[Fanfiction]Harry Potter et la victoire de l'Amour[terminé]

Malefoy était arrivé bien avant le service de ménage de Tom, le propriétaire du Chaudron Baveur et fût interrompu pendant sa recherche par l’elfe de ménage qui préparait la chambre pour la venue de Harry Potter.

Cette visite au Chaudron Baveur remplissait de joie, Tom le propriétaire qui espérait ainsi reconquérir de la clientèle. Il fallait donc que tout soit parfait. Si Harry était satisfait alors sa pub se ferait d’elle-même. Il inspecta plusieurs fois les lieux et demanda à un elfe de nettoyer la cheminée.

« La cheminée mais bien sûr » se dit Malefoy.

Il attendit que l’elfe et le patron soient sortis pour examiner la cheminée, il trouva emballé dans un sac, le bouclier de Gryffondor. Il resta sans bouger perplexe devant un tel ouvrage. Pourquoi donc Harry Potter aurait-il besoin de ça ?

Il se cacha rapidement en transplanant dans la chambre à coté de celle de Harry et attendit farouchement l’arrivée de celui-ci.

Chez Ollivender, les filles cachée sous la cape d’invisibilité n’eurent pas beaucoup de mal à pénétrer chez le marchant de baguette. Le ministère avait simplement fermé la porte arrière de la boutique, avec une version améliorée de l’Alohomora qu’Hermione parvint à annuler sans aucune difficulté. Mais à l’interieur, elles se rendirent compte que la quête était loin d’être facile, les agents du ministère avaient mis la boutique sans dessus-dessous. La seule indication qu’elles avaient à présent pour chercher la coupe est « Boite grise claire » mais il y en avait des centaine de boites gris claire, elles se repartirent le travail, chacune sa moitié de magasin puis commencèrent à chercher.

A peine arrivé au Chaudron Baveur, qu’Harry fût traité comme un prince, courbettes, nourritures, boissons, décorations. Tout avait été imaginé et traité à l’excès pour que Harry se sente bien. Mais devant tant de gentillesse, Harry était plutôt mal à l’aise, il était gêné de l’accueil qui l’attendait, beaucoup de gens s’étaient rassemblés à l’auberge pour pouvoir le voir, lui serrer la main, le complimenter.

Tom lui était ravi, jamais même avant le retour du Mage Noir, son auberge n’avait réalisé un tel chiffre d’affaire, des gens étaient venus de loin pour voir Harry et maintenant lui faisaient confiance. Harry insista pour que Ron aille déposer leur affaire dans la chambre 27, avec les elfes, Harry craignait un problème quelconque, il sentait que quelque chose d’inattendu allait se produire, il savait que Voldemort ne l’attaquerait pas ici pas en présence de tous ces gens, pas en personne, mais les Mangemorts c’était une autre histoire.

Hermione et Ginny avaient pratiquement ouvert toute les boites grises claires lorsque quelqu’un entra dans la boutique. Discrètement et sans le moindre bruit, elles se serrèrent fort sous la cape d’Harry. Elles virent cet inconnu se pencher vers elles. Le peur au ventre, elles tentèrent de se calmer afin d’éviter de trahir leurs présence ici. Puis soudain l’homme se mit à parler : « Monsieur le Ministre rien n’a évoluer ici, je vais refermer la porte avec un sortilège plus puissant. Mais êtes vous sûr, que la source était fiable ? Personne ne semble être entré ici depuis notre dernière perquisition ! »

Il discuta encore quelques minutes par la cheminée avec le Ministre puis ressortit par l’avant du magasin.

Terrifiées et encore toutes tremblantes, Ginny et Hermione attendirent encore quelques instants avant de sortir de leur protection magique. Ginny pleurait, elle s’était assise dans la précipitation sur une boite dure qui lui avait lacéré le dos. Elle jeta cette boite avec rage. Mais au moment, où elle toucha le sol, le contenu de la boite émis un son métallique. Hermione se rapprocha et l’ouvrit. Elle en sortit la coupe d’Helga Poufsouffle. Ginny, les yeux encore embués, émis alors un petit rire discret. Les deux amies sortirent de la boutique par la porte arrière que le représentant du Ministre n’avait pas pensé refermer, et partirent rejoindre leurs hommes tout en discutant de l’imbécilité dont faisaient parfois preuve les employés du Ministère.

En chemin, elles s’arrêtèrent pour acheter la gazette du sorcier qui ne leur avait pas été livrée. Et s’assirent sur un banc afin de lire l’article concernant Harry. Ginny fît semblant d’être jalouse de voir son petit ami dans le journal, ce qui faisait beaucoup rire Hermione. Rire empêchait Ginny de se focaliser sur la douleur de sa blessure au dos. Puis elles reprirent le chemin qui les menait droit à ceux qu’elles aimaient.

Chapitre 10 :

Voir Hermione et Ginny emplit de joie le cœur d’Harry, qui se sentait harcelé par toute cette foule venue pour lui rendre hommage.

Harry remarqua rapidement que Ginny avait un problème, son regard affichait de la souffrance, mais chaque fois qu’il essayait de se rapprocher d’elle, un nombre incalculable de gens se jetait sur lui.

Quand soudain Hermione cria : « Harry, vient vite c’est Ginny »

Harry ne pensa à plus rien d’autre il repoussa ses admirateurs et courut vers Ginny, celle-ci venait de s’évanouir, du sang coulait de son dos encore fraîchement martelé.

Harry la prit dans ses bras, avec une tendresse extrême et dans un silence complet de la foule présente au Chaudron Baveur, Harry se dirigea vers les étages et avec l’aide d’Hermione il ouvrit la chambre 27 et déposa Ginny sur le lit. Il lui ôta son tee-shirt la plaça sur le ventre et examina son dos couvert de sang. Harry fût prit d’une panique extrême, le voilà à peine remis avec Ginny qu’il doit déjà la quitter, non c’est trop tôt, elle ne pouvait pas partir pas comme ça. Elle ne pouvait pas laisser tomber Harry, pas au moment où il avait le plus besoin d’elle. Dans sa tristesse, il entendit un chant qui lui ôta toutes larmes des yeux, Oracle était arrivé et pleurait lui aussi sur le corps de Ginny. Il fallut un moment à Harry pour comprendre que son Phoenix, leur Phoenix, était en train de soigner la cadette des Weasley. Une fois sa blessure au dos guérie, Oracle fît comprendre à Harry qu’il fallait placer Ginny sur le dos afin de lui permettre un rétablissement plus complet, ainsi Harry s’exécuta. Pendant un instant, il ne put détacher son regard du visage de Ginny, elle avait l’air sereine, calme, sa respiration avait reprit un rythme régulier. Il sentit un sentiment de bonheur l’envahir.

Hermione demanda alors : « Harry, où est Ron ? »

« Je n’en sais rien, Hermione, je lui avais demandé de venir vérifier la chambre quelque chose me semblait louche, puis il n’est pas redescendu »

C’est alors que Malefoy sortit tout à coup de l’armoire du fond, tenant Ron, sa baguette placée dans le cou de Ron.

« Nous avons à parler Potter » il détourna le regard vers Ginny et ajouta « tu n’as pas choisi la plus moche, c’est vrai dommage qu’elle soit un sang-impure je suis sûr qu’elle et moi aurions pu nous entendre »

Harry ressentit alors un sentiment étrange, son rythme cardiaque avait triplé de débit, Harry bouillonnait de rage : comment Malefoy pouvait oser une réflexion par rapport à Ginny alors qu’elle venait à peine de se sentir mieux, comment pouvait-il se permettre de faire le malin après sa conduite à Poudlard, comment pouvait-il oser prendre en otage son meilleur ami ?

Sans comprendre pourquoi, comme avec la tante Marge quelques années plus tôt, un événement terrible se produisit.

Malefoy semblât soudain mourir étouffer comme si on lui compressait le cou, rien ne pouvait l’expliquer, Harry n’avait pas bougé sa baguette de sa poche, Hermione avait toujours ce regard tétanisé depuis que Ron avait franchi l’armoire avec lui, et Ginny semblait encore trop faible pour faire quoi que ce soit. Seul le regard de son pire ennemi laissait transparaître une flamme qui brillait au fond de ses yeux.

Malefoy lâcha Ron et essaya de se battre contre ces mains imaginaires qui l’empêchaient de respirer.

Harry eut un comportement étrange il regarda simultanément le corps de Ginny, ses amis et Malefoy dont le teint commençait à virer au bleu puis soudain cette flamme dans ses yeux s’éteignit et Malefoy pût enfin respirer.

Harry prit alors conscience de ce pouvoir : L’AMOUR, l’amour qui l’avait poussé à exercer un très grand acte de magie sans avoir recours à sa baguette, une force qu’il possédait en tout point et que Voldemort lui en était complètement dépourvu. Oui L’amour était bien la plus grande force d’Harry Potter.

Chapitre 11 : périlleuse requête

Rogue avait beaucoup de mal avec les géants, mais son supplice fût complet lorsque les loups-garous arrivèrent au point de rdv.

Pourquoi le maître, lui avait-il destiné un si pénible rôle ?

C’est à ce moment là que la marque des ténèbres gravée sur son bras gauche le fît souffrir, elle était devenue rouge et brûlante. Rogue savait que le maître avait besoin de lui, et cette idée ne l’enchanta guère mais il n’avait pas le choix. Sinon, il se condamnait à mort entraînant aussi celle de Drago.

Il transplana alors aux côtés de Voldemort.

« Un problème, Severus ? »

« Non, Maître, enfin oui je ne comprend pas très bien en quoi consiste ma mission Seigneur »

« Ça tu le sauras en temps voulu, Rogue » Lui hurla Tom Jedusor.

« Maître, les Géants sont là, les loups-garous viennent d’arriver, puis-je au moins savoir ce que je dois leurs dire ? » lui demanda-t-il.

« Dis leurs, que très bientôt, leurs rôles vont devenir vraiment importants et que nos accords seront tenus »

« Vos accords, Maître ? »

« Oui nos accords, les géants et les loups auront plus de droits quand j’aurai le pouvoir !!! » « Un problème, Rogue ? »

« Non, Maître, je me demandais juste si on ne pouvait pas faire suivre Potter par Drago, Drago se ferait une joie de vous montrer à quel point, il vous est fidèle »

« Bonne idée, Severus » sa voix se radoucit, « j’étais sûr que je pouvais compter sur toi pour de bonnes idées, je veux que tu jettes un coup d’œil dessus comme la dernière fois »

« Bien Maître »

« Maintenant qu’attends-tu pour retourner au village ? ! »

Rogue tranplana, satisfait de cet entretien, au moins il avait fournit à Drago une excuse convenable pour fréquenter Harry Potter.

Malefoy était allongé par terre, il reprenait doucement une respiration normale, un silence très lourd régnait dans la chambre 27, Ginny était évanouie, Hermione était en train de pleurer silencieusement dans les bras de Ron. Seul Harry avait le regard droit, la tête haute tout en regardant son ennemi blond, il ne put s’empêcher d’avoir de la pitié pour lui.

« Qu’est-ce que tu fais ici, Malefoy ? » dit Harry, une pointe de mépris dans la voix.

Drago leva les yeux vers lui et dit de sa voix encore étranglée : « je suis venu négocier »

« Négocier quoi donc ? » « Qu’est-ce que tu pourrais avoir qui m’intéresserai tant que ça ? » dit Harry avec une pointe d’ironie.

C’est alors que Malefoy glissa sa main vers l’interieur de sa robe de sorcier, Harry se mit en garde prêt à attaquer au cas où celui-ci déciderait de sortir sa baguette. Mais à sa grande surprise il sortit un paquet emballé, sortit le bouclier de Gryffondor de son emballage.

Malefoy regarda Harry avec une pointe de défi, et lui dit « Si tu me fais voir mon père à Askaban, je te le rends sinon je suis sur que mon Maître se fera une joie de le recevoir en cadeau, je suis sur qu’il apprécierait, il adore tout ce qui se rattache à Poudlard »

Poudlard tiens donc se dit Harry, il venait de découvrir l’endroit que Voldemort espérait conquérir, le seul assez digne pour y placer son QG, c’est aussi pour ça que depuis l’annonce de la fermeture définitive de l’école, les combats étaient presque inexistants, mais pour combien de temps. Il devait récupérer le bouclier, détruire les Horcruxes avant cette ultime bataille finale.

Harry s’adressa à Malefoy : « tu ne sais pas ce que c’est, n’es-ce pas ? »

« C’est le bouclier de Gryffondor, quelle question » répondit Malefoy avec cet air arrogant qu’il avait déjà trop utilisé avec Harry à l’école.

Harry sembla réfléchir un instant, puis il dit à Malefoy : « Planque le bouclier, je vais voir ce que je peux faire pour ton père, prépare du Polynectar et on se fixera un rdv »

Malefoy sembla surpris d’une telle proposition et répondu du tac au tac : « j’en ai sur moi, alors pourquoi faire attendre le ministre, il parait que tu es déjà son petit chien-chien »

« Ne joue pas à ce jeu-là, Malefoy, tu sais comme moi que je suis ta seule chance de le voir, que Voldemort ne le laissera pas sortir de prison… » « Donne-moi le Polynectar !». Il se tourna vers Ron et lui demanda quelque cheveux, il les versa dans la potion.

« Voilà, bois ça et viens avec moi, si on a de la chance, Scrimgeour voudra bien qu’on l’interroge aujourd’hui »

Chapitre 12 : Comportements étranges.

Malefoy sembla dégoûté lorsque Harry lui tendit la fiole de Rogue contenant le Polynectar, devenir Ron Weasley, un traître à son sang lui retournait l’estomac, mais il n’avait pas le choix. Potter lui offrait une opportunité que même le Seigneur des Ténèbres ne pourrait pas réaliser. Il attrapa la fiole et avala une bonne gorgée.

Soudain son corps fût secoué de spasmes horribles, tout son être semblait torturé sous cette métamorphose comme si tout en lui luttait contre cette honte ressentie de quitter son statut de sang-pur pour celui d’un Weasley.

Rogue avait transmis le message de son Maître aux géants et aux loups, ceux-ci ne furent pas aussi conciliants qu’on aurait pu l’imaginer. Ils en avaient marre d’attendre, marre qu’on les prive de victimes, marre qu’on les fasse languir pour la seule volonté d’un « homme », enfin si on peut dire un homme. Personne ne l’avait aperçu, beaucoup de rumeurs couraient sur le fait que son visage ressemblait plus à celui d’un serpent, que son regard pouvait terrifier un homme…

Rogue dut faire face à plusieurs tentatives de rébellions que lui-même trouvait justifiées. La tension était palpable, un lourd silence s’était abattu sur le village depuis la dernière dispute entre Rogue et Golgomath. Rogue venait de prévenir son Maître, la discussion ne s’était pas mal passée mais il avait un problème avec la réaction de Voldemort, Rogue ressentit comme une joie chez Le Seigneur des Ténèbres quand il lui annonça la révolte des Géants, pourquoi ? Rogue ne savait pas, il aurait pu fouiller dans la tête du Maître, mais il aurait ainsi limiter sa barrière pour ses propres pensées. Trop risqué, la vie de deux adolescents sans compter la sienne étaient en jeu.

Bellatrix avait entendu toute la conversation entre Voldemort et Rogue, Rogue ne s’en sortait pas avec les Géants, Drago était à la poursuite d’Harry Potter. C’était le moment pour elle, elle le savait. Le temps de sa vengeance sonnait dans l’air frais du crépuscule. Elle pourrait enfin récupérer sa place, la place de favorite et récupérer toute les faveurs du Maître, y compris l’accès à ses appartements.

Même encore mariée, Bellatrix n’éprouvait aucun scrupule, à rejoindre la nuit et en cachette Son Seigneur et Maître. Le pouvoir, voilà ce que Bellatrix espérait de tout son cœur, de la reconnaissance pour toutes ces années sacrifiées pour cet homme avide de pouvoir, qui l’avait menée presque au sommet, il y a 16 ans de cela. Mais maintenant le Seigneur lui refusait tout geste, regard qui aurait pu trahir cette affection. Affection, bien grand mot au départ pour le rapport dominant-dominé qu’ils avaient dans l’intimité, mais petit à petit, oui quelque chose s’était créé, le respect peut-être. Mais ce qui était sûr, c’est qu’en lui retirant ce privilège, Voldemort avait retourné Bellatrix, il lui avait arraché une partie d’elle, une partie qu’il fallait qu’elle s’empresse de reconquérir. Oui, Bellatrix attendait la nuit pour exercer sa vengeance, il lui faudrait être inventive pour que le Seigneur des Ténèbres l’écoute, mais elle avait un avantage, elle connaissait ses points faibles. Les seuls que seule une femme peut atteindre. Bellatrix était prête à tout. Elle se para de ses plus beaux atouts féminins et se dirigea vers la chambre du Maître.

