[Fanfiction]Harry Potter et la victoire de l'Amour[terminé]

Chapitre 33 : Noël



Hermione et Ginny s’amusaient comme des petites folles à créer le cadeau de Noël de Harry... Elles avaient demandé à la tante Pétunia et à Colin Crivey des photos de Harry afin de continuer le merveilleux album commencé par Lily Potter.

Ron de son côté, traînait dans les couloirs du Ministère. Il fût interpellé au creux d’un couloir par une demoiselle quelque peu spéciale… Elle devait être blonde mais la fin de ses cheveux était tout teintée de rouge vif, son maquillage noir jurait affreusement avec son teint laiteux. Elle portait un tee-shirt rouge et noir sur lequel on pouvait lire « Entretient avec un vampire » quand au reste de sa tenue, celle-ci restera sans commentaire…

Elle le coinça dans un coin et l’embrassa avec passion.

– « Tu embrasses aussi bien que ton frère » lui dit-elle après avoir rompu ce baiser plus que passionné.

– « … »

– « ça doit être une caractéristique de ta famille. Mais j’avoue que Percy n’est pas aussi doué que toi. »

– « Percy ? »

– « Je dois reconnaître que j’adore les roux. Tu dois avoir plus d’expérience que lui… »

– « Hermione » murmura t’il

– « Hermione ? C’est ta petite copine ? »

– « mmm »

– « Tu sais que ça te rend nettement plus excitant Ronald ? »

– « Quel est ton nom ? Comment connais-tu le mien ? »

– « je t’ai déjà dit que je connais ton frère. Mon nom est Mérovée. A ton service mon petit Ronald. Viens me voir quand tu en as envie…»

Ron se sentit comme attiré brusquement vers elle, elle fit apparaître derrière elle une porte secrète. Il savait qu’il allait le regretter mais il ne pouvait s’empêcher de suivre cette femme, aussi curieuse que dangereuse.



Severus avait senti sa marque chauffer ce matin, et transplana rapidement au repaire du Seigneur Sombre. Celui-ci était d’une humeur horrible, il avait perdu son espion chez Potter, sans que celui-ci n’aille réussi à l’éliminer. Quand allait-il pouvoir en finir avec ce maudit gamin ?



- « Severus, ça fait quelques jours qu’on ne t’as pas vu. (Doloris) Que fais-tu ces temps-ci ? »

- « Je travaille sur une nouvelle potion pour vous Maître, qui serait parfaite pour vos futurs prisonniers, qui je suis sûr seront nombreux. »

- « C’est bien Severus je n’en attendais pas moins de toi. Veilles à se qu’elle soit prête rapidement, j’ai un plan pour attraper Potter et ce plan c’est… »










Commentaires please
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« Bonne nuit Hermione, et joyeux Noël »

- « Drago ? »

- « Oui ? »

- « Je dois te dire quelque chose »

- « Oui ? »





Chapitre 34 : Charmante réunion de famille…





« Hermione tu viens dormir ? » hurla Ron depuis l’étage…

- « J’arrive Ron »

Elle tendit à Drago un parchemin bleu et lui glissa un joyeux Noël aux creux de l’oreille. Puis s’éloigna.

- « Hermione ?

Il lui attrapa le bras, la rapprochant alors dangereusement de lui, sentant son souffle chaud contre lui. Il la prit dans ses bras, rapprochant doucement ses lèvres des siennes.

Tout le corps d’Hermione était comme électrisé lorsqu’elle sentit les lèvres de Drago tout contre les siennes. Elles étaient si douces, qu’elles lui donnaient d’y goûter. Elle sentait le cœur vrombissant de Drago contre son corps. Son souffle court si près du sien.

Tout son être réclamait ce baiser qu’elle attendait tant, depuis déjà pas mal de temps.

Au moment où il posa ses lèvres contre elle, elle se sentit vivre. Mais son cœur en avait décidé autrement. Le poids de la culpabilité pesait déjà sur elle. Alors qu’il ne s’était encore rien passé.

- « Drago… Non, je ne peux pas…excuse moi »

- « Ce n’est pas grave Hermione ; je n’aurais pas du. Excuse moi. Je suis désolé. »

Elle lui jeta un dernier regard puis se dirigea vers l’escalier.



