Harry Potter Tome 7 Le Forum !
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 [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]

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Hallow
Auror
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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 4 EmptyLun 24 Sep - 18:53

- Et heureusement que tout ne dépend pas encore de vous ! intervint le vieux sorcier d’une voix claire et beaucoup plus cassante. Cette école ne vous appartient pas encore Dolorès !
- Elle n’appartient plus à Dumbledore en tout cas !!!
- Qui parle de Dumbledore ? s’étonna la sorcière avec malice. Nous faisons partie d’une association internationale. Notre commandement ne relève ni du Ministère, ni de Dumbledore…
- Vous étiez tous les deux membres de l’Ordre par le passé !
- Quel Ordre ?
Harry vit Ombrage trépigner de rage comme une petite fille à qui l’on ne cède pas aux caprices.
- L’Ordre du Phoenix !! rugit-elle en desserrant à peine des dents.
- Aah ça…fit la vieille sorcière en faisant mine de comprendre. De toute façon notre venue était déjà programmée du temps où Dumbledore était encore directeur…
- Vous mentez !
- Laissez tomber Marité, intervint le vieux sorcier en s’approchant de la sorcière. Cela ne sert à rien, le Ministère n’a jamais jugé notre aide très utile de toute façon.
- Vous n’êtes pas le Magenmagot !!! Vous n’avez aucun pouvoir de décision ici !!
- Pensez ce que vous voulez, Dolorès, ajouta le vieux sorcier en haussant les épaules. Mais au fait pourquoi sommes-nous obliger de parler à un sous-fifre ? Où est Minerva ? C’est elle la directrice de cette école, c’est elle que nous devrions rencontrer…
Ombrage vira au rouge. Etre traitée de vulgaire « sous-fifre » était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase.
- Merci beaucoup de nous avoir retenu pendant des heures devant votre « machin »…
Il désigna la grande porte mansardée. Harry comprit alors qu’il évoquait -non sans humour- l’arche à l’entrée.
- …mais nous aimerions bien pouvoir parler à Minerva désormais
La voix du vieux sorcier était extrèmement courtoise. Tel un gentleman, il invita la sorcière à lui tenir le bras et fit signe délicatement à Conrad de le laisser passer.
- Conrad !
L’imposante carcasse de l’Auror s’interposa maladroitement dans le couloir tel un bœuf face à une mouche. La vieille sorcière le regarda un moment sans ciller et déclara gravement en dodelinant de la tête.
- Vous devriez avoir honte Dolorès.
Il y avait comme une pointe de déception dans sa voix.
- Poudlard est en proie à des enlèvements d’enfants et vous refusez l’aide que nous pourrions vous apporter.
- Nous n’avons pas besoin de votre aide ! Et surtout pas en dehors de votre jurisprudence !
- Ne soyez pas si stupide ! Vous n’avez pas encore compris qu’il s’agit de l’œuvre de Vous-Savez-Qui ?!
En entendant ce nom, Ombrage fut parcourue d’un frisson et recula d’un pas.
- C’est son mode opératoire, insista le vieux sorcier. Les disparitions subites, la suspission…bientôt les premières victimes.
- Vous…vous êtes fous !! balbutia Ombrage à demi-voix. Je ne vous laisserais pas fouiner dans les couloirs…
- Qui parle de « fouiner » comme vous dîtes ? Nous sommes venus pour faire la fête !
Muette de rage, Ombrage tourna les talons et tira l’énorme Conrad dans sa foulée. Ils passèrent à quelques centimètres d’Harry qui se plaqua soudain contre le mur en tentant tant bien que mal de disparaître derrière une statue trop petite pour lui. Mais Ombrage et Conrad ne firent pas attention à lui, trop préoccupés par la venue inopinée du couple de sorciers. Harry perçut difficilement la voix d’Ombrage murmurer à l’attention de l’Auror : « …veux que vous ne les lâchiez pas d’une semelle, vous entendez ?… » ; avant de disparâitre complètement dans le couloir.
Harry continua à regarder le couple de vieux sorciers sourire joyeusement au départ d’Ombrage.
- Il me hâte de retrouver Griselda ! s’exclama la vieille sorcière avec excitation. Cela fait tellement longtemps que je ne l’ai pas vu !!
- Cela s’est plutôt bien passé, ajouta le vieux sorcier non sans soulagement. Ombrage aurait pu montrer plus de résistance et…
Il se tut et regarda autour de lui. Ses yeux se posèrent rapidement à l’endroit où se tenait Harry. Ce dernier ne pouvait plus faire autrement, il était vraisemblablement découvert. Il préféra alors sortir de derrière la statue et fit face au couple.
- On se promène ? demanda le vieux sorcier d’un ton réprobateur.
- Non je…
- Mais c’est Harry Potter ! s’exclama la sorcière. Je suis vraiment heureuse de vous rencontrer enfin mon ami !
Elle s’approcha de lui et lui tapota affectueusement les épaules de ses deux mains sans aucune retenue. L’homme était plus réservé, il se contenta de dodeliner de la tête pour le saluer.
- Je…excusez-moi mais qui êtes vous ? demanda Harry un peu gêné par la soudaine marque d’affection de la grand-mère.
- Vous en saurez plus au dîner, répondit la sorcière avec bienveillance. Gilbert sera certainement votre nouveau professeur de potion.
Elle désigna son compagnon qui dodelina une nouvelle fois de la tête.
- C’est vrai ce que Ombrage disait ? C’est Dumbledore qui vous envoie ?
La sorcière lança un regard amusé au dénommé Gilbert qui lui ne souriait pas du tout.
- Depuis combien de temps écoutez-vous aux portes ? demanda la sorcière avec ironie.
Harry fut d’autant plus gêné, sa question venait de le trahir.
- Effectivement Dumbledore nous a demandé de venir et ce n’est pas une mince à faire. Retrouver tous ces gens n’est pas chose aisée…
- Tous ces gens ? répéta Harry incrédule. D’autres sorciers vont venir ?
- Vous verrez ce soir, se contenta d’expliquer la sorcière. Nous allons vous laisser mon garçon, il me tarde de retrouver Minerva et tous mes amis. Cela fait une éternité que je ne suis pas revenue dans cette école !
Harry les salua de la main et mécaniquement s’éloigna en direction des cachots.
- Je vous déconseillerais d’aller par là, conseilla l’homme en se retournant subitement vers Harry.
- Gilbert a raison Harry, n’est-ce pas la direction du bureau du pofesseur Rogue ?
- Je…heu non je…
- Allons revenez vers nous, il ne serait pas sage que quelqu’un vous trouve autour de ce bureau après ce qu’il s’est passé.
Harry était abasourdi par le ton dégagé de la sorcière. Il obéit sans un mot, tel le petit garçon prit sur le fait et sans plus attendre, il prit la direction de son cours de Sortilèges.

***


Une heure plus tard, toute l’école était au courant que deux inconnus s’étaient introduits dans l’école, defiant le système de sécurité d’Ombrage. Le dîner fut tumultueux, chacun des élèves cherchant les raisons de la venue du couple de sorciers.
- Marité et Gilbert ? Ce ne sont pas des noms très connus, commenta Hermione en regardant les nouveaux venus sur l’estrade des professeur.
- Oui ils avaient une sorte d’accent, répondit Harry. En y réfléchissant, il pourrait s’agir de Français ou de Russes.
- Ils t’ont dit pourquoi ils étaient là ? demanda Ron avant d’arracher sauvagement un morceau de poulet à pleines dents.
Harry n’eut pas le temps de répondre que la directrice McGonagall se leva de la table des professeurs pour s’avancer vers ses élèves.
- S’il vous plait ! Un peu de silence ! Je demande votre attention…
Le tumulte cessa rapidement, les élèves étant trop impatients de découvrir ce qui était en train de se passer.
- Comme vous l’avez sans doute remarquer, Poudlard a deux illustres invités…
- …voyons Minerva, minauda la vieille sorcière en devenant toute rouge.
- J’aimerais vous les présenter : Mrs Maritie Carpenter et son mari Mr Gilbert Carpenter !!
Une salve d’applaudissement explosa dans la gigantesque salle, il eut des sifflets sonores et des cris de joie.
- Pourquoi on les applaudit au fait ? demanda Ron en regardant ses mains battre violemment comme si elles étaient indépendantes de son corps.
- Parce que ça met Ombrage en rogne ! répondit Harry hilare. Regarde sa tête ! Je ne sais pas ce que Dumbledore nous a préparé, mais je peux déjà te dire que c’est un génie !
- Dumbledore ?… Quel rapport avec…
- S’il vous plait s’il vous plait !!! cria McGonagall au milieu du tumulte. Je dois vous expliquer que les Carpenter font partie de la Confédération Internationale de Magie et qu’ils sont tous les deux chargés de l’organisation des divers regroupements de leur association. Et comme vous vous en doutez peut-être désormais, leur prochain regroupement aura donc lieu à Poudlard et…
Ombrage émit un hoquet sourd. Harry souriait de la voir bouillir de rage.
- …. Nous ferons tout notre nécessaire pour que cette réunion se passe…
- « Cette fête » Minerva, « cette fête »… reprit la vieille sorcière.
- …ah oui pardon…pour que cette « fête » donc…se passe dans les meilleures conditions !! Il vous sera demandé par ailleurs de respecter des règles strictes afin de garantir la sécurité de chacun…Ah oui juste une dernière petite chose, tous les élèves âgés de plus de 14 ans seront invités au bal d’ouverture !!!!
Il eut des cris hystériques dans la Grande Salle. Apparemment, toutes les filles de plus de 14 ans avaient explosées de joie. Ce qui était loin d’être le cas des garçons de plus de 14 ans qui s’écrasèrent tous sur leur chaise avec l’air renfrogné, visiblement très déçus par l’annonce.
- Oh non encore un bal ! s’exclama Ron en levant pour la première fois les yeux de son assiette. Ça ne va pas recommencer !! Comme pour le tournoi des trois sorciers…On veut nous enlever notre virilité ? Hier le Quidditch aujourd’hui un bal !! Quelle galère !


*****


4 semaines plus tard…

- Bêcheuse !!!
Le ton du prétendant avait viré en une fraction de seconde, au moment même où Hermione refusa son invitation pour le bal de la Confédération Internationale de Magie. Il abandonna rapidement sa préstance et son phrasé ridicule sous la déception et préféra rapidement revenir à un style…disons : « moins académique. »
- C’est bon retourne le nez dans tes bouquins !
- Délicat, avait commenté Ginny en voyant le jeune homme de sixième année repartir en vociférant. Un dénommé « Bob » -ou peut-être « Brad » ?- qui de toute façon ne resta jamais dans les mémoires. Quelques élèves tournèrent la tête dans la bibliothèque en émettant des « chut » réprobateurs.
Hermione était restée de marbre face aux insultes et replongea, effectivement, le nez dans sa lecture.
- Je peux te poser une question ? tenta Ginny avec curiosité.
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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 4 EmptyLun 24 Sep - 18:54

- Mmm…répondit Hermione sans relever la tête.
- Tu ne veux pas aller au bal ? Je te demande ça, parce que c’est le deuxième prétendant que je te voie contrarier depuis ce matin.
- Si si, mais pas avec un gars qui se vexe sous prétexte que je lui parle de son nez bizarre…Non mais c’est vrai tu as vu son nez ?
- Bon. Un point pour toi, admit Ginny qui préféra en rester là pour le moment.
- Oh non ! Il ne manquait plus que lui !!! chuchota Hermione en se cachant le visage des deux mains.
- Qui ?…Ah oui mince…Mais attends il n’a pas eu ses ASPICS ?
- J’aurais préféré…
Un garçon massif aux cheveux drus s’avançait à grands pas dans la bibiliothèque en direction de la table de Ginny et d’Hermione. Il avait le menton curieusement remonté et bombait le torse imitant ainsi parfaitement le coq de basse-cour.
- Bonjour Hermy ! Tu vas bien ?!
- Chuuuuut !!! fit la studieuse assemblée.
- Tu ne vois pas que tu déranges tout le monde Cormac ? Dégage bon sang…lâcha Ginny avec sévérité.
- Dis-donc, sur un autre ton ! répondit McLaggen en écarquillant ses yeux d’un air faussement outré. Ce n’est pas à toi que je parlais en plus ! Tu n’as pas autre chose à faire ?
- Cormac ?
- Ouuii Hermy ?
- Ginny a raison : « dégage ».

***


Piqué au vif et dans son amour propre, McLaggen fit une telle esclandre dans la bibliothèque, que Ginny et Hermione préfèrèrent sortir rapidement pour ne pas subir le courroux de la très sèche Mrs Pince.
- Hermione il reste une semaine, tu ne peux pas leur dire non à tous ! Beaucoup de filles n’ont pas autant de succès que toi crois-moi…
- Vaut mieux être seule que mal accompagnée.
- Attends…dit Ginny en l’arrêtant pas le bras. Ne me dis pas que…
- Si, affirma Hermione comme si elle lisait dans les pensées de Ginny. J’attends simplement que ton idiot de frère se décide enfin. Ça fait seulement quatre semaines qu’il en a l’occasion. Le bal n’est que dans une semaine. Il est un peu long à la détente c’est tout…et pour avoir souvent fini ses devoirs, je peux t’assurer qu’il attends toujours le dernier moment pour faire les choses…
- Oh Hermione c’est formidable !!! exulta Ginny les larmes aux yeux.
- Mais chut ! Pas un mot !
- Mais comment tu vas faire ?
- Disons que je vais donner une chance au destin. Ron n’arrivera pas à s’en sortir tout seul alors on va essayer de jouer les « godiches »…
- Les « Lavande » tu veux dire ?
- C’est toi qui l’a dit, répondit Hermione sans réussir à masquer son sourire.

***


Ron regarda passer une horde de filles glousser et rire à quelques mètres de lui.
- Voilà. Elles ont repris leur formation de meute…Impossible de les approcher pour en inviter une à danser.
- Je croyais que tu n’aimais pas le bal ? demanda Harry surpris.
- Oui mais si j’y vais tout seul, je vais vraiment passer pour un nul. La dernière fois cela ne s’est pas très bien passé pour moi…
- Tu avais quatorze ans à l’époque, c’était normal que ce se soit terminé en fiasco. Aujourd’hui tout a changé. Tu as changé. Tu es plus…plus…
- Plus quoi ?
- Plus…enfin non pas tant que ça., finit Harry septique. Pourquoi tu n’invites personne à venir au bal ?
- Je…je préfère attendre, fit Ron gêné.
- « Attendre », répéta Harry avec suspission.
- Oh ce n’est pas le moment de faire le malin ! Toi aussi tu es tout seul. Et pourtant tu as de la chance, tu es Harry Potter, il te suffit de piocher dans ton stock de fans hystériques…
- Tu appelles ça de la chance ?! commenta Harry en regardant d’un air sombre Romulda Vane qui passait devant lui avec un grand sourire charmeur. Je parlerais plutôt d’un « risque d’empoisement au filtre d’amour »…
- Ok c’est vrai, admit Ron. Tu as peut-être raison pour Romulda…
- Bonjour Ron ! Bonjour Harry !
Ils se retournèrent vers Hermione et Ginny qui traversaient la Grande Salle d’un pas léger pour venir vers eux. Harry remarqua que Hermione était extrèmement souriante et resplendissnate comparées à toutes les fois où elle semblait soucieuse dans la salle commune de Gyffondor. Ron n’avait rien remarqué lui, mais il faut bien reconnaître que Ron c’est Ron.
- Vous avez trouvé quelqu’un pour le bal ? demanda Ginny non sans arrière pensée.
- On y réfléchit, répondit Harry peut-être trop précipitemment.
- Vous n’avez personne donc ? conclut Hermione toujours souriante.
- Avec Harry, on va peut-être tenter d’utiliser un sort de Ravissement…on envisage même des pièges pour séparer les meutes de filles…
- HA HA HA !!! Ce que tu es drôle Ron !
Hermione venait d’éclater d’un rire sonore qui fit sursauter tout le monde. Pendant un cours instant, elle frôla l’épaule de Ron qui n‘osa pas la regarder, comme pétrifié par ce soudain élan d’affection. Harry fronça les sourcils, ce n’était pas vraiment le genre d’Hermione d’exploser d’une telle joie hystérique en public.
- Tu n’as pas besoin de pièges, assura-t-elle en reprenant une voix plus normale. Les filles adorent qu’on les fasse rire…oh mais il est déjà 18h ! Il faut que j’aille travailler.
Elles s’éloignèrent toutes les deux en murmurant. Harry et Ron eurent même l’impression qu’elles riaient en sortant de la Grande Salle.
- Tu crois qu’elle se moquait de moi ? demanda Ron mal à l’aise.
- Oui et non, répondit Harry septique.
- Je suis sûr qu’elle a déjà quelqu’un. Elle ne serait pas si heureuse…
- Alors c’est pour ça que tu ne demande à personne d’aller au bal avec toi ? Tu attendais qu’Hermione se jette à tes pieds ?
Ron n’arrivait pas à parler et acquiessa de la tête.
- Pourquoi tu ne vas pas la voir ?
- C’est…c’est fini maintenant, balbutia Ron. Elle ne s’intéresse plus à moi. Cela fait des semaines qu’elle m’évite…Pire elle ne se moque plus de moi, elle ne cherche même plus à me casser quand je sors une blague…Je crois qu’elle n’en a plus rien à faire de moi.
- Ne dis pas ça.
- Je pensais que cela serait comme avant, enfin avant le baiser et notre dispute du mariage. Mais tout a changé. Tu as vu comme elle nous évite ? Je ne parle pas seulement des bandages et de ses révisions pour les ASPICS. Elle s’éloigne de nous. Elle s’éloigne de moi tout simplement…
Ron se tassa encore plus sur sa chaise. Harry était désemparé. Il préféra pourtant en avoir le cœur net.
- Si tu as des sentiments pour elle, et même si ce n’est pas réciproque, tu devrais peut-être lui en parler...
- J’ai…j’ai trop peur.
- Ecoute, elle ne se moquera pas de toi. Il s’agit de ton amie. Dis-lui ce que tu m’as dit. Je pense que même si sa réponse est non, tu te sentiras enfin libéré.
- Je ne sais pas…
- Mais si voyons !!! s’insurgea Harry. Il faut que tu ailles la voir ! Tu crois qu’elle va t’attendre toute la vie !!
Sans un mot, Ron se leva et tourna le dos à son ami. Il avait le visage triste et Harry pensa alors qu’il était peut-être allé trop loin. Il tenta maladroitement de ratrapper Ron par le bras.
- Ecoute, elle n’a personne pour le bal, je suis prêt à mettre ma main à couper.
Ron sembla s’être arrêté un moment mais fit un mouvement pour se débarasser de la main d’Harry et partit à son tour de la Grande Salle l’air très perturbé.
Il était évident pour Harry que ses deux amis de toujours n’allaient pas vraiment bien. Hermione, tout d’abords, si concentrée dans ses sempiternelles révisions, était devenue une sorte de jeune fille hystérique ; allant même jusqu’à rire des blagues de Ron…De Ron vous vous rendez compte ?!
Cela était d’autant plus déroutant que Ron quant à lui, était dans une détresse morale épouvantable. Sa morosité n’était rien comparée à celle qu’il exprimait l’année dernière à l’approche des matchs de Quidditch. Il était tout simplement amoureux.
En revenant dans la salle commune de Gryffondor, Harry ne vit ni Hermione ni Ron. Après avoir rapidement expédié son devoir de Défense Contre Les Forces Du Mal, Harry décida de s’attaquer à son devoir de potion. Il essaya pendant quelques minutes de se concentrer sur son livre.
«…les graines de Buchu sont capables de provoquer des rêves prophétiques… »
Harry n’arrêtait pas de repenser au désarroi de Ron. Il avait beau donner des conseils à son ami, il savait qu’il avait du mal à les mettres en pratique pour lui-même.
« …des médisants ont affirmé dernièrement que les plus illustres voyantes s’en servaient pour essayer de rêver de l’avenir, remettant ainsi en cause la véracité de leur pouvoir naturel… »
« …Toi aussi tu es tout seul… »
La voix de Ron lui résonnait dans les oreilles. Harry n’arrivait pas à penser à autre chose. Il commençait à admettre que le bal était une véritable torture pour lui aussi. Ça ne l’intéressait pas d’y aller avec une de « ses fans hystériques » comme le soulignait Ron, tout ce qu’il voulait lui…c’était Ginny.
De rage contre lui-même, il referma bruyamment le livre dans la salle commune. Des chuchotements réprobateurs lui firent comprendre qu’il n’était pas seul et que d’autres élèves révisaient encore. Harry s’élança dans l’escalier menant au dortoire d’un pas décidé. Il aura fort à faire le lendemain matin. Mais Harry était convaincu qu’il avait fait le bon choix. Dès demain, il parlerait à Ginny.

***


Il se réveilla tôt ce matin-là avec toujours la même obsession en tête. Il s’habilla rapidement avant que Ron, Neville ou Dean ne se réveillent et sortit en toute hâte du dortoire. Il voulait absolument parler à Ginny avant le petit déjeuner. Il s’avançait vers la Grande Salle, rejoignant quelques élèves matinales ici ou là, allant prendre leur petit déjeuner. Soudain son cœur se mit à bondir lorsqu’il reconnut la silhouette de Ginny dans l’assemblée. Elle était seule à la table des Gryffondor, encore endormie et nourissait d’un air distrait son Boursoufflet surexité.
- Ginny ?
Elle se retourna mollement en plissant des yeux, mais se mit soudain à sourire en voyant Harry.
- Tu es matinal toi aussi ?
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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 4 EmptyLun 24 Sep - 18:58

- Heu…oui, mentit Harry.
- Je n’arrive pas à dormir longtemps à cause d’Arnold. Il ne va pas très bien, il n’arrête pas de bondir dans sa cage comme s’il se sentait menacé.
Harry lança un regard poli vers le boursoufflet dont l’état, il faut bien l’avouer, ne l’intéressait pas plus que ça. Il remarqua cependant qu’Arnold avait doublé de volume depuis le début d’année et que sa cage semblait bien trop petite pour lui.
- Il a peut-être besoin d’un peu d’espace, proposa-t-il sans conviction.
- Je ne sais, répondit Ginny d’un air mausade. Lorsque je le sors dehors, son comportement s’empire et il veut absolument retrouver sa cage…
- Excuse-moi Ginny mais j’étais venu te parler d’autre chose…
Ginny le regarda étonnée. L’attitude d’Harry commençait à être pour le moins inquiètante.
- Qu’est-ce que tu as ?
- Je…voilà je voulais savoir si tu avais quelqu’un pour le bal et…
Le visage de Ginny se mit soudain à se refermer avec gravité. Elle ne le regardait plus et se concentra uniquement sur Arnold au grand dam d’Harry qui commençait vraiment à se sentir mal.
- Harry je crois que nous en avions déjà parlé et je pensais que tout était clair entre nous.
Il n’osa rien dire, trop occupé à conserver sa dignité sous la torture.
- Ce ne serait pas bien, je…enfin c’est fini tous les deux.
- Nous sommes amis, avait réussit à dire Harry d’une voix lointaine et peu appuyée, cherchant un moyen inespéré pour justifier sa demande.
- Harry non…ce n’est pas possible.
- Tu y vas avec quelqu’un d’autre ?
Il avait les deux points fermés. La haine refaisait son entrée. Il regardait Ginny, plus frustré et prostré que jamais. Il se sentait vraiment stupide et pensa alors qu’elle était bien trop belle pour rester seule très longtemps.
- Je n’ai pas à répondre à cette question.
Le ton de Ginny avait été glaciale malgré tous ces efforts pour être la plus diplomate possible.
- Parfait.
Harry s’éloigna d’un air rageur. Il ne vit même pas le professeur Shakelbolt le saluer de la main en entrant dans la Grande Salle.
- Vous allez bien Potter ?
Harry du se forcer à arrêter sa course. Il essaya d’adopter une attitude dégagée devant son professeur.
- Je voulais vous parler de vos notes Harry, je pense qu’un entretien dans mon bureau ne serait pas un luxe… J’attends de vous que vous m’expliquiez un peu ce qu’il vous arrive…
- Ecoutez professeur, cela ne m’intéresse pas, répondit Harry avec arrogance. J’ai d’autres choses en tête, plus importantes que les ASPICS !!
Shakelbolt ne fut même pas choqué par le ton insolent d’Harry. Il se contenta alors de lui sourire.
- Tous ces gens sont venus pour vous Harry. Ils sont là pour vous aider, sous l’ordre de ce vieux singe de Dumbledore. Son dernier tour de passe-passe. Ne le décevez pas…
Harry sa détourna brusquement de Shakelbolt. Il n’avait pas besoin d’une leçon de morale surtout en cet instant. L’Ordre et la confédération internationale pouvaient bien tous aller au diable, il n’en avait plus rien à faire.

***


Harry emprunta les chemins détournés pour éviter de tomber sur quelqu’un. Il avait besoin d’être seul. Il se sentait terriblement humilié. Ginny lui avait dit simplement « non ». Son ton glacial avait été sans concession. Il n’y avait plus rien entre eux et Harry savait qu’il en était le seul responsable. Après s’être assuré que tous les élèves de Gryffondor s’étaient levés pour rejoindre la Grande Salle afin de prendre leur petit déjeuner, Harry se faugila dans la salle commune déserte. Il pouvait bien sauter un repas, de toute façon il n’avait pas vraiment faim.
Comme un réflexe, il sortit ses notes de cours, avec l’espoir que ses devoirs chassent rapidement ses idées noires. Mais hélas il était dans un tel état de fureur que l’effet inverse se produisit. Le visage de Ginny revenait le hanter. Elle n’arrêtait pas de lui dire « non ». Son visage était fermé, mais commençait peu à peu à se détendre. En y repensant, Harry la voyait sourire ; de ces sourires sadiques qui nous blessent pour l’éternité. Elle s’était moqué lui…Elle voulait le faire souffrir et…et…
Le sanglier ailé apparut devant lui dans la salle commune. Harry trébucha lorsque ce dernier déployait ses ailes devant lui. Ils étaient si proches l’un et l’autre que Harry pouvait entendre la bête respirer. La salle commune avait disparu, laissant place aux bords du lac de Poudlard. Le sanglier le fixait sans ciller. Son regard était si pénétrant, si intelligent, qu’Harry eut la sensation qu’un sorcier se cachait derrière ce masque. Le sanglier courba l’échine comme pour l’inviter à gravir ses ailes
« Le merveilleux voyage ».
Harry se surprit à sourire. Il se sentait beaucoup mieux. Il s’approcha du sanglier avec confiance.
- HARRY !!!!
Le sanglier prit soudain peur et s’envola sans lui. Harry vit la plage du lac se brouiller brusquement et tout redevint sombre.
- Harry !!! Réveille-toi !
En ouvrant les yeux, Harry se retrouva dans la salle commune de Gryffondor. Le visage réjouie de Ron était posé sur lui.
- Tu ne devineras jamais ce qu’il m’arrive !!!!
Harry se releva difficilement de son siège. L’impression de légèreté avait laissé place à une déception profonde.
- Hermione a dit « oui » !!! Hermione m’a dit « Oui » !!!!
Ron tournoya ridiculeusement sur lui-même comme une balerine balourde et débutante.
- Je suis content pour toi.
Harry s’était efforcé à sourire à son ami d’un air mausade mais Ron ne fit même pas attention à son état dépressif. Il continuait à exulter de joie en bondissant et chantant au milieu de la salle commune.
- Je suis un génie ! Je suis un génie !! Elle m’aime bien !!! Elle m’ AIME !!!

***


Harry profita de sa matinée de libre pour s’isoler complètement de ses amis. Dans d’autres circonstances, il aurait été content pour Ron et Hermione, mais un sentiment de jalousie et d’injustice avait refait surface et il se surprit à maudir intèrieurement le bonheur de ses amis.
En s’engouffrant au cœur du sixième étage, Harry pensait être enfin tranquille. Malheureusement la journée noire ne faisait que commencer pour lui.
Il était bien avancé dans le couloir lorsqu’il se retrouva nez à nez avec le professeur Trelawney sans aucun espoir de se cacher. Visiblement la présence d’Harry la dérangea fortement elle-aussi, puisqu’elle chercha à dissimuler avec maladresse une bouteille de Xérès bon marché.
Ils s’observèrent mutuellement pendant de longs instants sans savoir quoi dire. Harry savait qu’il n’avait pas le droit de se promener dans les couloirs pendant les heures de cours selon les nouvelles directives du ministères. Mais Trelawney semblait plus agitée que jamais. Finalement la bouteille n’était pas la seule raison de son émoi.
- Faîtes attention Harry…Ne vous promenez pas dans les couloirs, c’est bien trop dangeureux.
- Rassurez-vous, je pense être un peu plus à même de me défendre qu’un première année.
- Oh non, je ne parlais pas des enlèvements ! s’exclama Trelawney avec anxiété.
- De quoi parlez-vous ?
- Les Carpenter voyons ! Je l’ai lu dans les cartes…Cet homme est l’incarnation du mal absolu !
Pendant un cours instant, Harry pensa que son professeur de divination était ivre et ne savait pas vraiment ce qu’elle disait. Mais en repensant à la tour frappée de la foudre et à la mort de Dumbledore, il préféra entrer dans son jeu pour en avoir le cœur net.
- Gilbert Carpenter ?! répéta-t-il en fronçant les sourcils.
- Oui Harry !! Eloignez-vous de lui, il est très dangeureux !
- Vous voulez dire que c’est un sbire de Vous-Savez-Qui ?
- Je ne sais pas Harry…répondit Trelawney angoissée. Les cartes ne m’en disent pas plus.
- Et Mrs Carpenter ? C’est une sbire de Voldemort ?
Trelawaney faillit tomber dans les pommes en entendant ce nom.
- Répondez-moi, et Mrs Carpenter ?
- Oh non pas elle ! C’est une femme bien triste…mais aucune haine ne se lit dans les cartes. Elle ne veut pas faire le mal. C’est la tristesse qui l’anime..
- La tristesse ? répéta Harry sans comprendre. Sait-elle que son mari est le « monstre » que vous décrivez ?
- Les cartes ne disent rien à ce sujet…Mais je vous en prie éloignez-vous de Mr Carpenter !
- Je tâcherai de m’en souvenir, assura Harry.
Ils passèrent tout deux leur chemin dans un silence de mort. Trelawney eut un violent hocquet et Harry ne sut jamais s’il avait été provoqué par la peur ou bien par le Xérès. Cependant, il prenait très au sérieux la révélation de son professeur et cette petite conversation eut le mérite de le détourner pour un temps de Ginny et du mystérieux sanglier. Harry se demanda alors si Mr Carpenter avait bien passé l’arche de sécurité d’Ombrage. L’animosité de cette dernière envers les nouveaux arrivants étaient peut-être finalement justifiée.
- Salut Harry !
- Ah…heu bonjour Luna…
- Toi aussi tu te caches ?
Harry ne pouvait pas vraiment répondre à Luna, un peu abasourdi par son allant et sa dextérité habituelle.
- Pourquoi me demandes tu ça ? Tu te caches de quoi ?
- Des filles de ma classe, elle m’ont fait croire qu’un garçon voulait m’inviter pour le bal.
- Et ce n’était pas vrai, c’est ça ?
- Oui. Il s’est moqué de moi. Je crois qu’il a dit quelque chose comme « tu es la dernière personne sur terre avec qui j’aurais envie de sortir ».
Harry la regarda avec peine. Mais Luna ne semblait pas vraiment souffrir de son humiliation. Il ne décela aucune rancœur dans son explication. Peut-être un peu de déception tout au plus.
- Tu as vu ?! Le tableau de l’Implacable a changé de place !
Harry n’avait pas vraiment fait attention mais fut étonné de voire le champs de bataille au sixième étage. La silhouette de l’inconnu était toujours sur le rebords, attendant patiemment que quelqu’un vienne le rejoindre.
- Comment tu connais ce tableau ?
- Je l’avais déjà vu au quatrième je crois. Une fois, il m’avait même appelée…
- « Appelée » ? Tu veux dire que le tableau t’a parlée ?
- Pas vraiment parlé…C’est juste que je l’entends murmurer parfois…
Elle se mit à fixer l’inconnu sans aucune appréhension, comme si elle s’attendait à ce qu’il lui parle enfin. Ses grands yeux étonnés transperçaient littéralement la toile si bien qu’Harry se demanda alors qui du tableau ou de Luna était le plus impressionnant.
Contrairement à celle de Ginny, la présence de Luna ne le troublait pas. Au contraire, tout dans son attitude le rassurait. Il n’avait plus cette impression de jouer ou de mentir sur son comportement. Il se sentait libéré de tout jugement.
- Tu accepterais d’aller au bal avec moi ?
Les mots sortirent de sa bouche comme l’évidence même. Les grands yeux de Luna se posèrent sur lui avec son habituelle expression étonnée. Soudain elle lui souria avec douceur et cette simple réponse suffit à le ravir.
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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 4 EmptyDim 14 Oct - 23:36


Chapitre 22 : Ses grands yeux.



Samedi 24 février, 18 heure.

- Tu as eu le temps de nettoyer ta veste en peau de dragon ? demanda Harry.
- Heu non …mais la tâche est dans le dos, ça ne se verra pas….se défendit Ron mal à l’aise.
- Il faut que tu sois un minimum propre, c’est extrêmement important. Tu dois te montrer sous ton meilleur jour voyons !
- C’est bon Harry ! Je n’en suis pas à mon premier rendez-vous galant !!! J’ai connu d’autres femmes avant…
Harry eut une expression étonnée et se mordit les lèvres pour ne pas éclater de rire.
- Ok ça va !! Bon c’est vrai avec Lavande, on n’a jamais vraiment passé une soirée romantique ensemble…C’était exclusivement physique. On se contentait de se rouler des pelles à nous faire dévisser les dents du fond…
- Stop ! Stop ! Je ne veux pas en savoir plus, intervint Harry légèrement excédé par le ton un peu trop gouailleur de son ami. Bon déjà pour commencer, il faut que tu apprennes à mesurer tes paroles devant les filles. Toutes les expressions ne sont pas bonnes à dire.
- J’vois pas trop comment j’aurais pu dire mieux…
- Oulala…Tu peux dire « s’embrasser fougueusement » par exemple. Ou parler de « passion »…
- « Passion » ? répéta Ron avec autant de scepticisme qu’un singe face à une tasse de thé.
- Oui : « passion ».
- Oh moi tu sais, je n’ai jamais vraiment été le littéraire du trio.
- Il n’est jamais trop tard pour apprendre.