Tous les regards étaient fixés sur le coin où était allongé encore il y a quelques instants le corps de Drago Malefoy. Les cheveux roux avaient depuis un certain temps remplacé les habituels cheveux Blonds de Drago, son corps tremblait toujours, voilà maintenant plus de dix minutes qu’il luttait ainsi contre son nouveau lui. Les larmes coulaient sur son visage qui ne ressemblait ni au sien, ni à celui de Ron. Il pensa alors à son père, qui devait lutter pour survivre en prison, à sa mère qui vivait une torture morale de le savoir engagé dans les forces sombres. Finalement il lâcha prise, se détendit, la métamorphose venait de prendre fin, il lui faudrait maintenant se contrôler envers Harry Potter. Cet ennemi qui lui avait tendu la main, car il le sait que ce n’est pas juste son chantage enfantin qui avait persuadé Harry de l’aider. Harry était bon, il ressemblait beaucoup à Dumbledore. Ce détail perçait le cœur de Drago bien plus qu’il ne l’aurait cru, il se devait de s’imposer un respect pour Harry en mémoire de cet homme, celui qui aurait pu le sortir de là, mais qu’il avait conduit à la mort.

Mr Weasley rentrait chez lui après une journée plutôt calme au vu des circonstances lorsqu’il aperçut une voiture du ministère garée devant la maison.

Qui pouvait bien leur rendre visite à une heure si peu convenable ? Arthur espéra comme beaucoup ces temps-ci que ce n’était pas annonciateur de mauvaises nouvelles concernant ses enfants. La dernière lettre qu’il avait reçue datait d’il y a quelques jours déjà. Son anxiété était croissante, mais il se devait une fois chez lui de camoufler ses sentiments afin de rassurer sa femme Molly que les angoisses rendaient de plus en plus dépressive. Il s’approcha de la vitre afin de découvrir qui était le mystérieux visiteur. Son cœur se mit à battre, Percy son fils était assis là en compagnie de Molly et des jumeaux, il se précipita dans l’entrée et hurla : « Qu’est-ce que tu fais ici toi ? »

Molly vint se placer entre son fils et son mari et lui dit d’une voix tendre même apaisée : « Percy est venu faire la paix Arthur, il est là pour nous présenter ses excuses »

« Je n’en veux pas de ses excuses, qu’il retourne donc au Ministère, il y a un moment qu’on ne l’y a plus vu »

Percy semblait pensif, les propos de son père étaient cassants, repoussants mais il l’avait mérité, dénigrer ainsi sa famille à quel accueil s’attendait-il ?

« Bien père, je m’en vais, mais sache que je regrette profondément la manière dont je me suis conduit surtout envers Maman et toi, la perte de Dumbledore m’a touché plus que vous ne le croyez et je regrette sincèrement de ne pas vous avoir écouté, de ne pas vous avoir suivi, je réalise maintenant que vous aviez raison et j’ai tellement honte de moi (il était au bord des larmes). Maintenant je comprends que vous ne voulez plus de moi, mais je veux que vous sachiez tous combien je suis désolé et combien je voudrais tout recommencer. Je vais vous laisser, à bientôt j’espère, prenez soin de vous surtout. »

Mr Weasley regarda son fils entamer quelque pas dans l’allée puis le retint et le prit dans ses bras. Molly était en larmes, il ne manquait plus que Ron, Ginny et Harry pour que cette scène soit parfaite. La séparation avec Percy les avait affecté tous et cette soirée remettait un peu de baume au cœur pour toute la famille.

Un rdv avec Scrimgeour, une fois la nuit tombée ne fût pas facile à obtenir, la sorcière qui lui servait de secrétaire, ne voulait absolument pas le déranger et referma plusieurs fois la cheminée sur la tête de Harry en prétextant que beaucoup de sorciers se faisait passer pour Harry Potter depuis l’interview pour crier sur le Ministre. Au bout de la 4ème tentative, Harry eut plus de chance, le ministre était lui-même dans le bureau de cette incapable au moment où Harry commençait vraiment à crier sur elle. Le Ministre fût horrifié qu’elle ne l’ait pas laisser entrer et les pria de venir immédiatement dans son bureau. Une fois arrivés, Harry et « Ron » remercièrent le Ministre de son accueil, celui-ci était dans ses petits souliers depuis l’incident cheminée, et semblait très propice aux discussions qui pourrait le valoriser auprès de Harry.

A sa grande surprise, le Maître laissa entrer Bellatrix sans aucune difficulté, voilà depuis près de 3 mois, depuis la chute de Dumbledore, qu’elle n’était plus entrée, depuis que Rogue était devenu le « chou-chou ».

Le Maître l’accueillit en disant calmement d’un ton charmeur : « installe-toi, mets-toi à l’aise. »

Bellatrix fut surprise d’un peu de gentillesse, elle se débarrassa de son manteau et s’assit alors dans un fauteuil couché d’une grande classe.

« Tu es très en beauté, ce soir »

C’est vrai qu’elle était belle, son visage marqué par trop de souffrances, semblait détendu, calme. Elle s’était maquillée légèrement, s’était habillée d’une robe noire très près du corps qui laissait imaginer ses courbes généreuses et son corps ferme. Elle le regarda dans les yeux, certes il était nettement plus séduisant étant jeune, mais ce regard très particulier lui donnait un air particulier, Bellatrix sentait l’excitation au fond de ces Yeux de Serpent, elle ne détourna pas le regard et lui répliqua d’une voix très charmeuse : « Merci Tom, toi aussi tu es très bien ce soir »

Voldemort grimaça devant le nom de Moldu que lui avait laissé son père, mais sourit intérieurement, elle voulait jouer avec lui, il n’attendait que ça, il adorait voir la rage dans les yeux de Bellatrix, il adorait savoir qu’elle était frustrée qu’il l’ait rejetée pendant des mois entiers, oui Tom Jédusor adorait voir Souffrir. Mais ce soir il se plierait aux règles de Bellatrix, après tout des petits plaisirs de chair sont bon pour tout le monde. Et elle se sentait prête à relever le défi, elle serait à la fois provocatrice et réservée, entreprenante et timide, chaude et glacée, tout ce qu’elle savait faire de mieux dans les inverses pour rendre cet homme-serpent avec lequel elle avait tant partagé, complètement à sa merci.

Voilà j'ai édité toute ma fan-fiction elle à été entièrement corrigée pour vous laisser le moins de fautes possibles.

Merci à Eoin pour ce travail Enorme!!!

la suite très bientôt....

Chapitre 13 : Sombre journée

« Vous voulez voir, Lucius Malefoy ???!!! » s’étonna le Ministre, qui dut s’asseoir après un tel choc.
« En fait, Monsieur Le Ministre, après l’incident du ministère, il y a presque 1 an et demi, Lucius Malefoy fut un des dernier Mangemorts à être allé à Askaban, nous pensons qu’il possède des informations concernant la prophétie détruite»
« Malefoy, informations, prophétie, Askaban » le Ministre avait l’air très perturbé par la requête de Harry.
« C’est vraiment important pour nous, vous savez » lui dit Harry
« Malefoy, ne parle à personne, il n’a rien dit depuis son arrivée »
« Mon ami Ron détient des nouvelles de son fils, qui nous sont parvenues par hibou, nous voulons lui permettre un échange. S’il nous révèle tout ce qu’il sait, nous lui donnerons des nouvelles de Drago » dit Harry avec un regard en coin vers « Ron »
« Dites-moi, comment avez-vous pu obtenir des informations sur Drago Malefoy alors que tout le ministère est à sa recherche ? » interrogea Scrimgeour.
Harry parût gêné de la question, il ne s’était pas préparé à devoir répondre à ça.
Soudain et très étrangement Drago se leva et dit « Malefoy n’est pas très malin, il a envoyé de ses nouvelles à sa mère par hibou, mon père avait pour mission de surveiller les Malefoy et a récupéré la lettre »
Harry le regarda avec gratitude, il n’avait pas songé à quel point Drago avait besoin de voir son père, comme lui, il aurait aimé voir le sien s’il avait été dans la même situation.

Au Chaudron Baveur, Hermione avait séché ses larmes et s’apprêtait à déballer la coupe de Poufsouffle récupérée chez Ollivender, elle avait produit un travail extraordinaire depuis qu’Harry leur avait parlé des Horcruxes. Hermione avait même trouvé un livre, Allée des Embrumes où ils expliquaient comment les détruire. Il fallait trouver le mécanisme d’ouverture puis l’extrait d’âme sortirait de l’objet choisi il faudrait ensuite lui lancer un sort d’amour afin que cette partie d’âme noire mutilée soit pulvérisée ; comme dissoute face à son opposé de magie blanche.
Au moment où Hermione déchira l’emballage et que son doigt toucha la coupe, une résistance s’opposa à elle. Elle devint soudain muette. Elle tenta d’expliquer à Ron comment s’y prendre avec l’objet elle n’y arrivait pas. Aucun son ne sortait de sa bouche comme si une grande puissance magique l’empêchait d’émettre le moindre son.
Elle courut chercher un livre concernant la légilimentie et l’occlumentie, elle voulut écrire un mot à Ron, mais là encore une puissance magique l’empêchait d’écrire quoi que se soit de concret, c’était comme si elle écrivait dans un alphabet différent. Elle fît alors de grands signes pour faire comprendre à Ron (qui la regardait comme si elle était devenue folle) qu’il devait essayer de trouver comme une fréquence commune ou elle pourrait communiquer avec lui.
Ron jeta un coup d’œil au livre énorme qu’Hermione lui montrait avec insistance tout en lui faisant de grands gestes qu’il ne parvenait pas à comprendre. Soudain il trouva un paragraphe qui justement parlait de cette communication que pouvait avoir 2 êtres s’ils étaient sur la même longueur d’onde.
Ron se concentra, mais il tomba d’abord sur quelque chose de brouillé puis soudain entendit un bruit en fond sonore :
« « Les Anglais parlent aux Anglais, les sanglots longs des violons de l’automne blessent mon cœur d’une langueur monotone » Radio Londres vous informe que les autorités Anglaises parlent de se réfugier en France, l’Académie Beaux-Bâtons a ouvert ses portes pour tous les élèves de Poudlard, sans famille ou vivant chez les Moldus, qui désirent quitter l’Angleterre au plus vite… »
Hermione regardait Ron depuis déjà un bon bout de temps, il avait l’air passionné par ce qu’il entendait. Allait-il faire un minimum d’effort pour entendre ce qu’elle avait à lui dire ? Pour elle s’en était trop, Hermione s’énerva de plus en plus si bien que toutes les radios de Londres se mirent à émettre des grésillements sur leur fréquence. Hermione tentait de brasser le plus large spectre d’onde possible en espérant que Ron puisse l’entendre.

Luna Lovegood, passait pour une fille vraiment étrange au premier regard, assise dans sa chambre, sa baguette accolée à son oreille gauche, ses yeux protubérants qui lui donnaient un air surpris en permanence, mais Luna avait en fait un don, si puissant qu’elle ne pouvait pas encore le contrôler en entier, Luna entendait des voix, les conversations des gens, les pensées secrètes que personnes n’osent dire de peur de blesser son interlocuteur. Oui Luna pouvait entendre tout ça, Luna était hypersensible aux ondes. Luna était une Légilimens très puissante.
Deux personnes seulement connaissaient son secret :
Son père, qui en temps que directeur du chicaneur, lui demandait parfois de regarder dans l’esprit des gens, juste histoire de savoir s’ils avaient réellement vu des créatures étranges…
Albus Dumbledore : qui lui avait fait promettre de ne pas s’en servir lors des examens et autres interrogations et qui avait été fort surpris que la jeune fille puisse arriver à franchir les limites qu’il avait placé dans son esprit. Luna lui avait été d’une grande aide, une fois à l’école, un jour lorsqu’elle était dans le bureau de Dumbledore juste après la réapparition de Voldemort, Rogue entra en trombe dans le bureau de celui-ci, gêné de voir Luna, il sortit et attendit dehors. C’est alors que Luna dit au Professeur Dumbledore : « Il est avec vous, il n’y a aucun doute possible »
Dumbledore l’avait dévisagé puis avait acquiescé de la tête, visiblement rassuré, il l’avait fait sortir du bureau en lui ayant fait promettre de ne jamais parler de ça avec personne.

Harry n’en revenait pas, il était en route pour Askaban. Comment ils étaient arrivés à convaincre le Ministre il n’en avait aucune idée. En route Drago se pencha vers lui, et lui dit : « Merci Potter, au fait ceci est à toi » en lui tendant le bouclier encore emballé.
« Tu ne veux pas attendre qu’on soit sorti ? »
« Non, et au fait Merci » cela semblait lui briser le cœur de dire ce mot, Merci. Harry était sûr que le masque que lui faisait le corps de Ron était un peu comme une sorte de soulagement pour Malefoy qui ne se serait peut-être pas permit de se mettre à nu devant Harry sous son apparence véritable. Il lui tendit le bouclier, Harry ne se fît pas prier le pris et le glissa rapidement dans sa propre cape.
L’employé du ministère qui était chargé de les accompagner semblât trouver la situation louche, mais ne se permit aucun commentaire.
Plus ils se rapprochaient de l’île, plus une sensation de froid les envahit, pourtant les détraqueurs étaient partis. Mais l’écho de toutes les souffrances parvenaient quand même jusqu’à leur embarcation.
« Pourquoi n’y va-t-on pas en transplanant ? » dit Malefoy à l’employé du ministère
« Nous avons jeté un sortilège d’anti-translanage, très puissant même autour de l’île, nous pensons qu’un être affaiblit ne pourra pas nager jusque la rive »
« Sirius Black, l’a fait lui »
Harry tressaillit devant le nom de son parrain, il n’avait pas pensé quand venant ici, il pourrait avoir un choc de la vie de celui qui avait tant compté pour lui et qui compte encore. La vie que le Ministère lui avait imposée, qu’il s’était imposée après le carnage de Pettigrow dans la rue, après la chute des parents de Harry.

Luna Lovegood était comme à son habitude en train de parcourir les ondes, lorsqu’elle tomba sur une dispute qui lui semblât passionnante :
« …, Ronald, non mais tu le fais exprès, tu me regardes comme si j’était dingue maintenant, j’en peux rien moi si Monsieur n’est pas capable de trouver la bonne fréquence,…, tu crois que j’ai fait le déplacement jusqu’au Chaudron Baveur, tout ça pour me retrouver muette à faire des gestes comme une…, Harry je te retiens toi d’être parti avec l’autre idiot, t’aurais mieux fait de rester là, au moins toi tu aurais pu m’aider pas comme l’autre incapable là qui me regarde comme si j’étais sortie d’asile. Dire que j’ai des sentiments pour lui, il y a des jours où je me demande bien pourquoi, incapable, idiot… »
Luna avait interrompu sa connection, devait-elle y aller ? Y aller ne serait-il pas dévoiler son secret ? Ses amis étaient-ils dignes de confiance ?
Elle se remit à écouter Hermione hurler : « Et Ginny qui s’est toujours pas réveillée, elle au moins elle aurait pu m’aider, mais non il fallait évidement que vous soyez tous soit des incapables, soit partis, soit dans le coma, c’est bien mon jour de chance, là plus aucun doute… »

Une sensation de froid envahit Harry, au moment de toucher terre, comme si tout son corps lui conseillait de ne pas entrer, Malefoy non plus n’avait pas l’air bien, mais il semblait déterminé. L’employé du ministère donna un code spécial au gardien de la prison puis celui-ci les fit entrer. Harry fût surprit de s’apercevoir que c’était un gobelin lorsqu’il eut franchit la porte.
Celui-ci prit la parole : « Bienvenue à Askaban, comme vous pouvez le voir, depuis que les détraqueurs ont déserté la prison, nous avons été choisi pour la surveiller (il montra plusieurs gobelins installés dans une petite pièce en train de jouer aux cartes), comme nous n’avons pas le pouvoir des détraqueurs, pour remédier à cela les agents du ministère ont mis au point un miroir de culpabilité, une sorte de pensine où vos pires souvenirs sont accumulés, et vous sont diffusés sans cesse à l’intérieur de votre cellule. Cela permet de créer une sorte de prison psychologique, on obtient beaucoup de résultats avec des prisonniers soumis à cette technique, ils voient tellement les images qu’ils finissent par avoir des remords, on peut espérer un changement intellectuel… »

Harry n’écoutait plus le Gobelin qui s’était déjà beaucoup éloigner dans cet horrible couloir sombre, son esprit était attiré ailleurs vers une petite cellule de 2 mètres sur 2 au dessus de la porte était gravé sur une petite plaque argentée : Sirius Black.

Chapitre 14 : un peu de chance...