- « Si je ne peux être rien d’autre, alors laisse moi rester ton ami Hermione. »

Elle le regarda, hocha la tête.



Le lendemain, Harry reçut une lettre de la tante Pétunia, l’invitant, lui, Ginny et ses meilleurs amis à venir prendre le dîner chez elle, comme Vernon était chez Marge.

Ron et Hermione avaient tous deux terriblement mal dormi, tous deux à ruminer les événements de la journée, à faire le point.

Au réveil, Hermione prit le soin de le sortir du monde des rêves en douceur. Elle ne voulait pas supporter en plus du cousin pénible d’Harry, un Ron de mauvaise humeur.

Elle prit donc sa douche seule, se prépara rapidement, passa un pantalon noir, un chemisier blanc, attacha ses cheveux en un chignon joliment relevé. Elle espérait faire plaisir à Ron, en s’habillant ainsi. Mais il ne lui adressa pas le moindre regard avant le petit-déjeuner. Il fut plus réceptif une fois rassasié. Il ne put détacher son regard d’elle. Hermione rayonnait en ce matin de Noël, un bloc de feuilles toujours à la main. Un sourire aux lèvres. Merlin qu’elle était belle. Il l’enlaça dans ses bras. Elle déposa sa tête tout contre lui.

C’était le moment où Harry et Ginny décidèrent de faire interruption dans le salon.

- « Ca va les amoureux ? » Demanda Ginny.

- « On pourrait vous retourner la question » répondit Hermione en rougissant.

- « Prêts à partir ? »

- « Bien sûr »

Ils transplanèrent directement chez Harry. Harry prit Hermione avec lui, pendant que Ginny se chargeait de faire transplaner Ron.

La tante Pétunia semblait très impatiente de les voir. Elle avait préparé des tonnes de petits gâteaux, des tartes en tout genre.

Elle les accueilli avec un sourire énorme.

Même Dudley semblait particulièrement courtois. Harry la remercia pour les photos qu’elle avait envoyées à Ginny. Elle hocha la tête visiblement un peu surprise. Trop était trop beau et trop gentil, trop de compliments, trop de gentillesse, trop d’attention. A chaque fois, on changeait de sujet dès qu’on abordait l’enfance de Harry. Ginny lançait sans cesse des regards étonnés à Harry.

Sa tante mangeait avec appétit le merveilleux goûter préparé pour eux. Encore un détail qui ne colle pas au personnage.

C’est alors qu’un bruit de transplanage ce fît entendre.

Harry stupéfixia sa tante et son cousin, attendit quelques instants avant de glisser dans leurs lèvres du véritaserum préparé par Hermione juste avant Noël.

- « Enervatum » dit alors Harry.

La tante Pétunia et le cousin Dudley reprirent conscience en cet instant.

- « Qui êtes vous » demanda Harry

- « Grégory Goyle, et Jane Crabe »

- « Pourquoi êtes-vous ici ? »

- « Nous sommes ici, pour retarder Harry Potter, afin que le Seigneur des ténèbres puisse capturer sa famille. »

- « Pourquoi Voldemort veut-il capturer ma famille ? »

- « Le Maître ne la pas dit, il nous a juste dit de les attacher à l’étage, de prendre leurs apparences, et d’attendre qu’il arrive. »

- « Voldemort va venir ici ? »

- « Qui te dit qu’il n’y est déjà pas, Potter » gronda une voix derrière lui.

La voix de Voldemort résonnait encore derrière lui, Harry se plaça avec Ron devant Hermione et Ginny. Il leurs adressa un coup d’œil et elles comprirent instantanément qu’elle devait aller à la recherche de pétunia et Dudley à l’étage.

Elles transplanèrent juste sous le nez du Seigneur Sombre.

Arrivées à l’étage, Hermione et Ginny cherchèrent le moindre bruit qui pourrait dénoncer la présence de la famille d’Harry.

Ginny qui connaissait la maison commença à ouvrir la porte de la chambre de Pétunia, elle alluma sa baguette d’un Lumos puissant. Personne.

Elle réfléchit alors, les Mangemorts ont du les emmener dans la plus grande des chambres.

- « La chambre de Dudley » Murmura-t-elle.

Elle attrapa le bras d’Hermione, prit alors la deuxième porte sur la droite.

