Harry et le véritable seigneur des ténèbres

Ginny m'a donné le virus, à mon tour je poste un chapitre.
J'attends vos commentaires!


Chapitre 1

Une foule importante s’était rassemblée en silence à proximité du lac, et prenait place sur des chaises installées pour l’occasion. La tristesse se lisait sur les visages. Parmi tous ces sorciers, de nombreux élèves, des employés du ministère et des dizaines d’anonymes s’étaient massés pour lui dire au revoir. Après que chacun lui ait rendu hommage, des flammes blanches jaillirent autour de son corps, une épaisse fumée s’éleva et une tombe blanche apparut, recouvrant à tout jamais la dépouille de Dumbledore.
Il dégagea son visage d’une mèche de cheveux, et repartit à travers la forêt interdite d’un pas décidé.
Après plusieurs heures de marche, il s’arrêta, jeta un regard furtif autour de lui et décida de transplaner. En quelques secondes, il se retrouva dans une mine de chrome désaffectée, dont le plafond menaçait de s’écrouler d’un instant à l’autre. Néanmoins, il n’avait pas peur, et se contenta de faire apparaître une lueur au bout de sa baguette pour se guider dans l’obscurité. L’atmosphère humide devenait étouffante à mesure qu’il descendait mais cela n’entama pas sa détermination. Soudain, il s’arrêta. Devant lui se dressait un amoncellement de roches qui obstruaient le passage. Il recula d’un pas, tendit sa baguette en murmurant une formule inintelligible mais rien ne se produisit. Il s’approcha alors de l’obstacle, l’observa avec attention durant de longues minutes et glissa sa main dans un interstice. Dès lors, il ressentit une douleur violente dans son abdomen, comme s’il était happé par quelque chose, de l’autre côté. La souffrance l’envahissait tandis qu’il progressait dans un tunnel très sombre, mais il s’efforça de maintenir sa baguette de l’autre main et de rester lucide. Tout à coup, il s’écroula sur le sol et la tension qui l’avait habité quelques secondes auparavant disparut. Il éprouva un bien être si soudain qu’il en était inquiétant, et sentait son corps de détacher de lui. Oui, il s’élevait au dessus de son corps inerte, ou plutôt son corps s’enfonçait progressivement dans le sol. Quand il reprit ses esprits, il compris alors qu’il se trouvait piégé dans des sables mouvants, mais il ne se débattu pas, s’abandonnant à cette marée de terre qui avait de plus en plus d’emprise sur lui. A présent, il suffoquait, et bientôt il perdit à nouveau connaissance.
Il fut rappelé à lui par une lumière dorée violente qui perça soudainement l’obscurité à laquelle ses yeux s’étaient habitués. Il se trouvait désormais dans une pièce au centre de laquelle se situait une petite coupe dorée. Avec difficulté, il se leva et s’approcha de l’objet qui scintillait avec toujours autant de vigueur. Se cachant le visage avec son bras pour ne pas être ébloui, il avança ses longs doigts décharnés vers la coupe, et la saisit par l’une de ses poignées particulièrement raffinées. La lumière que dégageait l’objet perdit immédiatement son éclat, l’homme fut à nouveau plongé dans l’obscurité, qui cette fois ci était très pesante, voire insupportable parce qu’elle était intérieure. Il se sentit vidé, il n’y avait plus rien d’humain en lui, il s’était éteint. Une multitude d’angoisses le gagna, dans sa tête des voix bruyantes s’entrechoquaient, et la seule idée qu’il parvint à formuler devint vite une obsession : lâcher cette coupe. Mais malgré lui, ses doigts se refermaient davantage encore sur la fine poignée, si bien qu’ils n’étaient plus irrigués et qu’il n’avait plus aucune sensibilité. Le vacarme dans sa tête s’amplifia, devant ses yeux défilaient désormais des images effrayantes, et à cet instant il désirait plus que tout ne jamais s’être aventuré dans cette mine, quelque part en Albanie.
Alors qu’il avait abandonné tout combat, il sentit un souffle puissant s’élever. Celui-ci entreprit d’emporter avec lui la couche de terre qui recouvrait le sol, et une poussière épaisse s’abattit sur lui. Il ne tarda pas à être soulevé lui aussi, et fut projeté violemment à l’arrière. Il s’apprêtait à entrer en collision avec l’un des murs de la salle, mais ces derniers avaient disparu. La poignée toujours maintenue entre ses doigts, il s’agenouilla et rampa en luttant de toutes ses forces contre la masse d’air qui continuait de l’attirer dans l’autre sens. Il parvint à s’accrocher au rocher sur lequel était déposée la coupe jusqu’à ce que le vent cesse de souffler. Après de longues minutes d’efforts pour ne pas lâcher prise, il pu distinguer devant lui un passage étroit dans lequel il s’engouffra pour retourner à la surface. Lorsqu’il pu enfin sortir du tunnel, une étrange expression de satisfaction s’afficha sur son visage. Ses yeux se posèrent sur le blaireau dessiné sur la coupe. A cet instant, bien qu’affaibli, il oublia toute la souffrance qu’il venait d’endurer. A cet instant, il savait qu’il venait de découvrir l’un des horcruxes de Voldemort.