***


- Hermione ?
Dans un geste désespéré, elle se retourna subitement vers le mur et cacha ses deux mains à Ginny qui venait de rentrer à l’improviste dans le dortoire.
- OH MON DIEU ! …MAIS QU’EST-CE QUI T’ARRIVE ?! s’écria Ginny affolée en apercevant quelques secondes le visage de son amie dans le miroir.
Hermione s’éloigna brusquement du reflet, toujours le dos tourné à Ginny. Elle avait la respiration haletante, et cherchait par tous les moyens à retrouver son calme.
- Laisse-moi regarder, je…
- NON NE T’APPROCHE PAS ! Sors d’ici, tu entends ?!! VA-T’EN !
La voix affolée et autoritaire d’Hermione coupa Ginny dans son élan. Elle ne s’approcha pas plus du psyché. D’où elle était, elle entendait Hermione sangloter faiblement dans la semi-obscurité en murmurant des paroles inaudibles.
Mais au bout d’un moment, la respiration d’Hermione commença à se calmer et ses gémissements s’atténuaient. Ginny fut abasourdie d’entendre une voix calme la rassurer.
- Je vais bien Ginny. Laisse-moi juste le temps de régler ça et je te rejoins.
- Com…comment vas-tu faire ? demanda-t-elle avec angoisse. Ton visage…
- Je te répète que ce n’est pas un problème. Laisse-moi s’il te plait.
- Très bien, souffla Ginny avec impuissance.
Le regard exorbité, Ginny s’éloigna en reculant de la silhouette d’Hermione. Cette dernière restait prostrée face au mur dans le coin le plus sombre du dortoire, attendant patiemment que Ginny sorte enfin pour se retourner.

***


- C’est bon ? Tu es prêt maintenant ? s’impatienta Harry d’une voix lasse.
Harry était étendu sur le lit de Neville et attendait patiemment que Ron finisse de se préparer. Il avait revêtu son costume noir et ajouter une cape de dragon sur ses épaules, celle-là même qu’il portait au mariage de Bill et Fleur. L’attente prolongée suffit à libérer son stress. Il repensa à Ginny malgré tous ses efforts pour l’oublier. Il se demanda avec qui elle pouvait bien aller au bal. La gorge nouée, il contempla un moment le plafond. Harry ne savait pas comment il réagirait en voyant Ginny avec un autre. Peut-être se jeterait-il sur lui comme une bête sauvage ou reviendrait-il larmoyant dans la tour de Gryffondor ? Finalement l’envie de rester dans le dortoir pour l’ouverture de la cérémonie devenait de plus en plus en forte, mais le retour de Ron vint balayer ce moment d’égarement.
- C’est moi que tu attends ? Tu peux parler, tu étais en train de dormir…
- …d’ennui en t’attendant, c’est sûr, finit Harry avec un sourire.
Ron lui souria à son tour. Il fut parcouru d’un frisson impossible à contrôler.
- Tu te sens comment ?
- Ça va, ça va, mentit Ron qui ne pouvait pas s’empêcher de grelotter. Le chauffage est en panne ou quoi ?
- Il fait toujours 24 ici tu le sais bien.
- Je…je suis tellement heureux et…heu j’ai tellement peur…balbutia Ron. C’est bizarre tu ne trouves pas ?
- Mais non ce n’est pas bizarre, voyons.
Harry n’eut pas le temps de finir sa phrase que Ron le prit dans ses bras. Il le serra extrêmement fort et continuait à trembloter. Harry était très gêné par cette marque d’affection. Il tapota légèrement l’épaule de Ron en lui soufflant des « ça va aller » complètement inutiles en pareilles circonstances.
- Heu…je ne sais pas si…que vont dire les gens s’ils nous voient comme ça ?
- Ils diront ce qu’ils voudront. Je voulais te remercier pour ce que tu as fait, murmura Ron à l’oreille de son ami. De m’avoir brusquer comme tu l’as fait, je n’aurais jamais eu le courage de l’inviter.
- Heu…non tu sais, je…c’était rien.
- Je l’aime tu sais.
Ron relâcha son étreinte. Son expression était grave et ce fut Harry qui commençait à trembloter.
- Allons-y maintenant, où c’est moi qui finirait par pleurer.
Ils franchirent la porte du dortoire dans un silence de mort. Mais en descendant les marches menant vers le hall d’entrée, ils avaient tout deux retrouvé le sourire et plaisantaient comme des enfants.
Ils attendirent dans le hall pendant de longues minutes interminables. Des couples en tenue de soirées passèrent prêts d’eux, souriants et rejoignants la Grande Salle. Harry vit des sorciers de tous âges et de toutes nationalités emprunter la porte d’entrée. Il eut même l’impression que certains l’observaient en passant ; certainement surpris de croiser le célèbre Harry Potter. Mais cette curiosité ne le pesait pas autant que par le passé. Les regards glissaient désormais sur lui.
- Luna te rejoins ici ? demanda Ron sans cacher sa curiosité.
- Non je dois la retrouver tout à l’heure, j’ai encore le temps.
En apprenant que son ami sortait avec Luna pour le bal, Ron ne fit aucun commentaire déplacé. Au contraire, la chose lui paraissait très naturelle et Harry lui était reconnaissant pour son tact. Harry comprenait désormais que Ron avait mûri. C’était un être nouveau, plus calme et plus à l’écoute de ses amis. Et il pensa que Hermione n’était pas tout à fait étrangère à ce revirement magique.
- Je vais rester avec toi, ajouta Harry. Je ne voudrais pas que tu tombes en syncope en voyant descendre Hermione.
- « Transpercé par sa beauté », s’exclama Ron hilare d’un geste de la main comme s’il annonçait un gros titre de journal. C’est une bonne mort en tout cas. Mais j’aimerais vivre plus longtemps ; au moins jusqu’à demain matin…
Le ton de la plaisanterie s’évapora rapidement et un silence pesant s’engouffra dans le couloir. Harry et Ron n’avaient pas grand chose à se dire, ou du moins, il leur était difficile de parler, chacun en lutte avec ses propres pensées. Ce fut Ron qui, impatient, brisa le silence après de longues minutes.
- Qu’est-ce qu’elle a bon sang ? Elle devrait être là depuis longtemps.
Harry haussa des épaules ne sachant pas quoi répondre. L’heure passait et tout le monde s’étaient déjà rendus dans la Grande Salle pour le début de la cérémonie d’ouverture. Il ne voulait pas non plus que Luna s’inquiète ou que des élèves se moquent d’elle ; sous prétexte qu’elle attende toute seule dans un coin du bal.
- Tu devrais peut-être rejoindre Luna, suggéra Ron un peu mal à l’aise de retenir malgré lui son ami.
- Non je te dis que ça va…
- OH MON DIEU !
Dans la panique, Harry sortit sa baguette en direction de l’escalier. Hermione était en haut des marches. Cela le frappa tout de suite.

***


Jamais il ne l’avait vu aussi rayonnante. A côté de lui, Ron était abasourdi, le sourire aux lèvres. Il regardait Hermione descendre d’un pas léger l’escalier mouvant qui prenait soin de ne pas marcher sur sa tenue de soirée. Ses cheveux étaient attachés, à l’exception de deux mèches qui lui tombaient gracieusement au coin des yeux. Sa robe en soie était de couleur nacre et son drappé descendait jusqu’au sol. Un voile léger reposait sur ses épaules nues.
Ron abaissa la main d’Harry qui ne se rendait pas compte qu’il pointait toujours sa baguette en direction d’Hermione.
- Qu’est-ce que tu as ? Tu t’attendais à voir Tu-Sais-Qui ? demanda Ron avec sarcasme. Elle est bien plus jolie...
- Non c’est pas ça, se justifia Harry gêné en rangeant sa baguette. Je pensais…Enfin bref, ce serait trop long à t’expliquer.
Il repensa furtivement à la vision de Trelawney à propos de Gilbert Carpenter.
- Pourquoi tu portes ta baguette au fait ?
- Pour rien, mentit Harry. C’est juste un réflexe. Je ne me suis pas rendu compte en la prenant.
Mais Ron n’insista pas et levait déjà les yeux vers sa cavalière. Il tendit sa main vers elle pour l’aider à descendre l'escalier.
- Tu es superbe.
- Tu es un menteur.
Elle l’embrassa délicatement sur la joue. Harry avait l’impression d’être invisible. Le moment était peut-être bien choisi pour s’éclipser.
- Harry attend ! s’exclama Hermione. Je voulais te dire…Passe une bonne soirée.
- Vous aussi.
Il les salua d’un geste de la main et s’avança en direction des portes de la Grande Salle. Il fut soulagé de voir quelques retardataires courir encore derrière lui. En tournant la tête, il remarqua que Ron et Hermione ne le suivaient pas vraiment, même pas de loin. Avec un sourire, il pensa que le bal n’était qu’un simple prétexte pour que ces deux-là se retrouvent enfin.
Les portes de la Grande Salle s’ouvrirent devant lui. Harry resta bouche-bée devant ce spectacle ahurissant.
La pièce où il se trouvait était vingt fois plus grande que la salle où il avait l’habitude de déjeuner. Il eut l’impression d’avoir atterri dans une nouvelle dimension tant l’endroit était


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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 4 EmptyDim 14 Oct - 23:38

complètement différent de ce qu’il connaissait. Des rangées de lustres à pertes de vue filaient vers l’horizon. Le plafond magique avait été conservé, même s’il était devenu encore plus gigantesque. Le sol était recouvert d’un imposant parquet ciré et les murs lointains étaient habillés de moulures et de dorures rappellant l’architecture des châteaux français. La salle était baignée d’une intense lumière et l‘immense foule costumée empêchait Harry d’identifier les larges vitraux du fond.
Il se leva sur la pointe des pieds pour tenter d’apercevoir Luna dans cette foule immense. Une énorme sorcière faillit lui écraser les pieds en se jetant sur un plat de petits fours qui passait à quelques centimètres de lui. Harry baissa les yeux en direction de l’elfe de maison qui s’en allait déjà au loin pour rassasier les convives. Les sorciers autour d’Harry ne lui étaient pas vraiment familiers mais il fut surpris d’entendre une voix inconnue l’appeler derrière lui.
- Harry Potter ?
- Oui ?
Un petit homme à lunettes lui tendait la main, la mine réjouie.
- Mais si rappellez-vous Monsieur Potter ! s’exclama le sorcier devant le visage dubitatif de Harry. Je m’appelle Eldred Worpel, nous nous sommes déjà vu au cours des petites fêtes organisées par Horace Slughorn.
- Ah oui le journaliste.
- Le biographe, monsieur Potter, le biographe !
- Vous êtiez en compagnie d’un vampire ?
- Ah vous voulez parler de Sanguini ?! Il a rejoint sa Roumanie natale… Il a eu quelques problèmes avec le ministère vous savez, une sombre histoire de déguisements d’Halloween qui aurait mal tournée, à ce qu’on m’a dit… Avez-vous songé à ma proposition ?
- Votre ?
- Mon projet de biographie sur vous voyons ! Les gens veulent savoir comment vous combattez Vous-Savez-Qui ?
- Je ne suis pas intéressé…coupa Harry qui scruta de nouveau la foule pour tenter d’apercevoir Luna.
- Mais comment ?! Imaginez les retombées et…
- Il n’est pas intéressé Worpel, laissez-le donc tranquille.
Mrs Carpenter leur souriait avec beaucoup de tendresse mais la tonalité de sa voix avait été d’une inflexibilité à l’épreuve de tout. Elle était en compagnie du professeur McGonagall. Cette dernière avait renoncé à sa robe en tweed pour une tenue de cérémonie plus classique mais tout aussi élégante.
- Ah Maritie ! Minerva, salua le petit sorcier en dodelinant de la tête. Vos fêtes sont de véritables exploits ! Mais comment faîtes-vous ? J’espère qu’un jour vous m’expliquerez comment ça marche…ajouta-t-il en s’approchant de la vieille sorcière en faisant en clin d’œil peu discret.
- Merci beaucoup, ce n’est rien. C’est aussi notre spécialité : savoir dignement recevoir tous les sorciers du monde. Nous ne sommes que le premier rideau de la diplomatie. Et nous savons tous que la meilleure entente est nécessaire entre nous, surtout en ces temps brumeux…Mais n’embêtez plus ce jeune garçon avec vos histoires de livres, vous voyez bien qu’il a mieux à faire.
- Mais je ne l’embêtais pas voyons ! se défendit Worpel agacé. Il faudra bien qu’il parle de ses aventures non ?
- Vous avez tout à fait raison, tout dépend désormais du biographe. On m’a dit beaucoup de bien de la jeune Rowling…
- ROWLING ?! Mais elle n’est que journaliste ! Et puis son style est d’un ennui…
- C’est sûr qu’elle ne fait pas dans le sensationnel. Mais au moins, ce qu’elle raconte est réelle et toujours juste. Un ton objectif qui n’a sans doute pas vraiment plu à vos amis de la Gazette du Sorcier… Dommage elle avait pourtant toutes les qualités, mais je suis sûre qu’elle finira par trouver un poste à la mesure de son talent.
- Elle écrit des histoires de moldus, vous parlez d’une littérature ! Ces gens-là sont suffisamment ennuyeux en dehors des romans.
- Suivant votre logique, elle devrait tout changer dans ce cas ; elle est donc parfaite pour écrire des histoires de sorciers pour les moldus…
- Vous n’êtes pas sérieuse ? Ecrire des histoires de magie pour les moldus ? Mais ils vont la conduire au bûcher !!!!
- Peut-être pas.
Worpel trépignait d’agacement. Mrs Carpenter avait décidement réponse à tout et une vivacité d’esprit incroyable compte tenue de son âge avancé. Harry échangea un regard complice avec la vieille sorcière. Il était toujours heureux de rencontrer des gens qui ne croyait pas la Gazette et ses articles à sensation. La venue de Mrs Carpenter lui avait véritablement enlevé une épine du pied. Mais Harry avait tout de même l’impression qu’elle pouvait lire en lui. Il repensa un instant à Trelawney et sa prédiction. Il avait de plus en de mal à comprendre comment une femme si déterminée et douce pouvait être mariée sans le savoir à un monstre en puissance. Harry doutait de plus en plus de Trelawney. Après tout, l’alcool l’avait peut-être fait divaguer et sa prédiction n’en étais pas vraiment une. Mais dans le doute il préféra rester vigilent.
- C’est fou le nombre de personnes qui ont répondu à l’appel de Dumbledore, commenta Mrs Carpenter.
- Vous avez raison Maritie, cet homme m’étonnera toujours…mais ne discutons pas ici, ajouta la directrice en lançant un regard à Harry.
- Au fait où est passée Griselda ?
- Elle était souffrante, expliqua Minerva d’un air grave. Elle ne sors plus beaucoup ces temps-ci. J’ai bien peur que nous soyons obligé de la remplacer.
- Encore ? Quel dommage, elle qui se réjouissait de cette fête ! C’est vrai qu’elle n’est plus toute jeune…Enfin c’est l’apanage de la vieillesse, nous y arriverons toutes un jour où l’autre ! Vous après moi rassurez-vous.
- Vous n’êtes pas si âgée Maritie, vous avez encore de longues années devant vous.
- Longues je ne sais pas…Oh mais c’est la chanteuse Célestina Moldubec là-bas dans le fond ?
Elle désigna de la tête une élégante sorcière noire acculée par une quantité de fans, dont la majorité était des femmes de l’âge de Mrs Weasley.
- Oui et je crois que cette jeune femme est Joascelind Wadcock, la poursuiveuse de Flaquemare, répondit McGonagall.
- Oui c’est bien elle, je suis heureuse qu’elle se soit enfin remise de son accident.
- Le Ministre Autrichien…
- …la délégation océanique…"
Harry profita de la cnversation des deux sorcières pour s’éclipser. Il se détourna d’elles et s’engouffra à nouveau au milieu de la foule. En passant, il tendit son bras pour prendre le dernier petit four d’un plateau. Partout les gens discutaient et riaient par petits groupes. Il voulait atteindre le buffet et essayer de retrouver Luna.
- Harry mon chéri !
Mrs Weasley le prit dans ses bras et l’embrassa bruyamment sur la joue.
- Molly voyons c’est un jeune homme maintenant, dit Mr Weasley en rejoignant son épouse. Il n’est pas nécessaire de l’inonder de câlins !
- Bonjour, dit Harry qui se réjouissait de voir les parents de Ron.
- Je ne vous ai pas vu toi et Ron au cours du discours…J’ai même failli croire que vous révisiez vos A.S.P.I.C.S ! Alors comment vas-tu Harry ? Au fait as-tu progressé dans tes révisions ?!
- Heu…
- C’est bien ce que je pensais. Toi et Ron vous êtes intarissables ! Vous pensez obtenir votre année en révisant à la dernière minute ? D’ailleurs où est-il ?
- Voyons Molly, il doit être avec sa cavalière, à se cacher certainement de ses parents…
- Sa cavalière ? répéta Mrs Weasley avec une pointe de jalousie dans la voix. Qui est sa cavalière ? Tu la connais Harry ?
- Heu…
- Tu n’es pas très bavard aujourd’hui. Tu sais où sont Ron et Ginny ?
- Mais laisse les vivre ! sermona Mr Weasley. C’est la dernière année d’étude de Ron, il faut qu’il en profite. Nous le reverrons plus tard.
- Comment vont Fred et George ? tenta Harry mal à l’aise. J’ai appris pour leur audience…
Le visage de Mrs Weasley s’était assombri tout à coup. Arthur lui répondit poliment :
- Je te remercie de t’inquièter pour eux Harry. Pour te répondre, je pense qu’ils ont une sérieuse chance d’être libérés. Le procès aura lieu dans moins d’une semaine maintenant. Je dois admettre que Percy a bien travaillé…Je trouve qu’il a changé.
- Excusez-moi si je suis indiscret mais pourquoi ce revirement ? Percy était avec le Ministère avant, qu’est-ce qui lui a fait changé d’avis ?
- J’avoue que nous l’ignorons, mais je peux te dire que j’ai confiance en lui. Il fait tout cela pour ses frères. Même si Fred et George passaient leur temps à le tiraniser, je pense qu’il les aimait bien. Ils sont frères après tout, ils ont eu la même éducation, et même ‘ils sont totalement différents, je pense que la famille est important pour tous les trois. Pour ce qui concerne le procès, Percy était présent au moment des faits et pour te dire la vérité, les avocats voulant défendre nos fils contre le ministère ne faisaient pas légion. Le seul qui nous a répondu c’est Percy.
- Dans ce cas, votre réponse me suffit. Si vous avez confiance en votre fils et comme j’ai moi-même confiance en vous…
- Il ne nous trahira pas Harry, certifia Mr Weasley anticipant la prochaine question d’Harry. Il n’y a plus aucun problème entre lui et moi.
- Très bien.
Les Weasley donnèrent congé à Harry qui les regarda s’éloigner l’air dubitatif. Il avait de plus en plus peur pour les jumeaux. Le Ministère voudrait certainement en faire un exemple. Et au vue de la partialité de certains membres du Magenmagot –le sourire narquois de Ombrage lui apparut en flash - il ne se faisait aucune illusion. Fred et George n’auraient certainement pas droit à un procès équitable.
Il arriva enfin au buffet et son visage s’illumina lorsqu’il aperçut Luna à quelques mètres de lui en train de parler à des sorciers japonais ou peut-être chinois –car comme tout occidental qui se respecte Harry n’avait jamais fait la différence entre les deux- et qui visiblement ne comprenaient pas un traitre mot de ce qu’elle leur expliquait.
- Bonjour Harry !
Luna tourna la tête vers lui en abandonnant complètement les sorciers qui étaient soulagés de pouvoir enfin partir. Ses cheveux étaient démêlés et elle portait une robe paillettée d’argent. Des filles passèrent près d’elle sans voir Harry et se moquèrent d’elle en la voyant seule près du buffet. C’est alors que Harry leur coupa rapidement la route pour les obliger à le suivre du regard. Il embrassa tendrement Luna sur la joue devant les filles attérées.
- Tu n’étais pas obligé.
- Est-ce qu’elles ont l’air stupides ?
- Je pense oui.
Il effleura délicatement sa taille avant de retirer sa main un peu gêné.
- Je voulais surtout m’escuser d’être arrivé en retard. Je n’ai pas d’excuse.
- Ce n’est rien Harry, l’important c’est que tu sois là. Je n’étais pas très rassurée avec tous ces
vampires qui trainent dans la Grande Salle.
- Tu veux parler de Scrimgeour ? Tu n’as rien à craindre il n’est pas invité ! plaisanta Harry.
- Mais non je parlais de Worpel voyons ! répliqua-t-elle très sérieusement.


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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 4 EmptyDim 14 Oct - 23:39

***


Ils entendirent la voix lointaine de McGonagall annoncer le début du bal. Il eut comme un mouvement de foule et les plus courageux prirent d’assaut la piste de danse.
Harry hésita longtemps et regardait les autres danser. Il avait peur de croiser le regard de Luna de peur d’être obligé d’aller sur la piste. Finalement Luna n’était pas plus rassurée et cette timidité le confortait un peu dans son orgueil.
Après une lutte intérieure des plus coriaces, il se décida enfin à l’inviter à danser. Sans un mot, il lui prit la main pour l’entrainer dans la foule. Il ignora les regards médusés et les messes basses déplacées.
Mais lorsqu’ils arrivèrent sur la piste le rithme endiablé avait déjà cessé et la douceur du slow le remplaça. Machinalement il la prit par la taille et elle posa sa tête tout contre son épaule. Harry tentait tant bien que mal de suivre le rithme. Luna dansait mieux que lui et entreprit à de nombreuses reprises de conduire la danse. En vérité Harry était un peu impressionné par cette promiscuité entre eux qu’il lui était jusque-là inconnue. Sentir son corps chaud près du sien et le parfum de ses cheveux, était une choseà la fois troublante et exaltante. Ils évitèrent de croiser leur regard mais Harry s’approcha d’elle encore un peu plus à chaque pas. Luna ne ressemblait en rien à Ginny et pourtant…
Harry essaya de chasser l’idée de sa tête. Il se demanda pourquoi il pensait encore à elle dans les bras d’une autre. Il se maudissait intérieurement d’avoir penser à Ginny dans un moment pareil. Luna était une fille extraordinaire, il n’avait pas le droit de lui gâcher sa soirée.
Finalement la douce musique cessa et le nouveau rithme endiablé arrivant, ils durent s’éloigner l’un et l’autre non sans regret.
- Tu veux boire quelque chose ?
En cet instant, Harry n’arrivait pas à trouver plus intéressant à dire. Luna acquiesça de la tête et l’emmena jusqu’à la table. Lorsqu’elle eut son verre en main, le visage de Luna avait changé d’expression. Son air sempiternellement surpris avait été balayé par la morosité comme sous le coup d’une pensée douloureuse. Harry se sentait de plus en plus coupable. Et si Luna avait compris ce qu’il ressentait pour Ginny ?
- J’ai fait quelque chose…
- Non ce n’est rien, je ne dors pas très bien en ce moment…
« Ginny aussi lui avait dit qu’elle ne dormait plus à cause d’Arnold ».
Une voix intérieure le somma de ne plus penser.
- …je n’arrête pas d’avoir des pensées bizarres…
Jamais Harry n’aurait pensé que Luna utilisera le mot « bizarre » pour décrire un sentiment. S’il y avait bien une personne au monde qui justement faisait du « bizarre » son quotidien c’était bien elle. Ce simple mot prononcé fit accroître son inquiètude. Harry proposa à Luna de sortir de la salle. Elle était devenue encore plus pâle que d’habitude. Arrivés près de la sortie Harry croisa brièvement le regard d’un homme qu’il n’avait jamais vu. Il s’agissait d’un africain d’une quarantaine d’année habillé d’une sorte de djellaba blanche avec un col doré et une cape scarabée posée sur ses épaules. Les yeux de l’homme ne lâchaient pas les siens et Harry décida de céder le premier. Il ne savait pas vraiment ce que lui voulait cet homme. S’il s’agissait encore d’un curieux ou même d’un ennemi potentiel.
Mais arrivé à la sortie, Harry regarda par-dessus son épaule et il constata avec inquiètude que l’homme le dévisageait toujours avec la même intensité. Harry et Luna sortir de la Grande Salle. Il fut soulagé de voir que le Hall était désert et que le silence reprenait droit ici loin du tumulte assommant de la foule. Ils marchèrent jusqu’au deuxième étage et croisèrent bientôt Shakelbolt qui venait à leur rencontre.
- Ah bonjour Harry ! Bonjour miss Lovegood.
- Bonjour, firent Harry et Luna d’une même voix. Vous n’êtes pas à la fête ? demanda Harry qui s’étonna de voir son professeur dans les couloirs sans habit de cérémonie.
- J’aurais bien voulu Harry, mais je dois vraiment surveiller les couloirs. Avec tout ce monde, j’ai du prêter main forte aux Aurors du Ministère. Ils sont un peu sur les nerfs et je les comprends. N’importe qui aurait pu passer le système de sécurité pour se rendre à la fête de ce soir. Je ne sais pas vraiment à quoi joue Dumbledore même si je comprends qu’il n’avait peut-être pas d’autres choix que de prévenir ses anciens amis.
- Vous pensez que cette réunion n’est qu’une mascarade ? Ou juste un prétexte que Dumbledore a trouvé pour faire venir ses amis et surveiller Poudlard ?
- Oh bien sûr que non, mais avec les disparitions, la fuite d’Horace Slughorn, il fallait prendre une décision plus fiable que celle du Ministère. Espérons que tout se passe pour le mieux et qu’aucun ennemi n’ait pu s’infiltrer.
- Justement…commença Harry.
Il s’arrêta net. Il venait de penser à l’africain dans la Grande Salle. La façon dont il l’avait dévisager sans le perdre de vue. Mais même devant Shakelbolt, il préféra garder cela pour lui.
- Justement quoi Harry ?
- Non rien, je pensais à autre chose, se reprit-il avec nervosité.
- Si vous avez des doutes il faut que vous en parliez à moi ou à McGonagall Harry. Cela est trop grave pour laisser la situation en suspens.
- Je vous assure que je pensais à autre chose professeur, cela n’a vraiment rien à voir avec les disparitions.
- Dans ce cas.
Shakelbolt les salua de la main et reprit sa ronde.
- Pourquoi tu ne lui as pas parlé du sorcier africain ? demanda Luna en reprenant son air étonné de tout.
- Toi aussi tu l’as remarqué ?
- Oui il nous dévisageait. J’espère qu’il ne fait pas parti lui aussi de la conspiration de Rancecroc. Il y a tellement d’Aurors dans les parages, avec Shakelbolt et Conrad à leur tête, ils pourraient très bien faire un coup d’état dès ce soir…
La réponse de Luna eut au moins le don de le faire sourire. Il était soulagé qu’elle retrouve enfin ses esprits…enfin… « ses esprits » : c’est vite dit.
Il s’asseyèrent un peu plus loin sur un banc du troisième étage. Luna avait les yeux rivés sur les tableaux attendant peut-être que l’un des portraits sortent pour venir jusqu’à elle. Le silence résonnait comme un glas dans le couloir. Harry et Luna s’évitaient du regard.
- Je voudrais te remercier de ce que tu as fait ce soir, dit Luna après quelques instants.
- Ce que j’ai fait ? répéta Harry sans comprendre.
- M’inviter, t’occuper de moi comme tu l’as fait. Rare sont les personnes aussi gentilles avec moi…
Harry avait une boule dans la gorge. Luna parlait de lui en des termes élogieux alors qu’il n’avait pas cessé de penser à Ginny pendant toute la soirée. Il se sentait terriblement mal à l’aise.
- Je ne suis pas si gentil tu sais.
- Bien sûr, acquiesça Luna en levant ses grands yeux vers lui. Personne n’est parfait. Mais malgré tout ce que tu penses de toi, moi je suis convaincue que tu es un gentil garçon.
Il n’osa pas la contredire. En vérité, personne ne lui avait fait ce genre de compliment. Luna le regardait toujours de ses grands yeux bleues. Harry ne savait pas quoi dire ni quoi faire, un peu perdu dans le gigantisme de sa pupille. Etre scruté de la sorte le rendait terriblement nerveux, mais d’un autre côté il savait pertinement qu’il ne pouvait pas tricher en présence de Luna. Car elle était de ceux qui pouvaient deviner les pensées des autres sans jugement aucun.
Les yeux de Luna lui parurent plus grands. Il ne se rendait pas compte que son visage s’était approché du sien. Son parfum l’enivrait de plus en plus et ses lèvres approchèrent lentement des siennes.
Un rire dans le couloir les firent sursauter. Harry paniqua en reconnaissant la voix de Ginny venir vers eux. Il entendit un garçon lui répondre avec un ton hilare et l’instant d’après ils apparurent tous deux dans le couloir.
Neville.

Ginny tenait la main de Neville le sourire aux lèvres, mais lorsqu’elle vit Harry et Luna dans le couloir, elle la lâcha brusquement. Les rires cessèrent et un profond malaise s’installa.
- Bonsoir, dit Ginny.
- Bonsoir, répondit Harry avec la même froideur.
Le visage de Neville était décomposé. Il n’osait pas regardait Harry.
- Nous voulions te prévenir de quelque chose.
- Et bien je suis prévenu, lâcha Harry avec brutalité. Félicitation pour vous deux.
La remarque singlante fit entrer Ginny dans une colère froide.
- Je ne parlais pas de ça, dit-elle sèchement. Neville a rencontré Bellatrix au troisième étage…
- Bellatrix ?
- Enfin pas elle directement, puisqu’elle est à Azkaban. Mais son portrait, intervint Neville mal à l’aise.
- Son portrait ? répéta Harry avec sarcasme. Et c’est pour cela que Ginny te tenait la main ? Pour te réconforter ?!
- Harry ne soit pas stupide ! s’écria Ginny. Il n’y a rien entre Neville et moi !
- Je vois ça.
- IL N’Y A RIEN !! De toute façon je ne voix pas en quoi ça te regarde.
- Ça ne me regarde plus je sais. C’est tout ce que tu as trouvé comme excuse pour venir me narguer avec ton nouveau petit copain : le portrait de Bellatrix ?
- TU ES UN CRETIN ! s’écria-t-elle en larmes. Tu ne comprends rien ! Ce n’est pas Bellatrix le problème, mais une autre personne ! Quelqu’un a mis son portrait au troisième étage !!!
- C’est l’étage de l’Implaccable, coupa Luna d’un ton grave.
- Il y a un traître dans cette école !!! s’écria Ginny.
- Tu ne m’apprends rien, répondit Harry haineux. C’est pour cela que tu m’as dérangé ?
- Pauvre con.
Ginny tourna les tâlons d’un air rageur et disparut dans l’angle du couloir. Neville regarda un moment Harry l’air complètement coupable, avant de suivre Ginny.
Harry serra le poing pour contenir sa fureur. Luna chercha à le faire sortir de ses retranchements.
- Tu es toujours amoureux d’elle, déclara-t-elle sans aucune once de reproche.
Harry ne savait pas quoi dire, il continauit à fixer le couloir en serrant les poings.
- Non ce n’est pas tout à fait vrai, répondit Harry renfrogné
- Alors pourquoi réagis-tu comme ça ?
- Je n’en sais rien.
- J’ai trouvé qu’ils avaient l’air traumatisé, dit Luna innocemment.
- Ils en avaient l’air oui, admit Harry à demi-mot.
Il se trouvait de plus en plus ridicule depuis le départ de Ginny.
- C’est le même étage que le portrait de l’Implacable, commenta Luna. Et s’il se passait vraiment des choses là-bas ?
- Oui c’est peut-être vrai.
- Tu n’aurais pas du leur parler comme cela dans ce cas.
Harry se tut. Luna avait raison. Elle avait toujours raison. Il avait agit comme un babouin
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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 4 EmptyDim 14 Oct - 23:42

surexisté. Ginny aussi avait raison, il n’y avait plus rien entre eux. Il avait seulement du mal à concevoir qu’elle puisse rire avec un autre que lui. Il savait qu’il avait eu tort sur toute la ligne et ce simple aveu était difficile à assumer.
- Visiblement tout n’est pas fini entre vous, dit Luna en se levant du banc. Tu devrais peut-être aller la voir.
Elle commença à s’éloigner d’un air résigné dans le couloir. C’est alors que Harry se leva précipitemment. Sa main s’agrippa vivement au bras de Luna pour la retenir. Il repensa un instant au souvenir de Rogue adolescent. Ce même geste.
- C’est fini entre Ginny et moi, dit Harry en fixant Luna dans les yeux. Tout est vraiment fini depuis ce soir.
Il posa délicatement ses mains sur ses hanches et l’embrassa.

***


Le temps se figea.
Il comprit que Luna avait été surprise par son baiser. Mais elle s’abandonna et posa bientôt sa main sur sa nuque.
C’est alors que tout se brouilla une nouvelle fois. Harry comprit tout de suite ce qu’il se passait. Son corps atterrissait à nouveau au bord du lac de Poudlard. L’instant d’après, il chevauchait déjà le sanglier ailé à une vitesse folle. Mais en comparaison avec ses autres visions, tout s’accèlerait dans celle-ci. Le paysage s’étirait de part et d’autres de son champ de vision en des lignes floues et colorées. Devant lui une tour se dressa. Le sanglier fonça sur la paroi. Il ferma les yeux par peur de la percuter et se réveilla.
Luna le regardait complètement paniquée.
- Oh mon Dieu ! Tu…tu rêves du sanglier toi aussi !!! s’écria-t-elle.

***


- Toi aussi…prononça Harry choqué. Depuis combien de temps tu rêves de lui ?
- Depuis que je suis à Poudlard, expliqua Luna paniquée. Depuis toujours !!
- Qu’est-ce qu’il se passe ensuite ? demanda Harry expressement. Que se passe-t-il après la paroi de la tour ?!
- Je…je ne peux pas…
- Explique-moi je t’en supplie !
- Il y a une chambre en pierre. Une chambre appartenant à un temps très ancien…et…
- Quoi d’autre ? insista-t-il.
- Des coups sont portés à la porte…répondit Luna tremblotante. Quelqu’un crie dans le couloir.
Des larmes se mirent à perler sur ses joues.
- Luna…Qu’est-ce qui se passe…
- …c’est la voix de ma mère.

***


- Ce n’est pas votre mère, coupa une voix grave dans l’obscurité.
Le sorcier africain s’avança lentement dans le couloir. Harry leva sa baguette dans sa direction.
- Le sanglier de Java n’a pas de rapport avec votre mère, répéta-t-il.
- Le sanglier de quoi ? demanda Luna s’approchant de l’homme sans aucune crainte.
- QUI ETES-VOUS ? cria Harry en retenant brusquement Luna par le bras.
- Je suis une des raisons de tout ce chambardement…Tout ce rassemblement de sorciers, cette fête, précisa le sorcier. Tout ceci n’est qu’une diversion.
- Une Diversion ? Pourquoi faire ?
- Dumbledore a mis des mois à me retrouver. Il faut avouer qu’il n’y a pas beaucoup de tableaux à l’endroit d’où je viens. Je m’en excuse auprès de lui.
- De là d’où vous venez ?
- Je viens d’un petit village du Togo.
- Mais qui êtes vous bon sang ?!!!! s’écria Harry en pointant sa baguette sur le visage de l’homme.
L’africain cessa de marcher vers eux et répondit de la plus courtoise des façons :
- Mon nom est Damballa Lêgba, je suis un sorcier. Et je pense qu’il serait judicieux d’ajouter que la confiture préférée d’Albus Dumbledore est la framboise.
- Pourquoi dîtes-vous cela ?
- Car sinon vous penserez que je suis un mangemort Mr Potter.
- Qui me dit que vous n’en êtes pas un ?
- Personne justement.
- Attendez vous êtes du Togo ? demanda Luna les yeux exorbitées. Vous vivez dans la savane ?
La question fit sourire l’africain.
- Non mademoiselle. Mais je vis effectivement non loin d’une réserve naturelle.
- Les deux girafes ! s’exclama Harry. Le tableau chez Dumbledore c’est chez vous ?!
- C’est en effet un portrait de Dumbledore lorsqu’il est venu me rendre visite il y a de cela quinze ans. Je commençais à peine mon projet à cette époque. Je dois dire que je n’aurais jamais réussi sans son aide.
- Quel projet ? aboya Harry qui n’aimait pas du tout la décontraction de l’homme.
- Et bien je vais vous montrer.
- Votre projet ? Mais de quoi parlez-vous bon sang ?!
- Allons voir Dumbledore
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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 4 EmptyDim 14 Oct - 23:45



Chapitre 23 : Le sanglier de Java




Comme ils pouvaient s’y attendre, le bureau de McGonagall était désert. Le sorcier africain les invita à entrer comme s’il était chez lui. Harry ne le lâchait pas du regard, la baguette pointée vers lui.
- Albus s’il vous plait, appella Damballa Lêgba.
Il y eut une faible brise dans la savane. Une girafe tourna la tête dans leur direction, tandis que les autres directeurs regardaient sans un mot le trio.
- Qu’est-ce qu’ils ont tous ? demanda Harry en scrutant les tableaux. D’habitude ils fulminent dès que quelqu’un entre ici.
- C’est parce qu’ils me connaissent Mr Potter. Ils savaient que je reviendrais ici un jour ou l’autre.
- Comment ?
- J’étais élève à Poudlard, expliqua Damballa.
- Mais vous êtes africain, intervint Luna. Pourquoi ne pas étudier dans votre pays ?
- Il n’y a pas d’école de magie là d’où je viens. Enfin, disons que cela est plus compliqué qu’il n’y paraît…
Damballa s’interrompit et Harry le vit sourire pour la première fois. Le professeur Dumbledore venat d’apparaître et s’avançait d’un pas lent dans la savane africaine. Alors Harry découvrit que Damballa n’avait pas menti. Le Dumbledore du tableau était plus jeune que ce qu’il avait cru au départ.
- Bonsoir professeur, firent-ils en cœur.
- Bonsoir mes amis, répondit le portrait avec douceur. Commençons sans plus attendre.
- Alors c’est donc vrai professeur ? Vous connaissez cet homme ?
- Oui Harry. Damballa était l’un de mes élèves. A cet époque le Ministère n’était pas aussi austère qu’aujourd’hui. Il existait un programme d’échange international qui permettaient à des enfants de tous les pays de venir étudier la magie à Poudlard. Et comme tu l’as peut-être déjà compris, ce programme n’a pas survécu à la paranoia générale provoquée par Voldemort.
- Je viens d’un monde qui n’enseigne pas la magie, continua Damballa. Elle est transmise par voix orale de génération en génération. Il n’y a aucune école pour l’apprendre à part celle de la vie. Mais la magie fait partie du quotidien de chacun des miens et pas seulement celui des sorciers. La frontière qui existe entre le monde moldu et sorcier est infime chez nous car beaucoup de nos moldus la connaissent et respectent ceux qui la pratique. D’ailleurs toutes les frontières sont infimes. Ce sont les hommes qui ont érigé ces barrières artificielle pour s’isoler des autres.
- Je n’y comprends rien, dit Harry. Pourquoi sommes-nous ici ?
- Il y a vingt ans, j’ai aidé Damballa a crée son école de magie, expliqua Dumbledore. Je voulais que tu le rencontres car c’est un « fondateur ».
- « Un fondateur » répéta Harry. Comme Gryffondor et les autres ?
- Exactement. Après la naissance de Poudlard, tous les futurs fondateurs d’école se sont vu remettre des informations capitales pour leur projet.
- Quelles informations ?
- Bien des choses pour mener leur projet à bien j’imagine. Mais ce qui nous intéresse particulièrement est « l’histoire de Poudlard ».
- Mais…pas besoin d’être fondateur pour pouvoir lire l’histoire de Poudlard ! intervint Harry qui trouvait l’idée un peu grotesque.
- « La lire » c’est une chose Harry mais « la vivre » ça c’est autre chose !

***


- Qu’avez-vous dit ?
Pour seule réponse, Damballa sortit délicatement de sa cape une petite fiole argentée. L’objet était poussièreux et sentait le renfermé.
- Il y a un objet parmi les horcruxes dont tu n’arrives pas à approcher, ni même à concevoir…continua Dumbledore. Car tu ignores tout de lui.
- Les horcruxes ? demanda Luna étonnée.
Damballa ne sourcilla même pas en entendant ce terme.
- Professeur je ne crois pas que le moment est bien choisi…commença Harry en lançant un regard à Damballa et Luna.
- Mr Lêgba est au courant Harry. Quant à Miss Lovegood, si Damballa l’a autorisée à t’accompagner jusqu’ici, je peux t’assurer que cela signifie qu’elle a tout à fait sa place avec nous aujourd’hui. As-tu compris de quel objet je parlais Harry, celui dont tu ignores tout finalement ?
- L’objet de Gryffondor ou Serdaigle, murmura Harry.
- Oui Harry. Il est impossible de découvrir de quoi il s’agit, car cet objet n’en ai pas vraiment un et que je crois l’avoir deviné désormais : il n’a jamais été volé.
- Je ne comprends rien professeur…S’il n’a pas été volé, comment a-t-il pu devenir un horcruxe ?
Il hésita à prononcer le nom de Voldemort devant les autres.
- Tu vas le découvrir Harry. D’ailleurs tu as déjà commencé…
- Pourquoi ne pas me le dire directement Porfesseur ?
- Car je n’en sais rien moi-même Harry. T’es-tu seulement demandé d’où je tenais toutes mes informations Harry ? La bague, le médaillon, la coupe ?
- Vous m’avez montré…Ce sont des souvenirs.
- Non Harry. Je n’aurais jamais recherché les souvenirs de tous ces gens qui ont approché les horcruxes si je n’avais pas une idée de la nature de ces objets.
Le portrait de Dumbledore s’approcha davantage d’eux. Son doigt semblait indiquer quelque chose dans le bureau de McGonagall. Harry tourna la tête en direction de l’armoire. Son regard s’arrêta sur un chapeau rapiécé.
- Le Choipeau magique Harry. Qui mieux que lui connaît les quatre fondateurs de Poudlard ? Sa voix est leur voix. C’est l’unique témoin de leur aventure.
- Que vous a-t-il dit ?
- Il m’a parlé des fondateurs, de leur vie, de tout ce qui comptait pour eux. Oh bien sûr je n’ignorais pas la puissance de ces objets. J’avais déjà une idée précise de ce que l’épée de Gryffondor était capable de faire, étant son descendant direct.
- Vous êtes le descendant de Gryffondor ?
- Oui Harry et c’est pour cette raison que je t’ai légué cette épée. Car si tu n’as pas le sang de Gryffondor dans ta famille, à mon sens tu incarnes réellement l’esprit de courage et d’amitié du fondateur. Et ce lien qui t’unit à lui est plus important que celui du sang. C’est lui qui t’a permis de brandir l’épée pour détruire le Basilic.
- Alors c’est l’épée qui a permis de détruire le serpent ?
- Oui et non. C’est ton courage avant tout. Et en tuant le Basilic tu as détruit le journal. Grace au sang de ta victime Harry, grace à son sang.
- Vous disiez que seul un sacrifice ou un meurtre pourraient détruire les autres horcruxes. Devrais-je tuer à nouveau pour accomplir ce que vous me demandez ?
- C’est une possibilité en effet, mais nous ferons tout pour t’empêcher de parvenir à cette extrèmité. Car qui tue a l’âme meurtie à jamais. Ce que je te demande c’est de détruire Voldemort pas de devenir comme lui.
- C’est le Choixpeau qui vous a parlé de la coupe et des autres objets ?
- Pas exactement. J’avais déjà une vague idée sur le sujet. Je connaissais la légende du Berceau de la Vie, mais en ignorant totalement que cette légende n’en était pas vriament une et que le berceau était un objet qu’une vieille dame du nom d’Hepzibah Smith possédait. Pour le retrouver je me suis concentré sur les descendants des fondateurs, ce qui a fonctionné pour Hepzibah.
- Mais pas sur les autres, continua Harry.
- Oui tu as raison. Lorsque j’ai appris la mort mystérieuse de la sorcière et l’emprisonnement de Hockey, j’ai fait le rapprochement avec Tom Jedusor. Les dates coincidaient parfaitement avec ses premières années de travail. C’est en retrouvant Hockey que j’ai retrouvé la coupe. Mais c’est grâce au Choixpeau que j’ai su que la coupe et le Berveau de la Vie ne faisait qu’un. C’est là que j’ai compris que ce que Voldemort recherchait, ce n’était pas qu’une simple coupe appartenant à l’un des fondateurs mais un véritable objet magique.
- Que peut faire Voldemort d’un tel objet ?
- La coupe crée la vie. Elle crée la magie. C’est grace à elle qu’il a acquis sa puissance. Et c’est grâce à elle qu’il pourra revenir à la vie.
- Oh mon Dieu, mais c’est sans fin !
- Tu oublies R.A.B. Harry, tu oublies ce qu’il a fait à Gringotts. Si la coupe est détruite, alors Voldemort ne pourra pas revenir à la vie une deuxième fois.
- Pourquoi ne l’a-t-il pas utilisée dans le cimetière au moment de revenir à la vie il y a trois ans ?
- Car seul Queudver aurait pu s’introduire dans Gringotts pour la reprendre. Or il aurait certainement échoué. De plus, les Mangemorts ne sont pas censés être au courant pour ses horcruxes. Car si l’un d’eux apprenait leur existence, il se pourrait bien qu’il décide de lui ravir ses âmes et prendre possession à son tour de son empire.
- C’est ce que R.A.B. veut faire ?
- Peut-être. En tous cas, c’est ce que Voldemort a fait avec Grindelwald. Il l’a volé pour prendre sa place. Et grace à mon aide invonlontaire ! Comprends-tu que l’histoire est en train de se répéter ?
- Dans ce cas, nos actions profitent aussi à R.A.B. professeur. La bague, le journal…nous avons détruit ces objets et aider R.A.B. dans ses projets.
- Oui Harry il en profite. Mais tu sauras l’arrêter avant Voldemort. J’ai entièrement confiance en toi.
- Et que vous a dit le Choixpeau pour la bague et le médaillon ?
- La bague avait elle aussi un pouvoir particulier. Celui de découvrir la vérité sur quiconque. Salazard s’en servait pour escroquer les gens avant de fonder Poudlard avec ses amis.
- Alors c’est grace à la bague que Voldemort est devenu legimens ?! C’est incroyable !
- Voldemort était déjà le sorcier le plus doué de sa génération. En revanche la coupe et la bague lui ont permis d’acquérir cette dimension qui lui manquait : dominer le monde entier. Grace au médaillon, il est devenu Fourchelang. Et grace au médaillon encore et à la prophétie, tu l’es devenu à ton tour.
- Et c’est pour cela que les Gaunt le parlait aussi ?
- Oui Harry. A force de brandir le médaillon toute la journée devant des moldus appeurés, ils ont fini par acquérir son pouvoir. Le lien du sang n’est qu’une légende. Ce n’est pas grace au sang de Salazard Serpentard qu’ils sont devenus Fourchelangs. Harry, les sangs-purs ne sont pas meilleurs magiciens que les autres. Regarde Hermione et regarde Tonks qui est devenue Métamorphomage. Toutes deux ont des parents moldus. C’est ce que je me tue à dire au Ministère depuis des années. La magie ne fait aucune hiérarchie. Elle existe mais n’est pas un mérite en soit.
- Alors Voldemort n’était qu’un homme ?
- Oui Harry. Il l’était avant de faire des horcuxes. Avant de voler les pouvoirs des fondateurs. Il s’est métamorphosé physiquement et mentalement en monstre en commettant ces crimes et ces vols.
- Alors vous aviez deviné tout cela grace au Choixpeau ? Pourquoi ne dit-il rien sur
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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 4 EmptyDim 14 Oct - 23:47

Gryffondor ou Serdaigle ?
- Comme je te l’ai déjà dit, les seules reliques ayant appartenues à Godric Gryffondor sont l’épée et le Choixpeau. L’épée permet au courageux de mulitplier son pouvoir et sa volonté. Le Choixpeau est la voix des fondateurs. Mais ces deux objets ne sont pas des horcruxes. C’est donc comme je te l’ai dit auprès de Rowena Serdaigle qu’il faut chercher.
- Mais vous dîtes que le Choixpeau ignore tout de Serdaigle. Comment est-ce possible ?
- Il en sait davantage. Mais s’il existait des reliques matérielles pour les trois autres fondateurs ce n’est pas le cas de la quatrième.
- Je ne comprends pas. Il n’y a pas d’objet ?
- Il n’y a aucune objet appartenant à Serdaigle que Voldemort aurait pu volé.
- Alors c’est impossible…
- Tu vas comprendre dans un instant.
Le portrait de Dumbledore disparut dans les herbes folles. Suivi de près par les girafes qui disparurent bientôt du cadre. Harry regarda la fiole que Damballa lui tendait.
- Il est temps d’y aller Harry.

***


Damballa fit sauter délicatement le bouchon de la fiole. Une nuée argentée commençait en s’en échapper. Harry vit les silhouettes d’un bataillon de cavaliers et de soldats dans les vapeurs pendant un cours instant.
Le sorcier sortit la pensine de son placard et y versa entièrement le contenu de la fiole. Les soldats réapparurent dans la pensine. Ils étaient casqués et portaient des heaumes et des armures comme autant du moyen-âge. Une guerre s’annonçait.
- Qui a vécu cette guerre ? Allons nous atterrir en plein champ de bataille ?
- Non plus tard Harry. Je vous en prie.
Les visages de Harry et Luna s’approchèrent de la surface non sans crainte. Ils eurent l’impression de tomber dans le vide pendant de longues secondes. Ils virent approcher les cimes d’une forêt dense avant de la traverser à une vitesse folle. En ouvrant les yeux, Harry se rendit compte qu’il était sur ses deux pieds au milieu du bois, non loin d’un sentier de terre. Luna et Damaballa étaient à ses côtés.
- Dans quel souvenir sommes-nous Monsieur Lêgba ?
- Patience, patience, répondit le sorcier en pointant du doigt une énorme silhouette sombre qui venait par le sentier. En vérité, il s’agissait d’un cheval qui transportait deux individus. Le premier était un imposant chevalier en toge blanche. Il avait les cheveux roux et longs et une imposante barbe de la même couleur. Harry devina bientôt sa cuirasse sous sa tunique et ses armes de combat. Il était tenu par la taille par un garçon plus jeune que Harry et qui portait une sorte d’énorme pancho à capuche. Le chevalier fit arrêter sa monture et se retourna vers son jeune compagnon.
- Descendez s’il vous plait. Il ne faut pas que quelqu’un nous entende.
- Pourquoi vous arrêtez-vous ? répondit soudain le jeune homme d’un air hautain. La nuit n’est pas encore tombée, il nous reste encore du chemin avant d’arriver à la cité.
- Je ne puis faire autrement Sir. Ce chemin est jalonné par des gredins et voleurs en tous genre. Le son des sabots de notre destrier les alerterraient de notre venu. De plus, j’ai un mauvais présentiment.
- Vous parlez comme un mauvais Oracle ! s’exclama le jeune garçon avec arrogance. Dois-je vous rappellez qu’en temps que chevalier sous ma protection vous me devez obéissance Gryffondor ?!
Harry fut abasourdi d’entendre ce nom au milieu de cet épisode épique.
- C’est…
- Oui c’est bien Godric Gryffondor, murmura Damballa. Ecoutez la suite Monsieur Potter.
Harry croisa le regard de Luna qui était tout autant impressionnée de vivre l’un des souvenirs du fondateur. Ils s’approchèrent un peu plus du sentier.
- Je suis désolé, mais nous n’avons pas d’autres choix que de camper ici, prononça Gryffondor avec fermeté. Je vais vous aider.
Sans demander son avis au jeune garçon, Godric Gryffondor le souleva avec force du cheval, avant de descendre lui-même.
- IL N’EN EST PAS QUESTION ! JE SUIS VOTRE ROI !!!
- Pas encore ! Et si vous continuez à alerter tout le monde vous ne vivrez jamais assez longtemps pour le devenir !
- Vous serez châtié pour ses propos !
Un bruit dans les buissons les firent sursauter.
- Qu’est-ce…
- Restez derrière moi et ne dîtes plus un mot.
Gryffondor sortit son épée de son fourreau en fixant le buisson.
- Sortez de là ! Voleurs de Grand Chemin ou tout autre vermine !
Une floppée d’oiseaux s’envola à leur gauche et Gryffondor se tourna vivement pour faire face. Il eut un nouveau bruissement puis un homme sortit enfin de la forêt.
- N’ayez crainte ! Je ne suis pas un voleur ! s’écria l’homme d’une voix aigüe en levant les mains. Quant à « la vermine », vous en jugerez par vous-même mes bons seigneurs !
L’homme était très mince et portait une épaisse tunique grise qui lui descendait jusque sur les sandales. Il avait le crâne entièrement rasé et la peau d’une incroyable pâleur. Ses yeux étaient protubérants et injectés de sang. Il était d’une saleté repoussante.
- Que faîtes-vous ici ? Vous vous êtes perdu ? gronda Gryffondor.
- Oh non messire, je me cachais des brigands et…qui êtes cette jeune personne ?
Il s’interrompit et scruta du regard le jeune homme transi de peur près du cheval. L’inconnu avait pointé son bras vers sa direction un cours instant et Harry cru voir une gigantesque bague à sa main décharnée.
- C’est mon écuyer, expliqua Gryffondor. Il fait route avec moi. Et vous qui êtes vous ?
- Vous êtes certain ? demanda l’inconnu d’une voix à la fois mielleuse et suspicieuse sans faire attention à la dernière question du chevalier.
- Qu’insinuez-vous ? aboya Gryffondor en approchant son épée du visage de l’homme.
L’inconnu s’approcha doucement de Gryffondor. Ses yeux étaient à quelques centimètres de la lame. Il souria à Gryffondor avant de lui murmurer presque inaudiblement :
- Voilà une bien curieuse panoplie pour un sorcier…
Il eut un violent éclair assourdissant. Le souffle obligea même Harry et ses compagnons à détourner leur regard. L’intense lumière cessa et Harry put ouvir les yeux. Gryffondor et l’inconnu n’avaient pas bougés. Ils continuaient à se scruter l’un et l’autre à quelques centimètres de distances.
- Qu’est-ce qui s’est passé ?! demanda Harry en s’approchant des deux hommes.
- Regarde.
Il tourna la tête en direction du jeune garçon. Une expression de terreur se lisait sur son visage. Mais à sa grande surprise, Harry constata qu’il ne bougeait plus. Il était devenu aussi raide qu’une statue.
L’inconnu creuva le silence.
- Alors vous avez préféré le stupéfixier plutôt que de me combattre ? demanda-t-il.
- Il y a des choses qu’un moldu n’est pas censé entendre. Quant à vous combattre, j’ai tout le loisir pour cela désormais, répondit Gryffondor sans desserer les dents. Homme ou sorcier, je ne fais aucune différence dans mes ennemis.
En s’approchant d’eux, Harry remarqua que la lame de l’épée était encore rougeoyante et émettait des ultrasons.
- Vous utilisez votre épée comme une baguette magique ! s’enthousiasma l’inconnu comme si la menace du chevalier n’était pas réelle. Que c’est prodigieux ! Et combien je vous comprends ! Il ne faudrait pas que les gens pensent que vous êtes un sorcier…
- Qui vous envoie ? gronda Gryffondor agacé par l’inconnu..
- C’est le jeune Duncan, n’est-ce pas ? Le petit fils de Malcom le Deuxième ? continua l’inconnu en faisant la sourde oreille. Le Sang du Royaume d’Alba à jamais conservé ! On vous a chargé de l’escorter jusqu’à son futur trône ?
- Comment savez-vous cela ?
L’inconnu brandit son poing devant Gryffondor. Il montrait sa bague certie de l’énorme rubis.
- On ne peut rien me cacher, vous savez. Je finis par tout découvrir. Et tout comme vous je sais parfaitement dissimuler mes talents magiques. Mais pour vous dire la vérité, je savais déjà tout cela…
- Alors vous êtes venu pour le tuer ? demanda Gryffondor d’un ton incroyablement calme.
L’inconnu recula de quelques pas. L’épée se mit à rougeoyer encore plus intensément.
- Quelle ironie ! s'écria-t-il. Des sorciers pour s’occuper des histoires de moldus ! Vous le bon, moi le perfide !
- Comme je vous l’ai dit cela ne fait aucune différence pour moi, répéta Gryffondor.
- Alors vous voulez que l’on se persécute entre sorciers ? Vous croyez que cela ne suffit pas ?
- Si vous êtes venu pour le tuer, alors c’est que nous n’avons plus rien à nous dire.
L’épée étincela de nouveau.
- Et si je vous disais que je ne veux plus le tuer.
- Quelle est cette perfidie de votre part ? Vous cherchez à gagner du temps ?
- Les moldus qui m’ont payé pour ce travail n’ont rien en commun avec vous et moi.
- Oui vous l’avez dit, ce sont des moldus.
- Non pire que cela : des moldus assoiffés de vengeance et de pouvoirs. Nous entrons dans une ère de désolation guidé par la folie du Christianisme.
- Ne blasphémez pas ! Nous sommes en guerre, mais cette guerre nous ne l’avons pas voulue. Depuis que le Saint-Sépulcre de Jérusalem a été détruit par le calife Abbaside Al-Hakim, nous devons nous tenir prêt à défendre par tous les moyens les valeurs en quoi nous croyons.
- En quoi vous croyez ?! répéta l’inconnu avec sarcasme. Vous parlez comme un moldu ! Quel peut être ce Dieu qui crée des sorciers et en même temps des moldus pour les persécuter ? Des religieux de toutes confession pour se détruire entre eux ? Alors qu’ils sont tous frères par Abraham ! Nous devrions les laisser entre eux !
- Parce que nous ne pouvons pas les laisser se détruire entre eux justement ! s’écria Gryffondor. S’il faut me battre en terre sainte, alors j’irais. Mais je le ferais pas pour ce Dieu. Ni pour moi, mais pour sauver ces gens des massacres.
- Ton courage t’honore. Alors tu te prends toi aussi pour un Dieu ? Mais tu n’es qu’un sorcier.
- Je sais très bien que nous avons mieux à faire. Mais c’est tout ce qui est possible actuellement pour aider ce monde à ne pas s’autodétruire.
- Nous pouvons faire davantage. Notre rencontre n’est pas un hasard. Ameutons nos semblables ! Et si nous ne pouvons pas les convaincre, alors…
- …ce sera au tour de leurs enfants.
- Oui. Exactement.

***


Harry sentit la main de Damballa le ramener à lui. Mais ils ne sortirent pas de la pensine. Ils s’éloignèrent des sorciers et s’engouffrèrent dans le bois. Harry regarda par-dessus son épaule.
- Que va-t-il se passer pour eux ?
- Ils ne se sont jamais affrontés. Ils ont gardé à jamais le souvenir de leur rencontre.
- Et Duncan ?
- Gryffondor termina sa mission et amena le jeune garçon jusqu’à la cité du Royuame d’Alba comme il l’avait annoncé. Duncan fut bien le roi d’écosse dès 1034. Il régna pendant 17 ans, avant que son propre fils le destitue. L’histoire moldue est faîte de ce genre de banalités…
- Et Gryffondor ?
- Il a fini par rejoindre Salazard Serpentard. Comme tu as peut-être pu le constater, leur entente ne fût pas immédiate, leurs opinions divergentes. Mais ils avaient le même espoir commun. Rassembler les sorciers et sorcières de ce pays et enseigner à leurs enfants pour qu’ils ne soient plus jamais exclus de la société dans laquelle ils vivaient.
- Mais ils se sont isolés du reste du monde.
- Effectivement, mais en ces temps-là ils n’avaient pas réellement le choix. L’Europe était à l’aube de la Première Croisade. Et les persécutions anti-sorciers devenaient d’une banalité effroyable.
- Alors la bague et l’épée avaient vraiment des pouvoirs magiques ? C’est prodigieux !
- Oui Salazard a retrouvé Duncan grace à la bague et Gryffondor a pu le sauver grace à son épée. Serpentard a compris qu’il n’avait pas en face de lui un sorcier comme les autres. C’est pour cela d’ailleurs qu’il a peut-être préférer rennoncer à sa mission…Mais je ne veux pas te donner une mauvaise opinion de lui. Les gens ont tendance à confondre Serpentard et Voldemort. S’ils ont le même héritage, ils n’ont pas eu tout à fait la même ambition pour le monde de la sorcellerie.
- Comment ont-ils rencontré Helga Pouffsouffle et Rowena Serdaigle ?
- Je ne peux pas répondre à cette question. Certains souvenirs des fondateurs ont été scellés à jamais comme celui-ci. Les autres -sans doute moins glorieux- ont certainement fini dans les premières douves de Poudlard.
Il lança un regard à la conversation des deux fondateurs. Le jeune Duncan semblait retrouver ses esprits tandis que Salazard commençait à s’éloigner dans la forêt opposée.
- Voilà je crois que nous pouvons passer à la suite. Ne me perdez pas de vu…
- Nous rentrons dans l’un des souvenirs de Pouffsouffle ou Serdaigle ? demanda Luna.
- Non mais cela touche de près leur rencontre. Nous allons entrer dans le souvenir de Moebius Mocchabee…
Avant même que Harry ou Luna ne puisse poser la moindre question sur ce dénommé Mocchabee, la forêt autour d’eux se brouilla avant de disparaître complètement. Pendant de longues secondes, ils eurent l’impression de traverser un nuage avant que le nouveau décor n’ apparaisse sous leurs yeux.
Un homme d’une quarantaine d’années travaillait sur un épais bureau en bois brut. Il avait la taille d’un colosse et était habillé d’une tenue finement ouvragée. Son visage dur et fermé était à peine éclairée par la lueur de deux bougies. La pièce était très sombre et seule l’étroite meurtrière projetait un maigre rideau de lumière. Quelqu’un frappa à la lourde porte mansardée.
- Entrez Galaad, dit l’homme d’une voix forte sans lever la tête de son ouvrage.
- Bonjour Seigneur. Je suis venu vous annoncer que les gardes ont procédé à de nouvelles arrestations.
- Encore ! cria Mocchabee. Mais ne peuvent-ils pas laisser la populasse en paix ! Je ne leur ai pas demandé de faire du zèle ! Leur solde est suffisamment élévée sans qu’ils cherchent les primes !
- Ça a l’air sérieux Seigneur. Les gredins arrêtés ont forcé les barrages et ont commis des…des…
- Et bien Galaad, pourquoi ce visage blanchâtre ? Avez-vous vu le Malin en personne ?
- Non Monseigneur…mais ses fidèles certainement ! lâcha Galaad appeuré.
- Des nouveaux actes de sorcelleries ?
- Oui Monseigneur.
- Empêchez les gardes d’agir. Je descends dans un moment.


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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 4 EmptyDim 14 Oct - 23:49

- Très bien, dodelina Galaad. Il y autre chose…
- Rien de grave ?
Galaad sourit.
- Non Seigneur, rassurez-vous...mais ces garnements sont trop las de votre absence.
Il s’effaça de l’embrasure de la porte et permit à Harry et ses amis d’entrevoir deux jeunes enfants timides pas plus haut que trois pommes. La petite fille avait les cheveux d’une blondeur incroyable et ne devait pas avoir plus de 6 ans. Son frère était encore plus jeune qu’elle et se collait à elle, impressioné par l’obcurité du bureau. C’est alors qu’une lueur parcourut le visage sévère du Seigneur Mocchabee. Il se leva de son bureau et ouvrit grands ses bras pour inviter les enfants à se rapprocher.
- Et bien entrez mes enfants. Le noir ne vous fera aucun mal !
- Père ! crièrent les enfants en courant vers le Seigneur.
- Je vous laisse, annonça Galaad en fermant la porte.
Mocchabee s’agenouilla et les scruta du visage l’air ébahi. Il lança un regard à la porte avant de murmurer à ses enfants.
- Moi aussi vous me manquiez mes anges. Il n’est plus utile de m’appeler « Père » en présence des autres. Vous êtes encore assez jeune pour m’appeler « Papa »…même devant les moldus.
Harry écarquilla les yeux, Mocchabee était un sorcier ! Il s’approcha irrémédiablement du père et de ses enfants.
- Où est votre mère ?
- Maman se repose, répondit la petite fille d’une voix timide.
- Allons la voir.
Harry, Luna et Damballa suivirent la petite famille dans les couloirs morbides du château-fort.
Le Seigneur Mocchabee frappa à la porte et une voix d’une incroyable douceur l’invita à entrer.
- Vous n’êtes pas souffrante ma mie ? demanda Mocchabee d’une voix inquiète.
La porte s’ouvrit sur une gigantesque chambre. Une femme était assise sur un lit en baldaquin. Harry eut l’impression d’avoir déjà vu cette pièce auparavant. Les cheveux de la femme étaient aussi blonds que ceux de sa petite fille. Sa chevelure des blés avaient été tressées et maintenues dans une sorte de filet qui lui descendait derrière les dos. Elle était d’une incroyable beauté et étincelait de grace dans une magnifique robe saphir.
Harry eut un sentiment étrange. Il sentait que quelque chose l’appellait dans cette chambre. Il n’arrivait pas à comprendre, mais en voyant le visage de Luna, il comprit qu’elle aussi n’était pas tout à fait à l’aise.
- Je vais bien Moebius. Ce sont juste ces affreux cauchemars qui recommençent à me hanter.
Mocchabee ferma la porte et s’approcha de son épouse.
- Les sangliers ailés qui viennent vous chercher ? souffla-t-il faiblement.
Harry et Luna échangèrent un regard éloquent.
- Oui toujours la même chose.
- Votre mère faisait des prédictions, murmura Mocchabee. Il se peut que vous y soyez sujette aussi Rowena.
« Rowena… »
Harry était subjugué. Cette si belle femme était Rowena Serdaigle ! Il n’aurait jamais imaginé que la fondatrice de Poudlard était en fait une dame de la haute société. Et épouse et mère de famille de surcroix ! Et comme lui, elle rêvait aussi du sanglier ailé.
- C’est vrai ce que l’on raconte ? Des sorciers ont été arrêtés ? demanda-t-elle avec angoisse.
- Oui j’en ai peur. Il faut que j’aille une nouvelle fois résonner mes gardes.
- Je t’accompagne.
Harry et ses amis suivirent le couple et ses enfants dans les couloirs du château. Avant d’emprunter l’escalier, Mocchabee et Rowena laissèrent leurs enfants à Galaad. Puis ils descendirent du donjon en toute hâte. Harry, Luna et Damballa durent presser le pas pour les rattrapper. Ils poussèrent une lourde porte et la lumière les aveuglèrent. Des hautes plaines s’étendaient devant eux. Ils avaient atterris sur une sorte de balcon hérissés de créneaux.
- Oh mon Dieu…
Rowena Serdaigle et son mari restèrent interdits en voyant le spectacle qui se déroulait plus bas dans la vallée. Des centaines de personnes avaient envahis les rues, rugissant et brandissant des torches ou des armes au dessus de leur tête.
- Ils sont devenus fous ! s’écria Mocchabee.
- Regarde ! Ils les traînent dans les rues !
Harry vit la foule se ruer sur des prisonniers, enchaînés aux mains et aux pieds. Des pierres volèrent dans les rues, les insultes sifflaient et les cris profusaient. Trois prisonniers se cachaient le visage pour se protéger des coups. Harry distingua une forte femme parmi eux qui tourna la tête au même moment pour éviter un crachat.
- C'est elle Moebius ! C’est la femme dont je t’ai parlé !
- La folle de la clairière ?
- Elle n’est pas folle.
Serdaigle et Mocchabee descendirent dans la vallée. Une escorte de gardes les précéda bientôt. Mais à peine arrivés près du tumulte populaire, ils constatèrent que les paysans avaient déjà dressés des bûchers et commençaient à attacher l’un des prisonniers sur un poteau. Il suffit d’un mouvement d’égarement des paysans pour que le deuxième prisonnier fasse disparaître ses liens comme par magie. Il tenta alors de s’enfuir, mais la masse la ratrappa et l’un des gardes fit virvolter sa lance en sa direction.
- Protego ! s’écria le prisonnier.
Il avait réussit à sortir sa baguette et menaçait les paysans.
- Ils vont le tuer, commenta Rowena avec angoisse.
La foule l’encercla non sans peur. Les armes s’abattèrent, les jets de baguette filèrent en tout sens et une minute plus tard, l’autre prisonnier attaché au poteau et la femme regardèrent impuissants les gardes emmener le corps de leur ami.
- ARRÊTEZ-VOUS ! s’écria Moebius d’une voix démente. C’EST VOTRE SOUVERAIN QUI VOUS L’ORDONNE !
La foule se calma et le tumulte hystérique commençait à retomber.
- Messire, ces êtres sont des suppôts de Satan ! aboya un gardien en empoignant la femme.
Celle-ci croisa le regard horrifié de Rowena, mais baissa bientôt la tête en restant murée dans son silence.
- Ils seront jugés pour leurs crimes, cela se passe comme cela sur mes terres !
- La mort doit être rendue Seigneur ! Ces hommes ont tué nos gardes !
- La femme est innocente ! cria Rowena. Elle n’y est pour rien !
- Elle les accompagnait Dame Serdaigle, elle complote avec eux contre les Chrétiens !
Rowena vit la femme lui faire un faible « non » de la tête. Elles se regardèrent ainsi pendant de longues secondes.
- Libérez-la ! cria Moebius. Ce n’est qu’une pauvre mendiante ! Libérez-la ou vous serez tous châtiés !
Les gardes se regroupèrent devant Moebius.
- Nous exécutons les ordres de Dieu désormais. Nous avons plus à craindre de lui si nous ne lavons pas ces gens de leurs pêchers.
Les lances se levèrent et la foule empêchait désormais Rowena et Moebius d’avancer.
- Vous êtes fous ! murmura Moebius en dévisageant les hommes qui le menaçaient.
- Qu’on brûle l’homme en premier pour que la femme puisse avouer son crime ! Et sauver ainsi une partie de son âme !
La foule exulta et les gardes abaissèrent leur torches sous le bûcher du premier prisonnier.
- NON ! s’écria l’homme attaché. Je vous en supplis Seigneur ! Nous nous comprenons, n’est-ce pas ?
Moebius recula en protégeant sa femme. Ils durent s’eclipser tous les deux avant que la geinte populaire n’aient l’idée de s’en prendre à eux. Les flammes se propagèrent à une vitesse folle et le prisonnier chercha à se balancer frénétiquement pour déserrer les liens.
L’odeur de brûlé vint heurter violemment Harry. Luna frissonnait à ses côtés, tandis que Damballa détourna son regard du bûcher.
- Viens, prononça Serdaigle à son époux.
Elle l’emmena dans une ruelle déserte et l’instant d’après, Harry les vit transplaner devant lui.
- Il faut les suivre ! s’écria Damballa. Venez !
Il s’agrippa à Luna et Harry, et l’instant d’après le trio rejoignait Serdaigle et Mocchabee dans la chambre de leurs enfants.
- Papa ! Maman ! s’écrièrent les petits appeurés.
- Mes chéris, dit Serdaigle d’une voix douce en les enlaçant.
- Que veux-tu faire Rowena ? s’inquièta Moebius. On ne peut pas les aider, ce sont des assassins !
- Pas elle Moebius et tu le sais très bien, dit-elle en se retournant vers son époux. Elle ne peut rien faire sans sa baguette.
- Je ne veux pas que tu fasses cela !
- Il n’y a aucune autre alternative. Nous ne pouvons pas transplaner près d’elle sans nous dévoiler, alors j’agirais seule. J’y retourne avant qu’il ne soit trop tard.
- Ne fais pas ça je t’en supplie !
- Je reviens dans une heure le temps de la mettre à l’abri, il faut que tu t’occupes de nos enfants, amène-les en lieu sûr…
- Rowena je t’en prie…
Mais Rowena Serdaigle n’écoutait déjà plus son époux. A ses côtés, les enfants se mirent à pleurer et enlacer leur mère. Serdaigle carressa longuement leurs cheveux, puis ferma les yeux et commença à se concentrer. Harry fut stupéfait de voir son visage prendre une teinte marron. Des plumes lui poussèrent un peu partout sur sa tenue. Une tête d’aigle se formait sur son corps de femme.
- Seigneur ils envahissent le…OH MON DIEU !
A quelques pas d’eux, le serviteur Galaad regardait incrédule Rowena se métamorphoser progressivement en aigle.
- C’est…c’est…! balbutia-t-il en reculant.
- Galaad laissez-moi vous expliquer, prononça Moebius avec calme en s’approchant de lui pour l’empêcher de partir.
- Vous êtes comme eux ! s’écria Galaad d’une voix démente. VOUS AUSSI VOUS ETES DES MONSTRES !
- Galaad écoutez-moi !
- A MOI LA GARDE !!!!
Un jet puissant s’abattit sur Galaad et l’assomma violemment. Moebius l’avait rendu inconscient mais hélas des voix s’élévèrent déjà dans l’escalier et les troupes commençaient à monter.
Moebius se retourna en direction de l’aigle.
- C’est fini désormais, prononça-t-il d’une voix triste alors que la garde criait dans les couloirs. Nous viverons quotidiennement en fuite. J’emmène les enfants loin d’ici. Fais ce qu’il te semble juste dans ce cas…Je te retrouverais dans trois jours à l’endroit convenu. Que Dieu te protège Rowena et qu’il protège notre amour.
L’aigle le regarda intensément, puis prit son envol par la meurtrière.
Moebius enlaça ses enfants doucement tandis que les gardes arrivaient déjà devant sa porte et tous les trois disparurent soudain sous leur regards abasourdis.
Tout devint noir.


