Ma fanfiction du tome 7 : The end.

1
SANCTION ET RECOMPENSE


L’aube se levait à peine sur ce vieux village abandonné de Grande-Bretagne. Des maisons en ruine étaient étalées, une ambiance sinistre régnait, accompagnée du manque de bruit, de hiboux ou d’autres animaux nocturnes. Seul le hurlement d’un loup-garou nommé Greyback rompait le silence. Une silhouette sombre vêtue d’un masque noir avançait, accompagnée d’un adolescent de 16 ans : Severus Rogue suivi de Drago Malefoy et des autres Mangemorts presque au complet.
- Seigneur ! Nous avons réussi ! rugit Rogue. Dumbledore a quitté le monde des sorciers !
Un craquement. Lord Voldemort arrivait, avec son visage de serpent, une longue cape noire glissant sur son dos.
- Severus. Ainsi donc tu es revenu. Je t’ai toujours considéré comme…un traître…
- Maître. Je préfère mourir plutôt que de mentir à ce que je vous dois.
Voldemort passa sa baguette près du visage de Rogue.
- Nous verrons cela…
Il se tourna vers Malefoy, ses yeux de serpent tournant dans leur orbite.
- Comment t’y es-tu pris ? demanda Voldemort à Malefoy.
- Comment ?
- Je t’ai demande comment l’as-tu tué ? répéta Voldemort, sa patience se perdant dans sa voix.
Il y eut un silence que Rogue s’empressa d’interrompre.
- C’est moi qui aie tué Dumbledore.
- Toi ?
- Quand je suis arrivé en haut de la tour d’astronomie, j’ai trouvé Drago la baguette pointée sur Dumbledore. Mais il ne semblait pas avoir le cran de le tuer. Je m’en suis donc chargé avec l’Avada Kedavra.
- Pas le cran ? murmura Voldemort en se tournant de nouveau vers Malefoy.
Une lueur de crainte passa dans les yeux de Malefoy.
- Dans quel camp es-tu ?… murmura Voldemort sur le ton du désespoir.
Rogue jeta un regard de crainte à Malefoy qui ne répondait rien.
- JE T’AI POSE UNE QUESTION ! rugit Voldemort qui commençait à perdre son calme. ENDOLORIS !
Malefoy poussa un cri perçant et tomba à terre en poussant des cris de douleur.
- Je te répète ma question, dans quel camp es-tu ?
- Aah... Le... Le... Le vôtre.
- Très bien. Relève-toi !
La douleur cessa immédiatement et Malefoy se releva.
- Très bien…Comme tu peux le voir je ne t’ai pas tué, alors à présent tu as intérêt à obéir à tous mes ordres… sans exception. D’accord ?
Il avait dit ça calmement mais son visage était envahi par la fureur.
- Oui Maître, murmura Malefoy.
- Parfait. Tu vas commencer tout de suite avec la mission que je vais te donner. Et je te préviens, elle est de plus haut niveau… Severus, tu seras récompensé.
- Merci Maître.
Une nouvelle lueur de crainte passa dans le visage de Drago Malefoy.

***

- Tu as eu de la chance Drago.
Rogue et lui marchaient tout deux vers la sortie du village, prêts à accomplir la mission que Voldemort leur avait donné.
- Une chance ? Vous plaisantez ? J’aurais préféré mourir plutôt que d’avoir une chose pareille à faire.
- Je t’aiderai. Mais les morts que le Seigneur des Ténèbres propose à ses Mangemorts sont au-delà de ton imagination.
- Il propose la façon de mourir ?
- Simple façon de parler. Mais accomplis cette mission et tu seras aussitôt pardonné. Mais je te l’accorde : Potter est de la pâte à vivre cent ans…

J'attends avec impatience des commentaires

edit gene : je te crée un topic dans la zone "commentaires", comme tu aurais dû le faire Lis un peu les consignes et... bienvenue Allez, j'ai un peu corrigé les fautes, aussi, je n'ai pas pu résister

2
FUGUE SANS REGRET



Harry Potter se réveilla en sursaut après avoir fait un cauchemar qu’il avait fait bien souvent depuis juin dernier. Il revoyait la scène horrible dont il avait été témoin sur la tour d’astronomie. Il commençait à peine à se rendre compte que Albus Dumbledore, le plus grand sorcier du monde, avait quitté celui-ci d’une façon brusque, à jamais tué par le sorcier le plus immonde qu’il avait jamais connu, par Severus Rogue autrement dit, l’ancien maître des potions de Poudlard.
Il se leva et lança un coup d’œil aux journaux qui traînaient au pied de son lit. C’était un bazar de journaux dont, parmi eux, la Gazette du Sorcier, le Chicaneur, dont il avait eu un abonnement offert depuis qu’il avait accepté de répondre à une interview, il y a un an et demi, ainsi que Lord Info, un journal qui ne parlait que des nouvelles de Voldemort (ou comme ils disent de Vous Savez Qui) ; et il faut avouer qu’il n’y avait pas beaucoup d’info. Harry se leva en se promettant de partir aujourd’hui pour le Terrier pour retrouver les Weasley, dont Bill qui allait se marier sous peu.
Harry jeta un coup d’œil à la Gazette du Sorcier afin de relire l’article qu’il commençait à connaître par cœur :

DRAME A POUDLARD !
Le ministère enquête

Albus Dumleldore, directeur de l’école de sorcellerie Poudlard,
A été tué du sortilège de mort en haut de la tour d’astronomie.
D’après les plus grandes rumeurs, le coupable serait Severus Rogue,
Ami de Dumbledore. Il aurait fallu que Dumbledore choisisse mieux ses amis…

Harry jeta le journal par terre. Scrimgeour commençait à l’énerver autant que Fudge à présent. Et Harry en etait persuadé : c’était parce qu’il avait refusé de raconter où il était allé avec Dumbledore le jour où les Mangemorts étaient arrivés à Poudlard. Il se tourna vers le Chicaneur qu’il avait maintenant lu plus de fois que la Gazette.

UN SINISTRE EVENEMENT A POUDLARD

Les Mangemorts envahissent l’école
Alors que Albus Dumbledore était en mission spécial dont il n’a pas voulu révéler l’objet,
Des Mangemorts (comparses de Voldemort) ont envahi l’école.
Résultat :
Beaucoup de blessés
1 Mort

La mort de Dumbledore !
Albus Dumbledore est mort sur la tour d’astronomie de son école,
Tué par Severus Rogue, professeur de Poudlard.
L’école de sorcellerie Poudlard est fortement menacée.
Nous partageons tous le chagrin de la mort du plus grand sorcier du monde, à jamais.

Harry était content. Au moins le père de Luna donnait une bonne image de Dumbledore. Il regarda Lord Info sans l’ouvrir en se disant que tout ce qu’ils essayaient de dire se résumait à : nous ne savons pas où est Voldemort.
Harry descendit l’escalier sans se presser car l’envie de voir son oncle, sa tante et son cousin était loin d’être irrésistible. L’habituel « ton beurre que Dudley a laissé t’attend » de l’oncle Vernon parvint à ses oreilles. Harry paniqua pendant dix minutes à la façon dont il allait annoncer à son oncle et sa tante qu’il s’en allait.
- Et alors ? le bouscula Dudley, t’es pas encore réveillé ?
- Si, si, j’essayer juste de ne pas regarder ta face de porc, ne put s’empêcher de répliquer Harry.
Dudley lui donna un coup de pied discret mais violent sous la table.
Au bout d’un bon moment Harry respira un grand coup et se tourna vers son oncle qui lisait son habituel journal matinal.
- Heu… oncle Vernon ?
- Grmph ?
- Je voudrais te dire quelque chose d’assez délicat…
Il renonça au discours et se lança immédiatement.
- Je compte quitter Privet Drive ce matin même.
Il leva un œil de son journal.
- Ce matin même ?
- Oui. En fait je…
- Ils commencent plus tôt à l’école de fous ?
- L’école de fous ferme. Je ne compte pas aller à Poudlard.
- C’est quoi Poudlard ?
- L’école de fous.
- Tu admets que c’est une école de fous ?!?
- Noon. Je dis ça pour toi !Peu importe, en clair, je veux quitter Privet Drive.
- Et où comptes-tu aller ?
- Au Terrier.
- Au terrier, ricana Dudley qui s’incrustait peu a peu , tu as des taupes pour qui tu as de la sympathie ?
Harry commençait a perdre patience.
- Le Terrier est le nom d’une maison de mes amis. C’est là-bas que je compte aller.
- C’est qui tes amis ? Toto la taupe ? Mémé l’escargot ? Albert le…
Mais il n’eut pas le temps de finir que Harry lui décrocha un coup de poing dans le ventre. Dudley se releva et lui en décrocha un dans la tête. Ils se battirent pendant deux minutes, le temps que l’oncle Vernon retire Dudley de la bataille. Harry ne demandait pas mieux.
- MONTE DANS TA CHAMBRE ! rugit l’oncle Vernon à l’adresse de Harry .
Harry ne discuta pas et monta dans sa chambre. Là, il s’empressa de réunir ses affaires scolaires (bien qu’il ne compta pas s’en servir) et ses vêtements, et redescendit immédiatement. Là, il se retrouva nez à nez avec l’oncle Vernon.
- Qu’est-ce que tu fais, s’écria t-il, remonte dans ta chambre !
- Je pars.
- Hein ?
- Tu as très bien entendu. Laisse-moi passer. TOUT DE SUITE.
- Tu n’oseras jamais, murmura la tante Pétunia, et l’oncle Vernon approuva.
- Vous croyez ? Je l’ai déjà fait, je vous signale. Il y a 4 ans…
Sur ce, il les bouscula et ouvrit grand la porte du 4 Privet Drive.
- Adieu… Mr et Mme Dursley.
Et il s’enfonça dans la petite brume matinale du dehors.

***

Harry ne s’était pas rendu compte tout de suite que c’était la dernière fois qu’il verrait son oncle et sa tante. Néanmoins, il n’éprouva pas une grande peine à cela (encore moins à l’idée de quitter Dudley) et de toute façon il avait d’autres choses en tête. Il avait réfléchi vaguement à la façon de retourner au Terrier et avait trouvé sans mal : Le Magicobus. Il s’arrêta donc devant la station de bus en attendant l’arrivée d’Ernie et de son véhicule.
Il n’eut pas à attendre longtemps. Après dix bonnes minutes d’attente, le Magicobus arriva , mais étrangement il n’allait pas à la même vitesse phénoménale qu’il y a deux ans. Au contraire ! Il allait 2 fois moins vite qu’un bus ordinaire. Harry dut faire signe au Magicobus pour le faire arrêter car le conducteur ne semblait pas l’apercevoir.
- Heu…Y a quelqu’un ?
- Ouais, qu’est-ce tu veux ?
C’était Ernie, l’air sinistre et maussade.
- Si c’est pour voyager, je crains fort que ça va pas être possible.
- Comment ? murmura Harry.
- Tiens, dit-il en jetant un coup d’oeil à son front, Harry Potter. On s’est déjà rencontré.
- Oui, je sais. Mais pourquoi le Magicobus ne prend plus personne, dit Harry avide d’en revenir au sujet.
- Parce que Stan n’est plus là. La vie n’est plus ce qu’elle était à présent. Chuis seul à présent. Sauf si tu comptes ceux-là, dit-il en montrant les têtes suspendues au dessus de son poste de conducteur. Bon, bah salut Potter. Ou si j’ai l’honneur de vous appeler l’Elu…
-Vous ne pouvez pas faire une exception, s’empressa de demander Harry ?
- Non. Vraiment désolé, mais c’est la vie.
Il ferma la porte et 30 secondes plus tard le Magicobus redémarrait à la même lenteur.
Harry poussa un soupir de désespoir et regarda la maison des Dursley. Non. Non, il ne pouvait y retourner, c’était trop tard.
Il se contenta donc de se rasseoir sur le bord de rue sinistre de Privet Drive.

