[Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée)

bonsoir
j'avais envie de me lâcher (trop dure d'attendre le tome 7) a ne lire que si vous avez lu le tome 6

PS: Je tiens à m' excuser pour les (trop) nombreuses fautes qui se trouvent dans ces pages, mais j 'écris d'un seul jet sans me relire, alors bonjour le drame. Je promets de remedier à tout ça le plus vite possibe

CHAPITRE 1: le retour des ombres

Le visage éclairé par les flammes d'un feu agonisant, Rogue regardait la lune qui dominait le cimetierre des jédusors. Ses pensées n'avaient cessées d' être assaillies par cette nuit sur la tour, sa dernière à poudlard. Le temps qui s'était écoulé depuis ne lui avait pas permis d'effacer le visage de dumbledore, cette image qui le persécutait toutes les nuits. C' était sa propre main, qui avez ôté la vie a l' un des plus grands sorciers de tout les temps. Pourtant Rogue n'éprouvait aucun orgueil, ni aucune joie, bien au contraire.
Il fut tiré de ses pensées par Drago,qui debout face à la cheminée, tremblait de tous ses membres.
Rogue se retourna brusquement, sa cape virvoltant autour de ses hanches. Il posa son regard sur ce jeune élève blond, qui semblait terrorisé
"Drago, un peu de tenu, croyez vous que ce soit une attitude à tenir devant le seigneur des ténébres, vous devait encore faire vos preuves drago, nous n'en sommes qu' au début."

D'une voix presque inaudible Drago acquiessa d'un signe de la tête
"je suis désolé professeur, mais il fait tellement froid ici, je ne sens même plus le bout de mes doigts."

Rogue s'avança alors vers Drago, et d'un coup de baguette relança le feu dans la cheminée
"ce froid nous vient des détracteurs qui entourent le domaine, et ceci accentue vos peurs drago, mais croyez moi, le moment est mal choisie pour se laisser aller. Le Seigneur ne tolère pas la faiblesse."

"Tout ira bien professeur." assura Drago

Le grincement de la porte coupa leur conversation. Voldemort entra, drapé d'une cape de sorcier noire. Son crâne dégarni, d'une blancheure cadavérique, conservait son aspect de serpent. A la place des yeux, il avait deux fentes à l'intérieures desquelles on pouvait distingués un point rouge. Son visage dégagé une impression de mort, renforcée par un sourire qui laissait apparaître des dents aiguisées comme des couteaux.
Il était accompagné par un de ses serviteurs, un mangemort, dont le visage était dissumulé dérrière un masque.
La porte claqua derrière eux
Le feux vacilla et le froid se fit plus intense
De sa voix, tel un souffle rauque, il s'adressa à Rogue
"Sévérus, je désespérait de te revoir un jour."
Rogue le salua en s'inclinant légérement, quant à Malefoy, il était bien incapable à cet instant de bouger le moindre membre de son corps.
"Veuillez m'excuser seigneur, mais, le jeune Malefoy et moi avons eu quelques contre-temps."
Rogue paralait en se relevant aussi doucement que possible, comme si il craignait de réveiller une bête sauvage.

"Ne t'excuse pas, je ne te repproche rien.
On m'a dit que tu t'étais chargé personnellement d'achevé notre viel ami dumbledore. Voila une belle preuve de fidélité et de courage sévérus. Je n'en attendai pas moin de toi."

Voldemort tourna alors la tête vers Drago
"Cependant je croyait que cette tâche avait été confiée à quelqu'un d'autre"
Il fixait Malefoy de ses yeux rouges, ses lèvres étaient contractées et renforcaient une impression de colère.
Drago était tétanisé, il remua les lêvres, mais aucun son ne sorti de sa bouche, il n'avait jamais était aussi seul de toute sa vie.

Rogue compris qu'il devait intervenir
"Le jeune Malefoy aurait mené à bien sa mission sans mon intervention, mais dumbledore était un adversaire trop dangeureux pour que je laisse subsister le moindre risque"
Voldemort caressa son crâne lisse et dans un souffle il lui répondit " tu as bien fait Sévérus. Il aurait était trés embettant que Dumbledore soit encore en vie pour continuer ce que nous avons à faire."
"Mais il reste Potter, Seigneur" Rogue appréhendait la réavtion de voldemort."
"Harry potter! Il est encore en vie parceque je l'ai décidé et surtout parcequ'il a eu beaucoup de chance. Mais la chance va le quitter tout comme les gens qu'il aime. Le jour au Potter sera seul, le jour ou il n'aura plus d' amour à donner à personne, alors il n' aura plus d'autre recours que de se soumettre ou de mourrire."

Voldemort garda le silence pendant quelque seconde, Rogue avait l'impression qu'il cherchait ses mots, puis, brutalement, il se tourna vers le mangemort
"Quant à toi, explique moi pourquoi, cette nuit là à poudlard, alors même que je vous avez demandé de rester vous battre, vous vous êtes enfuis comme des lâches"
Le mangemort, surpris par se soudain renversement de situation bredouilla :
"Mais..mais enfin maître, nous avions accomplie la mission, nous n'avions plus de raisons de rester, rogue dite...."
Mais avant qu'il ait pu terminer sa phrase, voldemort avait levé sa baguette, la pointant sur lui, le mangemort poussa un long hurlement qui déchira le silence régnant dans la maison, il était sur le sol, pris de convulsions, se tourtillant dans tous les sens tel une bête prise au piège.

Voldemort, continuant à dresser sa baguette et poursuivi
"Je ne crois pas m'être adressé à Sévérus, j'aimerais juste savoir à quoi tu m' as servi depuis mon retour, si ce n'est à implorer ma protection toi et ta bande de chiens galeux.
sa voix était pus térrifiante que jamais
"vous avez fuit alors que dumbledore était mort, le chateau sans protection, vous avez pris peur face a une poignée d' Aurors, je ne comprend même pas pourquoi je continue à m'entourer d'incapable comme toi"
D'un geste de sa baguette, il accentua encore la douleur de sa victime, dont les cris redoublèrent de puissance.
Voldemort radoucie alors sa voix comme si il ignorait le mangemort à l'agonie qui se trouvait à ses pieds
" Sévèrus, je n'ai pas beaucoup de temps à t'accorder. Je te suis reconnaissant pour ce que tu as accomplie, et j'aurais besoin que tu récupères un objet pour moi, tu trouveras toute les explications nécessaires sur ce parchemin" il lui tendit de sa main libre et Rogue s'en empara tout en inclinant la tête en signe d' approbation,
Voldemort repris : "quant à toi drago, ta jeunesse et ton inexpérience ne sera pas toujours une excuse. accepte ton destin et meurt. Est ce que je me suis bien fait comprendre?"

Drago serrant les points réussi à prononcé un faible "oui"

"Je n'ai rien entendu Drago" repris Voldemort

"OUI seigneur" la voix de Drago était devenu soudain plus assurée
Voldemort esquissa un sourire qui fit apparaitre ses dents pointues
"Voila qui est entendu"

Le magemort qui se trouvait au sol, trouva l' énergie nécessaire dans la douleur insuportable qui lui traversait le corps pour hurler
"Maître, cessé, je vous en supplie"
"Supplier, voila bien la seul chose que tu sais faire" Voldemort lui écrasait maintenant la tête contre le plancher à l'aide de son pied.

Face à cette scéne, Rogue commença a sentir son sang se glacer, et ne pu s'empêcher d' intervenir
"Seigneur, permettait moi, mais ces cris sont inssuportables, n'a t'il pas eu son compte pour ce soir?"

Voldemort élargi encore un peu plus son sourir sadique, la faible lumière provenant de la cheminée éclairait à peine son visage cadavérique
"Tu vois Sévérus, ta pitié reste ta grande faiblesse, même si je dois bien avoué que tu a fait des progrés dans ce domaine. Lorsque tu auras ce que je t'ai demandé, conserve le précieusement, ne t'avise pas de rechercher par quelque moyen que ce soit à savoir ce qu'il renferme,"
Rogue resta muet,
Voldemort fixa successivement Rogue pui Drago, son sourire avait disparu.
"Quant à toi Drago Malefoy", il avait pronocer son nom avec une sorte de dégout, "je crois t'avoir confier un autre travail. Cette fois si, tâche de t'en tirer seul et avec succés. Si tu réussi, l' honneur de ta famille sera sauf. A défaut, la dernière image que tu verra sera celle de tes parents me supliant de les laisser en vie."

Drago avait l'impression que son coeur allait sortir de sa poitrine, ses jambes avaient du mal a supporter le poid de son corps. Il était pris au piège, tout comme le mangemort en face de lui. Il compris à cet instant que Voldemort lui donnait une leçon.

Dans l'obscurité de la pièce, voldemort baissa sa baguette et jetta un dernier regard rempli de haine au mangemort, qui, allongé sur le sol, tentait de reprendre son souffle.
Rogue et Drago crurent alors que le seigneur des ténèbre avait décidé d'épargner son serviteur.
Mais Voldmort dressa une dernière foi sa baguette dans la direction de sa victime.
Rogue entendit alors ces terribles paroles, ces paroles qu'il avait lui même prononcées quelques semaines plus tôt, elle resonnèrent dans sa tête comme un échos, accompagnées d'une lumière intense
"Avada Kedavra."


Chapitre 2: Adieu Privet Drive

Harry potter avit connu bien des malheurs dans sa vie. Il avait perdu ses parents alors qu'il n'était encore qu'un bébé. Puis il avait été élevé dans une famille qui le détestait, à tel point qu'il avait vécu dans un placard sous un escalier pendant la majeur partie de son enfance. humilier, parfois blessé dans son amour propre, harry n'avait connu la joie et l'amitié qu' a l'âge de dix ans, lorsqu'il fut envoyé dans une école de magie nommée poudlard.

Cependant le malheur semblait s'acharner contre lui. Il avait vu mourrir son parrain sous ses yeux, puis plus récemment, Dumbledor, le directeur de son école, celui qui s'était comporté comme un père bienveillant et lui avait tant appris.
Mais harry avait conscience que l'avenir lui reservait des choses encore pire. Ce soir à minuit, il aurait 17 ans et serait libre. Libre de quitter cette maison de privet drive où il avait tant souffert, libre de pratiquer la magie, libre d'être avec les gens qu 'il aime. Mais cette liberté avait un prix

"Harry, veux-tu descendre immédiatement." la voix de l'oncle vernon, le tira de ses pensées. Harry termina de fermer sa valise. Il enferma hedwige dans sa cage, puis dévala les escaliers.
La tante pétunia avait dressé la table, où dudley attendait impatiament de pouvoir commencer.
Vernon s'installa à sa place, et harry fit de même.

"Bien" commença vernon, "demains nous serons enfin débarassés de toi harry. Bien entendu, il n'est pas question que tu oublies des objets bizzards dans cette maison. Je crois que nous t'avons assez supporté comme ça pour que tu nous laisse le moindre souvenir de toi, entendu?"
"Entendu" répliqua froidement harry.
Vernon ne pu s'empêcher de réenchérir "et tu pourrais nous remercier pour les sacrifices que l'on a fait pour toi, mon petit! Estime toi heureux de nous avoir eu"
Harry senti la colère monter dans ses veines et se répendre dans tout son corps "Vous remercier de quoi! de m' avoir fait dormir dans un placard à balais, de m'avoir enfermé des journées entières, de m'avoir mentie sur la mort de mes parents, d'avoir bafoué leur mémoire. Je n'ai aucune reconnaissance pour tous ça et je n'en aurais jamais."

"Sale morveux, je refuse que tu passes une nuit de plus ici! A minuit tu auras enfin l'âge pour partir et tu partira. Tu as suffisament pollué cette maison avec tes tours de passe-passe."

Vernon fut interrompu par un poing qui frappa la table faisant trembler les plats et les couverts. c'était Pétunia
"Cesse Vernon, pour l' amour du ciel, laisse le tranquil pour une foi."
Vernon dudley et harry la regardait stupéfés. Jamais elle n'avait pris la défense de son neveu.
Vernon, le ton moin assuré repris "bien je crois que ferait mieu de monter dans ma chambre regarder mon match." et sans adresser un seul regard à harry, il quitta la pièce.
Dudley se leva à son tour, il donna une tape sur la nuque de harry en lui criant "adieu harry, moi je sors, j'ai rendez-vous."

Le repas s'acheva sans que harry ou pétunia ne décroche un mot. Puis harry rassembla ses valises dans le couloir et s' assit dans le fauteuil du salon, les yeux fixés sur la pendule. Dans deux heures, il serait libre.

Pétunia vint s' assoire en face d' harry. La tête penchée, elle semblait regarder avec obsession le bout de ses chaussures. Harry ne supportait plus se silence, et le profond malaise qui s' était installé entre lui et sa tante. Harry ne trouva rien d'autre à dire que "Et bien, vous devez être soulagé de me voir partir, tout comme Vernon."
Pétunia redressa lentement sa tête et tout en adressant un faible sourire à Harry, elle lui répondit " Je t' ai détesté Harry, autant que j' ai détesté tes parents. Ma haine s' est nourrie de la jalousie que j'avais pour ta mère, car elle avait ce quelque chose de spécial qui faisait l'admiration de nos parents, mais au fond elle était ma sœur, et moi aussi je l' admirais .
"Et puis je l'ai détesté car j' avais peur"

Harry ne comprenait pas très bien pourquoi Pétunia lui racontait cela, mais pour qu' elle continu ce qui ressemblait fort à une confession, il répondit "Mais enfin vous aviez peur de quoi ?"

"Mais enfin, que ce.. ce… meurtrier s'en prenne à ma famille. Moi, je n'était pas aussi forte que t'as mère, je n'aurais pas su protéger Dudley comme Lily l' a fait pour toi"
Harry vit les poings de sa tante serrer le tissu de sa robe, il préféra laisser passer un court moment avant de lui demander " Est-ce Dumbledore qui vous raconté ce qui s'est passé pour mes parents?"

Pétunia tourna lentement la tête tout en lui répondant d'une voix lugubre "Ho non Harry"

"Mais alors comment savez-vous que ma mère s'est sacrifiée pour me sauver la vie?" lui dit Harry

Pétunia relâcha ses poings, et pris une profonde inspiration : "Je crois Harry, qu'il est temps que je te raconte ce qui s'est passé ce soir là."

Pétunia se leva et alla chercher son verre de vin, qu' elle termina d'une traite comme pour se donner le courage nécessaire. Puis elle reprit le cours de sa conversation :" Ta mère et moi, avions cessé de nous parler depuis que j'avais quitté le domicile familiale pour me marier. Ce qui ne me déplaisait pas, Lily avait le chic pour me créer des problèmes. Par exemple, lorsque j' avais 11 ans, elle m' a ensorcelé en s'exerçant dans le cadre de travaux pratique pour votre maudite école. J' avais la même voix que quelqu'un qui aurait aspiré un ballon plein d' hélium. Sauf que cette petite plaisanterie à durée plus d' un moi, le temps que ta mère trouve un contre sort. J 'était ridicule, et j' ai passé quasiment tout mon été sans voir personne. Bien sur nos parents avaient trouvé cela très amusant." Le visage de pétunia s' était renfrogné.
" Je te dit cela parce qu' il faut que tu comprennes que ce qu' était devenu ta mère me faisait peur. Et j' allais comprendre que j'avais raison ."

Pétunia s'approcha de la fenêtre, préférant porter son regard sur la rue déserte de Privet Drive. "Et puis il y a eu cette dernière nuit. J ' avais décidé de passer voir ta mère pour lui faire signer des papiers concernant la succession de nos parents. Elle m' invita à entrer, toujours souriante, et agréable comme si rien ne pouvait l' atteindre, ce qui avait le don de m 'énerver d'ailleurs. James était assis à la table de la cuisine et lisait un drôle de journal où les images bougés toutes seules. Moi je n' était pas rassurée du tout. Ta mère finissait de débarrasser le repas du soir, et ma proposa de monter te voir dans ton berceau, le temps qu'elle termine. Je suis donc montée, et je t'ai vu pour la première fois Harry.

Elle se contorsionnait les doigts, Harry sentait la panique l' envahir: "Puis il y a eu ce bruit sourd, comme une détonation. J' ai entendu ton père hurler à Lily de monter de prendre et de s'enfuir. Lily est arrivée dans ta chambre, elle tremblait des pieds à la tête. Elle m' a ordonné de ma cacher dans la penderie, ce que j' ai fait. Elle t' a pris dans ses bras, t' as embrassée, puis t' a posé sur le rebord de la fenêtre. A ce moment il y a un long cris en bas, puis un bruit de vaisselle brisée, c' était James.
" Alors tout en sanglotant, Lily a sortie sa baguette. Elle à prononçait une formule, dont j'était bien incapable de comprendre le moindre mot, et une sorte de petite flamme rouge est apparue à son extrémité. Elle a approché le bout de sa baguette vers ta tête, et ELLE TA FAIT CETTE CICATRICE SUR LE FRONT, cette cicatrice en forme d' éclaire qui me terrorise à chaque voit que je la regarde."
Harry se leva d' un bond en hurlant "Vous mentez, comme vous m'avais menti lorsque vous m' avais dit que mes parents s' étaient tués dans un accident de voiture. C'est Voldemort qui m' a fait ça." Harry montrait sa cicatrice d'un doigt menaçant.

Le visage de Pétunia se contracta sous le coup de l' émotion : "Quel intérêt aurais-je à te mentir cette fois? "

Harry repris son calme, jamais sa tante ne lui avait paru aussi sincère.

Elle reprit " Et puis cet espèce de démon est entré dans la pièce, Lily à pointé sa baguette vers lui. Il lui a dit de se pousser, mais elle a refusé, elle pleurait et lui a supplier de t'épargner. Lui il ricanait, il l' a traité d'idiote et lui a sommé une dernière fois de se pousser, mais ta mère n' a pas bougé, elle lui a juste dit entre deux sanglots qu'il était arrivé trop tard, et qu'elle ne pleurait pas parce qu'elle avait peur, mais parce qu'elle devait te dire adieu.
Harry avait la gorge serré, rien à cet instant n'aurait pu le distraire de l' histoire de Pétunia
Elle continua "Il y a eu une lumière aveuglante, je ai entendu ta mère criait ton nom. Ca a duré plusieurs secondes. Quand j' ai réussi à recouvrer la vu, ce sorcier avait disparu, ta mère était allongé sur le sol."

Harry ne pu s'empêcher de conclure "Elle était morte."

Mais il fut étonné de la réponse de sa tante : "Je le croyais mois aussi, mais elle a réussi à rassembler ses dernière forces pour se relever, tu étais sa seul obsession. Elle à posé le doigt sur ta cicatrice, puis à recommencé à prononcer une espèce de formule magique. Il y a eu une sorte de brouillard à ce moment là dans la pièce, de telle sorte que je ne pouvais plus vous distinguer. Puis ce brouillard s'est dissipé, et je l' ai vu t'embrasser une dernière fois, avant de s'effondrer sur le sol. Lily était définitivement partie."

Harry réussi à peine à parler : "Et vous, qu' avez-vous fait?"

Pétunia, baissa les yeux " J' était paralysé par la peur. Je suis resté dans cette penderie pendant je ne sais combien de temps, en tout cas suffisamment pour me repasser le film des événement une bonne centaine de fois. Et puis il a bien fallu que je sorte. Et je t'ai laissé là Harry, il aurait fallu que j'explique tout à Vernon, c'était impossible. Et puis tu représentais désormais un trop grand danger. Je savais que cet homme allait essayé de te retrouver et qu'il n' hésiterait pas à faire le même sort à notre famille. Ta mère ne méritait pas que je prenne ce risque pour elle. Je lui en voulait de m' avoir mis dans un tel pétrin.
Mais, j' ai été rattrapé par le destin. Quelques heures plus tard, je te retrouvait devant ma porte avec ce mot de ton directeur, qui m 'assurait que tu serais en sécurité ici.
Tu vois Harry, depuis cette nuit, je n'ai plus cessé d'avoir peur"

Harry regarda la pendule, il était presque une heur du matin. Il ne pouvait pardonner la lâcheté de sa tante, mais au fond lui en été reconnaissant pour sa sincérité. Il se le va de son fauteuil, pris ses affaires et s'avança sur le seuil de la porte. Sa tante l'observait sans rien dire.
Harry lui posa cette ultime question "Dumbledore, le savait. Il savait que vous étiez là ce soir là."
"Oui" lui répondit pétunia "mais j' ignore comment il l' a su. Dans cette lettre il m' avait fait jurer de te garder jusqu' à tes 17 ans, et de te révéler ce que je savais que le jour de ton Départ."

Harry ouvrit la porte d'entrée, chargé de toute ses affaires, puis il dit sans regarder Pétunia "Voilà qui ai fait, adieu ma tante."

"Adieu Harry"

Il traversa la petite allée qui menait au portail, il avait enfin quitté son oncle et sa tante, et peut importe où il irait maintenant.

Harry se retourna une dernière fois. Il vit le rideau du salon bouger et Pétunia l' observer. Ils ne se firent aucun signe de la main. Ils s'étaient dit au revoir à leur façon.

merci à tous ceux qui laisse des petits messages sympas, ça motive.

Chapitre 3 : Une amie nommée Hermione.

Harry marchait depuis presque deux heures, chargé de toutes ses affaires. Ses bras étaient engourdis, ses jambes lourdes. Il était surtout encore sous le choc des révélations de Pétunia. C'était sa mère qui lui avait fait cette cicatrice et il n'avait jamais été ce que les gens disaient de lui. il n'avait jamais retourné le sort contre Voldemort, c'était sa mère qui l'avait fait tout en se sacrifiant.
Epuisé, et incapable de réfléchir, Il décida de s'arrêté dans un parc, et s'allonga mort de fatigue sur un des banc, sa cape de sorcier en guise de couverture. Puis il sombra dans un profond sommeil.

Il fut reveillé le lendemain par les premiers rayons du soleil. Il se redressa doucement, tout en réajustant ses lunettes sur son nez. Il avait le corps criblé de courbatures, et les cheveux en bataille. Mais harry se rendit rapidement compte qu'il était observé. En effet, un petit nombre de promeneurs, s'étaient arrêtés et le regardaient avec des yeux ronds, comme si ils découvraient une bête étrange échapée d'un zoo.
"Et bien quoi!" se dit Harry pour lui même, " ils n' ont jamais vu quelqu'un s'endormir sur un banc." Mais Harry compris rapidement quelle était la cause de cette attroupement. Derrière lui, quelque chose venait de battre des ailes. Harry se retourna et vit Trois Hiboux, dont hedwige, qui s'étaient posés sur le dossier de son banc, et qui avaient déposé plusieurs paquets à ses pieds. Le pire de tout était le Hiboux des Weasley, qui se retrouvait affublé d'un bonnet rose orné d'un ponpon à grelo, qui tintait de manière ridicule à chaque fois qu'il bougé la tête, c'est à dire toutes les cinq secondes.
Harry se frotta l'arrière de la tête, et adressa un sourire géné aux gens qui commencés à se disperser.

Le premier cadeau provenait des weasley et était accompgné d'une carte :

"Cher Harry

Tout d'abord moi et toute ma famille tenons à te souhaiter un joyeux anniversaires. A l'heure où tu recevras cette lettre, tu auras problablement quitté ta famille Moldu, et nous t'attendons TOUS au terrier avec impatience. Je n' ai pas bougé d'ici, avec les préparatifs du mariage, maman à mis toute la petite famille à contribution. Elle a même obligé Fred et George à quitter le magasin pour venir donner un coup de mains.Seul Fleur passe ses journées à bouquiner au soleil et à s'occuper de bill, ce qui à le don d'énerver ma mère, comme tu peux t'en douter.
J' espère que ton cadeau te fera plaisir, il vient de ma part, mais aussi de celle de Giny. Et bien sur, maman t'as fait des gateaux.

A trés bientôt,

Ron.

P.S : Ne fait pas attention au bonnet de Coquecigrue, c'est Hagrid qui nous à conseiller de faire ça, car il tombait sans arrêt malade ces derniers temps."


Harry ouvrit la paquet, et y découvrit un maillot de l 'équipe d' irlande de quiditche. "Il est magnifique" se dit Harry. Puis n'ayant pas mangé depuis la veille au soir, il dévora les gateaux que lui avait préparé Mme Weasley.

Le deuxième paquet lui avait été envoyé par Hagrid et lui aussi était accompgné d'une carte, mais le voyage et certainement la pluie ou les larmes d' Hagrid peut-être, la rendait absolument illisible. Harry la rangea dans sa poche, et déchira le papier cadeau. Il y trouva un cadre à l'intérieure duquel Hagrid y avait mis une photo qui s'animée sous ses yeux. Elle représentait Ron, Hermione, Hagrid et lui même, au cours d'un repas dans la cabane d' Hagrid pendant leur quatrième année d'étude à Poudlard. Harry fixa la photo, et esquissa un sourire. Pour une fois qu' Hagrid ne lui avait pas offert quelque chose qui essayait de le mordre. Il fixa la photo d'un regard attendrie pendant plusieurs secondes.

Harry remarqua alors qu ' hermione ne lui avait rien envoyé et s'en trouva à la fois un peu vexé, mais aussi inquet, tant il est vrai qu'il n'est pas dans l' habitude de son amie d' oublié quoique ce soit.

Harry ressembla ses affaires, remit Hedwige dans sa cage, puis se dit tout en s' étirant "En route pour le Terrier." sans avoir encore choisie le façon de s'y rendre.
Mais à peine avait t' il fait quelques pas, qu'il entendit une voix derrière lui criait "Harry, enfin te voila!!!."
Cette voix, il aurait pu la reconnaître entre mille. C'était la même voix que celle qu'il entendait s'élevait dans sa salle de classe chaque fois qu' un professeur posait une question. C'était la voix d' Hermione.
Il se retourna et hermione se jetta dans ses bras tout en s'exclamant "Joyeux anniversaire Harry"
"Hermione! quelle surprise, je suis tellement content de te voir."

Une fois face à face, hermione pris un ton plus grave "mais où étais-tu passé, je t'ai cherché partout. J'ai transplanée ce matin jusque chez ton oncle et ta tante. J'ai même sonnée chez eux pensant qu'ils te retenaient de force."
"Tu as fait ça!" Harry avait retrouvé le sourire
"Et ben oui! j'était inquiète figure toi. C'est ton cousin qui m' a ouvert. Je crois même que je lui est tapé dans l'oeil. Il ne voulait plus me laisser partir."
Harry était, cette fois-ci tordu de rire
Hermione, quant à elle, ne riait pas du tout : "puis j' ai transplanée de parc en parc, jusqu' à ce que je te retrouve. Tu sais que tu as pris de gros risque en te balladant de nuit, tout seul dans les rues. Si l'ordre apprend ça, tu riques de passer un sale moment crois-moi."
Hermione lui tendit alors un paquet, trés joliment emballé "Tien, pour ton anniversaire."
Harry déballa le paquet qui contenait un petit flacon. A l'intérieur, on pouvait y voir quatre petites choses qui virvoltaient, et qui ressemblaient à des fées. Elles laissaient dérrière elles une sorte de brume lumineuse remplie d' étincelles.
"Qu'est ce que c'est?" demamda Harry
"Ce sont des Damelusines" lui répondit Hermione "chacune dispose d'une couleur propre, et symbolise une personne qui t' es chère. Tu vois, celle de couleur bleu, et bien c'est moi.La jaune, représente Ron, la verte Hagrid"
" Et celle de couleur rouge" demanda Harry
Hermione sembla un peu génée "Et bien, j' ai pensée à Giny.Mais si tu veux changer de personne il suffit de pronocer une formule trés simple, et...."
"Ho non" coupa harry, qui semblait aussi géné qu'hermione à présent," tu as bien choisie"
Hermione reprit alors son explication comme si de rien n'été : "Quand la Damelusine ne produit plus d'étincelle, c'est que personne qu'elle symbolise est en danger. Et quand elle ne produit plus de brume, c'est à dire qu' elle est éteinte, c'est que la personne est morte. Il faut que tu saches que la Damelusine s'éteint aussi lorsque cette personne te déteste, ou t'en veux profondément. Il y a une sorte de lien entre les personnes qui se brise, et la damelusine s'éteint avec lui. C'est un peu le même principe que l' horloge de chez les Weasley, mais c'est plus facile à transporter."

"C'est formidable Hermione" lui dit Harry tout en la serrant dans ses bras.
Harry regarda une dernière fois sa bouteille de damelusine avant de la ranger, et une chose le rassura "Tu m' as bien dit que lorsque une personne t'en voulait, sa damelusine ne brillait plus."
"Absolument" lui répondit hermione
Harry pouvait constater que celle de Giny brillait encore.

Harry et Hermione trouvèrent un endroit isolé pour transplaner. "Ne t'inquète pas, je suis devenue experte dans l'art du transplanage". Ceci n'étonnait pas harry. hermione était experte dans tous les domaines, à l'exception de la divination. "tu vas me tenir la main, et je vais te faire transplaner avec moi."
"Je te fais confiance" lui dit Harry "on se rend au terrier?"
"Non" lui répondit Hermione "au chemin de traverse, tu ne veux tout de même pas arriver au mariage les mains vides!"
"Tu as raison, mais pour mes affaires, tu ne vas pas me faire transplaner avec tous ça sur le dos!"
" Les hiboux vont s'en charger." Hermion s'avança vers les bagages de harry, puis pointa sa baguette "Extro allégium". Il y eu un petit éclaire, hermione ordanna alors aux hiboux d' apporter les affaires jusqu'au terrier. Les valises semblaient être devenue aussi légère qu'une plume.

