant demain à trois heures, dans un panier ?
– Oui, Monsieur Potter. Dobby va s’occuper de cela. Mais Kreattur est très malade et les elfes à la cuisine pensent qu’il va bientôt partir.
– Qu’est-ce qu’il faut que je fasse dans ce cas ?’ demanda Harry.
– Allez le voir, c’est la bénédiction du maître qui permet aux elfes de partir tranquilles.
– Alors il faut que j’y aille maintenant ?
– Oui, si vous le voulez bien, Monsieur Potter. Dobby va s’occuper du repas pour vous et vos amis.
– Je ne serais pas long, dit Harry à Hermione et Ron.
Harry mit sa cape et partit avec Dobby.

– Alors ? demanda Ron quand Harry fut de retour.
– Bof, il était déjà à moitié parti. Il a ouvert les yeux à mon arrivée, mais il n’y avait plus de vie dans son regard. Je lui ai dit de partir en paix, mais je ne pense pas qu’il me comprenait. Je suis resté quelques minutes, et il est parti, je lui ai fermé les yeux. Et je pense que j’ai fait ce qu’il fallait, car tous les autres elfes se sont prosternés devant moi après mon geste. Je leur ai remercié de s’être occupés de Kreattur pendant sa maladie, et je suis parti. J’ai demandé à Dobby de s’occuper de son enterrement. Il était déjà malade depuis longtemps. Maladie de vieillesse, il ne mangeait plus depuis trois jours.
– Bon débarras ! laissa échapper Ron.
Il eût droit tout de suite à un regard cinglant de la part d’Hermione. Harry pensait que Ron avait raison, mais ne dit rien.

Les trois amis restèrent tard, à travailler sur l’opération qu’ils devraient mener le lendemain. Harry montrait à ses amis la carte détaillée de Gloucester qu’il a achetée, les endroits stratégiques, et les zones de chasse de Nagini selon ses suppositions. Avant de retourner à Gryffondor, Hermione demanda :
– Je pourrais t’emprunter Hedwige demain ?
– Oui, bien sûr. Bonne nuit à vous deux.
Mais Hermione, à deux pas de la porte, revint comme un coup de vent. Elle entoura Harry de ses bras et le serra fort contre elle, si fort que Harry sentit battre leurs deux cœurs, puis elle plaqua un baiser sur la joue de Harry avant de courir hors de la salle, dans un sanglot.

Harry, cloué sur place au milieu de la salle, essaya de comprendre ce geste, une larme d’Hermione perlait encore sur sa joue.
Elle m’aime. Jusqu’ici elle n’a montré pour Ron qu’une amitié profonde, un attachement amicale, mais pas de l’amour.’ se dit Harry. Il se repassait l’image de leurs nombreuses promenades au bord du lac avec Ron et Hermione et arrivait à la conclusion que c’était Ron qui l’aimait en amoureux. Il était trop concentré dans sa mission de recherche et de destruction des Horcruxes qu’il n’a pas remarqué les changements dans le comportement d’Hermione. Non seulement il était trop concentré dans sa mission, mais aussi il avait volontairement banni tout image de fille, et tout étincelle d’amour qui avait pu se former dans ses pensées … ‘Oui, mais cela ne change rien, j’ai déjà décidé de ne pas être un rival de Ron’, se dit Harry, malheureux. Il enleva la larme d’Hermione avec la main et l’appuya contre son cœur.

Puis, se souvenant du cheveu d’Hermione, il vida sa poche pour le retrouver. Il l’enroula autour de son petit doigt pour en faire un petit anneau puis le cacha derrière la petite photo de sa mère dans le médaillon qu’il portait sur une longue chaîne autour du cou.


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MessageSujet: Re: Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée)   Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) - Page 2 EmptyVen 6 Oct - 13:27

Chapitre 17: Hermione (suite)

– Quand est-ce qu’on informe les autres membres de l’A.D. ? demanda Hermione le lendemain en entrant dans la salle de Harry.
– On va attendre la réunion de l’Ordre, répondit Harry. Et il faut qu’on sache d’abord que c’est bien le cinquième Horcrux. Ce n’est pas la peine de les alerter trop tôt, ça crée de la panique dans toute l’école, tu trouves pas ?
– C’est exact. Mais tu es sûr que c’est le cinquième Horcrux ? demanda Ron.
– Oui, pour ça, je suis quasiment sûr. J’ai revu la même scène encore et encore.
– Tout repose sur toi ! dit Hermione.
– Je compte persuader Ginny de rester en arrière, à l’école, dit Harry. Voldemort s’intéresse beaucoup trop à Ginny, elle pourrait nous gêner. Et je compte sur toi pour la persuader, Ron…
– Oui, tu as raison.
– On va étudier encore notre carte de Gloucester. J’en ai acheté quatre exemplaires, au cas où l’on doit en distribuer aux autres. L’échelle de la carte est un sur deux cent milles, ce qui veut dire, un centimètre sur la carte équivaut à deux kilomètres.
– On va manger avec toi ici à midi, Harry ! Je voudrais qu’on soit ensemble pour notre dernier repas, dit Hermione. … ‘avant la bataille finale’, ajouta-t-elle à la hâte, comme si tout d’un coup, elle avait peur que le mot ‘dernier repas’ ne portât malheur.
– Oui, je vais demander à Dobby, dit Harry, en examinant le visage d’Hermione. Qu’est-ce que tu as ? Quelque chose ne va pas ? Tu veux qu’on reporte notre opération à un autre jour ?
– Non, ce n’est rien, ça va arriver ce qui devra arriver. Cela ne sert à rien de reporter. Plus vite cela se termine, mieux cela vaudra.
Les trois amis mangèrent ensemble tout en discutant, et vérifiant ce qu’il fallait faire en premier.
– Il est temps qu’on aille à la réunion. Venez, dit Harry.
Et les trois amis partirent pour la salle du miroir. Harry ne portait pas sa cape d’Invisibilité. Ce n’était plus nécessaire. Tous les membres de l’Ordre y étaient déjà, sauf McGonagall qui arrivait en courant derrière les trois amis.
Une longue table a été mise au milieu de la salle, les fenêtres ouvertes, et la salle était très bien éclairée, car le soleil se trouvait à la hauteur des fenêtres et la lumière y entrait à flots.
"Très bien" se dit Harry.
Mr Weasley accueillit les trois amis, et donna à chacun une robe trompeuse Les trois amis se changèrent tout de suite en leur nouvelle robe, puis prirent places à la table. Il y avait Maugrey, Shaklebolt, Abelforth, Hagrid, Tonks, Lupin, Mrs. Weasley, Bill, Fred, Georges et Charlie, qui était en vacances au Terrier (La famille Weasley au complet, sauf Percy, pensa Harry), et une vingtaine d’autres membres de l’Ordre.
– J’ai ma robe trompeuse aussi, dit Mr Weasley, les autres membres ne l’ont pas encore. l’Ordre me donne cette priorité.
‘Elle lui va très bien’, pensait Harry. Elle tombait juste à mi mollet, à la manière des manteaux des Moldus, qui le rajeunit.
– C’est normal, dit Abelforth, puis tournant vers Harry il continua, Mr Potter, … vous nous avez convoqués en session exceptionnelle. Nous voilà et nous vous écoutons.

Harry se leva.
– Bonjour à vous tous et merci d’avoir répondu à ma demande. Je pense et je suis persuadé que la mission que le Professeur Dumbledore m’a assignée avant de mourir touche à sa fin. Mais pour en avoir une confirmation, il faut que je fasse encore un test.
Puis il tira sa baguette et d’un mouvement souple de la main, la pointa sur le miroir d’un coup sec. Le miroir se brisa en deux laissant échapper un filet de fumée dense et sombre qui se dessina bien nettement dans la lumière qui entrait par la fenêtre. Un petit dé à coudre en argent tomba par terre de nulle part et roula sur le plancher.