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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 4 EmptyDim 14 Oct - 23:51


***


Harry ouvrit les yeux au milieu du village. Tout y était redevenu tranquille.
- Je nous ai ramenés ici quelques instants avant le début de cet épisode pour nous permettre de parler tranquillement, prononça Damballa.
- Rowena Serdaigle a sacrifié son royaume pour aider cette sorcière ?
- Oui Harry. Et tu auras bien sûr reconnu celle qu’elle a sauvée et qui deviendra son amie pour toujours : Helga Pouffsouffle.
- Pouffsouffle, oui…Son visage me disait quelque chose. J’ai du voir sa statue dans Poudlard. Rowena était une animagus ?
- Oui l’une des toutes premières après Merlin bien sûr.
- Que s’est-il passé ensuite ?
- L’aigle vola jusqu’au bûcher et délivra Helga. L’autre sorcier était déjà mort lorsque Serdaigle arriva sur les lieux. Les habitants ont cru à une intervention divine sur le moment. Personne ne devait savoir que c’était Serdaigle. Voilà pourquoi elle ne pouvait pas transplaner à côté de Pouffsouffle.
- Pourquoi Helga Pouffsouffle ne pouvait rien faire face aux paysans ? Elle aurait pu s’enfuir !
- Non Harry. Elle puisait toute sa force du Berceau de la Vie. Et sans sa baguette, elle ne pouvait rien faire.
- Que faisait-elle en compagnie de ces assassins ? demanda Luna.
- Helga Pouffsouffle était une sorcière reculée du royaume d’Alba. Elle vivait parmi les arbres et les éléments au milieu d’une clairière. Grâce au Berceau de la Vie, elle put aménager son habitat. Mais un jour, d’autres sorciers se sont introduits sur ses terres. Elle a découvert qu’ils cherchaient à envahir le château et exécuter les moldus. Elle a tenté de les suivre pour les empêcher de commettre leurs forfaits. Malheureusement, elle fût arrêtée avec deux d’entre eux par les gardes qui l’avait vu jeter un sort sur l’un des sorciers. Les autres ont réussi à s’enfuir et ne plus jamais revenir.
- Mais Serdaigle l’avait déjà vu ?
- Certainement Miss Lovegood et ce souvenir en atteste. Apparemment, il est fort possible que Rowena ait cherché à rencontrer Helga pour résoudre son histoire de rêve de Sanglier… Car Pouffsouffle avait des pouvoirs divinatoires et Rowena ne devait pas l’ignorer. Mais ce ne sont que des hypothèses.
- Que disent ces rêves ?
- Il y a une légende sur Poudlard à propos de Sanglier ailé. Même si cet animal n’a vraisemblablement jamais existé, certains affirment qu’il apporte des messages durant nos rêves.
- Quels messages ?
- Et bien dans le cas de Serdaigle, ce message est à l’origine de Poudlard. Dans ses songes, le Sanglier l’a emmené jusqu’à l’endroit même où serait construit cette école. Rowena a vu les tours, le terrain de Quidditch avant même de tout construire avec ses compagnons. Ce n’est qu’après sa fuite avec Pouffsouffle qu’elle n’a plus eu peur de ce qu’elle avait vu. Toutes les deux ont partagé cette même vision d’enseignement.
- Mais Moebius et ses enfants ? Sont-ils allés la rejoindre à Poudlard ?
Le visage de Damballa devient extrèmement grave.
- Non Harry, car l’histoire de Serdaigle ne s’arrête hélas pas là. Rowena et Moebius s’étaient donnés rendez-vous trois jours plus tard à l’orée d’un bois qui se trouvaient à quelques kilomètres de là. Mais lorsque Serdaigle et Pouffsouffle s’y rendirent, elles ne virent aucune trace de Moebius ni des enfants. Elles attendirent dans l’angoisse pendant toute une semaine, mais Moebius ne revint jamais.
- Mais pourquoi ?
- Moebius était en fuite avec ses enfants. Les gardiens l’avaient vu s’enfuir avec eux. Tout le monde savait à quoi ressemblait le Seigneur de leur comté. Il ne pouvait aller nul part, il n’avait aucun ami.
- Mais sa femme ? Pourquoi n’a-t-elle pas cherché à le retrouver ?
- Car c’était une sorcière en fuite elle aussi. Ils ont pourtant cherché à se retrouver par tous les moyens. L’histoire de l’aigle n’avait pas échappé à Galaad. Et Serdaigle n’avait aucun autre recours pour entrer seule dans la cité et rechercher son mari.
- Que s’est-il passé ?
- Un dramatique concours de circonstances. Le premier soir de la fuite de Moebius et ses enfants, la petite fille a été attaquée par une bête féroce alors qu’ils se cachaient tous dans la forêt. Moebius dût l’emmener de toute urgence chez un mage car les medecins étaient en ce temps-là peu fiables. Pour ne pas être reconnus, Moebius du choisir un mage qui se trouvaient à des lieux du comté. Malheureusement pour eux, le mage les a trahis et livrés aux gardes pour toucher la récompenses. Quelques temps plus tard, la famille fut exécutée.
- C’est horrible…
- Lorsque Serdaigle eut appris la mort de son époux et de ses enfants trois semaines plus tard, elle fut -comme tu t’en doutes- anéantie. Elle voulut en finir avec la vie. Il fallut toute la détermination d’Helga Pouffsouffle pour l’aider à surmonter cette épreuve et l’empêcher de commettre l’irréparable. Rowena Serdaigle s’est sacrifiée pour Pouffsouffle. Sa famille se sacrifia à son tour pour elle. Après cela, elle eut son cœur brisée à jamais.
- Comment a-t-elle fait pour surmonter ?
- L’espoir Harry. Elle décida d’éduquer les enfants sorciers comme ses propres enfants pour oublier son chagrin. Elle comprit plus tard avec sagesse que le sanglier n’était pas l’ennemi qui lui avait d’une certaine façon arrachée à ses enfants. Mais plutôt l’annonciateur de sa deuxième vie. Une vie cruelle fait de remords insupportables certes, mais aussi une deuxième chance.
- Mais elle n’en a jamais voulu à Helga Pouffsouffle ?
- Et bien non. Car ce qui a fait l’immense force de Rowena Serdaigle fut sa générosité. C’était une femme qui était devenue sévère et exigeante dans l’éducation de ses élèves, mais en vérité nul ne fut plus attachée à eux que cette maman déchue. Serdaigle a apporté ce qui manquait aux murs de Poudlard : un cœur.
- C’est donc cela le véritable pouvoir de Rowena Serdaigle : l’amour ?
- Oui Harry. C’est son amour qui lui a permis de sauver Pouffsouffle, c’est encore son amour qui l’a poussé à enseigner à tous ces enfants après la mort des siens. »
« Il existait autrefois une légende autour de la mort de Rowena Serdaigle. D’ailleurs nous en avons souvent débattu avec Dumbledore. Lui prétendait que cet événement s’était bien réalisé. Pour moi, cela dépassait l’entendement, je n’arrivais pas à croire en cette histoire. Et il fallut toute la détermination de Dumbledore pour me faire venir jusqu’ici après sa mort dans le seul but de me prouver que j’avais tort.
- De quoi parlez-vous ?
- De vous Monsieur Potter, et de vous mademoiselle Lovegood ! Vous m’avez démontré mon erreur ! Cette histoire invraisemblable s’est produite et vous en avez été les témoins !
- Vous voulez parlez des visions et du Sanglier ailé ?
- Oui et non. Je vais vous expliquer la légende : »
« Rowena Serdaigle fut la première des quatre fondateurs à décéder. Mais l’école l’a conservée en vie pendant quatre-vingt cinq ans. Ce fut peut-être les soixante ans qu’elle passa à enseigner qui furent les plus difficiles de sa vie. Car il ne se passa pas un jour sans qu’elle ne repense à ses enfants et son époux. Chaque matin apportait son lot de souffrance et de remords. »
« Lorsque Helga Pouffsouffle se recueilla sur la dépouille de son amie, elle eut une sensation extrèmement douloureuse. Elle non plus ne trouvait plus le sommeil pendant toutes ses années, ratrappée par les remords et la culpabilité. Mais ce matin-là, en voyant le corps inanimée de cette vieille Dame de la Haute courte, elle ne put s’empêcher de pleurer. Car les traits du visage de Serdaigle ne furent pas adoucis par la mort, comme cela se présente parfois. Au contraire, la douleur était toujours présente. Helga eut l’impression que la douleur avait suvi Rowena Serdaigle jusque dans l’au-delà. Et c’est là qu’intervient la légende : Il est dit que Helga Pouffsouffle décida de faire une chose à la fois inimaginable et chargé de symbole ce jour-là. A l’aide de sa baguette magique, elle sortit le cœur de Serdaigle de sa poitrine. Et pour permettre à l’âme de son amie de se reposer enfin, elle utilisa le Berceau de la Vie pour emprisonner le cœur de Serdaigle dans un rêve sans fin. Le cœur fut transportée en songe à l’endroit où Serdaigle s’était sentie la plus heureuse durant sa vie. Ce lieu, c’est la chambre de ses enfants. Depuis ce jour, il existe un paradis pour Rowena Serdaigle et ce paradis c’est la famille qu’elle a aimée. »
Luna se mit à pleurer sans pouvoir se retenir.
- Ne soyez pas triste Luna. Je suis désolé de vous apprendre cela comme ça. La personne que vous avez vu dans cette tour au plus profond de vos rêves n’est pas la mère que vous pensiez retrouver. Je m’excuse d’avoir été aussi brutal. Lorsque j’ai entendu votre récit, je fus abasourdi. Vous ne pouviez pas mentir. Le Sanglier, Poudlard, la haute tour et cette femme qui pleure…Vous aviez réussit à entrevoir le paradis de Rowena Serdaigle.
- Mais…elle ne pleurait pas, intervint Luna en séchant ses larmes. Il n’y avait aucun enfant. J’entendais les cris de Rowena à travers la porte. Je croyais que ma mère m’appellait, mais je n’ai jamais réussi à ouvrir.
- Dans ce cas, c’est là toute mon erreur et la supériorité de déduction de Dumbledore. Vous m’avez prouvé que cette légende n’en était pas une miss Lovegood, mais vous m’avez aussi montrer que Dumbledore ne s’était pas trompé sur la nature du dernier horcruxe.
- Le cœur de Serdaigle est un horcruxe ?!
- Oui. Maintenant comprends-tu ce que Dumbledore nous disait ? « Le dernier objet n’en ai pas un et n’a jamais été dérobé ». Le dernier objet est une relique mais au sens originel du terme, à savoir une partie du corps d’un des fondateurs. Voldemort a compris que ce n’était pas une légende et que la plus grande force des fondateurs résultait de ce qu’avait vécu Rowena Serdaigle. Si la légende est vraie cela signifie que les enfants de Serdaigle et son époux se trouvent pour l’éternité dans la chambre. Or tu as entendu ce que Luna a dit : ces âmes n’y sont plus. Dumbledore avait raison : Voldemort les a volé.
- Mais pourquoi ?
- Voldemort a réussi à pénétrer ce monde paradisiaque. Et j’ai bien peur qu’il ait réussi grace à son créateur : le Berceau de la Vie, qu’il a également dérobé. Il a fait du cœur de Serdaigle son horcurxe le plus puissant. Mais pour obliger l’âme de Serdaigle à se soumettre à sa volonté, il a certainement du voler les âmes de ses êtres chers et enfermer à jamais Serdaigle derrière une porte sans poignée. Voilà tout ce qui reste du songe éternel de Serdaigle : un enfer.
- Serdaigle est condammée à souffrir même dans la mort.
- Oui c’est une triste issue. Enfin jusqu’à ce que l’on puisse mettre fin à tout ceci bien sûr.
- Mais comment ?
- En détruisant le cœur de Serdaigle. Et pour cela, nous n’avons pas d’autres choix que de rêver à nouveau de cet endroit.
- Comment Luna a-t-elle fait pour se rendre jusque là-bas ?
- Miss Lovegood est une personne rare monsieur Potter. Mais vous l’aviez peut-être déjà remarqué. Car rares sont les personnes qui ont une telle sensibilité et une ouverture sur le monde autant terrestre que spirituel. Mais je ne suis pas étonné. »
« Luna, vous êtes une jeune fille qui recherche inlassablement sa mère partie trop tôt. C’est pour cela que vous avez cru la retrouver en la personne de Rowena Serdaigle. »
Luna n’osait dire un mot. Elle regardait tête baissée le sol crasseux du village où un drame sans précédent allait bientôt se jouer.
- Nous devrions peut-être revenir à la réalité désormais. Je vois les paysans qui s’affolent déjà au loin. Evitons de revivre ce moment douloureux.


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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 4 EmptyDim 14 Oct - 23:55


***


Ils eurent l’impression d’avoir subi un coup de massue en revenant dans le bureau de la directrice. La lumière était aveuglante et les agressait.
- Nous sommes restés trop longtemps hors des perceptions de la réalité. Nos sens ont du mal à se réhabituer... "
"A l’heure actuelle nous n’avons pas d’autres choix que retrouver le cœur de Serdaigle avant Voldemort. Car tous les autres horcurxes –excepté Nagini- ont été volés ou déjà détruits. J’espère que mon aide vous aura été précieuse moniseur Potter. Il va sans dire qu’il nous est interdit à nous fondateurs de dévoiler les secrets de nos ancètres, car les conséquences pourraient en être désastreuses. Et Voldemort et ses horcruxes font partie de ces conséquences désastreuses. Mais je me suis résigné à suivre la volonté de Dumbledore et vous donner ces renseignements car comme lui j’ai foi en vous. Mais pas seulement. Vos amis se montreront précieux dans cette quète. Je ne puis que vous souhaiter bonne chance, car mes compétences en matière de rêves s’arrêtnte là désormais à mon grand regret.
- Merci monsieur Lêgba, nous n’oublierons jamais ce que vous avez fait.
- Mes supérieurs non plus soyez en sûrs.
Il sortit du bureau de McGonagall bientôt imité par Luna et Harry qui lui laissèrent un peu d’avance. Ils déambulèrent dans les couloirs sans but précis, comme s’ils avaient encore du mal à revenir à la réalité. Harry décida d’expliquer la situation à Luna. Il lui parla des horcruxes.
Luna eut l’air préoccupé pendant tout le récit d’Harry. Après qu’il eut fini, elle réfléchit pendant de longues secondes avant de creuver l’abscès.
- Dans ce cas je suis la seule à aller jusqu’au songe de Serdaigle. Il faut que je m’y rende.
- Non ne fait pas ça ! s’écria Harry avec inquiètude. Promets-moi que tu n’essaieras pas !
- Tu l’as entendu, il n’y a pas d’autres solutions.
- Quiconque veut détruire un horcruxe doit mourir ou tuer. Je ne veux pas que tu prennes ce risque pour moi !
- Je ne le fais pas pour toi mais pour tout le monde. J’ai enfin l’occasion de faire quelque chose pour les autres : Détruire Tu-Sais-Qui.
- Attends ! s’écria Harry. Il y a une autre solution ! Moi aussi j’ai rêvé du sanglier…
- Mais tu n’as jamais été aussi loin que moi.
- Ce que je veux te dire, c’est que je ne l’ai pas rêvé « naturellement ». J’ai eu des flashs violents et non des rêves. Mes visions n’ont pas commencé il y a six ans comme toi. Il y a eut un élément déclencheur…Cet élément c’est la réserve de Rogue !
- De quoi me parles-tu ?
- J’ai découvert une caisse remplie de souvenirs de Rogue dans son bureau. La première fois que j’ai eu ce flash c’était dans la pensine en visionnant l’un de ces souvenirs.
- Quel rapport entre Rogue et Serdaigle ?
- Il n’y a pas forcement de rapport. C’est juste que depuis ce souvenir, les flashs n’ont pas cessés… Mais bien sûr ! s’écria Harry fou de joie. Il y avait Voldemort dans ce souvenir ! J’ai réussit à entrevoir un court instant l’âme de Voldemort !
- Tu veux dire : de l’horcuxe ?
- Oui son âme est là-bas ! J’ai déjà réussi à entrevoir les pensées de Voldemort par le passé, je suis sûr que cela a du se produire une nouvelle fois ! Mais ce n’était pas une pensée de Voldemort comme avant mais l’un de ses souvenirs. Il n’y a donc rien à craindre si je décide de revoir ce souvenir : Voldemort ne me verra pas ! Vite suis-moi !
Harry entraîna Luna par la main jusqu’à la salle commune de Gryffondor. Ils montèrent en toute hâte l’escalier menant aux dortoires sans faire attention aux élèves présents.
- Hé Potter, c’est pas un hôtel ici !!! s’écria un élève. Vieux dégoutant !!!
- Oh mais c’est Luna !?! gloussèrent quelques filles.
Ils sortirent une minute plus tard du dortoire repassant devant les Gryffondor avant de s’engouffrer à nouveau sous le portrait de la Grosse Dame.
- Une minute ! Pfff…C’est un rapide Potter !
Ils coururent ainsi jusqu’à l’entrée des cachots. Harry déplia la cape d’invisibilté et recouvra Luna. Ils marchèrent à pas de loup jusqu’au bureau de Rogue. Ils s’arrêtèrent net lorsqu’ils virent trois Aurors monter la garde.
- Bois ça, mumura-t-il.
Luna s’exécuta et Harry fit tournoyer sa baguette sous la cape.
- Ne lâche pas ma main.
Il but à son tour et une seconde plus tard son bras se tendit pour empêcher Luna de fondre dans le sol.
- Qu’est-ce que c’est ? demanda-t-elle angoissée.
- Chut…il ne faut pas que quelqu’un t’entende… Tu vois le mur là-bas ?
Luna fit « oui » de la tête sans comprendre ce que Harry voulait dire.
- Nous allons le traverser. Puis on descendra jusqu’au sol pour atteindre l’intérieur du bureau de Rogue.
Luna ne semblait pas vraiment étonnée t’entendre un plan pourtant aussi alambiqué. Ils glissèrent tous les deux vers le mur et Luna ferma les yeux. Quelques secondes plus tard, elle les rouvrit dans le bureau de Rogue.
- Co…comment fais-tu pour traverser les murs ?
- C’est grace à Rogue justement, répondit Harry d’un air sombre.
Il s’agenouilla sans plus attendre et plongea sa main dans le sol afin de retrouver la caisse de souvenirs.
- Elle était là pourtant !! s’énerva-t-il au bout d’un moment. Je l’ai laissée dans le coin bon sang !
Harry foullait nerveusement dans le sol pendant de longues minutes. Son visage était extrèmement tendu.
- Elle n’a pas pu glisser pourtant !!
- Harry regarde…
Luna avait allumer faiblement l’extrèmité de sa baguette et la pontait sur un petit objet scintillant au sol. Harry s’approcha de l’objet. C’était une minuscule fiole.
- Elle ne s’enfonce pas dans le sol, annonça-t-elle.
- Dans ce cas, le pire est arrivé, dit Harry avec mélancolie. J’ai été stupide Luna, quelqu’un est revenu prendre la caisse et a du faire tomber l’une des fioles sans faire exprès. J’aurais du la cacher ailleurs !!!
- C’est Rogue à ton avis ? Il est peut-être revenu…
- Je ne sais pas.
Soudain il écarquilla les yeux et plongea une nouvelle fois ses mains à travers l’un des murs.
- Les potions sont là ! annonça-t-il. Je n’y comprends rien, celui qui a fait ça a uniquement prit la caisse de fioles…C’était notre seul indice pour retrouver le Sanglier…
Il repensa à sa mère et au dernier souvenir de Rogue. Il eut comme un pincement au cœur : il ne connaîtra jamais la suite.
- Attends, ce n’est pas notre dernier indice, fit Luna en ramassant la fiole.

***


Ron et Hermione se regardèrent pendant de longs moments. Ron avait visiblement quelques difficultés à effacer son sourire crétin, mais cela n’offusqua pas à Hermione qui continuait à lui sourire.
- C’est bizarre tu n’as presque rien dit de toute la soirée, dit Hermione.
- Bah…j’essaie la censure…
- La censure ? Tu suis les conseils de Harry c’est ça ?
- Heu…
- Reste toi-même Ron. Tu n’as pas besoin d’être quelqu’un d’autre devant moi. Je te connais par cœur depuis toutes ces années !
- Oui mais le Ron que tu connais n’est pas toujours très agréable avec toi.
Hermione lui sourit et posa sa main sur sa nuque. Elle l’embrassa.
- Qu’est-ce que tu as sur la joue ?
Hermione plaqua sa main sur son visage.
- Arrête ça maintenant ! s’énerva Ron. Arrête de réagir comme une folle à chaque fois que je te pose des questions sur tes bandages ou sur ton visage qui vire au gris ou je ne sais quoi !
- Il n’y a rien je te dis.
- Ah oui ? Alors enlève ta main.
Hermione retira immédiatement la main de sa joue. Ron fut interloqué : il n’y avait absolument plus rien.

***


- Harry non ! On ne peut pas entrer il est plus d’une heure du matin ! McGonagall doit travailler dans son bureau !
- Aucune chance, elle est trop occupée à faire la fête avec Maritie et ses amies octogénaires.
La porte au heurtoire en cuivre s’ouvrit dans l’obscurité. Harry balaya le faisceau de sa baguette contre les murs.
- Tu vois ? J’avais raison.
Sans plus attendre, il ouvrit le placard de la pensine qu’il avait quittée à peine une heure auparavant et y déposa le souvenir de la fiole. Le liquide argenté tourbillonna et un visage apparut.
- C’est Voldemort.
- Tu crois que nous rêverons du Sanglier ? demanda Luna.
- Je l’espère de tout mon cœur.
Ils furent happés par la pensine avec une violence inimaginable. Il leur fallut quelques instants avant de reprendre leurs esprits. Harry et Luna avaient été plaqués au sol. En se relevant, ils virent la fine silhouette de Voldemort leur faire face. La pièce autour de lui était très sombre, un peu semblable au bureau de Mocchabee, sauf qu’il n’y avait aucune meurtrière et que des tapis déchirés étaient accrochés aux murs. Un feu crépitait dans une cheminée démesurée non loin de l’unique fauteuil en chintz où s’était assis Voldemort.
Quelqu’un frappa à la porte de la pièce et la poignée fut actionnée avant même que Voldemort n’invite le visiteur à entrer.
- Bonsoir Maître, fit Rogue en refermant la porte.
Le Rogue du souvenir était encore plus frêle et fatigué que dans le dernier souvenir avec Lily. Il devait avoir à peine vingt ans. Ses cheveux n’avaient jamais été aussi longs et recouvraient presque totalement sont visage. Une odeur âcre et désagréable se fit sentir et Harry comprit qu’elle provenait de l’épais sac en cuir que Rogue portait à sa main.
- Alors tu as réussi Rogue ? Tu as réussi à m’apporter ce que je t’ai demandé ?
- Oui Maître.
- Je voulais que tu fasses quelque chose de particulier pour ton initiation. Une chose que tu n’oublieras jamais et qui scellera définitivement notre pacte de confiance réicproque. As-tu compris ?
- Oui Maître. J’ai fait ce que vous m’aviez demandé.
- Et en voyant ton visage, je comprends que tu n’as pas du trop à souffir de la mission que je t’ai confiée. J’estime ce genre d’efficacité, beaucoup plus en tout cas que les actes qui ont été perpétués contre moi au sein même de mon propre groupe il y a quelques mois. Pose ton sac devant moi et recule, ordonna Voldemort.
Rogue s’exécuta et resta près de la porte. Voldemort sortit sa baguette et la pointa sur le sac en cuir.
- Malgré la confiance que je te porte, je veux m’assurer qu’il s’agit bien de lui.
Sa baguette projeta un éclair en direction du sac en cuir qui tomba sur le côté sous le souffle du sort. Un sourire sadique illumina alors le visage de Voldemort. Il se saisit du sac et commença à défaire les accroches en métal qui le maintenait fermé.
Harry et Luna s’approchèrent avec curiosité du contenu du sac. Mais lorsque les dernières accroches du sac sautèrent, une odeur épouvantable sans dégagea. Harry et Luna durent se boucher le nez pour continuer à avancer.
En voyant le contenu, Harry et Luna détournèrent brusquement la tête. Ils quittèrent précipitemment la pièce et retrouvèrent immédiatement le bureau de McGonagall.
Harry respirait difficilement sur le tapis du bureau. Son cœur bâtait à une vitesse folle. La nausée commença à le prendre. Il essayait de souffler lentement pendant de longues secondes pour ne pas vomir. Luna était très pâle et se mit à frissonner.
Il n’y avait pas d’objet dans le sac. Et l’odeur infecte provenait en réalité de la tête d’un être humain. L’expression de l’homme était encore plus insupportable que l’odeur qui s’en dégageait.
Harry avait tout de suite reconnu la tête de cet homme pour l’avoir déjà vu auparavant. Mais il n’avait pas beaucoup vieilli entre temps.
C’était la tête du jeune Regulus Black.


********



Dernière édition par Hallow le Mar 1 Avr - 12:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 4 EmptySam 20 Oct - 15:51


Chapitre 24 : La forteresse.




La réunion de la confédération internationale prit fin une semaine plus tard et les convives vidèrent bientôt un à un les couloirs de Poudlard. Comme l’avait annoncé sa femme, Mr Carpenter reprit les cours de potions laissées vacants depuis le départ de Slughorn, malgré les mises en garde de Harry auprès de McGonagall.
- Mais qu’avez-vous Harry ? lui avait-elle répondu. Je connais Maritie et Gilbert depuis la nuit des temps !
Harry n’insista pas. Quelques jours plus tard, ce fut au tour de Damballa Lêgba de quitter Poudlard. Il reprit le chemin du Togo non sans avoir revu avec Harry avant son départ.
- Sâchez qu’une aide vous sera toujours apportée en cas de problème. Je crois que Hagrid vous avait déjà donné un miroir de communication. Il faut absolument que vous l’utilisiez s’il vous rencontrez un obstacle. Vous ne serez pas seul face à Voldemort. Nombreux sont ceux qui combattent à vos côtés.
- Vous parlez de R.A.B., dit Harry avec amertume.
- Je ne parlais pas seulement de R.A.B. Si ce que vous avez vu est vrai, si cette personne est vraiment décédée, alors vous devez l’oublier. Ce n’était pas votre ami. C’était quelqu’un qui voulait prendre la place de Voldemort.
- Il est toujours vivant, je le sens. Tout ceci n’était qu’un simulacre.
- Alors dans ce cas, méfiez-vous davantage de lui.
Damballa serra chaleureusement la main de Harry et s’éloigna par la Grande Arche. Comme il l’avait dit, Harry ne croyait pas en la mort de R.A.B. Avec Luna, ils firent fortement touchés par cette image de décapitation, mais quelque chose ne tournait pas rond dans cette histoire. Selon le souvenir, R.A.B. était mort jeune, mais le message à Gringotts contredisait cette vision.
« Tu devras venir me tuer personnellement cette fois-ci ».
Et la réponse de Voldemort en était encore plus éloquente :
« Tu es mort Harry Potter. Et RAB ne vas tarder à te rejoindre. »
R.A.B. avait donc échappé une première fois à la mort, car Voldemort le cherchait encore après l’attaque de Gringotts. Et si Regulus parlait justement de la fois où Rogue l’avait décapité ?
- Tu oublies Voldemort Harry, dit Hermione en plein cours de potions.
- De quoi me parles-tu ?
- De ce qu’il a fait au cours du souvenir. Son mouvement de baguette, ce qu’il a dit…tout porte à croire qu’il a vérifier que cette tête provenait bien du corps de Regulus. Ce n’est pas un inferius déguisé. Regulus est bien mort Harry.
- J’en doutes fortement.
- Harry ! C’est impossible de maquiller son propre corps en meurtre et de rester vivant par la même occasion. Il est impossible de renaître !
- Sauf s’il a réalisé lui-même des horcruxes, mumura Ron alors que Carpenter venait vers eux.
- Taisez-vous vous trois ! aboya-t-il. On n’est pas dans un salon de thé ici !
En sortant du cours, le trio ne purent s’empêcher de reparler de Carpenter.
- Tu crois qu’il nous a entendu ?
- J’espère que non, avoua Harry. Il me file de plus en plus la chaire de poule.
- Oui moi aussi.
- Ton histoire d’horcruxes pourraient expliquer bien des choses Ron.
- Vous n’êtes pas sérieux ?! s’exclama Hermione. Comment un jeune Mangemort peut être capable de créer des horcruxes ?
- Tom Jedusor l’a fait lui.
- Regulus n’est pas Tom Jedusor !!! Et puis réfléchissez : si le corps décapité est bien celui de Regulus, alors son âme se serait envolée comme le soir où Voldemort a été vaincu. Il a fallut des décennies à Voldemort avant de retrouver son corps !
- C’est ce qui s’est passé avec R.A.B. Il est revenu vingt ans plus tard. Voilà pourquoi il n’a pas pu voler la bague et le journal. Il était mort pendant tout ce temps.
- Oui mais pour revenir à la vie, Voldemort a eu besoin de l’aide de Queudver. Si R.A.B. a fait ce que vous prétendez, alors il a certainement un complice !
- Et bien oui. Et ce complice c’est Carpenter.
Hermione leva les yeux au ciel.
- Vous faîtes des suppositions mais il n’y a aucune preuve dans ce que vous affirmez… Harry, on devrait se concentrer sur les autres horcruxes avant qu’il ne soit trop tard. Il faut retrouver le Cœur de Serdaigle avant Voldemort.
Harry retrouva Luna après le repas du soir.
- Harry je n’y arrive plus. Je n’arrive plus à rêver du sanglier. Je ne vois que cette tête et…je n’entends plus que les cris de ma mère.
- Ce n’est pas ta faute.
Il la prit par les épaules et l’embrassa sur le front.
- Je pense que Regulus est mort Harry, continua Luna avec angoisse. Hermione a raison. Cette odeur, l’expression de son visage…c’était insupportable. C’était réel !
- C’était une mise en scène.
- Non je suis sûr que R.A.B. a vraiment souffert.
Harry eut du mal à trouver le sommeil cette nuit-là. Il ne savait plus quoi penser. Après tout Hermione avait raison sur un point important. La mort de R.A.B. ne faisait pas partie de ses préoccupations premières. Avant toute autre chose, il fallait qu’il trouve un moyen de rêver du sanglier. Or les flashs avaient cessé depuis le dernier souvenir de Rogue. Il était dans une impasse.
Harry avait peur pour Luna, il voulait l’empêcher de se rendre auprès du « paradis » de Serdaigle sans lui. Ce n’était pas à elle de détruire le dernier horcruxe. Il essaya toute la nuit de trouver un moyen de contourner ces rêves, mais sans succès. Il se réveilla en sueur le lendemain matin.
- Tout va bien Harry ? demanda Ron au petit déjeuner.
- Laisse-moi juste le temps de me remettre de ma nuit, maugréa-t-il.
- Le courrier ! s’écria Ron en voyant les hiboux entrer.
Un petit hibou déposa la Gazette du Sorcier entre les mains d’Hermione, tandis que Hedwige faisait à son tour son apparition. Elle fondit sur la table de Gryffondor, renversant par mégarde le petit déjeuner de Ron qui la regarda d’un air furieux.
- Qui peut bien m’écrir ? demanda Harry en regardant la lettre à la patte de sa chouette.
- C’est peut-être Hagrid, proposa Hermione avec impatience.
Harry déchira la lettre d’un geste vif.

