[Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres

Ça veut dire quoi messie?

avada: ...ouais, je pense bien que c'est pareil pour tout le monde!

Messie : Jésus en était un ^^

C'est une sorte de prophète, comme mahomed aussi...

Ahh...bon...ok. Merci.

aaaaaaaaaaaaaa mais c'est que c'est la future remplacente de JkR notre salicorne , franchement j'ai raremenr vue quelqun qui écrit comme toi .
tu a un talent immense, nous l'avons tous remarquer ici !
je te remercie car tu nous permet d'attendre hp7 avec un peu moins de nervositer !!
ta fic est merveilleuse je passe mon temps a la lire depuis 3 jour d'ailleir je surveille beaucoup moins les autres sujet a cause de ta fic ...


pour ta fic le passage qui m'a fait le plus marquer c'est celui ou harry est emmener dans la forteresse avec ses parent et sirius !!
c'était ... FORMIDABLE mais sa ma fais tres peur et cette nuit j'ai rever que j'était a la place de harry , j'ai fais des cauchemars( je trouve voldemort terrifiant avec sa cagoule et tout ...) ...

bref je te dis mille fois merci et espere que tu va nous mettre une fin de fic époustouflante !!comme ce qui a précéder

Et voici la suite et fin du chapitre 24 : Tant de morts

Je viens de le terminer à l'instant. J'espère q'il ne comporte pas trop de fautes mais je sais que vous êtes nombreux à l'attendre. Mais je le ferais corriger et éditerai mon post afin de vous mettre la version sans fautes.

Mais sans plus attendre:

- Peut-être que le Ministère n’a pas toujours su faire preuve de discernements, mon prédécesseur à fait plusieurs erreurs qui lui ont coûté sa place. Mais il n’empêche que vous auriez dû pensez que ses informations nous étaient cruciales. Elles auraient peut-être pu empêcher des dizaines de morts, s’écria Scrimgeour.
- Que voulez-vous dire ? demanda Harry avec angoisse. Son silence avait-il réellement fait autant de dégâts ?
- A l’heure où nous nous parlons, tous les aurors disponibles se portent à l’assaut du marais entourant la forteresse du Seigneur des Ténèbres.
Un profond silence emplit le bureau du Ministre à cette déclaration. Harry était saisit d’une profonde envie de pleurer. Tout ce qu’il avait enduré les derniers mois n’avait rien changé. Que du contraire, en donnant des informations à Scrimgeour, il avait mené sans le vouloir des dizaines de gens à une mort certaine. Même si ce n’était pas lui qui les avaient envoyé se faire tuer, à ses yeux, il était aussi responsable que s’il les avait tué lui même.
- N’y a-t-il pas moyen de les rappeler ? cria Mr Weasley au bord du désespoir.
- Nous ne recevons plus de nouvelles de notre contingent depuis plus d’une heure,…répondit Doloresse Ombrage avec une sorte de plaisir macabre.
- Vous voulez dire qu’ils… sont tous….
- C’est ce que nous craignions, répondit dans un souffle le Ministre. Vous comprendrez qu’après ce qui vient d’arriver le Ministère ne peut plus vous accorder sa confiance… A mon plus grand regret, je dois vous annoncer que dés demain, un article paraîtra dans la Gazette du Sorcier, vous désignant comme les véritables responsables de cette boucherie. L’Ordre du Phénix portera la responsabilité de nous avoir caché des informations ayant entraîné la mort de cinquante-deux aurors. Dont bon nombres faisaient partie de mes amis.
Maintenant je vous demanderai de me laisser. Il me faut aller prévenir les familles que leurs pères, leurs mères ou leurs parents ne reviendront plus parce que vous aviez des secrets,…
Mr Weasley et Harry sortirent du bureau de Scrimgeour sans un mot. L’ampleur de la tragédie hantait chacun de leur pas. Harry avait l’impression que son cœur était arraché par sa culpabilité. Il ne parvenait pas à accepter que tout cela fut vrai. Se pouvait-il qu’aucun n’ait survécu ?
Combien de gens devraient encore mourir avant que tout ceci ne prenne fin ?
- Il me faut aller voir sur place, mais avant cela je dois réunir l’Ordre de toute urgence, déclara Mr Weasley en arrivant devant les cheminées de l’Atrium.
- Vous pensez qu’il y a un espoir que tous ne se soient pas fait tuer ?
- Je le souhaites de tout cœur,… Mais quoi qu’il en soit, sache que tu n’est pas responsable de la mort de ses sorciers.
- Si j’avais parlé à Scrimgeour des horcruxes, jamais il n’aurait envoyé des aurors à une mort certaine.
- Et si je ne lui avais pas dit où trouver Voldemort, tout ceci ne serait jamais arrivé.
- Vous ne pouviez pas savoir qu’il utiliserai si mal cette information.
- Au même titre qu’il t’était impossible d’imaginer que de ne pas lui dire pour les horcruxes, entraînerai un tel massacre inutile… Tout ce qui nous reste à faire est de continuer la lutte de notre mieux. Allons à Poudlard de là, je préviendrai les membres de l’Ordre que nous avons besoin de leur parler.
- Il me faut d’abord rentrer au Square Grimmaurd. Ron et Hermione sont parti vérifier s’il n’y aurait pas d’horcruxe dans l’ancienne maison des Jedusor. Ils devaient me prévenir s’ils trouvaient quelque chose. S’ils ne sont pas encore rentré, j’irai les chercher et nous viendrons vous rejoindre.
Harry constata que Mr Weasley était contrarié par ce contre temps tout en étant inquiet pour son fils et leur amie.
- Ne traînez pas, dit-il simplement avant de s’écrier Poudlard et de disparaître dans une bourrasque de flammes vertes.
Harry entra à son tour dans l’âtre et pris la direction du Square Grimmaurd.
Ginny et Luna étaient dans la cuisine en train de discuter avec animation en regardant le petit Ronflac Cornu.
- Harry te voilà ! s’exclama Ginny en le voyant sortir de la cheminée. Que t’est-il arrivé, tu en fais une tête ?
- Je t’expliquerai tantôt, répondit Harry s’inquiétant de ne pas voir ses deux amis de retour, ne souhaitant pas non plus devoir expliquer à Ginny qu’il était responsable de la mort de plusieurs dizaines de personnes.
- Cela à l’air grave, intervint Luna qui scrutait le visage de Harry.
- Ron et Hermione devraient déjà être de retour, je vais les chercher. Nous en reparlerons plus tard.
Il allait se diriger vers la sortie quand Ginny le rappela :
- Nous venons avec toi !
- Pas cette fois, je ne sais pas pourquoi, ils ne m’ont pas envoyer de messages. Ils pourraient être en danger,…
Avant que Ginny ou Luna puissent protester, Harry continua :
- Je sais que vous serez bientôt majeur mais aujourd’hui est un jour assez sombre pour ne pas prendre de risques. Restez ici, je vous tiendrai au courant. Mais avant de revenir ici, il nous faut aller à Poudlard pour une réunion de l’Ordre.
- C’est si grave que ça ? demanda Ginny inquiète tout à coup de voir son petit-ami si solennel.
- Oui, sans doute, répondit Harry dans un souffle.
Il alla l’embrasser et la serrer dans ses bras un court instant. Savourant le réconfort qu’il ressentait toujours auprès d’elle. Avant de sortir du Square Grimmaurd pour transplaner dans le parc du château des Jedusor.

Sur place, il constata que malgré qu’il lui semble qu’une éternité s’était écoulée depuis sa visite au Ministère de la magie, le soleil se couchait à peine. La pluie tombait dru sur le fouillis de végétation qui avait envahit le parc entourant la demeure des Jedusor. La maison du jardinier était devenue pour ainsi dire invisible.
Harry n’y avait nulle trace de ses amis. La maison était plongée dans l’obscurité tandis que ce qui avait été le jardin ne reflétait plus que les derniers rayons du soleil.
Le perron ne se trouvait pas loin de lui, il hésitait. Devait-il entrer ou chercher ses amis à l’extérieur. Dans le doute, il décida d’envoyer son patronus, dans l’espoir que ses amis lui répondraient. Il se concentra sur son plus beau souvenir tout en pensant à son message qu’il destinait à Ron. Un magnifique cerf argenté sortit immédiatement de sa baguette. Ce dernier le regarda un instant avant de partir au galop vers la colline, dont Harry distinguait vaguement les contours dans la lumière déclinante.
En attendant des nouvelles, Harry s’intéressa au perron de la maison qui avait vu naître le père de Voldemort. Celui-ci se doutait-il que son fils deviendrait son bourreau. Ce fils qui aujourd’hui avait tué et tuerai encore demain, tant qu’il ne serait pas mis hors d’état de nuire.
Harry contemplait toujours la maison des « Jeux Du Sorts » quand Ron et Hermione transplanèrent à quelques mètres de lui. A leurs mines déconfites, il comprit que ses amis n’avaient pas découvert où se cachait l’horcruxe suivant.
- Où étiez-vous interrogea brusquement Harry. Mécontent d’avoir perdu un temps précieux pour rien.
- Nous avons tout d’abord visité la maison de fond en comble, expliqua Hermione sur la défensive. Il n’y a rien qui montre qu’un horcruxe ou quoi que ce soit d’autre ne soit caché ici.
- Nous avons décidé d’aller au cimetière où… Cédric est mort, continua Ron. Mais là non plus, il n’y avait rien de particulier.
- Harry, que c’est-il passé ? demanda Hermione qui venait de constater que son ami n’avait pas l’air dans son état normal.
- Scrimgeour avait déjà envoyé ses troupes à l’assaut de la forteresse de Voldemort.
- Quoi ? s’exclamèrent d’une même voix Ron et Hermione.
- Il n’avait plus de nouvelles depuis un bout de temps et les considèrent comme perdu, expliqua Harry la voix brisée par la déception autant que l’amertume. Il ne pouvait s’empêcher de se sentir responsable de tout cela.
- C’est horrible, s’écria Hermione visiblement au bord de la nausée. Elle semblait avoir beaucoup de mal à retenir ses larmes.
Ron la serra contre lui, son visage reflétait le clair de lune, lui donnant un aspect fantomatique qui fit frémir Harry.
Le croassement d’un corbeau les fit sursauter. Le temps de la tristesse n’était pas encore venu. Ils devaient rapidement rejoindre Mr Weasley afin de se rendre sur ses terres de désolation où des dizaines de sorciers avaient trouvé la mort. Ils leur fallaient chercher les survivants, s’il y en avait ou tout du moins ramener les corps pour que les familles puissent faire leurs deuils.
Harry expliqua brièvement à ses amis que Scrimgeour comptait rendre l’Ordre du Phénix responsable de cette boucherie. Il leur fit également part des projets de Mr Weasley.
Ils transplanèrent immédiatement au Square Grimmaurd. Ils pourraient y utiliser la cheminée pour se rendre à Poudlard où les membres de l’Ordre étaient en ce moment même en train de se regrouper, pour mieux préparer la défense du monde sorcier, car il y avait fort à parier que Voldemort et sa cohorte destructrice n’en resterai pas là. Des attaques étaient à craindre en mesure de représailles.

