Ok je vois mieux ce que tu veux dire (faut dire que comme tu l'avais présenté la première fois, ca cadrait pas avec le reste^^)
Toutefois, je pense qu'on peut combiner cette idée de chemin avec l'idée de "chances". Je m'explique :
Prenons l'exemple d'un homme qui se disputerait avec sa famille sur des principes qu'ils estiment forts (peu importe lesquels) ; Durant des années, ils ne se voient pas, n'ont aucun contact, et on admettra l'idée que ce mutisme et cet enfermement attise une forme de haine.
Un jour, pourtant, cet homme réalise qu'il a sans doute eu tort et tente un retour vers sa famille. Si effectivement il s'inscrit dans une démarche de progression vers le "bien" au sens où tu l'entends, il faut également que les autres protagonistes lui offrent une "deuxième chance", sans quoi sa démarche se soldera par un échec et risquera même d'empirer la situation. En clair, quand quelqu'un s'est fortement éloigné du chemin du "bien" (encore une fois, il s'agit de la notioin que tu a expliqué, pas du Bien avec un grand B), si cette personne essaye de faire sa "rédemption" (je ne trouve pas de meilleur terme^^), il faut que les autres lui accordent leur "pardon".
C'est ainsi que je vois les choses :
Pour revenir dans le sujet, lorsque Bertrand Cantat et Marie Trintignant en sont venus aux mains, c'était une lourde erreur, qu'ils ont payé au prix fort. A présent, et je sais que c'est facile de dire ca dans la situation où je suis (dans d'autres forums on m'aurait traité de gauchiste^^) je pense que si bien évidemment Bertrand Cantat doit essayer d'entamer cette "rédemption", les autres, et surtout la famille trintignant, meme si c'est pour eux le plus dur, doivent essayer de lui pardonner.
Je suis pas sur que ce que j'ai dit ait été très clair, dans le cas contraire dites le moi j'essayerai de reformuler plus clairement.