"On y va" lui dit hermione
"C'est partie"

Quelque seconde plus tard, ils se retrouvaient sur le chemin de traverse, et trouvèrent pour les futurs époux une magnifique Orchidée chantante, qu'ils achetèrent à bon prix aprés de rudes négosciations menées par Hermione.
Ils trouvèrent même le temps de s'assoir déguster un brownies glacé.
Harry en profita pour rapporter à Hermione le réçit de sa tante.
Hermione était tellement surprise qu' elle répéta l'information comme pour être sur d' avoir biene entndu "Ainsi c'est ta mère qui t' as fait cette cicatrice sur le front, mais pourquoi?"
"Je n'en sais rien. Mais tu vois, tout le monde se trompaient lorsqu'ils admiraient ma cicatrice comme le symbole de la chute de Voldemort, je n'ai jamais réussi à retourner l' avade kadavra contre-lui, je ne suis pas celui que les gens croient."
"C est faux" coupa Hermione. "D'abord ta cicatrice, t'as mère te l'a faite alors qu'elle se savait condamnée, c' était son dernier geste, elle doit donc avoir une grande importance. Ensuite, c'est toi que la prophétie désigne comme l' élu, et rien que popur ça il y des raisons de croire en toi harry. Enfin, tu as réussi à resister à Voldemort, dans ce cimetierre, la nuit où Diggory est mort.
Harry fixait désormais son assiette vide tout en caressant sa cicatrice. " Il faut que je sache ce que ça signifie. C'est aussi important que retrouver les horcruxes "

"Compte sur nous pour t' aider harry!" Hermione lui caressa le bras de manière rassurante

"Je crois qu'il est temps d' y aller!" harry se leva de table et alla régler les glaces.

Queqlues instant plus tard, ils tranplanaient pour le terrier.

Chapitre 4 : Robe blanche, cotillons et baguettes magiques

Le retour au terrier fut joyeux et animé. Mme Weasley avait préparé un festin de rois, et avait obligé Harry à en reprendre cinq fois, s'alarmant de son état physique plus que déplorable. Hermione était prise de crises de rire incontrolables chaque fois que quelqu'un évoquait le bonnet rose à pon-pon musicale de coquecigrue, ce qui avait le don d'énerver Ron qui se défendait comme il pouvait " Mais enfin hermione, c'est sur conseil d' Hagrid. Ce pauvre hiboux attrape froid chaque fois qu'il vole en altitude. C'est à cause des courants d'air."
Hermione lui répondait entre deux gloussements : "Oui bien sur les courants d' air! Et c'est Hagrid qui te la tricotait ce bonnet. Tu crois qui pourrait me faire le même pour Pattenrond." Le chat d'hermione, allongé sur ses jambes, redressa le tête tout en clignant des yeux.
Ron perservérait "Oui et bien je trouve pas ça amusant! Et puis ton chat n' a pas besoin d'un bonnet lui pour avoir l' air ridicule"
Mais hermione ne prenait pas "Si tu le dit Ron". Et elle repartie dans la plus grande crise de fourire de toute ça vie quand la pauvre Hiboux, le bonnet rabattu sur les yeux avait percuté le mur en tentant de retrouver son perchoir.
Ginny parlait avec tout le monde, et semblait considérer Harry comme si jamais rien ne s'était passé entre eux.
A l 'heure du dessert, Fleur et Bill firent leur apparition. Il revenait d'une promenade nocturne. Ron avait expliqué à Harry et Hermione que Bill ne sortait plus qu' à la nuit tombée en raison de son apparence physique. Harry comprit pourquoi. C'était la première fois qu'il revoyait Bill depuis l' attaque des mangemorts à Poudlard. Son visage était térriblement mutilé. Son oeil droit avait presque disparu derrière une masse de chair difforme. Son visage était recouvert de balafres. la partie inférieure droite de sa lèvre avait été arrachée et laissé entrevoir ses dents.
Fleur et Bill prirent placent à table et partagèrent le dessert avec toute la famille. Mme Weasley fit part à tout le monde de ses idées pour optimiser l'organisation du mariage. En réalité ses remarques s'adressaient à Fleur, mais cette dernière était trop occupée à écouter Ron racontait comment il avait neutralisé cinq mangemorts à lui seul.

Arrivé au café, M. Weasley fit ce qui ressemblait à une annonce officielle "Le ministère a décidé de réouvrir Poudlard, sous la direction de Professeur Macgonegalle. Le ministère a même prévu un moyen pour que chaque élève achète ses fournitures par correspondance, sans avoir besoin de se balader sur le chemin de traverse." Les parents de Ron ignorait que Harry hésitait à retourner dans son école. Mais il préféra garder le silence, plutôt que de s' attirer les remontrances de Mme Weasley.

Puis Giny fit une imitation incomparable de sa mère et de Fleur. Tout le monde riait de bon coeur, sauf Fleur qui trouvait toute cette mise en scène parfaitement ridicule.

M et Mme Weasley montèrent se coucher suivies de Fleur et Bill.

Harry Ron Hermione et Giny restèrent à table jusqu'à tard dans la nuit. Harry commença par raconter une nouvelle fois sa conservation avec sa tante. "Tu crois pas qu'elle est complétement folle" lui répondit Ron. "Elle a peut être mal vu, ce n'est qu'une moldue" mais il se ravisa en voyant le regard qu'hermione lui lançait "Enfin une méchante moldue je veux dire."
"Non !"lui dit harry, elle était vraiment sincère"
Giny lui demanda alors "Et tu comptes retourner à Poudlard ou pas."
"Je ne sais pas" lui répondit Harry "Je n' ai pas envie de me retrouver enfermé au chateau, alors que dumbledore m'a confié une mission"
"Tu n' as qu 'a l'imposé à Macgonagale comme condition de ton retour " lui dit Ron "Tu ne reviens qui si elle nous laisse sortir librement"
"Elle n' acceptera jamais" coupa Hermione, "moi je pense que tu devrais retourner à poudlard, au moin pour commencer tes recherches sur les Horcruxes. C'est vrai Harry, tu ne sais pas par où commencer et tu ne sais même pas où aller. Poudlard t'offre toute la documention et la protection nécessaire pour entamer tes recherches surtout si on si met tous les trois.'
"Tous les quatres" coupa Giny
"Oui les quatres" reprit Hermiones. "Lorsque nous aurons réunis suffisament d'éléments, nous pourrons partir à leur recherhe"
Harry était un peu perdu, il savait qu'hermione voyait juste, une fois de plus.
Ron rajouta "Mais tu sais que quelque soit t' as décision, nous t' accompagnerons" Hermione et Giny approuvèrent d'un hochement de tête.

Les jours qui suivirent, firent oublier à Harry tous ces problèmes, . Il trouvait toute les occasions possibles pour être avec Giny. Il passait de longue soirée avec ses amies à reparler du bon vieux temps ou à envisager des hypothèses plausibles sur les Horcruxes ou la cicatrice d'Harry. "Tu sais" lui dit un soir Ron "il est possible que ta mère t'ai fait ce machin sans le vouloir, un geste maladroit." Hermione ne pu s'empêcher de lui retorquer "T'as des idées aussi séduisantes que le bonnet de ton hiboux" Cette soirée là, Ron monta se coucher avant tout le monde
Un autre jour, harry s'etait retrouvé nez à nez avec Giny, alors qu'il sortait précipitament de sa chambre. Il avait cru qu'il ne pourrait pas se retenir de l'embrasser, mais Giny s' était contentée de lui sourire et lui avait tourné le dos.

Au fur et mesure que les jours s' écoulaient, Ron et Hermione continuaient à se chamailler, mais quelque chose avait changé dans leur relation. Ron était devenu beaucoup plus docile, et riait même au sacarsme d' hermione à son encontre, ce qui dans la mémoire d' Harry était une première.

Il y eu un soir où Fred et George était passés apportant un jeu de société qu'ils avaient découvert lors d'une visite chez un de leur fournisseur. Le but était de conserver son pion le plus lontemps possible, car se dernier explosait à chaque échec. Au bout de cinq explosions, le pion été réduit à un tas de cendre et l' équipe éliminé. Harry faisait équipe avec Giny. Ron avec Hermione, Fleur avec Bille et enfin M et Mme Weasley formaient la dernière équipe. Quant à Fred et George ils posaient les question où arbitrait les épreuves.
Harry et Giny d' abord à la traine reprirent rapidement l' avantage notamment grâce à une épreuve de réflexe où Harry réussit à récupérer un minuscule Vif d'or sortie du plateau de jeu, avant qu'il s'échappe de la maison. Ron et Hermione qui avait pourtant pris de l' avance grâce à un sans faute d' Hermione sur les questions de culture magique générale, avait vu leur pion se réduire sur trois erreures de Ron. Le pire c'est qu'il ne sut pas répondre à la question suivante "En quelle année les Dauphins australiens ont ils remporté la coupe du monde de quiditche" Hermione était furieuse de perdre la première place, et tout le monde crut pendant un instant qu'elle allait étrangler son partenaire. Bill et Fleur furent les premier éliminés. Mais Fleur avait une bonne excuse, elle ne comprenait pas bien les questions.
Le duel final vit s'opposer M et Mme Weasley face à Harry et Giny. et c'est Harry qui marqua le point décisif, lors de la dernière épreuve en réussissant plus vite qu' Arthure Weasley à faire changer d'un coup de baguette la couleur des cheveux de Ron en un rose bonbon du plus bel effet, et ce toujours pour le plus grand plaisir d' hermione et de Giny.

La veil du mariage, Hagrid arriva seul au Terrier."A les enfants, dit-il en posant son énorme main sur la tête de chacun d'eux. Vous êtes au courant que Poudlard a obtenu l' autorisation de réouvrir ses portes.C'est pas forminable?"
"Si" lui répondit Harry un peu géné.
"Mais qu'est ce que c'est que ça?" Hagrid ouvrait de grands yeux en montrant Coquecigrue du doigt.
"Et ben, j'ai suivi vos conseil Hagrid!" lui répondit Ron
"Je t'ai dit que ses oreilles devaient être BOUCHEES, avec une cire de couleur rose que l'on trouve dans les Magnacüs, et pas de lui mettre un bonnet rose!"
Hermione préféra s'éloignée pour éclater de rire. Harry et Giny l'accompagnèrent et même Mme Weasley avait du mal à se contenir.

Et puis ce fut enfin le jours du mariage. Jamais Mme Weasley n' avait été aussi stressé. Toute la famille était présente, Percy arborait un magnifique coustume qui lui valut les remarques des jumeaux "On se demande qui se marie aujourd'hui".
En fin de matinée, le professeur Macgonagale, Tonk, Lupin et les autres membres de l'ordre étaient arrivés pour assisté à la cérémonie. Il y avait aussi quelque personne du ministère, et de la famille Weasley qu' harry ne connaissait pas.

La cérénomie furt émouvante, Harry pu même remarquer qu' au moment où Bill et Fleur échangaient leur consentement, Ron et Hermione se serraient la mains trés fort. Monsieur Weasley conclua le tout par un discour sur l'amour et le bonheur que lui même éprouvait à partager sa vie avec la femme qu'il aimait depuis tant d'années. Harry pensa alors à ses parents, au jour de leur mariage, puis à cette nuit où le destin forgé par une prophétie les avait séparé. Il pensa enfin à Giny et à la frustrationqu'il éprouvait depuis son retour au terrier, chaque fois qu'il posait les yeux sur elle.

Harry profita d'un moment de répis pour allait parler à la nouvelle diretrice de Poudlard " Madame il faut que je vous parle"
Harry lui expliqua alors qu'il se posait des questions sur son éventuel retour, et que dans l' hypothèse où il reviendrait, il aurait besoin de pouvoir librement quitter le chateau.

"Cette idée ne me plait pas du tout Potter! mais je dois de toute façon me plier à la volonté de dumbledore."
"Pardon" lui dit Harry
"Et bien , le professeur Dumbledore avait laissé des instructions au cas où" elle marqua un silence puis repris "et notamment, de vous laisser une totale liberté de mouvement le jour où il ne saurait plus là."
Harry avait la gorge nouée "alors... c'est oui"
"C'est oui, ainsi que pour M Weasley et Miss Granger. Vous ne voulez toujours pas me raconter Potter"
"Désolé, professeur, mais j'ai promis"
"Bien, je n'insisterais donc pas. Mais je veux que vous me teniez informé de chacune de vos escapades, entendu Potter"
"Entendu professeur"

Le mariage fut réussi, et la fête se prolongea tard dans la nuit. Il faisait chaud et le jardin des Weasley était l'endroit parfait. Fleur en faisait un peu trop au goût de Giny, mais tout le monde était heureux. On mangea bien et beaucoup, et on bu un peu trop aussi. Harry dansa avec un peu prés tout le monde et fini même un tango endiablé avec Ron, qui avait mit le bonnet de son hiboux sur sa tête histoire d'amuser la galerie.
Puis il y eu les slows. M et Mme Weasley ouvrirent le bal. Harry s'empressa d'inviter Giny, et Ron alla chercher Hermione par la main. Fleur et Bill se trouvaient au centre du jardin et s'embrassaient tendrement,. Fred et George ne purent s'empêcher d'imiter les jeunes mariés, ce qui leur valu un petit coup de casserole sur la tête signé Molly Weasley. Lupin et Tonk était assis sur un banc et regardait tous ce petit monde s'agitait d'un oeil attendri. Même Macgonagale avait accordé une danse à Hagrid.
Puis Fred et George enclenchèrent un spectaculaire feu d'artifice, provenant de leur magasin. il y eu un final grandiose composé d'un bouquet de roses qui se tranformèrent en lutins dansant puis en une pluie d'étoiles et enfin en millier de fées qui envahirent le jardin, virvoltant autour des invités émerveillés.

Harry tira Giny par la main et ils s'isolèrent le plus loin possible. Harry la serra contre lui "Je ne peux plus faire comme si de rien n'était. Tu me manques et..."
Giny ne prit pas la peine d'attendre qu'il est fini, et elle posa ses lèvres sur les siennes. Harry senti cette douce chaleur l'envahir et se laissa aller, la serrant encore plus fort.

Mais Ginny tourna brutalement la tête, là à quelques mètres, cachait derrière les buissons qui entouraient la maison, quelque chose venait de bouger.


Chapitre 5: Des cris dans la nuit (à venir)

Chapitre 5 : Des cris dans la nuit

Harry et Giny sortirent leur baguette et la pointèrent vers l'endroit d'où venait le bruit qui les avait attiré. Harry parlait doucement mais de manière déterminée
" Giny, retourne vers la maison et va prévenir les autres"
"Mais Harry, je ne peux pas te laisser seul ici!"
"S'il te plaît Giny, ne complique pas les choses, fait ce que je te dit et vite."

Giny tourna le dos pour prendre la direction de la maison, mais à cet instant une ombre jailli des buisson et se rua sur elle. Giny et son agresseur roulèrent sur quelques mètres, Giny termina sa course en se cognant la tête contre le vieux muret en pierre, et sombra inconsciente. Le mangemort se redressa doucement et pointa sa baguette vers elle, Harry l'entendit prononcer une formule mais ne lui laissa pas le temps de terminer. Il devait sauver Giny, quel qu' en soit le prix. Il lança alors ce sort sans même prendre le temps de réfléchir "Sectum sempra". La mangemort poussa un hurlement de douleur, son corps se recouvrit de plais qui laissèrent échapper des gerbes de sang. Puis il s'écroula sans vie face contre terre.
Harry se précipita vers Giny, mais cette dernière commençait déjà à ouvrir les yeux.
"Comment te sens-tu?" la voix de Harry trahissait une réelle inquiétude.
"Tout, va bien, j'ai juste été un peu sonnée. Tien aide-moi à me relever."
Harry tira Giny par le bras et lui dit "Bien, retournons voir les autres et….."
Harry n' eu pas le temps de terminer sa phrase, une détonation avait retenti derrière eux , et des jets de lumière à proximité de la maison annonçaient le début des hostilités.

Harry et Giny arrivèrent haletant à l' endroit des combats, Ron et Hermione étaient côte à côte, et combattaient deux mangemorts qui arrivaient dans leur direction. Lupin et tonks se défendaient de plusieurs adversaires. M. Weasley, aux prises avec un mangemort n' avait pas remarqué le deuxième qui s'approchait par derrière. Harry tendit sa baguette dans sa direction "Expeliarmus", la baguette du mangemort vola dans les airs et se perdit dans la nuit. Mme Weasley faisait s'enfuir par l' arrière les invités qui n' étaient pas amenés à se battre. Quant aux autres, Hagrid, McGonagall, Bill, Fleur, Charlie, Percy, Maugrey, Fred et George, Harry avait du mal à les distinguer dans cette cohue généralisée.
Il attrapa Giny par le bras et ils roulèrent sous la nappe d'une table de banquet, afin de se protéger et de reprendre leurs esprits.
"Qu'est ce qu'on fait ?" Giny pointait sa baguette par dessous la nappe, essayant de toucher quelques pieds. "Attend-moi là" Harry jeta un coup d'œil à la scène de combat, et vit Ron et Hermione courir à la rescousse d' Hagrid qui luttait vaillamment contre quatre adversaires. Mais Ron fut touché par un éclair en pleine course, et projeté sur le sol. Il entendit Hermione hurlait "Noooon" et il la vit stupéfié le mangemort. Harry s'élança machinalement dans la direction de son ami, évitant parfois de justesse les éclaires rougeâtres qui fusaient dans tous les sens. Mais lui et Hermione furent rapidement soulagés, Ron se relevait en se frottant l' épaule.
Harry arriva à leur hauteur "Ron, tu m' as fait une de ces peur." Harry haletait et avait du mal à reprendre sa respiration.
"Te voilà enfin!" Ron semblait soulagé à son tour de voir Harry en vie "mais où étais-tu passé ?"
" Et bien, je t' expliquerais ça…
"Attention!!" Hermione les poussa et leur permis d'éviter de justesse un autre éclair qui arrivait dans leur direction. Puis elle enchaîna "je crois qu'il est temps de partir d'ici"
Ils reprirent tous les trois leur course vers Hagrid, et l'aidèrent à achever les deux mangemorts qui étaient encore debout. Ron détourna l' attention du premier en faisant s'élever une lourde pierre qui se trouvait à proximité, pendant qu' Hermione faisait jaillir de sa baguette une pluie d' oiseaux aux griffes acérées qui s'élancèrent vers le mangemort lui lacérant le visage et emportant sa baguette loin dans les airs. Le mangemort poussa une grondement étouffé avant de prendre la fuite les mains collées sur son visage ensanglanté.
"Et ben" lui dit Ron impressionné "c'est plus efficace que tes saletés de canaris." En effet, Ron avait connu une expérience douloureuse l' année précédente, après une dispute avec Hermione.
Harry s'occupa du deuxième en l'éblouissant avec son patronus pendant qu' Hagrid l' assommait par derrière à l' aide de la lourde pierre que Ron faisait léviter
"Vous avez vu ce travail, quel équipe!" Ron bombait le torse fier de sa prouesse, mais il pencha posant sa min sur son épaule douloureuse.

Harry se demandait maintenant comment s'en sortait Giny et jeta un regard en direction de la table où il l' avait laissé. Giny était sortie de sous sa table et venait de figé un homme qui s'attaqué à Charlie. Or deux mangemorts d'une forte corpulence s'approchaient d'elle discrètement. Harry ne pu s'empêcher de crier "Giny" et se remit à courir en direction de la table. Mais il fut interrompu en pleine course pour un homme qui lui était familier. Il sentait le sang et la terre, sa chevelure grasse lui recouvrait une partie du visage et ses canines semblaient acérées comme des couteaux. C'était Greybak. Il ricana puis plissa les yeux tout en jetant d'une vois glaciale "Harry Potter, j' espère que cette petite fête te plaît. Moi je trouve le banquet un peu fade à mon goût." Il fit un pas dans sa direction "je crois que tu fera parfaitement l' affaire, n'en déplaise au seigneur des ténèbres."
Harry avait la main serrée sur sa baguette et attendait le prochain geste de son adversaire pour agir. Mais avant qu'il est eu le temps de faire quoique ce soit, il entendit une voix derrière lui "Harry, sauve toi et laisse le moi. J' ai quelques comptes à régler avec notre vieil amis"
"Lupin" les yeux de Greybak se plissèrent d' avantages "tu veux me servir d' amuse gueule."
"File Harry!" Lupin avait un air grave mais Harry remarqua une flamme dans ses yeux.

Harry parcourait le jardin à la recherche de Giny, son coeur battait vite et il avait la gorge sèche. Si il était arrivé quelque chose à Giny, il ne se le pardonnerait jamais. Ses yeux parcouraient le champs de bataille, mais la nuit, les cris, et toute cette agitation rendaient sa tâche bien difficile. Il prit la direction opposée au combat et s'en alla vers le fonds du jardin. Là, prés de l' endroit où ils avaient été agressé, il vit Giny, tenue par un mangemort, un autre pointant sa baguette vers sa tête. Un troisième surgit alors, il portait un masque qui dissimulé son visage mais laissé voir ses cheveux blonds. "Salut Potter! j' ai l'impression que ta petite amie à quelques problèmes. Et toi bien sur tu viens jouer les héros comme d' habitude. Mais ça ne marchera pas cette fois. On ne gagne pas à tous les coups Potter."
"Laisse la tranquil Malefoy" Harry senti cette haine monter en lui, il avait sortie sa baguette et la pointait vers Drago.
"Vas-y Potter! attaque moi. Mais je préfère te préveinr qu' au moindre sortilège qui sortira de ta baguette, ta petite copine ira rejoindre Dumbledore plus vite que tu ne le crois."
"Qu'est ce que tu veux Malefoy ?" Harry baissa légèrement sa baguette.
"D' abord, jette ta baguette sur le côtés." Malefoy arborait un sourire triomphant.
"Tu la laissera partir aprés"
"Non harry!"Giny se débattait comme elle pouvait pour échapper à son tortionnaire "ne l' écoute pas! Il va te tuer! Harry! Non!" Giny avait des sanglots dans la voix
"Alors Potter! tu te dépêches ou faut-il que je vienne la chercher moi-même."
Harry tendit le bras sur le côtés et lâcha sa baguette qui tomba heurtant la pelouse dans un bruit sourd.
"Lâche-la maintenant." Harry fixait Malefoy et essayait de garder son calme.
" Potter! tu es vraiment stupide. Mais je vais tout de même te faire un cadeau. On va d' abord la tuer sous tes yeux" Malefoy pointa sa baguette vers Harry "et aprés je t'enverrai rejoindre tes parents. Depuis le temps que tu rêves de les revoir."
Harry sentait des larmes de rage se former dans ses yeux et lui brouiller la vue. Il savait qu'il allait perdre Giny, qu'il ne pouvait plus rien faire. Si il tentait de récupérer sa baguette, même avec un sort d'attraction, Malefoy aurait le temps d'agir, et Giny risquait de mourir.
Il trouva le courage pour suplier Malefoy" S'il te plait Drago" Harry tomba à genoux "laisse la partir, laisse la vivre. C'est moi que tu veux, pas elle."
Drago retira son masque, son visage semblait illuminé par la folie "J' ai tellement attendu ce jour où je pourrais laver toutes les humiliations que tu m' as fait subir. Où est passé le grand Harry Potter ? Je ne vois qu'une larve. Ha Dumbledore n'est plus là pour te sauver la mise."
Drago posa le bout de sa baguette sur le crâne d' Harry, puis sans se retourner vers ses hommes il leur demanda "Est ce qu'elle a sa baguette sur elle ?"
"Non"lui répondit un mangemort "on la desarmé avant de l' enlever"
"Alors laissez la partir, on s'en occupera aprés, avec le reste de la bande"
"Mais, Drago! ce n'est pas ce qui était prévu et le maître..."
"Fais ce que je te dis, c'est Potter que je veux, alors laisse partir la fille"
Le Mangemort lacha Giny
"Sauve toi Giny" Harry était toujours à genoux, la tête baissée et à la mercie de Drago
"Mon dieu! Harry" Des larmes coulaient le long de ses joues "je ne peux pas!"
"GINY VA T' EN" Harry avait rassemblé toute ses forces pour lui crier son ordre.
Sans quitter HArry des yeux Giny recula et disparue dans la nuit.

Malfoy ricana a nouveau "tour ça est trés touchant, mais le moment est venu d'en finir"
Harry ferma les yeux, il revoyait le visage de tous les gens qu'il aimait, ses parents, Sirius, Dumbledore, bientôt il les retrouverait. Puis il vit le visage de Ron et d' Hermione, et enfin celui de Giny
"On va voir si tu va réussir à y resister cette fois. Adieu Potter"
"Avada...'"les paroles de Malefoy résonnèrent dans la nuit

"Aquila ignis" Ce n'était plus Malefoy qui parlait, mais une douce voix, une voix familière qui avait pronoçait ces mots
Harry entendit alors des cris d'oiseaux au-dessus de sa tête, puis les hurlements de Malefoy et des mangemorts. Harry ouvrit les yeux et se retourna. Hermione était derrière lui, suivie de Ron, et tendait sa baguette vers Drago et ses hommes qui prenaient la fuite attaqués par une horde d'oiseaux enragés.

Harry se redressa, il tremblait de tous ses membres. Il bredouilla "Hermione, je....,tu...., tu m' as sauvé la vie."
Ron et Hermione s'approchèrent de lui et ils se tombèrent tous les trois dans les bras.
Hermione sanglotait "J' ai bien cru qu'on allait te perdre cette fois."
Ron n' ajouta rien, mais son visage démontrait qu'il avait eu une belle frayeur.

Puis ils prirent la direction de la maison où les combats semblaient avoir cessés. Ron se tenait toujours l' épaule et il demanda "Dit-moi Hermione, où as-tu appris ce sort?"
Elle essuya les dernières larmes sur son visage "C'est un vieux sort de défence mais j'y ai ajouté quelques petites choses de ma composition pour le rendre plus éfficace."
Harry emit un faible sourire "Pour être efficace, il est efficace"
Puis il demanda "Est ce que tout le monde va bien."
Ron passa son bras valide autour du cou d' Harry "Tout le monde va bien, il n'y a que des blessés légers."

Le jardin ressemblait a une tranchée aprés un bombardement, des corps de mangemorts jonchés le sol. Harry arrêta son regard sur un corps qui gisait sur le ventre un peu plus loin. Harry s'approcha et du pied il retourna le corps sans vie, Greybak était mort.

Arrivés devant la maison, Harry Ron et Hermione virent une grande agitation, M. Weasley ouvrait le chemin à Hagrid qui portait un corps enveloppé dans une couverture,dont on ne pouvait distinguer que les jambes qui ballotaient tel un pantin désarticulé.
Ron blême courra vers Fred et George, en se tenant l' épaule "Qu'est ce qui s'est passé ?"
Fred le regarda , sa voix tremblait "C'est Percy, il a été salement touché."

Chapitre 6: La défaite de serpentard

Dans les semaines qui suivirent, l’ ambiance avait changé au terrier. M et Mme Weasley se rendaient régulièrement à Ste Mangouste pour être au chevet de Percy. Son état ne s’ arrangeait pas, il était toujours plongé dans un profond coma. Harry essayait d’éviter Giny le plus possible même si ça le faisait souffrire, mais ses craintes s’étaient confirmées, elle serait en danger tant qu ‘ il serait prés d’elle. Ron n’arrêtait pas de se plaindre de son épaule douloureuse, ce qui agacé à peu prés tout le monde et surtout Hermione. Pour comble du malheur c’était Fleur qui avait décidé de prendre en charge l’entretien de la maison en raison des absences répétées de Mme Weasley, et notamment de préparer des repas « à la française ». Ils eurent droit à la fameuse langue de dragon farcie à la bave de crapaud ronfleur. Hermione et Giny tombèrent mystérieusement malade ce soir là et montèrent se coucher, Harry termina son assiette mais ce fut aussi agréable pour lui que d’assister à une cour de potion de Rogue. Seul Ron et Bill avalèrent leur repas à grand coup de « Mmm fantastique » « Quel cordon bleu tu fais », au grand plaisir de Fleur qui rougissait à chaque compliment.

Lupin passait régulièrement leur rendre visite et prendre des nouvelles de Percy. Un soir Harry profita de sa présence pour l’ attirer dans le jardin afin de lui parler seul à seul.
« Professeur » commença Harry « il y a certaines choses dont je voudrais vous parler. »
« Et bien je t’écoute Harry. »
« Il semble que ce soit ma mère qui m’ai fait ça » Harry poussa sa franche et montra du doigt sa cicatrice « je n’ arrive pas à trouver d’explication logique à tous ça »
Lupin lui souria avant de lui répondre « Il y a forcément une explication. Lily n’était pas du genre à faire les choses sans raison. Mais je dois avouer Harry que je n’en n’ ai pas la moindre idée»
Harry déçu, baissa son bras. Mais il repris « C’est elle qui a neutralisé Voldemort cette nuit là, pas moi. Je n’ai rien fait, je ne suis pas le survivant. »
« Mais si Harry » Lupin continuait à sourire « la preuve c’est que vous êtes là alors qu’il cherchait à vous tuer » « Il m’ a toujours paru improbable qu’un nourrisson ait réussi un tel exploit. Par contre que ce soit Lily, ça ne m’ étonne pas beaucoup. Harry, vous ne devez pas perdre confiance dans votre capacité à le vaincre. Vos avez hérité de vos parents bien plus que vous ne pouvez l’ imaginer. »
Harry se senti un peu mieux « Merci professeur . »
"J'avais une autre question"
Lupin le regardait attentif
"Lors de ma dernière soirée avec Dumbledore, nous avons retrouvé un pendentif à l'intérieur duquel il y avait un message signé R.A.B. Est ce que ça vous dit quelque chose?"
"Heu c'est possible" lui répondit Lupin "Ce sont les initiales de Régulus Black, le frère de Sirius"
Le souvenir de Sirius lui déchira à nouveau les entrailles.
"Que disait ce message"
"Rien" répondit Harry "enfin je ne sais plus"
Lupin semblait intriqué mais n'insista pas.