Ron et Hermione laissèrent entendre un soupir de soulagement.
McGonagall, au contraire, laissa échapper ‘Potter !’ plutôt d’exaspération.
Sans faire attention à McGonagal, Harry pointa sa baguette sur la fumée en criant ‘Avada Kedavra’. Et un jet de lumière verte, éblouissante, frappa en plein milieu le filet de fumée qui se brisa en mille morceaux et se dissipa dans le vide.
– Mon test venait de confirmer ma supposition. Donc, ma mission touche à sa fin. Il faut maintenant que nous allions rendre visite à Voldemort, et dès ce soir. J’ai suivi le va-et-vient du serpent de Voldemort depuis plus d’un mois. La journée il se prélasse au près de son maître, vers cinq heures dans l’après-midi il part à la chasse.
D’un coup de baguette, Harry colla la carte détaillée de Gloucester en l’agrandissant dix fois, sur le mur. Puis Harry envoya du bout de sa baguette un petit point rouge de la grosseur d’une petite bille, pour indiquer sur la carte les endroits stratégiques au fur et à mesure de ses explications.
– Ici c’est le manoir des Malfoys en Gloucester. Mais il faut aller beaucoup plus loin, à l’intérieur de la forêt derrière le manoir, à partir de cette bifurcation de la Seven. L’échelle de la carte agrandie ici est un sur vingt mille, donc, dix centimètres sur la carte correspondent à deux kilomètres en réalité. Cette distance du manoir des Malfoy à la bifurcation de la rivière doit faire … euh…environ quarante kilomètres.
– C’est ici la zone de chasse habituelle du serpent, continua Harry en entourant la zone sur la carte avec sa bille rouge. Nous trois, Ron, Hermione et moi, nous entrerons dans la zone de chasse, vous autres, vous nous attendrez ici, dit Harry en faisant une croix avec sa bille rouge, hors de sa zone de chasse. Car il ne faut pas susciter son soupçon, ni l’effrayer non plus. Et il faut absolument que je l’élimine d’abord avant de pouvoir affronter Voldemort. Lorsque nous l’aurons tué, Ron vous enverra son Patronus. C’est un fox-terrier, rapide, et plus discret que le mien.
– Ça c’est sûr, laissèrent échapper plusieurs membres de l’assemblée.
– A ce moment là seulement, vous nous rejoindrez, continua Harry. Nous aurons besoin de votre aide, car nous allons au cœur de l’antre de Voldemort. Il doit y être, entouré de tous ses serviteurs. Alors si vous pouvez venir tous, vous ne serez pas de trop. Seulement on ne peut pas laisser l’école sans surveillance. Nous avons des amis qui seront prêts à faire la patrouille de l’école tout l’après-midi et la soirée s’il le faut. Je voudrais savoir qui vont rester à surveiller l’école. Et nous avons aussi une quinzaine d’amis qui seront prêts à se joindre à nous dans cette opération.
– Pour l’école, dit McGonagall, je vais laisser Hagrid, et les professeurs qui ne sont pas membres de l’Ordre. Donc nous pouvons tous y aller, si vos amis pourrons faire des rondes avec les autres professeurs. Combien sont-ils vos amis ?
– Une quinzaine. Si vous pouvez convoquer un de ces professeurs, que je l’amène voir mes amis. Hermione, pourrais-tu les appeler, s’il te plaît, ajouta Harry en tournant vers Hermione.
Hermione sortit son Gallion Magique et composa l’heure de réunion.
– Allez-y, je vous rejoindrai, dit Harry à Ron et Hermione.
McGonagall se retourna vers un portrait sur le mur et lui demanda d’aller chercher professeur Flitwick, son adjoint.
– Il doit être à cette heure ci dans sa chambre, dit elle au portrait.
Trois minutes après le professeur Flitwick arriva.
– Filius, dit McGonagall, je dois m’absenter, et les Aurors qui sont de garde devront m’accompagner aussi. Pendant ce temps, est-ce que vous pourriez organiser une surveillance continue, jusqu’à mon retour, avec les autres professeurs, et une poignée d’une quinze d’élèves volontaires. Hagrid et son frère peuvent surveiller la cour et le portail. Toutes les issues souterraines et les points stratégiques, vous les connaissez déjà. Maintenant allez avec Potter, ils va vous introduire à ses amis.
– Vous m’attendez ici, je reviens dans dix minutes avec mes amis, dit Harry à toute l’assemblée.
Tous les membres de l’A.D. se trouvaient là quand Harry et le professeur Flitwick arrivèrent.
– Ceux qui, d’entre vous, voulez venir avec moi, mettez vous ici, à ma droite. Je dis, seulement ceux qui ont le permis de Transplanage.
– Vous autres vous suivrez les ordres et arrangements du Professeur Flitwick, Souvenez vous, si vous voulez envoyez des messages entre vous, vous pouvez demander aux portraits aux murs de vous aider. C’est un moyen de communication efficace et rapide aussi.
– Bonne chance Harry, dit Gabrielle avec un petit sourire.
– Merci, Gabrielle, répondit Harry.
Jetant un coup d’œil sur le groupe des membres qui voulaient le suivre, Harry trouva parmi eux, bien sûr, Neville, Luna et Ginny.
– Où allons nous ? demanda Neville.
– A Gloucester, loin derrière le manoir de Malfoy, répondit Ron.
– Non, Ginny, dit Harry. Sûrement Ron t’a déjà expliqué. J’aimerais que tu restes à l’école, pour plusieurs raisons, et Ron est d’accord avec moi. Nous avons discuté longuement, Ron et moi. Et je ne veux pas que tu me contraries le jour où j’ai besoin le plus d’avoir l’esprit libre pour me concentrer sur autres choses. Vas rejoindre l’autre groupe, s’il te plaît. C’est pour ton bien, comme pour le mien aussi. Je t’en prie. Et Harry lui donna deux petits bisous sur chaque joue.
– Vas-y, Ginny, dit Ron.
Et Ginny s’en alla rejoindre l’autre groupe, mécontente, mais sans mot dire.
– Dobby ?
Et l’elfe se présenta devant Harry.
– Tu as le lapin ?
Pendant que Dobby allait chercher le panier derrière le bureau de Harry, les autres membres de l’A.D. parlaient entre eux, ou posaient des questions à Ron et à Hermione.
– Voilà, Monsieur Potter, dit Dobby en tendant le panier où l’on voyait le lapin à travers les tiges d’osier.
– Super, Merci beaucoup, Dobby, dit Harry en prenant le panier, puis il s’accroupit pour être à la hauteur de Dobby et lui dit tout bas : ‘Je vais faire une mission très dangereuse, j’espère que je pourrais revenir vivant. Mais si je devrais mourir à la tâche, allez vivre chez Hermione, toi et Winky. Elle est la personne que j’aime le plus au monde et vous le lui direz pour moi. Je vais dans la forêt derrière le manoir des Malfoy. Au revoir Dobby. Puis il l’embrassa sur la joue.
– Dobby viendra avec vous, et mourra avec vous s’il le faut, Monsieur Potter.
– Non. Tu servirais Hermione si je ne reviens pas.
– Dobby doit obéir à Monsieur Potter, répondit Dobby les larmes aux yeux.
– Maintenant il faut qu’on retourne à la réunion. Venez tous avec moi, dit Harry en se levant et en se retournant vers ses amis.
Ils coururent vers la salle de réunion.
– Nous voilà, dit Harry à toute l’assemblée. Je vous laisse la carte. Et en voici deux autres, si vous en avez besoin. Vous nous attendrez ici, à la lisière de la zone de chasse. Et attendez notre signal. Puis se retournant vers les membres de l’A.D., Harry ajouta : Vous allez suivre les instructions du Professeur McGonagall.
Les trois amis sortirent de la salle, Hermione prit le panier des mains d’Harry. Ils trouvèrent Hagrid au portail qui les attendait.
– Au revoir Hagrid, dirent les trois amis ensemble.
– Au revoir à vous trois, et bonne chance.
– Merci ! répondirent les trois amis en choeur.

En dehors de l’enceinte de l’école Harry se retourna et serra Hermione fort dans ses bras, si fort qu’il sentit de nouveau leurs deux cœurs battre, au même rythme accéléré. Il voulait lui dire qu’il l’aimait, mais s’abstint.
Hermione se contenta de pleurer silencieusement mais ne disait rien. Elle Transplana tout de suite après pour cacher son émoi.
Harry prit la main de Ron dans les siennes :
– S’il m’arrive quoi que ce soit, sache bien que tu es mon seul et unique ami, Ron.
– Tu es aussi mon seul et unique ami, Harry, répondit Ron. Quoi qu’il t’arrive, sache qu’Hermione t’aime, et que c’est toi, qu’elle aime, ajouta-t-il.
– Non, elle t’aime, et tu l’aime, mais il ne faut pas parler de cela maintenant, ce n’est pas le moment, dit Harry. Au manoir des Malfoys ! et il Transplana.


***



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lila potter
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MessageSujet: slt   Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) - Page 2 EmptyDim 8 Oct - 15:53

j'aime bien ta fanfiction elle est mimi
tu ecrit trés bien
continu comme ça
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kitty
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MessageSujet: Re: Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée)   Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) - Page 2 EmptyDim 8 Oct - 22:51