Chapitre 2

A des centaines de kilomètres de là, Harry essuya du revers de sa manche sa joue sur laquelle glissait une larme. Les évènements qu’il venait de vivre ne cessaient de s’imposer encore et toujours à lui, mais cela ne faisait qu’augmenter sa détermination à tuer Voldemort. Alors qu’il s’employait à descendre sa grosse valise de la tour de Griffondore, une voix s’éleva derrière lui.
-Harry, j’aimerais que vous nous rejoigniez dans mon bureau lorsque vous aurez terminé.
Celui-ci se retourna, et vit le professeur McGonagall qui tentait en vain de paraître décontractée.
-Bien, professeur.
Une dizaine de minutes plus tard, il se dirigea vers le bureau qui avait été si longtemps celui de Dumbledore. Cette pensée resserra un peu plus l’étreinte qu’il ressentait depuis la mort du directeur. La nouvelle directrice l’invita à prendre place aux côtés de Ron, Hermione, Ginny, Neville, Luna, Fred et George. Elle s’éclaircit la voix, et rompu enfin le silence pesant qui régnait.
-Je vous ai réuni car, à plusieurs reprises, vous avez montré à quel point vous êtes dignes de confiance. L’Ordre du Phénix a besoin de sorciers comme vous, c’est pourquoi ses membres m’ont chargée de vous proposer de l’intégrer.
Tous se jetèrent des regards étonnés, avec un mélange d’appréhension et d’excitation. Dans d’autres circonstances, Harry était certain que Fred et George auraient lancé l’une de leurs bombabouses pour fêter l’événement. Mais l’heure n’était plus à la rigolade.
-Evidement, continua le professeur McGonagall, il faut que vous et vos parents soyez d’accords, et cela implique aussi une rigueur de tous les instants. Je sais que plusieurs d’entre vous éprouvent une certaine aversion envers les règlements, mais si vous ne respectez pas ceux de l’Ordre, il en va de la sécurité de chacun. Je vais chercher les autres membres pour vous laisser le temps de réfléchir à cette proposition.
Elle se leva lentement et sortit du bureau. Sur un ton de défi, Harry lança :
-Alors ?
-Alors quoi ? répondit Hermione. Crois tu vraiment que nous allons te laisser seul chercher les horcruxes pour tuer Voldemort ? Tous approuvèrent d’un signe de tête. Cela fait longtemps que nous aussi sommes engagés du côté de Dumbledore, et nous comptons honorer sa mémoire, tout comme toi.
A cet instant, un sentiment de culpabilité gagna Harry. Sa haine envers Voldemort, Rogue, Bellatrix et les autres lui avait fait perdre de vue que ses amis aussi avaient été affectés par la disparition de Dumbledore.
-Merci, répondit simplement Harry.
L’atmosphère devint un peu plus légère, et tous exprimèrent leur joie de pouvoir enfin prendre part à la lutte contre Voldemort.
-Nous avions emporté quelques oreilles à rallonge, mais je crois que nous en aurons plus besoin, s’exclama Fred.
-Tout comme nous n’aurons plus besoin de notre Revelosponge, continua George.
-Qu’est ce que c’est ? Demanda Luna.
-Oh ! C’est un genre d’éponge qui oblige la table à révéler ce qui a été écrit dessus, expliqua Fred. Nous l’avons très souvent utilisée au Terrier pour lire les plans mis au point par l’Ordre.
-Ca nous a aussi permis de lire toutes les lettres dans lesquelles Tonks déclarait inlassablement son amour à Lupin… avoua George, déclanchant l’hilarité générale.
Les autres membres de l’Ordre arrivèrent enfin, et les saluèrent. Tous prirent place autour du bureau, et McGonagall déclara :
-Comme vous le savez, j’ai désormais la charge de diriger Poudlard. Je sais que Dumbledore aurait souhaité plus que tout que la formation des jeunes sorciers continue, c’est pourquoi je m’engage à ré ouvrir l’école. Néanmoins, et contrairement à notre regretté directeur, je ne pense pas pouvoir assumer en plus la gestion de l’Ordre. Je vous propose donc de procéder à un vote pour désigner celui ou celle qui succèdera à Dumbledore dans cette tâche. Hagrid, pouvez vous apporter le chaudron pour que nous y déposions chacun un nom ?
Hagrid s’avança, chargé d’un énorme chaudron de cuivre. Harry pensa alors que quelques minutes plus tôt, c’était le corps de Dumbledore que Hagrid transportait, et ils allaient déjà lui nommer un successeur…
-Merci, reprit McGonagall. Chacun va, à son tour, s’avancer, noter un nom sur l’un de ces bouts de parchemin, et le mettre dans le chaudron.
Harry se demanda alors pour qui il allait voter. Il pensa à Mr Weasley, qui l’avait accueilli comme son propre fils, mais aussi à Tonks, qui était une sorcière très douée, et probablement à même de diriger l’Ordre. Mais sa décision était prise : il allait noter le nom du vieil ami de son père et de son parrain, celui qui lui avait déjà tant apprit.
Une fois que tout le monde fut passé devant le chaudron, celui-ci se mit à tournoyer et cracha un morceau de papier sur lequel McGonagall lut :
-Remus Lupin !
Ce dernier s’avança sous les applaudissements, et prit la parole :
-Je vous remercie pour la confiance dont vous me témoignez aujourd’hui, et espère que je serai à la hauteur de vos attentes.
Harry remarqua le teint écarlate de Tonks, dont le visage était désormais de la même couleur que ses cheveux.
-Le Poudlard Express ne va pas tarder à partir, reprit McGonagall. Harry, Hermione, Ron, Neville, Ginny et Luna, vous allez le prendre pour regagner Londres, où nous nous retrouverons grâce aux Localiztous mis au point par Fred et George.
Elle distribua à chacun une sorte de caillou, et Harry ne comprenait pas en quoi ils pouvaient leur être utiles pour se donner rendez vous, mais connaissant les jumeaux, il était certain que ces Localiztous allaient le surprendre.
Les élèves quittèrent le bureau et, tout en discutant de la nomination de Lupin, sortirent de l’école pour prendre place à bord du train qui les ramènerait à Londres.

