Harry potter tome 7 (le titre je verrais après)

Voili Voilou je me suis décidé à écrire une Fanfic.

Bon, je ne suis pas littéraire ni écrivain mais j'espère que cela plaira.



Chapitre 1: Rogue 1 - Drago 0

Dès qu'ils franchirent les grilles de Poudlard, le professeur Rogue et Drago Malefoy transplanèrent à l'Impasse du Tisseur. Tous deux étaient exténués par leur course poursuite.

Drago, en plus de son essoufflement, était gagné par la terreur: une fois de plus, un Malefoy échouait dans une requête du Seigneur des Ténèbres.

Rogue, quant à lui, ne laissait pas paraître ce qu'il ressentait. Néanmoins, il était plongé de remords. Il avait assassiné la seule personne qui avait une totale confiance en lui, Albus Dumbledore. Mais n'était-ce pas ce dernier qui lui avait ordonné par légilimencie de lui lancer le sort fatal, sous prétexte qu'il se faisait vieux et que Rogue avait fait le Serment Inviolable d'aider Malefoy sans connaître la tâche que devait mener le jeune sorcier?

Maintenant, il ne pouvait, plus revenir en arrière. En agissant de la sorte, Séverus Rogue ne pouvait plus compter sur l'Ordre du Phénix. La seule personne qui pouvait le croire, c'était cet arrogant et prétentieux Harry Potter.En effet, Dumbledore lui avait affirmé qu'il avait laissé une lettre qui expliquerait la vérité au jeune sorcier. Mais Rogue et Potter se haïssaient depuis le premier jour où ils s'étaient rencontrés. Comment alors pouvaient-ils se faire mutuellement confiance?

- Professeur!

Il fut tiré de ses songes par la voix craintive de Drago Malefoy.

- Professeur, que va-t-il se passer maintenant?

- Et bien Drago, tu m'as l'air bien moins sûr de toi maintenant. Auparavant, tu te sentais supérieur avec la tâche que le Seigneur des Ténèbres t'avait confiée, alors que je te proposais mon aide, répliqua froidement Rogue. Tu peux être certain qu'Il ne laissera pas passer cet échec, déjà que ton père en a essuyé un, l'année dernière au Ministère.

A cet instant, quelqu'un frappa à la porte, puis entra. C'était Lord Voldemort. Séverus Roque et Drago Malefoy s'inclinèrent.

- Et bien Séverus, comment s'est déroulé cette nuit? Drago a-t-il réussi à accomplir sa mission?

- Dumbledore est mort, Seigneur...

- Mais ce n'est pas lui qui l'a tué, le coupa Voldemort, je le sais, je le sens.

Rogue se tourna vers Malefoy:

- En effet, il n'a pas réussi, j'ai dû le faire moi-même.

- Je n'en doutais pas, Séverus, et j'en suis ravi, j'aurais même été étonné que Drago réussissse. Quant-à-toi, il se tourna vers Malefoy, tu m'as horriblement déçu! Cela fait le troisième échec que j'obtiens de la famille Malefoy. Sache que Lord Voldemort n'accepte pas cela et ne l'acceptera plus!! Pour que cela ne se reproduise plus, tu vas...Comment dirais-je?? Etre puni!!

Drago devenait de plus en plus pâle et tremblait de tous ses membres.

-Redresse-toi. Fais face à ton destin, jeune Malefoy!!

- Endoloris!

La douleur était insupportable, Malefoy voulait que ça cesse au plus vite.

- Pitié Maître! Pitié! Je ne vous décevrez plus!

- En es-tu sûr? Moi, j'ai besoin d'en être sûr.

Il baissa sa baguette, le sort cessa. Drago se releva tant bien que mal.

- Je veux être certain que tu aies compris la leçon. Je veux que ta mère voit ce que je vais te faire. Narcissa!

Une grande femme aux traits tirés apparut aussitôt.

- Narcissa, ton fils n'a pas été capable d'accomplir ma requête.

Narcissa Malefoy se jeta aux pieds de Voldemort et se mit à pleurer:

- Pitié, Seigneur! Ce n'est qu'un enfant, il était beaucoup trop jeune pour faire cela!

- Tais-toi! Tu me dégoûtes, dit-il en se reculant comme si elle était porteuse d'une maladie particulièrement contagieuse. Il faut qu'il comprenne qu'on ne doit pas décevoir le Seigneur des Ténèbres.

- Je suis sûre qu'il a compris, Maître! Pitié!

- Je me moque de ta pitie, femme. Regarde-moi bien, Drago! Avada Kedavra!

- Non!!

Un éclair de lumière verte avait jaillit de la baguette de Voldemort et avait atteint Narcissa Malefoy en plein visage. Elle gisait sans vie, la face encore emprunte de tristesse et d'effroi à la fois. Drago se jeta auprès de sa mère, et tout en pleurant, cria:

- Maître! Tuez-moi! Je l'ai mérité!

- Non, petit imbécile. Je te laisse la vie. Voilà ta punition. Maintenant, je sais que tu ne me décevras plus, à moins que tu ne préfère que ton père ou ta tante ne connaissent le même sort qu'elle.

Voldemort se tourna vers Rogue:

- Séverus, dès que tu auras finis de débarrasser ton plancher de ça, il désigna Drago et sa mère d'un signe de tête, rejoins-moi à l'endroit où tu sais, j'ai à te parler.

Sur ces mots, Voldemort disparut dans la nuit. Drago était penché sur le corps de sa mère en larmes. A partir de ce moment-là, il se promit qu'un jour ou l'autre, il la vengerait. Rogue, qui n'avait plus dit mot depuis un moment, s'agenouilla près de Drago.

- Je t'avais prévenu, Drago. Maintenant, redresse-toi, nous allons l'enterrer chez toi.

Ils l'enveloppèrent d'un linceul blanc et transplanèrent chez le Noble Manoir des Malefoy, où ils la mirent en terre sans grande cérémonie. Rogue abandonna Drago et alla rejoindre le Seigneur des ténèbres, à Little Hangleton, dans la Maison des Jédusor.

Rogue fut invité à entrer dans une salle immense. Lord Voldemortétait installé dans un fauteuil sur une estrade tel un roi sur son trône près d'une cheminée où brûlait un gigantesque feu. Il l'attendait.

- Maître, vous vouliez me parler, dit l'ancien professeur tout en s'inclinant.

- Oui, Séverus, assieds-toi.

Voldemort fit apparaître une chaise en face de lui de sorte que Rogue soit dominé par le Mage noir. Rogue s'installa, ne laissant paraître aucune émotion sur son visage. Il le savait bien, Voldemort voulait pratiquer sur lui la légilimencie pour sonder ses pensées.

- Alors, Séverus, tu as éliminé Dumbledore pour moi, je t'en suis reconnaissant. A un moment, j'ai cru que tu jouais double-jeu avec moi, que tu faisais semblant d'être revenu parmi nous et que tu préférais la protection de ce vieux fou plutôt qu'être à mes côtés. Maintenant, je suis certain du contraire. Sache que Lord Voldemort a toute sa reconnaissance envers toi!

- Je vous remercie, Maître. C'est trop d'honneur.

- Aussi vais-je te confier une mission qui semblait être délicate jusqu'à maintenant. Mais, comme dumbledore n'est plus là pour le protéger, je souhaiterais que tu me traques ce Harry potter et que tu me l'ammènes à un endroit que je t'indiquerais quand le moment sera venu, afin que je puisse éliminer la dernière chose qui m'empêche de régner sur le monde des sorciers.

- Mais, Maître, comment se peut-il que ce sorcier, aussi imbécile qu'il soit, puisse vous nuire?

- Tu oublies la prophétie que tu m'as dite, Séverus! Vas, mon ami, accomplir ta mission! Je ne tolèrerais aucun échec, ainsi, prends le temps qu'il faudra. De toute façon, j'ai l'éternité devant moi. Je suis allé plus loin que quiconque sur le chemin qui mène à l'immortalité.

- Bien Maître, je ne vous décevrai pas.