Chapitre 18 : Dans l’antre des Ophidiens


Harry atterrit à côté d’Hermione exactement à la bifurcation de la rivière dans la forêt derrière le manoir de Malfoy. Aussitôt Ron les rejoignit.
– Vous allez rester à côté de moi, dit Harry. On va s’avancer en silence. Quand j’aurai immobilisé Nagini, je vais l’hypnotiser, vous deux, faites un grand tour en silence pour l’approcher par derrière, hors de son champ visuel, et restez toujours à une distance d’elle d’au moins de deux mètres, toi, Ron au niveau de son cou, un peu plus bas, pour qu’elle ne te voie pas. Son champ visuel est de plus de deux cents degrés. Et Hermione au niveau de sa queue, vers un mètre ou un peu moins de sa pointe. Quand on coupe la tête d’un serpent, sa queue par réflexe fait un mouvement de balayage très puissant, vu son corps énorme, elle peut tuer. C’est pour cela qu’il faut couper la tête et la queue en même temps. Je vous ferais signe par ma main gauche, à trois, vous la tranchez d’un coup sec. D’accord ? Faites un large tour pour l’approcher par derrière, qu’elle ne vous voie pas. Donne moi le panier. On s’avance doucement et en silence, je vais essayer de percevoir ses sifflements.
Ainsi les trois amis s’avancèrent, en silence, loin dans la forêt. Un bruit se fit entendre. Les trois amis se figèrent sur place, derrière un buisson. Quelqu’un arrivait, portant une robe noire avec capuche qui cachait son visage. Harry l’attendait, quand celui-ci arriva à la hauteur du buisson où les trois amis se trouvaient, Harry fit un coup sec de baguette et l’homme se trouvait lié des pieds à la tête dans une corde, il tomba par terre laissant tomber sa baguette à côté, que Harry fit voler à sa main et l’attrapa. Il la cassa en deux, et rejeta les morceaux près le l’homme, et lui lança encore un sortilège qui le pétrifia comme une statue de cire.
Les amis continuèrent à s’avancer. Harry fit signe de la main :
– Chut ! j’entends Nagini. Restez derrière moi.… Plusieurs minutes passèrent… Puis, d’un mouvement brusque, des deux mains il attrapa Hermione et Ron, les poussa devant lui, et se retourna.
– Elle était derrière nous, dit Harry dans un chuchotement. Mettez vous derrière le buisson. Nagini n’était pas très loin d’eux, mais apparemment allait dans une autre direction et ne faisait pas attention à eux. Harry s’avança hors du buisson et se mettre dans un endroit bien dégagé. Il posa le panier par terre et libéra le lapin. Ce mouvement fit retourner Nagini face aux trois ami. Le lapin, libéré, partit d'un bond vers le côté. Nagini sur le point de s’élancer après le lapin, quand Harry, en Fourchlang lui lança :
– Laisse le tranquille !
Surpris, le reptile se retourna vers Harry et le regarda droit dans les yeux. Harry n’attendait que cela. Il fixa des yeux ceux de Nagini, et le serpent s’immobilisa. Plusieurs minutes passèrent. Harry chuchota à Ron et Hermione tout en fixant des yeux ceux de Nagini :
– Allez-y !
Ron et Hermione quittèrent le buisson et se glissèrent en place comme il était convenu. De la main gauche, Harry fit signe : un, deux, trois ! Comme d’une seule et même voix, Hermione et Ron crièrent :
– SECTIO !
Le corps du reptile bondit dans l’air et retomba par terre en trois morceaux dans un bruit sourd en faisant trembler la terre sous les pieds des trois amis. Un filet de fumée sombre s’échappa en l’air que Harry détruisit avec un coup de baguette : ‘Avada Kedavra’.
– Ouff, laissa échapper Ron avec soulagement.
– Envoie ton Patronus aux autres, jusqu’ici tout va bien comme prévu, dit Harry en sortant son médaillon, lui donna un petit baiser, puis le cacha de nouveau sous sa chemise.
Le fox-terrier de Ron d’un bond fonça devant eux, vers la clairière. Quelques minutes après, les autres les rejoignirent.
– Peut être nous pouvons nous diviser en trois groupes pour les attaquer sur trois fronts, proposa Abelforth. Votre groupe, Mr Potter, reste au milieu. Que les groupes soient à peu près équilibrés en force, autant de grands que de jeunes.
Harry vit Mr. Weasley qui venait d’arriver près de lui, il était simplement en chemisier.
– Où est votre robe ? demanda Harry, étonné.
– Je l’ai donnée à Ginny…
– Ginny est là ? demanda Harry étonné en faisant un tour du regard.
– Oui, elle vient de nous rejoindre dans la clairière.
Ginny était parmi ceux qui formaient le groupe de droite, marchant la tête baissée, la robe traînait presque à ses pieds. ‘Elle n’ose pas venir dans mon groupe’, pensa Harry, irrité.
Ainsi, ils s’avançaient loin dans la forêt. Un bruit se fit entendre. Harry se retourna. Quatre Mangemorts venaient de se matérialiser derrière eux. Tout de suite ils étaient entourés par les membres de l’Ordre et de l’A.D. Les Mangemorts se mirent dos contre dos pour combattre ceux ci. Mr Weasley venait de se baisser pour échapper à un Avada Kedavra lancé par l’un d’eux. Abelforth par cet espace libéré lança le sortilège d’Incarcération qui lia en bloc les quatre Mangemorts dans une corde, puis il les Pétrifia.
– Casse leur baguettes ! dit Harry à Neville qu’il venait de voir pour la première fois depuis leur départ de l’école. Tu étais où ?
– Je suis dans le groupe de droite, avec Ginny.
– Tiens, prends ma robe, elle te protégera, dit Harry en enlevant sa robe et la donna à Neville.
Ils continuèrent ainsi à s’avancer encore plus profondément dans la forêt. Les arbres devenaient de plus en plus denses, qu’il faisait de plus en plus sombre, pourtant, il n’était pas tard encore. Puis après une heure de marche, les arbres s’éclaircissaient petit à petit, et ils arrivèrent à une clairière bien vaste et bien dégagée. Ils étaient au milieu d’une clairière. Il faisait encore jour mais le soleil ne devait pas tarder à disparaître.
‘C’est leur antre ici’, pensait Harry. ‘Pourtant il n’y a pas de maisons, pas de baraques. Où peuvent-ils vivre ?’
L’herbe sur le sol était desséchée comme si elle a été piétinée tous les jours et ne pouvait plus pousser. Harry vit au bord de l’espace dégagé, là où il commençait à avoir quelques touffes d’herbe, un trou en forme carrée, deux trous … Ce n’était pas des trous faits par des animaux.
– Attention ! ils sont dans les sous-sols. Nous sommes cernés ! cria Harry.
– Mettez vous le dos à l’intérieur ! cria Abelforth.
A peine eut Abelforth terminé sa phrase que des dizaines de Mangemorts se matérialisèrent autour d’eux. Harry, Ron et Hermione étaient face à Lestrange et les deux frère et sœur Mangemorts. A côté de Ron était Mr Weasley. Harry combattait mais jetait de temps en temps un coup d’œil aux alentours pour voir où pouvait-il bien être Voldemort, parce que c’était lui qui l’intéressait. Il ne lui laisserait pas le temps de tuer les autres.
Des formules de sortilège criées de partout, on ne savait plus qui lançait quoi. La bataille durait ainsi environ d’une heure, quand le combat devenait de plus en plus acharné, car on entendait beaucoup plus de formules d’Avada Kedavra criées par les Mangemorts, qui voulaient en terminer au plus vite. ‘Ils sont entrain de perdre la bataille, et sont désespérés’ pensait Harry. A côté de lui, Ron et Hermione venaient de lancer ‘Sectumsempra’ pour parer aux sorts ‘Avada ...’ jetés par les deux frère et sœur qui tout de suite tombèrent par terre tailladés, baignés dans leur sang.
Tout d’un coup une voix suraiguë et glaciale … se fit entendre :
– Tiens ! Tiens ! Tiens ! Notre ami Harry Potter vient me rendre visite dans l’antre même des ophidiens, l’ordre des serpents … Oui, parce que je suis le roi des serpents. Mon ancêtre est SALAZAAAR SERPENTAAARD.
Aussitôt, Lestrange qui combattait contre Harry, s’effaça et laissa apparaître Voldemort de loin qui arrivait droit devant Harry. "Il venait de sortir sûrement d’un de ces trous de serpents’ pensait Harry.
– Qu’est-ce que notre jeune ami va nous montrer comme pouvoir face au Seigneur des Ténèbres. Il ne va pas me lancer un Patronus ! dit-il en élevant sa voix de façon moqueuse. C’est tout ce qu’il sait faire, continua Voldemort en ricanant. Puis sans perdre une seconde, il éleva la voix :
– AVADA KEDAVRA !
Hermione se jeta devant Harry, sans que celui-ci puisse l’arrêter, et reçut en plein cœur le sortilège de la mort. Le sacrifice d’Hermione permit à Harry une nano seconde d'avance dans son sortilège d’Anti-Transplanage. Et Voldemort tomba sur ses pieds lié raide des pieds à la tête. Dans la rage et le désespoir Harry lança à la suite en regardant droit dans les yeux de Voldemort:
– EN-DO-LO-RIS !
Dans une fraction de seconde, le visage de Voldemort crispa de douleur, mais tout de suite il arriva à se maîtriser:
– Jamais encore utilisé un sortilège impardonnable, mon garçon ? ricanna Voldemort depuis le sol où il gisait.
Mais a peine eut-il terminé sa phase, que son corps bondit comme un poisson hors de l’eau et retomba par terre dans une mare de sang.
Harry se laissa choir à ses pieds, prit le corps d’Hermione dans ses bras et pleurait.
– Harry ! la voix affolée de Mr Weasley se fit entendre à côté de Harry.
Rogue qui se trouvait à côté la sœur Mangemort, avec Draco, lança un regard haineux sur Harry mais pointa sa baguette droit sur Mr Weasley, en criant :
– Avada Kedavra !
Il attrapa ensuite le bras de Draco, derrière lui, Transplana avec celui-ci, après avoir donné un coup de sifflet.
Les autres Mangemorts, ceux qui étaient encore debout, disparurent tous, dans la seconde qui suivit.
– Papa !
– Ron ! Harry mit sa main sur l’épaule de son ami qui s’affaissa sur le corps de Mr Weasley.
Tout ceci se passait si vite comme dans un flash.
Un chant de phénix se fit entendre de quelque part, de nulle part, très triste qui vous arracha le cœur. Ron leva la tête et le chercha.
Harry se releva, le corps d’Hermione dans ses bras, le visage hagard, regarda autour de lui, puis disparut dans un tourbillon.

***


Loin, très loin de là, au cœur de Londres, Mr et Mrs Granger étaient dans leur salon. Ils restaient silencieux, l’air soucieux, comme s’il craignaient l’arrivée d’une nouvelle très grave.
Tout d’un coup un adolescent se matérialisa devant eux, à genoux, la tête baissée, portant dans les bras le corps de leur fille:
– Je vous en supplie, je suis Harry Potter, vous ne me connaissez pas. Mais tout est de ma faute. Hermione s’est sacrifiée pour me sauver la vie.
Mrs Granger laissa échapper un sanglot. Mr Granger se leva, il alla vers Harry, le releva, prit le corps d’Hermione et le déposa sur le canapé. Harry et Mrs Granger le suivirent et s’agenouillèrent à côté. Mrs Granger pleurait silencieusement, la main sur le front d’Hermione, essayant de dégager le visage de celle-ci de ses cheveux ébouriffés. Harry le visage dans la main d’Hermione, restait interdit dans sa douleur. Mr Granger s’assit au pied du canapé près de Harry, mit une main sur son épaule et dit :
– Mon garçon, Hermione nous a en quelque sorte prévenu par une petite lettre ce matin de ce qui pourrait lui arriver ce soir. Elle nous a avoué que c’est toi qu’elle aimait, depuis toujours. Elle nous a expressément demandé de la laisser vivre son amour, sa passion, sa vie, et quoi qu’il arrive, de ne jamais porter sur toi la responsabilité de ce qui aurait pu lui arriver. Elle a choisi ainsi. Nous avons perdu une fille, mais nous avons maintenant un fils. Pleure, mon garçon, et laisse couler ta peine, mais ce n’est pas de ta faute.
– Je n’ai pas osé lui dire que je l’aime quand je l’embrassais cet après-midi !

***


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MessageSujet: Re: Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée)   Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) - Page 2 EmptyDim 8 Oct - 22:54

EPILOGUE


Dix ans plus tard.


La nuit allait bientôt tomber.
Dans une salle d’attente d’un cabinet médical, il ne restait plus qu’une femme assez âgée, portant sur ses genoux un petit garçon d’environ cinq ans.
Puis la porte du bureau s’ouvrit et le médecin accompagna un patient à la sortie, sans faire attention à la femme, car il donnait encore des dernières recommandations à son client. Après avoir refermer la porte derrière celui-ci, il se retourna vers la femme et … s’écria :
– Tante Pétunia ! Qu’est-ce que vous faites ici ?
– C’est toi, Harry ? Mais la plaque du cabinet est marquée : Granger !
– Oui, H.J.P. Granger, Harry James Potter Granger. J’ai été adopté par M. et Mrs. Granger, et j’ai fait mes études de médecine à Londres, et je viens de m’installer ici bientôt un an. Mais venez, c’est pour le petit ? Que je l’examine, c’est votre petit fils ?
– Oui, répondit Pétunia.
– Installez le sur la table longue, et restez à côté de lui, dit Harry, puis au petit garçon il continua :
– Alors, mon petit cousin, comment tu t’appelles ? qu’est-ce que tu as ?
– Il s’appelle Dick’, dit Pétunia.
– Apparemment tu n’as pas de fièvre. Mais ton ventre … hum pas bien, et les selles sont comment ?
– Pas vraiment diarrhée, diarrhée. Mais cet après-midi il a vomi ce qu’il a mangé à midi répondit Pétunia.
– Ce n’est pas très grave, j’ai ici des échantillons qui lui conviendront parfaitement. Ce n’est qu’une intoxication alimentaire. Je vous marque ici comment il faut donner les médicaments au petit, les doses, et l’heure. Maintenant donnez moi de vos nouvelles. Comment vont oncle Vernon, et Dudley.
– Vernon est décédé il y a cinq ans déjà.
– Oh, je suis désolé, je ne savais pas, de quoi est-il décédé ?
– D’un accident vasculaire cérébral, répondit Pétunia.
– Et vous vivez dans le quartier maintenant ?
– Depuis deux mois, pas ici, l’autre côté du pont. Dudley a fait des bêtises, Il a fallut vendre la maison à Privet Drive, pour payer les amendes, et les frais d’avocat et tout et tout.
– Et ou est Dudley maintenant, qu’est-ce qu’il fait, et sa femme ? demanda Harry.
– Dudley est en prison. Quant à sa femme, elle l’a quitté en laissant le petit. D’ailleurs, ils ne sont pas mariés.
– Et votre maison actuelle ? et comment vous vivez ? demanda Harry.
– C’est un appartement loué. Et je vis des retraites de Vernon.
– Je vois, vous connaissez le propriétaire de l’appartement ? demanda Harry.
– C’est une agence.
– Donc, vous vivez seule avec Dick ?
– Oui !
– Comme il n’y a plus de clients, je vais vous raccompagner … Oh, peut-être il nous faut des coussins, pour Dick.
Harry rentra dans la maison, et revint avec deux coussins. Il sortait la voiture du garage et invita Pétunia à monter, et installa le petit garçon dans son siège derrière rehaussé de deux coussins. Pendant le trajet, Harry apprit que tante Marge était aussi décédée, il n’y avait pas longtemps, d’un problème cardiaque, et que tout l’héritage de Marge était aussi englouti par les ‘bêtises’ de Dudley.
– Surveillez bien la nourriture de Dick. Ne lui donnez pas trop de gras, ni de sucrerie, dit Harry en partant. Et il ne faut pas le forcer à manger. Pour éviter l’obésité, c’est dès maintenant qu’il faut surveiller. Bon, au revoir, et … n’hésitez pas à venir me voir si vous avez des problèmes … Et .. tante Pétunia, vous n’aurez plus de loyer à payer dès ce mois-ci, … mais, il vaudrait mieux, peut être, ne rien en parler à Dudley, ajouta Harry.

***


– Bien sûr, maman, à tout de suite, répondit Harry en raccrochant le téléphone. Puis ‘Dobby !’, et l’elfe se matérialisa devant Harry.
– Mes parents seront là pour le repas de midi, et peut être je vais leur demander de rester au moins cette nuit ici pour qu’ils fassent connaissance de mes amis qui vont arriver ce soir. Tu as tout ce qu’il faut pour les repas ?
– Ne vous inquiétez pas, Monsieur Potter, répondit Dobby.

Harry se trouvait en Haute Ecosse, dans le manoir de Dumbledore.
Abelforth Dumbledore était décédé, de mort naturelle, peu de temps après la chute de Voldemort et avait légué tous ce qu’il possédait à Harry, le manoir en haute Ecosse, le bar ‘La tête du Sanglier’ à Pré-au-lard, et tout le montant de son compte en banque à Gringotts. Harry avait réaménagé le manoir avec tout le confort moderne, électricité, chauffage, téléphone, etc… tout en gardant l’architecture du manoir comme il était. Harry avait reconstruit le manoir de Godric’s Hollow aussi, exactement comme une photo qu’il a trouvée de l’ancien manoir dans les gravats.

– Bonjour maman, bonjour papa !
Harry était sur le perron devant le manoir, accueillant ses parents adoptifs.
– Nous sommes dans les parages, et nous voulions passer te voir, mais nous repartons dans l’après-midi, dit Mrs. Granger.
– Vous êtes vraiment obligés de repartir cet après-midi ? Je croyais que vous étiez encore en vacances ? Entrez, je vous en prie, dit Harry.
– Non, pas vraiment, mais, disons qu’on est un peu fatigué, et on veut rentrer se reposer, répondit Mrs Granger.
– Eh bien, vous vous reposerez ici, restez encore quelques jours. Vous êtes chez vous, que ce soit ici, ou en Autriche, ou à Godric’s Hollow, vous êtes toujours chez vous, c’est d’accord n’est-ce pas ? Winky ?
Et l’elfe se matérialisa devant Harry.
– Tu prépares la chambre de mes parents, à côté de la mienne et monte les bagages, et amène la voiture dans le garage, s’il te plaît, dit Harry à Winky, puis se retourna vers M. et Mrs. Granger :
– Je vais avoir des amis, qui sont des amis chers à Hermione aussi, et j’aimerais vous les présenter. Ils vont venir cette après-midi.