C'est pas mal du tout.
Juste un petit conseil qu'on m'avait donné en son temps, donne de l'air à ton texte car sinon c'est dure de le lire en une fois. Hésite pas à laissé des phrases pour augmenter le suspense.

Bonne continuation.

C'est ..magistral j'adore le style
Je suis absolument certaine que Rogue a piqué l'horcruxe, je me trompe

Vive la suite en encore félicitations

Merci!

Concernant l'horcruxe, à vrai dire j'hésite entre:
-Harry
-Rogue
-Sirius
-RAB
-Dumbledore

Sirius RAB et Dumbledore sont morts .... à moins que tu fasse un retour dans le passé. vivement la suite

Voici la suite, j'ai finalement gardé l'idée de la lettre car je n'en avais pas d'autre.

Chapitre 3

De nombreux élèves étaient repartis directement avec leurs parents et le quai du Poudlard express était presque vide. Harry décida de profiter de ces derniers instants d’insouciance et s’installa avec ses amis dans l’un des compartiments. Au moins, cette fois ci, Malefoy ne viendrait pas les déranger.

Le train démarra alors que Ron hissait sa valise au dessus de son siège, si bien qu’il tomba à l’arrière sur les genoux d’Hermione, avant de se relever, confus, en bredouillant quelque chose qui ressemblait à des excuses. Harry s’efforça de réprimer un fou rire, mais Ginny prit un air mystérieux et déclara à voix basse, le regard vague:
- Mes enfants, c’est un signe ! La conjoncture de Mars et de Vénus dans votre ciel aurait dû vous alerter! Mais bien sûr, vous n’avez pas la moindre aura pour pratiquer la divination !
Cette imitation si fidèle du professeur Trelawney fit éclater de rire tout le monde, y compris Ron.

Mais rapidement, les uns et les autres s’assoupirent, les dernières nuits qu’ils avaient vécu à Poudlard ayant été particulièrement courtes. Pourtant, Harry resta éveillé, et les derniers évènements lui revenaient encore et toujours à l’esprit. Depuis que le professeur McGonagall leur avait annoncé qu’ils faisaient partie de l’Ordre, il se demandait s’il devait ou non parler des Horcruxes aux autres membres. Et d’ailleurs, peut être étaient ils déjà au courant ?