Au Square Grimmaurd, Ginny et Luna attendaient avec impatience le retour de Ron, Hermione et Harry.
Ils avaient à peine franchit le seuil de la cuisine qu’ils furent assailli de questions. Le passage éclair de Harry avaient soulevé beaucoup de questions et d’inquiétude.
Harry expliqua en quelques mots ce qui c’était passé dans le bureau de Scrimgeour quelques temps auparavant. Il essaya d’y mettre les formes afin de ne pas effrayer Luna qui semblait être de plus en plus angoissée pour son père. Il souhaitait de tout cœur pouvoir lui dire que ses événements n’avaient pas précipité la mise à mort de son père, mais rien n’indiquait qu’il fut encore en vie.
Quand il eut dit pourquoi lui et ses deux amis devaient se aller à Poudlard. Ginny et Luna s’exclamèrent qu’elles se joindraient à eux.
- Je pense qu’il est préférable que vous restiez ici, intervint Hermione. Une guerre ouverte pourrait facilement éclater entre le Ministère et Voldemort. µVous serez bien plus en sécurité ici que dehors.
- Tu connais un endroit plus sure que Poudlard ? interrogea Ginny avec ironie. De plus je ne pense pas que ce soit nous que Voldemort recherche en premier.
- Je veux aller à Poudlard et si vous aller jusqu’à la forteresse du Seigneur des Ténèbres, alors j’irai avec vous. Je veux savoir si mon père est toujours vivant.
Hermione allait répliquer mais Ron lui fit habillement comprendre qu’il valait mieux qu’elle n’en rajoute pas.
- Elles pourraient éventuellement nous accompagner jusqu’à Poudlard, pour le reste nous verrons plus tard, proposa Ron qui n’avait pas envie de perdre du temps avec de vaines discutions.
- L’Ordre ne voudra sans doute pas qu’elles assistent à la réunion, fit observer Harry qui comprenait bien les motivations de Luna mais ne parvenait pas à saisir celles de Ginny.
- Nous verrons, lança Ginny avec défi.
- Allons-y, nous avons déjà perdu assez de temps, dit Ron avec empressement.
- Harry, tu devrais emmener ta cape ainsi que les derniers leurres explosifs et tout ce qui pourrait nous être utile, déclara Hermione non sans une moue grincheuse.

Dés que Harry fut de retour avec l’équipement dont ils auraient peut-être besoin, ils empruntèrent la cheminée pour se rendre dans leur ancienne école. Ils arrivèrent dans l’ancien bureau du Professeur McGonagall où les attendaient Mr Weasley ; faisant visiblement les cents pas. La mine sinistre qu’il affichait ne laissait rien présager de bon. Il paraissait avec pris dix ans en quelques heures. Ses yeux étaient gonflés comme s’il avait beaucoup pleuré.
Ginny se précipita dans les bras de son père, elle ne l’avait vraisemblablement jamais vu dans un état pareil.
- La plupart des membres de l’Ordre qui étaient aurors au Ministère non pas répondu à l’appel, déclara-t-il la voix brisée par l’émotion. Schakelbolt n’est pas venu, Tonks non plus, il en manque encore bien d’autres,…
- Vous croyez qu’ils sont tous…morts ? interrogea Harry, soudain, prenant complètement conscience de l’ampleur de la tragédie qui venait de se passer. Les morts n’étaient pas que des inconnus à qui, il ne devait rien mais bien des gens qui étaient devenus, au fil des années, des amis. Qu’est-il arrivé à Remus Lupin avait-il put se sauver à temps ou faisait-il aussi partie des membres de l’Ordre perdu pour une cause juste.
Harry n’osait poser la question qui lui brûlait les lèvres.
Mrs Weasley et les jumeaux vinrent les rejoindre. La mère de Ron semblait effondrée, mais toute trace de larme était absente de son visage. Il ne reflétait qu’horreur et désespoir mais en même temps une détermination farouche. Cela lui donnait des traits dures et fermes que Harry ne lui avait jamais vu. Les jumeaux avaient perdu leurs airs, bravache et plaisantin. Leurs yeux brillaient d’une lueur qui ne leur était pas commune : la haine.
- La réunion aura lieu dans le bureau de Minerva, déclara Mrs Weasley mais nous devons attendre car certains n’ont pas put se libérer tout de suite. Elle devrait commencer d’ici une heure.
- Très bien, vous en profiterez pour manger quelque chose, répondit Mr Weasley à l’attention de ses enfants et de leurs amis. Il ne paraissait pas surprit que Ginny et Luna les ait accompagné. Il en semblait même heureux.
D’un coup de baguette magique, il agrandit la table et y ajouta le nombre de chaises nécessaire pour que tous puissent s’y assoire. Bien que les événements survenus au cours de la journée n’incitaient personne a manger de bon appétit, tous s’emparèrent d’un des sandwichs que Mr Weasley avait fait apparaître. Le temps du repas se passa dans le silence, chacun pensant aux êtres qu’ils avaient probablement perdu.
Harry réfléchissait aux horcruxes qu’il lui restait à éliminer avant de pouvoir affronter Lord Voldemort. Il en vient à penser que si certains membres de l’Ordre du Phénix allaient à la recherche d’éventuels survivants, il devait se joindre à eux et avec un peu de chance tuer Nagini. Il n’aurait sans doute plus l’occasion d’approcher de l’antre de son ennemi d’aussi près.
Il venait de prendre sa décision quand Minerva McGonagall entra afin de les prévenir que la réunion allait bientôt commencer.
Son teint était cireux, ses cheveux tombaient tristement sur ses épaules. Elle qui incarnait la sévérité aux yeux de Harry, avait perdu sa rigueur.

Le petit nombre de personnes attendant devant la gargouille protégeant le bureau directoriale, surprit et attrista Harry. Ce pouvait-il que tant de membres de l’Ordre ait disparu ? Il découvrit avec plaisir que Maugrey était présent au même titre que d’autres personnes qu’il connaissait. La vue de son ancien professeur eu pour effet de le calmer pour la première fois depuis qu’il était sortit du bureau du Ministre. Son aspect effrayant avait en cette heure sombre quelque chose de rassurant.
Le professeur McGonagall donna le mot de passe à la statue qui s’effaça pour les laisser passer. La vingtaine de personnes présente dans le couloir monta à sa suite.
En parvenant à l’intérieur du bureau, Harry ne pût s’empêcher de jeter un regard au portrait de son mentor. Celui-ci lui fit un petit signe de la tête avant de lui sourir d’un air confiant.

Et voici le début tant attendu du chapitre 25:


Chacun prirent place sur les fauteuils que Mr Weasley avait fait apparaître, en cercle sur deux rangées. Quelques conversations étaient échangées à voix basse, mais rien de comparable aux autres réunions, où la bonne humeur était de mise.
Mr Weasley se leva pour prendre la parole:
- Mes amis, nous sommes réunis ce soir pour de bien funestes raisons. Mais avant de les abordés, je souhaiterai que vous acceptiez la présence de deux jeunes filles. L’une d’elles n’est autre que ma fille Ginny et une amie de la famille, Luna Lovegood. Comme vous le savez, son père est en ce moment même aux mains de notre ennemi.
Les conversations reprirent en sourdine, chacun y allant de son commentaire. Mais personne en s’opposa à la présence de Ginny et ni à celle de Luna.
Le Professeur McGonagall fit entré les deux jeunes filles qui allèrent prendre place aux côtés de Harry, Ron et Hermione.
- Maintenant que nous sommes tous réunis, je voudrai que nous abordions le sujet qui nous a amener à nous retrouver d’urgence. Harry et moi avons eu un entretien avec le Ministre dans le courant de l’après-midi. Il nous a expliqué qu’il avait envoyé ses meilleurs aurors à l’assaut de la forteresse de Voldemort…
Mr Weasley fut interrompu par les explosions de colère qui suivirent sa déclaration. Même si beaucoup ignoraient que Lord Voldemort était protégé par des horcruxes. Tous se doutaient que cette attaque avait entraîné de nombreux morts. D’autant que certains avaient appris, au cours de la journée, qu’un ou plusieurs membres de sa famille étaient morts au service du Ministère.
- Je dois vous faire l’aveux de ma responsabilité dans cette tragédie, déclara Mr Weasley qui semblait avoir de plus en plus de mal à regarder l’auditoire.
Tandis que Mr Weasley expliquait à son auditoire : comment Harry et lui avaient choisit de garder le silence plutôt que de donner des informations primordiales au Ministère, Harry sentait son estomac se contracter un peu plus à chaque mot. Si Mr Weasley se sentait fautif que dire de lui sans qui tout cela ne serait pas arrivé. S’il ne s’était pas stupidement borné, à ne rien dire au sujet des horcruxes à Scrimgeour, peut-être que tous les membres de l’Ordre seraient en ce moment auprès de leur famille,…
- Au vu de mes crimes, je préfère laisser ma place à la tête de cette organisation, continuait Mr Weasley d’une voix brisée.
Un tonnerre de protestations s’éleva de l’assemblé. Certains auraient, sans doute, approuvés la démission de Mr Weasley, mais leurs voix furent noyées dans la masse.
Alastor Maugrey attendit que les esprits se soient quelque peu apaisés avant de prendre la parole :
- Je sais que si vous avez tous deux gardé le silence, c’était avant tout dans l’intérêt de notre cause et pour le bien de tous. Faut-il vous juger pour tous les efforts que vous avez fournit afin de protéger le monde sorcier du pire de ses ennemis ? Je ne pense pas que quelqu’un aurait pu faire mieux que toi Arthur. Dumbledore avait toute confiance en toi sinon il ne t’aurait pas désigné comme son successeur. Ce qui est arrivé se serait sans doute produit un jour ou un autre. Tout ce que nous pouvons faire s’est d’espérer que cela ne portera pas plus à conséquence. Il est également de notre devoir de nous rendre sur place afin de récupérer les corps de nos pairs.
Des murmures s’élevèrent à nouveau de s’assemblée, la déclaration de Maugrey avait abordé le sujet que tous attendaient, tout en le redoutant un peu.
- Merci Alastor pour cette marque de confiance, merci à tous pour votre soutient, déclara Mr Weasley que cette intervention avait visiblement ému. Je compte me rendre sur Rathlin Island à la recherche des survivants, ceux qui souhaiteraient à moi sont les bienvenus.
- Comment irons-nous jusqu’à la forteresse ? interrogea un sorcier d’une trentaine d’année. Elle est protégée par de puissants sortilèges anti-transplanage.
- Comment y aller n’est pas vraiment un problème mais ce qui m’inquiète le plus est ce qu’on va y trouver, intervint Alastor Maugrey.
- Et comment ramener les survivants ? Questionna Jonas Taylor.
Harry constat que les jumeaux Weasley discutaient avec animation. A un tel point que leurs voisins les plus proches se tournaient vers eux pour entendre se qu’ils se disaient.

- Nous avons peut-être une solution pour aller sur place, déclara calmement Fred. Il est encore au stade expérimentale pour certains détails,…
- Mais beaucoup d’options sont viables, intervint George avec enthousiasme.
- Il y a encore quelques détails à régler, continua Fred mais l’entreprise me paraît faisable à condition de ne pas monter trop haut.
- Et que les personnes ne soient pas trop lourdes,…
- Ni trop nombreuses.
- Vous pourriez peut-être nous dire de quoi vous parlez, interrompit Minerva McGonagall au comble de l’impatience.
- Nous avons fabriqué, avec l’accord du Ministère, un tapis magique, compléta Fred.
- Les tapis volants sont interdit par la loi magique, répliqua froidement un sorcier à la peau si parcheminée qu’il était difficile de distinguer ses traits avec exactitude.
- Oui, c’est certain. Mais le nôtre à la faculté de se rendre invisible.
- Tout comme ses passagers.
- Vous l’avez déjà essayé ? interrogea le vieux sorcier visiblement plus impatient d’en savoir plus que ce qu’il aurait voulu laisser paraître.
- Oui nous l’avons testé plus d’une fois. Le seul soucis que nous rencontrions : c’est que la glace qui se dépose sur le tapis à très haute altitude, ne devient pas invisible. Pour les longs trajets, nous déconseillons plus de huit personnes.
- Vous pensez que votre tapis pourrait nous aider à approcher de la forteresse de Voldemort ? interrogea Mr Weasley
- En théorie, il pourrait même violer les sorts de défenses établit autour de Poudlard. Donc il devrait pouvoir passer à travers la plus part des protections de Voldemort, répondit Fred tandis que George acquiesçait avec ferveur.
Harry se souvint que Dumbledore lui-même n’avait pas su faire disparaître complètement les remparts interdisant l’accès à l’Ecole. Il se demandait si un tapis volant, même inventé par les jumeaux, pourrait braver la force magique de Voldemort.
Ne voulant pas mettre en doute les capacités des jumeaux devant l’assemblée, il préféra garder le silence. Il était, de toute façon, hors de questions que tous les volontaires puissent faire ce long trajet sur le tapis. Tous devraient transplaner jusqu’à un certain point.
- Une fois sur place, que pourrons-nous faire fasse à l’armée de Voldemort ? interrogea Hestia Jones l’une des sorcière ayant fait partie de la garde rapprochée de Harry.
- Il est difficile de savoir à quoi nous attendre. Les informations que nous avons récolté la concernant sont très insuffisantes pour avoir une idée précise des forces en présences, répondit Mr Weasley. Il est fort probable qu’il y ait de nombreux détraqueurs, des géants et d’autres êtres encore plus dangereux.
- Est-ce que cela vaut vraiment la peine que nous risquions nos vies ? demanda une sorcière à l’air fuyant.
Sa question provoqua de vives réactions parmi l’assemblée. Certains partageaient visiblement son point de vue sans pour autant osé l’affirmer de façon aussi clair. Tandis que d’autres semblaient outré par une telle suggestion.
Mr Weasley fit de son mieux pour rétablir le calme bien qu’il était visible sur son visage que cette intervention le décevait.
- Calmez-vous, s’il vous plait ! Nous n’obligeons personne à se joindre à nous. Il est évident que certains d’entre vous préfèrerons rester auprès de leur famille et que rien ne pourra leur être reproché. Seuls les volontaires iront jusqu’à l’entre du Seigneur des Ténèbres. Cette entreprise sera particulièrement périlleuse, je ne vous le cache pas… Mais nous ne pouvons laisser les corps de nos amis à notre ennemi, nous ne pouvons abandonné les survivants à la torture.
La sorcière semblait se tasser dans son siège avec l’intention de s’y fondre.

Une nouvelle fois le membre de l’Ordre ne purent garder le silence.
Tout en prêtant une oreille plus ou moins attentive aux conversations, Harry réfléchissait à comment il s’y prendrait pour approcher Nagini. Il avait plusieurs idées en tête, mais toutes lui semblaient plus abracadabrantes les une que les autres. Les réactions de Ron et Hermione étaient prévisibles : tous deux trouveraient son projet complètement suicidaire. L’un comme l’autre feraient tout pour le dissuader d’entreprendre cette folle aventure. Sans parler l’effet que cela aurait sur Ginny, elle serait folle d’inquiétude. De plus, le fait de s’attaquer directement à son serpent indiquerait clairement à Voldemort qu’ils recherchent les horcruxes. Sans oublier qu’ils ignoraient toujours où se trouve le dernier. Harry envisagea un court instant de pouvoir suivre Lord Voldemort s’il manifestait l’envie d’aller voir après ses autres horcruxes, mais il se rendit rapidement compte que ce ne lui serait pas possible.

Mr Weasley comprit qu’ils risquaient d’y passer la nuit pour ne pas avancer beaucoup. Il préféra donc passer au vote de ceux qui viendraient avec lui.
Le résultat surprit particulièrement Harry, il aurait cru que d’autres se seraient proposés. Seuls la famille Weasley, Alastor Maugrey, Hermione, Luna , Jonas Taylor et quelques autres sorciers et sorcières mais nettement moins que ce qu’avait cru Harry.
Chacun devait avoir une excuse tout à fait valable : une famille à protéger, des enfants à élever,… Alors qu’en temps normal l’Ordre comptait une septantaine de membres, aujourd’hui ils n’étaient que quinze à se porter volontaire. A eux seuls, ils leurs faudraient affronter l’armée de Voldemort afin de récupérer les corps des morts et si possible sauver les survivants.
Harry, à l’instar de Mr Weasley, se rendait compte qu’ils étaient un nombre bien dérisoire face aux dangers qui les attendaient. Mais nul ne viendrait à leur secours. Si eux échouaient personne ne viendrait rechercher leur cadavre.
Un souffle de culpabilité hantait le bureau directorial. Harry se tourna vers le portrait de Dumbledore, il constata que l’ancien directeur était partit. Sa déception fut encore plus grande. Qu’est-ce qui pouvait justifié que son mentor ait quitté son tableau au moment où on avait le plus besoin de lui. Il n’était pas là et ne le serait plus jamais.
Les membres de l’Ordre ne se joignant pas au groupe de sauvetage quittèrent la pièce étant donné que leur présence n’était plus d’aucune utilité.
Quand la porte se fut refermée, Mr Weasley fit disparaître les chaises devenues inutile, regarda le reste des membres de l’Ordre et déclara :
- Je suggère que chacun rentre chez lui, se préparer. Nous nous retrouverons ici dans deux heures.
- Si vous n’avez pas de capes boucliers, nous vous en fournirons, déclara Fred après avoir jeté un regard à George.
- C’est très généreux, commenta Jonas Taylor.
- Minerva, je voudrai que vous restiez ici, déclara Mr Weasley. Si nous nous faisons tuer, vous serez la seule qui pourrai protéger les Malefoy et par là même les libérer. Je sais que votre place est à nos côtés, mais l’Ordre à besoin de vous ici plus que jamais.
La directrice essaya bien de protester mais Mr Weasley trouva les bons arguments pour la convaincre de rester en arrière pendant que ses confrères allaient affronter une mort certaine.
Mr Weasley déclara bientôt la séance levée.
Harry souhaitait s’entretenir avec Mr Weasley, le mettre au courant de ses intentions. Même s’il se doutait qu’il ne lui serait pas facile de le persuader. Il savait que s’il ne lui serait pas aisé de rallier Mr Weasley à sa cause, sa fille serait encore plus difficile à convaincre. Mais une autre occasion ne lui serait peut-être jamais présentée.
Mr Weasley fit signe à ses enfants, Harry, Hermione et Luna d’approcher :
- Avant de partir, rentrez au Square Grimmaurd prenez tout ce dont vous aurez besoin et reposez-vous un peu. Vous aurez besoin de toute votre concentration. Ce qui nous attend sera sans doute la plus grande bataille face à laquelle vous aurez fait face, déclara-t-il en les regardant l’un après l’autre comme pour mieux faire passer son message. Tous répondirent par des hochements de têtes plus ou moins convainquant. Dans ce cas, allez vous reposez et ne vous inquiétez pas trop.
Harry allait tourner les talons à l’instar de ses amis mais il jugea que le moment n’était peut-être pas le plus mauvais pour faire par à Mr Weasley de ses intentions.
Ce dernier l’écouta attentivement, sans l’interrompre. Il était évident que l’idée ne l’enchantait pas du tout et qu’il aurait de loin préféré que Harry reste très loin de la forteresse.
- Je ne peux malheureusement pas te l’interdire mais je ne pense pas que ce soit la meilleure chose à faire. Tu es plus proche, que qui que ce soit avant toi, de trouver la solution pour détruire le pire ennemi du monde magique et moldu. Ne serait-il pas plus raisonnable de garder tes distances et de ne pas éveiller ses soupçons ?
- S’il ne se doute pas encore de ce que nous avons fait, il ne va pas tarder à le découvrir. J’admet que je prend un risque, mais je ne vois pas d’autre solution pour détruire Nagini.
- Tu es déjà passé si près de la mort en t’attaquant à la manticore, je ne voudrai pas que tu prenne un risque inutile.
- Si je pensais qu’il est inutile, je n’irai pas, répondit Harry avec impatience et une nuance de colère dans la voix. Sa décision était prise personne ne le ferrait changer d’avis.
- Que vas-tu dire à Ginny ? voulu savoir Mr Weasley qui semblait abattre ses dernières cartes.
- Je lui expliquerai en espérant qu’elle comprenne que ça je dois le faire seul car personne d’autre que moi n’a de chance de pouvoir approcher Nagini et même peut-être de s’en faire obéir assez longtemps pour arriver à le tuer.
- Je ne crois pas que tu arriveras à le plier à ta volonté, n’oublie pas qu’il est directement relié à l’âme de Voldemort.
- Je ne sais pas encore comment je vais m’y prendre, avoua Harry , désolé de devoir reconnaître qu’il n’avait pas la moindre idée de comment y parvenir.
- Si tu n’as pas de meilleur plan, je ne peux te laisser aller au devant d’une mort certaine. Je me le pardonnerai jamais s’il t’arrivait quelque chose.
Après un instant de silence lourd de sens, Mr Weasley reprit :
- Je te suggère de rentrer chez toi avec les autres et d’y réfléchir.
Ne sachant que répondre, ne perdant néanmoins pas espoir de trouver une solution satisfaisante pour Mr Weasley, Harry alla rejoindre ses amis qui l’attendaient devant la cheminée pour le ramener au Square Grimmaurd.

Après un peu d'attente voici la suite du chapitre 25 : Le corbeau.

D'après mon lecteur cette suite ne manque pas surprises en espérant qu'elle vous plaira.


A peine eurent-ils pausé le pied dans la cuisine du Square Grimmaurd, que Harry se tournait vers Ginny, qui venait d’apparaître juste derrière lui, pour l’inviter à le suivre au salon.
Elle le suivit sans poser de question mais Harry vit immédiatement une lueur de défi s’allumer dans ses yeux. Il ne lui serait pas facile de la convaincre qu’il lui faudrait aller affronter Voldemort seul.
A peine furent-ils installés que Hermione, Ron et Luna vinrent les rejoindre. Ce n’était pas ce que Harry prévoyait mais peut-être leur présence aiderai Ginny à accepter l’inévitable.
Harry se sentait nerveux. La dernière chose qu’il souhaitait était d’avoir à se battre contre celle qu’il aimait, un peu plus chaque jour.
- Je sais que tu voudrais que je reste ici, pendant que vous allez affronter l’armée de Voldemort.
- C’est certain, mais je sais que ça ne servirait à rien de nous battre sur ce sujet. Je ne peux qu’espérer que tu t’en sortes sans mal. Comme tu me l’a si bien dit, il y a quelques temps : tu es as un age où tu as le droit de choisir quelle sera ta destinée.
En prononçant ses paroles, Harry ne pouvait s’empêcher de penser que s’il arrivait le moindre mal à Ginny, il ne se le pardonnera jamais. Mais comment pourrait-il l’empêcher de défendre une cause qu’elle croyait juste, tout comme lui.
- J’ai l’intention de profiter de l’occasion pour tenter de tuer Nagini, déclara Harry sans oser regarder qui que ce soit. Il sentait le regard proche de l’horreur de Ginny posé sur lui.
- Harry, c’est de la folie ! s’exclama Ron. Je comprends ton envie d’en finir avec Voldemort mais ce n’est pas pour autant qu’il faut que tu prennes des risques incroyables. Tu vas te faire tuer ! Ce n’est pas qu’on tienne particulièrement à toi, mais à force on s’est habitué.
- T’es pas marrant Ron, intervint brusquement Hermione. Harry, je ne peux pas croire que tu comptes vraiment essayer de pénétrer dans l’antre de Voldemort.
- Je ne vois pas d’autre solution, qu’elle meilleure occasion que celle-ci. Voldemort sera trop occupée par les membres de l’Ordre que pour faire attention à moi.
- Comment comptes-tu t’y prendre, interrogea Luna en détournant dans un effort évident son regard de la fenêtre ?
- A vrai dire, je ne sais pas trop. Il y a la solution proposée par Fred et George, d’approcher le plus possible à l’aide du tapis volant.
- Je doute que cela fonctionne, répondit Hermione non sans une certaine tristesse. Si les protections de la forteresse sont de la même envergure que celles de Poudlard, c’est pour moi impossible de les franchirent.
- Ils disaient que c’était possible, répliqua Ron avec impatience.
- Ils n’ont jamais vraiment essayé, ça se saurait s’ils y étaient parvenu ! répliqua Hermione d’un ton cinglant. Ce sont tous les deux de grands sorciers mais je doute qu’ils soient capables de briser ou de contourner les sorts que Dumbledore, les Fondateurs et encore bien d’autres ont mis en place depuis des siècles.
- D’accord cette façon n’est peut-être pas la bonne, mais je n’en vois pas d’autres, déclara Harry de plus en plus à bout de patience.
- On sait que la forteresse est entourée par un marais, intervint Ginny qui avait gardé le silence jusque là. Que sait-on d’autre ?
- Qu’une énorme armée la défend, on peut compter sur la présence de nombreux géants, détraqueurs et encore bien d’autres monstres tous plus sanguinaires les un que les autres, récita Ron tout en faisant des grimaces de dégoût.
- On sait aussi qu’il y a une nuée de corbeaux qui la survole en permanence, dit calmement Harry n’écoutant que d’une oreille distraite la conversation de ses amis.
- Comment le sais-tu ? Demanda Hermione, suspecte.
Harry fut tiré de sa rêverie par le regard inquisiteur que lui lançaient ses amis, avide de savoir d’où il tirait cette information.
- J’ai du l’entendre lors d’une des réunions de l’Ordre, répondit-il évasif.
Cette image s’était inscrite dans sa mémoire comme s’il y avait déjà été. Alors qu’il n’avait jamais vu même une photo de la forteresse, pourtant il avait un souvenir tellement nette de la forteresse, de son pont-levis,…Il n’avait pas que des images de la forteresse, il lui restait également des sentiments très contradictoires d’un côté une joie et un soulagement immense, d’un autre une impression de malaise, d’horreur, une angoisse le saisit rien que de se concentrer sur les images qui lui venait d’un lieu sombre, où il en était certain, il n’avait jamais mit les pieds.
- Tu es sûr, cela ne me dit rien, intervint Hermione en regardant fixement Harry.
- Je ne sais pas, de toute façon ce n’est pas un détail particulièrement important.
- Il se pourrait qu’il le soit, déclara Ginny l’air songeuse. Tu te souviens de la médaille de métamorphose que tu as reçu pour ton anniversaire ? Je me demandais s’il n’y aurait pas un oiseau ? Cela te permettrait de franchir sans dommage les défenses de Voldemort.
- Ginny ! Comment peux-tu cautionner ses idées suicidaires, rugit Ron qui venait de se lever d’un bond.
- Tu sais très bien qu’il n’a pas d’autre choix et que qu’on lui dise il le fera. Alors je préfère passer mon temps à trouver des solutions pour qu’il reste en vie !
Le cœur de Harry se gonfla un moment d’un bonheur incroyable. Ginny était de son avis et mieux elle tenait à l’aider. Cette marque de confiance et de loyauté le touchait plus qu’il n’aurait su l’exprimer.
Surtout que son idée était brillante. La médaille pourrait lui fournir le camouflage dont il avait besoin autant pour les détraqueurs que pour toutes autres créatures.
Il lui restait a trouver comment combattre un serpent animé par l’âme de Voldemort. Dans ce cas-ci, le fourchelang ne lui serait d’aucune utilité. Nagini ne répondait qu’à son maître. Il se doutait que malgré leur différence le serpent devait avoir absorbé d’une manière ou d’une autre les pouvoirs de son maître, sinon comment expliquer, qu’en partageant son corps le serpent soit toujours en vie.
- Harry, tu devrais aller la chercher, dit Hermione visiblement intéressée de voir le fonctionnement de la médaille de plus près.
A ces mots Harry s’exécuta.

A son retour, Hermione tenait sa baguette brandie vers la fenêtre du salon, Ron et Ginny avait également leur baguette en main, tandis que Luna ouvrait la fenêtre avec précaution.
Harry ne parvenait pas à voir ce qui les faisait agir de la sorte.
- Que faites-vous, demanda-t-il au moment où une chose qu’il n’identifia pas tout de suite entra par le battant ouvert, à la vitesse d’une balle de revolver ? Tout ce qu’il pu distinguer fut que c’était noir et de la taille d’une balle de basket.
Quand l’animal se posa enfin sur le lustre, en le faisant chanceler dangereusement, Harry eu enfin l’occasion de voir qu’il s’agissait d’un corbeau.
- Pourquoi l’avez-vous fait entrer, interrogea-t-il perplexe, tout en remarquant l’étincelle d’intelligence brillant dans l’œil de l’oiseau ?
- Il picorait la vitre avec acharnement, on a cru qu’il cherchait à la briser. On a ouvert pour voir ce qu’il voulait faire, répondit Hermione.
- Luna, nous à dit que ce n’était pas la première fois qu’elle le voyait.
- Je l’avais déjà remarqué, il vient de temps en temps. Je ne pense pas qu’il représente un danger.
- Ce qui m’étonne c’est qu’il nous voit malgré tous les sorts qui protègent la maison, déclara Hermione tout en regardant, d’un œil circonspect, le corbeau qui les regardait tour à tour.
- Peut-être que les sorts de protection n’affectent pas les animaux, intervint Ron avec haussement d’épaule.
- On va savoir tout de suite si c’est animagus ou autre chose, s’exclama Hermione en brandissant sa baguette sur l’oiseau.
Un jet de lumière bleue lui ébouriffa les plumes mais n’eu pas d’autre effet. Le corbeau lança un regard étrange à Hermione, poussa un croassement sonore. Avant de s’envoler à nouveau pour aller se poser sur le dossier du fauteuil, le plus proche de la cheminée.
- Pour un animal sauvage, on peut dire qu’il n’a pas peur des humains, commenta Ginny.
Se souvenant de la médaille, Harry se désintéressa momentanément du corbeau pour lire le mode d’emploi que Fred et George lui avait fournit avec celle-ci. Il constata qu’il avait la possibilité de se changer en sept animaux différent : en chat, en grenouille, en puce, en hamster, en corneille, en chauve-souris et en serpent !
En voyant le mot serpent inscrit sur le parchemin, il eu comme un choc. C’était peut-être la solution. Lui serait-il possible de prendre l’apparence d’un serpent afin de combattre Nagini ? Il avait beau y réfléchir en tant que sorcier, il n’avait que peu de chance de ne pas se faire repérer immédiatement. Mais sous la forme d’un serpent, il lui serait plus facile de combattre l’animal fétiche de son pire ennemi.
Il lui faudrait avant tout essayer la médaille. Il relu le mode d’emploi avant de passer la chaîne autour du coup. Immédiatement, il se concentra pour prendre la forme d’un serpent. L’effet fut instantané, quand il voulu regarder ses mains, elles avaient disparu. A la place, ses yeux tombèrent sur le ventre d’un reptile de bonne taille. La sensation était étrange, il captait des tas de choses qu’en temps normal, il n’avait même pas conscience. Sa vision avait également changée, il distinguait nettement moins les couleurs mais par contre, il voyait beaucoup plus nettement les corps vivants. Il percevait comme jamais la chaleur émise par ses amis ainsi que celle du corbeau.
Il sursauta si fort, quand Ginny cria, qu’il faillit en quitter le sol. Il se concentra sur sa forme habituelle et il retrouva son corps.
- Tu peux dire que tu m’as fait peur, s’exclama Ginny en regardant Harry avec des yeux ronds.
- Ce n’était pas l’effet recherché. Mais en tout cas c’est efficace.
- C’est le moins qu’on puisse dire, déclara Hermione c’était impressionnant.
- On aurait dit une sorte de cobra, compléta Luna.
- Tu sais aussi prendre la forme d’un oiseau, questionna Ron ?
- Je pense, répondit Harry tout en se concentrant sur la corneille indiquée dans le manuel.
La transformation eu lieu pour ainsi dire immédiatement. A la place de Harry se trouva une corneille au plumage aussi noir que celui de leur visiteur. Il était néanmoins plus petit avec un bec noir.
Les deux oiseaux se regardèrent un long moment avant que Harry ne commence a ressentir des choses étranges. Il avait l’impression que le corbeau essayait d’entrer en contact avec lui par le biais de la pensée. La sensation était assez semblable à la légimencie. Par réflexe, il ferma immédiatement son esprit à toute intrusion. La dernière image qu’il perçu était lui même quelque temps auparavant, posant la main sur la tombe de Dumbledore.
Se pouvait-il que le corbeau ait un rapport quelconque avec l’ancien Directeur de Poudlard ? Curieux, Harry eut envie d’en savoir plus sur le corbeau. Lui était-il possible de communiquer avec lui d’une manière ou d’une autre ?
Harry jeta un regard à ses amis, ils lui parvenaient distinctement mais avait beaucoup de mal à les comprendre, il devait utiliser toute sa concentration pour y parvenir.
Harry pris sa décision en observant l’autre oiseau de plus près. Il pouvait apprendre bien des choses grâce à lui. Les risques de se faire attaquer par un corbeau, qui ne semblait pas être un animagus ni même un sorcier métamorphosé d’après les dires d’Hermione, ne l’inquiétait que peu. Petit à petit, il ouvrit son esprit ?
Le corbeau s’envola pour venir se poser à ses côtés et plongea son regard dans celui de Harry. On aurait dit que l’animal avait attendu patiemment qu’il ouvre à nouveau son esprit. Les images se firent de plus en plus précisent. L’oiseau lui montra la mort de Dumbledore, puis Voldemort dans une pièce aux vitres brisées et une image de Harry dans la forteresse. Cette représentation de lui même fit sursauter Harry, comment pouvait-il avoir une sorte de souvenir de lui dans un endroit où il n’avait jamais été.
Harry était certain que le corbeau ne lui montrait pas le futur mais bien un souvenir, cela faisait ressurgir en lui d’autres impressions. Il voyait un cerf, un chien et un couguar.
Depuis un petit temps maintenant, il lui arrivait souvent de rêver de ces trois animaux. La coïncidence était trop frappante que pour n’être due qu’au hasard.

Et voici la fin du chapitre 25, désolé pour le retard mais je prépare des examens et ça me prends pas mal de temps.