Severus Rogue se réveilla en sueur au beau milieu de la nuit, la marque des ténèbres s’était apaisée depuis quelques jours mais Rogue savait que ce n’était que pour mieux revenir plus fort, plus tard.

Severus Rogue n’arrivait pas à se rendormir, trop sensible sans savoir pourquoi, trop touché, trop ému. Il essaya de se remémorer ce rêve qu’il avait fait, mais un seul visage apparaissait dans ses souvenirs, celui de Harry. Il creusa plus loin et comprit que ce n’était pas Harry, c’était le visage de James, le soir où il s’était mis entre Lupin transformé en loup et lui. La nuit où il lui avait sauvé la vie.

Severus Rogue ne parvenait pas à admettre cette reconnaissance envers James en public, il avait essayé d’en parler avec Dumbledore là nuit où il avait décidé de changer de camp tant les remords lui tailladaient le ventre. Il avait conduit lui-même à la mort celui qui lui n’avait pas hésité une seconde de lui sauver la sienne.

Depuis Severus, c’était mis dans l’idée d’aider Harry, mais lors de l’arrivée de celui-ci à Poudlard, Severus ne put s’empêcher de se remémorer toute la souffrance que les Maraudeurs lui avaient fait souffrir, toutes ces années dans l’ombre alors qu’ils étaient eux parmi les élèves les plus populaires, les plus admirés et aussi les plus convoités. C’était peut-être ça, le point commun entre lui et Peter Pettigrow, ce point commun qui faisait qu’il ne pouvait pas le détesté autant qu’il aurait voulu, ce point commun, d’avoir vécu dans l’Ombre de James Potter.

Rufus Scrimgeour avait une impression bizarre suite à l’entretient avec Harry, comme si le jeune garçon lui cachait quelque chose. Comment avait-il eu des nouvelles de Malefoy alors que tous les Aurors du Ministère n’étaient même pas arrivé à localiser sa mère. Le Ministre de la magie eu alors une idée, si il faisait suivre Harry Potter, il pourrait alors récupérer des informations cruciales pour le ministère et alors pourrait agir plus vite, plus de succès pour le ministère et peut-être un élan de soutient pour le ministère. Mais le risque était énorme, il s’avait que si tant de gens s’étaient ralliés aux côtés des Aurors c’était uniquement grâce au peu de pub donné par Harry. Fallait-il prendre le risque de le faire suivre ? Fallait-il prendre le risque de le perdre ? Il espérait secretement que Jackson son jeune auror puisse découvrir un secret sur Harry lors de ce petit séjour à Askaban.

Luna avait finalement oublié ses doutes pour ses amis, elle les avait sortis de sa tête, comment avait-elle pu penser que ses amis, ses seuls amis pouvaient ne pas être digne de sa confiance ? Mais comment sortir seule ? Depuis la mort de Dumbledore qui était quelque part le gardien de son secret, son père la laissait rarement seule, elle envoya un hibou à un très bon ami, celui dont elle était sûre qu’il voudrait aussi aider de son mieux Harry, celui qui avait presque aussi souffert que lui, celui à qui la prophétie s’appliquait aussi : Neuville.

Les yeux d’Harry s’étaient embués, son regard devint trouble devant cette pièce si sombre, la cellule de celui qu’il avait aimé comme un père, une pièce tellement sombre que cela faisait même regretter à Harry la tanière de Kreattur. Cette pièce juste là, séparée de lui par une simple porte, une simple fenêtre le séparait de ce lieu qu’il avait tenté de ne jamais imaginé. Harry sentait qu’il avait besoin d’entrer, de découvrir une partie de la vie de Sirius, de savoir se qui avait tant changer cet homme, le jeune homme séduisant qu’il avait vu dans la pensine de Rogue.

Harry sentit alors une main sur son épaule, Drago avait posé son regard sur Harry et lui dit « Vas-y Harry »

Harry le remercia d’un hochement de tête, essuya ses yeux encore rougis et tourna la poignée de cette pièce sinistre et sombre, tant opposée à son propriétaire.

L’employé du Ministère semblât opposé une résistance à la soudaine requête d’Harry mais Malefoy le retient à l’extérieur de la cellule.

« Il en a pour 10 min, laissez le un peu en paix »

L’assistant du Ministre fût surprit du ton arrogant qu’avait prit Ron Weasley, en lui adressant ces mots. Il savait qu’Arthur mettait un point d’honneur à éduquer ses enfants dans le respect de toute personne, toutes classes sociales confondues, les Weasley était renommé pour ça, le statut de « traître-à-leur-sang » était connu de tous. Les seules personnes qu’il avait vu parler comme ça était bien toutes ces familles de sang-pur qui pense que la nature de leur sang détermine automatiquement le statut social. Les Malefoy en faisait partie, Jackson eut alors un doute. Il regarda Ron avec insistance.

Malefoy comprit qu’il fallait avancer tête basse, s’il ne voulait pas se faire repérer qu’il s’était laissé emporter, il dit alors « Escusez-moi cette prison me rend nerveux »

Jackson hocha positivement la tête mais se jura de surveiller de très près le jeune homme

Toujours pas de connections possible pour Hermione et Ron, voilà plusieurs heures qu’elle essayait avec vigueur d’entrer en contact avec lui.

Ginny était toujours évanouie mais son état ne les inquiétait pas plus que ça, Oracle veillait sur elle, comme une mère sur son petit, ne la quittant jamais des yeux.

Hermione guettait le moment où Ginny se réveillerai, le moment où elle voudrait demander des nouvelles de Harry qu’elle n’était pas en mesure de lui donner, elle qui n’arrivait même pas à se faire comprendre de quelqu’un, personne ne semblait la comprendre. Hermione s’était assise face à Ginny et se mit à pleurer, Ron ne comprenait que peu les tourments de la jeune femme la prit dans ses bras, et la laissa pleurer contre son épaule.

Neuville arriva très rapidement chez Luna, le message qu’elle lui avait envoyé était clair. Hermione avait besoin d’eux et c’était urgent, il s’était précipité dans la chambre de sa grand-mère pour lui annoncer son départ, qu’elle avait étonnement prit assez bien, et avait transplané directement chez Luna.

« J’ai eu des nouvelles d’Hermione, ils ont besoin de nous, si j’ai bien compris ils sont au Chaudron Baveur » lui dit-elle à toute allure.

« Bonjour quand même, Luna » répondit Neuville avec un léger sourire.

« Oui, bonjour, on y va ?»

Neuville prit alors Luna dans ses bras afin de l’aider à tranplaner et ils arrivèrent devant le Chaudron Baveur.

« Harry Potter » demanda-t-il à Tom le propriétaire

« Vous êtes ? »

« Neuville Londubat et Luna Lovegood, des amis d’Harry »

« Comment pourrais-je en être sûr, ici tout le monde prêtant être les amis d’Harry Potter » répliqua Tom

Luna remarqua le tableau des clés derrière Tom, il manquait la 15 et la 27

« Ce n’est pas grave Tom, nous allons donc prendre une chambre chez vous, afin de pouvoir apercevoir Harry au dîner, comme ça vous verrez par vous-même que nous sommes bien des amis de Harry. Nous prendrons la chambre 22 » lui dit-elle

Tom les regarda longuement, les fit signer le registre, leur donna les clés.

« Ils sont chambre 27 » dit soudain Luna à Neuville « la chambre 15 est occupée par un certain Stan Rocade »

Ils se précipitèrent à l’étage et ouvrirent la porte de la chambre de leurs amis.

Chapitre 15 : Découvertes…

Bellatrix était assez satisfaite d’elle, lorsqu’elle sortit de la chambre du Seigneur des Ténèbres, le Maître allait lui donner plus de responsabilités, elle n’en demandait pas tant, le Maître était quelqu’un de parole, elle était parvenue à faire germer un léger doute sur Severus et elle en était fière.
Il devait payer pour tout ce qu’il lui avait fait endurer. Elle avait été une des rares à s’être intéressée à lui quand ils étaient jeunes, mais toujours il l’avait refusée prétextant que son cœur était pris par quelqu’un d’autre. Jamais il n’avait voulu lui dire qui était cette fille.
Puis Bellatrix s’était mariée, s’était retrouvée à Askaban, elle était devenue très importante pour le Seigneur des Ténèbres depuis son évasion de la prison des sorciers, une des rares qui aie payé de sa vie, la chute de Lord Voldemort. Puis vint le Serment Inviolable, la mission de son neveu, la réussite de Rogue. Cela lui était insupportable, mais cette nuit elle savait que la graine de doute qu’elle avait implantée dans le cœur de son Seigneur allait petit à petit germer au fur et à mesure du temps et qu’elle finirait par être de nouveau la Favorite.

Harry était entrée dans ce qui avait servit de vie à un des êtres qui avait compté le plus pour lui, partout au mur on pouvait observer des découpes de journaux datant d’il y a 16 ans, lors de la mort de ses parents. Harry arrêta ses yeux rempli de larmes sur une photo, une photo de sa maison dont on pouvait apercevoir de la lumière verte sortant par une des fenêtres de l’étage. Titre de l’article : « Lily et James Potter trahis par leur meilleur Ami »

Harry n’avait aucun souvenir de sa maison et la voir comme ça en photo, lui révulsa le cœur. Il s’était juré d’y aller, et il n’avait pas encore prit le temps en 16 ans de rendre hommage à ses parents, jamais il n’avait été pleuré sur leur tombe…
Harry s’assis alors sur le lit, il vit le miroir de culpabilité de Sirius, les images indiquaient presque uniquement le fait qu’il leurs avait conseillé de prendre Pettigrow comme gardien du Secret, puis arriva Harry, Harry qu’il n’avait pas vu grandir, Harry qu’il s’était promis de protéger, Harry qui avait déjà du se battre contre le Seigneur Noir. Harry qui le détesterait sûrement avant même de le rencontrer.

S’en était trop Harry avait les larmes qui coulaient en torrent le long de ses joues, Harry qui s’en voulait que Sirius aie eu cet opinion de lui, et puis Harry s’en voulait d’être né, s’il n’avait pas été là, aucune prophétie n’aurait été prononcée et ses parents ainsi que Sirius et Dumbledore seraient toujours en vie. Harry jeta un coup d’œil au miroir avant de sortir de la cellule de Sirius, il vit le jour où son père sauva la vie de Severus Rogue dans un acte presque héroïque, il comprit alors que son père serait fière de lui, lui qui aussi aidait un de ses ennemis de l’école.

Il se pencha vers le coussin de Sirius comme s’il cherchait encore l’odeur de celui avec qui il aurait voulu passer tellement plus de temps, il le souleva et là une photo tomba. Il la ramassa et vit une photo de lui et Sirius lorsqu’il était bébé on peut apercevoir ses parents au fond, un sourire aux oreilles de voir ce garçon turbulent qu’était Sirius jeune devenir le parrain responsable qu’ils avaient choisi pour Harry. Harry avait l’air aux anges dans les bras de son parrain. Cette image fit chaud au cœur à Harry, il sécha ses larmes prit la photo qu’il plaça contre son cœur et sortit de cette pièce sombre pour rejoindre Drago, pour rejoindre son destin…

La porte s’ouvrit à la volée, Ron et Hermione furent très surprit de voir apparaître Luna et Neuville, ils n’avaient prévenu personne de leurs séjours ici. Luna se précipita vers Hermione la regarda dans les yeux et lui dit par la pensée : «je t’ai entendue »

Hermione la regarda d’un air surprit mais reconnaissant elle allait pouvoir enfin communiquer avec ses amis et cette idée lui procurait le plus grand bien. Comme par miracle à cet instant précis, Ginny ouvrit les yeux, cherchant Harry du regard elle ne semblât pas comprendre pourquoi Luna et Neuville la regardaient ainsi et pourquoi ils étaient là. Hermione lui expliqua à l’aide de Luna le départ de Harry pour Askaban. Elle semblât se mettre en colère mais Neuville la regarda, lui qui venait au même instant qu’elle de digérer cette nouvelle, lui dit gentiment : « S’il devait y aller, tu n’aurais pas su le retenir »

Elle acquiesça et se dessina sur son visage encore pâle un léger sourire, elle savait qu’il avait raison. Mais elle espérait juste que tout se passait bien, elle avait comme un sentiment de mal-être qu’elle ressent uniquement lorsque Harry n’était pas bien.

Chapitre 16 : Retrouvailles.

Cela faisait plus de trois jours que Percy était de retour à la maison et déjà il avait reprit son air hautin et son attitude envers sa famille était de plus en plus agressive. Il semblait irrité par quelque chose.

Mrs Weasley savait que quelque chose perturbait son fils, il avait eu cette peur au fond des yeux lorsqu’il avait reçu du courrier ce matin là. C’est tout tremblant qu’il était monté dans sa chambre pour pouvoir la lire seule. Il n’avait pas répondu ni sur le contenu ni sur l’expéditeur de ce courrier mystérieux…

Rogue avait du mal à expliquer l’absence de Drago et surtout qu’il n’avait aucune idée de l’endroit où il était. Le Seigneur des Ténèbres semblait préparer à sa réponse et se précipita dans son esprit comme pour vérifier de la fiabilité de Rogue. Mais Severus s’était préparé à un tel assaut, il avait le matin même renforcé ses barrières mentales, pourquoi le Maître ne lui faisait-il plus confiance ?

Même le sortilège Doloris que Voldemort lui infligea, ne lui fît pas baisser sa garde, c’est alors qu’il aperçut à la droite du Mage Noir, une forme féminine dans l’Ombre, Bellatrix.

Drago ne tenait plus en place, encore 2 portes et il pourrait voir son père, il regarda vers Harry, celui-ci était encore bouleversé de sa visite dans la cellule de Sirius Black mais Drago savait qu’Harry Potter était solide, mais il fût ému de voir à quel point son ennemi de toujours semblait touché par la perte d’un être cher.

Jackson s’immobilisa devant une cellule, le gobelin qui leurs servait de guide ouvrait déjà la porte. Drago se précipita dans la cellule mais Harry le retenit en lui disant à l’oreille :

« Tu es encore Ron, Drago »

Drago stoppa net sa progression, changea d’attitude et se dirigea vers Lucius avec cet air dédaigneux qu’il attribuait surtout à Harry lors de leurs rencontres dans les couloirs de Poudlard.

Elle est loin, l’époque de Poudlard et de leurs chamailleries enfantines. Durant ce séjour, entre eux s’était formé le respect. Et ça, Drago Malefoy ne pourrait jamais le nier, Harry Potter était bien le portrait de Dumbledore, et il espérait un peu au fond de lui, que ce respect mutuel qui venait de s’imposer à eux, ferai que Harry lui en veuille un peu moins sur la mort de leur regretté directeur.

« Luna, merci » dit la voix d’Hermione dans sa tête

« Je t’en prie Hermione » répondit-elle tout haut.

Voilà déjà près d’une heure que Neville, Ron et Ginny regardaient Hermione et Luna communiquer ensemble soit tout en télépathie soit en n’entendant que les réponses de Luna. Elles étaient là simplement assises l’une à côté de l’autre, un instant plus tard elles commençaient à remballer leurs affaires. Hermione lança des regards noirs en direction de Ron qui restait là planté alors qu’il était tous debout à ranger la chambre.

« Peut-on savoir où on va ? » demanda-t-il à Hermione

« Chez Harry » répondit Luna

« Chez Harry ???? »

« Ecoute Ron je déteste faire ça mais là Hermione à raison : Ron tais-toi et laisse nous décider »

Ron fut stupéfait de cette réponse inattendue, il prit un sac et remballa ses affaires en faisant bien attention de bien emballer la coupe pour le voyage. Ginny s’approcha de lui, posa sa main sur son épaule, il la remercia de son geste et se tourna vers les autres. Luna avait le teint rouge et Hermione avait cet air gêné, le même qu’elle avait lors des examens, il savait qu’elles s’en voulaient de lui avoir dit ça sur ce ton, mais Ron avait trop longtemps vécu avec ses frères pour se laisser encore marcher dessus, « il fallait qu’il s’affirme » lui avait dit Harry un jour, il allait s’affirmer.

Lucius Malefoy n’en croyait pas ses yeux, Harry Potter et Ronald Weasley, là dans sa cellule.

« Que me vaut cette visite Potter ? »

Harry ne répondit pas, il se tourna vers Jackson et vers le Gobelin en leurs demandant de les laisser seuls avec le détenu.