FIN DU CHAPITRE 2

3
LA FUREUR DE MME WEASLAY

Harry passa près de 2 heures assis là au milieu du trottoir exceptée l’intervention de deux ou trois personnes qui ne trouvaient rien de mieux à dire que « ça va mon garçon ? » ou encore « Tu vas bien ? » et Harry se contentait juste de répondre « oui ,oui » ou « ne vous inquiétez pas pour moi ».
La vérité était que Harry commençait à avoir sérieusement froid et qu’il était très désemparé. Bien évidemment il avait la possibilité de retourner chez son oncle et sa tante en s’excusant et en demandant si il pouvait rester jusqu'à fin juin. Mais cet possibilité ne lui effleura même pas l’esprit. Il contenta de regarder les buissons où il avait vu Sirius pour la première fois et cela ne lui remonta pas le moral. Il se leva donc et marcha un peu dans les rues de privet drive. La brume matinal laissa place au soleil de l’après midi et son ventre commençait à vibrer un peu.
Il répondit a une dame qui le regardait d’un air inquiet que tout allait bien quand il trébucha sur une branche et s’étala par terre.
-On peut vous aidez ?,demanda une voix derrière lui.
-NON C’EST BON !
Il commençait à perdre patience.
-Si c’est comme ça on re- transplane au terrier !
Harry se retourna immédiatement. Fred, George et Ron Weaslay lui souriaient à deux mètres de lui.
-Fred ?George ?Ron?comment êtes vous là? Je…
L’arrivée de trois Weaslay à Privet Drive le rendait heureux mais le surprenait aussi plus que tout.
-Comment est-on là ?,rigola Fred. En transplanant !Tu deviens gâteux Harry ?On vient de te le dire !
-Mais…Ron ?
-Il s’est accroché à mon bras bien sûr, rigola George.
Harry se sentit ridicule.Il avait lui même employé cet manière.
-Que faites vous ici ?
-Harry tu le fais exprès ?On est venu te chercher bien sûr !Aller !Accroche toi à mon bras !
Harry hésita cinq secondes. La possibilité d’aller au terrier alors que tout semblait perdu le rendait dans un état indescriptible.
Il s ‘avança et s’accrocha au bras de Fred et Ron fit de même avec celui de George.
-Attention vous êtes prêts ?Un !Deux !Trooooooooiiiiiiiiiiissssssssssss.
Le trois lui sembla interminable tandis que sa respiration se coupa net. Au bout de quinze secondes il voulu crier au secours mais la barre de fer se retira et il atterri sur le jardin du terrier, écrasant un gnome au passage.
Il se releva et regarda les trois frères. Ceux ci se relevèrent juste après Harry. Ils marchèrent tous les quatre en direction du Terrier. Arrivé devant, Fred ouvra la porte.
-Maman ?,interrogea Ron, c’est nous !Et on revient avec…
Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que Mme Weaslay surgit dans la cuisine.
-Harry !Mon chéri je me faisait un sang d’ancre pour toi !Quand je pense qu’on t’as laissé repartir chez ton oncle et ta tante…On aurait du t’emmener directement chez nous !
-Mme Weaslay. Nous nous sommes vus a la gare il y une semaine et, de toute façon il ne m’est rien arrivé…
-Je sais !Mais Tu-Sais-Qui veut.. il veut …
-Ma peau. Oui je le sais.
-Parfait.Assez discuté de regret je vais vous servir quelque.
Elle se tourna vers l’escalier.
-GINNY,BILL ,CHARLIE, ;appela t’elle d’un ton sympathique, FLEUR !
Elle avait dit cela avec beaucoup moins de sympathie.
En une minute, tout les Weaslay et Harry était rassemblés autour d’une table à boire une bonne soupe chaude de Mme Weaslay .A la première gorge Harry sentit son ventre se détendre immédiatement.
-Alors ?,demanda madame Weaslay. Comment ça c’est passé ? Les Moldus t’ont bien traité ?
-Comme d’habitude ,répondit il avec un léger sourire. Vous saviez que le Magicobus ne prend plus de voyageur ?
Ron cracha une gorge de soupe de surprise.
-Quoi ???
-Comme Stan Rocad est en prison Ernie ne veux plus conduire de gens. C’est la fin du Magicobus.
-Ce n’est pas possible, s’écria Ginny. Le Magicobus est né il y a dix-sept ans !
-Bon, interrompit Mme Weaslay .Allez dans votre chambre pendant que je débarrasse la table
Ron lui indiqua que sa chambre était au premier et il monta accompagne de Ron et Ginny.
-Attends !,s’exclama Harry à mi-chemin. J’ai oublié ma valise dans le hall !
-Ok, va y je t’attends.
Harry sortit de la chambre et dévala l’escalier en trombe pour arriver devant la cuisine.
-Excusez moi Mme Weaslay j’ai…
Il s’interrompu. Les cris de Mme Weaslay résonnaient dans toute la cuisine.
-J’EN AI ASSEZ ! TU ME GACHES ASSEZ LA VIE PAS LA PEINE DE GACHER AUSSI LE MARIAGE DE MON FILS !
-JE NE CROIS PAS QUE MON MARIAGE VOUS CONCERNE !
-BIEN SUR QUE SI !C’EST L’HONNEUR DE MON FILS QUI EST EN JEU !
Harry regarda par l’entrebâillement de la porte. Comme il s’y était attendu la personne avec qui Mme Weaslay se disputait n’était autre que Fleur.
- AUCUN PREPARATIF FAIT POUR LE MARIAGE !A DEUX SEMAINES DE CELUI CI !MEME ARTHUR ET MOI CA N’AURAIT PAS PU ETRE PIRE !
-Taisez vous !,riposta fleur qui perdait de la voix, il n’y aurait aucun problème si vous me laissez faire !
-Vous n’avez rien préparé !,continue Mme Weaslay quoi que moins fort, Si ce n’est la date !
-Mme Weaslay !Je m’y mets dès demain. Nous passerons notre temps à cela !
-Je vous préviens que si le mariage de mon fils est gâché à cause de vous…
-VOUS FEREZ QUOI ?,reprit Fleur qui revenait dans la colère, C’EST MON MARIAGE PAS LE VÔTRE !
-Il n’empêche que c’est également celui de mon fils !Et si jamais il rompait avec vous, je me ferais un plaisir de vous expédier de cet maison…sur le champ !
-C’est ce qu’on verra. En tout cas je ne romprai jamais avec Bill !Je l’aime trop pour cela et mon amour pour lui durera autant que ma vie !
Ces mots clouèrent Mme Weaslay sur place. Pendant quelques secondes Harry se demanda si elle n’allait pas faiblir. Mais ce ne fut pas le cas.
-Si vous croyez m’impressionner avec vos belles phrases…
Elle avait dit cela d’un ton très calme et très sec. Sur ce elle s’éloigna vers la porte où était caché Harry.
-En tout cas, répliqua Fleur à haute voix alors que Mme Weaslay allait franchir la porte je ne suis pas la seule de la famille avec qui vous êtes en conflit…
Mme Weaslay se retourna immédiatement le visage plein de fureur.
-Qu’est ce que tu as dis ?
-Vous avez très bien entendu, je le sais.
-Mais de qui veux tu parler ?
-Ho !Disons par exemple…Arthur Weaslay ?
-Si tu cherches le moindre prétexte pour te venger c’est raté Fleur. Tes inventions ne te tireront pas d’affaire !
Elle avait tout de même l’air assez gêné…
-Je vous ai surpris avant hier soir. Et si ce n’était pas une dispute hé bien je suis prête a mettre ma main au feu. Vos petites répliques du genre « tu est vraiment insupportable ! » ou encore « la prochaine fois, je divorce ! » et même : « Tu est vraiment idiot, tu le sais ça ? ».Et encore, j’emploie des termes plus polis que la version originale…
Le réflexe de Mme Weaslay fut immédiat (tellement même que Harry se demanda si c’était volontaire), sa main frappa la joue de fleur avec une telle puissance que celle ci tomba à terre.
-Ca t’apprendra a te taire.
Et elle sortit avec une telle fureur qu’elle ne vit même pas Harry caché derrière la porte.


Harry fut de retour dans sa chambre en deux minutes sa valise en main. L’air assommé il s’allongea sur son lit sa valise en main. Voyant qu’il ne disait rien Ron le regarda avec un drôle d’air.
-Harry…Est ce que ça va ?
-Oui, Oui très bien, dit il avec le ton le plus naturel possible.
Apparemment il avait réussi car Ron ne lui posa plus de question pendant une demi heure.
Mais il rompu tout de même le silence.
-Dis donc tu as était long…Qu’est ce que tu faisais ?
Harry décida qu’il avait le droit de savoir.
-Je…Quand j’était en bas ,j’ai surpris une discussion entre ta mère et Fleurk. En fait ce n’était pas vraiment une discussion mais…une dispute.
-C’est pas vraiment extraordinaire. Ils se disputent au moins deux fois par jour. Pour une fois qu’elle crie sur quelqu’un d’autre que Fred et George…
-Mais est ce que tu savais par exemple que Bill et elle n’avaient rien préparé pour le mariage ?
Ron ouvrit la bouche d’un air ébahi.
-Mais le mariage n’est que dans un peu plus de deux semaines !Ils n’auront jamais le temps…
-Quel date exactement ?
Ron parut très gêné.
-Hum…Harry. Je suis désolé mais on n’a pas pu faire autrement. On voulait le faire début août mais on a pu que…le 31 juillet.
-Ha.D’accord.Non,non c’est pas grave, dit il en voyant le regard désole de Ron.
C’était ce qu’il disait mais au fond de lui il savait très bien qu’il était dérangé. Cet anniversaire n’était pas comme les autres car il aurait 17 ans il sera donc majeur dans le monde des sorciers. Il voulait que toute la journée il est le cœur plein d’allégresse à l’idée que ce jour fut presque entièrement consacré a lui. Et il y avait plus de chance que jamais que ce soit son dernier anniversaire…
-De toute façon, s’empressa de dire Ron le mariage sera le matin tu auras donc tout le temps de fêter ton anniversaire l’après midi…
-Oui je le sais. Il n’y a aucun problème, après tout tu l’as fêté a Poudlard, toi, tu n’avais pas beaucoup le temps et je suis persuadé que tu as passé un merveilleux anniversaire !
-Oui.C’est vrai.
Et Harry se rallongea sur son lit les yeux fermés jusqu ‘a ce que Mme Weaslay vienne leur demander de dégnomer le jardin.