***


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MessageSujet: Re: Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée)   Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) - Page 2 EmptyDim 8 Oct - 22:59

Epilogue (Suite)


– Je ne me lasserai jamais de cette vue panoramique. C’est si beau et apaisant ! dit Mr Granger.
Ils étaient sur la terrasse derrière le manoir, devant un parterre fleuri, un gazon clairsemé à perte de vue d’un tendre vert parsemé de quelques pâquerettes roses ou de boutons d’or sur un fond très loin de collines et de collines superposées de couleurs dégradées jusqu’à l’horizon.
Puis tout d’un coup, des personnes se matérialisèrent sur la pelouse.
– Ah, mes amis, dit Harry à Mr et Mrs Granger, en se levant. Il sauta les marches pour aller à la rencontres de ses amis, et les amena sur la terrasse.
– Voici mes parents, les parents d’Hermione, présenta Harry à tous les nouveaux venus. Puis à Mr et Mrs Granger, Harry présenta :
– Et voici Bill Weasley, et Fleur Delacour Weasley, Ginny Weasley Londubat et Neville Londubat, Ron Wealey, Luna Lovegood Weasley et Gabrielle Delacour, la sœur de Fleur. Asseyez vous tous. Winky va vous débarrasser de vos manteaux. Dobby nous a apporté de l’Hydromel vieilli de chez Mrs Rosmerta, du jus de citrouille, et de la bière-au-beurre. Servez vous. Les elfes vont s’occuper de vos bagages. Puis, en scrutant Bill d’un œil d’expert, Harry continua :
– Ils ont fait des miracles, à l’hôpital des Moldus. Je suis bien content ! Et tu as récupéré le petit bout de sourcil, c’est super !
– On te remercie beaucoup, dit Fleur, puis se retournant vers Mr et Mrs Granger, elle continua :
– Mon mari avait été mordu par un loup-garou, son visage était méconnaissable, tailladé de cicatrices. L’année dernière Harry l’avait recommandé à un chirurgien qu’il connaissait, qui était très, très gentil (Nous n’avons pas payé un sou, il ne voulait pas !). Et vous voyez le résultat ! Les cicatrices sont presque invisibles maintenant. Vous voyez rien.
Fleur était toujours très belle. Encore plus belle qu’avant, d’une beauté plus mûre, pensait Harry. Elle était en robe Moldue, et formait avec Bill un couple bien assorti. Pattenrond qui venait de faire un tour de câlins contre les pieds des invités sous la table, sauta sur les genoux de Harry et s’y installa comme si c’était sa place préférée habituelle.
– Non, je ne vois rien, même maintenant que vous me le dites, je ne vois toujours rien, dit Mr Granger, en souriant.
– Et ta cicatrice, Harry ! s’écria Bill en levant les yeux sur le front de Harry.
– Eh bien, elle est disparue, sans que je sache. C’était juste après la mort de Voldemort, pendant des jours je ne me regardais pas dans un miroir. Puis, un matin, je me suis réveillé, et plus de cicatrice !
– Woouaahh, fit Ron, tourne-toi, que je te voie !
Harry prit Pattenrond dans ses bras, se leva et tourna un tour pour que tout le monde le vît, puis se rassit.
– Et ta mère, comment va-t-elle ?
– Elle va bien. Elle vieillit. Depuis la mort de papa, elle n’arrive plus à retrouver le dynamisme qu’elle avait avant. Elle t’embrasse’, répondit Bill.
– C’est très gentil de sa part… Et toi, Neville, comment vont tes parents ? Et ta grand’ mère ? demanda Harry.
– Mes parents vont bien, presque tout à fait normal. Tu sais, j’ai découvert que ma plante Mimbulus Mimbletonia a des propriétés régénératrices étonnantes pour les cellules nerveuses, et surtout pour la mémoire et j’ai essayé de marier ces propriétés avec d’autres plantes, et j’ai trouvé une formule pour ma potion. Cela a marché et mes parents ont retrouvé la mémoire petit à petit. Maintenant, de temps en temps ils ont quelques trous de mémoire, mais cela, peut être à cause de l’âge aussi, tout simplement. Je suis bien content. J’ai donné à l’hôpital St. Mangouste la formule de ma potion, et il parait que Lockhart et ses victimes ont retrouvé leur mémoire aussi. Pauvre Lockhart, il récupère la mémoire pour comparaître devant le tribunal pour ses fraudes ! Il est complètement ruiné maintenant. Quant à ma grand’ mère, elle va bien. Elle parle encore et toujours de toi, mais … enfin, elle me voit maintenant digne d’être son petit fils. C’était un grand honneur pour nous tous d’avoir participé à cette bataille.
– Tu as tout le mérite. Et le poste de professeur de Botanique à Poudlard te plaît ?
– Oui, beaucoup, c’était mon rêve.
– Je n’en doute pas, et je vois que vous attendez un autre bébé, c’est pour quand Ginny ? demanda Harry en se retournant vers Ginny.
– C’est pour fin Octobre, début Novembre, dans trois mois.
– Et les garçons, Quel âge ont-ils maintenant ?
– Ils vont avoir six ans le mois prochain, dit Ginny, Maman est vraiment découragée avec les garçons, elle dit qu’ils sont les vrais répliques de Fred et de Georges. Il faut être toute la journée derrière eux.
– Et qu’est-ce que tu fais maintenant, Ginny ?
– Rien, je reste à la maison, à surveiller les garçons toute la journée, c’est déjà très fatigant, répondit Ginny.
– Elle est paresseuse aussi, dit Neville en se penchant vers Harry, et…
Ginny lança un regard entendu à Neville, et celui ci se tut. Harry pensa que Ginny ressemblait terriblement à Mrs Weasley, en tout point de vue, et qu’elle formait avec Neville un couple tout à fait harmonieux, c’était l’image exacte de Mr et Mrs Weasley. Puis il se demanda comment il pouvait être amoureux de Ginny. Mais il connaissait la réponse.
– Et Gabrielle, tu te plais à Poudlard ?
– Oui, répondit Gabrielle, mais je suis loin d’être à ta hauteur. Puis tournant vers Mrs Granger elle continua. ‘Harry avait formé un groupe d’étude d’une trentaine d’élèves. Nous nous appelions ‘Armée de Dumbledore’. Harry nous donnait des cours de Défense Contre les Forces du Mal. Il était un professeur exceptionnellement doué. Nous avions beaucoup appris de Harry plus que du professeur que le Ministère nous a donné (Je ne sais plus comment il s’appelle, d’ailleurs !). Nous tous ici, sauf ma sœur et Bill, faisions parti du groupe, avec Hermione aussi, bien sûr. Et maintenant je suis professeur de Défense Contre les Forces du Mal à l’école, depuis trois ans.’
– Je suis bien contente d’apprendre tout cela, dit Mrs Granger, affable.
– Tous les membres de l’Armée de Dumbledore ont obtenu de très bonnes notes en DCFM aux examens, Excellentes et même Optimales.
– Oui, j’ai eu la note Optimale’, dit Ron, tout fier.
– Super ! Et toi, Ron, ça marche bien, les affaires ?
– Oui, ça marche très bien. ‘La Tête du Sanglier’ a maintenant un tout autre visage, tu ne reconnaîtrais plus. Luna et moi, on s’occupe très bien du bar. Depuis la mort de Voldemort, c’est la paix, et les affaires marchent à merveille, dans tout le pays. Georges et Fred ont racheté Zonko à Pré-au-Lard et en ont fait une succursale de leur magasin de farces du Chemin de Traverse. Leurs affaires sont florissantes.
– Oui, ça, je sais. Je suis bien content de vous revoir tous, et d’apprendre de vous de bonnes nouvelles.
– Après la mort de Voldemort, continua Ron, on t’a perdu de vue, plus aucune nouvelle de toi. Par Winky, nous savions seulement que tu allais bien et rien de plus. Fred et Georges avaient de temps en temps des nouvelles de toi par ton conseiller juridique. Et puis tout d’un coup, ton conseiller me contactait pour me dire que tu me donnais le bar ‘La tête du Sanglier’. Et depuis, j’ai gardé contact avec ton conseiller pour avoir de temps en temps de tes nouvelles, c’est à dire que tu vas bien.