« Mr Potter, je suis un représentant du Ministère, je suis là pour vous protéger, je reste sur ordres du Ministre de la Magie »

« Là pour me protéger, bien sûr, c’est vrai qu’après plusieurs affrontements directs avec Voldemort, je n’ai pas encore fait mes preuves au niveau de ma défense personnelle. Ne vous inquiétez pas Jackson, je suis capable de me défendre contre un détenu désarmé seul, et comme vous pouvez l’apercevoir mon meilleur ami est avec moi. Ce que j’ai convenu avec le Ministre était clair, le ministère ne doit rien savoir de mes agissements et j’ai bien peur qu’avec vous ici cela mette un terme à notre accord. »

Jackson resta sans voix. Il sortit de la cellule, ferma la porte derrière lui et tenta d’écouter à l’interieur grâce aux oreilles à rallonge qu’il avait achetée au magasin de Farces et Attrapes des jumeaux Weasley.

Harry se tourna vers les Malefoy, jeta un sortilège d’impassivité sur la porte.

Ils étaient enfin seuls.

Minerva Mcgonagal était assise là, dans ce bureau déserté de son propriétaire, dans le bureau de Dumbledore. L’école n’avait pas pu rouvrir, elle n’était pas arrivée à convaincre le conseil. Elle ne se sentait pas à la hauteur de cet homme qu’était Dumbledore, elle se sentait inutile, elle qui avait passé sa vie dans cette école. Elle n’avait plus depuis longtemps de vie en dehors de l’école depuis que Voldemort avait fait assassiné son mari et son fils à la même époque que Lily et James Potter. Minerva s’était beaucoup attachée à Harry, grand joueur de Quidditch comme son père, qui faisait toujours tous pour ramener la coupe, mais sans oublier la coupe de 4 maisons qui portait depuis son arrivée et celle de ses amis, les couleurs rouge et or de Gryffondor.

Minerva avait du mal à accepter que Harry n’accepte pas son aide, n’accepte pas qu’il lui cache le but de sa quête. C’était vraiment dur à gérer pour la directrice de Gryffondor de se sentir exclue. Pas d’école et aucun moyen d’aider Harry.

Il était temps pour Lucius de comprendre la raison de la visite d’Harry, Drago recouvrit la lucarne de la cellule et attendit quelques minutes la fin de l’effet du polynectar. Lucius ne crut pas ses yeux lorsqu’il vit le visage de son fils à la place de celui de Ron, il regardait en alternance Harry et Drago ne semblant pas comprendre la situation. Harry brisa le silence :

« Lucius, Drago tenait absolument à vous voir, alors nous avons fait un arrangement et nous voilà devant vous »

Lucius avait les larmes aux yeux, il se leva mais son corps faible retomba sur le sol tant il était affaibli par sa détention.

Drago semblait ému de voir son père dans cet état là, à l’aide de Harry, il l’aida à se relever et à s’asseoir sur son lit.

« Père, comment allez-vous ??? »

« Je pourrais aller mieux Drago, je paye beaucoup pour mes erreurs mais je me sens encore privilégié. Cela pourrait être pire tu sais, j’ai commis beaucoup trop d’erreurs dans ma vie »

A cet instant, Harry tourna sa tête vers le miroir de Lucius et vit sa maison, celle qu’il avait vu quelque moment plus tôt dans la cellule de Sirius. Il la vit illuminée de vert, puis la vision montrait les escaliers, direction la chambre de Harry. On voyait le corps de Lily allongée sur le sol, l’air serein, couchée devant le berceau. On pouvait y voir Lucius récupérer les restes de Voldemort, récupérer sa baguette. Harry était là dans son berceau, il ne pleurait plus, il le regardait droit dans les yeux avec un air de méprit. Lucius tendit sa baguette sur lui, s’apprêta à prononcer l’incantation de la mort, mais l’image de Drago dans son berceau passa dans sa tête et il ne put se résillier à achever le petit garçon du même âge que son propre fils.

Harry se tourna vers lui, eu dans le regard à la fois de la rage et de la compassion.

Hermione et Luna avait fini d’organiser la majorité du départ, elles demandèrent à Ginny d’appeler Dobby. Celui-ci arriva très vite.

« Vous m’avez appelé Miss »

« Oui Dobby, nous aurons Néville et Luna ce soir en plus, peux-tu aménager quelque chose pour qu’ils puissent dormir chez nous. Ne prévois pas à souper pour Harry, il ne nous a pas encore prévenu de son retour. »

« Le Maître a-t-il des problèmes Miss ? »

« Non, non Dobby. Harry avait juste besoin de humm rester un peu seul » dit-elle avec un peu de tristesse dans la voix

Dobby ne rajouta rien, ne voulant pas rajouter de tristesse à Ginny qu’il sentait fort perturbée.

Il ajouta juste : « Bien Miss, les chambres seront prêtes très vite. Quand rentrez-vous ? »

« Bientôt, bientôt Dobby. Merci »

Dobby repartit, laissant place à un grand silence.

Avec les événements récents, personne n’avait prit conscience que Ginny souffrait. Ginny avait vécu beaucoup d’expériences traumatisantes ces dernières heures : elle s’était gravement blessée au dos, était tombée dans un léger coma, à son réveil on lui a annoncé qu’Harry était parti pour Askaban avec Malefoy, Hermione avait perdu sa voix et enfin Luna et Néville était arrivé on ne sait toujours pas par quel miracle. Tous les regards étaient rivés sur elle, se fut la goutte qui fît déborder le vase et Ginny fondit en larmes. Hermione vint rapidement pour la prendre dans ses bras, la consola, elle, la petite sœur qu’elle avait toujours voulu avoir.

Harry se tourna vers Lucius, « cet acte a dut vous coûter cher, Mr Malefoy. »

Lucius regarda intensément Harry et dit d’une voix genée : « voilà une des raisons pour laquelle je préfère être ici que dehors »

« Vous êtes un lâche père »

« Tu apprendras vite Drago que parfois être un lâche vaut mieux que de mourir »

« Et où sont passés tous vos beaux principes ? N’avez-vous pas honte de nous laissez dehors maman et moi pendant que vous vous êtes en sécurité ici ? » lui cria Drago la rage au ventre.

« Bien sûr que j’ai honte, tu crois que je souffre pas chaque minutes de ne pas savoir ce que le Seigneur des Ténèbres vous réserve comme sort ? »

Harry préféra se mettre à l’écart de la conversation.

Lucius Malefoy se tourna vers Harry et lui demanda, plutôt le supplia

« Harry, pouvez-vous mettre ma famille à l’abris ? »

« Je vais faire mon possible » répondit-il avec le plus de diplomatie possible.

Plus d’une heure avait passé, il était temps de quitter Askaban.

Au moment de sortir, Drago ravala un peu de polynectar, la transformation se fît plus rapidement cette fois. Une fois hors de la cellule, ils retrouvèrent Jackson et les Gobelins mais au grand étonnement de Harry, Oracle s’était posé sur la table.

Chapitre 17 : Préparations de toutes sortes.

Il était bien connu que les détenus d’Azkaban ne reçoivent pas de courrier et cela pour deux raisons :

- une des règles de la prison est justement d’avoir le moins possible de contact avec l’extérieur

- les hiboux ne peuvent pas arriver jusque là sans avoir de puissance magique importante. Seuls les aigles royaux du ministère sont assez fort pour survoler la prison.

Voilà pourquoi, la visite d’Oracle dans cette enceinte magique, relevait du miracle. A la connaissance des gardiens, depuis l’hibou de Dumbledore, plus aucun oiseau n’ avait réussi à traverser le mur magique. C’était pour annoncer la libération d’Hagrid, il y a 5ans déjà.

Au moment où Harry arriva dans la pièce, son phénix alla se poser droit sur son épaule. Dans sa tête Harry entendit un chant doux et gai, il comprit que tout se passait bien pour ses amis et que Ginny allait maintenant mieux, ce qu’il le réconforta.

Les gobelins semblaient impressionnés de la confiance instaurée entre Harry et son oiseau, seul les plus grands sorciers et mages sont capable de se lier d’amitié avec un oiseau d’une si grande capacité magique.

Harry se tourna vers Jackson et lui dit « Nous avons eu ce que nous étions venu cherché pouvons-nous repartir ? »

Jackson le dévisagea puis hocha positivement la tête.

Ils remercièrent les gobelins, puis se dirigèrent vers l’embarcation qui les attendait dans cet épais brouillard entourant cet horrible endroit.

Au moment où ils touchèrent l’autre rive, Oracle glissa un parchemin dans la main d’Harry, il put lire :

« Godric’s Hollow, maison des Potter, 1 rue du Château. »

A peine arrivé au 12 square Grimmaurd, Neville et Luna ne s’arrêtèrent pas de poser des questions : « A qui appartient la maison ? » « Depuis combien de temps y habitez-vous ? » ...

Au même moment, Ron aperçut le hibou de Percy à la fenêtre, il lui ouvrit. Le hibou déposa sa lettre et reparti rapidement.

« Mes chers enfants,

J’espère que tout va bien pour vous, comme vous avez du le comprendre en voyant son hibou. Percy est rentré à la maison, il est désolé de ce qui s’est passé alors quand vous viendrez nous voir ne soyez pas trop dur avec lui.

Je voulais vous prévenir du mariage imminent de Graup et de sa géante.

Hagrid vous enverra plus de renseignements.

J’espère vous revoir bientôt et en bonne santé.

N’oubliez pas de donner de vos nouvelles.

Je vous aime tendrement

Maman »

Hagrid était tout emballé, il essaya de préparer le mariage de son frère et de son amie géante, du mieux possible. Il venait d’envoyer les invitations, pour le buffet et les décorations, Mcgonagal avait bien voulu lui prêter quelques elfes de Poudlard.

Graup et Mamounika étaient tout excités à l’idée de se marier mais n’arrivaient pas bien à comprendre pourquoi aucun géant ne serait convié aux noces.

Bien entendu tout les membres de l’ordre furent invité ainsi que Mme Maxime. Tous se faisaient une joie de partager un jour heureux dans cet univers de tension dans lequel était placé toute la communauté magique du monde entier.

Molly Weasley s’était occupée de la robe de la fiancée avec l’aide de 3elfes de maison tant les dimensions avoisinaient le demi chapiteau. Mamounika semblait ravie du résultat, même Mrs Weasley la trouvait très séduisante dans sa robe de mariée, ils durent d’ailleurs se mettre à plusieurs pour l’empêcher d’aller parader dans sa robe avant le jour des noces, ce qui porte malheur.

Rogue avait réussi à calmer les géants, ils les avaient laissé « s’occuper » des villages environnants, et maintenant une sorte de confiance s’était instaurée en eux.

Un matin, à son réveil, la marque des Ténèbres était plus brûlante que jamais, il s’habilla rapidement et transplana vers le manoir de Lord Voldemort.

Celui-ci avait entendu parler d’un mariage au sein même de l’ordre du Phénix et voulait plus de renseignements afin de pouvoir l’attaquer et réduire à néant une grande partie de la rébellion. Il demanda à Rogue de préparer les géants pour cette bataille, qu’il voulait particulièrement meurtrière. « Les loups n’auront pas d’utilité cette fois-ci, si mes renseignements sont exacts cela arrivera dans quelques jours et la pleine lune est encore loin. Dis leur de rester tranquille, Rogue. J’ai apprit vos débordements sur les villages avoisinants. J’imagine que tu n’avais pas le choix. (Rogue Hocha positivement la tête) Alors cette histoire est close, je veux mes troupes prêtes pour demain midi. Tu peux disposer Severus »

« Bien Maître »

Rogue était dans l’ensemble satisfait de cet entretient, le Maître lui avait accordé plus de respect que lors de leur dernière entrevue. Il se dirigea vers la porte lorsqu’il croisa Bellatrix dans le couloir menant à la sortie.

« Bonjour » lui dit-il

Celle-ci fût froide et ne lui adressa qu’un léger grognement pour le saluer à son tour.

« Que te voulais le Maître ? » lui demanda-t-elle soudain.

« Me faire part de ma mission, Bellatrix, comme les rumeurs disent que tu es plus intimement proche de lui, tu dois sûrement savoir en quoi elle consiste » Il avait insisté sur ce mot INTIMEMENT, elle le reçu comme une claque en pleine figure

« Tu es jaloux, Rogue. Parce que toi tu n’as plus touché personne depuis au moins 15ans, bien que je me demande si tu as déjà touché quelqu’un dans ta misérable vie »

« Qu’est-ce qui te fait croire ça, Bella ? Ce n’est pas parceque je t’ai dit non à l’école que tu dois faire ta fière avec moi. »

Il voulu continuer mais elle avait déjà tourné les talons et avait repris son chemin, fulminante de rage.

Severus savait qu’il payerai cher cet affront envers Bellatrix, mais il n’avait pas su résister à l’envie de la remettre à sa place.

Il repartit un peu plus satisfait retrouver son village perdu en pleine montagne.

Voilà, Merci de me laisser vos commentaires ici:

http://hp7-leforum.heavenforum.org/viewtopic.forum?t=848

Merci

calin

Chapitre 18 : Problèmes en tout genre.

Hedwige arriva quelques instant après qu’Harry ait atteint le rivage et ait reçu ce mystérieux mot, certainement signé Queudver. Elle lui donna son parchemin puis rejoignit Oracle qui s’était posé sur une branche non loin de là.

La lettre était signée Ginny, Harry eut comme un soulagement d’avoir ainsi la confirmation qu’elle allait bien.

« Harry,

C’était pour te dire que nous sommes invités tous au mariage de Graup demain après-midi.

Nous avons eu et nous avons encore un léger problème avec la coupe. Elle a rendue Hermione muette.

Luna et Néville nous on rejoint

Je sais à quelle point ta mission est importante pour toi, mais pourrais-tu essayer de rentrer le plus tôt possible afin qu’on puisse trouver une solution ensemble ?

Sois prudent surtout.

Je t’aime

Ginny »

Harry se tourna vers Jackson, il le remercia, puis emmena Drago un peu à l’écart. Il l’invita à venir chez lui, il lui glissa à l’oreille l’adresse, maintenant qu’il était le gardien du secret de sa maison. Ils transplanèrent alors juste devant la maison. Drago ne comprit pas où se situait la maison alors Harry lui dit de se rappeler l’adresse qu’il lui avait donné quelque instant plus tôt. C’est alors que Drago vit sortir la maison de terre et se glisser entre les 2 voisines. Harry l’invita à entrer.

Drago le remercia et le suivit dans l’entrée. Son vrai visage commençait seulement à réapparaître. Il fut impressionné de voir l’intérieur de la maison, tout était propre, la décoration était réalisée avec beaucoup de goût.

Harry aussi fut étonné de voir comme sa maison avait changé depuis quelques jours, il se doutait que les filles étaient là-dessous.

A cet instant, Ginny apparut dans l’escalier, au moment où elle aperçut Harry, elle se jeta dans ses bras et l’embrassa longuement.

« Qu est ce qu’il fait là lui ? » dit-elle en apercevant Malefoy derrière Harry.

« Ginny je l’ai invité, il fallait que je lui donne le miroir de Sirius »

Harry monta, laissant Ginny seule avec Malefoy dans le salon. Un silence lourd et froid avait envahit la pièce lorsqu’il redescendit miroir en main.

« Voilà, je pourrais te contacter avec ceci, dès que j’aurai une solution. Au fait tu peux dire à Voldemort que le mariage se passe demain après-midi, pour ne pas que qu’après ton absence, tu reviennes bredouille. »

Malefoy semblait gêné par la présence de Ginny,

« Ben merci, Potter, à bientôt. »

« Au revoir Malefoy » dit-elle d’un ton agressif

« Au revoir »

Et il disparu.

Harry se tourna vers Ginny : « Essaye d’être un peu plus chaleureuse la prochaine fois, on dirait ta mère face à Fleur l’année passée. »

Ginny ria.

Harry la prit dans ses bras : « Je suis content que tu ailles mieux »

« Je suis contente que tu aille bien. Comment s’était ? »

« Horrible, mais ça aurait pu être pire. C’est quoi cette histoire avec Hermione ? »

« Elle a touché la coupe et ça la rendue complètement muette, du coup elle a essayé de communiquer avec Ron par légilimentie, mais comme d’habitude il a tout fait rater. Du coup elle a tellement râlé sur lui que toutes les radios de Londres ont perçu ses vibrations. Finalement Luna et Néville ont perçu le message et sont arrivés. »

« Ok »

« Pourquoi as-tu parler du mariage à Malefoy ? »

« Je pense que Dumbledore ne voulait pas qu’il meurt, ni qu’il devienne un assasin, alors je ne veux pas que ça arrive par ma faute »

« Tu te rends compte que tu mets tout l’Ordre en danger »

« J’ai envoyé Oracle transmettre un message à Mcgonagal, elle m’a répondu que c’était pas plus mal ainsi. Du coup, on a placé le mariage le matin comme ça, les Mangemorts arriveront après la cérémonie et on sera prêt à les affronter. Où sont les autres ? »

« Ron est allé faire une sieste, Néville, Luna et Hermione sont dans la cuisine à essayer de chercher une solution pour la coupe. »

Il lui prit la main et descendirent à la cuisine.