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Le dîner du soir se passa dans une humeur merveilleuse. Fred et George n’arrêtaient pas de transplaner de place pour apparaître sur les genoux des autres ce qui faisaient rire tout le monde (sauf Mme Weaslay qui trouvait cela très impolie) tandis que Fleur) parlait de son grand-père, sujet sans intérêt et tout le monde faisait semblant d’être très intéressé et se cachait ensuite dans sa serviette pour rigoler .Mr et Mme Weaslay avaient même fait des économies pour un dîner plus prestigieux pour l’arrivée d’Harry. Oui, l’allégresse était au rendez vous à ce joyeux dîner. A la fin Mme Weaslay dit a tout le monde d’aller se coucher et tous étaient encore là a rigoler.
-Qu’est ce qu’on s’est amusé !,pouffa encore Ron en sortant de la cuisine pour aller vers leur chambre qu’ils étaient deux à partager.
-Oui !Surtout quand George a atterri sur la tête de ta mère…
Ron rigola encore.
-Zut !,s’exclama t’il, j’ai oublie mon livre de Quidditch dans la cuisine !
-Je t’accompagne.
Ils redescendirent vers la cuisine quand ils entendirent un bruit de verre cassé.
-TU ES HORRIBLEMENT MALADROIT !,hurla Mme Weaslay de la cuisine, HIER UNE ASSIETTE AUJOURD’HUI UN VERRE ?
-Molly !Ce n’est pas ma faute !Cela peut arriver a tout le monde de casser quelque chose !
-MAIS TOI TU BATS DES RECORDS !IL Y A QUINZE JOURS C’ETAIT UN ASSORTIMENT D’ASSIETTES QUE JE VENAIS D’ACHETER !TU ES PLUS MALADROIT QUE TONKS !
-TU COMMENCE A M’ENERVER MOLLY !TOUJOURS A TE METTRE EN FUREUR POUR UN TOUT OU POUR UN RIEN !
-APRES TOUTES CES ANNEES QUE TU VIS SOUS MON TOIT JE T’ORDONNE DE PARTIR !
-CE TOIT EST A TOUT LES DEUX !IL N’Y A AUCUNE RAISON POUR QUE JE M’EN AILLE !
-TRES BIEN !COMME TU VOUDRAS !MAIS SACHE QUE C’EST LA DERNIERE FOIS QUE JE TE PARLE !COMPRIS ?
-Ok !ET TIENS POUR TE DIRE AU REVOIR !
Il prit un paquet d’assiettes et les balança toutes par terre.
-CO…COMMENT OSES TU ?
-COMME TU ME HURLES DESSUS SANS ARRET !
Harry préféra tourner la tête au moment où Mme Weaslay donna une claque sur la joue de Mr Weaslay aussi violente que celle qu’elle avait donnée à Fleur.
-Viens, lui chuchota Ron, c’est inutile de rester ici.
Et Harry le suivi dans l’escalier.

La bataille de Mr et Mme Weaslay dura près d’une heure(Harry était au premier étage il entendait donc presque tout).Ce conflit lui fit penser à une horrible chose, une chose qu’il n’avait encore jamais réalisée :entre Ron et Ginny, Mr et Mme Weaslay et Percy, Mme Weaslay et Fleur et Mr et Mme Weaslay(car apparemment Fleur disait vrai)Harry venait de réaliser une chose ; La famille Weaslay était en train de tomber…au plus bas.

FIN DU CHAPITRE 3

4
LES INTRUS
DU MARIAGE


Pendant les jours qui suivirent, Harry oublia complètement les disputes survenues le premier jour. La date du mariage approchait (son anniversaire aussi) et Mrs Weaslay devenait de plus en plus nerveuse sans le montrer à Fleur de peur de la mettre en colère. Personne dans la maison ne sut si les deux futurs mariés avait tout préparé pour le mariage. A vrai dire ceux ci se montraient très peu sans doute occupés aux préparatifs ou peut être de peur de croiser Mme Weaslay qui patrouillait dans la maison. Hermione était arrivée au Terrier une semaine après Harry (ce qui n’enchanta pas Ron tout de suite car Pattenrond lui sauta au visage immédiatement). Le matin de la veille du mariage tout le monde évita de croiser Mme Weaslay pour qu’elle ne se précipite pas afin de demander si on avait vu Fleur ou Bill et où ils en étaient. Au petit déjeuner Bill et Fleur se montrèrent pour la première fois depuis quinze jours et furent aussitôt couverts de questions concernant le mariage.
-Bill !,s’exclama Ron, alors vous avez fini ? C’est a quelle heure, déjà ? Qui est invité ?
-C’est à l’église, à onze heures. Nous avons tout ce qu’il faut !La robe, le costume de mariage, les guirlandes…
-Et pour les invités il n’y a pas de surprises, acheva Fleur.
Ils s’embrassèrent (tout le monde regarda ailleurs) et Bill s’approcha de sa mère.
-Tu vois maman !Il n’y avait pas de quoi s’inquiéter !
Mrs Weaslay poussa un grognement et s’éloigna un peu.
-Mais tout de même !,intervint Hermione, ce n’est pas sérieux de préparer un mariage à deux semaines de celui-ci ! Cela aurait pu être n’importe quoi !
-Hermy !,s’exclama Fleur (et Hermione fit une grimace), nous savions très bien ce que nous faisions! Et rien ni personne n’empêchera notre mariage d’être une grande réussite !
-Bon, intervint Mr Weaslay en entrant dans la pièce, nous ferions bien d’y aller si nous voulons être sûrs d’y être a l’heure.
-Oui, vous avez raison, allons-y vite mon Bill chéri !
Et ils s’embrassèrent de nouveau sous le regard dégoûté de tout le monde.

En vingt minutes tout le monde était enfin rassemblé dans la voiture, Bill et Fleur en tenues de marié. La voiture démarra après quelques efforts et ils se mirent en route vers l’église. Le trajet ne fut pas très long mais les discutions extrêmement inintéressantes de Fleur venaient gâcher le voyage :
-Vous savez c’est un grand honneur pour moi que de me marier avec votre fils, Mme Weaslay si, si je vous assure! Et vous-même vous êtes merveilleuse ! D’ailleurs cela me rappelle une anecdote ma foi fort amusante ! Voyez vous…
Tout le monde poussa un soupir de soulagement lorsque la voiture freina et s’arrêta non loin de l’église. Fleur et Bill furent les derniers à descendre, tous les autres s’étant précipités pour échapper aux discutions de Fleur. Harry surprit Bill en train de verser quelques larmes tandis qu’ils s’approchaient peu a peu de l’église. Bill et Fleur furent acclamés par tout les invités qui attendaient devant la grande porte de l’église. Harry aperçut Gabrielle, la sœur de Fleur qui avait beaucoup grandi depuis leur dernière rencontre. Elle était accompagné par deux adultes (sûrement ses parents car ils étaient en train de pleurer à chaudes larmes.) Sûrement selon le désir d’Hermione ,Victor Krum était là et adressait des clins d’œil à celle-ci tout en applaudissant. Harry aperçut également des tas de membres de l’Ordre du Phénix (Mondingus n’était pas venu) dont Lupin qui se faufila à côté de Mrs Weaslay pour lui chuchoter : « Bravo pour votre fils Molly ! » mais Madame Weaslay ne répondit rien, sans doute fascinée par le nombre d’invités ici présents. A la gauche de Maugrey Fol œil Harry aperçut une grande femme blonde accompagnée d’une jeune fille rousse. Tout les gens applaudissaient sans relâche jusqu'à ce que la cérémonie commence. Tout le monde alla s’asseoir (Harry eut la malchance de tomber derrière la grande femme blonde et la cérémonie commença. Des anges apparurent alors de nulle part, lançant des flèches transparentes sur tout le monde. Un grand diaporama magique projetait une image mouvante de Bill et Fleur contre les murs de l’église. Le juge (plutôt petit avec une barbe qui lui tombait sur les genoux) lança des lumières rouges dans l’église avec sa baguette. C’était la première fois que Harry assistait un mariage magique.
Enfin, les portes s’ouvrirent et Bill et Fleur apparurent, se donnant la main. Ils avancèrent (Fleur épiant tout le monde pour voir qui était là) et arrivèrent devant le juge, qui, après les applaudissements commença son discours. Tout le monde écouta attentivement et Harry surprit Mrs Weaslay verser une larme. Le discours dura longtemps, grand nombre d’invités renoncèrent a écouter jusqu’au dernières phrases fatidiques :
-Bill Arthur Weaslay souhaitez vous prendre pour épouse Mlle Fleur Jane Sylvie Delacour ici présente ?
-Oui je le veux.
-Fleur Jane Sylvie Delacour souhaitez vous prendre pour époux Bill Arthur Weaslay ici présent ?
-Bah oui, à votre avis chuis là pour quoi ?
Le juge lui lança un regard surpris.
-Y a t’il quelqu’un ici qui veux s’y opposer ?
-Oui ,moi !
C’était Mme Weaslay.
Le juge se tourna vers elle.
-Je vous demande pardon ?
-Heu …Je veux dire…Non. Qu’ils se marient et qu’ils vivent heureux.
Harry pensa que c’était plus fort qu’elle d’exprimer ses propres sentiments pour Fleur.
-Je vous déclare donc…Mariés jusqu'à ce que la mort vous sépare !Vous pouvez vous embrasser !
Tout le monde applaudit à tue-tête. La grande femme blonde se leva et fit signe à la fille de la suivre. Etrange…Le mariage n’était pourtant pas fini…
Pourtant personne ne remarqua qu’elles s’étaient éloignées, sans doute parce qu’ils étaient en train d’applaudir a tue-tête, pensa Harry.
Il n’empêche qu’il les suivit des yeux jusqu'à ce qu’elles s’arrêtent au fond, dans un coin de l’église. Il vit la femme blonde chuchoter quelque chose à la fille. Celle ci fit aussitôt non de la tête en protestant quelque chose mais la femme sembla insister en faisant un geste du genre « que veux-tu faire d’autre ? ».Mais la fille renonça et se fut la femme qui fit un signe de tête signifiant sans doute « Bon, ok c’est moi qui le fait ! »
Harry fut d’autant plus surpris en voyant la femme sortir sa baguette, la pointer sur lui et murmurer un sortilège qu’il ne put entendre. Tout le monde poussa des petits cris de surprises en voyant le sortilège traverser la salle. Mais Harry se rendit compte que le sortilège n’était pas dirigé sur lui :Il était dirigé sur Ron…
-Ron attention !!
Il le bouscula mais trop tard : le sortilège avait heurté son épaule.
-Ron ?Ron ça va ?
Les yeux de Ron s’ouvrirent tout grands, comme s’il avait était transporté ailleurs. Harry se retourna :elles avaient transplané à leurs places. Harry tapota l’épaule de la grande femme :
-Qu’est ce que vous lui avez fait ?
-Pardon ?, dit elle d’une voix faussement féminine.
-VOUS AVEZ TRES BIEN COMPRIS !
Quelques têtes se détournèrent de Bill et Fleur pour diriger leurs regard vers lui.
-Harry ?Est ce que ça va ?
C’était Hermione.
-Cette femme a lancé un sortilège sur Ron !
Il se tourna de nouveau vers Ron. Celui ci avait le regard toujours perdu dans le vide.
-Vous délirez mon pauvre garçon ! Je n’ai en aucun cas fait de mal à votre pauvre ami !, reprit la jeune femme.
-Ne mentez pas !Je vous ai vue le faire de mes propres yeux !Qu’avez-vous lançé ? Pourquoi ?
-Harry….Elles n’ont pas bougé de leurs places…
-C’est parce qu’elle ont transplané !
Mais Harry renonça à changer l’avis d’Hermione et regarda plutôt le pauvre état de Ron.