Rogue quitta la Maison des Jédusor et transplana. Voldemort se leva et se dirigea vers la cheminée et appela:

- Bellatrix!

Une sorcière aux lourdes paupières sortit de la cheminée.

- Bellatrix. Je veux que tu suives Séverus, vérifies qu'il fait bien son travail. Je veux un récit de ce qu'il fait toutes les semaines. Je ne lui fait pas du tout confiance.

La sorcière repartit comme elle était venue.

- La fin est proche, mon cher Harry! Tu vas bientôt retrouver ta chère Sang-de-Bourbe de mère.

Voldemort ricana.




Fin du chapitre 1.
A suivre: Chapitre 2: Derniers jours à Privet Drive.

Chapitre 2 : Derniers jours à Privet Drive


Ce matin-là, le temps maussade à Privet Drive illustrait bien les pensées d'un jeune sorcier de 16 ans, considéré par beaucoup comme étant l'Elu. En effet, cela faisait trois semaines que le Professeur Dumbledore avait été assassiné par Rogue, le professeur de Défence contre les Force du Mal. Harry Potter culpabilisait de cette mort tragique. Si seulement, il n'avait pas été immobilisé par le sort que lui avait jeté son ancien directeur!

Pourquoi le destin s'acharnait tant sur lui? Les personnes qu'il aimait le plus mourraient à chaque fois en essayant de lui sauver la vie: ses parents, Sirius, son parrain et maintenant Dumbledore, le seul que Voldemort n'ait jamais craint.

Qui sera le prochain? Ron? Hermione? Ginny? Des larmes se mirent à couler sur ses joues. Non. Plus personnes ne mourra pour le sauver! Il fera face à la mort, face au plus terrible mage noir que le monde n'ait connu. S'il doit mourir, il fera en sorte d'emporter avec lui ce Lord dont le nom à lui seul fait trembler. Mais avant, il lui fallait accomplir la mission que lui avait confiée Dumbledore: détruire tous les Horcruxes, morceaux d'âmes enfermés dans des objets, que Voldemort avait fabriqués, avant de le tuer lui-même.Selon Dumbledore, il seraient au nombre de six. Deux avaient déjà été retrouvé. L'un était une bague provenant de Salazar Serpentard, que l'ancien directeur avait éliminé, l'autre était un journal intime que Harry avait détruit au cours de sa deuxième année sans savoir exactement ce qu'il représentait réellement. Il n'en restait donc plus que quatre.

Lesquels étaient-ils? Dumbledore avait émis des hypothèses. Cela serait une coupe ayant appartenu à Elga Poufsouffle, un objet provenant de Rowena Serdaigle, Nagini, le serpent de Voldemort et le médaillon de Serpentard. Ce médaillon, Harry et son mentor étaient allé le chercher, bravant mille dangers, payant de leur force. Mais il s'avérait que le médaillon qu'ils avaient trouvé était un faux. Un certain RAB avait dérobé l'Horcruxe. Qui était-il? L'Horcruxe était-il détruit? Harry l'ignorait. Ce qu'il savit, c'était que Dumbledore s'était affaibli pour rien, ce qui le culpabilisait encore plus.

Il fut sorti de ses sombres pensées par des coups qui retentissaient à la porte de sa chambre. C'était sa tante.

- Harry! Veux-tu descendre dans le salon, je t'en prie.

Harry était surpris, sa tante ne lui avit jamais parléde la sorte, si on peut dire ainsi. Habituellement, ce n'était que des cris perpétuels.Là sa voix était hésitante.On aurait dit qu'elle avait peur.

Il descendit et s'aperçut que Oncle Vernon et Dudley n'étaient pas là. Pétunia remarqua sa surprise et lui expliqua:

- Vernon et Dudlinouchet sont partis rendre visite à Tante Marge. Je n'y suis pas allée car je voulais te parler seul à seul.

- Mais, comment tu ...

- Je leur ai dit que je ne me sentais pas bien.

Qu'est-ce que Tante Pétunia voulait lui dire, pour qu'elle invente un prétexte pour ne pas aller chez sa belle-soeur?

[...] la suite bientôt

[...]

Harry, de plus en plus inquiet, reprit la parole:

- Que veux-tu me dire?

- Tu dois toujours partir le jour de ton anniversaire?

- Oui, la semaine prochaine, et je ne pense pas revenir.

- Bon, je sais que nous n'avons jamais été tendres avec toi et que des excuses maintenant ne serviraient à rien. Mais sache bien que quelque part je t'apprécie un peu.

- Tu sais, il ne faut pas te sentir obligée, répliqua Harry dont la colère commençait à monter, maintenant que tu ne me verras plus.

- Je comprends bien ta colère. Mais, avant de continuer, je voudrais te donner la lettre que Dumbledore m'a laissée lorsque je t'ai recueilli.

Elle sortit un parchemin de sa poche. Harry reconnut tout de suite la fine écriture de son ancien directeur.





Tout d'abord, je tenais à vous informer de l'assassinat de votre soeur, Lily, ainsi que de son mari, James Potter par Lord Voldemort, un puissant Mage noir. De ce fait, je vous présente toutes mes condoléances, bien que, il me semble, vous ne les portiez pas en grande estime dans votre coeur. Mais, je ne vais pas vous faire de remontrances, ce n'est pas le but de ma lettre.

Comme vous deviez le savoir, Lily et James avait un enfant, Harry. Aussi bizarre que cela puisse paraître, Harry a survécu au sort que lui avait lancé ce Voldemort. Ce dernier, qu'est-il devenu? On ne peut qu'émettre des hypothèses, mais je ne pense pas qu'il soit mort.

Aussi, vous demanderai-je de veiller sur ce pauvre petit comme s'il était votre fils.Il n'a plus que vous comme famille. Votre soeur s'est sacrifiée pour que ce bébé vive et je pense que c'est cet amour qui l'a sauvé. Ainsi, tant que Harry sera dans la demeure où coule le sang de Lily ( et donc le votre), il sera en sécurité, du moins jusqu'à sa majorité.

Veillez bien sur lui! Son sort est entre vos mains.

Albus Perceval Dumbledore

PS: Ne vous inquiétez pas si d'étranges phénomènes se produisent autour de Harry. Cela est tout à fait normal chez les sorciers en bas âge.

Harry acheva sa lecture.Pétunia reprit la parole:

- Vernon voulait te confiait à un orphelinat, il refusait l'idée d'avoir quelqu'un d'"anormal" chez lui. Il faut le comprendre, ton père lui avait teint sa moustache en rose bonbon, un jour où ils nous avaient invités chez eux pour déjeuner. Depuis ce temps, Vernon ne voulait plus en entendre parler. C'est moi, qui ai voulu te garder. En te regardant, je voyais les yeux de Lily qui me suppliait de veiller sur toi.

- Oui, mais tu aurais pu être un peu plus sympa. Ma vie a été un enfer!!

- Je le regrette sincèrement.

Une larme se mit à couler sur sa joue. Harry se calma. Après un silence gêné, Pétunia lui demanda:

- Où comptes-tu aller après?

Harry réfléchit s'il devait lui dire ou non la vérité puis se décida:

- D'abord, j'irai chez mon ami Ron. Tu sais celui qui est venu il y a trois ans par la cheminée.

- Un grand roux?

- Oui, c'est ça. Il m'a invité au mariage de son frère. Je voudrais aller à Godrics Hollow voir la maison de mes parents. Après je ne sais pas.

- Mais, en septembre, tu retournes dans ton école, Boulard, non?

- Poudlard, non, je n'y retournerai pas. Je dois faire quelquechose d'important. Et puis, maintenant que Dumbledore est mort, je ne suis pas plus en sécurité dans l'école qu'ailleurs.

- Que dois-tu faire de si important?

- Je préfère ne pas en parler.

- D'accord. Sais-tu, comment te rendre à Godrics Hollow?

- En fait, je pensais y aller en transplanant dès que j'aurai mon permis. Transplaner, c'est...

