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| Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) | |
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Auteur | Message |
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kitty Elève de Sixième Année
Nombre de messages : 1049 Date d'inscription : 22/03/2006
| Sujet: Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) Jeu 31 Aoû - 22:41 | |
| A tous mes chers lectrices et lecteurs ! Voici ma première fanfiction. Dites-moi ce que vous en pensez. Des critiques positives/ négatives, je ne me vexerais absolument pas. Mais tout d'abord je tiens à remercier Albusforever pour ses aides précieuses. HARRY POTTER ET LA FORCE DE L’AMOURChapitre 1 : La dernière visite à Privet DriveLes derniers rayons de soleil de fin Juillet s’attardaient encore sur les cimes des arbres qui bordaient l’allée Privet Drive. Sur le rebord de la fenêtre d’une petite chambre au premier étage du N°4, un adolescent aux cheveux de jais restait accoudé depuis des heures, son regard perdu fixait l’infini, une expression triste et préoccupée accentuait son visage pâle et amaigri. Ce n’était encore qu’un adolescent, et pourtant un passé tragique l’avait marqué tout au long de sa petite vie, ‘ Oui, se dit-il, c’est lui, Voldemort. Tout est à cause de lui !’. Voldemort était le plus grand mage noir du siècle, il avait tué ses parents et l’ayant rendu ainsi orphelin. Voldemort a essayé de le tuer lui aussi, Harry Potter, mais le sacrifice de sa mère lui avait procuré une protection magique jusqu’à ce jour, le jour de son dix septième anniversaire où il devenait majeur. Dix sept ans, parce qu'il en était ainsi dans le monde des sorciers… Car Harry Potter était un sorcier. A l’évocation de sa mère, une montée déferlante et douloureuse d’amour pour ses parents le submergeait. Il voyait défiler dans ses pensées son père James qui essayait de retenir Voldemort pour donner à sa mère Lily le temps de se sauver avec lui, Harry. Voldemort, après avoir tué son père, se tourna vers sa mère pour la tuer, elle aussi : ‘Pas Harry, je vous en supplie’ criait sa mère en pleurant. ‘Ôte-toi de là, stupide fille, lui ordonnait Voldemort de sa voix aiguë et glaciale, et sa mère qui le suppliait : ‘Tuez moi, je vous en supplie, tuez moi à sa place’. Cette scène tragique se déroulait il y avait déjà 16 ans à Godric’s Hollow où habitaient ses parents, quand Harry n’avait à peine qu’un an. Il ne se souvenait pas vraiment de la scène. Mais au fil des années, il avait vu ses parents dans le miroir magique du Riséd, entendu les échos des cris de son père, des supplications de sa mère et de la voix impitoyable de Voldemort lors des attaques des Détraqueurs, des monstres qui faisaient renaître en vous les pires souvenirs. Et petit à petit cette scène se dessinait bien vivante et bien précise dans ses pensées. Cependant il se souvenait encore d’une lumière verte éclatante qui l’éblouissait, et il ne comprit que plus tard qu'il s'agissait du sortilège de la mort ‘Avada Kedavra’ que Voldemort lui avait lancé après avoir tué sa mère. Le sortilège avait rebondi sur Voldemort lui même, l’anéantissant, et le réduisant en une âme errante pas plus palpable qu’une fumée sombre. Et lui, Harry, était devenu célèbre, avec tout juste une cicatrice en forme d’éclair sur le front, car il était le seul qui eût jamais survécu à un sortilège de la mort, de plus lancé par le plus grand sorcier noir du siècle. Les gens du monde des sorciers lui donnaient le surnom de Celui-Qui-A-Survécu ou l’Elu. Oui, l’Elu, à cause d’une stupide prophétie, qui incitait Voldemort à faire la chasse à ses parents pour le tuer. Un sourire triste et ironique dessinait sur son visage. Mais Voldemort était revenu, Harry avait lui même assisté à sa renaissance, il y avait déjà deux ans, dans le cimetière de Little Hangleton, où Voldemort avait tué Cédric Diggory, un ami de Harry, parce que celui-ci était un témoin indésirable. D’ailleurs, Harry lui même n'aurait pas dû survivre. Cela n’était pas prévu dans le programme de Voldemort. Harry s'était battu en duel contre lui et avait réussi à s’échapper grâce aux ‘fantômes’ de ses parents apparus sous l’effet du ‘Priori Incantatem’ de leurs deux baguettes. A l’image de Cédric succédait l’image de Sirius, son parrain, un ami intime de ses parents, puis celui de Dumbledore, l’ancien directeur de Poudlard, l’école que fréquentait Harry. Dumbledore, le plus grand et le plus puissant protecteur de Harry, le seul mage blanc dont Voldemort eût jamais peur. Pendant tout le long de l’année scolaire dernière, Dumbledore lui avait appris plusieurs choses concernant Voldemort. Comment celui-ci avait vaincu la mort et atteint l’immortalité, et comment le vaincre. Voldemort avait créé des Horcruxes, des objets dans lequel il avait dissimulé un morceau de son âme, et qui ainsi le rendaient indestructible. D’après les recherches et études de Dumbledore, Voldemort avait créé au total 6 Horcruxes. Le journal que Harry a détruit dans la Chambre des Secrets à la fin de sa deuxième année à Poudlard en était un. Dumbledore en avait détruit un deuxième, la bague de Gaunt, le grand père de Voldemort, le seul descendant connu de Salazar Serpentard, l'un des quatre fondateurs de Poudlard. Dumbledore pensait que Voldemort avait transmis à Harry, pas intentionnellement, une partie de ses pouvoirs le soir où il attaquait Harry et lui laissait la cicatrice sur le front. C’était pour cela que Harry pouvait parler le Fourchlang, le langage des serpents, que parlaient Salazar Serpentard et Voldemort lui même. C’était pour aller chercher un troisième Horcrux, le médaillon de Salazar Serpentard, que Dumbledore et Harry s'étaient rendus dans une grotte au bord de la mer, le soir tragique où Dumbledore mourut. Mais c’était une opération infructueuse, car l’Horcrux avait été déjà volé par un certain R.A.B. et à la place se trouvait un faux. Donc il en restait encore quatre quelque part dans la nature à retrouver et à détruire avant de pouvoir éliminer Voldemort lui même. A cette évocation, une douleur intense opprima le cœur de Harry. Dumbledore n'aurait pas dû se sacrifier ainsi en buvant toute cette potion dans la grotte. Harry réalisait maintenant combien il avait aimé Dumbledore, il l’avait aimé comme un grand-père qu’il n’avait jamais ni eu ni connu. C’était pour lui un réconfort inestimable à chaque rentrée de classes de le retrouver assis sur son siège-trône au milieu de la longue table des professeurs, son visage illuminé par une lumière intérieure, respirant la sagesse, le savoir et la bonté, et de recevoir un petit sourire plein de compréhension et de complicité qui en disait long. Son père, sa mère, Sirius, Dumbledore, ils étaient tous morts directement ou indirectement de la main de Voldemort. Tous ceux qui l’avaient porté dans leur cœur, qui s’étaient tous mis devant lui, pour le défendre, le protéger, et l’un après l’autre, ils ont tous péri. Son amour pour ceux qu’il aimait et ceux qui l’avaient aimé noyait son cœur, gros, comme dans un raz de marée. ‘ Oui, maman, je vous vengerai, je vous vengerai tous !’ murmura Harry dans un sanglot, en quittant le rebord de la fenêtre. Les réverbères venaient de s’allumer dans l’Allée Privet Drive baignant tout le quartier dans une lumière jaune et brumeuse et chassant les dernières lueurs crépusculaires. Ron, son meilleur ami lui avait envoyé la veille un message disant que son père, Mr Arthur Weasley, allait venir avec Fred, un de ses frères aînés farceurs, le chercher aujourd’hui, à la tombée du jour, pour l’escorter au Terrier, là où habitait sa famille. Ron lui avait dit que ses parents l’invitaient à venir vivre chez eux aussi longtemps qu’il le voulait. Mais après mûre réflexion, Harry avait décidé qu’il allait vivre au 12 Place Grimmauld, la maison que lui léguait son parrain Sirius Black. Il allait s’y installer après le mariage de Bill, un autre frère aîné de Ron, et Fleur, et après qu’il aurait passé son permis de Transplanage. Ce serait plus prudent ainsi, pour plusieurs raisons, pensait-il. Il ne voulait en aucun cas mettre en danger la famille de Ron par sa présence au Terrier. En plus, au Terrier, il y avait Ginny, la jeune sœur de Ron. Harry l’aimait, il la connaissait depuis longtemps, depuis sa deuxième année à l’école, mais c’était seulement depuis l’année dernière, sa sixième année, qu’il en était conscient. Il reconnaissait que cet amour était en lui depuis toujours, latent, mais il était encore trop jeune pour comprendre. Il avait passé plusieurs étés chez Ron, il l’avait côtoyée et joué ensemble au Quidditch, le sport favori des sorciers, il l’avait considérée comme une sœur, tellement il avait l’habitude de sa présence. Mais en réalité ce n’était pas ainsi. Il se souvenait encore comment il se sentait dans la Chambre des Secrets, quand il s’agenouillait à côté du corps inerte et froid de Ginny, qu’il croyait morte, et qu’il l’avait suppliée de ne pas mourir. Il sentait comme si une partie de sa vie le quittait. Il y avait à peine un mois, à la fin de l’année scolaire qui venait de s’achever, il avait pris la décision de ne plus la revoir, de ne plus jamais se montrer ensemble avec elle pour ne pas attirer l’attention de Voldemort sur elle. Car celui ci allait sûrement l’utiliser comme appât pour l’atteindre, lui, Harry, comme il l’avait déjà utilisée dans sa deuxième année à l’école pour ouvrir la Chambre des Secrets et attirer Harry dans un ‘guet-apens’. Oui, ce serait trop dangereux pour Ginny. Et puis, il ne faudrait pas lier Ginny à sa vie, car lui même ne savait même pas s’il allait survivre à Voldemort. Lui, Harry, un apprenti sorcier ‘blanc bec’, face à un Voldemort, le plus grand et le plus impitoyable mage noir du siècle que personne, ou presque, n’osait prononcer le nom. On le désignait ‘Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom’. Merci de poster vos commentaires dans le topic [Commentaires] dont voici le lien: http://hp7-leforum.heavenforum.org/viewtopic.forum?p=30106#30106
Dernière édition par le Ven 1 Déc - 19:18, édité 17 fois | |
| | | kitty Elève de Sixième Année
Nombre de messages : 1049 Date d'inscription : 22/03/2006
| Sujet: Re: Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) Jeu 31 Aoû - 22:51 | |
| Chapitre 1 : La dernière visite à Prived Drive (suite) Depuis son retour à Privet Drive, au début des vacances, Harry ne cessait de se ressasser ces pensées et se poser la question sur comment il allait s'y prendre pour vaincre Voldemort. La prophétie disait que seul lui, Harry, pourrait le vaincre, et Dumbledore disait que Harry possédait un pouvoir que Voldemort ignorait, et n'en avait pas, l'Amour, et que Harry en possédait en ‘grande quantité’ ? ! Mais comment vaincre ce fou tueur de Voldemort rien qu’avec l’Amour comme arme ! Et pour commencer, selon Harry, il aurait fallu avoir une base minimale de pouvoir magique pour survivre aux attaques, avant de pouvoir ‘utiliser’ l’Amour pour le détruire ! Il avait commandé de chez Fleury & Botts, la plus grande librairie du chemin de Traverse, des livres de hauts niveaux de Défense contre les Forces du Mal et tous les jours il les lisait, les décortiquait et s’entraînait en cachette dans sa chambre sans relâche. Il ne quittait sa chambre pour ainsi dire que le temps nécessaire pour les repas. Il constatait lui même qu’il avait fait beaucoup de progrès et il comprenait que l’important était la concentration de l’esprit et la détermination dans le sort que l'on lance. La concentration et la détermination, Harry en avait. Déjà, quand il était en quatrième année, le faux Fol-Oeil, Barty Croupton Jr., avait montré à toute la classe les sortilèges impardonnables, et avait testé sur lui, celui d’Impérium. Harry avait réussi à repousser ses effets, alors que bien d’autres sorciers plus mûrs en âges et en pouvoirs magiques y auraient succombé. Il s’entraînait aussi à maîtriser les sortilèges dits ‘non-formulés’, c’est-à-dire sans prononcer l’incantation, dont il avait compris l’immense importance. Mr Weasley et Fred devaient arriver d’un moment à l’autre. Harry quittait le rebord de la fenêtre, jetait un coup d’œil circulaire autour de sa chambre : Sa malle était faite, placée au milieu de sa chambre, Hedwige, sa chouette enfermée dans sa cage, son balai ‘Eclair de Feu’ posé sur la malle. La chambre était nettoyée, propre. Tous les posters des équipes de Quidditch enlevés, les photos de ses parents sur la table de chevet rangées dans sa malle… Hier, il avait averti son oncle Vernon Dursley, et sa tante Pétunia, la sœur de sa mère, de son départ le jour même, départ pour toujours. L’attitude des Dursley à son égard depuis son retour au Privet Drive avait quelque peu changé cette année. Ils étaient un peu plus gentils comme s’ils attendaient qu’il parte pour lui montrer un peu de gentillesse. Ou peut être, parce qu’ils comprenaient maintenant que Harry était majeur et qu’il pourrait utiliser de la magie pour les changer en cochons, s’il le voulait. Cette idée l’amusait un peu, car un petit sourire se dessinait sur ses lèvres quand il descendait dans la cuisine. Son cousin était assis sur le canapé, les yeux collés sur le poste de télévision à large écran. Il regardait un stupide programme de divertissement, tout en grignotant des chips. D’ailleurs, il n’était pas nécessaire de le changer en cochon, car Dudley ressemblait déjà de près à une truie gavée en fin de grossesse. A lui tout seul, il occupait déjà la moitié du large canapé. Sa tante Pétunia, ne l’avait jamais aimé. Elle n’était pas vraiment méchante avec lui, mais tout simplement indifférente comme s'il n’existait pas. Mais depuis l’été dernier, Dumbledore lui a expliqué pourquoi il se trouvait chez les Dursley alors que tant d’autres familles de sorciers auraient aimé l’adopter. C’était le sang qui la reliait à sa mère Lily qui lui avait procuré la protection magique dont il avait joui pendant ces seize dernières années, depuis, Harry sentait autrement vis à vis de sa tante. Il y avait une note de reconnaissance dans ses sentiments pour elle. Sa tante se trouvait dans la cuisine en train de faire le nettoyage habituel de fin de journée, l’oncle Vernon lisait son journal du soir sur le fauteuil. - Tante Pétunia et oncle Vernon, vous savez tous que je vais partir aujourd’hui. Des amis viendront me chercher d’un moment à l’autre. Avant de partir, je voudrais vous remercier de m’avoir recueilli sous votre toit. - Où est-ce que tu vas aller ? - Je vais vivre d’abord chez les parents de Ron, mon ami, puis peut être après je m’installerai dans la maison que m’a léguée mon parrain Sirius Black. Puis Harry sortait sa baguette de derrière de son jean décoloré, la tournait d’un mouvement souple et un bouquet d’orchidées apparut de nulle part, Harry l’attrapa et le déposa dans les mains de Pétunia qui tenaient encore le chiffon de ménage. Il venait de réussir superbement un Sortilège Non-Formulé, pensa Harry, avec un sourire. - Ce sont de vraies fleurs, dit-il à sa tante. Mettez les dans un vase pour les garder fraîches. A peine avait-il terminé sa phrase qu’on entendait des bruits sur le gravier de l’allée centrale devant la maison. Quelqu’un sonnait à la porte : - Harry ? C’est Arthur et Fred. La voix ‘tonitruante’ de Mr Weasley se faisait entendre de l’autre côté de la porte d’entrée, pour lui annoncer que c’étaient des amis et non des Mangemorts, les fidèles de Voldemort. - J’arrive, répondit Harry en se précipitant vers la porte pour l’ouvrir. - Bonsoir Harry, dit Mr Weasley, puis s’adressant à l’oncle Vernon qui venait d’arriver derrière Harry, Bonsoir Mr Dursley. Je suis venu chercher Harry, et voici mon fils Fred que vous avez déjà rencontré il y a 2 ans. Vous vous souvenez peut être encore de lui. Harry pensait que ce n’était pas très ‘diplomate’ de la part de Mr Weasley de rappeler à Oncle Vernon cette visite où Fred et George, son frère jumeau, avaient transformé la langue de Dudley en ‘python’, long de plus d’un mètre, testant un bonbon farceur de leurs inventions. - Bonsoir Mr Weasley ! Bonsoir Fred ! s’empressa de répondre Harry pour dévier la conversation. - Tu es prêt, Harry ? demanda Mr Weasley. - Oui, je vais chercher mes affaires. Elles sont encore en haut. - Je vais t’aider, ajouta Fred, entre deux phrases, qui parlait pour la première fois. Fred suivit Harry en haut dans sa chambre et empoigna l’anse de la grande malle. Harry prit son balai et la cage d’Hedwige, puis il jeta encore un coup d’œil au tour de sa chambre. C’était bizarre. Il détestait cette endroit où il devait retourner toutes les vacances d’été sur l’ordre de Dumbledore, mais maintenant, au moment où il allait le quitter pour toujours, il sentait comme une sorte de nostalgie. Non ! ça n’était pas possible, il ne regrettait rien de cet endroit où il ne connaissait que souffrance et solitude. C’était son enfance qu’il allait quitter, il allait atteindre sa majorité ce soir, cinq minutes avant minuit. Il allait prendre sa vie en main, et il ne laisserait plus personne se mettre entre lui et Voldemort. Tous ses protecteurs étaient déjà morts pour le protéger. Le dernier, le plus puissant mage du siècle l’avait aussi quitté. Il se sentait encore plus seul que jamais, plus seul que quand il avait un an. A l’entrée au rez-de-chaussée, il trouvait tante Pétunia et Dudley qui venaient d’arriver de la cuisine, tante Pétunia avait encore les fleurs dans ses mains. Harry déposa la cage d’Hedwige dans la main tendue de Mr Weasley. - Eh bien, au revoir Mr et Mrs Dursley, au revoir, Dudley, dit M. Weasley. On t’attend dans la cour, Harry. On te laisse faire les adieux. - Heu…ben… adieu donc à tout le monde, dit Harry à l’adresse des Dursleys en se retournant vers la sortie pour partir. - Au revoir, Harry, c’était tante Pétunia qui répondait d’une voix tremblante ; Tu nous donnera quand même de temps en temps de tes nouvelles, nous sommes dans l’ignorance complète où tu vas…et…merci pour les orchidées. Une larme perlait aux coins de ses yeux. Tout d’un coup, sans y être préparé, Harry s’élança vers sa tante et lui donna deux baisers sur chaque joue. Il ne l’avait jamais autant appréciée d’être la sœur de sa mère. Dans la cour, il restait silencieux, encore sous l’effet des émotions qu’il venait de ressentir. Mr Weasley envoyait les affaires de Harry au Terrier par un coup de baguette. - Tiens bien mon bras, Harry, et ne me lâche pas. On va Transplaner au Terrier, dit Mr Weasley en lui offrant son bras droit. Et la sensation désagréable et bien connue oppressait Harry comme s’il passait dans un tuyau étroit en caoutchouc épais le privant de son souffle jusqu’au moment où il pensait qu’il allait suffoquer, il se trouvait déjà dans la cour familière du Terrier, le second endroit qu’il aimait le plus au monde, le premier étant Poudlard, l’école qu'il fréquentait. - L’école sera-t-elle ouverte cette année, Mr Weasley ? lui demanda Harry, parlant pour la première fois depuis son départ de Privet Drive. - Oui, je crois, McGonagall m’en a touché un mot. Il pensa à Ron et à Hermione, les deux amis les plus chers à Harry. Hermione était une sorcière née Moldue c’est-à-dire née de parents non sorciers. Allait-il retourner à l’école ? Il s’était posé cette question depuis un mois, mais n’arrivait encore à aucune décision satisfaisante. Il a maintenant tant de chose à faire, tout un programme pour rechercher et détruire les Horcuxes restants, et l’affrontement final contre Voldemort lui même. * * *
Dernière édition par le Dim 26 Nov - 16:24, édité 5 fois | |
| | | kitty Elève de Sixième Année
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| Sujet: Re: Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) Jeu 31 Aoû - 23:04 | |
| Chapitre 2 : Le retour au Terrier
Harry ne s’attendait pas à trouver tant de monde au Terrier à cette heure tardive. Mrs. Weasley déplorait la mauvaise mine de Harry et déclarait qu’elle allait le "gaver" pendant son séjour au Terrier. Cette remarque, au lieu de faire rire Harry, le ramenait à un souvenir bien anodin mais bien net dans sa mémoire. C’était au seuil même du Terrier que Dumbledore avait dit l’année dernière à la même époque à quelques jours près, quand il était venu le chercher pour l’amener ici : "Ne privons pas plus longtemps Molly d'une nouvelle occasion de déplorer à quel point tu es maigre, Harry". Il entendait encore sonner dans ses oreilles sa voix chaude et douce, et un pincement douloureux se fit sentir dans son cœur le privant de son souffle pendant un moment. Harry se ressaisit à temps, et réussit à répondre à Mrs Weasley par un pâle sourire.
A part les membres de la famille nombreuse de Ron, (Harry remarqua que Percy n’était pas là), il y avait aussi Maugrey Fol Œil, Lupin et Tonks, tous des membres de l’Ordre du Phénix fondé par Dumbledore. Il y avait aussi Fleur, la fiancée de Bill, sa sœur Gabrielle, et Hermione. Le cœur de Harry se desserra à la vue de celle-ci. Il avait tant de chose à dire à ses amis, Ron et Hermione. Les parents de Fleur, Mr et Mrs Delacour étaient logés à l’hôtel du village. Harry ne s’étonnait pas de voir Fleur et Gabrielle. Le mariage de Bill et Fleur allait être célébré dans 3 jours. Gabrielle ne voulait pas rester à l’hôtel avec ses parents, car elle voulait faire plus ample connaissance avec Ginny qui serait demoiselle d’honneur comme elle au mariage. Harry l’avait rencontrée il y avait 3 ans quand il était en quatrième année à Poudlard. Il l’avait pour ainsi dire ‘récupérée’ au fond du lac lors de la deuxième épreuve du Tournois des Trois Sorciers où Fleur et Harry étaient concurrents, et après que celle-ci eût échoué et abandonné l’épreuve pour avoir été attaquée par des monstres marins. Gabrielle était encore très jeune, mais maintenant elle était devenue une vraie jeune fille d’une prometteuse beauté aussi captivante que sa sœur, « a couper le souffle » comme disait Ron. Au Tournois des Trois Sorciers, Fleur était une élève de 7ème année de Beauxbatons, une école des sorciers en France.
Harry avait un peu peur de revoir Ginny et il avait hâte de quitter le Terrier le plutôt possible après le mariage de Bill et après son examen de Transplanage. Il avait peur qu’il ne succombât complètement au charme de Ginny et qu’il ne pourrait plus maintenir sa décision de garder la distance avec elle. Il était reconnaissant à Gabrielle d’être là, car elle occupait Ginny et la suivait partout. Déjà le parfum vague et familier des fleurs des champs qui émanait de Ginny l’avait "ramolli" dangereusement quand il l’embrassait à l’arrivée (de façon bien "protocolaire" d’ailleurs) devant tout le monde et il avait pu se ressaisir à temps. Dans la bousculade des retrouvailles et devant tout le monde, il n’avait pas à faire face à un tête à tête avec Ginny, et il estimait qu’il était chanceux.
Mrs Weasley avait prévu un délicieux et copieux souper. Tout le monde se régalait dans une ambiance chaleureuse, animée par Fred et Georges qui faisaient la publicité de leurs dernières inventions, encore en phase d’essai, le Gilet Pare-choc et la Robe Trompeuse qui vous faisait apparaître jusqu’à 5 mètres plus près de la place où vous étiez réellement et selon la distance entre vous et l’adversaire, distance à portée efficace de sortilèges. Plus vous êtes loin de l’adversaire, plus la distance trompeuse est grande. Harry pensait que Fred et Georges avaient des idées très ingénieuses, et si seulement ils savaient orienter le but de leur ingéniosité. Il avait une idée, et pensait leur en parler dès que possible. Des histoires de chasse aux dragons échappés des centres d’élevage de Charlie, un autre frère de Ron, donnaient la chair de poule à tout le monde. Ils parlaient de tout et de rien, sauf de Dumbledore. Mais c’était Harry qui commençait à parler de lui le premier. Il était entre Ron et Hermione, face à Maugrey et Lupin, un loup-garou et ami proche de James, son père.
– Comment va l’Ordre du Phénix maintenant que Dumbledore n’est plus ? demanda Harry à Lupin.
Tout le monde se figea en entendant Harry prononcer le nom de Dumbledore et tout d’un coup la salle était plongée dans un silence complet comme si le temps venait de s'arrêter dans sa course. Hermione porta sa main sur la bouche et Ginny de l’autre bout de la table, entre Gabrielle et Bill leva ses beaux yeux observateurs, où mêlait de la compassion, sur Harry, ce qui l’intriguait. Un coup d’œil circulaire autour de la table faisait vite comprendre à Harry qu’ils s’étaient sûrement donné le mot de ne pas parler de Dumbledore devant lui, du moins pour cette nuit, la nuit des retrouvailles, quand la mort de Dumbledore était encore trop fraîche dans la mémoire de tout le monde et surtout dans celle de Harry – Écoutez, déclara Harry, la mort de Dumbledore m’affecte beaucoup, personnellement au plus profond de mon cœur, et je pense que vous me comprenez tous très bien. Mais je ne suis plus un enfant, et il faut que vous compreniez cela aussi. J’ai décidé de prendre ma propre vie en main, et je ne laisserai plus personne se mettre entre moi et Voldemort pour me protéger. Et je voudrais être membre de l’Ordre, si l’Ordre reste toujours actif, bien sûr. – Moi aussi, dit Hermione – Moi aussi, dit Ron – Nous aussi, dirent Georges et Fred d’une même voix
Ginny ouvrait la bouche, s’apprêtant à parler, mais se ravisa, elle savait d’avance la réponse des grands, et se savait perdue, dans la bataille. Elle restait boudeuse et silencieuse le reste de la soirée déjà très avancée. – Écoutez, Harry, lui répondit Maugrey, nous avons parlé de vous à la dernière réunion de l’Ordre avant hier. Enfin, nous avons beaucoup parlé de vous dans nos dernières réunions, et comme vous êtes une personne trop importante dans la lutte contre Voldemort, malgré votre âge, nous avons décidé de vous laisser entrer dans l’Ordre, et nous acceptons en même temps Ron et Mlle Hermione Granger. Nous avons été un peu bousculés ces derniers temps, bien sûr, par la mort de Dumbledore. Il était le Gardien du Secret, et nous avons dû changer provisoirement notre quartier Général à Poudlard à cause de Rogue qui en connaissait l’emplacement. Enfin, plus exactement, c’était Dumbledore qui avait tout prévu le cas où il disparaîtrait, et il a laissé aussi une lettre pour vous. Je comptais vous en faire part à la fin du repas, mais puisque vous avez posé la question, je vous le dis maintenant. Je ne peux pas vous donner la lettre maintenant, parce que je ne l’ai pas. On vous la remettra à la prochaine réunion de l’Ordre, prévue le lendemain du mariage. A part cela l’Ordre est toujours actif, pour le moment nous suivons encore les directives laissées par Dumbledore avant sa mort. Quand à Georges et Fred, ils sont déjà … heu … depuis longtemps majeurs, Arthur et Molly étaient d’accord pour les laisser venir à notre prochaine réunion aussi. – Maman ! Papa ! protestèrent Fred et Georges d’une même voix, vous ne nous aviez rien dit !
A l’évocation du nom de Rogue, son ancien professeur de Potions, Harry sentait une montée de rage et de haine qui bouillonnait dans son cœur. Oui, c’est aussi lui qui était à l’origine de tout. C’était lui qui informait Voldemort sur le contenu de la prophétie. Et c’était lui qui tuait Dumbledore, de sang froid, sur les marches de la Tour d’Astronomie. Harry ne savait plus qui des deux, Voldemort ou Rogue, il haïssait le plus. Toujours bouillonnant de rage, Harry entendit de l’autre bout de la table, la voix de Mr Weasley qui répondait à Georges et Fred : – On voulait tester encore votre maturité, puis, devant les gros yeux de protestation de ceux-ci, il ajouta ; …et puis …, nous sommes trop occupés par les préparatifs du mariage. – Et qui était au courant des arrangements de Dumbledore au cas où il devait mourir ?’ demanda Harry. – C’était son frère Abelforth, vous le rencontrerez à la prochaine réunion. Sacré Leader, ce Dumbledore, nous n’aurons jamais un leader aussi prévoyant et clairvoyant que lui, sans parler de ses pouvoirs magiques que personne ne pourrait l’égaler, bien sûr. La perte de Dumbledore est une très grande perte pour nous tous non seulement sur le plan de notre force contre Voldemort, bien sûr, mais aussi sur le plan affectif, nous l’avons tous aimé. Au nom de Voldemort prononcé par Maugrey, Harry se sentait mieux, comme si un courant d’air frais venait de traverser la salle. Car la plupart des gens n’osaient pas prononcer son nom, et cela l’agaçait. – Pour ce qui est de préoccupation et de préparatifs du mariage, dit Fred à l’adresse de ses parents, nous oublierons notre rancœur à votre égard pour ne pas nous avoir avertis. – Oui, ajouta Georges, nous oublierons. – Vous nous devez une sacrée chandelle là, insinua Bill en riant et en clignant des yeux malicieusement en direction de Mr Weasley. Fleur arborait un beau sourire sur son visage de Vénus pour soutenir la phrase de son fiancé. – Hum ! fit entendre Mrs Weasley depuis l’évier où elle était allée déposer son assiette.
Et sur cette note de bonne humeur, la lumière de la salle s’éteignit tout d’un coup remplacée par une lueur vacillante et timide venant des petites bougies qui s’avançaient comme flottant dans l’air depuis un coin sombre de la salle, presque au ras du sol. Et tout d’un coup, comme d’une seule voix, tout le monde entonna : – Joyeux Anniversaire… Au mot "Harry" à la fin de la phrase de la chanson, le cœur de celui-ci s’éclata en sanglot. Des larmes aux yeux, il voyait le plateau de gâteau arriver devant lui, et une petite voix du dessous du plateau se faisait entendre : – Joyeux Anniversaire, Monsieur Harry Potter ! – Dobby ! s'exclama Harry en soulevant le plateau découvrant le petit elfe à ses pieds, qu’est-ce que tu fais ici ? – Dobby a demandé au Professeur McGonagall si Dobby pouvait venir vous servir, maintenant que vous êtes majeur, Dobby vous suivra partout où vous irez Monsieur Potter, et Winky aussi.’ – Oh, c’est gentil, Dobby. C’est d’accord. Merci beaucoup, on en parlera tout à l’heure.
Le sourire jusqu’aux oreilles, Dobby s’effaça rapidement, pour laisser apparaître un autre plateau porté par Winky, beaucoup plus grand. Celui-ci était rempli de paquets-cadeaux de toutes les couleurs. – Merci, Winky, dit Harry en débarrassant l’elfe du plateau, puis à l’adresse de tout le monde, les larmes aux yeux et d’une voix tremblante d’émotion : 'Merci à vous tous, je me souviendrai de cette soirée de toute ma vie.' Et il se demandait intérieurement ‘Survivrais-je encore à Voldemort dans la bataille finale pour me souvenir de cette soirée ?’, puis à tout le monde, il continua : ‘Tant pis pour Voldemort, Je penserais à lui plus tard. Pour le moment, je vais me réjouir pleinement de votre chaleureuse compagnie et de cette soirée inoubliable, merci beaucoup à vous tous, je ne saurai quoi vous dire, mais je suis très touché !'