Au moment où il passa la porte, Hermione lui sauta au cou visiblement satisfaite de le voir en un seul morceau.

Luna regarda Hermione puis Harry et dit : « Bon pour le résumé, Hermione est contente que tu sois rentré, elle pense que tu es le seul à pouvoir l’aider et pense aussi que ça à dut être très dur pour toi là-bas, surtout de comprendre dans quoi Sirius vivait »

Hermione regarda Harry, il avait l’air très mal. Elle sentait qu’elle avait touché une corde sensible. Heureusement Luna, toujours en peu dans la lune avait reprit son flot interminable de paroles : « Au fait Harry, Néville et moi sommes très satisfaits de te voir aussi !! Ta maison est très jolie… »

« Merci, Luna moi aussi je la trouve très bien comme ça, je doute que mes elfes aient choisi seul la déco surtout avec tant de goût. » dit-il en jetant un air espiègle à Ginny et Hermione dont le teint avait viré au rouge.

« Et si on jetai un oeil à cette coupe ? Hermione une idée je suppose ? »

Hermione par l’intermédiaire de Luna expliqua à Harry qu’elle pensait à un mécanisme que peu de sorcier auraient pu utiliser.

« Le Fourchelang » dit soudain Harry « Il n’y a plus que lui et moi qui sommes recensés pour le parler encore. » Harry prit la coupe entre ses doigts et aucun son ne pu sortir de sa bouche, puis il s’adressa à la coupe en Fourchelang et à son grand étonnement ses mots sortirent de sa bouche comme si aucune barrière magique ne s’appliquait à lui.

« Ouvre-toi » lui dit-il en Fourchelang

La coupe s’ouvrit alors laissant une pâle lueur en son centre apparaître. Harry regarda Ginny et prononça la formule d’amour éternel, mais il la prononça en fourchelang. La lueur semblât perdre son intensité et disparût soudain complètement. Un sentiment de joie envahis soudain tout les gens présent dans la cuisine. Un des horcruxes venait d’être détruit.

Hermione semblait avoir retrouvé sa voix et se précipita à l’étage pour annoncer la nouvelle à Ron.

Mais dans la cuisine, devant le regard étonné de Néville et Luna, Harry comprit qu’il faudrait encore trahir Dumbledore, car il se devait d’expliquer sa mission à ces meilleurs amis.

Juste pour vous aider à attendre l'action qui ne va pas tarder à arriver, bonne lecture

Steph.

Chapitre 19 : la veille.

Drago arriva enfin chez Rogue, plus de 4 jours sans donner de nouvelles. Celui-ci fût soulagé de le voir.

« Où étiez vous Drago ? »

« Avec Harry Potter, comme le maître me l’avait demandé, il m’a chargé de vous remettre ceci, il dit que se sera plus facile pour nous contacter »

Il lui tendit le miroir.

« Comment va votre père, Drago ? »

Drago fut surpris il n’avait parlé à personne de son envie de voir son père ni de son chantage avec Harry.

« Vous êtes trop faible, Drago, vous ne pouvez pas aller voir le Seigneur des Ténèbres comme cela. Consolidez vos défences puis nous partirons après le déjeuner, j’ai besoin également de m’entretenir avec lui »

Drago se concentra plusieurs heures, Rogue tenta de sonder son esprit plusieurs fois pour être sur de la solidité des barrière mentale de Malefoy.

Le Mariage était pour demain matin, mais Hagrid ne tenait plus en place, il avait décidé de faire le mariage dans un champ tout prêt de Poudlard, le temps était magnifique pour un mois d’Octobre. Mcgonagal venait de le prévenir de l’attaque possible des Mangemorts dans l’après-midi de la cérémonie, il en avait parlé longuement avec Graup et Mamounika qui refusaient catégoriquement de reporter le mariage. Il avait alors prévenu les invités du risque potentiel d’attaque lors de la soirée après le mariage, mais à son grand étonnement personne n’avait refusé l’invitation. Hagrid espérait que la cérémonie se passe bien et qu’aucun mangemort n’aurait l’information sur l’avancement du mariage pour la matinée.

Harry avait reprit ses recherches sur les horcruxes, il en avait déduit suite au sort de protection de la coupe, que l’horcruxe du médaillon avait bien été détruit par Régulus. Harry ne parvenait pas à détruire le bouclier, le fourchelang n’agissait en rien. Chaque horcruxe, semblait avoir été scellé avec un mécanisme différent. Harry essaya de se souvenir de quelque chose qui aurait pu le mettre sur la voie. L’arrogance voilà se qui ressortait des souvenirs de Dumbledore, l’arrogance et la manipulation étaient les mots d’ordre de Jédusor.

Harry tenta quelque chose en Fourcelang, il tenta le chantage avec le bouclier.

« Si tu t’ouvres, je t’offrirais le Pouvoir… »

Assez curieusement Harry eut l’impression que le bouclier en attendait plus, et demandait des explications…

« Je tuerais celui qui a le pouvoir actuellement, et je nous metterai toi et moi au pouvoir. Mais si tu ne t’ouvres pas, je ne saurais pas te prouver que je dis la vérité »

Le bouclier s’ouvrit, Harry regarda Ginny et le sourire aux lèvres, ils jetèrent ensemble le sortilège dédié à la destruction du morceau d’âme de Voldemort. Il ne restait plus que le serpent.

Rogue sentit le miroir s’échauffer soudain entre ses mains. Il passa sa baguette dessus, comme il avait vu tant de fois, James et Sirius le faire. Le visage d’Harry lui apparût alors.

« Bonjour Potter »

« Bonjour Rogue » lui répondit-il sur le même ton. « Je voulais vous annoncer, la fin de ma première partie de ma mission et vous prier de bien vouloir entamer la vôtre »

« Bien »

« Je vous laisse, alors. »

« Au revoir, Potter »

« Au revoir, Rogue »

Severus semblait contrarié, jamais il n’aurait pensé qu’Harry détruirait les Horcruxes si vite. Cela lui laissait peu de temps pour agir, il faudra faire comprendre au Maître qu’il est temps de rapidement de passer à l’attaque, sinon son statut d’espion pourrait être découvert, et il pourrait mourir trop tôt.

« Drago, vous êtes prêt? Nous irons voir le Maître demain matin à la première heure renforcez vos barrières mentales cette nuit »

« Oui » dit-il d’une petite voix.

« Ça va bien se passer, Drago, croyez moi. »

Drago hocha la tête.

Percy Weasley avait un comportement on ne peut plus étrange ces derniers temps.

Il semblait parler tout seul lorsque Mrs Weasley monta pour lui amener ses habits propres pour le Mariage du lendemain. Il parut gêné mais trouva une explication au regard interrogateur de sa mère.

« Pénélope, vient de me contacter » dit-il comme pour se justifier

« Je ne t’ai rien demandé » répondit Mrs Weasley

Mrs Weasley quitta la chambre de son fils en se disant qu’elle devrait avoir une conversation avec Arthur de toute urgence.

Une fois dans la cuisine, elle jeta un coup d’œil à son horloge magique.

Seule celle de Percy pointait droit sur « en danger de mort »

Les autres étaient placées sur de nouvelles catégories qui avaient été ajoutée.

Celles de Ginny et Ron indiquaient « Chez Harry »

Celles des autres indiquaient « au travail »

Molly Weasley rangea son horloge pour que Percy ne l’aperçoive pas, puis continua ses tâches ménagères.

Chapitre 20 : derniers préparatifs.

Le matin du mariage, tout le square Grimmaurd se leva très tôt.

Ginny trouva sur le lit une merveilleuse robe

Elle se leva se dirigea vers la salle de bain, elle en ressorti quelque minutes plus tard toute préparée pour cette journée pleine en émotions. La robe bleue marine lui allait parfaitement elle était parsemée de paillettes qui la faisait ressembler à un ciel étoilé, la matière était agréable et elle était parfaitement coupée ce qui lui laissait une grande liberté de mouvements.

Elle descendit à la cuisine où Harry prenait déjà son petit déjeuner.

Lorsqu’il l’aperçut, il resta sans voix pendant un instant. Il se leva, la prit dans ses bras et lui glissa à l’oreille « je savais qu’elle serait encore plus merveilleuse sur toi. Au fait bon anniversaire mon amour »

« Notre anniversaire ? »

« Cela fait 6 mois qu’on est ensemble Gin » dit Harry sur un ton faussement vexé.

Ginny rougit, elle avait complètement oublié.

Harry eut un petit sourire, il adorait la voir gênée, elle était si adorable lorsqu’elle rougit.

« Gin, j’ai apprit par Dobby, que Winky était dans son ancienne maison destinée à aider Mme Croupton à s’apprêter lorsqu’elle sortait, peut-être que si Hermione, Luna et toi vous la laissiez s’occuper de vous elle reprendrait un peu plus goût à la vie… » Harry s’était assis et replongeait lentement son toast dans son café au lait.

Ginny fût surprise mais accepta, elle se dirigea vers sa chambre et appela l’elfe sans la moindre hésitation.

« Winky »

« Vous m’avez appelée… hic…Miss »

« Je voudrais que tu essayes de me coiffer correctement pour le mariage, je n’arrive à rien ce matin. »

« Vous me demandez à moi de vous coiffer Miss ? » répondit l’elfe

« Winky, vois-tu un autre elfe de sexe féminin dans cette maison ? Je ne peux pas demander à Dobby de me coiffer, il ne comprendrait pas la différence entre un chignon et un brushing » lui dit-elle sur un ton chaleureux

Winky reprit peu à peu confiance en elle, elle avait toujours eu un certain talent pour la coiffure.

« Pouvez-vous vous lever Miss ? »

« Bien sûr, puis-je te demander pourquoi ? »

« Pour que je vous examine et que je puisse trouver quelle coiffure irai le mieux avec la magnifique robe que vous portez, Miss »

Ginny remarqua déjà un peu plus d’assurance dans la voix de l’elfe, celle-ci avait complètement arrêté de hoqueter, elle perçut un élan de fierté dans sa voix.

« Vous pouvez vous asseoir Miss, je pense avoir trouvé quelque chose qui sera parfait. »

Ginny s’assit l’elfe fît apparaître tout un nécessaire de coiffure qui semblait très ancien et légèrement rouillé. Elle se promit de demander à Harry de lui acheter un set complet neuf.

Pendant près de 20 minutes, l’elfe s’occupa de Ginny. Elle posa alors son nécessaire de coiffure sur l’évier et fît lévité le miroir afin que Ginny puisse se regarder.

Elle resta sans voix, tant sa coiffure était magnifique. Un chignon très sophistiqué, relevé avec soin, mettant en avant ses grand yeux bleus, Winky avait prit la liberté de parsemer ses cheveux avec des paillettes afin qu’ils soient tout assorti avec sa robe.

« Winky, c’est magnifique » lui dit-elle

« Vous aimez ? »

« Bien sûr, je n’ai jamais été aussi bien coiffée de ma vie »

L’elfe perçut l’honnêté de sa voix et en fût émue.

« Puis-je vous maquiller aussi ? »

« Bien entendu » répondit Ginny encore sous le choc du talent de l’elfe.

Drago avait les mains froides et la tête qui tourne. Mais rien ne pouvait l’arrêter, il devait prouver au Maître qu’il avait réussi sa mission : approcher Harry Potter.

« Maître »

« Drago, raconte nous tes exploits, Severus nous a dit que tu avais approché Potter. »

« Oui, Maître. C’est exact, le professeur Rogue m’avait préparé du Polynectar, je me suis fait passé pour un de leur compagnon. »

« Et il n’a rien remarqué ? »

« Maître, lorsque je me suis substitué à Weasley, celui-ci était en plein ébats avec sa compagne, la sang-de-bourbe Granger. Je doute fort que Weasley se permettra des réflexions sur cette période de la journée. »

« Bien vu, Drago. Alors, qu’est ce qu’ils mijotent ? »

« Il y a un mariage prévu pour cette après midi. Non loin de Poudlard. Ils ont dit que les barrières anti-transplanage seront levées vers 2h30 afin de permettre aux invités d’arriver sans craintes. »

« Etrange, mon autre espion m’avait dit qu’ils avanceraient le mariage. A quelle heure as-tu quitté Potter, Malefoy ? »

« Vers 3h, Maître »

« Bien sûr, ils ont avancé le mariage en soirée, tu n’aurais pas pu le savoir. »

Drago et Severus furent surpris, jamais le Maître ne se montre clément, d’habitude il ne cherche pas à comprendre et joue du Doloris avant même la fin de la conversation.

« Drago, tu as fait du bon travail, je n’en attendait pas moins de toi, surtout après le petit épisode de mai dernier. Nous attaquerons donc en fin de matinée, laissons les croire que nous ne sommes pas au courant de l’avancement de la cérémonie. Rogue prépare les géants. Les loups ne nous serons d’aucune utilité avant au moins 2 semaines. Soyez prêt à transplaner pour Pré au lard vers 12h30. Je compte sur toi Rogue »

Ginny était resplendissante, elle demanda à l’elfe d’une voix douce :

« Peux-tu t’occuper aussi de mes amies Winky ? »

« Vous me demandez mon avis Miss ? »

« Bien sûr »

Les larmes commencèrent à couler sur le visage de l’elfe.

« Il y a un problème Winky ? » lui demanda-t-elle sur un ton inquiet

« Non Miss, je ne pensait pas que perdre ma famille pourrait me rendre aussi heureuse Miss, je suis une mauvaise elfe » dit-elle en commençant à se taper la tête contre une brosse à cheveux

« Tu n’es pas une mauvaise elfe, Winky, tu as perdu ta famille, il te faudra encore du temps pour l’admettre mais saches que maintenant nous serons ta famille et nous sommes extrêmement content de ton travail, ne te tracasse pas. »

Ginny la prit dans ses bras, l’elfe eut un mouvement de recul mais se laissa faire.

« Où sont vos amies, Miss ? Je dois me mettre rapidement au travail si vous ne voulez pas arriver en retard. »

Ginny alla chercher Hermione et Luna. Toutes deux furent stupéfaites de la beauté de Ginny et se laissèrent coiffer avec plaisir.

Elles étaient toutes magnifiques, mais aucune n’égalait Ginny.

Lorsqu’elles apparurent dans le salon, les garçons en restèrent bouche bée. « Sublime » était le seul mot qu’il avait en bouche. Chaque une d’entre-elles avait une coiffure reflétant sa personnalité, celle de Luna était un peu extravagante, celle d’Hermione faisait ressortir quelque mèches qui lui donnait un air intelligent et malicieux, celle de Ginny faisait ressortir la femme qu’elle était devenue, belle, douce mais aussi à la fois caractérielle et possessive. Oui chaque une de leurs coiffures, les rendait unique.

Au même instant, très loin de loin, Rogue avait fait se préparer les géants. Et se n’était pas de paillettes que ces derniers se revêtir, mais d’armures de guerre. Des armures solides, sombres, ornée de sculptures aux significations inconnues. Ils se munirent de leurs armes de guerre : haches, gourdins, épées à douche tranchants.

« Monstrueux » voilà un des rares mots qui pouvaient les décrire. Peut-être n’en restait-il que 80 mais il y avait dans leur regard, quelque chose qui pouvait faire hésiter un homme à prendre part au combat.

Chapitre 21 : Mariage.

Flash-back :

Ce matin là, Harry Potter s’était levé très tôt et c’était rendu Chemin de traverse pour récupérer la robe de Ginny que Mme Guipure avait retouché pour elle à la demande de Harry.

Au détour de l’allée des embruns il avait surpris une conversation pour le moins surprenante.

« Le Maître attaque l’Ordre aujourd’hui, on a besoin de tout le monde, soit prêt à transplaner pour 12h20 »

12h20 c’est beaucoup trop tôt, tant pis il reviendrait chercher la robe plus tard.

Et Harry prit une grande résolution, et tranplana.

Lorsqu’il arriva au ministère de la magie, il n’était encore que 6h30 du matin, il donna sa baguette au réceptionniste de l’entrée et prit l’escalier.

Le bureau de Scrimgeour était au même étage que le département des mystères.

Et lorsqu’on lui annonça que le ministre n’arriverai pas avant une heure, Harry se sentit comme attiré vers ce couloir qui avait valut la mort à Sirius. Les larmes aux yeux, Harry ouvrit la porte qui le conduisit droit sur l’arcade qui lui avait coûté son parrain, il se souvint de ses voix que Luna et lui avait entendu, et tout son être attendait une réponse.

« Sirius ? »

« Sirius ? »

Il hurla comme ça son nom pendant de nombreuses minutes, il se laissa tomber à genoux, pleurant toutes les larmes de son corps, pleurant enfin, lui qui s’était trop retenu depuis bien des années. Un flot ininterrompu de larmes pendant des minutes entières. Au moment où il allait partir il cru entendre un léger « Harry, c’est toi ? »

Il se précipita vers l’arcade en laissant un périmètre de sécurité.