Il se demanda un instant s’il lui serait possible de parler avec l’animal.
- D’où vous viennent ces images ? lança-t-il sans y réfléchir.
- Elles ne sont que des souvenirs que j’ai de toi, répondit calmement le corbeau sans pour autant le lâcher du regard.
- Comment pouvez-vous avoir des souvenirs de moi dans un endroit où je n’ai jamais mis les pieds, interrogea Harry non sans une certaine méfiance ?
- J’admets, que ton corps ne s’y trouvait, mais ton esprit était bel et bien là.
Harry n’y comprenais rien. Comment son esprit pouvait-il se rendre dans un endroit sans qu’il le sache. Se pouvait-il que malgré lui, il était connecté à Voldemort. Si tel était le cas, pourquoi avait-il une sensation de grand bonheur en se rappelant les animaux qui l’accompagnaient.
- Tu as été si proche de mourir, que ton âme se trouvait dans un entre deux. Pas tout à fait la vie, pas tout à fait la mort. C’est ainsi que tu t’es retrouvé dans la forteresse de Voldemort.
- Je n’y étais pas seul, déclara Harry ne sachant pas s’il pouvait faire confiance à son interlocuteur. Il ne voulait pas trop se révéler. Pourtant, il était pour ainsi dire certain que le cerf, le couguar et le chien était ses parents et Sirius.
- En effet, des êtres chers ont bravés bien des dangers pour te venir en aide sur les chemins tortueux de la mort.
- Si j’étais entre la vie et la mort comment se fait-il que vous étiez dans la forteresse et que vous êtes maintenant ici.
- C’est une excellente question Harry, c’est grâce à ma grande connaissance de la magie et aux précautions que j’avaient prises de mon vivant.
- Vous voulez dire que êtes mort ? Questionna Harry.
- D’une certaine manière, mon corps de sorcier n’est plus. Mais mon âme est restée intacte en prenant l’aspect de cet oiseau. C’est assez complexe à expliquer. Lors de ma mort, je me suis retrouvé dans une position fort inconfortable. Bien que la mort ne m’ait jamais fait peur, je ne voulais pas partir avant d’avoir vu la fin de Lord Voldemort. J’ai certes fait mon temps en ce bas monde, je pense néanmoins que je peux encore être utile.
Harry commençait à avoir une idée de l’identité de son curieux interlocuteur, d’un autre côté, il n’osait y croire. Cela signifiait trop de choses, il sentait naître en lui un espoir qu’il ne pensait plus ressentir. Ce peur de voir celui-ci anéantit, il se décida à poser la question qui lui brûlait les lèvres :
- Etes-vous le professeur…, sa gorge se serra d’émotion, il ne parvint pas à terminer sa phrase.
- Oui, je suis le Professeur Albus Dumbledore. Je comprendrais que tu ais du mal à me croire, surtout par les temps qui cours… Tout ce que je peux te dire, c’est que ma confiture favorite est à la framboise.
Harry se souvient dans quelle circonstance, Dumbledore le lui avait appris. C’était le jour où il était venu le chercher chez les Dursley, au début de sa sixième année.
Etait-il possible que ce soit réellement lui.
- Et comme nous en avions déjà convenu, si j’étais un mangemort, je n’aurais pas manqué de me soutirer cette information.
Harry en était certain, si sa forme le lui avait permis, Dumbledore aurait souris. Il jeta un coup d’œil à ses amis, qui bien sûr ignorait ce que lui et cet autre oiseau pouvait bien se dirent. L’impatience se lisait sur leurs visages, le temps pressait. Mr Weasley les attendait. Maintenant qu’il savait que Dumbledore était là, l’immensité de sa tâche lui semblait moins grande, moins écrasante…
- Professeur, je ne sais pas si vous êtes au courant : Scrimgeour a envoyé ses aurors attaquer la forteresse de Voldemort. Il est sans nouvelles d’eux depuis lors. Un article paraîtra dans la gazette du sorcier dés demain matin pour en rejeter la faute entière sur l’Ordre du Phénix. Mr Weasley a décidé de se rendre sur place pour essayer de sauver les survivants s’il y en a.
- Je viendrai avec vous, bien que je ne vous sois pas d’une grande utilité dans l ‘état dans lequel je me trouve.
- Y-a-t-il un moyen pour que vous retrouviez un corps ? Demanda Harry plein de l’espoir de retrouver l’ancien directeur tel qu’il l’avait connu.
- Peut-être pour le moment, nous devons nous occuper des aurors du Ministère dans le nombre desquels compte très certainement plusieurs membres de l’Ordre. Je t’expliquerai comment j’ai l’intention de retrouver mon corps, mais il te faudra encore attendre.
Par expérience, Harry savait qu’il lui serait inutile d’insister.
- Professeur, j’ai une autre raison de vouloir accompagner Mr Weasley. Je compte profiter que Voldemort soit occupé ailleurs, pour essayer de tuer Nagini.
- C’est une idée périeuse, néanmoins elle a des chances de réussir avec le camouflage que tu offres en ce moment.
Après que Harry ait raconté rapidement à Dumbledore, comment il comptait s’y prendre pour combattre Nagini, il reprit sa forme humaine.
Ginny sembla constater immédiatement que quelque chose avait changé en Harry. Ron et Hermione le scrutaient avec attention. Tandis que Luna ne lâchait pas du regard le corbeau qui les regardait tour à tour.
Lorsque Harry leur eu dit ce qu’il venait d’apprendre, les questions fusèrent dans tous les sens :
- Tu es sûr que c’est lui, questionna Hermione suspecte ?
- Je pensais que c’était impossible de revenir du royaume des morts, remarqua Luna non sans un certain espoir. Elle paraissait penser bien plus à son père qu’au directeur de Poudlard. Ce que Harry trouvait on ne peut plus compréhensible.
- Pourquoi ne reprend-t-il pas sa forme de sorcier, questionna Ron sans perdre l’oiseau de vue, comme si son seul regard pouvait rendre sa forme à Dumbledore ?
- Sait-il que nous avons trouvé plusieurs horcruxes mais qu’il y en a toujours un que nous ne parvenons pas à trouver, interrogea Ginny ?
- Peut-il nous aider pour la forteresse ? continua Hermione, Est-il au courant que l’école est fermée ?
Harry mit fin à la succession de questions, en leur rapportant le plus fidèlement possible les mots qu’il avait échangé avec Dumbledore.
L’horloge indiquait qu’il ne leur restait que peu de temps avant de devoir retourner à Poudlard. Chacun monta à regret préparer ce qui risquait de leur être utile.
Dumbledore sous l’apparence du corbeau suivit Harry. En entrant dans sa chambre, Harry constata que Shifoo n’appréciait que moyennement l’intrusion du corbeau. Mais après quelques instants, les deux oiseaux partageaient le même perchoir. Shifoo semblait comprendre que bien qu’il en ait l’apparence le corbeau n’était pas un rival pour lui.
Harry fourra dans un sac tout ce qui lui tombait sous la main et lui paraissait utile : des leurres explosifs, sa cape d’invisibilité, sa cape bouclier,… Lorsque sa main se posa sur la boîte contenant le nacre de Nautile, il eut une hésitation. Peut-être que lui n’en aurait pas besoin, mais cela pouvait éviter d’autres morts. Cela valait la peine de la prendre avec.

Une quinzaine de minutes plus tard, tous se retrouvèrent dans la cuisine où Dobby, prévoyant leur avait laissé un pique-nique.
Shifoo surgit soudain dans les airs, il poussa un cri et se dirigea droit sur Harry. Comme vexé qu’on ait envisagé de le laissé là.
Harry avait pensé à le prendre avec lui, mais ne sachant comment réagirait le phénix, avait préféré lui laisser le choix.
Ginny passa la première dans la cheminée, suivie de près par les autres. Le corbeau vint se poser sur l’épaule de Harry, tandis que Shifoo viendrai par ses propres moyens.

A leur arrivée à Poudlard, nombreux étaient les membres de l’Ordre déjà présents. Tous étaient nerveux et tendus. Harry et ses amis repérèrent les jumeaux et Mr Weasley en grande conversation. George tenait à la main ce qui semblait être le tapis qui emmènerai les membres de l’Ordre, vers la forteresse à partir d’un point de rendez-vous sur l’île.
L’arrivée de Harry ne manqua pas d’être remarquée, mais pour une fois il eut l’impression que ce que tous regardait n’était pas tant lui mais son étrange passager.
Il entraîna Mr Weasley à l’écart afin de le mettre au courant de ses dernières découvertes.



En espérant que ce passage vous ait plus et vous en donner d'autres très bientôt.

Je suis heureuse de vous annoncer que le chapitre 26 avance bien pour preuve en voici le début.


Chapitre 26 : Le Serpent et le Corbeau

La réaction de Mr Weasley fut la hauteur des espérances de Harry. Il eut du mal de ne pas hurler sa joie. Mais son sang-froid pris rapidement le dessus. Et il manifesta bientôt les mêmes craintes qu’Hermione. Comment Harry pouvait-il être certain que c’était bien lui ? Est-ce possible ?
Harry expliqua à Mr Weasley ce qui l’avait convaincu. Certains détails, que seul Dumbledore pouvait connaître. Il lui raconta également qu’il avait vu plusieurs fois le corbeau et que jamais, il n’avait tenté quoi que ce soit pour lui nuire. Par contre, Harry ne lui parla pas de ses rêves dans la forteresse de Voldemort,…
Ils furent interrompu dans leur discussion par Maugrey qui vint leur signifié que tous étaient maintenant présent. Et qu’ils attendaient de recevoir leurs directives de la part de Mr Weasley. Celui-ci sembla pris un peu au dépourvu. Harry savait que leur discussion n’était pas close. Le retour de Dumbledore pouvait signifier beaucoup de choses pour le monde sorcier. L’espoir qu’il faisait naître pourrait peut-être faire pencher la balance en leur faveur.
Mr Weasley s’occupait de donner à chacun son attribution et leur expliquait ce qu’il aurait à faire. Il jetait de temps à autre un regard anxieux à l’oiseau noir qui voletait dans la pièce. Plusieurs vinrent poser des questions à Harry sur son sujet, il essaya au mieux d’éviter le sujet.
Quand il eut informé tout le monde sur le poste qu’il aurait à tenir, Mr Weasley revint vers Harry et ses amis qui se tenaient un peu à l’écart.
- Tu es sûre que tu veux prendre le risque d’affronter le serpent de Voldemort avec pour seul allié cet oiseau ? demanda Mr Weasley
- Je prends le risque, déclara Harry d’un ton sans réplique.
- Harry, Mr Weasley a raison, intervint Hermione. C’est trop dangereux. S’il n’est pas Dumbledore, comme il le prétend, mais un mangemort… Ce serait terrible.
- Hermione fait moi confiance, je suis sûr que c’est Dumbledore.
- Tu n’es pas obligé d’y aller seul, coupa Ginny. Nous pouvons très bien aller avec toi. Les jumeaux doivent encore en avoir.
- Les autres ont besoin de vous, peu on l’expérience que vous avez en combat contre les mangemorts. Je ne sais pas qui sera le plus en danger, vous en combattant ouvertement les mangemorts et Voldemort ou moi en m’attaquant à Nagini.
- N’oublie tout de même pas que ce serpent est un morceau de l’âme de du Seigneur des Ténèbres, je doute qu’il se laisse avoir facilement, fit remarquer Ron.
- Tu sais cela fait un bout de temps maintenant que j’échappe à Voldemort, il n’y a pas de raison que ça change justement maintenant, répondit Harry qui ne s’était plus sentit aussi en confiance depuis très longtemps. La présence de Dumbledore le galvanisait. Il avait l’impression que rien de fâcheux ne pouvait lui arriver tant que l’ancien directeur serait à ses côtés.
Mr Weasley haussa les épaules en signe d’impuissance, il se rendrait compte que rien ne ferait changer Harry d’avis. Il désigna leur poste à Hermione, Luna, Ginny et Ron avant de se détourner pour aller parler avec Alastor Maugrey et Minerva McGonagall. Celle-ci leur lança un bref coup d’œil inquiet avant de se détourner.
Harry entraîna ses amis à l’abri des regards indiscrets, tout en étant conscient que Hagrid le regardait avec attention. Ce qu’il avait à leur donner, il ne voulait pas que d’autres soient au courant. S’il en avait eu l’occasion, il aurait préféré le leur donner au Square Grimmaurd.
Le placard à balai dans lequel Hermione et lui s’étaient cachés, quelques années auparavant, lui sembla un peu étroit mais ils devraient s’en contenter. Le temps pressait.

Dés que la porte se fut refermée sur eux, il pratiqua un sortilège d’assourdissement afin d’être certain de n’être entendu de personne. Il se tourna vers ses amis tout en sortant, de sa poche la boîte que lui avait légué Dumbledore.
Harry remarqua tout de suite la lueur de reproche que lui lança Hermione qui pinçait les lèvres si fort qu’elle ne semblait plus en avoir. Il l’ouvrit sous le regard étonné de Ron et Ginny. Tandis que Luna observait avec une certaine attention le manège d’une araignée tissant sa toile.
- Je veux que vous preniez le Nacre de Nautile, déclara-t-il en ignorant volontairement de porter les yeux vers Hermione.
- Mais c’est toi, qui est le plus susceptible d’en avoir besoin ! protesta Ginny l’air effrayé.
- Ne t’inquiète pas, pour ce que j’ai à faire aujourd’hui, le nacre ne me sera d’aucune utilité. Surtout que Dumbledore sera à mes côtés.
- Harry, soit un peu réaliste. Comment veux-tu que cet oiseau t’aide quant bien même serait-il Dumbledore ? Lança Hermione visiblement au comble de l’énervement.
- Sous ma forme de serpent, cette poudre n’aura pas d’effet vu qu’elle décuple les pouvoirs des sorciers, répondit Harry en ignorant sciemment la remarque de son amie.
- Bon d’accord, tu as peut-être raison. Mais garde-là pour plus tard, tu en aura sûrement besoin.
- Je ne pense pas que toute la nacre du monde, parvienne à vaincre Voldemort, sinon tu imagines que quelqu’un aurait déjà essayé depuis longtemps. Pour moi, le plus important est que vous restiez en vie.
Harry sentait qu’il aurait du mal à convaincre ses amis. Il lui fallait faire vite, le temps pressait. Mr Weasley n’allait pas tarder à s’inquiéter de leur absence. Il posa les yeux sur le corbeau posé sur le rebord de la petite fenêtre. L’oiseau lui rendit son regard avant de pousser un croassement sonore.
- Je veux bien en prendre, à la condition que tu en garde une partie pour le cas où,…, répondit Ginny avec un certain renoncement dans la voix.
Devant sa capitulation, les autres ne purent que l’imiter, non sans regret. Au grand damne d’Hermione. Harry savait ce qu’il avait dû en coûter à Ginny de faire le premier pas. Il lui en était d’autant plus reconnaissant. Jusqu’à présent, il n’avait jamais eu à regretter qu’elle les accompagne. Son souhait le plus cher, était que cela dure. La sécurité de Ginny n’avait cessé de le hanter, depuis son installation au Square Grimmaurd. Si son père et sa mère semblaient avoir accepté le risque qu’elle prenait, ce ne serait jamais son cas.
Une fois la poudre de Nautile partagée en cinq parts égales, ils allèrent rejoindre les autres membres de l’Ordre, attendant le signale de départ dans le grand hall.
La nuit avait déjà perdu de sa couleur d’encre. Les vampires semblaient reprendre petit à petit leurs quartiers dans la forêt interdite. Harry pouvait voir que le vent soufflait fort, à la vitesse des nuages. Il ne serait sans doute pas facile de voler avec le tapis, si le vent était toujours aussi vif, le long de la côté.
Les membres de l’Ordre semblaient nerveux pour la plupart. Un chuchotement constant planait sur le petit groupe. Les visages étaient tendus. Seule Luna semblait vraiment impatiente de partir. Son père était retenu par Voldemort, depuis plusieurs mois maintenant. Heureusement, rien n’indiquait que Voldemort l’ait tué.
Le premier rayon de soleil hivernal toucha le sol, déjà Mr Weasley donnait le signal départ. Les grandes s’ouvrirent avec un léger grincement, et tous sortirent dans le froid matinal. Dés qu’ils eurent franchit le pas de la porte, le corbeau s’envola de l’épaule de Harry avec un croassement lugubre. Harry sentit Ginny frissonner à côté de lui.
Il était encore temps pour elle de faire demi-tour mais il savait que pour rien au monde, elle ne changerait d’avis. Même si ses parents avaient voulu l’en empêcher, ils leur auraient été difficile. Dans moins d’une semaine, elle serait majeure et libre de choisir sa destinée.
Dans la lumière rasante du soleil levant. Harry aperçu la tombe de Dumbledore. Cette vision lui sembla quelque peu irréelle. L’ancien directeur était revenu d’entre les morts car ils avaient encore besoin de lui. Harry n’était pas sûr de comprendre, comment il avait fait. Le plus important était qu’il soit revenu.
La bataille qu’ils s’apprêtaient à livrer ne serait certainement pas la dernière. Elle ne serait que le commencement du long chemin vers la liberté. De son issue dépendrait bien des choses. Si Nagini mourrait aujourd’hui, il ne resterait qu’un horcruxe à trouver avant de pouvoir s’attaquer à Voldemort. . Par contre s’il échouait, Voldemort verrait son pouvoir d’autant plus grandit qu’il aurait toute l’occasion de se préparer à affronter les dernières résistances du monde libre.
En passant les grilles de l’école, Harry sentit un frisson, d’inquiétude et d’excitations mélangées, lui parcourir l’échine.
Dès que tous furent réunis autour de Mr Weasley, ils transplanèrent vers la côte sud-ouest de l’Angleterre.
Ils avaient atterri au-dessus d’une falaise à l’apique impressionnant. Un vent froid et piquant balayait l’herbe rase.
Dans le lointain, Harry distinguait à peine une masse sombre surplombant les flots agités. Les falaises obscures, à l’œil nu on pourrait imaginer le danger qu’elle représentait.
Sans perdre de temps, Hermione, Ron, Ginny et Luna allèrent rejoindre Mr Weasley afin de recevoir ses instructions. Tandis qu’Harry se dirigeait vers Fred et George. Tous trois devraient survoler la forteresse. Harry prendrait sa forme d’oiseau et s’envolerait avec Dumbledore à la recherche de Nagini.
Pendant ce temps, les autres ferraient diversion et si possible iraient libérer les captifs et sans doute ramèneraient les corps de ceux qui avaient succombé à la folie meurtrière de Voldemort.
En passant, Harry jeta un bref coup d’œil à Alastor Maugrey. Ce dernier se tenait debout au bord de la falaise. Le regard plongé dans les flots. Sa cape de voyage noire et sa longue chevelure grise se soulevant dans le vent, avec un ensemble parfait. Malgré son âge et son aspect, Maugrey donnait une image de force, de dignité et d’un grand calme.
Comme pour parfaire cette vision, Dumbledore sous les traits du corbeau alla se poser sur son épaule.
George appela Harry, à l’instant où le corbeau reprenait les airs afin de venir le retrouver. Harry se détourna comme à regret pour aller rejoindre les jumeaux qui avaient préparé leur tapis volant. Celui-ci se maintenait en vol stationnaire, aux côté de Fred, à une hauteur de septante centimètres. Sa couleur rouge bordée de jaune n’était pas sans rappelée les couleurs de Gryffondor.
Malgré la gravité ambiante, Fred et George étaient comme des enfants impatients de faire découvrir leur nouveau jouet. Beaucoup s’avancèrent afin de venir observer le tapis de plus près. Les jumeaux furent ravis de répondre à leurs questions.

Ginny, quant à elle, gardait ses distances, elle semblait chercher un certain réconfort dans la solitude. Sa silhouette se découpait dans un vague rayon de soleil. Se tenant ainsi au bord de la falaise, on aurait pu croire qu’elle envisageait de sauter. Harry alla se placer à ses côtés et lui saisit la main.
- Promets-moi, de t’en sortir vivant, déclara-t-elle d’une voix blanche, sans pour autant quitter le large des yeux.
- J’y compte bien ! s’exclama Harry d’un air un peu trop bravache.
Il en savait pas comment se terminerait sa mission. Mais il ne voulait pas que Ginny ait le moindre doute. Il lui faudrait toute sa concentration pour affronter les gardiens de la forteresse de Voldemort. La poudre de nautile qu’il leur avait donné l’aiderait, il le souhaitait, à rester en vie.
- Toi aussi, promets-moi de faire attention à toi.
- Mon père a demandé à Hagrid de veiller sur nous. C’est assez vexant de se savoir chaperonner. Mais je comprends que c’est pour se rassurer lui même.
Harry approuva d’un signe de tête. Il était vrai que Ginny, Hermione, Luna et Ron avaient été présent à chaque fois qu’il en avait eu besoin. Sans oublier Neville, ils avaient tous ensemble affronté des dangers que peu de sorciers pouvaient imaginer.


Bonne lecture à tous.

Voici la suite avec malheureusement un peu de retard due uniquement à une erreur de téléchargement qui m'est entièrement imputable.

Voici donc la suite du chapitre 26:

Bonne lecture à tous.