- Je sais ce que c'est. Ta mère le faisait sans arrêt quand on était jeune. Mais, je crois que tu ne peux pas transplaner vers un lieu que tu ne connais pas, d'après ce que m'a dit Lily, tes membres risquent de s'éparpiller aux quatre coins du monde.

Harry l'observa d'un oeil rond. Une fois de plus Tante Pétunia surprenait par ses connaissances sur le monde magique. Elle se leva et alla chercher dans un tiroir du secrétaire derrière le canapé, une carte de l'Angleterre. Elle l'étala sur la table basse.

- Voilà Godrics Hollow. Nous, on est ici, Little Whining. C'est à trente kilomètres d'ici. Si tu veux, on peut y aller juste après déjeuner!

- Nous, tu veux dire que...

- Je t'accompagne. Ne t'inquiète pas Vernon et Dudley ne rentre que ce soir vers 21 heures, ils n'en sauront rien.

Harry n'en revenait pas. Sa tante devenait plus humaine à son égard, elle le conseillait et même se proposait de l'accompagner pour aller à Godrics Hollow. Mais, il n'était pas au bout de ses surprises...


[...] Que va-t-il se passer? Vous le saurez bientôt!

[...]

Mais il n'était pas au bout de ses surprises, le déjeuner qui l'attendait était différent de ceux qu'il avait l'habitude de prendre. Il était loin le temps où il devait manger qu'un quart de pamplemousse! Après ce copieux repas, Harry alla se préparer et prit le soin de se munir de sa baguette par précaution.

Le trajet était horriblement long aux yeux de Harry, bien que Pétunia roulait vte et que la circulation n'était pas importante. Puis, au bout de vingt interminables minutes, un panneau indiquait, enfin, leur arrivée à Godrics Hollow. Les rues étaient désertes. Pétunia se gara près d'une église.

- Il faudra faire le reste du chemin à pied, dit-elle.

Après avoir empruntéun petit chemin qui les éloignait de plus en plus des habitations, ils arrivèrent devant la maison, du moins ce qu'il en restait. La majeure partie s'était effondrée, à cause de Voldemort, songea Harry.

- Harry, viens voir dans le jardin!

Harry se rendit auprès de sa tante. Elle lui montra deux plaques de marbre blanc sur lesquelles étaient inscrits les noms de sa mère et de son père.

- C'est là qu'on les a enterrés, bizarre! Normalement, c'est dans un cimetierre?

- Les sorciers demandent toujours à être enterrés là où ils aimaient être de leur vivant, répondit Harry rempli d'amertume.

Il fit apparaître deux bouquets de roses et les déposa sur les tombes. Puis, ils se dirigèrent tous deux vers la maison, bien que Pétunia n'était pas très à l'aise, elle craignait que le reste de la maison ne s'effondre. Elle tenta, tout de même, d'ouvrir la porte d'entrée, sans succès.

- Il faut l'ouvrir avec une formule, dit Harry devant l'air interrogateur de sa tante.Alohomora!

Rien ne se produisit.

- Il y a peut-être quelquechose qui bloque lka porte de l'autre côté, suggéra Pétunia.

- Peut-être... A moins que...

Harry tâtonna la porte et ressentit une drôle de sensation au bout de ses doigts. De la magie noire avait été pratiquée pour que personne ne puisse entrer dans cette maison. Il repensa à la grotte où il s'était rendu avec Dumbledore, trois semaines auparavant. Serait-il possible qu'il y ait un Horcruxe caché à l'intérieur? Mais, il ne voulait pas risquer la vie de sa tante et lui dit qu'elle avait sans doute raison et qu'il était tant de repartir, tout en songeant qu'il faudrait un jour revenir ici pour tenter de découvrir ce quel secret renfermait cette maison.

Lorsqu'ils rentrèrent à Privet Drive, l'horloge affichait 20h30. Vernon et Dudley n'allaient pas tarder à rentrer. Harry se dépêcha de monter dans sa chambre et de ranger sa baguette. A peine eut-il fini de se changer, qu'il entendit son oncle et son cousin dans le hall d'entrée.Harry descendit pour le dîner. Sa tante avait reprit son mauvais caractère devant son mari pour qu'il ne se doute de rien.

Durant les derniers jours qu'il restait avant le départ de Harry, Pétunia ne fit aucune allusion à leur escapade. Enfin, la date fatidique du 30 juillet arriva. Le père de Ron devait venir le chercher à 11 heures en voiture, qu'il avait certainement bricolé lui-même.

Pétunia vint le réveiller assez tôt en frappant à la porte. Elle entra dans la chambre mal à l'aise, elle ne voulait pas que son mari sache ce qu'elle faisait.

- Tiens, Harry, dit-elle précipitemment. Joyeux Anniversaire! J'espère que cela te plaira.

Elle partit aussitôt dans la cuisine pour préparer le petit déjeuner. Harry ouvrit son cadeau. Il y avait un message qui l'accompagnait.

Cher Harry,

Je te souhaite un joyeux anniversaire en espérant que tu me pardonneras un jour pour tout ce qu'on a pu te faire subir jusqu'à présent.

Je tenais à t'offrir quelquechose d'utile pour toi, mais bon je n'y connais pas grand chose en sorts et autres machins. Tu m'excuseras si ce livre ne te conviens pas, au quel cas tu pourras l'échanger. La boutique s'appelle Fleury & Bott. Pour y aller, il faut passer dans un café à Londres, "Le Chaudron Baveur". Mais bon, tu dois connaître.

Je souhaiterais que, une fois parti, tu me donnes de tes nouvelles, enfin si tu veux, je ne t'oblige pas. Si tu le fais, envoie ta lettre par voie normale, je veux dire normale pour moi.

Joyeux Anniversaire, Harry.

Prends soin de toi.

Ta tante, Pétunia.

[...]

Harry se pencha sur le livre qu'elle lui avait acheté. C'était un vieil ouvrage qui s'intitulait "Les différentes essences de la Sorcellerie"

Il commença à feuilleter le livre. Il traitait principalement de la Magie Noire et de la Magie Blanche, en explicitant comment parer aux sortilèges de la branche obscure. Harry remarqua qu'il y avait tout une partie sur la Magie de l'Amour. Décidément, sa tante, bien que simple moldue, lui avait offert un précieux cadeau.

On l'appela pour le petit déjeuner. Son oncle et son cousin ne firent pas mine de remarquer son arrivée. Tante Pétunia demanda à Harry, d'un ton cinglant, bien que ses yeux trahissait la honte de faire cela:

- Quand vient-on te chercher?

- A 11 heures, on vient me chercher en voiture.

Oncle Vernon, redressa la tête.

- Bon débarras. Et qu'on ne te revoies plus.

- Comme si j'avais envie de revenir, répliqua Harry, tu ne peux pas imaginer la joie que j'ai de quitter ce trou.

Un bruit de verre brisé retentit, Pétunia avait fait tombé une tasse à terre, elle avait les yeux humides. Harry monta dans sa chambre préparer ses bagages.

A 11 heures précises, on sonna à la porte. Harry ouvrit à Arthur Weasley qui était heureux de rendre visite à des Moldus. Les Dursleys s'étaient réunis dans le salon et ne voulaient pas accueillir ce drôle de bonhomme, comme le nommait Oncle Vernon.

- Harry, comment vas-tu, mon grand? Tu es tout seul? demanda Mr Weasley cherchant des yeux les Moldus.

- Bonjour, Mr Weasley, je vais bien. Ma tante et sa famille sont dans le salon. Ils sont incommodés et ne préfèrent pas venir vous voir.

- Bon, reprit Mr Weasley visiblement déçu, tes affaires sont prêtes? On va partir tout de suite, sinon, Molly va s'inquiéter, bien qu'elle s'inquiète tout le temps.

Harry prit ses bagages, marmonna un au revoir auquel seule Pétunia répondit, et monta dans la Cadillac rouge de Mr Weasley. Bien entendu, la voiture n'était pas ordinaire. En effet, dès qu'ils eurent quitté Little Whining, un énorme bang retentit et le décor avait changé. Ils étaient à présent sur le chemin qui menait au Terrier.