Elles levèrent leurs baguettes, en entrant dans cette chambre, elles se retrouvèrent face à plusieurs Mangemorts. Les sorts fusèrent de toutes parts. Hermione fût touchée à la jambe, l’entaille était profonde. Mais Hermione ne s’arrêta pas, elle se jeta à corps perdu dans cette bataille comme si sa vie en dépendait. La rage émanait d’elle, son aura s’échappait de tout son corps, sa puissance était impressionnante.

Elle hurla un dernier stupefix, qui envoya valser contre le mur les quatre Mangemorts encore présent dans la pièce, puis avança du mieux qu’elle pu faire la famille de son meilleur ami, réfugié dans un coin de la pièce. Dudley semblait avoir envie de vomir, la tante Pétunia elle avait un regard qui faisait peur.

- « Où est Harry ? » demanda t’elle à Ginny.

- « Mon dieu, Harry ! » Crièrent ensemble Hermione et Ginny.

Elles descendirent le plus vite possible. La blessure à la jambe d’Hermione l’handicapait beaucoup dans sa vitesse de déplacement.

Elles n’aperçurent pas Dudley et Pétunia les suivrent dans l’escalier.

Dudley avait prit soin de se munir du fusil de chasse de son père et de plusieurs cartouches de munitions…





Voilà... je lance la "mission Pétunia... " Poussi comprendra... à très vite pour la suite...

[color=#ff99cc]Il la regarda pendant un long moment. Seul Merlin savait à quel point il avait eu peur de la perdre. Blottie dans ses bras, elle arrêta petit à petit de sangloter, elle lui fit face, et vit une larme s’échapper de ses yeux bleus. Jamais elle ne l’aurait cru capable de pleurer. Elle se serra contre lui, s’approcha doucement et posa un doux baiser sur ses lèvres rougies. Il la fit basculer sur lui et captura sa bouche. Comme pour se prouver qu’ils étaient tous les deux vivants, que leurs tortures et leurs combats étaient loin d’eux en cet instant, ils s’abandonnèrent l’un à l’autre comme si leur vie en dépendait. Leurs yeux se voilèrent d’un désir qu’ils ne purent se cacher, tant le feu éveillé en eux était fort, puissant, intense. Leurs mains commençaient déjà à parcourir le corps de l’autre, se faisant fortes et caressantes. Elle ne put se retenir un gémissement lorsqu’il défit son soutient gorge, et qu’il fit passer ses mains sur ses seins déjà durcit par le désir.

Leurs mains ne quittaient plus le corps de l’autre, comme s’ils voulaient se prouver qu’ils s’appartenaient à jamais.

Ils firent l’amour, lentement, comme si c’était leur première fois.

Elle ne put s’empêcher de hurler son nom lorsqu’elle vint toucher les étoiles :



…

…

…

…

« Drago ! »



[color:3487=#ff99cc:3487]Ne pas tuer l’auteur merci…

Chapitre 36 : Retour sur Terre.



Le combat avait continué de longues heures encore. Les Mangemorts avaient finalement déserté le champ de ruines qu’était devenu Privet Drive. Les jardins étaient brûlés, le feu s’échappait encore de certaines maisons ou voitures. Le service des Oubliettes vint rapidement sur les lieux. Les dégâts matériels étaient assez impressionnants. Mais au bout de quelques heures tout était en ordre. Rien n’aurait pu trahir l’horreur du combat.

Ron était le plus touché, il s’était jeté à corps perdu dans la bataille, comme s’il n’allait jamais en ressortir vivant, comme s’il n’avait pas envie de revenir, d’affronter ses problèmes, préférant combattre et combattre encore. Prenant tous les dangers, en première ligne. Combien de Mangemorts avaient périt par sa baguette ? Il n’avait pas fait le compte. Sa seule idée, payer de lui-même sa « trahison » envers Hermione. Comment avait-il pu? Même l’idée de juste regarder une autre femme lui révulsait encore l’estomac.

Harry l’avait retrouvé dans un état inquiétant après le combat. Tout son corps était meurtri, son visage éteint. Les médicomages l’avaient directement emmené. Il était là depuis plusieurs heures, fixant le plafond blanc de sa chambre. Beaucoup trop de personnel médical était venu le voir. Sauvé, il était sauvé. Il lui restait à peine assez de courage pour parler à Hermione de ce jour de Noël au Ministère.