Soudain, un oiseau impressionnant au plumage immaculé s’engouffra dans le compartiment, réveillant les passagers de son bruissement d’ailes. Il tenait dans le bec une enveloppe qu’il tendit à Harry, sous le regard étonné de ses amis qui émergeaient de leur sommeil. Harry reconnu avec émotion l’écriture fine et penchée de Dumbledore. N’osant y croire, il ouvrit la lettre et lu :

« Harry,

Je sais que tu dois être très surpris de lire ces mots. Mais auparavant, je te conseille de donner quelques graines à ce merle blanc. Il vient d’effectuer un long voyage, et lorsqu’il est fatigué, mieux vaut ne pas le contrarier.

En effet, le merle se mit à mordre avec vigueur la main de Harry. Hermione attrapa le paquet de graine d’Hedwige et en donna une poignée à l’animal.

C’est un oiseau vraiment fascinant. Contrairement aux autres, il ne voyage pas dans l’espace mais dans le temps. C’est sûrement difficile à comprendre pour toi, mais pour lui, ça n’est pas plus compliqué que de transplaner.
Lorsque tu liras ces lignes, je ne serai plus auprès de toi. J’espère que j’aurai eu le temps de te dire ce que je sais de Voldemort, pour que tu sois capable de l’affronter. Tu auras aussi besoin de tes amis et des autres membres de l’Ordre, tu peux compter sur eux.

Prends soin de toi, profite de la vie, et alors ma mort n’aura pas été vaine.
Albus Dumbledore »

Harry étouffa un sanglot et tendit la lettre à Hermione, qui la lut au reste du groupe. L’émotion gagna chacun.

- Que savait il sur Voldemort ? demanda Luna, avec sa façon habituelle d’aller droit au but, sans prendre le soin de ménager les uns ou les autres.
Harry repensa aux dernières phrases de Dumbledore : « Tu auras aussi besoin de tes amis et des autres membres de l’Ordre, tu peux compter sur eux. » C’était la réponse qu’il attendait et il décida d’informer ses amis de ce qu’il savait de l’enfance de Voldemort, de la création de ses horcruxes et de RAB. Il se lança donc dans un long récit qui retint l’attention de tous. Lorsqu’il l’eut terminé, le train arrivait en gare de Londres, et les passagers furent invités à descendre du Poudlard Express.

Mais sur le quai, il n’y avait personne pour les accueillir et les ramener chez eux.

Super bah, tu sais, les idées sont faites pour être prises et arangées, et ce que tu as fait est aussi très bien oiseau qui voyage dans le temps.. on ne demanda pas comment Dumbledore a fait pour lui confier sa lettre ...

purais tu en a ecrit mais elle sont pationante je les adorer

Je crois qu'il dit qu'il les adore... (prince, orthographe stp)

prince a écrit:

purée, tu en as écrit !! mais elle sont pasionnantes je les adore !!!

je crois que ça donne ça en bon français^^

@Lara : on peut avoir la suiteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee ??????
siiiiiiiiiiiiilteeeeeeeeeeeeeeeeeeplaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaait !!!!!!!

désolée, j'ai pas le temps d'écrire le reste, mais si tu veux t'y atteler albus, n'hésite pas!
voici en gros les idées que j'avais:

- fred et george vont détruire le médaillon qu'ils trouveront sur le chemin de traverse, allée des embrumes (comme ils y travaillent c'est pratique)
- ginny et gabrielle sont les demoiselles d'honneur au mariage
- à l'anniversaire de Harry, les wealsley lui offrent une aiguille pour signifier qu'il fait partie de leur famille (cf horloge de la mère)
- pétunia a été à poudlard, s'est faite virée et l'a jamais dit à vernon, c'est pour ca qu'elle craint dumbledore
- RAB est le véritable saigneur (!) des ténébres: il voulait tuer voldemort pour être plus puissant que lui (donc détruire les horcruxes) et a soudoyé des infos aux autres mangemorts puis s'est fait passer pour mort. Il va tuer voldemort et là, sirius va débarquer (je sais pas d'où) et se venger en tuant son frère et tout est bien qui fini bien!

béééé, j'ai déjà ma fic en fait....
mais si ça te dérange pas je vais piquer une idée ou deux pour satisfaire ces impatients !!!!

Tu parle pas de moi par hasard