Fin du Chapitre 2
A Suivre:Chapitre 3: Utiles et Inattendus

Chapitre 3: Utiles et Inattendus

A peine eut-il descendu de la voiture, Molly Weasley se jeta dans les bras de Harry :

- Harry, mon chéri, j’étais si inquiète, comment vas-tu ? Joyeux Anniversaire, mon petit ! Les Moldus ne t’ont pas trop ennuyé, j’espère ? En tout cas, je vois que, comme d’habitude, ils ne t’ont pas assez bien nourri. Mais ne t’inquiète pas, je vais remédier à tout ça.

- Molly, lança son mari, laisse Harry tranquille, tu vas l’étouffer !


Mrs Weasley prit le bras de Harry et l’emmena vers la maison, qui était la plus accueillante à ses yeux. Dès qu’il posa ses pieds sur le seuil de la maison, un énorme bang explosa dans la salle à manger. Une fête l’attendait. Les jumeaux avaient lancé des pétards de leur fabrication. De grandes banderoles étaient suspendues, sur lesquelles on pouvaient lire « Joyeux Anniversaire Harry !! » ou encore « Vive le Survivant ». Harry remarqua qu’il y avait beaucoup de personnes réunies pour cet évènement. Ses amis étaient là bien entendu, Ron, Hermione, Neville et Luna. Il vit également des membres de l’Ordre du Phénix tels que Rémus Lupin, Tonks, Maugrey Fol Œil, le professeur Mac Gonagall, Fluer, Bill et Charlie. Néanmoins une personne manquait, Ginny, où était-elle ? Avant qu’il ait pu poser la question, deux mains se mirent devant ses yeux. Un doux parfum de roses emplissait ses narines. Harry se retourna, Ginny lui souriait et lui dit :

- Joyeux Anniversaire, Harry !

Elle l’étreignit en s’efforçant de ne pas l’embrasser devant ses parents. Elle lui chuchota à l’oreille :

- Je voudrais te parler après la fête, seul à seul.

Harry acquiesça et salua toute l’assemblée. Puis, vint le moment de l’ouverture de la montagne de cadeaux. Remus et Tonks lui avaient offert une série de livres sur les Défenses contre les Forces du Mal ; Fol Œil, un miroir à l’ennemi de poche, Charlie, une cape faite d’écailles de Magyar à pointes qui permettait de se protéger d’un grand nombre de sorts ; Fleur, Bill et les jumeaux lui offraient une panoplie d’objets provenant de la boutique de farces et attrappes ; Neville, une bouture de Mimbulus Mimbletonia, une plante que Harry avait déjà rencontrée en cinquième année pour avoir été aspergé d’Empestine qu’elle contenait , mais il s’avèrerait que l’Empestine bien qu’ayant une odeur nauséabonde possèderait des propriété curatives pour une majorité de blessures magiques. Luna lui offrit une paire de Lorgnospectres et un collier de bouchons de Bièraubeurre :

- Tu-sais-qui aura vraiment peur de toi, maintenant, dit-elle de sa voix rêveuse.

Harry, ainsi que beaucoup d’autres, eut beaucoup de mal à retenir un fou rire. Ensuite, vint le cadeau de Ron et Hermione.

- On a eu beaucoup de mal à en trouver un, intervint Hermione, Hagrid nous a aidé. Je suis sûre que cela va te plaire !

Harry ouvrit le paquet et découvrit un œuf. Ron lui expliqua :

- C’est un œuf de phénix, normalement tu le mets sous les braises pendant vingt-quatre heure et il éclôt.

Enfin, vint le tour de Ginny. Elle lui offrit un pendentif en forme de cœur, qui prenait une couleur rouge sang lorsque la personne qui le portait était très aimée. Harry le mit aussitôt, le médaillon vira immédiatement à une teinte vermeille.

Mrs Weasley vint annoncer que le repas était servi. Comme à l’accoutumée, la table débordait de victuailles toutes meilleures les une que les autres. A la fin du repas, le professeur Mac Gonagall s’approcha de Harry pour lui parler :

- Mr Potter, je voudrais vous voir un instant.

- Bien entendu, Professeur.

[...]

[...]

Ils sortirent tous deux dans le jardin, puis le professeur reprit la parole :

- Voilà. J’ai trouvé dans un tiroir du bureau du Professeur Dumbledore, un paquet qui vous était destiné. Bien entendu, je ne sais pas ce qu’il contient. Mais ne voulez-vous toujours pas me dire ce que vous étiez allés faire vous et le directeur le jour où il est mort ?

- Non, Professeur, il me l’a fait promettre.

- Je pourrais peut-être vous aider.

- Je ne pense pas, mais je vous remercie tout de même de votre soutien, Professeur. Sachez, déjà, que même si Poudlard réouvre ses portes en septembre, je ne pourrais pas m’y rendre.

- Et votre carrière d’Auror ?

- Je la mets entre parenthèses pour le moment.

- Bon, et bien, Mr Potter, je vous souhaite bon courage, déclara Mac Gonagall avant de transplaner.

Harry n’ouvrit pas immédiatement le paquet. Il souhaitait ne pas être dérangé et le porta donc dans la chambre de Ron où il le mit au fond de sa valise. Il l’ouvrira ce soir, se dit-il, quand les autres seront couchés. Bien qu’il savait pertinemment que Ron et Hermione voudraient savoir ce qu’avait bien pu donner Dumbledore à Harry.

La fête dura jusque tard dans la nuit. Alors que tout le monde commençait à partir, Ginny prit le bras de Harry et l’emmena dans le grenier.

- Alors, Ginny, que veux-tu me dire ?

La jeune fille mit ses poings sur les hanches de la même manière que sa mère faisait lorsqu’elle était en colère.

- C’est évident, non ? Je veux parler de nous. Je sais que tu dois faire des trucs en solo. Je sais que tu as peur que Tu-sais-qui s’en prenne à moi pour t’affaiblir afin de t’éliminer. Mais, que ce soit ici ou ailleurs, je préfèrerais mourir près de toi.

A ces paroles, elle l’embrassa.

- L’amour est ta force, Harry, cela se sent. Tu as besoin de l’amour de tes amis et du mien pour avancer. Je ne renoncerai jamais à toi.

- Ginny.

Harry la prit dans ses bras.

- Je t’aime et je regrette sincèrement ce que je t’ai dit le jour de l’enterrement. Je sais que je ne pourrais pas vivre sans toi à mes côtés. Viens il faut que je te parle de quelquechose.

[...]

[...]
Il la prit par la main et l'emmena dans la chambre de Ron, où l'attendaient ses deux amis, qui bizarrement étaient rouges tous les deux et se fuyaient du regard.

- Qu'est-ce qu'il y a? Ca ne va pas?, demanda Harry en essayant de réprimer un fou rire.

Ginny était prise d'une quinte de toux et avait les larmes aux yeux tant la scène était comique. Hermione prit la parole:

- Oh rien! Alors Harry? Comment cela s'est déroulé chez ta tante? Ils ne t'ont pas trop ennuyé? Raconte-nous!

Harry entreprit de raconter tout ce qui s'était passé à Privet Drive: le changement de comportement de sa tante, la lettre que Dumbledore avait laissée dans son berceau, sa visite à Godric's Hollow, en omettant de parler des Horcruxes, et le cadeau d'anniversaire qu'il avait reçu le matin même.

- Et bien, s'exclama Ron, pourquoi ta tante change-t-elle comme ça?

Hermione leva les yeux au ciel.

- Ronald Weasley, tu es la personne la plus simple d'esprit que je connaisse! C'est évident, non? La tante de Harry ne l'a jamais détesté. Elle ne pouvait pas faire autrement avec son mari à ses côtés et elle n'avait jamais envisagé le départ de son neveu. Pour elle, il serait revenu aux prochaines vacances d'été.

Elle se tourna vers Harry:

- Au fait, montre-moi le livre qu'elle t'a offert! Wouaouh!! Mais Harry, avec ce livre, tu pourras... Enfin, mais c'est génial!!