La salle explosait d’applaudissements et la soirée se terminait dans un tohu-bohu d’embrassades et de rires et quand les membres de l’Ordre prenaient congé à la hâte pour Transplaner chez eux, il était déjà deux heures du matin. "Je suis majeur depuis plus de deux heures" pensait Harry.
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Dernière édition par le Jeu 18 Jan - 5:53, édité 8 fois | |
| | | kitty Elève de Sixième Année
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| Sujet: Re: Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) Jeu 31 Aoû - 23:12 | |
| Chapitre 2 : Le retour au Terrier (suite)– Les enfants ! au lit maintenant, cria Mrs Weasley depuis la porte après le départ des derniers invités ; Nous aurons une journée chargée demain. Nous devons aller au chemin de Traverse pour des derniers achats pour le mariage. Harry, as-tu besoin d’une nouvelle robe de cérémonie ? car celle de Ron est devenue un peu trop courte, tu pourras l’acheter demain en même temps. – Oui, je pense, Mrs Weasley, répondit Harry qui avait hâte de se retrouver seul avec Ron, et Hermione. – Dobby, Winky, j’ai besoin de vous parler. Suivez moi ! puis à Ron et Hermione : Venez. Après avoir souhaité la bonne nuit en toute vitesse à tout le monde et à Ginny, Harry pensait qu’il avait de la chance de pouvoir la quitter de cette façon simple, il montait quatre à quatre avec Ron et Hermione, jusqu’au dernier étage où se trouvait la chambre de Ron et où Mme Weasley avait ajouté un lit pour lui comme d’habitude. Les trois amis s’assirent sur le petit lit de Harry pour parler aux elfes. – C’est très gentil de votre part, de vouloir venir me servir, dit Harry. Pour le moment, je reste ici avec Ron, donc vous allez aider dans tous les travaux de ménage et les préparatifs du mariage. – C’est déjà fait, Monsieur Potter n’avez pas à vous inquiéter, répondit promptement Dobby. – Vous êtes ici depuis quand ? – Depuis ce matin, Monsieur Potter. Le Professeur McGonagall a demandé à Dobby si Dobby pouvait venir aider Mrs Weasley pendant quelques jours pour les préparatifs du mariage et Dobby profitait de l’occasion pour lui demander si Dobby et Winky pouvaient quitter l’école et venir vous servir, Monsieur Potter. Comme Professeur Dumbledore est mort, et que Monsieur Potter allez être majeur, Dobby avait pensé à venir servir Monsieur Potter et Dobby a parlé de son idée à Winky, et Winky était d’accord avec Dobby. Winky n’est plus malade. Depuis la mort du Professeur Dumbledore, Winky s’est réveillée de son mal, elle accepte de penser que M. Barty Croupton Jr., son ancien maître, s’est trompé dans son choix en s’alliant à Vous-Savez-Qui, répondit l’elfe d’un seul trait qui vous privait le souffle, si vous vouliez le suivre. – D’accord, j’accepte votre service à condition que vous acceptiez que je vous paye. – Dobby obéit à tout ce que Monsieur Potter lui ordonne. Mais à l’idée d’être payée, Winky commençait à pleurer. – Winky ne s’attendait pas à tomber si bas, jusqu’à recevoir un salaire … hic … hic’ – Non, Winky, il ne faut pas penser de cette façon. Il faut penser que vous me faites plaisir en recevant un salaire. Vous aimez me faire plaisir, n’est-ce pas, Winky ? – Oui, Monsieur Potter, Winky aime faire plaisir à Monsieur Potter, parce que Dobby aime bien Monsieur Potter. –Alors, c’est d’accord. Je vais vous payer à chacun 30 Gallions par mois, et vous aurez une journée libre chaque semaine. – Dobby doit obéir à Monsieur Potter. Mais 30 Gallions par mois, c’est beaucoup trop. Professeur Dumbledore acceptait de baisser le salaire de Dobby, à la demande de Dobby, jusqu’à 1 Gallion par semaine, et un jour de congé par mois, dit Dobby tristement, des larmes aux yeux… –Il ne faut pas pleurer, Dobby. Bon, je vous payerai 10 Gallions par mois, et vous aurez une journée libre par semaine. Je n’accepterai pas de vous payer moins, d’accord ? Et je voudrais que vous vous habilliez proprement et impeccablement. Et je ne veux pas que vous vous punissiez chaque fois que vous faites une erreur. Tout le monde peut faire des erreurs. il y a des erreurs graves, et des erreurs moins graves. Vous viendrez me parler de vous erreurs, si jamais vous pensiez en avoir faites, et on essaiera ensemble de trouver des solutions. D’accord ? – Oui, Monsieur Potter, répondit Dobby. Monsieur Potter est trop généreux. – Winky, il ne faut pas être triste parce que je vous paye. Il faut penser que vous me faites plaisir en recevant un salaire de ma part. Et quand je pense que vous essayez de me faire plaisir, je suis heureux. Et, c’est très bien, Winky, je suis ravi d’apprendre que vous êtes guérie de votre mal. Maintenant il est tard et je pense que je vais dormir. Bonne nuit à vous deux. – Bonne nuit, monsieur Potter, et merci Monsieur Potter, dirent les elfes d’une même voix. – Wooahh, dit Ron lorsque les elfes furent partis. T’as deux elfes pour te servir tout seul. Décidément, tout t’arrive ! " Oui, tout" pensait Harry. " Même Voldemort qui voulait le tuer quand il n’avait qu’un an. Cela n’arrivait pas à tout le monde ! ". – Non, dit Harry à haute voix, je pense que je n’aurais pas besoin de deux elfes. J’ai des décisions importantes dont je voudrais vous faire part. Tu as dit dans ta lettre, Ron, que tes parents m’invitent à rester ici aussi longtemps que je voudrais, c’est très gentil de leur part et cela me touche beaucoup. Mais après réflexion, je pense que je vais m’installer au 12 Place Grimmauld, après le mariage de Bill. Au fait, c’est quand ton examen de Transplanage, Ron ? – C’est comme toi, papa me l’a dit, le matin du mariage, à 9 heure, il nous y amènera. Mais si tu décides de rester là bas, au 12 Grimmauld, j’aimerais bien venir vivre avec toi, si tu m’accepte, bien sûr. Je ne sais pas si papa et maman accepteraient cette idée. – Moi aussi, dit Hermione, si tu m’acceptes, Harry. – C’est très gentil de votre part, je pense que vos parents accepteront cette idée, on est déjà majeur, non ?, dit Harry. Donc, pour nous trois, je pense que seul Dobby nous suffira. Je vais laisser Winky ici pour qu’elle aide ta maman. Je parlerais demain à tes parents de mon intention de m’installer à Place Grimmaud, et de Winky aussi. Pour mes autres décisions, on en parlera plus tard, après le mariage. – Mes parents sont Moldus, dit Hermione, je serais donc majeure, selon la loi des Moldus, en Septembre. J’aurai 18 ans dans deux mois. – Super ! s’exclama Ron. Ils continuaient à discuter ainsi tard dans la nuit, lorsque Hermione quitta la chambre pour aller se coucher, il était déjà presque quatre heures du matin, tout juste quelques heures pour dormir avant d’être réveillés par Mrs Weasley pour aller au chemin de Traverse. Mais Harry resta dans son lit à penser à sa nouvelle vie d’adulte, aux devoirs qu’il se donnait à accomplir, et à l’avenir sombre qui l’attendait. Et lorsqu’il s’était enfin endormi, une faible lueur rose du soleil matinal perçait déjà à travers les fentes de la fenêtre. *** – Il était si pâle, je n’osais pas le lui dire, hier. La voix d’Hermione se faisait entendre dans un chuchotement. – Et si on le laissait dormir encore un peu, lui répondit à voix basse Ron. – Ce n’est pas la peine, dit Harry, en ouvrant le yeux, et en se mettant assis sur son lit, je suis déjà réveillé. C’est l’heure déjà ? demanda Harry en voyant ses amis déjà habillés. – Salut Harry, il est 10 heures, dit Ron, mais tu as encore le temps pour ton petit déjeuner. Maman tient à ce que tu manges correctement. – Elle veut plutôt me "gaver", dit Harry, et ils s’éclatèrent de rire. – Bonjour Harry, dit Hermione en se penchant pour lui donner un petit bisou sur la joue, on t’attend en bas, tu as intérêt à prendre ton petit déjeuner comme il faut, et tirant sur la manche de Ron elle sortit de la chambre. Souriant avec lui même, Harry, mettant ses pieds par terre, commença à s’habiller. Il penserait à Voldemort plus tard, pour le moment il était heureux de retrouver ses deux meilleurs amis. Avec la Poudre de Cheminette, ils arrivaient au Chaudron Baveur. Harry fut ravi de voir la silhouette géante de Hagrid, le gardien de Poudlard, à une table en train de prendre sa bière-au-beurre tranquillement. – Bonjour Hagrid. Merci pour le cadeau, c’était génial. – Joyeux anniversaire, Harry. Je l’ai fait moi même. L’arc est en bois de saule millénaire et la corde est faite de poils de queue de Licorne tressés. Ça te plaît ? – Oui, c’est super. – Je n’ai pas pu venir hier, J’avais trouvé un poulain de Licorne blessé et il fallait le soigner d’urgence, car il avait perdu beaucoup de sang. Il va mieux maintenant, je pense que je pourrais le relâcher dès demain en essayant d’aller le plus loin possible à l’intérieur de la Forêt Interdite. Ils se divisèrent en deux groupes, Mr et Mrs Weasley pour les achats nécessaires pour le mariage. Hagrid accompagnait Ginny, Gabrielle, Harry, Ron et Hermione dans leur ballade. Seuls Harry et Ron devaient acheter des robes de cérémonie. Hermione avait déjà la sienne, achetée à Londres dans un boutique de haute couture Moldue. Ginny voulait montrer le magasin de Farces de Fred et George à Gabrielle. – On se donne rendez-vous dans deux heures chez Georges et Fred., d’accord ? dit Mr Weasley. Et vous ne fausserez pas compagnie à Hagrid, vous trois ! ajouta-t-il en désignant du doigt Harry, Ron et Hermione, puis tirant le bras de sa femme il partait dans la direction des boutiques de tissus d’ameublements. Le Chemin de Traverse n’avait plus ses attraits comme avant depuis que Voldemort était de retour et opérait à découvert, il semblait plus triste encore depuis la mort de Dumbledore. Les gens semblaient pressés, ne s’attardaient plus pour faire du lèche-vitrines. Après avoir acheté leur robes de cérémonie chez Madame Guipure, ( celle de Harry était de couleur vert foncé suggérée par Ginny et Gabrielle, et celle de Ron, chocolat, choisie par Hermione ) ils se rendirent chez Georges et Fred. La boutique de Georges et Fred était toujours bondée. Souvent les parents laissaient leurs enfants là, et faisaient leur courses seuls, plus tranquillement. ‘Entrez, je vais rester ici. Je vous attends’, dit Hagrid lorsqu’ils arrivèrent devant la boutique de Fred et Georges, puis à l’adresse de Harry, Ron et Hermione, il ajouta en clignant malicieusement des yeux : Ne me faussez pas compagnie, vous trois ! Mr et Mrs Weasley n’étaient pas encore là. Ginny tout de suite tira le bras de Gabrielle vers les rayons des produits de la "Fée Sorcière". Georges et Fred emmenèrent Harry, Ron et Hermione à l’arrière boutique pour être plus tranquille après avoir demandé aux vendeuses de ne pas les déranger. – Alors, vous nous montrez votre Robe Trompeuse ? demanda Ron lorsque la porte qui séparaient les deux parties du magasin fut refermée. – Oui, dit Harry, je trouve votre invention géniale, et j’ai une idée. Qui est au courant de vos inventions ? – Personne, pourquoi cette question ? répondit Georges, tant qu’on n’a pas encore déposé notre invention pour obtenir le brevet de production, c’est top secret. On ne veut pas qu’on nous vole nos idées ! – Et si on garde cela secret pour nous, je veux dire pour notre camp. Votre invention est géniale, l’adversaire ne peut pas nous viser correctement. C’est votre poudre d’obscurité Péruvienne qui me donne cette idée. Vous savez que Draco Malfoy a réussi à introduire les Mangemorts à Poudlard grâce à votre poudre ? Ron et Ginny étaient là mais ne pouvaient rien faire. Je pense que pour les produits qui peuvent être utilisés comme des armes de combat, il ne faut pas les vendre à n’importe qui. Et si vous parliez à la prochaine réunion de l’Ordre de votre invention ? – Nous regrettons beaucoup d’avoir vendu cette poudre Péruvienne à Draco, Ron nous a déjà fait une longue leçon, dit Georges, je vais chercher la Robe, puis il s’élança vers l’escalier. – Mets toi ici, Harry, dit Fred, à côté de Ron, sur cette ligne. Et mets toi contre la fenêtre, Hermione. La distance de Ron à la fenêtre est environ 4 mètres. Ah, le voilà, Georges. Harry, mets la Robe. Oui, voilà ! Comment tu vois Harry et Ron maintenant, Hermione ? – Heu … ils ne sont plus sur la même ligne. Je vois que Ron est toujours sur la ligne, mais Harry est plus près, je dirais, heu … à peu près 3 mètres ? Heu … mais … l’image de Harry est un peu bizarre, ça fait … un peu flottante, bougeante, un peu irréelle, oh ! et ça me fait mal à la tête, ou … plutôt ça me donne le vertige ! ! – Oui, dit Fred, c’est pour cela, que ce n’est pas encore au point notre invention. On ne sait pas encore comment enlever cet effet flottant, mais c’est à double tranchant. D’une part ça rend trop évident, et l’ennemi sait tout de suite que l’image est "irréelle", mais d’autre part, cela rend l’objectif plus difficile à cerner, à viser. Vous voyez ce que je veux dire ? Essaie de viser Harry, et lance lui un sort, Hermione !’ – Noooon ! cria Harry. Fais moi voir plutôt, dit Harry en enlevant la robe et la donna à Hermione, mets toi à ma place, sur la ligne, Hermione. Et ils changèrent de places. – Oui, en effet. C’est génial, dit Harry, Heu ! … Non ! … Si ! … non seulement Hermione n’est plus sur la même ligne que Ron, mais j’ai l’impression qu’elle n’est plus dans la même direction où je pense qu’elle devrait être, elle est un peu déviée vers la droite. Si je ferme les yeux, j’ai son image dans ma tête un peu plus à gauche, plus près de Ron…. – Enlève la Robe, Hermione, que je te voie sans la Robe d’abord. Mets toi à l’interception de la ligne perpendiculaire à la ligne de Ron, voilà, exactement comme ça. Lorsque je ferme les yeux, tu remets la Robe. Maintenant remets la Robe, dit Harry tout en gardant ses yeux fermés et en restant bien dans l’axe face à Hermione. Puis Harry ouvrit ses yeux : C’est exactement ce que j‘ai dit, Hermione est un peu déviée vers la droite, voyons environ dix centimètres par rapport à l’interception des deux lignes. Vraiment génial. – Oui, cet effet de déviation, on vient de mettre au point. Et plus on est loin, plus cet écart est grand. Je suis content qu’on a réussi, et que tu l’a remarqué aussi. – Mets toi ici à ma place, dit Ron à Harry, je veux voir aussi. – Wooahh ! c’est génial, s’exclama Ron, puis à Hermione : Et toi, Hermione, comment tu me vois, demanda Ron. – Mais, normal ! Tu portes pas de robe, imbécile ! Tu es, voyons, ton coude droit se trouve à peu près à 20 cm du cadre de la fenêtre. Ron se retourna en essayant de ne pas bouger son coude droit, et mesura l’espace entre son coude et le cadre de la fenêtre avec l’empan de sa main gauche. – Si tu restes dans la limite maximale de portée efficace de sortilège, dit George, l’ennemi te vise toujours trop court, mais toi, tu peux toujours atteindre l’ennemi, tu vois ? On pense aussi à créer une robe trompeuse dans les deux sens, c’est-à-dire qui donne l’image de la personne plus près ou plus loin à volonté par une formule magique. Mais ce n’est encore qu’en phase d’Idée. – Super, répondit Harry, les inventions naissent toujours à partir des idées, ayez des idées, beaucoup d’idées, chers amis, ajouta Harry en donnant une tape sur l’épaule de Fred. Sur ce, quelqu’un frappa à la porte, et la voix de Mr Weasley se faisait entendre de l’autre côté: – Les enfants, il faut partir ! – Oui ! Papa, on arrive, répondit George. – On en reparlera, dit Harry. Au revoir ! – Au revoir ! répondirent-ils en chœur. ***
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| | | kitty Elève de Sixième Année
Nombre de messages : 1049 Date d'inscription : 22/03/2006
| Sujet: Re: Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) Ven 1 Sep - 2:23 | |
| Chapitre 2 : Le retour au Terrier (suite et fin) – Wooahh ! On va avoir une journée superbe à rêvasser, dit Ron en ouvrant la fenêtre laissant le soleil matinal entrer en flot dans la chambre. – On va pas rêvasser ! répondit la voix d’Hermione qui venait d’arriver dans la chambre, déjà habillée, tenant un morceau de parchemin dans la main. On va travailler ! – Que tu es rabat-joie. C’est demain, le mariage. On va pas commencer à travailler aujourd’hui ? protesta Ron. Harry, amusé de voir ses amis, comme toujours, entrain de se chamailler, restait silencieux, poursuivant ses propres pensées. – Laisse tomber, dit Hermione, lasse de discuter. J’ai fait une liste des sortilèges intéressants et importants, et de niveau bien élevé, qu’on peut regarder ensemble, discuter et choisir ce qui nous intéresse le plus. J’ai commandé des livres de hauts niveaux de chez Fleury & Botts, de Défense contre les Forces du Mal " Les grands esprits se rencontrent" pensa Harry qui avança la main et prit la feuille de celle d’Hermione. Il parcourut le parchemin des yeux, puis pointa avec son doigt : – Oui, ça c’est intéressant, dit Harry, je l’ai fait, ça aussi j’ai fait, et ça aussi j’ai fait… – Mais ! ? Sidérée, Hermione leva les yeux sur Harry. – Un, deux, trois …, Harry continua à compter, … vingt, vingt-et-un, dit Harry, j’en ai déjà fait vingt-et-un de ta liste. Pendant le mois dernier, à Privet Drive. Je ne faisait que ça de la journée, sans manger, sans dormir, enfin … presque ! Hermione regarda Harry, moitié admirative, moitié avec compassion : 'Tu pourras nous montrer alors, c’est toujours plus facile quand quelqu’un vous montre comment il faut faire que de lire dans le livre et tâtonner tout seul', dit elle. – Pas étonnant que tu n’as plus que la peau sur les os ! dit Ron depuis la fenêtre. – On a beaucoup mieux à faire, dit Harry, Je pense qu’on va descendre dans le jardin, et on va essayer de Transplaner d’un bout à l’autre, parce que demain c’est l’examen, pour Ron et moi. On va choisir des endroits bien précis, qu’on marquera d’une croix avec des branches, parce que l’exactitude compte aussi. Ton jardin d’un bout à l’autre fait bien plus de deux kilomètres en longueur, je pense, et en diagonal, ça fait combien ? Puis Harry pensait que le Transplanage était vraiment important dans la poursuite de ses plans pour eux trois, si Ron n’aurait pas son permis, ce serait très embêtant, il faudrait attendre encore des mois ! – Oh ! tu n’auras pas de problème, dit Ron en quittant la fenêtre. Tu as déjà Transplané, et réussi. – Justement, comme ça, on va voir si tu ne laisseras pas un bout de sourcil en arrière ! dit Harry, et puis, j’aime me mettre à l’ombre d’un arbre, le grand air me manque depuis un mois. En bas de l’escalier, Fleur interpella Hermione. – Hermione ! Pourrais-tu me donner un coup de main, ou plutôt d’œil, pour la décoration. On a vraiment de la chance d’avoir les deux elfes à la maison. ***
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| | | stephchou87 Elève de Sixième Année
Nombre de messages : 1726 Age : 37 Localisation : En reflexion sur le but de ma vie... Date d'inscription : 29/08/2006
| Sujet: Re: Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) Sam 2 Sep - 23:05 | |
| très très sympa mais où est passé Kreattur???? | |
| | | kitty Elève de Sixième Année
Nombre de messages : 1049 Date d'inscription : 22/03/2006
| Sujet: Re: Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) Dim 3 Sep - 23:20 | |
| Chapitre 3 : Un mariage d’AmourIl était déjà presque onze heures du matin. Hermione, Ginny et Gabrielle étaient dans la cour du Terrier. - Ils doivent être de retour d’un moment à l’autre, si tout va bien, dit Hermione. Je leur ai donné rendez-vous exactement à cet endroit, que j’ai entouré d’un grand cercle, pour eux. Juste à ce moment là, Harry se matérialisa comme par magie devant Hermione. - Félicitations, Harry ! Où est Ron ? Il ne l’a pas eu ? demanda Hermione, inquiète. - Si, il l’a eu, il était à côté de moi, quand je partais, répondit Harry. Et « Pop », Ron se matérialisa lui aussi, près de là, à dix mètres où ils étaient. - Je l’ai eu ! Je l’ai eu ! cria Ron à tue tête en courant vers eux. J’ai mes sourcils entiers. Puis il sortit de sa robe un petit miroir de poche, ‘Je l’ai pris ce matin dans le sac de maman, pour voir si j’aurais mes sourcils entiers ! A King’s Cross, j’étais un peu loin de la tête du train, où il fallait atterrir, l’examinateur l’a marqué sur ma feuille d’examen, mais il disait que ce n’était pas trop grave, j’étais encore dans la limite acceptable. - Super ! dit Hermione en donnant à Ron et à Harry chacun un petit bisous sur la joue en guise de félicitations. Puis Ginny et Gabrielle l’imitèrent. Le vague parfum familier de fleurs des champs de Ginny remplissait les poumons de Harry et son cœur battait si fort qu’il pensait que tout le monde devait entendre, il essaya de faire diversion en regardant dans la direction opposée à Ginny pour cacher son émotion. - Au Ministère, dit Harry, quand le secrétaire cherchait ma feuille d’examen, j’ai vu celle de Malfoy au dessus de la mienne, et à mon retour quand je lui rendais ma feuille, celle de Malfoy était toujours là, encore vierge, pas de tampon, rien du tout. Il n’est pas venu pour l’examen… - Bien fait pour lui, répondit Ron, apparemment ravi de la nouvelle. - C’est à quelle heure que commencent les cérémonies du mariage ? demanda Harry en l’air. - A quatre heures, répondit Gabrielle de sa petite voix timide, mais les invités commencent à arriver à partir de trois heures. - Il faisait une chaleur pas possible à King’s Cross, je vais me rafraîchir, dit Harry et ils rentrèrent tous dans la maison. *** Les elfes avaient fait des merveilles. Le jardin était quasiment méconnaissable. Plus de bottes éparpillées dans la cour, plus de tas de branches ou de feuilles mortes, les poules enfermées dans leur enclos. Les pelouses d’un vert tendre coupées ras du sol donnaient l’impression d’un tapis de velours. Par ci, par là des buissons de fleurs aux couleurs pastel, contribuaient à en faire un tableau de maître. Au fond du jardin, se trouvait érigée une estrade devant une rangée de peupliers millénaires, et bordée de parterres de fleurs toutes fraîches. Des guirlandes accrochées sur les branches au dessus de l’estrade donnaient l’impression qu’on était devant une grotte de fée. Deux rangées de chaises en demi-cercle faisant face à celle-ci. Harry comptait les chaises. Non, il n’y aurait pas beaucoup de monde, seulement une cinquantaine de chaises. La famille des deux côtés, plus lui même et Hermione occuperaient déjà une vingtaine de chaises. Donc il n’y aurait qu’une trentaine d’invités tout au plus, des membres de l’Ordre du Phénix, des amis de travail de Bill, et de Mr Weasley, un ou deux amis de Fred et de Georges. Ron avait invité Neville, un ami de leur classe. Il serait accompagné de sa grand-mère. Luna Lovegood, une amie de Ginny allait venir avec son père. Harry aimait bien l'idée de connaître Mr Lovegood, l’éditeur du journal Le Chicaneur qui avait accepté de publier son interview par Rita Skeeter sur le retour de Voldemort quand tout le monde, y compris le Ministère, ne voulait pas le croire. Encore perdu dans ses pensées, Harry voyait de la porte de la cuisine arriver Hermione, majestueuse dans sa robe vaporeuse mauve cendre, qui moulait sur son corps d’adolescente, comme une apparition irréelle et qui se confondait presque avec le fond du décor de fleurs d’agapanthes derrière elle. Un petit sourire dans le coin de sa petite bouche lui donnait une expression spéciale bien à elle. Elle était encore plus belle qu’au Bal du Tournoi des Trois Sorciers, pensa Harry. - Tu es très belle, Hermione ! dit Harry. - Merci ! répondit celle-ci … Je croyais que Ron était avec toi, ajouta-t-elle pour rompre l’atmosphère un peu chargée, consciente de sa beauté, et de son effet. - Non, dit Harry, heureux de redescendre sur terre. Je suis ici depuis un bon quart d’heure. Ron venait seulement de sortir de sa douche quand je descendais. Mais, il ne va pas tarder, je pense. Je me demande si Percy serait là, c’est quand même le mariage de son frère, non ? - Je ne sais pas, mais il me semble avoir entendu dire qu’il y avait un paquet de cadeau de Percy arrivé ce matin et que Bill disait qu’il n’ouvrirait pas ! C’est triste !. - Oui ! dit Harry. Mais si Percy lui envoyait un cadeau, cela prouve qu’il essayait de faire le premier pas, il faut lui donner la chance de se faire pardonner ! Leur conversation fut interrompue par l’arrivée massive des invités par Transplanage. Neville et sa grand-mère, Luna accrochée au bras de son père, et quelques membres de l’Ordre du Phénix, McGonagall, la nouvelle directrice de Poudlard, Kingsley Shacklebolt, Maugrey Fol-Œil, Hagrid… Ron choisit ce moment là pour arriver, lui aussi. Les amis de l’Armée de Dumbledore étaient ravis de se retrouver, ils partirent chercher des places dans un coin pas trop en vue dans le deuxième rang de chaises, pour pouvoir discuter tranquillement entre eux. Mr Weasley et Charlie recevaient les invités et les dirigeaient vers leur place. Tonks arrivait au bras de Lupin, rayonnante, ses cheveux de couleur rose chewing-gum éclatante artistiquement ramenés en arrière en un chignon dont quelques mèches rebelles flottaient au vent, et Lupin élégant avec une robe noire flambant neuf, arborait un sourire en direction du groupe de Harry. Bill habillé en Moldu noir, svelte et chic, une robe rouge lie de vin, jetée par dessus son smoking. l’air sérieux, venait d’arriver au bras de Mrs Weasley au pied de l’estrade. Il gardait encore des morsures de Greyback, le terrible loup-garou, des traces de cicatrices, lisses et pâles sur son visage hâlé. Il lui manquait un tout petit bout de sourcil ! Harry pensait qu’une chirurgie esthétique dans un hôpital Moldu pourrait sûrement les effacer ou les rendre moins visibles. Mais heureusement, ses traits restaient toujours beaux et son profil pur. McGonagall était sur l’estrade, l’air sérieux. Elle devait unir les mariés à la place de Dumbledore. A ce moment là la musique de la marche nuptiale se faisait entendre dans l’air, de nulle part, irréelle, puis … depuis la porte de la cuisine, s’avançait Fleur au bras de son père, vêtue d’une robe décolletée et serrée tout en blanc nacré, un collier de perles en torsade tombé à moitié dans le creux de sa poitrine. Le fameux diadème ‘Goblin-made’ de la grande tante Muriel en place sur sa tête au port majestueux. On aurait dit que Vénus venait de renaître. Derrière elle, Ginny et Gabrielle, en robe vaporeuse jaune pâle, une couronne de fleurs aux couleurs pastel sur les cheveux, un petit bouquet de fleurs dans la mains, s’avançaient, un peu timides, dans le sillon de Fleur, conscientes des leurs rôles, et des regards des invités. Les cheveux couleur flamme de Ginny se confondaient avec les rayons de soleil qui arrivaient à percer à travers les denses feuillages. Harry pensait que Ginny était adorable, tout simplement adorable, et son cœur battait si fort qu’il devait presser avec sa main pour le calmer. ‘Non, se dit-il, il faut absolument que j’oublie Ginny.’ Arrivé au pied de l’estrade, Mr Delacour déposa la main de Fleur dans celle tendue de Bill, et les deux fiancés montèrent sur l’estrade. Après que le Professeur McGonagall eût prononcé les phrases rituelles pour la circonstance, les mariés s’embrassèrent. Des applaudissements étourdissants éclataient dans toute l’assemblée, des confettis multicolores tombaient en pluie depuis des branche des arbres, sur tout le monde, dans une euphorie totale.
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| | | kitty Elève de Sixième Année
Nombre de messages : 1049 Date d'inscription : 22/03/2006
| Sujet: Re: Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) Dim 3 Sep - 23:24 | |
| Chapitre 3 : Un mariage d’Amour (suite)Soudain, Dobby se matérialisa devant Harry. – Des Mangemorts ! Monsieur Potter, ils sont partout dans les buissons. Harry sauta d’un bond sur l’estrade et cria à toute l’assemblée : – DES MANGEMORTS NOUS ATTAQUENT ! Puis Harry Transplana dans la chambre de Ron, balança sa cape d’Invisibilité sur lui, et Transplana de nouveau dans le jardin, où une bataille sans merci et désordonnée commençait à faire ravage. Bill et Fleur, la couronne dans une main, faisaient bloc contre Greyback, qui criait à un autre Mangemort : – La fille aux cheveux roux, vite ! Harry comprit tout de suite ce que cela signifiait. Ginny était derrière Mr Weasley. sur l’estrade. Il sauta sur l’estrade, à côté de Ginny, enleva sa cape, et enveloppa Ginny dedans. – Vite Ginny ! et il Transplana, emportant Ginny dans ses bras, enveloppée dans la cape, jusqu’à chez George et Fred dans le chemin de Traverse. – Monte au grenier, et ne bouge pas d’ici, dit Harry d’un ton ferme, je te laisse la cape, enveloppe toi de dans et ne fais pas de bruit. Je retourne là bas aider les autres. Et ne me contredis pas. Tu as entendu ce qu’ils disaient, c’était toi qu’ils voulaient. C’est Voldemort qui veut m’atteindre à travers toi. Et je ne suis pas encore prêt à l’affronter. J’ai encore des choses à faire avant de pouvoir l’affronter. Puis il Transplana au Terrier, où la bataille était encore acharnée. Bill et Lupin gisaient l’un sur l’autre dans une mare de sang sur l’estrade visiblement très touchés, ou déjà morts. Au pied de l’estrade, Fleur face à Greyback, était dans une situation très difficile car Greyback la coinçait entre une table renversée et l’estrade où gisait Bill et Lupin, qui bloquaient ainsi la retraite de Fleur. Greyback cria : ‘AVA …. Harry visa Greyback et lança d’une voix nette ‘Sectumsempra !’, et du sang jaillit du visage et du torse de celui-ci comme si tailladé par une épée, qui trébucha et tomba sur les marches. Fleur lui donna un coup de grâce ‘Avada Kedavra !’, le visage en rage. Les Mangemorts étaient au moins d’une vingtaine, ils formaient de petits groupes de combats contre les invités. La grand-mère de Neville, malgré son âge s’avérait être une redoutable sorcière. Ron et Luna faisaient face à Amycus, à qui Harry réussit à lancer un sortilège non formulé d’Incarcération par un mouvement souple de sa baguette qui le faisait tomber raid par terre, lié des pieds à la tête dans une corde, sa baguette tomba à côté de lui, que Harry ramassa et la lui relança après l’avoir brisée en deux. Mr Weasley poursuivait un Mangemort qui courait jusqu’au milieu du jardin et qui réussit à Transplaner, échappant de justesse à une ‘Incarcération’. Puis un coup de sifflet se fit entendre, et tous les Mangemorts abandonnaient le combat, battaient en retraite et Transplanèrent. Fleur se laissa tomber à côté de Bill et pleurait : – Je t’ai vengé, mon chéri ! cria Fleur dans un sanglot. Harry s’agenouilla à côté d’elle, et prenant le pouls de Bill qu’il sentait battre encore faiblement. – Non, il n’est pas mort, seulement blessé, dit Harry, puis il déplaça Bill à côté pour examiner Lupin. Il est aussi grièvement blessé, il faut les amener vite à St. Mangouste, on pourrait encore les sauver. Tonks qui courait depuis le jardin où elle poursuivait un Mangemort, pour venir s’agenouiller à côté de Harry, elle prenait la main de Lupin dans les siennes, et pleurait silencieusement. – Où est Ginny ? criait Mrs Weasley, affolée. – Elle est en sécurité, répondit Harry, je l’ai amenée et cachée dans le grenier de chez Fred et George. Sans demander d’autres explications elle Transplana, sûrement au Chemin de Traverse. Il fallait amener d’urgence Bill et Lupin à St Mangouste. Ils s’étaient mis d’accord que Mr Weasley, Charlie, Fleur, et Tonks accompagnaient les blessés à St. Mangouste. McGonagall demanda à Hagrid de monter la garde à côté du corps de Greyback et d’Amycus, qu’elle lia encore avec des cordes de sa baguettes, puis elle dit à Harry : – Je vais Transplaner avec Shacklebolt au Ministère. De notre camp, il y a deux blessé graves, et de leur côté, un mort et un prisonnier, n’est-ce pas ? Je vais revenir avec quelqu’un du Ministère, il faut qu’il constate la mort de Greyback et nous débarrasse du prisonnier. Puis elle et Shacklebolt Transplanèrent. La nuit ne tardait pas à tomber. La lune presque pleine, timidement se laissait voir à l’horizon sur un ciel rouge crépusculaire. Les invités commençaient à prendre congé. – Au revoir, Mr Potter, dit Mr Lovegood, Vous étiez formidable, je vous ai vu ‘Incarcérer’ Amycus, d’un mouvement souple et sans effort. Il faut avoir un pouvoir magique de très haut niveau pour lancer des sorts de cette manière, je croyais voir le mouvement de la main de Dumbledore. Je suis ravi de vous connaître, M. Potter. Mais il faut que je rentre, si j’ai de la chance je pourrais relater ce qui se passe ici dans le journal du soir. – Je vous en prie, ne mentionnez pas mon nom, dit Harry. Moins on entend parler de moi, mieux vaudra pour moi. – Je vous comprends, soyez sans crainte, Mr Potter’. Puis il attrapa le bras de Luna et Transplana. A ce moment là, Mrs Weasley se matérialisa avec Ginny dans le jardin. Ginny courait vers Harry et l’étreignit longuement dans ses bras. – Non, Ginny, il ne faut pas, Harry réussit à lui dire, et à se dégager de ses étreintes. Et d’un ton ferme, il continua : Il faut absolument qu’on se garde nos distances. Il faut que tu comprennes cela. J’ai des choses à faire avant de pouvoir affronter Voldemort. Mais si Voldemort réussit à t’avoir pour m’obliger à l’affronter avant d’avoir accompli ces choses, je ne pourrais pas te laisser, bien sûr, et ce serait ma mort certaine. Et ma mort ne sert à rien, ni à toi, ni à moi, ni à personne, sauf à Voldemort. – Oui, Ginny, dit Ron, il faut que tu écoutes Harry. Je suis ton frère, je t’aime beaucoup, mais Harry a raison. Ginny laissait retomber ses bras, puis courait vers la maison, et s’enfermait dans sa chambre. On ne la voyait plus de la soirée. Mrs Weasley lui montait son repas dans sa chambre. Un peu avant minuit, Mr Weasley, Tonks et Fleur rentraient de St Mangouste. Bill et Lupin ne courraient plus de danger. A St. Mangouste les guérisseurs ont pu refermer les blessures qui étaient très profondes, et arrêter les saignements, mais ils étaient encore très faibles, ils avaient perdu beaucoup de sang. Ils étaient dans la même chambre et Charlie restait avec eux. Fleur à bout de force, le diadème dans la main, la robe de mariée tachetée de sang, et de boue, des confettis encore dans les cheveux, se laissa choir dans un fauteuil. Tonks en haillon, allait se mettre devant la fenêtre et regardait le clair de lune qui baignait le jardin de sa lumière d’argent. Mrs Weasley alla s’asseoir à côté de sa nouvelle bru, la débarrassa de la tiare , et la tapota sur les épaules : – Ma pauvre chérie ! Il faut estimer que nous avons eu beaucoup de chance. Harry a pu cacher Ginny dans le chemin de Traverse. Bill et Lupin vont se remettre dans quelque jours, et Greyback est mort. Tu as pu venger Bill, tu te rends compte ! – C’était Harry qui m’a sauvé la vie. Ma retraite était bloquée, je cherchais un moyen pour m’en sortir, Greyback était à mi-chemin dans son incantation ‘Avada ….’ déjà, quand Harry l’avait blessé sérieusement, il tombait à mes pieds, dit Fleur, je lui ai seulement donné le coup de grâce, j’étais en colère, je croyais que Bill était mort … J’ai utilisé le Sort de la mort ! Le pire des Sortilèges Impardonnables, je suis un assassin ! ajouta Fleur d’un ton désespéré. – La moitié de notre famille doit la vie à Harry déjà, dit Mrs Weasley, Arthur, Ginny, Ron, et maintenant ma belle fille, ajouta Mrs Weasley. – Vous avez très bien fait de le tuer, dit Tonks depuis la fenêtre. Vous avez vengé Lupin aussi. C’était Greyback qui l’avait mordu quand il était petit. Il mérite mille fois l’Avada Kédara’, et toute notre communauté vous remerciera pour l’avoir tué.’ – Tonks ! Restez dormir ce soir ici. La chambre de Charlie est libre, Winky peut vous la préparer dans 5 minutes et demain on pourra aller à St Mangouste avant la réunion de l’Ordre. – Non merci, répondit Tonks, je vais rentrer et me mettre au frais. Puis elle sortit et Transplana devant la porte. Lorsque les trois amis Harry, Hermione et Ron, se trouvèrent seuls dans la chambre de Ron, Harry dit : - ‘J’ai pris une décision. McGonagall m’a dit que l’école va être ouverte. Je vais retourner à l’école. (Hermione laissa entendre un soupir de soulagement), mais je vais porter la cape d’Invisibilité tout le temps. Seuls vous deux le savez, et McGonagall, car je vais devoir lui en parler, pour organiser comment je vais dormir, et manger etc…. Personne d’autre saura, ni tes parents, Ron, ni Ginny, tu entends, ni Ginny, personne, d’accord ? J’ai l’impression que le château nous cache encore des secrets, et puis vous deux serez là, je ne peux pas me passer de vous. Ils continuèrent à discuter encore longtemps, et quand Hermione quittait pour aller se coucher, il était déjà plus de 2 heures du matin. Mais Harry ne pouvait pas dormir. Il restait ainsi dans son lit, à regarder par la fenêtre ouverte, le carré de ciel bleu encre, parsemé d’étoiles dans la lumière argentée de la lune. Comment allait-il détruire Voldemort ? Allait-il utiliser l’Avada Kédavra pour avoir des remords après comme Fleur ? C’était une question qu’il se posait plusieurs fois, mais ne trouvait pas de réponse. A ce moment là, un ronflement sonore de Ron se faisait entendre depuis son lit, et la pensée que Ron et Hermione seraient là à côté de lui, lui donnait au fond de la gorge un goût de miel aux parfums des fleurs des champs. Sur cette image réconfortante de l’amitié, et avec un sourire aux lèvres, il s’abandonnait dans les bras de Morphée. Le ciel bleu encre virait déjà en bleu pâle par les premières lueurs de l’aurore. ***
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| | | kitty Elève de Sixième Année
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| Sujet: Re: Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) Mar 5 Sep - 9:55 | |
| Chapitre 4 : Sur la Tombe BlancheLa réunion de l’Ordre du Phénix se tenait à Poudlard. Comme ils étaient un peu à l’avance, Harry, Ron et Hermione faisaient un tour au bord du lac où se trouvait la Tombe Blanche de Dumbledore. C’était la première fois que Harry revoyait la tombe depuis les funérailles. Son cœur se serrait si douloureusement que Harry devait presser sa main sur sa poitrine pour essayer de rendre cette douleur plus physique, en espérant qu’elle serait ainsi moins intense. Harry s’avança, s’agenouilla et mit sa main sur le marbre froid de la tombe. Il sentait comme un courant qui passait depuis le marbre jusqu’à son cœur. Puis un chant lointain de phénix se faisait entendre de quelque part, de nulle part, de l’intérieur de lui même, son visage se détendait dans un moment de béatitude. Il restait ainsi, immobile il ne savait plus pendant combien de temps, puis Harry parlait dans ses pensées : "Vous nous avez quitté trop tôt, mais vous m’avez indiqué le chemin à suivre pour continuer votre tâche. Cette tâche est maintenant mienne et je jure de l’accomplir même si je devrais payer de ma vie … Vous me manquez terriblement" ajouta Harry dans un sanglot. Il sentit un courant chaud traverser lentement son cœur. – Harry ! il faut y aller, Hermione venait d’arriver à côté de lui, et mit une main apaisante sur son épaule. Il se leva, mais ses pensées étaient encore ailleurs, avec le chant de phénix sonnant encore dans ses oreilles, Harry était sûr que Dumbledore était là, c’était sa façon à lui de signaler sa présence, sa façon à lui de dire : "Je suis là." Et Harry se sentait réconforté, moins seul et plus confiant. La réunion se tenait dans la salle des Professeurs, où une longue table était mise. Il y avait environ une trentaine de personnes, que certains Harry connaissait, d’autres seulement de vue ou de nom et d’autres qu’il ne connaissait pas du tout. Professeur McGonagall fit d’abord un tour de présentation. La réunion avait été écourtée de beaucoup, car Lupin qui devait faire un rapport de sa mission "souterraine" du mois dernier parmi les loups-garous n’était pas là. Professeur McGonagall fit, pour les nouveaux membres, un résumé succinct des objectifs de l’Ordre, les diverses missions en cours, et des arrangements provisoires en attendant la prochaine élection d’un nouveau Leader de l’Ordre qui était prévue dans la prochaine réunion. Puis elle faisait un résumé à Harry concernant 12 Place Grimmauld. D’après elle, Dumbledore avait déjà des pressentiments qu’il pourrait mourir prochainement de façon subite ou non naturelle, et avait prévu dans ce cas de bloquer par sa propre mort l’entrée à tous les membres de l’Ordre, au 12 Place Grimmauld, sauf à Harry, le propriétaire. Il n’y avait donc aucun risque que Rogue puisse se matérialiser tout d’un coup dans l’ancien quartier général de l’Ordre. C’était par une lettre qu’il avait laissée à Abelforth, selon laquelle Harry lui même devrait soumettre la maison à de nouveaux sortilèges de dissimulation et autoriser après l’accès aux membres de l’Ordre. McGonagall expliquait à Harry qu’il y avait de très bons livres à la Bibliothèque qu’elle lui montrerait après la réunion, sur tous les sortilèges de dissimulation. Puis s’adressant à Harry, elle demanda : – Mr Potter, puisque vous êtes maintenant membre de l’Ordre, nous aimerions bien savoir la mission que Professeur Dumbledore vous a confiée, et ce que vous avez fait le soir où il a trouvé la mort. Harry s’attendait à cette question, et il avait la réponse toute prête. il répondit promptement : – Ce que Professeur Dumbledore et moi avons fait ce soir là, et la mission qu’il m’a confiée ne concerne que moi seul et Professeur Dumbledore. Il ne m’a jamais dit d’en parler à d’autres personnes pour le cas où il mourrait, ou le cas ou je deviendrais membre de l’Ordre. Moins de personnes connaîtront ma mission, mieux ça vaudra, et pour cela je prie l’Ordre de ne pas insister. – Très bien, répondit McGonagall, résignée , mais je tiens à ce que vous sachiez que si jamais vous aviez besoin de l’aide, l’Ordre est toujours là pour vous, et serait heureux pour vous aider. Vous savez très bien qu’une des missions principales de l’Ordre est d’assurer votre protection. – Oui, dit Harry, l’idée que je puisse avoir des aides précieuses de votre part me réconforte beaucoup, et je vous en remercie d’avance du fond du cœur. Fred et Georges firent la démonstration de leurs Robes Trompeuses et toute l’Assemblée trouva que c’était une invention très ingénieuse et recommandait de garder cette invention secrète pour l’Ordre et comptait en commander une pour chaque membre quand elle serait au point, quand le problème de l’image flottante serait éliminé, car la déviation de l’image était déjà suffisante pour mettre la personne hors de l’axe des sortilèges. A part cela Fred et Georges recevaient la mission de garder un œil sur le va-et-vient des gens qui fréquentaient l’Allée des Embrumes. La mission d’Hermione et de Ron était de rester près de Harry, et de le seconder. Puis Mr Weasley présenta le cas de Fleur : – Ma belle fille Fleur Delacour Weasley est au bord du désespoir. Elle a utilisé le sortilège de la mort contre Greyback hier. Elle a envoyé ce matin une lettre d’aveu adressée au Ministère. Je lui ai dit que c’était en cas de légitime défense, et que tout le monde allait la remercier de l’avoir tué et que Greyback méritait mille fois l’Avada Kedavra, Mais vous comprenez tous, quand on est pas un tueur, il est difficile d’accepter après avoir tué quelqu’un même sous l’emprise de la rage. Elle avait cru Bill mort, expliqua-t-il. L’assemblée décida après un débat que les membres de l’Ordre vont chacun faire une pétition individuelle pour la soutenir. L’Assemblée était d’avis que la lettre de Fleur n’aurait que d’effets positifs, elle prouverait combien nos points de vue, à nous autres, étaient différents de ceux des Mangemorts sur l’usage du sortilège de la mort, et l’assemblée était sûre qu’il y aurait des pétitions en sa faveur venant de toute la communauté des sorciers, et que Fleur n’aurait aucun problème, et qu’elle sera innocentée et même remerciée pour son acte. Sur ce, Abelforth remit à Harry une enveloppe sur laquelle Harry vit une écriture penchée, étroite, et souple bien familière qui lui fit ressentir comme si une pointe d’une épée venait de traverser son cœur. – Mr Potter, mon frère m’avait laissé ceci la veille de sa mort, dit Abelforth, qui parlait pour la première fois. Harry prit la lettre et la mit dans la poche supérieure à l’intérieur de sa robe, il préférait la lire quand il serait seul. Harry leva ensuite les yeux sur Abelforth et le regardait pour la première fois de près. Celui-ci apparaissait tout à fait différent de l’image qu’il se faisait de lui. Il ressemblait beaucoup à Dumbledore, cela était sûr, un peu plus jeune, sérieux et calme. Il était très loin de l’image du "landlord" de la Tête du Sanglier que Harry avait une fois aperçu. Harry était encore dans ses pensées, quand la voix d’Abelforth continuait : – Mon frère m’a désigné comme exécuteur de ses testaments. Et il sortit de sa poche une feuille qu’il lut : * Je lègue à Harry James Potter : - Mon chalet ‘Concerto’ en Autriche, tel qu’il est avec tous les meubles, livres et bibelots qui s’y trouvent, et le terrain qui l’entoure. - Tous les livres de la bibliothèque de mon manoir en Ecosse. - Tous mes bibelots et livres personnels dans mon bureau à Poudlard. (suivi de la liste des objets qu’Abelforth passait à Harry et sur laquelle Harry jeta un coup d’œil : il vit la Pensine figurer parmi les bibelots. * Je lègue à mon frère Abelforth Dumbledore mon manoir en Ecosse, avec tous les meubles et bibelots qui s’y trouvent, et la forêt qui l’entoure. * Je lègue à l’Ordre du Phénix le montant total de mon compte à Gringotts pour ses dépenses et subventions aux familles des membres victimes directs, ou indirects de Voldemort ou de ses Mangemorts. – Parfait, justement nous avons besoin de l’argent pour les Robes Trompeuses. dit McGonagall. La réunion est levée, comme il est tard, j’ai commandé un repas pour nous tous dans la grande salle, dans un quart d’heure, pour que les nouveaux et anciens membres se fassent plus ample connaissance. Venez, Harry, je vous amène à la bibliothèque. Mlle Granger, je pense que vous pourrez aller à l’Infirmerie, Mme Pomfresh vous arrangerait cette blessure au front qui m’a l’air un peu vilaine. – Professeur, dit Harry, je voudrais vous parler seule, et je vois sur la liste des livres du Professeur Dumbledore, il y en a un, intéressant, qui pourrait me servir : L’Art de dissimulation et de protection de la Grèce Ancienne, ajouta Harry en pointant d’un doigt sur la liste. – Dans ce cas, on va aller au bureau. Alors, vous autres, en s’adressant à Ron, Hermione, Fred et Georges qui suivaient Harry hors de la salle de réunion, allez tous à l’infirmerie, Mme Pomfresh vous soignera tous. Vous avez tous une petite blessure par ci par là, datant depuis hier, et elle sera encore plus contente d’avoir ainsi du travail. Et dites lui que je vous envoie. Lorsque qu’ils se trouvaient dans le bureau, Harry jetait un coup d’œil sur le portrait de Dumbledore qui se trouvait juste au dessus du siège-trône et qui souriait paisiblement à Harry. Harry faillit louper une marche, il se ressaisit et parvenait à lui répondre par un pâle sourire et avec un pincement au cœur en disant "Bonjour Professeur Dumbledore", et Harry se sentait beaucoup mieux et pensa qu’il fallait absolument qu’il se procurât un portrait de son ancien Directeur.. – Professeur, dit Harry en s’adressant à professeur McGonagall, je compte revenir cette année à l’école, mais j’ai peur que ma présence ne mette en danger mes amis, c’est-à-dire toute l’école. – Oui, mais, que ce soit à l’école, où chez eux, ils courent les mêmes dangers maintenant, vous le savez bien, Potter, répondit McGonagall en cherchant sur les étagères le livre en question. – Oui, mais ma présence à l’école les met encore plus en danger. Ainsi je compte porter ma cape d’Invisibilité, tout le temps. Personne ne devra savoir que je retourne à Poudlard, si vous pouvez me donnez une chambre à part avec des toilettes et salle de bain à part, et que je pourrais manger à part aussi, je pense que ce sera possible, et peut être Dobby peut venir me servir ici. – Voyons, oui, ce serait peut-être possible, je vais y réfléchir. Qui est au courant de votre décision. – Ron et Hermione, et maintenant vous, dit Harry. Personne d’autre n’est au courant. Ni Fred, ni Georges, ni Ginny, ni Mr et Mrs Weasley… Professeur, je vois que les livres sont classés par ordre alphabétique, donc ça doit être en haut la lettre A, je vais monter sur l’échelle. Quand Harry était en haut de l’échelle, presque à la hauteur du portrait de Dumbledore, celui-ci lui faisait un signe d’approbation de la tête. – Je vous tiendrais au courant de ce que je pourrais faire pour vous, pour votre chambre, dit McGonagall, quand Harry quitta le bureau. *** Après le repas, au moment de partir, Abelforth demanda à Harry : – Mr Potter, quand est-ce vous voulez venir récupérer vos livres au manoir en Ecosse ? – Quand vous voulez, quand vous aurez le temps. Soit je viendrai, si je serai libre, sinon je vous enverrai mon elfe. – Je vous invite à venir, c’est un cadre magnifique, presque féerique, dans une forêt perdue en Haute Ecosse. Un endroit idéal pour le repos, la lecture, et la méditation. Le chalet en Autriche est autrement beau, et pour le dépaysement, il n’y a pas mieux, ajouta Abelforth. – Dans ce cas je peux venir en Ecosse avec Ron et Hermione, un de ces jours ? – Bien sûr. Vous pouvez venir avec vos amis, répondit Mr Abelforth aimablement. – Et comment on peut aller en Autriche ? – Mon frère avait l’habitude d’y aller à dos d’un Sombral, le garder sur place et revenir avec… Au revoir et à bientôt. – Les enfants, interpella Mr Weasley, On va faire un saut à St. Mangouste avant de rentrer. – Allez y Mr Weasley, répondit Harry, nous vous y rejoindrons ! puis à Ron et Hermione, Nous voulons aller au village d’abord ! – A Pré-au-Lard ? demanda Georges, on vient avec vous. Arrivant hors de l’enceinte du château, ils Transplanèrent juste devant le magasin Zonko. Harry acheta un paquet de Chocogrenouilles, et un petit cadre pour photo. Il avait quelques idées derrière la tête, mais il les gardait pour lui. ***
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| | | kitty Elève de Sixième Année
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| Sujet: Re: Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) Jeu 7 Sep - 4:48 | |
| Chapitre 5 : Retour aux sourcesDe retour au Terrier, Harry se précipita dans la chambre de Ron et s’y enferma pour lire la lettre de Dumbledore. Hermione lança un coup d’œil discret à Ron et le tira vers la cuisine. La lettre ne portait pas de date. Cher Harry,
Si tu reçois cette lette de la main de mon frère Abelforth, c’est que mon départ avait été un peu précipité. Mais rassures toi, comme je te l'ai dit, pour des personnes bien ordonnées, la mort n’est qu’une prochaine grande aventure Tu sais maintenant pourquoi Voldemort est indestructible, tu sais maintenant comment faire pour le vaincre. Souviens toi, c’est l’Amour qui est ta force, l’arme redoutable contre laquelle Voldemort sera impuissant. Et souviens toi que de l’aide sera donnée à toute personne qui en fera la demande et que je ne serais vraiment parti que s’il ne reste plus personne pour me rester fidèle. Je serais toujours à tes côtés.
J’ai confiance en notre victoire Bonne chance, Harry
Albus Percival Wulfric Brian Dumbledore
P.S. Il y a des dispositifs de sécurité à la façon des Moldus dans ton chalet en Autriche. Le code est deux fois ta date de naissance puis ton heure de naissance.Harry se laissait choir, le visage sur son oreiller et donnait libre cours à son chagrin. Lorsqu’elle montait le repas à Harry, Hermione le trouvait ainsi, la lettre de Dumbledore dans la main. – Harry, dit Hermione, en s’agenouillant auprès du lit et en mettant un bras autour de son épaule, Je t’apporte ton repas. Harry se releva, et se mit assis sur son lit. Il lui tendit la lettre de Dumbledore. Hermione la lut en silence. – C’est une façon à lui pour te dire au revoir, dit Hermione, après avoir lu jusqu’à la fin de la lettre, et pour que son départ ne te soit pas trop brutal ! Il devait t’aimer énormément. Hermione se montrait toujours compréhensive et pleine d’attention, pensa Harry avec gratitude. Ron venait d’entrer dans la chambre, apportant le dessert sur une petite assiette. – Alors, dit Ron faisant preuve d’une insouciance et d’un manque de tact complet, qu’est-ce qu’il t’a dit dans sa lettre, Dumbledore ? Hermione lui lança un regard réprobateur, et lui tendit la lettre. Ron la parcourut d’un trait. – C’est tout à fait du Dumbledore. Ca ne t’avance en rien ! dit Ron en rendant la lettre. Harry la prit, et vit que le P.S n’y était plus, mais ne dit rien. Il commença à manger. – Qu’est-ce qu’on va faire demain ? demanda Ron. – Je pense que je vais décortiquer le livre de Dumbledore ce soir, dit Harry, et demain on va à 12 Place Grimmauld, préparer la maison pour notre installation. Et je voudrais aller à Godric’s Hollow après. – On t’accompagne, dirent Hermione et Ron en même temps. Et les trois amis restèrent tard dans la nuit, à lire le livre ensemble et à discuter. Finalement ils décidèrent d’adopter le moyen de protection et dissimulation associé qui consistait à soumettre la maison à des sortilèges par plusieurs personnes, ici quatre (avec Dobby. Oui, les elfes étaient très doués en magie, mais ils n’en faisaient que quand leur maîtres leur permettaient), chacune sa propre formule, et à rebaptiser la maison sous un autre nom. *** Harry venait de se réveiller, quand Hermione, déjà habillée, entra dans la chambre. Elle alla droit vers la fenêtre et ouvrit grand les deux battants. – Allez, les garçons, au boulot ! Harry se mit assis sur son lit : – J’ai une idée, dit-il, puis il appela 'Dobby ?' et le petit elfe se matérialisa devant lui. – Monsieur Potter demande Dobby ? – Est-ce que tu peux nous préparer des sandwiches, dit Harry. On va faire un pique nique, pour toi aussi, parce que je voudrais que tu nous accompagnes… dans une heure, ajouta-t-il. – A vos ordres Monsieur Potter, répondit promptement Dobby. Les trois amis descendirent et prirent leur petit déjeuner à la hâte. – Maman, Dobby nous a préparé des sandwiches, ne nous attendez pas à midi, dit Ron à Mrs Weasley. – Et où allez vous ? demanda Mrs Weasley, puis… si j’ai le droit de savoir ? ajouta-t-elle – A Place Grimmauld, lui répondit Harry. Dobby nous accompagne. Et chacun donnèrent à Mrs Weasley un petit bisou sur la joue avant de partir. – Dobby, dit Harry, tu nous attendras discrètement sur la place Grimmauld à Londres. Quand à nous trois, nous allons nous y rendre par le bus Moldu. Ce n’est pas la peine que tu y arrives trop tôt avant nous. D’accord ? – Ne craignez rien, Monsieur Potter, répondit l’elfe. *** Le bus Moldu était très lent, et pas du tout au goût de Ron. – C’est comme ça que vous vous déplacez ? demanda Ron, exaspéré. – Oui, répondit Hermione, mais on ne se casse pas la figure ! Arrivant à la place Grimmauld, qui était déserte comme la plupart des quartiers résidentiels, ils descendirent tous. – Je ne vois plus le N° 12, dit Ron, déçu ! – C’est normal, attendez moi ici, dit Harry, moi seul peut encore voir le N° 12. Et Harry marcha vers la maison, mit sa main sur le poignet de la porte, et il entendit des bruits ‘click ! click ! click ! click ! comme ci de l’intérieur quelqu’un venait d’enlever tous les écrous. Il entra dans la maison, et d’un mouvement souple et en se tournant sur lui même en un tour complet, il lança un sortilège non formulé pour effacer tous les anciens sorts de dissimulation, suivant ce qu’indiquait le livre de Dumbledore. Puis, il se mit devant la porte et fit signe à Ron et Hermione d’entrer. Dobby depuis une branche d’un arbre au feuillage touffu, sauta par terre avec son panier de pique nique et les suivit dans la maison. Harry referma la porte et remit les écrous. Harry lança un nouveau sortilège non-formulé de dissimulation de la même façon, en se tournant sur lui même en un tour complet. Hermione et Ron, chacun à son tour, l'imitèrent. – Dobby, dit Harry, tu lances un sortilège de protection pour la maison aussi. Dobby ne s’attendait pas à être demandé ainsi, décidément très ému, des larmes aux yeux, il se mettait devant la porte principale, son visage tourné vers l’extérieur, et avec ses deux mains il poussait fort dans le vide devant lui, comme s’il poussait quelqu’un invisible, l’expression très concentrée. Lorsqu’il eut finit Harry lui demanda. – Quel est le sortilège que tu as utilisé, Dobby ? – C’est un sortilège de la vieille magie, très vieille magie, qui repousse toute personne qui veut entrer dans la maison et qui a de mauvaises intentions à l’égard de mon maître. C’est un sortilège très puissant, qu’il faut le faire avec amour. Si votre mère a pu vous protéger par son sacrifice, le sortilège de Dobby vous protège de la même façon, par amour, et avec amour. – Oh ! Dobby, c’est très gentil, dit Harry, en enlevant l’efle dans l’air et lui donna sur chaque joue un bisou. Puis Harry lança encore un sortilège en pointant sa baguette sur la porte d’entrée en criant d’un ton ferme : ‘WULFRIC’ – Voilà, j’ai baptisé la maison ‘Wulfric, dit Harry, Dobby ! Veux tu être mon Gardien du Secret ? – Oh ! Monsieur Potter, Dobby est très honoré, répondit Dobby, … Dobby mourra en gardant vos secrets. Dobby ne vous trahira jamais, ajouta l’elfe dans un sanglot. – Merci Dobby, répondit Harry. Puis l’elfe tournoyait un tour sur lui même et s’arrêta devant Hermione, il dit ‘Wulfric’, puis devant Ron, il dit aussi ‘Wulfric’. – Merci Dobby, dirent Hermione et Ron en même temps. – Dobby va faire le ménage, dit l’elfe en courant vers la cuisine, pour cacher ses émotions. – Non ! Dobby, on va d’abord choisir nos chambres. La maison était très grande. Et c’était la première fois que Harry, Ron et Hermione faisaient le tour complet de la maison. Elle comportait un rez-de-chaussée avec salon, salle à manger et cuisine, un premier étage avec quatre chambres et un deuxième étage avec autant de chambres, et un grenier aussi large que la surface de la maison, avec lucarnes où étaient stockés sens dessus dessous tous ceux qui n’étaient plus en usage. Il décidèrent tous d’installer leur chambres au premier étage avec un salon pour eux. Une bibliothèque au deuxième étage, et le rez-de-chaussée serait réservé entièrement à l’Ordre. Les chambres libres seraient pour des amis. – Dobby, tu choisis une chambre qui te plaît au deuxième étage, dit Harry. – Non, Dobby ne va pas dormir dans une chambre, Dobby va dormir dans le placard sous l’escalier, ce sera suffisant pour Dobby. – Non’, dit Harry. Je veux que tu choisisses une chambre comme il faut. Comme cela, tu auras de la place pour recevoir Winky quand elle viendra te voir. D’accord ? Et je voudrais que tu essaies d’enlever le grand portrait de la dame sur le palier, si tu peux, parce que nous n’avons pas pu. Demain nous nous installerons ici. Tu nous amèneras nos affaires, et pense à donner à Winky l’autorisation de venir te voir. Dans le placard sous l’escalier, Harry trouvait une vielle plaque en cuivre sur laquelle était marqué ‘BLACK’, il le donna à Dobby et lui demanda de le changer en ‘WULFRIC’ pour mettre devant la porte d’entrée. Dobby leur préparait le repas. Harry trouvait dans le buffet dans la cuisine, le set complet des coupes en argent aux armoiries de Black, étonné, il s’écria : – Mais, je croyais que ces coupes avaient été volées par Mondingus ? Ils sont encore tous ici ? les argenteries aussi ... Je comprends pas ! ajouta-t-il. – Peut être que Dumbledore lui a ordonné de les restituer ? proposa Hermione. – Peut être, parce qu’on a pas d’autres explications, dit Harry. Il en restait encore quelque bouteilles de bière-au-beurre. Et les trois amis étaient contents de partager leur pique-nique dans le sentiment d’un début de leur vie d’adulte indépendante. ***
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| | | kitty Elève de Sixième Année
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| Sujet: Re: Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) Jeu 7 Sep - 4:56 | |
| Chapitre 5 : Retour aux sources (suite)Les trois amis décidèrent de Transplaner à Godic’s Hollow. Ils s’atterrirent sur le flan d’une petite colline parsemée de pins. Il était encore tôt, c’était l’heure de la sieste. Ils voyaient un petit village à leurs pieds, le sommet d’une église avec son cimetière à côté. Derrière eux, à mi chemin du sommet de la colline, cachées derrière une rangée plus épaisse de pins se trouvaient les ruines d’un ancien édifice. Quelque chose disaient à Harry que c’était là qu’habitaient ses parents. Un large chemin de terre envahi par la végétation mais qui se laissait encore deviner, serpentait jusqu’en bas de la colline, où on voyait deux poteaux en maçonnerie et le portail en fer forgé encore intact. Les trois amis couraient jusqu’au portail et Harry pouvait lire sur la plaque ‘Godric’s Hollow’. Son cœur commençait à battre de façon désordonnée, et il revoyait la scène de la mort de ses parents, un mélange de sentiments d’amour pour ses parents et de rage contre Voldemort envahit son cœur, il dû s’appuyer sur le poteau pour se ressaisir. Hermione, toujours pleine d’attention, mit son bras autour de l’épaule de Harry, et restait silencieuse pendant un moment, puis, d’une voix timide , lui demanda : – Ça va ? … On est avec toi. Ron restait silencieux, le regardait avec compassion. – Ça va, répondit Harry, puis il se remit debout et les trois amis remontèrent vers la colline. L’édifice devait être important, vu le grand monceau de gravats. Il restait deux pans de murs formant un coin à moitié debout. – Il doit rester encore quelque chose, dit Harry. Si seulement je peux avoir une photo de l’édifice, je pourrais le faire reconstruire exactement comme il était avant. Puis les trois amis commencèrent à enlever petit à petit les couches supérieures des gravats, avec leur baguettes. Au bout d’une heure, ils sont arrivés à bout de leur peine. Au fond, ils trouvaient un petit meuble encore intact, dans le coin des deux pans de murs. C’était une petite table de chevet en bois d’olivier massif, finement sculptée. Dans le tiroir, il y avait un petit album, un peigne en ivoire avec une poignée en argent artistiquement travaillée avec un motif de fleur de lys, un petit miroir de poche ovale dans son cadre d’argent travaillé avec le même motif (sûrement ce sont des affaires de sa mère pensa Harry, heureux d’avoir des reliques lui appartenant), quelque morceaux de parchemin. Sur l’un ils pouvaient lire, dans l’écriture de Sirius, sans date : " Je ne sais ce que cela pourrait signifier. Régulus avait l’air préoccupé, et très inquiet. Je l’ai vu aujourd’hui à la maison, quand je suis revenu chercher quelques affaires." Sur un autre morceau de parchemin, dans l’écriture de Sirius aussi : " On a trouvé le corps de Régulus dans la forêt en Yorkshire sous la marque des ténèbres ! " Harry vida le contenu du tiroir dans sa sacoche. Et ils décidèrent de cacher le petit meuble derrière le monceau de gravats en attendant de revenir le chercher après leur visite au cimetière. Puis les trois amis descendirent la colline. Ils ne rencontrèrent personne, car ils n’eurent pas à traverser le village. Le cimetière se trouvait juste en bas de la colline, avant l’entrée au village. Ils ne perdirent pas trop de temps pour trouver la tombe des parents de Harry. C’était un caveau en granit gris qui se trouvait près d’autres caveaux portant tous le même nom Potter. Peut être ce coin du cimetière était réservé à la famille de Potter, car il y avait encore des places vides autour. Sur le caveau de James et Lily il y avait un bouquet de fleurs coupées qui n’étaient pas tout à fait fanées, dans un pot de marbre à large base rempli d’eau. – Qui a mis des fleurs ici ? demanda Harry. Mais personne ne pouvait lui répondre. Hermione, toujours pleine de délicatesse, tira discrètement sur la manche de Ron vers les autres tombes, laissant ainsi Harry seul à se recueillir sur la tome de ses parents. Lorsque Harry se releva, le soleil était déjà complètement sous l’horizon. Ils retournèrent sur la colline, en silence. – Il faut que je revienne ici encore pour élucider la question qui a mis des fleurs sur la tombe de mes parents, dit Harry en enlevant complètement le tiroir du petit meuble et le donna à Ron. Puis il prit lui même le meuble par le trou vide du tiroir, et les trois amis Transplanèrent au Terrier. Charlie arrivait juste au moment où les habitants du Terrier se mettaient à table. Bill et Lupin allaient beaucoup mieux mais encore faible et devaient encore prendre la potion régénératrice de sang. La nuit avant était la pleine lune. A St. Mangouste, ils avaient transféré Lupin dans une chambre spéciale à part avec la porte double vitrage pour le surveiller, mais Lupin ne s’était pas transformé. Ils ne savaient pas comment expliquer le phénomène, et pensaient que peut être Lupin était encore trop faible pour se transformer. Tonks espérait fort à un miracle. Quant à Bill, il pourrait peut être sortir dans trois jours. La lettre d’aveu de Fleur était très émouvante, et a été retranscrite par La Gazette du Sorcier du matin, dans sa totalité. Le Ministère a déjà reçu des tonnes de pétitions de soutient en faveur de Fleur, mais Fleur avait retrouvé son sourire seulement quand Bill, suffisamment remis pour pouvoir parler, lui disait qu’elle avait bien fait de tuer Greyback, et que si c’était à refaire, il demanderait à Fleur de lui lancer mille fois l’Avada Kedavra. Mr Weasley avait aperçu Percy au Ministère, mais celui-ci l’avait évité comme toujours, et Mr Weasley jura qu’il ne pardonnerait jamais à Percy, car c’était la deuxième fois que Bill était gravement blessé, et que Percy ne cherchait jamais à avoir de ses nouvelles. – Il pensait peut être qu’en envoyant un cadeau comme cela à Bill, et tout le monde devait le remercier. Il peut attendre longtemps le remerciement, dit Mr Weasley. " C’est triste" pensait Harry. Gabrielle était encore au Terrier, Fleur leur apprit qu’elle s’était inscrite à Poudlard cette année, et serait en cinquième année, comme elle aurait été si elle revenait aux Beauxbatons. – ‘Elle sera la plus jeune de sa classe, car elle a sauté une classe l’année dernière à Beauxbatons’, dit Fleur. "Donc, une classe en dessous de Ginny, et elle doit être une très bonne élève pour avoir pu sauter une classe !" se dit Harry. Les trois amis préparèrent dans la soirée leurs malles pour leur déménagement de demain. Harry était content que Ginny ne soit pas à la maison. Elle restait chez Georges et Fred pour leur donner un coup de main, car les deux frères étaient très occupés dans leur recherche pour améliorer leur Robe Trompeuse. Fred et Georges étaient devenus tout d’un coup sérieux, au grand contentement et soulagement de Mr et Mrs Weasley. ***
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| | | kitty Elève de Sixième Année
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| Sujet: Re: Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) Sam 9 Sep - 3:10 | |
| Chapitre 6 : Le Troisième HorcruxeLes elfes, parce que Winky avait aidé aussi, avaient fait des merveilles. Lorsque les amis arrivèrent le lendemain à 12 Place Grimmauld, ils trouvèrent la maison nettoyée, luisante de propreté. Le portrait de la mère de Black a été enlevé, roulé et rangé au grenier. Les affaires de Harry, Ron et Hermione rangées respectivement dans leurs armoires. Les lits préparés, propres. La photo des parents de Harry sur la petite table de chevet de Godric’s Hollow près du lit de Harry. Cette attention touchait beaucoup Harry. – On est chez nous ! dit Ron tout heureux. – Où est ta chambre, Dobby ? demanda Harry à l’elfe. – Dobby a aménagé sa chambre dans le grenier, Monsieur Potter, lui répondit l’elfe. Harry, Ron et Hermione suivirent l’Elfe au grenier. Celui-ci était séparé par des murs porteurs exactement comme les chambres en bas, mais laissait un couloir d’un bout à l’autre, sans porte. Dobby avait aménagé un petit espace dans la première pièce, pour mettre un petit lit d’enfant qu’il a trouvé dans le grenier. Le toit y était très bas, au fond de la pièce, là où il touchait le mur, Harry devait se mettre à genoux pour se déplacer. – Très bien, Dobby, dit Harry, mais dans le grenier il fait très froid en hiver, et très chaud en été. On va améliorer ta chambre aujourd’hui, Dobby, puis s’adressant à Ron et Hermione, Harry ajouta : 'On va faire du bricolage. On va installer ici une cloison avec une porte d’entrée pour faire une chambre à part. On va aller à Londres, dans un magasin de bricolage, acheter du papier peint, des plaques de polystyrène d’isolation pour les murs et le toit, (qui laissait voir les tuiles et les poutres), des planches pour la cloison, et des équerres pour la maintenir, et je voudrais changer les battants de cette lucarne en double vitrage … Et … je pense que je vais ouvrir un compte dans une banque Moldue, et y mettre un petit réserve en argent Moldu. Donc on va tout d’abord aller à Gringotts'. Puis à Dobby, Harry ajouta : 'Dobby, nous allons à Londres, pendant ce temps, tu vas essayer de débarrasser tout le reste de ta chambre, sauf le lit, et les mettre dans les autres pièces'. Le soir, lorsque les trois amis descendirent pour prendre le premier dîner chez "eux", (Mrs Weasley leur avait donné au moment de départ un grand panier de provisions) la chambre de Dobby était méconnaissable. On dirait une chambre de poupée. Le papier peint que Harry avait choisi dans un motif sobre de couleur bleu et vert pâle reflétait la lumière du soleil couchant qui entrait par la lucarne flambant neuf, baignant la chambre dans une clarté apaisante. L’air frais du soir entrait à flot dans la pièce. Hermione a trouvé des meubles d’une chambre d’enfant dans les autres pièces du grenier pour remplir la chambre de Dobby. Deux petites chaises, une petite table, une petite armoire, et même une petite chaise d’enfant à bascule pour s’y reposer et des couvertures d’enfant et des draps tous propres, car gardés encore dans leurs pochettes de protection. Dobby n’en croyait pas ses yeux. – Merci Monsieur Potter, dit l’elfe, des larmes aux yeux. – Je suis ravi que tu aimes ta chambre, on va faire la même chose pour Winky dans le grenier au dessus de la chambre de Ron, au Terrier. Après le repas, Ron se relaxait en s’étirant : – Woouahh ! comme on est bien tranquille chez nous, rien que nous trois ! – Oui ! répondit Harry de façon absente. Il relisait les morceaux de parchemin qu’il avait trouvés dans le tiroir de la table de chevet à Godric’s Hollow. Puis il se leva et alla regarder l’arbre généalogique de « La Noble et La Plus Ancienne Maison des Black ». Ron délaissait complètement l’arbre des Black, ferma les yeux et s’abandonna à une totale relaxation dans son fauteuil, les mains derrière la tête.. Hermione décortiquait les articles de la Gazette du Sorcier du jour. – Qu’est-ce qui t’attire tant cet arbre de la famille de Black ? dit Ron, exaspéré, tout en gardant les yeux fermés. – Je me demande si R.A.B. n’est pas tout simplement Regulus Black ? Il se peut qu'il ait un deuxième prénom qui commence par un 'A', répondit Harry depuis la tenture de l’arbre généalogique. D’un bond, Hermione et Ron se trouvèrent à côté de lui.... – Le nom de Regulus ici est écrit sans son deuxième prénom, dit Hermione qui avait trouvé l’emplacement de Regulus sur l’arbre en premier. – Je vois ici qu’ils avaient un aïeul qui s’appelait Arcturus, dit Harry. Mais je me souviens que Sirius a parlé d’un oncle qu’il aimait beaucoup, et qui lui a légué une coquette fortune après sa mort. Cet oncle devrait se trouver ici, à la place de cette tache de brûlure, et qui s’appelait … heu … ' – Alphard, dit Ron. J'ai entendu Papa parler de lui. – Oui, c’est cela, Alphard ! Supposons que R.A.B. est Regulus Arcturus Black, ou Regulus Alphard Black. Ça colle bien, en plus il était un Mangemort ! Où as-t-il bien pu cacher le médaillon ? – La vitrine de bibelots qu’on a nettoyée ! s’écria Hermione après un moment de réflexion. Mais la vitrine était vide quand ils allèrent voir ! – C’est Mondingus qui les a tous volés ! A qui pouvait-il l’avoir vendu ! dit Harry, désespéré. – Il y a de forte chance que l’elfe de Black, je veux dire Kreattur, l’ait ramassé et caché dans son "antre" ! dit Hermione, heureuse tout d’un coup de ce détail qui venait de surgir dans ses pensées. Et les trois amis, pleins d’espoir, s’élancèrent vers le placard où se trouvait la chaudière derrière la cuisine et où Kreattur avait élu ‘antre’. C’était un vrai taudis, et Hermione avec la longue pince de la cheminée retirait tous ce qui s’y trouvaient et les étalait sur le plancher. Il y avait de tout, la couverture de Kreacher, tous les bibelots du cabinet ou presque, des cadres de photos, pipes, écrins de bijoux, médaille de l'Ordre de Merlin, bagues, la photo de Bellatrix Lestrange… mais le médaillon n’y était pas. Désespéré, Harry demandait à Dobby : – Dobby, pourrais-tu ranger tous ces bibelots, (pas la photo, tu jettes la photo) dans le tiroir en bas de la vitrine. On ne sait pas, il se peut qu’un de ces bibelots soit la chose qu’on devait chercher. Quant à la couverture, tu la jettes, ou tu la laves et la ranges dans le grenier. Puis nettoie le placard, s’il te plaît. Au moment où Dobby relevait la couverture pour la plier, quelque chose de brillant tombait sur le plancher. – Attends Dobby, dit Harry en s’abaissant pour ramasser, Woouahh ! On l’a, ajouta Harry en criant, Hermione, Ron, on l’a ! car Hermione et Ron étaient déjà partis dans le salon. – Nous allons nous installer dans notre salon, dit Harry, et les trois amis montèrent au premier étage et s’installèrent dans leur salon, Dobby les suivit de près avec un plateau et trois tasses de tisane toute chaude. – C’est bien le médaillon que j’ai vu dans la Pensine, dit Harry. C’était en or massif, finement travaillé, avec un serpent en relief en forme d’un ‘S’ sur le couvercle. On a tous essayé de l’ouvrir, mais on n’y arrivait pas, vous vous souvenez ? Les amis se passaient le médaillon, l’examinaient sous toutes les coutures. – C’est très bien travaillé. Si fin. Un tout petit serpent comme cela et pourtant on a l’impression de voir scintiller les écailles. Il doit être fait par des Gobelins. Il n’y a que des objets faits par les Gobelins qui puissent atteindre cette perfection. Si vous avez regardé de près la tiare de tante Muriel, elle est d’une finesse inouïe, dit Ron en passant le médaillon à Hermione. – Il faut qu’on réfléchisse mûrement comment on va le détruire, dit Harry. – D’abord, je pense qu’il nous faut des gants de protection bien épais, dit Hermione, en pensant à la main de Dumbledore, en cuir de dragon, en double couches, si c’est possible. – Oui, tu penses à la main blessée de Dumbledore ?, demanda Harry, et cela me fait penser qu’il faut qu’on se procure pour nous tous des Bézoars, et qu’on les garde dans nos poches en permanence. Je pense que si j’avais sur moi un Bézoar peut être j’aurais pu sauver Dumbledore cette nuit là, ou au moins ralentir l’effet du poison, ajouta Harry tristement. – C’est une très bonne idée, dit Hermione. Je vais noter sur un carnet, au fur et à mesure, ce qu’il nous faut, comme cela quand on va au Chemin de Traverse, on oubliera rien. ajouta-t-elle en déposant le médaillon sur la table puis se leva pour aller chercher un carnet. La lettre S du médaillon sous la lumière vacillante des bougies du salon ressemblait énormément à un minuscule serpent, bien vivant, et une idée surgit dans la tête de Harry. Il se leva d’un bond : – Venez, mettez vous à côté de moi, derrière moi. Il sortit sa baguette, et la gardait prête dans la main, puis il fixa le médaillon et parla en Fourchlang, le langage de serpent : – Ouvre toi ! Et le médaillon s’ouvrit comme par magie. Un filet de fumée sombre et dense s’échappa du médaillon ouvert, et Harry pointa sa baguette droit sur le filet de fumée en criant : – Avada Kedavra ! Un éclair de lumière verte jaillit de la pointe de la baguette, frappa en plein milieu la fumée qui se brisa en mille morceaux et se dissipa dans le vide. – Je pense que tu viens de détruire le troisième Horcruxe, dit Hermione. – Oui, je l’espère, dit Harry. Ce soir là, de nouveau Harry voyait dans son rêve des coupes, des bibelots, et objets mystérieux qu’il ne pouvait pas atteindre et que Dumbledore d’une main secourable lui tendait une échelle de corde qui se transformait en serpent le moment où il commençait à grimper. Il se réveilla au beau milieu de la nuit et restait ainsi dans son lit à réfléchir sur la signification de ce cauchemar qu’il revoyait sans cesse. La vie des trois amis au 12 Place Grimmauld, s’organisa petit à petit. Hermione dressa un emploi du temps très strict, telles heures pour les entraînements des nouveaux sortilèges, telles autres pour la lecture. Chacun un livre à lire et à décortiquer ce qui est intéressant et important, et à discuter ensemble. Quant à Dobby, il reçut l’ordre de Harry d’apprendre à écrire impeccablement le mot ‘WULFRIC’ en lettres majuscules. Car la prochaine réunion de l’Ordre était proche, et Harry devrait distribuer à chaque membre ce nouveau nom sur un morceau de parchemin, pour leur permettre d’accéder au quartier général rebaptisé. Harry ne voulait pas qu’on puisse deviner (par une mauvaise écriture) que Dobby était le Gardien du Secret. Dobby s’y appliquait avec toute sa bonne volonté. C’était la dernière réunion de l’Ordre avant la rentrée des classes à Poudlard, et qui se déroulait encore à Poudlard. La réunion était animée et gaie, car Bill et Lupin étaient de retour. Comme aucun membre ne se sentait à la hauteur de la tâche pour se porter candidat au poste de Leader, l’assemblée avait décidé d’élire un coordinateur et que toute décision de l’Ordre serait prise après débat par vote. A la fin de la réunion, Abelforth Dumbledore fut élu coordinateur. Fleur a été officiellement innocentée par le Ministère, elle a reçu par ailleurs un monceau de lettres personnelles de félicitations et de remerciements de partout, et même de superbes cadeaux de mariage des inconnus. Harry avait distribué à tous les membres un petit morceau de parchemin spécialement plié dans lequel Dobby avait écrit impeccablement le mot ‘WULFRIC’. Harry leur avait mis en garde que le morceau de parchemin s’autodétruirait deux secondes après l’ouverture. Avant la rentrée à Poudlard, les trois amis avaient eu le temps pour aménager, comme Harry avait promis, le grenier au Terrier en une petite chambre pour Winky, aussi agréable et douillette que celle de Dobby. ***
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| | | kitty Elève de Sixième Année
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| Sujet: Re: Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) Lun 11 Sep - 2:40 | |
| Chapitre 7 : Le retour à Poudlard
Le temps passait vite. La rentrée de Poudlard se préparait. Le Professeur McGonagall avait signalé à Harry qu’elle a trouvé pour lui une salle d’étude libre sous le dortoir de Gryffondor, avec une suite adjacente comme les salles d’étude appartenant à un professeur. Elle a pris soin de la dissimuler comme pour une maison en baptisant sous un nom, qui serait le mot de passe, et elle fit de Harry le Gardien du Secret. Dobby fut autorisé à venir à Poudlard pour s’occuper de Harry mais resterait dans le quartier des elfes et travaillerait à la cuisine. Harry arriva à Poudlard dans l’après-midi du premier Septembre, avant l’arrivée des élèves, en Transplanant, atterrissant discrètement à l’extérieur de Poudlard, tout en portant sa cape d’Invisibilité. Harry avait acheté une petite valise toute neuve pour y ranger une partie de ses affaires qu’il marqua comme une seconde valise d’Hermione et dont il laissa à Hermione le soin de l’amener à Poudlard pour lui. Le reste, il le portait dans sa sacoche dissimulée sous sa cape d’Invisibilité. Et il confia aussi une petite partie de ses affaires à Dobby.
Hermione et Ron avaient reçu des lettres de Poudlard leur signalant qu’ils avaient été nommés ‘Préfets en chef’. Cela tombait très bien, parce qu’ils pourront ainsi se déplacer plus librement dans l’école , même pendant les ‘couvre feu’. Pour Mr, Mrs Weasley, Ginny, et tous les autres membres de l’Ordre, Harry ne revenait pas à l’école, Harry serait dans son chalet en Autriche. Le quartier général à 12 Place Grimmauld serait gardé à tour de rôle par un ou deux membres de l’Ordre, la plupart du temps par Maugrey ou Lupin qui étaient célibataires et ainsi plus libres que les autres.
Le jour de la rentrée se passa comme prévu. Ron, Hermione, Ginny et Gabrielle arrivèrent à King’s Cross avec Mr et Mrs Weasley. Mrs Weasley voyant Hermione avec deux valises, lui demanda : – Combien de sets de vêtements et de livres, tu amènes à l’école ? – Oh, j’ai amené quelques séries complets de livres de Défense Contre les Forces du Mal pour me perfectionner, lui répondit ingénument Hermione. – Oh, maman, ça t'étonne ? Si Hermione pouvait amener tous les livres de Fleury & Botts, elle n’hésiterait pas ! ajouta Ron. – C’est vrai, maman, dit Ginny, amusée de la réponse de Ron.
Cinq minutes après le départ du Poudlard Express, tous les élèves dans tous les compartiments étaient au courant que ni Harry, ni Malefoy ne retournaient à Poulard. Pour Malefoy, personne ne faisait de commentaire, mais la nouvelle que Harry ne retournait plus à Poudlard suscitait des sentiments bien divers et partagés.
La plupart d’entre eux pensaient à Harry avec compassion. Maintenant que Dumbledore était mort, que pouvait-il faire contre Voldemort ? Un jeune sorcier novice, pas encore sorti de l’école, contre le plus grand et le plus impitoyable mage noir du siècle !
D’autres pensaient avec tristesse, surtout les élèves de Gryffondor, qui avaient l’habitude d’avoir Harry. C’était Harry qui avait permis à Gryffondor de gagner la coupe des maisons depuis des années. D’autres pensaient que peut être ce serait mieux ainsi, car la présence de Harry pourrait attirer les Mangemorts à l’école, et mettre ainsi en danger leur vie. Et la mort de Dumbledore les ont tous affectés aussi.
– C’est vrai que Harry ne revient pas à Poudlard ? demanda Neville à Hermione. C’est bien triste, j’ai l’impression que tout d’un coup, cela ne m’intéresse plus de revenir à Poudlard, ajouta-t-il. – Cela ne m’intéresse non plus de revenir à Poudlard, dit Luna, Il ne nous a rien dit au mariage de ton frère, Ron ! – Non, il n’a rien dit ! mais il est toujours discret, Harry, vous le connaissez bien., dit Ron. La seule raison qu’il nous a donné, c’est qu’il ne voulait pas mettre en danger ses camarades par sa présence !
Il y avait quand même plus d’élèves que McGonagall ne le pensait. Elle pensait qu’environ la moitié des élèves allaient revenir à l’école, mais en réalité, il y en avait bien plus.
La rentrée était bien triste. L’atmosphère du festin de la rentrée dans la grande salle, d’habitude si gai, si animé avec les retrouvailles bruyantes des élèves, était remplacé par une morosité de la part de tout le monde, des professeurs jusqu’aux élèves, ils étaient tous affectés par la mort de Dumbledore et l’absence de Harry.
La chanson du Choixpeau de nouveau insistait sur la solidarité entre les maisons comme toujours, mais cette année ce conseil semblait toucher les élèves de façon plus profonde. Les élèves semblaient d’eux même désireux de lier d’amitié avec les autres maisons. Ils étaient plus prêts à serrer d’autres mains qui attendaient comme eux une manifestation d’amitié de la part des autres... Sauf bien sûr les Serpentards. Ces derniers avaient été en quelque sorte montrés du doigt par les autres maisons. C’était bien un Serpentard qui avait introduit l’année dernière des Mangemorts à l’intérieur de l’école et causé ainsi la mort de Dumbledore. Pour eux l’histoire s’était résumé ainsi.
Harry était bien content de l’arrangement du Professeur McGonagall. Il avait pour ainsi dire à lui tout seul, la grande salle de classe, son bureau de travail, et derrière son bureau, sa chambre, salle de bain et toilettes. Tous les livres et bibelots personnels de Dumbledore se trouvaient déjà là bien rangés sur les étagères derrière le bureau. Harry était bien content, car il aurait ainsi de quoi lire. A peine entré dans sa salle de classe, Harry ajoutait un sortilège spécial pour repousser tous les esprits (fantômes) et Peeves. Dobby ajouta aussi son sortilège de protection spécial à lui. Harry avait donné rendez-vous à Hermione et Ron à 11 heures du soir. Ceux-ci devaient retrouver Dobby au pied de l’escalier de Gryffondor, et Dobby les amènerait à la salle de classe de Harry. Harry venait de faire un tour de tous les livres de Dumbledore, quand le signal de Dobby indiquait l’arrivée d’Hermione et de Ron. Sous sa cape d’Invisibilité il sortait de la salle et chuchotait dans les oreille de Ron et d’Hermione le mot de passe, puis ils entrèrent tous dans la salle.
Il était aussi d’avis d’Hermione et de Ron que l’arrangement de McGonagall était superbe. Et cela donnait à Hermione une idée, inspirée aussi par le sentiment général des élèves après le chant du Choixpeau, que ressentait Hermione.
Elle racontait à Harry comment se passait le festin de la rentrée, et ce qu’elle ressentait de l’atmosphère général, puis elle suggéra : – Et si l’on reformait l’Armée de Dumbledore, pour resserrer les liens de solidarité entre les diverses maisons (sauf Serpentard bien sûr). Tu vois, l’année dernière on n’était que cinq à lutter contre les Mangemorts, tu étais parti avec Dumbledore. Si cette année les Mangemorts nous attaquent de nouveau, nous aurons ainsi une Armée. Je suis sûr que beaucoup accueilleront favorablement cette idée, je sens ce sentiment dans l’air quand le Choixpeau parlait de solidarité entre les maisons. Il y en avait des anciens membres de l'A.D. qui nous disaient dans le train pourquoi nous ne les avions pas appelés quand les Mangemorts étaient là. Et nous avons de la chance cette année d’avoir une salle de classe pour nous tous seuls ! Et en plus nous n’avons pas Ombrage pour nous embêter ! Ron et moi, sommes des préfets en chef, cela facilite aussi le va-et-vient des membres. – Oui, dit Ron. C’est une bonne idée. Je sens le désespoir des élèves, non seulement par la mort de Dumbledore mais aussi par ton absence ! Tout le monde nous demandait de tes nouvelles. On leur a répondu que tu étais venu au mariage de Bill, après, on avait plus de tes nouvelles. Les gens t’aiment beaucoup, tu es, tu représentes l’espoir pour eux, surtout maintenant que Voldemort opère à découvert et que Dumbledore est mort. – Oui, peut être. Mais il ne faut pas qu’ils sachent que je reviens à l’école. Vous leur expliquerez que pour les jours d’entraînements je viendrais ici de l’extérieur, exprès, et que vous me faites entrer discrètement, abusant votre qualité de préfets en chef. Seulement, nous aurons, nous, beaucoup de choses à faire, la recherche et la destruction des trois Horcruxes restants, avant d’affronter Voldemort lui même. Donc le rythme des rencontres sera bien espacé. Pas plus qu’une fois par semaine ! Vous trouvez pas ? Et il faut bien choisir les membres. – Oui, dit Ron … C’est quoi ça ? ajouta-t-il en désignant une bassine en marbre qui se trouvait sur un trépied dans le coin du bureau. – C’est la Pensine, répondit Harry. Je vais peut être pouvoir vous faire voir la coupe d’Helga Poussoufle. Puis du bout de sa baguette il retira de sa tempe un filet argenté, ni liquide, ni gazeux, et le jeta dans la Pensine, puis tourna le contenu de la bassine d’un tour avec la baguette. Allez-y, plongez votre tête dans la Pensine, vous verrez mes souvenirs, ce que j’ai vu avec Dumbledore. – Qui aurait pu dire qu’un jeune étudiant et beau garçon comme lui pouvait devenir un fou tueur en série ? dit Hermione quand elle retirait sa tête de la bassine. – Où est-ce qu’on peut trouver la coupe d’Helga, on a aucun indice, c’est comme chercher une aiguille au fond de le mer ! dit Ron, d’un ton désespéré. – Mais c’est déjà mieux que rien, dit Harry. On sait au moins que c’est la coupe d’Helga, à quoi elle ressemble. Alors que pour le cinquième Horcruxe on ne sait même pas ce que c’est. Seulement quelque chose de Gryffondor OU de Serdaigle ! – C’est vraiment décourageant ! dit Ron qui comme toujours, préférait des choses faciles. – Je suis bien content d’avoir reçu la Pensine. Je peux ainsi partager avec vous ce que Dumbledore m’a montré, dit Harry. Ce que je vous raconte, c’est une chose, mais maintenant je peux vous montrer ce que j’ai vu avec Dumbledore, c’est encore mieux. … Gabrielle est dans quelle maison ? ajouta Harry après un moment de silence. – Serdaigle, et tout de suite Luna l’adopte, ou plutôt, elles s’adoptent mutuellement, dit Hermione. – Tant mieux, elle ne sera pas trop seule, dit Harry. Luna est une personne sensible, et sentimentale, je l’aime bien, ajouta Harry. – Moi aussi, dit Ron. Demain on va avoir double potions avec Slughorn, dès le matin. – Je sais, dit Harry. McGonagall m’a donné l’emploi du temps. Je pense que je vais récupérer le livre du Prince. Même si je déteste Rogue, son livre s’avère être précieux quand même. Son livre peut nous servir pour des potions et des antidotes, surtout des antidotes. Dumbledore voulait absolument que je lui amenât Rogue, pas Mme Pomfresh, Rogue connaissait mieux les antidotes d’après Dumbledore. – Bon il est tard, on doit retourner au dortoir, dit Hermione. Bonsoir. – Bonsoir, à vous deux, dit Harry, Je vais récupérer le livre de Rogue. Je porte la cape. – On vient avec toi, dit Ron. Avec nous à côté, tu peux marcher vite, même bruyamment. Puis les trois amis partirent ensemble vers la salle de réquisition, où Harry avait caché l’année dernière le livre de potions du Prince de Sang Mêlé.
Dernière édition par le Lun 18 Sep - 18:48, édité 8 fois | |
| | | kitty Elève de Sixième Année
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| Sujet: Re: Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) Lun 11 Sep - 2:42 | |
| Chapitre 7 : Le retour à Poudlard (suite)La vie ‘d’Invisible’ de Harry s’organisait petit à petit. Les trois amis s’étaient mis d’accord que pour entrer dans une salle de classe, ils entraient toujours en derniers. Ron d’abord, puis Harry, puis Hermione en dernier pour refermer la porte, ou Hermione en premier, et Ron en dernier. Ron et Hermione choisissaient toujours la table avant dernière, Ils mettraient leurs sacs sur les deux bouts de la table derrière eux, et Harry se mettrait entre les deux sacs. Harry n’était que ‘auditeur libre’, il ne participait pas vraiment à toutes les activités des cours, par exemples, pour les potions, Harry n’était là que pour écouter les explications supplémentaires du professeur, mais Harry ne concoctait pas les potions. Pendant ce temps, Harry lisait le livre du Prince, décortiquait les remarques du Prince, et quelques fois soufflait à Ron où à Hermione d’essayer une remarque du Prince pour voir quel serait le résultat par rapport au livre qu’Hermione appelait ‘officiel’. Cette année, les élèves de Poudlard avait un nouveau professeur de Défense Contre les Force du Mal (DCFM), qui était proposé par le Ministère. Un Auror, sur le point de partir à la retraite, qui souhaitait une vie plus calme que celle de chasseur de Mangemorts. Ce n’était pas Ombrage, ce qui était déjà mieux, mais il n’était pas vraiment au top au goût d’Harry, d’Hermione et de Ron. Car nos trois amis étaient bien plus avancés que le niveau qu’enseignait l’ancien Auror, qui avançait bien trop lentement, à leur avis… Harry n’assistait à ses cours que pour écouter les commentaires, les critiques de celui-ci et apprendre à discerner les erreurs. Suivre les cours en même temps que ses camarades de classe permettait à Harry d’être toujours à jour par rapport au programme, d’apprendre les mêmes choses qu’eux. Le Professeur McGonagall assumait toujours, faute de personnel, le poste de professeur de Métamorphose en plus de sa nouvelle fonction de Directrice de Poudlard. Pauvre McGonagall, toujours au bord des nerfs, mais Harry ne voyait personne d’autre qui pourrait remplacer Dumbledore mieux qu’elle. Il y avait des cours où il était difficile à Harry d’assister sous sa cape d’invisibilité, par exemples les cours de Botanique, où les élèves souvent circulaient partout dans la serre dans tous les sens, soit pour un pot, ou pour un sac de terreau etc., pour ces cours, souvent Harry assistait seulement au début où le professeur expliquait les choses qu’il fallait faire, ou les propriétés de ces plantes, le reste il terminait dans sa chambre, en lisant le livre. Ginny fut nommée par Professeur McGonagall capitaine de l’équipe de Quidditch de Gryffondor. Harry pensait que McGonagal avait raison dans son choix, mais lui même il sentait qu’il ne s’intéressait plus au Quidditch, ni Ron non plus, et celui-ci ne s’inscrivait pas aux essais de recrutement. Ginny était furieuse de voir son frère la laisser tomber, car Ron était quand même un bon joueur de Quidditch qui avait permis à Gryffondor de gagner la coupe des maisons ces deux dernières années. Les livres de Dumbledore étaient pour Harry un trésor. Et Harry arrivait à la conclusion que Dumbledore avait appris tout seul, pour devenir ce qu’il était. Cette conclusion encourageait Harry à se plonger dans ses livres, à les décortiquer, à pratiquer et à s’entraîner. Harry était déterminé à suivre l’exemple de Dumbledore. Cette vie d’étudiant ‘invisible’ rendait Harry en quelque sorte en un ‘autodidacte’, il apprenait beaucoup plus par lui même à partir des livres, que par les professeurs. Mais il restait à l’école parce que ses deux meilleurs amis y étaient. Tous les soirs Ron et Hermione venaient voir Harry, travailler avec lui. Ainsi il apprenait qu’à la dernière pleine lune, Lupin ne se transformait pas non plus, alors qu’il était déjà bien remis, et sorti de St. Mangouste. C’était la deuxième pleine lune après le mariage de Bill. – Qu’est-ce qui a pu guérir Lupin ? demanda Harry – A St. Mangouste, ils ne savent pas répondre à cette question, non plus, répondit Hermione. Ils disent que peut être Lupin avait perdu trop de sang de loup-garou, et que le sang que lui donne la potion régénératrice est du sang normal. C’est ce que Lupin a dit. – Ce n’est pas une réponse très logique, dit Harry. La potion régénératrice n’est pas du sang ! Ce n’est qu’une potion qui facilite la formation, et la production du sang par les organes, la rate ... J’ai une idée, Je me souviens que Bill et Lupin étaient l’un sur l’autre. Bill se trouvait sur Lupin. du sang de Bill a pu se mélanger avec celui de Lupin. Bill a été mordu par Greyback quand celui-ci n’était pas transformé. Bill n’est pas un vrai loup-garou. Le sang de Bill pourrait contenir un anticorps anti loup-garou. Il suffit de peu pour qu’une particule de son sang s’introduise dans celui de Lupin pour créer ce miracle ! Si ma supposition est juste, On a une arme contre les loups-garous ! – Oui, il faut qu’on surveille la prochaine lune, répondit Hermione. Je sais faire des piqûres. S’il le faut, je vais demander à Bill de me donner un petit échantillon de son sang et on peut faire des analyses dans un laboratoire Moldu, à savoir son groupe sanguin par exemple. Je trouve qu’il faut avoir un esprit large. Il y a des choses bonnes dans le monde des Moldus, pourquoi ne pas en faire usage ? – Je suis de ton avis, dit Harry. L’autre jour, au mariage, j’ai vu de près les cicatrices de Bill, parce qu’il était devant moi. Je pensais qu’une chirurgie esthétique dans un hôpital Moldu sûrement pourrait les effacer, ou les rendre moins visibles. – Sûrement, je suis tout à fait de ton avis, répondit Hermione. – Ce sera super ! dit Ron. Pauvre Bill, il était si beau garçon ! – Mais il est toujours beau garçon, dit Harry. – Ils ont trouvé Fudge raid mort dans sa maison, hier soir, sous la marque des ténèbres, apparemment sans lutte, par un Avada Kedavra, dit Hermione. – Papa dit que Scrimgeour tremblait quand il apprit cela. On lui a signalé, et il était venu sur place quelques minutes après que la marque fût signalée. Il était blanc comme une feuille de papier, dit Ron. – Cela ne m’étonne pas, dit Harry. Il devait penser que ce serait lui le prochain. Tout le monde à sa place penserait ainsi ! Ce que Harry aimait le plus, c’était les fins de semaine, quand il faisait beau, Hermione et Ron se promenaient en 'amoureux’ au bord du lac. Harry pouvait être avec eux, sans crainte sous sa cape, car les autres élèves laissaient toujours les couples ‘amoureux’ tranquilles, ils ne les dérangeaient pas, et ne les approchaient pas non plus. Ginny était très populaire, comme toujours, et ne manquait pas de ‘boyfriends’, mais elle ne s’intéressait à aucun en particulier. Elle était toujours entourée de beaucoup de garçons, et restait amusante et amicale avec tout le monde. Harry apprenait petit à petit à regarder Ginny comme une vraie sœur, comme la sœur de Ron, et s’étonnait à vouloir lui même voir Ginny heureuse avec un garçon de son cœur, quelque soit son choix. Gabrielle, très belle, naturelle, timide et réservée, on la voyait souvent avec Luna. Elles n’étaient pas dans la même classe. Les garçons se retournaient lorsqu’ils la croisaient. Elle avait fait beaucoup de progrès en Anglais, et parlait sans accent, d’après Hermione. Harry voyait Gabrielle comme une autre sœur de Ron, et constatait lui même qu’il ne s’intéressait plus à aucune fille, et que l’histoire des filles ne le concernait plus, tellement il se concentrait sur Voldemort et les Horcruxes de celui ci. Et surtout il ne voulait s’engager avec aucune fille, de peur de la faire souffrir après, si jamais il devrait disparaître lors de l’affrontement avec Voldemort. ***
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| | | kitty Elève de Sixième Année
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| Sujet: Re: Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) Mer 13 Sep - 1:14 | |
| Chapitre 8 : L’Armée de DumbledoreVers la fin du mois d’Octobre, l’Armée de Dumbledore se reforma, tous les anciens membres qui étaient encore à l’école firent de nouveau partie de la nouvelle Armée. Parmi les nouveaux membres, il y avait autant de Serdaigles, dont Gabrielle, et de Poufsouffle que de Griffondor, la plupart étaient de la septième année, qui avaient bien connu Harry, pour être dans la même classe depuis des années. L’armée comptait au total trente membres, y compris Harry, Ron et Hermione. L’idée de reformer l’Armée de Dumbledore avait été très bien accueillie par les anciens membres, qui tous aimaient beaucoup Harry. Ils avaient tous décidé de garder le nom de l’Armée de Dumbledore. La première réunion débuta par une reproche : – Pourquoi tu ne nous a pas appelé, l’année dernière, quand les Mangemorts sont entrés à l’école, dit Michael Corner. – Si, s’empressa de répondre Hermione, on avait lancé un appel, par les Gallions magiques de contact, mais seuls Neville et Luna ont répondu à notre appel, ils étaient les seuls à avoir vérifié régulièrement leur Gallion, ajouta Hermione. – On va de nouveau utiliser nos Gallions comme moyen de communication, il faudra le garder dans la poche en permanence, dit Harry. Quand le Gallion est chaud, la date et l’heure de rendez-vous s’affiche sur le Gallion. Cette année, comme je viens de l’extérieur exprès pour les entraînements, le rythme des rencontres ne pourrait pas être plus fréquent qu’une fois par semaine. – J’ai préparé les Gallions dit Hermione. Mais cette année j’ai changé de forme. J’adopte la forme d’un jeton, sur un porte-clés, comme cela on ne se trompe pas avec les vrais Gallions, et puis c’est plus facile à les garder. Puis Hermione en distribua un à chaque membre, à Harry aussi. – Je demande à tous les membres de garder notre groupe secret, dit Harry, non pas parce que c’est illégal. Par rapport aux règlements de l’école, nous avons parfaitement le droit de former des groupes d’études. Mais, à mon avis, moins de personnes au courant, mieux vaudra pour nous. Il ne faut pas que les Mamngemorts sachent qu’il y a à Poudlard une Armée prête à les réduire en miette ! Il y va de même pour moi-même, je vous demande de ne jamais mentionner mes venues à Poudlard, et quoi que ce soit me concernant. Il vaut mieux ainsi. Bon, il nous reste encore un bon petit quart d’heure, je ne voudrais pas perdre de temps, dit Harry. Donc, pour commencer, je voudrais savoir, parmi les anciens membres, s’il y en a des sortilèges que vous vouliez revoir, réviser ? et si ceux-ci intéressent aussi les nouveaux membres. – Je ne sais pas encore créer un Patronus, s’empressa de dire Colin Crivey. – Je ne sais pas encore lancer le sort de destruction ‘Reducto’, dit son frère Dennis. C’est un sort qu’en classe je ne sait pas faire, et que je devrais m’entraîner à le maîtriser pour demain. –Ah !, dit Harry, je vais vous proposer un programme à moi, consistant en des sortilèges de défense intéressants et importants, disons puissants, mais vous pouvez me demander de vous montrer des sorts qu’en classe vous n’arrivez pas à maîtriser. Cela vous convient comme programme ? Puis en se retournant vers Dennis, il continua : Dennis, souviens toi bien de ceci. Dans tous les sorts qu’on lance, l’importance c’est dans la concentration et la détermination d’esprit. Tu veux couper ce banc en deux, n’est-ce pas ? ajouta Harry. Puis d’un mouvement souple de la main, sans prononcer l’incantation, Harry pointa d’un coup sec sur le banc, et le banc se trancha en deux, puis il le répara par un autre mouvement de la baguette. – Maintenant, tu veux le détruire en mille morceaux ? demanda Harry. Et de nouveau, d’un mouvement souple de la main, sans prononcer l’incantation, il pointa la baguette d’un coup sec sur le banc, et le banc se brisa en mille morceaux dans une détonation. – Harry ! s’écria Hermione, sidérée, en portant sa main sur la bouche. Mais Harry ne fit pas attention à Hermione. – Dennis, d’abord il faut prononcer l’incantation d’un ton net et décidé, deuxièmement, il faut savoir exactement ce que tu veux comme résultat. C’est la concentration et la détermination, dit Harry en pointant son doigt sur le front. Maintenant, essaies en prononçant l’incantation d’un ton net ‘ReDUCto’, avec le mouvement souple de la main. Le mouvement souple de la main te permet à ce moment là de te concentrer, voir dans ta tête, dans un flash, le résultat que tu veux atteindre. Vas-y maintenant. Comme ça le mouvement de la main (et Harry lui montrait le mouvement de la main). Et Dennis, tourna sa baguette puis pointa sur le banc en criant : ‘ReDUCto’ Et le banc se brisa en deux. – Woouahh ! J’ai réussi ! cria Dennis. – Bravo, Dennis ! encouragea Harry. Tout le monde l’applaudit, ou plutôt applaudit Harry. – T’aurais dû être notre prof. de DCFM, dit un nouveau membre de Serdaigle. – Harry, tu vois l’heure ? fit remarquer Hermione. – Bon, Je ne peux pas m’attarder. On se dit au revoir, alors ! dit Harry. Partez en petits groupes, et ne prenez pas tous la même direction. A la semaine prochaine, même jour, même heure, venez par petits groupes aussi. Surtout, souvenez vous, en dehors de nos rencontres, si vous passez devant la salle, faites comme si vous ne voyez rien, pour ne pas attirer l’attention des autres, non membres de l’A.D., et surtout de Rusard, le concierge. Bonne nuit à tous. Puis à Gabrielle, il ajouta : Ça va Gabrielle ? Tu te plais à Poudlard ? – Oui, beaucoup, répondit simplement Gabrielle, d’une voix timide, mais nette, avec un sourire dans ses beaux yeux, qui n’échappait pas à l’œil espiègle de Ron. – Bonne nuit, Ginny, Gabrielle, dit Harry, Bonne nuit Luna, ajouta-t-il, car Luna attendait Gabrielle à la porte. – C’était vraiment formidable ta démonstration ! s’écria Hermione quand tout le monde fut parti. Et Dennis doit être très content ! Depuis une semaine il n’arrivait pas à maîtriser le sort, en 2 minutes avec toi, et ça y est ! ajouta-t-elle. – Comment tu fais pour détruire le banc en deux, puis en miettes avec le même sort ? demanda Ron. On te connaît depuis des années, et tu arrives à nous étonner quand même tous les jours ! – Je t’avais dit que pendant un mois à Privet Drive, je ne faisais que m’entraîner, et m’exercer à me concentrer ! dit Harry. C’est surtout dans la concentration et la détermination de l’esprit que se trouve le pouvoir. Mon Patronus est énorme maintenant … enfin si je veux ! ajouta-t-il après une pause. – Comment ça, ‘SI TU VEUX’ ? Qu’est-ce que cela veut dire ? demanda Ron. – Cela veut dire selon ma volonté. Si c’est pour chasser un Détraqueur, un cerf normal serait suffisant. Mais si Voldemort m’en envoie une armée … alors ? Mais pour moi, ce n’est pas encore suffisant. Il faudrait que mon cerf arrive à les détruire, non seulement à les chasser ! Tu vois ce que je veux dire ? – Oui, je comprends ce que tu veux dire, mais je ne vois pas comment ? – Par concentration et détermination d’esprit ! je ne vois pas autrement ! répondit Harry, d’un ton déterminé. Hermione fixa Harry avec des yeux à la fois admiratifs et observateurs comme si elle le voyait pour la première fois, sans rien dire. – Je pense que Gabrielle a le béguin pour toi ! Ginny a une redoutable rivale, dit Ron en riant. – Non, il ne faut pas ! répondit Harry. Je ne peux m’attacher à personne, car, moi même, je ne sais pas si je pourrais sortir vivant encore une fois de plus, de la bataille finale contre Voldemort. – Tu vas réussir, on sera toujours avec toi. Mais il faut qu’on parte maintenant, dit Hermione. – Pas encore, dit Harry, en conduisant Hermione et Ron vers la Pensine. Je voudrais vous montrer une pièce de mémoire, d’un rêve que je fais et refais ces derniers temps, depuis la mort de Dumbledore. Puis il retira de sa tempe avec sa baguette un filet argenté ni liquide, ni gazeux, qu’il laissait tomber dans la Pensine, et tourna le contenu de celle-ci d’un tour avec la pointe de la baguette. Et Hermione et Ron plongèrent ensemble leur tête dans la bassine : – Peut être parce que tu penses trop aux Horcruxes, et au serpent de Voldemort, à Nagini, je veux dire, expliqua Ron, Cela arrive, quand on pense trop à une chose dans la journée, on les voit dans les rêves, la nuit. – C’est possible, dit Harry en haussant les épaules.. – Pourquoi l’échelle se transforme-t-elle en serpent ? demanda Hermione. – Ca pourrait être un indice…Réfléchissez, … et maintenant, bonne nuit, dit Harry. Ainsi, la vie d’Invisible de Harry se déroulait calme, rythmée par les cours sous sa cape, et les soirées d’entraînement avec les membres de l’A.D. Harry leur avait montré comment créer un Patronus, car aucun nouveau membre ne savait encore le faire. Harry leur expliqua, que le Patronus était très personnel, chacun créait un Patronus différent propre à lui. C’était une façon très efficace pour lutter contre les Détraqueurs…. Le Patronus était un animal fabriqué par le sorcier pour le protéger des Détraqueurs en les chassant. Pour faire apparaître un Patronus, il fallait penser à un souvenir heureux, particulièrement heureux, et qu’au départ, il était surtout difficile dans le choix d’un souvenir heureux. Il avait fallut deux séances entières pour que tous les membres arrivâssent à maîtriser le sortilège, et c’étaient avec l’aide de Ron et d’Hermione. car ces deux derniers maîtrisaient déjà bien ce sort depuis longtemps. Neville qui n’avait pas encore pu maîtriser le sort la dernière fois il y avait deux ans, arrivait maintenant à produire un aigle argenté redoutable. Et quand les vacances de Noël arrivèrent, Harry avait déjà pu montrer aux membres de l’A.D cinq nouveaux sorts des vingt-et-un que Harry avait déjà maîtrisé à faire parmi la liste choisie par Hermione. Harry les avait aidés aussi à rattraper des lacunes dans leur connaissance. – Où est-ce qu’on va passer nos vacances de Noël ? c’est dans trois jours ? demanda Ron, à la fin de la dernière séance d’entraînement avant les vacances. Chez mes parents au Terrier ou à place Grimmauld ? – Je pense que tes parents n’apprécieront pas qu’on ne soient pas là pendant toutes les vacances de fin d’année, mais j’aimerais bien qu’on passe Noël cet année à ‘Concerto’, puis peut être le Nouvel An au Terrier ? proposa Harry. – Woouahh, et comment tu penses qu’on peut y aller ?, demanda Ron. – A dos de Sombrals , ou à dos d’Hippogriffe. – J’ai hâte de découvrir l’Autriche, dit Hermione. – On fera la découverte ensemble, dit Harry, heureux à la pensée qu’il avait toujours ses amis à ses côtés. ***
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| | | kitty Elève de Sixième Année
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| Sujet: Re: Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) Ven 15 Sep - 1:26 | |
| Chapitre 9 : Un Noël bien enneigé
Les trois amis avaient finalement décidé d’aller à ‘Concerto’ à dos de deux Sombrals, des chevaux ailés de la Forêt Interdite, qui sont invisibles pour ceux qui n’ont encore jamais vu la mort. Harry commanda la veille une grande quantité de viande fraîche, des provisions de première nécessité au nom de Dobby, à la cuisine de Poudlard. Il avait aussi pensé à dire à Hedwige de le retrouver à ‘Concerto’.
Ils se levèrent à la première lueur de l’aube, et après avoir pris un petit déjeuner bien consistant chacun, ils se sont retrouvés derrière la cabane de Hagrid. Ils s’avancèrent loin dans la forêt avec de la viande fraîche en main, pour attirer ces chevaux ailés. Harry poussa un soupir de soulagement lorsqu’il vit de loin deux yeux qui scintillaient dans la clarté timide de l’aurore. Ils avaient de la chance, beaucoup de chance, parce qu’il y en avait deux, peut être un mâle et une femelle. Harry leur donna de la viande à manger. Puis il accrochèrent les deux sacs de vêtements et de provisions de part et d’autres du flanc du premier Sombral. Un large collier en cuir souple autour du cou. Maintenant avec le collier et les sacs, Ron et Hermione pouvaient les voir, ou tout au moins deviner où ils étaient. Pour le deuxième Sombral, Harry le prépara de la même façon, et il monta avec Dobby qu’il mit devant lui. Ils portaient tous des vêtements chauds, avec foulard, couvre tête et gants. Harry couvrait aussi Dobby dans son manteau. Puis il se pencha et parla aux oreilles de son Sombral : ‘Chalet Concerto’, en Autriche, enfin, si vous savez où il est !’. Hermione fit de même à son Sombral. D’abord les chevaux restèrent immobiles, puis pirouettant sur eux même en un demi cercle d’un mouvement si vite et si brusque qu’ils faillirent les projeter tous par terre, ils déployèrent les ailes et Harry se sentit soulevé dans l’air d’un bond qu’il en avait le mal de mer. Il cria : ‘A l’aventure’
Lorsqu’ils arrivèrent à ‘Concerto’, il faisait encore jour. Ils n’avaient mis qu’un peu plus de cinq heures pour aller de Poudlard à Concerto. ‘Oui, c’est en ligne droite, à vol d’oiseau’, pensait Harry. Tous les quatre étaient transis de froid mais sains et saufs. Ils étaient tous contents de ce mode de transport si commode, si rapide, et si peu coûteux. Les Sombrals devaient avoir l’habitude d’amener Dumbledore ici, pour connaître si bien le chemin. Ils atterrirent juste devant le perron du chalet. Dobby les amena à l’arrière de la maison, où il y avait des boxes comme pour des chevaux.
A la porte d’entrée il y avait un dispositif de sécurité et après avoir fait le code secret, la porte s’ouvrit. – Impeccable ! s’écria Harry. Il alla chercher de l’eau dans une bassine pour donner aux chevaux, et leur donnait la moitié du reste de la viande. En tapotant amicalement sur leur cou, il leur dit : ‘Merci beaucoup’. Et Harry était bien content de voir Hedwige tranquillement perchée sur une barre en haut des boxes des chevaux.
Le chalet était aménagé à la façon Moldue, avec électricité, eau courante chaude, froide, cuisinière électrique, radiateur électrique (mais dans le salon il y avait aussi une cheminée à bois), frigo, un grand congélateur et même lave-vaisselle, lave linge. Mais le frigo et le congélateur était vides. L’électricité était fournie par un générateur au gasoil qui se trouvait dans le hangar derrière le chalet, où il y avait encore des bidons bien remplis, et une réserve de bois coupé pour la cheminée. L’eau était fournie par un puits avec pompe électrique qui remplissait un grand réservoir qui se trouvait sur le toit de la cuisine. Il y avait trois chambres à coucher, salon, salle à manger, salles de bain, et toilettes. Dobby prépara le repas avec du jambon, biscottes, beurre, fromage, confitures. Ils se régalèrent tous après une journée longue et fatigante.
Harry fit ensuite le tour du chalet, en reconnaissance. La chambre principale était très vaste, il y avait un bureau, une chaise à haut dossier, une table basse, deux fauteuils bien confortables, une bibliothèque remplie de livres, une large salle de bain et toilettes, accessibles seulement depuis l’intérieur de la chambre. Dans le tiroir du bureau Harry trouvait une liasse de billets de livres Sterling équivalent à peu près à une vingtaine de Gallions, et un livre sur les serpents, les différentes variétés, leurs venins, comment les approcher, comment les détruire. – Ça a l’air très intéressant, ce livre ! Et Woouaah, on est riche ! dit Harry, demain on va faire des courses ... Ce sera une journée bien chargée, mes amis !
Ron était émerveillé devant les appareils électroménagers Moldus. Quant à Dobby, il ne savait pas les utiliser. – Dobby, tu es en vacances. Laisse moi faire, dit Hermione, et elle débarrassa la table puis mis assiettes, cuillères, couteaux etc. .. dans le lave-vaisselle, et le mit en marche. Le ronronnement doux de la machine intriguait à la fois Dobby et Ron. – Hermione, dit Harry, tu prends la grande chambre. Nous, Ron et moi, les deux petites chambres nous suffisent. Et Dobby, tu dormiras ici sur le canapé, on trouvera sûrement une couverture pour toi.
Sur ce, Dobby partit préparer les chambres. Les trois amis restèrent dans le salon à savourer leur première soirée de vacances ‘chez eux’. Ils trouvèrent sous la table basse du salon une carte routière touristique sûrement de la région, avec une croix marquée en rouge, probablement l’emplacement de ‘Concerto’. Ils se trouvaient donc ainsi dans un endroit vraiment perdu, le seul petit village le plus proche qu’ils puissent voir sur la carte devait se trouver à plus de vingt kilomètres, d’après l’échelle de la carte. Harry pensait que ‘Concerto’ à part des dispositifs de sécurité modernes à la Moldue, devait être aussi protégé de manière magique. Il avait confiance en Dumbledore.
Il était déjà tard quand ils décidèrent d’aller se coucher. Harry emporta le livre sur les serpents avec lui dans sa chambre, et le lut dans son lit. Cette nuit là, Harry rêva encore des coupes et des objets bizarres, mais l’échelle que lui tendait Dumbledore n’était plus de corde, mais c’était un serpent, un énorme serpent. Harry se réveilla en sursaut. Il pensa que c’était à cause du livre qu’il avait lu avant de dormir, mais cela l’intriguait toujours, et il restait ainsi à réfléchir sur la signification de son rêve, jusqu’au moment où tous les autres membres du chalet se furent réveillés. Il sortit de son lit et alla prendre le petit déjeuner avec eux dans la salle à manger. Leur premier petit déjeuner au chalet, avec un bon café Moldu qu’Hermione avait préparé avec la cafetière électrique devant les yeux intrigués et curieux de Ron et de Dobby.
Il avait neigé pendant la nuit. Il y avait déjà une couche de neige dans le jardin, de quelques centimètres. – Il faut qu’on achète des provisions, Il nous en faut pour dix jours, dit Harry.
Ils avaient trouvé dans le hangar un caddie-poussette pliable bien pratique. Ils Transplanèrent près de l’intersection de la route du village avec une petite rivière qu’ils voyaient sur la carte, marquée d’une petite croix verte. Ils avaient très bien choisi leur lieu d’atterrissage, car ils ne se trouvaient pas très loin du village, et l’endroit est discret et bien caché par une rangée d’arbres qui bordaient la rivière. Harry avait pensé à amené son chéquier Moldu, et la liasse de livres sterling. C’était un petit village, mais il y avait de tout. Une petite église très romanesque et très ancienne qui datait du 14ème siècle, une banque, une station d’essence, un petit bureau de poste, un petit marché, une boulangerie, et même quelques boutiques de vêtements et de bibelots de souvenirs. Ils allèrent d’abord à la banque. Après ce petit détour, les poches remplies de devises locales, ils se dirigèrent vers le marché et commencèrent à remplir leurs sacs de provisions. – On va revenir à notre point d’atterrissage, et je vais emporter le sac au chalet, pendant ce temps, allez faire d’autres achats, et je vous rejoindrais après. On pourrais faire ainsi en plusieurs voyages, et nous aurons tout ce qu’il nous faut. Je vais amener aussi les bidons vides, qu’on a oubliés ce matin.
Ainsi, à midi lorsqu’ils revinrent au chalet, le grand congélateur était rempli de poulets, et de viande, beaucoup de viande pour les Sombrals, et le frigo était suffisamment plein pour eux quatre pour dix jours. Le réserve de gasoil était au maximum. Ils avaient pensé aussi à renouveler la réserve des produits de lessive, lave-vaisselle …
Dobby était content de pouvoir préparer des repas comme il faut. Il a trouvé un petit tabouret dans le hangar pour être à la hauteur qu’il fallait pour faire la cuisine. Hermione lui a montré comment allumer la cuisinière électrique, le four, et lui avait expliqué les précautions qu’il fallait observer. Dobby était aux anges, et les trois amis aussi.
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| | | kitty Elève de Sixième Année
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| Sujet: Re: Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) Ven 15 Sep - 1:39 | |
| Chapitre 9 : Un Noël bien enneigé (suite)Hermione avait fait suivre son courrier à Concerto. Ainsi les trois amis apprenaient par la Gazette qu’il venait d’y avoir une attaque par une centaine de Détraqueurs en Norfolk, dans un petit village éloigné, sur un marché en plein air, une armée d’Aurors avait été envoyée sur place. - ‘Ecoutez, dit Hermione, « … après près d’une heure de combat avec les Détraqueurs, les Aurors ont pu les chasser, mais le bilan était lourd. A part des dégâts matériels causés surtout par la panique, cinq Moldus se trouvaient dans un coma profond probablement irrécupérables. Ils présentaient tous les signes d’avoir reçu le baiser de ces monstres. Une trentaine d’autres en état de choc ont reçu tout de suite les premiers soins des Guérisseurs appelés d’urgence. Les Aurors ont pu modifier la mémoire de tous les témoins, c’est-à-dire tout le village, ou presque. Le Ministère a essayé de camoufler l’incident en un passage d’un ouragan en arrachant quelques arbres. » lut Hermione. – C’est terrible, dit Ron. Il faut les exterminer, ces monstres, mais comment ? – Oui, il faut les exterminer… dit Harry rageusement. C’est Voldemort derrière tout cela ! Cette nuit encore Harry revit le même rêve. Il se réveilla encore en sursaut au milieu de la nuit. Il pensait à Dumbledore, et il revit en détail son rêve, la main secourable de Dumbledore, le sourire dans les yeux de celui-ci quand il lui tendait la corde, comme s’il lui disait ‘Vas-y !’. ‘Pourquoi l’échelle de corde est remplacée par un énorme serpent ? se demandait Harry, ‘un énorme serpent ! mais c’est Nagini l’énorme serpent, pourquoi n’y avait-il pas pensé ?’ Et il pensait avoir trouvé la réponse. C’est Nagini la clé du problème. Confiant d’avoir trouvé la signification de son rêve bizarre, Harry se rendormit d’un trait jusqu’au matin quand les bruits des autres occupants du chalet le réveillèrent. – Bonjour Harry ! T’as meilleure mine aujourd’hui, lui dit Hermione quand il entra dans la salle à manger. – Oui ! je crois trouver la signification de l’échelle que me tend Dumbledore et qui se transforme en serpent dans mon rêve, répondit Harry. – QUOI ? T’es toujours dans ton rêve de serpents ? Mais c’est débile ! s’exclama Ron. – Au contraire, c’est très sensé, il reste à savoir comment exploiter ma découverte, dit Harry. – Explique toi, dit Hermione, parce que je n’y comprends rien ! – Simple ! Il faut que je rentre dans la pensée de Nagini, fouille le morceau d'âme de Voldemort qui s'y trouve, pour trouver quels sont les autres Horcruxes et leur emplacement ! dit Harry, mais je penserai à cette question plus tard, pour le moment, on va décorer notre chalet pour Noël, et je voudrais acheter quelques cadeaux spécialement de ce coin perdu, ajouta Harry, heureux. La couche de neige d’hier n’avait pas fondu. Ils allaient au village de la même manière que la veille, mais cette fois ci, ils étaient en vrais touristes, et pour le plaisir. Harry avait pensé à tout le monde, et il était très content de ses choix. Hermione avait déjà envoyé des cadeaux à ses parents avant le départ pour ‘Concerto’, mais elle a acheté une carte postale représentant la petite église du village et l’avait envoyée à ses parents par la poste Moldue. Ron a trouvé pour Mrs Weasley une bague superbement travaillée sertie d’une topaze bleue. Et Harry était séduit par un petit médaillon en argent vieilli, sur une longue chaîne, qu'il pensait qu'il allait y mettre les photos de ses parents. Hedwige avait de la chance, parce que tous les cadeaux étaient pour le Terrier. Dobby avait coupé un joli sapin, et l’après-midi les amis s’occupaient à le décorer dans l’euphorie pour une fois non troublée par les événements. Il commençait à neiger abondamment, les amis pensaient que si cela continuait, d’ici demain, ils seraient bloqués chez eux, complètement coupés du monde, mais ils avaient tout ce qu’il fallait, et ils s’en fichaient complètement. Le lendemain, Hedwige n’était pas encore de retour, mais Harry ne s’inquiétait pas. C’était quand même loin, de ‘Concerto’ au ‘Terrier’, et Hedwige n’était qu’une petite chouette, non un Sombral. Cela se passa exactement comme ils avaient prévu, la veille de Noël, les habitants de "Concerto" se réveillèrent pour trouver qu’ils étaient sur une île au milieu d’un océan de neige. Harry vit Hedwige tranquillement venir boire dans son verre de lait au petit déjeuner, comme si de rien n’était, elle picorait affectueusement son doigt comme pour lui dire bonjour, mais n’apportait pas de lettres, ni de nouvelles du monde extérieur. Pour économiser l’électricité, ils avaient éteint les radiateurs électriques et allumé un feu de cheminée, plus convivial, et plus adapté à l’atmosphère de fête. Harry était vraiment heureux, il n’avait jamais encore passé un Noël pareil rien qu’avec ses deux plus chers amis. Il se disait ‘Je penserais à Nagini et aux Horcruxes plus tard. Pour le moment je me réjouis de ce que la vie, assez clémente pour une fois, m’a donné’. Dobby avait préparé un repas de fête pour le réveillon, digne des seigneurs. Les amis veillèrent tard. Harry avait déjà confié les cadeaux pour Ron et Hermione à Dobby. Et pour une fois, il dormit à poings fermés. – Aux cadeaux ! ! ! la voix claire d’Hermione se faisait entendre depuis le salon. Harry sortit de sa chambre, à pas de loup, le cadeau pour Dobby caché derrière son dos, et discrètement, il le glissa au pied de l’arbre de Noël. Ils avaient tous plein de cadeaux. Même Hedwige, elle avait un paquet de pop-corn. Hedwige avait ramené la veille plein de cadeaux du Terrier, que Dobby avait interceptés et cachés. Dobby était aux anges de recevoir des cadeaux de tout le monde. Il confessa qu’il avait reçu de Winky un super cadeau, la veille, amené par Hedwige, un complet noir avec chemisier blanc, et nœud papillon que Winky avait confectionné elle même. ‘ Winky avait bien profité de son salaire’, pensait Harry. Puis une idée venait de jaillir dans sa tête qui l’assombrit : ‘ Survivrais-je après la bataille finale pour avoir encore des Noël pareils ?’ pensa Harry avec tristesse, ‘et mes amis, seront-ils indemnes ?’ Cette phrase revenait sans cesse dans ses idées chaque fois qu’il avait un moment heureux avec ses amis. C’est affreux, pensait-il. – Qu’y a-t-il, Harry ? demanda Hermione, toujours attentive, elle avait remarqué ce flash de tristesse sur le visage de Harry. – Non, rien, répondit Harry. Je me demandais si je vais survivre au combat final, pour avoir d’autre Noël comme celui-ci ? – Bien sûr que tu survivras, la prophétie est claire là dessus, dit Hermione en mettant un bras autour de l’épaule de Harry. On sera toujours avec toi, et s’il faut mourir, on mourra avec toi, je mourrais avec toi. – Non, Je te défends de parler ainsi. Pour le combat final, c’est moi seul face à Voldemort. Mais laissons nous nous réjouir de ce moment présent. Ne parlons plus de cela. Avec des larmes aux yeux Harry embrassa ses deux meilleurs amis. Cette nuit là, la phrase d’Hermione revint dans son esprit: ‘ Je mourrais avec toi ’, un pincement dans son cœur le fit mettre une main sur sa poitrine, et l’image d’Hermione depuis la toute première fois qu’il avait vue dans le train de Poudlard Express de sa première année déroulait dans ses pensées comme un film. ‘ Je l’aime’, se dit Harry, ‘ je l’ai toujours aimée, c’est elle que j’aime, ce n’était pas Cho, ni Ginny." Une autre phrase d’Hermione lui revenait à l’esprit : ‘ Ron, il a tous ses frères à concurrencer à la maison, et tu es son meilleur ami, et tu es vraiment célèbre – il s’efface toujours chaque fois que quelqu’un te voit, il accepte tout cela sans jamais dire un mot, mais je suppose que c’est tout simplement, une fois de trop, juste une fois de trop…’ C’était pendant leur quatrième année, lorsque la Coupe de Feu a sorti son nom faisant de lui le quatrième champion du Tournois des Trois Sorciers. ‘ Oui, je ne voulais pas enlever la seule amie que Ron avait. J'avais délibérément, volontairement repoussé Hermione de mon cœur. Je ne voulais pas être le rival de mon meilleur ami. Et maintenant Ron l’aime. L’histoire doit rester là. Oui, l’histoire doit rester là ! Il ne faut plus jamais y penser !’ se dit Harry, misérable. Le temps passait si vite que bientôt le jour de leur départ arrivait. Il fallut quitter ce lieu quasi féerique. ***
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| | | kitty Elève de Sixième Année
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| Sujet: Re: Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) Lun 18 Sep - 0:16 | |
| Chapitre 10 : Une histoire de Patronus
De retour à Poudlard, Harry reprit son rythme de vie d’un Invisible. Il lisait beaucoup. Il décortiquait tous les livres de Dumbledore, et maintenant il se concentrait sur le livre des serpents. Harry était d’opinion qu’on pourrait arriver à tout, il suffisait d’avoir de la volonté, de la détermination et de la concentration. Pendant sa cinquième année, il avait souvent des flashs des moments d’humeur de Voldemort, il avait vu la scène de Mr Weasley attaqué par Nagini, à travers les yeux même du serpent. Selon Dumbledore, il y avait une connexion entre lui et Voldemort par la cicatrice que celui-ci a laissée sur son front. Et si Harry pouvait entrer dans la pensée de Voldemort, celui-ci pouvait lui aussi entrer dans la pensée de Harry. C’était pour cela qu’il avait dû apprendre l’Occlumencie dans sa cinquième année pour fermer ses pensées à Voldemort. C’était aussi ainsi que Voldemort avait pu implanter dans ses pensées l’image de Sirius torturé pour l’inciter à aller au Ministère et tomber dans son guet-apens. C’était par sa faute que Sirius était mort. C’était douloureux de repenser à tout cela. Mais il fallait bien s’y replonger, analyser la question pour savoir comment maintenant il pourrait entrer, par cette connexion, dans la pensée du serpent, et retrouver le morceau d'âme de Voldemort qui s'y trouve, sans soulever le soupçon de Voldemort, sans que celui-ci le sache.
Depuis la mort de Sirius, Harry n’avait plus de flash de ces sauts d’humeur de Voldemort. Dumbledore avait expliqué, que sûrement Voldemort avait réalisé qu’il était dangereux pour lui, de laisser Harry entrer dans ses pensées, et que maintenant Voldemort utilisait l’Occlumencie contre Harry. C’était déjà une bonne chose pour Harry.
Chaque soir Harry essayait fort, avec l’image de la coupe d’Helga en tête, d’imaginer qu’il était dans Nagini, dans son corps ondulant, mais n’y arrivait pas. Il n’y renonçait pas, et renouvelait l’exercice de nouveau et de nouveau.
Il décortiquait le livre sur les serpents de Dumbledore, comment les approcher et les tuer. Dans un des chapitres du livre, il était mentionné l’utilisation de l’hypnotisme, c’était ce que les charmeurs de serpents utilisaient, la musique qu’ils jouaient, n’était que pour ajouter du charme à leur spectacle, pour attirer des spectateurs, mais c’était le contact des yeux qu’il ne fallait pas interrompre. ‘C’est très intéressant ’, pensait Harry.
– Bonsoir Harry ! dit Hermione en entrant dans la salle, puis voyant le livre concernant les serpents sur le bureau de celui-ci, elle ajouta : Comment tu comptes faire pour entrer dans la pensée de Nagini, as-tu réfléchi ? – Peut être il faudrait que tu apprennes la Legilimencie ? suggéra Ron qui arrivait derrière Hermione. – En quelque sorte, la Légilimencie est un moyen pour lire la pensées des autres, mais normalement ce n’est possible que si l’on est face à face, répondit Harry. – Et comment tu vas faire ? demanda Ron, à la fois inquiet et déçu. – Par concentration et détermination d’esprit, je ne vois pas autrement, répondit Harry d’un ton déterminé. Par Légilimency soi-disant ‘à distance’ grâce à la connection entre lui et moi, par ma cicatrice. Avant, j’avais des flashs des sauts d’humeur de Voldemort, c’était parce qu’en ces moments là il pensait fort à moi, dans sa rage ! Il faut que je pense à Nagini fort, de la même façon. Mais je ne hais pas Nagini, ce n’est qu’un reptile répugnant, c’est tout ! Il est difficile de penser à Nagini comme je pense à Voldemort, c’est pour cela qu’il est encore difficile.
– Je t’admire, dit Hermione. Tu nous dépasse de loin. Et je suis sûre que tu y arriveras. – Hier, j’ai rêvé que je suis allé dans un quartier inconnu, tout à fait minable, je suis sûr que je n’y suis jamais allé encore dans ma vie, ma vrai vie ! – C’est peut être un indice ! A Londres ! et si c’était à Londres, il y a plusieurs quartiers pauvres, il nous faut d’autres indices, dit Hermione. – Oui, bien sûr ! répondit Harry, mais si on commence d’abord par Londres ! Il nous faut un plan détaillé de Londres. Je vais en commander un. – Ce week-end il y aura une sortie à Pré-au-Lard, on pourra sortir avec les autres, puis on ira au Terrier, dit Hermione. Mes parents m’ont envoyé, au Terrier, des sets complets pour des prises de sang. On va envoyer au Labo un échantillon du sang de Bill et Lupin. Celui-ci ne s’est pas transformé à la dernière pleine lune non plus. Lupin et Tonks ont plein d’espoir. Mais Lupin dit qu’il se sent toujours comme s’il est assis sur une bombe à retardement, et craint fort d’une rechute, Tonk aussi, bien sûr. – Oui. Bonne idée ! approuva Harry.
C’était une journée très belle, mais très froide, la neige des derniers jours couvrait tout le paysage qui devenait éblouissant sous le soleil. – Je gèle, dit Harry sous sa cape d’Invisibilité. Les trois amis s’étaient donnés rendez-vous au pied des marches du grand hall d’entrée devant le château. Ils fermaient la marche des groupes d’élèves qui allaient au village Pré-au-Lard, mais restaient un peu à l’écart de ceux-ci pour ne pas être entendus. – Normal, on n’est même pas en Mars encore ! lui répondit Ron. – Où est Ginny ? s’étonnait Harry. – Elle est malade, répondit Hermione, elle a mal au ventre, la pauvre ! Rater une si belle journée ! – Qui est-ce que je vois là bas ? la journaliste ? s’écria Harry, qui sur le moment avait oublié son nom. – Elle est désespérément à la chasse de tes nouvelles depuis des mois. Comme c’est une sortie des élèves, Rita Skeeter devrait espérer te trouver, ou trouver ta trace ! dit Hermione, qui comme toujours avait une réponse à tout. – C’est raté ! chantonna Harry, heureux de pouvoir jouer un tour à Rita. Au tournant, on va laisser les autres s’éloigner, et on va Transplaner, ajouta Harry. Soudain, il vit au loin dans le ciel bleu, une masse sombre énorme qui s’avançait à une vitesse étonnante. – Des Détraqueurs ! Plein ! dit Harry. Il faut qu’on se rapproche des autres pour les protéger, et cachez moi, car il faut que je sorte ma baguette ! Ils coururent pour rattraper les autres. – DES DETRAQUEURS ! cria Hermione aux autres élèves. Il y avait de la panique, mais on entendaient parmi les élèves, plusieurs voix crier la formule ‘Spero Patronum !’ et une trentaine de Patronus de toutes les formes se matérialisèrent sur le chemin pour repousser ces créatures informes, noires, comme des monstres venant des ténèbres qui fonçaient sur eux. Puis soudain, un cerf lumineux, énorme, de la taille d’un mammouth, d’une blancheur aussi éclatante que la neige qui couvrait les prés, arrivant de nulle part, marchant magistralement parmi les autres animaux. Il levait sa tête majestueuse aux bois ramifiés avec des extrémités pointues, et d’une envergure de plusieurs mètres. Les monstres des ténèbres étaient comme attirés par le cerf à la manière des clous par un aimant, mais ils se brisèrent en mille morceaux au contact des pointes des bois de celui-ci et se dispersèrent dans le vide, et ce dans un silence complet. Car toutes les personnes présentes, sidérées, regardaient le spectacle, le souffle coupé. Tout d’un coup, une voix bien familière et bien connue se fit entendre : – Elle n’est pas là ! – Malfoy ! dit Harry, mais juste au moment où il put repérer d’où venait la voix de Draco, Rogue à côté de celui ci, l’attrapa par le bras et Transplana avec lui après avoir donné un coup de sifflet. – Ils ne devaient pas être seuls. D’autres Mangemorts étaient avec eux ! Et ils cherchaient sûrement Ginny ! Voldemort est toujours après Ginny ! Comme ils ne peuvent pas entrer à l’école, ils nous attend sur le chemin au village. Il devait envoyer les Détraqueurs pour faire diversion, pendant que les Mangemorts kidnappent Ginny, dit Harry avec rage. – Ton Patronus était magistral ! s'écria Hermione. Rita Skeeter commençait à interviewer si quelqu’un connaissait à qui appartenait l’énorme cerf. – Allons nous en, dit Harry, et les trois amis revinrent vers le tournant et Transplanèrent, à l’abri des yeux indiscrets.
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| | | kitty Elève de Sixième Année
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| Sujet: Re: Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) Lun 18 Sep - 0:18 | |
| Chapitre 10 : Une histoire de patronus (suite)– Papa, nous avons été attaqués par des Détraqueurs, des centaines, dit Ron à bout de souffle, lorsqu’ils arrivèrent au Terrier et entrèrent dans la cuisine en courant. Et tu n’as pas vu le Patronus de Harry. Il était magnifique, et énorme, comme une maison ! Sans son Patronus, nous aurons été tous morts. Heureusement que Ginny n’était pas là, ajouta Ron d’un trait. – Voyons, calme toi, Ron, je ne comprends rien, dit Mr Weasley. Vous avez été attaqués par des Détraqueurs, où ? Et pourquoi "heureusement que Ginny n’était pas là" où était-elle ? – Nous avons été attaqués par une horde de Détraqueurs, à la sortie de l’école, sur le chemin au village Pré-au-Lard, répondit Harry. Ginny n’était pas avec les élèves, elle était indisposée et préférait rester à l’école. Après que les Détraqueurs aient été éliminés, nous avons vu Draco Malfoy avec Rogue. Lorsque Malfoy a crié ‘Elle n’est pas là’, Rogue a attrapé le bras de Malfoy et ils ont Transplané après avoir donné un coup de sifflet. Sûrement ils étaient avec d’autres Mangemorts, Nous n’avons pas eu le temps de les voir. Mais cela prouve que Voldemort est toujours après Ginny ! Je pense qu’il faut demander à Fred et Georges s’ils peuvent procurer une cape d’Invisibilité pour Ginny. – Il faut qu’on signale cela à l’Ordre. Maugrey a une cape d’Invisibilité, il pourra peut être me la prêter. Et comment, Harry, tu es ensemble avec Ron et Hermione ? demanda Mr Weasley, étonné. – Ron et Hermione m’avaient donné rendez-vous devant l’école, pour venir ici, pour la prise de sang de Bill et de Lupin, je voudrais avoir des nouvelles d’eux. – Et comment les Détraqueurs ont-ils été éliminés ? demanda Mr Weasley. – Ils ont été éliminés, détruits par le Patronus de Harry, dit Ron, heureux de pouvoir reprendre la parole, ‘comme ça’ ajouta-t-il en faisant claquer ses doigts. – Détruits, comma ça, répéta Mr Weasley, en imitant le claquement des doigts de Ron… (en se demandant de quoi son fils parlait.??) – Oui ! comme ça, dit Ron en faisant de nouveau claquer ses doigts. – Et qu’est-ce qu’ils disent à St. Mangouste à propos de la guérison de Lupin ? demanda Harry, qui voulait changer de sujet de conversation. – Ils disent que votre idée que le sang de Bill pourrait contenir un antidote est très intéressante, et qu’ils désireraient en avoir un échantillon. – Je vais faire, s’empressa de dire Hermione. Mes parents disent qu’ils m’ont envoyé ici des sets nécessaires pour la prise de sang. Vous les avez reçus ? ajouta-t-elle. – Oui, on a reçu un gros paquet, mais on n’a pas ouvert, répondit Mrs Weasley, qui venait d’arriver dans la cuisine. Dans le paquet, il y avait tout ce qu’il fallait, quatre sets complets de tubes stérilisés, de seringues, de compresses hydrophiles, un flacon d’antiseptique pour nettoyer la peau, étiquettes déjà en place pour différents examens de routine, et même une lanière en caoutchouc. Il suffisait tout simplement d’ajouter le nom du patient. – J’ai un diplôme de secourisme. Ne t’inquiète pas, Bill, dit Hermione, heureuse de pouvoir démontrer ses connaissances. C’est dommage que Mr Lupin ne soit pas là, sinon, j'aurais pu envoyer les deux échantillons au Labo en même temps. – Si, il ne va pas tarder. Il tient beaucoup à cœur cette question d’antidote, il veut savoir s’il est vraiment guéri, et si vraiment on pourrait avoir une arme contre les loups-garous, répondit Mr Weasley. – Je ne m’inquiète pas, Hermione, dit Bill à l’autre bout de la table C’est-à-dire, nous, on n’a pas l’habitude d’être ‘piqué’ tout simplement ! ajouta Bill en riant, et en tendant son bras, manche relevée, à Hermione. Hermione déploya un savoir-faire quasi professionnel : ordonné et méthodique. Elle était entrain de remplir les étiquettes du nom de Bill, quand Lupin arriva. – C’est parfait, s’exclama Mr Weasley. – Je vais vous piquer aussi, Professeur, dit Hermione. Lorsque tout fut prêt, elle mit les tubes séparément dans deux boîtes l’une au nom de Bill, l’autre au nom de Lupin. ajouta un petit mot à ses parents, et enveloppa les deux boîtes en un paquet solide, et envoyait le tout à l’adresse de ses parents, par Hedwige qui se trouvait en ce moment là chez les Weasleys. – On aura les résultats après demain. Mes parents m’enverront les résultats ici, dit Hermione. Il faut qu’on rentre à l’école, en même temps que les élèves, sinon le portail sera fermé, Ron, ajouta-t-elle en se retournant vers Ron et Harry. – Je m’en vais, moi aussi, au revoir ! s’empressa de dire Harry. Hermione donna le paquet de seringues qu’elle n’avait pas utilisées à Mrs Weasley. – Gardez cela pour la prochaine fois. Au revoir. On est pressé, ajouta-t-elle. – Au revoir, dit Ron et Harry en même temps, et les trois amis sortirent dans le jardin, et Transplanèrent. Effectivement, le portail était déjà fermé. Les élèves, après l’attaque des Détraqueurs, n’avaient plus envie d’aller au village et ils étaient tous revenus peu de temps après au château. Ron envoya son Patronus à Hagrid, parce que Hagrid connaissait celui-ci de Ron. Hagrid arriva, l’air soulagé : – On se demandait où vous étiez, toi et Hermione. Les élèves étaient tous de retour depuis longtemps. Mais McGonagall n’avait pas l’air très inquiète. Sinon on aurait alerté tes parents, Ron ! Racontez moi l’attaque ! – Les autres élèves vous l'ont sûrement déjà raconté en détail. On était tous là. Et il y avait Rogue et Draco Malfoy ! dit Hermione. – Vrai ? et qu’est-ce qu’il faisait Malfoy ? – Il criait : Elle n’est pas là, puis ils ont tous Transplané. Sûrement ils cherchaient Ginny ! mais Ginny n’était pas là. – Il faut informer McGonagall que Draco et Rogue étaient là, dit Hagrid. – On n'y manquera pas, se hâta de lui répondre Hermione. – Ne partez pas encore, dit Harry lorsqu’ils arrivèrent devant la salle de Harry. Entrez, il faut qu’on discute. Il faut qu’on arrive à retrouver la trace de Draco et de Rogue. Ils sont recherchés par le Ministère, donc ils ne peuvent pas être chez eux. Ils doivent être avec Voldemort, au quartier général de Voldemort, ou peut être ils ont un repaire, le repaire des Mangemorts, dissimulé quelque part. A la prochaine réunion de l’Ordre, il faut qu’on en parle. Qu’en pensez-vous ? – Mais où ? demanda Ron, n'ayant jamais ni réponse, ni imagination. – Je ne sais pas ! dit Harry, On peut se poster aux aguets derrière le manoir des Malfoy. Draco doit sûrement revenir de temps à autres chercher quelques affaires, il était parti en catastrophe. On pourra, nous, faire un tour là bas le week-end prochain. Son manoir se trouve en Gloucester, sur la Seven. Ton père me l’a dit. – Oui, dirent Hermione et Ron en même temps, et ils partirent pour le grand réfectoire après avoir souhaité ‘bon appétit' à Harry. La gazette du Sorcier du soir, racontait en détail l’attaque des Détraqueurs, estimés à plus d’une centaine, et comment ceux-ci avaient été détruits par l’énorme cerf que personne ne savait à qui il appartenait. D’après le journal, plusieurs personnes savaient que le Patronus de Harry Potter était un cerf, mais aucun élève interviewé n’a confirmé. Ils disaient tous qu’ils n’avaient pas vu Harry de toute l’année. L’article était accompagné d’une photo du cerf, majestueux, marchant au milieu d’une trentaine d’autres animaux créés par certains élèves, et les Détraqueurs « aspirés » par le cerf se brisaient aux contact des pointes des bois de celui-ci à la manière des ballons de caoutchouc au contact des épines d’une cactacée. Tous les élèves étaient indemnes. Ils étaient cloués sur place, sidérés, à regarder le spectacle, grandiose, du jamais vu, et ce en premier loge. Rita Skeeter avait pu avoir quelques réponses à ses questions, que la loutre était le Patronus d’Hermione Granger, le Fox-Terrier celui de Ronald Weasley, le faucon celui de Neville Londubat, et le lièvre celui de Luna Lovegood, les amis proches de Harry Potter qui avaient été avec lui au Ministère il y avait un peu plus d’un an. Selon l’article, un examinateur du Ministère qui avait interrogé Harry Potter à son B.U.S.E. (l’examen à la fin de la cinquième année) confirmait que le Patronus de Harry Potter était un cerf, mais assurait que c’était un cerf de taille tout à fait normal. L’article rappelait l’attaque des Détraqueurs à Norfolk à Noël dernier, où une trentaines d’Aurors envoyés sur places, n’arrivaient qu'à les chasser, seulement chasser, et qu’après près d’une heure de combat, et ce avec un bilan assez lourd. L’article soulignait le fait que le cerf détruisait les Détraqueurs devait dénoter un pouvoir magique extraordinaire. L’article relatait aussi que toute la communauté des sorciers accueillait la nouvelle avec joie, et que d’après eux, c’était peut être toute l’armée de Détraqueurs que détenait Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom qui avait été détruite. En effet, le Ministère confirmait que le nombre des Détraqueurs qui étaient au service à Azkaban étaient effectivement près de deux cent. Une Poufsouffle, membre de l’A.D. apporta à Harry une copie de la Gazette à la séance d’entraînement qui suivit l’attaque : – Nous savions tous que c’était ton Patronus, parce qu’il était l’image exacte du tien, mais lorsque tu nous le montrais pendant nos entraînements il était vraiment de taille normale, dit elle. – Oui ! répondit Harry. Disons que je peux créer mon Patronus selon ma volonté, ajouta Harry en pointant sa baguette vers la porte et l’énorme cerf lumineux se matérialisa, touchant de ses bois le plafond basilical de la salle de classe. – Comment peut-on fabriquer un Patronus de cette manière ? demandèrent plusieurs voix en même temps. – Je pense que pour cette question, je ne peux vous apporter beaucoup d’aide. C’est un travail strictement individuel et personnel. Lorsque professeur Lupin m’a appris à créer un Patronus, mon cerf était de taille normale. Quand j’ai été attaqué par les Détraqueurs, ils étaient deux, mon cerf était normal aussi, et quand j'ai passé mon B.U.S.E. mon cerf était aussi de taille normale. Mais depuis la mort de Dumbledore, je me suis ‘réveillé’, je me suis dit qu’il faut que mon Patronus soit de taille et de poids pour anéantir une armée de Détraqueurs, si jamais Voldemort m’en envoie une. Voilà, je vous raconte mon histoire de Patronus. Réfléchissez, et peut être vous trouverez la solution. C’est la volonté et la détermination ... C’est très important, dans tous les sortilèges, TOUS. Et tout le pouvoir réside en cela. – On a reçu les résultats du Labo, dit Hermione à la fin de la séance d’entraînement, lorsque tous les membres de l’A.D. furent partis. – Alors ? demanda Harry. – Les résultats sont très bons. Je ne savais pas trop quels étaient les examens qu’ils fallait demander, alors j’avais demandé seulement le groupe sanguin, et les recherches des maladies courantes et virales. Et Maman dit que c’était bien. Le groupe sanguin est O+, dit Hermione. – Parfait, un donneur universel, c’est déjà une bonne chose ! dit Harry. – Toutes les recherches de maladies étaient négatives. Celui de Lupin était aussi exempt de germes, mais de groupe AB+, receveur universel, dit Hermione. – Super ! dit Harry. Alors peut être on peut donner à St. Mangouste un échantillon ? J’ai une idée, On va passer notre week-end au Square Grimmauld. On va demander à Hagrid de nous laisser sortir, et quand on revient Ron lui enverra son Patronus pour qu’il nous ouvre le portail. Je voudrais être un peu plus libre pour faire un tour à Londres. J’ai peut être un nouvel indice, j’ai vu une tour noire, horrible ! – Une tour noire, horrible ? répéta Hermione en fronçant les sourcils, pensive, ‘Où est-ce possible ?’ Et les trois amis se penchèrent sur le plan de Londres que Harry avait acheté, mais ne trouvaient rien susceptible d’être ‘la tour noire, horrible’. Le plan ne marquait que des lieux historiques ou touristiques. ***
Dernière édition par le Sam 30 Juin - 17:47, édité 2 fois | |
| | | kitty Elève de Sixième Année
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| Sujet: Re: Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) Mer 20 Sep - 9:27 | |
| Chapitre 11 : L'Impasse du Tisseur
Les guérisseurs de St. Mangouste pensaient que Lupin avait plutôt avalé du sang de Bill par la bouche, car Lupin était arrivé à l’hôpital le visage baignant dans du sang. Il y en avait de partout, dans le nez, dans la bouche. Il devait avoir avalé le sang dans sa bouche pour dégager les voies respiratoires, inconsciemment, par réflexe, comme son nez était bouché. Ils raisonnaient que comme Lupin perdait son sang, son sang ne faisait que couler vers l’extérieur mais ne revenait pas au cœur. ‘C’est un raisonnement sensé’, pensait Harry.
Quand Lupin portait l’échantillon du sang de Bill à l’hôpital il faisait encore jour ... Un enfant avait été mordu par un loup-garou le mois dernier. Sa famille avait peur de le garder à la maison la nuit de la pleine lune, elle l’avait confié à St. Mangouste la veille. Pour ne pas laisser passer une occasion de tester la découverte, les guérisseurs ont trouvé une solution rapide, qui consistait à mélanger tout juste un peu de sang de Bill, dans un verre d’hydromel vieilli mélangé avec de la potion régénératrice du sang, et du sirop d’herbes aux propriétés calmantes, en attendant de faire d’autres recherches plus poussées. Comme c’était par voie orale, et que c’était tout à fait inoffensif, la famille du garçon acceptait l’expérience. Tout le monde attendait le lever de la lune le cœur battant, dans le couloir devant la chambre spéciale de l’enfant: Harry, Ron, Hermione, Lupin, la famille de l’enfant, et les guérisseurs. L’enfant manifestait un début de transformation, des contorsions du corps, mais ne transformait pas complètement, puis tombant de sommeil, il dormait jusqu’au lendemain. Tout le monde gardait beaucoup d’espoir. Avant de repartir chez lui, l’enfant reçut encore un verre de la potion qu’Hermione avait gardé dans la glacière que Lupin avait utilisée pour transporter l’échantillon du sang de Bill à l’hôpital. La famille était priée de garder la découverte secrète, et de ramener l’enfant à l’hôpital à la prochaine pleine lune.
Mr Weasley se souvenait quand il était attaqué par Nagini, qu’il y avait un sorcier adulte dans sa chambre à St. Mangouste mordu par un loup-garou. Les guérisseurs avaient retrouvé dans leurs archives le dossier de ce patient pour lui envoyer une lettre lui demandant s’il ne voulait se porter volontaire pour tester un nouvel médicament anti loup-garou encore en phase d’expérimentation. Mais celui-ci n’avait pas répondu.
Cette nuit là les trois amis Transplanèrent à Gloucester, ils se postèrent dans un buisson, surveillant de loin le manoir de Malfoy. Jusqu’à trois heures du matin passées, il ne se passa rien, et les trois amis décidèrent de rentrer à 12 Place Grimmauld pour y passer le reste de la nuit. Avant de se séparer pour aller dormir, Harry faisait part à ses amis : – A un moment donné, j’avais l’impression d’entendre des pas, plutôt sentir des pas, beaucoup de pas, lointains, je ne savais pas où. Sur le moment, je pensais que c’était mon cœur qui battait. Mais maintenant en y repensant je crois que c’était bien des pas, en dessous de nous, sous la terre. Peut être il y a des passages souterrains, des tunnels ? Avez vous remarqué, senti la même chose ? – Si tu le dis ainsi, répondit Hermione, j’avais la même impression aussi. Il faut qu’on y retourne pour vérifier. S’il y a des passages souterrains, il doit y avoir des bouches d’aération, non ? – Certainement !
Le lendemain, les trois amis Harry, Ron et Hermione, passaient toute la journée à se promener dans Londres. Ils faisaient un tour de ‘Sightseeing’ complet à la façon des touristes par le bus Londonien pour visiter tous les coins et recoins de Londres, mais n’avaient pas vu de tour ‘sombre et horrible’. Ils s’étaient arrêtés aussi devant des kiosques pour regarder des cartes postales. Leur balade londonienne n’était pas fructueuse, mais ils étaient contents du résultat de la potion anti loup-garou, et gardaient beaucoup d’espoir. Si c’était aussi simple que cela, la guerre contre les loups-garous est gagnée d’avance.
De retour à Poudlard, Harry reprit sa vie d’un Invisible. Il lisait toujours beaucoup, et il constatait que la lecture est devenue pour lui de plus en plus facile. Tout ce qu’il lisait rentrait dans sa tête, les sortilèges, même les plus difficiles et les plus compliqués, il les maîtrisait tout de suite sans besoin d’entraînement ni d’exercice, rien qu’en lisant dans le livre. Il n’assistait plus aux cours de Défense Contre Les Forces Du Mal, car il les trouvait maintenant ennuyeux, une vraie perte de temps, mais il assistait encore aux cours de Potions, Charmes, Métamorphose, Botanique, car il comptait quand même passer son A.S.P.I.C. à la fin de l’année. Il lisait pendant les heures creuses de la journée, et attendait le soir la venue de ses amis. De temps en temps il aidait Ron à maîtriser un sortilège que celui ci n’arrivait pas encore à maîtriser en classe.
– J’ai d’autres éléments dans mes ‘rêves’ de la tour sombre, enfin, si l’on peut les appeler ‘rêves’, dit Harry quand Hermione et Ron arrivèrent dans la salle de Harry. ‘Il y avait une rivière noire et sale. J’y suis allé hier, dans mon rêve bien sûr, dans un tunnel, une sorte d’égout, vraiment répugnant. Et quand je me suis réveillé, un nom restait inscrit dans mes pensées, un nom dont je n’arrive plus à me souvenir. Je ne sais plus par quel moyen et à quel moment ce nom est entré dans mes pensées, c’est comme si un ancien nom que j’avais connu depuis longtemps, et qu’il était tout à fait naturel que le nom refasse surface dans mes pensées, le nom d’une place on d’une rue’. – Une rivière noire ? ou peut être un canal ? suggéra Hermione, et les trois amis plongèrent leur tête sur le plan de Londres pour regarder le parcours de la Tamise qui traversait Londres. Mais la Tamise traversait Londres d’un bout à l’autre, et il n’y avait pas de tour mentionnée sur la carte. – Il faut qu’on fasse de nouveau ce week-end un tour de Londres, dit Harry. ‘Peut être dans mes rêves, comme dans tous les rêves d’ailleurs, la lumière est faible, lunaire si l’on peut dire, et la tour paraissait sombre et menaçant, horrible dans l’obscurité, mais sous la lumière du jour, cela pourrait donner un tout autre effet ? Sûrement on n’avait pas fait attention la dernière fois, on ne cherchait qu’une tour menaçante !’
Par un samedi sombre de Mi-Mars, les trois amis reprirent le bus londonien pour faire un tour de Londres à la manière des touristes. Ils restèrent dans le bus à regarder le paysage, chacun surveillant un côté, traversant tout Londres, des quartiers chics aux quartiers moins chics, des quartiers pauvres aux quartiers miséreux. – Ici ! cria Harry. ‘On va descendre au prochain arrêt. C’est la tour, plutôt la cheminée, sous le même angle que ce que j’ai vue dans mes rêves !’ – On va faire d’abord un tour dans le quartier, proposa Harry lorsqu’ils sont descendus du bus.
C’était un quartier bien triste avec des rangées de maisons en brique presque identiques, blanchies à la chaux, délabrées, et sales. Des planches manquaient sur certains volets, certains d’autres étaient condamnés par des planches fixées en croix. Les rues pavées, désertes, sales, labyrinthiques, s’entrecroisèrent … des cannettes vides jetées par-ci par-là, des mégots de cigarettes jonchaient par terre ... L’immense cheminée, vestige d’une usine désaffectée, noire et sombre, sous le ciel gris aux nuages bas, semblait planer sur tout le quartier, comme un doigt géant dressé dans un geste de réprimande.
– L'impasse du Tisseur, s’écria Harry en voyant le nom sur une plaque au coin d’une rue. C’est le nom qui surgit dans ma tête dans mon rêve. On est bien dans le bon quartier. Faisons un tour sur le bord de la rivière.
La rivière était séparée des rangées de maisons par un chemin pavé et un grillage de fer rouillé et très abimé. Par une brèche dans le grillage les trois amis ont pu aller jusqu'au bord de la rivière.
Ce n’était pas une rivière mais plutôt un canal pour recevoir les eaux usées du quartier et de l’usine. L’eau était noire, sale, et basse, et dégageait une odeur putride. Les berges envahies par la végétation étaient devenues une vrai poubelle géante, avec toutes sortes d’ordures depuis des couches de bébés à des chaises cassées, en passant par des boites de conserve, des bouteilles vides et des sacs en plastique de toute sorte. Un chien cherchait de la nourriture qui restait dans une boite de conserve ouverte. A l’approche des trois amis, il s’enfuit la queue entre les pattes.
On voyait la bouche énorme de l’égout qui arrivait dans le canal, bien au dessus du niveau de l’eau qui stagnait dans son lit. – On va descendre et essayer d’entrer dans la bouche de l’égout, dit Harry. – Mais c’est répugnant, s’écria Ron désespéré. – Venez, dit Harry, et il descendit la pente de la berge et alla jusqu’à la bouche de l’égout. C’est praticable, venez, soyez prudent, ne glissez pas, ajouta Harry pour encourager les autres.
L’égout était assez grand pour qu’un homme puisse entrer tout en restant debout. Harry retroussa le bas de son jean et entra dans l’égout. L’eau y arrivait jusqu’à la cheville, noire, sale, et l’air y était irrespirable. Il allumait sa baguette et tournoyait sa main pour éclairer tous les coins. Les trois amis s’avancèrent ainsi assez loin dans l’égout quand Harry entendit des sifflements, et il voyait en même temps ce que c’était.
– Sortez, sortez vite ! c’est un nid de serpents dans une niche au plafond de l’égout, des vipères, des centaines de vipères ! Vite, sortez, sautez sur la berge par là où l’on est arrivé. Je vais essayer de les diriger, dit Harry. Puis en Fourchlang, il disait : – Allez, du calme ! tout en reculant rapidement vers la bouche de l’égout, puis il sauta sur la berge devant ses amis, dégageant ainsi complètement le passage. Il lança une boule de feu par un mouvement de la baguette, aussi loin que possible à l’intérieur de l’égout, puis il attrapa le dossier d’une chaise cassée et protégea ses pieds avec, en frappant ceci sur le sol, lorsque qu’un serpent arrivait près de lui pour le chasser. Des centaines de vipères aux corps jaunes avec des taches noires régulières, et aux têtes triangulaires, grands et petits, sortirent de la bouche de l’égout et se dirigèrent vers l’autre côté. Harry continua à parler en Fourchlang : Allez ! du calme ! partez, l’autre côté ! – Qu’est-ce que t’as fait pour qu’ils sortent tous comme ça ?, lui demanda Ron. – J’ai lancé une grosse boule de feu, plus loin que le nid de serpents. Ainsi ils partent vers ce côté. Les serpents n’aiment pas le feu, la lumière ou la fumée. C’est ce que j’ai lu dans le livre des serpents de Dumbledore, répondit Harry.
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| | | kitty Elève de Sixième Année
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| Sujet: Re: Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) Mer 20 Sep - 9:32 | |
| Chapitre 11 : L'Impasse du Tisseur (suite)Lorsqu’il n’y avait plus de serpents, Harry lança encore une boule de feu pour éclairer tout l’égout puis entra dans l’égout, Ron et Hermione le suivirent de près. Il n’y avait plus de serpents, mais il y avait un petit coffret en bronze noirci par le temps, au fond de la grande niche. – Regardez, dit Harry. Il y a un petit coffret ! Il devait penser que les centaines de vipères étaient suffisants pour repousser les voleurs, Voldemort ! Attendez, je vais mettre mes gants. Il se peut que derrière le coffret il en reste encore quelques vipères cachés, à l’abri de la lumière. Je ne vais pas monter là haut, ajouta Harry en mettant ses gants, puis d’un coup de baguette, il fit voler le coffret à ses pieds, et l’attrapa par le poignet. Mais le coffret en réalité, cachait l’ouverture d’une autre cavité, et de nouveau, des centaines de vipères grouillèrent dans la niche. – Sortez vite. Vite. Les amis couraient vers la bouche de l’égout. Harry lança une autre boule de feu entre eux et la masse des vipères, pour les repousser. Arrivant sur la berge, Harry lança trois boules de fumée de suite dans l’égout, puis il attrapa la main d’Hermione, et remonta la berge en courant derrière Ron. – On l’a échappé belle ! dit Ron, tout en courant. – Oui ! Comme tu dis, répondit Harry… Aie ! Une vipère dissimulée dans l’herbe venait de mordre sur le mollet nu de Harry. – Je suis mordu, à la cheville ! cria Harry en jetant un coup d’œil à ses pieds, juste le temps pour voir la vipère dans l’herbe, mais il continua à tirer Hermione et à courir jusqu’à la bordure de la rue. – Assieds toi, dit Hermione. Appuie toi sur le tronc de l’arbre, et relaxe. Fais moi voir ta cheville ! – Là, dit Harry, en montrant du doigt l’endroit qui lui brûlait sur le mollet un peu au dessus de la cheville. On n’y voyait que deux petites traces rapprochées à peine visibles à l’œil nu. Hermione déchira, avec ses dents, une bande d’étoffe dans le bas de sa chemise et fit un garrot au dessus de la blessure. Donne moi ta sacoche, est-ce que tu as un couteau de dans ? – Non, je ne pense pas. – Ça fait rien. Et Hermione pointa sa baguette sur l’endroit de la morsure où une petite bosse commençait à se former et où la couleur de la peau virait au violet. Elle fit une petite incision en forme de croix assez profonde, puis elle pressa la main autour de la blessure pour faire couler du sang, beaucoup de sang. Ron restait silencieux, surveillait attentivement l’herbe aux alentours. Mais toute la jambe de Harry était déjà insensible. Harry sentait que la respiration allait lui manquer. ‘ Oh ! si seulement Fumseck était là, comment pourrais-je accomplir ma mission, si je dois mourir maintenant’, pensait-il. Puis à haute voix ‘ Fumseck, si tu m’entends !’ cria Harry, les yeux fermés, mais sa voix était à peine audible. Il laissa retomber ses bras le long de son corps comme s’il n’avait plus la force pour les tenir sur ses genoux. Hermione arrêta ses gestes et regarda Harry, l’air inquiète. Un chant de phénix se fit tout d’un coup entendre de quelque part. Ron leva la tête et regarda autour. Harry sentit quelque chose de chaud sur son genou. Il ouvrit les yeux et vit la tête couleur de feu de Fumseck, posée contre celui-ci. L’oiseau laissa couler ses larmes sur la blessure ouverte par Hermione. – Oh ! Fumseck ! Merci d’avoir répondu à mon appel. Plusieurs minutes passèrent, l’incision que faisait Hermione commençait à se refermer et la peau redevenir normal. Harry savait que Fumseck allait partir. – Merci Fumseck. Et si tu rencontres ton maître, dis lui merci et bonjour de ma part, dit Harry en avançant la main pour le toucher, mais sa main ne touchait que l’air. Fumseck a disparu. Hermione et Ron, sidérés, regardaient Harry en silence. Harry courba sa tête pour mieux regarder la blessure. Mais il ne restait plus rien de la blessure. La couleur de la peau sur sa jambe était redevenue normale. Il sentait tout juste quelque fourmillement dans la jambe. – Ça va, Harry ? – Oui, tu m’as sauvé la vie, Hermione ! Si tu n’as pas fait l’incision dans la peau, les larmes de Fumseck n’aurait pas eu de grands effets. – Mais il n’y avait pas Fumseck ! Tu nous faisais une peur bleue quand tu commençais à délirer ! Tu parlais à Fumseck ! dit Ron. – Je n’ai pas déliré ! Fumseck était là. J’ai entendu son chant. Toi aussi, tu l’a entendu, tu regardais autour comme pour le chercher. Et j’ai senti la chaleur apaisante de sa tête contre mon genou ! – Il me semblait avoir entendu le chant de phénix, oui, mais Fumseck n’était pas là, dit Hermione, en examinant la cheville de Harry. – Comment expliquer cela ? Parce que ma blessure, l’incision que tu as faite s’est refermée toute seule ? – Oui, c’est bizarre, dit Hermione après un moment de silence. – Ou peut être que les dernières fois où Fumseck m’a guéri, il a laissé dans mon sang, en permanence, le pouvoir de guérison de ses larmes, et que tout à l’heure, effectivement, j’avais tout simplement des hallucinations ? Ron et Hermione ne disaient rien. Mais Harry, à part lui, pensait que Fumseck était bel et bien là. Cette idée le réconfortait énormément, car cela prouvait qu’il avait toujours quelque part un contact étroit, irréel et mystique avec Dumbledore. Il enleva le garrot et le mit dans sa sacoche, testa sa jambe en faisant quelques mouvements, puis se leva. – Heureusement que tu ais un diplôme de secourisme. Tu m’as sauvé la vie, dit Harry. Il prit la main d’Hermione et lui donna un baiser. – On a le coffret ! Est-ce qu’il contient la coupe d’Helga ? demanda Harry à haute voix après un moment de silence, mais il n’attendait pas de réponse, car les trois amis poursuivaient encore chacun ses propres pensées. Ils marchèrent en silence sur la route déserte assez longtemps avant de trouver un arrêt de bus. Ils ne se trouvaient plus dans le même quartier de L'Impasse du Tisseur, car les maisons ici étaient différentes, mais c’était aussi un quartier pauvre, les maisons n’étaient guère plus luxueuses. – Un orphelinat ! cria Harry en montrant l’enseigne sur une vieille bâtisse à l’autre côté de la rue. C’est sûrement l’orphelinat où se trouvait Voldemort ! – Je comprends maintenant pourquoi il a choisit ici comme cachette. C’était le lieu où il avait grandi, dit Hermione, sortant de son mutisme. ‘Broouuhh ! Ces serpents grouillants me donnent la chair de poule ! ajouta Hermione en frissonnant. Les trois amis rentrèrent à 12 Place Grimmauld par le bus londonien. Ils s’installèrent dans leur salon au premier étage et commençaient à examiner le coffret. Le poignet était en forme d’un serpent, grossièrement sculpté, mais c’était un serpent. Le cou du serpent est soudé au coffret, mais la tête du serpent est relevée ainsi que le bout de la queue pointue. – Heureusement que j’ai mis mes gants épais, j’aurais pu me blesser ! Et si cette queue pointue contient un poison ! Puis il parla en Fourchlang : – Ouvre-toi ! Et le coffret s’ouvrit comme par magie. – Woouaah ! la coupe d’Helga ! Attendez, ne touchez pas. Mettez vos gants ! prévint Harry. A part la coupe, il y avait aussi un yo-yo. – Mais ... ! Je croyais que Dumbledore lui avait dit de rendre ces objets qu’il a volés à leur propriétaire, le yo-yo, le dé et l’harmonica ! Il a osé désobéir à Dumbledore … ou … il était déjà un bon Occlumens, à onze ans ! ajouta Harry, puis avec sa main gantée, Harry sortit la coupe pour la regarder de près, et la tendit à Hermione, qui la prit dans sa main gantée aussi. – C’est bien la coupe d’Helga qu’on a vu dans la pensine, avec le blaireau finement travaillé en relief, dit Hermione. – Comment va-t-on la détruire ? demanda Ron. – Eh bien, comme la dernière fois, je suppose ! On va essayer ! Mettez vous tous derrière moi. Harry mit la coupe bien en face de lui, sur la table puis il se mit debout devant celle-ci, et lança la formule de ‘Reducto’ par un mouvement souple de la main. Puis pointa d’un coup sec sa baguette sur la coupe et la coupe se fendit en deux, laissant échapper un filet de fumée sombre et dense, sur laquelle Harry pointa droit sa baguette en criant d’un ton ferme: ‘Avada Kedavra !’ Un éclair de lumière verte éblouissante jaillit du bout de la baguette. La fumée se brisa en mille morceaux et se dissipa dans le vide. Ron laissa échapper un "Ouf" de soulagement. – Je pense que tu viens de détruire le quatrième Horcruxe, dit Hermione. – Je l’espère, soupira Harry … Quant au cinquième Horcruxe, je ne sais pas encore comment le trouver. Jusqu’à présent, à chaque fois, je pensais fort à l’image de la coupe d’Helga en me mettent dans la tête de Nagini. Mais on ne sait pas à quoi ressemble le cinquième Horcruxe, nous n’en savons rien ! ajouta Harry, pensif. – Et qu’est ce qu’on fait du yo-yo ?, demanda Ron. Tu penses qu’il est aussi un horcruxe ? – Je ne pense pas. Je pense qu’il le gardait comme souvenir d’une preuve de sa désobéissance à Dumbledore, parce que Dumbledore lui avait ordonné de rendre ces objets à leurs propriétaires, et lui avait dit ‘ je le saurai’. J’ai vu cela dans la pensine, dans la scène où Dumbledore était venu à l’orphelinat lui offrir une place à Poudlard. Dumbledore a retrouvé l’harmonica avec la bague de Gaunt. Harry pointa sa baguette sur le yo-yo qui se brisa en deux, mais il n’y eut pas de fumée qui s’en échappa. – Tu vois ! A onze ans, il était déjà un bon Occlumens. C’était dans sa nature de mentir, et de garder des secrets ! A seize ans, quand il a ouvert la Chambre des Secrets, Dumbledore ne savait pas que c’était lui. Dumbledore était trop « émotionnellement » bon pour être un super Légilimens ! *** ‘Regarde ! chuchota Harry en poussant du coude le flanc de Ron qui se trouvait à côté de lui. Les trois amis étaient de nouveau tapis dans un buisson en Gloucester derrière le manoir de Malefoy. Une faible lueur vacillante se faisait deviner à travers les fentes des fenêtres fermées du manoir. La lueur se déplaçait d’une chambre à l’autre, puis s’éteignait. Les trois amis restèrent encore très longtemps à surveiller, mais plus rien ne se passa. De nouveau, de temps en temps, ils avaient senti des bruits sourds de pas en dessous d’eux, sous la terre. Ils s’étaient mis à plat ventre avec leurs oreilles contre le sol, et ils étaient tous d’accord que c’étaient des bruits de pas, beaucoup de pas. Jusqu’à minuit passé, il ne se passa plus rien. Les trois amis décidèrent de rentrer au quartier général pour passer le reste de la nuit. Mais Harry ne pouvait pas dormir. Il restait ainsi à réfléchir au cinquième Horcruxe, qui était bien vague dans ses pensées. Quel objet pouvait-il être avant de savoir où pouvait-il se trouver. Une énigme que seul lui, Harry, pourrait résoudre. Pourquoi Dumbledore l’avait quitté si tôt ? quand il avait tant besoin de lui. Lorsque Harry se laissait aller dans le sommeil, les premières lueurs de l’aube perçaient déjà à travers les fentes des volets de sa chambre. Hermione et Ron étaient déjà dans la cuisine, où Dobby préparait le petit déjeuner, quand Harry entra. – Qu’est qu’on va faire aujourd’hui, demanda Ron. – Je voudrais faire un tour à Gloucester, voir si l’on ne trouve pas des bouches d’aération. Je pense qu’en plein jour, ils n’oseront pas se montrer, ils se terrent. C’est pour avoir le cœur net, s’il y a des passages souterrains ou pas. Je suis sûr qu’il y en a. – Tu n’as pas l’air très en forme dit Hermione, … je suis sûre que tu n’as pas dormi ! ajouta-t-elle doucement, l’air inquiet. – Bof ! ça va, répondit Harry en haussant les épaules et en s’asseyant devant l’assiette d’œuf brouillé que Dobby venait de glisser devant lui. Tout juste un tour cet après midi, après le déjeuner, pour avoir une idée, avant de rentrer à Poudlard, ajouta Harry. Ils décidèrent de Transplaner à Gloucester depuis un Parc près de la Place Grimmauld, derrière un buisson. Le manoir des Malefoys se trouvait sur une colline assez loin du village, derrière le manoir est une forêt, peu élevée mais assez dense. – S’il y a des bouches d’aération, elles devraient se trouver dans des buissons. Il faut vérifier tous les buissons. Il faut que j’achète un plan détaillé de cette région, dit Harry, Mais il y avait tellement de buissons. Lorsqu’ils étaient déjà assez loin dans la forêt, Harry entendit un bruit. Tout de suite il enveloppa Ron et Hermione dans sa cape d’Invisibilité et ils restèrent immobiles derrière un petit buisson. Quelqu’un arrivait depuis la forêt dense, en robe noire avec capuchon, il regardait à gauche, puis à droite, se mit derrière un grand buisson, et Transplana. Nos trois amis n’osèrent pas s’aventurer plus loin dans la forêt, et comme il faisait tard déjà, ils décidèrent de Transplaner depuis leur lieu de cachette, direction Poudlard. Leur week-end s’avérait être fructueux, et il décidèrent de parler à l’Ordre à la prochaine réunion, de ce qu’ils avaient vu dans la forêt derrière le manoir de Malefoy. ***
Dernière édition par le Ven 16 Mar - 23:36, édité 9 fois | |
| | | kitty Elève de Sixième Année
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| Sujet: Re: Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) Sam 23 Sep - 2:50 | |
| Chapitre 12 : Le précieux antidote– On va sortir ce week-end, dit Hermione en entrant dans la salle de Harry. A l’hôpital ils ont pu retrouver la trace du patient qui était mordu par un loup-garou et qui était dans la même chambre que Mr Weasley à St. Mangouste. Il a accepté de se porter volontaire pour essayer le médicament. Comme la pleine lune s’approche les guérisseurs voulaient tester la potion assez à l’avance pour donner à la potion le temps de produire ses effets. – C’est logique ! dit Harry. – Tu as des indices pour le cinquième Horcruxe ? – Non ! répondit Harry pensif. Comme je n’ai pas en tête l’image de l’objet, j’ai revu la maison de Gaunt, hier, mais ça, c’est la bague, j’ai aussi revu la grotte où j’étais avec Dumbledore, donc, ce ne sont que des Horcruxes qu’on a déjà détruits. Je ne sais pas si je pourrais tout simplement demander à Nagini à ‘haute voix’ dans mon rêve, où est le cinquième Horcruxe. C’est un peu risqué. Jusqu’ici, je pense que Nagini ne sait pas que je rentre dans ses pensées. Alors je préfère y aller tout doucement. – On ne peut rien pour t’aider ! Je suis désolée, Harry, dit Hermione, triste. Les membres de l’A.D. commencèrent à arriver nombreux. – Bonsoir ! Ils ont parlé des Inferi dans le journal d’aujourd’hui. Qu'est ce que c'est au juste ?, demanda un membre de Poussouffle. – Ah, dit Harry, se souvenant des images dans la grotte, et des paroles de Dumbledore. Il sont des cadavres, c’est-à-dire des corps morts, que le sorcier réanime par un sortilège de la Magie Noire pour qu’ils fassent le travail que le sorcier leur demande. – Puisqu’ils sont déjà morts, on ne peut pas les tuer ? Comment les combattre ? demanda un autre membre de l’A.D. – Eh bien ! répondit Harry, et la voix de Dumbledore résonnait dans ses pensées. Comme toutes les créatures qui vivent dans le noir et le froid, ils craignent la lumière et la chaleur : le Feu, répéta Harry, le Feu. – Tu expliques mieux que Rogue, l’année dernière, dit Neville. Il ne nous a pas expliqué comment les combattre. – Normal ! dit Ron. Il n’allait pas nous apprendre comment combattre les armées de son maître ! Il l’appelle toujours le Seigneur des Ténèbres ! ajouta Ron. – En parlant de Rogue, dit Harry, je vais vous montrer un sortilège qu’il dit qu’il a inventé lui même. Eh bien on pourrait lui rendre sa propre monnaie. C’est un sortilège réservé à des ennemis. Mais devant des adversaires qui n’hésitent pas à vous lancer un ‘Avada Kédavra’, ils méritent qu’on leur lance des sortilèges qui pourraient les éliminer du combat. Il faut lancer le sortilège en prononçant l’incantation d’une voix nette, et déterminée, ‘SEC tum SEM pra’. C’était avec ce sortilège que j’ai blessé grièvement Greyback. Il était déjà à mi-chemin dans son incantation ‘Avada Kédavra’. – Il méritait mille fois l’Avada Kedavra, dirent plusieurs voix. – Et .., reprit Harry, c’est aussi l’avantage des formules courtes. ‘Sectumsempra’ n’a que quatre syllabes à prononcer, alors qu’Avada Kédavra en a six. Bon, voilà … le mouvement de la main doit être toujours souple. La souplesse est la relaxation du corps, elle vous libère l’esprit, vous permettant ainsi de vous concentrer dans l’effet du sortilège que vous voulez atteindre. Visez juste et terminer le mouvement par un coup sec. Maintenant mettez vous face au mur, et essayer de lancer le sortilège, souvenez vous que c’est un sortilège pour des ENNEMIS, ajouta Harry. Tous les membres se mirent face au mur et crièrent la formule. Harry passait derrière chacun des membres pour vérifier leurs façons de prononcer l’incantation et le mouvement de la main et du bras. Neville, se concentrait fort, vu son visage tout rouge, mais visait de travers. – Non, Neville, il faut viser bien droit, devant l’adversaire, et terminer le mouvement de la main par un coup sec. Neville recommença et cette fois ci, il visa bien. – Voilà, très bien, Neville, dit Harry. – On apprend bien plus avec toi qu’en classe, dit Neville, content. – En classe, c’est le programme, il faut suivre le programme, si tu veux passer ton A.S.P.I.C. – Tu vas te présenter à l’A.S.P.I.C. ? demanda Neville. – Je … ne pense pas, répondit Harry. J’ai d’autres priorités. Et puis, à part DCFM, il y a encore Botanique, Métamorphose, Charmes, Potions etc … Je ne regrette rien. J’ai fait mon choix, ajouta Harry, en souriant. – Harry, tu vois l’heure ?, dit Hermione. – Tu comptes pas te présenter à l’A.S.P.I.C. ? demanda Hermione inquiète lorsque tous les autres membres de l’AD furent partis. – C’était la seule façon pour couper court à toutes questions gênantes, cela m’embête beaucoup de mentir à des amis, mais c’est mieux ainsi, personne ne se posera plus de questions à propos de moi. *** – On a reçu de très bonnes nouvelles par la chouette ce matin, dit Hermione. Les trois amis se promenaient au bord du lac, près de la Tombe Blanche. – Oui ? répondit Harry, c’était la pleine lune, hier, n’est-ce pas? – Oui, le garçon ne se transformait pas hier à St. Mangouste, et le patient adulte non plus, dit Hermione. Il paraît que la famille du petit garçon a promis un don vraiment substantiel à l’hôpital. Et Lupin avait beaucoup d’espoir. Il dit que depuis la mort de Greyback, la communauté souterraine s’est beaucoup calmée, seulement une dizaine d’entre eux restent encore virulents et agressifs et qui sont non seulement enclins à s’allier à Voldemort, mais de vrais alliés de Voldemort. Ceux-ci sont en quelque sorte les meneurs de la communauté, ils remplacent Greyback. – Et combien sont-ils ? demanda Harry. – Lupin dit qu’ils sont au total une trentaine. Lupin compte amener dans le souterrain deux barils, de cinq litres chaque, de potion d’hydromel anti loup-garou soi-disant pour fêter ses fiançailles, dans la semaine prochaine, relata Hermione. – Deux barils ? Combien de sang il t’en faut, tu vas pas vider Bill de tout son sang ! s’écria Harry affolé. – Chut ! Ne crie pas si fort ! Il suffit tout juste d’une cinquantaine de CC (centimètres cubes), pas plus, répondit Hermione. Dans chaque litre de potion, les guérisseurs n’ont mis que cinq CC. Je connais, j’ai noté, les proportions exactes des ingrédients de la potion. L’hydromel tient la plus grande proportion, huit cents CC par litre, l’alcool aide à véhiculer les éléments de la potion, et à les diffuser dans l’organisme. J’ai regardé les guérisseurs préparer. La question sera discutée demain à la réunion de l’Ordre, pour voir si l’on va demander à l’Hôpital de nous préparer la potion, ou nous la préparerons nous même secrètement. Il suffit de demander à l’hôpital de nous fournir leur sirop d’herbes, parce que c’est une préparation magistrale, on n’en trouve pas dans le Chemin de Traverse, et la potion régénératrice du sang aussi. L’hôpital nous doit bien cela, non ? – Puisque qu’il n’y a seulement qu’une trentaine de loups-garous, je me demande pourquoi le Ministère n’arrive pas à les exterminer tous ? d’autant plus, qu’ils se regroupent dans le souterrain ! demanda Ron. – On s’en fiche de ce que le Ministère fait ou ne fait pas ! répondit Hermione. D’ailleurs je ne pense pas que le Ministère sache où se trouve le lieu de regroupement des loups-garous. Et la politique de l’Ordre n’est pas de les exterminer, mais, jusqu’ici, de les convaincre à se reconvertir ! et d’essayer de minimiser les dégâts qu’ils puissent causer. Maintenant qu’on trouve un antidote, c’est génial. Mais il ne faut pas que Voldemort sache que nous avons l’antidote. – Oui, je comprends mieux maintenant, dit Ron. Pauvre Lupin, quelles agréables fiançailles ! – Lupin y va seul, soi-disant … entre copains, et puis, ce n’est pas la pleine lune, ils ne sont pas transformés ! – J’ai reçu une lettre de Percy, dit Harry changeant de sujet, hier soir, par son hibou Hermès, qui entrait par la fenêtre de ma chambre. – Quoi ? s’écria Ron. Qu’est-ce qu’il dit ? – Il voudrait me voir. Bien sûr, il ne sait pas où je suis, mais il a fait confiance en Hermès pour me retrouver, et Hermès m’a retrouvé. Il me donne rendez-vous au Chaudron Baveur, samedi prochain. – On viendra avec toi, dit Hermione. – On va sortir ensemble ce week-end, mais j’irai seul au Chaudron Baveur, au rendez-vous. La tension entre lui et la famille de Ron pourrait l’empêcher de parler librement. Ce sera mieux ainsi, je pense, dit Harry. – Il n’a rien dit d’autre ? demanda Ron. – Il dit qu’il voudrait aider le Ministère ! rien d’autre, dit Harry. – Tu avances dans tes recherches pour le cinquième Horcruxe, Harry ? demanda Hermione, après un silence, chacun dans ses pensées. – Je stagne, répondit Harry. J’ai fait beaucoup de rêves. A part la grotte, la maison de Gaunt, Lucius Malfoy, l’égout qui sont des images qui se rapportent aux Horcruxes qu’on a déjà détruits, j’ai un autre rêve, que ne n’ai pas encore trouvé la signification. J’ai rêvé de Voldemort, il était dans un sous sol, peut être, parce que la lumière y était très faible, dans une chambre. Il riait aux éclats triomphalement, mais c’était le Voldemort jeune, le Voldemort du journal. Je ne l’ai pas vu exactement, Je n’ai vu que son reflet dans une sorte de miroir, comme s’il était devant une porte vitrée, le vrai Voldemort, je ne l’ai vu que de dos. Les trois amis arrivèrent devant la Tombe Blanche. – 'Un Voldemort jeune riant aux éclats triomphalement !' répéta lentement Hermione comme si pour mieux visualer la scène. Qu’est-ce que cela pouvait bien être ! C’est peut être un indice, que Voldemort a crée cet Horcruxe quand il était jeune, encore à Poudlard ? – Oui, bien sûr ! On sait que quand il a tué son père et ses parents, il était encore à Poudlard. Il a tué trois personnes, mais il n’a crée que deux horcruxes à notre connaissance, le journal et la bague. Il lui restait encore un morceau d’âme libre ! Il devait avoir crée cet horcrux avec ce bout de crotte, quand il était encore à Poudlard !, suggéra Ron. – Oui. Il faut continuer, persister et développer cet indice ! ajouta Hermione. – Bien sûr, répondit tristement Harry, en se retournant et en mettant sa main sur le marbre de la Tombe Blanche, comme il faisait souvent chaque fois qu'il venait ici. De nouveau Harry sentit comme un courant qui se propageait du marbre froid dans tout son corps, et de nouveau il entendit le chant du phénix, quelque part, du plus profond de son cœur, et il pensa : ‘ Vous avez dit que de l’aide serait donnée à quiconque qui en demande …’. Et il entendit la voix douce de Dumbledore résonner dans ses pensées : ‘ De nouveau là, Harry ?’ Puis il sentit un courant chaud traverser lentement son cœur. Et un sentiment de réconfort baignait son âme. – Qui a parlé ? demanda Harry après un moment de silence. – Non ! J’ai rien dit, répondit Hermione. On voit que tu te recueilles, on garde le silence. Pourquoi ? ajouta-t-elle. – Non. Rien, dit Harry. Mais, à part lui, il se demandait ‘ à quel moment Dumbledore lui avait dit cette phrase ?’ ***