« Mr et Mrs Dursley, »

- C’est quoi cette histoire ?
- Continue Harry !

« Je ne me présente pas à vous directement, car je connais l’avertion que vous portez au monde de la sorcellerie, mais je suis obligé de vous écrire cette lettre pour vous annoncer une terrible nouvelle. Je suis au regret de vous informer du décès de Lily et James Potter dans des circonstances dramatiques. Ils ont été assassinés par le plus redoutable mage noir existant à notre époque : Lord voldemort. »
« Cette attaque visait vraisemblablement à tuer votre neveu Harry Potter, pour des raisons que je ne puis hélas pas vous fournir pour le moment. Or, il se trouve, qu’après le sacrifice de Lily, Harry a survécu à un sortilège de mort lancé contre lui par Voldemort. Par un fait exceptionnel qui m’est pour le moment difficile de vous expliquer, le sort jeté contre Harry s’est retourné contre son auteur, le réduisant à néant. Votre neveu est sorti indemme de cette attaque avec comme seule blessure une cicatrice au front. Le souffle de ce sort a littéralement détruit la maison où se réfugiaient les Potter et nous avons du extraire Harry des décombres avant l’arrivée des autorités Moldus et d’autres sorciers malveillants à la recherche de Lord Voldemort. »
« Lord Voldemort a été battu, malheureusement le jeune Harry se retrouve désormais sans parents. Puisque Lily était la sœur de Pétunia, vous êtes aujourd’hui sa seule famille. Et c’est pourquoi je vous demande de vous occuper d’Harry jusqu’à sa majorité, de l’aimer comme votre propre fils pour qu’il n’ait jamais à souffrir plus que de raison de la perte de ses parents. »
« Que l’affection que vous lui porterez soit un rempart pour toutes les souffrances passées, présentes et surtout à venir. Car je crains pour lui de nouveaux dangers dans son futur. Mais tant que Harry considéra votre maison comme sa propre maison, alors il sera protégé.
Aujourd’hui je vous annonce de terribles nouvelles et vous charge d’une lourde responsabilité. Mais au-delà de la magie, nous comprenons tous, vous comme moi, Moldus comme sorciers, combien il est important de protéger et d’aimer cet enfant, aujourd’hui orphelin. A n’en pas douter Harry sera un jour un sorcier tout comme son père et sa mère, et je vous demanderais de le rassurer et le mettre au courant de son statut lorsqu’il commencera à développer sa magie. »
« Je vous charge également de mettre Harry au courant des circonstances exactes de la mort de ses parents lorsque vous le jugerez utile. Vous ne devrez en aucun cas lui cacher la vérité.
En prenant Harry dans vos bras et l’emmenant dans votre maison, vous scellerez à jamais le pacte qui nous lient ensemble. Harry ne devras jamais s’éloigner de la maison qu’il considère comme la sienne, sinon les conséquences pourraient être dramatiques. »

« Nous serons amenés à nous rencontrer un jour je l’espère,
cordialement
Albus Wilfric Brian Perceval Dumbledore. »


- C’est…c’est la lettre que Dumbledore a laissé aux Dursley, balbutia Harry aux bords des larmes.
- Qui te l’envoie ?
- Il n’y a pas de mots.
- Tu penses que c’est encore Petunia qui cherche à te faire du mal ? demanda Ron.
- De quoi parlez-vous ? fit Hermione étonnée.
- Harry a déjà reçu une lettre de l’entrée de sa mère à Poudlard, expliqua Ron. C’était à Noël.
- Ce n’est pas Petunia, rugit Harry sans déserrer les dents. C’est celui ou ceux qui ont volé le coffret.
- Le coffret ?
- Des lettres se trouvaient dedans. Elles avaient toutes le sceau de Poudlard. La personne qui m’envoie ces lettres est la même qui a volé ce coffret.
- Mais pourquoi fait-elle cela ? s’inquièta Hermione. Nous savons que le coffret n’a plus d’importance. Ce n’est pas un horcuxe. Le dernier est le Cœur de Serdaigle et se trouve caché dans un rêve…Alors de quoi s’agit-il ?
- Je n’en sais rien, mais quelque chose nous dit que nous n’allons pas tarder à le sav…
- PERCY !
Ron se leva lentement de sa chaise et regardait son frère à l’entrée de la Grande Salle.
- Qu’est-ce qu’il fait là ? demanda Ron avec une once d’inquiètude dan la voix.
Percy n’osait pas entrer et lançait des regards en direction de la table des Gryffondor. Son visage était blème et ses geste hésitants. Visiblement, quelque chose n’allait pas.
Le trio s’approcha de lui avec inquiètude.
- Que se passe-t-il Percy ? demanda Hermione alors que Ron n’arrivait pas à prononcer le moindre mot.
- Le…le procès, balbutia-t-il. Nous l’avons perdu.
- NOOOOON !!!

***


Ron s’effondra à terre. Harry et Hermione durent le soulever pour l’emmener ailleurs de la Grande Salle. McGonagall venait déjà vers eux pour les aider. Au vue de son expression grave, Harry comprît qu’elle était déjà au courant.
- Par ici, dit-elle.
Elle indiqua la petite pièce dérobée à côté. Celle-là même qui accueillait les première année avant la cérémonie de répartition.
- Mr Weasley, réveillez-vous, s’il vous plait. Est-ce que vous m’entendez ?
Ron reprenait un peu ses esprits. Mais en écartant les yeux, une expression de fureur se lut sur son visage. Il bondit brusquement sur Percy pour le prendre par le col.
- C’EST TA FAUTE ! TOUT ÇA C’EST TA FAUTE !
Il lâcha Percy et s’effondra de nouveau en sanglotant.
- C’est ta faute…répétait-il à demi-voix.
- J’ai fait tout ce que j’ai pu, tenta Percy lui aussi au bord des larmes.
- ALORS CE N’ETAIT PAS SUFFISANT !
- Weasley s’il vous plait, c’est la vérité, intervint McGonagall. J’étais présente. Les membres du Magenmagot ont perdu la tête…
- JE ME FICHE DES MEMBRES DU MAGENMAGOT !
En d’autres circonstances, la directrice aurait été choquée par autant d’insolence et aurait donné une longue punition à Ron pour son comportement, mais elle lui répondit avec calme et douceur.
- Vous êtes affecté je le sais. Mais vos parents le sont aussi, je les ai vu ce matin. Et votre frère Percy l’est aussi. Il faut penser à votre famille avant tout Ron. Il faut penser à Fred et George.
- Où…où sont-ils ? sanglota Ron.
- Ils ont été transférés ce matin à Azkaban, répondit Percy d’un air sombre. Leur peine a été ramené à deux ans de prison ferme.
- Deux ans…répéta Ron incrédule. C’est trop long… Ils n’y survivront pas…
- C’est tout ce que nous avons pu obtenir du Magenmagot…
- Je veux aller les voir, coupa Ron.
- C’est impossible Ron, tu le sais bien….
- JE M’EN FICHE JE VEUX LES VOIR !
Percy lança un regard plein de détresse à McGonagall. Elle réfléchit un moment avant d’annoncer :
- Nous essaierons.
- C’est une blague ? lança une petite voix méchante dans le noir.
Ils se tournèrent tous vers Dolorès Ombrage. Ron serra du poing, mais Hermione l’empêcha de faire quoique ce soit.
- Vous pouvez faire cela Dolorès, dit McGonagall. Vous pouvez donner la chance à cette famille de revoir Fred et George une dernière fois.
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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 4 EmptySam 20 Oct - 15:56

- Il n’en est pas question, fit la voix singlante d’Ombrage. Ils n’ont eu que ce qu’ils mériaitent…
- C’est faux et vous le savez très bien ! s’écria McGonagall qui commençait à entrer dans une colère noire. Ils n’ont jamais cherché à vous tuer ! Vous vouliez vous venger d’eux !
- Insultez-moi et vous verrez de quoi je suis vraiment capable !
Dolorès les salua en leur souriant d’un air sadique avant de quitter la pièce.
- Je vais intervenir directement auprès de Scrimgeour, annonça McGonagall. Espérons seulement qu’il me prête une oreille plus attentive.

***


En apprenant l’incarcération de ses frères, Ginny eut une réaction moins violente que celle de Ron. Elle semblait beaucoup plus résignée comme si elle s’attendait déjà au pire.
McGonagall revint les voir à la fin de leur dernier cours de la journée.
- Vos parents vous attendent. Vous partez dès ce soir.
- C’est vrai ? demanda Ginny incrédule.
- Merci pour ce que vous avez fait, dit Ron avec soulagement.
- C’est tout à fait normal, répondit McGonagall. C’est tout ce que je peux faire pour vous.
- Est-ce que Harry et Hermione peuvent nous accompagner ?
McGonagall soupira.
- Dans la mesure où vous n’avez pas cours demain matin, je n’ai aucune raison de vous empêcher de les accompagner, dit-elle à l’attention de Harry et Hermione. Mais je veux que vous soyez tous rentrés avant ce soir minuit.
Arthur et Molly Weasley les rejoignirent une heure plus tard devant le portail de Poudlard où trônaient les deux sangliers ailés. Mrs Weasley était très affectée par la décision du procès. Son mari ne la lâchait pas du bras. Elle esquissa pourtant un sourire forcé en voyant Harry, mais replongea rapidement dans sa dépression.
- Le Ministère nous a accordé une heure, dit Mr Weasley en rassemblant tout le monde. C’est un endroit très morbide, donc si vous ne pouvez pas y entrer, ne vous forcez pas.
Tout le monde fit « oui » de la tête et l’instant d’après, tous transplanèrent.

***


Harry, Hermione et les cinq Weasley atterrirent quelques secondes plus tard dans un univers apocalyptique. Ils se trouvaient en haut d’une haute falaise et la mer se déchaînait avec violence à des dizaines de mètres sous leurs pieds. Le vent ébourrifait leur cheveux et soufflait si fort que Mr Weasley dut crier pour se faire entendre :
- Le temps est toujours aussi exécrable ici, faîtes très attention sur le chemin !
Ils empruntèrent un petit chemin escarpé qui montait de plus en plus à pic à mesure qu’ils approchaient de la forteresse d’Azkaban. Il leur fallut une heure pour atteindre la première passerelle où une place en dalles s’étendait devant eux à perte de vue.
- C’est là-bas ! indiqua Mr Weasley en indiquant l’unique lueur dans l’obscurité.
Le vent et la pluie ne leur permettaient que de voir la haute silhouette d’Azkaban sous les refletd de la Lune. Ils restèrent groupés jusqu’à l’entrée du bâtiment. On aurait dit une entrée de château-fort, au vue des nombreuses herses et du gigantesque pont-levis qui dominait des douves obscures et infinies.
La silhouette d’un homme s’approcha bientôt d’eux.
- Vous ne pouvez pas rester ici ! aboya-t-il dans la tempête.
- Nous avons une autorisation signée par le ministre lui-même ! cria Mr Weasley alors que l’homme n’était qu’à un mètre d’eux.
Deux autres Aurors puis un troisième s’approchèrent du petit groupe. Harry trouvait l’endroit de plus en plus lugubre et cet aspect avait vraisemblablement déteint sur les Aurors. Sous la pluie, il reconnut Georgia Hawkins, la femme qu’il avait vu évanouie en compagnie de Conrad à Privet Drive. Elle les regardait avec une expression extrèmement suspicieuse comme si Harry et les Weasley avaient fait quelque chose de mal en se rendant jusqu’ici.
L’Auror prit l’autorisation dans sa main et lança des regards interrogatifs à ses amis. Apparemment, nul ne savait réagir à ce genre d’autorisation. Harry les sentit très peu enclins à la négociation tout à coup. Le plus grand parla le premier et prit la décision.
- Je vais vérifier tout ça. Ne bougez pas d’ici
Il avait tellement appuyé ses derniers mots qu’on aurait dit un ordre. Et alors que l’Auror massif s’éloignait vers la forteresse, Mr Weasley parut étonné :
- Vous êtes ici Georgia ? demanda-t-il l’air quelque peu surpris.
- Et bien oui je suis ici, répondit la sorcière avec agacement. Ça fait des semaines que je suis ici, pourquoi je devrais être ailleurs ?
Son ton avait été à la limite de l’impolitesse. Visiblement, elle ne voulait pas rentrée dans la conversation avant le retour de l’autre Auror.
Mr Weasley parut encore plus interdit par la remarque.
- Je…je voulais savoir c’est tout, balbutia-t-il.
Son visage devint blême. Il recula d’un pas et entraîna les autres avec ses bras.
- On s’en va, murmura-t-il faiblement à l’oreille d’Harry.
- Hein ?
- Tout-de-suite.
- Qu’est-ce que vous faîtes ?! demanda soudain l’un des deux autres Aurors.
- Ma femme ne se sent pas très bien, mentit Arthur. Il faudra remettre à plus tard notre visite…
- Attendez ! Votre autorisation n’est valable qu’un seul jour ! Revenez !
Au milieu du vent et de la pluie, un sombre brouillard venait brusquement de se lever. Harry ne voyait plus les Aurors et pendant une seconde il ne voyait plus un seul Weasley autour de lui.
Une main le tira dans l’obscurité.
- Courrez vers la falaise, marmonna la voix de Mr Weasley.
Harry entendit la voix lointaine d’un des Aurors les appeler dans l’obscurité. La main de Ron le traîna à vive allure au milieu des dalles, puis Harry glissa bientôt dans le chemin boueux.
Il dévalèrent ainsi une vingtaine de mètres dans l’obscurité. Harry se releva d’un bond en traînant sa lourde cape pleine de boue.
- Que se passe-t-il Mr Weasley ?!
Arthur Weasley s’empressa de relever sa femme couverte de boue et repartit vers les falaises.
- Pas-le-temps Harry ! Vite !
Les Aurors venaient d’arriver en haut du chemin escarpé et descendaient dans leur direction.
- TOUT LE MONDE EST LÀ ? cria Mr Weasley d’une voix démente dans l’obscurité. Transplaner jusqu’à Poudlard !!!
Dans la panique tous s’exécutèrent et l’instant d’après les grilles de Poudlard leur faisaient face.
Mr Weasley fut outragée en voyant sa tenue pleine de boue.
- Mais enfin Arthur ! Qu’est-ce qu’il t’a prit !!!
- Nous avons du fuir, ah au fait…c’est moi la poudre d’obscurité, Fred et George ont vraiment fabriqué des choses étonn…
- ARTHUR !
- Désolé Molly, mais nous avons du fuir parce que la personne à qui j’ai parlée n’était pas Georgia Hawkins.
- Pas Georgia Hawkins ? Mais qu’est-ce que cela veut dire ?
- Georgia est à Ste-Mangouste depuis l’attaque de Privet Drive ! Elle est amnésique Molly !
Tout le monde fut abasourdi.
- Nous n’avons pas parlé à des Aurors…mais sûrement à des Mangemorts : Azkaban est aux mains de l’ennemi.

***


- Mes fils…tembla Mrs Weasley. Fred…George…
- On va les sortir de là Molly !! s’écria Arthur en la secouant par les épaules. Il faut seulement agir vite ! « Revoir mes fils vivants » : Expecto Patronum !
Un cigne argenté sortit de sa baguette et vola jusqu’à Poudlard.
- Minerva va prévenir l’Ordre. Ils seront là d’une minute à l’autre. Vous quatre vous restez…
- ON VIENT AVEC VOUS ! crièrent Ginny, Harry, Hermione et Ron en chœur.
Arthur recula d’un pas sous les cris.
- D’accords, d’accords, mais vous resterez derrière nous….Pourquoi tu souris comme ça Harry ? ajouta-t-il avec inquiètude.
- J’ai un plan.
- Un plan ?
- Un méga plan de ouf.

***


Dix minutes plus tard, McGonagall les rejoignit, suivie de Maugrey Fol Œil et d’Hestia Jones.
- Où sont Remus et Nymphadora ? demanda Arthur.
- Ils ne répondent pas.
- Et Kingsley que fait-il bon sang ?!…Toujours aucune nouvelle d’Hagrid ?
- Je ne sais pas, aucun d’eux ne répond, répondit McGonagall.
- On s’en sortira sans eux, certifia Maugrey. Ça fait des mois que je n’ai pas combattu un petit Mangemort, j’ai besoin de me défouler.
- Harry où étais-tu passé ? s’écria Mrs Weasley en le voyant revenir de Poudlard.
- Nul part…
Arthur, Molly, Minerva et Maugrey levèrent les yeux au ciel.
- De mon temps on savait mieux mentir, philosopha McGonagall.

***


- Il faut attendre la tombée de la nuit, c’est notre seule chance, chuchota Mr Weasley après leur arrivée sur l’île d’Azkaban.
- Regardez la falaise…
Mrs Weasley montrait un gigantesque creux qui perturbait la linéarité du reste de la falaise.
- C’est peut-être l’œuvre de géants, expliqua Maugrey. L’un d’eux a du tomber dans le précipice. Il faudra redoubler de méfiance.
- Combien croyez-vous qu’ils sont ? demanda Hestia Jones.
- Une dizaine de Mangemorts et trois quatre géants, peut-être davantage…
- Et Vous-Savez-Qui ?
- S’il est là, nous faisons demi-tour et nous préviendrons le Ministère, vous avez compris ? demanda McGonagall en scrutant tout le monde. Les Mangemorts s’attendent à notre retour. Il faut que l’on soit plus malin qu’eux, mais surtout pas de geste inconsidéré…
- Allons-y, dit Maugrey.
Ils empruntèrent le même chemin qu’une demie-heure plus tôt. Arrivés au niveau de l’immense place dallée, ils virent une dizaine d’ombres humaines s’approcher d’eux. Quatre géants creuvèrent l’obscurité, chacun posté stratégiquement pour leur barrer le passage. En se retournant, Harry vit qu’un cinquième géant s’était placé juste entre eux et le chemin tortueux.
- Vous êtes stupides, aboya l’un des faux Aurors en s’approchant d’eux. Vous auriez pu prévenir la Terre entière et vous ne l’avez pas fait ! Personne ne peut transplaner d’ici, vous êtes morts…
- Nous voulons voir nos fils, répondit Mr Weasley sans trembler.
Les Mangemorts éclatèrent de rire. Apparemment, les géants eurent quelques difficultés à comprendre ce qu’il y avait de drôle.
- C’est pas grave Grynx, on vous expliquera plus tard, lança l’un des Mangemorts à un géant qui fronçait les sourcils dans un signe de concentration extrème.
- Nous avons une autorisation, continua Mrs Weasley très sérieuse en faisant fi des menaces.
Les rires cessèrent.
- Alors là les gars, je crois qu’on a affaire à de vrais singlés…répondit le chef des Mangemorts en écarquillant les yeux.
Les Mangemorts dévoilèrent leur visage et les encerclèrent. Leur chef n’était autre que Yaxley, l’énorme blond présent à Poudlard l’année passée. Harry reconnut Roockood, Dolohov, Mulciber, Jugson et Nott pour les avoir déjà rencontrés au département des Mystères. Le sorcier le plus éloigné était Macnair, l’exécuteur de créatures magiques. Crabbe, Rodolphus Lestrange étaient plus en retrait en compagnie d’une grande femme très charpentée qui les dépassait tous d’une tête. Le géant le plus proche d’Harry lui grogna dessus pour qu’il s’éloigne du chemin et revienne vers les Weasley.
- Une famille entière de traîtres à leur sang…et leurs illustres amis, ajouta Yaxley en lançant un regard méchant à Harry.
- Goyle s’est déjà occupé des jumeaux…Nous allons nous amuser un peu avec le reste de la famille.
Mr Weasley retena sa femme par le bras en lui faisant « non » de la tête en silence. Une larme coula sur la joue de Percy.
- Ha ha ha…Vous ignoriez qu’ils étaient déjà morts ? continua Yaxley. Vous croyez qu’on aurait attendu votre retour pour faire notre sale besogne ?
- Vous mentez, dit Ginny sans desserrer les dents.
- Ha ha ! Alors on n’est pas si fous à ce que je vois ? On a des sentiments…prononça l’immense femme à la carrure charpentée.
Elle s’approcha de Ginny en faisant tourner sa baguette d’un air menaçant.
- Hé qu’est-ce vous faites ! cria Mulciber à l’attention d’Harry.
Harry décapsula sa fiole et but d’une traite. Trois jets de lumières vertes fusèrent sur lui.
Les sorts provoquèrent une intense lumière, puis de la fumée épaisse. Celle-ci s’estompa et tous virent bientôt Harry étendu à terre sans bouger.
- Ha ha ha, Harry Potter tué comme un débutant !
Hermione et les autres Weasley lançèrent un regard épouvanté au corp inerte de leur ami. D’un même geste, ils prirent chacun leur fiole et avalèrent son contenu sans un mot.
- C’est un suicide collectif ou quoi ? aboya Yaxley. AVADA KEDAVRA !!!
- Avada Kedavra ! firent les autres Mangemorts d’une même voix.
L’intense lumière verte envahit la place et les Mangemorts se cachèrent le visage pour ne pas être aveuglés. Mais lorsque tous redevint sombre, les Mangemorts furent abasourdis de voir tous les Weasley encore debouts.
- Qu’est-ce…
Soudain Harry se releva et dépoussièra sa cape par pure provocation.
- Je crois qu’on a eu « un peu » de chance, lança Ron en haussant les épaules Merci Felix...
- TUEZ-LES TOUS !!! rugit Yaxley.
Le géant près de Percy leva ses deux poings pour l’écraser comme une mouche, mais un sort le percuta dans le dos et il tomba comme une masse. De l’autre côté, un autre géant fut terrassé avant même qu’il ne comprenne ce qui était en train de se passer.
Maugrey Fol-Œil, Hestia Jones et McGonagall venaient d’entrer dans la place la baguette en main et s’attaquèrent chacun au Mangemort le plus proche.
Un jet de lumière arriva dans le dos de Percy, mais il eut tout de suite l’idée de se baisser.
- Manus Vulnus !
Le Mangemort en face de lui ouvrit sa main de douleur et lâcha sa baguette. Il fit une roulade sur le côté pour la reprendre, malgré un jet de Percy qui passa à quelques centimètres de sa
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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 4 EmptySam 20 Oct - 16:03

tête.
Ginny était au prise avec la femme à forte carrure qui lui envoyait des Avada Kedavra en rafale. Elle sautilla en tout sens et se réfugia derrière l’énorme géant à la peau jaunâtre qui attaquait McGonagall. Le sort assomma le géant qui tomba lourdement sur le sol.
- Protego !
Ron essayait difficilement de maintenir devant lui un énorme bouclier pour résister aux assauts répétés d’un grand Mangemort.
- On ne va pas tenir longtemps comme ça ! s’écria-t-il. Le Felix Felici ne fera pas toujours effet !
Au moment où Mrs Weasley assommait Rolphus Lestrange en lui envoyant des dizaines de chaudrons en fonte sur la tête, Yaxley empoigna Maugrey et l’étrangla de ses énormes mains.
- Levicorpus !
Le Mangemort fut projeté en l’air et Maugrey lui envoya des cordes pour l’attacher solidement. Yaxley retomba lourdement sur le sol, émprisonné.
- Aaarghh…
Hestia Jones gémissait à terre en se tenant les jambes. Sa main se crispa pour essayer de reprendre sa baguette. Un géant venait de la renverser et lui écrasait les membres avec sa massue.
- Il faut faire quelque chose ! s’écria Ron qui courut vers Hestia.
Un Mangemort fit valdinguer la baguette d’Hestia dans les douves de la forteresse et pointa la sienne dans sa direction :
- Sectusempra !
Hestia Jones hurla de douleur sous les coupures mais trois puissants jets touchèrent le Mangemort en plein abdomen et le projetèrent dans les airs. Il dut ralentir sa chute pour éviter le précipice de la prison.
- Amplificatum ! s’écria Hermione en pointant sa baguette sur Ron qui courait toujours vers Hestia et le Géant.
Le jet l’illumina et une seconde plus tard Ron semblait grandir d’un mètre à chaque enjambée. Lorsqu’il percuta le Géant de plein fouet, il était aussi lourd et grand que ce dernier. Le géant chercha à se relever, mais Ron lui assena un violent coup de poing sous le menton. Il le frappa une nouvelle fois au visage et le géant s’évanouie. Ron se mit à rétrécir avec la même vitesse qu’au cours de sa transformation et s’écartait de l’énorme masse, lorsqu’un autre géant le percuta de plein fouet dans un craquement d’os terrible.
- Wingardium Leviosa ! hurla Maugrey.
Un gigantesque rocher se détacha de la forteresse et fut projeté sur le deuxième géant. Il le toucha violemment à l’aine et le renversa sur le côté. Le géant s’écroula comme une masse en faisant trembler le sol.
- Arggh…hurla Ron en contemplant ses jambes brisées.
- Rookwodd ! Jugson ! Achevez-les !
Mais au moment où les deux Mangemorts s’approchèrent d’Hestia et de Ron, ces derniers se desillusionnèrent sous leurs yeux.
Les Mangemorts jetèrent des Avada Kedavra en tout sens pour tenter de les atteindre, mais un sort lancé par Percy et Mrs Weasley les désarma. Jugson ramassa sa baguette, mais au moment où il s’aprêta à lancer un sort contre Percy, celui-ci le projeta en l’air. Le Mangemort tomba dans les douves insondable en criant de terreur.
Les huit autres Mangemorts se mirent à courir en direction d’Azkaban en laissant Yaxley derrière eux.
- Il faut alerter le Ministère ! hurla McGonagall qui stupéfixia dans le dos l’un des fuyards.
Le dénommé Mulciber roula à terre et fut bientôt attaché par de solides cordes envoyées par Maugrey.
- NON ! Nous n’avons pas le temps ! Mes fils sont à l’intérieur ! cria Mrs Weasley.
Harry courut vers le pont-levis pour ratrapper Mrs Weasley, suivi de près par Maugrey, Mr Weasley, Ginny, Percy et Hermione. McGonagall resta en retrait auprès de Ron et Hestia pour les protéger.
Les sept Mangemorts disparurent dans l’entrée et l’un deux trancha la corde retenant le pont-levis.
Harry et ses amis durent sauter sur le pont qui remontait déjà à la verticale pour s’accrocher à lui. Des jets de lumière fusèrent pour les décrocher et Hermione s’écria :
- Je vais lâcher !
Elle sauta en arrière et percuta le bord du précipice. Elle avaient toutes les difficultés du monde à remonter la paroi, mais au grand soulagement des autres, elle tira de toutes ses forces sur ses bras et ses jambes retrouvèrent bientôt la terre ferme.
Pendant ce temps, Percy du ratrapper la main de sa mère in extremis alors que le pont était déjà quasiment à la verticale. Mr Weasley l’aida à la hisser jusqu’à à une meilleure prise. Les jets de lumière avaient cessés. Apparemment, les Mangemorts cherchaient à s’engouffrer encore plus profondément dans la forteresse.
- Prévenez le Ministère lança Arthur Wesaley à Hermione tandis qu’il s’accrochait de toutes ses forces, suspendu au dessus des sombres douves.
Le mouvement du pont-levis cessa et tous l’enjambèrent pour passer de l’autre côté.
- Il y a au moins dix mètres Arthur, prononça Mrs Weasley tremblotante en regardant sous ses pieds, je n’y arriverais pas…
- Courage Molly, nous sommes avec toi !
- Et maintenant on fait quoi ? demanda Percy en jetant un regard au vide sous ses pieds.
- Mousse Anti-Choc, fabrication « Weasley Family® »! annonça Arthur Weasley avec fierté en sortant une petite boule blanche de sa poche.
- Ce n’est plus « Farces et Attrapes pour Sorciers Facétieux » ? demanda Maugrey avec une pointe de déception dans la voix.
- Rassurez-vous Alastor : l’esprit de la maison a été conservé… »
Il lâcha la bille blanche dans le vide. A peine l’eut-elle percuté qu’une mousse géante commençait à remonter la paroi du pont. Maugrey recula ses pieds par peur mais la mousse s’arrêta avant de les atteindre.
- Allons-y !
Arthur sauta du pont et disparut dans la mousse, suivi de près par son fils Percy et Ginny. Harry et Maugrey sautèrent avec Mrs Weasley qui avait tout de même un peu d’apréhension.
Ils traversèrent tous la mousse et posèrent délicatement le pied au sol.
- Aguamenti !
L’épaisse mousse blanche fondit sous l’effet de l’eau et l’instant d’après les six se retrouvèrent en face d’un premier rideau d’immenses herses. Ils virent une dizaine de rangées de herses suivre la première dans l’obscurité.
- Impossible de passer les herses, elles sont ensorcelées depuis des siècles, grogna Maugrey d’un air sombre…
- Moenia Superare, annonça Harry. Vite vos fioles !
- D’où tu sors toutes ces potions mon chéri ? demanda Mrs Weasley suspicieuse alors qu’elle avalait le contenu de sa fiole. C’est légal au moins ?
- Heu…oui. Peut-être…
Ils s’alignèrent en se prenant par la main. Une seconde plus tard, ils s’enfonçèrent tous les six dans le sol. Harry les tira jusqu’à la surface de l’autre côté des herses. Il vit encore huit ou neuf rangées de herses face à lui.
- On continue !s’écria-t-il en les faisaint replonger dans le sol.
- J’ai un peu peur du noir…grogna Maugrey mal à l’aise.
Cette fois-ci ils traversèrent tous à vive allure. Ils gagnèrent la surface avec la même impression désagréable qu’après un interminable apné.
- Par là ! cria Mr Weasley.
Il s’engagea dans le couloir principal à toute vitesse. Une ombre passa devant lui sous le regard horrifié d’Harry. Il n’eut pas le temps de crier qu’un éclair rouge illumina le couloir pour atteindre Mr Weasley en pleine tête. Harry poussa Ginny et Mrs Weasley dans l’angle du couloir tandis que Percy et Maugrey avait déjà choisi l’autre côté.
- Perterreo ! s’écria le Mangemort.
Des immenses flammes envahirent le couloir ou le corp inerte de Mr Weasley reposait. Harry transperça à toute allure le feu et envoya un puissant jet d’eau sur Mr Weasley.
L’ombre essaya de retraverser le couloir, mais Harry la stoppa net.
- Incendio !!
Le Mangemort prit feu et ses jets de Flammes Panique cessèrent immédiatement sous ses hurlements. Une plainte terrifiante creva le silence d’Azkaban. Harry s’avançait prudemment dans le couloir lorsque la baguette du Mangemort enflammé tournoya une dernière fois dans sa direction.
- Prote…
- …guamenti !!!
cria la voix terrifiée de Ginny.
Elle venait d’enlacer Harry et ils furent soudain tout deux prisonniers d’une boule d’eau glacée, alors que de nouveaux jets de flammes échouèrent dans le rideau d’eau vitreux. Le feu essayait de rentrer de force dans la boule et Harry sentait toujours Ginny le serrer fortement contre elle. Les flammes cessèrent bientôt leurs assauts et dans cet espace qui semblait intemporel, Harry se retourna vers Ginny un peu groggy par son sauvetage in extrémis. La boule se creva et l’eau retomba avec fracas sur eux.
- Expelliarmus !
Percy avait désarmé le Mangemort pourtant écroulé à terre. Une odeur de chair brûlée les dégoutèrent. En s’approchant de lui, Harry et Ginny découvrèrent le visage à moitié brûlé de Nott. Apparemment, il avait succomber à ses blessures après son ultime lancer de flammes.
- Arthur réponds-moi ! implora Mrs Weasley en secouant le corps inerte de son mari dans le couloir. Je t’en supplie ouvre les yeux !
- Qu…qu…
- Oui mon chéri c’est bien ! cria Molly en larmes. Je suis là Arthur ! Regarde-moi, tu peux me voir !
La tête d’Arthur bascula légérement en direction de Mr Weasley et il ouvrit faiblement les pupilles après de maints efforts. Molly le serra très fort contre elle.
- Maman surveille-le ! cria Percy. Nous allons chercher Fred et…
- Il n’en est pas question !! aboya Mrs Weasley en se relevant. C’est à moi d’y aller !
- Ne vous inquiètez pas, je vais rester auprès de lui, dit Maugrey en s’agenouillant près d’Arthur pour le couvrir de sa cape.
Mrs Weasley fit un signe de tête à Maugrey pour le remercier et s’engouffra sans plus attendre avec Harry, Ginny et Percy dans le couloir principal.
- Cellule 315 ! hurla Percy qui courait en tête avec Ginny. Avec un peu de chance, les Mangemorts ne les ont pas déplacés, vite Maman !
Il eut comme un gigantesque tremblement de Terre et le plafond s’écroula dans le dos de Percy et Ginny. Le choc obligea Harry à se plaquer à terre. Lorsque tout redevint calme, un gigantesque mur de pierre le séparait de ses amis. Il tenta de passer la paroi, mais le Moenia Superare était insuffisant et ne faisait quasiment plus effet.
- Vite Mrs Wealsey il faut les retrou…
Lorsqu’il se retourna, il ne vit personne. Molly Weasley avait disparu du couloir. Pourtant Harry était certain qu’elle le suivait de près dans la course. Il fit demi-tour dans la panique et essaya de retrouver un chemin. Il appella le nom de Molly plusieurs fois sans faire attention au chemin qu’il prenait. Il atterrit bientôt dans un nouveau couloir et courut devant une dizaine de cellules non numérotées avant d’atteindre une porte en métal.
Mais au moment où il voulut ouvrir la porte quelque chose lui brûla fortement la cuisse.
- Le Miroir !
Harry sortit le miroir de communication qui rougeoayit et l’ouvrit. Il fut stupéfait de voir le visage de Hagrid en gros plan. Hagrid lui criait quelque chose en faisant de grands gestes paniqués, mais le son avait été complètement coupé. L’image se brouilla et le visage d’Hagrid disparut.
Son cœur se mit à bondir dans sa poitrine.
« Hagrid a des problèmes, pensa-t-il. Hagrid a des problèmes et je ne peux rien faire ! »
Il s’élança tête baissée à travers le couloir.