*************************************************************************************************************

A la fin de la cérémonie Bill et Fleur sortirent dans la rue sous les applaudissements de la foule tandis que toute la famille applaudissaient ( Harry aussi.) Seul Ron paraissait dans un état second perdu dans un monde qui n’appartenait qu’à lui. Harry se contentait de garder un œil sur la femme et sa fille. Depuis le début il avait senti que quelque chose allait mal chez ces deux femmes bien qu’il fut incapable de dire quoi…
Quand il les vit s’approcher de la sortie de l’église, Harry dit à Hermione de l’attendre cinq minutes et il essaya tant bien que mal de se frayer un chemin à travers la foule afin de suivre les deux mystérieuses femmes.
A peine la grande femme eut-elle franchi la porte de l’église accompagnée de sa fille qu’il vit quelque chose tomber de sa poche. Harry se précipita pour être le premier à ramasser l’objet tombé par terre, et il accomplit avec succès cet objectif.
C’était une fiole, une toute petite fiole contenant un liquide répugnant qu’il avait déjà vu des tas de fois :Du Polynectar.
Harry se précipita, courut dans la rue à la poursuite des deux femmes qui s’étaient mises a courir. Il entendu la pseudo fillette s’écrier :
-Monsieur ! Je me retransforme !
-Alors dépêche toi ! Accroche toi à mon bras et viens !VITE !
Mais trop tard. La fausse fille tomba à terre, sa chevelure rousse se transformant peu a peu en blond, son visage s’élargissant, son corps grandissant et Harry reconnut immédiatement…
-Malefoy !
C’était bel et bien Drago Malefoy qui se relevait péniblement après avoir subi les effets du Polynectar. Harry se jeta immédiatement sur lui mais la grande femme blonde sortit sa baguette et s’écria :
-Impedimenta !
Alors qu’il était en plein vol Harry reçut le sort de plein fouet et fut éjecté à deux mètres. Mais ce sort lui rappela une chose :Il avait dix sept ans :Il pouvait enfin utiliser la magie au dehors de l’école.
-Petrificus Totalus ! La grande femme fut aussitôt paralysée mais Malefoy s’accrocha à son bras et tout deux se transplanèrent sous le regard ébahi de Harry.
Harry savait que Malefoy avait été envoyé en mission spécial par Voldemort :c’était obligé. Mais Harry savait que dans le fond il était du bon côté. Le mois dernier, il avait eu l’occasion de tuer Dumbledore pendant dix minutes mais il ne l’avait pas fait. C’était le fond de sa personnalité qui avait alors été révélée. Quant à l’identité de la fausse grande femme, Harry n’en savait rien, bien qu’il avait une petite idée a ce sujet…..

*************************************************************************************************************

Ce soir, personne n’avait encore été au courant de la petite aventure qu’avait vécue Harry à la fin du mariage. Son anniversaire s’était passé en présence de tous les Weaslay, sauf de Ron que Mme Weaslay avait envoyé se reposer dans sa chambre. Mr Weaslay avait promis qu’il essaierait de découvrir ce qu’il avait et Hermione partit vers la fin de l’anniversaire à la bibliothèque afin de faire des recherches sur l’état de Ron qui ne prononçait plus un mot.
-Je pense qu’il a eu un sortilège qui doit faire usage de somnifère, commenta Mr Weaslay entre deux bouches de gâteau, un sortilège pas très utile mais que certain trouvent drôle à lancer.
Excepté l’incident de Ron, l’anniversaire d’Harry se passa merveilleusement et il se dit qu’il n’aurait jamais pu être aussi heureux à un anniversaire. Quand presque tout le gâteau fut englouti (on garda le reste pour le lendemain) et Harry eut déballé tout ses cadeaux, tout le monde monta se coucher et Mme Weaslay mit Ron dans une chambre à part de peur qu’il devienne dangereux. Hermione quant à elle continua ses recherches sur Ron.
Cette nuit, Harry revut Malefoy et la fausse femme qui était avec lui en se demandant si ses hypothèses sur son identité étaient belles et bien vraies. Puis tout ceux ci tourna à un cauchemar. Il se vit dans la cuisine des Weaslay, Mme Weaslay lui demandant ce qu’il veut et il répondait « des œuf brouillés s’il vous plait. » Puis Ron descendait l’escalier, s’approchait d’Harry et lui disait que Le Seigneur Des Ténèbres lui avait demandé de le livrer. Harry refusait en disant qu’il attendait ses œuf brouillés. Ron l’attrapait alors par la gorge et il voyait les yeux de Ron se percer comme un serpent…comme Voldemort…
Harry se réveilla aussitôt en sursaut et regarda sa montre : Quatre heures du matin. Il poussa un soupir de soulagement ,se rallongea quand…quand…Quand la porte s’ouvrit laissant Ron Weaslay entrer dans la pièce !

-Ron ?Je…Que fais tu ici ?
Ron ne dit rien et s’approcha tout doucement de Harry. Celui-ci sentit la peur l’envahir.
-Ron !Réponds s’il te plait !
Ron resta muet et mit un pied sur le lit d’Harry. Pour la première fois depuis ce matin il ouvrit la bouche. Mais sa voix semblait perdue dans un autre monde, comme celle de Luna mais en beaucoup plus…horrifiant.
-Tu dois venir avec moi chez le Seigneur des Ténèbres.
Il sortit sa baguette.
-Ron, tu vas bien ? Tu ne sais pas où est Voldemort !
-Je sais exactement où est le Seigneur des Ténèbres, mais ce n’est pas ton affaire ! Tu dois venir pour qu’il te tue…tout de suite…
Il enfonça sa baguette avec une force surprenante sur le front de Harry.
-Dépêche toi…J’ai autorisation de t’attaquer si tu manifestes de la défense… -Ron…s’il te plait…
Mais celui ci pointa sa baguette dans sa gorge. Harry eut alors le souffle coupé.
-Puisque tu manifestes de la défense…Endoloris !
Harry reçut alors d’horribles douleurs mais ne put hurler ce qui était encore plus douloureux .A cote de lui, Ron restait sans réaction devant sa souffrance.
-J’espère qu’à présent tu vas obéir au Seigneur Des Ténèbres et venir avec moi. Compris ?Il te tuera tout de suite ce ne sera pas long. Le sortilège Doloris cessa mais Harry n’avait toujours pas de voix. Cependant il n’eut pas le réflexe de se lever tout de suite…ce qui déclencha la colère de Ron (ou du moins celui qui semblait le posséder).
-Tu ne viens pas ?Très bien…Je vais donc utiliser le sortilège le plus puissant que je peux utiliser contre toi…
Harry ferma les yeux prêt à recevoir le sortilège de la mort…
-Imper…
-Expeliarmus !
Ron fut aussitôt désarmé de sa baguette. Hermione venait d’arriver devant la porte, sa baguette à la main.
-Qui ose désobéir aux ordres du Seigneur Des Ténèbres ?
-Impedimenta !
Et Ron fut aussitôt éjecté contre le lit d’à côté.
-Harry !J’arrive à temps on dirait !
-Presque Hermione. J’ai quand même eu droit au sortilège Doloris…
-Harry ! Je suis vraiment désolée ! Je viens de trouver à quel sortilège Ron avait était soumis !
-C’était quoi, dit-il bien qu’il pensait connaître la réponse ?
-L’imperium. Mais va vite réveiller tout les autres. Ron commence à se relever. Il vaudrait mieux l’emmener à Ste Mangouste…
Harry sortit de la pièce, sa baguette à la main, réfléchissant à ce qu’il venait de voir. Ron soumis au sortilège de l’Imperium…Par la pseudo grande femme évidemment. Et Ron avait était gravement touché par le sortilège, chose prouvant que c’était sans doute un grand sorcier qui s’en était pris a lui…
Ses pensées était confirmées : La grande femme du mariage ne pouvait être que Severus Rogue, l’assassin d’Albus Dumbledore.


FIN DU CHAPITRE 4
J'attends avec impattience vos comm!

5
COURRIER ET PERMIS


Le lendemain matin, Ron fut conduit à St Mangouste par Mme Weaslay accompagnée d’Hermione. Tout le terrier était a présent au courant et Fleur parut scandalisée qu’un tel incident est pu arriver lors de son mariage et, elle en était sur, c’était un mauvais présage pour celui-ci.
Cependant, seule Harry et Hermione étaient au courant que Ron avait attaqué Harry en pleine nuit. Harry n’avait révélé ses aventures à la cérémonie à personne se promettant d’en parler à Ron quand celui ci sortira de St Mangouste. Toute la matinée se passa dans une ambiance sinistre, jusqu'à ce que Mme Weaslay et Hermione reviennent de St Mangouste.
- Il a été assez touché, déclara Mme Weaslay. Mais un infirmier m’a promis qu’il serait bientôt sur pied ! Le pauvre ! Etre soumis au sortilège de l’Imperium lors d’un mariage…
-Hum, s’empressa d’interrompre Mr Weaslay, Harry tu veux de nouveau des patates ?
-Non merci Mr Weaslay.
Il était beaucoup trop perdu dans ses pensés pour penser à quoi que ce soit. C’était le 1er août et il savait que si Poudlard rouvrait ses portes, ce serait dans un mois très exactement. L’air de rien, il avait beaucoup réfléchi si il rentrerait de nouveau à travers les gigantesques portes de Poudlard. Sa décision avait mis du temps a être sure mais ça y est :il savait.
Il irait à Poudlard pour passer dans le bureau de Dumbledore, voir ses notes sur les Horcruxes. Avec un peu de chance il trouverait le moyen de dénicher l’un d’entre eux. La deuxième chose qu’il voulait savoir se résumait en deux mots et trois initiales :Qui est R.A.B. ?Il avait beaucoup réfléchi à la question et s’était dit qu’après tout peu lui importait. Il était sensé avoir détruit le médaillon de Serpentard, un des sept fameux Horcruxes il n’était donc pas du coté de Voldemort. Pourtant un léger détail faisait tromper son hypothèse. La lettre cachée de R.A.B dans le faux Horcruxe était destinée disait-il au Seigneur des Ténèbres :le nom par lequel les Mangemorts appelaient Lord Voldemort…Il se disait donc que si il croisait R.A.B pendant sa quête tant mieux, sinon tant pis.
Harry se secoua la tête. Il avait trop de pensées dans celle ci et il préféra se concentrer sur ce qui lui restait de patates dans son assiette. Il porta une d’entre elles à sa bouche quand une chouette pénétra dans la cuisine, laissant tomber une lettre dans la casserole de patates.
Hermione s’empressa de sortir la lettre, de la nettoyer, de l’ouvrir…et de pousser un cri de surprise.
-Qu’est ce qu’il y a ?,s’empressa de demander Harry.
-Harry !Tu ne vas jamais me croire…Poudlard rouvre !