– Oui, excusez moi, vous tous. Ce soir là, je touchais le fond du désespoir, je voulais tout quitté, je ne voulais plus avoir affaire avec le monde des sorciers. Quand les parents d’Hermione m’ont adopté comme leur fils, je voyais cela comme une bouée au milieu de l’océan. Je me suis inscrit dans une école Moldue, j'ai sauté je ne sais plus combien de classes par an, et après deux ans j’ai pu m’inscrire à la faculté de médecine. Et comme c’était par modules à la faculté, j’ai pu faire mes études de médecine en cinq ans au lieu de six, puis j’ai fait encore trois ans de spécialité en pédiatrie et en cardiologie. Je suis conférencier à l’université de Londres maintenant, et j’ai un cabinet à Londres où je consulte gratuitement en tant que généraliste. Maintenant que j’y repense, je pense que si les parents d’Hermione ne m’avaient pas adopté, je ne sais pas si j’aurais pu vivre, et être encore ici pour vous parler. Puis tournant vers Mr et Mrs Granger, Harry ajouta, les yeux embrumés :
– Merci encore papa, merci encore maman, Je ne pourrais jamais assez vous remercier, pour ce que vous avez fait pour moi.
– Tu nous a redonné le goût à la vie que nous croyions a jamais perdu, dit Mr Granger. Quelque fois nous avons l’impression que nous avions encore toujours Hermione, mais qu’elle s’est transformé tout simplement en garçon, et que nous l’avions rebaptisée Harry. Tu es notre joie et notre fierté. Les professeurs à l’université étaient tous émerveillés de voir un étudiant si brillant.
– Cela ne m’étonne pas de Harry. C’est la volonté, la détermination et la concentration d’esprit, dit Gabrielle.
– Exactement, dirent Ron, et Neville en même temps.
– On se souvient toujours de tes conseils, ajouta timidement Luna.
– Et toi, Luna ! quant-est ce que toi et Ron vous allez nous annoncer une bonne nouvelle ?
Luna devenait rouge écarlate.
– La bonne nouvelle est déjà là, dit Ron. Nous attendons l’arrivée de notre premier bébé vers mi-Février. Nous ne savons pas encore si ce serait un garçon ou une fille. Mais si c’est une fille nous aimerions pouvoir l’appeler Hermione … avec votre permission, ajouta Ron en s’adressant à Mr et Mrs Granger.
– Cela nous fait beaucoup plaisir de savoir que vous l’avez aimée, répliqua Mrs Granger en souriant.
– Oui, beaucoup ! dit Ron tout d’un coup très ému, avec des yeux embrumés. ‘Merci !’
– Nous l’avons tous beaucoup aimée, ajouta Luna.
– Et Percy, et Charlie ? demanda Harry.
– Eh bien, après la mort de papa, répondit Ron, heureux de pouvoir cacher ses émotions, Percy était venu à la maison demander pardon à maman, mais elle lui répondit que c’était à Papa qu’il fallait demander pardon, que ce n’était pas à elle de lui pardonner à sa place. Elle lui a dit qu’elle ne le chasserait pas si jamais il n’avait plus où aller, mais qu’il ne fallait pas lui demander plus que cela. Il est parti, et n'est jamais revenu. Mais il travaille toujours au Ministère. D’après Lupin, il est devenu taciturne, renfermé, et de plus en plus effacé. Il n’est pas encore marié. Pénélope Dauclair l’a quitté après la mort de Voldemort. Je l’ai vue avec un autre garçon dans le Chemin de Traverse. Quant à Charlie, il est toujours avec ses dragons. Il n’est pas encore marié, il va finir vieux garçon sûrement, celui là. Fred et Georges t’envoient un bonjour.
– C’est gentil de leur part, dit Harry
– Ils ne peuvent pas venir. L’été, le Chemin de Traverse bat son plein, continua Ron. Des touristes venus du monde entier abondent les rues. L’Allée des Embrumes a complètement changé de visage, les magasins spécialisés dans de la Magie Noire ont l’un après l’autre fait faillite, car personne ne s’y intéresse plus. Ils ont été rachetés par d’autres propriétaires qui en font des magasins de tissus, de la haute couture style Moldu, d’apothicaire, d’animaux rares, une branche de la poste avec rien que des oiseaux exotiques. Celui de Borgin & Burkes est transformé en un magasin de joaillerie.
– Et numéro douze, Place Grimmauld ? demanda Harry.
– Eh bien, tu l’as laissé à la disposition de l’Ordre du Phénix, et l’Ordre en fait maintenant le centre d’aide aux plus démunis. Parmi ceux-ci, il y a certains anciens loups-garous, ils n’ont pas tous eu la chance d’aller à Poudlard comme Lupin, il faut les aider à avoir un métier, pour vivre de façon honnête. C’est du travail pour l’Ordre. Le Premier Ministre Moldu nous aide beaucoup aussi. C’est ainsi qu’à sa sortie de prison, Mondingus, et un certain nombre d’autres ont trouvé comme travail celui de balayeur de nuit dans des rues Moldues. Après la mort de Voldemort, le Premier Ministre Moldu a voulu te connaître, mais Scrimgeour ne savait pas où tu étais. Plusieurs personnes, de partout, ont envoyé de substantiels dons à ton nom aux bons soins du Ministère pour te remercier. Et c’était devenu une mode, toutes les personnes qui n’ont pas d’héritiers, qu’ils soient victimes ou pas victimes de Voldemort, ont trouvé en toi l’idéal héritier de leurs fortunes. Le Ministère ne savait pas où te trouver, il t’a envoyé des chouettes mais n’a jamais eu de réponses, d’après Shacklebolt. Puis ton conseiller contactait McGonagall, pour lui dire que tu donnais tout cet argent à l’Ordre, que l’Ordre pouvait l’utiliser comme bon lui semblait. L’Ordre existe toujours, grâce à ces subventions, tes subventions, mais le centre d’intérêt n’est plus le même. McGonagall est Coordinatrice maintenant, depuis la mort d’Abelforth. Et tu es toujours membre de l’Ordre, membre d’honneur. Fleur travaille bénévolement à mi-temps pour l’Ordre, comme Trésorière. C’est une fortune colossale que tu donnes à l’Ordre, et ça continue encore.
– Tant mieux. Oui, c’était devenu une mode, comme tu dis. Mrs Diggory, avant de mourir m’a expressément demandé d’accepter son héritage comme remerciement pour avoir tué Voldemort, pour avoir vengé Cédric. Elle disait que depuis longtemps elle me m’avait considéré comme un fils qu’elle n’avait plus, avant même la mort de Voldemort. Elle m’a demandé à son chevet. Elle est morte il y a presque trois ans déjà, son mari devait être mort depuis longtemps. Ils avaient sombré dans la tristesse et le désespoir sans jamais pouvoir refaire surface. Slughorn aussi, l’année dernière. Il se sentait coupable de tout le malheur qui m’est arrivé … Je lui ai dit que je lui dois beaucoup pour m’avoir livré ses mémoires …. Et Mrs Marchbanks aussi, elle disait qu’elle avait de l’admiration pour moi ! et s’est prise d’affection pour moi. Elle disait qu’elle aurait aimé avoir un arrière arrière petit fils comme moi, et me demandait expressément de l’accepter comme une arrière arrière grande mère … Et que deviennent Tonks et Lupin et les autres ? ajouta Harry qui voulait avoir des nouvelles de tout le monde.
– Tonks et Lupin ont un garçon qui doit avoir maintenant à peu près six ans. ils vivent dans un bonheur parfait. Ils attendent un deuxième enfant qui doit arriver vers la fin de l’année. Tonks est Professeur de Métamorphose, Lupin est devenu Auror. Maugrey est moins paranoïa maintenant. Graup est maintenant assistant d’Hagrid. Il fait peur aux élèves mais vraiment il n’est pas méchant du tout. McGonagall n’a plus que sa fonction de directrice à assumer à l’école. Nous avons formé une association des anciens membres de l’A.D. dont tu es membre d’honneur, et nous nous retrouvons une fois par an, au bar de la Tête du Sanglier, le jour de la mort de Voldemort. Cho est mariée à Olivier Dubois. Tout le monde nous demande de temps de temps de tes nouvelles, parce que nous seuls avons de temps en temps de tes nouvelles par ton conseiller juridique. Nos lettres envoyées par les chouettes ne nous ramènent jamais de réponses. J’étais si heureux l’autre jour de voir Hedwige arriver avec ton invitation. Tu ne peux pas deviner combien j’étais heureux.
– Oui, je suis désolé. Je ne voulais plus avoir de relation avec le monde des sorciers, dit Harry … Et puis, j’étais tellement pris dans mes études Moldues à vitesse grand V !