***


- MAMAN !!! cria Ginny angoissée. HARRY !!
- Ils ne peuvent pas nous entendre, dit Percy en fixant l’éboulement de pierres.
- Il faut détruire ce mur…
- Non arrête le bruit va ameuter les Mangemorts ! s’écria Percy. Viens il ne faut pas rester ici, les Mangemorts vont tout faire sauter pour chercher à nous emprisonner. On trouve Fred et George et on met les voiles.
- Mais Maman ?
- Elle est avec Harry, tout va bien se passer. On finira par se retrouver à la cellule 315. Viens !
Ginny se mit à pleurer et s’écroula dos au mur.
- Ce n’est pas le moment !
- Ils sont déjà morts Percy…On va tous mourir !
- Il y a encore un espoir ! s’écria-t-il. Vite je t’en…L’escalier !
Ginny le regarda sans comprendre.
- Là-bas l’escalier ! C’est le troisième étage Ginny !
Il la releva et tous les deux se ruèrent vers l’escalier. Ils grimpèrent quatre par quatre les marches en repoussant leurs limites physique. La lumière des torches éclairaient faiblement ce nouveau couloir qui s’offrait devant eux.
- C’est là…chuchota Percy.
- Oh mon Dieu là ! s’écria Ginny.
Percy vit une silhouette sombre étendue dans l’ouverture d’une cellule. Il s’approcha lentement d’elle la baguette en main tandis que Ginny retint sa respiration derrière lui.
Percy s’agenouilla près du corps avec effroi. Sa baguette était pointée sur la nuque de l’homme. Ils n’y voyaient rien dans l’obscurité. Percy le retourna…
- C’est…c’est Goyle !! balbutia-t-il avec soulagement. C’est Goyle !

***


Harry scruta un à un les numéros des cellules.
« 102…103…104… »
- Mais où je suis bon sang ! rugit-il.
Sa voix résonna fortement sur les parois et se répéta comme sous l’effet d’un echo. Harry se prit la bouche à deux mains et décida alors d’avancer plus prudemment dans les couloirs.
Il s’arrêta net. Des bruits de pas se firent entendre au dessus de sa tête. Des gens couraient à l’étage du haut. Il fallait qu’il trouve le moyen de les rejoindre.
Il s’élança à une vitesse folle dans le couloir. Au détour du couloir qu’il avait déjà traversé, il aperçut un escalier en colimaçon. Les voix augmentèrent à mesure qu’il avançait, puis bientôt : plus rien.
Le couloir était désert. Harry s’avança à pas de loup.
« 312 …J’y suis presque…»
Il empoigna fermement sa baguette en longeant les murs.
« 314…315…Qu’est-ce que…»
- Endoloris ! cria une voix glaciale derrière lui.

***


Dernière édition par le Sam 20 Oct - 16:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 4 EmptySam 20 Oct - 16:06


***



- Qui lui a fait ça ? demanda Percy en contemplant le visage violacé de Goyle.
Il était recouvert de verrues ocres et sa langue pendait sur le côté.
- Il a du prendre une potion ou quelque chose comme ça…commenta Ginny dubitative.
- Je parierais plutôt pour un Face-de-Limace, fit une voix dans le noir.
Percy et Ginny se retrournèrent en sursautant.
- Que…GEORGE !!! cria Percy en exultant de joie. FRED !
Percy leur bondit si fort dessus pour les embrasser tous les deux en même temps que les jumeaux tombèrent à la renverse.
- Arghhh…se lamenta George le visage crispé.
- Ne le sert pas comme ça mon vieux !!! s’écria Fred.
Percy déserra son étreinte et vit que George ne plaisantait pas du tout. Il se tenait l’épaule et semblait souffrir le martyr. En plus de cela, les jumeaux souffraient de plusieurs équimoses sur leurs bras et leur visage, mais leur était de santé général semblait positif.
- Que s’est-il passé ? demanda Ginny effarée en lançant un regard au corps inanimé du Mangemort.
- Goyle a essayé de tuer George, malheureusement pour lui -et heureusement pour nous- un de ses sorts a déclenché une capsule de Face-Limace. George lui a jeté au visage dans un ultime sursaut.
- Et vous n’avez rien ? Comme je suis contente !!! s’écria Ginny folle de joie.
- Alors Percy tu as essayé de nous tuer ? demanda Fred d’un ton hilare. Tu as fait exprès de perdre le procès pour nous envoyer chez les méchants ?
- Idiot…
Percy souriait et des larmes de joie perlèrent sur son visage. Il enlaça une nouvelle fois son frère.
- Il faut partir d’ici.
Un jet de lumière rouge percuta Ginny dans le dos. Percy n’eut que le temps de sortir sa baguette, mais le Mangemort enf ace de lui s’écroulait déjà à terre.
- Incarcerem ! cria Percy dans l’affolement.
Des cordes emprisonnèrent Roockwood avant qu’il ne reprenne ses esprits.
- Maman…
Mrs Weasley abaissa sa baguette et avança jusqu’à eux d’un pas chancelant. Elle avait le visage couvert de poussière et la jambe ensanglantée. Elle eut un sourire douloureux en apercevant ces quatre enfants et Percy se précipita vers elle pour l’empêcher de tomber.
- Maman…
- Je vais bien, dit Mrs Weasley en souriant à son fils. Maintenant je vais bien. Rentrons à la maison.

***


Harry s’écroula à terre. Il se tordait au sol et la douleur était si forte qu’aucun son ne pouvait sortir de sa bouche.
- Expelliarmus ! cria une seconde voix.
Harry ne sentit même pas sa baguette lui échapper des mains. Des milliers de lames le traversaient de part en part et le torturaient jusqu’à n’en plus finir.
- Endoloris !
Le corps d’Harry fit un dernier soubresaut et un râle de douleur sortit enfin de sa bouche.
- Idiot Potter ! Tu es un idiot ! fit la voix cruelle de Rodolphus Lestrange. Tu croyais qu’on allait laisser les jumeaux Weasley sagement dans leur cellule 315 ?
Harry ne parvenait pas à se relever, ses membres lui faisaient encore atrocement mal.
- Le Seigneur des Ténèbres nous recompensera pour cette proie facile….
- ARRETE !
Rodolphus enfonça sa baguette dans la joue de Harry qui s’immobilisa à terre. Ce dernier venait de porter à ses lèvres une minuscule fiole à l’aspect jaunâtre. Harry ne bougeait plus, le liquide était à quelques centimètres de sa bouche.
- Si tu bois ça tu es mort, menaça Rodolphus. Sâche que nous ne sommes pas obligé de te ramener vivant.
Harry les regarda un moment avec hésitation. Il éloigna lentement la fiole de ses lèvres et renversa son contenu par terre à quelques centimètres de son visage.
- Sage décision….Lève-toi maintenant ! ordonna Rodolphus.
Harry se leva les mains en l’air avec une extrème lenteur.
- On s’en servira comme d’un bouclier ou…même d’un plat de spaghettis….
- Qu’est-ce que tu as dit ? demanda alors Crabbe qui n’était pas sûr d’avoir bien compris.
- J’ai dit : …
Rodolphus s’arrêta net l’air pensif.
- Qu’est-ce que j’ai dit au fait ?
- On va à la piscine, répondit Crabbe qui se mit soudain à sourire sans comprendre ce qu’il lui arrivait.
- Oui c’est ça ! …Nan c’est pas ça…se contredit Rodolphus en se secouant violemment la tête comme pour essayer de se réveiller.
- On fait des crèpes, annonça Harry qui trouvait l’idée bien supérieure à celles des autres.
- Casimir a pas tort…
- Attention Michelle Tort !
Le grand sorcier fit une roulade sur le côté comme s’il cherchait à échapper à quelque chose qui fonçait sur lui. Les deux autres firent la même chose sans se poser de question.
En se relevant, Rodolphus regarda sa baguette d’un air intéressé.
- Ils les font de plus en plus grandes les allumettes…
Il s’approcha du mur et frotta sa baguette avec asiduité.
- ….par contre elle ne brûle pas aussi bien qu’avant…
- Que voulez-vous ma bonne dame, philosopha Goyle.
- Qui êtes vous ? demanda Harry à Goyle.
- Je suis Christophe Dechavanne quelle question !! Attention chti pépère !!! s’exclama-t-il ….Elle va proposer une lettre la dame… Sioplait sioplait !!! Bonsoar bonsoar bonsoar !!! Sortez Couverts !!!
- Un « B », répondit Harry.
- Un « B » comme ?
- « Batman ».
- Très bon ça ! s’exclama Christophe Dechavanne, j’y suis allé la semaine dernière !!! Une île paradisiaque !
« Batman » pensa Harry. Il eut comme une révélation. Tout les gens autour de lui étaient extrèmement bizarres et il avait du mal à comprendre pourquoi il avait attérri dans l’antre de Fort Boyard…mais s’il y avait bien une chose dont il semblait se rappeller à ce moment précis…
- JE SUIS BATMAN !!! s’enthousiasma-t-il dans le couloir. Je me souviens ! C’est merveilleux je suis Batman !!!
- Consultez Monsieur…dit une voix désolée dans le noir. C’est trop grave comme maladie…
Un inconnu passa devant lui et se cogna dans le mur en face, manquant de peu de s’écraser contre l’arbre parlant.
Batman fut assomer par un violent coup de massue derrière la tête. Il s’écroula face contre terre inconscient.

***


Une chouette entièrement blanche se posa à travers l’ouverture creusée dans la paroi. Elle regarda le corps d’Harry étendu au sol. La chouette se mit à hulluler fortement pendant de longues secondes et lui mordilla le visage jusqu’à ce qu’il se reveille.
- Que se passe-t-il…balbutia-t-il chancelant en se relevant.
Son regard croisa celui de la chouette qui restait à quelques centimètres de lui.
- JOKER !!! cria Harry en pointant son bras devant lui comme une arme imaginaire. Tu ne t’en sortira pas crapule !!! Batman va t’arrêter !
La chouette le regardait toujours sans comprendre. Une lettre de couleur rouge vola dans la pièce. Elle se mit soudain à s’ouvrir pour former une bouche qui hurla d’une voix démente :
- VERUM SUBVENIT CRÉTIN !!!

***


Harry mit un genou à terre. Il avait un mal de crâne épouvantable. Il regarda la lettre rouge pendant de longues secondes sans comprendre. Mais soudain tout lui revint en mémoire.
« La lettre c’est une Beuglante…Hedwige… »
La chouette hullula de bonheur.
« …C’était ma voix… Je me suis envoyé une Beuglante… pour…pour…l’alienatio ! »
Il sortit en toute hâte dans le couloir. Il n’y avait plus personne. Son regard se posa irrémédiablement sur la fiole qu’il avait fait semblant de boire des dizaines de minutes auparavant, ou peut-être des heures…
- Evanesco !
La fiole et le liquide jaune répendu au sol disparurent et Harry fut parcouru d’un immense soulagement.

***


- Harry !
En sortant de la forteresse, il vit Ginny courir à sa rencontre dans l’affolement. Le Ministère et les vrais Aurors étaient déjà présent. Harry se demanda pendant combien de temps l’alienatio jaune l’avait tenu loin de la réalité.
- Où sont Fred et George ! s’écria-t-il subitement.
- Ils vont bien Harry, ne t’en fait pas.
- Les Mangemorts…
- Nous en avons arrêtés quatre Harry, Jugson et Nott sont morts.
- Et Lestrange ? Et Crabbe ?
- Ils se sont enfuis ! répondit Ginny dans un flot de larmes.
- Que s’est-il passé ? s’inquièta Harry.
- Ils ont tué Maugrey.



******


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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 4 EmptyJeu 25 Oct - 21:05


Chapitre 25 : Les armées de Voldemort





6 heures plus tôt. Désert du Haggar, Sud de l’Algérie.

- Ils sont là.
D’un geste lent, Lupin montra à Tonks une silhouette qui venait de sortir de la roche volcanique à des dizaines de mètres en dessous d’eux. La nuit était presque tombée dans la vallée désertique. Il n’y avait pas âme qui vive à des kilomètres. De rares animaux s’aventuraient dans le relief volcanique au milieu des éboulis de basalte.
Il fallut deux mois complets à Tonks et Lupin pour retrouver la trace de Greyback jusqu’en Algérie. Ils découvrirent que le loup-garou ne se déplaçait pas seul. Des sorciers l’accompagnaient, peut-être même qu’il voyageait aussi parmi les siens. Et l’un d’eux venait de traverser la roche sous leurs yeux pour sortir dans la nuit étoilée.
- Qui est-il ? murmura Tonks en regardant la silhouette s’éloigner.
- Il est gigantesque en tout cas, commenta Lupin sans le quitter des yeux. J’ai bien peur que ce soit un loup-garou. Ça démarche est très étrange, même pour un Mangemort. Il doit sortir pour chasser.
Tonks leva les yeux au ciel avec un frisson.
- Quand est la prochaine pleine Lune ?
- D’ici deux jours. Il faudra les attaquer avant qu’ils ne se transforment.
- Et Bill ?
- On ne va pas tarder à le savoir. S’il est bien dans cette grotte, reste à savoir désormais si c’est contre son gré…
- Tu crois qu’il est dans leur camp ?
- Si c’est le cas, ce serait dramatique, répondit-il dans un souffle. Mais il faut avant tout penser à Fleur et Charly.
Lupin descendit sans un bruit de l’énorme rocher où il dominait toute la vallée. En s’approchant de Tonks, il fit un mouvement de tête en direction de la silhouette.
- On va le coincer.
Ils transplanèrent sans un bruit. L’instant d’après, ils se trouvaient à quelques mètres de l’homme, tapis dans l’ombre. L’homme s’était arrêté, l’œil aux aguets, mais il ne se retourna pas vers Tonks et Lupin.
- Silencio !
L’homme n’eut à peine le temps de se retourner la bouche ouverte que des dizaines de cordes l’encerclaient déjà violemment. Il essaya frénétiquement de crier, mais aucun son ne sortait de sa gorge. Lupin s’approcha de lui, la baguette fixé sur sa tête.
- Je te l’avais dit, il n’a pas riposté. C’est bien un loup-garou.
- Maintenant tu vas répondre à nos questions, déclara Tonks. Fais oui de la tête.
L’homme se secoua vivement pour essayer de se défaire de ses cordes. Mais Tonks lui pointa sa baguette entre les deux yeux.
- Fais oui de la tête, répéta-t-elle.
L’homme s’arrêta de gesticuler. Il avait l’air terrorisé et une goutte de transpiration perla sur son visage. Après quelques instants, il dodelina faiblement.
- Voilà qui est mieux.
Lupin le releva et l’emmena dans la vallée. Ils parcoururent quelques kilomètres avant que Tonks ne redonne l’usage de la parole au prisonnier.
- Un cri, un seul, et on laissera ton cadavre aux vautours. Est-ce que tu m’as compris ?
- Oui, répondit l’homme en déglutissant.
Lupin sortit une fiole de sa cape et obligea l’homme à avaler son contenu. Ce dernier toussa violemment au début mais releva bientôt la tête.
- Qui es-tu ? demnada Lupin.
- Auratus Lutra.
- Tu es un loup-garou ?
Pour seule réponse, l’homme étira son sourire carnassier.
- Vous êtes combien au total ?
- Nous sommes cinq. Plus un prisonnier…
- Un seul prisonnier ? s’inquièta Tonks. Et les autres ?
L’homme ne prit même pas la peine de lui répondre. Il se mit à sourire à Tonks et Lupin d’un air amusé et leva son menton comme pour leur indiquer quelque chose derrière eux. Ils se retournèrent tous deux médusés. Quatre hautes silhouettes leur faisaient face.
- C’est parfait Auratus, gronda une voix rauque dans l’obscurité. Ils sont piègés.
Tonks brandit sa baguette mais un jet de lumière venu de nul part la repoussa violemment à une dizaine de mètres de là, tandis que les loup-garous se jetaient déjà sur Lupin.


***



Au même moment sur l’île de Skye, Nord de l’Ecosse.

- Graup reviens par ici ! cria Hagrid.
A la seule lueure de la Lune, Hagrid courut jusqu’à la côte en faisant de grands gestes en direction de son frère. Graup ne semblait pas l’entendre. Il continuait à s’enfoncer dans la mer invisible, en caressant délicatement la surface de l’eau ténébreuse de ses énormes mains, comme fasciné par le paysage féérique qui l’entourait.
Hagrid arrêta sa course folle près des rochers.
- Tu m’as fait peur idiot ! cria-t-il essoufflé. Je t’ai cherché partout en revenant de ma chasse. C’est la nuit tombante, tu te baigneras demain si tu veux !
- Hagrid !
Graup se retourna vers son frère et lui fit de grands signes de la main.
- Demain j’ai dit ! cria Hagrid. Sors de là ! Je ne sais pas nagé ! S’il t’arrive quelque chose…
- Hagrid ! ‘Garde ! C’est Scilla !
- Hein ?
Hagrid reçut un violent coup sur la tête. Il s’écroula le nez dans l’eau. Ses yeux s’entrouvirent faiblement dans le sable et il vit trois paires de jambes de géant venir vers lui.
- Scilla…Charybde…
Il perdit totalement connaissance au deuxième coup de massue.

Lorsqu’il se réveilla, Hagrid était de retour dans la grotte où ils se cachaient lui et Graup depuis des semaines. Un énorme géant vêtu de peaux d’ours s’approcha de lui. C’est alors que Hagrid vit qu’une imposante chaîne reliait sa jambe droite à la paroi. Il chercha un instant sa baguette dans sa veste, mais elle avait disparu.
- Où…où est mon frère Charybde ?
Le géant ne semblait pas comprendre.
- Où est Graup ? Que lui avez-vous fait ?
- Quelle importance ?! Vous allez mourir de toute façon. J’attends l’ordre du Seigneur noir.
- Tu-Sais-Qui ?! grogna Hagrid avec dégôut. Vous l’avez rejoint toi et Scilla ?
- Il a plus à offrir que nos chefs de tribu…
- Plus à offrir ? répéta Hagrid incrédule.
- Nous n’aurons plus à nous cacher Les hommes se prostèrneront devant notre supériorité…
- Laisse Graup partir…souffla Hagrid en combattant sa douleur au crâne. Il est innocent…
- Innocent ? dit Charybde avec un rictus. Il a tué ces enfants ! Le Ministère de la Magie le traquera jusqu’à la mort…
- CE N’EST PAS LUI QUI A COMMIS CES CRIMES !!! rugit Hagrid.
- Bien sûr Hagrid. Tu as raison, ce n’est pas lui... Puisque c’est nous.
Hagrid fut à peine étonné par les propos de Charybde. Il balança sa tête de gauche à droite par résignation. Il l’avait toujours su. C’était le piège parfait.
- Le Seigneur des Ténèbres a découvrir ton frère, continua Charybde. Malgré tout ton dispositif pour l’éloigner de nous. Alors nous avons du avec Scilla et Trym faire quelque chose de suffisamment horrible pour accuser Graup. Le seul Géant connu du Ministère.
- Vous vouliez qu’il soit fugitif pour que je le devienne aussi.
- Oui suffisamment pour t’éloigner de Poudlard…Comme tous les autres d’ailleurs…
- Les autres ? Quels autres ? s’inquièta Hagrid affolé. Que veux-tu dire ?! Que va-t-il se passer à Poudlard ?!
- Ha ha ha ! Ce sera bientôt l’enfer là-bas !
Charybde fit dmi-tour et laissa Hagrid seul dans la grotte. Dès qu’il fut sorti, Hagrid essaya de tirer de toutes ses forces sur l’énorme chaîne. Mais au contraire, celle-ci lui comprima davantage la cheville. Il s’écroula au sol en prenant sa tête entre les mains.
· - Graupy…mon Graupy, que vont-ils te faire ?
Des larmes innondèrent son visage. Des pensées sinistres le submergèrent. Il voyait son frère mourir sous les coups des trois géants. Il repensa à Poudlard et à ses amis. La voix de Charybde résonnait en lui : « Ce sera bientôt l’enfer là-bas ». Les visages d’Harry, Ron et Hermione lui apparurent et les larmes redoublèrent.
« Le miroir… »
Il releva brusquement la tête avec une once d’espoir. En plongeant sa main dans sa poche, un soulagement immense le traversa. Le miroir était encore là. Mais lorsqu’il le sortit, il s’aperçut que l’objet avait été gravement endommagé. Il avait été brisé et Hagrid voyait son reflet en plusieurs fois.
« S’il vous plait Dumbledore…faîtes que ça marche… »
- Harry Potter !



***



Forteresse d’Azkaban, île d’Avalon.

- Maugrey…
Harry n’arrivait pas à la croire. Il dévisagea Ginny pour qu’elle lui dise enfin que cela n’était pas possible. Mais au vue de son expression sombre, Harry comprit qu’elle ne plaisantait pas.
- Comment ? souffla-t-il.
- Viens.
Tout le monde s’était regroupé au milieu de l’énorme place dallée. Scrimgeour semblait avoir une discussion animée avec Percy et McGonagall qui lui expliquaient la situation. La délégation du Ministère semblait très ahitée. Harry vit des Aurors courir à sa rencontre, passer devant lui sans le voir pour remonter dans la forteresse. Il y avait une telle foule comparée à tout à l’heure. Des médicomages les accompagnait et la police magique était aussi présente et s’occupait déjà des blessés. Les Mangemorts arrêtés lançèrent des regards provocateurs à Harry. Parmi eux : Yaxley, Jugson, Mulciber et Goyle qui avait le visage violet, mais aucune trace des autres. Harry su alors que Crabbe et Rodolphus Lestrange avaient fini par résisiter à l’Alienatio Mentis et s’étaient échappés.
Mais un petit groupe de sorciers faisaient cercle autour d’un corps resté au sol, enveloppé d’un suaire blanc. Harry et Ginny s’approchèrent d’eux d’un pas lent. Harry avait le visage grave, une boule le comprimait dans l’estomac. Une vison pourtant lui réchauffa le coeur. Fred et George étaient en vie. Toute la famille Weasley était présente autour de Ron et d’Hestia qui étaient soignés par des Médicomages. Seul Arthur était plus reculé du groupe et semblait être perdu dans ses pensées.
- Maugrey l’a sauvé, expliqua Ginny.
- Quoi ?!
- Il a échappé à la mort Harry, si Maugrey n’avait pas été là…
- Que s’est-il passé ?
- Papa et Maugrey ont vu Macnair, Crabbe, Rodolphus et l’énorme femme courir vers eux dans les couloirs. Maugrey n’a eu aucune chance.
- Mais…Et ton père ?
- Maugrey l’avait recouvert de sa cape Harry…de sa cape d’invisibilité, précisa Ginny. Les Mangemorts sont passés à quelques centimètres de lui. Papa aurait pu mourir…Il aurait pu mourir tu comprends ?…Et c’est Maugrey qui en a fait les frais…
Ginny ne put retenir ses larmes plus longtemps. Harry la prît dans ses bras et la serra le plus fort qu’il pouvait. Ginny sanglota pendant de longues secondes sur son épaule. Harry vit Mr Weasley trembloter lui aussi. La cape d’invisibilité de Maugrey reposait toujours, retournée sur ses épaules. Il avait les yeux exhorbités et le visage extrèmement pâle. McGonagall s’approcha de lui et l’emmena loin de Maugrey.
- Professeur ! cria Harry qui venait enfin de se souvenir de quelque chose.
- Qui a-t-il Potter ? demanda-t-elle.
- J’ai reçu un message d’Hagrid !
- Un message ? fit McGonagall intriguée en voyant l’état de panique d’Harry.
- Sur le miroir, précisa-t-il.
Le visage de McGonagall était devenu blème.
- Que disait-il ?
- Je ne sais pas. Il n’y avait aucun son. Je voyais juste Hagrid crier et gesticuler dans tous les sens.
- Il faut que nous rentrions.
- Ce n’est pas fini Minerva, coupa la voix rauque de Scrimgeour.
- Je vous ai dit tout ce que je savais, répondit le professeur McGonagall de son habituel ton cassant. Ses jeunes gens sont épuisés. Ils ont été choqués par ce qu’il s’est passé ici…Et ils n’auraient jamais du l’être si le Ministère avait été suffisamment compétent pour voir qu’il se passait des choses à Azkaban.
- Comment aurait-on pu le voir Minerva ? aboya Scrimeour en colère. Les Mangemorts ont parfaitement remplacé tous les Aurors que nous avons envoyé ici. Dois-je vous rappeller que ces hommes et ces femmes sont sans doute morts à l’heure qu’il est ?
Scrimgeour avait pointé son doigt vers McGonagall avec rage.
- Nous ne devrions pas nous faire la guerre…admit McGonagall d’une voix lourde.
- Nous ne devrions pas en effet, répondit Scrimgeour.
- Dans ce cas, ils rentrent avec nous.
Elle indiqua les jumeaux du regard.
- Ils sont toujours sous la responsabilité du Magenmagot. Ils resteront au Ministère jusqu’à ce que nous trouvions une solution.
- Monsieur le Ministre !
Un Auror revenait en courant de la forteresse.
- Qu’avez-vous découvert Williamson ? Les Mangemorts ont-ils laissé des indices ?
- Pas tout à fait…hésita l’Auror. La prison est entièrement vide excepté…
- Bellatrix ! rugit Scrimgeour tout à coup. Ils l’ont libérée, elle est avec eux !
- Ce n’est pas tout, continua l’Auror d’une voix essoufflée, on a retrouvé les corps de deux personnes dans la prison.
- Qui ?
- Les Malefoy. Lucius et Narcissa. Apparemment ils sont morts depuis des mois.
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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 4 EmptyJeu 25 Oct - 21:06

Scrimgeour sembla hésiter. Son expression était devenue extrèmement grave.
- Et leur fils Drago ?
- Aucune trace de lui.
- Lancez des avis de recherche pour retrouver tous ceux qui se sont échappés de la prison. Ainsi que le jeune Malefoy et ceux qui étaient présents ce soir. La liste est longue…Il y avait au moins une quarantaine d’individus à Azkaban. Tous n’ont sûrement pas rejoint Vous-Savez-Qui, d’autres sont peut-être morts à l’heure qu’il est, mais nous ne pouvons plus laisser la presse éloignée plus longtemps. Les gens doivent être mis au courant que des Mangemorts ont investi nos rues. Et tant pis si le Ministère doit en assumer toutes les conséquences…
- Et pour les Weasley ? demanda expressement McGonagall.
Scimgeour expira fortement.
- Ils vont au Ministère mais…
McGonagall avait la bouche ouverte mais Scrimgeour l’arrêta de la main.
- …mais ils ne seront pas constitués prisonniers, finit-il. Si nous faisons cela, c’est pour leur sécurité. Je ne suis pas sûr que Vous-Savez-Qui avait prévu que le Ministère reprenne Azkaban. Il voudra certainement se venger. Et les jumeaux sont désormais en ligne de mire. Ainsi que vous tous d’ailleurs.
- Les élèves de Poudlard sont sous ma responsabilté, Harry, Ginny, Ron et Hermione rentrent avec moi. Molly et Percy vont accompagner Arthur et Hestia jusqu’à Ste-Magouste.
- Très bien. La sécurité sera renforcée à Poudlard. Je vous envoie d’autres Aurors. Ils vont restés là-bas jusqu’à ce que l’on remette la main sur les fugitifs. Wiliamson ! Savage ! Venez par ici !
Dix minutes plus tard, Harry et ses amis accompagnés de McGonagall et des deux Aurors reprirent le chemin de Poudlard. Ils transplanèrent près de l’Arche.
- Professeur, murmura Harry en s’approchant de McGonagall. Et pour Hagrid ?
- Chut pas ici, rétorqua-t-elle en désignant les Aurors du regard.
Sans dire un mot, la directrice le laissa entrer dans son bureau cinq minutes plus tard. Les Aurors avaient tout de suite été affectés à la protection des première année et Hermione, Ginny et Ron étaient partis se coucher avec remords en laissant leur ami seul avec la directrice. Les anciens directeurs somnolaient dans leur cadre, à l‘exception de Nigellus Black qui s’exclama en voyant Harry entrer.
- Mais il est toujours fourré ici, celui-là !
- Ne vous inquiètez pas, je suis au courant, dit McGonagall à Harry de son habituel ton pincé.
Elle referma la porte derrière Harry.
- Dumbledore m’a prévenue. Mais la prochaine fois que vous décidez d’entrer dans mon bureau sans m’avertir, je serais obligée de vous punir. Aucun de mes élèves ne méritent un traitement de faveur. Je ne vous invite pas à vous asseoir, j’en ai pour quelques secondes et nous sommes tous très fatigués.
Elle se mit à tousser fortement avant de reprendre.
- Hagrid est en sécurité. Personne n’est au courant de sa cachette à l’exception d’Abelforth Dumbledore qui les a accompagnés.
- Mais professeur il a des ennuis ! s’emporta Harry. Il faut que je me rende là-bas !
- Attendez.
Elle tira le premier tiroir de son bureau et ressorti un miroir de communication. Harry l’entendit murmurer le nom d’Hagrid et le miroir se mit à rougeoyer. Elle répéta son nom plusieurs fois mais personne ne répondait. Il n’y avait qu’un sinistre grésillement sur la ligne. Rien d’autre.
- Professeur je vous en prie ! Il est en danger ! Le miroir en est une preuve !
- Je vais contacter tout de suite Abelforth. En attendant vous allez vous coucher. C’est tout ce que je peux faire pour le moment. Si le Ministère est au courant de cette affaire, nous risquons tous l’emprisonnement. Et Vous-Savez-Qui et ses partisans sont tous en liberté, à roder dans les parages de Poudlard. De plus, il ne faut pas exclure un piège.
- Mais professeur !
- Allez vous coucher Potter. Je vous promets que Abelforth saura aider Hagrid et son frère s’ils sont en mauvaise posture.
Harry n’insista et obéit à McGonagall. Il ne voulait pas dormir, il repensait sans cesse à Hagrid et son expression de terreur dans le miroir. Mais lorsqu’il se coucha sur son visage, l’épuisement eut finalement raison de lui et il s’endormit comme une masse.
- Harry ne t’en fait pas, le frère de Dumbledore va le retrouver.
- McGonagall sait ce qu’elle fait, ajouta Ron. Je comprends un peu pourquoi elle a tenu à ce que tu ne partes pas de Poudlard.
Hermione et Ron tentaient tant bien que mal de rassurer son ami au cours du petit déjeuner mais aucune parole ne réussissait à sortir Harry de son angoisse.
- Les Mangemorts lui ont peut-être tendu un piège ou je ne sais quoi et je ne peux rien faire. a part espérer qu’il ne finisse pas comme Maugrey.
Ron et Hermione se turent la gorge nouée. D’une certaine façon, ils savaient qu’Harry avait raison. Personne ne peut prédire ce qui peut arriver.
- Potter vous avez fini de déjeuner ?
Harry se retourna et vit le professeur McGonagall. Il regarda un instant son assiette intacte. Il n’arrivait pas à manger, son estomac était trop contracté. Il se leva et suivit McGonagall près des portes.
- Je tiens à vous mettre au courant, commença-t-elle avec une voix extrèmement douce. Abelforth est sur l’île de Skye, là où est caché Hagrid. Il l’a cherché à leur dernière retraite, mais il n’y avait aucune trace d’eux. Hagrid et Graup se sont certainement déplacés, peut-être sous la menace. Mais ils l’ont fait de leur proche chef, il n’y avait aucune trace de lutte sur place. Abelforth est convaincu qu’ils cheminent vers le Nord de l’île en direction de la côté. Il a essayé de les joindre à de nombreuses reprises mais le miroir d’Hagrid semble être endommagé.
- Il faut que j’aille là-bas professeur…Il faut que je l’aide !
- Pour le moment, vous resterez ici. Abelforth finira par retrouver sa trace. Il faut que vous pensiez à vous Harry et vos études avant tout. Si Vous-Savez-Qui apprend que vous êtes dehors, il fera tout pour vous retrouver.
- Cela m’importe peu !
- Cela importe à vos amis et à ceux qui tiennent à vous, répondit tranquillement McGonagall, maintenant retournez vous asseoir et essayer de manger un…
- Professeur McGonagall ! s’écria une voix derrière eux.
- Qu’y a t-il Williamson ? Je vous ai demandé de rester près des première année jusqu’à nouvel ordre…
- Ils n’y sont pas !
- QUOI ?!
- Les première année se sont pas à l’endroit que vous m’avez indiqué. J’ai cherché partout dans les classes environnantes. Aucune trace d’eux. Les autres Aurors les ont peut-être déplacés…
- Impossible ! Ils ne doivent pas bouger le matin…
L’incompréhension fit bientôt place à l’angoisse sur le visage de McGonagall.
- Rentrez vite ! s’écria-t-elle.
- Mais…
Elle referma les portes de la Grande Salle derrière elle.
- Que se passe-t-il Minerva ?
Le minuscule professeur Flitwick venait de s’approcher de McGonagall. Les professeurs Chourave et Sinistra l’accompagnaient.
- Je ne sais pas encore Filius. Les première année ont sans doute disparus.
- Disparus ? couina Flitwick.
- Oh mon Dieu…
- Personne ne doit sortir de la Grande Salle avant mon autorisation, dit McGonagall avec gravité.
- Oui mais pour les cours ? demanda Chourave.
- Les élèves réviseront ici en attendant. Il faut vérifier que tout le monde est là, faîtes l’appel pour chacune des maisons. Aurora vous vous occuperez des Gryffondor et Gilbert des Serpentards…
Ils se retournèrent vers la table des professeurs.
- Où est Carpenter ? demanda McGonagall d’une voix inquiète.
Harry scruta la table des professeurs. Mrs Carpenter parlait avec le professeur Gobe-Planche. Il reconnut Mme Bibine, Mme Pomfresh, Mr Vector, le professeur d’Artihmancie. A l’autre bout de la table il y avaient le professeur de Runes et celui d’étude des Moldus qui discutaient ensemble. Il n’y avait personne d’autres.
- Dolorès n’est pas là aussi, commenta Flitwick.
- Shakelbolt n’ont plus…
McGonagall écarquilla des yeux.
- Kingsley est chargé des première année ce matin ! Il est avec eux !
- Oui ainsi que tous les Aurors en comptant Savage, commenta Chourave.
- Ils sont tous là-bas normalement…lâcha McGonagall pensive.
- Oui mais ils n’y sont pas, coupa Williamson d’un air hautain.
- Taisez-vous Williamson ! J’essaie de réfléchir ! s’emporta McGonagall.
- Tous les élèves de Gryffondor sont là ! s’écria Sinistra en revenant vers eux. Et les rares Serpentards aussi.
- Les Pouffsouffle sont présents, déclara Chourave.
- Et Filius où est-il ?
Mc Gonagall vit le minuscule professeur de Sortilèges revenir vers eux.
- Il m’en manque un…souffla-t-il un peu choqué.
- Qui est-ce ?
- Miss Lovegood.
- LUNA !
Harry s’était rué sur la porte de la Grande Salle. Il l’avait ouverte à la volée et s’élançait déjà dans le Hall.
- POTTER REVENEZ !
McGonagall n’eut pas le temps de sortir elle aussi que Harry avait disparu du Hall.
- Filius avec moi ! Les autres vous vous occupez des élèves. QUE PERSONNE NE SORTE !
rugit McGonagall avant de s’élancer elle-aussi dans le Hall. Ron et Hermione se levèrent immédiatement de leur chaise et tentèrent de suivre aussi Harry, mais les professeurs les arrêtèrent du bras.