Quelqu’un venait d’entrer dans sa chambre. Mérovée, l’objet de son délit. Sa tenue vestimentaire plus que spéciale le fit sourire. Que faisait-elle là au milieu de la nuit ?



Au square Grimmaurd, Drago se réveilla doucement, sentant une présence à ses côtés. Hermione, il la regarda dormir, blottie tout contre lui. Une mèche de ses cheveux couvrant son visage, qu’il replaça d’un geste tendre derrière son oreille. Il lui murmura à l’oreille : Merci.

Merlin qu’il était bien avec elle, tout avait l’air si léger quand elle était à ses côtés, il était enfin lui-même. Est-ce l’amour ? Certainement, jamais il n’avait ressenti quelque chose aussi fort. Ce petit bout de femme venait de marquer sa vie, il était prêt à tout lui donner. Le soleil lui semblait plus brillant, la lune plus belle. Tout avait tellement de saveurs depuis qu’il l’avait revue.

Il essaya de bouger le moins possible, de ne pas la réveiller, de retarder ce moment où il faudrait qu’elle fasse un choix. Lui ou Ron. A cette idée, son cœur se retourna, mais il n’avait pas le choix, il lui faudrait respecter sa décision.

Il la sentait bouger, pour venir se caler tout contre lui. Sa respiration se ralenti de nouveau. Elle venait de retomber dans le sommeil. Sa tête posée sur le torse de Drago qui la regardait émerveillé.

« Je t’aime » lui murmura t-il après un moment. Puis se décida à sortir tout doucement afin de lui permettre de continuer sa nuit.

Lui ne parvenait pas à retomber dans le sommeil. Il s’habilla en silence et descendit au laboratoire de potions de la maison pour aller se chercher un remède contre le mal de tête.



Severus Rogue était là, plongé dans un potions qui lui semblait difficile. Suivant les indications d’un parchemin. Blessé, de sa jambe on pouvait voir du sang couler et venir terminer sa chute sur le sol de la salle.

Drago fut surprit de le voir.

Severus leva sa tête de sa potion, ne dit rien, et le regarda puis fixa une place à ses côtés.

Drago comprit le message et vint s’asseoir aux côtés de son ancien professeur. Suivant les indications du parchemin, il l’aida dans sa préparation, pendant que Severus trouvait le temps de soigner sa jambe blessée par le combat.

Il avait en effet été appelé par le Seigneur Noir pour la bataille. Mais il fût touché rapidement à la jambe par un sort venant de Ginny. Elle l’avait regardé, avec une excuse dans ses yeux bleus. Comme si elle lui trouvait le moyen de sortir le plus vite possible de ce carnage sans griller sa couverture.

Il s’était écroulé rapidement, et puis avait transplané le plus vite possible, là où il pourrait être utile.

Il avait ensuite aidé les elfes, refusant toute aide pour ses blessures, à préparer le square à accueillir le plus de blessés possible.

Puis s’était écroulé dans le salon, ses nerfs lâchaient. Trop de cruautés, trop de morts. Il se fit une promesse encore, d’aider Harry du plus possible à exterminer cette menace. Il avait trop souffert de Voldemort dans sa vie.

Et ce n’était pas fini, avec la mort de Bellatrix, il savait que le Maître allait redoubler d’inventions pour faire payer sa mort à Harry.

Il enleva sa robe de sorcier pour mieux observer sa jambe. Et vit en coin un bout de parchemin sortir de sa poche intérieure.

La lettre que Potter lui avait remit il y a deux jours. Il déplia doucement l’enveloppe reconnaissant d’un simple coup d’œil l’écriture de Lily.



Cher Severus,

T’ai-je déjà dit que les Moldus étaient de véritables génies ? Oh oui !!!!

Je me souviens d’une de tes colères d’ici, celle où tu me disais pour la centième fois que les sorciers de sang pur sont meilleurs que les autres…

Mais j’ai encore prouvé le contraire ce soir.

J’ai trouvé comment stabiliser notre potion, et oui ! Comment ?

J’ai pensé que ma mère me mettait du miel dans mon lait chaud pour me procurer du réconfort étant petite.

Alors pourquoi pas, j’ai tenté l’expérience et ça marche Severus. Je l’ai testé sur James quand il est rentré ce soir d’une mission. Enfin tu dois savoir laquelle tu y étais aussi, mais pas du bon côté...

