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| [Fanfiction] Harry Potter et le Seigneur des Ténèbres | |
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Auteur | Message |
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Cali7 Elève de Première Année
Nombre de messages : 58 Age : 38 Localisation : Boutique de farces et attrapes Date d'inscription : 25/07/2006
| Sujet: [Fanfiction] Harry Potter et le Seigneur des Ténèbres Mar 25 Juil - 19:04 | |
| Voici ma première potterfiction: je vous en fait un petit résumé. Harry vient d'avoir 17 ans, âge de la majorité chez les sorciers. Il s'apprête à retourner à Poudlard pour une septième année plus dure que jamais. Au programme: des trahisons de personnes proches, des histoires d'amour mais aussi l'arrivée de nouveaux personnages qui permettront à Harry de combattre le Seigneur des Ténèbres. Tous les personnages sont de JK Rowling, et j'ai essayé de les restituer le plus fidèlement possible. ATTENTION: Ne lisez pas cette potterfiction si vous n'avez pas lu le tome 6 et les précedents. Je vous souhaite une bonne lecture, n'hésitez pas à me laisser vos commentaires!!!
Dernière édition par le Mer 16 Aoû - 19:59, édité 2 fois | |
| | | Cali7 Elève de Première Année
Nombre de messages : 58 Age : 38 Localisation : Boutique de farces et attrapes Date d'inscription : 25/07/2006
| Sujet: Chapitre 1: Une étrange lettre Mar 25 Juil - 19:06 | |
| Chapitre 1: Une étrange lettre
Il était déjà tard, la nuit était tombée sur la petite rue de Privet Drive. Quelques réverbères projetaient des lueurs fantomatiques sur les murs de briques bien alignés et les jardins soigneusement entretenus des maisons alentour. Nul part on ne décelait signe de vie: la rue était déserte.
Cependant, si un spectateur avisé avait pu voir à travers l'obscurité, il aurait très certainement remarqué le visage pâle d'un jeune homme dissimulé derrière une fenêtre du numéro 4. Il aurait pu constater que ses yeux étaient grands ouverts, qu'ils étaient d'un vert éclatant et que son front était orné d'une étrange cicatrice en forme d'éclair.
Et si ce spectateur avait été un sorcier, il aurait tout de suite compris que cette personne immobile derrière sa fenêtre n'était pas une personne ordinaire, et que cette cicatrice en était la preuve.
A l'âge d'un an, Harry Potter avait échappé à l'attaque du plus maléfique mage noir de sa génération, Lord Voldemort, avec pour seule séquelle cette cicatrice au front. Mais si lui avait eu la vie sauve, ses parents étaient morts pour le sauver ce soir là. Il avait donc été obligé d'aller vivre chez sa tante et son oncle toute son enfance. Ceux-ci, non contents de le tyranniser et de le rabaisser par rapport à son cousin Dudley, avaient tenté de s'interposer lorsque Harry avait reçu sa première convocation à la plus prestigieuse école de sorcellerie du monde: Poudlard. En effet, l'oncle Vernon et la tante Pétunia étaient des moldus, c'est à dire des personnes dépourvues de pouvoirs magiques, et rien ne les effrayaient autant que d'imaginer que l'on puisse découvrir un jour leur lien de parenté avec des sorciers. La tante Pétunia avait fait tous les efforts du monde pour que le voisinage ne puisse pas découvrir que sa soeur, la mère de Harry était « anormale ». A la mort de celle-ci, lorsqu'ils avaient recueilli Harry, ils avaient voulu croire qu'une éducation « normale » priverait celui-ci de ses pouvoirs. Hélas, leurs efforts étaient restés vains: Harry avait quand même intégré Poudlard à l'âge de onze ans.
Et ce soir n'était pas un soir comme les autres pour Harry: ce soir là, il avait 17 ans, âge de la majorité dans le monde des sorciers.
Beaucoup de choses avaient changé depuis le jour où Harry habitait le placard à balais situé sous l'escalier de cette même maison. A l'époque, il n'avait pas d'amis, il était persécuté par son cousin Dudley et son oncle et sa tante le considéraient avec presque autant d'intérêt qu'une tâche particulièrement répugnante. Puis le jour de ses onze ans, un demi-géant du nom de Hagrid était venu lui annoncer la nouvelle qui avait bouleversé sa vie: Harry était un sorcier.
Depuis son entrée à l'école, Harry avait connu de nombreuses joies mais également des moments difficiles: lors de sa quatrième année, il avait vu renaître Lord Voldemort devant lui et l'avait vu assassiner froidement un de ses camarade d'école. Il avait perdu lors de sa cinquième année la personne qui comptait le plus pour lui, son parrain Sirius Black, et quelques semaines auparavant son mentor et protecteur, le directeur de cette même école, Albus Dumbledore. Tout ceci suite à son combat contre Voldemort, le sorcier dont Personne n'ose Prononcer le Nom.
Mais cette lutte était loin d'être terminée. Comme Harry l'avait appris l'année précédente, Voldemort avait tenté de le tuer lorsqu'il était petit à la suite d'une prophétie. Les seules personnes au monde a connaître celle-ci n'étaient autres que Harry et Dumbledore. Elle résonnait encore aux oreilles de Harry:
« Celui qui a le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres approche... il naîtra de ceux qui l'ont par trois fois défié, il sera né lorsque mourra le septième mois... et le Seigneur des Ténèbres le marquera comme son égal mais il aura un pouvoir que le Seigneur des Ténèbres ignore.... et l'un d'eux devra mourir de la main de l'autre car aucun d'eux ne peut vivre tant que l'autre survit... Celui qui détient le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres approche.... »
Voldemort n'avait eu connaissance que d'une partie de la prophétie, et lorsqu'il avait tenté de tuer Harry après avoir tué les parents de ce dernier, le sort s'était retourné contre lui, le laissant dans un état proche de la mort.
Mais redoutant par dessus tout la mort, Voldemort, de son vrai nom Tom Elvis Jedusor, avait trouvé un stratagème des plus horrifiants afin de contrer celle-ci: il avait réussi à fragmenter son âme et à la dissimuler dans différents objets de façon à ne jamais mourir. Et comme l'avait découvert Harry lors de la dernière année scolaire, la seule façon pour lui de tuer Voldemort était de retrouver ces objets, appelés Horcruxes, et de détruire la partie d'âme dissimulée à l'intérieur. Mais cette quête n'était pas sans dangers. Harry savait que les Horcruxes, au nombre de sept, étaient dissimulés dans des objets de valeur. Parmi ceux-ci, il y avait le journal intime de Jedusor que Harry avait détruit lors de sa deuxième année à Poudlard, la bague de Serpentard que Dumbledore avait détruite lors de l'année précédente. Parmi les autres figuraient un médaillon ayant appartenu à Serpentard, la coupe de Helga Poufsouffle, le fidèle serpent de Voldemort nommé Nagini ainsi qu'un dernier objet non identifié par Dumbledore.
Ce soir là, Harry était donc perdu dans ses pensées et fixait d'un air absent la rue devant lui. Le bout de son nez devenait glacé à force de rester collé contre la vitre mais Harry n'y prêtait guère attention. Il sentait son estomac se nouer à la pensée de tout le chemin qu'il restait encore à accomplir pour détruire celui qui avait causé tant de souffrances autour de lui. Penser aux Horcruxes ne fit qu'accentuer son malaise. En effet, c'était en se lançant à la recherche du médaillon de Serpentard que Dumbledore était mort. Il avait cru l'avoir découvert avec Harry mais cela s'était révélé être un leurre. Dumbledore, qui avait été très affaibli lors de cette recherche, n'avait pas pu se défendre lors de la bataille qui s'était ensuivie contre les mangemorts, ces fidèles partisans de Voldemort, à leur retour à l'école.
Depuis la mort de Dumbledore, Harry avait été en état de choc. Après les obsèques de ce dernier, il était retourné vivre une dernière fois chez son oncle et sa tante, à Privet Drive, comme l'avait souhaité Dumbledore. Même si il ne voulait pas se l'avouer, le séjour ici lui avait fait le plus grand bien. En effet, n'étant pas dérangé par les Dursley, qui lui adressaient à peine la parole, Harry avait pu réfléchir à tous les évènements qui s'étaient déroulés depuis les révélations de Dumbledore au sujet de Voldemort. Il avait pu profiter du calme de ce séjour, tout en sachant que c'était le dernier moment de répit auquel il aurait droit avant son ultime quête des horcruxes et le combat à mort qui l'opposerait à Voldemort.
Harry finit par sortir de sa torpeur et s'étira lentement. Depuis combien de temps était-il assis là, à regarder l'extérieur de sa fenêtre? Il ne le savait pas lui même. Il jeta un coup d'oeil à sa montre, et s'aperçut que celle ci marquait onze heures moins cinq. Dans cinq minutes, Harry aurait dix-sept ans. Il s'en réjouissait: cela signifiait qu'il allait pouvoir pratiquer la magie sans risquer de recevoir un avertissement de la part du ministère.
Un mouvement dans la rue attira le regard de Harry, soudain sur ses gardes. Il regarda de nouveau par la fenêtre mais ne distingua rien. Pourtant, il lui semblait que quelque chose avait changé dans l'apparence extérieure, comme si la scène s'était assombrie. Il sursauta en s'apercevant que cette impression était bien réelle, et que les lumières des réverbères de Privet Drive s'éteignaient les unes à la suite des autres. Il saisit d'une main sa baguette magique. Il ignorait ce qu'il se passait à l'extérieur mais il était sûr d'une chose: cette soudaine « panne » était due à la magie. Et s'il ignorait l'identité de la personne à l'extérieur, il se doutait bien qu'elle ne se trouvait pas ici par hasard. Il sursauta en voyant apparaître une haute silhouette à l'autre bout de la rue. Un silhouette qui n'avait rien de menaçant et lui semblait bien familière, même dissimulée par l'obscurité. Lorsque celle-ci s'approcha de la maison, Harry sentit les battements de son coeur s'accélérer. Il pouvait distinguer maintenant une longue barbe blanche et une grande cape de sorcier. Il vit le sorcier pénétrer dans le jardinet des Dursley et se diriger vers la porte.
Harry resta pétrifié sur place quelques instants avant de réagir. Puis il se rua dans le couloir et descendit les marches de l'escalier tellement vite qu'il faillit tomber à plusieurs reprises. La joie lui enserrait le coeur à présent, si intense qu'elle en était presque douloureuse. Serait-ce possible? Dumbledore, qu'il avait pourtant vu être touché de plein fouet par un sortilège mortel pouvait-il être en ce moment même devant la porte des Dursley? Il n'avait jamais considéré l'éventualité que Dumbledore puisse mourir un jour, pour lui le directeur de Poudlard était indestructible. Sa mort avait provoqué le chaos dans son esprit, et même en sachant que la mort est irréversible, il s'était surpris plusieurs fois à espérer que son protecteur puisse revenir à la vie. Et maintenant se trouvait devant sa porte une silhouette qui ressemblait étrangement à celui-ci. Bien entendu, cela pouvait être un leurre mais Harry ne pensait pas qu'un mangemort seul s'approche de la maison des Dursley. Ils n'étaient pas assez courageux pour cela et se déplaçaient toujours en groupe. Or la silhouette aperçue était seule.
Arrivé devant la porte, il n'hésita qu'une seconde. Brandissant sa baguette magique afin de parer à toute éventualité si toutefois il tombait dans un piège, il ouvrit la porte et s'élança au dehors.
Harry n'en crut pas ses yeux. Personne ne se dressait devant lui. Privet Drive était silencieuse, sans la moindre trace de vie, ses douze lampadaires tous allumés brillant de tout leur éclat. Avait-il été sujet à une hallucination? Il traversa le jardin, alla jusqu'à la rue en jetant un coup d'oeil à droite et à gauche afin de s'assurer qu'il était bien seul. Mais il ne vit personne.
Ce n'est qu'en revenant sur ses pas qu'il la remarqua. La lettre était là, posée à même le sol, seule preuve matérielle montrant qu'il n'avait pas rêvé en voyant cette silhouette. Il s'approcha et lu l'adresse noté sur l'enveloppe, d'une écriture qui lui était totalement inconnue:
« Harry Potter »
Il décacheta l'enveloppe d'une main tremblante. Qui donc pouvait lui écrire et prendre la peine de venir déposer cette lettre devant sa porte? Qui autour de lui savait qu'il résidait chez les Dursley? Il déplia le morceau de parchemin jauni et le lu les quelques mots qui y étaient inscrits.
« A Poudlard, une aide sera toujours apportée à celui qui la demande. » A. D. | |
| | | Cali7 Elève de Première Année
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| Sujet: Chapitre 2: Des révélations surprenantes Mar 25 Juil - 19:08 | |
| Chap 2: Des révélations surprenantes
Harry fixa la lettre comme s'il n'osait pas la toucher. Cette écriture inconnue... Et puis cette signature! Il n'avait donc pas rêvé lorsqu'il avait cru voir Dumbledore dans la rue, mais pourquoi celui-ci ne l'avait-il pas attendu, pourquoi ne s'était-il pas montré? Était-ce bien lui? Ou alors un fantôme? Les questions se bousculaient dans sa tête mais il ne trouvait aucune réponse. Il froissa la lettre dans sa main puis remonta lentement l'escalier et referma silencieusement la porte de sa chambre. Par chance, les Dursley n'avaient pas été réveillés par le bruit qu'il avait fait en se précipitant dehors. Avoir à répondre à un flot de questions embarrassantes à cette heure là était la dernière chose que Harry souhaitait. Il perçut à son entrée une agitation inhabituelle dans la pièce et se rendit compte qu'il n'était plus seul. Sa chouette Hedwige, partie chasser depuis quelques jours était de retour sur son perchoir. Elle avait visiblement croisé la route de nombreuses personnes car des lettres et des paquets se trouvaient accrochés à ses pattes. Mais elle n'était pas seule: Coq, le minuscule hibou de son meilleur ami Ron Weasley, qui disparaissait presque sous le poids du paquet qu'il transportait, voletait joyeusement dans la pièce en poussant de petits cris aigus. Effondré près de Hedwige, Errol, le vieux hibou de la famille Weasley avait l'air d'avoir fait un voyage éprouvant. Lui aussi portait un paquet. Sur le rebord de sa fenêtre, Harry reconnut également un des hiboux Grand-Duc de l'école qui attendait dignement, portant une lettre avec le sceau de Poudlard. Harry posa la lettre sur son lit et se dirigea lentement vers les animaux qui le regardaient d'un oeil intéressé. Il s'occupa tout d'abord d'Errol. Celui-ci était une fois encore épuisé par le voyage qu'il avait dû accomplir. -Pauvre vieux, à chaque fois c'est la même chose, il te faut une semaine pour t'en remettre, lui murmura Harry en passant doucement un doigt sur les plumes en bataille de l'oiseau. Celui-ci ouvrit péniblement un oeil et hulula faiblement pour remercier Harry. Il détacha le paquet de sa patte et le posa sur le lit. L'oiseau de l'école donna soudain un petit coup de bec à Harry d'un air exaspéré. Celui-ci sursauta et détacha vivement la lettre attaché à sa patte. L'oiseau lissa ses plumes d'un air hautain puis prit son élan et s'envola dans l'obscurité. Il essaya ensuite d'attraper le hibou de Ron, entreprise qui se révéla délicate car le minuscule animal voletait dans toute la pièce en poussant des petits cris de joie. -Tais-toi, lui murmura Harry. Tu vas réveiller tout le monde sinon! Quant il réussit enfin à mettre la main sur le petit hibou, il entendit dans la pièce voisine le grognement poussé par l'oncle Vernon dans son sommeil. Il posa la lettre et le paquet envoyé par son ami sur le lit à coté des autres puis s'approcha de sa chouette. Celle-ci l'accueillit en lui mordillant gentiment le doigt. Elle portait attachées à ses pattes quelques enveloppes et un gros paquet. Harry devina que tout ceci provenait de ses amis. Il les détacha et les posa à côté des autres. Harry contempla tous ces cadeaux d'anniversaire, et plus que jamais, il comprit le sens des paroles de Dumbledore sur le pouvoir de l'amour. Ses amis pensaient à lui, ils le soutenaient plus que jamais dans son combat contre Voldemort et il savait qu'ils ne le laisseraient pas tomber. Ils avaient été effrayés par la révélation de la prophétie, mais ils étaient encore là à le soutenir et à lui proposer leur aide. Et c'est ce qui faisait sa force. Voldemort, lui, était seul. Quelqu'un pensait-il à lui, le jour de son anniversaire? Certainement pas. -Alors il n'a rien compris, se dit Harry en lui même. S'il n'a pas compris que ce sont ces petits détails qui font que la vie vaut d'être vécue, il n'a vraiment rien compris. Moi, à sa place, je préférerais mourir plutôt que de ne compter pour personne. Harry ouvrit tout d'abord la lettre portant le sceau de Poudlard. Il voulait savoir si la nouvelle directrice, Minerva McGonagall avait ou non décidé de rouvrir l'école.
Collège de Poudlard, Ecole de sorcellerie Directrice: Minerva McGonagall
Cher Mr Potter Nous avons le plaisir de vous informer que l'école de Poudlard ré-ouvrira ses portes à la date habituelle, et ce malgré les événements extérieurs. Veuillez être assurés que tous les moyens ont été mis en oeuvre afin d'assurer la sécurité des élèves. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages nécessaires au bon déroulement de votre scolarité. Veuillez croire, Mr Potter, en l'expression de nos sentiments distingués. Minerva McGonagall
Ainsi, la directrice avait décidé de ne pas fermer l'école. Elle avait du avoir beaucoup de mal à convaincre le conseil d'administration de lui faire confiance. Harry se sentit soulagé. Même sans la présence de Dumbledore, Poudlard restait l'endroit le plus sûr pour les jeunes sorciers: les professeurs pourraient les protéger sans nul doute bien mieux que leurs parents. Harry quant à lui avait pris sa décision, à la suite d'une longue correspondance avec ses amis Ron et Hermione. Il finirait sa dernière année à Poudlard et s'arrangerait avec la directrice pour pouvoir s'absenter lorsque sa recherche des horcruxes l'y obligerait. Il bénéficierait ainsi de la protection offerte par l'école à tous élèves, ce qui lui éviterait d'avoir à se cacher des partisans de Voldemort. Il s'empara ensuite de la lettre de Ron. Ce n'était pas la première fois que ce dernier lui écrivait depuis le début des vacances mais il espérait que cette lettre contiendrait enfin une invitation au Terrier, la maison des Weasley. Il savait que le mariage de Bill, un des nombreux frères de Ron, se déroulerait la semaine prochaine. Il était bien sûr invité, mais il aurait bien aimé passer un peu de temps avec son ami avant cela.
Salut Harry, Bon anniversaire!!! Comme prévu, le mariage de Bill et Fleur aura lieu en début de semaine prochaine. Je ne peux pas te dire exactement où, pour des raisons de sécurité au cas où cette lettre serait interceptée. Je voulais t'inviter à venir chez moi dès demain, puisque tu n'es plus obligé de rester chez les moldus à présent. Si tu es d'accord, envoie moi ta réponse le plus rapidement possible. On viendra te chercher vers midi. A bientôt Ron
Le paquet que lui avait envoyé son ami contenait une grosse boite de friandises diverses, allant des chocogrenouilles aux dragées surprises de Bertie Crochue. Il y avait rajouté un bon nombre de préparations maison réalisées par ses frères jumeaux Fred et Georges. Il ouvrit ensuite les cartes que Hedwige lui avait apportées. Avec beaucoup de plaisir, il découvrit que Neville et Luna lui avaient écrit. Ils avaient tous les deux fait partie des rares élèves qui avaient répondu présent à l'appel de Harry lors de l'attaque de Poudlard. Hagrid lui avait envoyé un petit mot lui aussi. La dernière enveloppe provenait d'Hermione.