- LUNA !!!
Harry monta quatre à quatre les marches de l’escalier pivotant. Il traversa bientôt le premier étage à vive allure. Il regardait horrifié chacune des salles vides ouvertes à la recherche de Luna. Il s’arrêta pour pouvoir entendre un son, un cri, n’importe quoi qui pourrait le mettre sur la voie. Mais il ne perçut que les battements de son propre cœur qui bondissait dans sa poitrine.
- Luna…
Il accèlera le pas et faillit trébucher en tournant dans l’angle du mur. Bientôt le deuxième étage. Il pensa au tableau de Gene L’Implacable et se ruait inconsciemment dans sa direction.
- LU…
En apercevant l’ombre d’un corps à quelques mètres de lui, Harry glissa dans la panique sur le carrelage et s’étala de long en large. Il releva immédiatement la tête et sortit sa baguette.
Ce n’était pas Luna. Harry vit Shakelbolt tourner la tête dans sa direction. Son visage était tumifié et il se mit à ramper jusqu’à lui. Harry se releva vivement malgré la douleur de sa hanche et se jeta auprès de Shakelbolt.
- QUE S’EST-IL PASSÉ ?!!! cria-t-il dans la panique.
Shakelbolt esquissa un sourire douloureux. Il avait un énorme hématome sur son œil droit et il pouvait difficilement l’ouvrir.
- Aide-moi à me relever…
Harry le hissa en s’aidant du mur. Shakelbolt était incroyablement lourd.
- Ombrage m’a attaqué, souffla-t-il. Je n’ai rien compris.
- OMBRAGE ! rugit Harry. Et Luna ? Vous l’avez vu ?
- Luna ? répéta Shakelbolt étonné. Non je ne l’ai pas vu… »
Ils se turent tous les deux à la seconde où ils virent le petit Sarkozy s’approcher d’eux. Ce dernier les regardait sans ciller la baguette le long de son corps, ses yeux étaient écarlates. Harry leva lentement sa baguette en la dissimulant dans le dos de Shakelbolt.
- Non, mumura Shakelbolt. Ne l’attaque pas.
- Pourquoi ? chuchota Harry sans quitter le première année des yeux.
Un jet siffla aux oreilles d’Harry, la tapisseire derrière lui venait de prendre feu. Shakelbolt le plaqua contre terre et au moment où Harry brandit sa baguette, la main de l’Auror le stoppa net.
- Il est soumis à l’Imperium !
Harry arracha sauvagement la baguette des mains de Shakelbolt, mais lorsqu’il la pointa une nouvelle fois en direction du couloir, le petit Sarkozy avait disparu.
- Ce n’est pas lui ton ennemi ! réprimanda Shakelbolt en le relevant.
- KINGSLEY ! HARRY ! crièrent des voix derrière eux.
McGonagall venait d’arriver haletante au bout du deuxième étage. Flitwick la suivait de près.
- Dolorès a perdu la tête Minerva….commença Shakelbolt.
- Que dîtes-vous ? dit McGonagall incrédule en observant les plaies au visage de Shakelbolt avec horreur. Dolorès ? Et les enfants vous les avez vu ?
- Je crois que j’en ai vu un, oui…Même très bien vu. Il éait devant nous il y a à peine une seconde.
- Ici dans ce couloir ? Et pourquoi n’est-il pas avec vous ?
- Parce qu’il n’était pas tout à fait enclin à nous obéir, répondit Kingsley en posant la main sur son visage tumifié pour essayer de calmer la douleur.
- Votre visage…
- Ce n’est rien, déclara Shakelbolt la main toujours posée sur sa joue. Ce n’est qu’une égratignure. Le petit que nous avons vu était soumis à l’Imperium. Quelqu’un le contrôle à distance et ce quelqu’un rôde toujours dans les couloirs…
- Potter faîtes demi-tour et retournez dans la Grande Salle, ordonna McGonagall.
- Je…
- Potter !
- Minerva la Grande Salle est bien trop loin, déclara Shakebolt. Ombrage aura vite fait de lui mettre la main dessus…Mon bureau est à deux pas, qu’il attende là-bas. Il y a un dispositif de sécurité.
- Vous avez raison. Harry vous avez entendu ?
- Mais Luna…
- On s’occupe d’elle, couina Flitwick. Enclenchez le dispositif de sécurité derrière vous et
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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 4 EmptyJeu 25 Oct - 21:08

attendez qu’on revienne vous chercher.
McGonagall fit un dernier geste pour indiquer inutilement le chemin à Harry et tous les trois s’éloignèrent de lui. Harry fit demi-tour alla jusqu’au bureau de Shakelbolt à quelques mètres de là. D’un geste rageur, il claqua la porte du bureau de Shakelbolt derrière lui et fit tomber l’énorme tableau représentant le dragon rouge. Il avait envie de tout détruire dans la pièce. L’abscence de Luna le terrifiait. Il s’imagina qu’elle était aux prises avec l’ennemi, qu’elle n’en avait plus pour très longtemps.
Et ses professeurs qui continuaient à le couver comme un bébé…Mais où étaient-ils lorsque Voldemort était réapparu derrière la tête de Quirrell ? Où étaient-ils lorsqu’il affrontait le basilic ? Queudver ? La mort de Cédric ? Celle de son parrain ? Celle de Dumbledore ? Personne ne savait ve qu’il avait ressenti pendant ces moments.
Il fit valdinguer les papiers posés sur le bureau de Shakelbolt. Il n’attendrait pas longtemps avant de repartir. Il ne pouvait pas rester ici à attendre que McGonagall revienne pour lui annoncer la mort de Luna.
Il dévisagea la ridicule réplique en miniature de Shakelbolt. Harry se souvint que Shakelbolt s’était moqué du marketing du Ministère. Mais en réalité, ce genre de jouet devait flatter son égo. L’Auror était comme tous les autres, imbu de lui-même et de sa capacité à pourchasser les Mages noirs.
Harry se figea. Ses yeux restèrent bloqués sur la figurine représentant Shakelbolt.
- Qui va là ?! Rendez-vous ! Je suis Kingsley Shakelbolt !!! couina la figurine.
Harry s’approcha d’elle avec lenteur. Il n’avait jamais fait attention à l’expression du mini-Shakelbolt. Le visage de la miniature était pétri de terreur.
- Qui va là ?! Rendez-vous ! Je suis Kingsley Shakelbolt !!! répéta la figurine d’un air terrifié.
« c’est impossible… » souffla Harry.
Une goutte de sueur perla sur le visage horrifié de la figurine.
Comme il avait été stupide…

***


La porte du bureau explosa à la volée. Harry leva sa baguette mais un violent jet de lumière le percuta et l’envoya contre la cheminée.
- Arghh…
Sa cicatrice venait de s’ouvrir et une incommensurable douleur l’envahit de part en part.
- Sage Potter, siffla une voix glaciale dans le bureau. Il suffit de vous demander quelque chose pour que vous obéissiez. Je n’en espérais pas tant.
Harry entrouvit les yeux et vit la haute silhouette de Shakelbolt refermer la porte explosée d’un geste lent. Une énorme tâche blanchâtre grossissait sur le sombre visage de Shakelbolt. Un œil écarlate, plus éffilé, venait de se former. L’œil de Voldemort.
- Votre visage…vous l’avez caché à McGonagall…mais pas à cause des hématomes…
- Il n’y a jamais eu d’hématome, répondit la voix glaciale de Voldemort. Ombrage ne m’a jamais attaquée, il fallait seulement que je justifie rapidement ma présence dans le couloir pour gagner votre confiance.
- Et vous avez réussi…se lamenta Harry en se tenant son épaule déboitée.
- Le polynectar ne faisait plus effet. Il fallait que j’agisse vite.
- Pour m’éloigner de McGonagall et Flitwiclk…
- Exactement. Pour vous pièger Potter.
- Où sont-ils ?
- Ils sont vivants. Disons seulement qu’ils ne sont plus une menace…
Le visage de Voldemort venait de se former sur la charpente de Shakelbolt. Son regard se posa sur la figurine et il y eut un cruel rictus.
- C’est lui n’est-ce pas ? demanda Harry. C’est le vrai Shakelbolt ? Il est enfermé depuis tout ce temps…
- Je devais le garder en vie pour fabriquer du polynectar, expliqua Voldemort d’une voix sifflante. Lorsque je lui ai mis la main dessus, je l’ai miniaturisé et ensorcelé pour qu’il ne raconte jamais à personne qui il était vraiment.
- Et pour passer l’Arcade à la rentrée…
- Oui, il était dans ma poche. J’ai donné nos deux noms. En criant plus fort le sien bien évidemment…
- La carte du Maraudeur ! s’écria Harry. J’aurais pu découvrir la vérité !!! Mais elle était inutilisable depuis l’incendie…Je ne l’ai pas prise….
- Oui Potter ! Lorsque vous aviez caché votre cape d’invisibilité dans mon sac en début d’année, j’ai vérifié qu’elle ne s’y trouvait pas…Malgré son arrestation, l’incendie de Bellatrix aura au moins servi à quelque chose !!
Voldemort eut un rictus cruel. Harry en profita pour tourner rapidement les yeux en direction de sa baguette. Elle était sous l’armoire à quelques centimètres de sa main
Mais d’un geste vif, un nouveau jet de lumière le percuta et Harry vit sa baguette valdinguer jusqu’à la porte.
- Restez bien sage Potter… dit Voldemort d’une voix cruelle.
Voldemort prit la figurine dans sa main. Le mini-Shakelbolt annônait la même phrsae d’une voix démente.
- JE SUIS KINGSLEY SHAKELBOLT !!!
- …ou je vous écraserais comme une mouche, finit Voldemort avec un calme froid.
La main de Voldemort se referma violemment sur Shakelbolt et Harry contempla horrifié le sang gicler à travers les doigts de Voldemort.
- NOOON ! hurla Harry avec horreur en tentant de se relever. VOUS ALLEZ ME LE PAYER !
Un nouveau jet plaqua Harry contre le sol. Harry hurla de douleur, son épaule était totalement démise. Voldemort essuya nonchalemment sa main pleine de sang contre le mur.
Harry sentit son corps se pétrifier tout à coup. Il ne sentait plus aucun de ses membres. Voldemort fit voler la baguette d’Harry jusqu’à lui et l’attrappa de sa main pleine de sang.
- Venez Potter. Venez voir à quoi ressemble Poudlard désormais…
- POURQUOI VOUS NE ME TUEZ PAS !!!
- Parce que, malgré votre aspect pitoyable, toute votre faiblesse, vous aurez peut-être encore une utlité.
Le corps d’Harry se mit à flotter dans les airs. Harry cria de toutes ses forces. La porte du bureau s’ouvrit à la volée devant eux et Voldemort s’engouffra d’un pas lent dans le couloir.

Voldemort fit voler Harry jusqu’aux toilettes désaffectés du deuxième étage. En entrant, ils tombèrent nez à nez avec le fantôme de Mimi Geignarde.
- Va-t-en d’ici, siffla Voldemort.
Mimi regarda Harry avec une expression de terreur et sans un mot, elle franchit immédiatement le mur.
- Voilà qui sera suffisant pour alerter mon « ami » et le faire venir jusqu’ici…
- Votre ami ? demanda Harry sans comprendre.
- Avance.
Voldemort passa ses longs doigts effilé sur le robinet décoré d’un petit Serpent et Harry l’entendit dire en Fourchelang :
- Ouvre-toi.
Le robinet se mit à briller d’une lueur blanche en tournant sur lui-même. Le lavabo se mit à basculer avant de disparaître complètement. Il n’y avait plus qu’un trou béant dans le sol formé par un gigantesque tuyau.
- Avance.
- Pourquoi allons nous dans la chambre des secrets ? s’inquièta Harry.
Voldemort ne dit rien et poussa le corps d’Harry à travers l’ouverture.

Lorsqu’il se réveilla Harry se trouvait dans une longue salle faiblement éclairée. Il reconnut les piliers ouvragés de la Chambre de Secrets qui s’étendaient devant lui à perte de vue dans l’obscurité. La statue gigantesque lui faisait face. Sous sa barbe mince qui tombait jusqu’au solet ses pieds grisâtres, Harry reconnut tout de suite le visage de Salazard Serpentard qu’il avait aperçu dans la pensine.
Mais un sifflement long et reptilien le fit sursauter. Il repensa au Basilic qu’il avait combattu, mais ce n’était pas lui. Nagini était en train de ramper à travers le long corridor.
- Patience Nagini ! siffla une voix.
Voldemort venait à lui.
- Cela faisait des années que je n’étais pas revenu ici. Moi l’héritier de Serpentard… Mais laisse-moi tout d’abords te présenter ma petite armée…Ah oui j’oubliais tu la connais déjà…
Une dizaine d’enfants sortirent de derrière les piliers et s’avançèrent lentement sous la faible lueur, comme guidés par une force mystique.
C’étaient les premières années. Ils étaient tous sains et saufs, mais leur regard était étrange, vitreux, vide de toute expression. Ce n’était pas un regard d’enfant.
- Dumbledore n’a jamais voulu que j’enseigne ici. Ces enfants n’ont pas de véritable Maison, comme s’ils étaient orphelins, comme si les valeurs de Serpentards ne comptaient plus pour cette école. Pourtant beaucoup parmi eux ont l’héritage du fondateur.
Harry aperçut le petit Sarkozy au milieu d’eux.
- S’ils n’ont plus de Maisons, alors tout cela va changer ! s’écria Voldemort. Ils seront tous sous ma protection ! Poudlard est entrée dans une nouvelle ère ! Regarde mon armée Harry, regarde la bien : l’armée de Voldemort.
- Et les autres élèves ? demanda Harry.
- Les autres ? ricana Voldemort. Ils auront le sort qu’ils méritent si ce n’est pas déjà fait. Mes serviteurs sont déjà entrés dans la Grande Salle à l’heur qu’il est. Il n’en restera rien.
- NON !!! cria Harry en pensant à ses amis.
- Il ne restera plus personne à part toi Harry. Toi-même face à ton immense échec.
- C’était vous dans le tableau…C’était vous Gene l’Implacable !
- Ce tableau est une légende Harry. Tout le monde y voit ce qu’il a envie de voir. Il agit comme un épouvantard humain. La plupart des sorciers observe leur ennemi mortel à travers ce miroir. Moi je l’utilisais pour faire peur à ces enfants et les faire venir jusqu’à moi…
Alors Harry comprit combien il avait été stupide. Il repensa à la chanson de Peeves sur l’Implacable « …peut-être que c’est lui qui kidnape tous ces enfants… ». Il avait aussi parlé du Baron Sanglant qui avait été terrorisé en apercevant l’Implacable. Le Baron avait du voir son boureaux, celui qui l’avait réduit à néant….Et Neville !…Neville avait vu Bellatrix pendant la cérémonie de la Confédération Internationale de Magie ! Mais la jalousie d’Harry l’avait empêché de voir la vérité en face. Voldemort semblait lire dans ses pensées.
- Oui tout aurait été plus simple pour moi sans l’intervention de ce vieux singe de Dumbeldore, continua Voldemort. Dès qu’il comprit que je m’étais introduit dans Poudlard, il a fait venir ses amis. Marchebanks, les Carpenter, Lêgba même, autant d’anciens membres de l’Ordre du Phoenix qui passaient leur temps à fouiner dans les couloirs.
- C’est pour cette raison que Shakelbolt…enfin vous…patrouillait loin des convives ce soir-là, comprit Harry en serrant les dents.
- Oui mon plan n’avait toujours pas abouti. Je ne pouvais pas risquer de les approcher sans l’aide de mes armées. Mais tout a changé depuis ce jour ! Il m’a simplement fallu tous vous éloigner de Poudlard, les uns après les autres… »
« J’avais sous-estimé le poussièreux Ordre du Phoenix, je l’admets. Je sous-estimais aussi
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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 4 EmptyJeu 25 Oct - 21:09

votre petite armée de collégiens Potter. Mais par deux fois, ils ont réussit à déjouer mes plans. D’abords pour la prophétie, ensuite pour Poudlard. L’année passée, je devais faire mon grand retour dans cette école après la chute de Dumbledore, mais mes Mangemorts ont fui comme des lâches…Ou devrais-je plutôt dire : ils ont suivi les ordres de Rogue sans comprendre ce qu’il manigançait… »
- Que voulez-vous dire ?
Voldemort continua de parler sans se soucier de Harry.
« Alors il a fallu que je trouve le moyen de briser mes ennemis qui étaient tous ligués contre moi. J’avais réussi à tenir éloigner le Ministère de L’Ordre en semant la discorde, grace à Malefoy et Ombrage malgré elle. Mais les membres de l’Ordre me résistaient toujours. J’ai du déployer toutes mes armées pour vous diviser…en commençant par ces traîtres à leur sang : les Weasley. »
« C’est moi qui me suis occupé de la promotion de ce crétin de Percy pour qu’il devienne détesté de sa famille, moi qui ai fait enfermer ces stupides jumeaux… »
Harry repensa au mariage. Kingsley était déjà présent parmi eux…Voldemort les observait depuis le début…
« …puis vint le tour de ce lourdeau de Hagrid et son idiot de frère. Mes géants l’ont suivi après le mariage et tuer ces enfants pour les faire accuser. Hagrid en fuite loin d’ici, c’était déjà un problème de moins à régler pour organiser mon retour… »
- Bill…prononça Harry. C’est vous aussi n’est-ce pas ?
- Ha ha ha, ricana cruellement Voldemort. Stupide Potter. As-tu déjà vu un loup-garou se métamorphoser en plein jour ?
- OÙ SONT ILS ?! rugit Harry. OÙ SONT BILL ET LES AUTRES ?
- Morts. Tous morts. Et si ce n’est pas déjà fait, ce n’est plus qu’une question d’heure…
Voldemort s’interrompit. Des silhouette sombres venaient d’apparaître au fond de la pièce.
Gilbert Carpenter avançait devant les autres avec difficulté. Queudver était tout de suite derrière lui, suivi d’Amycus et Alecto.
« Trelawney avait raison… C’est un traître » pensa Harry en dévisageant Carpenter.
Mais en les observant de plus près, quelque chose le stupéfia. Le vieux Carpenter avait reçu de multiples coups au visage et ses mains étaient liés par des chaînes. En vérité, c’était la baguette de Queudver qui le faisait avancer.
- Laissez-nous, déclara Voldemort d’une voix glaciale.
- Vous êtes sûr Maître ? couina Quedver implorant.
- Regardez-le. Que peut-il me faire ? Il est pitoyable…Amène-moi les autres et sors d’ici.
Carpenter lança un regard haineux à Voldemort. Quedver lui asséna un violent coup à la tête et Carpenter tomba à terre le nez dans l’eau croupissante. Les Carrows s’écartèrent non sans l’avoir molester durement avant. Les trois mangemorts repartirent par là où ils étaient venus.
- Je n’aurais jamais cru que tu survives à Gringotts Potter, commença Voldemort. J’ai beaucoup apprécier cette petite mise à l’épreuve…
Harry ne comprenait pas où Voldemort voulait en venir.
- Tu as en face de toi l’homme qui me cause bien des soucis depuis la nuit des temps.
Carpenter se tortilla sur le sol et luttait contre ces liens.
- Je pensais bien qu’un jour, Dumbledore découvrirait la vérité à mon sujet…La vérité sur mes Horcruxes.
Harry observa avec terreur le visage de plus en plus menaçant de Voldemort. Le vieux Carpenter avait cessé de bouger. Nagini glissait lentement tout autour de lui. Il ouvrit sa gueule à quelques centimètres de la tête du vieux sorcier.
- Lorsque je revins à la vie, il me fallut une éternité pour faire avouer à ce traître de Lucius qu’il avait égaré mon précieux Journal Intime. Il a ouvert la Chambre des Secrets trop tôt, sans attendre mon retour. Il me croyait mort. Il était loin de s’imaginer qu’il était à des lieues de la vérité… »
« Les rumeurs m’ont rapporté bien plus tard l’histoire héroique de Harry Potter détruisant le Basilic. Mais je me fichais de ces histoires, j’étais bien plus intéressé par le sort de mon journal. Ce n’est que peu de temps avant la mort de Dumbledore que j’appris les circonstances exactes de la destruction du Journal. Le Crochet. Le Crochet recouvert du sang de ta victime Harry. Un sacrifice pour détruire l’horcuxe…»
« A la mort de Dumbledore, j’entrepris immédiatement de retrouver mes horcruxes. Quelle fut ma surprise en découvrant la maison détruite des Gaunt et la disparition de la bague de Serpentard ! Je transplana immédiatement auprès de la caverne qui gardait précieusement mon médaillon. Mais la caverne parle Potter. Elle m’a tout avouée…Quatre individus avaient déjà franchit la porte que je m’apprêtais à ouvrir pour me rendre compte que le médaillon n’était déjà plus. Et parmi ceux-là, un nom me frappa plus que tous les autres réunis: Regulus Alphard Black !… »
En entendant ce nom, Carpenter s’agita sur le sol, mais Nagini le menaça une nouvelle fois de le mordre.
« Le seul problème c’est que Regulus Black est mort Harry ! Tu n’étais peut-être pas au courant… »
Harry ne prononça pas la moindre parole. Il tenta de fermer son esprit. Lui cacher les souvenirs de Rogue…lui cacher les souvenirs de Rogue… »
« Oui Rogue l’a tué et tu le sais déjà. » fit la voix résonnante de Voldemort dans son esprit. Et c’est bien cela le véritable problème… »
Carpenter semblait de plus en plus agité. Il se tortilla toujours avec force contre le sol. Les rides de son visage se tendirent subitemment et ses cheveux devenaient de plus en plus foncés, graisseux, épais.
« ce n’est pas possible…ce n’est pas possible… » murmura Harry les yeux exorbités.
Nagini s’éloigna de l’homme. Il était vêtu exclusivement de noir. Harry contemplait ce visage qu’il avait tant haï.
Rogue.
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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 4 EmptyJeu 25 Oct - 21:13



Chapitre 26 : Un pouvoir que le Seigneur des Ténèbres ignore.




- Tu as devant toi le traître parmi les traîtres ! s’écria Voldemort d’une voix démente. Mais sa route s’arrête ici et aujourd’hui. Ce jour sera connu plus tard pour être le plus sanguinaire de l’histoire de la Magie !
- Co…comment…balbutia Harry en regardant Rogue.
Harry venait de s’apercevoir que son ancien professeur de potion avait perdu sa jambe droite.
- En voulant reprendre ma coupe dans Gringotts, je suis tombé de haut, prononça Voldemort avec haine. R.A.B. m’avait encore laissé une désagréable surprise. Il avait prit la coupe. Deux fois. Il m’aura humilié deux fois… »
- Mais pourquoi Rogue ? s’exclama Harry. Je n’y comprends rien…
- Pourquoi lui ? répéta Voldemort avec un rictus méchant. Mais parce que c’est Rogue qui a tué R.A.B. !!!
- Non ce n’est pas vrai ! C’était un cadavre ! R.A.B. vous avez manipulé !
- Crois-tu que ce petit vaurien était de nature à me ridiculiser ? Il était trop imbu de lui-même pour réfléchir un instant ! »
« Penses-tu que je suis assez stupide pour ne pas vérifier tout par moi-même ?! Dumbledore ne t’a pas dit que je n’avais confiance en personne ? J’ai vérifié que la tête provenait bien du corp de R.A.B. ! Il était impossible de me mentir !
- Je…
- Rogue a bien tué R.A.B. comme je lui avais demandé même si tu doutes encore du contraire…RAB mort, il n’y avait plus qu’une seule personne pour se faire passer pour lui… »
- Se faire passer pour lui ? répéta Harry incrédule en lançant un regard interdit à la jambe coupée de Rogue.
- Je soupçonnais Rogue de me cacher la vérité après la mort de Dumbledore. Il insistait pour être le Mangemort instructeur du jeune Malefoy. Toute son attitude était extrèmement bizarre. C’est à la même période que je découvrais que R.A.B. m’avais précédé dans la caverne…Il était passé avant vous. Et j’ai fait le rapprochement. Lorsque RAB m’a trahi et s’est enfui, j’avais chargé Rogue de l’abattre et de me ramener sa tête. La dernière personne à avoir vu R.A.B. vivant est Rogue. J’avais compris que si RAB avait parlé avant de mourir, la seule personne à avoir recueilli ses aveux était Rogue lui-même. Rogue connaissait peut-être la vérité sur les Horcruxes. »
« Je l’avais en face de moi lors de notre entrevu et je ne pouvais pas m’empêcher de me demander jusqu’où Rogue était au courant. J’étais tellement en colère que je voulais le tuer sans me poser de questions. Mais j’avais encore confiance en lui. Il avait tué R.A.B., puis Dumbledore, c’était de loin mon Mangemort le plus efficace, et finalement le plus fidèle. Il ne méritait peut-être pas de mourir. Je l’ai simplement relâché pour découvrir la vérité sur son compte. »
« Il échappa une première fois aux Aurors et blessa Dawlish dans sa fuite. Mais je ne pouvais plus l’observer comme je le voulais car il se présenta à moi une opportunité de retourner à Poudlard…Cette nuit-là j’observa Shakelbolt et Jones courir vers la maison de Rogue pour aider Dawlish. Rares sont ceux qui savent l’Auror s’en est sorti cette nuit-là. Il était dans un état lamentable, entre la vie et la mort. Mais les médicomages réussirent à le sauver. Je le sais car j’étais présent. »
« J’ai attendu patiemment Shakelbolt dans la chambre de Dawlish. Lorsqu’il est entré ce matin-là, il n’eut pas le temps de comprendre. Je le stupéfixia imméditement et pris son apparence. Et après l’avoir miniaturié, je sortis avec lui de l’hôpital…non sans avoir rencontré un certain Harry Potter sur mon passage… »
Harry venait de se rappeller, ça cicatrice l’avait brûlé à Ste-Mangouste juste avant que lui, Tonks et Lupin n’aperçoivent l’Auror sortir de la chambre de Dawlish. Il paraissait extrèmement embarassé, en vérité ils avaient tous croisé Voldemort.
- Je ne pouvais risquer de commettre un meurtre dans un hôpital, plaisanta Voldemort. Et puis j’avais d’autres projets pour toi Potter… »
« Quelques mois plus tard, je compris mon erreur. En voulant remettre la main sur la coupe pour la dissimuler ailleurs, je m’aperçus qu’un certain « R.A.B. » était déjà passé par là. RAB mort, il ne pouvais vraisemblablement s’agir que d’un seul individu : Rogue. »
« Je suis rentré dans une telle rage que je me suis vengé sur les Gobelins aux alentours. Puis je savais que tu viendrais tôt ou tard Harry, comme tu étais déjà venu jusqu’à la caverne avec Dumbledore. Je décida alors de te pièger toi et tous ceux qui essayeraient de t’aider dans ta quète… »
« Je savais que deux enfants Weasley travaillaient pour Gringotts. Je compris tout de suite que tu essaierais de les contacter pour pouvoir entrer. C’est ici que mon fidèle Greyback entre en scène.. »
- Greyback ? frissonna Harry en repensant à l’énorme loup-garou.
- Greyback est le seul Loup-Garou capable de se métamorphoser en plein jour. Sa faim est telle qu’elle n’est jamais rassasiée. Il a suivit Bill pendant des jours avant que tu ne le contactes et un matin de décembre, sa faim fut enfin assouvie… »
« Avec quelques uns des siens, ils répandirent la terreur dans Gringotts. Puis Greyback s’est chargé d’éliminer tous les témoins gênants. Les traces sur les corps indiquait l’attaque d’un loup-garou. Nul n’ignorait l’état de santé de Bill dans la banque…Il faisait un coupable idéal ! »
« Et en kidnappant son frère et sa jeune épouse, les loups-garous se sont assurés d’attirer Remus Lupin dans leur course… »
- Le professeur Lupin…souffla Harry choqué.
- Lui-même ! Le dernier des amis un peu trop gênants de ton père !! Ha ha ha !
Harry chercha quelque chose dans sa cape, mais Voldemort sortit son miroir devant lui.
- C’est ça que tu cherches ?
Voldemort lança le miroir contre les parois de la scène et il se brisa en mille morceau. Nagini continuait toujours à tourner autour de Rogue.
- Rogue m’a doublé, mais il n’était pas au courant que la coupe était piègée par mes soins ! Le meurtre de Dumbledore n’a pas suffit à détruire l’Horcruxe présent à l’intérieur. Et il a été obligé de prendre l’apparence de Carpenter pour retrouver un semblant de jambe !
Rogue essaya une nouvelle fois de se relever. Son visage était extrèmement crispé, sa jambe lui faisait souffir le martyr. Pour la première fois depuis sa rencontre avec son professeur de potion, Harry avait pitié de lui.
- Mais Slughorn ?
- Slughorn a manqué de prudence, répondit Voldemort d’une voix cruelle. Il vous a enseigné le Verum Subvenit ! L’arme la plus redoutable entre toutes comme vous avez pu le remarquer pendant son cours….Je ne voulais pas que des élèves se procurent de l’Alienation Mentis. Je l’ai tué sur le chemin de l’Allée des Embrumes, alors qu’il se procuraient de nouveaux ingrédients pour ses potions. Mais en revenant, son bureau avait déjà été fouillé. Quelqu’un était revenu faire le ménage… »
Rogue lança un regard terrifié à Harry. Ce dernier comprit alors que Voldemort ignorait totalement que les potions s’y trouvaient toujours, dissimulées dans le plancher. Il entendit la voix de Rogue résonner dans sa tête.
« Fermer votre esprit Potter…Fermer-le ! »
Harry paniqua. Sa cicatrice se déchira dans la douleur. Il sentait Voldemort essayer de pénétrer dans son esprit comme au Ministère. Le visage de Voldemort venait d’apparaître dans sa tête, mais l’esprit d’Harry le repoussa violemment avec l’énergie du desespoir. C’est alors que les visages de sa mère et de son père lui apparurent. Il ferma les yeux.
« Il faut que tu sois courageux Harry, prononça sa mère d’une voix douce…il faut que tu lui résistes ».
Harry sentit quelque chose de chaud lui parcourir le corps. Il entendit les battements de son propre cœur. Voldemort était repoussé, il le savait. Il n’avait pas peur.
En ouvrant le yeux, il vit que Voldemort ne plaisantait plus du tout. Harry se réveilla à terre.
- Voici l’une des principale raison pour laquelle je ne vous tue pas encore Potter, prononça Voldemort en pointant sa baguette sur le visage d’Harry. Après tout ce temps, je me méfie de vous. J’avoue que je ne désire pas que la prophétie se réalise à mon insu… Endoloris !
Harry et Rogue furent parcourus par la douleur exactement en même temps. Rogue essaya de résister, mais il perdait peu à peu de sa force. Lorsqu’il perdit connaissance, Voldemort leva une nouvelle fois sa baguette.
- Endoloris !
La douleur cessa aussi rapidement qu’elle était venue. Harry voulait en finir. Il voulait que Voldemort le tue tout de suite. C’était impossible de lutter. Malgré ses efforts, malgré la trahison de Rogue, il restait encore deux Horcruxes. Harry jeta un regard à Nagini qui tournait toujours autour de la carcasse décharnée de Rogue avec avidité.
- Pas encore ! C’est trop tôt ! siffla Voldemort en arrêtant le serpent de la main.
Le serpent s’arrêta et recula une nouvelle fois.
- Nous sommes des jumeaux Harry. Nous avons autant de triompher l’un de l’autre. Je sais que je dois te tuer. Tu sais que tu dois me tuer. Mais tu n’y arriveras pas et tu le sais. Le cœur de Serdaigle et Nagini sont toujours en ma possession. Si tu sais que tu ne réussiras pas, moi je ne sais pas encore si je parviendrais à te tuer. Je ne veux pas revivre ce que j’ai vécu à Godric’s Hollow. Car ma destruction a été la pire chose qui pouvait m’arriver. J’ai mal interprêté la prophétie. J’ai sous-estimé la force de tes parents et notamment de ta mère. C’est elle encore qui te permet d’espérer et de repousser mon esprit comme tu viens de le faire à l’instant même. »
« Mais ce que tu ignores c’est qu’elle est aussi responsable de ma dégradation physique. Depuis que ton sang coule dans mes veines, quelque chose s’est détruit en moi. Comme un poison…elle cherche à me consumer, mais je suis plus fort qu’elle…pour le moment. »
« Tu as le pouvoir de me vaincre le Seigneur des Ténèbres, comme annonce la prophétie. En renaissant je n’ai pas choisi le bon corps, celui qui s’est dégradé à cause de mes Horcruxes, celui que tu vois devant toi aujourd’hui. »
« Mais lorsque je suis entré en toi au Ministère, j’ai senti toute la puissance qui t’animait, toute la pureté de ta magie et qui était pour le moment en sommeil. Tu l’as héritée de ta mère. J’ai compris que tu serais bien celui qui me terasserait un jour… »
« Alors pour éviter qu’une telle chose arrive, pour éviter que je meure en tentant de te tuer, je vais prendre possession de ton corps »
Harry tenta de se relever, mais Voldemort lui envoyait à nouveau un jet violent qui lui coupa le souffle.
- J’ai appris à te connaître tout au long de cette année. Je t’ai longuement observé. J’ai vu les forces qui t’animaient. L’amour que tu portes à cette jeune fille…ou devrais-je dire à ces deux jeunes filles ? »
Voldemort éclata d’un rire glaciale. Il claqua des doigts et fit signe à quelqu’un au fond de la salle. Harry se retourna avec terreur.
« Non pas elle…tout mais pas elle… »
Ginny s’avançait sous la menace de Drago Malefoy. Elle tremblait de tout son corps et eut un haut-le-cœur en voyant Voldemort.
- GINNY NON ! cria Harry.
Malefoy la poussa dans le dos et elle tomba lourdement au sol. Un jet de lumière la pétrifia, elle ne pouvait plus bouger. Harry esquissa un mouvement vers elle, mais un mur invisible se dressa devant lui et le repoussa au sol.
- Vous me le paierez ! Vous me le paierez ! rugit Harry. Tu me le paieras Malefoy !!!
- Je l’ai déjà payé, répliqua Malefoy avec gravité.
C’est alors que Harry remarqua que Malefoy portait un bandeau qui lui cachait totalement son œil droit.
- Où est l’autre ?! s’écria Voldemort furieux
- Je…Je ne sais pas. Lovegood s’est volatilisée…
- Elle est forcément ici !! s’énerva Voldemort. Retrouve-la et tue-la !
Malefoy hésita un instant en voyant le corp de Rogue étendu à terre.
- Qu’attends-tu ?!!!
Un jet frappa Malefoy et l’obligea à faire demi-tour. Harry eut une expression de terreur en entendant le nom de Luna prononcé par Malefoy.
- Tant de gens à sauver pour un unique Potter, déclara Voldemort avec ironie tandis que Malefoy repartait en courant. Lui n’a pas eu le temps de sauver ses parents…Regarde-la une dernière fois Potter…
- NON !!! JE FERAIS CE QUE VOUS VOUDREZ ! NE LUI FAITES PAS DE MAL !!
Voldemort s’approcha du corp étendu de Ginny. Il empoigna sa chevelure et redressa sa tête en direction d’Harry. Ginny était morte de peur, elle n’arrêtait pas de sangloter.
- Voilà pourquoi je t’ai amené ici potter…Tu avais réussit à la sauver une première fois du Basilic. Mais réussiras-tu à la sauver de toi-même ?
- Que voulez-vous ?!!!
Voldemort tendit son autre main en direction de Rogue et le leva tel un marionnettiste avec sa créature. Rogue ouvrit les yeux hébété et vit se vit léviter à quelques centimètres du sol. Voldemort sortit la baguette d’Harry de sa cape et la lui envoya. Harry ouvirt ses deux mains pour la recevoir.
- Tue-le ! ordonna Voldemort à Harry.
- Non je…
- Ne réflechis pas. Il y a encore trop de bonté en toi. Trop de compassion qui pourrait m’être mortel si je désire prendre possession de ton corps…
- Alors tuez-moi…dit Harry d’une voix lointaine.
- Je suis désolé mais ce sera elle avant toi, répondit Voldemort.
- Non je vous en supplie…
« Faites ce qu’il vous dit Potter. Tuez-moi. Sauvez-la. »
La voix de Rogue résonna en lui comme un écho. Rogue n’avait pas prononçé le moindre mot depuis le début. Mais si Rogue était résigné à mourir, cela était encore loin d’être le cas d’Harry.
- Pensez à tout le mal que Rogue vous a fait Potter ! Pensez aux humiliations, à la torture ! Pensez à Dumbledore…C’est lui qui m’a rapporté la prophétie, c’est lui qui a tué vos parents…
- Non…souffla Harry. Non…
- Cette jeune fille n’est rien pour moi Harry. Mais elle est tout pour vous…
- Je ne peux pas tuer…je ne peux pas…
- Si vous pouvez ! Pensez à Nagini ! Vous pouvez encore le détruire si vous tuez Rogue !
- Arrêtez non…
- TUEZ-LE !! ordonna Voldemort en levant Ginny par le cou. TUEZ-LE OU ELLE MOURRA !!!
Harry leva lentement sa baguette en direction de Rogue comme si une personne extérieure guidait son propre corps.
- C’est bien…prononça Voldemort à demi-mot. Tuez cet amour qui est en vous…
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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 4 EmptyJeu 25 Oct - 21:17