Harry se précipita arrachant presque l’enveloppe des mains d’Hermione .
-Désolé Hermione. Vas y !Lis-la…
Hermione commença la lecture.
Sujet :réouverture du collège Poudlard
A :Résidents du « Terrier »
De : Minerva McGonnagall

Chers élèves,
Comme vous le savez tous, il s’est déroulé un sinistre évènement à Poudlard, le plus sinistre, sans doute qui n’est jamais arrivé dans toute l’histoire de la sorcellerie :La mort d’Albus Dumbledore le plus grand sorcier du monde.
Le plus tragique sans doute est le fait qu’il a été tué par un de ces collègues, Severus Rogue en qui il avait la plus grande confiance. Mais celui-ci, malgré ses quinze années d’enseignement à Poudlard est resté sous les ordres de Vous Savez Qui. Dumbledore était un grand homme qui a toujours combattu contre le Plus Grand Mage noir avec succès.

-Ça on le savait déjà, mais ça fait toujours autant de peine, s’interrompit Hermione.
-Je le sais. Mais vas y continue.
Elle respira un coup.

L’école de sorcellerie Poudlard était sur le point de fermer mais des réflexions et des remarques ont fait changer d’avis les professeurs, en particulier la remarque que nous avons tous approuvé : « Les élèves sont beaucoup plus en sécurité a Poudlard que chez eux. Car, en effet, il semblerait que Vous Savez Qui soit prêt a tout pour conquérir le monde des sorciers.
Le professeur Slughorn a accepté de garder son poste une année de plus mais le problème reste encore pour la place de défense contre les forces du mal. La place de Directeur me revient mais je sais très bien que je ne serai jamais, ne serait-ce qu’un dixième de ce qu’était Albus Dumbledore, irrémédiablement le plus grand directeur de Poudlard.
La rentrée aura lieu le 1er septembre et soyez prudent.

-Sinon, il y a la liste de fournitures –rien de nouveau – et c’est tout.
Elle se tourna doucement vers Harry qui fixait un pied de la table.
-Tu vas y retourner, n’est-ce pas Harry ?
-Non Hermione. Je suis désolé mais je ne peux pas. J’irai juste dans le bureau de Dumbledore pour voir ses notes. Je dois remplir la mission qu’il m’a confiée peu avant sa mort, même si je dois mourir pour ça. Ce serait le déshonorer de ne pas le faire.
-Je comprends Harry…Mais nous t’aiderons. Ron et moi je veux dire.
-Non Hermione. C’est vraiment très gentil mais je ne peux pas accepter. Je préfère le faire seul et si je dois mourir je mourrai seul, je ne veux pas être responsable de votre perte.
-Comme tu voudras Harry. Mais j’aimerai quand même te dire que si tu as besoin d’aide, nous serons toujours là pour te secourir.
-Merci beaucoup Hermione.
Il savait très bien qu’au fond de lui même il avait envie d’affronter ces dangers avec ses amis mais il n’osait pas le reconnaître devant Hermione. Ce serait une preuve de lâcheté.
-Il y a encore du courrier !, déclara Mme Weaslay.
En effet une grosse chouette volait en direction de la maison avec quelques enveloppes, bien enfoncées dans ses pattes. Elle franchit la fenêtre et laissa tomber la lettre juste en face d’Harry. Celui ci s’en empara et l’ouvrit.
-Alors ?,demanda Mr Weaslay alors que Harry ouvrait l’enveloppe, de quoi ça parle ?
-C’est une lettre du ministère. Je crois…oui. C’est à propos du permis de transplanage.
-C’est vrai ?,s’enthousiasma Hermione, lis la nous…vite !
Harry déplia la lettre et commença sa lecture.

Permis de transplanage.

Cette année, Mlle Hermione Granger, Mr Harry Potter et Mr Ronald Weaslay sont invités à passer leurs permis de transplanage au ministère de la magie (en effet ils ont maintenant dix sept ans ils ont donc l’age minimum requis.)
Votre chance de passer votre permis de transplanage aura lieu le 5 août au sixième étage du ministère de la magie, 2eme porte à droite, à 15h00.
Votre présence n’est absolument pas obligatoire (notez le bien)et en cas d’échec ou d’absence imprévue, vous serez invités à le repasser l’année prochaine.
Vous serez accueilli par notre membre du Magenmagot le plus charmant,…

-Oh non c’est pas vrai !
Il se tourna vers Hermione.
-Je suppose que tu as deviné qui c’est ?
-J’en ai peur.

…le plus charmant, Dolores Jane Ombrage, ex directrice de Poudlard. Elle vous expliquera les règles de ce permis et passera parmi vous pour vous encourager. Vous passerez votre permis devant trois juges : Théodore Devis, Maxime Juile et Hubert Staine. L’examen se terminera vers 18h00 et nous vous souhaitons bonne chance pour ce permis (le coût est de deux Gallions (seulement !) )

Rufus Scrimengeour,
Ministre de la magie.

-Oh pitié !,s’écria Hermione, revoir Ombrage ! moi qui croyais l’avoir vue pour la dernière fois dans la forêt interdite !
Harry se souvenait très bien du jour où ils avaient abandonné Ombrage, chez Graup et les centaures.
-Je l’ai également aperçue à l’enterrement de Dumbledore, fit remarquer Harry. C’est sans doute là que je l’ai détestée plus que jamais…
-Le permis aura lieu samedi !,déclara Mme Weaslay. D’ici là vous aurez bien le temps de vous détendre ! Et avec un peu de chance, Ron sera de retour !


Malheureusement, la prédilection de Mme Weaslay ne fut pas réalisée. D’après Mme Weaslay, Ron devrai sortir de St Mangouste vers mi août, ce qui était trop tard pour le permis. Le 5 août arriva à grands pas et la pression montait pour Harry. Mais ce n’était rien comparé à l’état d’Hermione…
-Je suis absolument sure que je vais le rater ! La pression va monter au mauvais moment et seul la moitié de mon corps va bouger, j’en suis sure ! En plus avec Ombrage qui va me regarder je ne vais pas tenir ! Oh mon Dieu…
On aurai dit que la vie d’Hermione était en jeu, vu son état de panique.
11h00…12h00…13h00…
La panique d’Hermione empirait tandis qu’ils se dirigeaient tous ensemble vers le ministère de la magie. Mr Weaslay fut enchanté de redécouvrir le métro (il créa tout de même un peu la panique en appuyant sur le bouton d’ouverture des portes alors que le métro était en route).
Ils arrivèrent enfin devant une des fameuses cabines téléphoniques qui permet d’accéder au ministère et ils se retrouvèrent enfin dans le hall gigantesque de celui ci. De Fudge à Scimengeour, il n’avait pas changé si ce n’est la gigantesque affiche du tyran. Harry entendit le cœur d’ Hermione battre la chamade tandis qu’ils approchaient de l’ascenseur. Mr Weaslay pressa le 6eme bouton et l’ascenseur fut projeté en l’air. Harry fit une grimace quand l’ascenseur s’arrêta au département des mystères, là ou Sirius Black avait perdu la vie, tué par sa cousine, Bellatrix Lestrange. Depuis il s’ était promis de le venger.
L’ascenseur s’arrêta enfin au 6eme étage (Hermione sortit la dernière). Il était strictement inutile de se souvenir que c’était la deuxième porte à droite quand on voyez la foule de gens qui étaient devant. Harry aperçut Neville Londubat à qui il adressa un signe de main. Drago Malefoy était également là, accompagné de Crabbe et Goyle qui s’amusaient à bousculer tous le monde. Ernie, Cho,…Harry reconnut plein de gens de Poudlard, plus ou moins crispés qui attendaient impatiemment. Au bout d’une demi heure d’attente, Dolorès Ombrage apparut de nulle part sur l’estrade qui se trouvait à coté de la porte, montrant à tout le monde son immonde face de grenouille.
-Bienvenue à tous, dit elle de sa voix faussement doucereuse, au ministère de la magie pour passer votre permis de transplanage qui a l’air de compter beaucoup pour vous. Je me souviens moi même du jour ou je l’ai passée…C’était un 17 juillet…
Après qu’Ombrage est racontée sa vie totalement inintéressante, elle reprit :
-J’ai l’honneur de présenter ce permis, avec mon assistante que vous voyez ici…
Une petite femme rousse monta sur l’estrade avec un parchemin.
-Celle ci va vous appeler dans l’ordre alphabétique des inscrits. Si vous ratez votre nom, tant pis pour vous !
Elle eu un petit gloussement. Tous le monde en profita pour reprendre le chahut, vite interrompu par un petit « hum, hum » d’ Ombrage.
-Il ne me reste plus qu’à vous expliquer le règlement…vous devrez transplaner cinq fois, tout le temps un peu plus loin. Chaque transplanation est notée sur dix ce qui fait un total de…
Personne ne répondit.
- Il faut me répondre : cinquante, Mme Ombrage, sous secrétaire d’état. Compris ? On recommence : Vous devez transplaner cinq fois. Chaque transplanation est notée sur dix. Le total est…
-Cinquante, Mme Ombrage sous secrétaire d’état, répondit tout le monde sur un ton monocorde.
-Parfait !Je précise qu’il vous faut au moins trente point pour réussir, gloussa-t-elle. Nous pouvons donc commencer.
-ABSIL, Julien, récita la dame rousse.
Le dénommé Julien se leva et rentra dans la salle. Mais Harry, lui, ne regardait pas. Pas ça. Il regardait plutôt Ombrage qui passait dans les rangs, se rapprochant de plus en plus d’Harry. Hermione, elle , était trop stressée pour penser à quoi que ce soit.
Ce fut au nom de DAVID Bassem que Ombrage arriva devant lui.
-Oh ! Mr Potter…Quelle surprise de vous trouver ici ! Je pensai qu’ après nos mésaventures dans la forêt interdite vous ne voudriez plus jamais me revoir…
-Je n’appelle pas ça une mésaventure, ne put s’empêcher de répliquer Harry, vous voir capturer par les centaures c’était plutôt amusant…
-Comment osez vous…
-EZREILA Sophie !
- En disant la vérité, Mme Ombrage, je ne peux pas l’oublier si vous voyez ce que je veux dire…
Il montra sa main.
- TAISEZ VOUS !
Tous le monde se tourna vers eux.
-CE JOUR LA, DANS LA FORET INTERDITE, A ETE LE PIRE DE MA VIE ! J’AI ETE HUMILIEE , DEGOUTANTE ET JE SUIS PASSEE DANS LES JOURNAUX SOUS UN AIR D’IMBECILE !
Elle se pencha vers lui, assez pour que personne ne puisse entendre…
-Je me suis toujours promis de me venger, Potter. Et je trouverai un moyen je peux vous l’assurer. Vous serez humilié et stupide. Encore plus que d’habitude je veux dire…
Harry n’avait jamais vu Ombrage avoir une telle fureur. Elle avait perdu sa voix doucereuse et était maintenant surexcitée. Et la connaissant, sa vengeance pouvait être n’importe quoi…vraiment n’importe quoi…
-GRANGER Hermione !
Harry souhaita bonne chance à Hermione qui s’avançait les yeux immobilisés de peur, fixés vers la porte. Harry évita le regard noir que Ombrage lui lança et il alla trouver la compagnie de Neville qui était persuadé qu ‘il allait rater. Harry le rassura un peu mais sans oublier Ombrage pour autant. Et quand son nom retentit il se dirigea lentement mais sûrement vers la poignée de la porte, Ombrage quittant immédiatement son esprit.

Harry avait toujours imaginé, qu’au moment ou il passerait son permis de transplanage il serait tellement impressionné qu’il le raterait immédiatement. Mais il se rendait compte, aujourd’hui qu’il s’était trompé. C’était pire que ce qu’il avait imaginé. La salle était gigantesque et les trois juges présents avaient tous un regard sévère pointé sur lui. Jamais Harry n’avait était aussi intimidé.
-Heu…Bonjour, tenta-t-il.
Sa requête resta sans réponse.
- Nous n’avons pas de temps a perdre, répliqua un juge qui ressemblait plus à une grosse pomme qu’à un humain. Nous avons encore plus de quatre vingt candidats à faire passer. Dolorès Ombrage a du vous expliquer le règlement. Pour commencer, teleportez vous a deux mètres. Une expérience facile quand on sait que 85% des candidats déjà passés ont réussi…
La pomme d’Adam d’Harry s’arrêta net. Il était complètement nerveux. Il n’avait jamais transplané seul. Il ferma les yeux se concentra le mieux qu’il pouvait…
Pendant un instant qui ressembla à des heures, il eu l’impression que son corps se détachait, sa peau était en train de fondre, ses yeux sortaient de leurs orbites…quand soudain il disparu…et atterri a 2,3 mètres.
-Bien !, déclara un autre juge à la voix puissante. Nous allons donc procéder au vote sur dix. Hubert ? Votre sentence ?
Le dénommé Hubert se racla la gorge et déclara :
- Je vote 8. Pour la durée de la téléportation.
Harry eut un soupir de soulagement.
- Maxime ?
- La téléportation n’était pas mal…Mais j’ai souvent vu mieux. Je vote 6.
-Etant donné que moi même je vote 6 aussi, cela vous fait une moyenne de 6,6/10 . Prochaine téléportation. Celle ci s’èleve a huit mètres. Dépêchez vous je vous prie.
De téléportation en téléportation les notes de Harry baissèrent , à son grand regret. A la deuxième téléportation, Harry obtint une moyenne de 6,1. La troisième qui s’élevait à quinze mètres mit Harry complètement épuisé, tout cela pour un 5,7. Tant qu’à la quatrième, ce fut de loin la pire avec son 5,0. Il ne restait plus qu’une dernière téléportation…
- Je vous en supplie, faiblit Harry. Puis je avoir une pose ?
-C’est hors de question !, répondit Devis. Les autres candidats attendent dehors et vous vous demandez une pose ? Ne me dites pas que c’est votre dernière téléportation de 100 mètres qui vous a fatigué !
Harry voulut répondre que oui mais il n’en avait pas du tout la force.
-Alors procédons tous de suite a la dernière téléportation. Je vous informe que vous n’avez que 23,4 points. Il vous faut une moyenne d’au moins 6,6 points pour passer votre permis.
-Comment voulez vous que je fasse alors que 6,6 est mon score des deux mètres. Je n’ai aucune chance !
- Ca, c’est à vous de voir !, lui répondit Devis. Et à présent commençons la dernière téléportation de 500 mètres !
-500 mètres ??
-Taisez vous et allez y !
Harry ferma les yeux et tenta de se concentrer. Mais le visage désagréable de Devis lui revenait sans cesse en mémoire. Il était tout a fait conscient qu’il avait échoué dans son permis et que toute tentative était inutile. Dans sa tête, Devis ricanait…Soudain, sans qu’il ne s’y attende, il ne sentit plus son corps ses bras et sa tête et réatterrit en si peu de temps sur le sol, qu’il serrait impossible de le décrire…Il sentit dans sa tête comme une migraine tandis qu’il se relevait pour constater qu’il avait téléporté à…
- 1Km 109M, Félicitations !
Harry se retourna et vit le visage de Hubert Staine qui lui souriait, suivi de Maxime Juile et de Devis, qui lui, souriait beaucoup moins.
- Bien, grogna celui ci. Hubert ?
-9,5 sans hésitation !
-Maxime ?
-9 !
- Je suppose donc que mon 5,5 ne sert a rien pour vous faire une moyenne de 8,0.
Il soupira d’un air rageur et Harry ne put s’empêcher de réprimer un sourire.
-Très bien. Avec 31,4 points le permis est à vous. Félicitations. Il ne vous reste plus qu’à sortir pas la porte du fond en transplanant…puisque vous êtes si doué.
Et en moins de deux secondes, Harry était sorti, le sourire aux lèvres.



-Hermione !,Hermione !
Il se précipita a travers la salle a la recherche d’Hermione, avide d’avoir des nouvelles sur son résultat. Comme il ne regardait pas vraiment où il allait il bouscula Lavande Brown qui s’excusa immédiatement.
-Désolé Lavande, c’est ma faute. Tu n’as pas vu Hermione ?
-Oh !…Si. Mais je te conseille de ne pas la déranger.
-Pourquoi ?
-Elle pleure, chuchota t’elle.
-Elle n’a pas eu son permis ?
-Il faut croire. Si tu veux quand même la retrouver elle est là bas. Moi je préfère ne pas y retourner…
Harry accourut vers la direction montrée par Lavande en essayant d’éviter la foule. Il trouva vite son chemin en entendant les pleurs d’Hermione qui repoussait tout les gens qui lui demandaient son problème.
-Hermione ?,tenta t’il
-DEGAG…Oh Harry ! C’est toi! Je suis désolée, je t’ai pris pour quelqu’un d’autre.
-Ce n’est pas grave. Tu…Tu as…
- Oui j’ai raté mon permis, dit elle les larmes aux yeux. ET TOUT CA A CAUSE DE CETTE POURRITURE DE DEVIS !
Elle se remit la tête sur les genoux, continuant à pleurer.
- Est ce que je peux faire quelque chose ?,tenta t’il.
Elle leva ses yeux vers Harry.
-Non Harry, ce n’est pas grave, ça va passer . Et toi au fait ? Tu as eu ton permis ?
-Oui Hermione, avec 31,4 points. Mais moi aussi j’ai failli le rater à cause de Devis.
-Il est vraiment détestable. J’ai l’impression qu’il fait tous pour faire rater les permis à tous le monde. Quand je pense que je m’en suis sorti avec 29,8 points…J’en ai la rage au corps. Mais je retenterai l’été prochain. Avec Ronald. On peut partir maintenant. Je t’attendais.
Ils se dirigèrent vers l’ascenseur, prirent le métro ( Harry eu une pensée pour Mr Weaslay,) et en un rien de temps ils étaient au terrier.
-Vas y Hermione. Frappe a la porte.
Elle frappa et ils furent accueillis par Mme Weaslay qui les serra dans ses bras.
-Harry !,Hermione ! Mes chéris! Rentrez vite! Il commence à pleuvoir et nous vous attendions pour manger !
-Merci Mme Weaslay , déclara Harry.
Ils rentrèrent vite, durent résister à Fleur qui voulait tout savoir tous de suite et ils se mirent a table. Harry et Hermione racontèrent l’accueil non chaleureux d’Ombrage, les menaces faites a Harry… en arrivant a Devis, Mr Weaslay remarqua qu’au temps ou il avait passé son permis, c’était son père qui était juge.
- Moi aussi j’ai quelque chose à vous dire, dit Mme Weaslay, Ron devrait sortir de Saint Mangouste juste à temps pour la rentrée. Son état est grave mais ils ont déjà réussi à commencer à le soigner.
Au cours de toutes ces histoires, l’heure tournait et tous le monde dit bonsoir à tout le monde et Harry suivi Hermione et Ginny vers la chambre où ils dormaient. A 22h00, alors que Ginny venait de plonger dans le sommeil, Hermione réveilla Harry qui était sur le point de s’endormir.
-Harry !
-Quoi Hermione ?
- A ton avis, c’est quoi la vengeance dont parlait Ombrage ?
-Oh ! Rien de bien méchant , j’en suis sur.
Mais il vit sur le visage d’Hermione qu’elle était vraiment inquiète.
-Enfin Hermione ! Tu ne penses tout de même pas qu’elle veut rejoindre…
-Voldemort ? Si. C’est exactement ce dont à quoi je pensai.
-Non. Elle ne le fera pas, j’en suis plus que persuadé. Elle ne veut pas m’attaquer physiquement mais mentalement. Tout ce qu’elle veut c’est me ridiculiser comme on lui avait fait.
-Si tu en est sûr…Alors, Bonne nuit.
-Bonne nuit Hermione.
Et Harry ne tarderait pas a découvrir qu’il avait un peu près…raison.


FIN DU CHAPITRE 5

Il est pas vraiment corrigé, déolé pour le retard mais j'ai pas eu le temps de poster ca, qui je le rappele N'EST PAS CORRIGE!(fautes d'accort)

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MYSTERES ET LONDUBAT



2 semaines passèrent. 2 semaines durant lesquelles il se passa beaucoup de choses dans la maison des Weaslay. Pour commencer, Harry surprit trois fois Mme Weaslay en train de hurler sur Mr Weaslay pour diverses raisons et Harry avait le regret de faire comme si de rien n’était quand il les surprenaient. Ensuite, une semaine après l’aventure d’Harry au ministère, Mme Weaslay reçut une lettre lui annonçant que son fils était guéri et qu’elle pouvait venir le chercher. Cette bonne nouvelle enchanta tout le monde et il se mirent tous en route pour aller le chercher. Cependant il advint que Ron avait l’air épuisé mais le médecin leurs prédit qu’il serait en état normal dans deux ou trois jours sans aucun doute, ce qui fut heureusement le cas. Et enfin, Harry fut sans cesse harcelé par Hermione qui lui disait sans cesse que les avertissements d’Ombrage était sérieux, chose dont Harry était totalement conscient et qu’il avait essayé d’expliquer a Hermione…en vain.
- Harry !, lui cria t’elle alors qu’ils descendait tous les deux prendre leurs petit déjeuner.
Elle n’avait cessée depuis leurs réveil de le convaincre de l’écouter.
-Harry ! Comment peut tu ignorer mes avertissements ?
- Hermione s’il te plaît ! Je te l’ai déjà dit je ne les ignore pas! Au contraire je sais très bien sue ce qu’elle va faire n’est pas rien ! Depuis le temps que tu me le répète il faudrait être idiot pour ne pas l’avoir compris !
- Mais Harry puisque je te dis qu’elle veut rejoindre Vold…
-Bonjour mes chéris ! Oh Harry ! Ce n’est pas possible ! On dirait que tu as encore perdu trois kilos cette nuit ! Il va falloir que je te pèse un de ces jours !
C’était Mme Weaslay qui les attendaient dans la cuisine un grand sourire aux lèvres. Elle leurs avaient déjà préparé plein de choses pour leur petit déjeuner.
-Oh bonjour Mme Weaslay, s’écria Hermione, on sont les autres ?
-Ils sont déjà parti degnomer le jardin ! Ron a l’air d’être a bloc ce matin ! Je suis si soulagée…j’ai été si inquiète ses derniers jours…Vous voulez des œufs aux bacons ?
-Oui Mme Weaslay, lui répondit Harry avec un sourire.
-Et puis vous avez une lettre !
Elle ouvrit un tiroir et en sortit un papier froissé.
-Tenez.
-Merci beaucoup.
Ils la déplièrent tous ensemble et Harry la lut pour tout le monde.


Poudlard 21/08/97


Chers élèves,
Le nouveau professeur de défense contre les forces du mal a finalement était choisi par moi même et mes collègues. Nous ne nous sommes pas privé de féliciter cette personne qui a choisi ce poste par elle même, il s’agit de Mlle Imelda Staugton. Son nom vous est sans doute inconnue mais il s’agit d’une jeune auror dont nous sommes certains qu’elle ne tardera pas a faire ses preuves. Toutes les précautions vont être pris autour d’elle afin qu’il ne lui arrive rien de semblable a ce qui est arrivé aux autres personnes qui ont occupée ce poste.

A bientôt,
Minerva McGonnagal.

-C’est tout, déclara Harry en repliant la lettre.
- J’espère au moins qu’elle sera compétente…Par rapport aux autres…
-Ne dit pas cela Hermione. Lupin nous prouve bien qu’on professeur de Défense Contre Les Forces du Mal n’est pas forcement fou !
Il finit de croquer dans son œuf et ce leva.
-Je pense q’on va aller aider les autres, maintenant Mme Weaslay.
-Oh oui oui allez y vite ! Ils vont être content de vous voir !
Hermione le suivi et ils sortirent tous les deux dans le jardin. Il faisait très froid ce matin et la brume était au rendez vous. Pas très pratique pour degnomer un jardin.
- Salut Ron !, s’exclama Harry en voyant Ron lancer un regard noir à Fred qui venait de lui lancer un gnome dans la figure.
-Quel idiot ! Salut Harry…
-Ta mère m’a dit que tu allais mieux ce matin. C’est cool.
-Ouais…Et encore une fois Harry désolé de t’avoir attaqué…surtout la nuit de ton anniversaire !
-Et encore une fois, arrête de t’excuser, je te l’ai déjà dit ce n’était pas ta faute, tu étais son l’emprise de l’Imperium !
Ils éclatèrent tous les deux de rire.
-Bon allez ! Je vais à la chasse au gnome, déclara Harry.
Et il se précipita vers un gnome qui lui faisait la grimace depuis tout à l’heure.
-Fichemoilapaix !Fichemoilapaix !
-En fait Ron, dit il en faisant tournoyer le gnome au dessus de sa tête, tu es au courant du nom du nouveau professeur de Défense Contre Les Forces Du Mal ?
-Oui, je sais. Maman m’a montré la lettre. Tu penses qu’elle sera compétente ?
-Je pense, oui…Après tout c’est une Auror, non ?
Ron s’ arrêta net.
-Ne te fis surtout pas à ça! Même les plus grands sorciers peuvent faire de grosses erreurs en choisissant les leurs. Par exemple(crois le ou non) Barty Croupton Jr à été Auror alors qu’il était au service de Tu Sais Qui ! Et d’après papa, il a failli tuer Fol Œil car celui ci avait découvert ces véritables intentions. Alors je te le dit : ne te fis pas à des détails aussi simple.
Harry resta pensif deux secondes sur sa remarque et balança le gnome de l’autre coté de la haie.


Une dizaine de nouveaux jours passèrent au Terrier, sans aucune nouvelle de Poudlard. Tout le monde attendait la rentrée avec impatience, même Fleur, surtout Fleur, car elle allait enfin se retrouver un peu plus seul avec Bill.
-Tout de même !, avait elle déclarait un soir ou tous le monde était de mauvaises humeurs pour divers événements, comment voulez vous vivre une grande histoire d’amour dans une maison aussi riquiqui et ou tout le monde vous colle aux basques ? Vous y avait réfléchi à ça au moins ?
Et finalement, la part de purée de Mme Weaslay finit sur le front de Fleur qui s’énerva et déclencha une soirée encore plus sinistre.
Mais excepté cet incident la fin des vacances se déroulèrent plutôt bien pour Harry et ses amis. Mais la rentrée arrivait à grand pas et Harry fut extrêmement surpris lorsque Ginny vint lui annoncer que c’était dejâ le 30 août, la veille de la rentrée. Lorsqu’il descendit dans la salle à manger Mme Weaslay était en train de vérifier que tout le monde étaient bien près pour la rentrée.
- Alors…Ron…Livres enchantements niveau 7…Chaudron en étain…Oh bonjour Harry installe toi vite ! Baguette magique bien sur…
-Salut !, chuchota Ron à Harry.
-Salut Ronald. Tu es près pour la rentrée de demain ?
-Oui bien sur. Surtout à l’idée que Rogue n’est plus là…
Harry eu un frisson. Entendre le nom de l’homme qui avait tué Dumbledore provoquait toujours cette effet là à Harry depuis juin dernier.
-Alors Harry ? Tu n’as pas changé d’avis ?
-Quoi ?
-Tu le sais très bien.
-Ha oui…Oui je fais comme prévu. Dès le lendemain de notre arrivée il faut que je parvienne à pénétrer dans l’ex bureau de Dumbledore. Je suis à peu près sur qu’avec toutes ses recherches je dois pouvoir repérer au moins un des Horcruxes. Ensuite je quitterai Poudlard pour partir à leurs recherches et en détruire le plus possible…avant que je meurs moi même.
Harry se demandait comment il avait pu dire ça. Ron, lui le regardait bouche bée.
-Whaooooo ! Hé bé ! Tu peux être sur que peut de personnes en ce monde oserait dire ça. Et encore moins le faire…
-Mais je le ferai. Je l’ai promis à Dumbledore. Ca semble impossible je le sais mais il le faut. Il ne reste plus que 5 Horcruxes après tout…Peut être moins…
-Mais c’est tout de même énorme.
-Je sais.
Il y eu un Blanc total dans la salle car Mme Weaslay venait de terminer sa liste. Et le Blanc continua jusqu'à…jusqu'à que Errol s’écrase contre la vitre poussiéreuse, une lettre au bec.
-Errol !
Mme Weaslay se leva et ramena la lettre qu’elle déplie…et s’arrêta net.
-Ca va ?,demanda Ron inquiet.
-Ron ! Harry ! Hermione! Fred, George ! Allez vite chercher les baguages. Ginny va les aider ! Vite !
-Mais pourquoi Maman ?, demanda Fred.
-Ne discute pas ! Montez et VITE !
Ils se précipitèrent tous les six et prirent les baguages d’Harry, Ron et Ginny.
-Qu’est ce qu’elle a à votre avis ?, demanda Ginny au groupe.
-Aucune idée, répondit Harry, mais si on ne descend pas immédiatement quelque chose me dit qu’on va avoir droit à une jolie voix aiguë…
-DESCENDEZ !!!…
-Ah vous voyez ?
Ron pouffa
-…ET VITE !!!
Ils descendirent en trombe devant Mme Weaslay.
-Mais qu’est ce qu’il y a Maman ?
-Il y a, George, que je viens de recevoir un courrier express (pas trop express grâce à Errol), m’annonçant que le train démarrait aujourd’hui, à midi, suite à un changement de programme de dernière minute !
-Oh my God…, dit Fred qui se retenait de pouffer.
- Et si, vous quatre, vous voulez retourner à Poudlard il faudrait peut être s’activer !
Elle souffla.
- Et ce flemmard d’Arthur qui dort encore…attendez je m’en vais le réveiller…
Elle se précipita dans les escaliers.
-Oh my God…, répétât Fred qui tomba de rire sur le sol avec son frère.
-Oh taisez vous tous les deux !, leurs cria Hermione, votre mère a raison de s’inquiétait pour nous !
-Décompresse, Hermione, dit Ron avec un sourire.
-Toi aussi tu n’as donc aucun sens, Ronald ?
-Je crois que le soleil a du exciter son cerveau…encore plus que d’habitude je veux dire, chuchota t’il dans l’oreille d’Harry qui éclata de rire.
-Ronald !
Mais Mr Weaslay descendait l’escalier en courant, habillé n’importe comment, suivi par sa femme.
-Mais enfin Molly , je t’assure que ce n’est tout de même pas une raison de me réveiller comme ça !
-Et moi je te dis que tu as plus d’une raison d’avancer dont une devrait assez bien te convaincre ! Et relevez vous tous les deux, dit elle à Fred et George qui était encore par terre. On embarque dans la voiture !

Lorsqu’ils arrivèrent à la gare l’ambiance n’était plus du tout la même que lors du départ. Pour commencer plus personne n’avait envie de rigoler (même Ron et Fred) et la panique était à son comble : l’heure tournait et il était déjà 11H51. Non, lorsque Harry et la famille Weaslay arrivaient à la gare plus personne n’avait envie de rire…et surtout pas Mme Weaslay.
-Dépêchez vous voyons ! Vite !
Elle jeta un coup d’œil a la pendule qui tourna vers 11H52.
Ils étaient presque arrivé à la barrière magique lorsque…
-Excusez moi Madame…
Mme Weaslay était juste devant la barrière quant elle se fit arrêter par un jeune homme blond.
-Pouvez vous s’il vous plait m’indiquer l’heure du départ du train vers Lyon ? J’ai perdu l’heure…
-Oh, excusez moi je n’ai vraiment pas le temps je…
-S’il vous plait…Je dois y retrouver ma fiancée là bas et je ne sais plus l’heure du départ et il n’y à aucun panneau d’affichage…S’il vous plait qu’est ce qu’elle dira si…
-12H41 !!!,s’exclama madame Weaslay en explosant. Voilà c’est ça ! 12H54…heu…34…
-Pouvez vous être un peu plus précis s’il vous plait…
-JE N’EN AI AUCUNE IDEE ! JE SUIS ASSEZ CLAIRE ???
L’homme parti en lui jetant un regard noir et Mme Weaslay poussa un immense soupir :Il était 11H55.
-Bon allez ! Ginny vas y ! Ensuite Fred et George ! Depechez vous…
Ils se précipitèrent presque en même temps de l’autre coté de la barrière.
-Allez, Ron Harry et…Hermione ! Vite et vite et vitttteeee!
11H57…
Ils se précipitèrent un par un de l’autre coté. Quand ce fut au tour de Harry, celui ci eu la désagréable impression qu’il allait se passer la même chose que lors de sa deuxième année lorsque la barrière s’était restée bloquée par la faute de Dobby l’elfe de maison…Et Harry avait comme l’impression qu’il n’allait pas tarder à entendre de nouveau parler…
Harry franchit la barrière très normalement et il se retrouva immédiatement face au monument qu’était Le Poudlard Express.
11H58…
Ron et Hermione était déjà devant.
-Depeche toi Harry ! Vite!, lui cria Hermione.
Mais quelque chose l’empêchait de bouger
Une voix…
Une voix qu’il avait déjà entendu…
Quelque part…
Qu’il connaissait bien mais qu’il ne reconnu pas…
« Tu as un excellent instinct, Harry Potter. Excellent…Sur tout…Du début à la fin… »
Harry se retourna immédiatement le visage livide et transpirant de sueur…
Ce n’était pas possible ce ne pouvait pas être…
-Toi……………
Mais il n’y avait plus rien…et plus personne.



-Harry je t’en supplie dépêche toi ! , lui cria Ron devant le train.
Harry était totalement déconcentré par la mystérieuse voix qu’il avait entendu à l’instant.
11H59…et il était monté dans la train, Ron à ces cotés.
-Ron je dois te dire…
-Plus tard Harry on doit trouver une place.
-Je t’assure que c’est important.
-Ah ! Il y a l’air d’y avoir un peu de place ici.
Le train démarra au moment ou ils arrivaient devant un petit compartiment occupé par une bande de Serdaigle et au milieu, Neville. Il n’y avait de place que pour une seule personne.
-Vas y Harry, dit Ron avec un sourire, on va trouver une place ailleurs Hermione et moi.
-Ron je dois te dire tout à l’heure sur la gare j’ai entendu une sorte de voix comme un fantome et cette voix ce ne pouvait être que…
-…la vieille Mc Gonnagal, dit Ron avec un large sourire.
Et il quitta le compartiment en rigolant.
Harry se lésa tomber sur le siège à coté de Neville. Pourquoi ne l’écoutait t’il pas. Il en était sur, il venait d’entendre la voix de…
-Salut Harry.
Les pensées d’Harry s’arrêtèrent immédiatement.
-Salut Neville.
Il le regarda. Il n’avait pas l’air très en forme.
-Heu…Ca va ?
Neville releva la tête.
-Oh oui oui.
Puis il rebaissa la tête.
-Oh c’est quoi ça ?, dit Harry sur le ton de la conversation en montrant une petite plante que tenait Neville sous son bras.
-Ha ça…C’est un Mililioprus Rectangeluis. C’est une plante très rare. Quand on se met à lui donner à manger elle se met à en vouloir encore et encore jusqu'à manger son propriétaire. Je suis son troisième mais je fais bien attention à ne pas la nourrir même quant elle me fait ses petits yeux gentils.
Harry ne pu s’empêcher d’avoir un frisson dans le dos. Mais il regardait tout de même Neville d’un air inquiet. En effet, il ne parlait pas avec la même bonne humeur de quant il parlait des plantes. Mais la petite course de ce matin avait épuisé Harry et il se laissa donc tranquillement assoupir contre le dossier de son siège…

Quant il se réveilla une demi heure après, Neville et lui étaient seuls dans le compartiment. Les Serdaigle étaient partis.
-Ou sont les autres ?, demanda Harry en baillant.
-Je ne sais pas, dit Neville, ils sont partis il y a dix minutes. Je…je suis content que tu te sois réveillé Harry. Je souhaiterai…te parler. Heu ! Si tu veux bien !
Harry re bailla .
-Bien sur Neville.
-Alors écoute moi bien s’il te plait Harry. Disons que c’est important. En fait, j’ai ça sur la conscience depuis cette histoire sur le fait que tu es « l’Elu ». Je voudrais te parler d’une chose qu’il s’est passé il y a trois ans exactement alors que je rendais visite à ma mère à l’hôpital. Je me suis assis à coté d’elle, elle était endormi , mais soudain elle s’est dressée immédiatement et a attrapée le médaillon que je portais autour du cou. Il n’y avait personne d’autre dans la pièce excepté un fantôme à l’allure miteux…
-Un médaillon…
-Oui. Mais attends je n’est pas fini ! Elle a attrapée le médaillon et ses yeux sont devenus rouges…rouges comme sang…
Il versa une larme.
-J’ai eu la peur de ma vie…
Le cerveau d’Harry n’avait jamais été aussi actif.
-Puis elle a ouvert la bouche. Elle a parlée d’une voix horrifiante. Je me souviens encore parfaitement de ce qu’elle a dit…Attends…
Il respira un grand coup.
-« Le médaillon de ses ancêtres… La gloire du Seigneur de La Mort…7…Il y en a 7…le médaillon est l’un d’entre eux…Détruire…Il faut détruire cette chose…Seuls les Elus le peuvent, ils n’y en a que 4…4 élus…4 Héros…4 gloires ! Mon fils est l’un d’entre eux…Elle me l’a dit…Cette HORRIBLE FEMME ME L’A DIT…Sous l’effet du Veritaserum bien sur…R.A.B aide nous ! Aide LES ! Sans toi le médaillon ne sera jamais détruit…et la mort enterra toujours le monde…Allons R.A.B…ne soit pas stupide et cupide…reviens à la réalité…C’est cela…Toi…Moi… Ce garçon…et cette fille…Et bien sur ce traître sans oublier l’elfe…et les deux autres…Ils sont 8…8 ont le pouvoir d’aider les 4 à détruire les 7 ! 7 8 4 ! Les 7 horreurs, les 4 sauveurs et les 8 autres !Et un seul détruira la mage noir en personne, un seul ! C’est cela.7/8/4/1. Et tu es parmi eux R.A.B…Un des huit !Une des 13 personnes qui feront la quête !Oh non ! Ne prête pas la sourde oreille ! Non ! Reviens ! Je t’en supplie…ne nous abandonne pas… »
Neville poussa un énorme soupir et laissa tomber la tête dans ses jambes.
Harry était bouche bée.
-Ensuite, elle s’est immédiatement rendormit. Tant qu’a moi j’ai immédiatement enlevé le médaillon qui était autour de mon coup et j’ai pris la fuite. Mais quant ma grand mère est revenu une heure plus tard il n’y avait plus trace du médaillon dans la pièce alors qu’aucun médecin n’était passé. Je n’est jamais rien compris et tu est la première personne à qui j’en parle, Harry.
Le cerveau d’Harry tournait à plein ménage.
-Ecoute Neville. Dejâ, Beni le ciel que tu est une excellente mémoire. Ce médaillon que tu avais autour du coup ou l’avais tu eu ? Et à quoi ressemblait t’il ? R.A.B a tu une idée de qui cela peut il être ? Et ta mère avait elle des choses que tu trouvais bizarre chez elle avant cet événement ? Et as tu chez toi ou connais tu quelqu’un dans ton entourage qui possède un blason avec l’insigne de Serdaigle ou une coupe qui a appartenu à Pouffsoufle ?
Neville réfléchi une minute. Il avait encore des larmes.
-Ce médaillon je l’ai trouvé à Poudlard lors de ma première année et j’ai tout de suite pensé qu’il avait une très grande valeur et il était très beau…
-A Poudlard ???
-Oui.
-Rogue…
-Comment ?
-Non rien du tout, continue s’il te plait.
-Le médaillon avait un serpent dessus mais je n’y est jamais vraiment prêté attention. Tant qu’a R.A.B je n’avait jamais entendu ce nom jusqu'à ce fameux jour et j’ai essayé de ne plus en entendre parler…avec succès. Ma mère n’a jamais eu l’air d’avoir de secrets avant cet événements et si elle en avait je m’en serai aperçu, même malgré son état. Et je n’ai jamais entendu parler de blason ou de coupe de Pouffsoufle ou de Serdaigle.
Harry lui adressa un immense sourire.
-Merci beaucoup, Neville. Tu me rends là une aide dont tu ne te rends pas compte à quelle point elle est précieuse. Néanmoins avec ce que tu m’as dit je pense que j’ai aussi des choses à te raconter. Neville a tu déjà entendu parler des Horcruxes ?
-Des quoi ?
-Il s’agit de partie d’âme.
-Qu’est ce que tu me racontes, Harry ?
-Parfois, un sorcier divise son âme en deux parties, dit il en essayant de se rappeler des termes de Dumbledore. C’est de l’extrême magie noir. Mais pour Tom Elvis Jedusor, ou Voldemort autrement dit (ne tremble pas Neville) le nombre sept semblait être très spécial. C’est pourquoi, d’après Dumbledore, Voldemort aurait divisé son âme en sept partie pour la mettre dans sept choses, animaux, ou peut être même humains. Ce devait être les sept horreurs dont parlait ta mère.
Neville contemplait Harry, horrifié.
-C’est horrible…
-Dégoûtant. Mais la bonne nouvelle est que 2 horcruxes sont déjà détruits. Il s’agit du journal intime de Jedusor et de la bague des Gaunt. Reste, d’après Dumbledore, La coupe de Pouffsoufle, le blason de Serdaigle et Nagini, le serpent de Voldemort. Le médaillon est peut être détruit car il est en possession de R.A.B. Le dernier Horcruxe est le seul inconnue de Dumbledore mais d’après lui il s’agirai de quelque chose de Griffondor.
-Tu en sais des choses Harry.
Il déglutit les yeux grands ouverts.
Mais ces vingt personnes dont parlait ma mère…tu as une idée de qui ils sont ?
-Sur les 4 personnes qui sont sensés détruire les Horcruxes je sais 3 d’entre eux. Il y a d’abord moi, Dumbledore et puis toi, Neville.
-Moi ?Mais je ne suis pas près…
-Il le faut pourtant, Neville. Ta mère nous l’a dit. Et comme je te l’ai dit, j’ignore la quatrième personne. Les huit personnes qui vont nous aider, ou nous ont aidé il s’agit de ta mère, R.A.B et je ne sais pas les six autres. Et pour l’elfe, ils sont trop nombreux.
Harry venait d’apprendre une chose : R.A.B n’était peut être pas du coté de Voldemort, finalement…
-Je crois savoir qui sont le garçon et la fille !, s’exclama Neville, ça ne peut être que tes amis ! Hermione Granger et Ronald Weaslay !
-Bien vu Neville ! Tant qu’a la personne qui tueras Voldemort et au dernier Horcruxe…Je n’en ai pas la moindre idée.
-Moi non plus. J’ai vraiment bien fait de t’en parler Harry. Merci.
-C’est toi que je remercie Neville. Sans toi je n’aurai jamais autant avancé alors…merci.
-Et maintenant ? Que fait on ?
-Je vais raconter tout cela à Ron et Hermione si tu le veux bien et après…On part à la quête des Horcruxes !



Fin du Chapitre 06 !