- Je sais Hermione. Qui l'aurait cru? Au fait, j'ai oublié de vous parler d'une chose qui s'est produite lorsque je suis allé à Godric's Hollow. Mais avant, je pense que Ginny doit savoir. Elle a montré autant que nous qu'elle était digne de confiance.

Hermione et Ron acquiescèrent. Harry divulgua ainsi tout ce qu'il savait sur les Horcruxes. Dès qu'il eut fini, il remarqua que Ginny avait l'air sous le choc.

- Alors, le journal intime, c'était une partie de Tu-sais-qui! Et il t'en reste quatre à détruire, alors? Mais ils ressemblent à quoi?

- D'après Dumbledore, La coupe de Poufsouffle, le serpent de Voldemort, un objet ayant appartenu à Serdaigle et le médaillon de Serpentard seraient des Horcruxes.Le médaillon est peut-être détruit par un certain RAB, mais je n'en suis pas certain.

Il sortit de sa poche le faux médaillon et le tendit à Ginny

-J'étais parti le chercher avec Dumbledore, le jour où il est...

Harry s'interrompit. Il lui était difficile d'accepter cette fatalité. Ginny demanda songeuse:

- Mais le vrai médaillon ressemble vraiment à celui-là?

- Oui, j'en suis certain. Pourquoi?

- C'est bizarre. Mais il me semble l'avoir déjà vu quelque part? Mais où? Je ne m'en souviens plus.

Elle replongea dans ses pensées. Hermione reprit la parole:

- Alors, Harry. Maintenant que Ginny est au courant. Que s'est-il passé à Godric's Hollow?

[...]

La suite bientôt...

[...]

- Voilà, j'ai voulu ouvrir la porte de la maison, mais je n'y suis pas arrivé. Le problème, c'est qu'en touchant la porte, j'ai ressenti que de la magie noire avait été utilisée pour que la porte reste bloquée. Je pense que...

Hermione l'interrompit:

- Tu ne penses tout de même pas que V-Voldemort ait caché un Horcruxe dedans! C'est impossible, Harry. Souviens-toi de ce qu'a dit Dumbledore! Il voulait faire de ta mort le septième Horcruxe, mais il n'en a pas eu l'occasion. Et puis, il serait vraiment idiot de la part de Voldemort de cacher un Horcruxe dans la maison de tes parents sachant qu'un jour où l'autre tu y reviendrais.

- Hermione, écoute-moi. Dumbledore m'a dit, c'est vrai, que ma mort aurait permis de créer le septième Horcruxe. Mais, qui nous dit qu'il en avait cré six avant d'assassiner mes parents. Je veux dire qu'il voulait tuer mon père et moi. Il aurait pu fabriquer le sixièmelorsqu'il a assassiné mon père et il ne se doutait pas que j'allais survivre après.

- Tout se tient!, intervint Ron.

- Oui, tu as peut-être raison, Harry, admit Hermione.

- Quand y allons-nous?,demanda Ginny.

- Je pensais y aller après avoir le permis de transplanage, d'ailleurs je n'ai pas encore eu ma convocation. Au fait, Hermione, ma tante m'a dit qu'on ne pouvait pas transplaner vers un lieu qu'on ne connaissait pas, c'est vrai?

- Non, c'est totalement faux. Elle a dû mal comprendre ce que ta mère lui avait dit. Il faut bien se concentrer sur le nom de la destination, sinon, il est vrai que tu peux perdre tes membres aux quatre coins du monde. Imagine seulement que tu veuille te rendre à Paris en France. Si tu te concentres uniquement sur Paris, une partie de ton corps se trouvera bien en France, mais une autre se trouvera à Pâris, une petite ville grecque.

- D'accord, ça me rassure!

- En attendant que vous ayez votre permis tous les deux, dit-elle en désignant Harry et Ron, il faudra qu'on se prépare à ce qu'on pourrait rencontrer.

Harry sortit le paquet que Mac Gonagall lui avait remis. Il en sortit un flacon et une lettre. Il lut la lettre à voix haute:

Cher Harry,

Quand tu liras cette lettre, je serais déjà mort, tué par le professeur Rogue dans la tour d'astronomie.

Comment je sais tout cela?

C'est très simple, c'est moi qui lui ai demandé de le faire. Ce n'est pas un assassin, il a agi sous mes ordres, Harry. Ne lui en veux pas. Il a encore un rôle important à jouer dans la phase finale de l'histoire de Tom Jedusor. D'ailleurs, pour te prouver la véracité de mes propos, j'ai joint à cette lettre, une fiole contenant quelques souvenirs.

Ne t'inquiète pas! Tu es un grand sorcier, Harry! Tu trouveras le moyen de réussir avec l'aide de tes amis.

Prends bien soin de toi.

N'oublie pas, l'amour est ta force!

Albus Dumbledore

Lorsque Harry acheva sa lettre, ses amis et lui étaient abasourdis. Une fois de plus, ils se trompaient sur Rogue. Ron rompit le silence:

- J'ai du mal à y croire! Et si c'était un canular? Et si c'était Rogue qui avit écrit cette lettre en se faisant passer pour Dumbledore. C'est possible, non?

Hermione répondit, songeuse:

- Le seul moyen de savoir, c'est de voir ce que contient la fiole. Mais pour ça, il faut une pensine. La seule que je connaisse se trouve à Poudlard. Il faudra donc que tu y retourne, Harry.

- Oui, c'est certain.

Harry remarqua que Ginny s'était assoupie. Il regarda l'heure. Ils avaient veillé une bonne partie de la nuit.

- On en reparlera une autre fois. Il est tant d'aller se coucher.

A peine fut-il installé dans son lit, Harry tomba dans un profond sommeil, sans rêve, pour une fois.


Fin du chapitre 3

A suivre: Chapitre 4: Examen de Courrier

Chapitre 4 : Examen de courrier.

Le lendemain matin, Harry se réveille assez tard. Ron n'était pas encore levé. Il s'habilla en vitesse et descendit prendre son petit déjeuner. Hermione et Ginny étaient déjà levée. Mrs Weasley était derrière ses fourneaux et préparait des oeufs. Il salua l'assemblée et s'attabla.

- Ah! Bonjour harry! As-tu bien dormi?

-Oui, Mrs Weasley.

- Il faudra réveiller ce paresseux de Ron. Je ne comprends pas qu'il puisse dormir autant. Je vais y aller! , déclara Mrs Weasley.

- Laissez! Je vais le réveiller, intervint Hermione.

Harry et Ginny échangèrent un sourire. La mère de Ron regarda Hermione d'un air attendri:

- Je me demande quand Ron va se rendre compte que cette fille l'aime, dit-elle plus pour elle-même que pour les deux présents.

Ginny était sur le point d'éclater et préféra partir se calmer. Au bout d'un quart d'heure, Ron et Hermione descendirent enfin. Mrs Weasley, qui avait remarqué le temps écoulé depuis que la jeune fille s'était absentée, déclara d'un ton amusé:

- Et bien, Mr Weasley, il vous en faut du temps pour vous réveiller. Cela fait plus d'un quart d'heure qu'Hermione essaie de vous tirer du sommeil.

Ron et Hermione rougirent tous les deux. Ces deux-là avaient dû faire bien des choses, songea Harry. Lorsqu'ils s'installèrent à table, une dizaine de hiboux s'engouffrèrent dans la maison.

- Mais qu'est-ce qui se passe, ici? demanda Mrs Weasley effrayée.

Harry avait reçu quatre lettres. La première provenait de Poudlard. Elle indiquait que l'école resterait fermée en septembre, mais pour les élèves qui le souhaitaient, des cours par correspondance pouvaient s'effectuer. Ses amis avaient reçu la même lettre. Ils lui lancèrent un regard éloquent. Euxaussi avaient compris qu'il était devenu impossible d'accéder à la pensine de Dumbledore sans devoir en parler à qui que ce soit.

[...]

[...]

Lorsqu'il décacheta la seconde enveloppe, un ange miniature en sortit et annonça d'une douce voix:

- Miss Fleur Delacour et Mr William Weasley ont la joie de vous inviter à leur mariage qui aura lieu le samedi 9 août à 15 heure dans la Vallée des Rêves.

Le petit ange disparut dans un nuage de coeurs. Mrs Weasley expliqua à Harry:

- Bill et Fleur t'ont envoyé un faire part, ils avaient peur ue tu ne sois pas ici. Comme c'est romantique, tu ne trouves pas? Ils vont se marier le 9 août. En France, c'est le jour de la Saint Amour. Fleur m'a expliqué que se marier ce jour-là promet une vie conjuguale merveilleuse. Oh, mon petit bout de chou va se marier!!!

Elle se mit à pleurer à chaudes larmes. Harry lui demanda:

- Où se trouve la Vallée des Rêves?

Mrs Weasley n'eut pas le temps de répondre, Hermione, comme à son habitude, répondit la première:

- La Vallée des Rêves se trouve, d'après le livre, "Cartographie des lieux magiques à visiter", en Ecosse non loin du Loch Ness à l'intérieur d'une forêt qui, dit-on, serait peuplé d'Elfes.

- Ils vont vraiment faire quelquechose de bien. Ce mariage va être fantastique! , sanglota Mrs Weasley.

- Je me demande comment cela va se passer. Je n'ai jamais assisté à un mariage de sorciers, déclara Hermione.

- Tiens, pour une fois, il y a quelquechose que tu ne sais pas, mais que moi je connais, ricana Ron.

Hermione, vexée, monta dans sa chambre.

- Ben quoi? Qu'est-ce que j'ai dit? demanda Ron interdit.

Ginny s'emporta:

- Qu'est-ce que tu as dit? Mais, qu'est-ce que j'ai fait pour avoir un frère aussi idiot? Monte aller t'excuser, Ron!

Ron se rendit au premier étage. Ginny se tourna vers Harry:

- Je vois que mon frère manque beaucoup trop de tact! Au fait, tu n'ouvres plus ton courrier?

Harry se remit à la tâche. Il avait reçu sa convocation pour l'examen de transplanage qui avait lieu le lendemain à 9 heures. Ginny s'indigna:

- Ils ne s'embêtent pas au Ministère. La prochaine fois, qu'ils te l'envoient le jour même ou une heure après le passage!

- En fait, expliqua sa mère, le ministère envoie les convocations la veille de l'examen pour être sûr que les candidats ne la perdent pas ou oublient la date.

Harry voulut savoir si Ron avait reçu une convocation et si oui, quand passait-il. Il se rendit donc accompagné de Ginny à sa chambre. Lorsqu'il ouvrit la porte, une curieuse surprise attendait les deux sorciers: les lèvres de Ron et Hermione ne faisaient plus qu'une. Lorsqu'ils s'aperçurent de la présence de Ginny et de Harry, ils se dégagèrent l'un de l'autre et avaient pris une teinte rouge vif qui aurait pu faire pâlir n'importe quelle tomate digne de ce nom.

- Hermione avait... quelquechose dans l'oeil, bafouilla Ron, j'essayais de lui enlever.

- Ah bon, répondit Harry goguenard, ça devait être bien caché!

Il éclata de rire.

- Ron, tu es incorrigible! Je n'ai pas besoin d'explications. Je suis très content pour vous. Depuis le temps que vous jouez au chat et à la souris tous les deux...Vous vous en êtes enfin rendus compte!

Ron bredouilla:

- Tu ne le diras pas à ma mère, hein?

Ginny répondit:

- Ron, tout le monde avait remarqué que vous vous aimiez tous les deux. Tout le monde, sauf vous!

- Et vous, intervint Hermione, le regard suspicieux, pourquoi étiez-vous venus ici?

- Je voulais savoir quand Ron passait son examen de transplanage?

- Demain 9h30, et toi?

- Demain 9h. On pourra y aller ensemble.

Harry ouvrit sa dernière lettre. Il était abasourdi. Il était convoqué pour l'ouverture du testament de Dumbledore le 13 août à Poudlard. Il était l'un de ses héritiers!

- Qu'est-ce qu'il a bien pu te laisser, demandèrent ses amis?

- Je me le demande bien, déclara Harry, songeur.

L'après-midi se passa bien pour les jeunes sorciers qui essayaient de deviner ce dont avait bien pu hériter Harry. Plus ils avançaient dans la soirée, plus les idées devenaient saugrenues.

[...]

[...]

Le lendemain, Harry se leva très tôt avec un noeud dans l'estomac. Finalement, il ne voulait pas aller à cet examen de transplanage. Il n'aimait pas du tout cela. Lorsqu'il descendit dans la cuisine, Mrs Weasley, Ginny et Hermione étaient déjà levées.

- Bonjour Harry! Alors anxieux?, demanda Mrs Weasley.

- Bonjour tout le monde! J'ai un peu le trac, mais je ne sais pas si je vais m'y rendre. Je n'aime pas transplaner.

Hermione intervint:

- Harry, si tu n'as pas ton permis, comment comptes-tu te rendre
là où tu veux aller sans te faire repérer? Pas avec un balai en tout cas! Et pour utiliser la Poudre de Cheminette, il faut être certain que ta destination possède une cheminée.

Puis, elle lui chuchota pour que Mrs Weasley ne l'entendît pas:

- Souviens-toi de la grotte au mois de juin!!

Harry fut convaincu par ces dernières paroles. C'est à ce momen-là que Ron fit son entrée:

- Bonjour tout le monde! dit-il d'une voix pâteuse. Maman, je veux pas y aller! A quoi bon, je vais encore rater, comme tout ce que je fais!

- Mais qu'est-ce qui se passe ici? On vous a jeté un sortilège de Tristounesse ou fait boire une potion de Vepaïalé?, dit-elle le sourire aux lèvres. Mon Ronnie chérie, tu vas réussir. La dernière fois, tu l'as loupé de la moitié d'un sourcil, parce que tu n'étais pas assez concentré. Mais là tu vas réussir. Il me semble que tu ne voudrais pas me décevoir, ni Hermione. Allez. Mange un peu, ça ira mieux après.

Harry demanda:

- Au fait, comment va-t-on s'y rendre?

- Par la Poudre de Cheminette. Arthur ne peut pas vous y emmener, il a beaucoup trop de travail en ce moment. Et le Ministère n'a pas daigné prêter une voiture, surtout quand il a su que tu étais là, Harry.

- Ils ne m'aiment plus, on dirait. Je me demande pourquoi, ironisa Harry. Bon, il faut y aller, Ron.

- Mouais.

Il se leva, embrassa Hermione, prit une poignée de Poudre et:

- Ministère de la Magie!

Il disparut dans une flamme verte. Puis ce fut le tour de Harry qui serra dans ses bras les trois sorcières avant de partir comme l'avait fait son ami.

Lorsqu'il déboucha dans le hall du Ministère,il remarqua qu'ils n'étaient que trois à passer le permis: Neville Londubas était convoqué à 9h15. Harry entendit une voix métallique:

- Harry Potter est attendu salle 3 située au rez-de-chaussée en face de la Fontaine de la Fraternité Magique. Harry Potter est attendu salle 3...

Le jeune sorcier, après avoir regardé ses amis qui l'encourageaient, se rendit dans la dite salle. C'était une pièce très petite et très sombre. Elle ne possédait aucune fenêtre. Une faible lumière existait cependant, elle éclairait le centre de la pièce. Un sorcier à l'aspect presque transparent apparut.

- Bonjour Mr Potter. Je suis Mr Tycross. Je serai l'un de vos inspecteurs durant cet examen. Tout d'abord, je dois vous rappeler la règle des trois D: décision, détermination et destination. Si je ne m'abuse, c'est la première fois que vous passer le permis. Dans ce cas, je vais vous expliquer le déroulement de cette épreuve. Elle se déroule en trois parties de difficulté croissante. La première partie consistera à transplaner dans le cerceau situé au fond de la pièce.

Il désigna l'endroit de sa baguette qui fut éclairé immédiatement.

- Pour la suite de l'épreuve, vous en saurez davantage après la réussite de ce premier exercice. Mr Potter, c'est à vous. Prenez le temps qu'il vous faudra.

Harry ferma les yeux et se concentra. Il fit comme on lui avait appris auparavant, il prit la décision d'aller vers cette destination avec détermination. Il ressentit soudainement la désagréable impression de passer dans un tuyau très étroit. Puis, cela disparut. Il avait transplané dans le cerceau. Il se retourna et vit Tycross vérifier à l'aide d'une loupe, si Harry n'avait pas oublié la plus infime partie de son corps derrière lui. L'inspecteur se redressa et lui déclara en souriant:

- Vous avez accompli avec succès la première tâche, Mr Potter. Toutes mes félicitations! Maintenant, passons à la deuxième partie. Je vais vous demander de transplaner derrière Buckingham Palace. Un autre inspecteur vous attendra et vous donnera la clé pour effectuer la dernière tâche. Mr Potter. Quand vous voulez.

Moins d'une minute plus tard, Harry apparaissait derrière le château de la reine d'Angleterre. Mais aucun inspecteur n'était présent. Il se demanda, de plus en plus inquiet, s'il avait échoué. Il allait se mettre à chercher aux alentours quand une vieille sorcière courbée apparut devant lui.

- Mr Potter, je présume. Je suis Griselda Marshbrank. Pardonnez mon retard, mais il a faluu vérifier si vous n'avez rien oublié au Ministère. Mais nous n'avons rien trouvé. Félicitations, Mr Potter! Maintenant, il ne vous reste plus qu'un exercice pour valider votre permis. Je vous avertis, Mr Potter, que cet exerciceest le plus difficile. Je ne veux pas vous stresser, mais beaucoup échoue là. Ecoutez-moi attentivement, Mr Potter, vous devrez vous rendre au Panthéon à Paris en France. Si vous arrivez à destination, vous trouverez une barquette contenant douze coquilles d'escargot entourant une Tour Eiffel miniature. Cette barquette est un Portoloin qui vous ramènera au Ministère de la Magie. Bonne chance.

Harry sourit intérieurement. Il se souvenait de ce que Hermione lui avait expliqué à propos du transplanage. Il se concentra, quitta Londres pour se retrouver à Paris devant le Panthéon. Harry avait réussi. Il entreprit sa recherche du Portoloin. Il le trouva dans une poubelle non loin de là. A peine l'eut-il touché, qu'il se sentit tirer par le nombril. Il se retrouva dans la salle 3 au Ministère de la Magie face à Tycross qui l'observait d'un air grave. Harry porta immédiatement sa main à ses sourcils. Aurait-il oublié une partie de son corps à Londres sans qu'il ne s'en rende compte? Tycross prit la parole:

- Mr Potter, je vais dresser avec vous le bilan de votre épreuve. Première étape, réussie. Deuxième étape, réussie. Malheureusement, la dernière étape est ... réussie!

Tycross se mit à sourire.

- Félicitations, Mr Potter! C'est avec joie que je vous délivre votre permis. Vous pouvez disposer.

Harry sortit de la salle, un sentiment d'allégresse en lui. Lorsqu'il se retrouva dans le hall, ni Neuville, ni on n'était là. Il regarda l'heure, il était 10h00. Son examen avait duré si longtemps que ça? Pour lui, cela s'était déroulé si rapidement!! Un quart d'heure plus tard, Neville sortit d'une salle adjacente à la sienne, le sourire aux lèvres. Lui aussi avait réussi. Ron sortit à son tour, l'air grave et le teint rouge.

- Alors Ron? demandèrent Harry et Neville d'une même voix.

- Je l'ai! A un moment, j'ai eu peur, ils ont mis beaucoup de temps à chercher si je n'avais rien oublié derrière moi.

- Bon, rentrons maintenant, ils vont s'inquiéter au Terrier, déclara Harry. A bientôt Neville!

- A bientôt tous les deux!

- A bientôt Neville, lança Ron.

Les deux compères transplanèrent au Terrier et furent accueillis sous un tonnere de félicitations et d'applaudissements. Harry reçut une autre surprise ce jour-là. L'oeuf, qu'il avait déposé dans un coin chaud de la cheminée la veille, se brisa et il en sortit un oisillon tout fripé, qui devriendrait d'ici peu un magnifique phénix au plumage flamboyant. Harry ne chercha pas longtemps un nom pour cette créature. Il la baptisa Albus en hommage à son ancien directeur.


Fin du Chapitre 4.

A suivre: Chapitre 5: Préparatifs( vous ne l'aurez pas avant mi-janvier, cf Commentaires)

Une fois l'examen de transplanage passé, Mrs Weasley devenait de plus en plus agitée. En effet, le mariage allait avoir lieu dans une semaine!!Et il fallait que tout soit irréprochable. Il fut décidé de se rendre au Chemin de Traverse la veille du mariage pour se procurer des robes de sorciers dignes de ce nom.

Un soir, alors que ses amis, Mr et Mrs Weasley et lui mangeaient dans la salle à manger, Harry prit la parole:

- Mr et Mrs Weasley. Je tenais à vous remercier pour votre hospitalité. Vous êtes comme une famille pour moi. Mais, je ne voudrais pas abuser de votre gentillesse. Après le mariage de Bill et Fleur, je partirais. Vous avez suffisamment pris de risques comme ça. Voldemort me cherche et je ne voudrais pas vous mettre plus en danger.

Mrs Weasley avait les larmes aux yeux, quant à Mr Weasley, il était interloqué, il prit néanmoins la parole:

- Où comptes-tu aller?

- Au 12, square Grimmaud.

- Mais, Harry, tu ne seras pas plus en sécurité. Dumbledore est mort et la protection de la maison avec.

- J'y ai pensé. Et justement, je souhaiterais refaire le sortilège Fidélitas avec l'aide d'Hermione, dit-il se tournant vers elle.

Hermione intervint:

- C'est un sortilège très difficile à faire, mais pas impossible! Il faut que je me documente. Je dois avoir un livre qui traite de ça là-haut.

- Et le Gardien du Secret? demanda Mr Weasley.

- Ce sera moi, répondit Harry.

- Je n'ai pas d'autorité légale sur toi, Harry, et puis tu es majeur. Mais, sache que le fait de te savoir seul dans cette maison me terrifie, intervint Mrs Weasley.

- Il ne sera pas seul, lancèrent Ron, Hermione et Ginny à l'unisson. On lui a promis d'être toujours à ses côtés.

- Et puis, Mrs Weasley, vous aurez le droit de venir nous voir pour vérifier si tout se passe bien, lui dit Harry.

Mrs Weasley n'était pas très rassurée du fait que Ginny soit de la partie. Mais elle se dit que laisser sa fille au Terrier sans rencontrer quiconque ne serait vraiment pas sain.

- Bon, d'accord. Mais il me faudra de vos nouvelles le plus souvent possible de tous les quatre. S'il se passe une semaine sans que je ne reçoive de lettres...

Elle éclata en sanglots.

- Cela n'arrivera pas, je vous donne ma parole, dit Harry en la serrant dans ses bras.

[...]

[...]

Mr Weasley prit la parole:

- Avant d'effectuer le sortilège Fidelitas, il faudra vérifier si la maison est inoccupée.

- J'irai vérifier, dit Ron, d'un air grave.

- Je t'accompagnerai, déclara Hermione. Mieux vaut être deux, on ne sait jamais.

- Bon, je ne vois rien de plus à ajouter, fit Mr Weasley.

- Mais, c'est bien sûr! cria Ginny, ce qui fit sursauter tout le monde. Excusez-moi, je pensais à quelquechose, mais rien d'important.

Elle lança un regard éloquent à Harry qui comprit qu'ils allaient avoir une discussion lorsque les parents de la jeune fille ne seraient plus là. Lorsque le dîner s'acheva, Les quatre adolescents montèrent dans la chambre des garçons.

- Alors, qu'as-tu trouvé, Ginny? lui demanda Harry.

- Vous vous rappelez le médaillon de Serpentard? Je me souviens où je l'avais déjà vu auparavant. Au 12, square Grimmaud! Mais oui, Harry! Quand on faisait le nettoyage, tu te souviens. C'est même toi qui l'avais pris pour le jeter.

- Bien sûr, tu as raison. Mais s'il est jeté, on n'a aucune chance de le retrouver.

- Pas si Kreattur s'en est emparé pour le cacher avant qu'on ne se débarasse des poubelles, intervint Hermione, ou que Mondingus l'ait volé.

- Au fait, Harry, tu pourrais appeler Kreattur maintenant et le lui demander, remarqua Ron.

- Pas bête. Kreattur!

Mais l'elfe de maison n'apparut pas. Il renouvela sa demande. En vain.

- C'est bizarre, normalement, je suis son maître, s'inquièta Harry, il est obligé de m'obéir.

Il se tourna vers Hermione espérant qu'elle aurait une explication. Mais elle paraissait aussi surprise et inquiète de cela.

- Essaie d'appeler Dobby, tenta Ginny.

Harry s'exécuta:

- Dobby!

L'elfe de maison apparut immédiatement, il demanda de sa petite voix aigüe:

- Harry Potter a besoin de Dobby, Monsieur?

- Oui, Dobby. Sais-tu où se trouve Kreattur?

L'elfe perdit le ton joyeux qu'il avait jusqu'alors.

- Monsieur n'est pas au courant? Mais Kreattur est mort hier! Il est mort d'un seul coup quand il nettoyait le bureau de la Directrice. C'est elle qui l'a retrouvé. Elle l'a emmené à l'infirmerie, et Mrs Pomfresh a dit que c'était une crise cardiaque qui l'avait emporté.

- Je te remercie Dobby. Tu peux t'en aller, lui dit Harry.

- J'espère que Dobby vous reverra bientôt, Monsieur, répondit l'elfe avant de disparaître.

Hermione était sous le choc. Harry, bien qu'il n'avait jamais aimé Kreattur, se demandait quelle pouvait bien être la cause de la crise cardiaque. Ron rompit le silence:

- Maintenant qu'il est mort, on aura plus de mal à retrouver le médaillon. Mais, il faut voir le bon côté des choses. On peut être sûr que maintenant, il nous causera plus de problèmes. Il ne faut pas oublier, ajouta-t-il quand il remarqua le regard glacial que lui portait Hermione, que c'est un peu à cause de lui si Sirius est mort.

Hermione allait répliquer, quand Harry l'en empêcha:

- Laisse tomber Hermione. Il est tard, on va se coucher. On en reparlera demain.

[...]

[...]

Le lendemain, Ron et Hermione devait aller à l'ancien quartier général de l'Ordre du Phénix. Mais, comme la soirée de la veille ne s'était pas terminée en bons termes pour les deux sorciers, Harry craignait que cela tombe à l'eau. Cependant, il se détrompait. La nuit avait porté conseil. Ron s'était levé tôt pour aller s'excuser auprès de sa petite amie qui lui pardonna après l'avoir laissé plus d'une demi-heure devant la porte de sa chambre fermée à clef. Ils se préparèrent. Mrs Weasley leur fit beaucoup de recommandations. Mais son mari intervint:

- N'aies crainte, Molly. Je les accompagne. Il faut que je surveille ces deux jeunes gens, dit-il en esquissant un sourire.

Mrs Weasley parut apaisée. Son mari, ron et Hermione transplanèrent. Harry et Ginny en profitèrent pour se promener dans le jardin main dans la main. Au bout d'une heure, Mrs Weasley les appela:

- Harry! Ginny! Ils sont rentrés!

Les deux adolescents accoururent à la maison. Mr Weasley commença le récit de leur périple:

- Nous avons regardé dans toutes les pièces, il n'y avait aucune trace d'un passage quelconque de sorcier depuis la dernière fois où l'Ordre s'y ait rendu, c'est-à-dire au mois de juin.

- Mais, intervint Ron, des Doxys et d'autres bestioles se sont installés là-bas entre-temps. Donc, corvées de ménage dimanche! fit-il en poussant un profond soupir. Ah oui! On a rencontré le tableau de la mère de Sirius. Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point elle été contente de nous voir.

- Oui. En plus, je lui ai parlé de la mort de Kreattur, déclara Hermione, et cela ne l'a pas du tout bouleversé. Elle a même ajouté que c'était même de sa faute, si des gens comme nous avaient réussi à pénétrer dans sa maison. Mais pour le sortilège Fidelitas, on peut le faire quand tu veux.

- Allons-y.

Ron et Ginny s'apprêtèrent à les suivre quand Hermione les interrompit:

- J'avais oublié de dire. Il faut qu'il n'y ait que la personne qui jette le sortilège et le Gardien du Secret, sinon au lieu de protéger la maison, l'inverse se produira. Et Ron, inutile de faire ton jaloux, je n'ai vraiment pas besoin de ça maintenant.

Sur ce, elle monta au premier étage suivi de près par Harry. Ils s'installèrent dans la chambre des garçons.

- Il me faut le plus grand calme.

Elle lança le sortilège Silencio à Coquecigrue et Hedwige.

- Bon Harry. Il faut que tu vides ton esprit et que tu te concentre sur le 12, square Grimmaud. Tu es prêt? J'y vais. Harry Potter, tu as décidé d'être Gardien du Secret de l'endroit auquel tu penses maintenant, mais le désires-tu vraiment?

- Oui, plus que tout au monde.

Hermione décrivit différentes figures avec sa baguette. Une lumière rouge en sortit et vint entourer Harry.

- Harry Potter, es-tu prêt à ne divulguer l'identité du lieu à personne excepté à ceux en qui tu as la plus grande confiance?

- Oui.

Une seconde lumière, couleur or, sortit de la baguette et fusionna avec la première. L'anneau produit se resserra autour de Harry. Il pouvait sentir la chaleur qui en emmanait. L'étreinte de cet anneau était de plus en plus insupportable.

- Harry Potter, tu es le Gardien du secret, la protection du lieu que tu as choisi sera retirée à ta mort où si tu divulgues sa localisation à un ennemi. Qu'il en soit ainsi.

Un halo lumineux aveuglant enveloppa Harry durant quelques secondes qui parurent une éternité à ses yeux, puis disparut. Lorsqu'il put à nouveau voir distinctement, le sorcier remarqua qu'Hermione s'était évanouie. Le sortilège qu'elle avait lancé lui avait pris toute son énergie. Harry lui tapa sur les joues. Elle émergea finalement:

- Je ne savais pas que cela m'aurait épuisée autant, dit-elle. Je me suis peut-être trompée quelque part.Cela n'a pas marché, j'en suis certaine.

- Hermione, je doute fort que tu n'aies pas réussi. Calme-toi, tu risques encore de t'évanouir. Allez, on va descendre, il faut qu'on reprenne des forces après ce qu'il vient de se passer.

- Mais il faut vérifier si j'ai réussi, Harry.

- On va demander à quelqu'un de le faire.

Ils descendirent tous deux. Après avoir répondu aux diverses questions posées, ils purent reprendre des forces. Mr Weasley se porta volontaire pour se rendre à l'ancien quartier général. Il revint moins de cinq minutes plus tard; la maison avait refusé d'apparaître devant ses yeux.

Harry et Hermione se couchèrent très tôt, ce jour-là. L'épreuve qu'ils avaient endurée les avait fortement diminués.

Les jours suivants défilèrent à une vitesse alarmante. Enfin, le jour des achats pour le mariage arriva. Les quatre jeunes sorciers devaient s'acheter des robes neuves et plus particulièrement Ginny, qui devait être l'une des demoiselles d'honneur. Le rapide séjour sur le Chemin de Traverse se fit sans incidents à la grande surprise de Harry qui craignait une altercation avec les Mangemorts. Pour ainsi dire, il n'avait plus entendu parler d'eux depuis la mort de dumbledore, ce qui ne présageait rien de bon, songeait Harry

Fin du Chapitre 5.

A suivre: Chapitre 6: Pour le meilleur et pour le pire