- Avada Kedavra !
Un jet de lumière verte surpuissant fit explosa le ventre de Nagini qui se déchira en deux sous l’impact avant de retomber au sol. Il eut un sifflement infernal et un vent violent s’engouffra dans la Chambre des Secrets.
- Pauvre fou !!! hurla Voldemort d’une voix démente.
Un nuage d’encre se forma au dessus du cadavre en lambeaux de Nagini. Une silhouette sombre et gigantesque se forma. Le corps d’un autre Voldemort venait d’apparaître et il se rua à grande vitesse en direction d’Harry.
- C’est fini Potter ! hurla le vrai Voldemort. C’EST FINI !
Harry voyait l’âme de l’ohorcruxe voler jusqu’à lui à une vitesse prodigieuse. Le temps sembla se figer. Il lança un dernier regard impuissant à Ginny quant tout à coup une boule de feu incandescente se dressa entre le sotilège et lui.
- Fumseck !
Le phoenix avait déplié ces gigantesques ailes devant Harry pour le protéger. Le choc entre Fumsek et le maléfice de l’horcruxe provoqua un grondement de tonnerre et une intense lumière envahit le champ de vison de Harry. Le souffle le projeta contre la paroi la plus proche et il retomba lourdement sur une colonne sculptée.
L’explosion de lumière se reconcentra aussi rapidement qu’elle était apparu. Il ne restait au sol qu’un petit tas de poussière.
- AVADA KEDAVRA !!!!
Harry ouvrit les yeux dans la panique mais ce n’était pas Ginny qui était visée par Voldemort. Il vit le corp du professeur Rogue décrire un arc de cercle au ralenti, illuminé par la lumière verte. Il fut projeté contre la Statue de Salazard Serpentard dans un craquement d’os abominable.
- NON !!! cria Harry en découvrant avec horreur le corps de Rogue décharné par la puissance du sort. Il chercha du regard Ginny, mais vit que Voldemort était déjà près d’elle pour la reprendre par le cou.
- TU ES IDIOT POTTER !!! TU VAS ME LE PAYER ! cria-t-il la baguette pointée sur la tempe de Ginny.
Le temps sembla durer une éternité. Harry regardait impuissant Voldemort lever sa baguette sur Ginny, mais l’impensable se produisit sous ses yeux. Ginny se volatilisa.
- NON ! TU NE PEUX PAS TRANSPLANER !!!
Il y eut un faible plop sonore au bout de la salle faiblement éclairée. Quelqu’un venait d’attérir dans un bruissemnt d’eau en compagnie de Ginny. Un toute petite chose en vérité.
« Dobby… » pensa Harry qui retrouva espoir.
- Personne ne fera de mal aux amis d’Harry Potter Monsieur ! cria l’elfe avec autorité. Nous ne le permettrons pas !!!
Il y eut des rafales de plops sonores incessants dans la Chambre des secrets. Des dizaines et des dizaines d’elfes de maison apparaissaient à une vitesse prodigieuse comme une invasion. Des bruits de pas pressants s’entendirent tout autour de la salle, des cris de fureur et d’éboulements devenaient de plus en plus grandissants.
Des sorciers et Mangemort sortirent de toute part de derrière les statues dans un fracas de bruits et de lumière étourdissant. Harry vit la vieille Marchebanks aux prises avec Alecto et Amycus. Damballa Lêgba agitait un gigantesque tigre de lumière dans la salle et le projeta sur un Mangemort appeuré. Mrs Carpenter jetait des rochers tout autour d’elle. Les Mangemorts les repoussaient au fur et à mesure avant d’être rapidement acculé, l’un d’eux croula sous le poids de la pierre. Harry chercha ses amis du regard et un soulagement immense l’envahit lorsqu’il découvrit Ron et Hermione combattre ensemble la femme à l’énorme carrure. Neville livrait un face à face explosif avec Bellatrix. Les jets de lumière fusaient de tous les côtés. Harry essaya de trouver Luna, mais il n’y avait aucune trace d’elle. Les elfes immobilisaient un à un les première année qui avançaient sous le commandement de Voldemort. Harry reprit ses esprits et vit le mage noir marcher sur lui. Des centaines de rayons de lumières lancer par les elfes le submergèrent. Sa baguette glissa sur le côté sous l’impact et son visage explosa de fureur.
Et la bataille redoubla.

***


Malefoy se cacha derrière la statue austère du quatrième étage au moment ou des jets de lumière fusaient dans le couloir. Il vit les frères Lestrange passer à toute vitesse devant lui, courant après un…chat !
- Ne la laissez pas s’échapper !
Un jet de lumière passa à quelques centimètres de l’animal et il tourna dans le couloir. Les deux Mangemorts passèrent devant la cachette de Malefoy à grande vitesse et disparurent bientôt eux-aussi dans l’angle.
Lorsqu’il se retrouva enfin seul, Malefoy s’écroula en sanglotant dans le couloir.
- Pitié…faîtes que ça s’arrête…pitié…
Il prit ses genoux dans les bras et cacha son visage derrière ses cuisses. Il n’arrêta de pas de pleurer. Il ne pouvait résister à ce qu’il éprouvait.
Le mur s’ouvrit dans un râlement sourd. %alefoy cessa de pleurer, il releva la tête en direction de l’ouverture creusée dans la roche.
- Il y a d’autres salles de dissimulation…marmonna-t-il en s’approchant de la faible lumière.
En entrant dans la pièce, il fut subjugué par le spectacle. La pièce était minuscule et ne comportait qu’un large lit en baldaquin en fome de cœur. Une glace lui faisait face et des bougies étaient allumées. Quelqu’un dormait d’un sommeil profond sur le lit.
- Lovegood…
Luna ne se réveilla pas. Elle restait étendu sur le dos, les bras le long du corps et les yeux fermés. Une fiole était posée sur le lit à côté d’elle. Il ne restait rien de son contenu.
- "Essence de Buchu", lut-il sur le flacon.
- S’il vous plait…ne me faîtes pas de mal…
- Qui a dit ça !!! cria Malefoy en balayant sa baguette tout autour de la pièce. QUI A DIT ÇA ?!!
La panique l’envahit. Mais il n’y avait personne autour de lui. La voix implorante recommença.
- S’il vous plait…
C’est alors que Malefoy comprit. Il s’agenouilla et passa sa tête en dessous du lit. Il vit Dolorès Ombrage recroquevillée sur elle-même.
- Pitié…pitié…
D’un geste furieux, Malefoy repoussa les pents du dessous de lit et se releva. Il sortit sa baguette d’un geste décidé et la pointa sur le visage angélique de Luna.
Il la regarda pendant un long moment. Quelque chose lui comprimait le cœur. Sa main tremblait à quelques centimètres de Luna.
« Il faut que je la tue…Je dois la tuer… »
« Non tu n’es pas obligé », lui répondit une voix lointaine.
Il se retourna vivement. Une élégante femme blonde se teniat à quelques mètres de lui. Elle portait une tenue bleutée d’un autre âge. Elle semblait habitée d’une aura mystique et une pellicule de lumière se dessinait tout autour de sa silhouette.
- Qui êtes-vous ?! s’écria Malefoy en pointant sa baguette sur la femme.
- Je suis la mère de cet enfant, répondit la femme d’une voix douce et mélodieuse. Je suis la mère de tous les enfants de cette école.
- N’approchez pas !!! hurla Malefoy.
- Ne la tue pas. Ta propre mère a tout fait pour te sauver. Elle est morte pour toi.
- Non elle est morte à cause de moi !!! cria Malefoy. Il faut que je la tue ! IL FAUT QUE JE LA TUE ! IL ME TUERA ! IL ME TUERA SI JE NE LE FAIT PAS !
- Baisse ta baguette. Si tu fais cela, il sera mort avant.
Malefoy regarda la femme sans comprendre. Il hésita un instant.
- Fais ce que je te dis. Tu dois me faire confiance.
Sa baguette se baissa lentement et Malefoy s’écroula au pied de la femme.
- Pleure mon enfant. Pleure ton chagrin.

***


Harry évita de justesse un nouveau jet lancé par Voldemort. Partout les Mangemorts reprenaient le dessus dans les combats. Hermione s’écroula au sol, un Mangemort venait de détruire sa baguette.
- Non !!! cria-t-elle en voaynt sa baguette détruite.
Ron vint lui prêter main forte pour dévier les jets lancés contre elle. Mrs Carpenter avaient de plus en plus de difficultés à tenir éloigner Dolohov et Macnair qui fondaient sur elle. Les première années avaient tous été stupéfixiés. Des elfes s’écoulaient au fur et à mesure, abattus de sang froid par Voldemort.
- IL FAUT PARTIR !!! cria Harry dans l’affolement. OU ILS VONT VOUS TUER !!!! Je ne peux pas le tuer Damballa !!!
- Je sais !! cria Lêgba qui venait vers lui. On doit abandonner Poudlard ou il nous tuera tous !
Dobby transplana à quelques centimètres de lui.
- Dobby !! Les tiens croulent sous les coups !!! Il faut que les elfes de maison emmènent tous ces jeunes enfants loin d’ici !
- Mais vous Harry Potter ?! couina l’elfe affolé.
- Accio Eclair de Feu !!! cria Harry.
Les membres de l’Ordre et de l’A.D. tournèrent vivement la tête en direction d’Harry et l’ imitèrent en appellant leur balai. Un jet foudroya Neville qui attérrit le nez dans l’eau.
- Petit Londubat !!! Passera du vivant à trépas !!! fredonnait Bellatrix d’une voix cruelle.
Elle fit fouetter sa baguette et une méche enflammé s’allongea à son extrèmité. Une gigantesque langue de feu enroula Neville qui se débattait dans la panique.
- Sectusempra !! cria Harry.
Bellatrix dévia le sortilège d’un geste vif, mais la diversion permit à Neville de rouler sur le côté pour éviter un nouveau jet de lumière.
- Endoloris !!! cria-t-il d’une voix enragée en visant Bellatrix.
- Non Neville !!!
Bellatrix cria de douleur et tomba la tête en avant. Neville se releva d’un bond la baguette toujours pointée intensément sur celle qu’il détestait tant.
- Neville !!!
Des balais volants sortirent de tous les boyaux caverneux environnants tandis que Harry arrivait près de Neville. Bellatrix hurlait d’un rire effroyable partagé entre souffrance et folie.
- Laisse-la elle n’en vaut pas la peine.
La main d’Harry se posa sur la baguette de Neville. Ce dernier avait le visage d’une incroyable froideur. Il haletait difficilement et des larmes coulèrent sur son visage rouge de colère. Il ne pouvait s’empêcher de dévisager Bellatrix qui avait cessé de rire et était prise de terribles convulsions au sol.
- Laisse-la…Ne détruit pas ta vie…
Deux balais s’arrêtèrent précipitemment à quelques centimètres d’Harry et Neville.
- Viens il faut partir !!!
- Endoloris !!! cria Neville.
Les convulsions cessèrent et Bellatrix ne bougea plus. Neville regarda un moment son corps étendu avec une expression grave avant d’enfourcher le balai tendu par Harry.
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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 4 EmptyJeu 25 Oct - 21:19

- Partez !!! Nous le retenons !!! cria Marchebanks en faisant barrage à Voldemort.
- Vieille folle !!
Lêgba resta aussi et prêta main forte à la vieille sorcière. Voldemort visa Marchebanks qui se volatilisa subitement pour éviter le maléfice. Il ne restait plus rien d’elle qu’une légère plume qui voleta dans l’air.
- Tu me prends pour cet incapable de Grindelwald peut-être !!!! rugit Voldemort en voyant la plume. Incendio !!!
Une boule de feu envahit la salle. Harry ne pouvait plus voir la plume derrière les assauts des flammes.
- Dobby maintenant !!! s’écria-t-il dans la panique.
Les elfes encore vivants attrapèrent chacun un ou deux élèves de première année et disparurent dans une multitude de craquements sonores.
- Lâches !! cria Voldemort.
Les autres membres de l’Ordre, accompagnés de Harry et ses amis s’élèvèrent avec leur balais et prirent la direction des tuyaux.
- Suivez-les !!
Huits Mangemorts encore présents firent apparaître un balai et se lançèrent eux-aussi dans les boyaux pour ratrapper les fuyards.
Harry et ses amis durent redoubler d’adresse pour éviter l’accident. Ils remontaient déjà l’énorme tuyau menant aux toilettes désaffectés du deuxième étage. Ils entendirent un Mangemort percuter violemment l’une des parois du tunnel derrière eux.
- Reducto !
La porte des toilettes se désagrégea et ils passèrent à vive allure dans le couloir du deuxième étage.
- La fenêtre !!! Reducto !!!
La large fenêtre explosa de mille éclat sous l’effet du sortilège et Harry et ses amis se protégèrent le visage de leurs deux bras. Lorsqu’ils rouvirent les yeux, le lac s’étendait à perte de vue devant eux. Des jets de lumière fusaient de toute part à quelques centimètres de leur balais. Ron dut faire une embardée pour éviter un Mangemort qui revenait déjà sur lui.
Il y eut un craquement sourd et une voix derrière se mit à hurler à la mort.
- HERMIONE ! cria Ron en redressant son balai.
Il la vit tomber inconsciente de son balai. Après une longue chute, Hermione percuta l’eau du lac dans un bruit sourd.
- HERMIONE !
Ron fit demi-tour et évita de justesse un jet de lumière qui passa à quelques centimètres de sa tête. Il fonça en piqué à l’endroit où le corps d’Hermione avait disparu et plongea la tête en avant avec son balai.
- RON NON !! cria Harry.
Il suivit lui aussi le point d’impact et rejoignit son ami dans l’eau. Le tonnerre incessant des jets de lumières disparu lorqu’il ouvrit les yeux au milieu de l’eau. Le manquement d’air le fit paniquer, mais il pointa tout de suite sa baguette sur sa tête avant de penser fortement.
« Tetanbulle! »
Une bulle d’air recouvirt entièrement son visage tel un casque de scaphandrier et il expira fortement avec soulagement. Harry nagea pendant de longues minutes dans les profondeurs pour retrouver ses amis. Le poids de l’eau sur ses habits le ralentissait fortement. Il tourna la tête dans tous les sens pour les retrouver quand tout à coup…
« Ron !! » cria-t-il dans sa bulle.
Son ami tourna la tête dans sa direction. Sa tête recouverte de la même bulle que Harry.
« Je ne la trouve pas Harry !!! Je ne la trouve pas !!! »
Ron paniquait et s’enfonça encore plus dans l’eau.
« Ron reviens ! » s’écria Harry.
Des larmes coulèrent sur ses joues. Harry venait de se repenser à un cruel détail…
« Elle n’a pas survécu Ron…Elle n’a pas survécu… »
« Tais-toi !!! » hurla Ron en cherchant toujours tout autour de lui avec panique.
« Sa baguette Ron…Elle a été détruite…dit Harry dans un sanglot. Elle n’a plus de baguette…Cela fait une éternité qu’elle est tombée dans l’eau… »
Ron s’arrêta net comme s’il avait reçu un coup de massue.
« ça fait dix minutes Ron…Elle n’a pas pu survivre… »
« NOOONNN !!! hurla Ron au milieu de l’eau croupissante. Non… »
Harry nagea jusqu’à lui et le serra dans ses bras.
« LAISSE MOI !!! JE VEUX CONTINUER A LA CHERCHER !!! »
« C’est fini…c’est fini… »
Ron se débattit et obligea Harry à lâcher prise.
« Je vais la retrouver ! Tu m’entends ?! Je vais la retrouver !! cria-t-il d’une voix démente.
Harry le laissa s’éloigner sans un mot. Une douleur immense envahit sa poitrine. « Cela ne pouvait pas finir comme cela…Pas Hermione…Pas elle... »
Ron disparut dans l’eau sombre et Harry entreprit lentement sa remontée. Mais le sortilège de Tetambule commençait à perdre effet, dans la panique il oublia complètement sa baguette rangée dans sa cape. La douleur de la perte de son amie était trop vive pour que son esprit ne refasse surface. Il se débatit de toutes ses forces pour rejoindre cette faible lumière dansante au-dessus de sa tête.
« Harry… »
Sa mère l’appellait d’une voix douce.
« Retrouve-le Harry. Retrouve celui qui t’a causé tant de mal… »
- Je ne peux pas !! pensa Harry. Il ne peut pas mourir !! C’est fini…
« Retrouve-le Harry. »
La voix de sa mère mourra dans les ténèbres glacées du lac. Quelque chose semblait ramener Harry à la surface. En fermant les yeux, il se vit porter par le Sanglier ailé. L’air lui réchauffa le cœur. Il fonça à vive allure.
Quelqu’un attrappa sa main dans l’eau glacée et le tira à lui. L’air chaud envahit ses poumons comme une délivrance. Il toussa violemment et haleté comme s’il voyait le jour pour la première fois, tel un nouveau né. Son regard se posa sur la main génate qui l’avait attrapé
- Hagrid…

***


Le demi-géant le tira d’une seule main et Harry sentit le cuir sous ses doigt. Il enveloppa le dos réconfortant de son ami et se plaqua contre lui. Hagrid posa sa main sur les gaz de la moto volante de Sirius et repartit en trombe à la surface de l’eau. Les Mangemorts leur faisaient face sur leur balais et les jets de lumières fusèrent tout autour d’eux. Hagrid baissa la tête pour éviter une lumière verte et percuta de plein fouet le Mangemort le plus proche.
Harry entendit un autre Mangemort crier sous les coups de la rour arrière de la moto.
Une silhouette verdâtre venait vers eux à vive allure. Harry sentit la haine monter en lui lorsqu’il le reconnut.
- Hagrid je vais sauter…
- Quoi ? fit le géant sans comprendre.
- Ron a sauté dans l’eau, il faut que vous le retrouviez.
- Qu’est-ce que tu vas faire ?
- Voldemort, rugit Harry…Faîtes demi-tour…
Hagrid releva la tête et vit le mage noir voler jusqu’à eux. Il leva sa baguette au moment où la moto fit une nouvelle embardée pour lui échapper.
Harry se leva à l’arrière de la moto. Voldemort n’était plus qu’à quelques mètres de lui.
Il s’élança d’un pas vif de la moto et attrappa Voldemort par le cou.
- Harry !!!
Hagrid cria en voyant Harry bloquer les mains de son ennemi. Le tonnerre gronda et ils transplanèrent ensemble.

***


Harry et Voldemort s’écroulèrent à terre en atterissant sur le sol. Harry agrippa violemment sa baguette avant que Voldemort ne les désarme.
- Où m’as tu emmené Potter ?
La rue semblait déserte. Des têtes inriguées sortirent des maisons environnantes.
- Rentrez !! hurla Harry. Rentrez tous !!!
- Mais c’est…
Voldemort leva les yeux vers la maison qui se trouvait à sa droite.
- Tu m’as emmené à Godric’s Hollow Potter…tu veux mourir comme tes parents ?
Voldemort leva son bras et une onde de chox balaya la rue. Des voitures s’élevèrent dans les airs et attérissèrent retourné dans un fracas. Le choc projeta Harry à terre, mais il maintena sa baguette devant lui pour résister au sortilège.
- Que penses-tu de ma nouvelle baguette Harry ? Nous ne sommes plus si jumeau que cela maintenant qu’Ollivander à créer cette merveille….sa dernière…
Les toitures des maisons volèrent en éclats et Harry fut une nouvelle projeter à terre. Mais dans un sursaut sa main se crispa une nouvelle fois sur sa baguette pour résister au sortilège.
- Qu’est-ce que…fit Voldemort étonné.
Deux formes se déssinèrent dans son champ de vision de chaque côté d’Harry. Dans une lumière dorée, son père et sa mère se tenait derrière lui, souriant et dévivsageant Voldemort avec force. Harry ne les regarda pas mais sentait leur présence.
- Ne me regardez pas !!! s’écria Voldemort. Baisser vos yeux !!!
Un jet éclatant transperça le sol de la rue comme une crevasse mais arrivé au niveau d’harry, celui-ci le balaya d’un geste vif.
- Ce n’est pas possible !! rugit Voldemort.
Harry sentit une force surhumaine monter en lui. Ses parents se rapprochèrent de lui, leur paroles rassurantes durcir sa détermination. Il recula d’un pas chassé en direction de son ancienne maison. Toujours en reculant il entra dans l’habitation des Rowling. Il souria avec force à Voldemort comme pour le sommer de le suivre.
Le mage noir avait perdu de son arrogance. Il abaissa sa baguette et marcha lentement vers la maison.

***


Lorsqu’elle rouvrit les yeux, Luna volait toujours et encore sur le sanglier. Mais contrairement à ses autres tentatives, quelque chose cette fois-ci avait changé. Le sanglier n’accélérait pas comme les autres fois. Il évita la tour et surplomba le domaine de Poudlard. Le château semblait différent de son dernier souvenir. Le sanglier fit une faible embardée et se suspenda à la hauteur d’une fenêtre. Luna se baissa et repoussa calmement les bâtants. Elle fit un petit saut et se releva au milieu de la pièce.
- SORS D’ICI !! cria une voix singlante.
Luna souria à l’homme en faisant mine de ne pas comprendre. Quelqu’un frappait à la porte de la chambre avec résignation.
- SORS D’ICI !!! répéta l’homme en pointant sa baguette. Sais-tu qui je suis ?!
- Vous êtes Tom Jedusor, répondit poliment Luna.
- NON !!! cria l’homme en pointant sa baguette. Ne prononces pas ce nom maudit !!! JE SUIS LORD VOLDEMORT !!!!
- Lord Voldemort n’est plus.
- NE PRONONCES PAS SON NOM !! TOUS CEUX QUI LE PRONONCENT MEURS !!!
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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 4 EmptyJeu 25 Oct - 21:21

- Alors vous allez mourir.
Luna recula d’un pas. En direction de la porte. Les coups redoublèrent d’intensité.
- N’OUVRE PAS !!!! OU JE TE TUE !!!
Luna regarda la baguette de Tom Jedusor et l’instant d’après celle-ci avait disparu sous le regard interdit de son propriétaire.
- C’est mon rêve, fit Luna d’une voix douce.
Elle tourna la poignée de la porte et la lumière innonda la pièce. Des silhouettes pénétrèrent lentement dans la pièce. Rowena Serdaigle entra la première, suivie de près par Moebius Mocchabee et leurs deux enfants.
- Ce…ce n’est pas possible…balbutia Jedusor. Vous êtes mes prisonniers…vous ne pouvez pas être là…
Il se jeta vers la fenêtre et tenta de sauter. Luna l’arrêta d’un geste et le projeta contre le mur.
- L’armoire…prononça la voix douce de Rowena en posant délicatement sa main sur l’épaule de Luna.
Les portes du meuble s’entrouvirent et le cœur de Serdaigle apparut, immense et rougeoyant, enfermé dans un bocal argenté.
- N’aie pas peur…fit la voix douce de Rowena. Nous sommes prêts à partir.
- Je n’ai pas peur Maman, je suis avec toi.
Luna leva sa baguette vers le cœur de Serdaigle et projeta un violent éclair.
- NOOOONN !!!! cria Jedusor.
- Pour toi Harry Potter. Si hélas tu en aimes une autre, sâches que, dès le premier jour, je t’ai aimé…
La lumière intense inonda la pièce et Luna ferma ses paupières sereinement pour accueillir la mort.

***


Voldemort tomba à terre dans le salon des Rowling. Il avait le souffle haletant. Quelque chose était en train de lui comprimer la poitrine sous le regard satisfait de Harry.
- Non…murmura-t-il. Ce n’est pas possible.
Il regarda ses mains se changer et se releva d’un bond pour faire face à la glace. Voldemort n’existait plus, Harry voyait un vieillard de soixante-dix ans en face de lui.
- Ce n’est pas vrai…rugit Voldemort. CE N EST PAS VRAI !!
Voldemort se retourna vers Harry. Ils brandirent en même temps leur baguette et d’une seule voix s’écrièrent :
- AVADA KEDAVRA !!!!







*********


Les cris sauvages revenaient, incessants, plus présents.
Lupin ouvrit les yeux sous les hurlements. Nymphadora Tonks était devant lui et recula d’un air terrifié en le voyant.
- Remus…
Lupin tourna la tête en direction des cris. Greyback le regardait sauvagement. Les autres loups-garous lançaient des cris avides et terriffants.
- Remus..répéta Tonks tremblotante.
C’est alors que Lupin comprit. Les barreaux d’une cage les entouraient. A travers sa prison il vit le regard carnassier de Greyback et les autres qui s’exitaient tout autour. Une silhouette dans l’autre cage le fit frisonner.
- Oh mon Dieu…Fleur…
En tournant la tête il vit les cadavres des autres. Le corps de Charly semblait être là depuis des semaines et celui de Bill était écroulé à ses côtés.
- Remus…le ciel !
Quelque chose venait de s’obscurcir dans la caverne. Lupin lança un regard par la lucarne. La Lune apparaissait.
- Non…pardonne-moi Nympha. Pardonne-moi…
Un terrible grognement retentit. La tête de Lupin s’alongeait et ses épaules également jusqu’à ce qu’il ait le dos vouté. Sa robe se craqua, sous la tension de sa transformation et sa peau était déjà recouverte de poils. Une tête monstrueuse de loup-garou se mit à hurler à la mort sous le regard terrifié de Tonks. D’autres hurlements l’accompagnèrent. Les autres avaient tous changer d’apparence derrière les barreaux.
Tonks se baissa pour éviter le premier claquement de dent de Lupin. Et longea les barreaux dans l’affolement pour trouver une issue. Mais il n’y avait pas d’issue.
Le corps de Nymphadora se métamorphosa et devint plus mince. Elle chercha à passer à travers les barreaux dans un geste désespéré. Mais tandis qu’elle restait coincé, une gigantesque patte la griffa dans le dos et elle hurla de douleur.
Lupin cria à l’intérieur de son corps. Mais le loup-garou continait à avancer sur sa proie, insensible à ses ordres. Il n’arrivait pas à le contrôler. Il n’y arrivait pas.
Nymphadora croulait sous ses terribles griffes. Il la mordit sauvagement au cou et ce fut fini.




*****************




Hagrid eut toutes les difficultés du monde pour sortir Ron de l’eau. Ce dernier se débattait sans cesse en criant et pleurant sans se contrôler.
- LAISSE MOI NON !!!! IL FAUT QUE JE LA RETROUVE !
- Ron tu ne peux pas, tu es resté trop longtemps dans l’eau…
Ron s’effondra à terre complètement épuisé par tous les efforts qu’il menait depuis déjà une heure pour la retrouver.
- Il faut l’admettre Ron…grommela Hagrid en larmes lui aussi. Il faut que tu l’admettes…
- NON !!! sanglota-t-il en se blotissant au creux de l’énorme corps d’Hagrid.
- Je sais…
Un bruissement d’eau les firent tous les deux sursauter.
- Hermione ? cria Ron en relevant sa tête.
Mais ce n’était pas Hermione. Une loutre argentée sortit de l’eau et semblait regarder Ron et Hagrid avec inquiètude.
- C’est…c’est son patronus…balbutia Ron choqué par cette vision.
La loutre se secoua violemment pour se débarasser des gouttes d’eau et le corps argenté que Ron avait prit pour un patronus n’était en fait qu’un animal.
- Ce n’est pas elle…prononça Ron déçu.
Alors l’impensable se produisit. Le corps de la loutre se mit à s’allonger et à se métamorphoser sous les regards interdits de Ron et Hagrid, pour laisser place au corps d’un être humain.
Hermione releva la tête dans leur direction. Ron était tellement ébahi qu’il tremblait de bonheur. Elle lui adressa le plus beau des sourires et Ron courut la prendre dans ses bras.
- C’est toi…c’est bien toi…
- Oui c’est moi, répondit-elle avec douceur.
- Les bandages ! C’étaient ça les bandages !! Pour te cacher les…Tu es une…tu te transformes en….
Hermione hocha vivement la tête en lui souriant.
Il la serra encore plus fort contre lui de peur qu’elle ne s’échappe à nouveau de sa vie.
- ça fait des heures que je te cherche partout !!!
- Je sais.
- Je t’aime méchante loutre.
- Je sais.


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MessageSujet: Re: [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE]   [Fanfiction]Harry Potter et les reliques de Poudlard.[FINIE] - Page 4 EmptyJeu 25 Oct - 21:24



Chapitre 27 : Huis Clos.




******************



Tom Jedusor ouvrit les yeux.

Il fit quelques pas au milieu du décor qui l’entourait.
- Mais où suis-je ? dit-il d’une voix faible.
Il se trouvait dans une sorte de couloir en pierres orné de lustres éclatants. L’endroit ressemblait un peu à Poudlard.
- Je ne suis pas mort ? demanda Jedusor à haute voix comme s’il s' attendait à ce que quelqu’un lui réponde.
Il s’approcha d’une glace faiblement éclairée. Il contempla son visage éprouvé par le temps qui passe.
- Je ne suis plus…
- Voldemort !!! finit une voix dans le couloir.
Damballa Lêgba venait d’apparaître en compagnie de Mrs Marchebanks.
- Mais non, mais non…balbutia Jedusord. Vous êtes morts ! Je vous ai tué !
- Bien sûr que nous sommes morts ! répondit Lêgba en souriant comme si c’était l’évidence même.
D’autres silhouettes s’avançaient déjà dans le couloir. Des petits elfes rejoignaient Lêgba, précedent le pas de Kingsley Shakelbolt.
- Non ! s’écria Jedusor. Pas eux !
Rogue salua Jedusor d’un petit geste de la main. Puis il ouvrit la fenêtre et sauta dans le vide.
- Que…reviens traître !!!
Le couloir devint noir de monde. Horace Slughorn, Dawlish, Ollivander, Fortarôme…
Jedusor recula avec angoisse.
…Cédric Diggory, Franck Bryce, …
- NON ! hurla Jedusor. N’approchez pas !
…James et Lily Potter…
- PARTEZ !
Des dizaines d’individus apparaissaient encore et sans cesse…Hepzibah Smith…Les Jedusor…
Il se mit à courir vers le fond du couloir. Il fut horrifié en découvrant le visage de sa mère.
- Tu m’as tuée Tom.
Il trébucha et percuta le mur pour échapper à la vision de sa mère.
- TU NOUS AS TOUS TUE !
- JE SAIS ! cria-t-il avec fureur.
Jedusor arriva dans la panique au fond du couloir, mais alors qu’il s’apprêtait à ouvir les lourdes portes en chènes, il eut une nouvelle vision d’horreur.
Le Baron Sanglant passa à travers les portes et Jedusor tomba à terre sous la menace.
- Maître Grindelwald…Ne me laissez pas…Faîtes qu’ils partent…
- C’est trop tard, rugit la voix du Baron Sanglant.
Jedusor paniqua sous la menace de tous ces êtres qui s’avançaient toujours irrémédiablement vers lui.
- OU ES-TU POTTER ?! TU ES MORT POTTER !!!! JE T’AI TUÉ !!!!!



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