Le seul événement heureux fut la réussite de Ron et d' Harry à leur examen de transplange. Ils firent un repas pour fêter ça et implorèrent Fleur de laisser Hermione et Giny s' occuper du repas.

Quelques jours avant la rentrée, Mcgonagall passa au terrier accompagné du ministre Scrimgeour.
Mcgonagall salua harry puis à voix basse elle lui dit « Le ministre aimerait vous parler, il vous attend devant la maison »
« Mais professeur… » Scirgemour était la dernière personne que Harry souhaitait voir
« Potter ! soyez gentil, ne faite pas l’enfant » le ton de Mcgonagall s’était durci
« Bien professeur. » Harry abdiqua .
Harry sorti de la maison et alla rejoindre Scrigemour qui l’ attendait prés du portail.
« Harry Potter ! comment allez-vous. »
« Bien » Harry lui lançait des regards méfiants
« Hum… j’ ai appris ce qui c’était passé. C’est une tragédie et le ministère fera ce qui ai en son pouvoir pour… »
« Je n’ ai pas changé d’idée depuis notre dernière rencontre Monsieur » Harry savait très bien pourquoi Scrigemour était là
« Harry ! vous devez me dire ce que vous savez, et notamment ce que Dumbledore vous a révélé, ceci dans votre intérêt mon garçon ! »
« Dans mon intérêt ou dans le votre ! désolé mais vous perdez votre temps et moi aussi » Harry tourna les talon
« Vous faites une grosse erreur Potter ! J’ ai les moyens de vous attirer les pires ennuies. Votre insolence vous perdra Potter, tout comme elle a perdu ce pauvre Dumbledore. Si vous rentrez dans cette maison vous tournez définitivement le dos au ministère, vous m’ avez compris ! »
Scrigemour parlait en vain, la porte de la maison de terrier venait de claquer.

Le jour de la rentrée arriva enfin. Lupin, Tonks et Maugrey étaient montés dans le Poudlard expresse afin d’assurer la sécurité des élèves.
Harry prit place seul dans un compartiment pendant que Ron et Hermione se retrouvaient avec les autres préfets. Il fut rapidement rejoint par Luna et Neuville.
« Salut Harry » dirent-ils en chœur
« Salut »
« Contente de te revoir » lui dit Luna, elle venait de prendre place en face de lui. « J’ai lu que vous aviez été attaqué »
« Oui mais j’ ai pas très envie d’en parler » Harry baissa les yeux.
« Ok Harry ! » puis elle changea de sujet « c’est votre dernière rentrée les garçon »
Neuville lui sourit « oui et je t’avoue qu’ elle va me manquer cette école, pas toi Harry »
« Si, bien sur ! » Harry se demandait toujours si il avait bien fait d’accepter de revenir.

Neuville s’ endormie un peu après le départ du train. Quant à Luna, elle raconta à Harry ses vacances en France, et les repas qu ‘elle avait partagé avec ses parents. Harry se souvint alors de la « fameuse » langue de dragon de Fleur et préféra sortir prendre l’ air.
Dans le couloir de train, Harry tomba sur Linda Hawkins, une élève de Serdaigle « Salut Harry, je suis contente de voir que tu ais revenu » Elle le regardait comme si Harry avait eu une poussé de bouton, d’ ailleurs il ne pu s’empêcher de se toucher le visage. Mais Linda reprit « Je suis contente de voir que la plupart des élèves aussi sont revenus, malgré ce qui s’est passé l’ année dernière » elle s’arrêta comme si elle attendait de voir la réaction que ses mots avait provoqués sur Harry, mais ce dernier se contenta de répondre « Oui, c’est une bonne chose, en effet. »
« Bien » Linda semblait elle aussi un peu gênée « je retourne avec les autres, à bientôt », elle caressa l’ épaule d’Harry en signe de réconfort et s’ en alla.
Harry se retourna pour rejoindre son compartiment et vit que Giny, profitait d’une discussion avec des camarades de Gryffondor pour l’ observer.
Harry regagna sa place et se mit la tête entre ses mains sans prêter attention au discours de Luna qui avait continué à parler comme si Harry était resté en face d’ elle.

Le train arriva enfin à destination.
Dans la grande salle, Harry pu remarquer qu’il y avait beaucoup de monde. Le professeur Mcgonagall pris la parole : « Chers élèves, bienvenu pour une nouvelle année. Je suis ravie de voir que vos parents n’ont pas cédés à la panique malgré les événements de l’ année dernière. Bien sur Poudlard sera placé sous la haute surveillance du ministère. Je vous demande donc la plus grande prudence. Nous retrouvons donc nos professeurs » Mcgonagall fit une rapide présentation « Mais l’identité de votre professeur de défense contre les forces du mal ne vous sera révélée qu’ultérieurement, le choix n’étant pas encore définitivement arrêté. » En effet Harry remarqua à cet instant qu’une chaise était vide
Harry avait une boule dans le ventre, il réalisait une fois de plus que Dumbledore était définitivement partie. « T’as vu » lui dit Hermione « Padmil et Lavande ne sont pas revenues cette année. C’est RON-RON qui va être triste ». Mais Harry s’ en fichait, il n’était pas d’humeur à la plaisanterie.

Les élèves regagnèrent leur tour, mais au moment de monter les escalier, Harry entendit Mcgonagall l’ appeler « Potter ! j’ aimerais vous parler »

Quelque instant plus tard, il se retrouva dans l’ ancien bureau de Dumbledore. Mcgonagall était assise dans le grand fauteuil et l’observait derrière ses lunettes. Harry senti se malaise l’envahir à nouveau.
La directrice commença « Nous envisageons sérieusement de relancer le quidditch cette année. Cette une vieille tradition à Poudlard et je pense qu’il ait important qu’elle se perpétue. Puis-je compter sur vous comme capitaine ? »
Harry répondit tout en regardant autour de lui « Je… je ne sais pas si j’aurais beaucoup le temps »
« Allons Potter ! Vos ASPIC ne vous prendront pas tout votre temps. »
« Je ne parlais pas de ça professeur »
« Ha oui. » Mc gonagall pris un ton plus grave « Je crains Potter, devoir revenir sur ce que je vous ai dit pendant les vacances. J’ ai ordre du ministère de ne laisser sortir personne et surtout pas vous.
« Mais professeur, vous… »
« Je sais, ne rendez pas les choses plus difficiles. Je ne fais pas ça de gaîté de cœur. Ce sont les ordre du ministère. Ils fermeront l’ école au moindre problème. »
Harry n' avait rien d' autre à dire, il remercia la directrice et s'en alla.

Harry retourna dans la salle des gryfondor le cœur lourd. Rien ne se passait comme prévu, et il se sentait pris au piège. Le ministre avait mis ses menaces à exécution.
Arrivé dans le dortoir, il en parla à Ron. Ce dernier tenta de le réconforter « T’inquiète pas. Je suis sur qu’on trouvera une solution. »

Le lendemain débuta par le cour de potion. Harry n’ avait pas récupéré le livre du Prince et n’en avait aucune envie, sachant qu’il avait appartenu à Rogue. Il avait eu le temps de raconter à Hermione son entretien avec Mcgonagall.
Slughorn les accueilla à bras ouverts « Harry et Hermione, quel plaisir de vous revoir, nous allons encore passer une année palpitante ensemble » mais il ignora complètement Ron et Neuville

« Bien » commença Slughorn « cette dernière année à Poudlard doit nous amenés à tenter de nouvelles expérience. L’ intérêt pour moi et que vous fassiez preuve d’ originalité. Ainsi, aujourd’hui chaque maison devra composer sa propre potion, ce que vous voudrez. La plus originale sera récompensée. Je vous demande donc de vos regrouper par maison, et de vous lancer. »

Hermione arborait un large sourire « Harry » lui dit elle tout bas en se penchant vers lui « je crois que j’ ai la solution à ton problème »
Le cour se déroula sous la direction d’ Hermione qui donnait des ordres à tous va « Neuville fait attention, Dean applique toi dans la découpe des herbes. Ron va tourné la préparation, trois fois à droite puis deux fois à gauche. » Les gryffondor couraient dans tous les sens, alors qu’Hermione en chef d’ orchestre battait des bras comme un moulin.
« Je déteste quand elle est comme ça » s’exclama Ron alors qu’il courait vers l’ armoire chercher d’ autres ingrédients

A la fin du cour, Slughorn fit l’inspection des chaudrons. Les Serdaigles n’ avaient pas terminé, et furent disqualifies. La potion de Poufsouffle, était un liquide visqueux comparable à de la bave
« Et bien » dit Slughorn « voyons ce que ça donne. » Un élève en avala en gorgé, puis après être passé du rouge au vert, il quitta la salle en direction des toilettes. « Pas très original » se lamenta le professeur « on fait aussi bien avec de la viande avariée. »

Arrivé au chaudron des serpentard il remua le liquide jaune « A vous » Crabbe s’approcha et bu une gorgée. Après quelques secondes de silence, Crabbe déroula une langue de plusieurs mètres de long « Très drôle, très original » Slughorn applaudissait « Un pousse langue, en voilà une idée »
Pansy, une serpentard proche de Malefoy, jeta un sourire de satisfaction en direction des Gryffondors

Puis Slughorn termina par le chaudron des Gryffondor. C’est Neuville qui s’y colla. Harry remarqua que la potion qu’ils avaientt préparé était d’une couleur rouge sang, mais qu’elle vira au bleu lorsque Neuville approcha la louche de ses lèvres. Une étincelle et de la fumée l’entourèrent. Neuville disparu derrière ce voile de fumée. Lorsque la fumée se dissipa, Neuville avait disparu. A la place il y avait un Hiboux qui cligna des yeux et pris son envole pour se poser sur le bureau du professeur.
« Epatant » Slughorn était ébahie par le spectacle auquel il venait d’assister, il oublia même d’ applaudir. « Un potion qui permet de se transformer en animal. Les effets durent combien de temps ? »
« Environ un quart d’ heure. Je l’ ai nommée Nectar d’ Animagi » répondit Hermione.
« Incroyable ! Je crois que Gryffondor l’ emporte largement. »
Chaque gryffondor se retourna vers Hermione ébahie par sa prouesse et l’ applaudirent, même neuville toujours sous forme de Hiboux sautillait sur place.
« Qu’est ce que je pourrais bien vous offrire pour vous récompenser »*
« J’ai une idée » dit Hermione timidement « Pourrions-nous conserver notre travail »
Slughorn se mit à réfléchir « Et bien, je n’ y voit pas d’inconvénient. Prenez toutes les fioles dont vous aurez besoin pour vider ce chaudron. »

En sortant du cours Neuville avait repris son apparence normal.
Harry n’en revenait toujours pas « C’est génial Hermione, avec ça on va pouvoir sortir du château comme on veut et sans se faire repérer. »
Hermione se contenta de rougir
« Ouais », repris Ron. « Mais tu penses qu’on en a assez. »
« Largement », lui répondit Hermione « on en a fait pour un régiment »

Harry passa une bonne soirée. Ils avaient dissimulé la trentaine de flacons dans leurs valises soigneusement enroulés dans des chaussettes et des pulls.
Dans la grande salle il fit une partie d’ échec avec Ron pendant qu’ Hermione prenait de l’ avance sur ses cours. « Je reprend la divination cette année » leur dit elle « il n’ y a plus de cour de runes, le prof n’est pas revenu. »

Mais la bonne humeur d’ Harry ne fut que de courte durée, alors qu ‘il redressait la tête, il vit passé Giny accompagné de Dean. Cette vison le figea sur place et n’ entendit même pas Ron criait « échec et mat ! »

Chapitre 7 : Le chant d' Elga

Dés le lendemain, Harry se leva tôt et décida de se rendre à la bibliothèque afin d'entamer sa recherce sur les horcruxes, et aussi de penser à autre chose qu' à Giny. Ron se reveilla à son tour "Tu es bien matinale" Ron plissait les yeux pour distinguer Harry.
"Je vais à la bibliothèque, j' ai des recherches à faire"
"Je t' accompagne." Ron se leva à son tour et s' habilla.
Quelques minutes plus tard il traversaient les grandes portes de la bibliothèques. Ils virent Hermione attablée au fond de la pièce, le nez dans un énorme livre.
"Vous voila enfin! ça fait une heure et demie que je suis là"
"T'as fini tous tes devoirs du mois" lui dit Ron amusé
"Non, j'aide Harry." Hermione leva la couverture du bouquin, il y avait écrit "Objets magiques et autres bricoles de poudlard"
"Mais où est ce qu tu as trouvé ça" s'exclama Harry.
"C'est Slughorn, je l' ai croisé à mon arrivé. Je lui ai expliqué que je faisais des recherches sur certains objets ayant appartenus au fondateurs de cette école. Alors il m' a gentillement proposé de me faire accéder à la salle réservée aux enseignants et ma conseillé ce livre."
"Et tu as trouvé quelque chose?" s'inquita Ron
"Je crois bien que oui" répondit-elle sur un ton triomphant "ce bouquin est une mine d'or"
Hermione s'éclaircie la voix "Harry! tu m'as bien dit que Dumbledore pensait que la coupe d' Elga Pofsouffle était un Horcruxe?"
"Heu et bien oui" lui répondit Harry "le problème c'est que Voldemort à tué Hepziba puis a volé la coupe. Comment savoir où il a pu la caché aprés ça"
"Je n'en serais pas aussi sur que toi" Hermione avait du mal à cacher son exitation
Ron et Harry la regardaient sans comprendre
"Ecouté ça :La coupe d' Elga Poufsouffle a cette particularité qu' elle est capable de chanter
"Chanter!" s'étonna Ron mais Hermione imperturbable continua sa lecture "En effet, lorsque qu'une autre personne qu'un descendant d' Elga détient la coupe, elle commence par émmettre un sifflement désagréable. Puis au bout de quelques heures, ce sifflement se tranforme en un chant puissant capable d' alerter des gens à plusieurs kilomètre à la ronde. Ce chant a aussie pour effet d'hypnotiser son détenteur et de le pousser au suicide. Le seul moyen de faire cesser cette torture et de la rendre au descendant des Poufsouffles ou à Elga elle-même."
Harry comprit ce que voulait dire Hermione, Voldemort n' avait pas pu la cacher n'importe où au risque que l' objet soit repéré et volé, voir qu'il devienne fou lui-même, mais il restait toujours zone d' ombre
"Hepziba est morte" dit Harry, "Voldemort ne pouvait donc pas lui rendre, et puis serait été stupide de sa part".
"C'est vrai" consenti Hermione "mais il a pu la rendre à Elga elle-même"
"Quoi! mais tu délire ma pauvre Hermione" Ron se tapait le front en roula des yeux
Hermione lui donna un coup de pied par dessous la table et poursuivie "je veux dire, le seul endroit où il a pu la dissimuler c'est l'endroit où Elga repose."
Harry regardait Hermione et ne savait plus quoi dire, c'était tout simplement prodigieux. Le seul endroit où pouvait se trouver la coupe, c'était caché dans la tombe d' Elga Poufsouffle.

Ron leva les yeux essayant de s'imaginer à quoi pouvait bien ressembler la tombe d' Elga Poufsouffle, puis il ajouta " As-tu trouvé où elle a été enterré ?"
"Non " répondit Hermione un peu gênée "même dans l' histoire de Poudlard, il n' y a rien la-dessus"
"Nous voilà bien avancé" leur répondit Ron
"Peur-être que le professeur Chourave pourrait nous renseigner" leur dit Harry. En effet le Professeur Chourave était directrice de la Maison Poufsouffle. Si une personne à Poudlard pouvait les renseigner sur l' histoire d' Elga, c'était bien elle.
"Quand est-ce qu'on à cour de botanique" demanda Harry
"Vendredi après-midi" lui dit Hermione

Ron tenta tout de même de poser la question durant un cour d'histoire de la magie. Mais le professeur Bin, qui ne connaissait apparemment pas la réponse tenta de masquer son embarras en s'en prenant à Ron "M. Weasley, cette question n' a rien à voir avec le programme. Ce n'est pas le moment de tenter de rattraper votre retard en posant des questions stupides et sans intérêts" Ron n'insista pas plus.

Le cour de botanique arriva enfin. Harry tellement obsédé par sa question, n'écoutait pas les explications du professeur Chourave sur la manière de tailler un cactus vengeur, ce qui lui valut de sa faire piquer à plusieurs reprises.
A la fin du cour, il attendit que tout le monde soit sorti et s' approcha du professeur .
"Professeur, vous avez une minute"
"Humm" fit-elle sans relever la tête
"Voilà, je souhaiterai faire un exposé pour le cour d'histoire de la magie sur la vie d' Elga Poufsouffle"
"Très bonne idée Potter" le professeur Chourave avait toujours la tête baissée.
"Il me manque cependant certains éléments pour terminer mon travail. Notamment sur la manière dont Elga à fini sa vie."
"Et bien ce que je sais" le professeur Chourave regardait désormais en l'air "c'est qu ' Elga est tombée malade et à quittée Poudlard, puis s'est réfugiée dans son château familiale, à Garysbury, une village qui se trouve à environ 200 kms d'ici."
"C'est là qu'elle est morte et enterrée ?" Harry sentait qu'il touchait au but
"très probablement, mais il n' y a rien d'officielle sur l' endroit où repose les fondateurs, ceci pour éviter tout pèlerinage ou profanation. Cependant qu' Elga soit enterrée à Garysbury, j' en mettrais ma main à couper."
"Merci Professeur" Harry commençait à se retirer satisfait des informations qu'il avait recueillies.
"Potter!" le professeur avait de nouveau la tête baissée "vous me montrerez votre exposé quand il sera fini"
"Bien sur professeur" Harry retourna rejoindre ses camarades
Il retrouva Ron et Hermione qui l' attendaient dans le couloir, Ron avança vers lui "Harry, le cour de défense contre les forces du mal a été annulé, nous voilà déjà en week-end! Au fait tu lui a parlé?"
"Oui, j'ai réussi à obtenir ce que l' on voulait. Elga repose à Garysbury, dans un château. On devrait facilement trouver"
Hermione semblait ravie "On y va dès ce soir!!"
Mais Ron conserva un air grave. Tout en se caressant le menton il objecta "Harry, as-tu une idée de la manière dont on doit s'y prendre pour détruire la coupe d' Elga?"
"Non" avoua Harry
"Si nous n' arrivons pas à la détruire sur place, nous ne pourrons pas la ramener avec nous. Il serait stupide de faire un voyage pour rien."
Harry et Hermione acquiescèrent d'un signe de la tête.
"Bon et bien retour au point de départ" regretta Hermione "nous n' avons plus qu' a retourner à nos recherches pour trouver un moyen de la détruire."

Ils passèrent tout leur week-end à la bibliothèque mais ne trouvèrent rien d'intéressant. De temps en temps Hermione les faisait sursauté en criant "Attendez, j'ai trouvé quelque chose" puis aprés avoir rapidement parcourue la page avec son doigt elle anéantissait les espoirs de ses camarades par un "Non, désolé c'est une fausse alerte."
Lassés d'avoir le nez plongé dans les bouquins, ils décidèrent le dimanche soir, d'aller faire un tour et de passer saluer Hagrid.
Ils frappèrent à la porte, et entendirent Crockdure grattait en gémissant. Hagrid leur ouvrit la porte "Ha c'est vous! Entrez, j'étais justement en train de préparer du thé".
Ils remarquèrent alors que Hagrid n' était pas seul. Slughorn était assis en fasse d'une tasse vide et contemplait un bocal rempli de brindilles. Il leva la tête "Harry et Hermione, en voilà une bonne surprise" puis il fut bien obligé de remarquer Ron "Et toi tu es Renold c'est çà ?"
Ron lui répondit-il d'un ton désespéré "Mon nom est Ron monsieur!"
"Ha oui c'est ça" mais Slughorn était déjà passé à autre chose
Slughorn ne semblait pas avoir envie de s'arrêté de parler "Hagrid! Vous ai-je raconté le coup de génie que ces jeunes gens ont réussis à faire lors du premier cour de l' année." Mais avant qu' Hagrid ait eu le temps de répondre, Slughorn avait déjà expliquer, non sans une lueur d'admiration dans les yeux, la fabrication du fameux Nectar d' Animagi.
Hagrid regarda alors Harry, Ron et Hermione avec curiosité "Intéressant, en effet." Ces derniers se contentèrent de lui adresser un sourire gêné.

Harry décida soudain de profiter de la confiance aveugle que Slughorn lui portait, pour lui poser une question "Professeur, connaissez-vous une potion assez puissante pour dissoudre n'importe quel matériaux sans exception, magique ou pas ?"
Slughorn se caressa le haut de la tête " Et bien, il y a une potion qu'on appel les larmes de Krell. C'est un corrosif extrêmement puissant, et je ne crois pas qu'un seul type de matériaux puisse lui résister. Même l' or fond comme neige au soleil."
Harry sentit son cœur battre plus fort dans sa poitrine, il tenait enfin la solution.
Hermione rajouta "Est ce difficile à préparer professeur."
"Pas pour une élève telle que vous Granger" Slughorn lui souriait "le problème ce sont les ingrédients qu'il faut se procurer, et un en particulier."
Harry, Ron et Hermione l' écoutaient attentivement. Slughorn poursuivit "il faut en effet réussir à se procurer un larme de phénix."
Harry savait que c'était quasiment impossible, Fumsek s'était envolé après la mort de Dumbledore, et on ne trouvait pas de Phénix à chaque coin de rue.
Après avoir bu son thé, Slughorn se leva et salua tout le monde "Merci encore Hagrid pour les branches de morphée, c'était indispensable à mon cour avec les troisième année".
Ils se retrouvèrent seul avec Hagrid, ce dernier se leva pour leur servir une nouvelle tasse de thé, tout en leur disant "Qu'est ce que vous mijotez tous les trois ?"
Harry lui répondit " Nous ne pouvons pas vous le dire Hagrid, j' ai promis à Dumbledore"
"Bien, je comprends" Hagrid se dirigea vers le fond de la cabane et ouvrit la porte d'une grosse armoire dans laquelle se trouvait un désordre incroyable. Hagrid fouilla un long moment faisant tomber du papier et des boites vides. Il dégagea une grosse couverture puis une valise, et enfin s'exclama "Te voilà enfin"
Il revint vers la table et posa une fiole contenant un liquide incolore. "C'est Dumbledore qui m' avait donné ça lorsque je soignais Aragog." Hagrid renifla bruyament puis repris "je n'en n' ai plus besoin maintenant, alors prenez la."
Harry ouvrit de grands yeux "Hagrid, ça ne serait pas ?"
"Si" coupa t'il "ce sont des larmes de Fumsek."

"Bon Harry, tu peux nous le dire maintenant que tu nous a fait boire de la Felix Félici sans nous le dire" Ils étaient sur le chemin du retour et Ron n' en revenait toujours pas d'avoir eu autant de chance en une seule soirée.
Hermione restait songeuse "Je ne me souviens pas que la préparation des larmes de Krell soit expliqué dans le livre de potion." Puis elle rajouta "Peut être dans le livre du Prince!"
"Je croyais que c'était un livre dangereux " lui dit Ron "et qu'il fallait impérativement s'en débarrasser" Ron avait dit cela en essayant d'imiter le voix d' Hermione qui le gratifia d'un magistral coup de pied dans les fesses.
"Oui, je le pense mais là on n' a pas trop le choix, et puis c'est pour une bonne cause!"
Cette idée n'enchantait pas spécialement Harry, mais il ne voyait pas d' autre solution.


Une fois de retour au château, Harry pris sa cape et la carte du maraudeur, puis se dirigea vers la salle sur demande en prenant soin d'éviter Rusard. Il se cacha un moment attendant que tout redeviennent calme, puis atteint enfin le mur de la salle. Il l' ouvrit puis se dirigea au milieu des montagnes d' objets qui s'entassaient dans la pièces. Dans l' armoire où il l' avait laissé l' année précédente, Harry retrouva le livre du Prince de Sang mêlé. Il le mit dans son sac, sortit de la salle, remit sa cape et se dirigea vers la tour de gryffondor.

Arrivé dans la salle commune il vit Ron et Hermione qui l'attendaient assis à la grande table. Mais il y avait quelque chose d' étrange, Ron semblait gêné et Hermione était aussi rouge que la tenue de Quidditch d' Harry.
"Et bien" leur dit 'il "il y a quelque chose qui va pas"
"Non non" assura Hermione "on t' attendait, c'est tout"
Harry posa le livre du Prince sur la table et tout trois parcoururent les pages , mais Ron avait l' air complètement ailleurs
"Ecoute" lui dit Harry "si tu te sens fatigué, va te coucher"
"Non, tout va bien" Ron esquissa un sourire
"Là!" Hermione pointé du doigt une note griffonnée dans la marge, au chapitre "Potion d' empoisonnement et mort instantanée" Le prince, qui dans la tête d' Harry renvoyait systématiquement au visage de Rogue, expliquait que les larmes de Krell, était à l' origine une potion d'empoisonnement très puissante puisqu'elle a pour effet de dissoudre totalement sa victime de l' intérieure, sans laisser aucune trace, mais elle est également très efficace pour détruire n'importe quel type de matériaux sans exception. Ron ne pu s'empêcher cette réflexion "C'est bizzard que Rogue ne t'en ai jamais fait boire à ton insu pendant qu'il était encore professeur ici" Harry senti des frissons lui parcourir le dos
"houlala" s'exclama Hermione "c'est pas facile à préparer, et puis vous avez vu, il faut laisser reposer pendant deux semaines. C'est pas demain qu'on ira rendre visite à Helga!"
"Il faut s'y mettre le plus tôt possible" lui dit Harry "tu as tout les ingrédients Hermione ?"
Elle hocha la tête "Il me manque juste des cornes de Gorgole, mais j'irais en emprunter à Slughorn demain, il ne me le refusera pas!"
Ils se levèrent, Harry rangea le bouquin dans son sac et montèrent se coucher.

Arrivés dans leur dortoir, Ron et Harry tentèrent de ne pas réveiller les autres. Ils se couchèrent et Harry ne pu s'empêcher de lui demander "Qu'est que t'avais tout à l'heure, on aurait dit que tu étais embarrassé."
Ron s' effondra dans son lit "Ho Harry qu'est ce que j' ai fait!!"
"Ben justement, j'aimerais bien le savoir" Harry continuait d' observer Ron qui se tordait dans tous les sens, la main sur les yeux
"Je l' ai embrassé"
"Quoi!" Harry n' en croyait pas ses oreilles
"Oui" repris Ron "j' ai embrassé Hermione, et je ne sais pas ce qui m' a pris, elle me regardait, puis j' ai craqué, et je l' ai embrassé"
"Et elle, comment elle a réagit ?"
"J'en sais rien, tu es arrivé à ce moment là!"
"Désolé" Harry ne pouvait pas s'empêcher de rire
Ron se tourna sur le côtés "Maintenant on verra bien. Bonne nuit Harry"
"Bonne nuit Ron"

Harry s'allongea à son tour, le regard plongeai vers le plafond et les mains derrière la tête. Quelque chose le fit sourire encore plus que la petite aventure de Ron. Finalement c'était Rogue qui allait indirectement aider Harry à détruire le premier Horcruxes.

Chapitre 8 : La salle du cauchemar

Dés le lendemain, Harry et Ron constatèrent qu’Hermione avait disparu dés la fin du cours de potion, les bras chargés de divers ingrédients.

Harry réussit à la croiser dans les couloirs en fin de soirée : « Hermione ! où étais tu passé ? »
Elle semblait regarder dans tous les sens « J’ ai préparer la potion figure toi. Je la laisse reposer dans un endroit sur. Slughorn m’ a donné une technique pour que le mélange prenne plus vite. Elle sera opérationnelle dans moins d’ une semaine. »
« Au fait ! » Harry arborait un sourire un peu moqueur « toi et Ron, ça roule on dirait »
« Harry ! Je ne crois pas que ce soit le bon moment pour penser à ça. Tu ferais mieux de t’occuper de ce que tu as à faire. »
Puis Hermione le quitta d’un pas décidé, mais son regard laissé entrevoir un certain embarras.
Le reste de la semaine, Ron et Hermione semblèrent totalement s’ ignorer.