Je ne comprend pas comment toi et moi on en ai arrivé à ce battre encore et encore contre Lui. Ni comment, ni pourquoi tu lui as porté allégeance il y a 5 ans. Je ne désespère pas avoir toutes ses réponses un jour.

Mais pour le moment revenons à notre découverte qui va nous permettre de sauvez énormément de personnes. Tu imagines ???

Ta porte de sortie quand on l’aura détruit. Je prouverais que tu m’as aidé à la créer et tu seras pardonné. Le monde sorcier aura une dette envers toi, jamais je n’aurais pu la trouver toute seule cette potion. Tu étais avec moi.

Je te mets le mode opératoire à la suite de cette lettre.

Aussi, j’ajoute les modifications pour qu’elle ait l’effet inverse, pour ton rôle envers ce Lord. Tu justifieras ainsi ton temps au laboratoire, et ça te permettra j’espère de ne pas te retrouver au milieu d’un combat, on en subit déjà tellement déjà.

Il nous reste à tenir le coup Severus. Soyons fort. Moi je me dois de l’être pour Harry et James, mais toi sois le pour moi !





A bientôt Mon ami,

Je t’embrasse

Lily.



Il en avait oublié la douleur, il relisait mots à mots la lettre de Lily, sa dernière lettre. Sa réussite, là où tous avaient dérapé, elle l’avait fait, pour le monde entier mais aussi pour lui. Sa porte de sortie avait-elle dit ! Un sourire vint marquer son visage si sombre. Il allait se montrer digne de Lily. Et par la même occasion sauver Molly.

Lily était un ange. Si belle si douce et à la fois si forte. Un peu comme Hermione, elle avait du prouver qu’elle avait sa place dans le monde sorcier. Et quelle réussite.

Severus se dirigea vers la salle des potions la tête pleine de souvenir de test et de moments passés avec elle, en essayant de la créer.



Drago regardait avec insistance son professeur, celui-ci semblait avoir retrouvé une étincelle dans ses yeux noirs.

Il continua jusqu'à la fin la potion, sous le regard attentif de Severus.

- « Bien Drago, allez porter un verre de cette potion au cousin de Harry afin de la tester. »

- « Ne devrons nous pas l’essayer sur Mme Weasley. »

- « Je suis désolé de vous dire, Drago, que le vie du cousin d’Harry m’importe moins que celle de Molly, testons là d’abord sur lui, en fonction du résultat, nous envisagerons de la fournir à Molly. »

- « Bien »

Drago parcouru le couloir qui le séparait de la chambre des Dursley, en faisant un léger détour par sa chambre pour vérifier qu’Hermione dormait toujours. Elle semblait agitée dans ce grand lit. Il continua son chemin.

Il eut du mal, de ses bras frêles, à soulever Dudley pour lui faire ingurgiter la potion.

Il attendit, et quelques instants plus tard à son grand étonnement, le cousin de son ancien ennemi, reprenait conscience. Il semblait traumatisé, mais cohérant dans ses discours. Drago lui posa des questions sur le combat, sur son enfance, sur sa vie. Afin de vérifier qu’il n’y avait pas d’effets secondaires psychiques à sa potion. Il fut horrifié de savoir à quel point l’enfance d’Harry fut mauvaise, et eut pitié de son cousin, le remord semblait le ronger à chaque une de ses paroles.

Pas de problème apparent pour Dudley. Voilà une bonne nouvelle qu’il s’empressa de communiquer à Severus. Ils prirent ensemble une fiole de potion afin de soigner Molly Weasley.

A leur grande surprise Hermione était là et veillait à son côté, Drago l’éloigna, pendant que Severus lui fit ingurgiter la potion. Elle sembla reprendre petit à petit des couleurs, Severus doubla la dose et elle ouvrit un œil. Interrogatif. Elle ne devait pas s’attendre à voir Severus, Drago et Hermione à son chevet, dans une chambre ? Au square ? Tout était flou, puis les images de Percy ressurgirent dans son esprit, les larmes coulèrent à flots le long de ses joues.

Hermione se pencha et le serra dans ses bras. Elles restèrent un long instant ainsi. Molly s’inquiéta alors pour les autres membres de sa famille. Ils durent lui avouer à regret qu’ils n’avaient aucunes nouvelles du front pour l’instant.