« Sirius, tu es là ? Est-ce que tu vas bien ? Est-ce que tu es vivant ? Il y a-t-il un moyen de te sorti de là ? »

« Du calme, Harry. Je vais bien, je ne sais pas où je suis mais ça va. Toi comment vas-tu ? »

Et Harry raconta tout à Sirius, le combat contre Voldemort au sein même du Ministère, la mort de Dumbledore, les horcruxes, la requête de Drago, son amour pour Ginny, le mariage des géants,…

« Harry depuis combien de temps suis-je parti ? »

« Plus d’un an et demi maintenant »

« Harry je suis désolé, j’aurais tant voulu être là pour toi, jouer enfin mon rôle de parrain, te soutenir, t’aider. Harry (il eut un étranglement dans la voix de Sirius, comme si les larmes prenaient possession de lui et l’empêchait de parler) je voudrais tant être là, près de toi, pouvoir te voir. Je vais faire mon possible Harry pour sortir d’ici. Jure moi de ne rien faire d’imprudent. Dis moi qu’on se reverra Harry si je sors d’ici un jour. Jure le moi Harry, que tu ferras tout pour rester en vie jusqu’à ce jour. »

Les larmes inondaient maintenant le visage d’Harry. Il n’arrivait plus à parler tant il était ému.

« Harry, je peux compter sur toi ? »

« Oui » finit-il par répondre

« Maintenant, va-t’en, les autres comptent sur toi, tu as une mission à accomplir Harry et je suis sûr que tu peux y arriver »

« Mais Sirius » la gorge de Harry se serra de nouveau, il aurait tant voulu rester là, à écouter la voix réconfortante de son parrain qui lui manquait tant.

« Part Harry, ne te tracasse pas pour moi, je veille sur toi. »

Mais Harry restait là,

« Harry, tu es vraiment pire que ton père, part je t’ai dit de partir. Va accomplir ta mission moi je reste ici pour accomplir la mienne et te retrouver un jour. »

Harry sourit, il essuya les dernières larmes qui perlaient encore sur son visage.

« A bientôt Sirius »

« A très vite, Harry »

Harry sortit comme un homme nouveau du département des mystères. Comme revigorer de cette promesse. Sirius mènerai son combat de son côté et Harry du sien mais leur combat avait le même but, se revoir.

Il se dirigea d’un pas rapide vers le bureau du Ministre.

« Harry, que me vaut ta visite si matinale ? »

« Voldemort attaque, 12h15 dans les collines à côté de Pré au lard aujourd’hui.

L’Ordre du Phénix est sur le pied de guerre. Nous aurions besoin de renfort si c’est possible. Le plus d’Aurors possible. »

« Harry ça va être difficile, vous me prévenez le matin pour la fin de matinée. C’est un peu juste. »

« En fait, vous n’êtes pas mieux que Fudge, vous criez que je peux compter sur vous, mais quand je viens vous demander de l’aide, vous n’êtes plus rien. Vous faites un bien piètre ministre de la magie. »

« Je ne vous permet pas Harry »

« Vous aller faire quoi me mettre en prison, et réduire vos chances de victoire à zéro. »

« Je vais faire mon possible. » dit-il soudain, blessé profondément dans son ego.

« Bien. »

« A tout à l’heure Monsieur le Ministre »

Fin du flash-back

Harry n’en croyait pas se yeux, lors de l’arrivée de Ginny, il eut le souffle coupé, elle était tellement belle. Dire que c’était peut-être leurs derniers instants ensembles, heureux. Combien allait survivre à l’attaque de cet après-midi là ?

« Tu es fabuleuse »

« Merci tu n’es pas mal non plus » lui répondit-elle espiègle.

« Tu as ta baguette ? »

Elle le regarda longuement et eut un léger sourire, elle savait qu’il était inquiet et ne préférai pas en rajouter. En temps normal, elle aurait plaisanté, lancé une allusion sur l’endroit où elle l’avait rangée, mais là, à cet instant elle savait que ce n’était pas le jour pour les plaisanteries, et ajouta simplement :

« Bien sûr » avec un sourire réconfortant.

Ron était déjà plongé dans le cou d’Hermione la couvrant de baisers. Neville dit enfin : « Et si on partait ? On va être en retard là »

Ils transplanèrent vers le lieu de rdv pour le portoloin, l’endroit, reste comme ça plus en sécurité.

Ils retrouvèrent les Weasley, sans Molly qui aidait à préparer la mariée, au dessus d’une colline, le soleil était déjà haut et le ciel d’un bleu intense. Un jour parfait pour un mariage, un temps parfait.

Ensemble, ils touchèrent le portoloin et atterrirent dans un charmant pré, on pouvait apercevoir Poudlard au loin, le lieu était charmant.

Tout le monde semblait sur ses gardes, mais chacun laissait paraître un léger sourire, comme si personne ne voulait être affecté par l’épée de Damocles au dessus de leurs têtes.

Vers 11h45, la cérémonie commença, tout le monde était assit. Harry était debout à côté de Graup. Hagrid lui avait demandé d’être le témoin de ce mariage si peu traditionnel et il n’avait pas su résister. Ça le mettait en très bonne position en cas d’attaque, prêt en cas de problème.

Graup avait l’air tendu, son costume, de la taille d’un demi chapiteau, lui allait à ravir et lui donnait un air presque « humain ». Son sourire aurait ébloui le soleil tant tout en lui respirait le bonheur. C’est lorsque sa fiancée avança vers l’autel que ses yeux se mirent même à briller.

C’était Hagrid lui-même qui célébrait la cérémonie, on pouvait percevoir au son de sa voix toute l’émotion du moment. Il avait réussi, il avait trouvé une compagne parfaite pour son frère, le temps était superbe. Il commença les formules habituelles. Mais lorsqu’il arriva au très mythique « il y a-t-il quelqu’un dans l’assemblée qui s’oppose à cette union ? »

Et c’est alors que le vent se leva, le ciel s’assombrit.

« Nous nous opposons » déclara Voldemort en personne.

Les géants avaient transplané avec les Mangemorts, il ne manquait plus que les détraqueurs et les loups-garous pour terminer ce noir tableau. Les géants assistèrent penauds devant cette scène. Deux des leurs étaient là, devant l’autel, le Gurg des géants s’était arrêté et toute sa « tribu » avec lui.

Les Mangemorts avaient commencé la bataille. Les sorts fendaient de toutes part, on voyait les rayons verts et rouges fuser partout dans l’air, qui s’était refroidi avec l’apparition du Seigneur des ténèbres. Personne n’était encore tombé sous la pluie de sortilège lancé à la fois par l’Ordre et par les Mangemorts.

Harry ne savait plus où donner de la tête, il cherchait désespérément Nagini des yeux. Espérant pouvoir ainsi terminer une partie de sa quête ce jour. Mais malheureusement celui-ci ne semblait pas avoir été convié à cette bataille. La première depuis des mois…

Les Aurors arrivèrent enfin, la tension était palpable. Après quelques minutes affrontement, les pertes étaient déjà tragique pour les deux camps. Mais les Mangemorts avaient l’avantage de la supériorité numérique, et quelle supériorité, les géants auraient pu réduire à néant, l’ordre du Phoenix en quelques coups, mais assez curieusement, ils n’avaient pas encore prit part à toute cette boucherie.

Graup et Mamounika se battaient en combat très illégal à 10/1 mais rien n’auraient pu les arrêter trop furieux qu’on aille arrêter la cérémonie avant même le sacrement.

Ils se jetèrent à corps perdu dans ce combat. Rejoint bientôt par Hagrid et Mme Maxime qui lançaient à la fois sort et s’impliquaient physiquement dans la bataille.

Le combat tournait même en faveur de l'Ordre, Voldemort était furieux, les Géants ne semblaient pas vouloir prendre part au combat.

Mais pourquoi n'attaquaient-ils pas????????

Chapitre 22 : Révolte.

La colère de Voldemort se voyait dans ses yeux de serpent, ils étaient rouges et brillants et lançaient des éclairs à tous les Mangemorts. Il semblait chercher de l’aide pour lancer les géants dans le combat.

Harry profita de cette minute d’inattention de Voldemort pour s’en approcher plus pour pouvoir peut-être entamer un combat plus personnel. Il savait que Severus n’avait pas encore détruit le serpent mais il fallait tenter le coup, l’occasion était trop belle.

Il courut vers lui baguette en main, lui non plus ne comprenait pas le comportement des géants, mais lui son cœur lui donnait une raison.

Il s’adressa directement à eux : « Voyez qu’il y a des gens qui se préoccupent de vous, sans vous juger, ni vous martyriser »

« Ne l’écoutez pas » cria Voldemort « c’est moi qui vous ai promis la victoire, des territoires, attaquer maintenant si vous ne voulez pas d’ennui »

« Vous allez lui obéir pour ça ? Vous pourriez avoir tellement plus, comme la reconnaissance du monde sorcier. »

« Tais-toi Potter, ces créatures sont à moi »

Créatures ? Quel était ce mot ? Le Gurg des géants ne comprenait pas le mot, mais le sens de la phrase ne lui avait pas échappé. Ils étaient des « choses » pour lui, juste des combattants de plus, sans se soucier des pertes de leur communauté dans SA guerre. L’Ordre, lui, avait accepté le mariage de deux des leurs, les acceptaient en toutes connaissances de causes. Et même si Graup et Mamounika avait quitté la communauté, même s’ils étaient parmis les plus faibles, ils étaient des leurs. Et n’avaient-ils pas déjà eu assez de perte ? Tout tournait dans sa tête, le bien de sa tribus, les promesses de Voldemort. Puis ils les vit, unis, main dans la main, il vit Mamounika et Graup se jetter à corps perdu dans cette bataille qui n’était pas la leur, mais leur rage se ressentait dans l’air, ils avaient démoli le plus beau jour de leur vie, le mariage de deux géants que l’amour semblait avoir merveilleusement sélectionné. Leur amour était apparent. Et là, tout les principes de Golgomath sautèrent au moment où Hagrid lançât un « POUR DUMBLEDORE » en se jetant dans la foule. Dumbledore, ce nom le fît sursauter. Il leur avait tendu la main avec cette flamme enchantée.

« Nous ne soMmes po vos créatuuuures » hurla-t-il à Voldemort en anglais

Harry sourit, il avait gagné sur ce point, il avait faire comprendre aux géants que Voldemort les utilisait.

Le Gurg des géants, réfléchi longuement et jeta un œil sur la bataille. Partout des corps étaient étendus là, gisant par terre. Graup, Hagrid, Mamounika et madame Maxime se battait sans relâche sous la pluie de sortilège qui pleuvait sur eux. Et aux côtés de l’ordre en plus. Les géants étaient toujours là, stoïques devant l’horreur de la bataille. Les deux camps subissaient de lourdes peines.

« Vous obéirez pour respecter notre arrangement » Hurla Voldemort de rage.

« Nous nee recevoooonnns pas d’ordRRee »

Et ce fût la goutte qui avait fait déborder le vase. Le Gurg lançât alors les géants contre les Mangemorts.

Voldemort hurla de rage. Et immédiatement hurla le signal de retraite en lançant vers Harry.

« Tu me payeras ça très cher Potter » « Endoloris »

Harry s’écroula au sol, il pensa à sa promesse envers Sirius, il devait survivre puis il pensa à Ginny. L’amour le transporta, et à cet instant précis Voldemort hurla de douleur. Ainsi donc Harry avait vraiment un pouvoir que le seigneur sombre ne possédait pas, et ce pouvoir lui permettait de lui-même de lier un lien avec Voldemort et de lui transmettre ses émotions. L’amour réduisait Voldemort à néant. Celui-ci ne supportait pas ce soudain rayon blanc qui traversait sa tête.

Au même instant dans la bataille, Ginny Weasley combattait fermement de son côté afin de pouvoir rester en vie. Elle en avait fait la promesse à Harry. Harry l’amour de sa vie, lui qui avait déjà perdu tant de personne qu’il a aimé. Elle ne voulait pas lui imposer sa mort, et se débattait fermement, sa baguette lançait des sorts par-dessus la table de l’autel derrière lequel elle s’était réfugié lorsque Bellatrix avait commencé à s’intéresser un peu trop à elle.

Ron et Hermione se battaient l’un avec l’autre main dans la main. Ils avaient bien établit un plan avec les membres de l’Ordre pour éviter qu’ils lancent des impardonnables. Ils devaient stupéfixer le plus de Mangemorts possible afin de permettre aux Aurors du ministère de les achever.

La fin de la bataille sonnait, les Mangemorts tentaient de transplaner sans recevoir cette énorme quantité de sort que lançaient l’Ordre et le ministère entier. Beaucoup d’entre eux étaient tombés au combat, et beaucoup avaient déjà prit la fuite mais personne ne comprit les hurlements du Maître. Bellatrix prit son courage à deux mains, transplana en direction du Maître de son cœur et le transplana directement au Manoir après s’être prit plusieurs doloris de la part d’Harry. Mais comme la dernière fois, malgré toute la haine suite à la mort de Sirius, il n’avait pas le cœur assez sombre pour la faire souffrir autant qu’il a souffert.

L’heure était à l’évaluation des blessés, des morts. Tonks était gravement blessée, Maugrey les avait définitivement quitté. Beaucoup d’Aurors avaient trépassés sous la lutte incessante des sorts impardonnables lancés par les partisans de l’Ombre. Mais le nombres des Mangemorts qui avaient périt étaient beaucoup plus importantes. Seul quelques géants avaient trouvé la mort mais la communauté auraient sûrement plus touchée s’ils n’avaient pas rejoint l’Ordre lors du combat, cela avait littéralement changé la donne. Avoir des êtres si puissants et si résistants aux sortilèges était une aide précieuse.

La bataille finale serait plus proche que prévue. Voldemort ne supporterai pas longtemps d’avoir déjà perdu une partie de la guerre.

L’heure était aux retrouvailles, Harry avait encore du mal à marcher, mais lorsqu’il avait aperçut Ginny en vie, sa douleur s’était soudain calmée, son cœur se remit à battre à la chamade. Elle était en vie. Il la prit dans ses bras, les larmes perlaient sur ses joues, et il se sentit enfin en paix. Elle ne lui ferait pas de commentaires sur la bataille, et ne lui reprochera pas de ne pas avoir tenté de tuer directement Voldemort, elle ne lui parlerait pas de cette soirée s’il n’en avait pas envie. Elle était tellement compréhensive. Elle était là dans ses bras, blottie, tout contre son corps. Et il était bien.

Chapitre 23 : l’Après Bataille.

Attention ce chapitre est un peu poussé, je demanderai donc aux jeunes yeux de ne pas regarder… (Mais bon je ferai mon maximum pour le rendre le plus soft possible)

Harry ne se souvenait plus comment il était rentré intact au square Grimmaurd, ni qui l’avait accompagné, il s’était précipité à l’étage, avait prit une douche, puis s’était directement couché. Son corps étai parcouru de spasmes quand Ginny monta pour voir s’il allait bien. Tracassée comme jamais, elle se confia à sa mère qui étai revenue avec eux, comme l’Ordre au complet d’ailleurs.

Mais ce fut Tonks qui parla à Ginny :

« Gin, Harry va avoir du mal à digérer le combat d’aujourd’hui, lancer des impardonnables est difficile à encaisser quand c’est la première fois, même avec beaucoup de haine. Il faudra que tu l’aides à extérioriser ses émotions, c’est comme ça qu’il s’en remettra le plus vite. Sinon il va se refermer sur lui-même et ça se n’est bon, ni pour lui, ni pour nous.

Gin, il a besoin de toi, monte maintenant, je dirais aux autres, qu’Harry a besoin de toi, ne t’éternises pas en bas, il a plus besoin de toi que nous. »

Ginny hocha la tête, regarda sa mère qui lui fît un léger sourire, puis elle lança un au revoir à l’assemblée et monta rejoindre Harry.

Et c’est couvert de sueur et complètement en transe qu’elle le trouva. Elle alla chercher un gant de toilette humide, le passa sur le front de son bien aimé tout en lui murmurant des paroles réconfortantes à l’oreille. Elle se blotti tout contre lui. Les spasmes cessèrent, on pouvait voir les larmes perler sur ses joues meurtries par le combat.

Harry se calma et parut dormir plus profondément, mais Ginny était inquiète pour le lendemain.

La nuit fût courte pour Harry, il se réveilla presque en même temps que le soleil. Ginny était déjà sous la douche, il l’entendait couler. Il sortit du lit et fonça droit vers la salle de bain. Lorsqu’il vit Ginny, il fût prit par un désir intense, la plaqua contre le mur de la douche et l’embrassa violemment. Elle ne le repoussa pas, bien qu’elle en aille eu envie sur le moment. Si le « sexe pur et violent » était la solution pour qu’il aille mieux, tant pis pour les câlins, en fait elle n’avait pas vraiment le choix.

Harry se montra à la fois violent et attentif à la moindre sensation qu’elle pouvait ressentir. Mais contrairement à d’habitude se fût bestial, il fût le seul d’ailleurs à attendre le plaisir. Ginny n’avait pas souffert, mais elle ne pouvait pas dire qu’elle avait eu du plaisir et loin de là. Mais Harry avait déjà l’air mieux. Il était sortit de la douche comme une furie après avoir atteint le plaisir. Elle prit son temps, enroula une serviette autours de son corps nu et se dirigea vers la porte de sa chambre. Harry était en larmes sur le bord du lit.

Elle s’assit à côté de lui, le prit dans ses bras.

Il la regarda intensément et lui murmura dans un soupir :

« Gin, je suis désolé »

« De quoi veux-tu t’excuser ? Si j’avais voulu refuser je te l’aurais dit non ? »

Il la regarda interloqué, elle put voir les larmes encore retenues par les cils dans ces grands yeux verts qu’elle aimait tant.

Elle ajouta : « Je savais que ça arriverai, que tu devais éliminer tout le stress et la culpabilité qui était en toi, et j’avais dit que je ferai tout pour que tu ailles mieux, et si on devait en passer par là, alors on y va, et si c’est à refaire, je me remet dans la douche tout de suite si tu veux » elle avait prononcé sa dernière phrase avec ne pointe d’ironie dans la voix.

Harry eut un léger sourire qu’elle lui rendit instinctivement tout de suite. Il posa sa tête sur ses genoux et lui dit « je sais pas ce que je ferai sans toi, tu sais »

Elle se baissa pour l’embrasser, un baiser long et profond, pour lui prouver qu’elle ne lui reprochait rien et lui montrer à quel point elle pouvait l’aimer.

Il se sentit porté par tout cet amour qu’elle lui transmettait par ce baiser si simple, si doux, et tellement agréable.

« Je t’aime Harry Potter » lui dit-elle dans un murmure

« Je t’aime aussi Ginevra Weasley » lui dit-il espiègle

A l’écoute de son nom entier, qu’elle détestait par-dessus tout, elle lança un coup de coussin sur la tête d’Harry. Ils passèrent plusieurs minutes en jeux enfantins, à se lancer des objets, à se courir après dans la chambre. Puis Harry l’attrapa fermement la coucha sur le lit avec une tendresse infinie, et lui dit à l’oreille : « je dois me faire pardonner pour tout à l’heure »

Devant ses caresses de plus en plus insistantes, Ginny céda ensuite dans un tourbillon qui les entraîna tous les deux vers le plaisir.

Au manoir des Jédusor au même instant, Severus Rogue était en train de payer de sa personne, le départ des géants, il en était à son 4ème doloris lorsque Drago entra dans la salle de réception, il le vit étendu par terre, son corps était parcouru de frissons en tout genre. « Maître, Bellatrix vient de sortir du coma »

« Potter va me payer le fait qu’elle ait souffert, Drago, tu verras »

Et il sortit. Drago se précipita vers son professeur, une portion régénérante en main.

Rogue lui dit « depuis quand Bellatrix est-elle dans le coma ? »

« Depuis qu’elle a usé de ses dernières forces pour sauver le Maître en les transplanant ici »

« Voilà donc la raison de sa colère d’aujourd’hui, il est donc vrai qu’ils ont un attachement particulier alors » il sourit.

« En quoi est-ce une bonne nouvelle ? »

« Tu verras, Drago, tu verras, préviens Harry Potter de cette nouvelle. »

Chapitre 24 : « je t’aime »

Il y avait beaucoup de blessés chez les membres de l’Ordre ainsi que du côté des Mangemorts, tous avait été admis à Sainte-Mangouste, l’hôpital sorcier de Londres. Les Mangemorts pour empêcher leurs fuites étaient traités avec des sorts d’anti-transplanage.

Molly Weasley courait dans tout les sens dans l’hôpital cherchant désespérément des nouvelles des membres de l’Ordre, mais c’est sur Percy qu’elle tomba, il sortait de la chambre de plusieurs Mangemorts, il bredouilla comme excuse que le Ministère lui avait demandé de faire une enquête mais Molly n’était pas femme à croire aux mensonges surtout ceux de ses propres enfants. Après avoir vécu près de 25 ans entouré presque uniquement de ses enfants, elle avait acquit une certaine expérience vis-à-vis du mensonge. Elle avait su déjouer beaucoup de tours des jumeaux, comprit lorsque Charlie avait coupé les cheveux de Bill étant petit, comprit aussi à déceler le moment exact des crises de colère de son unique fille. Mais là le comportement de Percy, prêtait au doute. Elle se jura cette fois-ci de ne pas oublier d’en faire part à Arthur dès le lendemain.

Narcissa Malefoy avait été appelée au manoir Jédusor, ce matin-là. Elle transplana jusqu’au lieu de rdv fixé par sa sœur, et transplanèrent ensemble jusqu’à l’antre de Seigneur Noir. Elle entra dans la salle de conférence et le vit là, froid, sombre et cruel.

Elle ne comprenait pas la relation qu’entretenait son unique sœur avec ce Maître aux puissances occultes. Mais elle savait à quel point Bellatrix était attirée par le pouvoir.

« Narcissa, entre »

« Bonjour Maître » dit-elle en s’agenouillant devant lui, les yeux rivés sur le sol.

« Nous avons un problème Narcissa »

« Quel est-il Maître ? »

« On nous a retiré l’accès à votre compte Narcissa, comment puis-je nourrir mon armée, moi sans revenu ? »

« Je ne suis au courant de rien, Monseigneur, c’est Lucius qui s’est toujours occupé de ça et haaaaaaa »

Le doloris s’abattit sur elle l’empêchant de continuer de parler,

« Tu te moques de Moi, n’est-ce pas ? Lucius est en prison comment aurait-il pu me bloquer l’accès de son compte ? Tu étais forcément au courant, traîtresse. Cela m’étonne qu’une si belle femme de si bonne lignée soit en réalité, si perfide Narcissa. (À ces mots Bellatrix sentit une pointe de jalousie lui serrer le cœur, ainsi le Maître trouvait sa sœur aussi désirable qu’elle…)

Je veux que tu me rétablisses dignitaire, Narcissa et sur le champ. »

« Je ne peux pas Maître, seul Lucius en est capable, nous ne sommes pas inclus ni Drago ni moi dans la gestion de nos propres comptes »

Et le doloris se rabattit une nouvelle fois sur elle. Elle en hurla de douleur, si bien que Drago qui ne se trouvait pas loin l’entendit crier.

Fou d’inquiétude pour sa mère, il se précipita vers la salle de conférence et y entra sans y être préalablement invité.

« Il y a-t-il un problème avec ma mère, Maître ? »

« Je ne pense pas t’avoir invité ni à entrer, ni à parler Drago »

« Excusez moi Maître »

« Tant que tu es là, convaincs un peu ta mère (voix de dégoût) de me rendre mes droits sur vos comptes »

« Maître, seul mon père en a accès »

Le doloris s’abattit également sur lui. Il tenta de ne pas hurler, de ne pas paraître faible devant son Seigneur et devant sa mère.

Flash-back :

Azkaban, 1an et demi auparavant.

Dumbledore était depuis près de 20 min en entretient avec Lucius Malefoy concernant l’attaque du Ministère. Lucius extériorisa ses peurs, ses craintes, ses doutes concernant son choix de Mangemorts, ses actions.

Il savait qu’un jour Voldemort lui ferait payer les actes de lâcheté dont il avait fait preuve plusieurs fois. Il ne s’en sortirait pas vivant c’était certain.

Dumbledore avait une solution, mais il avait besoin d’être sur que Lucius était prêt à tout sacrifier pour pouvoir les aider à petit à petit « tuer » Voldemort de l’intérieur.

Azkaban, 4 mois auparavant.

Dumbledore était arrivé ce soir là, dans une rage folle.

« Lucius, vous êtes prêt c’est le moment. Il vient de donner à Drago sa première mission. »

« Je peux savoir en quoi elle consiste ? »

« Il doit me tuer »

« Vous tuer, rien que ça ! C’est encore un petit garçon, comment il peut lui demander ça ? »

« Vous aviez le même âge lorsque vous avez reçu la marque, Lucius »

« Ce n’est pas la même chose Dumbledore »

« Lucius, là n’est pas la question, j’ai besoin de vôtre aide »

« Je ferai ce que je peux pour vous aider Albus »

L’emploi de son prénom indiquait la marque de confiance qu’il lui accordait enfin, après tant d’années.

Fin du flash-back

Torturée à mort par le doloris, Narcissa lança un dernier appel à son fils couché à côté d’elle.

« Je t’aime Drago »

Et elle mourut ainsi sur cette phrase qu’elle n’avait jamais osé lui dire, sur cette phrase qu’il avait tant envie d’entendre, sur ces simples mots d’amour qui leurs avaient étés volés par une carrière dans les forces sombres.

Chapitre 25 : vivant ??

Harry avait grand besoin de sortir de chez lui, mais certainement pas sans escorte.

La famille Weasley au complet devait venir le chercher afin de se rendre chemin de traverse.

Mais au moment de partir, Oracle arriva avec Drago Malefoy suspendu à ses pattes, il était dans un état pitoyable, ces cheveux blonds d’habitude si soignés, pendaient lamentablement sur les côtés de son visage meurtri, un peu de sang coulait encore à la commissure de ses lèvres rougies, ses yeux étaient exorbités et injecté de rouge.

Il fallut plus d’une minute à tout le monde pour commencer à agir.

Il le soulevèrent à l’aide d’un sort de lévitation, l’installèrent dans la chambre du 1er qui aurait du accueillir Bill ce soir là.

Molly Weasley prit ses livres de sorts afin de chercher un sort anti-douleur, le temps d’aller chercher le nouveau membre de l’Ordre qui est médicomage.

Jackson, était dans son appart tranquillement, lorsqu’il vit Molly derrière la porte qui venait de s’ouvrir dans un grand fracas.

« Vous êtes bien, médicomage ? »

Il hocha positivement la tête.

« Ben voilà le moment de faire vos preuves. Harry ma donné ceci pour vous, évidemment il s’agissait de l’adresse de la maison.

Il transplana, pensa fort à l’adresse indiquée, et entra derrière Molly dans cette maison sortie de nulle part.

« Vous ? » dit Harry « Je pensais que vous travailliez au Ministère ? »

« Je travaille, c’est exact au Ministère, mais également à Sainte –Mangouste, vous voulez mon CV Harry ? Où vous me montrez pourquoi vous avez forcé ma porte pour venir me chercher. »

Harry parût gêné mais monta suivit de Jackson, dans la chambre de Malefoy.

Celui-ci était maintenant parcourut de frisson.

« Lui ? Non je ne peux pas. »

« On ne vous demande pas votre avis. » dit soudain Lupin derrière lui

« Mais c’est un meurtrier… »

« Non, coupa Harry, c’est mon espion chez Voldemort. »

« Jackson, vous vous occupez de lui, ou je dois me mettre près de chez vous à la prochaine pleine lune ? »

Et il se mit au travail.

Voldemort était furieux, à qui appartenait ce phoenix ? Pourquoi avait-il pris le jeune Malefoy devant son nez ? Et comment lui a-t-il pu laisser faire ça ?

Severus Rogue avait vu ce phoenix sortir de nulle part, un phoenix aux plumes aussi vertes émeraudes, que les yeux de ce satané Potter. Où l’avait-il emmené, il faudrait qu’il se renseigne.

Le cœur de Rogue se serra, il s’était malgré lui attaché à son étudiant blond.

Il se reprit rapidement, surtout ne pas montrer ses sentiments, pas en présence du Maître en tout cas.

Bellatrix semblait terrorisée. Assisse derrière le Maître elle pouvait sentir, toute la rage qui s’émanait de lui. Encore une fois Potter lui arrachait la victoire, il avait retourné les géants contre lui, lui avait piqué sa principale source de finance.

Comment allait-il nourrir ses Mangemorts? Si Potter cherchait la guerre, il allait la trouver. Soudain le feu de la cheminée devient vert, l’espion de Voldemort, venait le prévenir que Potter allait se rendre chemin de traverse avec les Weasley.

Voldemort lança plusieurs Mangemorts dont Bellatrix sur sa trace. Mais Potter ne vint jamais, trop occupé à s’occuper d’une certaine tête blonde arrivée chez lui au même instant. Les Mangemorts avaient prits beaucoup de risques de sortir comme ça inutilement.

Furieux Voldemort contacta son espion.

A des centaines de kilomètres de là. Percy Weasley se tordit de douleur sous le doloris.

Voilà ce chapitre est un peu plus court que d'habitude mais le suivant sera beaucoup plus long. merci de me soutenir et de me laisser des commentaires...

Chapitre 26 : Renouveau

Molly Weasley était rentrée chez elle, ce soir là, pour préparer leurs affaires pour loger au square Grimmaurd.

Elle trouva Percy inconscient, couché devant la cheminée, depuis quand il était inconscient, aucune idée. Elle le transplana directement chez Harry, en pensant que Jackson pourrait s’occuper de lui en même temps que du petit Malefoy.

Le verdict tomba, c’est un puissant doloris qui avait mit Percy dans cet état. Mais qui lui avait-il lancer un sort impardonnable ?

Molly dont la voix tremblait dit : « et si c’était Voldemort ? »

Arthur répliqua : « Mais enfin Molly, pourquoi veux-tu que « Tu-sais-qui » s’occupe de notre fils ? »

« je le trouve bizarre depuis quelque jour, l’horloge l’indique toujours en danger de mort, et personne ne trouve bizarre qu’IL ai envoyé des Mangemort sur le Chemin de Traverse le jour même où on devait tous s’y rendre. Il a un espion parmi nous et je pense que c’est Percy »

Tout le square s’arrêta un moment, et regarda successivement Harry et Mme Weasley. Un silence de mort régnait dans la pièce. On n’entendait même plus les délires de Madame Black.

Harry dit soudain d’une voix calme et posée :

« Fermer le réseau de cheminette de toute la maison, enfermer Percy à l’étage. Jackson occupez-vous de lui, et essayez de déterminer s’il a agit sous l’Imperium ou non. »

Tous les regards étaient braqués sur lui, personne n’aurait imaginé que sur la même journée, Harry recueille à la fois son pire ennemi et l’espion de Voldemort.

« Maintenant tout le monde au lit, je crois qu’on a eu notre dose d’événement pour aujourd’hui » déclara Harry. « Dobby, Winky, aidez nous amis à s’installer correctement voulez-vous »

« Bien, Maître »

Harry, suivit de près par Ginny, monta dans sa chambre, il en avait plus qu’assez du regard des autres, tous braqués sur lui comme s’il était sortit d’asile. Il avait besoin de calme, de se retrouver seule avec elle, mais au square Grimmaurd c’était devenu impossible, tout le monde s’affairait à ne pas le laisser seul. Il se souvient alors, en entendant le chant réconfortant d’Oracle qui s’était posé sur son épaule, de ce petit bout de parchemin signé certainement Queudver, l’adresse de ses parents.

Il prit Ginny dans ses bras, sa présence lui faisait réellement du bien, l’apaisait.

« Je suis fière de toi » lui dit-elle.

« Ginny, demain, toi et moi on s’en va pour quelques jours. »

« Godric’s Hollow j’imagine ? »

« Oui, on partira tôt, on préviendra Dobby pour qu’il le dise aux autres. »

« Harry, si on prenait Winky avec nous, elle pourrait nous être utile, on ne sait pas dans quel état on va trouver ta maison. »

« Si je le sais réduite en un tas de gravas, voilà ce que j’ai vu dans les articles de l’époque. Mais tu as raison, prenons Winky, c’est une occasion de la rendre plus sûre d’elle-même. »

Après avoir prévenu le petit elfe qui semblait surexcitée à l’idée qu’on lui fasse confiance, ils s’endormirent enfin, calmement, ils savaient que, pour eux, demain serait un nouveau départ.

Chapitre 27 : de surprise en surprise

L’aube venait de se lever, en cette magnifique journée d’hiver, la neige avait fait son apparition cette nuit. Le paysage était magnifique. Harry eut un peu de mal à se dire de partir, il avait peur de ce qui l’attendait dans ce village perdu au fond des montagnes, 1 rue du Château, Godric’s Hollow.

Ginny était prête depuis pas mal de temps, vêtue d’une grosse veste et de bottes fourrées, elle attendait qu’il se décide à partir.