Coucou Harry Je te souhaite un bon anniversaire! J'espère que le début de tes vacances s'est bien passé et que ton oncle et ta tante n'ont pas été trop désagréables avec toi, pour les derniers moments que tu passes chez eux. J'ai passé beaucoup de temps à étudier les livres sur les sorciers connus qui se sont opposés à Voldemort. Je n'ai pas encore retrouvé la trace de RAB, ce qui est étonnant vu le nombre de pages que j'ai parcourues. Je pense qu'il y a deux raisons à cela: soit cette personne est encore en vie, soit elle n'était pas connue. Mais cette dernière possibilité m'étonnerait beaucoup: toutes les personnes ayant tenté de s'opposer à Voldemort ont connu leur heure de gloire et sont répertoriées! J'ai prévu de continuer mes recherches au Terrier. J'y pars au moment même où je t'envoie cette lettre. Je crois savoir que Ron veut t'inviter à nous y rejoindre, alors on viendra te chercher ensemble. A très bientôt Hermione
Cette lettre était accompagnée d'un petit paquet. Harry ouvrit celui-ci et découvrit avec surprise un morceau de tissu rectangulaire de grande taille. Il lut le papier griffonné de la main d'Hermione qui était accroché à l'emballage.
Ceci est une cape d'appartenance. Elle fonctionne un peu comme ta cape d'invisibilité, elle rend les objets invisibles. La seule différence est que le propriétaire de cette cape est le seul à les voir. J'ai pensé que ça pourrait te servir cette année, pour ton balai ou d'autres choses... Hermione
Harry prit le morceau de tissu dans sa main. La sensation était exactement la même que celle qu'il éprouvait en touchant sa cape: l'impression de toucher quelque chose d'aussi léger et frais que de l'eau. -Ca me sera bien utile pour dissimuler les horcruxes murmura-t-il pour lui même. Harry se tourna ensuite vers le dernier paquet, celui apporté par Errol. Il savait parfaitement qui lui avait envoyé ce paquet mais bizarrement, il avait tenu à l'ouvrir en dernier. Il sentit son estomac se tordre en dépliant la lettre collée sur le dessus. Il eut l'impression d'avoir le souffle coupé en reconnaissant la fine écriture de Ginny. Ginny... Combien de fois n'avait-il pas pensé à elle depuis le début des vacances. Il avait cent fois voulu lui envoyer un hibou pour prendre de ses nouvelles. Et cent fois il avait renoncé, en se disant qu'il ne devait pas, pour son propre bien et sa sécurité à elle. Il se sentit stupide tout à coup.
Harry Je te souhaite un très bon anniversaire. Je me doute que cette nouvelle année ne sera pas de tout repos pour toi, mais j'espère que tu sauras en profiter aussi. Je sais tout ce que tu m'as dit, et je le comprends. Je ne t'ennuierai pas avec mes questions. Je veux juste te dire que si tu as besoin de moi, pour quoi que ce soit, je serai toujours là pour toi. J'attendrai que tout soit fini, et je te fais confiance pour t'en sortir à la fin. Je t'embrasse fort Ginny
Le paquet contenait une photo joliment encadrée qui les représentait tous les deux. Harry ne se souvenait pas du jour où elle avait été prise mais il devait être sûrement très heureux à ce moment là, à en juger de par son sourire.
Le lendemain matin, il fut réveillé par les cris stridents de la tante Pétunia qui arriva comme une furie dans sa chambre. Il s'aperçut alors qu'il était resté tellement longtemps à contempler sa photo qu'il avait fini par s'endormir. -Qu'est ce que tu as fabriqué encore? Tu t'es couché tout habillé? Harry se rendit compte qu'en effet, il avait oublié de se déshabiller. Il s'empressa de se lever et regarda sa tante d'un air interrogateur. Ce n'était pas dans les habitudes de Pétunia de venir le chercher dans sa chambre le matin. A vrai dire, depuis son retour, les Dursley avaient soigneusement évité de le croiser et de lui parler. -Nous avons reçu ça ce matin, lui dit-elle en tendant une enveloppe du bout des doigts. Peux tu m'expliquer pourquoi tu invites des gens... des gens comme toi à venir chez nous sans nous en informer avant? Harry s'empara de la lettre et la parcouru rapidement.
Cher Mr et Mme Dursley, J'ignore si vous vous souvenez de moi. Je suis le père d'un camarade d'école de Harry, j'étais déjà venu chez vous il y a quelques années. Je voulais juste vous prévenir que nous viendrions, moi et quelques amis, chercher Harry aujourd'hui à midi. Ne vous inquiétez pas en nous voyant arriver. Par les temps qui courent, il est plus prudent de nous déplacer nombreux. Ne vous inquiétez pas pour nous, nous ne resterons pas longtemps. Arthur Weasley
-Je ne l'ai su qu'hier soir, se défendit Harry. Et puis, si vous ne voulez pas les voir, vous n'aurez qu'à ne pas leur parler lorsqu'ils seront là. Sa tante le fixa un instant la bouche pincée, comme si elle hésitait à poser une question. Puis enfin, elle se décida. -Qu'est ce que ça veut dire, « par les temps qui courent »? demanda-t-elle. -Qu'est ce que ça peut te faire, répondit Harry brusquement. Ca ne te regarde pas, c'est spécifique au monde des sorciers. Tu n'as qu'à faire comme d'habitude et faire comme si tu n'avais rien vu. Il se tourna vers son lit et entreprit de ranger soigneusement ses affaires dans sa valise. Quelques minutes plus tard, conscient que sa tante n'avait toujours pas bougé, il finit par se retourner. Il s'attendait à une remarque sur son impertinence, mais à sa grande surprise, sa tante n'avait pas l'air en colère mais plutôt apeurée. -Qu'est ce qu'il s'est passé l'année dernière? murmura-t-elle. Je sais que ça ne me regarde pas, mais depuis que tu es là, tu ne dis pas un mot. Tu n'as même pas essayé de te disputer avec nous. Tu manges à peine. Tu n'as même pas touché aux friandises que ta apporté ta chouette. Alors que se passe-t-il? Harry écarquilla les yeux. -Ca ne te regarde pas. Et puis comment sais-tu pour les bonbons? -Je ne suis pas totalement idiote, je connais ce système. Ta mère faisait exactement comme toi pendant les vacances, elle recevait plein de choses à manger toutes bizarres. Pour une fois qu'elle parlait de sa mère, pensa Harry, tante Pétunia n'avait pas l'air totalement dégouttée. -Bizarre, bizarre, tu ne sais dire que ça d'elle, cria Harry hargneusement. Elle te dégouttait à ce point? La tante Pétunia parut sur le point de dire quelque chose, mais se ravisa. -Et pourquoi tu ne m'as jamais parlé d'elle? La colère de Harry était tombée aussi soudainement qu'elle était apparue, il ne ressentait plus qu'une grande tristesse, comme toujours à la pensée de ses parents. -Et que voulais-tu que je te dise d'elle, répondit la tante Pétunia. Je ne l'ai presque jamais vue. Toujours partie dans son école, et quand elle revenait, c'était pour repartir tout de suite chez des amis comme elle. Un bruit lourd de pas retentit dans l'escalier et l'oncle Vernon surgit devant eux. -C'est pas un peu fini ces cris! S'exclama-t-il, rouge de colère. Que se passe-t-il ici? Toi, on ne t'avait pas dit qu'on ne voulait pas t'entendre? Aboya-t-il en direction de Harry. Un bruit de pas se fit soudain entendre sur le palier de la porte. -Qu'est ce qui se passe, vous avez vu l'heure, se plaignit d'une voix geignarde Dudley. Vous m'avez réveillé. -Bon ça suffit maintenant. Harry va préparer le petit déjeuner de ton cousin, puisque tu l'as réveillé, ordonna l'oncle Vernon. Harry s'apprêtait à répliquer mais il n'en eu pas le temps. -Je vais le préparer, je vous rejoins dans quelques minutes, dit Pétunia. Il faut que je dise un mot à Harry. Laissez nous seuls tous les deux, demanda-t-elle à son mari et son fils. Ébahis, ceux-ci la regardèrent sans bouger. -Vous m'avez écouté? Je vous ai dit de partir répéta la tante Pétunia, d'une voix un peu lasse. -Mais enfin, ma chérie... tenta l'oncle Vernon, je veux également savoir ce qu'il se passe. Cette histoire me concerne aussi, non? -Moi aussi je veux savoir, couina Dudley d'une voix plaintive. La tante Pétunia ne répondit pas, elle se contenta d'indiquer la porte d'un signe de tête. Harry n'en revenait pas. Ils finirent par capituler et sortirent de la pièce. | |
| | | Cali7 Elève de Première Année
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| Sujet: suite du chapitre 2 Mar 25 Juil - 19:09 | |
| Lorsque la porte se fut refermée sur eux, Pétunia se tourna vers son neveu. Elle avait le nez pincé, comme si ce qu'elle allait dire lui demandait un effort démesuré. -Peux-tu les empêcher de nous écouter à travers la porte, demanda-t-elle à Harry. Celui-ci, surpris, hocha la tête. Que la tante Pétunia lui demande de faire de la magie sous son propre toit lui semblait presque irréel. Décidément,cette journée promettait bien des surprises! Il marmonna la formule en pointant sa baguette magique vers la porte. La tante Pétunia le regarda faire d'un oeil un peu apeuré. Elle se repris bien vite. -Ecoute, j'ai besoin de savoir ce qu'il se passe, expliqua-t-elle. Harry eut un petit rire sans joie. -Si tu y tiens, répondit-il. Comme tu le sais, Voldemort est revenu et il cherche à me tuer. L'année dernière, il y a eu une attaque à Poudlard. Des partisans à lui sont entrés dans le château et ont tué le directeur. -Dumbledore! s'exclama la tante Pétunia d'un air horrifié. A ce moment là, Harry se rendit compte que même si elle avait fait semblant pendant des années d'ignorer tout du monde de la magie, la tante Pétunia en savait tout de même davantage que les moldus habituels. Elle avait connu Dumbledore, il lui avait expliqué les raisons pour lesquelles il fallait qu'elle s'occupe de Harry après la mort de ses parents. Elle connaissait la réputation de Voldemort. Harry se rendit compte soudain qu'il ne lui avait jamais posé de questions sur sa mère. Pourtant, dès qu'il avait su qu'il était un sorcier, il aurait dû le faire. Il aurait du insister. -Parle moi de maman, murmura Harry. S'il te plaît. -Tu sais, on n'avait jamais été proches toutes les deux. Je crois qu'on était trop différentes l'une de l'autre. Un jour, elle a reçu exactement la même lettre que toi, et puis elle est partie et je ne l'ai revue que les étés, quand elle revenait de son école. Elle était tellement bizarre, avec ses tours de magie et ses drôles de bouquins. Elle me faisait un peu peur je crois. Quand elle est sortie de l'école, elle s'est mariée avec ton père. La tante Pétunia eut un petit rire. -Je n'ai jamais compris pourquoi elle était tombée amoureuse de lui. Elle avait passé tous les étés à nous raconter à quel point ce garçon était horrible. Enfin, les choses sont ainsi. Nos rapports s'étaient améliorés avec le temps, comme c'est souvent le cas entre les frères et soeurs qui grandissent. Je ne dis pas que l'on s'adorait, mais disons que nous nous acceptions mutuellement. -Alors, pourquoi tu as toujours fait comme si elle n'existait pas? S'indigna Harry. -Ah! Des fois les choses sont plus compliquées qu'elle ne le paraissent. Le jour où j'ai voulu lui présenter Vernon, ça a été une véritable catastrophe. Je pensais qu'il l'accepterait, au moins pour moi. Mais il s'est indigné quand je lui ai dit qu'elle était une sorcière. Il ne comprenait pas que je l'aie accepté aussi facilement. Tu sais, je crois que ton oncle a toujours détesté tout ce qui sortait de la normalité. Je peux le comprendre, j'étais un peu comme lui moi aussi, mais j'avais fini par m'habituer aux excentricités de ma soeur. Mais lui ne l'a pas compris et il a voulu me quitter. Lily est intervenue et lui a jeté un sort qui lui a fait oublier tout ce que je lui avait raconté. C'est comme ça que j'ai décidé de lui dire que ma soeur était une sorte de monstre et que je ne voulais plus jamais entendre parler d'elle. -Et ça a marché, répondit Harry amèrement. Il connaissait déjà la réponse. Sa tante haussa les épaules. -Bien sûr que ça a marché. C'était le seul moyen que j'aie trouvé pour ne pas le perdre. C'est comme ça que nous avons continué à nous voir en cachette de temps en temps avec ta mère. Il ne l'a jamais su. Seules quelques rares personnes l'ont su. -Mais pourquoi tu ne m'as jamais rien dit à moi? Demanda Harry. J'aurais pu garder le secret. -Et si tu ne l'avais pas fait, c'est ma vie qui aurait volé en éclats. Tu étais bien trop jeune pour cela, Harry. J'ai préféré continuer à faire comme si je la détestais, elle et sa magie. J'ai même fini par y croire vraiment. J'avais bien trop peur de perdre ma famille. -Comment a-t-il pu accepter le fait que je vienne habiter ici quand mes parents sont morts? s'étonna Harry. -Je lui ait fait croire que Dumbledore n'hésiterait pas à nous jeter un sort pour nous obliger à te prendre. -C'est pour ça qu'il me déteste tant, déclara Harry. Il a peur de moi. Il resta perdu un instant dans ses pensées. Une pensée le ramena soudain à la réalité. -Mes parents t'avaient-ils parlé de Voldemort? -Ta mère m'avait confié qu'il était à leur recherche et qu'il voulait vous tuer, surtout toi. Je me rappelle que je m'étais étonnée: qu'est ce qu'un sorcier si dangereux pouvait craindre d'un bébé tel que toi? Elle ne m'avait pas répondu. Et puis il y a ce jour où ils ont été tués. Cet autre sorcier est venu me trouver. Je l'avais déjà rencontré une fois auparavant en compagnie de tes parents. Il avait l'air complètement paniqué. Il n'arrêtait pas de répéter qu'il fallait qu'il voie Lily, qu'elle était en danger et que le Seigneur des Ténèbres allait arriver. Je ne comprenais pas ce qui se passait. Je n'avais aucune idée de la manière pour joindre tes parents. Je ne savais pas où ils se cachaient. Je lui ai conseillé d'aller trouver Dumbledore et de lui expliquer tout ça et il est parti. Le lendemain, je te trouvais devant la porte avec un message me racontant toute l'histoire. -Mais qui était cet homme? Demanda Harry étonné. -Je te dis, je ne l'avais rencontré qu'une fois. Ce jour là, Lily m'avait invitée et quelques sorciers étaient arrivés pour les voir, elle et ton père. Je me rappelle qu'il y avait le frère de Dumbledore, cela m'avait marqué parce que Lily m'avait parlé sa réputation, mais lui je ne me souviens plus de son nom. Je me rappelle juste qu'ils n'avaient pas l'air de tellement s'apprécier avec ton père. -Il ne s'appellerait pas Rogue par hasard ce sorcier? demanda Harry. Sa tante le regarda avec étonnement. -Mais oui, c'est ça! S'exclama-t-elle. Je me souviens maintenant, Severus Rogue! Comment le sais-tu? Harry se sentit soudain très fatigué. Il avait l'impression que sa tête était devenue douloureuse à force de réfléchir. Il n'y comprenait plus rien. Sa tante qui lui annonçait qu'elle ne détestait pas sa soeur autant qu'elle ne le prétendait, et Rogue qui avait vraiment essayé de sauver ses parents. Dumbledore ne s'était donc pas trompé lorsqu'il avait affirmé que Rogue avait des remords d'avoir causé la mort de ses parents. Mais pourquoi? Il leva un visage hagard vers sa tante, et se rendDes révélations surprenantesit compte qu'elle avait posé une question et qu'il ne lui avait toujours pas répondu. -Rogue? Il a été un de mes professeurs à Poudlard. Et c'est lui qui a tué Dumbledore, ajouta-t-il rageusement. Pourquoi aurait-il tenté de prévenir mes parents? La tante Pétunia haussa les épaules en signe d'ignorance. -Tout ce que je sais, c'est qu'il a bel et bien été prévenir Dumbledore. C'est d'ailleurs grâce à ça qu'ils ont pu te sauver. -Me sauver? s'étonna Harry. -Dumbledore m'a expliqué que quand Voldemort avait essayé de te tuer, le sort s'était retourné contre lui, et l'avait détruit. Dumbledore est arrivé chez toi à ce moment là, et c'est comme ça qu'il a pu empêcher les hommes de Voldemort qui attendaient dehors de te tuer. Il a même réussi à en capturer quelques uns avant qu'ils ne fuient. Les pensées se bousculaient dans le tête de Harry. Encore une chose que Dumbledore m'a caché pensa-t-il amèrement. Il resta silencieux quelques instants. -Que comptes-tu faire maintenant? demanda timidement sa tante. -Il faut que je le tue. J'y suis obligé. L'un de nous doit mourir. Et j'espère que ça ne sera pas moi, ajouta-t-il rapidement en baissant la tête. Sa tante ne fit pas un mouvement mais elle eut l'air horrifiée. Elle resta silencieuse quelques minutes puis elle se releva et posa la main sur l'épaule de son neveu. -J'espère que tu y arriveras, murmura-t-elle doucement. Harry ne répondit rien mais se sentit touché. Elle se dirigea lentement vers la porte, hésita puis se retourna: -Ecoute, je sais que c'est beaucoup demander de ma part mais essaye de faire comme si je ne t'avais rien dit devant ton oncle et ton cousin. Comme s'il ne s'était rien passé. Sa voix avait une intonation suppliante. Harry la regarda quelques instants en silence, puis acquiesça. Elle sortit de la pièce, visiblement soulagée. | |
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| Sujet: chap 3: Le retour au Terrier Mar 25 Juil - 19:10 | |
| Chapitre 3: Le retour au Terrier
Harry resta immobile un moment. Curieusement, il n'en voulait plus à sa tante de lui avoir fait vivre un enfer pendant toutes ces années. Il comprenait ce qu'elle avait pu ressentir à l'idée de perdre les gens auxquels elle tenait si ils découvraient son secret. C'était exactement l'impression qu'il avait eue en avouant le contenu de la prophétie à ses amis. Il avait eu peur que ceux-ci le rejettent et s'éloignent de lui à cause de cela. Une bouffée de compassion pour sa tante l'envahit. Ses amis à lui, même lorsqu'ils avaient connu le contenu de la prophétie, ne l'avaient pas laissé tombé. Mais la tante Pétunia avait failli tout perdre à cause de la magie. Une fois de plus, il se rendit compte de la chance qui était la sienne d'être entouré de gens sur qui il pouvait compter. Ron, Hermione, Ginny ... Même Neville et Luna, aussi maladroits qu'ils pouvaient l'être tous les deux le soutenaient. -Moi, je ne suis pas seul dans mon combat. Voldemort, lui, l'est, murmura-il pour lui-même. Il rassembla toutes ses affaires dans une vieille valise et nettoya rapidement la cage d'Hedwige.
Lorsqu'il arriva dans le salon des Dursley, il fut accueilli par un grognement de son oncle. -Alors, d'après ce que m'a dit Pétunia, tu invites des gens chez nous sans nous demander notre avis, grogna-t-il. Il va falloir que ça change, ces manières. -En fait, je venais vous dire que je vais m'en aller, mais ce sera définitif cette fois, répondit calmement Harry. Son oncle eu un sourire mauvais. -Eh bien je suis content de l'apprendre. Au moins on sera débarrassé de toi, répondit-il d'un ton joyeux. Et ils t'envoient où, à ton école de fous? -Nulle part, j'ai une maison à moi à Londres. -Ah oui, c'est vrai que tu as hérité de ton... Ton parrain, ricana l'oncle Vernon. Lorsqu'il avait appris que Sirius, son parrain et meilleur ami de son père, était un prisonnier évadé d'Azkaban, l'oncle Vernon avait momentanément cessé de mener la vie dure à Harry, trop effrayé à l'idée de ce que ce dangereux criminel pourrait faire à sa famille. Harry, pour être tranquille, n'avait pas jugé bon de lui dire que Sirius était innocent des crimes dont on l'accusait. -Et ne t'inquiète pas, dit Harry. Je n'ai certainement pas l'intention de revenir, et je ne pense pas que vous allez me manquer. L'oncle Vernon allait répliquer vertement lorsque le carillon de la porte d'entrée retentit. Tous se figèrent. -A quelle heure doivent-ils arriver? S'inquiéta l'oncle Vernon. -Heu...vers midi, répondit Harry, un peu surpris. Enfin c'est ce qu'ils avaient écrit dans la lettre. L'oncle Vernon poussa un grognement mauvais et se dirigea vers la porte d'entrée. Harry sortit sa baguette magique et s'apprêtait à le suivre mais il surprit le regard désapprobateur de sa tante et resta finalement dans la cuisine. A ce moment là, on aurait pu entendre une mouche voler dans la cuisine. Harry et Dudley tendaient l'oreille. Même la tante Pétunia avait perdu de sa dignité habituelle et écoutait à la porte. Lorsque l'oncle Vernon revint dans la cuisine, il était rouge de colère. Harry crut un instant qu'il allait se mettre à hurler mais il semblait qu'il avait momentanément perdu l'usage de la parole. Il se contenta d'adresser un signe de tête furieux à Harry en direction de la porte d'entrée. Harry se précipita vers la porte d'entrée. Ce qu'il vit le laissa muet. Devant lui se tenait un détachement assez impressionnant de membres de l'Ordre du Phénix. A vrai dire, ils étaient si nombreux qu'ils ne passaient pas tous dans le petit jardin des Dursley. Certains avaient même été obligés de rester dans la rue, mais tous lui adressaient des signes de la main et des sourires. Harry comprit soudain ce qui avait provoqué la fureur de son oncle. Le rassemblement avait attiré tous les voisins à leurs fenêtres. L'oncle Vernon, qui aimait par dessus tout la discrétion, ne pouvait même pas donner libre cours à sa fureur devant tous les voisins. Harry éclata de rire pour la première fois depuis le début des vacances. Enfin, il allait pouvoir retrouver ses amis et quitter à tout jamais le 4 Privet Drive. Il sentit une main se poser sur son épaule. -J'espère que tes affaires sont prêtes, lui dit un homme aux cheveux gris et au regard pétillant. -Professeur Lupin, s'exclama Harry. Vous êtes là vous aussi! -On est venus te chercher, répondit Tonks, la jeune femme aux cheveux rouges flamboyants qui se tenait à côté de lui. Harry reconnut dans la foule qui se pressait autour de lui de nombreux visages, pour la plupart des membres de l'Ordre, mais aussi plein d'inconnus. Tonks le pris par le bras et l'entraîna avec elle. -Il faut se dépêcher, nous sommes venus en nombres pour éviter une attaque de mangemorts, mais on ne sait jamais. Je vais t'aider à porter tes bagages. Ils grimpèrent rapidement l'escalier. -Qui sont tous ces gens? demanda Harry, curieux. Et où sont Ron et Hermione? -Depuis la mort de Dumbledore, la communauté magique a étrangement réagit, lui répondit Tonks. Certains restent cloîtrés chez eux, et n'osent plus bouger où recevoir du monde. D'autres, et ils sont fort nombreux, ont décidé de se battre à nos côtés afin d'éviter que les mangemorts ne fassent trop de victimes. -Quant à tes amis Ron et Hermione, je crois que les parents de Ron ont préféré qu'ils restent en sécurité au Terrier. -Mais comment être sur que ces gens là ne sont pas des espions? Demanda Harry. -C'est vrai qu'il y a un risque, mais la plupart de ces personnes ont perdu un membre de leur famille à cause de Voldemort, ou ont un proche qui séjourne à Sainte Mangouste pour un long séjour. Tu sais, ces gens là ont été désespérés par le retour de Voldemort mais je crois qu'ils ont compris la nécessité de se battre. Lors de la première guerre, ce genre de personnes était minoritaire. Elle eut un petit sourire lorsqu'elle vit les affaires de Harry rassemblées dans la vieille valise. -Comment ça se fait que vous arriviez si tôt? demanda Harry. -Je sais qu'Arthur avait mis dans la lettre que nous arriverions vers midi, mais tu le connais, il a tenu à brouiller les pistes au cas où ce courrier serait intercepté. Tu es prêt, tu n'as plus rien à faire? -Oui, je suis prêt, il n'y a pas de soucis. -Eh bien allons-y! En passant devant le salon, Harry décida que la politesse lui imposait d'aller quand même dire adieu aux Dursley. Il le dit à Tonks, qui acquiesçât de la tête. -Je te suis, murmura-t-elle. Il vit les Dursley sursauter lorsqu'il ouvrit la porte. Le visage de son oncle avait maintenant pris une couleur violette et il avait vraiment l'air hors de lui. Il ne semblait toujours pas capable de parler. Dudley, quant à lui, se maintenait le plus loin possible de la porte et de la fenêtre, essayant vainement de se dissimuler derrière un placard. La tante Pétunia paraissait ennuyée, et tentait de calmer son mari. -Euh... commença Harry. Mais il ne pu continuer plus loin. L'oncle Vernon poussa un cri de colère. -COMMENT OSES TU? Rugit-il. -Je... commença Harry. Mais il s'interrompit rapidement en voyant que cette fois, le visage de son oncle avait pris une étrange couleur verdâtre. -DEHORS! Hurla l'oncle Vernon hors de lui. Harry haussa les épaules et quitta la cuisine. Il entendit derrière lui un bruit de vaisselle brisée indiquant que son oncle devait avoir passé sa colère sur une des assiettes en train de sécher dans l'évier. -Drôlement sympa dans ta famille, lui dit Tonks avec un petit sourire. J'avais entendu parler de tes moldus mais je ne pensais pas qu'ils étaient aussi terribles que ça. Harry eut un petit sourire désolé. -J'espère que ceux que je ne connais pas dehors ne vont pas se sentir trop mal accueillis. Je ne pense pas que mon oncle accepte si je leur propose de venir prendre une tasse de thé dans le salon. -Ne t'inquiète pas, s'ils sont là, c'est avant tous pour venir te chercher toi, lui répondit Tonks. Lorsqu'ils ressortirent, Harry fut quasiment happé par une femme petite et potelée qui le serra dans ses bras. -Harry, s'exclama-t-elle. Je suis tellement contente de te voir! Mon Dieu, que tu es maigre! Ils ne te nourrissent donc pas dans cette famille! -Bonjour Mme Weasley, bonjour Mr Weasley, s'écria Harry. Je suis content de vous voir! C'est tellement gentil de votre part de m'inviter chez vous, j'espère que ça ne vous pose pas trop de problèmes. -Ne t'inquiète pas Harry, lui répondit Arthur Weasley, qui se tenait aux côtés de sa femme. Molly, lâche-le, il va falloir se mettre en route si nous ne voulons pas faire de mauvaises rencontres. -Comment doit-on faire pour aller jusqu'au Terrier? Demanda Harry. -Tu vas transplaner grâce à un portoloin lui expliqua Mr Weasley. En attendant, il faut s'éloigner de la maison de ton oncle et ta tante, afin de ne pas trop montrer de magie devant les voisins, ajouta-t-il en montrant d'un signe les voisins qui continuaient à fixer le petit groupe d'un air soupçonneux. Je crois qu'ils commencent à se douter de quelque chose. Il est vrai que le petit groupe avait l'air pour le moins étrange. Aucune des personnes présentes n'avait jugé bon de s'habiller de façon moldue et certains agitaient même en l'air leur baguette magique en produisant de petites étincelles. Harry eut un petit sourire en pensant aux explications qu'allait devoir donner l'oncle Vernon et la tante Pétunia aux voisins pour justifier la présence de tout ce rassemblement. Mr Weasley entraîna Harry par le bras et ils sortirent du jardin, suivis par toute la troupe. -Et où va-t-on? Demanda Harry, curieux de savoir où l'ordre avait bien pu dissimuler un portoloin. -Chez Mme Figg, tu la connais. Sa maison nous protègera des regards indiscrets pour transplaner. La petite procession se mit en route autour de Harry et les Weasley. | |
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| Sujet: chapitre 3 suite Mar 25 Juil - 19:11 | |
| Quelques minutes plus tard, Harry saisissait le portoloin et arrivait devant la maison des Weasley. Celle-ci avait l'air plus fragile et misérable que jamais, les murs tenant à peine debout, et le jardin, couvert de mauvaises herbes, aurait bien mérité d'être un peu plus entretenu. Malgré tout cela, Harry considérait le Terrier comme le plus bel endroit de la terre -excepté Poudlard bien sûr. Il entra dans la maison sans attendre. Une bonne odeur flottait dans l'entrée et il devina que Mme Weasley avait voulu l'accueillir avec un succulent repas. -Ouf, te voilà enfin en sécurité! S'exclama Mme Weasley qui venait de transplaner dans la petite cuisine. Son mari la suivait de près avec les affaires de Harry. Il lui adressa un sourire radieux. -J'avais vraiment peur que Voldemort ne tente quelque chose, lui dit-il. Il est anormalement discret depuis quelques jours, et je me demande s'il ne prépare pas un mauvais coup. La porte s'ouvrit soudain d'un coup et Harry se retrouva soudain assailli de toutes parts par Ron, Hermione mais aussi Fred, Georges, Charlie, Bill, Fleur et la petite soeur de Fleur. Tous tentaient de lui parler en même temps. Il fallu l'intervention de Mme Weasley pour ramener un peu d'ordre. -Voyons, laissez le un peu tranquille, le pauvre chéri. Il vient juste d'arriver, ne vous jetez pas tous sur lui comme ça! S'exclama-t-elle. Aidez le plutôt à porter ses affaires en haut. Et puis allez donc dans vos chambres pour parler, il faut que je finisse le dîner. Et vous les jumeaux, restez donc ici pour m'aider un peu! Harry s'aperçut, le coeur serré, que Ginny ne s'était pas mêlée au groupe. Elle était là, bien sûr, et dès qu'il l'avait aperçue, Harry en avait eu la gorge serré. Mais elle était restée adossée au mur, sans se joindre aux autres pour lui souhaiter la bienvenue. Il voulut s'approcher d'elle mais Ron et Hermione l'entraînèrent avec eux hors de la pièce. Ils montèrent dans la chambre de Ron. Celle-ci était toujours aussi petite, à l'image du petit hibou Coq qui voletait joyeusement dans la pièce. Harry posa sa vieille valise dans la pièce à côté du deuxième lit que Mme Weasley avait fait installer à son intention et libéra Hedwige qui poussa un hululement de joie. -Alors comment se sont passées tes vacances avec les moldus? -Ils n'ont pas été trop désagréables avec toi? -Tu sais que le mariage a lieu après demain? Maman est très préoccupée, elle a peur que des mangemorts arrivent pendant la cérémonie. -Où se passe-t-il, ce fameux mariage? Demanda Harry. -Eh bien je crois que papa et maman n'ont même pas encore décidé du lieu. Ils veulent le tenir secret jusqu'au dernier moment, en cas d'attaque. -Vous pensez vraiment que Voldemort oserait nous attaquer? S'étonna Harry. Je suppose qu'il va y avoir une foule de membres de l'Ordre à la cérémonie, il faudrait qu'il soit fou pour tenter quelque chose. -Moi je pense que tes parents ont raison de prendre quelques précautions, on ne sait jamais, répondit Hermione. -En ce moment, papa et maman sont sur les nerfs. Voldemort a multiplié les attaques depuis la mort de Dumbledore, et il n'y a pas eu un jour sans qu'une attaque se produise. Je suppose que chez les moldus, on a étouffé un peu l'affaire, mais dans le monde des sorciers, c'est la panique générale. -Que s'est-il donc passé? Demanda Harry, curieux. -Eh bien Voldemort a lancé une attaque sur le chemin de traverse. Il n'y était pas lui-même mais il a envoyé ses mangemorts. Il n'y a pas eu de morts parce que par chance ce jour là, il y avait de nombreux aurors aux alentours. Mais les gens ont été pris de panique. -C'est étrange ça, qu'y a t-il d'intéressant pour lui au chemin de traverse? Murmura Harry pour lui-même. Ron et Hermione échangèrent un regard. -Eh bien ce jour là, le marchand de baguettes Ollivander a disparu. Certains disent qu'il a été enlevé par Voldemort. Harry fronça les sourcils. -Il cherche sûrement à se faire fabriquer une nouvelle baguette magique. Il a bien du comprendre ce que signifiait l'arc de lumière qui nous a entouré lors de la coupe des quatres maisons. Et comme il ne pouvait pas venir lui même dans la boutique d'Ollivander, il a choisit de l'enlever. En plus, comme ça, je ne peux pas me faire fabriquer une nouvelle baguette moi aussi, donc il a un avantage sur moi. -C'est exactement ce que j'ai pensé aussi, dit Hermione. Et que comptes-tu faire pour la recherche des horcruxes? -Je pense que je verrai une fois sur place à l'école. Pour le moment, je veux aller voir la maison de mes parents, je verrai plus tard pour la suite. -A votre avis, qui sera nommé comme professeur de défense contre les forces du mal? Demanda Ron. -Je n'en ai aucune idée, répondit Harry. J'avais bien pensé que Lupin reprendrait la suite mais je ne crois pas que les parents des autres élèves soient d'accord. De toute façon, je ne sais pas si nous serrons très nombreux cette année. -Je pense que beaucoup de parents enverront quand même leurs enfants à Poudlard, dit Ron. En ce moment, personne n'est en sécurité nulle part. Alors, comme les mesures de protections seront renforcées là-bas... -C'est ce que je pense aussi, dit Hermione. Poudlard reste l'endroit le plus sûr au monde, même si... Harry baissa la tête. La mort de Dumbledore était encore trop récente pour qu'il arrive à en parler sans avoir un pincement au coeur. -Tu as vu comme Bill se remet bien de ses morsures? S'empressa de dire Ron pour changer de conversation. Il n'y a pas de différence notable dans son comportement. Il y a juste eu ses cicatrices à soigner, et Fleur s'est occupée de lui avec acharnement depuis son accident. Maman et elle ont encore quelques petites difficultés à s'entendre mais je pense qu'elle nous a tous épatés lorsqu'elle a déclaré qu'elle aimerait Bill malgré tout. -Peuh, s'exclama Hermione d'un air dédaigneux. C'était quand même la moindre des choses. Il était de notoriété publique qu'Hermione détestait Fleur, et que Ron était en extase devant elle. Harry eut un sourire. Ses deux amis n'avaient pas changé. -Ah, je suis bien content d'être avec vous. Vous m'aviez manqué. Si vous saviez comme je me suis ennuyé chez les Dursley! Je... Il fut interrompu par des coups discrets frappés à la porte. Ginny passa la tête par l'entrebâillement de la porte. -Je vous dérange? Demanda-t-elle. Je peux entrer? Sans attendre de réponse, elle prit une chaise branlante et s'y installa. Elle adressa un sourire à Harry. -Je suis désolée mais je ne t'ai même pas dit bonjour. Il y avait tellement de monde autour de toi que j'ai préféré attendre. Harry avait tellement l'estomac noué qu'il ne put rien répondre et se contenta de lui sourire. Il se rendait compte à présent à quel point elle lui avait manqué pendant toutes ces vacances. Il avait essayé de ne pas trop y penser, mais maintenant qu'elle était devant lui, cela s'imposait comme une évidence. Il était bel et bien amoureux fou de Ginny. Hermione dû deviner ce qu'il se passait dans sa tête, car elle prétexta d'aller aider Mme Weasley et entraîna Ron avec elle. Harry et Ginny se retrouvèrent seuls. Un silence gêné s'installa entre eux. -Et toi, tes vacances se sont bien passées? Demanda Harry, essayant de trouver quelque chose à dire pour briser le silence. Ginny eut un petit sourire amusé. -Écoute, il va peut être falloir arrêter de se sentir gênés comme ça. On va devoir passer toute la fin des vacances ensemble, et si tout ce qu'on trouve à se dire ce sont des banalités comme ça, on ne va pas s'amuser beaucoup. -Tu as raison, répondit Harry en se sentant tout à fait stupide. Mais c'est parce qu'il y avait tellement de choses que je voulais te raconter... Et je ne sais pas par quoi commencer. Tu m'as manqué tu sais, ajouta-t-il dans un murmure. Il la regarda et se rendit compte que de grosses larmes coulaient sur les joues de la jeune fille. Toutes ses bonnes résolutions s'envolèrent et il la prit dans ses bras et la serra contre lui. -Tu m'as manqué toi aussi, murmura Ginny. Ils restèrent un long moment ainsi, serrés l'un contre l'autre sans bouger, jusqu'à ce que Ron et Hermione viennent les chercher pour manger. Et c'est main dans la main qu'ils descendirent dans la cuisine. Et pour la première fois depuis le début de ces vacances, Harry se sentit totalement heureux. | |
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| Sujet: Chap 4: Le mariage Mar 25 Juil - 19:12 | |
| Le jour suivant passa rapidement. Les préparatifs allaient bon train, et Mme Weasley houspillait tous ceux qui ne faisaient pas ce qu'elle voulait. Elle avait cependant beaucoup de mal avec les jumeaux, qui redoublaient de facétie pour l'occasion, semant partout dans la maison des baguettes ensorcelées et des bonbons aux vertus peu recommandées. -Leur magasin marche bien, ils se sont mis à la vente par correspondance, expliqua Ron à Harry. Ca rend maman folle de rage parce qu'ils passent maintenant leur temps à dire à Ginny et moi que cela ne sert à rien de travailler à l'école. Ils répètent que tout ce qu'il faut dans la vie pour, c'est une bonne imagination et de la débrouillardise. Harry éclata de rire. Voilà en effet quelque chose qui ne devait guère plaire à Mme Weasley, qui ne jurait que par le nombre de diplômes de ses fils aînés. -Et vous avez eu des nouvelles de Percy ces temps-ci, demanda-il prudemment. Le visage de Ron se ferma. L'évocation de son frère aîné était toujours un sujet très délicat. -De qui veux-tu parler? demanda Fred, qui venait de surgir derrière Harry. -J'ai cru entendre un nom très désagréable, renchérit Georges. -D'ailleurs, tu as dû te tromper, on ne l'appelle plus Percy par ici. On l'appelle Crétin. -Crétin National même! s'exclama Ginny, qui avait elle aussi suivi la conversation. -Rappelle toi, cela fait un moment qu'il ne nous parle plus, soit disant à cause du manque d'ambition de la famille. Il dit que cela risque de nuire à sa carrière. -Il vient de se faire virer du Ministère, ricana Georges. Papa l'a dit à maman l'autre soir. Il ne voulait pas nous le dire mais nous avons écouté aux portes. Il paraît qu'il a fait une grosse bourde, mais on n'a pas réussi à en savoir plus. -De quel genre? Demanda Harry, curieux de savoir ce que Percy, toujours si méticuleux, avait bien pu commètre comme erreur. -Ben on n'en sait pas plus, répondit Georges. Mais ça doit être assez grave tout de même, pour qu'ils le virent en ce moment. Ils ont pourtant besoin de beaucoup de personnes aux bureaux, avec tout ce qu'il se passe. -En tout cas, on n'a pas de nouvelles de lui. Il n'a pas répondu au faire-part que papa et maman lui ont envoyé pour le mariage. Il ne voit plus sa petite amie, tu sais, la fille qui était préfête à Poudlard. -Bref, on n'a aucune idée de ce qu'il fait en ce moment ni où il est, ajouta Ginny. Tu peux imaginer dans quel état d'inquiétude sont papa et maman. -Maman n'arrête pas de dire qu'il s'est fait enlevé par Voldemort, ou tué par des mangemorts, fit Ron. Je ne pense pas que Voldemort le considère comme assez important pour vouloir l'enlever, mais on ne sait jamais. -Ce ne serait pas une idée si stupide que ça, répliqua Hermione. Après tout, il a longtemps travaillé au ministère, il doit connaître pas mal de choses à son fonctionnement et à ses dirigeants. -Peut-être qu'il viendra faire un tour au mariage demain mais j'en doute, ajouta Ginny. Harry resta silencieux. L'idée de l'enlèvement de Percy ne lui semblait pas si absurde que ça, et cela l'inquiétait car Voldemort avait aussi pu le capturer dans le but de le faire parler sur sa famille et ses relations avec lui. Il s'aperçut qu'Hermione semblait songeuse elle aussi. Elle fronçait les sourcils, preuve d'une intense réflexion. Il croisa son regard et elle lui fit signe de la suivre. -J'ai besoin d'aide pour écrire une lettre, peux tu me prêter Hedwige s'il te plaît? lui demanda-t-elle en lui faisant signe discrètement. Il comprit immédiatement et la suivit jusque dans sa chambre. -Qu'y a-t-il? demanda-t-il une fois arrivés en haut. -Je ne voulais pas en parler devant Ron et les autres, je ne sais pas comment ils l'auraient pris. Mais je me demande ce qui se cache derrière cette histoire de disparition. -Toi non plus tu ne crois pas aux coïncidences? -Non, mais je me demande s'il n'y a pas pire que ça. -Quoi de pire que d'être enlevé par Voldemort? Demanda Harry surpris. -Je me demande s'il ne l'aurait pas rejoint de son plein gré. -Quoi! S'exclama Harry. Mais... -Oui, je sais, sa famille a toujours combattu Voldemort. Et tu vas sans doute me dire qu'il ne peut pas être comme ça, qu'on le connaît trop bien pour ça. -Mais c'est évident! Franchement, tu crois vraiment qu'il aurait pu changer à ce point? -Souviens toi, quand tu as eu tous ces problèmes avec le ministère. Il s'est empressé de faire comme s'il ne t'avait jamais rencontré et il a même été jusqu'à écrire une lettre à son frère pour lui conseiller de ne plus te fréquenter. -Oui, mais il se mettait du côté de la loi, répliqua Harry. -Non, il se mettait du côté qui l'arrangeait le plus pour sa carrière. Il a toujours été très ambitieux, tu sais. Il a toujours voulu être du côté du pouvoir. -Et ce que tu veux dire, c'est qu'aujourd'hui le pouvoir est représenté par Voldemort, alors Percy aurait rejoint ses troupes. -Ce que je veux dire, c'est que j'ai un doute sur lui, expliqua Hermione. Pourquoi a-t-il été viré du Ministère? Je pense qu'il faisait un bon élément: il ne comptait pas ses heures et il était dévoué corps et âme à son patron. Qu'a-t-il bien pu se passer pour qu'il soit renvoyé comme ça? -C'est vrai qu'en ce moment, le Ministère doit avoir plein de problèmes avec le retour de Voldemort, et il est étonnant qu'ils renvoient du monde. -J'ai même apprit qu'ils recherchaient du personnel. Et ils n'en trouvent pas parce que les gens sont trop effrayés et ne veulent plus faire confiance au Ministère. Le problème, c'est que pendant des années, les personnes au pouvoir ont raconté n'importe quoi à la communauté et maintenant ils ont perdu la confiance du peuple. -Mais ça ne veut pas forcément dire que Percy se retrouve parmi les partisans de Voldemort, dit Harry. -Je l'espère de tout mon coeur, parce que si c'est vraiment le cas, les parents de Ron en auront le coeur brisé. Ils s'interrompirent en entendant des pas dans l'escalier. Ron frappa rapidement à la porte de la chambre d'Hermione puis entra aussitôt. -Qu'est ce que vous faites tous les deux? On vous attend pour manger! Vous n'avez pas entendu qu'on vous appelait? -Non, on parlait on n'a pas fait attention répondit Harry. -Vous parliez de quoi? demanda Ron d'un air curieux. -De sa relation avec Ginny, rétorqua Hermione. Ca t'intéresse? Ron battit en retraite. Ils descendirent dans la petite cuisine, où une table avait été rajoutée pour que tout le monde puisse s'attabler. La pièce avait un air de fête et Harry songea que Mme Weasley avait du passer beaucoup de temps à la décorer. Son coeur se serra à la pensée de la conversation qu'il venait d'avoir avec Hermione. S'il s'avérait que Percy avait rejoint les rangs de Voldemort, comme toute cette famille serait triste! Il secoua la tête et essaya de chasser ces pensées. Il voulait profiter de la fête avec cette famille qui était presque devenue la sienne depuis ce jour où il avait croisé Ron sur le quai du Pouldard Express. Il avait une mission à remplir et ces jour ci étaient les derniers où il pourrait rire et profiter de la vie sans se préoccuper de Voldemort et de la recherche des Horcruxes. Il releva la tête, remercia Georges qui l'invitait à venir s'asseoir près de lui et se joignit aux autres pour faire honneur au repas. | |
| | | Cali7 Elève de Première Année
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| Sujet: suite chapitre 4 Mar 25 Juil - 19:12 | |
| Le lendemain, tout le monde fut réveillé aux aurores par Mme Weasley, qui semblait plus anxieuse que jamais. Elle passa en trombe dans toutes les chambres,distribuant les vêtements fraîchement repassés et houspillant ceux qui ne se pressaient pas assez. -Allez Ron, dépêche toi, il faut que tu ranges ta chambre avant de partir. Georges, range moi ces produits qui traînent. Et rappelle toi, je ne veux pas entendre un seul pétard éclater. Il faut que tout soit parfait pour la cérémonie. Harry entendit les jumeaux grogner dans la pièce voisine. Ron semblait s'être rendormi dès que sa mère avait quitté la pièce. Il ronflait paisiblement. Harry s'étira et s'assit sur son lit. Les fenêtres ne laissaient passer aucune lumière et il se demanda quelle heure il pouvait être. Sûrement très tôt! Il se leva et sortit de la pièce sans faire de bruit. Il se retrouva nez à nez dans le couloir avec Ginny, qui sortait de sa chambre elle aussi. Elle était emmitouflée dans une vieille robe de chambre bleue trop grande pour elle qui avait dû appartenir à l'un de ses frères et elle avait les yeux embués de sommeil. Elle sourit à Harry. -Dur le réveil non? -Elle est toujours comme ça les matins ta mère? -Non, là c'est exceptionnel, elle doit vraiment être très inquiète pour se lever à une heure pareille. Mais tu n'es pas obligé de venir nous aider tu sais, on y arrivera bien toutes les deux. -Ben maintenant que je suis levé, autant vous donner un coup de main. Ils descendirent tous les deux jusqu'à la cuisine. Molly et Arthur s'affairaient autour de la table. Harry eut le souffle coupé: la moindre surface de la pièce était recouverte par des plats de nourriture. Il y en avait de toutes sortes, de quoi satisfaire les goûts les plus exigeants. -Ginny, ma chérie, c'est gentil de t'être levée! S'exclama Molly. Veux tu nous aider à envelopper tout ça? Tiens Harry, tu es là aussi? Eh bien si tu peut lui donner un coup de main, vous ne serez pas trop de deux pour venir à bout de tous les plats! Harry passa ainsi plusieurs heures à envelopper tous les plats que Mme Weasley avait préparé pour le mariage. -Combien de personnes doivent assister à la cérémonie? demanda-t-il à Mme Weasley. -Toute la famille doit venir, des amis ainsi que certains membres de l'Ordre que nous connaissons depuis des années. Et puis bien sûr la famille de Fleur assistera à la cérémonie également. -Et où vont loger tous ces gens? -Beaucoup rentreront chez eux quand le mariage sera terminé. La famille de Fleur, qui vit beaucoup trop loin, passera quelques jours ici. Harry leva les sourcils, perplexe. La maison des Weasley était grande, certes, mais il n'y aurait jamais de place pour y loger tout ce monde. Mme Weasley dût comprendre ses pensées. -Bien sûr, comme il n'y a pas assez de place pour tous ici, je pensais vous proposer d'aller au QG de l'Ordre pour finir vos vacances. Il y aura suffisamment de monde là-bas pour assurer votre sécurité et puis vous serez entre vous. Si tu n'y vois pas d'inconvénient bien sûr, après tout c'est toi le propriétaire de la maison. -Il n'y a pas de soucis, répondit Harry. La pensée de retourner dans la maison de son parrain ne le réjouissait guère mais il se dit que c'était la meilleure solution pour commencer sa recherche des Horcruxes. Il devait y avoir là-bas une foule de livres de magie noire, bien plus qu'à Poudlard, et il pourrait ainsi les consulter librement. Et puis il ne serait pas tout seul, il aurait Ron et Hermione avec lui, et peut-être même Ginny...
La cérémonie eut lieu en fin de matinée. Les Weasley avait souhaité que la cérémonie se déroule à l'abri d'une forêt, non loin d'une petite cascade. Le temps, qui avait été annoncé plutôt maussade, était magnifique, mais Harry ne doutait pas un instant que les Weasley aient usé de la magie pour modifier cela. Même Hermione dût reconnaître que Fleur était vraiment très belle dans sa robe de mariée. Bill rayonnait de bonheur à ses côtés, et la joie sur son visage l'illuminait tellement qu'on en oubliait que son visage était affreusement marqué par les cicatrices. Mme Weasley avait l'air sur le point de fondre en larmes. Harry l'entendit murmurer à son mari: -Qu'est ce que je suis heureuse pour lui! Lorsque les jeunes mariés échangèrent leurs voeux, Harry se surpris à regarder en direction de Ginny. Leurs regards se croisèrent un instant. « Un jour peut être que ce sera moi, ce sera nous qui serons ici à leur place, et ce jour là peut être que je pourrai vivre enfin » pensa-t-il amèrement. Il s'en voulut de telles pensées. Aujourd'hui était un jour de fête, il ne voulait pas songer à Voldemort. « Mais je ne peux pas m'en empêcher. Quoique je fasse dans ma vie, il est là et il sera toujours là si je ne le tue pas. » Le repas et la soirée furent très joyeux. Contrairement à Harry, l'ensemble de l'assistance avait décidé de faire comme si rien ne se passait autour. Les jumeaux avaient préparé un feu d'artifice gigantesque en l'honneur de leur frère, et toute l'assistance poussa des cris d'admiration lorsque des dragons lumineux se précipitèrent vers les tables. -Ils sont vraiment très forts en magie, murmura Hermione. C'est vraiment étonnant qu'ils n'aient pas eu plus de buses. Il faut être très calé en sortilèges pour réussir des sorts comme ceux-là. -Ne le dis surtout pas à maman, répondit Ron. Tu risques de l'entendre se plaindre d'eux pendant un moment. Dans l'assistance, Harry reconnut de nombreuses personnes. Il y avait bien sur les membres de l'Ordre: McGonagall, Lupin, Tonks, Maugrey et bien d'autres encore. Il distinguait la haute silhouette de Hagrid, qui dépassait d'une tête toutes les autres personnes. A côté de lui, son demi-frère Graup, encore bien plus grand que lui que la famille de Fleur regardait avec curiosité. Harry s'approcha de Hagrid. -Ah salut Harry! Tu vas bien? s'exclama Hagrid en le voyant arriver. Il se tourna vers son demi-frère. -Tu te souviens de lui, Graup? demanda-t-il. C'est mon ami Harry. Le géant poussa un grognement indistinct en jetant un coup d'oeil à Harry. Apparemment, le buffet où se trouvaient tous les bons petits plats de Mme Weasley semblait l'intéresser bien plus que la minuscule personne répondant au nom de Harry qui se tenait devant lui. -Tu vois, il 'ta dit bonjour Harry, s'enthousiasma Hagrid. C'est bien Graup, c'est très bien. Il essayait en même temps de sourire à Harry et de retenir son frère qui avait décidé d'aller admirer le buffet de plus près. Mais la tâche était difficile, car Graup était bien plus fort que lui et l'entraînait loin de Harry. -On se revoit à Poudlard Harry, s'exclama Hagrid, quand il s'aperçut qu'il n'arriverait pas à retenir Graup plus longtemps. Harry retourna vers ses amis, qui ne s'étaient pas rendu compte de son absence. Ils admiraient la dernière trouvaille de Fred et Georges, un parfum qui ne sent bon que pour les gens que l'on aime bien. -Si tu as quelqu'un que tu ne peux pas voir dans les parages, il va avoir l'impression d'avoir un tas de fumier à côté de lui, expliqua Georges. Et quand il demandera ce qui sent comme ça, tout le monde lui répondra: « mais rien du tout voyons! » -Il n'y comprendra plus rien, ajouta Fred. -Sinon nous sommes aussi en train de mettre au point des bonbons à flemme encore plus puissants, expliqua Georges. Harry n'écouta pas la suite. Non loin de lui, un homme à la haute silhouette maigre avec une longue barbe gris-poivre était en train de l'observer. Il était seul et ne semblait pas vouloir se mêler à un quelconque groupe. Il paraissait étrange et déplacé au milieu de tous ces gens bien habillés, avec ses vêtements crasseux et son air douteux. Harry ne savait pas pour quelle raison cet homme lui semblait familier, comme s'il l'avait déjà vu quelque part. -Qu'est ce qu'il y a Harry? demanda Hermione, qui venait de remarquer son air interrogatif. Tu viens? Il est l'heure de partir. -Rien, je me demande qui c'est. Le type là-bas, qui ne parle à personne. Il me semble que je le connais. Hermione observa l'inconnu quelques secondes et hocha la tête. -Bien sûr que tu le connais. Rappelle toi, c'est le patron de la Tête de Sanglier. On y était allé en cinquième année, quand on voulait fonder l'AD. -Non mais il me semble que je l'ai vu ailleurs. -Oui, il était venu à l'enterrement de Dumbledore, répondit Hermione un peu agacée. Allez viens, on t'attend pour partir. Harry secoua la tête. Il ne parvenait pas à chasser l'idée qu'il avait déjà rencontré cet homme ailleurs. Celui-ci l'observait toujours, avec maintenant un petit sourire moqueur sur les lèvres, comme s'il devinait les pensées du jeune homme. Il s'approcha de Mme Weasley, qui était en grande conversation avec la mère de Fleur. -Excusez moi, l'interrompit-il. Je peux vous poser une question s'il vous plait? -Bien sûr mon chéri, s'exclama Molly. Vous connaissez sûrement Harry? demanda-t-elle à l'intention de la mère de Fleur. -Nous nous sommes déjà rencontrés en effet, répondit-elle avec un sourire chaleureux à l'adresse de Harry. -Qu'y a t-il donc? demanda Mme Weasley. -Cet homme tout seul là-bas, vers le buffet, qui est-ce? Mme Weasley se retourna dans la direction indiquée par Harry. -Mais je ne vois personne mon chéri! Répondit-elle. Harry se retourna lui aussi et s'aperçut avec dépit que l'homme avait disparu. Hermione haussa les épaules avec dédain. -Si je te dis que c'est le patron de la Tête de Sanglier, tu pourrais me croire. De toute façon, il est parti maintenant. Allez, viens! Harry se tourna vers Maugrey qui passait par là. -Vous avez remarqué ce type bizarre vers le buffet tout à l'heure? Qui est-ce? Maugrey hocha la tête. -Ah oui, le patron de la Tête de Sanglier! Hermione souffla bruyamment. -Oh je ne suis pas sûr que Molly le connaisse, ajouta Maugrey. Il ne doit pas être invité à la cérémonie. -Que fait-il là alors? demanda Harry. -Il adore s'inviter un peu partout. C'est un drôle de personnage, toujours à fureter pour récupérer des informations. -Et vous êtes sûr qu'il ne fait pas partie des mangemorts? s'étonna Harry. Vu les personnes qui fréquentent son bar... Maugrey éclata de rire. -Ca ça m'étonnerait fort. Chez lui, tout le monde a toujours combattu activement Voldemort. Et même s'il a toujours été le vilain petit canard de sa famille, je ne pense pas qu'il apprécie les mages noirs pour autant. -Harry! s'exclama Hermione. Tu vois bien que ce n'est pas quelqu'un de bizarre. Harry finit par suivre Hermione en se promettant mentalement d'aller faire un tour à la Tête de Sanglier, pour rencontrer ce curieux personnage. Comme prévu, ils partirent pour le Square Grimaud au lieu de rentrer au Terrier. Ce fut sous bonne escorte qu'ils arrivèrent dans la petite rue Londonniène, car la maison était encore le QG de l'Ordre et tous les membres qui assistaient au mariage les avaient raccompagnés. Harry ressentit un petit pincement au coeur en voyant ce qui avait été la maison de son parrain. Il n'était plus revenu ici depuis la mort de Sirius, et appréhendait un peu d'y rentrer. La maison n'avait pas changé: il y régnait toujours une atmosphère aussi sombre, le tableau de Mme Black était toujours suspendu dans l'entrée et dissimulé sous une toile, et la couche de poussière semblait encore avoir progressé depuis sa dernière venue. Il vit à l'expression sur le visage de ses amis qu'eux aussi auraient préféré ne jamais remettre les pieds ici. La collection de tête réduites d'elfes de maison de la famille était toujours à la même place. -Brrr, ça fait toujours aussi froid dans le dos, fit Ginny. Les autres aquiécèrent en silence. Leurs bagages étaient réunis au centre de la pièce principale, les parents de Ron avaient dû les amener là dans la matinée. Sans un mot, chacun prit son sac et se dirigea vers la chambre qui lui était attribuée. Comme d'habitude, Ron et Harry partageaient leur chambre, tout comme Hermione et Ginny. -Je suis content que tout se soit bien passé aujourd'hui, fit Ron à Harry alors qu'ils défaisaient leurs affaires. Harry hocha la tête, perdu dans ses pensées. Ron comprit et n'insista pas. Tous s'endormirent peu de temps après.
Harry fut réveillé par un faible bruit provenant de la pièce voisine, en plein milieu de la nuit. Comme le bruit continuait, il décida de se lever afin de voir d'où il provenait. Une fois sur le palier de la porte, il s'aperçut que les bruits ne venaient pas du salon en bas mais de la pièce voisine à la sienne. « C'est étrange, cette pièce n'est pas censée être habitée, c'était la chambre de Sirius. » Il se dirigea sur la pointe des pieds vers la porte, qu'il ouvrit tout doucement. Une faible lumière éclairait la pièce. Harry crut qu'il devenait fou. Là, sur le lit, ses bras entourant l'oreiller beige et ses pieds dépassant un peu du lit, Sirius dormait paisiblement. Harry voyait sa poitrine se soulever lentement au fil de sa respiration. Il sentit des larmes couler sur ses joues, alors qu'il se précipitait pour prendre son parrain dans ses bras. Celui-ci ouvrit les yeux, d'abord surpris par l'arrivée de Harry dans sa chambre à une heure pareille. Puis il sourit à son filleul. Harry vit soudain une expression de terreur passer sur le visage se Sirius, et se retourna. Devant lui, Voldemort brandissait sa baguette magique en direction de Sirius. Un éclair vert jaillit. Harry se réveilla en sursaut. La sueur ruisselait sur son front et il haletait. Son rêve lui avait semblé tellement réel, tellement vrai. Il se leva, en prenant garde à ne pas réveiller Ron qui dormait toujours paisiblement dans le lit voisin. « Ce n'est qu'un cauchemar, ce n'est qu'un cauchemar » se répétait-il pour ne pas céder à la panique. Dans la chambre voisine, pas de traces de Sirius. La chambre sentait le renfermé, comme si elle n'avait pas été aérée depuis longtemps. « Ca doit être le cas. Personne n'a du entrer ici depuis la mort de Sirius ». Il s'assit sur le lit et regarda autour de lui. La pièce était très sommaire avec pour meubles seulement le lit, un chevet et une commode. Il s'approcha de la commode et l'ouvrit avec précaution. A la vue de tous les vêtements de Sirius, il voulut la refermer aussitôt, mais quelque chose au fond de lui l'en empêcha. Il se mit à fouiller, sans savoir vraiment ce qu'il cherchait à l'intérieur. Ce fut seulement quand il le vit qu'il comprit qu'il venait de trouver ce qu'il recherchait. Le miroir. La réplique exacte de celui que Sirius lui avait offert. | |
| | | kalia Elève de Dernière Année
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| | | | Cali7 Elève de Première Année
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| Sujet: Chapitre 5 Jeu 27 Juil - 15:38 | |
| Chapitre 5: L'arcade
Harry examina attentivement le miroir, de la taille d'un livre de poche. Il s'en voulut de sa stupidité lors de la cinquième année. Si seulement il avait pu penser à ce miroir, et essayé de joindre Sirius avec, au lieu de se jeter bêtement dans le piège de Voldemort. « Ce qui est fait est fait, pensa-t-il. Je ne pourrai pas revenir en arrière, alors à quoi bon y penser? » Il regarda le miroir longuement, faillit le reposer dans la commode mais changea d'avis au dernier moment et l'emporta avec lui dans sa chambre. Il eut beaucoup de mal à se rendormir ce soir là. L'image de Voldemort attaquant Sirius flottait dans son esprit sans qu'il parvienne à s'en débarrasser. A ses côtés, Ron dormait toujours aussi paisiblement.
Le lendemain, il fut réveillé par un grand bruit dans le grenier. Il sauta de son lit et se précipita en haut, sa baguette magique à la main. Puis arrivé sur le seuil de la pièce, il éclata de rire. -Moque toi, moque toi, s'exclama Hermione. Elle disparaissait presque sous une montagne de livres. Ceux-ci, en tombant, avaient soulevé une montagne de poussière qui commençait seulement à retomber. Harry vint à sa rescousse, tout en continuant de rire. -Bah, mourir étouffé par une tonne de bouquins, quelle belle mort pour toi Hermione! Elle lui fit une grimace, puis éclata de rire avec lui. -Tu pourrais compatir un peu. Surtout que c'est un peu à cause de toi que je suis ici. Je me suis réveillée tôt ce matin et plutôt que de rester couchée, je suis venue explorer la bibliothèque des Black. Je cherchais des informations sur les horcruxes et puis éventuellement sur R.A.B., expliqua-t-elle. -Et alors? fit Harry tout de suite sérieux. -Et bien, certains de ces livres mentionnent les horcruxes, mais très peu donnent des détails. Tu vois, ils nous disent bien que ça existe, mais ils ne nous disent pas comment ça se détruit. C'est vraiment effrayant. Tous ces livres sont des livres de magie noire très complexes. Si tu voyais toutes les horreurs qui sont décrites là dedans. Mais pour les horcruxes, on dirait que les auteurs ont peur de mentionner quoi que ce soit à ce sujet. -Il aura bien fallu qu'il y en ait au moins un qui en parle. Comment Voldemort aurait-il pu réaliser des horcruxes sinon? Il faut bien qu'il ait trouvé une formule quelque part. -En tout cas, ce n'est pas dans ces livres là que nous trouverons les réponses à nos questions. -Que cherches-tu? demanda Harry en la voyant fouiller parmi les vieux grimoires à terre. -J'avais ma baguette magique dans la poche mais elle a du tomber quand les livres m'ont atterrit dessus. Harry, en utilisant sa propre baguette fit léviter certains livres tandis qu'Hermione fouillait dessous. -Ouf, s'exclama-t-elle en brandissant à bout de bras la baguette. J'ai eu peur qu'elle ne se soit cassée. J'aurais été embêtée pour la faire réparer, maintenant qu'Ollivander a disparu. Tu veux pas m'aider à tout remettre en place maintenant? Ils joignirent leurs efforts, et en très peu de temps, tous les volumes regagnèrent leur place sur les étagères réparées de la bibliothèque. Hermione nota la place des livres qu'elle n'avait pas encore lu, puis ils descendirent ensemble réveiller Ron et Ginny pour aller prendre leur petit déjeuner. En bas, il devait y avoir une réunion des membres de l'Ordre car on entendait des bruits de conversation provenant du salon. Harry et Hermione s'immobilisèrent sur le palier et tendirent l'oreille afin de surprendre des bribes de conversations. Harry reconnut la voix de McGonagall parmi les autres. -On dirait bien que ça ne se passe pas comme elle veut, murmura Hermione. En effet, la nouvelle directrice de Poudlard avait plutôt l'air mécontente. -Je me demande bien de quoi ils peuvent parler, murmura Harry. -Ca ne doit pas être simple de diriger Poudlard en ce moment pour McGonagall, murmura Hermione. Elle doit recevoir plein de lettres de parents affolés, elle doit trouver un moyen de sécuriser l'école, et par dessus tout, il faut qu'elle continue à assister aux réunions de l'Ordre. -Oui mais c'est exactement tout ce que Dumbledore devait faire l'année dernière. Et en plus, lui poursuivait la recherche des horcruxes en parallèle. -Oui mais Dumbledore était un sorcier exceptionnel. McGonagall est une très bonne sorcière elle aussi, mais il faut reconnaître qu'elle n'a pas le niveau de Dumbledore. Elle doit avoir beaucoup de mal à tout gérer. Une autre voix s'éleva, cette fois celle de Lupin. -Tu sais à quoi je pense? Demanda brusquement Hermione. -Quoi? -Ils doivent être en train d'élire le nouveau chef de l'Ordre du Phénix, dit Hermione. Oui, comme l'ancien était Dumbledore, et qu'il n'a pas du laisser d'instructions pour qu'on le remplace, il faut bien qu'il y ait un vote. -Je me demande qui va être nommé. A ce moment là, un brouhaha s'éleva du salon et Hermione et Harry s'avancèrent vers l'escalier pour voir ce qui se passait en bas. Les différents participants étaient en train de sortir de la salle, McGonagall en tête. Harry comprit ce qu'Hermione avait voulu dire quand elle disait que la nouvelle directrice avait du mal à gérer tout en même temps. Elle avait les traits tirés et d'énormes cernes sous les yeux. Elle qui était toujours bien habillée portait des vêtements froissés, comme si elle n'avait pas eu le temps de se préparer ce main. Elle leva la tête en direction de Harry et fronça les sourcils. -Que faites vous ici Potter? demanda-t-elle d'un ton sévère. J'espère que nous n'allons pas voir réapparaître ces oreilles à rallonges. Miss Granger? Vous aussi êtes bien matinale. Lupin, qui se sortait derrière elle adressa un sourire à Harry. -Ne vous inquiétez pas Minerva, nous n'avons pas à faire à Fred et Georges. Et puis il n'y a absolument rien de confidentiel à la réunion de ce matin. Ils seront au courant d'une manière ou d'une autre alors autant le leur dire maintenant. Nous avons élu le chef de l'Ordre, expliqua-t-il à l'adresse de Harry et d'Hermione. Les deux amis échangèrent un regard. Ils ne s'étaient donc pas trompés. -Rémus, reprocha McGonagall. -Enfin Minerva, ils ont quand même le droit de savoir. C'est grâce à Harry que nous pouvons bénéficier de ce QG, alors la moindre des choses est de le tenir au courant lorsqu'il se passe quelque chose. Il se tourna vers Harry et Hermione. -Je ne pense pas que vous connaissiez le nouveau directeur de l'Ordre, mais peut-être en avez vous déjà entendu parler. Il s'agit d'Abelforth, le frère de Dumbledore. Hermione et Harry échangèrent des regards étonnés. -Mais, on ne l'a jamais vu ici, objecta Hermione. Je n'ai jamais entendu parler de lui. McGonagall eut un petit reniflement méprisant. Mais vous n'êtes pas la seule à ne rien savoir de lui. Nous venons d'élire un inconnu, nous ne savons rien de lui, si ce n'est qu'il porte le nom de son frère. Et en plus, il n'a même pas pris la peine de venir à la réunion. -Dumbledore m'avait prévenu que son frère était un peu... bizarre et associal, dit Lupin pour la calmer. Mais il m'a dit aussi que s'il existait un sorcier au monde capable de mener des troupes au combat contre Voldemort, c'était bien lui. -Écoutez Rémus, j'ai toujours eu une grande confiance en Dumbledore, même si je n'ai pas toujours compris tous ses actes. Et je l'ai rarement vu se tromper. Il a fait confiance à Hagrid et il a eu raison, il a fait confiance à vous Lupin et il a eu raison, il a fait confiance à Sirius et il a eu raison. Mais là, je pense qu'il se trompait lourdement en voulant placer son frère à la tête de l'Ordre. -Il avait peut être ses raisons, objecta Rémus. -Voyons, c'est insensé! Les seules fois où je l'ai entendu parler de son frère, c'était pour entendre dire qu'il avait été condamné pour usage illégal de la magie. Il m'a toujours parlé de lui comme d'un pauvre bougre pas très doué, qui vivait comme un sauvage et qui ne parlait à personne. Rémus haussa les épaules en signe d'impuissance. -Et bien nous verrons ce qu'il en est, quand nous rencontrerons cet homme. -Il ne doit pas être si mauvais que ça, dit Harry soudain. Après tout, il a fait partie de l'Ordre la première fois. McGonagall sursauta. -Comment savez-vous cela, Potter? Qui vous a raconté ça? -C'est moi, répondit une voix traînante derrière eux. Le claquement d'une jambe de bois retentit derrière eux. Maugrey Fol Oeil s'approchait d'eux en clopinant. -C'est moi qui ait parlé de lui à Potter, répéta-t-il. D'ailleurs, je m'étonne qu'il s'en souvienne, ajouta-t-il avec un sourire qui déforma horriblement son visage. -Mais pourquoi personne ne m'a parlé de lui avant? Je fais quand même partie de l'Ordre moi aussi, s'exclama McGonagall. Ses yeux lançaient des éclairs. Elle avait l'air vraiment hors d'elle. Fol Oeil la regarda d'un air goguenard. -Ma chère, la seule chose que vous apprendrez sur Abelforth, c'est que ce type est insaisissable. Personne ne le connaît vraiment à part son frère, personne ne sait où il se trouve actuellement. Mais je vous assure que je l'ai vu se battre, et que ce type est fort, très fort. Il eut un petit rire amusé. -Je ne suis pas très fier de le reconnaître, mais un jour, lors de la première guerre, j'avais pour mission de capturer un mangemort. Et allez savoir pourquoi, je croyais que ce mangemort c'était lui. Donc je m'en vais pour l'arrêter. Il faut dire aussi qu'à l'époque, j'étais un peu plus jeune et un peu plus en forme qu'aujourd'hui. Et bien quand je suis arrivé, ce type a rigolé en me voyant et lorsque j'ai voulu me battre, il m'a désarmé avec une facilité... déconcertante. Maugrey s'interrompit et regarda McGonagall avec son oeil valide, l'oeil magique fixant Harry et Hermione. -Le seul sorcier que j'aie connu avec une telle puissance, c'était Dumbledore. Mais il existe une différence de taille entre lui et son frère. Abelforth n'hésite pas à recourir à la magie noire pour parvenir à ses fins, ce que Dumbledore avait toujours refusé de faire. McGonagall semblait ébranlée cette fois. Elle ouvrit la bouche, comme pour parler, puis la referma. -Nous verrons bien quand nous le rencontrerons, dit Lupin pour briser le silence. Allez, à une prochaine fois vous deux, dit-il. Il faut que nous partions. McGonagall et lui sortirent de la maison. Maugrey les regarda partir avec un sourire. -Quand croyez vous qu'Abelforth viendra au QG? Demanda Harry. J'aimerais beaucoup lui parler. Maugrey le fixa un moment puis haussa les épaules. -Honnêtement, je ne pense pas qu'il viendra. Il ne voudra jamais se montrer, il a horreur de ça. -Mais comment fera-t-il pour communiquer avec les membres de l'Ordre, demanda Hermione. -Oh, il utilisera sûrement son phénix. Les deux frères possédaient les deux seuls phénix restant au monde. Mais ne vous posez pas tant de questions. Quand le grand combat aura lieu, il sera là, et il sera même devant nous tous pour se battre. Hermione et Harry prirent congé de Maugrey Fol Oeil et remontèrent dans leurs chambres réveiller Ron et Ginny, à qui ils rapportèrent les paroles de Maugrey et McGonagall. Ron secoua la tête quand Harry mentionna Abelforth. -Jamais entendu parler de ce type, dit-il. -Et je doute que papa et maman en sachent plus que nous, ajouta Ginny. On les aurait entendu en parler. Ils en discutèrent un moment, puis décidèrent d'aller prendre leur petit déjeuner en bas. Le courrier était déjà arrivé mais Harry remarqua un hibou qu'il ne connaissait pas qui attendait sur le rebord de la fenêtre. Il prit la lettre qui était attachée à sa patte et lut l'adresse. -Tiens, c'est pour moi! S'exclama-il avec étonnement. Il la décacheta et la parcourut rapidement. Au même moment, un autre hibou arriva. -Eh bien, s'exclama Hermione. Ca en fait beaucoup qui arrivent en retard ce matin. Elle alla chercher la lettre attachée à la patte du hibou, puis la tendit à Ron. -Tiens, celle là est pour toi. -C'est pour notre examen de transplanage, dit Harry. Il aura lieu dans quelques jours. -Ils disent où cela aura lieu? Demanda Ron. -Non. -Je pense que pour des raisons de sécurité, ils n'ont pas voulu le dire, pour déjouer une éventuelle attaque de mangemorts, dit Hermione en lisant la lettre à son tour. Seule la jeune fille avait son permis de transplaner. Ron l'avait raté la première fois et était obligé de le repasser. -Ils disent qu'un auror viendra chercher chaque élève pour l'amener sur les lieux du passage de l'examen, continua Hermione. -Cela fait beaucoup de monde de mobilisé pour la sécurité, fit Harry pensivement. Ils doivent être vraiment inquiets au Ministère. -Oui mais il faut bien qu'ils donnent une apparence de solidité, répondit Hermione. Avec la mort de Dumbledore, les gens sont complètement désorientés, ils ont besoin de savoir que le Ministère fait quelque chose pour eux. -Pourvu que ça serve à quelque chose, soupira Ginny. | |
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| Sujet: Chapitre 5 suite Jeu 27 Juil - 15:39 | |
| Les jours passèrent rapidement au Square Grimmaurd. Tous étaient très occupés à essayer de rendre la maison plus habitable, ce qui s'avérait être une tâche particulièrement difficile. Même l'usage de la magie ne parvenait pas à bout de la couche de poussière qui s'était déposée sur tous les meubles. -On devrait demander à Kreattur de nous aider, fit Ron en essuyant la transpiration qui coulait sur son front. On n'y arrivera jamais seuls, c'est pas humain comme tâche. Harry jeta un coup d'oeil prudent à Hermione. La question des elfes de maison était assez délicate avec elle. Mais par chance, elle se trouvait trop loin d'eux pour avoir entendu les paroles de Ron. -Franchement, ça ne serait pas une mauvaise idée de demander un peu d'aide, mais moi je penserai plutôt à Dobby. -C'est vrai que ce serait quand même plus agréable d'avoir Dobby ici plutôt que Kreattur. -Je crois que je vais envoyer un hibou à McGonagall pour savoir si elle peut s'en priver quelques jours et s'il accepte de venir passer quelques jours ici. -Prend Coq si tu veux, suggéra Ron. Il est infernal en ce moment, ça lui fera du bien de se dégourdir les ailes. Aussitôt dit, aussitôt fait. Harry griffonna un mot à l'intention de la directrice, et le confia à Coq, qui paraissait très fier de sa nouvelle mission et hululait de toutes ses forces. Ce manège finit par attirer l'attention des deux filles, qui voulurent savoir ce qu'ils faisaient. Harry expliqua avec beaucoup de précautions qu'il avait demandé l'aide de Dobby. Il s'attendait à des critiques de la part d'Hermione mais celle-ci ne dit rien. Et quand Ron s'étonna de son absence de réaction, elle haussa les épaules. -Pourquoi est-ce que je dirais quelque chose? Harry va le payer, n'est ce pas Harry? fit-elle en se tournant vers lui d'un air menaçant. -Bien sûr. Je pensais même lui demander s'il avait envie de rester tout le temps ici. Après tout, les membres de l'Ordre seraient ravis de trouver cette maison un peu plus propre pour leurs réunions. La réponse de McGonagall leur parvient peu de temps après. Elle était brève.
Je vous confie Dobby comme vous me l'avez demandé. Je lui ai parlé, il est tout à fait ravi de venir travailler pour vous, il est même près à renoncer à sa liberté pour cela. Votre demande tombe à point nommée: nous avons actuellement beaucoup trop d'elfes de maison à Poudlard qui n'ont plus de travail à faire en ce moment (le manque d'effectifs cette année a des conséquences importantes sur le fonctionnement de l'école). Si vous vouliez bien le prendre à votre service de façon permanente, je n'y verrais aucun inconvénient. Minerva McGonagall
Harry releva la tête avec un sourire. -Nous allons revoir ce bon vieux Dobby, dit-il avec un sourire. Quelques secondes plus tard, un craquement retentissant signalait l'arrivée de l'elfe. Celui-ci arborait un large sourire et avait l'air très heureux de venir travailler pour Harry. Il s'inclina profondément devant Harry et ses amis. -Bonjour Harry Potter! Dobby est très fier que le grand Harry Potter ait pensé à lui pour le servir. -Alors ça veut dire que tu acceptes d'être à mon service? Demanda Harry. -Dobby fera de son mieux pour satisfaire Harry Potter répondit l'elfe de maison en s'inclinant de nouveau. -Donc je suppose que je peux te donner des ordres? -Harry Potter n'a qu'a ordonner, Dobby fera, répondit l'elfe de maison. Si Harry Potter veut bien prendre Dobby à son service, il renonce même à sa liberté. -Alors pour commencer, arrête de t'incliner devant nous. Nous ne sommes pas tes maîtres, nous sommes tes amis. Appelle moi Harry, tout simplement, au lieu de Monsieur Potter ou autre chose. -Dobby n'osera jamais, murmura l'elfe de maison tout tremblant. -Et bien alors, c'est un ordre que je te donne. Ce sera le seul que je te donnerai, alors écoute le bien. Ne me traite pas comme si j'étais ton supérieur, considère moi comme ton égal. Ne renonce pas à ta liberté pour moi, je ne te garde à mon service que si je peux te payer. -Harry Potter est trop bon, murmura l'elfe avec respect. -Et je pense que je vais augmenter ton salaire par rapport à ce que te donnait Dumbledore. Et tu auras droit à un jour de congé en plus par semaine. Dobby eut l'expression de quelqu'un qui se retrouve au paradis, mais qui ne sait pas comment il y a atterrit. Hermione adressa un sourire radieux à Harry. Elle aussi avait l'air aux anges. Leur attention fut soudain attirée par un tapement contre les vitres. Un hibou frappait à la fenêtre avec son bec. Ils portait deux lettres accrochées à sa patte. Hermione se précipita pour aller ouvrir la fenêtre et prit les enveloppes. Elle lut les adresses et tendit leurs lettres aux garçons. -Tenez, c'est pour vous! -Ca doit être la convocation du ministère pour l'examen de transplanage, dit Harry en décachetant son enveloppe. La lettre provenait effectivement du Ministère et indiquait à Harry l'heure et le nom de l'auror qui viendrait le chercher pour l'examen. -Whaou, c'est Tonks qui vient me chercher! s'exclama Ron. -Moi, c'est quelqu'un que je ne connais pas, dit Harry après avoir lu le nom inscrit sur le papier. Un certain Finagon. -Connais pas non plus, dit Ron. Et tu passes à quelle heure toi? -En tout début d'après midi, répondit Harry. Et toi? -Moi, c'est un peu plus tard. On n'ira pas ensemble alors, en déduit-il. Ron eut un petit soupir. Harry savait que son ami avait du mal à se décontracter lors des évènements importants, et qu'il manquait singulièrement de confiance en lui. -Bah, ne t'inquiète pas, tout va bien se passer, fit Hermione avec un sourire, comme si elle avait lu dans ses pensées.
Quelques heures plus tard, un auror transplanait devant l'entrée de la maison. Harry s'était demandé comment le Ministère ferait pour savoir où se trouvait le Square Grimmaurd, étant donné qu'il était incartable et encore protégé par la magie de Dumbledore. Mr Weasley, qui était venu leur rendre visite en apportant plein de provisions de la part de sa femme, lui avait répondu que l'auror envoyé était un membre de l'Ordre, donc qu'il n'y aurait pas de problèmes. Finagon était un jeune auror, qui avait rejoint à la fois les rangs de l'Ordre et ceux du Ministère peu de temps auparavant. Il adressa un sourire à Harry, qui le trouva d'emblée sympathique. -C'est moi qui suis chargé de t'accompagner jusqu'au Ministère, lui dit-il sans cesser de sourire. Il jeta un coup d'oeil à la fois curieux et admiratif à la cicatrice de Harry. Celui-ci eut un sourire un peu gêné. -Tu es prêt? demanda le jeune auror. -Je vais chercher mes affaires et j'arrive, répondit Harry. Mû par une soudaine intuition, il avait décidé d'emporter avec lui sa cape d'invisibilité. Il monta les escaliers quatre à quatre jusqu'à sa chambre et fouilla dans sa valise. Il la trouva rapidement. Juste à côté d'elle reposait le miroir de Sirius. Harry hésita un instant, puis le prit avec lui également. Il ne savait pas très bien à quoi il pourrait lui servir, mais une petite voix en lui lui disait qu'il en aurait besoin. Il transplana avec l'aide de Finagon et se retrouva devant l'entrée du Ministère. Rien n'avait changé depuis sa dernière visite, le fameux soir de la mort de Sirius. Seule la fontaine, qui autrefois était ornée de statues, avait disparu. Partout étaient affichés des photos de mangemorts célèbres. Sous la plupart d'entre-elles, on pouvait lire la mention « capturé » ou même « mort ». -C'est destiné à rassurer le peuple, expliqua Finagon d'un air ironique. Ils ne parlent pas de tous ceux qui sont encore en liberté. Harry eut un sourire désabusé. Il se rappelait fort bien la proposition que lui avait faite le ministre de la magie l'année précédente. Il voulait qu'il aide le Ministère à rassurer la population en disant que tout allait pour le mieux. Harry avait bien entendu refusé, mais cela lui avait attiré les foudres de Scrimgeour. Une soudaine effervescence se produit. Tous les sorciers se mirent à courir en même temps dans tous les sens. Harry entendit des cris de toutes parts. -Une attaque, une attaque!!! Il s'empara de sa baguette magique, s'attendant à voir surgir des mangemorts non loin de lui. Mais rien ne vint. Finagon était lui aussi sur ses gardes et regardait autour de lui d'un air inquiet. -Écoute, je peux te laisser là un instant? Il faut que j'aille voir ce qu'il se passe. Tu ne bouges pas, hein? demanda-t-il à Harry d'un ton suppliant. Harry ne répondit pas mais fit un bref signe de la tête, que le jeune auror prit pour un assentiment. Il s'éloigna. Harry se rendit vite compte que l'attaque n'avait pas lieu au Ministère même, mais d'après les cris qu'il entendait autour de lui, à l'hôpital Sainte Mangouste. Il tendit l'oreille pour en savoir davantage mais ne pu rien saisir de plus. Il fut pris d'une inspiration soudaine. Pourquoi, alors que personne ne se préoccupait de lui, pourquoi ne pas aller jeter un coup d'oeil dans les salles du département des mystères. Il avait peu à peu commencé à faire le deuil de son parrain, mais il souhaitait plus que tout revoir l'endroit où ce dernier était mort. Il avait besoin de revoir cette mystérieuse arcade, d'écouter ces murmures qui en jaillissaient. Il sortit donc sa cape d'invisibilité de sa robe et l'enfila discrètement. Il prit le chemin du département des mystères, qu'il atteignit sans encombres. Tout le monde était bien trop occupé autour de lui pour faire attention à des portes qui s'ouvraient et se refermaient toutes seules. Le département était désert. Harry supposa que les mystères n'étaient pas la préoccupation actuelle du Ministère, avec tout ce qu'il y avait à faire pour lutter contre Voldemort. Il se retrouva, comme la dernière fois qu'il était venu ici, dans la pièce circulaire avec la douzaine de portes autour de lui. Comment savoir laquelle prendre? Il en ouvrit une première, mais ce n'était pas la bonne. Il utilisa alors un sort identique à celui dont s'était servie Hermione pour marquer la porte ouverte. Ce ne fut qu'à la troisième porte qu'il aperçut enfin la salle qu'il cherchait. Elle se trouvait là. L'arcade. Il avait l'impression qu'un léger souffle de vent soulevait le voile qui l'entourait. Mais contrairement à la dernière fois, il n'entendait aucun bruit. Il se souvint de l'expression de surprise de Sirius quand il avait basculé, et sentit des larmes rouler sur ses joues. Il s'approcha lentement, et ne s'arrêta que lorsqu'il fut seulement à quelques centimètres du rebord. « Je n'avais pas rêvé pourtant, pensa-t-il. Ces voix, Luna les a entendues aussi. IL est peut-être là, IL m'écoute peut-être. » -Sirius, appela-t-il à mi-voix. Le silence lui répondit. Même le souffle de vent cessa. Harry se sentit soudain très seul. Il ne savait pas à quoi il s'était attendu en venant là. Il avait espéré que peut-être il entendrait la voix de Sirius derrière ce voile. Une fois, juste une fois, au moins une dernière fois. Il s'assit sur une des marches non loin de l'arcade et enfouit sa tête dans ses mains. Et là, il pût pleurer son parrain, ses parents, Dumbledore... Toutes ces personnes qui avaient donné leur vie pour lui permettre un jour d'affronter Voldemort. Il sentit une bouffée de rage monter en lui. Il songea au rire de Sirius, ce rire franc qui ressemblait un peu à un aboiement. Il se leva soudain. Il avait besoin que toute cette rage accumulée en lui sorte. Il avait besoin de briser quelque chose, tout comme ce fameux soir où il avait détruit le bureau de Dumbledore. Il sentit le miroir de Sirius glisser quand il se leva. Il s'en empara et le jeta à travers l'arcade. Il n'y eut pas un bruit. Comme si l'arcade avait aspiré le miroir à travers un gouffre invisible. Il avait tout simplement disparu. | |
| | | Cali7 Elève de Première Année
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| Sujet: Commentaires Jeu 27 Juil - 15:40 | |
| Laissez moi vos commentaires svp, dites moi ce que vous en pensez!!! Ca aide à écrire!!! | |
| | | hermione68 Elève de Troisième Année
Nombre de messages : 323 Age : 35 Localisation : 7ème étage salle sur demande Date d'inscription : 06/05/2006
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et le Seigneur des Ténèbres Jeu 27 Juil - 19:21 | |
| c'est vraiment super a quand la suite | |
| | | kingkungfu Elève de Cinquième Année
Nombre de messages : 808 Age : 37 Localisation : In rainbows Date d'inscription : 06/10/2005
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et le Seigneur des Ténèbres Ven 28 Juil - 0:26 | |
| wa je n'ai pu que lire la moitié, et c'est vraiment génial, t'écris super bien, et dans le meme style que Rowling. | |
| | | hermione68 Elève de Troisième Année
Nombre de messages : 323 Age : 35 Localisation : 7ème étage salle sur demande Date d'inscription : 06/05/2006
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et le Seigneur des Ténèbres Ven 28 Juil - 12:56 | |
| pourrait tu nous mettre la suite stp king kung fu a raison c'est le même style que jkr | |
| | | Cali7 Elève de Première Année
Nombre de messages : 58 Age : 38 Localisation : Boutique de farces et attrapes Date d'inscription : 25/07/2006
| Sujet: la suite Ven 28 Juil - 13:58 | |
| Je vous mettrai le chapitre 6 dans la soirée!!! | |
| | | Cali7 Elève de Première Année
Nombre de messages : 58 Age : 38 Localisation : Boutique de farces et attrapes Date d'inscription : 25/07/2006
| Sujet: Comme promis... Ven 28 Juil - 20:04 | |
| Comme promis, voici le chapitre 6!!! N'hésitez pas à me laisser vos impressions!
Chapitre 6: La survivante de Sainte Mangouste
Harry resta immobile, pétrifié sur place. Il n'y avait eu aucun bruit, comme si le miroir s'était volatilisé comme par magie. Il eut un petit rire nerveux. « Je suis un sorcier, ce genre de choses ne devrait pas m'étonner », pensa-t-il. Il se sentait un peu nerveux quand même. Maintenant, l'atmosphère de cette salle l'étouffait et il n'avait plus qu'une envie: en sortir. Il remit sa cape sur ses épaules et reprit le chemin inverse. Soudain, dans le couloir, il entendit des bruits de pas. Il se colla contre le recoin du mur le plus proche et attendit. Mais il ne vit venir personne. Le bruit continuait mais il n'y avait personne à côté de lui. Harry resta blotti contre son mur quelques minutes mais les pas cessèrent. Ce fut au moment où il s'apprêtait à repartir qu'il le vit enlever sa cape. Percy. Il étouffa un cri de surprise. Que pouvait donc faire le frère de son ami Ron ici, dissimulé sous une cape d'invisibilité, dans le département des mystères? Il se rapprocha lentement de lui, en prenant garde à ne pas faire de bruit et à ne pas se faire repérer. Percy était en train de fixer les portes d'un air intrigué. Il regardait tout particulièrement celles sur lesquelles Harry avait tracé une croix. Il fit un geste de sa baguette magique en direction des portes et marmonna une formule. L'une d'elles s'ouvrit. Il le vit hésiter, puis entrer à l'intérieur. Harry sentit une main se poser sur son épaule et il sursauta violemment. -Je pense que vous vous êtes trompé de couloir, Mr Potter, dit une voix douce à son oreille. Harry se retourna brusquement. Devant lui se tenait le mystérieux inconnu du mariage, qui le regardait avec un sourire ironique sur les lèvres. -Qui êtes vous? demanda Harry avec curiosité. La première fois qu'il l'avait vu, il avait tout d'abord cru que cet homme faisait partie des partisans de Voldemort. Mais maintenant qu'il le voyait en face, il se rendait compte de son erreur. Cet homme ne pouvait pas être du côté de Voldemort. Il n'aurait pas su expliquer pourquoi, mais il se sentait en sécurité avec lui et n'éprouvait pas la moindre peur. -Qui êtes vous? répéta-t-il. L'homme éluda la question. -Je ne suis pas un ennemi, répondit-il en souriant. Contrairement à ce que vous avez pu penser la première fois que vous m'avez vu. -Et que faites vous ici? demanda Harry, de plus en plus intrigué par cet inconnu. -Eh bien, je me demandais ce que ce jeune homme -Il fit un petit signe de tête en direction de l'endroit où se tenait Percy quelques seconde auparavant- pouvait faire par ici, dissimulé sous une cape d'invisibilité. Il eut un petit rire amusé. -D'ailleurs, je ne m'attendais pas à vous trouver ici vous aussi. Quoique je doute fort que vous y soyez pour les mêmes raisons. -Que croyez vous que fait Percy ici? -Ah, je crois que le jeune Percy s'égare de plus en plus, murmura l'homme avec un regard pensif. Méfiez vous de lui, Harry. Je ne présage rien de bon de sa part à l'avenir. -Vous allez continuer à le suivre? Demanda Harry. L'homme eut un sourire. -Sûrement. Comme je ne pense pas qu'il y ait besoin de vous surveiller vous, je vais donc pouvoir aller continuer ma mission. Je suppose que vous saurez regagner l'entrée du Ministère sans encombres? Harry hocha la tête. Il était relativement surpris. -Vous êtes bien le premier membre de l'Ordre qui ne veille pas sur moi comme le lait sur le feu. A ces mots, son interlocuteur éclata de rire. -Ne vous inquiétez pas pour votre sécurité, Mr Potter. Quelqu'un d'autre s'en charge, et c'est le meilleur et le plus discret des gardiens. Il y eut soudain un bruit ressemblant fort à un coup de fusil et quelque chose tournoya devant l'homme. Harry n'eut pas le temps de voir de quoi il s'agissait, la chose avait disparu. -Vous devriez remettre votre cape, Harry. Il y a quelqu'un qui approche. Harry acquiesçât et jeta un coup d'oeil interrogatif à l'homme qui lui sourit. -Ne vous en faites pas, je n'ai pas besoin de cape pour devenir invisible. La phrase résonna étrangement aux oreilles de Harry, comme s'il l'avait déjà entendue quelque part. Il jeta sa cape sur ses épaules et attendit un instant. Il vit un auror passer devant lui d'un pas pressé. Son mystérieux interlocuteur avait disparu. | |
| | | Cali7 Elève de Première Année
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| Sujet: chapitre 6 suite Ven 28 Juil - 20:05 | |
| Il regagna sans encombres la salle où l'avait laissé Finagon. Il vit le jeune auror accourir vers lui. -Ah, Harry, je commençais à me demander où tu étais passé! -Euh, j'étais allé aux toilettes, répondit Harry évasivement. Que s'est-il passé alors? -L'hôpital Sainte Mangouste s'est fait attaquer, répondit Finagon. Il y a eu de nombreux blessés, et un mort. Une femme est dans un état critique, elle a été gravement blessée elle aussi. C'est son mari qui a été tué. -Comment s'appellent-ils? Demanda Harry. -Il s'agit des Londubat. Frank et Alice. Les pauvres, on ne comprend pas ce qu'il s'est passé. Je n'ai aucune idée des raisons qui ont poussé Voldemort à vouloir les tuer. Ils étaient déjà comme morts, ils avaient subit le sortilège Doloris à en perdre la raison. Harry resta silencieux. Il pensait à son ami Neville, qui venait de perdre son père. Bien sûr, il ne les avait jamais connus, ils étaient à moitié fous depuis sa naissance. Mais il devait être très malheureux en ce moment même. Il songea qu'il devrait demander à McGonagall de laisser Neville venir au Square Grimmaurd. Il y serait à l'abri.
L'examen de Harry se passa très bien et il ressortit avec son permis en poche. Finagon lui adressa un sourire radieux. -Alors, c'est dans la poche Harry? -Oui, c'est bon! -Bon tu m'excuseras auprès de tes amies? Je te cherchais partout et je suis retourné chez toi voir si tu n'y étais pas. Je me faisais vraiment du souci, et je pense que j'ai dû les effrayer. Pour la première fois, Harry put transplaner seul jusqu'au Square Grimmaurd. Les filles se précipitèrent vers lui. -Qu'est ce qu'il s'est passé? demanda Ginny, au bord des larmes. Les deux filles avaient l'air drôlement secouées. -Ron vient de partir à l'instant. Finagon nous a dit qu'il y avait eu une attaque non loin, on était mortes d'inquiétude, ajouta Ginny. Elle tremblait encore. Harry la prit dans ses bras pour la rassurer. -Je suis désolé de vous avoir fait peur comme ça. Cela n'était pas dans mon intention, je suis vraiment désolé. Je me suis absenté quelques minutes et dans la panique, je ne sais pas ce que Finagon a pu penser. -Il faudrait que tu préviennes ton frère par hibou, Ginny. Il était assez stressé comme ça, il vaut mieux lui dire que l'on a retrouvé Harry sinon il va louper son examen. Ginny sortit de la pièce en reniflant. Hermione se planta devant Harry. -Qu'as tu donc fait au Ministère? Ne me raconte pas que tu étais aux toilettes, je ne te croirais pas. Il lui raconta brièvement ce qui s'était passé au département des mystères, et sa rencontre avec le mystérieux inconnu du mariage. Hermione fut horrifiée de savoir que l'Ordre surveillait Percy. -Mon Dieu, j'espérais tellement avoir fait une erreur, m'être trompée. Sa famille va être anéantie. -On n'est sûr de rien, mais le type m'a dit de me méfier de lui. -C'est quand même bizarre qu'il ne t'ait pas dit son nom. Tu crois qu'on peut lui faire confiance? -Je pense que oui. Il a un je ne sais quoi qui me met en confiance. Mais s'il te plaît, tant que rien n'est sûr, n'en parle pas à Ginny ou à Ron. -Il faudra bien leur dire pourtant un jour, soupira Hermione. -Nous dire quoi? demanda Ginny d'un air soupçonneux. Ils ne l'avaient pas entendue revenir. Heureusement, l'arrivée de Ron tomba à point nommée pour faire diversion. Il arborait un sourire triomphant et semblait très fier de lui. -Je l'ai, s'exclama-t-il. Je l'ai!!! Il brandissait son permis de transplaner à bout de bras. -Tu as eu mon hibou? lui demanda sa soeur. -Ah? Non, mais je ne me suis pas inquiété pour Harry, j'ai croisé Finagon dans les couloirs et il m'a dit qu'il l'avait retrouvé. Tu étais passé où d'ailleurs? Demanda-t-il à l'adresse de Harry. -Peu importe, dit Harry en se creusant la tête pour essayer de trouver un autre sujet de conversation. -Vous êtes au courant pour les parents de Neville? demanda Ron, qui n'avait pas fait attention à la gêne de Harry et à l'air furieux de sa soeur. -Eh bien quoi? Demanda Hermione. -Ils ont été attaqués par des mangemorts, répondit Harry d'une voix morne. L'attaque à Sainte Mangouste les visait eux. Sa mère s'en est sortie mais son père a été tué. -Mais pourquoi? Tout le monde sait bien qu'ils ne sont plus conscients de ce qui se passe autour. Ils ne reconnaissent pas leur propre fils. Harry haussa les épaules en signe d'incompréhension. -Je n'en ai absolument aucune idée. Je pense que... Il fut interrompu par l'arrivée d'un oiseau magnifique, aux magnifiques plumes vertes et dorées. -Eh! S'exclama Ron. On dirait... -C'est un phénix, dit doucement Hermione. -Ca doit être l'oiseau du frère de Dumbledore, supposa Harry. Ginny s'était approchée du magnifique oiseau et caressait doucement ses plumes. Elle s'empara de la lettre qu'il portait attachée à sa patte, lut le nom sur l'enveloppe et la tendit à Harry. -Tiens, c'est pour toi. Harry prit la lettre sans dire un mot et la parcourut rapidement. Il haussa les sourcils au fur et à mesure. -Abelforth nous confie Neville et sa mère jusqu'à la rentrée, expliqua-t-il en relevant la tête. -Mais pourquoi à nous? Demanda Hermione. -Je suppose que le QG de l'Ordre est l'endroit le plus approprié pour cacher quelqu'un. Il n'y a que le gardien du secret qui pourrait indiquer le lieu exact de la maison. -Et ils arrivent quand, demanda Hermione. -C'est écrit dès que possible sur la lettre, mais il ne mentionne pas d'heure exacte. -Pauvre Neville, soupira Ginny. Il vient de perdre son père, et il doit fuir pour se cacher avec sa mère. | |
| | | Cali7 Elève de Première Année
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| Sujet: chapitre 6 suite et fin!!! Ven 28 Juil - 20:05 | |
| Neville et sa mère arrivèrent en début de soirée. Ils étaient venus accompagnés de Tonks et de Lupin, qui repartirent immédiatement. Neville avait les traits tirés et les yeux rougis. Il aidait sa mère à tenir debout. Celle-ci avait le regard vague, un peu comme Luna quand elle rêvassait. Elle avait des traces de blessures sur tout le corps. A un moment, elle se prit le pied dans un tapis et s'écroula sous leurs yeux. Neville les regarda avec un air las. Tous se précipitèrent pour l'aider et ils installèrent sa mère dans une des chambres voisines de celle des filles. Lorsqu'elle fut bien installée, Neville se tourna vers eux pour les remercier. -Merci vraiment de nous accueillir, c'est vraiment sympa de votre part. J'essayerai de ne pas faire de bruit pour ne pas vous déranger. -Ecoute Neville, tu es notre ami, et tu es le bienvenu ici. Ne t'inquiète pas, tu ne nous déranges pas, on est très heureux de t'avoir en notre compagnie. -Si tu as besoin de parler, ajouta Hermione. On est tous là. -J'aurais surtout besoin de comprendre, fit Neville tristement. Qu'est qu'on lui a fait pour qu'il s'acharne comme ça sur notre famille? Et dire que mes parents commençaient peu à peu à reprendre connaissance. -Quoi! S'exclama Harry. -Je croyais que le sort Doloris avait causé des dommages irréversibles, ajouta Hermione. -Je le croyais aussi, mais depuis quelques temps, ils avaient l'air de vouloir dire quelque chose. Neville secoua la tête d'un air accablé. -Ca a commencé depuis le retour de vous-savez-qui en fait. Au début, je ne l'ai dit à personne. Vous savez, à Sainte Mangouste, ça fait très longtemps que les médicomages ont arrêté de les soigner. Ils ont essayé pendant des années, sans résultats. Et au début, je croyais que c'était mon imagination qui me jouait des tours. Il s'arrêta un instant et fixa les autres. -Vous savez, des fois, vous espérez si fort quelque chose que en arrivez presque à y croire. Mais là, ma mère me reconnaissait, moi. Elle se souvenait de mon prénom d'un jour à l'autre pendant les vacances. Mais jamais elle ne me reconnaissait devant d'autres personnes. On aurait presque dit qu'elle attendait que je sois seul avec elle. Et puis elle a commencé a essayer de parler. Toujours les mêmes mots: « prévenez James Voldemort Cruxes chut». Je n'ai rien compris les premières fois, mais elle répétait toujours la même chose lorsque nous étions seuls. Harry, Ron et Hermione échangèrent un regard. Harry vit Hermione réfléchir intensément pour essayer d'assembler les initiales RAB à celles des parents de Neville. Il la vit secouer la tête. En effet, rien ne collait. Mais néanmoins, les parents de Neville en savait trop sur le sujet, et c'était sans aucun doute la raison de cette attaque. -As tu parlé à quelqu'un du fait que ta mère essayait de te dire quelque chose? demanda Harry. -Oui, à ma grand-mère. Mais elle ne m'a pas cru, comme elle ne l'a jamais entendu parler. Harry fronça les sourcils. Il vit du mal à imaginer la grand-mère de Neville allant annoncer à Voldemort que sa fille s'apprêtait à faire des révélations sur lui. -Et il n'y a jamais personne qui vous a surpris au moment où elle essayait de parler? Neville secoua la tête négativement. -Non, je ne vois personne. -Comment a-t-il su alors? Demanda Harry à mi-voix. Il remarqua alors que Neville jetait des coups d'oeil anxieux du côté de Ron et Ginny. On aurait dit qu'il voulait dire quelque chose mais qu'il n'osait pas. Hermione s'en aperçut, et lui posa la question différemment. -Tu n'as jamais vu personne, même pas quelqu'un que tu considères comme un ami et qui aurait surpris la conversation? Neville eut l'air soulagé. -Si, j'ai vu votre frère. Percy, dit-il à l'intention de Ron et de Ginny. Mais comme je ne pense pas que ce soit lui qui ait prévenu Voldemort... ajouta-t-il avec un petit rire nerveux. Ron eut une grimace et Ginny baissa la tête. Harry et Hermione se regardèrent sans rien dire. -Quoi, fit Neville d'une petite voix. Ne me dites pas que ton frère... Harry s'éclaircit la voix. -Écoutez, il y a quelque chose qu'on voulait vous dire à tous les deux Hermione et moi, mais on n'osait pas, on ne savait pas comment vous le prendriez. Il raconta tout ce qui s'était passé aujourd'hui au Ministère, ainsi que les soupçons qu'ils avaient eu au sujet de Percy et les propos de l'inconnu. Ron était blanc comme un linge, et Ginny pleurait en silence. Harry et Hermione se sentaient très désemparés devant le chagrin de leurs amis mais ne savaient pas quoi faire. Il s'écoula un long moment de silence, puis Ron prit la parole. -Il faut prévenir papa et maman, ils sont peut-être en danger s'il est vraiment passé du côté de Voldemort. -Ce n'est pas sûr, dit doucement Hermione. Ron haussa les épaules. -Vous croyez aux miracles, vous? Fit-il d'une voix triste. Il se leva et se dirigea vers la porte. -J'essayerai de ne pas rester longtemps, dit-il. Et la porte claqua derrière lui.
La soirée fut plutôt triste. Lorsque Ron rentra, il monta directement dans sa chambre et on ne le revit plus de la soirée. Ginny ne tarda pas à le rejoindre, et les autres comprirent qu'ils avaient besoin d'être seuls tous les deux. Neville avait l'air épuisé mais tenait pourtant à veiller au chevet de sa mère. Harry lui proposa de le remplacer au milieu de la nuit. Neville refusa énergiquement. Quelques heures plus tard dans la nuit, Harry fut réveillé en sursaut pas un bruit étrange. Il sortit dans le couloir, en prenant soin de bien garder sa baguette magique à la main. Il se retrouva nez à nez avec Mme Londubat. Elle avait l'air assez agitée et cette agitation redoubla lorsqu'elle vit Harry. -James! James! S'écria-t-elle. Harry comprit qu'elle le confondait avec son père. Ses cheveux en bataille pouvaient en effet aisément donner le change. -Je ne suis pas James, Mme Londubat. Vous devriez dormir, venez, je vous ramène dans votre chambre. -James, il faut que vous m'écoutiez. C'est très important, ça concerne Voldemort. Elle avait visiblement l'air de faire des efforts gigantesques pour parler. -Voldemort a fait des horcruxes. Nous avons reçu la visite d'un homme, un de ses partisans qui a pris peur. Il nous a dit qu'il en avait détruit un, mais il en reste d'autres. Il nous a demandé de l'aide pour les détruire, il sait que Voldemort le soupçonne et ne va pas tarder à le tuer. Il nous a demandé de nous occuper des autres horcruxes. -Qui est cet homme? Demanda Harry d'une voix pressante. Qui est-il? Alice Londubat avait le regard qui devenait vague. Ses mots devenaient de plus en plus hésitants, ses gestes de plus en plus confus. -Harry est en danger, protégez le! lâcha-t-elle dans un souffle. Elle s'écroula sur le sol, épuisée par l'effort qu'elle venait de faire pour parler. Harry se précipita vers elle et la secoua doucement. Elle ne bougea pas. Il alla rapidement réveiller Hermione et Ron, pour leur demander de l'aide. Hermione s'agenouilla au chevet de Mme Londubat et l'observa. Puis elle se releva et prit sa baguette. -Levicorpus, murmura-t-elle en dirigeant sa baguette vers la mère de Neville. Celle-ci se souleva lentement dans les airs, guidée par Hermione, qui la ramena jusqu'à sa chambre. Neville était étendu de tout son long sur le sol et ronflait paisiblement. -Ne faites pas de bruit, murmura Hermione. Essayons de ne pas le réveiller. Elle la déposa doucement sur le lit, la borda avec une couverture et sortit de la pièce. -Il faut que je vous dise quelque chose, dit-il. Ils se retrouvèrent dans la chambre des garçons, et Harry leur raconta ce que lui avait dit Alice Londubat. Hermione écarquilla les yeux. -Quoi! Elle était au courant pour les horcruxes! Mais pourquoi n'a-t-elle rien dit à Dumbledore? -Je suppose qu'elle n'en a pas eu le temps, dit Hermione. Les Londubat ont été attaqués peu de temps après la chute de Voldemort. Il faudrait que je puisse consulter les journaux de cette époque. Ils doivent bien mentionner les dates. -Tu crois que tes parents étaient au courant? Demanda Ron à Harry. -Je ne pense pas, répondit celui-ci. Ils se cachaient pour échapper aux mangemorts et à part les maraudeurs, je doute qu'il y ait eu quelqu'un qui sache où ils vivaient. -Récapitulons, proposa Hermione. Nous savons donc qu'un des partisans de Voldemort est venu trouver les Londubat pour leur parler des horcruxes. -Pourquoi a-t-il choisi les Londubat? Pourquoi pas d'autres sorciers? Demanda Ron. -A 'époque, personne n'avait confiance en personne. N'importe qui pouvait être soumis à l'Impérium, ou être partisan de Voldemort, expliqua Hermione. Les Londubat, comme les parents de Harry, étaient des opposants déclarés de Voldemort. -Mais pourquoi pas Dumbledore? Demanda Ron. -Voldemort devait faire surveiller Dumbledore, supposa Harry. Il était plus discret pour lui d'aller trouver les Londubat. -Et peut être aussi que cet homme les connaissait personnellement. -Alors cet homme dont nous ignorons le nom va trouver les Londubat, et leur dit ce qu'il sait sur les horcruxes. Il leur dit qu'il y en a plusieurs, et qu'il faut qu'ils les détruisent. -En même temps, si je me souviens bien, sur la lettre que tu as trouvée dans le médaillon, l'auteur s'adresse au "Seigneur des Ténèbres", fit Hermione. Il n'y a que les mangemorts pour l'appeler comme ça, j'aurais dû le remarquer plus tôt. -Et il rajoute qu'il faut me protéger, car je suis en danger, continua Harry. -Donc il est venu trouver les parents de Neville peu de temps avant qu'il ne s'attaque à toi. Cela explique que tes parents n'aient pas été au courant. Ils n'ont pas eu le temps de les prévenir. -Il demande aux Londubat de chercher les horcruxes à sa place, car il sait que Voldemort va le tuer dans peu de temps. -RAB est donc un ancien mangemort qui a du être tué peu de temps avant la chute de Voldemort. Il a du être tué avant la mort de tes parents. -Peut être est-il même encore vivant, suggéra Ron. -Vous croyez que les Londubat ont été attaqués sur ordre de Voldemort? -Non, je ne pense pas que les mangemorts aient été au courant pour ce qui concerne les horcruxes. Je suppose qu'ils ont cru que les Londubat savaient quelque chose sur ce qu'était devenu leur maître, mais ça ne doit pas aller bien plus loin. -Et là, ils leur ont infligé le sortilège Doloris, ce qui les a rendus complètement fous et ils n'ont pas pu transmettre le message à Dumbledore. Ca se tient. -Mais pourquoi alors ont-ils essayé de dire quelque chose seulement maintenant? objecta Ron. -Peut être que le sortilège Doloris se combat comme l'Impérium, répondit Harry. On y est moins sensible au bout d'un moment. Peut être que la mère de Neville reprendra ses esprits un jour. -Je pense aussi que le retour de Voldemort y est pour quelque chose, fit Hermione. Pendant toutes ces années, les Londubat n'ont plus entendu prononcer le nom de Voldemort. Mais le jour où il est revenu, quelque chose au fond d'eux a dû se réveiller. C'est sûrement la dernière parcelle de lucidité qui leur restait qui leur a permis de lutter contre le sortilège Doloris pour transmettre le message à leur fils. -Reste à espérer que la mère de Neville se remette un jour. Si elle a réussi à te parler, ça veut dire qu'elle est sur la bonne voie pour guérir. En allant se recoucher cette nuit là, Harry eut l'impression que RAB se rapprochait de plus en plus de lui.
Les journées passèrent et la rentrée approcha à grand pas. La traditionnelle lettre de Poudlard leur avait été envoyée pour leur indiquer les livres et les affaires à acheter. Mais cette année, comme la plupart des magasins du Chemin de Traverse étaient fermés, ils leur fallut utiliser les catalogues de vente par correspondance. Ce mode de vente s'était singulièrement développé ces derniers temps. -C'est vraiment effrayant, ça veut dire que les gens ont tellement peur qu'ils ne sortent même plus de chez eux, répétait Hermione. Les livres leur furent apportés par d'étranges hiboux, beaucoup plus grands que la moyenne. -Je suppose qu'ils ont dû créer des races spéciales pour les colis lourds, fit Ron amusé. La mère de Neville avait l'air d'aller mieux, elle arrivait maintenant à marcher et à adresser des sourires à son fils. Un jour, elle arriva même à retenir le prénom de Ginny, ce qui rendit Neville fou de joie. -Elle va guérir, disait-il à ses amis. Vous verrez qu'elle va guérir. Sa joie faisait plaisir à voir et le transformait. Le Neville timide et empoté que tous connaissaient devenait peu à peu plus sûr de lui et moins maladroit. Abelforth Dumbledore leur avait encore envoyé une lettre pour leur expliquer qu'Alice Londubat irait avec eux jusqu'à Poudlard, où elle serait prise en charge par Mme Pomfresh. Neville avait accueilli la nouvelle avec joie, heureux de pouvoir passer l'année scolaire non loin de sa mère. Dobby, quant à lui se surpassait dans l'espoir de rester au service de Harry. -Les Malefoy devaient vraiment être ignoble avec lui, dit Ron un jour. Regarde le ici, il travaille comme un fou mais je ne l'ai jamais vu aussi heureux. Harry lui réfléchissait à ce qu'il allait faire de l'elfe après son retour à l'école. Il avait bien une petite idée, mais il voulait être sûr que celle-ci ne lui déplairait pas. Il le prit à part le dernier soir. -Dobby, est-ce que cela te dirait d'aller travailler pour les Weasley pendant l'année scolaire? L'elfe de maison hocha la tête avec enthousiasme. -Bien entendu, tu peux leur faire confiance pour te traiter avec respect, et tu continueras bien sûr à être payé et à avoir des congés. Si ça te convient, je pense que Mme Weasley sera ravie d'avoir un peu d'aide chez elle. -Dobby ne voit pas d'inconvénient à travailler pour les amis d'Harry Potter. Mon maître est bien trop bon de me demander mon avis. Mais si les parents des amis d'Harry Potter ressemblent à Harry Potter, Dobby est ravi d'aller travailler pour eux. Il partit donc le jour même chez les Weasley, qui furent ravis d'avoir un elfe pour les aider.
Quand le jour de la rentrée arriva, ils transplanèrent tous jusqu'à la gare de Londres. Le Poudlard Express les attendait, toujours au même endroit. La seule différence qu'Harry remarqua par rapport aux années précédentes fut qu'il y avait beaucoup moins de monde sur le quai de la gare. A en juger par le nombre d'élèves qu'il pouvait apercevoir, il doutait même de pouvoir former une équipe de Quidditch au sein de chaque maison. -Je pense que beaucoup d'élèves vont venir directement à Poudlard, dit Ron. Leurs parents doivent être trop effrayés de les laisser prendre le train sans surveillance. Ils s'avancèrent le long du quai. Cette année, ils n'auraient certainement aucun mal à trouver un compartiment vide. Ils finirent par grimper dans un wagon, où ils avaient aperçu Luna, assise toute seule dans son compartiment. Comme toujours, elle portait des colliers étranges faits de bouchons de champagne et ses cheveux étaient en bataille. -Salut Luna, tes vacances se sont bien passées? Demanda gentiment Hermione à la jeune fille au regard rêveur. On peut s'installer avec toi? Pour toute réponse, elle leur sourit et poussa ses propres affaires. Tous hissèrent leurs bagages dans les filets prévus à cet effet. Neville aida sa mère à s'asseoir, puis fit les présentations. Ron et Hermione s'apprêtaient à regagner le wagon des préfets quand la porte du compartiment s'ouvrit. Percy se tenait devant eux. | |
| | | kalia Elève de Dernière Année
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| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et le Seigneur des Ténèbres Ven 28 Juil - 22:35 | |
| Bravooo!!! Hate a la suite | |
| | | Cali7 Elève de Première Année
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| Sujet: Chapitre 7 Sam 5 Aoû - 10:43 | |
| Et voilà le chapitre 7...
Chapitre 7 : Une absence étrange
Tous s'immobilisèrent. Harry songea avec angoisse que sa baguette n'était pas à portée de main. Il sentit Hermione se crisper à côté de lui. Seule Luna continua à chantonner sans se rendre compte de la tension dans le compartiment. Mais Percy n'avait pas l'air de vouloir chercher la bagarre. -Ne dis rien, murmura Harry à Neville qui était devenu très pâle et avait empoigné sa baguette magique. Le jeune homme se crispa mais ne bougea pas. Ce fut Ron qui le premier rompit le silence. -Que veux-tu? demanda-t-il brusquement. -Oh! Ben pas grand chose en fait, je passais voir si vous alliez bien tous, répondit-il négligemment. IL leur adressa un sourire. Harry eut une impression bizarre, comme si le jeune homme se forçait à sourire. Il ne savait pas trop quoi en penser: après tout, de toute sa scolarité, il n'avait pas vu Percy sourire très souvent. Et puis c'est drôle: dès que l'on soupçonne quelqu'un, tout ce qu'il fait est considéré comme suspect. -Qu'est ce que tu fais là? demanda Ginny. -Euh, vous devez savoir que j'ai quitté le Ministère... -Disons qu'ils t'ont renvoyé pour être plus exacts, dit Ron d'un ton railleur. Ce dernier n'avait pardonné à Percy d'avoir coupé les ponts avec sa famille, et ne prenait aucune précaution. Il est vrai que ces dernières années, la seule fois où Percy était venu voir sa famille était quand le Ministre de la magie lui même le lui avait demandé, dans le but de se rapprocher de Harry. Percy parut plus embarrassé que jamais. -Disons que nous avons eu un petit désaccord avec le Ministre, répondit-il évasivement. Je recherche donc un travail, et ils proposent un poste à Poudlard. Harry et Hermione se regardèrent sans dire un mot. Harry se souvenait de la lettre que Percy avait écrite à l'intention de son frère pour lui dire que lui, Harry, n'était pas un individu fréquentable. Et de toutes les fois où il l'avait croisé au Ministère ou avec Scrimgeour. Pas une fois il n'avait eu un mot à l'égard de Harry, comme s'il n'existait pas. Et il avait fait partie de ceux qui avaient voulu ridiculiser Dumbledore lorsque celui-ci avait annoncé le retour de Voldemort. -Quel poste, se renseigna Ginny. La défense contre les forces du mal? -Non, celui-là est pris, répondit son frère avec un petit soupir. Harry eut vaguement l'impression qu'il le regrettait. -Non, je vais demander le poste de maître des potions. A priori, il manque encore un professeur, donc je pense que j'ai des chances de l'avoir. Harry songea qu'il était fort probable que l'on confie un poste à Percy, d'autant plus que celui-ci possédait un nombre impressionnant de diplômes et toutes les connaissances souhaitables en la matière. Et dans les circonstances actuelles, McGonagall ne pourrait pas refuser une aubaine pareille. Mais une autre question lui vint à l'esprit. Qui pouvait donc avoir pris le poste de défense contre les forces du mal? L'année précédente, c'était Rogue qui occupait ce poste, mais lui partit... qui serait suffisamment talentueux et puissant pour leur apprendre à se défendre contre Voldemort? Et quels avaient été les remaniements dans le corps professoral? Il était curieux de connaître la réponse. Il se rendit soudain compte que Percy regardait fixement la mère de Neville. Celui-ci, qui avait déjà eu beaucoup de mal à rester calme à l'arrivée de Percy, devenait de plus en plus agité. -Il y a un problème, Mr Weasley, demanda Harry d'un ton moqueur. L'expression était volontaire. Il croisa un instant le regard de Percy, qui eut une étrange lueur au fond des yeux. Ce dernier rougit puis battit en retraite. -Je vais y aller, proposa-t-il. Je vous laisse, je vous verrai là-bas. Aucun d'entre eux ne lui répondit. Quand il fut enfin partit, les six amis se regardèrent. -Eh bien, on ne peut pas dire que vous lui ayez fait un accueil très enthousiaste, dit Luna en souriant. Luna avait l'art de mettre les gens mal à l'aise. Mais cette fois, sa remarque fut accueillie sans aucune gène de la part des deux Weasley présents. -Il l'a bien mérité, répondit Ginny avec fougue. -Il aurait pu être encore plus mal accueilli, fit Ron avec bonne humeur. J'aurais pu lui mettre mon poing sur la figure, mais je doute fort que les Gryffondors m'apprécient beaucoup si je leur fait perdre quelques centaines de points dès le début de l'année. -Eh toi Harry, sa venue t'a fait perdre la parole? Harry sursauta. La question d'Hermione l'avait pris au dépourvu. -Non je réfléchissais. -A quoi donc? -Que cherche-t-il vraiment en allant au château? Admettons qu'il soit dans le camp de Voldemort, alors quelle utilité celui-ci a-t-il de l'envoyer là-bas? Hermione réfléchit un instant. -C'est un espion de choix, fit elle. Il peut ainsi renseigner Voldemort sur ce qu'il se passe à Poudlard, et surtout sur ce que tu fais toi. -Et ma mère, l'interrompit Neville. Crois-tu qu'elle sera en sécurité là-bas? Je n'aimerais pas passer l'année à m'imaginer qu'il attend la première occasion pour la tuer. -Je pense que Voldemort, si c'est bien lui qui l'a envoyé à Poudlard je précise, ne pensait pas à Aliceen faisant ça. Percy avait l'air tellement surpris en la voyant, il n'avait pas pensé qu'elle se cacherait à Poudlard. Non il l'envoie pour autre chose, à nous de découvrir quoi! -Et qu'allons nous faire pour ma mère? demanda Neville. Il faut la protéger! -Je ne sais pas encore comment on fera, mais on y arrivera, lui promit Hermione. Et ne t'inquiète pas, on ne te laissera pas tomber et on t'aidera à la protéger.
Le Poudlard Express arriva à bon port peu de temps après. Mise à part la rencontre avec Percy, ils n'avaient croisé personne dans le train. On aurait dit que toutes les personnes présentes se cachaient. Mais arrivé au château, Harry fut soulagé de constater que Ron ne s'était pas trompée. Beaucoup d'élèves étaient venus avec leur parents, qui avaient tenu à les accompagner jusqu'aux grilles d'entrée. Il aperçut Percy qui se hâtait en direction du château, et hésita un instant à le suivre. Mais il gardait un souvenir cuisant de l'année dernière, où Malefoy l'avait pris au piège et avait failli le faire renvoyer chez lui dès le premier jour. Il préféra donc suivre ses amis, en se disant qu'il finirait bien par savoir ce qu'il adviendrait de Percy. Il aperçut la haute silhouette de Hagrid, qui s'occupait des premières années. Il vit que ce dernier avait amené son frère Graup avec lui. Hagrid lui adressa un signe de la main. -Ca va Harry? Tu vois, dit-il en montrant son frère, je lui apprends mon métier, comme ça il va pouvoir me remplacer comme gardien des clés. Hagrid avait l'air enchanté en disant cela. Harry surprit les regards épouvantés des premières années et pensa intérieurement que si il avait trouvé pour l'accueillir un géant tel que Graup lors de son arrivée à Poudlard, il se serait très certainement enfui sans demander son reste. Les premières années n'avaient en effet pas l'air dans leur assiette. Dès que Graup s'approchait d'eux, ils se recroquevillaient sur eux même, et certaines filles fondaient en larmes. -Il est un peu timide pour le moment, dit Hagrid à l'adresse de Harry. Mais il fait des progrès tous les jours. Va dire bonjour à Harry Graup! S'exclama-t-il. Et Graup manqua d'écraser deux filles de première année terrifiées en se déplaçant. -Bonjour Harry, grogna-t-il en se penchant pour l'examiner. Il lui tapota la tête et Harry sentit ses pieds s'enfoncer dans le sol. Hagrid avait l'air aux anges. -C'est bien Graup, c'est bien, dit-il à son frère. Tu n'auras qu'à passer me voir un de ces soirs Harry. Ou plutôt tu m'enverras un hibou et je viendrai vous chercher, toi et tes amis. Il adressa un signe de la main à Hermione, Ron, Ginny et Luna qui l'observaient de loin. -Finalement, il s'en sort mieux que je ne l'aurais pensé avec son frère, lui glissa Hermione lorsqu'il les eût rejoint. Harry eut un petit sourire amusé. -Il fait une assez bonne maman, répondit-il en rigolant. Hagrid avait l'habitude d'essayer d'apprivoiser toutes sortes de créatures épouvantables, et il fallait bien reconnaître que son frère en faisait partie. Mais contrairement aux araignées géantes et aux dragons, Graup avait l'air de faire d'énormes progrès comportementaux. -Ah, les Sombrals arrivent, dit Harry. Les étranges créatures, qui ne pouvaient être vues que par des sorciers ayant vu des personnes mourir, approchaient lentement en tirant les diligences. -Tiens, où sont passés Neville et sa mère? demanda Harry aux autres en montant à l'intérieur. -McGonagall est venue les chercher directement. Je pense qu'elle ne veut pas qu'il y ait trop de monde qui voie Mme Londubat. Ils cheminèrent jusqu'au château. La nuit tombait lorsqu'ils arrivèrent. -C'est étrange, je ne me souvenais pas qu'il faisait nuit si tôt les autres années, fit Hermione. Tout le château semblait enveloppé de nuages sombres que les rayons du soleil n'arrivaient pas à traverser. Harry frissonna. -Le moins qu'on puisse dire, c'est que le château n'est plus aussi accueillant qu'il l'était. Harry aperçut la tombe de Dumbledore un peu plus loin. La blancheur de la pierre contrastait avec la couleur sombre du ciel, et attirait le regard. -Finalement, ça ressemble un peu à la situation actuelle, fit Ron qui fixait lui aussi la tombe immaculée. La blanc contre le noir, le bien contre le mal, Dumbledore contre Voldemort. Un rayon de soleil vint soudain frapper la pierre. -Mais tu vois, c'est toujours le blanc qui l'emporte, fit Hermione à voix basse. C'est un signe. A ce mots, Ron éclata de rire. -Tu te mets à la divination maintenant? Tu as l'intention de concurrencer le professeur Trelawney? Ils se retrouvèrent devant la porte du château. Alors qu'il s'apprêtait à suivre les autres, Harry fut soudainement happé par Rusard, le concierge. -Potter! Suivez moi, aboya-t-il. | |
| | | Cali7 Elève de Première Année
Nombre de messages : 58 Age : 38 Localisation : Boutique de farces et attrapes Date d'inscription : 25/07/2006
| Sujet: Suite chap 7 Sam 5 Aoû - 10:44 | |
| Vaguement inquiet, Harry le suivit dans le dédale de couloirs du château. -Vous m'emmenez où? Demanda-t-il. Je peux savoir? -Chez la directrice, grogna le cracmol. Harry se demanda ce qu'il avait bien pu faire pour être convoqué dès son arrivée au château. Il arriva devant la gargouille. -Le mot de passe est « droiture », fit Rusard. Je ne vous accompagne pas, je pense que vous connaissez déjà le chemin. Harry donna le mot de passe à la gargouille puis s'engouffra dans l'escalier circulaire. Une fois arrivé devant l'ancien bureau de Dumbledore, il frappa et attendit. -Entrez, fit la directrice de l'autre côté de la porte. Ah, Harry, c'est vous. Venez, installez vous. Elle désigna le siège en face de son bureau. Harry s'avança, avec un peu d'appréhension. Il regarda tout autour de lui. La pièce était en tout point semblable à l'ancien bureau de Dumbledore, à la différence près que les objets placés sur le bureau et dans les armoires n'étaient pas les mêmes. Les tableaux des anciens directeurs sommeillaient tranquillement dans leurs cadres. Mais il manquait quelque chose dans cette pièce. Harry parcourut de nouveau le bureau du regard, cherchant un objet manquant. Ce fut à ce moment là qu'il vit ce qui n'allait pas. McGonagall dû surprendre son regard étonné car elle sourit. -Oui, comme vous pouvez le remarquer, nous n'avons pas mis le tableau d'Albus parmi les autres. Il préférait être installé ailleurs. -Mais où l'avez vous mis? Demanda Harry. Maintenant qu'il en avait pris conscience, le vide laissé par l'absence du tableau lui sautait aux yeux. Cette absence lui sembla à ce moment là tout à fait étrange. Il songea à la lettre qu'il avait reçue pendant les vacances, avec les initiales de l'ancien directeur comme signature. -Oh et bien je pense que vous aurez l'occasion de la voir vous même dans très peu de temps. Elle lui sourit, et ce fut à ce moment là qu'il remarqua à quel point elle avait l'air fatiguée. Des poches cernaient ses yeux et ses cheveux étaient devenus entièrement blancs. -Bon, passons aux choses sérieuses. Je vous ai fait venir parce que j'ai des choses à vous remettre. Il semble que Dumbledore ait voulu vous laisser quelques unes de ses affaires. Il a également laissé une lettre à votre intention, et m'a demandé, euh.. quelques traitements de faveur à votre égard. Harry écarquilla les yeux. -Tout d'abord, il m'a dit que vous pourriez être amené au cours de l'année scolaire à quitter l'école de temps à autres, et à manquer certains cours. Elle lui jeta un regard perçant. -Il m'a demandé expressément de vous laisser faire sans vous poser de questions, et de vous faciliter les choses dans la mesure de mes moyens. Je suppose donc que Dumbledore avait de sérieux motifs pour vous accorder une telle autorisation, et je me conformerai à ses dernières volontés. Je ne vous poserai non plus pas de questions, j'ai bien compris que cette histoire ne regardait que lui et vous. Mais je voulais vous rappeler que si vous avez un problème, quel qu'il soit, vous pouvez vous adresser à moi. De même, lorsque vous quitterez l'école pour remplir votre « mission », je souhaiterais en être informée. Je ne vous ferai pas suivre, rassurez vous, mais pour des raisons de sécurité, je préférerais savoir si vous êtes à l'intérieur de l'école ou pas. Harry hocha la tête. Il était tout abasourdit que Dumbledore ait pris de telles mesures pour lui faciliter la tâche. -Il m'a demandé d'étendre ces autorisations à vos amis Ron et Hermione, voire même à Ginny, Neville et Luna si vous le jugez nécessaire. Il va de soi que je vous fais confiance, et que je sais que vous utiliserez ces autorisations à bon escient. Elle se leva et murmura une formule en agitant sa baguette magique. Des objets apparurent sur la table, au milieu desquels Harry reconnu la pensine, une glace à l'ennemi et la baguette magique de Dumbledore. La directrice se pencha vers lui. -J'espère que vous saurez prendre soin de tous ces objets que vous lègue Dumbledore, car la plupart d'entre eux sont très précieux, dit elle. Elle ouvrit un tiroir et prit une enveloppe qu'elle tendit à Harry. -Et voilà votre lettre. Avez vous des questions à me poser? Harry mourrait d'envie de déchirer l'enveloppe et de lire sa lettre, mais ne voulait pas le faire devant McGonagall. Il réfléchit un instant, puis pensa à Percy. -Oui. Je sais que vous avez eu la visite de Percy, et je voulais savoir s'il va rester ici ou non. Je suppose que vous êtes au courant qu'Abelforth Dumbledore le suit et le soupçonne de faire partie des mangemorts. -C'est ce même Abelforth qui m'a conseillé d'accepter sa requête et de le laisser venir travailler à l'école. Cela lui permettra ainsi de le surveiller plus facilement, et nous pourrons le manipuler plus aisément et lui donner de fausses informations. Je ... Elle ne continua pas plus loin. Un bruit fracassant venait de retentir à l'intérieur du château et elle bondit sur ses pieds. -Ne bougez pas Harry, je reviens dans quelques minutes. Elle sortit rapidement en claquant la porte derrière elle. Harry resta immobile en contemplant tous ces trésors étalés devant lui et qui désormais lui appartenaient. Peut être qu'ils lui permettraient de trouver les autres horcruxes, et de retrouver RAB. Une soudaine pensée lui travers l'esprit. Il contempla les portraits des anciens directeurs qui sommeillaient dans leurs tableaux. Quoi de mieux qu'un ancien directeur de Poudlard pour retrouver un nom? L'un d'eux avait peut-être connu RAB lorsqu'il était élève. Il s'éclaircit la voix puis posa sa question. -Excusez moi de vous réveiller, Mesdames et Messieurs, dit-il poliment. Les portraits relevèrent la tête. -Tu es Harry Potter toi, n'est-ce pas? fit une vieille sorcière. Je t'ai déjà vu dans ce bureau. Que pouvons nous faire pour toi? -Je voudrais juste savoir si les initiales RAB vous rappellent quelqu'un ici. Un ancien élève, probablement de Serpentard. Les portraits réfléchirent: certains se grattèrent la tête d'un air perplexe, d'autres prirent un livre ou se consultèrent. Mais toutes les réponses furent identiques: non. -Je sais qui est RAB, fit soudain une voix. Harry se tourna vers le tableau de Phineas Nigellus, le grand-père de Sirius. Jusque là, c'était le seul tableau qui n'avait pas dit un mot. Il n'avait même pas ouvert les yeux à l'appel de Harry, continuant à faire semblant de dormir. Il gardait toujours les paupières fermées, mais il n'y avait pas de doutes: c'était bien lui qui venait de parler. -Qui est-ce? Demanda Harry d'un ton pressant. -Pourquoi vous le dirais-je? Demanda l'ancien directeur, en paraissant savourer la situation. -C'est très important pour moi, supplia presque Harry. Cette fois, il ouvrit les yeux et fixa Harry d'un air moqueur. -La jeunesse ne sait plus attendre, il lui faut tout tout de suite, sans attendre. De mon temps... Il fut coupé par la vieille sorcière. -Dites lui donc ce qu'il veut savoir, ordonna-t-elle d'un air menaçant. Comme toujours, les autres portraits présents semblaient se liguer contre lui. Il capitula donc, avec un soupir d'exaspération. -Bon bon, ca va, je vais lui donner son renseignement. Il regarda Harry avec des yeux perçants. -Il y a eu quelques RAB connus, mais j'ose espérer qu'avant de venir me déranger, vous vous êtes renseigné? Harry hocha la tête. -Eh bien, c'est déjà ça. Donc à part tous ces gens là, je ne vois plus qu'une seule personne. Et comme vous l'avez dit vous même: il a bien été à Serpentard lorsqu'il a fréquenté l'école. Un très bon élève, ma foi. -Qui était-ce? Supplia Harry. -Si vous désirez lui parler, vous risquez de rencontrer quelques difficultés. -Il est mort, c'est ça? Mais Harry connaissait déjà la réponse. -Il est mort, en effet, fit le vieil homme. Tué de la propre main du Seigneur des Ténèbres. -Qui était-il? La voix d'Harry n'était plus qu'un murmure. Tous les tableaux fixaient le vieux Serpentard avec intérêt. -Mon petit fils, Régulus Black.
Voilà, n'hésitez pas à me laisser des commentaires!!! | |
| | | Mr.dobby Elève de Première Année
Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 01/08/2006
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et le Seigneur des Ténèbres Dim 6 Aoû - 19:35 | |
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| | | stef de gryffondor Elève de Troisième Année
Nombre de messages : 399 Age : 36 Localisation : montbeliard dans le 25 Date d'inscription : 20/06/2006
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et le Seigneur des Ténèbres Dim 6 Aoû - 19:36 | |
| je trouve ta fanfic vraiment super | |
| | | Cali7 Elève de Première Année
Nombre de messages : 58 Age : 38 Localisation : Boutique de farces et attrapes Date d'inscription : 25/07/2006
| Sujet: Et hop! le chapitre 8... Mer 16 Aoû - 19:58 | |
| Et voilà encore un nouveau chapitre!!! Merci pour vos commentaires!
Chapitre 8: La salle du Phénix
Harry resta abasourdit quelques instants. RAB, le propre frère de Sirius? Cela lui paraissait impossible. Pourtant, en réfléchissant, il se rendait compte que tout collait: Régulus avait été un mangemort, puis avait voulu fuir Voldemort. Il se souvint soudain des paroles de Sirius.
« Il a été assassiné par Voldemort. Ou plutôt sur ordre de Voldemort, je doute que Régulus ait été assez important pour que Voldemort se donne la peine de le tuer lui-même ».
Harry se souvient que la date de la mort de Régulus était très proche de celle de ses parents. Comment avait-il pût négliger des indices pareils? Le vieux Phineas Nigellus contempla Harry avec curiosité. -Et puis-je savoir maintenant les raisons qui vous poussent à vous intéresser à mon petit fils? Harry était perdu dans ses pensées et sursauta en entendant la voix du vieux portrait. -Je ne peux pas vous le dire, répondit-il gentiment à l'ancien directeur. Mais je crois que votre petit fils a été quelqu'un de très courageux et de très héroïque. Le vieux Nigellus se contenta de le regarder en hochant la tête. Harry allait ajouter quelque chose mais il fut interrompu par le retour de McGonagall. Celle-ci avait l'air furieuse. -Ce Peeves, quelle plaie! S'exclama-t-elle avec mauvaise humeur. Il ne pense vraiment qu'à terroriser les premières années. Elle regagna sa place derrière son bureau et reposa sa baguette magique devant elle. -Avez vous des questions à me poser, Harry? Demanda-t-elle. -Non madame la directrice. Ou plutôt si: je voulais savoir qui serait le nouveau professeur de défense contre les forces du mal cette année? Qui s'est proposé pour ce poste? Pour la première fois, McGonagall eut un petit sourire. -Je pense que je vais vous laisser la surprise de le découvrir par vous même dès demain matin. -Ne me dites pas que vous avez nommé Percy à ce poste! s'exclama Harry, soudain très inquiet. Il était conscient qu'il dépassait les bornes et qu'il n'avait aucun droit de critiquer les décisions de la nouvelle directrice mais penser que Percy pouvait être professeur de défense contre les forces du mal lui était insupportable. -Écoutez Potter, je ne pense pas que vous avez des conseils à me donner sur la façon de gérer cet établissement. Mais je vais quand même vous répondre: non, Percy n'a pas été nommé au poste de professeur de défense contre les forces du mal. Nous l'avons simplement nommé assistant de Rusard. Il y avait deux postes vacants cette année: celui de professeur de métamorphose et celui de défense contre les forces du mal. Mais Dumbledore avait laissé des instructions très précises au sujet de ce dernier poste, et on peut dire en quelque sorte qu'il a lui même nommé le successeur de Rogue. Quand au poste de métamorphose, je l'ai confié à Alberforth Dumbledore, qui m'a aimablement proposé de me remplacer pour cette fonction. Harry écarquilla les yeux en écoutant cette déclaration. Il allait enfin pouvoir rencontrer le fameux frère de Dumbledore dont il entendait parler depuis si longtemps! -Je suppose que j'ai répondu à toutes vos questions maintenant? ajouta-t-elle. -Je me demandais ce que vous allez faire de la mère de Neville, ajouta Harry. Elle peut courir un danger avec Percy dans les parages. -Madame Pomfresh s'occupera très bien d'elle et veillera sur elle, répondit la directrice. Maintenant, je vais vous demander de rejoindre votre salle commune. Elle s'empara de sa baguette magique et fit apparaître un sac devant elle où elle déposa tous les objets que Dumbledore avait légués à Harry, puis elle le lui tendit. Il s'en empara et la remercia, puis sortit du bureau. Il referma la lourde porte derrière lui, puis descendit quelques marches de l'escalier. Il mourrait d'envie de lire sa lettre mais préférait se retrouver seul dans un endroit à l'abri des regards pour cela. Il vit soudain devant lui une porte massive, creusée tout contre le mur de l'escalier. Il fronça les sourcils: il n'avait jamais vu de porte ici auparavant. « C'est peut-être une autre salle sur demande » pensa-t-il. La porte était très belle, et ornée d'un majestueux phénix sculpté finement dans le bois. Il posa la main sur la poignée de la porte, et s'attendit à rencontrer une résistance, mais la porte s'ouvrit tout doucement devant lui. Il hésita seulement une seconde puis entra. Ce qu'il vit lui coupa le souffle. Il avait devant lui une magnifique salle, d'une taille égale à celle du bureau de la directrice. Des milliers de livres couvraient les étagères, et il s'en dégageait une atmosphère paisible. Une magnifique bureau en bois précieux se dressait sur un côté. Harry eut une pensée soudaine: ce bureau appartenait sûrement à l'un des professeur. Et si celui-ci s'apercevait de sa présence, il risquait fort de passer un mauvais quart d'heure. Malgré tout, il n'avait pas envie de sortir et se sentait bien dans cette pièce. Il en fit lentement le tour puis s'assit sur le fauteuil derrière le bureau. Il sursauta soudain. Une enveloppe venait d'apparaître devant lui.
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