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| | | kitty Elève de Sixième Année
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| Sujet: Re: Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) Sam 23 Sep - 2:54 | |
| Chapitre 12 : Le précieux antidote (suite)– Lupin a très bien réussi sa soirée avec les loups-garous dans le souterrain, dit Hermione. Les trois amis étaient dans le salon à Wulfric. ‘Ils avaient tous bu la potion d’hydromel anti loup-garou, sans aucun soupçon, car Lupin en buvait avec eux aussi. Ils ont demandé à Lupin d’en apporter encore la prochaine fois, ajouta Hermione. – Il ne nous reste plus qu’à attendre les résultats alors. Tout le mérite revient à toi. C’était toi qui a préparé la potion, dit Harry. – Oui, dit Hermione. Les guérisseurs se montrent toujours très indulgents avec moi, ils me considèrent comme une petite curieuse bien innocente, et ils m’expliquent tout. Je leur ai dit que j’aimerais devenir plus tard guérisseuse aussi, alors ils étaient tous contents et ne me cachaient rien …. Lupin a la conviction que les loups-garous projettent à la prochaine pleine lune, de se poster près d’un orphelinat à Liverpool. Des membres de l’Ordre vont s’y rendre pour intervenir si nécessaire. – Super ! dit Ron. Si le garçon et le patient adulte à l’hôpital sont guéris, il n’y a aucune raison pour que ceux-ci ne le seraient pas. On va pouvoir crier victoire ! – Oui, dit Harry, puis il ajouta en se retournant vers Hermione, changeant de sujet : ‘Est-ce que tu pourrais me procurer les livres ‘L'histoire de Poudlard ’ et ‘Une Histoire révisée de Poudlard’ – Pourquoi ? s’étonna Hermione. – Je voudrais vérifier une chose, s’il y a des mentions sur les objets ayant appartenu aux fondateurs de Poudlard, dit Harry. – Tu as de nouveaux indices ? – Je ne sais pas, je ne suis pas sûr, dit Harry. Quand j’étais sur la tombe de Dumbledore, l’autre jour, une phrase à lui surgit dans ma tête : « De nouveau là, Harry ? » Et depuis j’ai fouillé dans ma mémoire pour savoir à quel moment il m’avait dit cela. Pendant la première année, j’ai découvert le miroir du Riséd. J’étais devant le miroir, c’était la troisième fois, les fois précédentes j’étais avec Ron. Je voyais mes parents et j’étais très content de voir leur visage, plein de vie et d’amour. Eh là, il m’a dit : ‘ De nouveau là, Harry ?’ je ne savais pas qu’il était dans la salle, derrière moi. Il m’a expliqué après, que le miroir ne donne que l’image de ce que nous désirons désespérément du plus profond de nous même, et qu’il ne faut pas rester dans des rêves et oublier de vivre. – Mais, bien sûr ! s’écria Hermione, particulièrement heureuse, après un moment de silence. Tout s’explique ! Voldemort devant le miroir, il devait se voir le plus grand sorcier, craint par tout le monde, immortel, c’était pour cela qu’il riait aux éclats, triomphalement. Il doit avoir fait du miroir son cinquième Horcruxe. Et où de mieux pour en cacher un ? A Poudlard, la deuxième place, après Gringotts, la plus sûre du monde, à l’abri des éventuels voleurs et du vandalisme, et sous le nez de Dumbledore lui même. Qui pourrait penser que c’est un Horcruxe ? C’est génial. Tu as trouvé. – Mais oui, dit Ron. Un proverbe chinois a dit : « Si tu veux cacher quelque chose à l’abri du regard de ton ennemi, cache la dans sa maison ! » – Il reste à vérifier, si c’est bien un Horcruxe, dit Harry. – Mais comment peux tu vérifier ? La seule façon de vérifier si c’est un Horcruxe ou pas, c’est de le détruire, et voir s’il en échappe un morceau d’âme de fumier ! – D’accord, dit Harry. Mais pour savoir si le miroir appartient bien à Serdaigle ou à Gryffondor ? – Je ne me souviens pas avoir vu le miroir mentionné dans les livres de Poudlard, dit Hermione. Enfin, on peut toujours relire pour vérifier. Mais, il se peut que Dumbledore se trompe en déduisant que le cinquième Horcruxe serait quelque chose de Serdaigle ou de Gryffondor. Pour moi, c’est ton rêve qui est important, tu n’as aucune raison de voir Voldemort rire aux éclats triomphalement devant le miroir. Et si tu le vois c’est que le morceau d'âme de Voldemort dans Nagini te le montre. Je raisonne de cette façon. – Mais si Voldemort en faisait un Horcruxe, dit Harry, pourquoi Dumbledore ne l'a pas senti, ne sentait pas qu’il y avait une sorte d’aura magique autour de celui-ci quand il y cachait la pierre philosophale ? – C’est une bonne question, acquiesça Hermione. Mais je suis persuadée que le miroir est un Horcruxe de Voldemort, parce que tu n’as aucune raison de le voir riant aux éclats devant celui-ci. C’est Voldemort dans Nagini qui te le montre. Non ? – Oui, dit Harry. Ton raisonnement tient la route, mais je ne suis pas encore tout à fait convaincu. Dans la cave, quand on est allé cherché le médaillon, Dumbledore montrait qu’il avait un flair très fin pour sentir la moindre trace de magie. – Oui, mais peut être parce que le miroir est en lui même un objet magique, il doit émettre de lui même une aura magique déjà, Dumbledore ne pouvait pas sentir la trace de magie laissée par Voldemort. On pourrait expliquer ainsi ? dit Hermione. – Oui, c’est très sensé, ce que tu dis, répondit Harry. – Tu as raison, Hermione, tu es toujours notre cerveau, approuva Ron. – Si tu veux, proposa Hermione, je vais décortiquer les livres pour toi. C’est la moindre des choses qu’on puisse t’aider. *** Arrivant au Chaudron Baveur, Harry fut soulagé de voir Percy, de dos, sur une table, Il n’avait pas à l’attendre ainsi. – Bonjour Percy, dit Harry, en lui tendant la main. Percy se leva, un peu guindé, prit mollement la main d’Harry, et répondit : – Bonjour Harry, comment vas-tu ? un café ? dit Percy en faisant signe au barman d’apporter un café pour Harry. Harry, encore sous la sensation désagréable du serrement lâche de la main de Percy, haussa les épaules : – Bof, ça va. Tu m’attends depuis longtemps ? – Oui, depuis un petit moment, mais j’étais en avance, dit-il en désignant sa tasse de café à moitié vide. J’ai voulu avoir un peu de temps calme pour réfléchir. – Eh bien, je t’écoute ! dit Harry qui voulait en finir le plus tôt possible. – A propos de l’attaque des Détraqueurs de l’autre jour, à Pré-au-Lard, tout le monde au ministère sait que c’était ton Patronus qui les a détruits. Professeur Tofty qui t’avait interrogé à tes B.U.S.Es. affirme que c’était ton cerf. Harry écoutait sans rien dire. Percy attendait une confirmation de Harry qui ne venait pas, alors il continua : – Le Ministère a affirmé à la Gazette du Sorcier que le nombre des Détraqueurs à Azkaban étaient près de deux cents, mais en réalité, ils étaient beaucoup plus que cela ... Comme Harry ne dit toujours rien, Percy continua : – Je me demande si tu voudrais bien aider le Ministère, à nous débarrasser de ces monstres, et donner ainsi aux gens de l’espoir … je sais que tu as un très grand cœur… – Je vois que le Ministère travaille toujours dans le mensonge. Il s’enlise dans les mensonges. Tu es venu sur l’ordre du Ministre ? demanda Harry. – Non, sur ma propre initiative, s’empressa de répondre Percy. – Tu as fait des excuses à ton père ? demanda Harry. – J’ai essayé. J’ai envoyé un cadeau à Bill, à son mariage, dit Percy. – Je comprends que pour certaines personnes, il est plus facile de pardonner aux autres d’avoir tort, que d’avoir raison. Mais il est temps que tu ouvre les yeux, dit Harry. Et pour ton information, Bill n’a pas ouvert ton cadeau qui est parti droit à la poubelle. Tu penses qu’en envoyant un cadeau comme cela, comme une aumône, et tout le monde devrait être content et se mettre à genou pour te remercier ? Bill a été deux fois grièvement blessé, au bord de la mort. As tu demandé de ses nouvelles ? – Non, mais par la Gazette du Sorcier …’ – Le Ministre connaît mes conditions, dit Harry, sans laisser Percy terminer sa phrase. Et tu permets que je te donne un conseil : Fais des excuses à ton père sinon tu regretteras un jour amèrement ton stupide orgueil. Plus tu laisses le temps passer, plus ce sera difficile pour toi. Et la prochaine fois, si tu as des idées aussi géniales que celle ci, fais en part à ton père, il aurait plus de chance à me convaincre, dit Harry en se levant, et en laissant sur la table de quoi payer sa tasse de café, puis il sortit du bar sans regarder Percy. Harry alla droit chez Fred et Georges où Hermione et Ron l’attendaient à l’arrière boutique. – Alors ? demanda Ron aussitôt qu’il vit la tête de Harry se pointer dans l’embrasure de la porte de l’arrière boutique. – Oh, il me demandait si je voudrais bien aider le Ministère à exterminer les Détraqueurs. – Mais, toute l’armée, ou presque, de Détraqueurs de Voldemort est censée être détruite ? c’est reporté dans la gazette, s’exclama Hermione. Il n’en reste plus grand-chose ! Qu’est-ce qu’il veut encore ? – Justement pas ! Le Ministère a dit au journal que le nombre des Détraqueurs de l’Azkaban étaient près de deux cents, mais en réalité ils étaient beaucoup plus que cela ! D’après Percy ! – Alors le Ministère nous a menti ! Ça alors ! s’écria Ron. – Oui, et j’ai répondu que je ne veux pas m’associer avec des menteurs, et je suis parti, dit Harry. – T’as bien fait, et tu lui a demandé s’il était venu de la part de Ministre, ou … ?’, demanda Fred. – De sa propre initiative, il m’a dit. – Je comprends ! s’écria Georges. C’est un lèche botte, il espérait te convaincre à aider le Ministre, et gagner ainsi en douce de la faveur de celui-ci ! jouant sur la faveur d’être le frère de Ron ! – C’est tout à fait Percy. Quelle ordure ! ajouta Fred. Mais il faut qu’on informe l’Ordre qu’il en reste encore beaucoup de Détraqueurs ! – On a assez perdu du temps pour cette ordure comme cela. Pour revenir à ce qu’on était en train de parler, dit Georges. On a réussi à corriger les défauts de notre robe trompeuse. On va commencer la production dès la semaine prochaine. Papa dit que le trois premières seront pour vous trois d’abord. Non, les deux premières seraient pour Lupin et Tonks, parce qu’ils vont se marier. Ce sera leur cadeau de mariage. Puis les trois robes qui suivent seraient pour vous trois. Vous êtes les chouchous de l’Ordre, les membres de l’Ordre viendront après. On achète les robes toutes faites de chez Mrs Guipure, puis il faut les tremper dans différentes solutions, chaque solution est une vraie préparation magistralement magique qu’on ne peut pas faire en série, car la magie serait perdue si on la produit en série. C’est pour cela que la fabrication de ces robes sera très longue et fastidieuse. – C’est pas grave, c’est super ! Et je suis bien content pour Lupin et Tonks. dit Harry. – Oui, … on espère pouvoir produire une robe par semaine, en travaillant comme des elfes, ajouta Georges. Et tout de suite Georges eut droit à un regard cinglant d’Hermione qui laissa entendre ‘Hum !’. – Oh ! Hermione, ce n’est qu’une expression ! s’écria Georges, en levant ses bras au dessus de sa tête, exaspéré. – Même .. ! lâcha Hermione avec rage en se levant. ‘On s’en va ?’ ajouta-t-elle en se retournant vers Harry. A la porte du magasin, le trois amis rencontrèrent Lupin. – Bonjour, Mr Lupin !, dirent-ils tous en même temps. – Bonjour vous trois. Fred et Georges sont-ils là ? je passe voir où en est leur Robe. – Ça avance impeccablement, répondit Hermione. – J’ai appris que vous allez vous marier. Toutes mes félicitations. C’est bientôt ?, dit Harry. – Tonks et moi n’avons pas encore fixé de date, mais peut être l’Ordre va vouloir en faire une affaire d’état. – NON ! dit Hermione, indignée. – Si, c’est une idée proposée par Abelforth, et on va en discuter à la prochaine réunion. Bien sûr que c’est avec notre acceptation. Nous devons beaucoup à l’Ordre, c’est-à-dire moi. Grâce à l’Ordre, et à vous trois, que je suis guéri. – Nous n’avons rien fait ! C’est Bill qui a sacrifié son beau visage de star pour le bien du monde, dit Harry. – Félicitations encore et au revoir ! dirent les trois amis en même temps. ***
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| | | kitty Elève de Sixième Année
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| Sujet: Re: Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) Sam 23 Sep - 2:55 | |
| Chapitre 12 : Le précieux antidote (suite et fin)Je vais vous montrer aujourd’hui le sortilège d’Incarcération. Je pense que peut être certains d’entre vous savent déjà le faire. Mais il y a Incarcération et Incarcération. Quelqu’un sait le faire déjà ? C’était pendant une séance d’entraînement de l’AD. – Oui, dit Luna. – Oui, moi aussi, dit Michael Corner, un Serdaigle, mais mon père dit que ce n’est pas correct ma façon de faire. – Eh bien, Micheal, on va regarder ta façon de faire, pour voir en quoi elle n’est pas correcte. Essaie de lancer le sortilège sur Luna, vas-y ! – Incarcerem !’ cria Michael. Et Luna fut liée des pieds à la tête dans une corde. Mais après une minute, la corde commença à tomber petit à petit et la moitié supérieure du corps de Luna était dégagée. Harry enleva la corde et tournant vers Michael : – Oui, voilà ! C’est le mouvement de ta main qui ne va pas. Il faut fermer ton mouvement de cette manière comme si tu noue une corde, et d’un coup sec. Et Harry prit le bras de Michael pour lui montrer comment il fallait faire. Essaie de nouveau ! dit Harry. – Incarcerem !, cria Michael. Et cette fois ci Luna fut correctement liée des pieds à la tête, clouée sur place. Harry enleva les cordes pour libérer Luna. – Super ! dit Michael. Mon père ne savait pas m’expliquer où se trouvait mon erreur. Sans prévenir, Harry d’un mouvement souple, lança le sortilège sur Luna, sans prononcer la formule. Et Luna fut de nouveau liée des pieds à la tête, mais cette fois ci : – Aie ! tu m’étouffes ! cria Luna. – Tu sens la différence, Luna, entre les deux façons qu’on t’a Incarcérée ? – Oui, bien sûr, dit Luna. C’est claire et nette ! – La différence dans ma façon d’Incarcérer, dit Harry, c’est seulement la concentration et la détermination. C’est très important cela. Maintenant, Luna, essaie de lancer le sortilège sur moi. – Incarcerem, cria Luna. Et Harry fut lié des pieds à la tête, mais de façon lâche, et Harry bougeait un peu, et arrivait à sortir sa baguette pour la pointer sur lui même et se libérer de la corde. – Vous voyez tous, comment il faut lancer le sortilège. Mettez vous deux par deux et exercez-vous ! Le mouvement de la main comme ça ! dit Harry. – Seamus, tu commets la même erreur que Luna. Il faut fermer le mouvement de la main par un nœud, d’un coup sec, oui voilà, comme cela. Puis à toute la classe, Harry dit : – Et pour les sixième et septième années, essayez de le lancer sans prononcer l’incantation. C’est très important les sortilèges Non-Formulés, non seulement cela vous donne quelques seconde d’avance sur votre adversaire, mais c’est plus vite. Le sortilège Non-Formulé ne veut pas dire qu’en lançant vous prononcez mentalement la formule du sortilège, parce que si c’était ainsi, cela ne servirait pas grand-chose, mais en lançant vous vous concentrez seulement sur l’image du résultat auquel vous voulez arriver, comme dans un flash. Ce qui veut dire que vous pouvez lancer un sortilège Non-Formulé aussi vite qu’un flash. A la fin de la séance, – Woouaahh, s’écria Néville. J’ai réussi ! Tu expliques vraiment mieux que Rogue. Tu es formidable. Je comprends maintenant ce que cela veut dire sortilège Non-Formulé ! – Bon, au revoir et bonne nuit, Harry ! dirent certains membres de l’A.D. sur le point de partir, car il était déjà tard. – Oui, bonne nuit à vous tous’, répondit Harry, puis il ajouta lorsque le dernier membre de l’A.D. fut parti. – Alors ! Vous avez des nouvelles de la soirée d’hier à Liverpool ? – Oui, victoire complète, dit Hermione. McGonagall vient de nous le dire quand elle nous croisait dans le couloir tout à l’heure. Elle n’a jamais l’air aussi heureuse. Les loups-garous étaient postés sous les arbres, devant l’orphelinat. Ils attendaient. La lune s'est levée, et ils attendaient, attendaient, mais ils ne se transformaient pas. Et puis, l’un d’eux s’écria « que se passe-t-il ? », puis ils se regroupèrent pour discuter ensemble, et se dispersèrent après, chacun d’un côté dans la nuit, l’air bien mitigé. Lupin était là, perché sur une branche d’un arbre. *** | |
| | | kitty Elève de Sixième Année
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| Sujet: Re: Harry Potter et la Force de l'Amour (Terminée) Lun 25 Sep - 11:26 | |
| Chapitre 13 : Au nom de l’Amour. Sur la demande expresse de L’Ordre tous les anciens loups-garous du souterrain étaient invités au mariage de Lupin. Et Rita Skeeter aussi, car l’Ordre voulait faire de la publicité et démontrer combien la vie pourrait être belle dans un monde sans violence où règne l’Amour. ‘ C’est une vraie guerre psychologique !’, pensait Harry. Après la nuit de Liverpool, une autre pleine lune avait été passé, sans incident, les compagnons du souterrain ne s’étaient pas transformés. Certains d’entre eux se montraient encore perplexes de ce phénomène qu’ils n’arrivaient pas à comprendre. Leur force, et leur pouvoir de destruction avaient été ainsi anéantis. D’autres, au contraire, se montraient heureux de s’être débarrassé de leur fardeau. ‘ De toute façon, ils ne sont plus des alliés chouchoutés de Voldemort’ se dit Harry. Le mariage était organisé au Terrier, sur la demande de l’Ordre, car l’Ordre pensait que sûrement Voldemort allait essayer de le saboter d’une manière ou d’une autre. Et l’Ordre comptait lui tendre un piège. L’emplacement du Terrier était idéal, loin des regards des Moldus. Le village le plus proche était à plus de dix kilomètres à vol d’oiseau. Ainsi, le mariage était minutieusement préparé. Tous les membres et alliés de l’Ordre étaient invités et mis au courant d’une éventuelle attaque des Mangemorts. Les autres préparatifs concernant le vrai mariage étaient simples, car, Mr et Mrs Weasley avaient déjà les expériences du mariage de Bill. Dobby et Winky étaient de nouveau réquisitionnés d’office. Ginny et Gabrielle seraient de nouveau demoiselles d’honneur, mais Harry avait proposé à Ginny de teindre ses cheveux en la même nuance que ceux de Gabrielle. Harry avait promis à Lupin qu’il serait à son mariage mais qu’il porterait la cape d’Invisibilité. Ron devrait se mettre près de l’estrade avec la cape d’Invibilité de Maugrey pour porter secours à Ginny si nécessaire. Les mariés avaient reçu l’ordre de Transplaner dès les premiers signes d’une éventuelle attaque. C’étaient aux autres de s’occuper du combat. Le mariage était prévu au milieu de la semaine, mais Ron, Hermione, Ginny, Gabrielle et Harry, bien sûr, avaient reçu l’autorisation de McGonagall de s’absenter des cours ce jour là. – Harry, interpella celle-ci au pied de l’escalier au Terrier. – Oui, Professeur ? répondit Harry. – S’il y a des Détraqueurs, vous vous occuperez d’eux tout seul, n’est-ce pas ? – Oui, ne vous inquiétez pas, répondit Harry. – Non, je ne m’inquiétais pas. Je suis sûre qu’il va envoyer une horde de ces monstres, pensant que c’est en plein milieu de la semaine, les élèves, c’est-à-dire, vous, ne seraient pas là. C’est pour vous mettre en garde. – Merci, Professeur, répondit Harry. La décoration, l’estrade, étaient comme pour le mariage de Bill. Les rangées de chaises, bien alignées, étaient remplies d’invités. Rita Skeeter, fouineuse, faisait déjà un tour parmi les rangées de chaises pour savoir un peu qui sont les invités, et était entrain de poser des questions indiscrètes par ci par là. Tout se déroulait impeccablement. Lorsque la musique nuptiale s’éleva, Tonks s’avança au bras de son père Ted, sérieuse et radieuse. Comme toutes les mariées, elle était particulièrement rayonnante, sa beauté renforcée par un bonheur intime du plus profond de son cœur lui donnait un air angélique. ‘Ses cheveux sont encore plus éclatants que d’habitude, et elle a l’air mûri, elle ne marche pas dans sa robe’, pensait Harry qui se trouvait derrière tous les invités, sous sa cape d’Invisibilité. Lupin, un peu soucieux, mais semblait rajeuni dans son costume Moldus chic et la cape gris anthracite, qui diffère des robes noires de tous les jours, se trouvait au pied de l’estrade avec Mrs Weasley. Rita Skeeter regarda sa montre. – ‘Mais … il n’est pas l’heure encore !’ demanda-t-elle à voix basse, mais personne ne lui répondit. Ginny et Gabrielle, dans le sillon des Tonks, s’avancèrent timides, les cheveux blonds argentés, qui scintillaient sous les rayons de soleil, donnaient l’impression qu’elles portaient un halo de multitude d’étoiles. elles se ressemblaient presque comme deux sœurs. ‘ Ce n’est pas bien, elles se ressemblent trop !’, pensait Harry, et il courut se mettre à côté de Ron. – Ron, c’est moi, dit-il. Elles se ressemblent trop, Ginny et Gabrielle, s’ils ne peuvent discerner qui est qui, ils seraient capables de les kidnapper, toutes les deux !’ – Oui, dit Ron. – Alors, au moindre signe des Mangemorts, tu enveloppes Ginny dans ta cape, puisque tu es à côté d’elle, et moi, Gabrielle dans la mienne. – D’accord ! Harry s’avança et chuchota dans l’oreille de Gabrielle : C’est moi, Harry, ne t’inquiète pas. Au moindre signe des Mangemorts, je t’amène chez Fred et George. – Oui ! C’était Abelforth Dumbledore qui mariait Lupin et Tonks. Il ressemblait beaucoup à son frère Albus Dumbledore, surtout aujourd’hui qu’il portait la longue robe bleu nuit parsemée d’étoiles d’argent, peut être la robe même de son frère. Lorsque Abelforth eut terminé, et dit : – Je vous déclare mari et femme. Les mariés peuvent s’embrasser. Le coin du jardin explosa d’applaudissements dans une euphorie sans borne. Harry vit dans le ciel bleu face à l’estrade une masse sombre, encore très loin. – Professeur, Tonks, disparaissez, s'exclama Harry, puis … – DES DETRAQUEURS ! ajouta-t-il en criant à toute l’assemblée. Il enveloppa Gabrielle dans sa cape et Transplana avec elle jusqu’au milieu du jardin. – Reste ici avec moi. Ne t’éloigne pas. Tiens mon bras, comme cela je sais que tu es là, sinon je ne peux pas te voir, dit Harry. – SPERO PATRONUM ! cria Harry quand la masse des Détraqueurs fut près, au dessus du jardin. Et l’énorme cerf argenté plus grand encore qu’un mammouth, se matérialisa, majestueux au milieu du jardin sur la pelouse de velours vert. Il marcha magistralement, leva sa tête aux bois ramifiés, d’une envergure de plusieurs mètres, et attira les monstres des ténèbres un par un et les détruisit au fur et à mesure jusqu’au dernier. Pendant ce temps des Mangemorts se matérialisèrent, et les invités se divisèrent en groupes pour les ‘accueillir’ dans ce guet-apens bien préparé. Maugrey, McGonagall, Abelforth, et Hermione tournèrent le dos à Harry pour le protéger, car Harry devait se concentrer pour exterminer tous les Détraqueurs. Lorsque le dernier Détraqueur fut détruit, Harry tourna sa baguette vers un groupe de deux Mangemorts qui se tenaient dos contre dos pour combattre contre un groupe d’invités. Le mouvement souple de la main de Harry fit tout juste un tour et les deux Mangemorts furent liés en un bloc, des pieds à la tête dans une corde solide et bien serré qui les étouffait presque, vu leurs visages bleus. La bataille devenait de plus en plus acharnée, car on entendait la formule d’Avada Kedavra criée de partout par les Mangemorts, mais le côté des alliés tenait bon. Puis un coup de sifflet se fit entendre de nulle part, et tous les Mangemorts disparurent. – Le bilan ? demanda McGonagall. – Un Mangemort grièvement blessé par Maugrey, quatre autres prisonniers, une armée de Détraqueurs détruite. De notre côté, quelques blessés mais pas graves, des égratignures, répondit Mr Weasley. – Où sont Ginny et Gabrielle, demanda Mrs. Weasley affolée. – Je suis ici, répondit Gabrielle en se dégageant de sous la cape d’Invisibilité, c’est Harry qui m’a cachée dans sa cape, ajouta-t-elle. – Merci Harry, dit Fleur en embrassant celui-ci sur la joue. – Ginny devrait être chez Fred et Georges avec Ron, répondit Harry. Juste à ce moment là, Ron se matérialisa dans le jardin. – Ginny est en sécurité, dit il. Harry remarqua que pendant la bataille, les anciens loups-garous restaient sur leur chaise, sans bouger, car ils étaient encore là, dans leur coin. – C’est une victoire complète, nous n’avons souffert aucune perte, et la bataille n'a pas duré très longtemps, dit Maugrey. – A combien peut-on estimer le nombre de Détraqueurs ? demanda McGonagall en l’air, ne s’adressant à personne. – On peut les évaluer largement à plus d’une centaine. C’est à peu près la même masse que la dernière fois à Pré-au-Lard, dit Rita Skeeter qui venait de se rapprocher du groupe de Harry. Et le Ministère affirmait la dernière fois que le nombre total de Détraqueurs à Azkaban était près de deux cents ! et que toute l’armée de Détraqueurs de Vous-Savez-Qui était peut-être déjà exterminée. – Un membre du Ministère m’a confirmé peu de temps après l’attaque à Pré-au-Lard que le nombre des Détraqueurs à Azkaban était en réalité beaucoup plus que cela. Il n’a pas donné de chiffre, répliqua Harry. – C’est très intéressant, ce que vous dites, M. Potter, répondit Rita, avec un large sourire, nettement ravie de cette pièce d’information. – Je vais aller au Ministère. Il faut qu’il nous débarrasse des prisonniers, dit McGonagall à Abelforth, puis elle Transplana. Tonks et Lupin étaient de retour dans le jardin en quête de nouvelles. Ils étaient tout simplement allés dans le bar du village le plus proche, y attendaient que la bataille fût terminée pour revenir. Harry qui ne voulait pas être importuné par Rita, prit la main de Ron et Hermione. – On s’en va ! et les trois amis Transplanèrent. Les trois amis se trouvèrent devant l’école. Il était presque sept heures du soir. Ron envoya son Patronus à Hagrid, qui vint leur ouvrir le portail. Il était très content d’apprendre la fraîche et bonne nouvelle. – Hermione, tu feras mieux d'aller directement à l'infirmerie, t'as un gros bleu à la joue ! dit Hagrid. – Oui, merci ! Après le dîner, Hermione dissimula dans son sac un morceau de pain, une cuisse de poulet, quelques tranches de jambon, et Ron une pomme, une mandarine et une bouteille de jus de citrouille dans ses poches pour apporter à Harry pensant que peut être Dobby restait encore au Terrier et ne pouvait s’occuper du repas de Harry. Ce qui tombait juste car il était prévu que Dobby restait au Terrier jusqu’au lendemain. – J’ai hâte de voir la réaction du public concernant notre ‘guerre psychologique’, dit Harry. ‘Car c’en était une. L’Ordre a voulu démontrer que ce n’est pas ce que la vie souvent peu clémente nous impose qui compte, mais c’est notre choix qui montre ce que nous sommes en réalité. Et Lupin en est une illustration. Vous avez vu les loups-garous, enfin, les anciens loups-garous ? Ils restaient sans bouger dans leur coin, ils ne participaient pas à la bataille, c’est-à-dire ne s’alliaient pas, ou ne s’alliaient plus, aux Mangemorts. Rita Skeeter devait connaître certains d’entre eux. Comme elle devait savoir que Lupin est un loup-garou’. – Mais bien sûr, que pouvaient-ils faire, ces loups-garous ? Leurs forces et leurs pouvoirs de destruction, ils les ont seulement quand il se transforment, mais en plein jour, que peuvent-ils faire ? D’ailleurs je ne pense pas qu’ils sont de vrais sorciers, répliqua Ron. ‘Tout ce qu’on sait, c’est que jusqu’ici, Lupin était le seul loup-garou qui ait eu la chance d’aller à Poudlard. Seul Greyback, parmi eux, était un vrai sorcier loup-garou à notre connaissance. Il attaquait l’école quand il ne se transformait pas.’ – C’est vrai ! approuva Harry. – C’était une vraie attaque des Mangemorts. Ce n’était pas pour kidnapper Ginny. Voldemort voulait saboter le mariage et mettre des bâtons dans les roues de la guerre psychologique de l’Ordre, dit Hermione. Et sûrement, Voldemort n’attendait pas à te trouver au mariage de Lupin, en milieu de la semaine, loin de Poudlard ! C’était pour quoi qu’il a envoyé des Détraqueurs ! – C’était une victoire complète de notre camp. On ne sait pas le nombre exact de Détraqueurs, mais au moins on en a éliminé plus de deux cents déjà. Il ne reste plus que les géants, ajouta Ron. – Oh, les géants, ils s’extermineront eux même. Sans Voldemort, ils resteront terrés dans leur trous, dit Harry. – L’Ordre a bien fait d’avancer la cérémonie d’un quart d’heure, sinon les Mangemorts auraient été là en plein milieu de la cérémonie ! C’était très bien calculé ! Chapeau ! s'exclama Ron. – C’était une idée d’Abelforth, je le trouve clairvoyant, approuva Harry. – Voldemort essuie échecs sur échecs ! Je ne veux pas être à la place du Mangemort qui menait l’opération de ce soir ! ! ! Lucius Malfoy doit se dire qu’il a de la chance d’être en prison ! dit Hermione. La Gazette du Sorcier du lendemain reportait le mariage de Lupin en détail, sur cinq pages, avec des photos des mariés sous le grand titre « Le mariage d’une Aurore avec un loup-garou » et en dessous de celui-ci : « la guerre psychologique » menée par les amis de Feu Albus Dumbledore, l’ancien directeur de Poudlard, le plus grand mage du siècle, qui prêchait l’amour et l’harmonie. Le troisième page sous le titre « Le grand échec de Vous-Savez-Qui » avec la photo des Détraqueurs se brisant au contact des pointes des bois du cerf, et la photo de Harry seul au milieu de la pelouse, le bras tendu dirigeant le gigantesque cerf en gros plan. Enfin, la quatrième page sous le titre « Le Ministère s’enlise dans des mensonges » : Le public était écœuré des mensonges du Ministère… Combien il en reste encore de Détraqueurs ? Peut-on faire confiance à ce que dit le Ministère ? …. Et « L’antidote des blessures des Loups-garous enfin trouvé : Les loups-garous ne se transformeront plus, un autre échec essuyé par Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. » se trouvait en cinquième page. ***
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