La semaine passa assez vite. Les devoirs commençaient à pleuvoir, sauf en ce qui concerne le cours de défense contre les forces du mal qui n’ avait toujours pas repris. Neuville avait même dit à Harry « Si ça continue comme ça, il va falloir relancer l’ AD »
« On verra » lui avait répondu Harry sur un ton nonchalant.
La sélection des équipes de Quidditch avait été fixée à le fin du mois, et Harry était sans arrêt harcelé pour savoir qui avait une chance d’être retenue cette année. Harry s’en défendait comme il pouvait « Je ne sais pas encore si j’ aurais la charge de capitaine cette année, alors laissez moi tranquille pour le moment » Mais McGonagall semblait en avoir décider à sa place et avait fait placardé une affiche annonçant que pour Gryffondor, toute demande concernant le Quidditch devait être adressé au capitaine Harry Potter.

Le vendredi soir, Hermione débarqua dans la salle commune et se précipita vers Harry et Ron qui s’étaient endormis sur leur dissertation.
« ça y est ! ELLE est prête ! »
Harry et Ron la regardèrent en clignat des yeux
« Alors on part ce soir ? » demanda Ron d’une voix pâteuse
« On part ce soir » lui affirma Harry

Deux heures plus tard, ils se retrouvèrent tous les trois dans la volière. Puis chacun sorti une petite fiole contenant le nectar d’ animagi. Ils en burent une gorger, se transformèrent en hiboux et prirent leur envole

Ils se posèrent dans un champs, à l’écart du château en attendant de reprendre leur apparence normale.
« Très bien » dit Ron « allons s’ y »
Ils transplèrent vers Garysbury.

A leur arrivé ils leur fallu quelques secondes pour reprendre leurs esprits. Pour Ron et Harry, transplaner était encore quelque chose de nouveau et ils avaient encore cette sensation de tête comprimé.
Quand ils regardèrent en face d’eux, ils virent une ville fantôme. Garysbury n’avait rein de la petite bourgade paisible. Les quelques maisons éparpillé dans ce champs de mauvaises herbes étaient dans un état de délabrement avancé. Le vent qui s’engouffrait entre les planches pourrie provoquait un sifflement terrifiant. Ron était blanc comme un linge, et tentait en vain de cacher ses tremblements.
« Mais il n’ y a pas de château ici » Hermione tournée sur elle même à la recherche d’une bâtisse qui aurait pu se rapprocher de la demeure d’ Elga.
« Nous ferrions bien de ne pas rester là » Harry engagea le pas, suivit de ses amis
La traversée du village n’inspirée personne, et encore moins Ron qui exigé de se trouver au milieu de ses camarades. Ils sursautaient de temps et temps au bruit d’un volet qui claque ou de branches soulevaient par le vent
Puis une voix derrière eux les fit bondir « Et bien ! n’est il pas un peu tard pour se promener dans ce paysage de désolation »

Ils se retournèrent le plus doucement possible. Derrière eux se tenait un homme d’une apparence miséreuse. Ses vêtements étaient en lambeaux, et ses cheveux gras et d’un saleté repoussante. Son visage était dissimulé derrière une très longe barbe noire et remplie depoussièrent . Ils avait de petit yeux noirs surplombé d’épais sourcils. Enfin il dégageait une odeur pestilentielle.
« Harry Potter ! » dit l’homme « oui c’est bien toi ! »
« Mais qui êtes-vous ? » lui demanda Harry tout en posant sa main sur sa baguette, pendant que Ron et Hermione en faisait autant.
« Je m’ appel Abhétorius. » leur répondit l’ homme « Je suis l’unique habitant de ce village »
« Et qu’est t’il arrivé aux autres » osa demander Ron.
« C’était des moldus qui vivaient ici . Je me suis débarrassé d’eux en jetant quelques sorts pour les effrayés. J’aspirais à la tranquillité et j’ ai eu ce que je voulais. Ils ce sont enfuis et son allés raconter partout que ce village était maudit. Depuis plus personne n’ a jamais remis les pieds ici, enfin jusqu’ à ce soir ! »
« Comment vous savez qui je suis ? » Demanda Harry
« Ton père Harry, tu lui ressemble tellement a part…. »
« Les yeux, je sais, j’ ai les yeux de ma mère »
« Exactement » répondit l’ homme
« Vous connaissiez donc mon père »
« Nous somme allé à l’ école ensemble. »
« Et….. » Harry avait bien d’autres questions à poser à l’ homme, mais il fut interrompu par Hermione
« Qu’est ce que vous nous voulez. »
« Rien » dit l’homme « a part vous aidez »
« Nous n’ avons pas besoin d’aide » Harry restait méfiant
« Oui » confirma Ron « nous pouvons trouver le château tout seul » s’exclama Ron, mais il sentit alors une douleur fulgurant lui traverser les côtes. Hermione venait de lui mettre un coup de coude en s’exclamant « Quel imbécile celui-la ! »
L’homme éclata de rire « Et bien ! vous avez de la chance d’ être tomber sur moi. Vous auriez pu passer votre vie ici sans trouver le moindre Château »
« Comment, Elga Poufsouffle n’est pas enterrer ici ! » S’ inquiéta Harry qui osa pousser la chose plus loin en raison de la bourde de Ron
« Si, mais le château à été rasé il y a bien longtemps ! » L’ homme avait repris son calme « Suivez-moi »
Harry, Ron et Hermione hésitèrent puis décidèrent de suivre l’ homme. Il les amena jusqu’ à une grosse pierre à l’ écart du village et leur dit « Voilà tout ce qu’il reste du château »
« Des runes ! » s’exclama Hermione en approchant son visage de la pierre. Elle fit de la lumière avec sa baguette puis après quelques instant elle se retourna vers les autres « ça veut dire, ici repose le symbole de la sagesse. Aucun doute, on y est »
« Winkardum Leviosa » Ron agita sa baguette, et la pierre se souleva laissant entrevoir une entrée.
«Soyez prudent dans la salle du cauchemar, ne vous laissez pas abuser par votre imagination ! »
« Merci, pour le conseil » lui répondit Harry en se retournant, mais l’ homme avait disparu
« Bizzard ce type ! non ? » Ron regardait autour de lui pour s’assurer que leur guide ne se cachait pas à proximité.

Harry passa le premier, il descendit un escalier en colimaçon, qui menait vers une pièce obscure. Harry tenait sa baguette qui dégageait une douce lueur. Ron et Hermione lui emboîtaient le pas et il traversèrent un long couloir. « Voldemort a du dissimuler des pièges, soyez très prudents compris ! » les autres se contentèrent de hocher la tête
Ils arrivèrent enfin devant une porte en bois sur laquelle était graver une tête de mort.
Harry avança prudemment sa main de la poignée. Il la toucha par petit coup, puis ne sentant aucune sensation de brûlure, il la saisit plus fermement. La poignée tourna et la porte s’ouvrit sur une pièce totalement plongée dans le noir. Harry se retourna « Restez là, je passe le premier. »

Au lieu de se retrouver dans une autre salle obscure, Harry avait en face de lui un immense jardin. Il faisait nuit, une brise douce et chaude lui caressait le visage, et des parfums de fleurs lui chatouillaient les narines. Au bout d’une allée, une grande maison dominait la scène, et Harry s’avança vers elle prudemment. Au fur et à mesure, il commençait à distinguer des voix, puis des silhouettes se dessinèrent. Des gens étaient en train de rire au pied de la maison, il reconnut la voix de Sirius « James ! tu reste le meilleur danseur que j’ ai jamais vu »
« Ne lui dit pas ça, il va encore prendre la grosse tête ! »
Harry se mit a courir, ça ne pouvait pas être possible.
Arrivé devant la maison, Harry vit ses parents qui dansaient sous les applaudissements de Sirius. Harry ne put s’empêcher de crier « Papa, maman, Sirus ! c’et moi ! c’est Harry »
Ils se retournèrent vers lui, sa mère s’avança et tout en lui tendant les bras elle l’ appela « Harry, mon chérie, où était tu passé ? Regarde ! ton parrain est passé nous voir. »
« Maman ! » Harry se précipita vers elle, ses yeux étaient remplis de larmes, son cœur battait vite, et il se répétait sans cesse « ce n’est pas possible ! »
Mais au fur et à mesure qu’il avançait, l’ apparence de sa mère se modifiait. Arrivé à quelques mètre d ‘elle, son visage était semblable à celui d’un zombie. Des lambeaux de chair pendaient, et on pouvait voir l’ ossature de son crâne. Ses yeux était devenues jaunes et semblaient rouler des leur orbite. Sa voix était rauque et grave, elle s’avança à son tour vers Harry, et semblait gémir « Regard ce que tu m’ as fait Harry! Je suis morte à cause de toi. Regarde mon visage, regarde à quoi je ressemble ! tout ça c’est de ta faute. »
Harry avait envie de vomir « Non, non ce n’est pas vraie, je n’y suis pour rien. J’était trop petit ».
Il jeta un regard en direction de son père et de Sirius. Mais eux aussi avaient changé d’ apparence. James avait un trou béant au milieu du ventre qui laissait voir des organes brûlaient. Quant à Sirius, à la place des yeux, il avait deux trous noirs d’ où s’écoulait du sang.
James s’ avança à son tour « Mais si Harry, nous sommes tous mort à cause de TOI ! C’est toi qu’il voulait tué. Regarde ce qu’on ait devenu. »
Harry se retourna pour prendre la fuite, mais à la place de l’ immense jardin qui se trouvait là quelques minutes auparavant, il y avait désormais un ravin qui semblait ne pas avoir de fond.
Harry vit volte face puis hurla « Papa, maman, je vous aimes ! vous me manquez tellement ! »
Mais ils se contentèrent de ricaner et de lui répondre « Alors pourquoi nous as-tu tué Harry ? »
« Nooooooooon ! » Harry hurlait de toute ses forces. Il avait envie que tout s’arrête et vite.
Sirius pris alors la parole « Si ta culpabilité est trop lourde Harry, tu n’as qu’ à sauter »
Harry se retourna, et s’ avança jusqu’ au bord du ravin. Il devait sauter pour que tout s’arrête enfin. L’image de ses parents et de Sirius transformés en mort-vivant lui était insupportable. Mais le pire était cette culpabilité qui lui déchirer le cœur. Jamais Harry n’ avait autant pleurer, il avait l’impression qu’il ne pourrait plus s’arrêter. Il vit, au travers de ses yeux brouillaient par les larmes, le vide qui se trouvait sous ses pieds, et plia ses jambes tremblantes.
Mais alors qu’il était sur le point de s’élancer, il entendit une voix au fond de lui, cette voix, c’était celle de sa mère « Harry ! ne fait pas ça. Tout ce que nous avons fait, c’est par amour pour toi. Si tu saute Harry, tout nos sacrifices auront été inutiles. Harry, mon fils, tu es plus fort que ça, je le sais »
Harry se lamentait « Mais c’est vraie ! Tout ça ne serait pas arrivé si je n’était pas né. J’ ai fait souffrire tous les gens qui m’ aimaient. Je suis maudit ! »
« Non mon trésor. Tu es la plus belle chose qui nous soit arrivé. Tu dois vivre Harry »
Une douce chaleur l’ envahie à nouveau.
Harry se retourna vers les trois zombies, puis d’une voix plus assurée il leur dit« Non je ne sauterai pas ! »
Les trois corps désarticulés se précipitèrent sur lui. Harry ferma les yeux. Mais au lieu de le pousser dans le vide, il le traversèrent et disparurent dans le fond obscur du ravin.

Les choses se mirent à tourner très vite autour de lui. Harry ne distinguait plus qu’une masse informe de couleurs et il tomba sur le sol.

« Harry ? Harry ! » Il sentit une main le gifler violemment. Hermione était penchée au-dessus de lui. Il se redressa puis il la pris dans ses bras « Hermione ! c’était affreux mais parents, il se sont transformés en zombies, puis ils ont voulu me tuer Harry »
« Tout va bien » lui dit-elle « Nous avons traversé la salle du cauchemar. Mais c’est fini maintenant »
« Où est Ron ? » demanda Harry
« Il n’est pas encore ressorti » Hermione avait la voix serrée « nous y sommes Harry, le tombeau d’ Elga »
Harry regarda derrière lui espérant voir Ron arrivé, mais la porte resta fermée.
Ils étaient dans une grande salle, décorait comme une cathédrale. De hautes colonnes ornées de sculptures maintenaient une voûte. Les murs était recouvert de vitraux qui s’ animés, et représentés la vie d’ Elga. Au milieu de la pièce, une tombe de marbre recouvert de runes sur laquelle était posée une coupe d’or ornée d’un blaireau
« La coupe de Poufsouffle » s’exclamèrent Harry et Hermione, d’une même voix.

Hermione fouilla dans la poche de sa robe et en sortie la fiole qui contenait les larmes de Krell. Ils s’avancèrent ensemble jusqu’ à la tombe et Hermione déversa le liquide dans la coupe
« Il ne se passe rien » s’inquiéta Harry
« Normal » lui dit Hermione « la potion devient corrosive que lorsqu’elle est porté à une certaine température, sinon elle aurait détruit la fiole et moi avec. »
Harry vit jaillir une flamme au bout de sa baguette et l’ avança au bord la coupe. Le liquide commença et réagir. Une épaisse fumé rouge à l’odeur de sang se dégagea et la coupe se mit à fondre. Au bout d’une bonne minute il ne restait plus que le socle.
« On a réussit Hermione ! l’ âme de voldemort est détruite »
Hermione se contenta de sourire
Harry prit le socle de la coupe et le fourra dans sa poche. Ils se retournèrent pour quitté la salle, et virent Ron qui se trouvait devant la porte de sortie. Il avait les yeux révulsés et pointait sa baguette dans leur direction. Il se mit à hurler « Qu’ avait vous fait de mes amis »
« Mais Ron, c’est nous ! » Harry commença a s’avancer vers lui.
« Où sont ils ? » Ron se faisait plus menaçant
« Harry ! il ne nous reconnaît pas » Hermione le rattrapa par le bras
« Ron c’est Harry, ton meilleur ami »
« Non ! » Ron avait des sanglots dans la voix « je l’ ai vu mourir sous mes yeux, tout comme Hermione. Vous les avez tué espèce de rats immondes. Jamais je ne vous le pardonnerais »
Un éclaire rouge jaillit de sa baguette et frappa Harry a la jambe, qui se retrouva propulsé en arrière sur le sol
« Ron ! tu es devenu complètement fou ! » Harry gémissait en se tenant la jambe
C’est alors qu’ Hermione s’ avança vers lui « Ron ! écoute moi » Ron pointa alors Hermione et lui criant « reste où tu es sale monstre » mais Hermione continuait d’un pas prudent, les bras levés « regarde Ron ! je ne suis plus armé, tu ne pourrais pas me faire de mal, pas à moi. » Ron était de plus en plus crispé « Recule ! »
Mais Hermione ne se laissa pas impressionnée « Ron ! tu ne voudrait pas me tuer alors que tu m’ as sauvé la vie lors de notre première année à Poudlard. Tu te souviens » Ron ne semblait plus savoir quoi répondre « Si tu me tus, qui t’aidera à finir tes devoirs, tu n’ auras plus personne à taquiner. » La main de Ron se mit à trembler « Re….recule »
Hermione n’ était plus qu’ à quelques centimètres. Elle tendit sa main et lui retira sa baguette délicatement. Ron se laissa faire « je vais de tuer » mais Ron avait perdu toute assurance dans sa voix.
Hermione continua à s’ approcher doucement et passa ses bras autour de cou de Ron
« Et puis c’est moi que tu aimes » Hermione posa alors ses lèvres sur celle de Ron.
Harry toujours allongé sur le sol, le jambe douloureuse vit que les yeux de Ron reprenaient une apparence normale.
Hermione se recula pour observé l’effet qu’avait produit son baisé
Ron cligna des yeux regarda autour de lui puis dit « Mais qu’est ce qu’on fait là ? Et toi Hermione pourquoi tu me regarde comme ça. J’ ai une tache sur le nez ou quoi ? »
Hermione lui tourna le dos un peu vexé et lui dit « Viens m’ aider à relever Harry »
Ron vit alors Harry allongé sur le sol « Harry ! qui t’ as fait ça » Ron se mit à courir vers lui puis aida Hermione
« Laisses tomber Ron » lui dit Harry « ça n’ a pas d’importance »
« Et la coupe » S’inquiéta Ron
« On l’ a détruite » Harry pris appui sur ses amis et ils se dirigèrent tous les trois vers la sortie.

Ils traversèrent la salle du cauchemar sans encombre, remontèrent l’escalier et se retrouvèrent à l’ air libre.
Ils transplanérent jusqu’à Prés au Lard. Puis à l’ abris d’une ruelle ils avalèrent une nouvelle gorgée de potion et se dirigèrent vers la volière.

Une fois dans la salle commune, Harry s’assit sur le grand canapé et allongea sa jambe sur la table basse. Ron et Hermione s’assirent à côtés de lui
Ron pris alors la parole « C’est bizzard, j’ ai ouvert la porte par où vous étiez passé. Je me suis alors retrouvé dans le jardin du terrier et puis plus rien, le trou noir »
« Le principal, c’est que tout le monde aille bien » lui dit Harry en tapotant la jambe de Ron
« T’es sur que tu veux pas qu’on te conduise voir Madame Pomefresh »
« Non » lui dit Harry, « ça va aller. »
Ron, les yeux gonflés par la fatigue monta se coucher et leur souhaitant bonne nuit
Hermione se leva à son tour « Tu es sur que tu n’ as pas besoin d’aide pour monter te coucher »
« Non, ça va beaucoup mieux, j’arrive à marcher. Je boîte, mais j’y arrive. »
« Très bien » lui dit Hermione « bonne nuit Harry » elle l’embrassa sur le front
« Hermione ! » elle se retourna « qu’est ce que tu as vu toi dans la salle du cauchemar »
Hermione lui fit un sourire gêné « J’ ai vu que j’était dernière de la classe, et que McGonagall me convoquait pour me dire que j’avais tout raté et que je n’avais plus rien a faire dans le monde des sorciers »
« Et comment tu as su que tout ça n’ était qu’une illusion »
« Et bien » lui dit elle « j’ ai compris que tout ça été impossible quand Macgonagall m’ a dit que même Neuville avait eu des meilleures notes que moi »
Hermione lui sourit puis disparue dans son dortoire.
Harry resta là encore un moment, satisfait de ce qu’il avait accompli. Il ferma les yeux et s’endormit.

Chapitre 9 : Dans les souvenirs de Rogue.

Dans les jours qui suivirent Harry, Ron et Hermione n’ eurent pas l’ occasion de reparler de cette nuit à Garysbury. Harry retrouvait peu à peu l’ usage normal de sa jambe. Sa seul source de tristesse, mis à part les multiples devoirs à rendrent, était que Giny l’ ignorait totalement.
Le vendredi matin, un message sur le tableau des Gryffondor annonçait que le cour de défense contre les forces du mal aurait bien lieu l’après-midi. Cette nouvelle remis Harry de meilleure humeur .
« A ton avis » lui dit Ron « Qui va être chargé d’assurer les cours cette année ? »
Harry se contenta de hausser les épaules
Mais ils eurent rapidement la réponse. Une jeune fille aux cheveux violets les attendait dans la salle de classe. Harry pris place en lui adressant une sourire qu’elle lui rendit.
« Bonjours à tous » commença t’elle « Je suis le Professeur Tonks, et j’assurerais cette année le cours de défense contre les forces du mal. En raison des événements de l’ année dernière ce cours aura une importance toute particulière. Dans la période trouble que nous vivons actuellement, vous devez savoir faire face au plus grave danger. Bien que le ministère exerce une censure sur les journaux afin d’éviter des mouvements de panique, des sorciers meurent régulièrement pour s’être dressés contre notre pire ennemie. Et cette ennemie pourrait bien revenir ici. »
Neuville leva le doigt
« Oui Neuville »
« Pourquoi le cours commence si tard »
« Et bien, c’était le professeur Lupin qui avait été pressenti pour ce poste, mais il a décliné la proposition pour des raisons qui ne regarde que lui. » Tonks jeta un regard noir aux Serpentard qui se faisait des réflexions tout bas. Elle repris « Il n’ai pas impossible qu’il vienne participer à certains cours au long de l’ année. Bien nous allons débuté les premiers cours sur le sort du patronus que beaucoup d’entre vous ne maîtrise pas encore bien . Harry, j’aimerais que nous fasse une démonstration. »

Pendant le souper dans la grande salle, Ron leur fit part de son soulagement « J’avoue qu’ après Ombrage et Rogue, je ne suis pas mécontent d’avoir un enseignant qui n’ a pas pour seul obsession de nous faire renvoyer. »
Il y eu un bruit sourd et tout le monde se retourna sur Neuville. Ce dernier qui voulait passer le jus de citrouille à Luna par un sort d’ attraction, lui avait en fait renversé le plat de ragoût sur la tête. Mais Luna se contenta de rire.
Giny vient s’asseoir à côté d’ Hermione et posa sur la table une feuille « Harry, c’est la liste que tu devras remplir pour l’ équipe de Quidditch. Tout le monde aimerait que tu poses l’heure et la date des sélections, si bien sûr Monsieur trouve le temps de penser aux autres dans sa vie d’ aventurier ! »
« Giny ! » Ron venait de se lever de sa chaise et la menaçait du bout de son doigt « tu n’as aucune raison de te montrer agressive avec Harry. Excuse toi immédiatement. «
« Je n’ ai aucune raison de m’ excuser »
« Tu n’ai qu’une sale gamine »
Giny se leva d’un coup et projeta l’assiette de Ron sur sa robe « Mais elle est complétement folle » Ron regardait sa robe pleine de ragoût dégoulinant.
Harry se leva à son tour et parti rattraper Giny qui s’enfuyait vers la salle de Gryffondor.
Il l’ a rattrapa par le bras au bout de plusieurs mètres. « mais qu’est ce qui te prends "
« Lâche-moi ! je te déteste Harry Potter ! Tu n’es qu’un égoïste. Je sais que tu as de lourdes responsabilités, que tu dois être souvent effrayé de ce qui t’attend. Mais ça ne te donne pas le droit de tourner le dos au gens que tu aimes. Réfléchis bien, je n’attendrait pas toute ma vie. »
« Mais Giny » Harry avait relâché sons étreinte « T’en que je n’aurais pas accompli ce que je dois faire, tu serais en danger si tu étais avec moi. »
Giny se contenta de lui adresser un sourire dégoûté « Je suis en danger de toute façon ! Nous le sommes tous dés lors que nous ne sommes pas de son côtés. C’est la guerre, et cette guerre concerne tous le monde et pas que toi Harry »
Giny fila dans les escalier et disparue derrière le portrait de la grosse dame.

Le week-end fut maussade. Le soleil estival laissa place au nuage et à la pluie. Harry avait fixé le jour de sélection au samedi suivant. Ron n’osa plus reparler de sa dispute avec Giny.
Le lundi matin, pendant le cour de Slughorn, Harry se rendit compte qu’il avait conservé le livre du Prince. Cette idée, qu’il avait sous les yeux les écrits de Rogue lui été insupportable. A la fin du cours il avait pris la décision de ramener le bouquin dans la salle sur demande, au cas où il en aurait encore besoin. Mais il fut très occupé toute le journée, entre les cours, les devoirs et les assauts de ses camarades qui tentaient de savoir si ils avaient une chance d’ être sélectionné.
Le soir alors qu’il rangeait ses affaires avant de se coucher il s’aperçut qu’il avait toujours le livre du prince. Il s’empara de sa cape d’invisibilité, de sa carte du maraudeur, et quitta le plus discrètement possible le dortoir.

En quittant la tour de Gryffondor Harry jeta un coup d’œil à la carte. McGonagall semblait absente, quant à Rusard, il été immobile bien à l’ écart de son chemin. Harry put se rendre à la salle sur demande sans encombre. Il y déposa le livre dans l’ armoire, puis ressortit. Une fois dans le couloir, il regarda à nouveau la carte, Rusard avait bougé mais se dirigeait dans le sens opposé, le retour serait aussi facile que l’ allé. Alors qu’il s’apprétait à replier la carte, il se rendit compte qu’un autre point était en mouvement, Harry regarda de plus prés afin de lire le nom qui apparaissait à côté, et senti son corps se figer. Ca ne pouvait pas être possible, se dit-il, la carte devait se tromper. Mais Harry se souvint des parole de Lupin, elle résonnèrent dans sa tête « La carte ne se trompe jamais ». Harry devait se rendre à l ‘évidence, Rogue était de retour dans le château. Il sentit ses mains se crisper, et une profonde haine l’envahir. Il avait pris sa décision, il allait venger Dumbledore, et il ferait ce soir. Harry remit sa cape et décida de suivre le point sur la carte. Rogue se dirigeait vers le laboratoire de potion. Que venait t’il faire ici, Harry n’arrêtait pas de se le demander. Plus il se rapprochait de l' endroit où se trouvait Rogue et plus son coeur se mit à battre. Il arriva enfin devant le laboratoire. Toujours camouflé sous sa cape, Harry s’engouffra dans la pièce et vit Rogue, sa baguette en guise de troche qui déplaçait une lourde armoire. L’ entrée d’ Harry sembla perturber Rogue, qui se redressa et parcourut à l’aide sa baguette la pièce cherchant à percevoir quelque chose dans la pénombre. Il resta plusieurs secondes, dans le silence à l’affût du moindre bruit. Harry essayer de respirer le plus doucement possible. Puis Rogue se remit à déplacer l’ armoire. Harry sortie sa baguette, posa sa main de façon à se découvrir au moment où il l'attaquerai. Rogue pris par surprise ne pourrait rien faire. Mais il fut interrompu par une intense lumière qui envahie la pièce. Rusard venait de surgir suivi de Miss Teigne, sa lampe pendante au bout de sa main. Rogue était pris au piège, il ne pouvait plus s’enfuir, et bientôt Rusard allait prévenir les membres de l’ ordre qui s’occuperait de son cas. Mais Rusard ne semblait pas effrayé, juste surpris « Professeur Rogue ! mais êtes-vous inconscient pour revenir ici. »
Rogue s’avança vers lui, le bras levé comme pour lui signifier qu’il ne lui voulait aucun mal « Rusard, je sais que je ne devais pas revenir, mais laissé moi dix minutes, le temps de récupérer quelques affaires »
« Non ! je suis navré professeur, mais je risque ma place si quelqu’un s’apercevait de quelque chose. Filez tout de suite »
Rogue remit l’ armoire en place puis sans dire un mot quitta la salle sa robe virvoltant caressa miss teigne qui cligna des yeux de plaisir.
Rusard jeta un dernier regard dans la pièce et disparut à son tour.
Harry aurait voulu bouger, mais il se sentait désemparer et préféra rester immobile pensant à ce qu’il venait de voir. Rusard était un traître, peut être avait-il aidé les mangemorts a s’introduire l’ année passée. Il resta un moment dans l’obscurité, replier sur lui même tel un chien qu’on aurait battu. Rogue avait gagné une fois de plus.
Mais l’idée de découvrire ce que Rogue était venu chercher lui donna le courage nécessaire pour se relever et se diriger vers l’ armoire. Il l’a poussa en essayant de faire le moins de bruit possible. Il passa sa main derrière mais n’y trouve que de la poussière. Il la poussa un peu plus, et y passa la tête et éclaira l’endroit à l’aide de sa baguette. Il vit alors qu’une pierre du mur ressortait par rapport aux autres. Il la retira et passa sa main dans le trou qui s’était formé. Ses doigts touchèrent une fiole de verre qu’il retira. Il approcha sa baguette pour l’examiner et remarqua qu’à l’intérieur, des filaments argentés ondulaient comme des vagues laissant échapper une écume de fumée. Harry compris alors qu’il avait entre les mains les souvenirs de Rogue. Ceux qu’il avait failli voir au cours de sa cinquième année, lorsque son professeur de potion lui apprenait l’ occlumencie.

Harry n’ avait plus qu’une seul idée en tête, découvrir les souvenirs de Rogue. Toujours camouflé sous sa cape, il prit la direction du bureau de la directrice. Mais arrivé devant la statut, il s’aperçut qu’il ne connaissait pas le mot de passe. Dumbledore choisissait toujours des noms de friandises, mais ceci ne ressemblait pas au professeur Macgonagall . Il essaya plusieurs mots en rapport avec la métamorphose et le quidditche, mais rien ne se passait. Au bout d’une heure, Harry se retrouva à cours d’idée. C’est alors qu’il entendit des pas dans le couloir, et vit MacGonagall avançait vers son bureau. « Sacramentum Veritas », la statut pivota et fit apparaître l’escalier en colimaçon. Harry suivit Macgonagall discrétement, puis une fois dans la pièce, il alla s’accroupir dans un coin. Macgonagall se dirigea vers son bureau, elle y posa ses gants, récupéra quelques parchemins puis quitta la pièce.
Harry était enfin seul, il se dirigea vers la veille armoire et retira la bassine qu’il posa sur le bureau. Tout en mimant les gestes de Dumbledore, ces mêmes gestes qu’il avait vu si souvent l’année dernière, il retira un filet d’argent de la fiole et le versa dans la bassine. A laide de sa baguette il fit tourné cette brume d’argent qui se répandit dans tout le récipient.
Harry prit une grande inspiration et se pencha au dessus de la bassine.
Il se sentit aspiré puis chuter.

Dans le grand parc de Poudlard, une jeune fille était assise adosser contre un chêne, le regard plongé dans un livre. Elle ne devait pas avoir plus de douze ans selon Harry, et l’écusson sur sa robe, portait l’emblème de Gryffondor. Jamais Harry n’avait vu une jeune fille aussi belle et douce, ses cheveux ondulés légèrement sous la brise, et son visage légèrement illuminé par les rayons du soleil qui dardait entre les branches était d’une douceur saisissante.
Harry s’aperçut alors que trois élèves de Serpentard, bien plus âgés, s’approchaient d’elle, puis l’entourèrent. La jeune fille redressa la tête, puis tout en leur souriant, elle les salua « Puis-je vous aider ? »
Un Sepentard donna alors un violent coup de pied dans son livre qui atterrit une dizaine de mètres plus loin « Tait-toi ! sale petite sang-de-bourbe insolente ! »
La jeune fille se redressa tout en se tenant à l’arbre « Vous êtes fou ! »
Le Serpentard qui l’avait insulté brandit son poing fermé, et la jeune fille se recroquevilla comme une fleur. Elle préféra rester silencieuse attendant la sentence que ses bourreaux lui réservaient s’abattre sur elle.
« Nous allons purifier cette école nous-même cette année. Et on va commencer par toi. »
Mais alors que le Serpentard, allait accomplir son acte odieux, une voix le stoppa net.
« Laissez la tranquille ! où vous allez au devant de sérieux ennuies »
Un jeune garçon de Serpentard, qui selon Harry devait lui même être âgé d’une douzaine d’années, venait de surgir, et se mit devant le jeune fille, la protégeant de ses tortionnaires.
Le Serpentard qui agitait son poing au dessus de sa tête recula d’un pas et dévisageant le jeune garçon « Mais qu’est ce que tu fais là toi ! Dégage et va t’occuper de tes affaires. »
« Non » le jeune garçon écartait ses bras, formant un écran devant le jeune fille « je ne vous laisserais pas lui faire du mal »
« Très bien. Puisque monsieur veut jouer les héros ! attrapez-le »
Les deux autres Serpentard le saisirent par les bras. Le jeune garçon se mit alors à crier « Va t’en, ne reste pas là »
La jeune fille ramassa son bouquin et s’enfuit à toute jambes.
Le serpentard le frappa violemment au visage. Les autres lui relachèrent les bras et il sécroula sur le sol. Les trois compères le rouèrent de coups de pied sur tout le corps. Le jeune homme poussait des cris de douleur et tentait de ramper pour se dégager de ses adversiares.
"Je crois qu'il a eu son compte" et tout en ricanant, les trois Serpentard prirent la fuite. Le jeune homme se retourna sur le dos, les bras en croix, et du sang s'écoulant de son visage meurtri.

La jeune fille qui était restée cachée assistant à toute le scène, lâcha son livre pour se précipiter vers lui.
« Je vais t’aider. Est ce que tu peux te relever, »
« Ma tête ! j’ ai l’impression qu’elle va éclater »
« Je te conduis voir Madame Pomefresh »
Le jeune homme se redressa et pris appui sur elle
La jeune fille posa alors un baisé sur sa joue ensanglantée « Tu es vraiment courageux comme garçon. Je te remercie de m’ avoir défendu contre ces brutes. Au fait je m’ appel Lily. Lily Evans. »
Le garçon lui adressa un sourire gêné « Lily ! c’est un jolie nom. Moi c’est Sévérus Rogue »
La jeune fille qui rougissait légèrement lui répondit « je suis enchanté de te connaître Sévérus »

Harry se sentit à nouveau aspirer, puis projeté dans l’obscurité du bureau.

Harry, se redressa, et plongea à nouveau sa baguette dans la fiole pour un tirer un deuxième filament argenté. Une fois qu'il l' eu déposé dans la bassine, il plongea dans un nouveau souvenir de Rogue.
Ici le décore avait changé mais pas les personnages. Lily avait grandi, et attendait quelque chose ou quelqu'un. Elle avait ses livres de cours dans les bras et faisait les cents pas dans les couloirs de Poudlard.
Une porte s'ouvrit et des élèves en sortirent dans le brouhaha habituel des fins de cour. Puis Rogue apparut à son tour, il avait changé lui aussi, mais ses traits étaient toujours ceux d'un enfant. Sa chevelure noir avait poussé et son regard semblait plus froid et dure. Lorsqu'il aperçut Lily, il se mit à sourire et avança vers elle
"Lily, tu m'attendais. On va déjeuner ?"
"Sévérus, il faut que je te parle" Lily baissait les yeux et le sourire de Rogue s'effaça d'un seul coup.
Lily poursuivit " Je n'irai pas déjeuner avec toi. En fait je n'irai plus."
"Mais qu'est ce qui tu prends ? C'est ce James Potter. Tu es tout le temps avec lui et sa bande de vautours ces derniers temps."
" Arrête un peu! Ça na rien avoir avec lui. C'est toi Sévérus. Tu es si bizzard c'est derniers temps. Depuis que tu pars à ces réunions, tu as changé, tu à perdu cette gentillesse et cette sensibilité que j' aimais tellement chez toi. Ce Voldemort t' a transformé, et je n' aime pas le Sévérus que tu es devenu."
"Bien sur, et ce Potter lui, t'inspire le respect alors qu'il est le plus grand guignol que j' ai jamais vu. Il ne respecte rien et même pas son statut de sorcier"
"Mais arrête avec James! Je ne suis pas en train de te parler de lui."
"Si" le teint de Rogue avait viré au rouge "c'est lui mon problème. Il se contente juste de me gâcher la vie."
Lily recula "Au moins, James Potter ne s'enfuit pas la nuit pour aller assister à des réunions de magie noire. Il ne s'est pas fait tatouer un symbole morbide sur le bras. Il s'occupe des autres et pas seulement de sa petite personne et de sa réputation de sorcier"
"Tu ne sais pas ce que c'est Lily, d'être rejeté par tous, et même par ses propres parents, juste parce que l'on est un enfant chétif. Aujourd'hui, j'appartient enfin à un groupe qui m' apprécie pour ce que je suis, et pour mes talents de sorciers"
"Mais ce sont des meurtriers. La magie noire est ce qu'il y a de pire"
"Tu ne sais pas de quoi tu parles!" Rogue la saisit par le bras " si je te vois encore traîner avec ce James Potter, je m' occuperais personnellement de son cas. Tu m' as bien compris"
Le regard de Rogue semblait illuminé par la folie
"Tu es devenu complètement fou! Lâche moi!"
D'un rapide coup de baguette, Lily transforma le bras qui la maintenait en une chose molle et élastique, et s'enfuit en pleurant passant devant Harry. Ce dernier eu le reflex de tendre le bras pour toucher sa mère mais il l' a traversa comme un fantôme.
Alors qu'il était aspiré, Harry entendit une dernière fois Rogue crier le nom de sa mère.

De retour dans le bureau, Harry ne comprenait pas pourquoi Rogue avait stocker ces souvenirs sur Lily. Tout ce qu'il constatait c'est que Rogue et sa mère avait été très complice, peut être même plus. Il se souvenait que lors de sa cinquième année, il avait vu Lily intervenir auprès de James et Sirius pour l' empêché d' ennuyer Rogue. Il savait maintenant que cette profonde amitié remontait à leur début à Poudlard mais que Rogue l' avait brisé en sombrant dans l' horreur.
Harry ne pouvait résister à l'envie de voir les autres souvenirs.
Il tira une troisième filament, le mit dans la bassine et plongea dedans.

Il se retrouvait à nouveau dans le grand parc de Poudlard. Rogue était debout, le regard projeté vers l' horizon. Ce souvenir ne devait pas être très ancien puisque Rogue avait son apparence d'aujourd'hui. Harry entendit alors une voix qu'il lui était familière.
"Sévérus! Ravie de voir que vous êtes toujours aussi ponctuel."
"Professeur Dumbledore" Rogue s'inclina légèrement "pourquoi m' avoir donner rendez-vous ici ?"
" J' avais besoin de prendre un peu l' air, j'aimes tellement le retours du printemps, pas vous?"
" Je préfère surtout les endroit discret" mais Dumbledore se contenta de sourire
"Alors Sévérus, avez-vous de nouveau sur ce que je vous ai demandé ?"
"Malefoy prépare un mauvais coup. Il cherche à vous éliminer professeur, mais je ne sais pas encore comment il compte s'y prendre. C'est un élève que j' apprécie beaucoup, mais pour sa sécurité et celle de cette école, vous devez le renvoyer"
"Je ne crois pas que ce soit une bonne idée"
"Comment!"
"Oui Sévérus, je pense que Malefoy doit aller au bout de sa mission. Il doit réaliser seul qu'il à emprunté le mauvais chemin. Ce sont nos erreurs qui nous en apprennent le plus sur nous-même. Vous n' allez pas me dire le contraire Sévérus."
Mais Rogue se contenta de projeter à nouveau son regard droit devant lui.
"Il y a autre chose que vous devez savoir"
"Je vous écoute Sévérus"
"Un peu avant le rentrée, et pour gagner la confiance des Mangemorts, j' ai fait un serment inviolable, promettant d'aider Drago à accomplir sa tâche."
Dumbledore se mit à regarder dans le même direction que Rogue
"Vous savez ce qu'on dit Sévérus, une promesse est une promesse"
"Qu'est ce que vous voulez dire"
"Je n' ai pas envie de vous perdre Sévérus. Or si vous ne respecter pas votre serment vous courrez à une mort certaine"
"Mais si Drago cherche à vous tuer!"
"Il est encore trop jeune pour aller jusqu' au bout, il n' a pas le courage et la volonté nécessaire pour ça. Par contre vous si Sévérus"
"Mais….! Qu'attendez vous de moi?"
"Quand le moment sera venu, je vous demande de me porter le coup de grâce."
"C'est hors de question, jamais vous m'entendez!" Rogue s'était mis à hurler
"Sévérus" Dumbledore avait haussé le ton, tout comme Rogue "Je vous demande de me faire confiance comme je vous je vous ai fait confiance lorsque vous avez sombré dans la folie"
"Mais sans vous, nous sommes perdu, est ce que vous vous rendez compte!"
Dumbledore repris son calme "Je suis vieux Sévérus! J' ai beaucoup vécu et j' ai vu tellement d'horreur qu' à une époque je n' aspirais qu' à quitter cette terre. Et puis il y a eu cette nuit où une mère a fait le plus grand sacrifice qui soit pour sauver son fils. Alors je me suis remis à croire au belle chose et la sincérité des sentiments. Je me suis juré d' aider cet enfant de mieux que je pouvais comme pour dire à sa mère que j' admirais son geste parce qu'il m' avait redonné la foi. Mais aujourd'hui, ma tâche est accomplie et Harry n' a plus besoin de moi. Il est l' heure pour moi de partir Sévérus, je suis tellement fatigué."
Dumbledore agita sa main carbonisé devant les yeux de Rogue.
"Mais professeur! Lily était courageuse certe, elle a donné sa vie pour sauver celle de son fils, mais beaucoup de parents en auraient fait autant."
"Sa vie! Mais Sévérus elle lui a donné beaucoup plus que ça"
Rogue semblait ne pas comprendre "Professeur Dumbledore y a t'il quelque chose que j'ignore à propos de Potter"
"Il y a quelque chose que personne ne sait, pas même Harry. Mais ça il devra le découvrir tout seul, ce n' est pas mon rôle de lui révéler."
"Professeur, vous ne voulez pas me raconter"
"Il est étrange Sévérus que vous n' aimiez pas Harry lorsque l'on sait les sentiments profonds qui vous liés à Lily. Je sais qu'il est le fruit d'une union qui vous a fait souffrire. Mais je ne comprends pas que depuis toute ses années quelque chose ne vous ai pas frappé à propos d' Harry Potter"
"A part son petit côtés prétentieux et insolent, pas grand chose Professeur."
Dumbledore caressa sa barbe " Alors vous devriez apprendre à mieux regarder."

Harry se sentit à nouveaux aspiré. Dans le bureau de Dumbledore. Le jour commençait à se lever. Il restait encore des souvenirs à explorer, mais Harry n' avait plus le temps, les cours allait bientôt commencer.

Chapitre 10 : Pèlerinage à Godric's Hollow.

Harry avait du mal à rassembler les pièces du puzzle. Il y avait d'abord ce que lui avait dit sa tante, a savoir que c'était Lily qui à l' aide de sa baguette lui avait marqué le front d'une cicatrice en forme d' éclair. Puis, en se promenant dans les souvenirs de Rogue, il avait entendu que Dumbledore était le seul à savoir quelque chose concernant le sacrifice de Lily. Quelque chose qu'il n' avait pas voulu répéter à Harry, ni à Rogue. Mais pourquoi ?
Peut-être aurait-il la réponse en se promenant encore dans les autres souvenirs de Rogue.
"Harry Potter, pouvait vous me dire comment récupérer le sève d'une Rose d' Opale" La voix du professeur Chourave venait de le tirer de ses songes
"Non professeur, je n'en ai pas la moindre idée"
"Vous ne m' écoutez pas Potter! Ce cour est-il aussi ennuyeux que ça"
"Plus que vous ne pouvez l' imaginer professeur" Harry ne savait pas pourquoi il avait dit ça, mais ce fut plus fort que lui. Ron essayait de ne pas éclater de rire, et Hermione resta bouche-bée.
"Filez dans le bureau de la directrice lui expliquer votre comportement!"
"J'y vais" Harry posa ses gants de travail et quitta la salle. Il se fichait de ce qui venait de sa passer, et de la réaction qu'allait avoir le Professeur Macgonagall.
Harry pénétra dans son bureau, celui qui se trouvait à côté de la salle de métamorphose.
Macgonagall leva les yeux "Potter! Que me vaut le plaisir de votre visite"
"J' ai été renvoyé du cour de botanique."
"Et je peux savoir pourquoi"
"Et bien, j' ai dit au professeur Chourave que son cour été ennuyeux"
Le professeur posa ses lunettes sur la table et soupira longuement "Qu'est ce qui vous arrive Potter! Je ne vous ai jamais vu comme ça. Ne croyait vous pas qu'il serait temps que nous parlions."
Harry pensa alors que Macgonagall pourrait peut être l' éclairer "Professeur, y a t'il quelque chose que vous savez à propos de ma mère."
"Elle a été mon élève, brillante dans tous les domaines. Elle me fait un peu penser à Miss Granger d'ailleurs."
"En fait, je vous parle de quelque chose qu'elle aurait fait."
Le professeur fit des yeux ronds "Heu non, pas que je sache. Elle était surtout proche du professeur Slughorn qui lui vouait une admiration sans limite. Peut être que lui pourrait vous renseigner."
"Merci Professeur"
"Mais revenons-en à votre comportement en classe. Je souhaiterais que vous présentiez vos excuses au professeur Chourave. Je ne vous mettrais pas de retenue car j'estime que vous êtes assez grand pour ne plus avoir besoin de ce genre de punition. Et vous persistez à ne rien vouloir me dire."
"Non professeur, je n' ai rien d' autre à vous dire."
"Filez maintenant"
"Bien professeur, au revoir"

Harry repris une vie normale à Poudlard jusqu'au vacance de noël. Il avait composé son équipe de Quidditch avec les mêmes personnes que l' année précédente, et avait nommé William Gordon attrapeur remplaçant. Les autres avaient poussé des cris de protestation "Mais Harry, c'est toi notre attrapeur"
"Il n'est pas certain que je puisse assurer ma place toute l 'année. Ainsi il me semble préférable de nommer un attrapeur remplaçant au cas où. William est très doué, vous verrez.
Dans le cas où je ne pourrai assister à certain match. Ron sera capitaine et si Ron n'est pas là non plus, ce sera Giny, compris"
Les autres hochèrent de la tête sauf Giny qui préférait fixer son balais plutôt que de regarder Harry
"Giny, tu m' écoute quand je te parle!" Harry avait décider de ne plus la ménager
Giny releva la tête, jamais il ne l'avait vu aussi furieuse. Mais Harry compris pendant l'entraînement que Giny le détestait vraiment. Elle s'amusait à les viser, lui et Ron, avec les cognards. Si Harry les évita tous, Ron n'eu pas cette chance et vu projeté sur le gazon après avoir été percuté de dos.

A la veille du match, Harry et Ron ne pariaient pas grand chose sur la victoire face à Poufsouffle en raison du comportement de Giny.
Mais le match fut une incroyable réussite. Gryffondor pulvérisa littéralement Poufsouffle par deux cent à dix, grâce notamment à une Giny déchaînée qui ne laissait aucun répit à ses adversaires.

Les vacances de noël arrivèrent à toute vitesse. Harry avait accepté d'accompagner Ron au terrier, quant à Hermione, elle avait décliné l'invitation préférant rentrer voir ses parents.
Le dernier soir, ils se retrouvèrent tous les trois dans la salle commune, pour faire le point, alors que tout le monde était couché. Ils s'étaient posés au coin du feu et dégustait des Chocogrenouilles. Le vent glacial faisait claquer les volets de la tour, et la neige s'abattait sur tout le domaine.
"Combien d' Horcruxes ont été détruits ?" demanda Hermione la bouche pleine
"Et bien " Harry se caressa le front, il se concentrait pour être sur de ne rien oublier "Il y d'abord eu le journal de Tom Jédusor, je l' ai détruit au cours de notre deuxième année." Hermione leva son pouce "et de un"
"Puis Dumbledore à détruit la bague de Gaunt"
"Et de deux" Hermoine levé ses doigts au fur et à mesure
"Ensuite il y eu la coupe d' Elga Poufsouffle"
"Et de trois"
"Quant au pendentif, ce mystérieux R.A.B prétend l' avoir détruit, mais nous en somme pas sûr."
"Et de quatre. Il en reste donc trois"
"Non deux " lui répondit Harry
"Je croyais qu'il y en avait sept."
"Oui mais le dernier c'est la partie d'âme qui se trouve dans le corps de Voldemort."
"Il nous en reste donc deux, mais n' avons aucune idée de ce que ça peut être." Ron avait dit ça tout avalant deux chocogrenouilles en même temps
Harry leva le doigt pour faire une objection "Nagini"
"Naga quoi ?" lui demanda Ron
"Nagini, le serpent de Voldemort, selon Dumbledore il pourrait être un Horcruxe."
Ron n'était pas rassurait du tout "Oui ben, on verra ça après les vacances"

De retour au Terrier, M. Weasley leur annonça que l' état de Percy ne s'était pas amélioré. Ils décidèrent donc de lui rendre tous visite le jour suivant. Même Hermione les avait rejoint à Ste Mangouste, elle avait apporté un magnifique bouquet de fleurs.
"Ho Hermione!" s'écria Mme Weasley "Tu as pensé à rapporter des fleurs pour Percy. Ça me touche beaucoup." Puis elle se mit à pleurer à chaude larme.
"C'est de la part de Ron, d' Harry et moi" rajouta Hermione tout en lança un regard accusateur aux deux garçons. Mme Weasley se mit à pleurer de plus belle, "Ho mes enfants, je suis si émue" et elle les serra contre elle tous les trois.
Fred et George passèrent à leur tour. Harry et Hermione préférèrent alors laisser les Weasley réunis au chevet de Percy.
Dans le couloir, Harry et Hermione s'assirent dans un coin, prés d'un gros radiateur en fonte
"Hermione, il y a quelque chose que je ne t' ai pas dit"
elle conserva le silence en attendant qu'il continu
"Il y a de ça deux mois, lorsque j' ai rapporté le bouquin du Prince dans la salle sur demande, j' ai vu que Sévérus Rogue s'était introduit dans le château et je l' ai suivi. Mais il a été surpris par Rusard, qu' il l' a laissé filer."
"Quoi!" Hermione venait de bondir de sa chaise "et tu en as parler à Macgonagall ?"
"Non, mais écoute la suite. Rogue était venu chercher ses souvenirs. Mais il n'a pas eu le temps de les récupérer et je m' en suis emparé, puis je l' ai examiné dans le bureau de Dumbledore" Harry commença par raconter l' histoire entre Rogue et sa mère puis la discussion entre Rogue et Dumbledore
"Ainsi Rogue ne serait pas un traître! Il n' a fait qu'exécuter les ordres de Dumbledore" Hermione n'en revenait pas.
"J' ai eu du mal à le croire moi aussi, mais il faut se rendre à l' évidence."
"Et à propos de ta mère Harry" mais Hermione n' eu pas le temps de terminer. Les Weasley étaient sortie de la chambre de Percy et faisaientt signe à Harry de les rejoindre.
"Passe un joyeux noël Harry"
"Toi aussi Hermione"
Il l' a pris dans ses bras puis alla rejoindre Ron qui semblait d'une humeur massacrante.
"Et bien qu'est ce qui t'arrive"?" lui demanda Harry
" Rien, au fait ça fait longtemps toi et Hermione ?" Ron accéléra le pas laissant Harry loin derrière lui.
"Mais qu'est ce que tu racontes. C'est ma meilleur amie, il n'y a rien entre nous"
"C'est ça"

A leur retour au terrier, Ron continua à ignorer Harry, tout comme Giny. Harry passait donc la plupart de ses journées à jouer aux échecs tantôt contre M Weasley qu'il battait à chaque fois, tantôt contre Fred et George qui passaient alternativement leur rendre visite pour que la boutique soit toujours gardée. Parfois il passait ses après-midi à discuter avec Lupin quand ce dernier passait prendre des nouvelles de Percy.

La veille de noël, l' atmosphère au Terrier était devenu irrespirable pour Harry, et il décida de faire quelque chose qu'il avait mis de côté depuis trop longtemps. Cette nuit il se rendrait à Grodic's Hollow, dans la maison où ses parents avaient été tués. Il irait sur leur tombe même si ceci devait le faire souffrire horriblement.
En plein nuit Harry se réveilla de lui même , et quitta son lit sans perturber Ron qui ronfler comme un dragon. Il s'habilla, et descendit dans la cuisine. Il préféra laisser un mot sur la table pour expliquer au Weasley son absence et ne pas trop les inquiéter. Mme Weasley avait déjà bien du soucie à se faire pour ce pauvre Percy.
Dans le jardin, Harry allait transplaner quand il entendit une voix derrière lui. "Psst, Harry attends moi."
Giny venait de surgir dans le jardin et courait vers lui, l'éclair de feu de Harry dans une main et son balai dans l' autre. "Je viens avec toi"
"Mais tu ne sais même pas où je vais!"
"Peu importe. Je pourrais toujours t'être utile."
Harry avait au fond de lui très envie qu'elle vienne mais il avait peur " Giny, ça ne serait pas raisonnable." Mais devant le regard que lui jette Giny il abdiqua "très bien, je t'emmène"
Harry et Giny enfourchèrent leur balais, et s'envolèrent dans la nuit glaciale.
Ils volèrent longtemps. En dessous d'eux les villes, illuminées par les décorations de noël, semblaient s'étendre à l'infinie . Le froid s'engouffrait à travers leur gant et leur écorchait les mains, mais les matchs de Quidditch les avaient suffisamment endurcie pour leur permettre de résister.
Ils se posèrent dans un endroit à l' écart des moldus et consultèrent une carte "Regarde" lui dit Giny "Grodric's Hollow se trouve ici, nous n'en somme plus très loin"
Ils soufflèrent sur leur main gelées et décidèrent de finir le voyage à pied. Pendant le parcourt, Harry raconta à Giny ce qu'il avait vu dans les souvenirs de Rogue. Elle se contenta de l' écouter sans lui faire de remarques.
Puis Harry s'arrêta net. Un petit muret en ruine marquait l'entrée d'un immense jardin qui menait jusqu'aux vestiges d'une ancienne maison. Mais ce jardin, Harry l' avait reconnut, c'était celui qu'il avait vu dans la salle du cauchemar. "Giny" il lui prit la main "nous y sommes"
Giny contempla l'immense parc enneigé, puis les ruines carbonisées de la maison, le tout faiblement éclairé par un vieux réverbère. C'était un mélange de beauté et de tristesse, la neige blanche apportait une touche de pureté qui contrastée avec le noir des pierres brûlées. Harry s'avança d'un pas lent dans le jardin, il arrêta son regard sur chaque détail, chaque branche, chaque pierre, comme si ils pouvaient lui évoquer quelque chose. Giny lui tenait la main et continuait à le suivre sans rien dire. Ils traversèrent ce qui restait de la maison, puis se retrouvèrent dans la partie arrière du jardin. Là, à l' abris d'un grand arbre, deux tombes de marbre blanc se dressaient face à eux. Harry lâcha la main de Giny et s'avança seul.
Il essuya la neige qui masquait le message gravé sur chaque pierre tombale, puis s'agenouilla tout en lisant "James et Lily Potter, membres émérites de l' ordre du phénix, mort pour s' être dressés contre le tyran, puissiez–vous reposer en paix."
Harry se mit à pleurer, il frappa son poing dans la neige de toute ses forces "Pourquoi! Pourquoi les a t'il tué. C'est moi qu'il voulait" puis projetant sa tête en arrière et son regard vers le ciel il hurla de toute ses forces "C'est moi que tu voulais." Ses cris firent s'envoler une nuée d'oiseaux.
Giny s'approcha et se serra contre lui. "On va les venger Harry! Je te le promet."
Harry et Giny restèrent comme ça un bon moment, sans parler, juste bercés par le sifflement du vent, et le bruit que faisait le frottement de leurs jambes qui se balançaient doucement dans la neige. Harry lui caressa la min "Merci Giny, merci de m' avoir accompagné"
Puis Giny le tira pas la main " Viens Harry, il est temps de partir. On risque de mourir de froid si on reste plus longtemps"
Harry se releva doucement, il était triste mais il s'était vidé de quelque chose qui lui pesait sur le cœur depuis trop longtemps.

Alors qu'il se retournait prêt a partir, Giny le retint par le bras " Harry, regarde"
Derrière une pierre tombale, Harry vit que quelque chose entièremetn recouvert de neige était posé. Mais Harry n' arrivait pas à bouger, le froid et le chagrin le paralysaient. Giny fit alors le tour des tombe et ramassa l'objet. De l' autre main elle enleva la neige, puis le montra à harry "Regarde! c'est un bocal en verre. Mais il y a quelque chose à l'intérieur. Elle l'ouvrit puis tira un bout de parchemin qu'elle tendit à Harry
"Ca ne doit pas être la depuis trés longtemps, le parchemin à presque l' air neuf"
Harry déplia le bout de papier, et lut plusieurs fois à voix basse
"Aors ?" interrogea Giny. "Qu'est ce qu'il y écrit"
"J'arrive pas a y croire, écoute ça"

Dans ta quête je peux t'aider
Tous les Horcruxes tu devras trouver
Mais le suivant est bien caché
Le secret de Serdaigle il te faudra percer."

En bas, à droite, quelqu'un avait signé R.A.B

Chapitre 11 : Le repentir

Harry et Giny avaient réussi à rejoindre le Terrier avant le lever du soleil. Tout le monde dormait encore à poing fermé, et Harry en profita pour se débarrasser du message qu'il avait laissé aux Weasley.
Déjà, ils entendirent des pas dans l'escalier. C'était Ron qui s'était levé en premier, et dévalait les marches quatre à quatre.
"Harry, Giny, qu'est ce que vous faites déjà là tous les deux ?"
"On a fait une petite balade nocturne" lui dit Harry
"Alors c'est arrangé entre vous deux ?" demanda Ron
Giny saisit la main de Harry et la serra fort "Oui, c'est arrangé"
Ron s'approcha alors d' Harry "Je suis désolé, je crois que je me suis encore comporté comme un imbécile"
"Tu l' as dit." Et Ron et Harry se firent une rapide accolade.

Ils prirent tous les trois leur petit-déjeuner en attendant que tout le monde se soit levé.
"Dit-moi, Ron quand est-ce que tu vas te décider à parler à Hermione," Giny avait tenté d'aborder le sujet avec le plus de tact possible
Ron parut surpris "Parler à Hermione! Pour quoi faire ?"
Harry et Giny se contentèrent de se jeter un regard désespéré.
Puis ils lui racontèrent leur périple jusqu'à Godric's Hollow. Ron fut d'abord un peu vexé de ne pas les avoir accompagné, puis il finit par tout oublier quand ils lui parlèrent du message de R.A.B.

Ce fut un noël triste, M et Mme Weasley avaient décidé de rester auprès de Percy. Fred et George était bloqués dans leur boutique et Fleur et Bill s'étaient absentés pour rendre visite à Charlie. Lupin et Tonks étaient cependant venu leur tenir compagnie. Harry, lui, était heureux d'avoir pu se réconcilier avec Ron et Giny, et ça lui suffisait à passer un bon noël. Ils envoyèrent Hedwige apporter un message à Hermione pour lui raconter ce qui s'était passé depuis .
"Ron, tu veux pas lui laisser un petit message" Harry lui tendait sa plume
"Ba non! Dit lui bonjours de ma part, ça suffira" Ron les regardait incrédule.
"Pfff, et ben on a pas fini" Giny tapota sur l' épaule de son frère et préféra monter dormir un peu.

Les vacances se terminèrent dans une relative bonne humeur, où Harry et Giny multipliaient les sous-entendus sur Ron et Hermione, mais ce dernier semblait ne pas comprendre.

De retour au Château, Ron, Harry, Hermione et Giny se retrouvèrent dans la salle commune après que tout le monde se soit couché.
"Tu ne trouves pas ça étrange Harry ?" Hermione regardait fixement le feu qui dansait dans le cheminée. "Si R.A.B est le frère de Sirius, il n' a pas pu te laisser ce message sur la tombe de tes parents, il est mort il y a trop longtemps. Ça doit être quelqu'un d'autre"
"Et puis" repris Giny "rappel-toi que toutes les personnes qui t'on aidé en restant dans l'ombre, te voulaient rarement du bien"
Harry se rappelait en effet du journal de Tom Jédusor en deuxième année, du faux Alastor Maugrey pendant la coupe de feu, et plus récemment du Prince de Sang mêlé.
"Elle a raison" confirma Hermione "nous devons rester méfiant. Ça va pas Ron ? ,"
Ron fixait Hermione la bouche ouverte, mais la réflexion qu'elle venait de lui faire le fit sursauter "Heu..si ça va."

Les cours reprirent et le rythme de travail s'accéléra, mais Harry avait bien d'autres chose en tête. Qu' elle était le secret de Lily, qui était R.A.B, où trouver les Horcruxes, et enfin la prophétie pouvait t'elle se tromper, pouvait-il encore être maître de son destin..
Le mercredi soir, il retrouva l'équipe de Gryffondor pour un dernier entraînement avant le match qui les opposerait à Serpentard le samedi.
Alors qu'il donnait ses instructions, il vit que Macgonagall s'éloignait de Poudlard.
Le bureau de Dumbledore était donc libre et il pourrait librement retourner dans la pensine.
Il demanda au reste de l' équipe de continuer sans lui, et se précipita avec son éclair de feu jusqu'à la tour de Gryffondor. Il demanda à Neuville, qui faisait le sieste, de lui ouvrir, puis s'empara de la fiole et fila vers le bureau de Dumbledore.
"Sacramentum Véritas." Le mot de passe n' avait pas changé et Harry se faufila dans la pièce.
Il déposa la pensine et y versa un nouveau filament argenté qu'il fit tourner non sans une certaine excitation.
Il s'y plongea et chuta dans la mémoire de Rogue.

Il se retrouva en face de la porte du bureau de Dumbledore. Rogue, la baguette à la main frappa trois coup sec. Ce Rogue là se dit Harry, devait avoir entre 25 et 30 ans, il avait toujours ce même nez crochu et des longs cheveux noirs qui lui tombaient devant les yeux, mais il avait déjà se regard lugubre qui avait la terreur de nombreux élèves
"Entrez" La voix de Dumbledore s'éleva derrière la porte.
Rogue ouvrit la porte d'un seul coup et pointa sa baguette dans toutes les directions, il semblait craintif, et à n'en pas douter, le moindre mouvement suspect lui aurait suffit à attaquer.
Dumbledore était assis derrière son bureau et le regardait presque amusé.
"Et bien Sévérus, qu'est ce qui vous fait si peur, rangez donc cette baguette, vous n' en aurez pas besoin."
Rogue semblait un peu perdu, mais il abaissa son bras "Je suis désolé pour cette entrée quelque peu fracassante, mais.."
"Mais quoi? Vous pensez que des Aurores, cachés dans ce bureau allaient vous bondir dessus pour vous expédier à Askaban."
"En fait, oui Monsieur"
"Je vous ai pourtant promis que j' avais fait le nécessaire auprès du ministère pour qu' il vous acquitte de tous ce que l' on vous reprochez"
"Pourquoi avez-vous fait une telle chose ?"
"Asseyez-vous Sévérus, et ne m' appelez plus Monsieur, mais Professeur Dumbledore."
"Bien Professeur."
"Vous savez que le professeur Slughorn nous quitte à la fin de l' année. C'est une triste nouvelle, mais il a suffisamment écumé les salles de cours pour que je lui rende enfin sa liberté."
"ça sera une grosse perte pour Poudlard." Rogue semblait reprendre peu à peu confiance
"Effectivement. J' ai donc besoin d'un nouveau professeur de potion, et j' ai pensé à vous Sévérus, puisque je me souviens que vous étiez excellent dans ce domaine."
"Et bien je ne sais pas trop quoi dire"
" Je sais que la défense contre les forces du mal vous attire plus, mais pour commencer, je penses que le cour de potion sera parfait pour vous!" Dumbledore inclinait la tête de haut en bas comme si il cherchait à le convaincre.
Rogue releva alors la manche de sa robe noire et tendit son poigné vers le Directeur
"Regardez professeur, c'est la marque des ténèbres, comment pouvez laisser quelqu'un portant cette emblème, enseigner ici ?"
"Ce n'ait qu'un dessin Sévérus! Une image, pas très a mon goût j'en conviens, mais qui n'altère en rein les qualités de l'individus"
"Pourquoi faites-vous preuve de clémence à mon égard" Les yeux de Rogue cherchaient à percer les songes de Dumbledore, Harry se souvint d' ailleurs qu'il était très bon occlument,
"Et vous Sévérus? Pourquoi êtes-vous venu ici ce soir"
"Je n'arrive pas à me l'expliquer" Rogue avait baissé le regard.
" Vous avez commis des erreurs, c'est évident. Je vous ai vu sombrer lentement Sévérus pendant vos études ici. A partir du moment ou vous avez commencé à devenir agressif avec vos camarades, et surtout avec Miss Evans même lorsqu'elle voulait vous aider, j'ai compris que dépourvu d' amour, vous vous dirigiez chaque jour un peu plus dans les griffes de Voldemort. Vous vous êtes même rendu complice de certains assassinas. Mais ce que vous pensiez être une force, s'est soudainement révéler être votre pire ennemie, et je parle de la mort de Lily."
Rogue se leva, et avait perdu tout contrôle, il agitait les bras comme un dément et se mit à hurler "Je l' ai aimé, puis insulté et détesté, mais je ne voulais pas qu'elle meurt" Rogue s'écroula sur le bureau "il m'avait promis qu'il l'épargnerait, il me l'avait dit, juste James et l' enfant, il m'avait promis."
"C'est pour ça que je penses que vous avez suffisamment expié vos fautes Sévérus. Il est temps de vous racheter, de prouver que vous n'êtes plus ce dément sanguinaire."
Rogue s'était posé sur le siège, le regard perdu comme si il était vidé de toute énergie, puis il soupira pour lui-même "Je l'ai même traité de sang-de-bourbe"
Dumbledore se leva et fit le tour de son bureau, puis posa sa main sur l' épaule de Rogue " Vous n'étiez plus vous-même Sévérus, et d'ailleurs les autres s'en étaient rendu compte. Voldemort a profiter de ce moment de faiblesse pour vous piéger. Mais je suis convaincu que vous êtes, en plus d'un grand sorcier, quelqu'un de profondément bon."
Rogue redressa la tête "J'accepte le poste professeur! Vous pouvez compter sur moi."
Le visage de Dumbledore s'illumina "Je savais que vous accepteriez." Dumbledore alla à une veille armoire et en sorti une bouteille poussiéreuse "Un hydromel de 1763, une de mes meilleurs bouteilles." Il y eu un bruit de bouchon, puis d'un coup de baguette Dumbledore fit apparaître deux verres à vin sur le bureau.

"Professeur" Rogue fixait son poigné "Est-ce que vous pourriez me retirer la marque des ténèbres"
"Je suis désolé Sévèrus, mais la marque est quelque chose que l'on garde à vie. Je pense même que c'est une bonne chose. A chaque fois que vous la verrez, vous vous souviendrez de vos erreurs passés."

Rogue approcha sa tête d'un bout de parchemin qui se trouvait sur le bureau.
"Professeur, qu'est ce que c'est, je crois avoir vu mon nom la dessus" Rogue tendit la main pour essayer de le retourner. Dumbledore fut plus rapide que lui, et se saisit du parchemin qu'il alla ranger dans un tiroir, à l'intérieur d'un vieux livre noir, tout disant "Ce n'est rien du tout Sévérus, juste quelque notes griffonnées sur l'organisation de l' enseignement pour la rentrée."
Mais Harry, tout comme Rogue, sentait que Dumbledore mentait.
Ils continuèrent à discuter tout en dégustant l' hydromel
"Et bien Sévérus, puisque Slughorn s'en va, je suis aussi heureux de vous annoncer que vous devenez directeur de la maison Serpentard.
Rogue semblait gonflé dans son orgueil. "Professeur Dumbledor, vous ne regretterez pas votre choix"
"J'en suis persuadé Sévérus!"
Harry se sentit attiré puis a nouveau projeté sur les dalles de pierre du bureau. Il mit quelque seconde à reprendre ses esprits, puis se dirigea vers la porte. Mais il s'arrêta alors qu'il posait la main sur la poigné. Et si le parchemin qu'avait caché Dumbledore était resté au même endroit. Cette idée lui parue d'abord absurde, après toutes ces années, Dumbledore avait du le déplacer voir même jeté.
Mais il se dit qu'au final ça ne lui coûtait rien d'essayer.
Il se dirigea ver le tiroir et l'ouvrit. Le livre noir se trouvait toujours à l'intérieur. Il l'ouvrit et y découvrit un parchemin jauni et rongé par l'humidité.
D'un coup de baguette, il alluma les bougies sur le bureau de dumbledore et s'installa pour lire ce bout de papier.

" Les récents événements me font croire de plus en plus que nous sommes tous liés par notre destin, et qu'il nous laisse seulement libre de choisir les moyens pour parvenir à l'objectif qu'il nous a fixé.
Comment expliquer sinon la défaite de Voldemort.
Une nouvelle fois, le destin semble bouger les pions qu'il a placer sur l' échiquier. Sévérus Rogue, ayant pris conscience de son erreur, à quitter le maître des ténèbres et semble lui aussi reprendre la route que le destin lui a tracé.
Je ne lui ai rien dit et je ne lui dirais rien.
Comment pourrait-il comprendre qu'une prophétie, dont nous sommes les seuls informés, l'a désigné comme celui qui aidera l' élu à accomplir sa destiné. Et que cet élu, n'est autre que le fils de son pire ennemie et de la femme qu'il a aimait.

Prend soin de toi
Ton ami de toujours


Albus Dumbledore"

Harry senti son cœur s'accélérer, il tremblé et n'arrivé pas a croire ce qu'il était en train de lire. Car en plus de ce que cette lettre, qui n'avait apparemment jamais été envoyé, lui révélait, le plus surprenant était l'identité de son destinataire. En effet, cette lettre était adressé à un certain R.A.B.

Harry récupéra la fiole de souvenir, il mit le parchemin dans sa poche et fila vers les vestiaires. Seul Ron finissait de se préparer, et une odeur très forte prit Harry à la gorge.
"Mais qu'est ce que c'est que cette odeur ?" Harry se mit à tousser, et aperçut à côté du sac de Ron un bouteille sur laquelle il y avait inscrit " Rêve de Harpie"
"Je me suis mis un peu de parfum" Ron était devenu tout rouge
"Un peu! Mais tu as contaminer tout le vestiaire des garçons"
Ron ramassa ses affaires et le dépassa vexé
"Pou ton information, sache que les filles aiment les garçons qui prennent soin d'eux."
"Oui, mais pas ce qui essaient de les intoxiquer" Harry se mit à rire.

Au cours de repas dans la grande salle Harry montra à ses camarades le bout de parchemin
Ron qui s'enfilait un gros morceau de poulet se voulait rassurant "ça prouve une chose Harry! Les prophéties peuvent se tromper. Honnêtement je doute fort que Rogue accepte de t'aider, dans l'hypothèse où il n'est pas un traître."
Hermione restait songeuse "Moi je pense que l'identité de ce RAB est la clef de beaucoup de chose. Au fait vous ne trouvez pas que ça sent bizarre ici ?"
Ron prétextant une urgence, se leva de table et fila on ne sait où. Quant à Harry, il ne réussit pas à finir son repas tellement il avait envie de rire.

Chapitre 12 : La statut de Téraclis

Harry, Ron, Hermione et Giny se réunissaient quasiment tous les soirs dans la salle commune de Gryffondor, au coin du feu, afin de faire le point. Ils furent vite rejoint par Neuville qui, intrigué par ces réunions nocturnes, avait décidé d'y prendre part.
"J'ai cherché dans tous les bouquins qui relatent l'histoire des fondateurs, et je n'ai rien trouver d'intéressant sur Serdaigle" Hermione semblait complètement désespérée.
"Ton R.A.B aurait pu être un peu plus généreux en informations" s'exclama Ron.
"Peut-être qu'un élève de Serdaigle pourrait nous renseigner" demanda Giny
"J'en ai déjà parler à Luna" lui répondit Hermione" et elle ne sait rien de plus sur l'histoire de sa maison"
"Oui mais c'est Luna!" Ron l'avait dit tout en essayant d'imiter la voix de Luna
"Qu'est ce que ça veut dire!" Neuville s'était levé et manaçait Ron du regard.
"Ho Neuville, Luna est très gentille comme fille, mais elle est un peu bizarre"
"Pas plus que toi Weasley!"
"Qu'est ce que tu veux dire" Ron s'était levé à son tour
"ça suffit tous les deux!" La voix d'Hermione sembla produire son effet et ils se rassirent sans protester.
"Bon pour le moment on est pas plus avancés, alors je vous propose que chacun essaient d'obtenir des informations de son côté, puis d'avertir les autres si il découvre quelque chose. Et maintenant je crois qu'il est l' heure d'aller se coucher." Harry regarda chacun pour être sur que personne ne veuille rajouter quelque chose. Puis ils se levèrent et montèrent se coucher.

Le lendemain, l' équipe de Gryffondor affrontait Serpentard. Harry motiva ses troupes dansles vestiaires "Je vous rappel que Malefoy n'est plus là et que leur attrapeur ne s'est pas montré dangereux lors de leur match contre Serdaigle. Alors on met le paquet, et on passe en tête du championnat, compris"
Comme réponse il eut droit à une acclamation généralisée de ses coéquipiers "Compris!"
Le match fut effectivement assez facile. Sans Malefoy, l'équipe de Serpentard avait l'air totalement désorienté. Ils multipliaient les erreurs stratégiques, et Ron n'eu aucun mal à arrêté la plupart des tirs adverses.
Afin de mettre un terme au souffrance de Serpentard, Harry plongea vers le vif d'or et l' attrapa avant même que l' attrapeur de Serpentard ait remarqué son absence.

Le soir venu, après avoir fêté la victoire, les gryffondor montèrent se coucher sauf Harry et Giny qui étaient resté à discuter dans la salle commune.
"Tu n' as pas envie de changer un peu d'air ?""lui demanda Harry
"Et qu'est ce que tu me proposes ? " Giny avait posé sa main sur celle d' Harry.
"Suis-moi" Harry tira Giny par la main. Ils sortirent de la salle commune et se dirigèrent discrètement jusqu' à la volière.
Une fois sur place, Harry sortit une fiole de sa poche et la tendit Giny. Cette dernière en avala une gorgée sans rien demander. Puis ce fut le tour d' Harry. Ils se transformèrent en Hiboux et s'envolèrent. Ils traversèrent le jardin de Poudlard puis le grand lac, pour se poser de l' autre côté, dans une clairière bordée l'immense étendue d'eau. La pleine lune se reflétait sur le lac et éclairait doucement l' endroit.
Harry s' allongea dans l'herbe et Giny en fit de même, la tête posée sur sa poitrine. Harry lui caressait les cheveux tout en regardant les étoiles.
" Harry ? est-ce que parfois tu envisage l' avenir avec moi?"
"Pour l'instant, l'avenir je ne l'envisage pas trop, j'essais plutôt de vivre le moment présent."
Giny redressa la tête et le regarda dans les yeux en souriant, Harry lui rendit son sourire. Ils se fixaient sans rien se dire, quand soudain le sourire de Giny s'effaça après un sursaut
"Qu'est ce qu'il y a Giny ? ça va pas"
Cette dernière essayait de plonger son regard au plus profond d'Harry
"Non, j' ai cru que….laisse tomber!"
Elle reposa sa tête sur la poitrine d' Harry et ils se remirent à discuter. Ils parlèrent d'eux, de leurs amis, de la magie et du destin d' Harry. Ils rirent beaucoup aussi, puis s'endormirent sans s'en apercevoir.
Le lendemain matin, ils furent réveillés par les premier rayons du soleil, et s'envolèrent pour le château. On était dimanche et il n' y avait pas cour, mais arrivé dans la salle commune pratiquement tout le monde était levé et se préparait pour se rendre à la grande salle. Ils furent accueillis par des regards interrogateurs, et des petits cris moqueurs.
"Mais où étais-tu passé ?" Ron semblait un peu tendu
"Ben, Giny et moi on a eu envie d'aller se promener"
"En pleine nuit, avec ce qui se passe en ce moment, mais t'es inconscient ou quoi!"
"je suis désolé Ron, je ne voulais pas d' inquiéter."
"Ouais, n'en parlons plus, mais que ça ne se reproduise pas"
Harry se contenta de lui sourire.

Juste avant d'arriver dans le grande salle, Harry fut interpellé par McGonagall
"Potter! Je n' ai toujours pas eu votre devoir sur les multimorphis. Je sais qu'il y a eu le match, mais maintenant plus d'excuse, je le veux cet après-midi. Je serais dans la salle des professeurs, vous me l'apporterez là-bas."
"Bien Professeur"
"Sans faute Potter!"

Harry était un peu abattu. Il n' avait pas commencé son devoir, et la nuit passée dehors l' avait épuisé.
"Je vais t'aider" lui dit Hermione. Et tout les deux se mirent à faire cette dissertation. Au bout de trois heures, Harry avait fini, et d'ailleur il n'aurait jamais fait quelque chose d'aussi bien, en si peu de temps sans l' aide de son amie
"Merci Hermione, on t' a déjà dit que t'était la meilleure"
"Oui je sais, je suis brillante!"
Harry fonça vers la salle des professeurs. A l'intérieur, il n' y avait aucune trace de McGonagall.
"Harry! Vous êtes perdu?" Slughorn venait de surgir derrière lui
"Heu non, je cherche le professeur McGonagall"
"Minerva! Elle en salle de réunion, suivez-moi"
Slughorne se dirigea vers un grand tableau "Secretus Abdicare"
Le tableau ne pivota pas, mais disparu complètement. Derrière, une immense salle ornée de tableaux et de statuts, au milieu de laquelle se trouvait une grande table ovale, que le Professeur McGonagall avait inondé de parchemins et d' affaires en tout genre.
"Minerva! Le jeune Harry vous chercahit"
"Ha Potter! Merci Horace" Slughorn prit congé
"Vous m' avez apporté votre travail ?"
"Tenez Professeur" Harry lui tendit le parchemin tout en scrutant la salle dans ses moindres recoins. Jamais il n'avait vu une salle décorée d'une telle façon. Il n' y avait aucune cohérence dans les tableaux et les statuts qui était juxtaposés les uns à côté des autres. Mais son regard s'arrêta sur une statut, recouverte par un drap blanc et poussiéreux, dont seul un bras dépassait. Mais au bout de ce bras, une main tenait un médaillon.
"Qu'est ce que c'est professeur ?" Harry pointait la statut du doigt
"C'est la statut de Téraclis. Elle symbolise l'union des quatre fondateurs. C'est étrange qu'elle vous intéresse. Elle avait disparue de Poudlard depuis de nombreuses années, et c'est Hagrid qui l' a rapporté il y a quelques temps, il l' a retrouvé dans la forêt interdite."
"Je peux regarder professeur ?"
"Bien sur" Mc Gonagall se leva et tira le drap.
La statut semblait très abîmée par l'usure du temps. Elle représentait une sorte de géant, emmitouflé dans une longue cape de sorcier, le crâne chauve et les oreilles pointues, comme celles des elfes. Il avait quatre bras qui tenaient chacun un objet différent.
McGonagall repris la parole "On raconte que les quatre fondateurs de Poudlard avait la capacité de fusionner pour se défendre de toute attaque. Comme tu peux le remarquer, cette fusion donnerait naissance à une entité nommée Téraclis, qui serait quasiment invulnérable. Capable d'attaquer grâce à l' épée de Gryffondor, d' effrayer ses ennemie avec le médaillon de Serpentard, de se régénérer grâce à la coupe d' Elga Poufsouffle, et de se défendre des attaques et des sorts avec le bouclier de Serdaigle. Ceci n' a jamais eu lieu. Lorsque Salazard Serpentard s'est éloigné des autres fondateurs, ces derniers ont eu peur qu'il essaye de s'emparer de toutes les armes pour prendre le pouvoir. Ils ont donc caché l'épée, la coupe et le bouclier. Seul l' épée est restée à Poudlard. Nul ne sait ce que sont devenus la coupe et le bouclier"
"Intéressant" Harry essayait d'avoir l' air le plus naturel possible, mais il ne pouvait s'empêcher de reculer les yeux fixés sur la statut. Il venait de découvrir quel objet de Serdaigle, Voldemort avait choisi pour en faire son Horcruxes. Le seul problème maintenant restait de le trouver.

Harry se précipita vers la salle commune de Gryffondor, il traversa les couloirs à toute allure et faillit bien écraser Miss Teigne. Il ne trouva que Ron qui s'était endormie sur son livre de botanique.
"Ron! Ron!" Harry le secouait pour le réveiller
"Quelle heure il est ?" Ron sursauta, et tourna la tête dans tous le sens
"J'ai trouvé Ron!" L'objet appartenant à Serdaigle, et dont Voldemort s'est servi pour en faire un Horcruxes"
Ron sembla du même coup plus réveillé "Il faut prévenir Hermione" et Ron fila vers le portrait de la grosse dame
"Ron! Attend, tu ne sais même pas où elle est"
"Réfléchis deux secondes Harry"
Mais Harry comprit sur l'instant, et il se mit à suivre Ron en direction de la bibliothèque.

Ils y retrouvèrent Hermione qui semblait sur les nerfs, autant qu'une veille d' examen.
"Rien, rien, rien" elle avait enfoui sa tête dans ses mains "Je suis désolée Harry, mais je fait du surplace depuis plus de deux semaines."
Harry s'assit en face d'elle "Hermione, moi j'ai trouvé. Je sais quel objet on doit chercher"
Hermione lui jeta un regard interrogateur "Si c'est une blague c'est pas drôle"
"Non, c'est vrai. Nous devons chercher le bouclier de Rowena Serdaigle"
"C'est une blague c'est ça" Hermione était prise d'un petit rire nerveux
Ron prit la parole " Non, Harry l' a découvert tout à l'heure par hasard, dans la salle des professeur"
"Par hasard! Moi je passe des centaines d' heures ici sans rien trouver et Harry découvre en quelques minutes ce que nous cherchons par hasard. Parfait" Elle se mit à rire de plus belle, pour terminer par fondre en larmes
Harry et Ron l'aidèrent à regagner la salle commune.

Une fois Hermione calmée, ils reprirent leur recherche.
"Je crois qu'on ne trouvera rien dans les livres" leur dit-elle
"Alors où chercher" demanda Harry
"J'avais eu une idée bien avant que tu fasses ta découverte de ce matin. Connaissez-vous la boutique Vetus Domina. C'est un magasin d'antiquités, qui a du avoir entre les mains la plupart des objets les plus précieux du monde des sorciers. Peut-être pourrait-il nous renseigner sur le bouclier"
"Qu'est ce qu'on attend pour y aller" Ron commencé déjà à se lever.
"On ne peut pas y aller tout de suite. Cette boutique n' apparaît sur le chemin de traverse qu'après minuit."
"En voilà des drôles de façons de gérer son commerce. Pourquoi n'ouvre t'il pas dans la journée, il y a plus de monde! C'est meilleur pour le chiffre d' affaire"
Hermione s'avança vers eux comme pour leur faire une confidence
"Parce que le gérant est un nosferatus."
"Un vampire!" S'écria Harry
"Et oui! Comment croyez-vous qu'il ait réussit à emmagasiner tous ces objets. On dit qu'il a plus de mille cinq cent ans. "
"Je peux venir avec vous" la voix de Neuville venait de s'élever derrière eux.
"Tu es des notre " lui dit Harry en souriant
"Bien" repris Hermione "rendez-vous ici vers 23 heures. On n'attendra pas les retardataires!"
Ils se dirigèrent vers la grande salle, au fond un peu excité par ce qui les attendait la nuit même.

Chapitre 13 : Le mystérieux Monsieur Bélizère

Bien avant que la pendule n'annonce 23 heures, Harry avait ouvert la fenêtre de la salle de Gyffondor, il respirait à plein poumons l'air froid qui pénétrait dans la salle, ce qui lui permettait de ce remettre un peu les idées en place.
Giny vint se serrer contre lui
"Alors, vous faites encore une expédition nocturne ce soir ?"
"Tu nous accompagnes ?"
"Nous je vais rester ici et attendre votre retour pour vous ouvrir la fenêtre de la salle commune. Ça tombe bien j' ai un devoir à rendre pour demain."
Harry se sentait un peu rassurait.

Hermione, Ron et Neuville arrivèrent à leur tour. Ils attendirent que deux élèves se décident à monter se coucher, puis ils s'approchèrent de la fenêtre ouverte.
"Bien" Harry sortit la fiole contenant la potion d' Animagi de sa poche. " Si tout le monde est prêt." Il avala le contenu de sa fiole et s'envola par la fenêtre.
Ses amis l' imitèrent, et Giny après les avoir vu disparaître dans la nuit glaciale, referma les battants et se remit au coin du feu pour y terminer sa dissertation.

Harry et les autres reprirent une apparence normal dans une ruelle sombre de prés au lard.
"Direction, le chemin de traverse" s'écria Ron.
" Et tu comptes t'y rendre comment" lui demanda Hermione
"Et ben on va transplaner"
"N'y compte pas, le chemin de traverse est bien trop loin d'ici et on ne maîtrise pas suffisamment le transplanage pour parcourir une telle distance"
"Et tu pouvais pas le dire avant" Ron avait pris un teint violacé
Mais Hermione se contenta de brandir un sac noir
"De la poudre de cheminette"
"Et où vois-tu une cheminée ici"
"Non, mais il y en a une chez Madame Rosemerta, alors venez"
Ils entrèrent dans la taverne. Il n' y avait personne excepté Mme Rosemerta qui semblait attendre quelque chose ou quelqu'un.
"Bonjours les enfants."
"Bonjours Madame"répondit Hermione "Vous êtes toujours d' accord pour que l'on utilise votre cheminée."
"Un marché et un marché, vous pouvez y aller"
Harry passa le premier . Il s'empara d'un peu de poudre puis tout en prononçant "Chemin de traverse", il la jeta et se senti attirer dans un trou noir.
Il roula sur un vieux parquet, puis se retrouva étendu face contre terre, et lorsqu'il se redressa, il se rendit compte qu'il venait de sortir de la cheminée du Chaudron Baveur. Il fut rapidement rejoint par Hermione puis Ron et enfin Neuville.
La grande salle était absolument déserte, et ils purent tranquillement se rendre sur le chemin de traverse.
"C'est où exactement ?" Neuville tournait la tête dans tout les sens. Il était émerveillé autant que ses camarades. Ils s'étaient déjà rendu plusieurs fois sur le chemin de traverse, mais jamais du nuit. Le chemin était illuminé, tant par les boutiques, dont les vitrines projeté des rayons lumineux de toutes les couleurs, que par de petites boules de lumières qui volaient autour des voyageurs nocturnes. Parfois la lumière semblait venir de sous les pavés de la rue et éclairait leur visage en leur donnant l' apparence de fantômes.
"La boutique se trouve dans l' allée des embrunts" Hermione avait lâché son information de manière désinvolte
"Quoi!" Ron et Neuville venaient de s'arrêtait net "Hors de question de me rendre dans l' allée des embrunts la nuit c'est trop dangereux!"
" Dangereux! Pour quelqu'un qui c'est rendu dans la chambre des secrets, sous le saule cogneur, au département des mystères, et dans la tombe d' Elga Poufsouffle, je trouve ça un peu fort" Hermione avait parlé sans même se retourner
"Je parlais pour Neuville" Ron rajusta sa robe et reprit son chemin
"Quoi, mais tout va bien!" Neuville fit de même

Une fois dans l' allée des embruns, Hermione s'arrêta devant une vielle maison. On aurait dit une vieux manoir délabré et sans aucun intérêt. Les volets en bois pendaient, menaçant de tomber sur les passants, alors qu'une bonne partie du toit avait été arraché. Il n' y avait plus de porte non plus, mais on ne pouvait rien distinguer d'autre à l' intérieur que le noir absolu.
"Il est bizarre cette boutique" Neuville commençait à s'approcher
"Non Neuville" Harry venait de le stopper en l' attrapant par le bras
" Si tu rentres, tu ne pourras plus jamais ressortir, tu te perdrais dans les ténèbres pour toujours" Hermione fixait le trou noir d'où semblait provenir de faible voix qui appelaient à l'aide.
"Il n'est pas encore minuit"

Ils s'assirent tout les quatre devant cette ruine de bois. L' allée était déserte.
Puis au moment au douze sons de cloche résonnèrent dans la nuit, la façade sembla bouger. Une vitrine remplaça les fenêtre brisée, le toit repris une apparence normal, et de la lumière surgit de l'intérieur laissant entrevoir une immense pièce encombrée de milliard d'objets.
Un enseigne surgit juste au dessus de la vitrine, et se balançait sous l'effet du vent provoquant une grincement inquiétant. On pouvait y lire "Vetus Domina : Objets d' antiquité magique et autres chose bizarres."
Une chauve-souris vint alors se poser sur la pancarte, et les suivit lorsqu'ils entrèrent. Elle traversa la pièce, puis dans un nuage de fumée, elle pris l'apparence d'un homme, qui désormais se tenait debout derrière un comptoir. Ses yeux étaient rouge et ornés de pupilles jaunes vives. Sa peu était verdâtre et couverte de pustules. Sa narine droite semblait avoir était arrachée, et il était courbé.
"Bien venu chez Vetus Domina, je m' appel Bélizère, et je suis là pour vous servir" Il fit un sourire qui laissa entrevoir ses longues canines pointues.
"Monsieur Bélizère, nous aurions souhaiter vous poser des questions si bien sur vous avez cinq minutes à nous consacrer" Ron avait pris la parole mais on sentait dans sa voix quelque chose de mal assuré.
"Cinq minutes!" Son sourire disparut soudain "J' ai l' éternité devant moi, vous pouvez donc me poser toute les question que vous voulez."
"Bien voilà" Harry venait de prendre la parole "nous sommes à la recherche de certains objet."
"J'ai peut-être ce qu'il vous faut"
"En fait c'est un bouclier"
"Des boucliers. Oui bien sur, j'en ai en grande quantité" Il se retourna et commença à fouiller dans une grande armoire qui semblait ne pas avoir de fonds "J'ai des bouclier para-tonnerre, des boucliers chanteurs, des boucliers avaleur de sorts datant du 16ème siècle"
Désormais seul ses pieds dépassaient de l' armoire.
"Non, monsieur, non cherchons un bouclier très particulier" Harry s'avança "Nous cherchons le bouclier ayant appartenu à Rowena Serdaigle"
Bélizère recula lentement et sorti de son armoire.
"Qu'est ce que vous venez de dire ?"
"Le bouclier de Serdaigle" repris Neuville "vous voyez de quoi on veut parler ?"
"Bien évidemment!" Bélizère avança sa main garnit d'ongles longs, sales et crochus vers le front d' Harry , qui recula
"mais pourquoi est ce que cet objet vous intéresse t'il autant ? "
" Nous avons été chargé de le ramener à Poudlard." Ron n' avait pas trouvé meilleur explication.
"Ha oui! Et qui vous en à chargé ?"
"Le professeur Dumbledore" Harry avait donné le premier nom qui lui était venu à l'esprit
"Mail il est.."
"Mort je sais" répondit Harry "mais c'était justement sa dernière volonté."
Bélizère les regarda chacun attentivement puis il reprit
"Il a été en ma possession il y a un certain temps maintenant. Un employé de Barjot et Beurk me l'avait confié pour que j'y fasse certaines retouches. Puis ce même homme est venu le récupérer, et je ne l'ai plus revu pendant de longues années. " Il scruta à nouveau la pièce du regard puis reprit
"Jusqu'au jour où un petit homme avec une tête de fouine, vienne ici et me demande de le mettre en sécurité contre une magnifique canne suceuse de sang"
Bélizère posa sur le comptoir une canne dont le pommeau était recouvert de petites dents acérés. "Un cadeau inestimable. Alors je l' ai caché là où mes frères pouvaient le surveiller, en lui promettant que le jour ou lui où son maître voudrait le récupérer, j'irais le chercher"
Harry semblait comprendre qu'il ne fallait mieux pas trop insister.
Une autre chose l'intriguait, derrière le comptoir, il y avait une porte en bois, d'où provenaient des gémissements et de grattements,
Alors pour changer de sujet Harry lança "Et qu'est ce qu'il y a derrière cette porte ?"
Bélizère lui jeta un regard noir "Rien qui ne puisse vous intéresser, croyez-moi."
Sa voix était devenu plus lugubre
"Bien, je crois qu'on vous a suffisamment dérangé pour ce soir" Hermione lui fit un sourire tout en tirant Harry par le bras qui s'approchait machinalement de cette porte.

Ils tournèrent le dos pour quitter la boutique lorsque Bélizère se mit à nouveau à parler
"Au fait, l'homme à la tête de fouine ma dit une dernière chose avant de partir. Il m' a dit qu'il serait possible que des gens un peu trop curieux viennent poser des questions à propos du bouclier, et que si ça devait se produire" Bélizère agita la main et la porte de sortie disparue sous leurs yeux "je devrais les faire taire pour toujours."
Sans réfléchir, Harry, Ron, Hermione et Neuville, sortirent leur baguettes et allèrent se cacher chacun derrière une pile d'objet.
Bélizère se jeta sur Ron, qui était accroupi derrière des livres entassés. "Winguardum léviosa" Ron envoya valser la dizaine de bouquins, vers Bélizère.
Le vampire qui se protégea la tête avec sa cape.
Ron pu s'enfuir et rejoindre Hermione.
"ça va " lui demanda t'elle
"Tu sais Hermione"Ron était un peu essoufflé après sa course "je voulais que tu saches que si on ne devais pas s'en sortir, et bien que….."
Hermione se contenta de l' embrasser "moi aussi Ron"
Ce baisé sembla redonnait toute l' énergie nécessaire à Ron qui surgit dans la pièce et projeta un éclair de feu dans le dos de Bélizère qui se dirigeait vers Neuville.
Après avoir poussé un hurlement, il se retourna et fit face à Ron "Vous ne pouvez pas me tuer, je suis déjà mort" et il commença à foncer vers Ron qui était immobilisé par la peur. Il ne bougeait pas alors qu'Hermione le tirait pas la manche
Harry agita sa baguette "Volo Murus" Un mur de brique surgit soudainement devant Ron, et Bélizère le percuta de plein fouet. Il semblait fou de rage et hurlait "ça vous amuse vos petits tours de magie, mais vous ne pourrait m' échapper continuellement."
Son regard de fou se fixa sur Harry qui se trouvait juste devant la petite porte de bois, derrière le comptoir. Bélizère se précipita sur lui
"Toi, je vais m'occuper de ton cas" il sortie sa main crochu de dessous sa cape et brandit sa main comme pour attraper Harry à la gorge.
Mais Harry pivota sur lui même tout en ouvrant la porte. Bélizère la traversa dans un cri strident "Noooooooooooooooooooooon!!!!!!!!!!!"
Harry se redressa pour refermer la porte derrière Bélizère, mais resta prostré devant ce trou noir. Harry avait l'impression que quelqu'un l'appelait au secour
"Harry ferme cette porte" Ron commençait à courir vers lui
"Allez Harry, dépêche toi" Hermione criait car elle avait l' impression qu' Harry ne l'entendait pas.
Une fois à sa hauteur Ron claqua la porte.
"Bon sang Harry, mais qu'est ce qui t' as pris. Tu veux que notre ami le vampire revienne nous faire la peau ou quoi!"
"Je…je sais plus, désolé Ron" Harry semblait revenir peu à peu à lui
Neuville montrer du doigt l' autre porte qui venait de réapparaître et qui menait vers la sortie.
"Filons"
Ils sortirent dans l' allée des Embruns.
Une fois dehors, ils prirent cinq minutes afin de retrouver leur esprits.
"Il est complètement fou ce type" s'exclama Ron
"L"homme à la tête de fouine, celui qui lui a confié le bouclier, tu crois que c'est Quedever ?" Hermione lui posa la question entre deux bouffées d'oxygène.
"J'en suis sur" lui répondit Harry "On est sur la bonne voie. Bon on ferait mieux de filer d'ici."
Les bruits de combat avait en effet du attirer l' attention et des sorcier à l'aspect plus que douteux étaient sortis de nul part et avançaient dans leur direction.

Ils se mirent à courir jusqu'au Chaudron Baveur. Une fois à l'intérieur ils verrouillèrent la porte.
La salle était restée vide.
Ils se dirigèrent vers la cheminée et disparurent chacun à leur tour.
Une fois chez Mme Rosmerta, ils sortirent en douce et se retrouvèrent dans les rues de prés au lard.
Ron prit alors la parole "Hermione, qu'est ce que tu as promis à Rosmerta pour qu'elle nous laisse utiliser sa cheminée."
"Je lui ai promis qu'on passerais un après-midi nettoyer la salle"
"Quoi, mis tu aurais pu nous en parler avant."
"Désolé, mais j'avais pas le choix"
"Et ben tu iras toute seule, parce que moi j' ai rien promis du tout"
"Quoi!" Hermione pointa sa baguette vers Ron "Je sais pas ce qui me retiens"
"Tu disais pas ça tout à l'heure" Ron lui fit un petit clin d'œil
"Buccare fimare" Hermione agita sa baguette en direction
Harry et Neuville virent alors les lèvres de Ron se coller l'une à l'autre l'empêchant de parler
Hermione rangea sa baguette "Bon alors on rentre?"

Ils se retrouvèrent dans la salle commune. Hermione avait été obligé de libérer les lèvres de Ron pour qu'il puisse boire sa potion mais l' avait averti que la prochaine fois il en aurait pour une semaine.

Ils sortirent les beurrabière qu' ils avaient prises chez Mme Rosermeta. Ils en burent plusieurs gorgées sans parler. Harry regardait dans le vide et semblait perdu dans ses pensées.
Ron et Hermione l'observaient attendant qu'il parle mais rien ne sembla se passer.
Alors au bout de ces minutes interminables de silences Ron lui demanda "Mais qu'est ce qui t'a empêcher de fermer la porte sur Bélizère tout de suite."
"J'ai entendu quelqu'un m'appeler à l' aide, mais j'y voyais rien."
"Et c'est tout, c'est juste pour ça. Tu n'allais tout de même pas te précipiter dans les ténèbres pour aller aider quelqu'un que tu ne connais même pas" Ron se remit à boire sa beurrabière sans quitter Harry des yeux
"Justement Ron! La voix qui m'appelait au loin. Je crois que c'était celle de Sirius."

Il y eu un nouveau silence. Harry avait l'impression que ses amis le regardaient comme si il était devenu complètement fou. Il se sentit presque obligé de se justifier
"Je sais que ce n'est pas possible, qu'il est mort" Harry essuya rapidement ses yeux d'un revers de la main.
"Pourtant j' aurais parié l' éclair de feu que c'était lui."
"Ce n'est pas complètement impossible que tu ai entendu sa voix" lui dit Hermione "je penses que derrière cette porte se trouvait les abysses."
"Les abysses ?" Neuville regardait Hermione et frissonna
"Oui les abysses, c'est un endroit dont il est très difficile de revenir. Seul les vampires peuvent s'y promener sans se perdre. Il y a des entrées cachées un peu partout dans le monde, et les vampires les traverses pour se rendre d'un endroit à un autre. Pour ne pas s'y perdre, il faut s'avoir maîtriser l' obténébration."
"C'est quoi l' obténébration ? et quel rapport avec la voix de Sirius ?" Harry était très intriqué par les propos d' Hermione
"L'obténébrations, c'est le pouvoir de maîtriser les ombres. C'est de la magie noire extrêmement avancée. Mais pour en revenir à ce que tu as entendu, il est possible Harry, que derrière le voile du département des mystère se trouve une entrée des abysses qui communique avec la magasin de Bélizère, comme avec toutes les autres entrées d'ailleurs. Si Sirius est perdu à l'intérieur, alors tu l' as peut-être entendu."
"Je pourrais allé le chercher!" Harry venait de se lever d'un coup et semblait avoir retrouver toute son énergie
"Certainement pas!" Hermione s'était levée à son tour "Tu sais que si tu pénètre dans les abysses, tu n'en reviendras jamais. tu erreras jusqu'à en devenir fou."
"Tu sais Harry" Ron s'était levé aussi, et posa la main sur l' épaule de son ami "Si Sirius à réussit à s'échapper d' Askaban, peut-être réussira t'il au revenir des abysses."
"Merci Ron" Harry se rassit, le cœur lourd "mais Hermione à raison, seul les vampires peuvent s'y rendre. Je trouverais une solution pour le tirer de là de toute façon"
"Si c'est lui "objecta Hermione "les abysses peuvent parfois créer une illusion pour attirer les gens dans leurs entrailles."
"Comment tu sais encore tout ça toi ?" Ron se grattait la tête sans comprendre.
"Et bien, pendant mes recherches sur les Horcruxes, figure toi que j' ai lu quasiment tout ce qui avait attrait à la magie noire."
"En tout cas" soupira Ron "on à rien de nouveau au sujet du bouclier"
"Si" Harry redressa à nouveau la tête "souvient toi que Bélizère nous à dit qu'il était gardé par ses frères. C'est un endroit ou doivent se regrouper les vampires."


La semaine sembla s'écouler paisiblement. Chacun avait récupéré de sa nuit sur le chemin de traverse, et s'était mis à jour dans ses devoirs, même Ron.
Le vendredi, Harry profita du cour de défense contre les forces du mal pour poser une question à Tonks
"Professeur, qu'est ce que vous pouvez nous dire sur les vampires"
"Et bien, vous avez du voire, au cour de vos précédente années ici les moyens de neutraliser un vampire, qui sont ?……oui Miss Granger"
" Toute lumière intense et surtout celle du soleil. La décapitation, la perforation du cœur, et le feu."

"Absolument, 10 points pour Gryffondor"
"Professeur" Harry l'interrompit à nouveau "je voulais plutôt savoir, où on peut les trouver par exemple"
Tonks lui jeta un regard en coin "Harry! Tu ne voudrais tout de même pas aller chasser le vampire tout seul ? ça serais de la pure folie"
"Non, professeur, mais je voudrais juste que vous nous parliez en pu plus"
"Admettons. Il y a plusieurs familles de vampire, qui généralement se haïssent. Nous avons les Obertus, qui sont capable de changer de visage à leur guise, les Lezarus parce qu'il sont capable de faire repousser n'importe quel membre de leur corps, les Sylvéris dont la particularité est de contrôler l'esprit des gens par la simple force de leur regard, les Sambius qui font preuve d'une remarquable capacité à communiquer avec tous les animaux et enfin, le Nosferatus, qui sont les plus hideux des vampires, mais peut-être les plus puissants, parce qu'il ont la faculté de dominer les ombres."
Tonks s'arrêta et vit que toute sa classe semblait terrorisée, sauf Harry qui repris "Et où peut-on trouver des nosfératus"
"Partout, ils se sont fondus dans la société des sorciers."
"Non mais je veux dire, ce qui pourrait s'apparenter à un lieu de rassemblement."
Tonks se frotta le menton pendant quelques secondes avant de reprendre "Je crois que le direction de cette école ne verrait d'un bon œil que je vous parle de ça. Je suis désolée Harry, je ne peux rien te dire de plus. Bien ce cour est terminé pour aujourd'hui. Pour la semaine prochaine j'attends que chacun me prépare une dissertation sur la manière de capturer des Skouarts sans tête. Bon week-end à tous"

En sortant de cour, Harry se précipita vers le bureau de la personne qui était la seule selon lui à pouvoir le renseigner.

Chapitre 14 : La fuite



Harry arriva à hauteur du bureau du professeur de potion. Slughorn avait ses pieds nus posés sur le bureau, et projeté son regard vers la fenêtre, perdu dans ses pensées.
Harry frappa un coup sec sur la porte "Monsieur, excusez-moi de vous déranger"
Slughorn avait légèrement sursauté et se leva pour aller le saluer
"Entre mon garçon, fait comme chez toi! Un verre d'hydromel ?"
"Non merci Monsieur"
"Assied-toi."
Harry retourna une chaise et vint s'asseoir face à son professeur
"Monsieur, je voudrais vous parler des Nosfératus."
"Ha! Et bien parle"
"Voilà, je sais que les Nosfératus vivent parmi nous, mais j' aurais
"Un petit nombre seulement" Slughorn venait de l'interrompre et se dirigeait vers la fenêtre, un verre d'hydromel à la main.
"Pardon ?" Harry fit mine de ne pas comprendre
"Seul les Nosfératus qui ont été autorisé par décret du ministère ont le droit de vivre parmi nous, mais la plupart sont isolés, et heureusement"
"Ha bon"
"Et oui. Tu te rends compte Harry. Les Nosfératus représentent la classe de vampires la plus dangereuse. Ce sont de véritables prédateurs. Seul les plus civilisés ont eu le droit de vivre avec les sorciers. Il y en a même un qui à enseigné à Poudlard, il y a un moment maintenant. Incroyable n'est ce pas"
"C'est vrai que ça doit être assez bizarre. Mais pour en revenir aux autres" Harry n'avait pas perdu de vu l'idée qui l'avait conduit ici "ceux qui n'ont pas été autorisé à vivre parmi nous, où vivent-ils."
Harry eu l'impression qu'un long frisson parcourait l' épine dorsale de Slughorn. Ce dernier se retourna
"Et bien, le ministère a préféré les tenir à l'écart de la population, pour des raisons de sécurités évidentes. Les Nosfératus sont reclus dans un endroit qu'on appel la vallée des ombres. Mais ne t'y trompe pas Harry, ce n' a d'une vallée que le nom. En réalité cette citée se trouve bien à l' abris, grouillante de vampires. Elle se trouve sous Londres, desservi par le réseaux d' égouts, à plusieurs mètres de profondeurs. Peu de gens en connaissance l'existence. Parfois des moldus, peu chanceux disparaissent, emportés dans ces égouts, et leur servent de repas. Le ministère essaye le plus possible de faire oublier leur existence."
"Donc pour retrouver les Nosfératus il suffit de suivre le réseau d' égout de Londres ?"
"Je crois, la vallée des ombres se trouve au cœur de ce réseau."
"Merci Professeur"
"De rien Harry!"
Harry quitta le bureau et se dirigea vers le terrain de Quidditch. Il était déjà en retard pour l'entraînement. Cependant plus il avançait vers la sortie de château plus il se sentait triste et abattu sans pour autant en comprendre la raison. Une fois dehors, sont sentiments de malaise s'accentua encore plus, mais le plus inquiétant, quelque chose qui ne s'était pas produit de puis longtemps, sa cicatrice lui faisait mal.
Il se faufila dans les vestiaires, il était seul, tous les autres devait déjà être sur le terrain, pourtant Harry ne se souvenait pas les avoir vu voler. Il se changea puis se dirigea vers la pelouse.
Au départ, il ne comprit pas très bien ce qui se passait. Toute l'équipe de Gryffondor semblait attendre quelque chose, ils était tous là, réunis autour de la boite qui contenait les balles, et restaient debout sans rien faire.
A côtés d'eux un autre groupe de personnes au milieu duquel, il reconnut tout de suite le Professeur McGonagall. Puis, au fur et à mesure qu'il avançait, il reconnut Scrigemour, le ministre de la magie, et Dolorès Ombrage, l'ancienne Directrice de cette école. Elle était toujours aussi grosse et avait conserver sa tête de crapaud orné de son nœud de papillon. Harry serrait les poings et les dents, il sentait que quelque chose ne tournait pas rond.
McGonagall s'avança vers lui "Potter! Gardez votre calme je vous en supplie!"
"Quoi, mais qu'est ce qui ce passe professeur" Harry tournait la tête autour de lui. Décidément, à voir le visage de ses coéquipiers, quelque chose clochait et il n'allait pas tarder à savoir quoi.
"Vous êtes en état d' arrestation Harry Potter." Srcigemour arborait un sourire victorieux "pour l'agression du gérant de la boutique le Vetus Domina, et le vol de différents objets"
"Quoi, mais enfin, c'est faux. C'est lui qui nous a agressé, c'est un vampire!"
"Merci, nous étions au courant." Ombrage avait pris la parole "mais il est considéré comme un concitoyen normal, et sans histoire. Et puis c'est vous qui vous êtes rendu dans sa boutique pour on ne sait quel raison. Etiez-vous seul cette nuit-là?" Ombrage avait retrouvé son regard inquisiteur et Harry savait qu'il était prise au piège, il regarda Ron, pensa à Hermione et Neuville, ceux qui avaient toujours été là, alors il lui parut naturel de répondre :
"Oui, j'étais seul!"
"Ha" Ombrage brandissait son poing comme si elle allait rendre son verdict "vous avouez vous êtes rendu dans l' allée des embrunts et avoir attaqué ce pauvre Bélizère"
"Non" répondit "je suis juste allé lui rendre visite. C'est moi qui devrait porter plainte"
Scrigemour fit signe à Ombrage de se taire en agitant la main "Sachez Potter que non seulement vous risquez le renvoie pour violation du règlement, mais surtout, vous risquez de passer quelques années à Azkaban pour cette agression."
"C'est scandaleux" Ombrage prenait du plaisir à en rajouter
"Comment osez-vous" Une voix venez de retentir derrière la foule. Hagrid bousculait tout le monde, un arrosoir à la main et menaçait Scrigemour "Vous ne toucherez pas à Harry, c'est compris, ou vous aurez à faire à moi"
Ombrage ne semblait pas très rassurée
"Hagrid, ne vous en mêlez pas, c'est déjà assez dure comme ça" McGonagall, repoussa Hagrid doucement, et de voir les yeux humides de la directrice, il retrouva son calme.
Scrigemour repris la parole "Il y a des détraqueurs autours de cette école, et Harry va devoir nous suivre.
Puis Scrigemour avança sa tête vers Harry et lui parla plus bas "A moins bien sur que tu te décide à parler Harry, et dans ce cas je suis prêt à fermer les yeux sur pas mal de choses."
Harry se gratta la tête "Je vais vous dire ce que Dumbledore m' a dit"
Scrigemour lui adressa un sourire satisfait "Je vois que tu commences à comprendre, c'est bien!"
Harry lui rendit son sourire puis repris" Dumbledore m'a dit que selon lui, vous étiez la plus belle andouille qu'il ait jamais vu"
Le visage du ministre se crispa "Très bien Potter, si vous voulez jouer à ça, je crois que vous allez passer votre première nuit à Askaban. Emmenez-le!"
Deux sorciers de forte corpulence l'attrapèrent par le bras. Ron était tétanisé, et Hagrid aurait bien voulu faire quelque chose mais en était empêché par McGonagall, qui l'empêchait de passer en le bloquant avec son bras, bien qu'elle soit tout aussi abattue que lui.
Seul Giny semblait plus en colère que triste.
Scrigemour repris" Emmenez-le saluer les détraqueurs, qu'il fasse connaissance avec ses nouveaux amis. Je vais m'assurer Potter que votre procès soit long, pour que vous restiez le plus longtemps possible à Askaban."

C'est alors que Giny se saisit de sa batte, et ouvrit le coffre contenant les balles de Quidditch. Tout se passa très vite. Elle libéra les cognard et d'un coup de batte envoya le premier dans le direction d' Harry, et le deuxième dans celle du ministre.
Scrigemour se baissa, et le cognard alla heurter Ombrage en pleine face. Elle se retrouva étendu sur le sol, le nez ensanglanté. Quant aux gardes d' Harry, ils furent obligé de lâcher prise pour courir se protéger.
Giny enfourcha son balais, se saisissant au passage de l' éclair de feu, et le balança à Harry.
Harry s'en saisit, et pris son envole, il passa en raz-motte prés de Ron.
"Si toi et Hermione voulaient nous retrouver, nous serons au Chaudron Baveur jusqu'à demain matin. Salut Ron"
"Harry!"
Mais ce dernier donna un coup de pied sec et décolla très haut avec Giny. Ils entendirent les hurlement de Scrigemour leur exigeant de revenir puis disparurent dans le ciel.

Après avoir volé plusieurs heures, ils décidèrent de se poser quelques instants dans une clairière.
Une fois descendu de son balais, Giny se précipita ver Harry et lui sauta dans les bras. Ils restèrent comme cela pendant quelques instants, sans parler.
Puis Giny s'assit dans l' herbe pendant que Harry faisait ricocher sur un étang les quelques cailloux qu'il venait de ramasser.
"Nous sommes des hors-la-loi désormais Giny"
"Tu crois que le Chaudron Baveur est le bon endroit"
"C'est tellement évident qu'ils n'auront pas l'idée de nous chercher la-bas"
"Si seulement tu avais ta cape d'invisibilité !"
"Mais je l'ai. Elle était restée par chance avec mes affaires d'entraînement, seul chose que j'ai conservé en partant."
Harry fit un signe de la tête et indiqua à Giny un sac qui se trouvait posé à côté de son balais avant de poursuivre.
"Tu as pris de gros risques en m'aidant. Si ils t' attrapent, tu finira à Askaban comme moi"
"Je m'en fiche. Rester à Poudlard sans toi m'aurait rendu folle de toute façon."
Harry se retourna pour lui faire un sourire
"Ma mère va être folle de rage, par contre ça me fait bien plus peur que les détraqueurs. Et puis je commence à maîtriser le sort du Patronus. On saura se défendre."

Ils s'envolèrent à nouveau et continuèrent jusqu'à atteindre Londres. Ils se posèrent dans un terrain vague, en s' assurant qu'aucun moldu mais aussi qu'aucun sorcier ne pourrait les voir.
"Il va falloir laisser nos affaires ici Giny, nous n'auront pas la place de tout prendre sous la cape"
"Tu sais Harry, il y a deux ans , Fred et George m'ont appris un sort afin que je puisse stocker leurs marchandises dans ma chambre sans que maman puisse les voir."
Giny fit tournoyer sa baguette en direction de leur affaire
"Objectum Evanesca"
Les balais et le sac d' Harry devinrent invisible. Bien qu'ils furent obliger de tâtonner un peu avant de mettre la main dessus, Harry et Giny pouvait tranquillement se balader avec leurs affaires sans que personne ne les voit. Puis ils revêtirent la cape d' Harry et se dirigèrent vers le Chaudron Baveur
Ils attendirent qu'un client sorte pour pénétrer discrètement dans la taverne.
Harry était un peu rassuré de ne pas voir d'avis de recherche placardé sur les murs, avec son portrait en gros.
Ils se posèrent, assis par terre dans un coin da la salle, et attendirent que le les lieux se vident. Giny avait sa tête posait contre l' épaule d' Harry et commençait à s'endormir. Il était très tard, et Harry sentait ses yeux le tirailler. Ils étaient toujours camouflé sous la cape.
Tom le patron fit sortirent les dernier ivrognes qui aurait bien voulu dormir là.
"Allez" Il ouvrit la porte en poussant un vieux sorcier dépareillé, avec un nez rouge et boursouflé "Faut que tu rentres chez toi maintenant Beny."
"Heu Tom, tu me fait une ardoise, comme d' habitude" Il était pris d'un hoquet foudroyant.
"C'est ça! Bonne nuit"
Tom était en train de refermer la porte, lorsque un homme entra.
Harry pensa alors que Tom allait le chasser, en raison de l' heure tardive, mais il referma la porte et passa à côté de lui comme si il n'existait pas, comme si cet homme était invisible.
Harry le reconnut après quelques instant, c'était Abhétorius, celui qu'il l' avait guidé dans Garysbury, la nuit où il avait détruit la coupe d' Elga Poufsouffle
Tom s'étira puis bailla bruyamment, il se croyait seul dans la pièce "Encore une journée de passée. Je suis mort de fatigue".
Il agita le doigt pour éteindre toutes les lumières et la pièce se retrouva plongé dans le noir. Puis les pas de Tom montant les escalier, résonnèrent pendant quelques secondes avant de s'évanouir, laissant Harry, Giny et leur visiteur, seuls.
L'homme tourna la tête vers Harry "Allez, sort de là, tu n'as rien à craindre"
Mais Harry resta prostré, il se répétait que l' homme ne pouvait pas le voir
"Ta cape n' a aucun effet pour moi. Mes yeux la transpercent comme l'air. Vient t'asseoir tu dois mourir de faim"
Harry prit la décision de sortir. Il posa délicatement la tête de Giny, qui dormait profondément, sur son sac, et vint prendre place à une table.
Abhétorius fit apparaître quelques sandwiches sur la table, et Harry en prit un qu'il avala goulûment. L'homme le regardait manger avec un sourire, puis quand il eu terminer, il se remit à parler :
"Alors Harry, as-tu avancé dans ta quête."
"De quoi parlez-vous?"
"Je veux parler de ta quête des Horcruxes."
Harry le dévisagea cherchant à savoir si l' homme qui se trouvait en face de lui était digne de confiance ou non.
"Comment connaissez-vous l'existence des Horcruxes ?" Harry tentait de garder le ton le plus naturel possible
"Savoir comment je connais leur existence n' a pas vraiment d'importance. Ce qui est important Harry, c'est que tu arrives à les détruire tous."
"En quoi ceci est important pour vous ?"
"Parce que je veux la même chose que toi. Je veux voir Lord Voldemort succomber pour de bon."
"Vous étiez un ami de mon père ?"
"Comme je te l' ai déjà dit, je l' ai connu, mais nous n' étions pas vraiment des amis"

Harry se leva et approcha sa main de l' homme, il essaya de la toucher mais sa main passa au travers de son corps. Abhétorius semblait ne pas avoir de consistance matérielle.
"Vous êtes un fantôme !" Harry recula, le regards presque admiratif. Il ne ressemblait pas à Peeve ou nick-quasi-sans-tête, avec leur aspect blanchâtre. Abhétorius ressemblait à ce qu'il y a de plus humain.
"Non Harry, je suis un spectre."
"Quel différence ?"
"Elle est énorme Harry! A l'origine les fantôme, sont des morts qui ont choisi de surveiller dans les cimetières le corps des autres morts et d' effrayer tous ceux qui voudraient perturber leur repos éternel. Mais ils ont toujours le choix de rester fantôme où de retrouver leur liberté. Certain décide de hanter des maisons ou des châteaux pour s'amuser, d'autres de rester afin surveiller un proche avant qu'il ne le rejoigne, mais il ne sont pas prisonnier. Un jour chacun d'entre eux retrouvera l' éternité.
Un spectre, c'est une âme maudite à laquelle on refuse le repos éternel, condamné à errer pour l'éternité et à payer les fautes qu' elle a commise."
"Et qu'avez-vous fait pour mériter une telle sanction ?"
Abhétorius regarda longuement Harry, comme si il n'avait plus le force de parler
"J' ai tué des innocents. Qui a t'il de plus grave"
Harry recula, la confiance qu'il commencer à mettre dans cet homme venait de sévanouir d'un seul coup
"Vous étiez…..?"
"Un Mangemort, absolument Harry. J' était jeune et avide de pouvoir. J' ai cru qu' il pourrait m'apporter ce qui m' avait toujours manquer, la reconnaissance des autres. Je me trompais lourdement"
Harry ne savait pas trop quoi dire, mais Abhétorius reprit
"Tu comptes te rendre dans les égouts avec cette jeune fille ?"
"Vous voulez parler de Giny ? Bien sur, je ne peux pas la laisser seul ici. Je suis en fuite et elle aussi."
"Je sais. N'oublie pas que tu auras besoin de lumière dans les égouts."
"J' ai ma baguette!"
"Je crains que ce ne soit pas assez. Il te faudra quelque chose de beaucoup plus puissant. Maîtrise-tu le sort de lance-flamme ?"
"Non"
"Je vois, il est temps que je te l' apprennes. Suis-moi."
Ils se rendirent derrière le chaudron Baveur et Abhétorius lui expliqua la formule "Draconis lucare."
Harry s'entraîna une bonne heure. Au départ il était seulement capable de transformer sa baguette en bougie. Mais à la fin il réussit à lui faire cracher de véritables gerbe de flammes.
"Très bien" lui dit Abhétorius "je crois que tu es paré pour te rendre à la cité des ombres.
"Merci. Vous pensez que ce sera suffisant ?" Harry n' eu pas de réponse. Il se retourna et s' aperçut qu' Abhétorius avait disparu.
De retour dans la salle du Chaudron Baveur, il eu l'immense plaisir de voir qu'Hermione, Ro, Neuville et Luna, les avaient rejoint. Ils étaient couvert de suie, et Harry compris qu'il avait utiliser la poudre de cheminette.
"Je suis content de vous voir"
"Nous aussi Harry" lui répondit Ron "Le ministère à voulu nous faire boire du véritasérum pour qu'on lui dise où tu étais parti, mais McGonagall nous à permis de nous enfuir avant."
Hermione s' avança " Désormais, nous resterons ensemble jusqu'à la fin"
Harry était très ému et ne savait plus quoi dire
Luna lui demanda alors "Et où allons nous maintenant ?"
Harry se tourna vers tous ses camarades "Dans les égouts de Londres. C'est là qu'on devrait trouver le bouclier de Rowena Serdaigle."
"Tien Harry, tu n' as pas dormi, tu va avoir besoin de ça"
Hermione lui tendit une fiole
"Qu'est ce que c'est"
"Une potion de revigore" coupa Ron. "On en a tous prit une"
Giny se réveilla, et bu à son tour le breuvage d' Hermione. Quelque secondes plus tard, ils avaient la sensation d' avoir dormit pendant des heures, et de se réveiller de long cauchemar.
Ils sortirent du Chaudron Baveur, Luna en tête qui ne put s'empêcher de faire une reflexion saugrenue comme à son habitude "Les égouts, voilà un endroit passionnant que j' ai toujours voulu visiter."

Chapitre 15 : Le lien le plus fort.

"Ici" Luna pointé du doigt une plaque de métal qui semblait leur permettre d'accéder aux égouts.
"Vous êtes sur que c'est par ici qu'il faut entrer ?" Ron regardait tout le monde d'un air perplexe.
"T'as une autre idée peu-être" Hermione s'avança et commença à soulever la plaque, qui semblait assez lourde "Venez m' aider"
Ron sorti sa baguette mais fut interrompu par Harry
"Non Ron pas ici! Il y a des moldus qui pourraient passer, même à cette heure de la nuit. "
Tout le monde retroussa ses manches et aida Hermione à dégager l'entrée. La plaque tomba sur le sol provoquant un fracas métallique.
Chacun recula d'un pas. Une odeur nauséabonde leur fit tourner la tête
"Mais qu'est ce que c'est que çà! " Ron avait remonté sa robe jusque sur son nez.
"Les égouts Ron! Ça t'évoque quelque chose ?" Hermione était toujours aussi remontée contre lui.
"Toi, l'odeur n' a pas l' air de te déranger! L' habitude certainement"
Hermoine avait sorti sa baguette
"Répète un peu pour voir !"
"ça suffit tout les deux!" Harry venait de s'interposé entre Ron et la baguette d' Hermione
"Je n' ai pas besoin de ça en ce moment, alors faites un effort, s'il vous plait"
Hermione rangea sa baguette et baissa les yeux " Désolé Harry"
Luna ne semblait pas se préoccuper du tout de l'incident entre Ron et Hermione "Il va falloir décider qui passe en premier"
"C' est moi"
Harry venait de s'avancer, et avait fait apparaître un filet de lumière au bout de sa baguette et éclairé le trou béant pour tenter d'y voir quelque chose. "Il n' y a ni échelle, ni corde."
"C'est profond ?" Ron s'approchait pour tenter d'y voir lui aussi quelque chose. Il ramassa une pierre et la jeta dans le trou. Chacun retint sa respiration pendant quelques secondes, jusqu'à ce que la pierre entre en contacte avec de l' eau.
"Il y a plusieurs mètres, mais il y a de l'eau en dessous pour amortir la chute." Harry se concentrait en parlant, pensant déjà à son saut
"Attend!" lui dit Hermione " Tu ne sait pas si il y a assez de fond, et puis l'eau doit être si sale!" Hermione se saisit de l' éclair de feu et lui balança "essais plutôt avec ça"
Harry se saisit du balais et plongea à travers l' ouverture, son éclaire de feu collé contre lui. Il chuta de quelques mètres, en poussant un cris qui se répercuta sous forme d' échos pour parvenir jusqu' à ses amis. Puis tout en tombant, il enfourcha son éclair de feu, il vola au dessus d'un rivière d'eau croupie, puis alla se poser sur une berge de pierre. Il pensa aussitôt qu'il avait bien fait d' écouter Hermione. L'eau qui s'écoulait vers la pénombre était sale et noire. Des cadavres de rats et d'autres bêtes flottaient entraînés par le courant.
"Hermione!" Harry avait ses deux main collés contre ses joues, et criait à plein poumons "Appel mon balais"
Hermione se recula puis agita sa baguette "Accio éclair de feu"
Le balais s'envola et alla atterrire dans les mains d' Hermione.
Chacun fit la même chose qu' Harry, et ils atterrirent les uns après les autres sur la berge. Hermione arriva la dernière.
"Bien" Harry avait attendu que tout le monde soit là pour reprendre la parole "on va suivre le courant en marchant sur cette berge. Faites attention à ne pas glisser, et allumez vos baguettes"
Ils se suivirent en file indienne. Neuville poussait de petit cris étouffés à chaque fois qu'un cadavre passé en flottant devant eux.
Ils marchèrent longtemps, et avaient de plus en plus l' impression qu'ils se dirigeaient vers nul part.
Soudain il entendirent une musique, qui s'amplifiait plus ils avançaient.
"Sortez vos baguettes" Leur dit Harry "ça ne me dit rien de bon"
"On dirait une musique de fête foraine" leur dit Hermione.
Ils distinguèrent alors une enseigne lumineuse sur laquelle était marquée "Grossepif et Ernest, compagnie fluviale de voyage dans les égouts."
"C'est une blague!" s' exclama Ron.
Au bout, la berge s' arrêtait, et laissait place à une immense étendu d'eau. Cependant quelque chose de blanc flotté attaché à la berge, mais ils n'eurent pas le temps de voir ce que c'était.
Un homme coiffé d'un Haut de forme et d'un costume rouge à queue de pie s'avança vers eux. Il avait l' apparence d'un clown.
Il avait le teint blanc et les yeux cernés de noir, au milieu de sa figure il y a avait un gros nez rouge aplatie qui semblait bien être le sien, son sourire laissait entrevoir une dentition identique à celle d'un vampire. Il sautillait dans leur direction, en faisant tournoyer une sorte de canne.
Arrivé à leur hauteur, il se stoppa net.
"Je me présente" il avait cet accent précieux propre à la haute société anglaise. L' homme se pencha bien bas, après avoir enlevé son chapeau, il était chauve et le haut de son crâne était aussi blanc que le reste de son visage
"Grossepif pour vous servir, et voici Ernest mon fidèle compagnon"
Un rat surgit alors de son chapeau. Il était très gros, noir avec des yeux rouges. Hermione et Giny reculèrent machinalement.
L' homme se redressa avant de reprendre "Comme vous pouvez le constater, la berge s'arrête ici, et je ne pense pas que vous souhaitiez continuer à la nage. Notre compagnie vous propose donc de vous accompagner dans nos magnifiques barques, et pour une somme ridicule, vraiment ridicule!" Grossepif se décala sur le côtés pour leur laisser voir une énorme embarcation en forme de signe blanc, identique à celle que l' on trouve dans les fêtes foraines.
"Et heu… combien pour le trajet ?" Harry fouillait dans ses poches mais se rendit compte qu'il n' avait pas une pièce sur lui
L'homme fit une large sourire, faisant apparaître ses dents sales et pointues.
"L'argent ne m'intéresse pas. Où voulez-vous vous rendre ?"
"Au cœur du réseau d' égout" Harry avait un ton méfiant
"Alors, il va falloir me donner une grande quantité de sang. Et celui que je préfère, c'est le sang de moldu, il a beaucoup plus de saveur que le sang de sorcier" Il arrêta son regard sur Hermione qui recula encore un peu plus en poussant un petit cris.
"Jamais, vous m'entendez!" Ron s'était mis devant elle pour la protégé."Si vous touchez à un seul de ses cheveux"
Mais un autre cris retentit à cet instant.
Hermione était bloquée, retenue prisonnière contre la parois, et c'était sa propre ombre qui la maintenait solidement attaché.

Ron était de plus en plus énervé "Lâchez là tout de suite"
En réponse il eu droit au regard glaciale du vampire
"Bon, c'est à vous de décidez, ou vous montez tout de suite, où j'augmente mon tarif et j'en prends un deuxième" L' homme se léchait les lèvres en regardant Hermione
"Il a raison" Hermione semblait calme même si on pouvait percevoir des sanglots dans sa voix "Harry, on doit t'aider, pas te freiner. Prenez ce bateau et continuez sans moi!"
Harry essayait de réfléchir, il devait continuer, mais il était hors de question d' abandonner Hermione à son sort.
Ron le tira de sa réflexion "Si c'est comme ça, moi je reste avec toi. Prenez moi espèce de monstre"
Ron se retrouva dans la même situation qu' Hermione, maintenu contre ce mur humide par sa propre ombre.
"Parfait!" dit Grossepif "deux pour le prix d'un. Je pense que je commencerais par la fille, elle m' a l'air bien plus savoureuse"
Son rat se mit à piailler et il lui caressa la tête "Ne t'inquiète pas Ernest, je te laisserai quelque os à ronger."
Harry profita de ce moment d'inattention pour pointer sa baguette vers le vampire et fit jaillir une flamme, après avoir utilisé la formule que lui avait appris Abhétorius.
Le vampire poussa un hurlement de terreur, le simple fait que la baguette d 'Harry passe à quelques centimètres de sa joue, lui avait laissé une brûlure indélébile sur la peau
"Du feu! Du feu! Ecarte toi où je risque de m'enflammer comme un bûche" Grossepif recula jusqu'à se retrouver collé contre la parois, à côtés de Ron.
Harry lui fit alors un signe de la main "Relâchez mes amis, ou je vous réduis en tas de cendres."
"Mais enfin, vous avez payer votre voyage. Un contrat est un contrat."
"Je n'ai rien payé du tout!" Harry s' approcha un peu plus
"D' accord, restez où vous êtes." Il fit un geste, et Hermione et Ron furent enfin libre.
"Bien maintenant, vous montez dans la barque et plus vite que ça" Harry suivait de sa baguette le vampire qui reculer vers l'embarcation
"Vous êtes inconscient. Je suis chez moi ici, et vous ne vous en tirerez pas comme ça"
"Très bien" lui répondit Harry " Vous allez nous servir de guide. Mais à la moindre tentative de votre part, je vous fait brûler, et je n' hésiterai pas"
Harry fit monter tout ses amis dans le cygne blanc, puis il prit place à son tour, sans lâcher Grossepif des yeux.

Neuville détacha la corde qui les maintenait amarré à la berge, et la barque commença à s'éloigner emporté par les courants.
"Mes frères vont vous dévorer, vous n' avez aucune chance"
Harry lui répondit avec un sourire "Tu n'en as pas plus que nous."
Seul Luna continuait à être déconnecté de la réalité. Elle s' allongea dans les bras de Neuville "Tu ne trouves pas ça romantiques, une balade au fil de l'eau ?"
"Pas tellement" Neuville n'avait jamais été aussi blanc
"Ha! Dommage" Luna resta collée contre lui et ferma les yeux.
Ils traversèrent un long tunnel. La lumière projetait par leur baguette éclairait les murs et laissait voir des fresque magnifique, représentant des scènes de guerre, et de différentes cérémonies vampiriques.
Luna s'adressa à Grossepif, comme si il les avait accompagné par complaisance " C'est magnifique! Qu'est ce que ça représente ?"
Grossepif se radouci un peu "C'est l' histoire de notre clan qui est représenté ici"
"Très intéressant" devant le regard intrigué de Luna, il poursuivit son explication
"Les vampires n'étaient pas des prédateurs au départ. Nous avions besoin de sang, mais nous le prélevions que sur les mourants. Au cours d'un cérémonial, nous m'étions un terme aux souffrances des humains malades. Nous avions une sorte de place et d'utilité dans la société.
Mais un jour, il y à plusieurs siècles, des sorciers hauts placés ont décidé que nous étions dangereux pour eux, et que nous devions faire l' objet d'une surveillance renforcée. Nous nous sommes opposés et il y a eu des affrontements violents, et des morts. Nous avons été pourchassé et brûlé sur des bûchés.
Puis, un jour, on a décidé de nous parquet dans des endroits où nous ne pourrions plus nuire, et les Nosfératus ont été enfermé ici, dans ces égouts miteux. Nous qui avions un grand sens de l' art, c'est une véritable honte.
Seul certain d'entre nous, qui avaient collaboré avec les sorciers, eurent le droit de rester vivre avec eux."
"Très touchant!" dit Ron avec mépris.
"Ho regardez la-bas!" Giny pointait du doigt des milliers de lucioles qui éclairaient une sorte d'immense cavité creusée dont les parois et qui étaient remplies de trous.
"Nous voilà arrivés au cœur du réseau. La vallée des ombres comme on l' appel."

Le bateau s'arrêta. Ils étaient arrivés devant ce qui ressemblait au chœur d'une église creusé dans la roche. Harry descendit tout en continuant à menacer le vampire. "Descendez!"
Grossepif, les bras en l'air mit pied à terre, suivit des autres.

Mais l'attention d' Harry fut attiré par un bruit de succion désagréable, il se retourna et vit des dizaines d' ombres couler des trous creusés dans la paroi. Elles continuèrent à s'étaler sur le sol avant de reprendre une consistance humaine .

Ils avait désormais en face d'eux une trentaine de Nosfératus, tous portant de longues robes noires dont la capuche rabattue sur la tête leur camouflé une partie du visage.

"J'aime pas ça Harry" Ron avait sa baguette à la main et tenter de viser à peu prés tout le monde.
L'un des vampires, parla avec une voix qui semblait venir d'outre tombe "C'est quoi ça ? Je t'avais dit que tu devais ramener uniquement des moldus"
Il vit alors que Grossepif était tenu en joug par Harry. Il leur adressa un sourire terrifiant, et reprit de sa voix rauque amplifiée par l' échos de la grotte "Tu n' as pas froid aux yeux jeune sorcier. Qu'est ce que tu viens chercher ici à part la mort"
"Je veux deux choses." Harry s'éclaircit la gorge " D' abord le bouclier de Rowena Serdaigle, et ensuite que vous rameniez Sirius des abysses."
Harry avait essayé d'avoir le ton le plus assuré possible, mais sa demande paraissait surréaliste
Le Nosfératu laissa échapper un rire gras "Rien que ça! Et si je refuse ?"
Harry serra la main sur sa baguette "Je vous fait tous brûler vif, un part un."
Les autres Nosfératus reculèrent en voyant la flamme au bout de la baguette d 'Harry prendre un peu plus de volume.

"Petit imbécile!"
Le Nosfératu ferma les yeux, recula d'un pas et d'immenses tentacules d'ombres glissèrent sur le sol dans leur direction, trop vite pour qu' Harry ait le temps de réagir. Les tentacules se saisirent de leur baguette. Neuville se précipita pour récupérer la sienne, mais une autres tentacule le heurta de plein fouet. Le corps de Neuville s' éleva dans les aires avant de retomber la tête la première dans l' eau noire des égouts.
Luna se mit à hurler de toute ses forces. Les autres, désarmés, regardèrent inquiet la surface de l'eau pendant quelques minutes. Mais Neuville ne fit pas surface.
Des larmes coulèrent des joues d 'Hermione et de Giny. Luna était agenouillé sur le sol et continuait à hurler. Harry et Ron ne bougeaient plus, terrorisés par le spectacle auquel il venait d' assister.
"Enfermez les !" Les Nosfératus se précipitèrent sur eux, et les conduisirent jusqu'au bout de la grotte. Ils poussèrent une lourde table de bois, soulevèrent une trappe et obligèrent Harry et ses amis a y descendre. Ils s'exécutèrent sans opposer la moindre résistance
La trappe se referma dans un claquement sourd, puis il y eu le bruit de la table raclant le sol, que l'on poussait pour venir bloquer l' entrée de la trappe.
"On ne voit rien ici, il fait complètement noir et on n' a pas nos baguette, Harry où es-tu ?"
"Ici Giny" Il l' a pris dans ses bras
"Mon dieu, c'est horrible" la voix d'Hermione se fit entendre dans le noir
Puis se fut au tour de Ron d'essayer de la réconforter "je suis là Hermione, attrape ma main"
Harry s'inquiéta de ne plus entendre Luna "Luna, est ce que ça va ?".
Ça question lui parut tout de suite stupide. Bien sur que non ça ne pouvait pas aller. Pourtant elle lui répondit dans une petit voix
"Ne t'inquiète pas pour moi Harry! Il faut essayer de se sortir de là maintenant"
"Ella a raison, on n' a pas de temps à perdre si on ne veut pas leur servir de dîner" Ron semblait s'effrayer lui-même en disant ça.
Harry se senti soudainement très coupable
"C'est ma faute si vous en êtes là. J'aurais du essayer de me débrouiller seul. Je vous demande pardon"
Il sentit la main de Ron tâtonner avant de se poser sur son épaule "Arrête un peu, tu n' as rien à te reprocher, et on est tous fier d'avoir été de la partie avec toi. On ne t'aurait pas laissé tomber"
"Chut! Ecoutez!" Hermione venez de les interrompre brutalement.
Chacun fit silence pendant quelques secondes, puis Hermione repris
"Vous entendez ?"
Ron lui répondit "Je crois. On dirait un bruit de respiration qui provient de l'autre côté de la cellule"
Hermione sembla alors parler pour elle-même, mais ses paroles glacèrent le sang de tout le monde
"Nous ne sommes pas seul ici. Il y a quelqu'un d'autre dans la pièce!"

Ron était de plus en plus nerveux, et avait du mal à le dissimuler
"Qu'est ce que vous croyez que c'est ? Un vampire, un loup-garou, une goule, une araignée ?"
"C'est encore pire que tout ça M. Weasley!"
On entendit Ron pousser un faible gémissement avant de tomber évanoui dans les bras d' Hermione
"Professeur Rogue c'est vous?" Harry s'avançait afin d'essayer de mieux distinguer la personne qui venait de leur parler au bout de la pièce, mais le noir l'empêchait de distinguer quoi que ce soit.
"Potter! Je croyais que ces Nosfératus m'avait suffisamment torturé, mais là c'est le comble."
A entendre sa voix, ils comprirent que Rogue devait être dans un sale état. Chacun de ses mouvements était accompagné d'un bruit métallique, ce qui signifiait qu'il devait être enchaîné au mur de leur prison.
Rogue, la voix toujours aussi faible repris "Dommage pour vous Potter que cette pièce soit plongée dans l'obscurité. Je suis sur que vous seriez ravie de me voire dans cet état."
Harry ne savait plus trop quoi penser. Il détestait toujours Rogue, mais il avait un doute quand à sa réelle volonté de tuer Dumbledore après s'être baladé dans les souvenir de son ancien professeur de potion.
"Harry n'est pas comme vous! Il ne prend pas plaisir à voir les autres souffrire"
"Miss Granger! Votre insolence et votre prétention ne vous seront d'aucune aide ici."
"Vous n'êtes plus mon professeur! et je n'ai pas besoin de recevoir de conseil d' un meurtrier."
Rogue sembla soudain reprendre de la force et se mit à crier " Je ne suis pas un assassin! Je vous interdit de parler , vous ignorez la vérité"
Harry ne pouvait se permettre de lui dire qu'il avait assister à son entretient avec Dumbledore au cours d'une excursion dans la Pensine. Rogue aurait été encore plus furieux. Il préféra tergiverser
"Qu'est ce que vous faites ici" Harry fit un pas de plus dans la direction de Rogue
"je pourrais vous retourner la question Potter!"
Mais avant qu' Harry ai eu le temps de répondre, la trappe s'ouvrit brusquement. Des Nosfératus descendirent et détachèrent Rogue. Puis ils firent monter tout le monde. Harry et les autres virent un Rogue affaibli. Sa peau était d'une blancheur cadavérique et le contour de ses yeux noirs était gonflé par des cernes violacées. Il avait des traces de sang séché sur sa tempe, comme si il avait été battu.

"Bien" Un Nosfératu s'avança et fit le tour des prisonnier en leur fixant la gorge de son petit regard froid et pervers "nous allons commencer par l'un d'entre vous, reste à déterminer lequel"
Grossepif sautait derrière les autres vampires en pointa Hermione du doigt "Moi, je veux cette jeune fille. C'est moi qui vous les ai rapporté, alors j'ai droit à une récompense!"
"Arrête de gigoter comme ça!" Le Nosfératu s'approcha d' Hermione et la projeta violemment vers Grossepif "Tien la voila! Fait en ce que tu veux"
Grossepif s'empara d' Hermione "Tu ne m'échapperas plus désormais"
Ron commença à se diriger vers eux mais fut retenu par Giny qui lui glissa tout bas "ça ne sert à rein, tu n' as pas ta baguette, tu ne pourras pas l' aider."
Le Nosféraut revint à eux, pendant que les autres s'amuser à montrer leurs canines proéminentes.
Il regarda Rogue puis Harry "Ce sera un de vous deux!" Il s'adressa à Rogue "Toi, il faudra bien que l'on te dévore avant que tu meures de faim et d'épuisement" Il lui saisit la tête de sa main crochue en lui écrasant le visage avant de reprendre "Et je doute que tu tiennes le coup encore très longtemps."
Puis de sa main libre, il fit de même sur le visage d' Harry "Quant à toi, je n' ai pas beaucoup apprécier ta façon de me menacer, et j'aimerais que tu serves d' exemple aux autres."
Il les relâcha, puis leur tourna le dos, s'adressant aux autres vampires en montrant Rogue du doigt "Qui vote pour celui-la" et l'intégralité des Nosfératus levèrent la main, puis il pointa Harry du doigt "Et pour celui-ci" tous les Nosfératus levèrent a nouveau la main.
Le Nosfératu soupira "Quel bande d'imbécile, être enfermé ici ne leur à pas réussi"
"Si je peux me permettre" Rogue avait repris ses allures de professeur, et s'avançait d'un pas assuré vers la vampire
"Qu'est ce que tu veux toi"
"Et bien je pensais que vous pourriez nous départager grâce à un duel entre le jeune Potter et moi-même. Le perdant vous servirez de dîner"
Tous les Nosfératus poussèrent un cri d'exclamation "Un duel! Un duel! Un duel!"
"Silence!" Le Nosfératu repris la parole "C'est une bonne idée. Mettez-vous face à face qu' on en finisse une fois pour toute"
Rogue et Harry s'exécutèrent sous les protestation de Ron et Giny "Harry, non! Tu n' as aucune chance"
Mais Harry ne les écoutait pas, il sentait que Rogue avait une idée derrière la tête, et même si ça lui paraissait un peu absurde, il préférait encore faire confiance à Rogue qu' aux vampires.
Ils se retrouvèrent ainsi face à face, séparé d'une dizaine de mètres.
Ils se fixèrent du regard pendant quelques secondes. Harry essayait de percevoir quelque chose dans le regard de Rogue mais ce dernier semblait complètement fermé.
Le Nosfératu commença à s'impatienter "He bien! Qu'est ce que vous attendez, commencez le combat!"
Rogue se tourna vers lui " Excuser-moi, mais nous avons besoin de nos baguettes pour nous affronter"
Tous les autres Nosfératus se mirent à crier ensemble "Les baguettes! Les baguettes! Les baguettes!"
"Silence!" Le Nosfératus fit apparaître deux tentacules d' ombres qui s'emparèrent des baguettes posées sur la table qui recouvrait la trappe et leur apporta
Rogue se mit à fixer Harry de nouveau de manière perçante. Harry commença par entendre un écho incompréhensible dans sa tête qui se transforma peu à peu en une voix audible, celle de Rogue
"Ecoutez Potter! Mettez vous en garde, et lorsque je vous ferais un signe de la tête occupez vous de neutraliser leur chef, mais contentez vous de le neutraliser, sans le tuer."
Harry se contenta d'un hochement de tête dans sa direction pour lui faire comprendre qu'il avait entendu.
Rogue le salua et se mit en garde. Harry en fit de même.
"allez, on a assez perdu de temps, et je meurs de faim!" Le Nosfératu était de plus en plus impatient
C'est alors que Rogue fit un signe de la tête à Harry avant de se retourner vers les Nosfératus regroupés les uns contre les autres. Il pointa sa baguette en hauteur, et cria "SECTUM SEMPRA". La roche se fissura en plusieurs endroits dans un bruit de tonnerre assourdissant, les Nosfératus n'eurent pas le temps de bouger et furent enseveli sous une pluie de lourdes pierres qui s'abattaient sur eux, dans un fracas de cris et de hurlements.
Harry pointa sa baguette vers le chef des vampires qui était encore debout et se mit à crier "Incarcerem". Des cordes sortirent de sa baguette et s'enroulèrent autour de son adversaire, qui tomba sur le sol en gesticulant comme un asticot.
Ron hurla "Accio baquette" il la récupera de sa main droite en pleine course et vint la planter dans l' oeil de Grossepif qui tentait de prendre la fuite avec Hermione à bord de sa barque.
Sous le coup de la douleur le vampire bascula en arrière vers les eaux entraînant Hermione avec lui.
"Nooon" Ron se précipita vers elle, et la rattrapa par le bras au dernier moment pour la ramener sur la berge, pendant que Grosspif et son rat sombraient dans les eaux boueuses des égouts.
Il la sera très fort contre lui et l'embrassa "je n'aurais pas supporté de te perdre"
Hermione le serra à son tour.
Les choses redevinrent calme petit à petit.
Luna s'était approchée de l' eau à quatre pattes "Neuville, est ce que tu peux m'entendre ?"
Harry s'approcha d'elle et posa sa mains sur son épaule " C'est trop tard pour lui, vient ne reste pas là"
Luna se redressa en sanglotant, elle récupéra sa baguette et fit apparaître quelques fleurs qu'elle déposa délicatement sur l'eau. Dans un silence absolu, ils se regroupèrent autours d'elle et de la gerbe de fleurs qui flottait désormais sur l'eau, ,et joignirent leur main. Seul Rogue était resté en retrait.
Luna se mit à parler "Neuville Londubat, courageux sorcier, membre de l' AD, mais avant tout ami fidèle, que ta mort soit vengée et que tu reposes en paix. Nous ne t' oublierons jamais. Adieu"
Les filles sanglotées bruyamment, et Harry et Ron sentait leur coeur devenir lourd comme du plomb.
Les funérailles furent interrompues par Rogue qui avait retrouvé sa voix agacée
"Bon, on ne va pas y passer la nuit! Potter prenait cette barque et repartait avec vos amis."
"Non Monsieur! Nous avons quelque chose à récupérer avant, et Neuville ne sera pas mort pour rien. Nous retrouverons le bouclier de Serdaigle"
Rogue recula d'un pas "Vous êtes venu chercher le bouclier! Etrange!"
Puis il sortit sa baguette et la pointa vers eux "Expéliarmus"
Rogue décrivit un arc de cercle de la main et tous furent désarmés, leus baguettes allant attérirent à plusieurs mètre derrière eux.
"Maintenant monter dans cette barques et fichez-moi le camps"
"Petrificus totalus"
Rogue se figea, sa baguette lui glissa des mains et tomba sur le sol en provoquant un petit tintement. Puis se fut au tour du corps de Rogue de s'effondrer sur le sol, en soulevant un tapis de poussière.
Derrière lui, Neuville trempé des pieds à le tête, grelottant de tout son être, tenait sa baguette braquée sur l'endroit où se trouvait Rogue quelques instants auparavant.