Fred et George firent signe à Harry qu’il était temps de partir. Il se tourna vers Ginny afin de lui dire au revoir. En espérant que ce ne serait pas un adieu. En la tenant dans ses bras, il ne pût s’empêcher d’avoir un serrement au cœur. Une larme coula sur la joue gauche de Ginny rapidement emportée par une rafale de vent. Harry la suivit du regard Rathlin Island. Quand ses yeux se posèrent à nouveau sur sa petite amie, ses yeux avaient à nouveau pris une attitude de défi.
Harry savait que Ginny avait bien plus peur lui que pour elle. Il le comprenait d’autant mieux qu’il avait aussi plus de crainte pour Ginny que pour lui même. Surtout que Dumbledore l’accompagnerait. Après avoir embrassé Ginny, Harry alla rejoindre les jumeaux qui commençaient à s’impatienter.
Fred monta en premier sur le tapis, Harry s’installa à ses côtés.
- Tu verras, il vole aussi vite qu’un balai mais avec plus de stabilité. Tu dois juste faire attention au décollage.
Le corbeau se posa sur le bord du tapis, aucun oiseau ne pourrait suivre un tapis ou un balai volant.
Mr Weasley s’approcha et serra la main de chacun.
- Soyez extrêmement prudent ! Voldemort doit avoir placé pas mal de défenses autour de sa forteresse.
- Ne t’inquiète pas papa, le plus difficile ne sera sans doute pas d’y entrer, déclara George
- Nous te retrouverons dés que nous aurons déposé Harry.
- Si vous pouviez nous prévenir de ce qui nous attends par patronus afin qu’on n’ait pas de mauvaises surprises, demanda Mr Weasley.
- D’accord, répondirent ensemble Fred et George. Ils échangèrent un dernier regard avec leur père. Avant de faire faire un demi-tour lent au tapis afin de le placer dans l’axe de l’île.
Harry sentit le tapis se mettre à vibrer légèrement, comme s’il était impatient de pouvoir libérer sa puissance. Pour plus de sécurité, Harry attrapa le corbeau pour le placer entre ses genoux.
- Accroche-toi Harry, s’écria George en tenant les bords du tapis. Il se pencha en avant se qui fit faire un démarrage en trombe au tapis.
Harry fut si surpris qu’il faillit tomber. Le tapis était nettement plus stable que son balais mais allait au moins aussi vite.
Les flots sombres défilaient à une allure telle qu’il était difficile de les distinguer avec précision. Par contre, les falaises menaçantes de Rathlin Island devenaient de plus en plus distinctes. Le sifflement du vent, aux oreilles d’Harry, n’était pas sans lui rappeler les matchs de Quidditch de Poudlard. Cette douce musique avait pour lui comme un effet galvanisant et apaisant. Toute autre vision que sa mission avait disparu. Pour se concentrer uniquement sur ce qui l’attendait. Il serra plus fortement la médaille de métamorphose dans sa poche. D’elle et de lui dépendaient tellement de choses qu’il préférait ne pas y songer.
En quelques instants, ils avaient parcouru la distance les séparant de l’île où Voldemort s’était installé avec sa cohorte de monstre en tous genres.
George changea légèrement de trajectoire. L’endroit que leur avaient indiqué, les membres de l’Ordre s’y étant rendu, n’était plus très loin.
Harry en était heureux, le vent froid de l’hiver lui glaçait les oreilles et la tension s’accumulant en lui au fur et à mesure que le temps avançait le rendait nerveux. Même s’il savait qu’il risquait sa vie, il préférait cela à l’attente.
Le soleil était caché par les nuages, néanmoins quelques rayons perçaient, donnant un aspect encore plus lugubre à l’île. La région côtière paraissait vallonnée, d’après ce qu’Harry pouvait en voir.
Soudain, Fred tandis brusquement le bras vers le sud. Harry comprit ce qu’il désignait que quelques instants plus tard.
Les collines ayant fait place à d’immenses marais s’étendant à perte de vue. Mais là, à une distance encore appréciable se dressait une masse sombre : La forteresse de Voldemort.
Toute sa nervosité avait disparu. Son objectif était en vue.
George vérifia que le tapis était bien invisible, Harry n’avait même pas constaté que celui-ci était, devenu à ses yeux, translucide.
Malgré la distance qui les séparait encore, Harry et les jumeaux n’avaient aucune peine à distinguer les reliquats des combats. Ayant opposé les aurors du Ministère et les défenseurs du château fort. Des corps sans forme jonchaient le marais. Beaucoup étaient attaqués par des charognards. Cette vision avait quelque chose à la fois dégoûtante et immuable.
A son approche, George réduisit l’allure du tapis. Il valait mieux être prudent, avec les protections que Voldemort avaient dû placer. Cela aurait été gênant qu’ils soient tous les quatre projetés au sol à cette vitesse et surtout à cette hauteur.
Harry les sentit avant de les apercevoir, des détraqueurs protégeaient les alentours de la forteresse. Il savait que leur présence n’allait pas tarder à être difficile à gérer. La seule solution était de se métamorphoser rapidement en oiseau. De plus, il allait être temps pour lui et Dumbledore, de prendre leur envole.
Le tapis fut freiné brusquement dans sa course si bien que Fred faillit glisser en bas. Comme en survolant Poudlard, on aurait put croire qu’il était pris dans de la glue.
- Il va falloir que tu continues seul, Harry, s’écria George en essayant de maintenir le tapis stable. Celui-ci s’étant mis à trembler violemment.
- Soit prudent, dit Fred en le regardant d’un solennel.
- J’y compte, ne vous inquiétez-pas avec un peu de chance, je n’en ai pas pour longtemps. S’il m’arrive le moindre problème le corbeau viendra vous prévenir. Pour entendre ce qu’il aura à vous dire, il vous suffira de passer une de vos médailles.
Bien qu’interloqués Fred et George acquiescèrent.
- Je viendrai vous rejoindre dés que j’aurais accomplis ma mission.
Ils se serrèrent la main. Harry enfila la chaîne de la médaille. Immédiatement, la présence des détraqueurs se fit plus diffuse.
Dumbledore et lui prirent leur envole. Ils accomplirent un cercle autour du tapis avant de se diriger vers la bâtisse.
- Je constate avec satisfaction que tu as continuer à t’entraîner en occlumencie, déclara Dumbledore tout en volant aux côtés de Harry. Cela te sera très utile aujourd’hui. Car même si Nagini ne voit pas la différence entre toi et un serpent. Son maître risque de faire la distinction entre des pensées humaines et animales. Néanmoins, je doute qu’il s’attende à nous trouver aussi près de lui. C’est parfois ce qui est le plus proche de soi qu’on voit le moins.
- Sans Nagini, il ne restera plus qu’un horcruxe a trouver et a détruire, commenta simplement Harry. Il constata soudain que Dumbledore et lui étaient rejoints par d’autre corbeaux et corneilles. Sont-ils dangereux ?
- Je ne le pense pas, répondit l’ancien directeur après quelques instants de réflexion. Il me semble que ce sont tous des victimes directes ou indirectes du Seigneur des Ténèbres.
- Vous dites que ce sont toutes les personnes que Voldemort a tuer, s’exclama Harry horrifié de voir à quel point ; ils étaient nombreux.
- Tué ou fait tuer. Ce qui revient au même.
- Peuvent-ils nous aider à localiser le serpent ? Interrogea Harry en regardant un gros corbeau volant un peu plus bas que lui.
- Sans doute, mais je en sais pas si c’est une bonne idée de le leur demander. Voldemort est incapable de percevoir les pensées de toutes ses âmes en peine qui tourne autour de sa forteresse. Mais si elles pensent toutes à la même chose, il ne lui faudra pas très longtemps pour comprendre. Il vaut donc mieux nous abstenir.
- A votre avis, quelle sera la réaction de Voldemort lorsqu’il va s’apercevoir que nous avons tué Nagini ?
- Je pense qu’il va tout d’abord aller voir après ses autres horcruxes. Ce qui pourrait bien nous arranger étant donné que nous ignorons l’emplacement du dernier. Néanmoins, il te faudra être particulièrement prudent. S’il apprend que c’est toi qui a tué Nagini et qui en plus a trouvé et détruit ses horcruxes. Il voudra se venger de toi.
- Vous pensez que nous devrions déménager du Square Grimmaurd ?
- Pas dans l’immédiat, mais il faudra y songer.
Harry que cette perspective n’enchantait guère, préféra reporter son attention sur son objectif. Néanmoins, il apprécierait encore moins de se retrouver nez à nez avec Voldemort dans sa maison. Il ne doutait pas que Mrs Black saurait l’accueillir, comme il se doit. A coup de bordées d’injures, même si elle était plus calme avec lui et ses amis. Elle restait une vieille femme aigrie par la vie ou par sa mort.
A l’approche des contre-forts, Dumbledore et Harry virèrent pour faire le tour du château. Espérant, ainsi pouvoir identifier plus facilement l’endroit où pouvait être Nagini. Volant à proximité du mur d’enceinte, ils n’eurent aucune peine a observer de multiples mangemorts faisant le guet sur la muraille. A l’arrière du château, ils découvrirent le campement de nombreux géants.
- Vous pensez que les autres ont une chance de s’en sortir ? demanda Harry en découvrant des créatures étranges de couleur violette tirant sur le gris semblable à de très grosses antilopes munies d’immenses cornes très pointues. Malgré leur aspect peu féroce, Harry se doutait qu’elles devaient avoir une utilité dans un combat.
- Je l’espère, pénétrer la forteresse ne sera pas facile alors en libérer les prisonniers le sera encore moins. Surtout avec la présence des gytrashs que tu vois dans cet enclos.
Harry avait beau regarder un des nombreux enclos que contenait la cour de l’édifice mais il ne voyait que des chiens, chevaux et chèvres.
- Je sais que tu ne vois que des animaux domestiques mais ces animaux visiblement banals sont des monstres assoiffés de sang. Voldemort s’est constitué une véritable armée de créatures toutes plus sanguinaire les unes que les autres. Et nous pouvons compter qu’il y en a encore d’autres que nous ne pouvons voir d’ici.
- Sans parler de multiples créatures des ténèbres qui ne se nourrissent pas du corps mais de l’âme de leur victime. Un peu comme le ferait un détraqueur.
Rien que d’y penser, Harry fut parcouru par un frisson. Existait-il réellement d’autres choses capables de vous ôter votre âme ou de l’amoindrir.
- Viens suis moi, dit Dumbledore en prenant la direction de la plus grande fenêtre du fortin. Celle-ci avait beau être détruite en partie, elle témoignait sans conteste la splendeur passée de l’édifice. Pour une raison connue de lui seul, Voldemort ne l’avait pas réparée.
- Où allons-nous ? Demanda Harry tout en calquant sa trajectoire sur celle de Dumbledore
- C’est la pièce qui sert de bureau à Voldemort. Tu remarqueras que ce n’est pas sans rappeler le mien à Poudlard. Il faut bien commencer nos recherches par quelque part, de plus, je pense que c’est ici que nous avons le plus de chance de le trouver.
Tous deux se posèrent sur le rebord de la fenêtre.
La pièce semblait vide d’occupants. Le décor sembla familier à Harry, notamment parce qu’il ressemblait un peu au bureau directorial de Poudlard. Mais principalement parce qu’il y avait vu Voldemort torturer et tuer une jeune femme.