C’est le moment que choisi Dobby pour venir leurs annoncer qu’ils étaient tous vivants, et à Sainte Mangouste. Drago le pria d’envoyer un elfe aux côtés de Dudley et de le forcer à dormir.

Molly sauta presque du lit, avec sa vigueur d’autre fois. Drago l’envia sur le moment l’enthousiasme qu’elle dégageait en cet instant, lui qui avait encore du mal à se remettre de ses propres tortures.

Severus sembla comprendre le malaise qu’il ressentait à cet instant car il fit arriver une bouteille de la potion et le forçat à boire. Instantanément il se sentit mieux, comme s’il n’avait plus le contre coup des Doloris, comme s’il ne lui restait plus que le reste. Hermione lui adressa un sourire et partit avec Molly vers Ste Mangouste en glissant dans sa veste un parchemin d’une couleur rose clair en lui faisant un clin d’œil.



Mérovée se trouvait depuis plusieurs heures au chevet de Ron, elle se faisait une raison de lui remonter le moral. De parsemer ses grands discours par de petits baisers sur le front ou les mains de Ron. Il riait, mais une boule se créa dans sa gorge. Il ferma les yeux, faisant passer sa vie dans son esprit, sa rencontre avec Hermione dans le Poudlard Express, leurs premières disputes, le troll, le polynectar, l’AD, la mort de Sirius au ministère, leurs premiers baisers après l’enterrement de Dumbledore, leur première fois au Terrier, cette attaque hier, sa jambe déchiquetée par la violence d’un sort, leur dernier baiser. L’arrivée de Mérovée dans sa vie, ses baisers, sa culpabilité de se sentir vivant avec elle, alors qu’il se sentait entier aux côtés d’Hermione. Les larmes gagnaient ses yeux. Il les ferma en soupirant. Mérovée prit ça pour de la fatigue et la répercussion de son combat de la veille. Elle l’embrassa et s’éclipsa.

Sans se rendre compte qu’Hermione et Molly entraient dans la chambre. Hermione avait observée cette fille étrange sortir de la chambre de Ron, qui était-elle ? Que faisait-elle là ? Jalousie ou curiosité ?

Molly se précipita vers le lit de son petit, le prit dans ses bras, il fut agréablement surprit de voir sa mère en vie. Elle restait fidèle à elle–même, une véritable mère poule. Mais même sous la torture, il ne s’en plaindra jamais. Etouffante oui, sa mère l’était mais il l’aimait comme ça et il avait eu tellement peur pour elle.

Par-dessus son épaule il vit Hermione adossé au mur du fond en train de le regarder, distante. De temps en temps, il la voyait sortir son bloc de feuilles et semblait prendre des notes. Molly le lâcha enfin, heureuse qu’il aille bien puis les quitta en leurs prévenant qu’elle allait s’assurer que les autres allaient bien également. Harry et Ginny étaient à Ste Mangouste pour s’assurer que tout allait bien comme la totalité de la famille Weasley. Elle les laissait seuls.

Un instant il y eu entre eux un silence gênant. Il lui indiqua une place à ses côtés qu’elle prit sans hésiter. Aucun des deux ne semblait vouloir entamer une conversation qu’ils savaient tous deux difficiles.

Hermione se lança :

- « Qui était cette fille qui sortait de ta chambre tout à l’heure ? »

- « Une fille que j’ai rencontré au Ministère. Mérovée. »

Il ne put se retenir un soupir, ça allait être plus dure que ça qu’il s’était imaginé. Elle était trop intelligente pour ne pas avoir remarquer son changement de comportement envers elle surtout depuis Noël. Sa précipitation à aller travailler le lendemain de ce jour de fête.

- « Il y a quelque chose entre vous ? » « Ne me ment pas Ron stp… »

- « Oui »

- « Depuis combien de temps ? » demanda t-elle en essayant de garder son calme, elle non plus n’avez pas été très droite dans leur relation.

- « Noël, je t’en supplie Hermi, ne me juge pas trop, on n’a pas été très loin, on ne s’est vu que deux fois avant ce soir. Tu sais, ça m’a juste ouvert les yeux : toi et moi on est si distants l’un de l’autre depuis l’arrivée de Drago, elle était là. