Harry Potter Tome 7 Le Forum !
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 [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]

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Hallow
Auror
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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 2 EmptyLun 23 Avr - 1:18

- Un horcruxe chez ta tante, fit Hermione d’un air septique. Ça me paraît vraiment bizarre…
- Et pourquoi pas ? lança Harry.
- Tu penses que Bellatrix devait aussi reprendre ce coffret ? demanda Hermione pensive.
- Je ne sais pas. Mais comme me l’a dit Dumbledore, je doute qu’un mangemort soit au courant pour les horcruxes. Voldemort n’aurait pas envoyé un de ses sbires pour reprendre un de ses horcruxes. Je pense que ce jour-là, il me voulait moi…
- On peut peut-être interroger ta tante, suggéra Hermione. Il faut savoir d’où elle possédait le coffret.
- C’est évident non ? intervient Ron d’un ton désagréable. Elle l’a volé aux parents d’Harry…
- Peut-être pas « volé » justement, répliqua Hermione légèrement agacée par la remarque désobligeante de Ron.
- Mais si cet objet est un horcruxe…commença Ron en ouvrant grand sa bouche comme s’il avait eu une révélation. Cela voudrait dire que les parents de Harry étaient au courant… Ils avaient un horcruxe chez eux Harry !
- Ce ne sont que des suppositions ! trancha Hermione en freinant l’enthousiasme de Ron qui lui lança alors un regard noir. Nous ne savons même pas si ce coffret est vraiment un horcruxe…
- Et qu’est-ce que ça pourrait être d’autre ? demanda Harry. Il y a des sorciers qui ont remis la main dessus et pas parce que c’est seulement un objet magique…Ce coffret a de l’importance.
- Pour le moment nous en savons rien, dit Hermione. Lorsque tu as découvert le coffret Harry, as-tu vu des inscriptions en rapport avec l’un des fondateurs ? Un aigle, un lion, un blaireau ou un serpent par exemple ?
- Non…fit Harry d’une voix inaudible.
- Alors dans ce cas, il est difficile d’affirmer que ce coffret est véritablement l’objet appartenant à Serdaigle ou Gryffondor.
- Oui mais avoue tout de même que cette histoire est troubalnte, se défendit Harry.
- Je ne dis pas le contraire. Seulement qu’il faudrait commencer par interroger ta tante avant de continuer cette piste.
- Je doute qu’elle veuille répondre à mes questions, déclara Harry avec gravité. Après ce qui est arrivé à sa maison…Comme je la connais, elle doit penser que c’est moi le fautif.
- Ou se trouvent ton oncle et ta tante maintenant ? demanda Ron curieux.
- Après leur départ de Ste-Mangouste, ils ont été hébergés par la tante Marge. Elle a bien sûr été réticente au départ, mais quand elle a vu avec quelle amabilité mon oncle lui a parlé, elle n’a plus exprimé la moindre objection.
- L’état de ton oncle ne s’est toujours pas amélioré ? s’inquiéta Hermione.
- Et bien si justement ! lança Harry hilare. Tu ne m’as pas entendu ? Il est devenu « gentil » maintenant. Et ça, c’est une vraie amélioration…
Ron ne pu s’empêcher de sourire à la remarque d’Harry et sortit ainsi pour un temps, de son mutisme dédaigneux.
- Mais il y a encore trop de points obscurs dans cette histoire, dit Harry en reprenant son sérieux. Nous ne connaissons pas l’identité de celui ou ceux qui ont volé le coffret. Ni même celle de cet inconnu qui me parlait au cimetière…
- Pour ce dernier, je crois avoir deviné…, dit Hermione.
- C’est vrai ? Tu sais qui c’est ?
- Bien sûr…fit Ron méprisant. C’est bien connu, Miss « Je-sais-tout » a un avis sur tout… singea-t-il comme s’il chantait une rangaine.
Hermione chercha à dire quelque chose, mais elle sentit monter en elle un effroyable sanglot. Sa gorge se noua sur-le-champ. Hermione fustigea Ron du regard avec tout le mépris qu’elle pouvait accorder à quelqu’un. Mais ces sentiments étaient trop lourds à porter. Et toute sa frustation se défersa alors comme un torrent salvateur.
- Espèce de monstre…marmonna-t-elle tout en faisant tout son possible pour retenir ses larmes. Je n’aurais jamais du t’embrasser…Tu ne le méritais pas. Tu n’es qu’un crétin immature et borné ! hurla-t-elle en sentant venir la rage.
- Ça te va bien de dire ça, riposta Ron d’une voix haineuse. Toi tu n’es qu’une…
- Insulte-moi et je te jure que je te giffle, Ronald !
- Comment ?!! Tu aurais le droit de m’insulter et pas moi ?
- Je suis une fille... On ne parle pas comme ça aux filles.
- Hypocrite ! répliqua Ron devant les sanglots d’Hermione. Je vais te dire ce qu’il en est. En fait tu voulais juste sortir avec quelqu’un… Que ce soit moi ou un autre…Tu as du être contente de tomber sur ton petit Victor…
La giffle partit comme un éclair et avec une telle force que Ron perdit un peu l’équilibre et se ratrappa in extremis au dos d’une chaise. Sans un regard, Hermione sortit de la pièce en courant et claqua la porte derrière elle. Ron frotta sa main sur sa joue et regarda désespéremment Harry, comme s’il cherchait un allié. Mais son ami ne prononça aucun mot. Harry se contenta de regarder Ron.
- Quoi ?! s’écria Ron comme si le simple regard d’Harry était accusateur. Tu as vu ? Elle agit comme une garce et moi je devrais faire comme si de rien n’était…
- Ron…interrompit Harry en s’efforçant de rester le plus calme possible. « Tu devrais te taire maintenant… »
Et sans un mot, il sortit lui aussi de la pièce.

Les derniers jours avant la rentrée furent extrèmement tendus. Comme il fallait s’y attendre, Ron se renferma dans sa coquille et Harry eut beau faire pour essayer de parler avec lui que rien n’y changea. Hermione ne sortait quasiment plus de la chambre de Ginny, si bien que Mrs Weasley commença à soupçonner quelque chose. L’interdiction d’approcher Hermione et Ginny ne pouvait pas mieux tomber tant Ron voulait rester dans son coin. Harry et Ginny se retrouvèrent ainsi dans la même situation, à essayer tant bien que mal de réconforter des personnes qui de toute façon souhaitaient avant tout qu’on les laisse tranquilles. Harry avait bien essayé de parler avec Hermione peu de temps après la giffle, mais celle-ci était dans un tel état de tristesse et de nerfs, qu’il préféra rapidement ne pas insister.
- Debout les garçons ! Nous allons être en retard pour le train. Vous devriez être contents, c’est la fin de votre punition !
Mrs Weasley s’éloigna de la tente d’Harry et Ron et regagna le Terrier. En ce premier matin de septembre, Ron se leva sans protester, s’habilla rapidement et rejoignit tout le monde pour le petit déjeuner. Harry fit de même quelques instants plus tard. Lorsqu’il entra dans la cuisine, il vit Tonks et Lupin entâmant un petit déjeuner copieux en face d’Arthur Weasley, qui lisait d’un air distrait le journal de la Gazette. Ron était assis à côté d’eux à l’endroit le plus éloigné d’Hermione et Ginny. Tout le monde était très silencieux, exceptés Tonks et Lupin qui semblaient se réjouir de la rentrée scolaire. Mrs Weasley vint accueillir Harry d’une voix chaleureuse.
- Assieds-toi Harry, dit-elle en lui tendant une chaise. Aujourd’hui, c’est moi qui m’occupe de tout… Sinon les œufs brouillés ne seront pas servis en temps et en heure…Non pas que j’ai douté de vos capacités culinaires ces dernières semaines, ajouta-t-elle avec une pointe d’ironie.
Harry trouvait que Mrs Weasley avait un peu retrouvé son ton jovial d’autrefois et cela le reconforta. La mère de son ami retrouvait petit à petit le moral, après ce qui était arrivé à ses fils. Il s’assit en compagnie des autres et croqua à pleines dents dans un toast.
- Ah…au fait, Arthur et moi, nous nous sommes permis d’acheter vos nouvelles fournitures, ajouta-t-elle. Comme le chemin de Traverse n’est plus trop sûr en ce moment… enfin bref, elles vous attendent au grenier.
Toutes les préparations de la rentrée étaient un peu sortit de la tête d’Harry. Au cours de ces dernières semaines, il s’était tout de même décidé à remettre les pieds à Poudlard. Et l’inconnu de Godric’s Hollow n’était pas étranger à ce revirement. Harry voulait tirer cette histoire au clair et il espèrait retrouver l’inconnu à l’école. Comme il était maintenant majeur, Harry profiterait certainement de son temps libre pour sortir de l’école quand bon lui semblera. Ou tout du moins, même s’il n’en avait pas vraiment le droit, il éviterait d’en avertir les professeurs.
Lupin et Tonks étaient en fait chargés d’accompagner tout le monde au Poudlard Express. Et comme d’habitude, il fallut toute la détermination de Mrs Weasley pour que personne ne rate le train. La mère de Ron portait un énorme paquet mystérieux sous son bras et dont le contenu était dissimulé par du papier kraft. Au départ intrigué par ce paquet, Harry fut soudain frappé par autre chose alors qu’il traversait la gare de Londres à une allure folle.
- Pourquoi n’y a-t-il pas d’Aurors pour nous accompagner ? demanda-t-il à Arthur Weasley. Enfin je veux dire…en dehors de Nymphadora…
Arthur Weasley qui était bien songeur depuis le début de la matinée lui répondit d’un air sombre :
- Après ce qui est arrivé à Dolorès Ombrage, le ministère n’estime plus ma sécurité ou celle de ma famille comme une nécessité. Il faut croire que maintenant, nous sommes passés du « côté obscur », ajouta-t-il en s’efforçant d’être ironique.
- Mais c’est pas normal de faire ça ! s’insurgea Harry. Et si on vous attaquait ?!
- Ce n’est pas moi qui commande…répondit Arthur dont le ton reflètait toute l’impuissance. C’est Mrs Ombrage qui tient les rênes désormais Harry. Et elle ne t’estime pas beaucoup non plus… Il faudra être prudent cette année…
- Que voulez-vous dire ?
Mais Arthur n’eut pas le temps de lui répondre que le petit groupe emmené par la voix autoritaire de Mrs Weasley arrivait déjà devant la barrière entre les voies 9 et 10. Là les attendait Maugrey, coiffé d’un magnifique bob « Ricard® » pour cacher son œil magique et qui leur faisait de grands gestes avec les bras, visiblement excédé par leur retard. Chacun leur tour, ils franchirent la barrière sans accentuer plus que nécessaire leur vigilence vis à vis des Moldus.
Le train rouge scintillant se dressait maintenant devant eux et un panache de fumée s’élevait sur le quai. Harry fut surpris par le calme environnant. D’ordinaire envahi par la foule, le quai n’était aujourd’hui occupé que par une vingtaine de familles. Harry pensa alors que la mauvaise réputation de Poudlard en terme de sécurité commençait à faire son chemin chez les familles de sorciers et que par conséquent, il ne fallait pas s’attendre à ce que les parents y envoient leurs enfants avec enthousiasme.
- Dépéchez-vous de monter dans le train ! s’écria Mrs Weasley. Il va bientôt partir !
Mais au moment où elle courait vers un des wagons, Tonks passa devant elle et la fit trébucher. Le papier kraft entourant le paquet de Mrs Weasley se déchira en tombant sur le sol et laissa apparaître alors ce qu’il dissimulait. Le mystérieux paquet n’était en fait qu’une grande cage rectangulaire où s’étaient entassés une dizaine de gnomes de jardin.
A la vue des créatures, le boursoufflet de Ginny se mit en boule dans sa cage et Hermione dut agripper fermement son chat Pattenrond pour éviter qu’il ne réalise un remake de « Massacre chez les gnomes, le retour ». Hedwige eut l’air un moment interressé par ce plat qui s’offrait facilement devant elle, mais détourna vite la tête, comme si cette chasse manquait un peu de « challenge »...
- Oups…pardon, fit Tonks confuse en relevant Mrs Weasley.
- Molly ! gronda Mr Weasley. Je t’avais pourtant dit de les laisser à la maison !
- Mais ils font partie de la famille, se défendit Mrs Weasley tout en se baissant pour reprendre la cage dans ses bras. Ils voulaient juste dire au revoir à leur frère et sœur.
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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 2 EmptyLun 23 Avr - 1:20

- Ce ne sont pas leur…
- Au revoir Ginny…Au revoir Ron…prononçèrent soudain les gnomes en cœur de leur toutes petites voix nasillardes. Sois sage Ron ! couinèrent-ils en montrant leur index dans une attitude qui se voulait autoritaire et qui rappelait étrangement celle de Mrs Weasley version miniature.
- Oh ! Comme ils sont mignons… dit-elle émue en regardant les gnomes. C’est bien mes chéris…Eoin ! Cesse de mordre les barreaux de ta cage ! s’écria-t-elle vivement en montrant son index.
Au départ appeurés par ce changement de ton, les gnomes imitèrent bientôt Mrs Weasley et montrèrent de nouveau leur index en faisant les grands yeux.
- Gentils…
Un coup de sifflet retentit. Harry, Ron, Hermione et Ginny montèrent alors précipitamment dans le train avec leurs bagages et lançèrent de grands au revoir par la vitre à Mr et Mrs Weasley, ainsi qu’à Lupin, Maugrey et Tonks.
- Nous nous reverrons à Poudlard ! s’écria cette dernière tandis que le train démarrait.
- Vigilence constante ! ânonna Maugrey en agitant son bob de la main de manière ridicule.
- Ecrivez-nous s’il y a un problème ! cria Lupin en marchant à côté du train qui commençait à s’éloigner du quai. Et n’hésitez surtout pas à aller voir Minerva !
- Au revoir les enfants ! firent en cœur Mr et Mrs Weasley. Soyez sages ! Et ne vous inquiétez pas pour nous…tout ira bien…
- Au revoir…couinèrent les gnomes en cœur.
A mesure que le train prenait de la vitesse, les quatres amis faisaient de grands signes en direction du quai. Ron et Ginny semblaient un peu émus de devoir quitter leurs parents, surtout en cette période douloureuse pour leur famille. Le train s’éloigna et Harry ne vit bientôt plus le petit groupe. Avec un pincement au cœur, il se retourna vers ses amis.
- Je m’en veux de ce qui est arrivé, dit-il soudain d’un air sombre.
- De quoi tu parles ? demanda Ron en se détournant du quai.
- Et bien de ce que nous avons fait…enfin de ce que j’ai fait quand je suis parti à Godric’s Hollow…Tes parents n’avaient pas besoin de ça, surtout en ce moment…
- Ecoute, c’est oublié maintenant, assura Ginny en posant délicatement sa main sur l’épaule d’Harry. Ce n’est pas si grave, tu sais. Nos parents étaient juste énervés. Ils ont surtout eu peur pour vous deux… Ils sont bien plus forts que tu ne le penses. Nous finirons par trouver une solution pour Fred et George.
- C’est vrai que Maman était un peu bizarre ces derniers temps, surtout avec les gnomes…dit Ron d’un air perplexe. Mais elle finira par aller mieux, ne t’inquiète pas Harry…
- Ils ont raison Harry…prononça Hermione d’un air lugubre, sortant enfin de son mutisme. Tout ça, c’est du passé maintenant…
Puis elle prit sa valise et agrippa Pattenrond, qui semblait intéressé désormais par le boursoufflet de Ginny.
- Bon, je vais dans le wagon des préfets…annonça-t-elle d’une voix monotone. A toute à l’heure…
- Attend Hermione, dit Ron d’une voix extrèmement gentille. Je t’accompagne…
- C’est bon, tu peux rester ici, coupa-t-elle d’une voix faible, mais sans montrer la moindre animosité. Je vais m’occuper des patrouilles toute seule…De toute façon, le train est rempli au quart, alors cela ne devrait pas me prendre trop de temps, ajouta-t-elle dans un murmure presque inaudible.
Harry pensa alors qu’Hermione voulait surtout qu’on la laisse un peu seule.
- A tout à l’heure…redoubla Ron en se montrant le plus agréable possible.
Mais Hermione ne répondit pas à son ami et se dirigeait déjà d’un pas lent vers l’avant du train. Harry, Ginny et Ron la regardaient s’éloigner.
- Elle n’a pas l’air d’aller mieux…prononça Harry d’un air sombre.
- Oui, approuva Ginny. Pourtant il faut avouer que Ron a essayé de faire des efforts ces derniers jours…Mais il faut croire que certaines cicatrices sont longues à se refermer, dit-elle en regardant son frère qui, honteux, n’osa pas la contredire.
Il ne fallut que quelques secondes au trio pour trouver un compartiment vide, tant tout le Poudlard Express semblait désert. Harry, Ginny et Ron n’avaient croiser que cinq ou six personnes dans leur wagon. Alors qu’il s’apprêtait à rentrer sa valise dans le compartiment, Harry vit Neville et Luna traînant de grosses valises derrière eux, venir à sa rencontre.
- Salut Neville ! Salut Luna ! se réjouit-il en apercevant enfin quelques têtes connues.
- Salut Harry ! répondit Neville en souriant.
- Bonjour Harry, dit Luna en sortant un peu de sa torpeur. Ah vous êtes là… ajouta-t-elle distraitement en voyant Ron et Ginny à l’intérieur du compartiment.
- On peut se mettre avec vous ? demanda Neville un peu gêné. Tous les wagons sont presque déserts et vous êtes pratiquement les seuls que l’on connaît…
- Bien sûr, entrez, assura Ginny.
- Où sont les autres Gryffondor ? demanda Ron étonné.
- J’ai aperçu Parvati Patil et Dean. Mais je crois que Seamus n’est pas là. Lavande non plus d’ailleurs…
- Lavande n’est pas dans le train ? demanda Ron avec une pointe de curiosité dans la voix.
- Non, et il n’y a pas beaucoup de monde chez les plus jeunes, expliqua Neville…Les septième année sont plus présents à cause des examens sans doute, mais il y a quand même quelques absents.
- Linnet Wilhemming n’est pas là non plus…lâcha Luna pensive.
- C’est normal…répondit Ron avec un sourire, elle ne fait pas partie de Poudlard….
- Comment le sais-tu ?
- C’est une joueuse de Quidditch, Luna ! répondit Ron un peu hilare. C’est pour ça que je la connais…
- D’accord…Mais ça n’explique pas le fait d’abandonner ses études pour jouer au Quidditch…
- Mais…fit Ron interloqué. Elle n’a pas lâché ses études…pour la bonne et simple raison qu’elle les a fini depuis longtemps, voyons ! Elle a trentre ans !!
Mais Luna n’écoutait déjà plus Ron. Elle scrutait maintenant Neville de haut en bas comme si quelque chose la troublait.
- Il est où ton iguane ? demanda-t-elle soudain.
- Ce n’est pas un iguane voyons, rectifia Neville d’un ton légèrement moqueur. C’est un…
Neville s’arrêta net et écarquilla les yeux devant Luna comme s’il venait d’apercevoir Godzilla en personne en train de faire du skateboard dans sa rue.
- OH MON DIEU !!! cria-t-il sous les regards interloqués de ses amis. TREVOR ! J’ai oublié de prendre Trevor !
Neville se rua alors sur sa valise et renversa toutes ses affaires à terre sans se soucier du désordre qu’il provoquait. Ces habits volaient en tout sens, et Neville n’arrêtait pas de marmonner avec un stress épouvantable :
- Oh non…oh non, Trevor où es-tu ?…Réponds-moi !….MÉMÉ VA ME TUER !
- Calme-toi Neville, tenta alors Harry. Ne t’inquiète pas…Tu as du le laisser chez ta grand-mère…Elle va te le renvoyer, les choses vont rentrer dans l’ordre…
- Les choses finissent toujours par rentrer dans l’ordre…répéta une petite voix derrière eux. Voilà des propos on ne peut plus exacts…
Cette voix si familière fit l’effet d’un coup de poignard dans le dos d’Harry. Neville arrêta brusquement de fouiller dans ses affaires comme si la disparition de Trevor ne faisait subitement plus partie de ses priorités et le visage de Ron décrivit instantanément une expression de dégôut.
Le visage rondelet et menaçant de Dolorès Ombrage observait le petit groupe d’un air de satisfaction sadique. Semblable à celui d’un petit homme politique de l’UMP, son sourire ridé s’étirait en une crispation satanique. Elle portait son habituelle et affreuse robe de couleur rose bonbon, dont l’innocente apparence n’était que fabulation.
- Vous avez tout à fait raison Mr Potter, prononça la voix fluette d’Ombrage avec sarcasme. Les chose finissent toujours par rentrer dans l’ordre. La preuve, je suis de retour… Cette école inquiète tous les parents que j’ai pu rencontrer. Ils veulent que l’ordre revienne. Et sur ce point, je ne les déceverai pas.
Ombrage continuait à regarder avec une immense satisfaction son auditoire médusé par son appartition. Harry tentait de se contrôler pour éviter tout simplement de lui sauter à la gorge. Il ne pouvait s’empêcher de la dévisager sans pouvoir desserer les dents. Ron et Ginny restaient eux aussi sans rien dire, partagés entre la haine et l’incompréhension. Tous pensaient la même chose. Cela ne pouvait pas être vrai. Ombrage à Poudlard. Cette simple idée les plongeait dans la détresse la plus totale. Seule Luna semblait être impassible face à cette entrée remarquée et profita du calme apparent pour regarder négligemment sous la banquette au cas où elle apercevrait Trevor. Harry pensa avec effroi que Neville n’avait pas perdu au change. Trevor n’était pas là, mais un autre crapeau avait fait son apparition…Un crapeau beaucoup plus dangeureux.
- Et bien, vous êtes tous très silencieux, dit Ombrage souriant toujours largement. Serait-ce le respect à l’égard de l’autorité qui vous anime enfin ?
Harry et ses amis ne repondirent pas à la provocation. Ombrage continuait à parader devant eux, comme si elle savait pertinemment que sa simple présence était une torture. Elle semblait nullement gênée de parler toute seule.
- Je traduirais votre silence et vos airs ébahis par une marque de félicitation envers ma nouvelle nomination… Le ministère m’a confié le poste très convoité et non négligeable de sous directrice de l’école Poudlard. Ce sera moi désormais qui m’occupera personnellement de la sécurité…de votre sécurité à tous…ajouta-t-elle en pointant un de ses épais doigts boudinés sur Neville. Ne soyez pas timide… vous pouvez maintenant exploser de joie !
Ses yeux globuleux scintillaient de plaisir tandis qu’Ombrage s’avança d’un pas nonchalent vers Harry.
- Et peut-être que j’arriverai même durant cette année à découvrir des choses…Vous voyez de quoi je veux parler Monsieur Potter…Comme les raisons de vos petites escapades en balais le soir en haut des tours…
- J’ignore de quoi vous voulez parler…répondit calmement Harry sans montrer le moindre signe de faiblesse.
- Ah oui ? Vraiment ? dit Ombrage en plissant des yeux sur Harry. Le ministère a trouvé deux balais en haut de la tour d’Astonomie le soir où Dumbledore est mort, et vous, vous ne savez pas de quoi je veux parler ? Intéressant ce manque de coopération, Mr Potter. Pourquoi ne pas nous dire que vous aviez accompagné Dumbledore ce soir-là…Ce n’est pas condamnable vous savez…Sauf si bien sûr de nouvelles preuves nous incitent à penser que c’est vous qui avez lancer l’Avada Kevavra…
- Ces nouvelles preuves ne risquent pas d’exister, puisque ce n’est pas moi qui ait tué le professeur Dumbledore, prononça Harry sans ciller. Devrais-je vous rappeler que c’est Rogue le coupable ?
- Je sais tout ça, Mr Potter, répondit Ombrage qui semblait s’amuser de la situation. J’essayais juste de vous « taquiner »… Si vous n’avez rien à vous reprocher, alors pourquoi n’avouez-vous pas l’endroit où vous êtiez vous et « feu » Dumbledore le soir de sa mort.
- Nul part…
- Mauvaise réponse. Vous mentez très mal. Pourtant il me semble que vous vous êtes
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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 2 EmptyLun 23 Avr - 1:20

longuement excercé tout au long de vos années d’études…
Ombrage s’approcha encore de Harry et pointait maintenant son affreux doigt boudiné à quelques centimètres de ses côtes.
- Ne faîtes pas le malin, continua-t-elle sur un ton beaucoup moins sirupeux. Répondez-moi maintenant ! Où étiez-vous ce soir-là ?!
- Dans ton cul.
Les mots sortirent de la bouche d’Harry avec une telle facilité qu’il eut l’impression un moment que ce n’était pas lui qui avait parlé. Ron resta bouche bée et émit un gloussement sourd comme un réflexe. Neville et Ginny tenaient leur main devant leur bouche en écarquillant les yeux. Même Luna sortit pour un temps de sa torpeur, et se retourna vers Harry. Le compartiment était en proie à un silence de mort. Ombrage restait devant Harry sans ciller. Ses yeux exhorbités témoignaient de sa fureur sous son apparence provocatrice.
- Voilà qui va bien me faciliter les choses Potter…murmura-t-elle haineuse. Je parlerai dès notre arrivée de votre renvoie à la directrice. Oh bien sûr, je n’ai pas le pouvoir de vous renvoyer moi-même, mais sachez que le professeur McGonagall sera très intéressée par les délicieux propos que vous tenez à mon égard…Profitez bien de votre repas ce soir, Mr Potter car ce sera le dernier à Poudlard. Le dernier avant que vous ne retourniez à une existence misérable sans abri et bien sûr : sans travail. Je me ferai une joie de « plaider » votre cause au bureau des Aurors…Il vous faudra trouver une autre carrière je le crains…Mais ne vous inquiétez pas, j’ai entendu dire que le Magicobus n’avait plus de contrôleur…ajouta-t-elle avec un sourire méchant.
Elle se tourna vers Ron qui affichait un large sourire moqueur sans pouvoir se contrôler.
- Amusez-vous…amusez-vous, Mr Weasley. Comme je serais heureuse lorsque j’annoncerai le verdict d’emprisonnement contre vos chers frères. Vous les reverrez dans cinq ans…peut-être davantage qui sait…Vous et eux auront certainement perdu de votre humour d’ici là…
Ginny empêcha instinctivement Ron de faire quelque chose d’inconsidéré en le rattrapant in extremis par le bras. Ron bouillait de rage et ses yeux étaient devenus rouges vifs partagés entre la colère et la peine qu’il éprouvait.
Sur ces mots, Ombrage tourna les talons et sortit en toute hâte du compartiment, manquant de peu de renverser sur son passage le professeur Slughorn qui venait à sa rencontre.
- Oh pardon Dolorès ! fit celui-ci d’une voix guillerette. Je vous cherchais justement…Comme je me sens un peu seul dans mon compartiment, j’ai pensé qu’une petite fête s’impos…
- Fichez le camp de ma route ! rugit Ombrage d’un voix démente. Allez au diable vous et vos cocktails à la con !
- Plait-il ? lâcha Slughorn ahuri.
Ombrage s’élança dans le couloir sous le regard interdit de Slughorn, qui n’en croyait pas ses oreilles.
- Mais qu’y a-t-il ? demanda le professeur au petit groupe du compartiment.
Mais personne ne répondit à la question de Slughorn. Le petit groupe était bien exité par la situation actuelle.
- Mon Dieu Harry ! Qu’est-ce qui t’a pris ?! demanda Ron avec un mélange d’admiration et d’effarement. Tu te mets à parler aussi vulgairement qu’un Français !
- Je ne sais pas ce qui m’a pris, je ne m’attendais tellement pas à la voir...Je voulais juste qu’elle déguerpisse au plus vite...
- Et bien au moins c’est efficace…commenta Ginny amusée.
- Mince…prononça Harry d’une voix lasse. Et si elle avait raison, et si je risquais d’être renvoyé ?!
Ginny, Neville, Ron et Luna n’osèrent pas répondre à cette question. L’enthousiasme provoqué par la réaction d’Harry face à Ombrage commençait à retomber et elle laissait place maintenant à une immense inquiétude.
- Quelqu’un pourrait-il me dire ce qui se passe ici ?! demanda Slughorn visiblement agacé d’être tenu à l’écart de la discussion.
Pour seul réponse, Harry murmura un inaudible « pardon » à Slughorn en passant devant lui tandis qu’il sortait de la pièce. Harry avait besoin de se sortir d’ici. Il sentait qu’il étouffait. Les pensées se bousculèrent dans sa tête. Il mesurait désormais qu’il avait été trop loin. L’apparition d’Ombrage dans ce train l’avait tellement destabilisé. Il n’avait pas pu garder son calme longtemps face aux manigances de cette affreuse femme. Il se sentait vraiment honteux. Sa place était à Poudlard aux côtés de ses amis et Ombrage venait de briser cette perspective. A cet instant, il aurait voulu lui tordre le coup. La faire taire avant qu’elle ne parle au professeur McGonagall.
Harry errait sans but dans le couloir, accaparé par sa peur d’être renvoyé. Il se rendit compte bientôt qu’il avait atteint l’arrière du train et entra alors dans le premier compartiment de libre. Il avait besoin de réfléchir seul. Et si Ombrage avait raison. Et s’il ne serait jamais Auror comme il le désirait. Pour la première fois, la vision de son avenir s’assombrissait devant lui. Il eut l’image furtive d’un futur sans but. Il se voyait plus vieux errant seul dans les rues tel un sorcier maudit que nul ne désirait approcher. Des voix résonnèrent dans sa tête comme d’affreuses litanies. « Regardez…c’est Harry Potter, celui qui a gâché sa vie… ». « Vous êtes sûr que c’est cette personne qui a survécu à Vous-Savez-Qui ? ». « Ne t’approche pas d’Harry Potter petit, si tu ne veux pas finir comme lui… »
- Harry ?
Une voix douce le sortit de ses horribles pensées. Harry se retourna et aperçut Ginny au seuil du compartiment.
- Tout va bien ?
- Je ne sais pas…balbutia-t-il dans une confusion extrème.
Alors s’en réfléchir, Ginny s’approcha de lui et entoura ses bras autour de sa taille. Elle le regarda longuement dans un silence gêné avant de se mettre sur la pointe des pieds pour l’embrasser. Harry la serra à son tour contre lui et lui rendit son baiser. En cet instant, plus rien d’autre n’existait. La peur s’était envolée. Harry savait désormais que la vison de futur morbide qui lui était apparue n’était déjà plus qu’un affreux cauchemar. Il ne sera pas seul. D’un geste lent, il passa sa main dans les cheveux de Ginny.
- Il faudra être prudents…prononça-t-il gravement après un long silence. Je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose…Je ne veux pas te perdre…
- Nous serons prudents, répondit Ginny avec force tout en posant sa tête contre lui.
Un bruit derrière eux les fit à peine se retourner. Un petit garçon pas plus haut que trois pommes les regardait bouche bée en montrant Harry du doigt. Harry se rappela alors avec nostalgie de sa première année. Lorsqu’il découvrit Poudlard pour la première fois. Ce jeune garçon allait connaître les mêmes émotions. Ginny regarda le jeune garçon et lui dit d’une voix tendre :
- Oui, tu as parfaitement raison. C’est bien le célèbre Harry Potter…Mais ne montre pas du doigt, c’est impoli…ajouta-t-elle en lui faisant un clin d’œil.
Harry la regarda sourire au jeune garçon et commenta d’une voix plus amusée que résignée :
« On n’échappe pas à sa destinée… »
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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 2 EmptyDim 29 Avr - 22:41

Chapitre 10: Le choixpeau se met en grève.




Alors que la diligence l’emmenait vers les grilles de Poudlard, Harry repensait à la discussion qu’il avait eu avec Ginny dans le train. Tout deux se mirent d’accord sur ce qu’il était préférable de faire. S’ils devaient se remettre ensemble, alors leur couple ne devra pas être dévoilé au grand jour. Pas même à Ron ou Hermione. Harry craignait qu’une personne mal attentionnée renseigne un jour Voldemort sur Ginny et lui. Il ne voulait pas que quiconque fasse du mal à celle qu’il aimait plus que tout au monde.
Ginny semblait deviner les pensées d’Harry et ne pouvait détacher ses yeux de la diligence où il se trouvait. A la sortie du train, elle préféra rejoindre Hermione dans la diligence suivante et laissa Ron, Harry, Neville et Luna ensemble. Ginny voulait, d’une part, respecter ses engagements vis à vis d’Harry et d’autre part tenter de réconforter Hermione. Mais celle-ci ne disait plus un mot depuis son retour de son inspection dans le train. La nouvelle d’un possible renvoi d’Harry l’avait toutefois quelque peu bouleversée. Elle s’indigna un instant contre Ombrage avant de retourner dans son mutisme.
Aux abords des imposantes tours qui commençaient à s’illuminer sous le soleil couchant, Harry et Ron virent bientôt un attroupement devant les hautes portes en chênes de l’école, comme si personne ne pouvait y entrer.
- Mais qu’est-ce que c’est que ça ? demanda Ron.
- J’en sais rien du tout.
La diligence s’arrêta et Harry en descendit rapidement pour rejoindre l’entrée. Il eut la désagréable vision d’Ombrage barrant le chemin aux étudiants, accompagnée de Rusard dont les traits ématiés affichaient une satisfaction malsaine. Harry fut surpris de voir une grande arcade en pierre devant les portes et la vision de cette chose lui rappela avec un pincement au cœur le décès de Sirius.
- N’approchez pas ! s’écriait Dolorès Ombrage d’une voix autoritaire devant la cohue des élèves. Vous devrez tous passer sous le Détecteur à Malice de toute façon. Vider vos poches et vos valises, je vous préviens qu’aucun objet suspect ne franchira les portes de cette école !
Si vous transportez des objets interdits vous serez immédiatement punis !
- Harry…la carte du maraudeur, murmura Ron. Et ta cape d’invisibilité !
- Ne t’inquiète pas pour la carte, Ron. Je ne l’ai pas prise avec moi. Elle était bien trop endommagée. Quant à la cape, il va falloir que je trouve une solution…
Harry se figea sur place. Il repensa subitement au médaillon qu’il portait autour du cou. Et si l’arcade pouvait détecter le faux horcruxe ?!
- Attend…prononça Ron pensif. J’ai peut-être une idée…
Dans la cohue, Hermione et Ginny les rejoignirent avec difficultés.
- Vous avez vu ?! Même les professeurs sont fouillés !
Ginny pointait son doigt vers la haute silhouette de Kingsley Shakelbolt qui discutait devant l’arcade en compagnie d’Ombrage et d’une très vieille sorcière.
- Voyons Dolorès ! s’emporta Kingsley. Laissez au moins passer Mrs Marchebank ! Ayez un peu plus de respect pour les personnes du 7ème âge !
- 8ème… rectifa la vieille sorcière en levant son index vers le ciel.
- Je vous demande pardon Griselda…Vous savez, je voulais juste vous rajeunir…
- Vous êtes un gentleman Kingsley…
- Il est hors de question que vous pénétriez dans Poudlard avant que je ne m’assure que vous êtes bien les personnes que vous prétendez être !!! rugit Ombrage d’une voix démente.
- Je peux vous assurer que je sais très bien qui je suis, répondit Kingsley hilare.
- J’ai souvenir que Dumbledore accueillait avec plus de chaleur les nouveaux professeurs, lâcha la minuscule sorcière d’une voix cassante.
- Ce temps est révolu…philosopha Kingsley avec un sourire.
- Très bien ! Passez Griselda ! cria Ombrage visiblement véxée.
La petite sorcière monta difficilement les marches de l’arcade aidée par l’appui d’Ombrage qui portait également sa valise de son autre main.
- GRISELDA MARCHEBANK ! cria la sorcière âgée en arrivant sous l’arcade.
Les pierres de l’arcade se mirent alors à rougeoyer comme de la lave. Mrs Marchebank franchit alors l’arcade et disparut complètement.
Mais en un éclair, Ron courut sous le regard interdit d’Ombrage et s’engouffra à son tour sous l’arcade. Il fut tout de suite violemment arrêté par un mur invisible et dévala les marches sur le dos sous les rires des autres élèves.
- Ron ! lâcha alors Hermione d’une voix inquiète.
- Weasley ! s’écria Kingsley en venant à la rencontre de Ron. Vous allez bien ?
- MAIS VOUS ETES COMPLETEMENT STUPIDE MA PAROLE !!!!!! cria Ombrage en écartant Kingsley de la main pour prendre Ron par le col de sa chemise. Vous avez des choses à cacher, Weasley ?
- Non je…balbutia Ron en se tenant le dos.
- SILENCE ! Restez ici jusqu’à ce que tout le monde soit passé !! Et vous aussi Potter !!! ajouta-t-elle méchamment à l’attention d’Harry qui venait aider Ron à se relever. De toute façon vous serez renvoyé…Je veux juste m’assurer de vous subtiliser tous les objets dangeureux que vous avez collectionnés au cours de ces dernières années…
Harry lança un regard haineux à Ombrage tandis que Shakelbolt reprenait sa valise pour s’avancer lentement vers les marches de l’arcade.
- Alors ?! Tu as eu le temps ? murmura Ron pétri de douleur tandis qu’Ombrage s’éloignait.
- Oui, c’est bon, répondit Harry dans un souffle. Merci beaucoup…
- Oh de rien Harry, c’était juste un mauvais moment à passer…
- Ouvrez vos bagages, Kingsley ! ordonna Ombrage en lui barrant la route.
- Comment ?! Mais vous êtes folle ? s’indigna celui-ci. Que croyez-vous que je dissimule ?
Ombrage ouvra alors sa valise et fouilla dedans sans faire attention au désordre qu’elle provoquait.
- Vous voulez peut-être que je me mette en caleçon ? lança Kingsley d’une voix lasse.
- Vous avez vraiment besoin de deux capes d’invisibilité ? demanda Ombrage d’un ton suspicieux.
Kingsley resta interdit en comtemplant l’intérieur de sa valise. Il croisa alors le regard d’Harry qui fit semblant de dépoussiérer Ron.
- J’en ai toujours une de rechange, assura Kingsley Shakelbolt après un court instant d’hésitation devant le visage médusée d’Ombrage.
- Allez-y ! ordonna-t-elle.
Le professeur Shakelbolt reprit sa valise, cria son nom d’une voix forte sous l’arcade et disparut de la même façon que Mrs Marchebank.
- JE VEUX VOIR UNE FILE BIEN ORDONNEE !!!! s’emporta alors Ombrage devant la cohue des élèves.
Neville rentra alors la tête dans les épaules de peur de ne pouvoir passer l’arcade. Lorsque ce fut son tour, il prononça son nom d’une voix mal assurée mais à son grand étonnement il disparut sans le moindre fracas. Lorsque le dernier élève franchit enfin l’arcade, il ne resta alors plus que Ron et Harry. Avec un sourire méchant, Ombrage demanda à Ron de la rejoindre. Celui-ci disparut à son tour accompagné de Rusard et Harry se retrouva tout seul avec Ombrage.
- Vous êtes fini Potter, lâcha-t-elle méprisante tandis qu’Harry ouvrait son sac devant elle.
Ombrage éprouvait un malin plaisir à répendre sur le sol les maigres affaires neuves d’Harry au milieu des autres, calcinées. Mais son sac ne comportait rien d’autre. Il n’y avait absolument rien d’extraordinaire et cela rendit Ombrage légèrement irritée. Elle lui rendit son sac d’un geste furieux.
- Profitez-bien de votre dernière soirée, Potter... Après il sera trop tard.
Et sous le regard méchant d’Ombrage, Harry s’avança vers les marches.
- ATTENDEZ ! s’écria Ombrage d’une voix forte. Vider vos poches ! Enlever vos chaussures et votre chemise !
Harry s’éxécuta sans protester. A moitié dénudé, il resta impassible face au froid lancinant qui commençait à s’engouffrer dans la nuit tombante. Il ne portait plus le faux médaillon autour du cou. Ombrage le regarda un moment soupçonneuse mais finit par lui ordonner de passer. Harry se rhabilla en silence sans montrer le moindre sentiment. Et aussitôt le dos tourné à Ombrage, son visage afficha un large sourire de soulagement et Harry passa à son tour l’arcade pour rejoindre ses amis.

Harry dut courir dans les escaliers pour rejoindre à temps le début de la cérémonie de répartition. Il se rappelait de la honte éprouvée l’année passée quand il entra dans la Grande Salle en tenue de moldu et accompagné de Rogue aussi satisfait que le chasseur paradant avec son nouveau trophée.
Harry ne voulait pas revivre une expérience similaire. Il rattrappa rapidement Ron devant les doubles portes de la Grande Salle et tout deux entrèrent précipitamment alors que la directrice McGonagall était sur le point de commencer son discours devant les tout petits et appeurés élèves de première année sérrés les uns contre les autres ; tels des manchots agglutinés sur la banquise faisant face au froid. Harry et Ron se dirigèrent à pas de loup au milieu de l’immense salle sous le regard réprobateur de la nouvelle directrice. Ils s’installèrent rapidement aux côtés de Hermione, Ginny et Neville. A l’insu de tous, Harry et Ginny échangèrent un sourire.
- Alors ?! Comment ça s’est passé avec Ombrage ? murmura Hermione inquiète.
- Oh comme d’habitude, répondit Harry d’un air sombre. Tu connais Dolorès…
- Où as-tu mis ton médaillon Harry ? Tu l’as donné à Shakelbolt ? demanda Ron avide de savoir.
- Quand vous aurez totalement fini de vous installer tous les deux, on pourrait peut-être commencer ! lança McGonagall d’une voix cassante à l’attention de Ron et Harry qui se firent alors tout petit sur leur chaise sous l’effet de la honte.
Tout le monde se retourna vers la table des Gryffondor dans le silence le plus absolu et fustigea Harry et Ron du regard. Harry remarqua alors qu’il n’y avait pas beaucoup d’élèves par table. Chaque maison n’était représentée que par une vingtaine d’élèves tout au plus, soi environ le tiers par rapport à d’habitude. Mais lorsque Harry reconnu la plupart des Serpentards de septième année, il fut stupéfait de voir qu’aucun ne manquait à l’appel à l’exception bien sûr de Drago Malefoy. Harry essaya d’imaginer un instant où pouvait se trouver Drago à ce moment. Aujourd’hui il avait de la pitié pour son adversaire de toujours Crabbe et Goyle étaient à leur place habituelle et se tassaient sur leur chaise en silence comme s’ils voualient passer inaperçus. Leur présence ne lui semblait pas être de très bonne augure et Harry se demanda alors si McGonagall avait bien été mise au courant que Crabbe et Goyle avaient été complices dans l’intrusion des Mangemorts dans l’école.
L’immense salle était bien sombre et calme, en comparaison avec les autres années. Le plafond brumeux était d’un noir de jais et les nombreuses bougies suspendues ne semblaient pas vraiment l’éclairer. L’ensemble donnait un aspect plus que lugubre à la cérémonie de début d’année.
Harry vit Ombrage entrer sans bruit par la petite porte située à côté de la table des professeurs. Tous les élèves eurent un haut-le-cœur en l’apercevant. Apparemment beaucoup n’avait pas eu le loisir d’apprendre l’heureuse nomination d’Ombrage au poste de sous-directrice cette
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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 2 EmptyDim 29 Avr - 22:46

année. Celle-ci ne fit même pas attention aux murmures dégoutés qui s’élevaient dans la salle et alla s’asseoir juste à côté du siège vide laissée par la nouvelle directrice.
Kingsley Shakelbolt était en bout de table et discutait avec le minuscule professeur Flitwick. Mrs Marchebank, quant à elle, semblait s’être assoupie sur sa chaise, ce qui ne semblait nullement offusquer le professeur Slughorn qui continuait à lui parler d’un air guilleret. Harry fut déçu de ne pas entrevoir la haute silhouette d’Hagrid à la table des professeurs. Il pensa alors que la nomination d’Ombrage comme sous-directrice ne devait pas être étrangère à son abscence.
- Chers élèves de Poudlard ! lança McGonagall à la foule d’une voix chaleureuse. Aux anciens comme aux nouveaux, je vous dis « Bienvenu à la maison ! ». En ces temps troubles qu’aucun ici présent ne peut ignorer, je peux vous faire part de toute la joie que j’éprouve à être encore dans ce lieu pour vous enseigner ce que je sais…
- Hum hum…
L’interruption inattendue d’Ombrage singla l’élan lyrique de la nouvelle directrice. Le professeur McGonagall se retourna sans un mot vers la table des professeurs. Mais elle ne laissa pas Ombrage intervenir et reprit d’une voix extraordinairement calme:
- Avant de vous informer plus amplement des « faits nouveaux » qui accompagnent ce début d’année, nous allons tout de suite procéder à la cérémonie de répartition !
Harry vit McGonagall fustiger un instant du regard Dolorès Ombrage. De toute évidence la nouvelle directrice ne comptait pas se laisser marcher sur les pieds et encore moins accepter d’être interrompue devant ses élèves. Ombrage ne semblait pas être gênée par cette mise à l’écart. Au contraire, elle tapotait doucement le rebord de son siège tout neuf de sous-directrice avec la plus grande des satisfactions.
Le professseur Sinistra apporta un tabouret qu’elle plaça sur l’estrade devant la table des professeurs et y déposa un vieux chapeau de sorcier, rapiécé en divers endroits et d’une propreté plus que douteuse. Les élèves se turent complètement et se focalisèrent consciencieusement sur le vieux chapeau. Une déchirure se forma alors sur ce dernier et l’on put alors entendre le chapeau chanter:

Approchez …vous les nouveaux et vous les anciens,
Ecoutez la chanson d’un vieux chapeau miteux.
Vous les sorciers qui feront le monde de demain,
Ouvrez grands vos oreilles et suivez mon aveu :

Je vais vous parler d’une époque assez lointaine,
Où vivaient quatre sorciers à l’apparente quiétude
Cachant leur magie aux autres gens et à leur haine,
Ces quatre-là connurent alors la solitude.

Mais le hasard les firent se rencontrer enfin,
Deux par deux, sur la route ils croisèrent leur chemin
Ils sortirent de l’ombre et assumèrent leur destin :
Firent ainsi de la magie la science de demain,

Se détournant pour un temps de ses hauts confins,
Rowena Serdaigle la sage écouta son cœur
Et sauva des flammes celle qui sera sa consoeur:
Helga Poufsouffle, qui échappa donc à sa fin.

L’hardi Gryffondor revenait d’une triste guerre,
Où la religion dictait la conquète des terres.
De retour il rencontra l’opportuniste homme :
Salazar Serpentard, une bien triste personne.

Venant des quatres coins des diverses contrées,
Ils apportèrent chacun avec eux leur pays.
Tous différents, ils eurent pourtant la même idée :
Bâtir un refuge pour enseigner la magie.

Du calamar jusqu’à la déco des dortoirs,
Tout fut imaginé pour terminer Poudlard.
Du vieux Berceau de la Vie germa la magie,
Et les fondateurs s’en retrouvèrent tous ravis.

Les élèves peuplèrent rapidement les couloirs.
Et l’enseignement était commun au départ.
Mais la dissidence vint s’immiscer dans les cœurs:
Des nouvelles visions divisèrent les fondateurs.

Serdaigle voulait réserver son éducation,
A tous ceux vénérant l’implacable raison.
Gryffondor respectait davantage le courage,
Ceux de sa trempe firent donc de l’hardiesse leur adage.

La réussite plaisait plus au vieux Serpentard,
Il accueillait dans sa maison tous les roublards.
Helga Poufsouffle était d’une équité sans faille,
La patience récompensait toujours le travail.

Les quatres ne jurèrent plus que par leur seule maison.
La malsaine concurrence envahit les esprits.
L’unité de Poudlard fut à jamais meurtrie,
Lorsque Salazard quitta l’école pour de bon.

Plutôt que de faire de leurs différences une union,
Les quatre furent aveuglés par leur communauté.
Et comble de la dérision ils eurent l’idée,
De faire de moi le gardien de la tradition.

Pendant des siècles à mon tour je faisais ce choix,
Lire votre âme et vous trouver la case adequat.
La tâche de vous répartir dans l’une des maisons,
C’était ma mission que vous le vouliez ou non.

Je n’puis revenir sur ce qui a été dit,
Mais j’peux faire en sorte que ces jeunes soient plus unis.
Voilà pourquoi tous les nouveaux resteront là,
Et que la répartition ne se fera pas.

Les sorciers ne seront plus jamais divisés,
Ils apprendront donc la valeur de l’amitié.
Aujourd’hui le choixpeau exprime enfin son choix.
A ceux qui trouvent ça juste je leur ouvre grands mes bras !





L’ouverture se ferma sur-le-champ et le choixpeau magique cessa de bouger. Les habituels applaudissements n’accompagnèrent pas la fin de la chanson. A la place, des murmures d’incompréhension s’élevèrent parmi les tables. Les première année se regardèrent appeurés comme s’ils se sentaient responsables de ce qui était en train de se passer. Comme s’ils avaient quelque chose à se reprocher. La répartition ne se fera pas, telle était la volonté du choixpeau. Harry regarda incrédule Ron et Hermione qui étaient tout deux dans le doute le plus total. L’estomac de Ron émit un grognement sourd. Harry pensa alors qu’ils n’étaient pas près de manger.
- Qu’est-ce qu’il a ce chapeau ?! lâcha Ombrage méprisante sans vraiment comprendre ce qui était en train de se passer. « Il est cassé ? » ajouta-t-elle suspicieuse en regardant déjà parmi les élèves pour trouver un coupable.
Mais le choixpeau n’était pas cassé. Il avait seulement exprimé son propre choix. La directrice McGonagall regarda le petit groupe des première année avec un tel désarroi, qu’elle semblait ne pas savoir que faire des nouveaux élèves.
Les messes basses générales et l’attente eurent raison de la patience de Dolorès Ombrage. Elle se leva de son trône et s’avança d’un pas vif vers le choixpeau.
- Reveille-toi Choixpeau ! Cesse ce petit jeu stupide ! Tu veux faire ton intéressant c’est ça ?
Mais le choixpeau ne répondit pas. Cet apparent dédain fit bondir Ombrage qui semblait ne plus pouvoir se contrôler. Elle se saisit avec violence du chapeau et s’élança vers le première année à sa portée.
- TU FERAS TON TRAVAIL !!! CHOISIT SA MAISON !!!
Mais au moment où Ombrage s’approcha d’un tout petit élève de première année, la fente du choixpeau réapparut pour la mordre à la main.
- AIE !! s’écria-t-elle en lâchant le chapeau qui roula sur le sol devant les élèves qui se mirent tous à rire. Taisez-vous vous autres !!! Et toi chapeau tu me le paieras…
- Dolorès je vous en prie….Laissez-le tranquille, prononça McGonagall en s’approchant pour se saisir délicatement du Choixpeau.
Harry crut voir le chapeau sourire, mais cette image fut si furtive qu’il pensa qu’il avait rêvé.
Dans les bras de la directrice, le choixpeau se mit alors à regarder Ombrage en fronçant les sourcils pendant de longues secondes, avant de s’exclamer enfin :
- Serpentard !
- Espèce de…rugit Ombrage en s’élançant vers la choixpeau pour le mettre en pièces sous les regards amusés des élèves.
- Dolorès ! Arrêtez vos enfantillages ! s’écria McGonagall d’une voix autoritaire. Et toi choixpeau, ce n’est pas bien de pousser les gens à bout…
Puis elle remonta sur l’estrade, déposa le choixpeau sur son tabouret et se tourna vers les élèves.
- Le Choixpeau s’est exprimé, annonça McGonagall à l’assemblée sans faire attention à Ombrage qui bouillait de rage en plissant les yeux vers le choixpeau d’un air menaçant. Et sa voix est aussi juste que celle des quatre fondateurs réunis. Il n’y aura donc pas de répartition et les nouveaux élèves resteront ensemble…
- Mais c’est insensé !!! interrompit Ombrage. Où iront-ils ?!
- Il y a des salles de libres au quatrième étage. Nous y aménagerons un dortoir provisoire.
Quant aux cours, cela ne posera aucun problème…
- C’est vous qui avez fait ça !!! accusa Ombrage de son affreux doigt boudiné sans faire attention aux élèves qui l’observaient médusés. Vous l’avez fait exprès !!!
- Il n’y a pas de complot, trancha McGonagall. Le choixpeau est libre de sa pensée. Et je vous prierais de cesser de vous ridiculiser devant les élèves…
La remarque de McGonagall eut le don de réjouir l’assemblée. Des rires se mirent à s’élever sous le regard rageur de Dolorès Ombrage. Sans un mot, elle quitta l’estrade et partit par la petite porte avant de la claquer derrière elle. Spontanément, tous les élèves applaudirent son départ, même ceux de la table de Serpentard. Harry ne s’était jamais sentit aussi heureux de toute sa vie. Il frappait dans ses mains de toutes ses forces et entendit Ron siffler bruyamment à ses côtés.
- S’il vous plait ! S’il vous plait ! s’écria McGonagall. Restez calmes, je vous en prie ou je serais dans l’obligation de vous punir.
Le tumulte cessa et McGonagall reprit d’une voix satisfaite:
- Très bien. Comme je vous sens tous très affâmés, nous allons immédiatement commencer le repas de bienvenu !
Et sous les applaudissements joyeux des élèves, les tables furent assaillies de mets délicieux.
- Aaaaah…enfin ! s’exclama Ron en tendant ses deux mains vers des pilons de poulet.
A la fin du repas, McGonagall annonça furtivement les deux nouveaux professeurs. Elle rappella les nombreux points de sécurité dans l’enceinte et en dehors de l’établissement. Puis elle invita rapidement tous les élèves à rejoindre leur dortoir, pour enfin s’occuper des première année. Harry remontait l’escalier en compagnie de Ron et Hermione qui marchaient côte à côte en ayant presque oublié pour un temps leurs différents.
- C’est incroyable…lâcha Ron dans un souffle. Je n’avais jamais prit les paroles du Choixpeau au sérieux…vous savez, quand il parlait d’unité et tout et tout…
- Moi non plus, confia Hermione pensive. Mais la mort de Dumbledore l’a peut-être décidé.
- La tête d’Ombrage ! s’exclama Ron. J’ai jamais été aussi heureux de toute ma vie ! Cette année commence bien !
- Je ne sais pas, répondit Harry soucieux. Vous avez-vu que Hagrid n’était pas présent ?!
- Oui c’est vrai, céda Hermione. Mais je suis convaincu qu’il est toujours dans l’école, Harry…Il doit juste être resté dans sa cabane pour ne pas tomber sur Ombrage.
- On peut le comprendre…dit Ron.
- Pauvre Hagrid…souffla Harry d’un air sombre, j’espère que cette satanée Ombrage ne va pas encore tout faire pour le renvoyer !
- En plus, il y a Graup, ajouta Ron. Si Ombrage apprend qu’il se promène dans la forêt interdite, elle va en faire une jaunisse…non pas que ça me dérange qu’elle fasse une jaunisse, au contraire, ça pourrait peut-être améliorer son affreux teint rose fushia…C’est juste que je crains plus pour Hagrid.
- Moi aussi, acquiesça Harry d’un air inquièt.
- Il faut aller voir Hagrid le plus tôt possible, commenta Hermione. Le raisonner sur Graup, qu’il reste sagement dans sa grotte aménagée, sans être tenté de rendre visite à Hagrid chez lui…
- Va dire ça à un géant de six mètres…murmura Ron.
Mais Hermione n’eut pas le temps de répliquer que le professeur McGonagall héla le nom d’Harry derrière eux.
- Potter, s’il vous plait ! Venez par ici…
En entendant ces mots, Harry crut que son cœur allait bondir dans sa poitrine. La menace de son renvoi revenait hanter son esprit. Il regarda Ron et Hermione d’un air inquiet, pensant ne plus jamais les revoir et se retourna, résigné, vers le professeur McGonagall.
- Allons dans mon bureau, prononça la directrice de son habituel ton rude.
Elle laissa Harry passer devant elle et fit signe au professeur Slughorn qui attendait avec les
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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 2 EmptyDim 29 Avr - 22:47

élèves de première année.
- Accompagnez-les au quatrième étage, s’il vous plait Horace. Trouvez-leur de quoi passer une nuit confortable. Nous aviserons demain matin pour le reste…
Slughorn acquiesça de la tête et appella les élèves à le suivre. Harry regarda une dernière fois par-dessus son épaule et ne vit bientôt plus les silhouettes de Ron et Hermione. Il suivait maintenant sans un mot le professeur McGonagall qui se dirigeait vers l’ancien bureau de Dumbledore. Ils traversèrent bientôt le septième étage et s’arrétèrent devant deux gargouilles. L’une était en pierre et ornait le mur. L’autre était en chair et en rose et étirait au possible son affreux sourire de crapeau. McGonagall ne fit même pas attention à Ombrage qui l’attendait patiemment et prononça d’une voix forte :
- L’Ordre du phoenix !
A l’évocation du mot de passe, Ombrage cessa immédiatement de sourire. Un mélange de dégôut et de haine s’afficha alors sur son visage tandis que la statue en pierre se déportait sur sa gauche. Le mur céda rapidement sa place à un escalier en colimaçon. Dans un silence de mort, McGonagall, Ombrage et Harry posèrent le pied sur la première marche et l’escalier les conduisit à un étage plus haut devant une large porte avec un heurtoir en cuivre.
- Après vous, annonça McGonagall d’une voix courtoise en laissant passer Ombrage et Harry dans le bureau.
La pièce circulaire semblait avoir le même aspect que d’habitude. Les portraits des anciens directeurs étaient présents, mais à son grand étonnement Harry ne retrouva pas celui de Dumbledore. A la place, il y avait un grand tableau représentant deux girafes broutant des feuilles dans une de savane et qui donnait une touche plus qu’incongrue au décor solennelle d’un bureau de directrice. Harry se rendit aussi compte d’un autre fait curieux: le perchoir de Fumsek n’avait pas été retiré. Harry pensa avec espoir que le phoenix avait peut-être refait son apparition, mais la forte odeur bestiale qui émanait du perchoir lui suggéra vite le contraire Les instruments de Dumbledore étaient eux-aussi absents du bureau, mais McGonagall n’avait pas osé ajouter d’autres éléments personnel au décor, et Harry fut un peu soulagé de voir la nouvelle directrice respecter pour un temps le deuil de l’ancien propriétaire du bureau.
- Asseyez-vous Dolorès. Vous aussi Potter, dit McGonagall d’un ton apaisant.
- Merci, minauda Ombrage en tirant une chaise vers elle.
Puis sans plus attendre, elle s’empressa d’ajouter :
- Comme je vous l’ai dit dans mon mot, Potter a outrepassé les bornes. Il mérite la plus grande des sanctions…
- Je sais tout cela Dolorès, coupa d’une voix calme le professeur McGonagall. J’ai bien lu votre mot.
Puis elle scruta longuement Harry sous l’air ahuri d’Ombrage qui vraisemblablement voulait en finir au plus vite.
- C’est vrai Potter ? demanda-t-elle d’une voix calme après un certain temps. Vous avez insulté la sous-directrice ici présente ?
Harry ne dit pas un mot et se contenta de hocher la tête. Cela ne servait à rien de se défendre en présence de McGonagall. Au contraire cela aurait agravé son cas.
- Une demande de renvoi avant même le début de la rentrée…murmura-t-elle en relisant le mot comme si elle n’en croyait pas ses yeux. Et bien félicitation Potter, je crois que vous avez établi un nouveau record…lâcha-t-elle d’une voix monocorde.
Harry comprenait que McGonagall ne plaisantait pas. Au contraire il avait l’impression qu’il avait déçu la nouvelle directrice et que son possible renvoi lui faisait d’une certaine façon beaucoup plus de mal.
- Minerva…intervint Ombrage d’une voix mielleuse. Je crois que Potter n’est pas venu ici pour entendre des félicitations…
- Je sais très bien ce pourquoi il est là, coupa sèchement McGonagall en ayant de plus en plus de mal à contenir sa colère devant Ombrage. Restez à votre place et moi je resterais à la mienne…
Ombrage se tut et lança des regards furieux à la directrice. Cela ne gêna pas plus qu’outre mesure McGonagall qui lui demanda :
- Pouvez-vous me dire les mots exacts que Potter à utilisés contre vous ?
- Ce sont des mots que la décence m’interdise de répéter, Minerva…
- Répétez quand même. Mes oreilles de professeur en ont entendu d’autres durant toutes ces années.
Ombrage s’exécuta. Elle se contenta de rappeller la question qu’elle avait posée à Harry sur Dumbledore le soir de sa mort, mais n’évoqua nullement le ton menaçant qu’elle avait utilisé dans le train. Puis, d’une voix faussement outrée, elle lâcha les trois mots que Harry lui avait donnée comme réponse. McGonagall écarquilla les yeux et ses lèvres pincées formèrent un bref rictus. Elle se mit à tousser de manière peu spontanée et réprima un gloussement dans la douleur.
- Et bien Potter…moi qui croyait que votre attitude était peu cavalière envers moi lorsque je vous avais posé la même question…Vous êtes plus chevaleresque en ma présence…
- Je ne sais pas si c’est vraiment nécessaire de plaisanter…
- Je ne plaisantais pas, répondit McGonagall d’une voix glaciale. Apparemment Potter a donné une mauvaise réponse à votre question, Dolorès. Il est impossible, que lui et Dumbledore soient allé dans votre…enfin « là-bas » cette nuit-là… Ils s’y seraient perdus.
- Comment ?!!!
- Là je plaisantais. Voyez-vous la différence désormais ?
Dolorès Ombrage se leva d’un bon en ouvrant grand sa bouche comme si elle avait reçu un coup de massue sur la tête. Harry n’en croyait pas ses oreilles. Le professeur McGonagall avait insulté Ombrage de la plus admirable des façons.
- C’est pour cela que vous m’avez dérangée en pleine rentrée ? continua froidement McGonagall.
- Quoi ?!!! croassa Ombrage sans comprendre.
- Potter aura de longues heures de retenue. Un point c’est tout. On ne renvoie pas les élèves pour si peu, ajouta-elle d’un ton sec.
- Vous croyez ? menaça Ombrage en plissant des yeux. Nous allons voir cela avec le ministère. J’en informerai mes supérieurs… Je vais leur dire comment l’Ordre du Phoenix interfère avec votre emploi… Vous croyez avoir tous les droits, Minerva ? C’est ce que nous allons voir…
Ombrage tourna furieusement les talons et sortit de la pièce d’un air rageur. McGonagall regarda, impassible, la porte se claquer devant elle.
- Vous n’auriez pas du faire ça, Potter, dit-elle d’une voix monocorde après un instant de silence Je n’ai pas d’autres choix que de vous mettre en retenue pendant les trois semaines à venir.
- Je suis désolé professeur…regretta Harry d’un air coupable. J’ignore ce qui m’a pris dans le train…
- Je sais bien, Potter. Il n’empêche qu’il faut que vous appreniez à vous contrôler. Ne donnez jamais l’opportunité à Dolorès Ombrage de vous faire du mal, vous entendez ? Le ministère va bientôt dissoudre l’Ordre et nous devrons bientôt tous nous retrouver dans la clandestinité… Mais quant à vous, je ne veux pas que vous soyez séparé de vos amis par une exclusion définitive de Poudlard… Maintenant si vous le voulez bien, nous allons passer à un sujet plus important…
Puis sans un mot, McGonagall se baissa et sortit un large paquet noir qu’elle posa sur son bureau. Il s’agissait d’une épaisse couverture en velour noir qui semblait envelopper un objet mystérieux. La directrice se leva de sa chaise et posa délicatement sa main sur l’épaule d’Harry avant de murmurer d’une voix triste.
- Vous aurez le droit à dix minutes Potter. Pas une de plus…
- Que voulez-vous dire ? demanda Harry incrédule en suivant des yeux McGonagall qui s’approchait maintenant de la porte pour sortir.
Mais McGonagall ne dit rien et Harry esquissa un mouvement pour l’accompagner vers la sortie.
- Restez ici Potter, ordonna-t-elle d’une voix plus bienveillante qu’autoritaire. Rapellez-vous…vous avez dix minutes…
- Mais…
La porte se referma et Harry se retrouva seul dans le bureau. Ses yeux se fixèrent machinalement sur la couverture de velour et Harry fronça alors les sourcils sans comprendre. La pièce semblait bien vide sans la présence du professeur Dumbledore.
- Bonsoir Harry, fit alors une voix douce.
En entendant cette voix si familière, Harry eut l’impression que son cœur s’était comprimé dans sa poitrine. Il se força difficilement à poser son regard sur les portraits des directeurs. Il chercha un moment le propriétaire de cette voix si douce. Le portrait de Dumbledore apparut alors devant lui au beau milieu du paysage désolent des deux girafes. Les animaux ne firent même pas attention à sa présence et Dumbledore fendit la brousse d’un air radieux comme s’il se promenait par un beau matin d’été.
- Approche Harry…
- Professeur…lâcha Harry avec un tremblement dans la voix.
Harry avait du mal à regarder le portrait de Dumbledore dans les yeux. Se retrouver devant ce visage si doux et chaleureux après ces longs jours à pleurer l’abscence de Dumbledore lui était insupportable.
- Il ne faut pas être triste, Harry…Je sais ce que tu peux éprouver. J’ai éprouvé ces mêmes sentiments douloureux à chaque fois qu’un être cher me quittait…Mais il faut apprendre à se relever, Harry. La mort n’est qu’une étape dans l’accomplissement de sa destinée.
Harry ne dit rien. Il écoutait le portrait de Dumbledore lui parler comme si son propriétaire n’était pas mort. Comme si cette affreuse nuit n’avait jamais existée.
- Je suis désolé de te parler en de telles circonstances Harry. J’aurais au moins voulu tout te dire de mon vivant. Mais notre vie seule ne nous permet pas toujours d’atteindre tous les buts que nous nous sommes fixés.
Les portraits des autres directeurs dodelinèrent de la tête comme pour signifier qu’il étaient tout à fait d’accord avec ces propos. De tous côtés, les vieux sorciers écoutaient religieusement les paroles de Dumbledore.
- Mais vous ne serez plus là pour le monde des sorciers…dit Harry d’un ton accablé. Que va-t-il advenir désormais ?
- Je suis toujours là Harry…Ou du moins tant qu’il existera des êtres vivants pour perpétuer mon souvenir. Et tu fais partie de ces gens.. Te souviens-tu de ce jour où tu annoncé au ministre Scrimgeour que tu seras avec moi jusqu’au bout ? Lorsque tu m’as rapporté ces propos touchants, j’ai alors senti toute la loyauté que tu portais à ma cause et surtout toute l’amitié que tu me portais. A partir de cet instant, je savais que je pourrais m’en aller tranquillement. Que quelqu’un survivrait à mes idées. Et c’est en toi que je réalise ma destinée.
- Oui mais le chaos commence à s’installer, Professeur. Partout les attaques se multiplient. Le ministère a des revirements extrèmistes. L’Ordre est dissout. Vous voyez que nous ne pourrions rien faire sans vous…
- Non Harry, bien au contraire. Moi je faisais parti d’un autre temps. Ce qui ne veut pas dire que je n’ai pas eu aussi mon lot de gloire dans le passé. Mais c’est à toi et à tes amis de vous
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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 2 EmptyDim 29 Avr - 22:48