« Harry, il faut y aller, ils ne nous laisseront pas partir quand ils seront réveillé. »

Il l’embrassa « Tu as raison, Winky es tu prête ? » « Winky, comme tu es un elfe libre, je peux donc te donner des vêtements (elle poussa un hurlement) ne crie pas je ne veux pas me débarrasser de toi, j’ai trop besoin de toi, je veux juste que tu ne tombes pas malade. On part en montagne, alors imagine la quantité de neige qui nous attend. »

Winky se calma. Prit les nombreux pulls, chaussettes et bonnet que lui donnait Harry et enfila le tout, elle était nettement mieux comme ça qu’en portant cette horrible toge qui lui servait d’uniforme chez les Croupton.

Harry leurs conseilla de s’accrocher à lui et il les transplana.

Ils arrivèrent devant une plaque indiquant « Godric’s Hollow » Harry profita de son enfance moldue pour repérer facilement la maison communale (mairie) du village, dont les fiers drapeaux volaient au rythme du vent. La façade était très rustique comme tout le village, plein de petites fermettes s’étendaient dans l’immensité blanche qu’avait créé la neige. Il demanda à Winky de s’envelopper dans sa cape d’invisibilité, il entra et demanda à la dame de l’accueil : « Bonjour Madame, savez vous où se trouve le 1 rue du Château ? »

La dame lui répondit, la tête toujours dans ses papiers : « Si vous venez pour les travaux, c’est trop tard, la maison est entièrement finie »

« Finie ? » fit Harry d’un ton traumatisé. Qui avait osé reconstruire une maison sur les ruines de la sienne ?

La dame releva la tête et poussa un hurlement.

Ginny s’approcha de la dame, « Il y a un problème, madame ? »

« J’ai cru voir l’apparition de James, qui est-ce ? »

« Je suis Harry, son fils »

« Mon dieu mon petit, comme vous ressemblé à votre père, mais vous avez les même yeux que votre mère, ils seraient fier de vous s’ils voyaient le bon petit gars que vous êtes devenu. »

« Vous avez bien connu mes parents ? »

« Bien sur ta mère était le médecin du village, elle préparait des potions géniales, on se sentait tout de suite mieux après être allé la voir. » « Médicomage » se dit Harry

« Et mon père ? »

« Ton père travaillait ici, avec moi, on a grandit ensemble, on était à la même école primaire, on s’était perdu de vue quand il est partit en pension. Il est revenu, pas longtemps avant ta naissance. Il disait qu’il était plus en sécurité ici, que quelqu’un était après eux. On n’a pas trop cherché à comprendre, puis un jour on a vu des éclairs verts sortir de partout et la maison s’est écroulée, un type en moto est arrivé et t’as sorti des décombres… » (Elle était maintenant en larmes), « je lui ai dit que je voulais bien te garder mais il a dit qu’il était ton parrain, alors je t’ai laissé j’ai appelé la police et les pompiers mais s’étaient trop tard James et Lily était déjà mort »

Une larme perla des yeux de Harry, Ginny senti qu’il était tant de changer de discussion :

« Par rapport au 1 rue du Château, vous nous parliez de travaux, de quoi s’agit-il ? »

« Vous n’êtes pas au courant ? On pensait tous que c’était une idée de Harry. »

« De quoi parlez vous ? » dit Ginny

« Il y a presque 2 ans de cela, même un peu plus, un type bizarre est venu sous demander les plans du manoir Potter, il a dit qu’il voulait le reconstruire à l’identique pour que Harry puisse en profiter »

« Vous savez à quoi il ressemblait ? »

« Il était petit bizarre »

« Un détail peut-être ? »

« Ah oui, il n’avait que 4 doigts à une des mains. »

« Vous êtes sûre ?? » insista Ginny.

« Certaine, on a jasé sur lui pendant des mois, on trouvait qu’il ressemblait à un gros rat »

Harry était tout pâle, ainsi donc Queudver avait entamé les travaux de reconstruction quelque mois après qu’Harry l’aille libérer.

Quand Molly Weasley se leva se matin là, son humeur était loin d’être joyeuse. Elle n’avait pas beaucoup dormi, comment avait-elle pu se laisser berner par son propre fils. Elle avait fait courir à toute sa famille, à tout l’Ordre et à Harry un risque Immense.

Elle descendit et jeta un œil à son horloge. Celle de Fred, Georges, Charlie, Bill et Fleur indiquait « Au travail », la sienne, celle d’Arthur, Percy indiquait « Chez Harry »

Elle s’attarda sur celle de Ginny qui n’était pas à sa place et qui indiquait « En déplacement »

Où pouvait-elle être à 8 heures du matin ? Elle monta à l’étage et ouvrit la porte de la chambre de Ginny avec une fureur intense. Mais la chambre était désespérément vide. Le lit était fait à la perfection, elle se douta qu’un elfe était passé par là.

« Dobby ? »

Il arriva dans un tourbillon de fumée, une tisane à la main.

« Où sont Harry et Ginny ? »

« Miss Ginny m’a dit qu’il fallait que vous buviez ça avant que je vous explique. »

Elle attrapa la tasse, et englouti d’une traite la tisane.

Le bienfait se fît immédiatement ressentir, elle était plus calme.

« Maître Harry et Miss Ginny, sont allé chez le Maître. Il m’a dit qu’il avait besoin de calme. »

« Dobby, mais enfin c’est ici sa maison, tu es sûr d’avoir bien comprit ? »

L’elfe hocha positivement la tête.

« Jamais Harry ne serai retourné chez sa tante. Il n’a pas d’endroit où aller, depuis la mort de ses parents, il n’a plus de chez lui. »

Plus de chez lui, mort de ses parents.

« Dobby, je sais où il est, prépare moi des habits chauds stp »

« Non »

« Pourquoi non ? » répondit Molly vexée.

« Maître Harry a dit qu’il voulait être seul et m’a interdit de répondre positivement à chaque une de vos requêtes concernant le fait que vous vouliez y aller. »

« Si le Maître l’a dit… » Marmonna Molly

Chapitre 28 : le 1 rue du Château :

La dame de la mairie avait décider d’accompagner Harry chez lui, elle les fît traverser la village entier, Ginny se tenait légèrement en arrière pour effacer toutes les traces de pas que faisait le petit elfe dans la neige si profonde. Winky avait du mal à marcher, elle la pris finalement sur son dos. La petite créature était rassurée d’être ainsi protégée. Elle posa délicatement sa tête sur l’épaule de Ginny, celle-ci devait avoir une attitude digne, et ne pas s’émouvoir devant la dame qui n’aurait rien comprit de toute façon.

Voilà près de 15 min qu’ils marchaient le long du village. Le décor était sublime, la neige avait rendu l’endroit tellement magique. Tout ici respirait la paix et le bien-être. Beaucoup de têtes se retournèrent sur leurs passages. Ce n’était pas tous les jours, que le fils du grand James Potter, dont la famille vivait là depuis déjà pas mal de générations, faisait son retour au village.

Harry s’arrêta quelque instants, respirant cet air si revigorant, il se sentait apaisé.

Quelque chose interpella alors son esprit, c’était là, en bas de la rue, il pouvait voir le toit en ardoise et les nombreuses cheminées du Manoir, son cœur prit un rythme inhabituel, il le savait, il était là où tout à commencé.

« C’est là n’est-ce pas ? » dit-il en désignant le manoir du bas de la route.

« Oui, je vais vous laissez, si ça ne vous ennuie pas, j’ai encore à travailler, et revenir ici, me rappelle beaucoup de souvenirs douloureux. Courage Harry, vos parents seraient fiers de vous j’en suis sûre, bonne chance Miss »

« Au revoir » disent-il en la regardant faire demi-tour.

La grille du Château n’était verrouillée que par un simple sort, Harry n’eu pas beaucoup de mal à le faire sauter. Ils pénétrèrent dans l’enceinte de la maison de ses parents, sa maison, finalement. La seule où il avait été vraiment heureux, un petit garçon normal, avec une famille. Les larmes coulaient sur ses joues. Il sentit alors 2 mains se poser dans les siennes. L’une était petite et chétive comme celle d’un enfant, l’autre ferme et puissante le poussait à avancer vers cette énorme porte d’entrée qui les séparaient encore de la maison.

Il jeta un coup d’œil sur la propriété, le manoir comportait à vue de nez 4 étages, les croisillons en bois sur la façade lui donnaient un air respectable et ancien, le parc était merveilleux sous ce doux manteau de neige. Sous un arbre, il put admiré le petit lac gelé en cette saison.

Au moment où il voulut lancer un sort sur la porte, un parchemin et une plume arrivèrent.

Il inscrivit avec précaution : « Harry Potter, Ginny Weasley et notre Elfe Winky, voudrions entrer, svp »

« Dit moi Cornedrue, il paraîtrait que tu as drôlement bien éduqué ton fils. »

« Je le savait Patmol mon ami, que Lily ferait des miracles avec lui, comme avec moi. »

« C’est pas tout ça, mais le petit attend, et il fait froid »

« Bien, bien, Lunard, demande lui le mot de passe »

Harry écrit simplement : ‘Je jure que mes intentions sont mauvaises’

« Je te l’avais dit qu’il trouverai la carte, ce garçon est aussi intelligent que Lunard »

« Mais aussi beau de toi, Cornedrue »

« Mes amis n’oublions pas le charme de son parrain. »

« Il est toujours dehors » dit Lunard

« Oh pardon » écrirent-ils en cœur

La porte s’ouvrit enfin, Harry eut le souffle coupé.

Au square Grimmaurd, les bonnes nouvelles ne coulaient pas à flot.

Drago n’était toujours pas sortit du coma, même s’il montrait un peu plus d’agitation que la veille.

Percy était toujours enfermé dans la chambre de madame Black à l’étage.

Et les membres de l’Ordre, se sentaient impuissant face au départ d’Harry et Ginny.

Hermione et Ron avait passé la matinée à se hurler dessus comme pour remettre sa culpabilité sur l’autre. Neville et Luna avaient quitté le square le matin tôt, pour rentrer chez eux pour les fêtes, mais pas sans avoir fait la promesse à madame Weasley de revenir dès qu’ils se sentiraient en danger.

La famille Weasley était anéantie, en cette belle journée ensoleillée. Un des leurs les avaient tous trahis, ils évitaient tout regard entre eux. Tant la haine leur tiraillait le ventre. Personne ne mangeât ce midi là, même pas Ron dont l’estomac émettait pourtant des bruits plus que suspect.

Sur la table du salon, un miroir se mit à devenir rouge et à chauffer si fort qu’il se mit à émettre de la fumée. Ron s’empressa de le prendre et passa sa baguette sur la vitre.

A cet instant, le visage contracté de Rogue apparût, Ron lâcha le miroir de surprise mais Hermione l’avait rattrapé à temps.

« Professeur, que nous faut cette visite ? »

« Drago est-il chez vous ? »

« Pardon ? »

« Drago est-il chez vous ? Ne m’obligez pas à me répéter Granger, je sais que vous avez parfaitement compris. »

« Il est ici, comment l’avez-vous su ? »

« Le phoenix de Potter, est aussi vert que le sont ses yeux. »

« Parce que vous aviez remarqué qu’il avait les yeux verts ? »

« Il a les yeux de sa mère, c’est pas difficile à remarquer » il avait dit ça avec une pointe de tristesse dans la voix.

« Vous l’avez aimée ? Lily ? »

« Là n’est pas la question, comment va Drago ? »

« Il est encore inconscient, un médicomage s’occupe de lui. Il dit qu’il va s’en sortit. »

« Bien, je tient à vous dire qu’un espion est parmis vous »

« Je sais c’était Percy »

« Weasley ? Mon dieu Molly doit être désespérée. Hermione voulez vous lui dire que je suis de tout cœur avec eux. »

« Vous êtes sûr que tout va bien Professeur ? »

« Pourquoi ? »

« Vous avez employé mon prénom et le mot cœur dans la même phrase » ironisa Hermione

« Très drôle Granger » « Je passerai bientôt, il faudra que je parle avec Potter, quand il sera là dîtes lui de me contacter. »

« Comment savez vous qu’Harry n’est pas ici ? »

« S’il avait été là il aurait répondu lui-même. Ah Hermione, laissez tomber le professeur la prochaine fois. » Lui sourit-il « Au revoir »

Et il termina le contact

« Au revoir Severus » dit-elle pour elle-même.

Le manoir était incroyable, un grand hall les menait à un escalier gigantesque. Tout était décoré avec classe et raffinement. La rencontre même de l’art contemporain et du classique allié avec goût et finesse. De grands cadres ornaient les escaliers et à en juger par leur air de famille, les portraient racontaient l’histoire de la dynastie Potter. Les tableaux le regardaient d’un air perplexe puis partaient raconter à leurs voisins ce qu’ils avaient vu. Bientôt tous les portraits se battaient pour être les premiers à le voir monter les marches. Harry hésita, mais grimpa à l’étage. Le dernier tableau, le représentait lui et ses parents, ici même un sourire aux lèvres. Lily tenait bébé Harry dans ses bras en lui disant « regardes, comme tu seras beau » en le désignant du doigt.

Harry ne put s’empêcher de sourire.

Il continua son ascension, son esprit était braqué sur la porte juste en face de lui, il ouvrit et découvrit ce qui avait du être sa chambre, son lit à barreau était là, la peinture sentait encore le frais, mais ce n’est pas l’odeur qui affectait Harry, il se trouvait exactement à la place de sa mère lors de son plus grand défis, son sacrifice pour faire vivre son fils unique.

Il pleura devant cette chambre d’enfant reconstruite à l’identique de celle de son souvenir, la chambre était là oui mais ses parents eux n’y reviendront jamais et c’était ici qu’ils avaient laissé leur fils, seul.

Seul, oui si seul, Harry ressentait depuis tout petit un manque chronique d’affection. Mais aucune, ne lui avaient été accordée, sauf depuis l’arrivée de sa merveilleuse Ginny.

Voldemort n’avait toujours pas calmé sa rage, la nuit commençait à tomber, il appela Bellatrix par légilimencie, celle-ci arriva le plus vite possible, mais se fût trop long au goût de Lord Voldemort, qui la bombarda de doloris dès son arrivée. Une fois à genoux devant, lui, hurlant de douleur, il commença à se détendre. Puis la releva, lui confia la mission de retrouver Drago pour mettre main mise sur la fortune Malefoy, de découvrir à qui appartenait le phoenix. Et de lui ramener Potter, le plus vite possible. Il n’en pouvait plus d’attendre tout son corps attendait la bataille dans laquelle il pourrait enfin tuer cet enfant de la prophétie, sale prophétie dont il n’avait jamais pu entendre que le début.

Il laissa Bellatrix s’approcher de lui, elle seule savait le détendre dans ces instants sombres. Il la regarda avidement, et elle comprit qu’il était temps d’accélérer la cadence. L’ambiance n’était pas à la tendresse ce soir-là.

« Vous l’avez aimée ? Lily ? » La voix d’Hermione résonnait encore dans le tête d’un certain maître en potions, doué comme on n’a rarement vu. Aussi doué que lui, personne, sauf peut-être elle, Lily.

Lily, un caractère de feu derrière un visage d’ange. Ces cheveux roux, aubruns, lui donnait toujours un air sévère à l’école. Surtout quand elle avait enfin pu afficher l’insigne de ‘Préfète en chef’.

Rogue avait toujours été passionné par cette fille, mais son statut de « sang-de-bourbe » avait posés un tas de problème à Severus. Personne ne voulait les voir ensemble, ni ses amis à lui, ni ses amis à elle. Alors il l’avait observé de loin, toujours en retrait, espérant toujours en son cœur, qu’un jour ses grands yeux verts si profonds le regarderont lui, comme ils regardaient à cette époque là, James Potter.

Severus sentit un » larme couler le long de son visage creusé par trop de souffrance. Il fallait que cela cesse. Il lui fallait oublier les rancunes, et aider le fils de sa bien-aimée à détruire ce Lord Noir une bonne fois pour toute.

La chambre d’Harry donnait sur une petite salle de bain, très jolie, le carlage rouge avec des petits pompiers rappela à Harry de bien nombreux souvenirs, instinctivement il savait où le mènerait la prochaine porte, le bureau de sa mère à côté de la salle de jeux. Son bureau était là au centre de la chambre, tout le long était disposé de nombreux chaudrons qui aidaient Lily dans ses recherches médicales. Harry se surprit à fouiller dans les affaires de sa mère. Il tomba sur de nombreuses formules de potions dont il n’avaient jamais entendu parler apparemment crée par Lily elle-même. Puis il tomba sur un petit carnet noir.

On aurait dit un journal,

Il l’ouvrit et le ferma d’un coup sec. Ça ne se fait pas de lire les journaux intimes des filles.

Puis prit par la curiosité de connaître mieux sa mère il l’ouvrit à la première page.

« Cher journal… »

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