***


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MessageSujet: Re: Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée)   Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) - Page 2 EmptyDim 8 Oct - 23:02

Epilogue (Suite et fin)


– Tu sais, dit Neville changeant de sujet, c’était avec le sortilège ‘Sectumsempra’ que j’ai pu éliminer Bellatrix, ce soir là. Et pour cela, je te suis à jamais reconnaissant. Elle venait de crier ‘A .. VA ..’ pour me tuer et ta parole m’était venue comme un flash dans mes pensées. Elle était exsangue, irrécupérable et morte le lendemain à St. Mangouste. De leur côté, on comptait comme morts, Voldemort, Bellatrix et Queudever. Celui-ci était frappé par un sortilège de Rogue visant peut être Hermione. Comme prisonniers, les deux frère et sœur qui étaient grièvement blessés par le Sectumsempra de Ron et d’Hermione, (c’est le seul sortilège qui puisse parer à l’Avada Kédavra, d’ailleurs), le paquet de Mangemorts qu’Abelforth avait liés en bloc par un sortilège d’Anti-Transplanage. Ils étaient quatre. Et une quinzaine d’autres ‘Incarcérés’ par différents membres de l’A.D. et de l’Ordre. Les Aurors alertés , sont arrivés après ton départ. Nous avons fouillé tous les passages souterrains et avons ramassé cinq autres Mangemorts grièvement blessés par les membres de notre camp, qui s’y réfugiaient. Ils sont tous encore à Azkaban. Nous avons pu libérer Ollivander et Fortescue qui se trouvaient dans leur cachots souterrains. D’après Fortescue, Voldemort les soupçonnait d’être des indics de Dumbledore. Il ne les avait pas tués (pas encore, heureusement !) parce qu’il voulait les exploiter et avoir plus d’information sur Dumbledore. Les Aurors ont ensuite détruit tous les passages souterrains, les bouches d’aérations, et rasé le manoir de Malfoy. Dans le sous-sol c’était un vrai royaume, avec la salle du trône de Voldemort ! Lucius Malfoy s’était suicidé par pendaison dans la prison peu de temps après. Le Ministère cherche toujours Rogue, Narcissa Malfoy, Draco, Lestrange et trois ou quatre autres Mangemorts, il me semble. Mais depuis, ils se terrent dans leur trou et ne donnent plus signe de vie, enfin quelques troubles, pas grand-chose, par-ci par-là. Ils vivent au ralenti.
Une phrase de Dumbledore revenait dans la pensée de Harry, il la cita inconsciemment :
– ‘Souvenez vous, qu’il faut lutter, lutter encore, et continuer à lutter, car c’est seulement ainsi que le mal pourrait être écarté, sans jamais complètement éradiqué … ‘
– Oui, dit Ron, mais ce n’est plus ton devoir …. Je pense que les Mangemorts cherchent encore et toujours l’âme errante de leur maître ! … Lestrange a été signalé une fois en Albanie là où se trouvait Voldemort après sa première chute ! Ils peuvent la chercher longtemps ! ajouta Ron dans un rire moqueur. La disparition de ta cicatrice est une preuve irréfutable de sa mort définitive.
– Au Ministère ils ne savaient pas quel était le sortilège que tu avais utilisé pour éliminer Voldemort, dit Neville. Les personnes qui étaient présentes confirmaient catégoriquement que tu lui avait simplement lancé un ‘Endoloris’, et nous aussi, on t’avait entendu. Mais sa poitrine était ouverte, et son cœur lacéré en mille morceaux. C’était reporté en détail avec photos, dans la Gazette du Sorcier du lendemain, que je garde encore et toujours en souvenir de cette nuit mémorable.
– J’étais désespéré, car je ne pouvais pas me décider à utiliser le sortilège de la mort, puis dans la rage et le désespoir, je lui lançait l’Endoloris mais au lieu de me concentrer à le faire vraiment souffrir comme Bellatrix m’avait ‘montré’ au Ministère, c’était l’image de mes parents, de Cédric, de Sirius, de Dumbledore, et du corps inanimé d’Hermione sous mes pieds que je voyais, et l’amour que je portais pour eux me submergeait et me broyait le cœur en mille morceaux, dit Harry en pressant la main sur sa poitrine, les yeux embrumés fixant à l’infini, comme s’il revivait encore la scène de la bataille. ‘Hermione m’a sauvé la vie’, ajouta-t-il
– Je comprends maintenant, dit Ron. L’Amour, l’arme redoutable dont parlait Dumbledore, contre laquelle Voldemort serait impuissant.
– Il y a un détail que je n’arrive pas à comprendre, continua Neville. Après avoir éliminé Voldemort, tu t’en fichais complètement de tout le reste. Tu te laissais choir sur le corps d’Hermione et tu pleurais comme s’il n’y avait plus personne autour de toi. On avait tellement peur pour toi. Mais Rogue se contentait de te lancer un regard haineux, puis il pointa sa baguette droit sur Mr Weasley et lui laça l’Avada Kédavra comme si c'était pour se venger de toi, pour soulager sa rage, avant de Transplaner avec Draco en donnant un coup de sifflet. Instantanément les autres Mangemorts qui étaient encore debout, disparurent eux aussi, alors qu’ils auraient pu te tuer très facilement.
– Le sortilège de Rogue qui a tué Queudever était en réalité destiné à dévier le trajet de l’Avada Kedavra de Voldemort qui m’était destiné, et qu’Hermione a reçu en plein cœur, parce qu’elle s’était jeté devant moi pour me protéger.
‘Rogue m’a envoyé le lendemain une lettre pour dire qu’il ne fallait pas que je me considère moi même comme ‘invincible’, dit Harry, ‘Et qu’il lui aurait été particulièrement facile de me tuer ce soir là. Il ne l’avait pas fait parce qu’il était lié par un Pacte qu’il avait été contraint de signer avec Dumbledore. Selon le Pacte il devait me protéger. D’après Rogue, Dumbledore était au courant du Serment Inviolable qu’il a conclu avec Narcissa Malfoy d’aider Draco à mener à bien sa mission, et de tuer Dumbledore à la place de Draco, si jamais celui-ci échouait. Rogue ne savait pas que c’était moi qui avais mis Dumbledore au courant de son Serment Inviolable que j’ai surpris dans une conversation entre lui et Dacro.
‘D’après Rogue, Dumbledore lui aurait expliqué les termes de son Pacte, selon lesquels si jamais Rogue devait le tuer, qu’il devait savoir qu’en le tuant, par l’acte même de le tuer, il signerait le Pacte de me protéger toute sa vie. Sur la tour d’Astronomie, Rogue était obligé de tuer Dumbledore pour sauver sa propre carcasse, à cause du Serment Inviolable qu’il a fait à Narcissa Malfoy, et parce que Dacro avait échoué. Ainsi Rogue s’était fait lui même prendre dans son propre filet.
’Rogue me disait dans sa lettre que je ne pourrait pas lever le charme de ce Pacte, parce que Dumbledore l’a signé avec sa propre mort, en se sacrifiant. C’est seulement à la mort de Roque, ou à ma mort, ma mort naturelle, que le charme serait levé. ‘Pauvre’ Rogue, il va devoir me protéger toute sa vie, protéger la personne qu’il hait le plus au monde ! C’est devenu ironique pour ne pas dire rigolo !’ ajouta Harry.
– Et comment pourrait-il te protéger s’il ne sait pas où tu es ? demanda Ron
– Il n’a qu’à surveiller ses Mangemorts ! C’était pour cela qu’il utilisait toujours un sifflet comme un signal pour mettre fin à une opération ou une bataille. Il devait être hiérarchiquement deuxième après Voldemort, les autres Mangemorts devaient lui obéir.
– C’est de ma faute si papa est mort, dit Ginny, les larmes aux yeux. Il m'avait donné sa Robe Trompeuse, lorsque j'ai rejoint les autres à la clairière. Sinon, Rogue n'aurait pas pu le viser juste.
– Si tu raisonnes de cette façon, c’était ma faute aussi, dit Harry, parce que Rogue pour se venger de moi a décidé de tuer ton père, sans aucune raison. Il ne le haïssait pas. Tout simplement parce que ton père m’avait aimé comme un fils. Vous étiez ma seconde famille ... Non, Ginny, c’était la faute de personne, mais seulement de Rogue ! Il est un Mangemort jusqu’à la moelle des os. Seul un Mangemort peut tuer sans haine, sans raison ! … Et Draco va continuer dans ses sillons si l’on ne lui tend pas une main clémente ! ajouta Harry après un moment de silence.
– Tous les membres de l’Ordre et de l’A.D. qui avaient participé à la bataille ont reçu la Médaille de l’Ordre de Merlin, Première classe. Papa aussi, à titre posthume, dit Ron. Scrimgeour était venu quand tout fut terminé avec sa délégation habituelle dont Percy. En voyant notre famille au complet, il lui a dit : ‘Dommage que vous ne faites pas partie de la famille des Weasleys !’.

Sur ce, Winky se matérialisa devant Harry.
– Monsieur Potter, le dîner est prêt.
– Merci Winky, dit Harry. Venez, vous tous, Papa, maman, vous allez honorer notre repas.
Ils se levèrent tous pour entrer dans la salle à manger qui était spacieuse, sobrement décorée, et éclairée par une lumière diffuse d’une centaine de bougies des lustres et reflétée par de multitudes perles de cristal qui tombaient en larmes du plafond.
– Mettez vous ici, maman, au bout de la table, à l’anglaise, dit Harry, et ici, Bill, à côté de maman, et Fleur à côté de papa, à l’autre bout, et vous autres, mettez vous où vous voulez, laissez moi seulement une place.
Puis Harry partit dans la cuisine :
– Dobby, qu’est-ce qu’il y a au total comme plats ?
Dobby énuméra les plats.
– Super ! Merci Dobby, dit Harry, et il revint dans la salle à manger.
– Bon, vous m’avez laissé une place ? demanda Harry, Oh ! très bien, face à Gabrielle et entre Luna et Ginny, je suis bien gâté par ces dames, dit Harry en s’asseyant. Dobby m’a dit qu’il y a au total, quatre plats sans compter les fromages et desserts. Alors, aménagez votre ventre pour honorer tous les plats de Dobby et de Winky. Il y a un plat que tu aimes particulièrement, ajouta-t-il en se penchant vers Fleur, ‘la bouillabaisse !’
– Woouuaahh, dit Bill, ‘il faut que je goûte cela !
– Les coupes d’argent de chez Sirius ! s’écria Ron en levant sa coupe devant ses yeux.
– Oui ! Quand j'ai décidé de laisser numéro douze, Place Grimmauld à l’entière disposition de l’Ordre, j’envoyais Dobby vider la maison de mes affaires personnelles. Et en parlant de cela, j’ai quelque chose pour toi. Puis tournant la tête vers la cuisine, Harry appela :
– Dobby ! Pourrais-tu m’apporter le paquet que je t’ai confié l’autre jour ? s’il te plaît !
Et l’elfe se matérialisa tout de suite avec le paquet à la main.
– C’est pour toi, Ron. Fais ce que tu veux de ces objets ! … Merci Dobby, ajouta Harry à l’elfe qui se retirait.
Ron ouvrit le paquet. A l’intérieur se trouvaient un médaillon, une coupe et un encrier, tous en or massif.
– Le médaillon de Salazar Serpentard, l’encrier de Rowena Serdaigle et la coupe d’Helga Poussoufle ! Tu me donnes une fortune là ! dit Ron, en passant les objets à tout le monde autour de la table.
– Je suppose que Borgin & Burkes seraient bien heureux de les avoir parmi leurs collections, si jamais tu as besoin de l’argent pour agrandir le bar de la Tête du Sanglier.
– Oui, cela est sûr … Oh ! Comme on était content quand on les avait trouvés ... Le bon vieux temps ! … Et Hermione qui frissonnait à la pensée de ces serpents grouillant dans l’égout ! … Jamais plus nous n’aurons nos âmes de ces jours ! ajouta Ron d’un ton nostalgique.
– Non ! laissa échaper Harry après un moment de silence.
– Les elfes sont tous les deux avec toi ici ? demanda Ginny, changeant de sujet.
– Non, pas tout à fait. Quand vous êtes tous mariés et ne restiez plus au Terrier, ta maman n’avait plus besoin de Winky, elle me l’a renvoyée, et depuis, elle est chez mes parents.
– Oh, les elfes sont formidables, dit Mrs Granger. La maison est toujours d’une propreté sans faille, les repas impeccables avec des plats variés, les draps sans un pli ! Et la maison toujours fleurie ! C’est comme si l’on a une fée dans la maison. Je ne sais pas comment ils font !
– Mais c’est de la magie, maman !
Et tout le monde s’éclatèrent de rire. Mais Harry pensait que jamais plus il ne retrouverait la gaieté des anciens jours.
Ils se régalaient tous royalement, et la soirée se passait dans une ambiance de retrouvailles, de fête et de famille.

***


– Mon garçon, nous savons que tu aimais beaucoup Hermione, et que tu l’aimes toujours encore, mais maintenant que tu es notre fils, nous aimerions te voir marié, et avoir des enfants.
C’était sur le perron devant le manoir, Harry accompagnait ses parents adoptifs à la voiture.
– Il m’est encore difficile d’oublier le visage d’Hermione, et cela ne serait pas honnête de ma part vis à vis de n’importe quelle autre femme, répondit Harry en portant sa main sur le médaillon qu’il portait à sa poitrine, sous sa chemise.
– Mademoiselle Delacour est très belle, dit Mrs Granger sans préambule, avec un sourire.
– Je pense qu’elle m’avait aimé, dit Harry.
Sur ce, Mrs. Granger revint dans la salle à manger où tous les Weasley et Gabrielle s’attardaient encore après leur petit déjeuner, Harry et Mr Granger la suivirent.
– Excusez moi de vous interrompre. La semaine prochaine, c’est l’anniversaire de mon fils. M’autoriseriez-vous à vous inviter tous chez nous à Londres, mesdames et messieurs, dit Mrs Granger avec un sourire, puis se retournant vers Gabrielle, elle continua, Mademoiselle Delacour, vous viendrez n’est-ce pas ? Harry vous estime beaucoup, ajouta-t-elle.
Gabrielle était debout dans sa robe Moldue galbée, simple, belle comme une déesse. Elle se retourna et regarda Harry un petit moment dans les yeux, en silence, puis elle tendit sa main à Harry qui la prit.
– Je serais très honorée, Mrs Granger, répondit Gabrielle avec un petit sourire.


FIN


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MessageSujet: Re: Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée)   Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) - Page 2 EmptyDim 8 Oct - 23:08

En résumé, mes théories :

1. Harry, fidèle aux instructions de Dumbledore, ne parlerait des Horcruxes à personne d’autre que Ron et Hermione. La tâche de recherche et destruction des Horcruxes restera celle de nos trois jeunes héros.

2. Harry entrera dans la pensée de Nagini, dans le morceau d'âme de Voldemort qui s'y trouve, par la connexion de sa cicatrice, pour retrouver les Horcruxes restants et leur emplacement. (Ma théorie ‘farfelue’ que personne ne partage, est basée sur le rêve que Harry avait à la fin du HP6 où Harry voyait des objets bizarres qu’il n’arrivait pas à atteindre, et où Dumbledore, d’une main secourable, lui tendait une échelle de corde qui se transformait en serpent le moment où Harry commençait à grimper. Je considère ce rêve comme un indice laissé par JKR)

3. Le rôle du yo-yo et du dé en argent comme une signature de Voldemort

4. Le rôle de Bill dans l’antidote contre les blessures des loups-garous.

5. Néville sera Prof. de Botanique à Poudlard, dans l’Epilogue. Sa plante Mimbulus Mimbletonia jouera un rôle dans la guérison de ses parents.

6. On apprendra qu’il y avait un Pacte entre Rogue et Dumbledore pour protéger Harry. Pacte que Rogue aurait contracté en tuant Dumbledore. (Ma théorie ‘farfelue’ que personne ne partage, est basée sur un autre Pacte similaire entre Dumbledore et Pétunia pour protéger Harry. Pacte que Dumbledore expliquait à Harry dans la fin du HP5 - La Prophétie perdue)

Ayant appris par Harry que Rogue a conclu un Serment inviolable avec Narcissa d'aider Draco, Dumbledore a réalisé que Rogue est un traitre. Mais toujours calme et réfléchi, Dumbledore ne sautait pas au plafond à cause de cela. Il a arrangé calmement avec Rogue un Pacte, dont les termes seraient comme ceci:

"Si jamais vous devez me tuez, gardez bien en tête qu'en me tuant vous signerez le Pacte et vous devrez protéger Harry toute votre vie".

Sur la tour de l'Astronomie, Dumbledoere trainait avec Draco dans le but d'attrendre l'arrivée de Rogue, pour le supplier de le tuer a fin que Rogue signe le Pacte. Dumbledore n'allait pas mourir en laissant Harry sans protection.

Sur la tour de l'Astronomie Rogue devait tuer Dumbledore pour sauver sa propre carcasse, à cause du Serment Inviolable car apparemment Draco a échoué. Peu importe que Rogue Good or Bad, il devra protéger Harry !

7. Rogue est mauvais jusqu’à la moelle des os. (Sondage : *80% pour Rogue-Bon. Je fais parti du *10% pour Rogue-Mauvais) La mort d'Arthur Weasley était necessaire pour démontrer le vrai visage mange-mort de Rogue.

8. Voldemort va mourir par la main de Harry.

9. La coexistence du Bien et du Mal dans notre vie quotidienne. Comme JKR a dit (par la bouche de Dumbledore, plusieurs fois) : « Souvenez vous qu’il faut lutter, lutter toujours et continuer à lutter, car c’est seulement ainsi que le Mal serait écarté sans jamais complètement éradiqué ». (Rogue représente le Mal de l’après Voldemort, et Draco le mal en herbe du futur, mais aucun d’eux ne sera aussi puissant que Voldemort. Ils représentent le Mal que nous côtoyons dans notre vie de tous le jours)

10. Harry n’utilisera pas le sortilège de la mort pour éliminer Voldemort. Dans ma fiction, Harry utilise l'Endoloris.

11.Harry ne sera pas avec Ginny à la fin du HP7, car je trouve que Ginny forme avec Néville un couple bien plus harmonieux qu'avec Harry.

12. Harry sera très puissant (en magie) à force de s'entrainer (tout seul) comme Dumbledore et sera quelqu'un bien connu à la fois dans le monde des sorciers que dans le monde des Moldus.

Pourquoi je tue Hermione ?

Je voudrais créer l’image d’un Amour éternel que rien ne pourrait jamais ternir, comme l’image de l’Amour maternel que nous donne Lily, l’Amour qui va jusqu’au sacrifice. Sad

***


SOMMAIRE

Chapitre 1: La dernière visite à Privet Drive
Chapitre 2: Le retour au Terrier
Chapitre 3: Un mariage d'amour (Mariage de Bill et Fleur)
Chapitre 4: Sur la Tombe Blanche
Chapitre 5: Le retour aux sources
Chapitre 6: Le troisième Horcruxe
Chapitre 7: Le retour à Poudlard
Chapitre 8: L'armée de Dumbledore
Chapitre 9: Un Noêl bien enneigé
Chapitre 10: Une histoire de Patronus
Chapitre 11: L'impasse du Tisseur
Chapitre 12: Le précieux antidote
Chapitre 13: Au nom de l'Amour (Mariage de Lupin et Tonks)
Chapitre 14: Les monstres des Ténèbres
Chapitre 15: Godric's Hollow
Chapitre 16: A.S.P.I.C.
Chapitre 17: Hermione
Chapitre 18: Dans l'antre des Ophidiens
Epilogue: Dix ans phus tard

***


Je tiens à remercier encore Albusforever pour ses précieuses aides. Elle a relu toute ma fanfic et corrigé mes erreurs et d'orthographe et de syntaxe en passant par l'usage des temps Passé-composé, Passé-simple, Imparfait !
Oh la langue française est superbement belle, mais oh qu'elle est (vachement) difficile !

flower flower flower
Mon blog:http://www.blogg.org/blog-75651-themes-fancy_anecdotes-204075.html


Merci de poster vos commentaires dans le topic [Commentaires]

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MessageSujet: Re: Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée)   Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) - Page 2 EmptySam 7 Avr - 17:52

Je reposte ici pour faire remonter le topic, parce que sinon personne ne la verrais et il ne faudrais pas que l'on oublie cette histoire supercallifragiexpedilicieuse !

Et puis j'en profite pour signaler quelques petites modifications au chapitre 11 et au chapitre 17 au sujet des horcruxes qui sont peut-être restées inaperçues.
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