battre désormais. Je ne suis pas plus illustre qu’un autre de ces directeurs ici présents tu sais. Chacun de nous a fait perpétuer ce que nous avions appris une fois enfant, une fois adulte…Les sorciers passent, mais ce qui compte c’est que la transmission de la magie ne soit jamais rompue.
- Mais nous ne pouvons rien faire…Rogue connaît les secrets de l’Ordre. Il mènera Voldemort jusqu’à Poudlard si personne ne l’empêche ! Il vous a tué ! Il a tué Dawlish !
En entendant le nom de Rogue, le portrait de Dumbledore se mit à réfléchir gravement au coeur la brousse. A ses côtés, les girafes continuaient à consommer les hautes feuilles des arbres sans se soucier de lui.
- J’ignorais que Dawlish avait été tué, prononça-t-il après un moment. Je suis profondément attristé par cette nouvelle… Mais il faut que tu me promettes de ne pas essayer de retrouver le professeur Rogue, Harry.
- Mais c’est un assassin !!!! Il faut qu’il paie !!!
- Quoique Rogue ait fait, cela ne te concerne pas pour le moment. Tuer Rogue ne résoudra rien. Je t’ai chargé d’une mission bien plus importante, Harry. Et cette mission concerne uniquement Voldemort.
- Excusez-moi professeur, intervint un minuscule sorcier dans l’un des portraits sous les regards curieux des autres directeurs.
- Oui professeur Everard ?
- Pardonnez-moi d’intervenir…mais quelque chose me dérange au sujet du soir de votre disparition…C’est un peu délicat de vous parler de ça…
- Allez-y Merak, cela ne me tuera pas…
- Vous êtes sûr que vous ne pouviez rien faire pour vous en sortir Albus ? Enfin, je veux dire que vous auriez pu vous enfuir ou envoyer ces Mangemorts au tapis…
- Je suis d’accord, acquiesça une grande sorcière très élégante. Ce n’est pas une mort digne de votre talent Albus…Rappellez-vous de la fois où vous vous êtiez changé en plume pour échapper à l’hydre à neuf têtes de Grindelwald ! Vous êtiez réapparut au milieu de ses têtes pour les terrasser !
- Oui c’était prodigieux ! lança un autre directeur. Tellement inventif !
- Epatant !
- Du génie !
- Ce Rogue est un bon…mais il ne vous arrivait pas à la cheville Albus !
- Ecoutez chers amis, répondit Dumbledore en essayant de calmer les ardeurs des anciens directeurs. Je suis très flatté par toutes vos éloges sur mes aventures passées. Mais il faut rappeller à notre ami ici présent, que j’étais bien jeune à l’époque…
- Bien jeune ?! Vous êtes trop modeste, Albus. Vous aviez pourtant près de cent ans…
- S’il vous plait…s’il vous plait…fit Dumbledore devant le brouhaha provoqué par les protestations des directeurs. Il ne nous reste que quelques minutes avec Harry avant que Minerva ne revienne.
- Pardonnez-nous Albus…nous n’avons plus la notion du temps nous autres…nous pourrions parler pendant des jours sans nous en rendre compte…
- …et passer certainement le reste de l’année à dormir, acheva une directrice.
- Nous vous laissons.
- Merci beaucoup, dit Dumbledore alors que les portraits des anciens directeurs cessaient peu à peu de s’agiter. Harry, je voudrais savoir quelque chose. Et c’est très important pour la suite. As-tu essayé de détruire le médaillon de Serpentard ?
- Non je…fit Harry gêné.
- Très bien. Il faut que tu sâches certaines choses avant de…
- Ce n’est pas ce que je voulais dire, interrompit Harry. Le médaillon que nous avons trouvé n’était pas celui de Serpentard, professeur. Ce n’était pas le véritable horcruxe !
Le professeur Dumbledore parut abasourdi par la nouvelle. Harry chercha à deviner les pensées du portrait à travers son regard impénétrable.
- Tu dis que le médaillon que nous avons ramener était un faux ? Comment peux-tu en être sûr ?
- Le médaillon ne portait pas les armories de Salazar Serpentard. Quelqu’un a volé le vrai et mit un mot avec le faux. Ce mot était destiné à Voldemort lui-même.
- Qui est cette personne ?
- Je ne sais pas, professeur, il a juste laissé les initiales R.A.B. en guise de signature. Est-ce que cela vous évoque quelqu’un ?! demanda Harry avec une pointe d’avidité dans la voix.
- Je ne vois pas qui pourrait être cette personne, Harry, répondit Dumbledore d’une voix pensive. Sais-tu pourquoi R.A.B. a volé le médaillon ? Voulait-il le remettre à Voldemort ?
- Non au contraire…R.A.B. le provoquait dans sa lettre. Il disait qu’il avait découvert le secret de Voldemort. Il savait que le médaillon était un horcruxe et qu’il le détruirait dès qu’il en aurait l’occasion. Il voulait que Voldemort redevienne mortel. Apparemment, il savait même qu’il allait mourir…
- Intéressant…Très intéressant, répéta le portrait de Dumbledore comme s’il se parlait à lui-même tout en s’approchant nonchalemment d’une girafe pour la caresser. Cet individu se bat contre Voldemort. Reste à savoir pourquoi… Il te faudra retrouver la trace du médaillon Harry et t’assurer qu’il a bien été détruit et qu’il ne s’agit pas d’un piège…
- Vous croyez que R.A.B. n’existe pas ?
- Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire Harry. Remontre-moi le faux médaillon…
- Je ne l’ai pas Professeur…Ombrage me l’aurait dérobé…J’ai du le mettre en lieu sûr…
- Il faut que tu me l’amènes, Harry. C’est très important. Je dois m’assurer qu’il s’agit bien d’un faux avant de continuer…
- Et quant est-il des autres horcruxes Professeur ?
- Il te faudra retrouver la coupe avant tout Harry. Tu ne dois pas essayer de t’approcher de Nagini pour le moment…
- Oui mais où est la coupe ? demanda Harry désemparé. Où est-elle, professeur ?
- C’est à toi de le découvrir Harry, je ne puis rien te dire d’autre pour le moment.
- Et le dernier objet ? Avez-vous une idée de ce que cela pourrait être ? Savez-vous où je pourrais le trouver ?
- Tu ne dois pas brûler les étapes Harry.
- Mais...savez-vous ce que c’est ? Cet objet appartenant à Serdaigle ou Gryffondor ?
- J’ai beaucoup d’idées mais toutes sont inconcevables pour le moment. Je dois reconnaître que j’ignore la nature de cet objet Harry et ce n’est pas faute d’avoir cherché. Mais tu réussiras là où j’ai échoué Harry, j’en suis convaincu.
Mais Harry ne se contenta pas des réponses évasives du professeur Dumbledore. Des milliers d’autres questions lui brûlaient les lèvres.
- Professeur, cet objet pourrait-il être un coffret ? Un coffret que j’ai retrouvé chez ma tante ? Il sifflait et émettait une intense lumière et…
- Harry, s’il te plait, coupa la voix douce du professeur. Je t’ai dit ce que je savais.
- Mais…
- Je n’ai pas fini Harry…Pour ce qui est de ce coffret dont tu parles, je peux de donner quelques éléments de réponses.
Alors Harry ne chercha plus à interrompre le portrait. Il se tut dans la seconde et attenda patiemment.
- Je connais ce coffret pour la simple et bonne raison que c’est moi qui l’ai donné à tes parents pour les protéger.
- Vous ?! demanda Harry incrédule. Pour les protéger ?!
Cette révélation alla à l’encontre de tout ce qu’il avait pu imaginer.
- Oui c’est bien moi Harry. Mais ce n’est pas ce que tu crois. Il s’agit d’un coffret particulier certes mais pas au sens que tu imagines. Cet objet est un Avertisseur de Danger. Il se met à émettre un bruit strident lorsqu’un ennemi est à l’approche.
Alors Harry repensa à l’attaque de Bellatrix. C’était donc ça. Le coffret l’avait prévenu une poignée d’heures auparavant. Ce coffret était une alarme. Une simple alarme.
- Tu ne dois pas te sentir coupable Harry, dit Dumbledore comme s’il avait lu dans ses pensées. C’est tout à fait légitime. Tu as cru bon d’explorer cette piste, mais tu devras être plus prudent à l’avenir…Bon, il ne nous reste qu’une poignée de secondes avant que Minerva ne revienne. Alors je te dirais ceci : Retrouve la coupe de Poufsouffle avant tout. Et pour cela tu auras besoin de ce qui se trouve sur le bureau.
Harry se détourna alors un instant du portrait et posa les yeux à nouveau sur la couverture noire posée sur le bureau. Il scruta alors le portrait de Dumbledore d’un air dubitatif, mais celui-ci l’invita de la main à se diriger vers la couverture. Harry s’approcha alors du bureau, écarta délicatement les rebords de la couverture pour en découvrir le contenu. Il vit alors une épée d’argent étincelante. Harry reconnut tout de suite la poignée incrustée de rubis.
- L’épée de Godric Gryffondor, annonça inutilement le portrait de Dumbledore. Elle te revient désormais Harry. Elle te sera d’un grand secours au milieu de ces périples qui t’attendent.
Harry n’en croyait pas ses yeux. Il prit délicatement l’épée entre ses mains et fut ébloui par ses reflets. Il ne pouvait accepter de possèder l’un des rares objets ayant appartenus aux fondateurs.
- Je ne peux pas…
- Elle est ta toi Harry. C’est ma volonté. Voilà pourquoi j’ai du trouver un moyen pour te ramener de Godric’s Hollow. Je devais te faire revenir à Poudlard. Il faut que tu restes en sécurité près de tes amis. Je savais que tu désirerais trouver des réponses sur la tombe de tes parents…
- Mais…
- Harry les conversations que tu auras avec moi serons rares. Car si je consens à t’aider du fond de ma brousse, je veux te faire comprendre que seuls ceux qui sont encore vivants et à tes côtés, pourront véritablement t’aider à avancer. Il faut éviter de rechercher les « fantômes » du passé Harry…
- L’inconnu de Godric’s Hollow m’a dit la même chose….souffla Harry.
Le visage de Dumbledore s’illumina alors. Il fit semblant d’être surpris par la remarque d’Harry.
- Je suis heureux qu’il se souvienne enfin de ce que j’ai essayé de lui apprendre pendant ces nombreuses années, dit Dumbledore d’un air amusé.
- Professeur… commença Harry hésitant. Qui était cette personne qui m’attendait sur la tombe de mes parents ? Elle avait l’air tellement bizarre… J’avais l’impression de la connaître depuis des années, alors que je ne l’avais jamais vu. Au départ, j’ai même cru que…
Harry s’était interrompu et regardait le portrait de Dumbledore. L’inconnu lui ressemblait étrangement il n’y avait pas de doute possible. Mais il se rendait compte désormais que ses traits étaient un peu différents.
- Tu as cru que quoi ? demanda Dumbledore en souriant.
- Je croyais que c’était vous…lâcha Harry quelque peu honteux. Il vous ressemblait tellement…
- Ah ah ah, fit alors Dumbledore de ce même rire bienveillant que celui de l’inconnu de Godric’s Hollow. Cela ne m’étonne pas du tout tu sais…Tu as raison Harry. Pour bien des gens, cet homme est une bien curieuse personne en effet…
Le portrait de Dumbledore marqua une courte pause au milieu de la jungle avant d’annonçer enfin :
« mais c’est surtout mon frère. »
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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 2 EmptyLun 7 Mai - 0:22

En ces jours sombres où le petit nerveux est passé...je ne dirais que ces mots: COURAGE LES GENS ! LA LUTTE CONTINUE ! Hehehe

Je dédie ce chapitre à tous ceux qui luttent contre un "Voldemort" et particulièrement à Albus pour lui remonter le moral.
T'inquiète Alb....y'a les législatives, tout est encore possible... Razz




Chapitre 11: Verum Subvenit !

- SON FRÈRE !!!
Ron cria si fort qu’il faillit s’étrangler en apprenant la nouvelle. Harry dut lui taper dans le dos pour qu’il ne s’étouffe pas avec une saucisse gobée trop attivement sans doute.
- Anapneo ! lança Hermione d’une voix distraite en pointant sa baguette sur Ron tout en continuant à manger son bacon de son autre main.
- Chut Ron ! Pas si fort ! murmura Harry, alors que quelques élèves se retournèrent vers la table des Gryffondor.
En cette première matinée à Poudlard, le plafond de la Grande Salle affichait un ciel plutôt agité. La brume était toujours persistante et plongeait les élèves dans une semi obscurité. Il n’y avait pratiquement personne autour du trio. Harry s’était hâté de réveiller ses amis de bonne heure pour leur raconter son entretien avec le portrait de Dumbledore.
- Son frère ! répéta plus faiblement Ron d’un air ahuri après avoir repris son souffle. C’est incroyable…C’est époustoufflant…C’est…
- C’est ce que je t’aurais dit au Terrier si tu m’avais laissé finir, dit simplement Hermione en piquant de sa fourchette une épaisse tranche de bacon. Harry avait vu quelqu’un ressemblant à Dumbledore au cimetière de Godric’s Hollow. Et comme Dumbledore n’est plus, il n’y avait pas trente six solutions.
- Oui mais il y a quand même quelque chose qui me tracasse, confia Harry.
- Quoi donc ? demanda alors Hermione.
- Tu te souviens de la photo de l’Ordre que m’avait montré Maugrey ? Enfin, je me souviens un peu du visage d’Abelforth. Et il ne ressemblait pas du tout à ça.
- Il a du vieillir depuis tout ce temps Harry.
- Oui c’est vrai. Il n’empêche que je ne sais pas pourquoi cela ne m’a pas tout de suite sauté aux yeux dans le cimetière.
- Tu étais surpris Harry. Ça n’a rien d’étonnant. Tu t’attendais à voir Dumbledore vivant et…Bref je pense que tu ne devais pas être tout à fait dans ton état normal, sans vouloir te vexer.
- Tu as peut-être raison, avoua Harry. Mais la discussion que j’ai eu avec le portrait de Dumbledore me laisse un goût amer. J’ai l’impression qu’il ne m’a pas tout dit. Ou même qu’il m’a menti.
- Je ne crois pas Dumbledore capable de mentir.
- Hermione a raison, intervint Ron après avoir fini son assiette. Et puis, tu as parlé à son portrait Harry. Ce n’était pas le vrai Dumbledore...
- Je sais bien, interrompit Harry d’une voix lasse.
Il n’avait plus du tout envie de parler de son entretien dans le bureau du professeur McGonagall. Harry se sentait désemparé. C’était comme si tous ses espoirs de sortir enfin de cette brume épaisse s’étaient effilés à mesure qu’il conversait avec le portrait de Dumbledore. Il ignorait toujours qui était R.A.B. Le dernier horcruxe était un mystère. Le coffret n’en était pas un. Ce n’était qu’une vulgaire alarme. Et pourtant, il avait été dérobé dans la chambre de Pétunia. Pourquoi voler une alarme contenant des lettres de Poudlard ? Il n’y avait aucun sens à cet acte. Les lettres contenaient-elles d’autres révélations ? Et dans ce cas pourquoi le portrait de Dumbledore lui avait presque ordonné d’abandonner cette piste ?
- Attendez, fit Harry en se remémorant soudain d’un détail.
- Que se passe-t-il ? demanda Ron.
- C’est l’inconnu qui m’a lancé sur la piste du coffret. Enfin je veux dire, c’est Abelforth. Il a agit sur les ordres de Dumbledore depuis le début. Pourquoi m’a-t-il lancé sur cette piste si son propre frère n’y voyait qu’une banale alarme à Mangemorts ?
Hermione et Ron le regardèrent sans ciller. Effectivement, ce détail était plus que troublant.
- Mais Abelforth a-t-il parlé directement du coffret Harry ? demanda alors Hermione.
En y réfléchissant, Harry se rendait compte que non. L’inconnu avait été évasif. Il ne lui avait pas parlé du coffret. En revanche, il lui avait parlé de revenir en arrière. Il lui avait parlé de l’attaque de Bellatrix. Si ce n’était pas à propos du coffret, alors que voulait-il lui dire ? Que devait trouver Harry en revenant sur ses pas ?
- Et la coupe Harry ? demanda expressemment Hermione. Tu es sûr que Dumbledore n’a rien dit à son sujet ? Si nous devons commencer par elle, il faudrait déjà savoir où elle se trouve, non ?
- Nous ?
- Bien sûr Harry, dit Hermione avec un sourire. Tu ne t’imagines pas que tu vas te lancer dans l’aventure sans tes vieux amis de toujours quand même ?
- Évitons le désastre de Godric’s Hollow, ajouta Ron très sérieusement. Fais un peu confiance aux anciens de l’A.D., Harry. Après tout on est des pros maintenant, non ?
Harry et Hermione ne purent s’empêcher de sourire à la remarque de leur ami.
- Bah quoi ?! C’est la vérité ! s’insurgea Ron visiblement vexé.
La rentrée des première année emmenés par le professeur Sinistra les sortit subitement de leurs pensées.
- Les pauvres quand même, lâcha Hermione en regardant les minuscules élèves entrer en file indienne dans la Grande Salle jusqu’à une cinquième table spécialement aménagée pour eux et totalement à l’écart des quatre maisons.
- Oh ils ne sont pas tous à plaindre, Hermione, répondit Ron. Souviens-toi de ce petit nerveux qui a littéralement fait une crise de colère dans le couloir hier soir, juste après le départ d’Harry.
- Ah oui c’est vrai…
- De quoi vous parlez ? interrogea Harry en fronçant les sourcils.
- C’est un premier année du nom de Nicolas Sarkozy, expliqua Ron. Avec Hermione, on a du l’emmener de force avec les autres, car il ne voulait pas les suivre.
- Mais pourquoi ?
- Apparemment le petit a été très déçu de ne pas avoir été envoyé à Serpentard par le choixpeau. Sa famille a une lignée pure, bla bla bla…enfin tu vois le genre… Bref il ne voulait pas être avec les « sang-mêlés » et encore je suis poli, car il ne s’exprimait pas tout à fait en ces termes…
- Il hurlait à la mort dans le couloir, continua Hermione. Il voulait faire un club d’identité nationale magique, enfin j’ai pas tout compris. C’était assez confus…
- Le professeur Slughorn lui a donné une potion Calmténerfs, mais à mon sens une bonne fessée aurait été plus indiquée.
- Mais c’est fou ça…dit Harry incrédule.
- Oh bah tu sais les Serpentards…Faut pas chercher à comprendre, philosopha Ron. Même petits ils sont déjà bien gratinés…Il vaut mieux encore les laisser dans leur coin et attendre patiemment qu’ils aient fini de déverser leurs immondices sur les sang-mêlés ou autres familles « traîtres à leur sang » ; avec l’espoir qu’un jour peut-être leur langue fourchue cesse enfin de s’agiter et leur cerveau commence à se brancher…
- Whaou Ron, c’est très lyrique ce que tu dit ! s’enthousiasma Hermione impressionnée.
- Merci Hermione, je sais j’ai des fulgurances des fois… Et c’est grâce à ce genre de petit merdeux…Ah bah tiens le voilà d’ailleurs !
Ron désignait un minuscule premier année à l’air renfrogné qui se mettait délibéremment à l’écart des autres élèves. Harry pouvait lire sur son visage tout le mépris qu’il portait à ses camarades. A la vue du jeune élève, Harry s’exclama d’une voix étonnée:
- Mais…il est tout p’tit !

***
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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 2 EmptyLun 7 Mai - 0:25

***



Hermione les quitta quelques temps plus tard pour assister à un double cours de Runes anciennes. Pour leur plus grand bonheur, Ron et Harry se rendirent compte que leur emploi du temps n’indiquait aucun cours avant l’après-midi. Ils décidèrent alors de remonter dans la tour de Gryffondor pour faire une partie d’échec. Mais en arrivant dans la salle commune, ils eurent tout deux une désagréable surprise. Quelqu’un avait profité du petit déjeuner pour placarder une note sur le tableau d’affichage. La note était tout à fait officielle et un sceau du Ministère y était apposé.



PAR ARRÊTÉ DU MINISTÈRE DE LA MAGIE
Les élèves seront priés désormais de respecter les règles suivantes :
Tout sport à risque – comme le Quidditch - est dorénavant proscris
pour des raisons évidente de sécurité.
Les anciennes équipes de Quidditich ne doivent pas essayer de se reformer
tant que le ministère n’aura pas donné son aval.
Cette décision du ministère a été décidé suite à la proilifération des Détraqueurs
aujourd’hui considérés comme une menace pour la population magique.
De plus, chaque élève devra respecter un couvre-feu et ne pas se trouver
dans les couloirs, le parc ou la cour de Poudlard après la tombée de la nuit.
Toute infraction à ces nouvelles règles sera considérée comme un manquement grave
à la sécurité et sera immédiatement sanctionné par des mesures draconnienne.
Les mesurse ci-dessus ont été prises conformément au decret de sécurité numéro 17
et co-signé par la sous-directrice Dolorès Jane Ombrage.



- C’est pas vrai ! s’insurgea Ron rouge de colère. Elle recommence !
Harry ne savait pas quoi dire. Plus de Quidditch. C’était impossible. Il trouvait les mesures du Ministère bien exagérées compte tenu du fait que tout le monde était au courant pour les Détraqueurs et que les seuls remparts magiques de Poudlard pouvaient les tenir suffisamment éloignés de ses élèves.
- C’est Ombrage qui a tout manigancé, dit Harry d’un air sombre. Ça n’a rien à voir avec les Détraqueurs. Elle veut juste nous enlever le peu de liberté que le Ministère veut bien nous concéder. Elle est en train de se venger…


***



- Cette Ombrage est une horrible bonne femme ! s’écria Hermione dans le couloir après le déjeuner.
Harry, Ron et Hermione se dirigeaient vers le troisième étage pour leur cours de sortilèges.
- Des Détraqueurs dans les couloirs de Poudlard ? Et pourquoi pas des chaussettes volantes ?!
- C’est un peu la même chose, dit Harry en souriant.
- Ne dis pas ça à tes petits protégés de la Sale Hermione, sinon tu risquerais de les traumatiser, répondit Ron hilare. Ce dont un elfe de maison a le plus peur en ce moment, c’est bien de se faire attraper par une chaussette. Tu as déjà essayé de leur faire peur avec tes bonnets…
- Très drôle ! coupa Hermione qui n’apprécia pas du tout que l’on se moque d’elle. Quand on sait que c’est Ombrage elle-même qui n’a pas hésité à lancer des Détraqueurs sur Harry il y a deux ans…Qu’elle ne vienne pas jouer les protectrices maintenant !
- Hermione a raison, reprit Harry plus sérieusement. La sécurité des élèves est bien le dernier des soucis d’Ombrage. Elle cherche juste à asseoir son autorité. Elle n’a pas beaucoup apprécié le comité d’accueil des élèves pendant le repas de début d’année…
- Et il y a aussi l’histoire de ton renvoi Harry, continua Hermione. Tu devras faire très attention…
Les élèves de dernière année entrèrent un par un dans la salle des Sortilèges et s’installèrent dans le plus grand des vacarmes. Le cours était en commun avec les Serdaigle et Harry salua de la main Padma la sœur de Parvati, Anthony Goldstein et Terry Boot. La plupart des élèves n’avait pas encore eu cours pendant la matinée et il flottait encore un parfum de détente héritée des proches vacances. L’arrivée du minuscule professeur Flitwick ramena tout le monde à la réalité et les murmures enjoués des élèves laissèrent rapidement place à un grave silence.
Le professeur Flitwick leur exposa pendant une bonne demi-heure le programme chargé de cette dernière année en précisant que la préparation aux ASPICS n’était pas une partie de plaisir et qu’il faudra consacrer presque chaque moment de libre à réviser.
- Et tu crois qu’il nous autorisera à dormir ? murmura Ron à Harry.
- En tout cas, tu auras le droit de suivre le cours pour une fois, ça te changera…répliqua sèchement Hermione en lui faisant signe de se taire immédiatement.
Les élèves se regroupèrent bientôt deux par deux pour s’entraîner à lancer le sortilège de Désillusion. Ron tentait désespéremment de rendre Harry invisible, en se concentrant fortement pour lancer le sortilège sans le prononcer, mais sans aucun succès. Son teint était devenu rouge violacé et l’on dut interrompre le cours pour s’assurer qu’il ne fasse pas un malaise. Mais Ron allait bien malgré sa tête de tomate, ce qui était loin d’être le cas de Neville qui tomba dans les pommes, le teint livide.
- Vous avez le droit de respirer Mr Londubat ! siffla le professeur Flitwick d’un ton réprobateur. Ce n’est pas un concours d’apnée ! Vous ne vous en sortirez pas à l’examen si vous ne savez toujours pas utiliser les sortilèges informulés !
Hermione réussit à éclaircir légèrement l’épiderme de sa coéquipière Parvati dont les bras étaient devenus assez translucides pour voir au travers.
- Whaou ! C’est glacé ! s’exclama Parvati surprise par l’effet de la Désillusion.
- Bravo Miss Granger ! couina le professeur Flitwick en trépignant de joie sur sa pile de livres. Dix points pour Gryffondor !
Harry qui n’avait rien ressenti de particulier face aux assauts répétés de Ron pour produire le même effet glacé, commençait désormais à se concentrer la baguette tendue face à son ami. Il passa les dix minutes suivantes à essayer d’éclaircir le teint encore rouge tomate de Ron mais lui non plus sans succès. Mais alors qu’il voulait laisser tomber, le sourcil de Ron devint subitement translucide et son œil droit disparut totalement sous les regards écoeurés des autres élèves qui pouvait apercevoir désormais le nerf optique de Ron.
- Beeeuuuurk, c’est dégôutant ! lâcha Dean Thomas d’un air écoeuré tout en plissant des yeux pour apercevoir le cerveau de Ron par le trou béant.
- Aïe ! s’exclama Ron. Ça fait bizarre…c’est comme si j’avais mangé une grosse glace en une seule fois. J’ai le cerveau tout refroidi !
- Pas la peine de nous dire ça, on était au courant, répliqua Hermione d’un ton brusque.
Toute la classe se mit alors à rire et une expression de colère s’afficha sur le visage de Ron. Son visage perdit alors de sa couleur lègèrement rosie que Harry avait réussit à produire par la Désillusion et reprit immédiatement sa teinte rouge tomate d’auparavant.
- Bravo Mr Potter ! couina une nouvelle fois le professeur Flitwick. Décidement je suis très impressionné par vos talents ! Encore dix points de plus pour Gryffondor !
Mais Ron ne fit pas longtemps la tête et aperçut dans le reflet de la vitre sa nouvelle tête privée de son œil droit.
- Regarde Harry ! Je suis Ron Quasi-Sans-Oeil !
- Très délicat de votre part Mr. Weasley, fit alors une voix derrière la vitre.
Ron n’eut pas le temps de comprendre que le fantôme de Gryffondor le traversa de part en part et vola dans la salle des Sortilèges.
- J’espèrais un peu plus de maturité de la part d’un septième année, continua Nick Quasi-Sans-Tête. A votre âge voyons…
- Pardon, marmonna Ron d’une toute petite voix honteuse.


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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 2 EmptyLun 7 Mai - 0:27

- Bonjour Sir Nicholas, dit Harry.
- Bonjour Monsieur Potter. Ne soyez pas désolé M. Weasley, ce n’est rien…J’ai appris à me résigner devant les moqueries des petits garnements qui croyaient toujours me faire mourir de rire…Ne dîtes rien Mr Weasley, je vous ai vu ouvrir la bouche, ajouta-t-il précipitemment sous le regard exorbité de Ron.
- Moi ?! Mais non…
- Je sais que je suis déjà mort. Je voulais juste vous épargner la peine de me le répéter comme chaque année…Bref passons… Je venais juste vous prévenir que Peeves a une nouvelle fois frappé et que le couloir du troisième étage ressemble à la gare d’Austerlitz…
- Vous voulez dire à la guerre d’Austerlitz ? intervint Neville.
- Non je sais bien ce que je dis M. Londubat. on voit bien que vous n’êtes jamais allé à Paris un soir de grève des transports…
- Mais...vous êtes un fant....
- Je sais ! Il n'empêche que je deteste le monde et...qu'il m'arrive aussi de voyager figurez-vous !!!!!! Bref....Préparez-vous donc à un bazar sans précédent ; si vous voulez bien me passer l’expression. Je vous conseillerais plutôt de vous diriger ver la porte de service.
Et sans rien ajouter d’autre le fantôme de Gryffondor glissa jusqu’au bureau de Flitwick pour lui annoncer la nouvelle. Le minuscule professeur, trop occupé à empêcher Lisa Turpin de brûler son binôme à force de vouloir le refroidir, se retourna précipitemment vers le fantôme comme s’il avait eu une apparition, discuta quelques instants avec lui et hocha la tête en signe de remerciement.
A la fin du cours, le professeur Flitwick invita donc tout le monde à emprunter la porte réservée à l’entrée des professeurs et en profita pour rendre son apparence à l’œil de Ron, qui passait devant lui d’un air nonchalent, en ayant complètement oublié qu’il avait comme un énorme trou en plein milieu du visage.
- Bravo Harry ! félicita Hermione d’une voix chaleureuse à la sortie du cours. Je ne savais pas que tu connaissais le sortilège de Désillution.
- Oh tu sais, ce n’est rien, répondit Harry gêné par les compliments d’Hermione. Chez les Dursley, j’ai toujours eu l’habitude d’être « invisible », et de « me fondre dans le décor » comme un caméléon…Alors le sortilège de Désillusion, c’est presque inné chez moi, ajouta-t-il avec un sourire.
- Vous avez vu tout le travail que Flitwick nous a donné ?! se lamenta Ron. Une dissertation sur les dangers de la Désillusion, s’entraîner à faire le sortilège et enchaîner sur le prochain…Et tout ça pour le prochain cours !
- Je te l’avais dit, sermonna Hermione. On est en septième année maintenant. Tu n’auras plus le temps de flâner dans les couloirs…Et ne comptez pas sur moi pour vous faire vos devoirs tous les deux ! ajouta-t-elle devant les regards suppliants d’Harry et Ron.
- Je suis pressé d’avoir Défense Contre Les Forces du Mal, déclara Ron avec enthousiasme. Ça va être génial d’apprendre avec Shakelbolt. C’est dommage, on ne l’a que jeudi après-midi, j’ai hâte…Lui au moins c’est un homme de terrain qui a courru dans toute l’Europe pour attraper des Mangemorts ! Et puis c’est un membre de.. Vous-Savez-Quoi…ajouta-t-il dans un murmure alors que des élèves de Serdaigle passaient devant lui. Il nous connaît en plus, on sera peut-être dans ses petits papiers…
- Ne compte pas la-dessus Ron, répondit Hermione sur un ton catégorique. Cela reste un professeur. Shakelbolt ne va pas te donner tes ASPICS sous prétexte qu’il connaît ton père…
- On peut toujours rêver, coupa Ron excédé.
Harry, Ron et Hermione n’eurent pas le temps de profiter de la pause que le prochain cours commençait. Ils enchaînaient avec un double cours de potion et se dirigèrent alors sans joie vers les cachots. En arrivant dans la salle, Harry avait semblé voir les trois Serpentards l’accueillir avec un sourire narquois, mais il pensa rapidement que ce n’était que le fruit de son imagination. Zabini, Nott et Parkinson s’asseyèrent alors à la même table comme l’année précédente, dans le silence le plus absolu. Les quatre Serdaigle étaient aussi présents, ainsi qu’Ernie MacMillan seul élève de Poufsouffle. Harry et ses amis se regroupèrent alors autour de la dernière table en compagnie de celui-ci. Le professeur Slughorn ne fit même pas attention aux élèves et cherchait frénétiquement quelque chose dans ses papiers. Son visage s’illumina bientôt et sa moustache de morse frétilla, lorsqu’il mit la main sur un minuscule morceau de parchemin. Puis il se tourna la baguette tendue vers le tableau, et inscrivit avec des grosses lettres comme s’il était à la maternelle :



Si tu es dans le doute le plus total,
que tu te poses une quantité de questions :
Où suis-je ?
Qui sont ces gens autour de moi ?
Et qui suis-je moi-même ?
Alors tend le bâton devant toi et…
CRIE DE TOUTES TES FORCES:

« VERUM SUBVENIT ! »



- C’est quoi ce truc ? lâcha froidement Théodore Nott.
- Hein ?! fit Ron en lisant à son tour le tableau. C’est quoi ce charabia ?
- Ce charabia Mr Weasley - même s’il existe des mots plus élégants pour le nommer - est le sujet de la deuxième partie de notre cours d’aujourd’hui, répondit le professeur Slughorn visiblement satisfait de l’effet de curiosité qu’il avait suscité chez ses élèves.
- Professeur ! dit alors Hermione d’une voix curieuse. Pourquoi ne pas écrire « baguette » à la place de « bâton » ?
- Bien observé Miss Granger ! Voyez-vous tout n’est qu’une question de perception. Pour vous c’est une baguette…mais pour des Moldus il pourrait s’agir d’un vulgaire bâton un peu ouvragé…
- Vous allez nous changer en Moldus ? coupa une voix écoeurée.
Les Serpentards émirent tout de suite des bruits grossiers en échangeant des regards inquièts.
- Oh non, Monsieur Zabini. Ce n’est pas le sujet de ce cours. Même s’il existe des potions pour rendre passablement Cracmol un magicien, il est impossible de lui retirer la totalité de ses pouvoirs.
- Mais alors, ça sert à quoi professeur ?! demanda Michael Corner.
- Patience ! Patience ! jubila le professeur Slughorn en souriant très largement. Nous verrons cela tout à l’heure.
- Professeur !
Mais Slughorn n’entendit pas les appels insistants des élèves et se retourna vers son bureau pour y prendre des notes.
Après le traditionnel – et toujours trop long – discours sur la nécessité de travailler dix fois plus cette année pour avoir les meilleurs notes aux ASPICS, Slughorn décrivit des cercles avec sa baguette pour inscrire des instructions sur la partie encore libre du tableau. Les élèves devaient préparer une potion d’Anticipation qui prodiguait à quiconque la buvait un temps d’avance sur tout le monde. Ce qui était, au dires de Slughorn, particulièrement redoutable en duel contre un autre sorcier.
La potion comportait de multiples ramifications et était apparemment très compliquée. Même pour Hermione qui regarda le tableau en fronçant légèrement les sourcils. Ce qui traduisait toujours chez elle, les prémisses d’une inquiètude gigantesque face à l’échec. Alors qu’il prenait son sac, Harry dut réveiller Ron qui était avachi sur la table depuis le discours de Slughorn. Les élèves étaient tous concentrés sur leur chaudron et commençaient déjà à dépecer des nageoires de Boullu pour les mélanger à la solution de pétales d’anis étoilé. Harry se rappella alors avec regret qu’il ne possèdait plus le livre du Prince de Sang-Mêlé. Et que la réalisation de cette potion s’avèrerait alors bien difficile. Mais Harry n’accordait désormais plus aucune considération envers cette aide qui lui avait été autant précieuse. C’était au contraire un objet maléfique. Non pas pour les inombrables formules ruiselant de magie noire gribouillées ça et là sur chacune des pages. Mais plutôt à cause de son véritable propriétaire. Le Prince n’était pas son allié. Rogue était un assassin.
Avec anxiété, Harry tenta de rattrapper les autres. Mais après trois quarts d’heure, alors qu’il écrasait des pattes de Dirico pour en faire une mince poudre, il se rendit compte que les effluves de son chaudron ne ressemblaient aucunement à celles décrites au tableau. La fumée devait être légère et émaner un délicat parfum de brise marine. Celle d’Harry était épaisse et noire, et suintait la mouette mazoutée à des kilomètres.
- Beeeurk…lâcha Ron en regardant le chaudron d’Harry et dont l’expression de dégôut était bien trop exagérée compte tenu de l’épaisse odeur de souffre qui émanait du sien.
- Fais quelque chose Harry, se plaignit Hermione d’une voix de canard en se bouchant le nez précipitemment. L’odeur est infecte ! Ventilare !
Une brise frémissante fit tournoyer la fumée du chaudron d’Harry et une seconde plus tard, l’odeur avait disparu.
- Dépêchez-vous ! Il ne vous reste plus que cinq minutes ! fendit la voix de Slughorn dans le cachot en résonnant comme le glas du condamné.
Harry activa son allure. Il prit une poignée de feuilles de Voltiflor qu’il jeta sans cérémonie dans son chaudron et ne prit pas non plus la peine de piler l’ail séché.
- Harry ! Juste une infloresence pour la Voltiflor ! Tu en as trop mis ! sermona Hermione.
- Ah au fait Hermione, à ce propos…c’est quoi une inflorescence ? demanda Ron en ventilant négligemment l’odeur de caoutchou brûlé de son chaudron.
Hermione leva les yeux au ciel et mis rapidement une pincée de sel dans son chaudron avant que la voix de Slughorn ne retentisse à nouveau :
- Terminé ! Ne touchez à rien !…Arrêtez-vous Monsieur MacMillan…Mais arrêtez-vous bon sang ! Vous n’y changerez rien…
Ernie scruta le fond de son chaudron en faisant une grimace. Aucune odeur n’émanait de son chaudron et son contenu ressemblait à de l’eau. Les Serpentards et les Serdaigle ne réussirent pas mieux non plus la potion. La moitié des élèves se bouchaient le nez, et Zabini empêcha Pansy Parkinson de s’approcher de son chaudron car il crachait de violentes flammes rouges. Aucun élève n’avait la même potion. Seule Hermione avait presque réussit à obtenir « la couleur lancinante du rouge carmin tournoyant dans un bain de lavande éclairée par les premiers rayons du printemps » selon les instructions du tableau. La potion de Ron était verte. Juste verte. Et il ne se l’expliquait pas.
- Bon…lâcha Slughorn d’une voix déçue en passant devant les tables. Ce n’est vraiment pas terrible tout ça…C’est pas mal Miss Granger mais coupez la beterrave en dés trigonominaux la prochaine fois, pas en simples cubes…c’est un détail mais c’est important….Et verser le jaune d’œuf de Runespoor en écrivant bien « HELL » dans le chaudron et non pas «ACWFIKXQWIL ». Sinon l’odeur est désastreuse…Mais je vous rassure. Cela aurait bien mérité un « Effort Exceptionnel ».
Mais cela ne rassura pas du tout Hermione. Elle était à deux doigts de fondre en larmes. Sa première critique. C’était sa toute première critique. Elle avait toujours tout réussi. En six années d’étude, jamais elle n’avait fait une erreur aussi grossière ! La betterave ! L’œuf de Runespoor ! Bon sang ! Comme elle avait pu être stupide !!!!
- Bon voyons voir plus loin…mais qu’est-ce que c’est que ça Harry ?!
Slughorn avait une expression presque outrée en voyant le chaudron de Harry.
- Vous n’avez pas tout mélangé comme ça tout de même ?! Il faut respecter les proportions ! J’attendais mieux de votre part Monsieur Potter…


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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 2 EmptyLun 7 Mai - 0:29

Harry ne savait pas où se mettre. Les Serpentards affichaient un large sourire moqueur. Nott singea Slughorn en mettant ses deux mains devant la bouche dans une posture faussement outrée.
- Haannnn…marmonna une voix à la table des Serpentards.
Zabini s’exclaffa de rire et ne fut même pas inquiété par Slughorn qui ne se retourna pas pour apercevoir les pertubateurs. Harry regarda le professeur Slughorn avec rage. Il ne supportait pas l’humiliation. Toutes les autres potions avaient été ratées par les élèves. Alors pourquoi Slughorn s’acharnait autant sur lui ? Un rire sans joie et lancinant bourdonna dans ses oreilles. Le Prince se moquait de lui. Harry pensa avec amertume que Slughorn n’était pas tout à fait si différent de Rogue finalement.
- Bon, déclara Sughorn en tournant le dos à ses élèves pour rejoindre l’estrade. Je voulais juste vous tester et je dois dire que je ne suis pas si surpris par le résultat. Rassurez-vous en pensant que la potion d’Anticipation est très dure à faire et qu’elle requiert beaucoup de savoir-faire. Il n’empêche que vous pourriez retomber dessus à l’examen des ASPICS…On a coutume de dire, nous les pros des potions, que pour bien réussir l’Anticipation il faut savoir anticiper ! Ha Ha Ha ! Elle est drôle non ?
- …
Un ange passa. Tous les élèves observaient Slughorn dans le silence le plus absolu avec un visage dénié de toute expression.
- Non ?…Pourtant cette blague fait souvent rire lors de mes soirées, marmonna-t-il pour lui-même comme s’il répétait un one-man-show….Bref nous méritons tous un peu de détente…Bon sang cette odeur…Evanesco !
Les contenus des chaudrons disparurent dans la seconde et beaucoup d’élèves expirèrent bruyamment comme s’ils sortaient d’une longue apnée.
- Passons si vous le voulez bien à la deuxième partie de ce cours. Lisez attentivement derrière moi les mots que j’ai inscrits…C’est bon ? Tout le monde est prêt ?…Sachez que ce que nous allons faire n’est en théorie pas autorisé par le ministère, mais Mrs Ombrage m’a donné son accord ce matin…
Ron eut comme un frémissement à côté d’Harry. Ce dernier n’était pas plus rassuré. Si même Ombrage acceptait de mettre en danger des élèves, alors il devait s’agir d’une expérience bien douloureuse.
- Voyons Monsieur Weasley, que craigniez-vous ? Il n’y a aucun risque…l’école est assurée…et les pertes infimes de ses élèves sont considérées comme des accidents non dommageables et n’entraînent donc aucune pénalité….Nous avons pensé à tout voyons. De toute façon la directrice McGonagall est prévenue et viendra normalement nous retrouver d’ici une heure si aucun de nous n’a réussit à en réchapper…
Les élèves écarquillèrent les yeux.
« Comment ça ?…Si aucun de nous n’a réussit à en réchapper ? »
- Rangez maintenant vos baguettes s’il vous plait.
Les élèves s’exécutèrent et écarquillèrent encore plus les yeux.
« Une expérience douloureuse…où il est difficile d’en réchapper… et sans usage de leur baguette pour se défendre…Slughorn poussait le bouchon un peu loin. »
- Très bien. Je vais maintenant poser la mienne sur la table. Entrez M Rusard.
Harry n’avait entendu personne frapper, mais un grand homme à l’aspect décharné ouvrit subitement la porte du cachot et poussa un chariot voilé. Rusard laissa le chariot devant Slughorn et repartit comme il était venu en fermant la porte derrière lui. Le professeur de potion s’approcha du chariot et passa sa main sur le voile qui enveloppait un mystérieux objet circulaire de la forme d’un globe.
- Voilà le principe de notre petit jeu : Lorsque j’aurais enlevé le voile, chacun de vous devra se lever, prendre la baguette du bureau et crier « Verum Subvenit » comme le tableau le stipule.
- Mais il n’y a qu’une baguette, monsieur. On devra faire la queue ? demanda précipitamment Terry Boot.
- Non non…Vous m’avez mal compris…le premier ou la première qui prend la baguette et prononce « Verum Subvenit » a gagné !
- Hein ?!!! firent les élèves en chœur. Mais c’est n’importe quoi !
- Commençons sans plus attendre…continua Slughorn d’une voix enjouée sans faire attention aux mumures d’incompréhension qui s’élevèrent de la salle.
Il sortit un long foulard noir de la manche de sa robe et le roula.
- Comme je n’ai pas le droit de jouer, je vais devoir me mettre ceci sur les yeux.
Et sous les regards de plus en plus effarés des élèves, Slughorn se bandit les yeux avec le foulard et s’approcha à tâtons du chariot. Sa main rencontra le voile du mystérieux objet et le professeur Slughorn s’écria alors:
- Prêts ?….Prenez la baguette !
D’un mouvement brusque, le professeur Slughorn enleva le voile, tandis que tous les élèves se levèrent de leur chaise. Harry jeta tout de suite un coup d’œil à l’objet mystérieux. Il s’agissait en fait d’un petit chaudron noir. Ron et Nott s’élançèrent les premiers vers la baguette. Mais lorsque sa main fut proche du bureau, Ron s’arrêta net, tourna les tâlons et regarda Nott d’un air évasif. Ce dernier eut soudain la même réaction statique et s’agenouilla alors au sol, le regard vide de toute expression. Harry fut stupéfait de voir une élève qu’il ne connaissait pas s’élancer vers lui. Mais d’où venait cette fille ? Que faisait-elle en classe avec eux ? Il l’entendit alors caqueter comme une poule et dut se jeter à terre avant qu’elle ne le griffe. La fille se releva, ne fit même pas attention à Harry et marcha sans but vers le mur. Alors qu’il était encore au sol, une douleur vive comprima alors le cerveau d’Harry. Il avait l’impression d’avoir reçu un coup de massue.
« Mais ne frappez plus ! Bon sang ! C’est inutile ! »
En ouvrant les yeux, il vit trois personnes qu’il n’avait jamais vu se tenir à sa gauche en lui souriant. Ils avaient tous les trois l’air radieux et se mirent à chanter d’une voix forte. Qui sont ces personnes ? Harry les regarda un moment. Les inconnus étaient habillés avec un costume d’écolier. Mais ce qui le frappa le plus, c’était les longues robes noires qu’ils portaient. En scrutant la salle, Harry s’aperçut alors que toutes les autres personnes portaient la même tenue d’écolier sous une robe noire. Où étaient parti les gens qu’ils connaissaient ? Que faisait-il dans pareil endroit ? La pièce n’avait aucune fenêtre et était envahie par une odeur d’humidité. Des tables étaient disposées autour de lui. Des personnes en noirs couraient en tous sens. Certains restaient prostrés contre le mur. Un grand jeune homme roux pleurait sous un bureau. Une jolie jeune fille aux cheveux châtains passa devant lui sans faire attention et se cogna contre le mur. Mais qui étaient ces gens ? Il avait l’impression d’être tombé dans une secte tant l’endroit semblait lugubre et nauséabond. On aurait dit un vieux décor de film d’épouvante. Il fut bientôt frappé par la vision d’un vieux monsieur chauve au fond de la salle. Il portait un bandeau qui lui couvrait les yeux. L’homme était en train de gémir d’une voix appeurée :
- Allez-vous en…Je vous en supplie. Je vous entends…ne me faîtes pas de mal...
D’un pas nonchalent, il traversa les hordes incohérentes des jeunes gens en noirs. Il s’approcha du vieux monsieur au bandeau et lui demanda :
- De quoi as-tu peur ? Où sont tes parents ?
L’homme au bandeau sursauta et tenta d’échapper à cette voix qui le tyranisait. Il ne vit pas la marmite à côté de lui et la renversa sur le sol. Il se tordit de douleur en se tenant le genou.
- Pitié, non… Je ferais ce que vous voudrez… Ne me faîtes pas de mal…
- Je ne veux pas te faire de mal, petit… Je m’appelle…
Il s’arrêta. Quel était son nom déjà ? Il ne le savait pas… Dans un effort surhumain, il essayait de se remémorrer. Je suis…Je suis Batman. Oui Batman. C’est un nom en tout cas. Il releva la marmite et regarda à l’intérieur. Quel dommage ! Il n’en restait rien. Il avait terriblement soif. En se retournant il buta contre un meuble. Quelle chose bizarre ! Il se mit à rire d’une voix forte devant le meuble. Il n’en avait jamais vu de pareil. Des voix sifflantes résonnèrent dans la pièce. Il se retourna affolé et vit une dizaine d’individus. Non… N’approchez pas du meuble. Il est à moi. Il prit un bâton et le frappa de toutes ses forces contre le meuble. Une détonation le propulsa violemment en arrière. Il ouvrit la bouche en grand et regarda le trou béant en face de lui. Le trou avait effacer une phrase.
- Où suis-je ? lut-il à haute voix en fronçant les sourcils.
Je suis chez les fous.
- Qui sont ces gens autour de moi ?
Quels gens ?
Un trou cachait le reste du poème. Il lut à côté du trou:
- Verum ***nit.
Verum ***nit ?
Il écarquilla alors les yeux, regarda le bâton qu’il tenait dans sa main et hurla de toute ses forces :
- VERUM SUBVENIT !!!!!!


***



Harry regarda autour de lui. Il se tenait debout devant le bureau de Slughorn. Le professeur de potion était allongé sur le sol. Ce dernier enleva son bandeau d’un geste brusque. Son regard se porta immédiatement sur la marmite renversée.
- Vite ! Le voile ! Où est-il ?!
Harry n’en savait rien et haussa les épaules. Slughorn se précipita sur Harry et lui arracha littéralement la baguette des mains :
- Evanesco !
La flaque jaunâtre du sol disparut subitement.
- Harry ! Vous ne l’avez pas bu, n’est-ce pas ?! s’emporta Slughorn en le secouant violemment. Il faut que je le sâche !
Harry réfléchit un instant en regardant la marmite vide. Une pensée refit alors surface dans son esprit. « Quel dommage ! Il n’en restait rien. Il avait terriblement soif… »
- Non professeur, répondit-il calmement. Je n’en ai pas bu.


***



Harry regarda le chaudron vide. Quelque chose lui comprimait le cœur. Il repensa à Dumbledore dans la caverne. Il repensa alors au moment où il l’avait presque obligé à boire le liquide verdâtre. Dumbledore était devenu fou en la buvant.
- Rejoignez votre place monsieur Potter.
Harry se dirigea lentement vers la table. Certains élèves se relevèrent avec difficultés en se tordant de douleur. Hermione bâilla comme si elle se réveillait après un long sommeil. Ron se retrouva dans les bras de Pansy Parkinson. Celle-ci le rejeta d’un geste dégoûté et se releva d’un bond.
- Que s’est-il passé ?! demanda Ron d’une voix inquiète.
- Regagnez vos places s’il vous plait, s’écria le professeur Slughorn.
Les élèves ramassèrent leurs affaires éparpillées en tout sens et obéir à leur professeur de potion. Le tumulte cessa bientôt et Slughorn reprit :
- C’est donc monsieur Potter qui a gagné notre petit jeu.
La voix de Slughorn n’était plus enjouée du tout. Son expression était devenu grave.
- Nous venons de subir les effets de l’Alienatio mentis. La potion qui rend fou…
Les élèves eurent un haut-le-cœur en apprenant la nouvelle.
- Mais les effets de celle-ci ne sont pas permanents, continua Slughorn d’une voix monocorde.


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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 2 EmptyLun 7 Mai - 0:36

En humant les effluves de la potion, nous avons commencer à délirer. Les choses les plus récentes que nous avions en tête se sont alors envolées de notre esprit. On commence par oublier la baguette, parce que justement tout le monde s’est concentrés dessus. Ensuite viennent la salle et les élèves. On ne reconnaît plus rien. La potion remonte notre mémoire proche pour s’attaquer à des connaissances plus antérieures. Nous oublions notre statut de sorcier. Nous oublions la magie. Et c’est pour cette raison d’ailleurs qu’il vous était interdit de prendre votre baguette. Cela aurait été trop risqué. Nous oublions même jusqu’à notre propre nom. D’autres perdent leur repères et oublient qu’ils sont humains. Je ne serais pas étonné que certains d’entre vous se soient pris pour des animaux. Notre inconscient refait surface. Il s’exprime à travers notre corps et nos émotions. Nous vivons un rêve. Et ce rêve est le plus dangeureux qu’il puisse exister.
Slughorn fit une pause dans ses explications. Son regard se posa sur chacun des élèves présents.
- Le Seigneur des Ténèbres a déjà utilisé cette potion par le passé. Mais contrairement au sortilège de l’Imperium, elle ne permet pas de contrôler les gens. Elle est plutôt comparable au baiser du Détraqueur, toute proportion gardée. Elle finit par vider l’âme des gens. Les Mangemorts l’ont utilisé recemment contre le secrétaire du premier ministre Moldu. Il s’est mis à caqueter comme un poulet… Comprenez-vous maintenant les dangers qu’une telle potion peut engrenger ? La loi de 1911 interdit à tout Oubliator d’en faire usage ; mais la réalité en est tout autre. Des rumeurs prétendent que les langues-de-plomb sont soumis contre leur volonté aux premiers effluves de cette potion au moment de leur départ en retraite. Une poignée de seconde peut suffire à détruire en eux les rares secrets qu’ils gardent profondément. Imaginez… Ils rentrent chez eux, sans reconnaître leur conjoint…non pas que ce soit une mauvaise chose au contraire, ajouta Slughorn dans un sourire forcé. Certains ont même le coup de foudre pour la seconde fois. Romantique, non ? D’autres n’ont pas cette chance et réalisent avec déception qu’ils sont mariés à des êtres « infâmes »…
« L’ennemi le plus mortel de l’homme n’est pas le temps, la guerre ou la solitude mais le déni de sa propre existence. Sa propre vie effacée de toute trace : le supplice qui le terrasse.
Heureusement ce genre de potion est très compliquée à faire. Rares sont les sorciers qui sont capables de la réaliser sans faire de fautes… »
- Severus Rogue sait la faire ? demanda Hermione avec effroi.
Des murmures s’élevèrent dans la salle.
- C’est fort possible, répondit simplement le professeur Slughorn. Mais les effets d’une telle potion sont heureusement réversibles si celle-ci est neutralisée à temps. Et voici alors l’utilité d’une telle formule.
Slughorn se retourna et montra le tableau noir. Les élèves remarquèrent alors avec étonnement l’énorme trou causé par un sortilège magique.
- Le Verum Subvenit est une fenêtre ouverte sur notre inconscient, expliqua Slughorn. Le seul moyen de revenir à la réalité pendant quelques temps. Suffisamment en tout cas pour fuir la potion où la recouvrir d’un épais voile.
- Mais comment fait-elle, professeur ? C’est une simple formule, demanda Hermione sceptique. Comment être sûr de faire le mouvement de baguette adequat ?
- Vous avez parfaitement raison Miss Granger, sourit Slughorn pour la première fois depuis le début de l’expérience. Le Verum Subvenit n’est qu’une formule placebo…
- Une formule placebo ?! fit Ron sans comprendre
- Elle ne sert à rien, expliqua Slughorn. Juste à ouvrir cette fenêtre qui nous mène à notre conscience des choses.
- Mais comment ?
- Certains spécialistes du cerveau ont découvert un moyen de se souvenir des rêves. Ils recommandent de pratiquer le même rituel avant et après votre sommeil. Comme croquer dans une pomme. Si vous faites la même chose en vous réveillant, certains flashs de votre nuit vous apparaîtront. Verum Subvenit fonctionne de la même manière. La formule nous rappellera brièvement un détail de notre vécu. En prononçant la formule, notre corps produit une poussée d’adrenaline qui nous projette vers la sortie. Vers ce lien avec la réalité qui descend vers nous comme une corde et dont il faut se saisir absolument. « Verum Subvenit ! Et le vrai revient à l’esprit ! »
- Incroyable ! s’enthousiasma Ron complètement subjugué par les explications du professeur de potions.
- Mais il existe plusieurs versions des potions de Folie. Et c’est là qu’il faut se méfier. Car elles ont des dégrés de toxicité différents… Celle que l’on sent nous fait oublier qui nous sommes. C’est celle que j’ai utilisée pour le cours. Elle est jaune. Celle que l’on touche est impénétrable : « l’Alienatio mentis orange ». Enfin, celle que l’on boit est…
- …mortel, finit Harry dans un murmure.
Tous les élèves se retournèrent vers lui. En écoutant son professeur parler, Harry n’avait pas pu ne pas repenser à la caverne. Il savait désormais ce que Dumbledore avait bu avant de mourir. Cette potion était d’une couleur verte intense comme l’Avada Kedavra. Dumbledore l’avait bu pour la détruire. Mais c’est le contraire qui s’était produit. La potion l’avait détruit.
Le professeur Slughorn regarda longuement Harry avec une expression triste.
- Pas toujours monsieur Potter, répondit-il gravement. Elle n’est mortelle que si l’on ne cherche pas à revenir vers la réalité.


***



- Tout va bien Harry ?
A la sortie du cours, Hermione avait une mine déconfite et s’inquiètait pour son ami. Ron les suivait tout les deux sans rien dire. Il n’osait pas intervenir, mais ce mutisme était plus en rapport avec Pansy Parkinson. En le voyant dans ses bras pendant le cours de potion, Hermione l‘avait fusillé un instant du regard avant de reprendre sa place. Qu’importe leurs différents, Ron ne voulait pas vraiment que Hermione s’imagine que Pansy Parkinson était l’objet de ses fantasmes inavoués.
- Je vais bien Hermione, mentit Harry en descendant l’escalier pour rejoindre le hall d’entrée.
Mais Hermione n’eut pas le temps de s’inquièter plus, qu’un Gryffondor du nom de Stewart Ackerley rejoignit le trio.
- Harry ! J’ai quelque chose pour toi.
Ackerley donna une missive à Harry, qui attendit que l’élève de troisième année s’éloigne pour enfin la déplier. Harry parcourut rapidement le mot. Il ne contenait qu’une phrase acerbe d’une écriture à l’élégance faussée :



Rejoignez-moi dans mon bureau à huit heure précise. Nous trouverons alors tout les deux une punition « adaptée » à votre comportement.
Dolorès Jane Ombrage, sous-directrice de Poudlard.

PS : Ne soyez pas en retard.



Harry n’eut pas d’appétit au cours du repas du soir. La journée avait été éprouvante. Une masse de travail l’attendait déjà. Slughorn avait eu la bonne idée d’ajouter une dissertation sur les différents sortilèges placebo qui ont amené certains sorciers à faire des choses étonnantes. Harry avala rapidement le maigre contenu de son assiette. Il n’avait pratiquement pas parlé avec Ron et Hermione au cours du repas. Il sortit de table sans se retourner et se dirigea vers le bureau d’Ombrage. Il voulait en finir. En arrivant devant la porte de la sous-directrice, il se rendit compte qu’il avait un quart d’heure d’avance. Il sortit alors de sa poche une médaille d’argent qu’il manipula en la faisant tourner avec douceur dans la paume de sa main. Des inscriptions dorées apparurent alors sur une des faces:

« Ne t’en fait pas. Nous attendrons samedi soir. »


Avec un pincement au cœur, Harry referma la main sur la médaille avant de la remettre dans sa poche. Puis, décidé, il frappa à la porte du bureau d’Ombrage.
- Ah c’est vous monsieur Potter…minauda Ombrage avec sa voix de petite fille tandis qu’Harry entrait avec silence. Je ne vous attendais pas si tôt….Alors voyons voir, que pouvons nous donner comme punition à ceux qui ne respectent pas le ministère ?
Ombrage semblait réfléchir, mais en réalité Harry savait bien qu’elle faisait semblant. Le crapeau avait certainement déjà trouvé un moyen douloureux pour le faire souffrir. Les yeux d’Ombrage s’écarquillèrent enfin de bonheur comme si elle avait trouvé. Harry pensa alors qu’elle était très mauvaise comédienne.
- Aaaah…je crois avoir trouvé…
D’un air résigné, Harry remonta la manche de sa chemise et tendit son bras vers Dolorès Ombrage en signe de provocation.
- Oh non monsieur Potter…Les châtiments magiques n’ont aucun effet sur vous. Je ne vais pas perdre mon temps…
Ses yeux se fixèrent irrémédiablement sur la cicatrice de Harry. Pendant un instant qui lui semblait être une éternité, Harry regarda Ombrage avec inquiétude. La voix méchante d’Ombrage singla bientôt le silence :

« Je vais plutôt vous charger d’une mission... »
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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 2 EmptyLun 21 Mai - 23:22

Oups désolé...je vous ai un peu abandonné là... Razz
Alors un petit chapitre tout chaud pour me faire pardonner.... Hehehe
Il y a 0 action mais il a son charme quand même... Hehehe Je promets d'accélerer l'histoire sinon dans trois mois j'y serais encore.... Hehehe
Bonne lecture.


EDIT: début modifié


***




Chapitre 12: Griselda et les Métamorphomages.


- SON FRERE ?!!!!
En un éclair, la baguette d’Hermione fendit l’air et l’instant d’après, Ron se tenait la gorge des deux mains comme s’il ne pouvait plus respirer.
- Si tu cries encore pendant le petit déjeuner, je ne répondrais plus de rien….lâcha-t-elle très sérieuse.
- Hermione, arrête ! cria Harry en lâchant son toast pour aider Ron dont le visage était devenu bouffi comme s’il commençait à étouffer. IL NE PEUT PLUS RESPIRER !
Les élèves des tables voisines se retournèrent simultanément et assistèrent impuissants à l’attaque d’Hermione.
- Qu’il promette d’abord de ne plus crier !
Ron émit un petit cri strident sous l’effet de la rage. Puis n’en pouvant plus il hôcha la tête d’un air rageur.
- Très bien… Anapneo !
Ron toussa fortement au-dessus de son assiette. Il passa sa main sur la gorge pendant quelques secondes avant de relever la tête pour fusiller Hermione du regard.
- Mais tu es devenue folle ?! s’écria Harry. Qu’est-ce qui te prend t’attaquer les gens comme ça ?!
- J’aimerais juste un peu plus de confidentialité de la part du babouin qui en manque cruellement… Tu étais en train de parler de quelque chose de trop grave Harry. Trop grave pour le crier sur tous les toits.
Harry regarda un moment son amie avec inquiétude. A ses côtés, Ron haleta nerveusement dans un râle inaudible. Il avait des difficultés à sortir le moindre mot.
- Ce n’était pas une raison pour l’attaquer !
Mais Hermione n’écoutait pas son ami. Après avoir regarder longuement son bol de céréales avec une expression inquiètante, elle finit par déclarer d’un air grave :
- Il faut prévenir Hagrid. Il doit être mis au courant le plus rapidement possible. Vous faîtes ce que vous voulez, mais moi j’irais le voir après le cours de Botanique…
- Il faut qu’on en discute…
- C’est tout réfléchi. Et nous devrions même aller voir McGonagall.
- Non Hermione, elle aussi risque gros…
- Alors tant pis. Je ferais ce que j’ai à faire, trancha-t-elle avec un tel flegme que Harry fut presque choqué par son comportement.
- Hermione, s’il te plait…. supplia-t-il pour la calmer. N’envenime pas les choses. Je sais que c’est horrible mais…
- Bien sûr que c’est horrible ! Ça dépasse tout ce que Ombrage a pu faire jusqu’à aujourd’hui. Il s’agit de la vie d’un être humain, par Merlin ! Même si c’est une décision du ministère, nous ne pouvons pas laisser passer ça… Vous serez tout les deux protégés…
- Calme-toi je t’en prie…Mais qu’est-ce qui t’arrive ?
Pour la première fois depuis le début du petit déjeuner, Hermione se retourna vers Harry et le regarda droit dans les yeux. Harry n’avait jamais vu son amie dans une telle fureur. Ses yeux d’ordinaires rieurs et pétillants étaient devenus foncés et vitreux. Elle n’était pas dans son état normal. La raison de son comportement allait au-delà de la mission qu’ Ombrage avait confiée à Harry.
- J’ai à faire, prononça-t-elle d’une voix glaciale.
Calmement, Hermione se leva de table, jeta sa serviette et sortit de la Grande Salle.
- Qqq…qu’est-ce..qu’elle a ? murmura désespéremment Ron en se tenant la gorge.
- Je n’en sais rien…C’est cette histoire…je crois que cela la perturbe…
- Nous trouverons une solution pour Graup, dit Ron en secouant la tête comme pour se convaincre lui-même. Nous trouvons toujours une solution pour tout…
- Je l’espère….murmura Harry. Je l’espère…
- Tu crois que c’est vrai ce qu’Ombrage raconte ? Enfin je veux dire…ce que Graup à fait et tout ça…
- Je suis sûr que non, déclara Harry. C’était un autre géant, j’ai entièrement confiance en Hagrid….ou ce n’est peut-être même personne…
- Tu penses à un coup monté ?
- Je n’en sais rien. En attendant de mettre cette histoire au clair, il faut que l’on soit très prudents.
- On peut peut-être en parler à McGonagall. Elle saura sûrement faire quelque chose, non ?
- Si le ministère apprend qu’elle nous a aidé d’une quelconque façon, ils pourront la forcer à démissionner. Imagine un peu qui pourrait être son successeur…
- Oui, répondit Ron d’un air sombre. Ombrage. Elle ne rêve que de ça depuis notre cinquième année… Mais Hermione a tort de réagir aussi brutalement. Après tout, je n’ai rien fait de mal…
- Hermione ne va pas bien Ron…Tu as vu ses yeux ?
- Et alors ?! Si elle a des problèmes, elle pourrait nous en parler, non ? Plutôt que de m’attaquer comme ça !!!
- Je sais…Mais ne la provoque pas non plus. Elle n’a pas l’air d’aller bien depuis cet été…
- Qu’est-ce que j’y peux, moi ?! coupa Ron légèrement méprisant et visiblement peu enclin à écouter les remontrances de son ami.
Ron était toujours succeptble dès lors que son ami parlait de ses disputes avec Hermione et de ce qu’il s’était passé au mariage. Harry ne répondit pas et se contenta de regarder Ron d’un air réprobateur.
- Harry ! Ron !
Jimmy Peakes et Ritchie Coote étaient entrés dans la Grande Salle et se dirigeaient d’un pas vif vers Ron et Harry.
- Ecoutez, commença Harry légèrement contrarié de devoir en plus s’acquitter de son devoir de capitaine de l’équipe de Quidditch, si vous voulez me parler de l’interdiction j’ai déjà dit que nous ne pouvons rien faire pour le moment…
- Ce n’est pas ça, interrompit Peakes en reprenant son souffle. Vous n’êtes pas au courant ?! Un premier année a disparu !
En un instant, l’histoire d’Hermione s’évapora brusquement. Harry et Ron se regardèrent simultanément dans les yeux. De toute évidence, ils pensaient à la même chose.
- Nicolas Sarkozy ?
- Non pas lui…répondit Cookes. Il est pas prêt de s’en aller celui-là….Il s’agit d’un autre plus grand du nom de Charles Lawson. Apparemment, il manquait à l’appel hier soir.
- Mince alors…
Harry et Ron se retournèrent alors tout deux vers la cinquième table où mangeaient les première année. Le professeur Flitwick étaient attablé avec eux et l’idée de les chaperonner ne l’enchantait guère au vu de l’expression de lassitude qu’il exprimait. Les première année étaient encore plus appeurés qu’à l’accoutumée et sursautaient à chaque fois qu’un élève de la table voisine se retournait vers eux pour leur prendre simplement du pain ou du beurre. Tous étaient sur leur garde. Tous sauf un. Harry ne s’était pas aperçu de la présence du petit Sarkozy en entrant dans la Grande Salle tout à l’heure, tant celui-ci était bien caché à l’abri des regards. Toujours à l’écart de ses camarades, le petit n’avait pas vraiment l’air de souffir de l’abscence de Lawson et avalait d’un geste lent son bol de céréales.
- Il ne m’inspire pas confiance….lâcha Harry.
- Tu parles du petit en bout de table ? demanda alors Peakes comme s’il avait tout de suite deviné.
- Oui il a vraiment l’air bizarre ce petit, répondit Ron. Depuis sa crise dans le couloir, il n’a plus dit un mot. Avec les préfets des autres maisons, on est chargé d’aider les première année chacun notre tour. MacMillan m’a avoué hier qu’il lui faisait froid dans le dos…
- Mais c’est un enfant….dit Cootes en levant les sourcils d’un air étonné. Vous ne pensez pas qu’il ait un quelconque rapport avec la disparition de Lawson quand même ?
- En tout cas, tous les préfets doivent se rendre à quatorze heure dans le bureau de la directrice pour tenter de le retrouver, continua Peakes. Les directeurs des maisons ainsi que tous les professeurs ont déjà commencé les recherches dès l’aube…
- Mais j’ai Botanique ! s’écria Ron hors de lui. McGonagall ne pourrait pas nous voir maintenant ? Personne n’a cours le matin…
- Sinistra nous a dit qu’elle était à Londres pour régler quelque chose avec le ministère.
Harry ressentit comme une douche glacée en entendant ces mots. McGonagall était au ministère. Il repensa subitement aux menaces d’Ombrage dans le bureau de la directrice. Et si le professeur McGonagall risquait quelque chose à cause de lui ?!
- Et pourquoi ? demanda Ron avec curiosité.
- Ça Weasley, c’est son problème.
Ron n’eut pas le temps de répliquer que Peakes et Cootes se détournèrent de lui pour s’asseoir plus loin à la table des Gryffondor et prendre leur petit déjeuner.
- Bonjour Harry ! Bonjour Ron !
Harry vit la fine silhouette de Ginny s’avancer vers la table. En s’approchant d’eux, elle les gratifia juste d’un geste de la main et alla rejoindre rapidemment des élèves de sixième année. Harry s’efforça de rester dégagé lorsque Ginny passa devant lui en lui souriant pendant que Ron regardait son assiette et esquissa discrètement un geste vers sa direction.
- Elle nous évite ou quoi ? demanda Ron en fronçant les sourcils.
Harry ne préfèra pas répondre et tendit la main vers le pot de marmelade en faisant comme s’il n’avait pas entendu.
- Ah excuse-moi…rectifia Ron un peu gêné. C’est vrai que tous les deux…
Harry leva alors la tête pour scruter le regard de Ron. Il se demanda alors si son ami avait découvert son petit secret.
- Enfin…depuis que vous avez rompu….ça doit pas être facile de vous retrouver l’un en face de l’autre.
Harry dut se contenir pour ne pas expulser un ouf de soulagement. De toute évidence Ron était à cent lieues de connaître la vérité sur lui et Ginny. Il se contenta alors de tartiner son toast le plus naturellement possible sans rien oser dire qui pourrait mettre son ami sur la voie.
- Moi je te dis ça, mais je suis quand même un peu soulagé….
« Soulagé ? »
Harry leva un sourcil.
- Que vous soyez plus ensemble je veux dire…enfin non c’est pas tout à fait ce que je voulais dire….
Ron se gratta la tête nerveusement.
- …j’étais un peu gêné devant vous deux…heu tu es mon ami Harry…et Ginny est ma sœur….
« Sans rire. Tu m’apprends un truc là »
Ron rougissait à mesure qu’il parlait. Harry n’aurait jamais cru que son histoire avec Ginny l’avait autant perturbé. Il le regarda sans un mot en train de s’embrouiller dans ses explications.
- …bref, c’est mieux comme ça…conclut-il sans conviction en regardant son assiette.
Harry parut brièvement amusé un instant mais son visage redevint vite inexpressif lorsque Ron releva la tête vers lui.
« C’est mieux comme ça…. se répéta-t-il intérieurement. Ah mon pauvre Ron ! Si seulement tu connaissais la vérité…»

***


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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 2 EmptyLun 21 Mai - 23:25

***



- MR WEASLEY !!!!
- Hein ?! Quoi…
- On ne dit pas: « Hein ?! Quoi… » !!! Mais : « comment » ou « excusez-moi… », répliqua d’un ton agacé le professeur Chourave. Là c’est correct. Pardonnez-moi de vous « réveiller » pendant votre sieste de début d’après-midi mais je voulais juste vous parler de vos ASPICS. Je sais que le sujet n’est guère passionnant et que vous avez peut-être une quantité de choses plus exaltantes à faire cette année… »
- C’est pas faux…. murmura Harry pour lui-même sous le regard effaré d’Hermione.
« …mais sachez aussi que vous devrez consacrer quelques « instants » de votre temps si précieux pour travailler… et « hélas » écourter le plus possible vos siestes coutumières d’après repas…
Les élèves éclatèrent de rire et Ron, comme à son habitude, se renfrogna sur sa chaise en regardant intensément la minuscule plante posée devant lui pour ne pas croiser les regards moqueurs.
- Je suis heureuse que vous vous concentriez enfin sur l’objet de notre cours, lâcha Chourave avec un rictus aux coins des lèvres.
La minuscule plante avait un aspect pitoyable. Ron la toucha délicatement de son index de peur qu’elle s’effrite soudain dans sa main. Il ne voulait pas être en plus réprimander par Chourave pour avoir laisser une plante partir en poussière.
- Tu crois que cette chose vit encore ? demanda-t-il soudain à Hermione.
- Oui « cette chose » vit encore !!! s’écria le professeur Chourave avant que Hermione n’eut le temps de prévenir Ron.
- Pardon…
- Passons…dit Chourave en reprenant un peu de son calme. Mais je ne veux plus entendre un son de votre bouche jusqu’à votre convocation chez la directrice, c’est compris ?
Ron dodelina de la tête d’un air tout penaud et le professeur Chourave passa dans les rangées pour déposer avec une extrème délicatesse une petite fiole aux couleurs éclatantes sur chacune des tables. En approchant son visage de l’objet, sans toute fois s’en saisir, Ron fut fasciné parce qu’il renfermait. Il n’aurait su dire si son contenu était liquide ou gazeux tant celui-ci était bizarre. Des reflets dorés illuminaient les bords et les couleurs de l’arc-en-ciel se reflétaient à la surface allant même jusqu’à éclairer chacune des tables où la fiole était posée.
- Soyez très prudents avec votre fiole s’il vous plait, poursuivit gravement le professeur Chourave. Si l’un d’entre vous la renverse ou pire : la casse, il se peut qu’il se souvienne longtemps de la punition que je lui aurait infligée… Monsieur Londubat ! Qu’est-ce que j’ai dit ?!
- Pardon…fit Neville honteux alors que sa main commençait à peine à se diriger vers la table pour se saisir de la fiole.
- Excusez-moi Professeur…commença Hermione avec tact. Pourquoi autant de précaution ? Que contiennent ces fioles de si précieux ?
- C’est un engrai un peu spécial, répondit le professeur Chourave visiblement peu enclin à rentrer dans les détails.
- Oui mais qu’a-t-il de particulier ?
- Ce n’est pas l’objet de ce cours…
- Professeur ! s’écrièrent quelques élèves dans la serre.
- S’il vout plait ! rugit la voix réprobatrice de Chourave pour empêcher le tumulte général.
- Mais nous voulons juste savoir…insista Hermione.
Le professeur les regarda longuement l’air quelque peu exaspéré par autant d’impertinence. Mais son visage perdit bientôt de sa raideur et elle prononça enfin avec calme :
- Bon comme vous insitez….Pour vous répondre, cet élixir n’est pas seulement un engrai. Il sert aussi à concocter des mets délicieux par exemple. En fait, une seule goutte de cet élixir suffit à faire naître des choses stupéfiantes. Cela ne vous avancera pas si je vous dis cela alors je vais vous le dire pour que nous puissons enfin rentrer dans le vif de notre cours : mais sachez que chacune de ces gouttes d’élixir à été créee à partir de ce que l’on appelle « Le Berceau de la Vie »…
« Le Berceau de la Vie ? »… L’expression semblait bien familière à Harry. Il regarda alors sa fiole en cherchant à savoir où il avait bien pu entendre ces mots. Il ferma les yeux un instant pour se concentrer. Mais il ne perçut que l’image d’un vieillard en train de ricaner et d’ânoner sans cesse : « Berceau de la Vie… » « Berceau de la Vie ». Puis le vieillard prit le visage de l’inconnu de Godric’s Hollow et répéta cette phrase si dure qu’il avait déjà prononcé dans le cimetière : « Vous ne savez pas comment faire n’est-ce pas ? ».
Harry ouvrit les yeux et chassa de sa tête toutes ces divagations. Il ne pouvait pas se souvenir. Il sentait pourtant que c’était important. A côté de lui, les élèves échangèrent des regards éloquents et se penchèrent sur le mystérieux liquide, tous partagés entre fascination et interrogation.
- Et voici maintenant ce que vous devrez savoir faire à la sortie de ce cours…
Le professeur Chourave prit le petit pot posé entre elle et sa minuscule plante.
- Eloignez-vous s’il vous plait et protégez-vous les yeux.
Les élèves mirent leurs lunettes de protection et reculèrent tous d’un pas, abandonnant leur plan de travail.
- Reculez encore un peu plus….allez….répéta le professeur Chourave en leur faisant signe de la main.
Les élèves s’exécutèrent l’air quelque peu inquièt. Puis lorsque le professeur Chourave eut vérifié que tous ses élèves étaient à bonne distance, elle se saisit de son propre élixir et fit sauter le bouchon de sa baguette. Un faible pop retentit avant qu’une intense lumière vienne illuminer par des couleurs miroitantes le haut plafond de la serre.
- Ohhhh…
Le professeur Chourave tint fermement sa baguette devant elle tandis que son autre main versait délicatement une minuscule goutelette de la fiole sur sa plante cramoisie.
- Protego !!!
Au moment où une bulle légèrement bleutée vint entourer le professeur Chourave, une explosion sourde retentit violemment dans la serre. Les élèves fermèrent leur yeux inconsciemment et quelques uns même comme Ron et Neville s’abritèrent sous une table voisine. On entendit des éclats de verres puis des morceaux se fracassant au sol. Le regard d’Harry se fixa bientôt irrémédiablement sur la plante, mais un épais brouillard violet l’empêchait de voir ce qui lui était arrivé. Il pouvait à peine entrevoir la silhouette de son professeur de Botanique.
- N’en faites pas trop, prononça d’une voix calme le professeur Chourave à l’attention des élèves qui s’étaient plaqués contre le sol en entendant la détonation tandis que le voile brumeux commençait déjà à se dissiper. « Ce n’est pas aussi dangeureux que ça en à l’air… »
Le nuage s’éclaircit bientôt et Harry pouvait enfin voir ce qui était arrivé à la minuscule plante. Celle-ci avait disparu et un solide arbre de trois mètres de haut s’était enraciné sur le bureau du professeur Chourave. Sa cime creuvait littéralement le sommet de la serre dont l’un des carreaux avait cédé sous sa force.
- Mince, je l’ai encore fait trop fort…se lamenta Chourave en levant les yeux vers le trou du plafond. C’est pareil chaque année…
- WHAAAOUUUU !! firent les élèves en cœur en regardant l’arbre.
- Oui oui c’est beau, dit Chourave d’une voix distraite tout en regardant d’un œil sombre le trou dans la serre. Maintenant c’est à votre tour…Mais rassurez-vous comme je ne veux pas reconstruire cette serre –comme malheureusement j’en ai pris l’habitude depuis ces dernières années- vos propres fioles contiennent un engrai plus dilué…beaucoup plus dilué…
« Je ne suis pas aussi inconsciente que j’en ai l’air » ajouta-t-elle d’un ton réprobateur en scrutant les visages ébahis de ses élèves.


***


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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 2 EmptyLun 21 Mai - 23:27


***



- Hagrid n’est pas chez lui.
Ron se retourna distraitement et interrompit sa conversation d’avec Harry pour regarder Hermione passer devant lui.
- Comment ?
- Tu m’as très bien entendu Ron, dit Hermione d’un ton cassant en s’asseyant à la table qui se trouvait juste derrière lui.
- Tu ne l’as pas trouvé ? demanda Harry d’une voix inquiète.
- Il n’était pas chez lui. Je n’ai pas pu le mettre en garde…
- Il a du s’absenter pour rendre visite à Graup, suggéra Ron en chuchotant de manière quelque peu forcée.
- Je ne crois pas, répondit Hermione soucieuse en sortant ses affaires pour les poser sur sa table. Ça fait un moment que le potager n’a pas été entretenu. Je crois que Hagrid n’est pas revenu à Poudlard…
- Mais c’est impossible…murmura Ron.
- Tout porte à le croire en tout cas.
- Tu crois que Graup est toujours dans la forêt interdite ? demanda Harry en baissant de ton car Mandy Brocklehurst venait de rentrer à son tour dans la salle de classe.
- Je n’en sais rien. Mais si Hagrid s’est en allé, Graup a du l’accompagner je pense…
- Pourquoi tu dis que Hagrid s’est en allé de Poudlard ? demanda Ron d’un ton rude comme si Hermione était elle-même responsable de l’abscence d’Hagrid. Pourquoi aurait-il fait ça ?
- Ombrage. Ça te va comme réponse ? lâche-t-elle d’un ton rude. En tout cas, je préfère cela…
- Et pourquoi ça ?
- Cela va simplifier les choses. Si le ministère ne sait pas où se trouve Hagrid, ils ne pourront pas lui faire du mal… Et encore moins retrouver Graup. Harry n’aura pas besoin de s’acquitter de sa mission et Ombrage devra trouver autre chose…
- Il faudrait aussi s’assurer que Graup est hors de danger, dit Harry pensif. Mais je ne peux rien faire…Ombrage va me surveiller chaque soir pendant encore deux semaines…En plus avec les cours…
- Et pourquoi pas samedi ? proposa Ron. Les séances de Quidditch sont défitivement déprogrammées de toute façon…
- Heu…fit Harry ne sachant pas quoi dire d’autre sur le moment.
- Oui samedi c’est très bien, acquiesça Hermione sans faire attention à Harry qui était devenu rouge comme un coquelicot. Nous irons voir Graup et s’assurer qu’il ne risque rien en l’abscence de son frère. Enfin si Graup est toujours là bien sûr…
- Ça te va Harry ?
Harry se contenta d’hocher la tête et joua un instant avec sa plume. Les autres élèves de septième année étaient désormais tous présents dans la salle de classe et attendaient leur prochain cours dans une cohue générale.
- Tout va bien ? demanda alors Hermione. Tu le dis si ça ne te vas pas….
- Oui oui ça va…dit-il d’un ton dégagé.
Devant les regards suspicieux de ses amis, Harry cherchait désespéremment un moyen de détourner la conversation.
- Au fait…comment avancent les recherches pour le petit Lawson ?
- Ah oui !! s’exclama Hermione avec enthousiasme. On l’a retrouvé !
- Vraiment ?! Il était où ?!A l’école ?
- Enfin non il n’est plus dans Poudlard…Ses parents viennent de nous faire parvenir une lettre pour dire qu’il avait été retiré de l’école…
- Retiré ? répèta Harry septique. C’est quand même bizarre…Pourquoi attendre le lendemain de la rentrée pour le retirer ? Ses parents auraient pu l’empêcher directement d’aller à Poudlard, non ?
- Encore des déçus de la fin de Serpentard j’imagine…répondit Ron en haussant les épaules. Ils ne s’imaginaient peut-être pas que le Choixpeau réagirait ainsi… personne n’aurait pu prévoir ça de toute façon.
- Cela ne veut rien dire, précisa Hermione. Ce n’est pas parce que les parents de Lawson sont des sang-purs qu’ils sont « déçus » par la fermeture de leur ancienne maison…Lawson aurait très bien pu aller ailleurs si le Choixpeau l’en avait décidé autrement…
- Impossible de savoir, conclut Ron en haussant les épaules.
Harry était un peu las de voir ses amis se provoquer sans arrêt.
- Qu’est-ce qu’elle fait Marchebank ? demanda brusquement Ron sans cacher son impatience. On aurait du avoir cours depuis cinq minutes déjà !
- C’est bien la première fois que je te vois pressé avant le début d’un cours…dit Hermione légèrement amusée.
Harry sourit à son tour. La remarque de Ron pour faire diversion était plus qu’exagérée compte tenu du fait qu’il est toujours le premier à se réjouir de la moindre minute de gagnée pendant les séances de cours.
- Et alors ?! J’ai le droit de me préoccuper de mes cours ! répliqua Ron de mauvaise foi. Moi aussi je passe mes ASPICS cette année, figure-toi ! Y’a pas que toi que ça intéresse !
- SILENCE !
Les élèves baissèrent instinctivement la tête, de peur que la foudre ne s’abatte sur eux. Le tumulte environnant cessa immédiatement. Dolorès Ombrage se tenait debout les points serrés dans l’ouverture de la porte. Ses apparitions provoquaient toujours des relents stomacaux chez ses élèves et la plupart détourna naturellement les yeux pour ne pas être aveuglé par les couleurs criardes de son cardigan.
- Voilà votre salle de cours Griselda.
- Je vous remercie Dolorès, répondit Mrs Marchebank en s’avançant dans la salle de classe. Je ne sais pas ce que j’aurais pu faire sans votre aide. Ma mémoire me joue des tours, vous savez…Je ne retrouverait pas le couloir de ma propre maison….ah la vieillesse…
Ombrage s’impatienta et n’écoutait absolument pas les propos de la sorcière agée. En apercevant Harry, elle fut prise d’un soubressaut incontrolable et le regarda dans les yeux avec un léger pincement au coin des lèvres.
- Non, je n’oublie pas ma mission….vieux crapeau, murmura Harry sans déserrer les dents.
- Qu’as-tu dit ? demanda Hermione.
Mais Harry ne lui répondit pas et accompagna du regard le départ d’Ombrage. La vieille sorcière claudiqua avec une telle lenteur vers le bureau que cela en était pitoyable. Sa peau était extrèmement ridée et son dos voûté faisait peine à voir.
- On dirait la plante de toute à l’heure, murmura Ron à Harry d’un air goguenard. Il suffirait d’un coup de vent pour qu’elle rende son dernier souffle !
- Pas de ci-tôt je l’espère Mr.Weasley, prononça une voix dans la salle. J’ai encore de belles années devant moi…
- Quoi ?!…Je…Comment elle a fait ?!
Mrs Marchebank avait répondu à la remarque méchante de Ron avec un naturel décontenançant. Elle ne s’était même pas retourné vers lui et se dirigeait toujours d’un pas difficile vers son bureau.
- Pardon madame, je…
- Ne vous excusez pas jeune homme, répliqua sereinement la sorcière en atteignant enfin le bureau. Sa main se figea un instant sur le meuble comme si elle cherchait un peu l’équilibre après ce douloureux effort. Elle reprit d’une voix étonnamment bienveillante.
- L’insolence est une qualité que je respecte dans une certaine mesure. Elle est souvent le signe d’une révolte envers l’ordre établie…Mais sachez toute fois que ma surdité ne m’empêche pas d’entendre les pensées des gens…
- Vous êtes legimens ?!
- Et vous, vous êtes perspicace.
La classe se mit alors à rire sans aucune retenue. Décidément Ron avait connu une journée noire en matière de vannes. Il se souviendrait longtemps de ces instants. La remarque du nouveau professeur de Métamorphose subjugua littéralement Harry qui ne s’attendait pas à un tel répondant. Une telle vivacité d’esprit. Il comprit alors que lui-même, tout comme son ami, avait peut-être jugé son professeur un peu vite. Les apparences étaient bien souvent trompeuses et particulièrement dans le contexte magique.
- Décidément, il faudrait que tu apprennes à être plus discret Ronald, dit Hermione d’un air amusé. Ça finira par te jouer des mauvais tours…
Mrs Marchebank fit un rapide mouvement de baguette en direction du bureau et le fauteuil vint tranquillement jusqu’à elle. On eut l’impression que ses jambes cédèrent sous son poids au moment où elle se laissa tomber dans le fauteuil, tant son effort à rester debout lui était devenu insupportable. La vieille sorcière rangea sa baguette, croisa les bras et le fauteuil retrouva sa place avec elle derrière le bureau.
- OHHH !!! firent les élèves abasourdis d’une même voix.
Mrs Marchebank observait ses élèves d’un œil intéressé tandis que la porte de la classe se refermait tranquillement sans qu’elle n’eut besoin d’esquisser le moindre geste vers sa direction.
- Professeur…commença Hermione interloquée. Comment faites-vous pour pratiquer la magie sans utiliser votre baguette ?
- Vous parlez de la porte ? demanda Mrs Marchebank d’une voix innocente. Oh, ce n’était pas moi, Miss Granger. Un coup de vent vraisemblablement….
Les élèves se rejouirent à nouveau et Hermione sembla visiblement vexée de la façon avec laquelle Mrs Marchebank avait esquiver sa question. Ron cessa un peu de bouder et esquissa un sourire goguenard. Visiblement, les malheurs d’Hermione semblaient faire son bonheur.
- Ne m’en voulez pas Miss Granger, continua le professeur de Métamorphoses comme si elle savait exactement ce que ressentait Hermione à cet instant. Je vous taquinais. A mon âge –qui n’est pourtant pas si avancé d’ailleurs- je n’ai plus beaucoup l’occasion de m’amuser et de « chamailler » un peu la jeune génération. Et dans mon cas, je devrais plutôt dire : « LES jeunes générations »… Générations qui nous le rendent bien d’ailleurs…
Harry comprit alors que son professeur avait raison. La vieillesse est un sujet de plaisanteries dont les jeunes rafolent, jusqu’au jour où ils sont eux-même ratrappés par les caprices du temps. L’histoire indémodable de l’aroseur arosé…
- Je n’aurais pas su mieux dire Mr Potter. Vous philosophez à merveille…C’est dommage que vous gardiez toutes ses belles reflexions pour vous. Vos camarades auraient été très heureux de connaître vos pensées.
Harry laissa échapper un sourire d’étonnement, alors que les autres élèves se tournèrent vers lui en fronçant les sourcils.
« Merci » pensa alors Harry tout en continuant à sourire à Mrs Marchebank. Elle lui répondit avec malice par un imperceptible rictus.
« Vieux crapeau, vraiment ?…. Quoique c’est vrai qu’il y a une certaine ressemblance… »
Harry écarquilla les yeux et se plaqua la main contre sa bouche sous l’effet de la surprise. Il venait de comprendre que Mrs Marchebank avait totalement entendu ce qu’il avait murmurer en apercevant Ombrage tout à l’heure. La vieille dame lui gratifia du même sourire bienveillant et détacha bientôt son regard du sien.
- Mais la vieillesse procure une liberté de ton et d’action que notre vie passée n’avait pu nous offrir, continua-t-elle avec douceur. Les gens pensent que nous « perdons la boule ». Alors nous en profitons un peu pour leur assener nos quatre vérités…Malheureusement il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre et votre sous-directrice nous en a fait une triste démonstration tout à l’heure en se fichant totalement de tout ce que je pouvais lui dire. Alors, quand les neuves oreilles sont impénétrables aux recommandations de la vieillesse, il ne nous reste plus qu’une seule solution, à nous les vieux croûtons de la magie : rajeunir…
Sa main décrivit comme une danse gracieuse autour de son visage. Un scintillement suivit bientôt le mouvement délicat de ses doigts et laissait une trainée dorée qui disparaissait après quelques secondes. La trainée s’intensifia et un blizzard d’or empêchait bientôt les élèves de dicerner le visage de Griselda Marchebank. Soudain la main de la vieille sorcière creuva la nuage étincelant avec une telle vivacité que les élèves sursautèrent sur leur siège.
- PAR MERLIN !!!!
- Oh mon Dieu !!!!

Tout le monde crut sur le moment qu’une autre personne avait remplacer Mrs Marchebank. Un sorcière beaucoup moins âgée éait assise derrière le bureau. Son visage était resplendissant et souriait largement aux élèves médusé. Mrs Marchebank avait rajeunit d’une centaine d’année et Harry se rendit compte que ses traits affichaient une certaine serénité. Seules ses yeux avaient gardé leur aspect. La malice qu’il avait pu percevoir tout à l’heure était intact.
- Voilà une économie de potions contre la vieillesse remarquable n’est-ce pas ? prononça Mrs Marchebank d’une voix guillerette.
La tonalité de sa voix n’avait plus le même aspect. Son timbre était moins étouffé et plus avenant.
- C’est assez pratique de passer pour une « jeunette » de 90 ans de temps en temps, continua le professeur de Métamorphoses qui se réjouissait d’avoir interloquer sa jeune assemblée. Cela ouvre plus de perspectives…surtout en matière de cœur…acheva-t-elle avec un clin d’œil.
Les élèves la regardèrent effarés.
- Mais restons sérieux un instant, reprit-elle. Si mon feu mari m’entendait parler de « nouvelles perspectives amoureuses », il me gronderait gentillement de céder ainsi à la coquetterie et la frivolité. Car même s’il est vrai que l’amour n’a pas d’âge, il y a pourtant un temps pour tout… Et je crois que le mien est révolu depuis bien trop longtemps en vérité pour me lancer encore à l’« aventure ». Seule la Mort elle-même semble ignorer que mon heure est passée depuis quelques décennies déjà… »
Le professeur Marchebank marqua une pause. Une soudaine toux vint perturber son discours. L’incident rappela alors à Harry, que sous son apparence rajeunie, son professeur de Métamorphoses restait néanmoins une dame très âgée. Celle-ci s’éclaircit la voix en posant sa main sur sa gorge. A peine un verre d’eau était apparu sur le bureau qu’elle s’en saisit instantanément pour boire une gorgée. Un faible « excusez-moi » se fit entendre et Mrs Marchebank reprit alors de plus belle :
« Voilà donc à quoi vous serez tous amenés cette année : La métamorphose humaine. Jusqu’aujourd’hui, vous vous êtes entraînés sur des objets ou des animaux. Je vous apprendrais désormais à changer votre apparence physique. Vous commencerez par changer
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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 2 EmptyMar 29 Mai - 3:10

de couleur de cheveux, puis vous tenterez rapidement de prendre vous-même l’aspect d’objets de la vie de tous les jours.»
Les élèves se regardèrent exités, mais leur allégresse laissa bientôt place à une légère pointe d’inquiétude.
- Mais nous ne risquerons rien ? tenta d’une voix inquiète Lisa Turpin, une élève de Serdaigle.
- Comme tout acte magique les risques d’accident sont toujours présents. Mais la Métamorphose humaine requiert de multiples précautions supplémentaires. Pour vous donner un exemple, sâchez que les risques encourus par un mauvais Transplanage sont bien négligeables comparés à ceux de la Métamorphose humaine. Car il n’y va pas seulement de votre santé ou de votre intégrité physique, il y va surtout de votre vie…
Les visages blémirent brusquement et l’exitation s’envola. Ron ravala difficilement sa salive et à ses côtés, Hermione n’était pas beaucoup plus rassurée.
- Cette science est à prendre avec beaucoup de sérieux et d’abnégation. Ne vous découragez pas si vous n’arrivez à rien durant plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Beaucoup de sorciers parmi les plus illustres n’ont jamais été capables de se mouvoir en autre chose que leur propre personne, parfois vieillie ou légèrement amaigrie par leurs assauts répétés. En revanche, d’autres se sont montrés beaucoup plus à l’aise, allant jusqu’à dépasser les limites établies.
- Comme le professeur Dumbledore ? demanda Harry.
- Exactement Mr Potter. Nul n’ignore en ces lieux qu’il était également l’un des plus grands professeurs de Métamorphoses avant de devenir directeur de cette école.
Le visage de la vieille sorcière s’était réjouie à l’évocation de cet illustre nom.
- On raconte qu’il y a une cinquantaine d’année, Albus Dumbledore s’était changer en plume pour échapper au grand mage noir Grindelwald. Une telle prouesse était inimaginable pour le monde de la sorcellerie. Devenir aussi léger et volatile qu’un objet de cette sorte fut l’une des métamorphoses les plus brillantes. En général, les sorciers se mouvaient en des objets leur ressemblant un peu, avec pour la majorité des cas un poids et un volume identiques. Ce jour-là Dumbledore dépassa tous les sorciers les plus illustres qui l’avaient précedé…
Elle s’arrêta brusquement. Les élèves crurent au départ qu’elle reprenait son souffle. En réalité, la tristesse avait revêtu son visage tel un voile sombre et douloureux. Elle reprit une gorgée d’eau.
- Professeur…commença Hermione en levant la main. Excusez-moi…Je sais que ce n’est pas l’objet de notre cours mais pourriez-vous nous en dire plus sur Grindelwald ?
- Je le peux, Miss Granger. Car détrompez-vous, ce nom est bien en total accord avec ce cours…Vous allez comprendre.
« Le mage noir Grindelwald n’a eu aucun autre sorcier équivalent jusqu’à ce jour….pas même cette personne à laquelle vous pensez tous, s’empressa d’ajouter Mrs Marchebank. Grindelwald avait repoussé les limites de la métamorphose tout comme Dumbledore. Mais hélas pour de plus sombres raisons… Ce fut l’un des plus grands Métamorphomages de son temps. C’est à dire qu’il n’avait pas besoin de baguette pour changer son apparence physique ou prendre le visage de quelqu’un d’autre. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il fut difficile pour ceux qui le combattaient de mettre un terme à ses agissements morbides… Grindelwald repoussa les limites de sa propre jeunesse et vécut jusqu’à 300 ans avant que Dumbledore, comme vous le savez, finisse enfin par le terrasser. »
- Comment a-t-il fait pour le battre ?
- Ça Mr Smith, c’est une très longue histoire. Et je crains n’avoir pas assez de temps pour vous en parler, répondit Mrs Marchebank avec un sourire.
- S’il vous plait Madame! insista l’assemblée.
- Calmez-vous mes amis…. Vous n’obtiendrez rien d’une vieille dame en utlisant la force…
Tout cela pour vous dire que les Métamorphomages sont rares à notre époque. Il a été avancé dernièrement par le ministère qu’il n’y avait pas de facteur particulier conduisant un bébé sorcier à devenir Métamorphomage. De la même façon que nous ignorons comment certains Moldus ont des enfants sorciers ou même comment des parents sorciers ont des enfants Cracmols, ils nous ai impossible de savoir aujourd’hui les raisons qui conduisent un enfant sorcier à devenir Métamorphomage. C’est un véritable mystère. Et croyez-moi sur parole, la magie recèle encore de nombreux mystères de ce genre…
- Existe-il encore des Métamorphomages à notre époque ? demanda Parvati.
- C’est une très bonne question… A ma connaissance, il en existe trois actuellement en vie dans tout le Royaume-Unis. Vous connaissez certainement l’Auror Nymphadora Tonk qui patrouille quelque fois dans notre école ? Cette jeune sorcière fait partie de ce monde étroit des Métamorphomages… Au grand dam du Ministère d’ailleurs, qui était convaincu depuis des années que seuls des enfants issus d’une famille de sorciers pouvaient devenir Métamorphomages…C’est d’ailleurs, depuis ce jour que le ministère semble adopter des théories beaucoup plus « prudentes » sur le sujet….Je ne connais pas très bien les deux autres, mais je sais qu’ils existent c’est certain. Selon les rumeurs, le deuxième Métamorphomage serait une langue-de-plomb, mais impossible à vérifier. Quant au troisième, personne jusqu’à ce jour ne connaît son identité…Nous savons seulement que son nom apparaît sur un registre très secret du Département des Mystères. »
La visage du professeur Marchebank vieillissait à mesure qu’elle parlait. Il avait pratiquement repris son apparence initiale lorsqu’elle tenta de se lever de sa chaise. Un craquement d’os se fit entendre et certains élèves se levèrent machinalement de peur que leur professeur de Métamorphoses ne s’écroule sur l’estrade.
- Merci mais ce ne sera pas nécessaire, dit-elle en arrêtant de la main Michael Corner qui venait à sa rencontre pour l’aider à marcher. C’est devenu une habitude chez moi. Il n’y a pas de quoi s’alarmer, voyons…
Et sous les regards inquiets de ce élèves, elle reprit d’une voix étonnement joyeuse :
- Bon et bien, après toutes ces explications nous avons du pain sur la planche désormais ! Commençons sans plus attendre !
Les élèves s’échinèrent pendant le reste du cours à tenter de colorer leur propres sourcils. Mais la plupart en vain. Le temps fila rapidement et à la sortie du cours, ils furent tous étonnés de voir la directrice McGonagall dans l’embrasure de la porte.
- Tout s’est bien passé ? demanda-t-elle avec un petit sourire à l’attention de Mrs Marchebank qui venait vers elle d’un pas claudiquant. J’ai pensé que vous aimeriez faire un peu de route avec moi…
- Très bien Minerva, répondit Griselda tout en saluant de la tête ses élèves qui sortaient eux aussi de la salle de classe. Je vous remercie d’être venu me chercher. Je ne suis plus habituée à courir ces couloirs comme dans ma plus folle jeunesse…Je dois avouer que je ne m’y retrouve décemment plus dans les dédalles de cette école…
Elle se tut tandis qu’Harry passait devant elle pour sortir à son tour.
« Toute fois, je n’ai jamais été aussi heureuse de la retrouver enfin » acheva-t-elle en regardant Harry s’éloigner.


***
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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 2 EmptyMar 29 Mai - 3:12

Du nouveau à partir de là.
C'est toujours le chapitre 12.
Bonne lecture...
Ah oui une dernière chose...pardonne-moi Gene... Hehehe




***



Les heures de retenue étaient un véritable calvaire pour Harry. La sous-directrice se montrait, comme à son habitude, cruelle et vindicative. Elle ne perdait pas une occasion de le pousser à bout. En attendant que son petit stratagème soit mis à exécution, elle avait donné un travail considérable à Harry, qui passait le plus clair de son temps à aider Rusard dans sa tâche. Le vieux concierge en profita alors pour lui donner les travaux les plus repoussants possibles, en exultant à chaque fois d’une joie sadique non dissimulée. Mais Harry s’acquittait de son labeur avec résignation. La perspective de savoir ce qu’il pourrait arriver à Graup et à Hagrid s’il ne se comportait pas avec exemplarité le motivait grandement. Et cette seule pensée lui permettait de subir l’humiliation sans ciller.
Mais en réalité, Harry avait autre chose en tête. Il attendait avec impatience que sa première semaine de cours s’achève enfin. La masse de travail augmentait de jours en jours et il fut bientôt soulager de voir arriver enfin vendredi après-midi ; où l’attendait son dernier cours. Tout comme Ron, Harry était pressé d’être en Défense Contre Les Forces du Mal avec Kingsley Shakelbolt mais pour de toutes autres raisons.
- Bonjour à tous ! gronda la voix grave de Shakelbolt dans la classe en s’approchant d’un pas vif vers son bureau.
Le tumulte habituel cessa bientôt et les élèves ouvrirent leur manuel intitulé : Affronter l’ennemi sans visage…mais reconnaissable quand même sinon c’est super dur.
- Rangez-moi donc ces livres poussiéreux, ricana Shakelbolt d’un air amusé. On ne combat pas les Mangemorts avec les théories dépassées d’un livre trop encombrant…Il ne vous sera d’aucune utilité…sauf si bien sûr vous parvenez à le lancer violemment contre votre adversaire ! Allons, sortez-moi vite vos baguettes ! Avant que cette école ne soit à nouveau la proie des Mangemorts !
Le professeur Shakelbolt n’attendit pas longtemps avant que tous les livres ne retrouvent rapidement le chemin des sacs. En quelques secondes tous les élèves avaient sorti leur baguette, débarasser leur table de tout superflux et affichaient des airs réjouis et impatients.
- Parfait, nous pouvons commencer…
- WHAAAOOOU ! s’écriait Ron à la sortie du cours tandis que Harry prenait son sac à côté de lui d’un geste vif. Enfin, c’est arrivé ! Depuis Lupin, j’attendais impatiemment ce moment… « Sortez vos baguettes », fit Ron en imitant la voix grave de Shakelbolt. Quelle joie d’entendre enfin ces doux mots…
Ron s’arrêta de plaisanter dès qu’il vit l’expression désemparé d’Harry.
- Qu’est-ce qui se passe Harry ?!… Et pourquoi presses-tu le pas comme ça ?!
- Hermione n’était pas là, déclara Harry d’un air sombre.
- Quoi ?! s’exclama alors Ron dont le teint était devenu bleme tout à coup. Mince…Je n’ai même pas fait attention…. Où était-elle ? Elle n’a rien ?
- Pendant le cours, Parvati m’a donné un mot pour me dire qu’elle était à l’infirmerie, mais sans m’en dire plus.
- A l’INFIRMERIE ?!
- Potter, s’il vous plait ! Venez par ici…
Harry se retourna dans le couloir et vit Shakelbolt lui faire signe de la main.
- Qu’est-ce qu’il te veut ? demanda Ron.
- Pars devant…je te rejoins à l’infirmerie.
- Harry…
- Ne t’inquiète pas pour moi…va la rejoindre tout de suite.
Harry fit demi-tour et suivit son professeur sous le regard épouvanté de son ami. La porte se referma bientôt et Ron reprit rapidement ses esprits. Il tourna vivement les talons et courut à grandes enjambées en direction de l’infirmerie.
- Ce ne sera pas long Potter, dit Kingsley Shakelbolt en lui faisant signe de s’asseoir dans son bureau. Je voulais vous voir brièvement avant qu’Om…avant qu’une personne mal attentionnée ne nous surprenne, se reprit-il avec un sourire.
Harry scruta machinalement le bureau autour de lui. Un énorme tableau représentait un grand dragon rouge sang en train de voler au ralentit au dessus d’une sombre forêt. Harry pensa que les chatons de Dolores Ombrage courant dans leur assiette avec naiveté faisaient pâle figure à côté. Une quantité d’objets en métal s’encombrait au dessus de la cheminée et Harry fut surpris d’y voir également la replique de Kingsley Shakelbolt en miniature en train de pointer sa baguette d’un air imposant face au dragon. La statuette devait à peine mesurer dix centimètres.
- Et oui…c’est bien moi, expliqua le Shakelbolt grandeur nature. Il fut une époque où cela amusait beaucoup le ministère de décliner ses valeureux Aurors en objet marketing. La figurine de Nymphadora est plus sympa, ils ont réussit à la faire changer d’apparence à volonté. Vous ne pouvez pas imaginer combien les petites filles en sont folles… Ma miniature à moi se contente de grogner quand on s’approche trop prêt…
Shakelbolt s’approcha de la cheminée et la figurine se mit alors à pointer sa baguette sur lui.
- Qui va là ?! Rendez-vous ! Je suis Kingsley Shakelbolt !!!
- Ridicule…murmura le grand Shakelbolt d’une voix dépitée en retournant la figurine face à la cheminée. Même la voix est pourrie…Enfin bon.
Le professeur Shakelbolt sembla un moment chercher quelque chose dans une grande malle tout en continuant à parler :
- Mais ce n’est pas pire que celle de Dawlish. Je me souviens que sa figurine n’arrêtait pas de frimer et de dire des débilités du genre : « Excusez-moi mon brave auriez-vous rencontrer un Mangemort ?…Non ? Vraiment vous êtes sûr ?…Bon ben tant pis, au revoir. »
Sa voix essayait ridiculeusement de s’éclaircir tandis qu’il imitait Dawlish. Shakelbolt ne put s’empêcher de sourire en se rappellant de cette anecdote. Mais à l’évocation de ce souvenir, son visage s’obscurcit bientôt et ses traits reprirent rapidement leur dureté habituelle. Harry ne savait pas vraiment où se mettre. Il se sentait extrèmement gêné d’être témoin de ce silence pesant. Après de longues secondes de malaise, il prononça prudemment.
- Professeur…Je suis sûr que nous finirons par… arrêter Rogue.
Shakelbolt cessa immédiatement de chercher dans sa malle et leva la tête vers Harry. Ses yeux étaient incroyablement durs.
- Bien sûr que je le retrouverai Harry. Tu peux en être convaincu.
Harry fut un peu décontenancé par cette dernière remarque. Si la fuite de Rogue concernait tout le monde dans Poudlard, son professeur de DCFM en faisait visiblement une affaire personnelle.
- Ah voilà je l’ai trouvé ! s’exclama-t-il plus joyeusement en sortant un paquet argenté. Excuse-moi d’avoir mis autant de temps, mais il y a un tel fourbi là-dedans.
Il déplia le paquet et Harry reconnut immédiatement sa cape d’invisibilité. Shakelbolt lui tendit sans plus de cérémonie avant de refermer la malle.
- Je m’excuse professeur….je n’aurais pas du la cacher…commença Harry confus.
- Ne vous excusez pas, gronda la voix grave de Shakelbolt. J’aurais fait la même chose que vous en de telles circonstances…vous êtes malin Mr Potter. Très malin… Allons rassurez-vous, je ne vais pas allonger vos heures de retenue ; je crois bien que votre emploi du temps est assez chargé de ce côté…
- Merci.
- Allez disparaissez, gronda Shakelbolt.
Harry esquissa un rapide mouvement vers la sortie quand Kingsley le rappela d’une voix plus amusée :
« …et surtout profitez bien de votre week-end… »
Harry s’arrêta net, sourit à son tour puis s’élança dans le couloir.

***


Dernière édition par le Mer 6 Juin - 15:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 2 EmptyMar 29 Mai - 3:18



*****



- Ah…c’est toi.
- Hermione ! Tu vas bien ?! s’écriait déjà Ron avec un air déconfit tandis qu’il tirait complètement le rideau masquant le lit de son amie.
- Oui oui, ne t’inquiète pas, répondit Hermione de mauvaise humeur en tentant de sortir du lit.
- Attends, je vais t’aider…
- C’est bon. Je peux me débrouiller ! J’ai juste fait un malaise tout à l’heure…
- Qu’est-ce que tu as ?
- Rien je te dis…
Puis machinalement, elle remonta les manches de sa robe pour rabattre la couverture sur le lit.
- Tu as quoi aux mains ?! s’inquiéta subitement Ron. C’est quoi ces bandages ?!
De plus en plus embarassée, Hermione laissa brusquement tomber ses manches pour recouvir immédiatement ses mains.
- C’est RIEN, je t’ai dit, en accentuant ses mots pour tenter de mettre fin aux questions embarassantes de son ami. Pourquoi tu es venu ? Ce n’était pas la peine…ajouta-t-elle sur un ton agacé.
Puis avec un mouvement brusque elle passa devant lui pour sortir de l’infirmerie.
- Hermione…supplia Ron. On n’est peut-être pas obligé de se faire la guerre tout le temps comme ça, si ?
Elle s’arrêta sans se retourner. Ron l’entendit expirer fortement comme si elle retenait ses mots avec colère.
- C’est bon tu avais raison ! C’était de ma faute ! céda Ron sans cacher le mépris qu’il ressentait en prononçant enfin ses mots si diffciles. Je n’aurais pas du te dire tout ça au mariage.
- Ça quoi ? demanda Hermione sur ses gardes et toujours sans le regarder.
- Que tu mangeais à tout les rateliers ! Et tout ce que j’ai ajouté de plus blessant… sur Krum et compagnie… C’est bon maintenant ? ajouta-t-il un peu excédé.
- C’est bon.
Hermione se retourna calmement et s’avança vers Ron qui la regardait légèrement embarassé par ce qu’il venait de dire. Il ne savait pas vraiment quoi faire d’autre sur le moment. Alors Hermione fit la chose la plus inimaginable qui puisse exister pour elle. Pour la première fois de sa vie, elle fit signe à Ron de la prendre dans ses bras. Ron s’exécuta un peu maladroitement et leur première étreinte amicale ne dura qu’une fraction de seconde dans la confusion la plus extrème.
- Heu…on est toujours ami, non ?
- Bien sûr qu’on est ami, assura Hermione en souriant pour la première fois depuis une éternité. C’est juste que…
- Que quoi ?
- Que ça a un peu tout compliqué… Au Terrier…enfin quand on s’est…bref c’était compliqué, répéta-t-elle précipitemment.
- Heu oui…
- Qu’est-ce que vous faîtes encore ici vous deux ?! s’écria une voix fluette derrière eux en les faisant sursauter.
« oh non…c’est pas vrai, marmonna Ron en levant les yeux au ciel…pas encore elle…elle n’a donc aucune autre activité dans sa vie que de persécuter les gens autour d’elle ? »
Hermione sourit à la remarque de Ron tandis que tous les deux se retournèrent impuissants vers Ombrage.
- Tout le monde doit se diriger dans la Grande Salle.
- Qu’est-ce qui s’est encore passé ? demanda Hermione.
- Ça ne vous concerne pas Miss Je-me-mêle-de-tout…
- Hey ! Nous sommes des préfets quand même !…On a le droit de savoi ! s’emporta Ron inconsciemment.
Ombrage bouillait de rage sous son regard faussement bienveillant.
- Parfait Mr Weasley, dit-elle d’un ton glacial. Sous vos airs de délinquants, j’en avais presque oublié votre « statut »…La personne qui vous a nommé à cette fonction ne devait pas avoir toute sa tête… Sachez donc « Monsieur-le-préfet » qu’un élève a encore disparu…
- Nicolas Sarkozy ?!
- Ne m’interrompez pas !!!!… hé mais…Comment avez-vous su que c’était lui ?! ajouta-t-elle suspicieuse. Vous savez où il est ? Répondez !
- Mais non…
- Et qu’est-ce que vous faites ici… tout les deux ?! demanda Ombrage en posant son regard méchant sur chacun d’eux.
- Mais rien voyons…
- Sachez que Poudlard n’accepte aucun « comportement équivoque » ou toute sorte de manifestation immorale dans son établissement. Est-ce clair ?
- On ne faisait rien de mal…Ron est venu me rendre visite…
- Silence !
- Mrs Ombrage, enfin ! Il a été aperçu au quatrième étage ! s’écria le minuscule professeur Flitwick en accourant essouflé vers l’infirmerie.
- Quand ça ? aboya Ombrage en se retournant subitement.
- En début d’après-midi…
- Allons-y.
Et sans se soucier davantage de Ron et Hermione, Ombrage referma la porte de l’infirmerie derrière elle avec un fracas tonitruand.
- Elle est complètement cinglée…
- Un comportement équivoque, nous ? répéta Hermione qui n’en croyait toujours pas ses oreilles.
- Ouais elle va pas mieux... Remarque, j’aurais bien aimé avoir un « comportement équivoque » avec toi….Ha ha ha ! s’exclaffa Ron.

Silence de mort.

C’est alors que Ron comprit son erreur, mais il était déjà trop tard.
- OH NON NON NON ! s’empressa-t-il en cessant immédiatement de sourire bêtement. C’était pour rire !! Je ne veux pas avoir de comportement équivoque avec toi !! …

Silence de mort à nouveau.

Hermione fronça légèrement les sourcils.
- ENFIN NON !!!! Heu Si !!! J’ai pas dit que c’était pas bien….quand on s’est embrassé….et ça ne me dérangerait pas du tout d’avoir un comportement équivoque avec toi….
Sans un mot qui pourrait sortir Ron de ses explications embrouillées, Hermione s’impatientait. Mais la situation était trop jouissive pour l’interrompre tout de suite. Elle pensa qu’il serait peut-être plus intéressant de le laisser patauger encore un moment.
- Heu…s’interrompit Ron. Vaut mieux que je file…pour les recherches et tout ça quoi…
« Déjà ? Je commençais juste à m’amuser… » pensa Hermione avec regret.
- Il faut mieux oui, répéta-t-elle d’une voix glaciale en se forçant à adopter un comportement distant.
- J’y vais, dit inutilement Ron en reculant vers la sortie.
- Vas-y.
- Je pars devant…
- Moi je reste encore un peu. Je dois…je dois….
« Faire quoi déjà ? »
- …faire des soins ? proposa Ron.
- Oui faire des soins. C’est ça.
« Mince, pourquoi je suis mal à l’aise à mon tour ? »
Ron reculait toujours sans voir où il allait. Il n’avait pas l’air de vouloir s’en aller tout de suite.
- Je serai à la Grande Salle…
- Je sais oui. On y sera tous de toute façon.
- Ah oui…c’est vrai. Bon ben à plus.
- A plus.
En se retournant brusquement, Ron manqua de se prendre la porte de l’infirmerie dans le nez, mais esquiva au dernier moment sous le regard exorbité de son amie.
Mais ce n’est qu’après que Ron soit partit précipitemment de l’infirmerie qu’un sourire radieux illumina soudain le visage d’Hermione.


*****



Malgré les recherches incessantes des professeurs et des préfets, qui durèrent jusqu’à tard dans la nuit, le petit Sarkozy ne fut pas retrouvé ce vendredi soir. Les fantômes et les tableaux furent mis à contribution mais sans plus de succès. Au petit matin tout le monde était tellement épuisé par la nuit éprouvante, que beaucoup furent un peu soulagés de voir les Aurors du Ministère arriver enfin pour prendre la relève. Ron, Hermione et les autres préfets en profitèrent ainsi pour aller se reposer quelques heures avant d’affronter les premières lueurs de samedi et leur lot d’investigation.
Mais en réalité, la situation était beaucoup plus grave qu’elle n’y parassait. La directrice McGonagall ne s’était pas méfiée sur le moment, mais le mot des parents de Lawson était vraisemblablement un faux. Le petit n’était jamais rentré chez lui et ses parents furent pétris d’effroi lorsqu’ils virent la directrice de Poudlard venirent chez eux pour confirmer ses soupçons. Le cas n’était plus isolé. Deux première année avaient donc disparu dans des cicconstances certainement similaires. Et la crainte d’un troisième enlèvement commençait déjà à germer dans les esprits. Le spectre de la mort de Dumbledore revenait hanter les professeurs et les élèves. Personne n’avait oublié depuis ce jour que Poudlard ne serait plus épargnée. La nouvelle des deux disparitions ne fut pas transmise aux première année déjà bien perturbés par la surveillance accrue dont ils faisaient désormais l’objet. Ils furent tous consignés dans un endroit secret de Poudlard et nul autre personne, à l’exception des professeurs et des Aurors, n’était autorisée à s’approcher d’eux.
Dolorès Ombrage, quant à elle, n’eut pas de position plus confortable que celle de la directrice. La plupart des professeurs rejetaient la faute sur son système de sécurité considéré comme « infaillible » par sa créatrice, mais qui visiblement était loin de faire l’unanimité chez ses confrères enseignants.
Ron, Hermione et Harry abandonnèrent rapidement l’idée d’aller rendre visite à Graup ce week-end, car il était désormais devenu impossible de sortir dans la cour, même pour un élève majeur et préfet de surcroix. Les Aurors surveillaient tous les abords de l’école et laissaient personne y entrer ou en sortir. Harry et ses amis se rassurèrent en pensant que le ministère avait mieux à faire en ce moment que de s’occuper du cas de Graup et qu’ils iraient bientôt tous les trois lui rendre visite. Mais au fond d’eux-même il savaient bien qu’ils ne faisaient que d’oublier le problème pour un temps.

*****
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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 2 EmptyMar 29 Mai - 3:25

Les recherches infructueuses à l’intérieur de l’école avaient insité tout le monde à abandonner cette piste pour sonder le domaine de Poudlard et en ce premier samedi soir de l’année, les couloirs de l’école redevinrent vite déserts et silencieux.
Il fut difficile de se mouvoir dans l’obscurité pour Harry cette nuit-là. Sa carte du Maraudeur brûlée et à jamais endommagée, il ne pouvait compter que sur lui-même pour éviter d’être surpris par l’un de ses professeurs. Lorsqu’il atteignit enfin l’immense tapisserie où Barnabas le Follet tentait stupidement d’apprendre aux Trolls à danser, il murmura dans l’obscurité :
- Ginny ?
Harry cessa de respirer quelques secondes pour entendre les bruits environnants. Mais il ne perçut que le ronflement lointain provenants des tableaux. Barnabas regarda le couloir sans comprendre d’où provenait cette voix qui appelait une dénommée Ginny si tard dans la nuit et les Trolls profitèrent alors de sa distraction pour lui asséner un coup de massue en pleine tête.
- Ginny ? répéta Harry dans un souffle. Tu es là ?
Soudain un frôlement de cape se fit entendre et l’instant d’après, Harry vit la tête de Ginny flotter à quelques centimètres de lui.
- C’est toi Harry ?
- Oui je me suis désillusionné…
Une coulée multicolore se déversait sur une silhouette imaginaire et dessina bientôt les formes d’Harry. Ginny enleva la cape d’invisibilté au même moment et lui sauta dans les bras.
- Je ne pouvais plus attendre…
- Moi non plus.
Harry serra Ginny dans ses bras de toutes ses forces. Il pouvait sentir sa joue chaude contre la sienne et son doux parfum enivrant. Tous les deux eurent du mal à déserrer légèrement leur étreinte pour s’embrasser. Harry se rappela immédiatement le souvenir de ses lèvres. Ces lèvres qu’il avait tant désiré depuis une semaine et qu’il embrassait enfin.
- Tu m’a tellement manquée.
- Je vois ça, dit-elle amusée.
Elle lui souria et passa ses bras autour de son cou. Il l’embrassa tendrement sur la joue tandis qu’il la prenait maladroitement par la taille. Ils se retournèrent tout deux vers le portrait de Barnabas et des Trolls qui avaient subitement cessé de se taper dessus pour observer Ginny et Harry. Les Trolls souriaient bêtement et l‘un d’eux bavait.
Ils passèrent tous les deux trois fois devant la tapisserie, mais la porte en bois n’apparut pas. Ils recommençèrent à nouveau. Mais sans résultat. Après plusieurs tentatives, ils baissèrent les bras. Le mur restait implacablement vide et la salle sur demande ne s’ouvrait pas.
- C’est bien ce que je craignais, l’école à condamné la salle, commenta Harry dépité. Je voulais tellement que cette soirée soit inoubliable…
- Ce n’est rien Harry. On n’est pas obligé de dîner aux chandelles avec violonnistes et bouquet de roses…souria Ginny.
- Ne te moque pas de moi…. J’avais tout prévu « là-dedans », dit-il en mettant son index sur sa tempe. C’est juste que…
- Que quoi ?
Il pointa son doigt sur le portrait de Barnabas.
- Je te devais une danse depuis le mariage de Bill et Fleur…
- Beau-parleur va !
Ils s’interrompirent soudain lorsqu’un bruit sourd retentit dans le couloir.
- Tu as entendu ? s’inquièta Ginny en remettant brusquement la cape.
- Ce n’est rien. Les professeurs ont déjà fouillé cet endroit.
- Je…je ne suis pas très rassurée…Marchons un peu s’il te plait…
Harry pointa sa baguette sur lui et se désillusionna dans la seconde. Sa main chercha à tâton celle de Ginny et tout deux arpentèrent bientôt les couloirs obscurs. Harry guida Ginny vers une entrée secrète derrière la statue d’un sorcier austère.
- Tu connais tous les passages de l’école ? fit Ginny étonnée. Dis moi, avec combien d’autres filles t’es-tu promené le soir dans les couloirs ?
- Aucune autre, je te le promets, répondit la voix amusée d’Harry.
- Lumos !
Le sombre passage menait bientôt vers une porte en bois que Ginny et Harry durent pousser pour sortir.
- C’est le couloir du 4ème étage ici, non ? demanda Ginny en pointant le faisceau de sa baguette devant elle.
- Oui, c’est bien ça, répondit Harry en sortant à son tour du passage. Tiens ? C’est curieux, ce tableau n’est pourtant jamais habité…
- Quel tableau ?
- Celui-ci en face de moi. Regarde ce sorcier…
Harry montrait un tableau représentant un paysage morbide où les premières lueurs d’une journée chaude éclairaient déjà les corps en putréfaction d’un champ de bataille. Une silhouette fantomatique se tenait droit adossée à un petit muret démoli. Un capuchon recouvrait entièrement son visage.
- Que fait ce sorcier ici ? C’est la première fois que je le vois sur ce champ de bataille.
- Je n’en sais rien, il voulait peut-être se tenir à l’écart pour quelques temps…
- Non, on dirait qu’il attend quelqu’un…
La silhouette sombre ne fit aucun mouvement et ignorait complètement Ginny et Harry. Le vent s’engouffra dans la plaine de la bataille et faisait ondulé la cape du sorcier.
- Regarde, il y a une plaquette !
- Oui, celle de la guerre de…
- « Gene l’Implacable » lit Ginny à haute voix en bas de l’encadrement devant l’expression étonnée d’Harry…Tu as déjà entendu parler de ce sorcier ?
- Cette sorcière plutôt…reprit Harry.
- Je ne suis pas d’accord, répliqua Ginny. Regarde la forme de sa cape…C’est un homme pour moi…
- Oui mais si tu regardes en penchant la tête comme ça….
Harry se tordit le cou et essayait de regarder à l’envers.
- …on dirait une fille, finit-il.
Ginny imita Harry et pencha sa tête sur la gauche au même moment.
- Ah ouais…Mouais en fait c’est pas évident, déclara Ginny septique. Ne restons pas ici, ce couloir me donne la chair de poule…
Ils détachèrent leur regards du tableau et passèrent leur chemin. La silhouette ne les regarda même pas s’éloigner.
- J’avoue que ces rendez-vous secrets « m’excitent » un peu, lâcha Ginny avec un tel naturel que Harry ne sut pas quoi dire d’autre que « Heu… » sur le moment.
Ginny semblait bien s’amuser de la situation. Provoquer Harry et l’obliger à se retrancher derrière sa timidité semblait être un petit jeu bien agréable.
- Et toi ? insista-t-elle innocemment tout en passant subitement ses bras autour de son cou.
- Heu…
Il la cherchait du bout des doigts dans l’obscurité.
- Harry ?
- Oui ?
- Je ne suis pas « excitée » à ce point…
Sur le moment, Harry ne comprenait pas du tout ce revirement dans le ton de Ginny. Ce n’est que lorsqu’elle lui prit précipitemment ses deux mains pour les remonter sur ses hanches qu’il comprit ce qu’il venait de faire…
- OH NON ! Excuse-moi…ce n’est pas ce que tu crois…
- Ce n’est rien, Harry. On va dire que tu as eu une « abscence ». De toute façon, on voit rien dans l’obscurité…
- Mince, je suis un sombre idiot…
- Ce n’est pas grave, rassura Ginny d’une voix douce.
- Non c’est pas pour ça…enfin si un peu pour ça aussi…Je voulais que notre rendez-vous soit parfait. J’aurais voulu autre chose… Si seulement la Salle sur Demande était restée ouverte…
Harry s’interrompit brutalement. Le mur du couloir s’ouvrit dans un crac sonore et une lueur mouvante envahit le couloir.
- Mince alors…il y a d’autres Salles sur Demande dans Poudlard ?
Ginny s’approcha de l’ouverture et franchit le seuil de la pièce.
- Interessant…
Harry la rejoignit dans la pièce. Celle-ci était beaucoup plus petite que la Salle Sur Demande. Des bougies éclairaient une haute glace posée sur un guéridon. Le sol était jonché de tapis de couleurs roses et oranges. Harry marcha sur des pétales de roses. Ginny le prit par le bras pour lui montrer l’autre côté de la pièce. Harry fut abasourdi de voir un énorme lit en baldaquin caché par de la tulle orange avec des petits coussins roses en forme de coeur. Le teint d’Harry devint livide. Il sentait monter en lui comme des sueurs froides. Il se tourna très éprouvé vers Ginny qui le scrutait d’un air moqueur et balbutia :
- Je…je te jure que je n’ai pas du tout pensé à… ça…JE-TE-LE-JURE !!!!!!
Ginny lui tapota affectueusement l’épaule et sortit tranquillement de la pièce.
« Je ne suis pas « exitée » à ce point Harry… » répéta-t-elle hilare alors qu’Harry dévisageait toujours le lit à baldaquin avec une expression déconfite.



*****




Le petit Sarkozy dut attendre que la salle se referme et que les deux dernière année s’éloignent suffisamment dans le couloir pour pouvoir s’approcher à son tour du tableau. Il s’avança dans l’obscurité sans un bruit et ses petits yeux fixèrent bientôt le regard de « Gene l’Implacable ».
- Qui m’amènes-tu ? siffla une voix glaciale dans l’obscurité.
La silhouette du tableau n’avait pas esquisser le moindre mouvement. Le vent continuait à faire onduler sa cape dans l’aube sanglante. Le petit Sarkzoy la fixait toujours sans ciller.
- Je n’ai ramené personne, Maître.
- Dans ce cas, entre.
Le sang des soldats morts sur le champ de bataille se déversa dans les sillons, jusqu’à sortir du cadre du tableau. Le petit Sarkozy ne fit aucun mouvement lorsque la matière rouge coula le long du mur pour atteindre bientôt les pans de sa cape. Elle remonta lentement le long de ses jambes puis de ses bras, de son buste avant d’envahir enfin son visage. Les traits de Sarkzozy disparurent sous la silhouette de sang comme une mare en lévitation. Le sang retomba sur le sol dans un « Splash » incroyable et éclaboussa les murs du couloir.
Le petit Sarkozy avait disparu.
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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 2 EmptyMar 19 Juin - 2:51

Chapitre 13: La révolte des nabots



- Dépêchez-vous s’il vous plait. Nous devons arriver avant que le ciel ne s’assombrisse…
Harry, Ron et Hermione suivaient avec difficulé le professeur Firenze dans les chemins tortueux de la forêt interdite. Tous les trois n’osaient prononcer le moindre mot pour éviter de s’essoufler et profitaient de chacune des haltes du centaure pour récupérer un peu.
Cela faisait tout juste deux semaines que les petits Lawson et Sarkozy avaient disparu. Personne ne retrouva la moindre trace de leur passage dans l’école. Les recherches redoublèrent, tout le monde fut mis à contribution, mais l’abscence d’indices eut bientôt raison du moral de tous. La disparition des première année restait un mystère. Mais le Ministère en profita pour accabler davantage la nouvelle directrice de Poudlard. Il l’accusa vite d’être responsable de ces disparitions et certains membres du Magenmagot commençaient déjà à ordonner son renvoi ou même la fermeture provisoire de l’école. Le professeur McGonagall était désemparée et d’autant plus seule que son dernier recours, le portrait de Dumbledore, n’était pas réapparu dans son cadre depuis la rentrée. L’opportunité pour Ombrage de briguer son poste ne se faisait pourtant pas encore sentir. Les professeurs de Poudlard furent rapidement tous ligués contre le Ministère pour défendre McGonagall et une décision de renvoi de la nouvelle directrice aurait certainement provoqué une levée de boucliers chez les enseignants.
Mais heureusement aucune autre disparition n’avait été enregistrée depuis. Les élèves de première année était encadrés nuit et jour par une armada d’Aurors, si bien qu’il leur était impossible d’aller aux toilettes tout seuls.
- Tout le monde suit derrière ?
Firenze marqua le pas en se retournant brièvement vers le trio, puis se mit soudain à galoper pour atteindre le sommet d’un monticule de terre.
- Professeur ! Nous ne pouvons pas suivre ! s’écria Hermione haletante.
Elle manqua de trébucher en avant et se ratrappa in extremis à une branche en s’écratignant les mains. Harry remarqua alors qu’elle portait toujours des bandages aux bras et sur les paumes.
- Hermione ça va ? demanda prudemment Ron en l’aidant à se relever.
- Oui ça va, dit-elle en secouant sa robe pleine de poussière.
- Bon, nous allons nous arrêter quelques minutes, céda Firenze en faisant demi-tour vers eux.
Il s’interrompit pour entendre les bruits environnants. La forêt était bien brumeuse en cette matinée. Le vent violent amenait un umbruglio de cris perçants tel un râle inquiétant.
- Mais ne vous éloignez pas, ajouta-t-il à voix basse. Vous ne risquez rien tant que vous êtes avec moi. Nous sommes loin du territoire des centaures désormais. Mais restez prudents. Je ne veux pas venir vous arracher des pattes d’une Acromentule…
- Aucun risque, dit Ron visiblement écouré par la perspective.
Harry laissa un moment Ron et Hermione pour s’avancer vers le centaure.
- Excusez-moi professeur, mais pourriez-vous nous dire à quoi cela rime tout ça ? Enfin je veux dire, le professeur McGonagall nous a réveillé aux aurores dans la discrétion la plus absolue et sans rien nous expliquer. Et peu de temps après, nous nous retrouvons en votre compagnie au cœur de la forêt interdite alors qu’Ombrage et le ministère nous interdit même de nous promener dans la cour…
- Vous semblez me poser une question auquel vous connaissez pertinemment la réponse Harry Potter. N’avez-vous pas vous même espérez retrouver la trace d’Hagrid et de son frère ?
- Nous allons donc les voir… murmura Harry avec gravité comme s’il savait déjà ce qu’allait lui répondre son professeur.
- Nous y allons, acquiessa le centaure avec un mouvement de tête…Enfin si M Ronald Weasley sort pour un temps de sa torpeur…
- Hein quoi ?
- Tu dors la nuit ? réprimanda Hermione en fronçant les sourcils tandis que Ron se frotta les yeux.
- Est-ce que je te demande pourquoi tu as des bandages aux mains ? répliqua Ron agacé. Non… Et bien que chacun garde ses petits secrets dans ce cas.
- Partons, dit simplement le professeur Firenze en reprenant son pas.
Le soleil ne semblait jamais s’éveiller dans la forêt interdite. Les hauts arbres empêchaient toute lumière de passer, tels les gardiens d’une faune obscure et imprévisible. Le petit groupe marcha encore pendant des heures dans ce décor inquiétant. Le chemin devenait de plus en plus escarpé et la pente s’accuentuait au fur et à mesure. Mais le brouillard commença bientôt à se lever et le rideau d’arbres s’écarter pour laisser entrevoir des monts désertiques.
- Encore un peu de courage, nous y sommes presque.
L’euphémisme ne plut pas beaucoup à Ron, car quand il s’aperçut après quatre heures de marches supplémentaires qu’il arpentait toujours les mêmes chemins tortueux dans la montagne, il lança un regard rageur au professeur Firenze.
- On y est, annonça bientôt le centaure en s’arrêtant au sommet du mont.
- Vous voulez dire…maintenant ou demain ? lâcha Ron méprisant alors qu’il reprenait son souffle.
- Maintenant.
Et au même moment, un grondement sourd se fit entendre dans la plaine. Le sol trembla sous leur pieds et une crevasse gigantesque se mit à fendre le sommet. Firenze ratrappa Ron et Hermione pour éviter qu’ils ne tombent dans le précipice. Le grondement cessa lorsque l’ouverture atteint une dizaine de mètres d’envergure. Les effluves de poussières retombèrent et ils virent bientôt un petit escalier en pierres descendre en colimaçon au cœur de la crevasse.
- Attendez… fit Ron incrédule. On a escaladé tout ça pour redescendre ?!! On ne pouvait pas faire plus simple ?
- Non, coupa Firenze en arpentant l’escalier.
Harry s’écarta pour laisser passer Firenze et à la vue du long et étroit escalier de pierre qui s’engouffrait dans l’obscurité, il eut de la peine pour son professeur. Il ne voyait pas comment un centaure pourrait faire pour descendre dans un escalier aussi étroit. Harry et ses amis le suivirent, mais à peine avaient-ils effleuré la première marche que l’escalier se mit à descendre à une vitesse prodigieuse. Harry sentit Ron s’agripper à lui dans l’obscurité et il entendit Firenze hennir de douleur lorsque Hermione lui arracha le crin pour garder l’équilibre. La descente cessa aussi brutalement qu’elle avait commencé et tous sauf Firenze se retrouvèrent bientôt à terre.
- Où sommes-nous ?
- Hagrid vit vraiment là ?
- Bien sûr Ron, fit une voix caverneuse dans le noir. Je vis vraiment là.
Une lueure s’approchait d’eux en dansant sur les parois du tunnel, éclairant bientôt la barbe hirsute du demi-géant.
- HAGRID !!
Harry et ses amis coururent vers le garde-chasse et se blotirent immédiatement contre lui.
- Ola ola…prononça Hagrid d’une voix gênée en les effleurant à peine de ses énormes mains. Moi aussi je suis content de vous revoir enfin.
- Hagrid, qu’est-ce qui s’est passé ?! demanda expressement Harry en relâchant son étreinte. Pourquoi n’êtes-vous pas à Poudlard ? Vous savez que le ministère vous cherche ?! Et Graup ? C’est vrai ce que l’on raconte ?!
Hermione et Ron regardaient leur professeur avec impatience. Hagrid semblait plus affaibli que d’habitude. Harry se rendit compte alors qu’il avait encore maigri depuis le mariage.
- Pas ici, grommela Hagrid en leur faisant signe de le suivre.
Le géant fit demi-tour et s’engouffra par là où il était venu. Après quelques secondes de marches, ils arrivèrent dans un gigantesque salle creusée dans la roche avec un haut plafond de stalactiques. La salle était entièrement vide, faiblement éclairée par les rayons d’un soleil imaginaire et l’on entendait le bruissement sonore d’une eau souterraine qui résonnait contre la roche. Graup attendait replié dans un coin de l’immense salle et tourna la tête vers les nouveaux arrivants sans un mot.
- Voilà…c’est chez nous, annonça Hagrid d’une voix triste en s’approchant de son frère.
- Vous vivez là Hagrid ?! fit Ron incrédule.
- Nous vivions, rectifia le demi-géant dans un murmure.
Harry et ses amis restèrent interdits. Leur regard se posèrent irrémédiablement sur la salle autour d’eux. La pièce était déserte. Il n’y avait rien pour dormir. Aucune trace d’un quelconque foyer pour effectuer des repas. Seule une odeur persistante de petit déjeuner vint leur réveiller les papilles. Il était impossible d’imaginer que deux personnes de la taille d’Hagrid et de Graup pouvaient vivre dans un pareil endroit.
- Hagrid…où sont vos affaires ? demanda Harry avec effroi. Vous… vous allez quitter Poudlard ?!
Le demi-géant lança un regard plein de tristesse à Firenze qu’il lui répondit par un faible hochement de tête.
- Approchez, dit Hagrid d’une voix douce.
- Hagrid….qu…qu’est-ce qui se passe ?! dit Hermione tremblotante.
- Nous allons partir avec Graup, déclara-t-il calmement. Et nos affaires viennent de partir…C’est pour cela que j’ai demandé à Firenze de venir vous chercher. C’est lui le gardien de cet endroit. Et puis avec ces histoires de disparitions, je ne voulais pas qu’il vous arrive quelque chose…Je voulais vous voir avant que…que…
Il ne put en dire davantage. Un fine larme s’était mise à perler sur sa joue et vint mourir dans sa barbe. Hermione ne put s’empêcher de sangloter à son tour et Harry passa sa main contre son épaule pour tenter de la réconforter. Ron regardait Hagrid avait une expression effarée.
- Hagrid… vous n’êtes pas obligé de partir…supplia Hermione en reniflant. Le Ministère ne pourra jamais vous retrouver ici et…
- Le Ministère est déjà en route, interrompit Firenze d’une voix lourde et sans concession.
- Mais c’est impossible ! Il ne pourront pas vous retrouver ici…
- Hermione…commença Hagrid d’une voix douce. C’est fini.
Il lança un regard plein de tristesse en direction de son frère toujours prostré à l’écart et s’efforça d’esquisser un sourire bienveillant et réconfortant. Graup tourna faiblement sa tête vers lui et montra ses dents en forme de briques pour répondre à son sourire. Harry s’aperçut que le géant était tremblotant et en état de choc. Voir Graup dans cet état lui était inimaginable.
- Il est très éprouvé par ce qui s’est passé, expliqua Hagrid dans un murmure pour ne pas que son frère ne puisse entendre. Je crois qu’il a compris ce qui était arrivé à ces jeunes enfants… Je crois qu’il sait ce qu’ils ont ressenti au moment où…où ils ont perdu la vie…
- Alors c’est vrai ?! s’exclama Hermione avec un cri d’horreur. C’est lui qui les a…qui…
Elle ne put terminer sa phrase et se contenta de porter sa main à sa bouche avec un regard exorbité. Harry et Ron eurent la même expression figée, incrédule, irréelle. Mais ce qui redoutait le plus leur apparut désormais comme un cauchemar bien réel. Hagrid répondit après quelques instants :
- Non Hermione. En vérité, nous n’en sommes pas sûr.
- Comment ?!! s’exclama Ron interloqué. Et les traces sur les corps ?!
- Les trois enfants ont bien été attaqués par un géant, murmura Hagrid d’une voix monocorde. Et Graup était le seul à se trouver dans les parages à ce moment-là puisque nous
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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 2 EmptyMar 19 Juin - 2:53

revenions tout les deux du mariage…Mais mon frère m’a certifié que ce n’était pas lui qui a commis ces assassinats. De plus j’étais toujours avec lui…Je le crois sur parole quand il me dit qu’il n’a rien fait. Il ne m’a jamais menti vous savez. Il est incapable de faire du mal à quelqu’un…
Hagrid regarda une nouvelle fois Graup qui s’était assoupi contre un rocher.
- Dans ce cas, pourquoi partez-vous Hagrid ? demanda Ron. Je vous en prie il faut que vous restiez…
- Il ne peut pas, trancha Firenze. A cause du Ministère et surtout à cause des disparitions. Ombrage pense déjà que Graup est aussi responsable de ce qui se passe à Poudlard…
- Mais c’est impossible ! s’emporta Harry.
- Harry c’est comme ça, répondit Hagrid toujours aussi calmement. Pour sa propre sécurité et pour la mienne nous devons partir…Tu sais, il ne fait pas bon vivre pour les hybrides en ce moment. J’ai perdu mon poste en parti à cause du Ministère et Firenze a été renvoyé lui aussi…
- Renvoyé ?!! répéta Ron incrédule.
- Il y a quelques jours, expliqua Firenze. La directrice n’a rien pu faire…Mais elle a pourtant réussi à vous faire sortir de Poudlard pour que vous puissiez dire au revoir à Hagrid.
- Alors c’est pour cela que nous sommes là ? lâcha Harry d’un ton rude. Nous devons juste vous dire au revoir et vous laisser partir comme si de rien n’était ?!
- Harry…
- Mais nous pouvons empêcher le Ministère de vous faire du mal !!! Ils ne peuvent pas l’emmener sans preuve ! Ici vous êtes à l’abri et…
- Plus pour longtemps hélas…
- Alors nous partirons avec vous !
- Harry non…Tu ne peux pas. Je ne veux pas que tu gâches ton année, ni même ta vie pour défendre Graup. C’est à moi de le faire. C’est mon frère tu comprends. Je l’ai déjà sauvé une fois souviens-toi, en le ramenant avec moi jusqu’ici. Je le sauverai une nouvelle fois…
- Mais…
- Harry…
Le ton d’Hagrid était suppliant et cela affecta grandement Harry. Son ami était résigné. Il ne pouvait rien faire contre ça. Jamais au cours de sa scolarité il ne s’était senti autant désarmé face aux évènements.
- Et où allez-vous ? demanda soudain Ron. Et comment allons-nous faire pour vous contacter ? Et s’il vous arrivait quelque chose sur la route ou ailleurs, on ne pourra même pas vous aider !
- Nous allons quelque part où nous serons en sécurité. C’est une vieille retraite de Dumbledore…Abelforth nous y conduira.
- ABELFORTH ?! Vous connaissez Abelforth ?!!!!
- Bien sûr Harry…enfin non je ne le connais pas très bien… Cela faisait trente ans que je ne l’avais pas revu. Et il est réapparu un matin, sans que nul ne saches ce qu’il avait fait depuis tout ce temps. Mais sa présence n’est pas un hasard. C’était un membre actif de l’Ordre autrefois. Et puis un jour, il a disparu sans laisser de trace. Il a sans doute estimé son retour nécessaire depuis la mort de son frère. J’ai une entière confiance en lui. C’est un personnage très curieux, mais c’est un grand magicien. Dumbledore était un grand magicien lui aussi…
Hagrid s’arrêta et sortit un énorme mouchoir à carreaux de la taille d’une nappe. Il se débarbouilla le visage et essuya ses larmes.
- Comment peut-on faire pour vous joindre ? insista Ron.
- Nous pourrons converser à n’importe quel moment en cas de pépin…
- Comment ?
- A l’aide de ceci.
Hagrid sortit une sorte de gros médaillon en or de la poche de son veston. Il ne fallut pas longtemps avant que Harry ne reconnaisse l’objet.
- Le miroir…souffla-t-il interloqué. C’est donc cela le moyen de communication de l’Ordre du Phoenix ?!
- Oui Harry c’est comme ça que nous communiquons depuis toujours.
Il se rappella avec un pincement au cœur que Sirius lui avait remis le même objet entre les mains il y a à peine deux ans. Mais hélas Harry ne l’avait jamais utilisé. Il se souvint avec remords des circonstances de la mort de Sirius. Ce jour-là, après son horrible vision, il n’avait pas pu s’assurer que son parain allait bien. Alors qu’il aurait pu simplement utiliser le miroir. Et ce même jour, quelques heures plus tard, Sirius perdit la vie à cause de lui.
- Harry il ne faut pas être triste, prononça Hagrid en retenant lui-même ses sanglots. Je ne sais pas combien de temps nous serons absents. J’imagine que nous ne nous reverrons pas avant longtemps…
Il s’avança maladroitement vers le petit groupe. Ses bras entourèrent soudain Ron et Hermione et les serra si fort contre lui que Ron faillit étouffer sur le moment. L’étreinte dura longtemps et Hagrid s’avança alors vers Harry.
- Viens avec moi, j’aimerais te parler seul à seul.
Sans un mot Harry le suivit jusqu’au fond de l’immense pièce caverneuse.
- Voilà, commença Hagrid en cherchant ses mots pendant un instant. Comme tu peux peut-être t’en douter, je voulais te parler du soir où Dumbledore est décédé…
- Hagrid non je…
- Laisse-moi finir, grommela le demi-géant. Je sais que tu ne veux rien dire car tu partages ce secret avec Dumbledore. Et connaissant bien Dumbledore, j’imagine qu’il s’agit d’une chose extrèmement importante, non ?
- Oui ça l’est.
- Je ne sais pas ce qui va se passer pour toi et tes amis, ni même pour moi, mais je veux que tu sâches que si un jour tu rencontres le moindre problème, la moindre difficulté, alors je veux que tu me mettes au courant. Je viendrais t’aider, est-ce que tu as compris ?
- Oui
- Je sais que la mort de Dumbledore a été éprouvante pour toi. Je sais que ton parrain te manque aussi. Mais moi je suis encore là. Et je reviendrais si tu en ressens le besoin. J’ai conservé la vieille moto de Sirius. Contacte-moi et je reviendrais dans l’heure qui suit, tu m’as bien compris ?
- Oui Hagrid, j’ai bien compris, murmura Harry d’une voix triste.
- Dans ce cas, viens un peu par là…
Hagrid écarta de nouveau ses bras et serra Harry à son tour. Celui-ci était tellement ému, qu’il ne put lui non plus retenir ses larmes. Il ne reverrai pas Hagrid. Au fond de lui, il savait que ce départ sonnait comme un adieu. Alors il le serra à son tour. Il le serra si fort qu’il aurait pu lui même l’écraser. Il le serra si fort comme s’il aurait voulu le garder à jamais près de lui.



***




L’automne s’était depuis longtemps installé sur le parc de Poudlard. Le brouillard s’était épaissit et le vent glacial avait fait son retour. Mais nul élève n’eut l’occasion de vérifier par lui-même de la rudesse du temps, car personne n’était autorisé à sortir de l’enceinte des bâtiments. Malgré les contestations des élèves de Poudlard, la première sortie à Pré-au-lard dut être annulée. Car McGonagall, soutenus par tous les enseignants, fut obligée d’admettre qu’il était préférable que les élèves, même plus âgés que les première année, ne risquent pas de disparaître à leur tour sur le chemin du village sorcier.
Harry regardait la pluie tomber par la fenêtre en ce dernier week-end d’octobre. Cela faisait six semaines déjà que Hagrid et Graup avaient quitté la forêt interdite. Harry n’avait aucune nouvelle du garde-chasse et de son frère. La tentation de le contacter via le miroir devenait pourtant de plus en plus forte, mais il se ravisa de peur de mettre Hagrid en danger. Mais hélas, jamais il ne s’était senti aussi seul de toute sa vie. Bien sûr, Ron et Hermione firent tout pour lui remonter le moral et il continuait à retrouver discrètement Ginny dès que tous les deux avaient un moment de libre. Mais cela n’apaisait pas tout le mal être qu’il ressentait.
Harry avait été dépassé par les évènements. Il ne comprenait pas ce qui était en train de se passer à Poudlard. Hagrid l’avait quitté peut-être définitivement. La masse de travail l’empêchait de réfléchir. Mais le pire de tout était son incapacité à découvrir la moindre piste sur les horcruxes. Cela faisait presque deux mois que le portrait de Dumbledore l’avait chargé de retrouver la coupe et ses recherches n’avaient rien donné. La coupe de Poufsouffle n’apparaissait dans aucun livre de la bibliothèque. Comme si ce symbole même de la fondatrice n’avait jamais existé. Et pourtant…
Profitant de l’abscence de vie du dortoir, il regarda une nouvelle fois l’épée de Gryffondor pensivement. Puis accablé, il la rangea dans son étui de velour avant de la dissimuler sous son lit. Il s’habilla d’un geste lent et alla prendre son petit déjeuner, sachant pertinemment que cette journée naissante ne lui apporterait rien de nouveau.
Mais quelques jours plus tard, alors que Harry commençait à désespérer, il se produisit enfin l’événement qu’il avait tant attendu sans pour autant en connaître la nature. Un événement capable à lui seul de lui redonner l’espoir qui lui manquait tant.
Ce jour-là, comme tout les matins, le hibou livreur de journaux apporta le nouvel exemplaire de la Gazette du Sorcier. Le matin était souvent l’occasion de prendre leur temps car Harry et Ron n’avaient jamais cours. Harry avait pris l’habitude de parcourir la Gazette des yeux au cours de son petit déjeuner. Mais ces derniers temps, il le faisait de plus en plus distraitement. Les nouvelles n’étaient pas vraiment fraîches. Le procès de Fred et Georges avait été une nouvelle fois reporté à une date ultérieure faute de temps pour la chambre du Magenmagot, car chaque nouveau jour amenait son lot croissant d’affaires en tout genre. Comme si le mal s’était étendu un peu partout. Les violences et humiliations perpétuées contre les moldus avaient doublés. Mais les victimes sorciers des Mangemorts se faisaient relativement rares. Ce qui n’était pas vraiment étonnant compte tenu du fait que plus personne n’osait sortir de chez lui depuis la mort de Dumbledore.
Hermione finit rapidement son thé et étala la Gazette devant elle. Elle commença à la lire d’un air nonchalent, mais au vu de ses yeux qui devenaient de plus en plus exorbités au fur et à mesure des pages, la curiosité de Harry et Ron fut bientôt rapidement attisée.
- Qui est mort ?! demanda soudain Ron. Pourquoi tu fais cette tête ?
- Regarde !


« MASSACRES A GRINGOTTS »


- PAR MERLIN ! ÇA PARLE DE BILL ?!!!! Est-ce qu’il va bien ?!
- Mais non…Ne t’inquiète pas comme ça voyons ! Contente-toi de lire avec Harry.

« Une tentative de cambriolage à la banque des sorciers Gringotts aurait tourné au cauchemar dans la nuit de samedi à dimanche dernier selon nos informations. C’est en ouvrant l’un des coffres tôt dans la matinée du lundi, qu’un employé de la banque du nom de Gripsec, eut l’horreur de découvrir les cadavres mutilés de trois de ses collègues. L’employé sous le choc, fut amené d’urgence à l’hopital Ste-Mangouste où il est entendu par des enquêteurs exclusivement Gobelins. En effet, le Ministère de la Magie ne fut pas autorisé à mener sa propre enquète au sein de la banque, et quelques dissidents ont même repoussé des représentants de la police magique aux abords des marches de marbre blanc. Le porte-parole de la F.D.G, la Fraternité Des Gobelins, Bodrig le Bigleux nous a fait part des raisons qui selon lui, ont amené les Gobelins à agir de la sorte: »


Dernière édition par le Mar 19 Juin - 17:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 2 EmptyMar 19 Juin - 2:57

« Cet acte de barbarie a entièrement été orchestré de main de maître par le nouveau ministre de la magie de façon à asseoir un peu plus son autorité par la terreur sur notre communauté. Personne n’ignore dans notre monde que son prédecesseur Cornelius Fudge, s’était vanté après une soirée bien arrosée, d’avoir massacrer des Gobelins pour leur voler leur argent. Ce qui a été jugé comme des rumeurs autrefois devient réalité aujourd’hui. Un ou plusieurs sorciers se sont introduits dans notre établissement seulement dans le but de tuer un maximum de nos frères ! De plus, seuls des transplaneurs auraient pu ouvrir les coffres de l’intérieur pour permettre à leur « maître » de s’adonner à leur triste besogne. C’est pour cela que nous sommes convaincus que des elfes de maisons se sont rendus complices d’un tel massacre. Nous ne pouvons rien faire contre les elfes de maison qui peuvent transplaner à loisir dans nos coffres. Nos systèmes anti-intrusion détectent à peine leur préscence. Mais les elfes ne comprennent que la violence et la crainte les a toujours tenus à l’écart jusque-là. Mais les choses sont en train de changer. Les elfes veulent plus de pouvoir. Et notre histoire est remplie de ce genre d’actes commis impunément par les sorciers et leurs alliers contre nous !! Nous n’accepterons plus d’être soumis ! Nous n’accepterons plus d’être traiter comme des moins que rien ! Le sang des Gobelins a assez coulé dans les rues du Chemin de Traverse et ailleurs !… » propos recueillis par notre envoyé spécial libéré ce matin après de nombreuses tergiversions avec la F.D.G. Nos équipes d’informations ont en effet été prises à partie par des manifestants Gobelins, qui comme d’habitude, en ont bien sûr profité pour malmener violemment les sorciers présents sans aucune revendication. »
« Le ministre de la Magie Rufus Scrimgeour s’est dit horrifié des propos tenus par Bodrig, ainsi que du grand « philosophe » gobelin Ragnok, qui selon lui, ont profité de l’incident pour déverser leur haine des sorciers et critiquer ouvertement l’action du Ministère ; qui leur offre pourtant toute la protection qu’ils estimeront nécessaire pour qu’un tel massacre ne se reproduise plus à l’avenir. »
« Mais l’histoire ne semblerait pas s’arrêter là. En effet, nous savons de source sûre que le bilan du massacre serait plus important et que d’autres cadavres ont été retrouvés plus tard dans les coffres. Notre source fait état de sept Gobelins morts et d’une dizaine de disparus. Les Gobelins n’ont pas voulu confirmer ces chiffres, trop honteux sans doute de l’inéfficacité de leurs systèmes de sécurité. »
« Même si les Gobelins ont tout de suite écarter la thèse du cambriolage pour privilégier sans preuve celle de l’assassinat, la brigade d’enquète magique ne semble pas être du même avis. En effet, outre les nombreux comptes des particuliers sorciers, Gringotts regorge de trésors inestimables et jalousement gardés. Beaucoup de richesses des champs de bataille ont disparu et se sont certainement retrouvés un jour au sein de la banque. Des rumeurs parlent d’objets précieux ayant appartenus au Ministère. D’autres plus folles encore, affirment même la présence de trésors romanesques comme par exemple « Le Berceau de la vie » ou l’armure façonnée par les Gobelins ayant appartenus plus tard au premier roi de Bretagne selon les légendes. »
« Il est bien évident que les Gobelins tairont l’affaire rapidement comme à leur habitude. Cependant, nos équipes ont confiance en l’exemplarité des enquêteurs du Ministère qui, nous en sommes sûrs, feront rapidement la clarté sur cette affaire en arrêtant le ou les coupables. Comme toujours, nous vous tiendrons au courant de l’avancée des recherches. »





- Et bien, on peut dire que les journalistes de la Gazette ont déjà choisi leur camp…déclara Ron d’un air sombre. A les entendre, on croirait presque que ce sont les Gobelins les coupables.
- C’est horrible ce qui s’est passé, continua Hermione. Vous vous rendez compte ? Ils ont été massacrés ! Et il y en aurait peut-être plus, peut-être même des dizaines ! Jamais les Mangemorts n’ont été aussi loin auparavant…Et la Gazette ne parle pas une fois d’eux !
- Oui tu as raison, il n’y a que Tu-Sais-Qui et ses sbires pour fomenter un tel massacre…Mais ce que je ne comprends pas c’est pourquoi ont-ils fait ça ?! Et avec l’aide de leur propres elfes de maison par dessus le marché.
- Ils cherchaient quelque chose c’est évident, répondit Hermione. Peut-être que ça c’est mal passé pour eux et qu’ils ont du combattre les Gobelins…
- Combattre oui mais pas massacrer ! Comment se fait-il qu’aucun Mangemort n’ait été arrêté ou même blessé ? Et apparemment tous les Gobelins présents ce soir-là dans la banque ont été tués. Il n’y a pas un seul survivant. Cela ne ressemble pas aux Gobelins de laisser des sorciers leur voler leurs trésors sans riposter. Et leur système de sécurité ? On ne sait même pas s’il s’est mis en route. C’est pourtant l’un des plus fiables au monde !
- Apparemment plus, commenta Hermione. Ils ont du être pris par surprise ou même trahis par d’autres Gobelins. Les Mangemorts ont eu des complices c’est certain. Même si l’idée des elfes de maison me semble bien grotesque. Les elfes de maison ne sont pas capables de faire du mal à un être vivant.
- Pas à un Gobelin Hermione, réprit Ron. Tout le monde sait que les elfes détestent les Gobelins.
- Je ne sais pas. En tout cas, ils n’ont sûrement pas participé au massacre. Ils n’avaient sans doute pas le choix…Peut-être qu’ils étaient là juste pour permettre aux Mangemorts de voler ce qu’ils étaient venus chercher…
- D’accord Hermione, mais pour voler quoi ?
- Le Berceau de la Vie, marmonna soudain Harry comme s’il se parlait à lui-même.
- Qu’est-ce que tu as dit ? demanda Ron sans comprendre.
- Ils en parlaient dans la Gazette, continua Harry sans se soucier de la question de son ami. Cela fait des mois que j’entends parler de « Berceau de la Vie » sans comprendre de quoi il s’agit. Rappellez-vous notre premier cours de Botanique. Le professeur Chourave nous avait dit que le Berceau de la Vie avait des capacités extraordinaires. Capable à lui seul de créer des plats, de redonner vie à des plantes cramoisies.
- Où veux-tu en venir ? Tu crois que les Mangemorts voulaient vraiment voler un « engrai » ?
- En plus, nous ne sommes pas sûrs que ce Berceau se trouve réellement à Gringotts, souligna Hermione. La Gazette a l’habitude de publier des rumeurs sans les vérifier.
- Oui c’est vrai, admit Harry. Mais je suis sûr que ce n’est pas un hasard…Vous vous souvenez comment Chourave était mal à l’aise lorsqu’elle a parlé du Berceau de la Vie. Pour moi cela n’est pas qu’un simple engrai ou un moyen de faire des gâteaux. Tout cela cache sûrement autre chose…
- Ne me dis pas que tu crois que c’est un horcruxe ? murmura Hermione avec un sourire complice.
Harry ne répondit pas. Hermione cessa rapidement de sourire devant le visage très sérieux de son ami.
- Par Merlin ! C’est vraiment ce que tu penses ?!
- Et pourquoi pas ?! répondit-il dans un murmure. Si cela intéresse les Mangemorts, c’est que cela doit sûrement intéressé Voldemort, non ? Ce n’est pas un hasard si des Gobelins se sont faits tués. Cela fait des semaines que l’on ne parle plus des Mangemorts ou de Voldemort.
- Pourquoi voudrait-il récuppérer son propre horcruxe ?
- Je n’en sais rien. Mais il a ses raisons.
- Mais on ne cache pas un horcruxe dans une banque ! Il y a des registres où le nom de chaque sorcier rentrant ou sortant de Gringotts apparaît. Tu crois vraiment que les Gobelins auraient laissés Tom Jedusor ouvrir un coffre chez eux ?
- Hermione a raison Harry. Après la chute de Tu-Sais-Qui, les Gobelins nous auraient livrés tous les objets lui ayant appartenus. Ce ne sont pas des hors-la-loi, le Ministère les surveillent et pour ma part je suis convaincu qu’ils ne se sont jamais rallié à Tu-Sais-Qui. Le massacre de samedi le prouve encore.
- Harry je sais que tu veux trouver les horcruxes, prononça Hermione à voix basse. Mais il faut faire attention. Rappelle-toi du coffret qui sifflait…
- Je suis sûr que j’ai raison. Et j’avais aussi raison pour le coffret. On n’attaque pas les gens, on ne vole pas sans motif ! Voldemort n’a pas besoin d’argent vous comprenez ? Il cherchait autre chose dans Gringotts… Il faudrait en savoir plus sur le Berceau de la Vie…Je sais que j’ai déjà entendu cette expression-là avant le cours de Botanique. Je n’arrive pas à me souvenir…
Harry se prit la tête entre les mains et s’accouda à la table dans un geste de lassitude. Hermione le regarda avec compassion sans savoir quoi dire pour le rassurer.
- Attends, fit-elle après un instant. Je dois aller en cours de Runes Anciennes maintenant, mais il faut que nous reparlions de tout ça à l’heure du déjeuner, d’accord ?
- D’accord, dit Harry d’un air sombre. On se revoit tout à l’heure.
Harry passa le reste du temps le séparant du déjeuner à tenter de comprendre ce qui s’était réellement passé à Gringotts ce week-end. Quelque chose ne tournait pas rond, il en avait l’infime intuition. Mais où avait-il entendu parler du Berceau de la Vie la première fois ? Il tenta de remonter dans sa mémoire mais sans succès. Ce n’est que lorsqu’il vit Hermione revenir tout exitée vers lui et Ron à l’heure du déjeuner qu’il reprit soudain espoir.
- HARRY ! RON ! s’écria-t-elle avec enthousiasme dans la Grande salle sous les regards curieux des autres élèves et professeurs.
- Qu’est-ce qui se passe ?! demanda Harry avec avidité.
- TU AVAIS RAISON !
- Chuuut !!! s’écria le professeur Sinistra de la table des professeurs. Où vous croyez-vous, Miss Granger ?!!! A la foire au saucisson ?!!!
- Allons ailleurs… murmura Hermione tout excitée.
Ils s’empressèrent tous les trois de remonter dans la salle commune en avalant les marches quatre par quatre. Ils étaient tellement pressés qu’ils faillirent se cogner contre le portrait de la Grosse Dame qui tardait à s’ouvrir pour les laisser passer.
- Alors ? demanda précipitamment Ron en entrant dans la salle déserte.
- Alors voilà, s’empressa Hermione en farfouillant dans son sac. Le « Berceau de la Vie » est bien à Gringotts. Cet objet existe bien, ce n’est pas une légende ou une allégorie ou un truc dans ce genre…
- Ça on le savait déjà, intervint Harry.
- Oh non Harry moi je n’en étais pas du tout sûre…J’ai retrouvé sa trace dans un livre sur les « Contes et Légendes de Poudlard »…C’est le Berceau de la Vie qui a crée cette école !!! Toute la magie que tu voies autour de toi vient de ce simple objet ! Au début je croyais que c’était une jolie histoire qu’on racontait aux jeunes sorciers pour les endormir, mais en fait non ! Les fondateurs l’ont vraiment utilisé pour faire cette école !!!
- Attends une minute….coupa Harry d’une voix pensive.
Mais un sourire de satisfaction vint bientôt illuminé son visage resté tendu jusque-là.
- Ça y est !!! Je m’en souviens !!!! Le Berceau de la Vie !!! Oui bien sûr !!! C’est le Choixpeau Magique qui en a parlé dans sa chanson !!!!
- Exactement !
- Mais…intervint Ron. Je vais peut-être poser une question bête Hermione, mais comment es-tu devenue sûre que cet objet existe bel et bien et qu’il ne s’agit pas d’une image ou d’une allé….agé…enfin comme tu as dit ?
- Tu sais que je t’adore toi ?! s’écria Hermione d’une voix joyeuse.
- Heu…
- Ta question n’est pas bête bien au contraire. Le Berceau de la Vie n’a jamais été retrouvé par les enseignants et directeurs de Poudlard. Et pourtant ce n’est pas faute d’avoir cherché. Cela fait des siècles qu’on essaie de retrouver sa trace. Et c’est pour cette raison d’ailleurs qu’on a cru à un moment donné que le Berceau était imaginaire. Au bout de presque mille ans, les gens ont fini par se résigner. Voilà pourquoi il n’apparaît que dans ce livre : « Contes et Légendes de Poudlard » et non pas dans « L’histoire officielle de l’école » ou tout autre livre dit plus sérieux !
- Oui mais les fioles en Botanique, souligna Harry. Chourave nous a dit que le liquide bizarre venait bien du « Berceau de la Vie ». Comment peut-elle en être sûre si cet objet n’est pas censé exister ?
- Elle n’en sait rien justement. Il y a dans Poudlard, des tonnes et des tonnes d’ingrédients non périssables datant de Mathusalem…ou plutôt des Fondateurs pour être précis. Les fioles étaient sans doute étiquetées « Berceau de la Vie » ou autre chose dans le même genre et puis voilà. Maintenant comme le liquide est vraiment efficace, personne ne s’est jamais demandé s’il provenait bien du « Berceau ». Et comme le liquide commence à manquer, Chourave a insisté pour que personne ne le gâche.
- Tu ne réponds pas à ma question Hermione…Comment on sait que ce Berceau existe finalement ?
- J’y viens ! Soit patient mon petit Ronald !!!
- Heu…tu es sûre que tout va bien Hermione ?
- Oui oui très bien, répondit-elle d’une voix distraite tout en affichant toujours un large sourire. Le Berceau n’est plus une légende depuis que l’on a retrouvé sa trace !
- QUOI ?! Où ça ?! firent Ron et Harry en chœur.
- A Gringotts justement !
Elle refouilla frénétiquement dans son sac. Puis, après quelques secondes elle sortit une pile d’articles de journaux.
- D’où tu sors ça ?
- Je les ai empruntés à la bibliothèque…
- Empruntés ? fit Ron sans comprendre. Mais on n’a pas le droit d’emprun… PAR MERLIN ! Tu les as volés !
- Non. « Empruntés », répéta Hermione en haussant les épaules. J’avais besoin de les avoir avec moi.
- Comment as-tu fait pour trouver toutes ces informations entre ton cours de Runes et maintenant ? demanda Harry étonné. Tu es sûre d’avoir rendu ton retourneur de temps ? ajouta-t-il d’un ton accusateur.
- Je ne suis pas allée en Runes…
- HERMIONE !!! firent Ron et Harry d’une même voix dans une attitude faussement choquée.
- Oh ça va…Je suis allée directement à la bibliothèque. Je ne pouvais plus attendre…De toute façon c’est beaucoup plus important, non ? Les runes seront encore là à mon retour…Ce qui n’est peut-être pas le cas du Berceau…
- Que veux-tu dire ?
Pour seule réponse, Hermione tendit à ses amis une feuille de vieux papier journal. Il s’agissait d’un vieux numéro de la Gazette du Sorcier datant de février 1946. Hermione leur fit signe de regarder en dernière page, à la rubrique : « Informations diverses : peu exaltantes mais parfois comiques ». La photo de la page ne bougeait pratiquement plus et était effacée comme par l’effet du soleil si bien qu’on percevait à peine les deux personnages en premier plan :
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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 2 EmptyMar 19 Juin - 2:59



«La Nouvelle invention de Bäldwig le Blagueur ! »




- Est-ce vraiment raisonnable Hermione ? dit Ron avec un sourire moqueur.
- LIS !!!
Alors Ron effaça son sourire niais et commença à lire à haute voix :



« Cela faisait bien longtemps que nous n’avions pas eu de nouvelles de notre « grand ami » Bäldwig le Blagueur ! Heureusement il refait parler de lui pour notre plus grand bonheur et certainement pour le votre aussi chers lecteurs déjà amusés. L’absinthe mal diluée fait des ravages chez nos « amis » gobelins mais dans le cas de Bäldwig, il faut avouer que ce n’est pas pour nous déplaire ! »
« Permettez-moi de vous annoncer la grande nouvelle ! Le gobelin soiffard a enfin réussi à résoudre l’énigme qui a fasciné tant de générations de sorciers avant lui ! Il a retrouvé le Berceau de la Vie !!! Ha Ha Ha !! Oui vous ne rêvez pas ! Oh que cette histoire commence bien ! Laissons la parole à ce valeureux gobelin soiffard qui a été interviewé par notre correspond Howard Atkinson »
« Howard Atkinson: – Bonjour Bäldwig ! Sachez tout d’abords que la Gazette est très heureuse de vous retrouver enfin, cela faisait longtemps que nous n’avions pas eu de vos nouvelles…
- Bäldwig : J’étais à l’hôpital…Pour me faire soigner…
- H.A : A Ste-Mangouste, vraiment ? Que vous arrive-t-il Bäldwig ?
- B : Je veux arrêter de boire…et…
- H.A : Sage décision mon cher. Vous avez du voir encore quelque chose de surprenant à Gringotts pour prendre une telle décision !!!!
- B : Je sais ce que vous faîtes ! Vous vous moquez de moi dans votre rubrique…
- H.A : Mais pas du tout Bäldwig ! On essaie de découvrir la vérité rien de plus…Parlez-moi de cette histoire de Berceau de la Vie…Qu’est-ce que vous avez bu…heu non je veux dire : qu’est-ce que vous avez vu cette fois là ?
- B : J’étais caché dans un coffre. A la banque vous savez et je…
- H.A :…on ne vous demandera pas ce que vous pouviez faire dans ce coffre…
- B : …Je dormais c’est tout !!! Je n’avais rien bu !!!
- H.A : Calmez-vous mon cher, je n’ai rien dit de tel ! Alors dans ce coffre ?
- B : Des employés sont arrivés et ont ouvert le coffre. Il y avait une vieille dame avec eux…Très grosse et très ridée…
- H.A : …Un peu de respect Bäldwig ! Quel était le nom de cette dame ? Vous l’avez entendu ?
- B : Zazazmith…Papazmith…Pattysmith…Je n’ai pas très bien entendu…Je me suis caché quand ils sont entrés. J’avais peur que mon chef me rouspète encore…
- H.A : Oui on a tous peur de nos chefs…Passons…Que venait faire cette dame ?
- B : Elle portait un petit paquet qu’elle a dégraffé. Et là je l’ai tout de suite reconnu…Vous savez j’ai beaucoup lu de livres dans mon enfance…
- H.A : Quel rapport Bäldwig ?
- B : C’était un minuscule bol ouvragé ! Je l’avais déjà vu en gravure chez moi…
- H.A : Le Berceau de la Vie donc ?
- B : Oui c’était lui ! Il avait des poignets et il sintillait de mille feux !
- H.A : N’exagérons rien…Alors vous avez vu le Berceau de la Vie ? Et qu’avez-vous fait ensuite ?
- B : J’ai réussi à m’enfuir avant qu’ils ne ferment le coffre. J’ai très peur de mon chef vous savez…Personne ne m’a vu.
- H.A : Et après ? Votre histoire n’est pas aussi rigolote que les autres…
- B : Ce n’est pas fini ! Le lendemain je suis allé voir mes collègues gobelins qui ont accompagné la dame. Je voulais savoir d’où elle tenait le Berceau…
- H.A : Normal…
- B :…mais lorsque je leur ai posé la question, aucun d’entre eux ne se souvenait de la vieille dame !!! Alors je leur ai parlé de l’objet qu’elle avait apporté, mais ils ne se souvenaient toujours pas ! Je leur ai dit que c’était le Berceau de la Vie !! Et c’est là qu’ils se sont moqués de moi…
- H.A : Ils ont cru que vous aviez encore bu et que vous aviez fait un rêve c’est ça ?
- B : Oui !! C’est exactement ça !! Je n’avais rien bu pourtant…ça fait des semaines que je fais des efforts et eux…ils pensent que…
- H.A : Ne soyez pas triste mon vieux Bäldwig…Heureusement que nous sommes là pour rétablir la vérité !!! Votre histoire sera publiée, ne vous inquiêtez pas…Le Ministère fera une enquête…
- B : C’est vrai ?!
- H.A : Bien sûr puisque je vous le dis !

Ah sacré Howard ! Et sacré Bäldwig aussi !…Sans lui nous ne nous amuserions pas autant…J’espère que ça vous a plu. A demain pour de nouvelles histoires amusantes.




- Affligeant…C’est affligeant…souffla Ron d’une voix triste.
- Oui. La Gazette se moquait de lui, dit Hermione d’un air grave. Elle l’humiliait pour amuser ses lecteurs…
- Alors c’était Hepzibah Smith qui a apporté le Berceau ?! demanda Harry interloqué.
- Oui c’était bien elle. Tu as entendu la description de Bäldwig ? « très grosse…très vieille ». « Zazasmith » comme il disait…
- Hepzibah Smith possèdait aussi le Berceau de la Vie chez elle ? demanda Harry. En plus du médaillon et de la coupe ? C’est incroyable…
- Harry le Berceau de la Vie n’est qu’une légende…
- Tu disais qu’il existait…
- Attends je n’ai pas fini.
Hermione reprit sa pile d’articles et sortit une nouvelle feuille.
- Regarde la gravure ! C’est une estampe du Berceau de la Vie fait au 11ème siècle. C’est certainement de celle-là dont parlait Bäldwig, car il n’en existe aucune autre.
Harry prit le vieux papier dans ses mains. Ses yeux s’écarquillèrent en voyant la gravure.
- C’est…
- Oui c’est, acquiessa Hermione d’un air grave.
- Ça quoi ? fit Ron sans comprendre en se tordant le cou pour regarder lui aussi.
- Le Berceau de la Vie n’est pas un lieu, une personne, ni même une légende. Le Berceau est bel et bien un récipient…
- La coupe de Poufsouffle…lâcha Harry ahuri.
- m**** alors ! s’écria Ron.
- Comme tu dis…


***




Harry ne pouvait pas détacher ses yeux de la gravure. Il la scrutait dans les moindres détails. Une petite coupe d’or pourvue de deux anses finement ouvragées. L’objet était orné d’un blaireau. L’emblème de la maison Poufsouffle.
- Il y a quelque chose que je ne comprends pas, intervint Ron. Si Hepzibah Smith a enfermé la coupe dans un coffre, alors comment…
- …comment Hepzibah a fait pour enfermer la coupe dans un coffre alors qu’elle la gardait précieusement chez elle peu de temps avant sa mort ? finit Hermione.
- Oui c’est ça.
- Et bien c’est impossible, répondit simplement Hermione. Regarde la date de l’article : « février 1946 ». Ça ne te dit rien ?
- C’est certainement à la même période que Tom Jedusor est allé chez elle, répondit Harry.
- Exactement. Une vieille dame du caractère d’Hepzibah Smith, qui ne sortait jamais de chez elle, qui collectionnait les objets en les gardant jalousement à ses côtés, n’aurait jamais pu se rendre dans une banque pour se séparer d’un bien…Si la coupe s’est retrouvée à Gringotts, c’est que quelqu’un d’autre l’a amené.
- Tu-Sais-Qui…marmonna Ron en venant de comprendre.
- Relit ce que Bäldwig a dit dans l’article. Ses collègues ne se souvenaient pas d’avoir accompagné Hepzibah Smith et encore moins du Berceau de la Vie. Les Gobelins devaient être exités de posséder un tel objet. Mais ils n’ont pas pu en profiter. Tom Jedusor a pris l’apparence de la vieille dame et à modifié la mémoire des Gobelins. Personne n’a rien compris. Personne excepté un petit Gobelin du nom de Bäldwig, porté sur la bouteille et pas très futé… et qui s’était caché ce jour-là pour échapper à son chef…
- Lui a tout vu…
- Et Voldemort l’ignore puisque l’article était en dernière page avec d’autres histoires grotesques. J’imagine qu’il ne l’a jamais lu.
- Et la vraie Hepzibah ?
- Voilà comment je vois les choses : Voldemort profite d’un nouveau rendez-vous avec la vieille dame pour la séquestrer chez elle. Il l’enferme avec son elfe à double tour le temps de quelques jours. Il crée son horcruxe. Le cache à Gringotts en utilisant le Polynectar, avec une méche de la vieille Dame. A son retour, il tue Mrs Smith. Il n’a plus qu’à modifier la mémoire de Hokey et le tour est joué…
- C’est impossible de remonter jusqu’à lui, commenta Ron. Tous les témoins sont morts ou amnésiques.
- Tous sauf Bäldwig.
- Alors la coupe se trouve toujours là-bas ? demanda Harry. Au milieu des autres coffres ? Comment Voldemort peut-il être sûr qu’aucun employé ne visite le coffre qu’il a ouvert ?
- La coupe n’est peut-être pas dans un coffre. Il y a tellement d’endroits cachés à Gringotts.
- Oui mais est-ce que la coupe est toujours là-bas maintenant ?
- Et bien peut-être pas Harry…Si Voldemort et ses partisans se sont rendus à Gringotts, il y a de grandes chances pour que la coupe n’y soit plus…
- Pourquoi Tu-Sais-Qui aurait-il volé son propre horcuxe ? Ça n’a pas des sens ! Pourquoi risquer d’être découvert ? Et par la même occasion faire parler de ce qui se passe à Gringotts ?
- Oui c’est vrai tu as raison Ron, admit Hermione. J’avoue que je n’y comprends rien…
- Peut-être que ça n’a rien à voir avec l’horcruxe, proposa Harry. Peut-être qu’il cherche juste à atiser la guerre entre les gobelins et les sorciers.
- En tout cas, c’est réussit ! commenta Ron.
- Non Voldemort n’aurait pas fait une chose aussi folle, fit Hermione. Amener des enquêteurs autour de son horcruxe…Impossible. Pour moi, il est venu le chercher.
- Oui mais on n’en revient à la même question : Pourquoi a-t-il fait ça ?
- C’est à nous de le trouver, déclara Harry. On devrait aller là-bas…
- A Gringotts ?!!! s’exclama Ron. Mais c’est de la folie !!! Tu veux mourir ?!
- Nous sommes déjà mort si on ne fait rien.
- Mais tu as entendu Hermione ? L’horcruxe n’y est plus !!!
- On n’en sait rien, trancha Harry mal assuré. Il faut qu’on se rende sur les lieux pour être sûrs.
- Hermione, toi qui est raisonnable, dis-lui que c’est une très mauvaise idée.
Hermione n’osa rien dire sur le moment. Harry pensa alors qu’elle était en train de lutter contre elle-même. Après de longues secondes, elle se mit à expirer si fort que Harry comprit


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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 2 EmptyMar 19 Juin - 3:02

tout de suite qu’elle se résignait à prononcer ces mots :
- Harry a raison. C’est notre seule piste depuis très longtemps…Il faut vérifier sur place. Je suis partante.
- Je te suis.
Ils se tournèrent tous les deux vers Ron qui se sentait de plus en plus mal.
- Vous êtes fous de faire ça…Vous n’avez pas idée de ce que les gobelins nous réservent…
- Tu ne comprends pas Ron. On est obligé d’aller là-bas…On découvrira quelque chose, j’en suis sûre. Voldemort n’a peut-être pas touché à son horcruxe…
- Quand bien même ! Comment on fera pour traverser leur système de sécurité ?!
- Toute quête mérite un minimum de préparation, philosopha Hermione en souriant.


***



Harry ne savait pas vraiment si Hermione avait un plan pour entrer dans Gringotts et retrouver la trace de la coupe. Pendant les deux semaines qui suivirent leur découverte, Harry la voyait passer des heures à la bibliothèque en train de décortiquer inlassablement chaque livre pour y dénicher un moyen de contourner le système de sécurité des Gobelins. Il se demandait si elle avait avancé. Mais au vu de son attitude taciturne, il comprit bientôt qu’elle aussi avait des difficultés dans ses recherches. Ce jour-là dans la salle commune de Gryffondor, Ron arriva vers Harry avec une mine déconfite.
- Cela ne va pas te plaire…
- Qu’as-tu trouvé ? demanda expressement Harry.
- Le sytème de sécurité des gobelins, annonça Ron. C’est de la folie pure. J’ai trouvé quelques renseignements dessus. Mais j’ignore encore s’il n’y a pas autre chose. Commençons pas les coffres…Il est impossible d’ouvrir la porte d’un coffre sans une clé, en utlisant un contresort par exemple. Seul un Gobelin peut le faire. L’employé de la banque n’a qu’à caresser la porte pour annuler les sortilèges. Cependant, si quelqu’un d’autre qu’un Gobelin de Gringotts tentait d’ouvir ce genre de coffre, il serait aspiré à travers la porte et piégé à l’intérieur.
- Bon et bien on ne les forcera pas, répondit Harry sans cacher son dépit.
- Ce n’est pas tout. Les Gobelins utilisent des Trolls de Sécurité, peut-être même d’autres créatures encore plus invraisemblables…
- Nous nous chargerons des Trolls. Nous avons pu en maîtriser un alors que nous n’étions que des enfants. J’imagine que nous pourrons réitterer cet exploit.
- Sauf s’ils sont une centaine à nous attendre la bave aux lèvres…
- Mouais, admit Harry du bout des lèvres. Où est-ce que tu as trouvé toutes ces informations ?
- Et bien justement c’est pour ça que je t’ai dit que ça n’allait pas te plaire, commença Ron gêné. J’ai demandé de l’aide à Bill…
- RON ! JE T’AI POURTANT DIT DE N’EN PARLER A PERSONNE !!!
- Je sais bien, mais Bill est bien placé et…
- Et s’il raconte tout aux Gobelins, tu imagines ?
- Mais il ne fera jamais ça, c’est mon frère et aussi un membre de l’Ordre, se justifia Ron. Je ne lui ai pas parlé des horcruxes ni de ce que nous allons faire. Je lui ai juste demandé un moyen de rentrer dans la banque…
- MAIS C’EST ENCORE PIRE !
- Ne t’énerve pas ! Ils ont un plan…
- Un plan ?!…et mais…comment ça « ils » ?!!
- Bill, Charly et Fleur, pardi !
- A combien d’autres personnes en as-tu parlé ?!!! réprimanda Harry avec colère.
- Mais à personne, se défendit Ron. Ce n’est pas la peine de le prendre comme ça. Ce sont des gens de ma famille quand même ! J’ai entièrement confiance en eux.
- Et pourquoi tu en as parlé à Charly d’ailleurs ?! Il n’est pas en Roumanie ?
- Non il est à Londres maintenant. C’est depuis l’arrestation des jumeaux. Il a préféré revenir auprès de Maman pour l’aider un peu. Il s’est fait embaucher à Gringotts en attendant…
- A Gringotts ?! Mais qu’est-ce qu’il fait ?
- Alors ça…j’en sais rien du tout…
- Et c’est quoi leur plan ?
- Ça non plus j’en sais rien du tout, répéta Ron en se grattant la tête…Ils m’ont seulement dit que c’était imparable.
- Imparable ?
Harry n’eut pas le temps de questionner plus longtemps Ron que Hermione arrivait à grands pas vers eux.
- Ça va Hermione ? Tu as trouvé quelque chose ?
Pour seule réponse, cette dernière foudroya Ron du regard. Visiblement ça n’allait pas du tout.
- Harry, est-ce que tu as toujours le livre du Prince ? demanda-t-elle précipitemment.
- Il est resté dans la Salle sur Demande…et comme tu sais elle a été condamnée…Pourquoi ? Tu en as besoin ?
- Non c’est pas ça, mentit-elle. C’est juste que je voulais vérifier quelque chose….C’est tout.
- Hermione tu t’en sors avec tous tes livres ?
Son amie ne lui répondit pas et s’apprêtait à se retirer d’un air rageur. Mais Harry la ratrappa du bras.
- Attends, on peut peut-être retrouver le livre du Prince…dit-il pour tenter de la rassurer. Dobby ? Dobby tu m’entends ?
Un craquement sonore vint fendre la silence dans la seconde et le petit elfe regardait déjà Harry avec un visage plein d’enthousiasme.
- Harry Potter monsieur ! Dobby est très heureux de vous voir !
Le petit elfe se mit à enlacer la jambe de Harry en plissant des yeux de bonheur.
- Dobby avait peur de vous ennuyer s’il devait venir vous voir…Dobby ne sait pas quoi faire à Poudlard. Les autres elfes refusent de lui donner du travail…Pourtant Dobby ne veut plus être payé vous savez monsieur ?! Il est prêt à aider gratuitement ! C’est pourquoi Dobby est très content que Harry Potter l’appelle enfin monsieur !
- Oui moi aussi Dobby. Ça me fait plaisir de te voir et te…donner du travail…
- Un travail monsieur !!! Vraiment ?!
Les grands yeux de l’elfe s'ouvrirent de bonheur.
- Oui. Et un travail non rémunéré en plus, précisa Ron.
- Oh vraiment ?! couina l’elfe en serrant ces petites mains entre elles comme s’il n’y croyait pas. Non rémunéré, vraiment ?! Comme vous êtes bon monsieur Weasley !! Que doit faire Dobby ?! Surveiller un autre élève ?!
- Non Dobby. Ce n’est pas ça. Je veux que tu retrouves un objet que j’ai égaré dans Poudlard.
- Oh rien de plus facile Harry Potter, monsieur !!
- Oui mais c’était un objet de la Salle sur Demande…
- Oh mais Dobby peut y entrer monsieur ! C’est facile pour un elfe !! Il peut entrer où il veut !
- Vraiment ?!
- Bien sûr l’entrée n’est condamnée que pour les sorciers ! Pas pour les elfes ! Nous devons pouvoir faire le ménage !
- Et si des Mangemorts revenaient avec des elfes ?! demanda Ron avec effroi. Comme à Gringotts…
- CE N’EST PAS VRAI TOUS CES MENSONGES MR WEASLEY !! cria soudain l’elfe avec colère. LES ELFES NE TUENT PAS LES GOBELINS !!
Tout le monde regardait Dobby avec stupéfaction. Harry n’avait jamais vu l’elfe devenir colèreux ou s’énerver de la sorte. Le teint de Dobby avait viré au rouge en un instant et son habituel ton jovial s’était envolé dans la seconde. Harry jeta un regard vers l’entrée de la salle commune pour s’assurer que personne ne venait.
- Ce n’est pas ce que Ron voulait dire, dit Harry d’une voix douce pour calmer Dobby.
- On les a obligés monsieur ! couina l’elfe.
- Obligés ? demanda Ron sans comprendre.
- Oui leur maître les ont forcé à ouvrir Gringotts…
- Comment sais-tu cela, Dobby ?! demanda Harry.
- A cause du méchant Kreattur monsieur. Il connait les elfes qui ont participé. Ce sont des cousins à lui…
- Et bien je vais lui dire deux mots à ce gredin…
- Harry non ! Ne l’appelle pas ! s’écria Hermione. Il ne faut pas qu’il soit au courant !!
- Oui tu as peut-être raison, admit Harry. Mais il ne s’en sortira pas comme ça !
- Que dois trouver Dobby ? s’impatientait le petit elfe de sa voix nasillarde.
- J’ai égaré mon livre de potions Dobby. Je veux que tu me l’apportes. J’ai gribouillé à l’intérieur sur toutes les pages… Tu t’en sortiras ?
Dobby dodelina de la tête avec fierté et disparut dans la seconde.


***



- Nous partons samedi !!! murmura une voix près d’Harry.
Harry sortit de sa torpeur. Cela faisait maintenant un mois qu’il n’avait pas vu Hermione aussi radieuse. Elle arborait une mine réjouie, peu habituelle depuis ces derniers jours. Elle avait visiblement mis la dernière touche à son plan.
- C’est vrai ? fit-il incrédule. Tu as réussi ?
Hermione se contenta de sourire en levant faiblement l’index.
- Juste un dernier petit détail, dit-elle d’une voix étrangement douce comme pour préparer son ami au pire…
- Lequel ?!
Un craquement sonore se fit alors entendre dans la salle commune de Gryffondor. Dobby était apparu tout souriant. On aurait dit qu’il s’était préparé pour l’hiver. Il portait un gros manteau avec un short à pois. Un petit baluchon aux couleurs criardes pendait sur son épaule décharnée.
- Oh non…fit Harry en secouant la tête d’un air réprobateur. Il n’est pas question que Dobby nous accompagne !!
- Nous n’avons pas le choix, Harry…Il fait justement parti du plan…



$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$




Le bourdonnement commençait à cesser. Les bruits fantômatiques s’estompaient peu à peu à mesure qu’il reprenait ses esprits. Le voile qui lui couvrait les yeux se dissipait aussi. Les couleurs devenaient plus nettes. Il distingua bientôt une porte en chène en face de lui. La pièce semblait petite et sans fenêtre. Une odeur âcre et nauséabonde lui réveilla les narines. Il comprit alors qu’il se trouvait dans l’arrière salle d’une boutique. Peut-être dans l’Allée des Embrumes. Ce n’est que lorsqu’il reprit complètement ses esprits que la douleur refit surface, lancinante et tortueuse. Il serra les dents si fort qu’il faillit se craquer la mâchoire. Son corps ne bougeait plus. Il ne lui restait plus que ses sens pour contempler le désastre de son échec.
- Reveille-toi ! singla une voix glaciale et sifflotante dans la pièce.
Il tenta d’ouvir les yeux pour apercevoir le propriétaire de cette voix si familière. Il ne revit que la porte en chène. C’était donc la fin. A bout de force, il ne put que refermer les yeux.
- Reveille-toi ! répéta la voix plus forte encore.
Une main s’était abattue sur sa gorge et la serra si violemment que ses yeux s’exorbitèrent soudain. Il sentit alors l’odeur putride de son haleine. Le visage de Voldemort le regardait sans ciller à quelques centimètres du sien.
- Co…comment as…as-tu fait…pour…
- Pour vous retrouver ? finit la voix sifflante de Voldemort.
Il dodelina de la tête. Prononcer le moindre mot lui était insupportable.
- Vous n’auriez pas du sortir de votre retraite. C’était là votre plus grave erreur. Même à Poudlard, vous ne pouviez pas être en sécurité. Cela fait un petit moment que je vous cherche Horace…
Slughorn leva une nouvelle fois la tête en direction de Voldemort. Il voulait lui tenir front une dernière fois.
- C’est donc vous qui avez dévoilé mon secret, continua l’homme serpent Vous avez aidé Dumbledore…
- Dumbledore connaissait la vérité !!! cria Slughorn sans s’en rendre compte. Il savait déjà…Il l’a toujours su…
- Mais vous avez aidé le jeune Potter ! Et c’est pourquoi vous êtes là aujourd’hui !
- Je n’ai fait que confirmer ce qu’ils savaient déjà…
- JE NE PARLE PAS DE ÇA IDIOT ! rugit Voldemort. Le Verum Subvenit…Croyez-vous qu’une telle potion est d’usage chez les sorciers de premier cycle ?!!! Vous vouliez qu’ils sâchent…Qu’ils sâchent ce que j’ai fait ! Qu’ils sâchent tous comment me combattre ! Mais que peuvent-ils faire contre moi ?! Ils ne pourront que mourir sous ma baguette !
- Je ne suis pas le seul à désirer votre mort Tom…
- TAISEZ-VOUS !!! NE M’APPELLEZ PAS COMME ÇA !!!
Et c’est ainsi qu’ Horace Slughorn retrouva le courage qu’il lui avait fait tant défaut jusqu’alors. Il ne pouvait garder plus longtemps pour lui ces mots qui le dévoraient tant :
- C’est ton vrai nom… Tu n’es qu’un sorcier Tom…Un talentueux sorcier certes mais tu finiras par mourir comme tout le monde…Et un jour, plus personne ne se souviendra du nom de « Voldemort »…
Voldemort desserra son emprise avec rage et s’éloigna un moment du corps suspendu d’Horace Slughorn. Le vieux professeur était dans un triste état. Ses membres cassés le paralysaient totalement mais son visage éprouvé par la douleur affichait une certaine satisfaction. Indécible, incongrue mais si présente…
- Vous avez au moins raison sur un point professeur…
Voldemort se forçait à reprendre son calme. Il sortit lentement sa baguette de sa cape.
- Tout le monde finit par mourir… AVADA KEDAVRA !!!


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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 2 EmptyVen 29 Juin - 1:13



Chapitre 14 : Tu connaîtras l’enfer





Samedi 5 décembre, 6h00 du matin.

Harry se leva de bonne heure ce matin-là. Il n’avait pas vraiment pu trouver le sommeil de toute la nuit. L’excitation provoquée par la découverte d’Hermione il y a quelques semaines, était retombée depuis longtemps. La peur commençait à faire surface. Le danger se montrait plus visible à mesure que la date fatidique de leur départ pour Gringotts approchait. Harry s’asseya lentement sur le rebords de son lit en restant en pyjama. Il se rendit compte que ses mains tremblaient toutes seules. Il les posa sur ses cuisses et se mit à respirer profondément. Ron dormait toujours à poings fermés. Harry repensa un instant à Ginny et leur rendez-vous de la veille. Elle l’attendait toujours souriante au même endroit. Harry avait passé la soirée à lutter contre lui-même, car le désir de lui avouer son départ devenait de plus en plus étouffant. Mais Ginny ne découvrit jamais la vérité. Harry se résigna une nouvelle fois à la tenir éloigner de ce qu’il s’apprêtait à faire. Tout ce qu’il désirait c’était de revenir bientôt pour lui demander pardon.
Il se leva d’un bond, s’habilla en silence puis réveilla Ron. Celui-ci ouvrit les yeux presque immédiatement. Harry pensa alors que son ami ne devait pas avoir passé une nuit très agréable lui non plus et qu’il attendait patiemment l’heure du départ. Ron se leva à son tour dans un silence quasi-religieux pour ne pas réveiller Neville et Dean, puis les deux amis sortirent bientôt de leur dortoir.
Les couloirs de Poudlard semblaient déserts. Le froid s’était engouffré dans l’école. Harry sentit Ron frissonner à côté de lui sous la cape d’invisibilité. Ils marchèrent tous les deux à pas de loups en direction de la statue de la sorcière borgne. Lorsque Harry vit Hermione se désillusionner devant lui, il abaissa la cape d’un geste brusque. Elle tenait dans sa main un petit sac en cuir que Harry n’avait jamais vu jusqu’alors.
- Vous êtes prêts ? demanda-t-elle dans un murmure.
Harry avait la bouche pâteuse et se contenta alors de hocher la tête. Ron semblait n’avoir même pas entendu la question. Sans plus attendre, ils s’engouffrèrent tous les trois dans l’étroit passage. Et Harry fut soulagé de constater que le passage secret n’avait pas été condamné et qu’aucun dispositif anti-intrusion n’avait été installé. Il y avait décidément encore des endroits dans Poudlard qui échappaient totalement au contrôle du Ministère. Quelques minutes plus tard, le trio se retrouva dans la cave du magasin Zonko. Ils montèrent lentement l’escalier menant à la boutique, et après s’être assurés que personne n’était là, ils traversèrent rapidement le magasin pour sortir.
- Attendez, dit Harry alors que ses amis marchaient déjà d’un pas vif pour sortir de Pré-Au-Lard.
- Tu as oublié quelque chose ? demanda Hermione.
- Pas vraiment.
Il sortit sa baguette et la pointa en direction du parc de Poudlard.
- Accio Faux-Médaillon !
Sans attendre, Harry remit rapidement sa baguette dans sa cape, puis scruta l’horizon. Ron regardait son ami bouche-bée. Un éclair doré apparut bientôt au-dessus du lac et ils entendirent le sifflement du médaillon venant vers eux aussi rapide qu’un vif d’or. Harry l’attrappa d’un geste vif quand il passa près de lui et le passa autour de son cou.
- Mais où était-il ? demanda Ron effaré. A Poudlard ?
- Non pas à Poudlard…Je l’avais simplement laissé à l’extérieur, près du sanglier ailé à côté de la grille…
- Il était là-bas depuis tout ce temps ?!
- Bien sûr. Je ne pouvais pas risquer que Ombrage ne mette la main dessus…et sur le moment c’est tout ce que j’ai trouvé comme cachette.
- J’imagine que nous pouvons y aller maintenant, déclara Hermione d’une voix lasse.
Harry regarda une dernière fois son école. Il se demanda alors s’il la reverrait un jour. Il essaya d’imaginer ce que Ginny ressentirait lorsqu’elle se sera apperçue de son abscence.
- Oui, répondit-il simplement. Partons.


***



Bill, Fleur et Charly les attendaient tous les trois devant un pub du Chemin de Traverse que Harry n’avait jamais vu. Bill semblait être très amoindri mais il se força à sourire quand il vit arriver le trio. Il invita tout le monde à entrer d’un geste lent, mais Harry vit Fleur l’aider à marcher. Le bar était complètement désert et le patron ne fit même pas attention à eux quand ils s’asseyèrent à la table la plus éloignée. Une fois tous attablés à l’intérieur, Bill partit commander à manger. Harry le voyait claudiquer légèrement, mais Fleur lui gratifia d’un sourire comme pour lui dire que tout allait bien. Ce fut Charly qui creva l’abcès en premier.
- Bill est un peu fatigué depuis ces derniers temps, expliqua-t-il à voix basse pour ne pas être entendu de son frère.
- Mais il n’y a pas de quoi vous inquièter, ajouta Fleur d’une voix douce. Je crois qu’il est content de vous aider.
- Tout d’abords, reprit Charly, sachez que nous ne dévoilerons jamais à quiconque ce que nous ferons pour vous aider. Ron ne nous a pas vraiment expliqué ce que vous cherchez dans Gringotts, mais personnellement je ne veux pas en savoir davantage. Tant que ce n’est pas un massacre ou un cambriolage…En tous les cas, Ron m’a dit que c’était important et je le crois sur parole.
- Mais il faut que vous soyez prudents, intervint Fleur. Une fois à l’intérieur, nous ne pourrons plus vous aider sans éveiller des soupçons.
- Nous avons un plan pour cette partie, répondit Hermione d’une voix calme.
- Dans ce cas, j’espère que vous savez ce que vous faîtes.
- Nous le savons parfaitement.
Le ton d’Hermione était sans concession. Ron n’osa pas intervenir. Il ignorait lui-même tout ce que Hermione avait préparé. Mais la voir parler avec autant de certitude, lui apporta un peu plus de réconfort.
- Une dernière chose, dit lentement Charly tandis que Bill revenait à la table avec un plateau rempli de boissons et de toasts. Si vous avez le moindre problème…
Il s’arrêta et sortit de sa poche un minuscule bâtonnet en alluminium. L’objet rappella à Harry ce que portait à la patte le gros hibou du Ministère.
- C’est un moyen de communication ? demanda Ron avec curiosité.
- Pas vraiment…répondit Charly un peu gêné. Je vous le confie, mais je veux que vous en preniez soin. Utilisez-le dès que vous le jugerez nécessaire… Cependant, j’aimerais le retrouver intact, si possible, après votre petite « escapade ».
Charly lança un sourire au trio et posa le bâtonnet sur la table. Ron esquissa un geste pour s’en saisir mais son frère l’arrêta net.
- Non pas maintenant.
- Ah oui c’est vrai…j’avais oublié, prononça Ron quelque peu honteux.
- Ce n’est pas grave.
Charly reprit le bâtonnet et le rangea à l’intérieur de sa cape. C’est alors que Bill fit tournoyer sa baguette en direction du plateau et chacun se retrouva bientôt avec une tasse et un copieux petit déjeuner en face de lui.
- Les Gobelins se méfient de tout le monde, commença à expliquer Bill. Même de leurs employés…et d’autant plus s’ils sont humains depuis ces derniers temps. Alors faîtes très attention. Nous aurons sûrement des difficultés pour passer mais si tout le monde se comporte correctement, il n’y aura pas de problème…Bon, je crois que nous avons fait le tour maintenant. Chacun sait ce qu’il a à faire.
Bill regarda par-dessus son épaule pour s’assurer que le barman n’était plus là. La salle était déserte et il reprit rapidement.
- Ok c’est bon. Maintenant il est temps que nous prenions tous des forces… Santé et bon courage !
Ils levèrent tous leur verre d’un seul mouvement et portèrent un toast. Puis, affamés ils attaquèrent leur petit déjeuner.


***



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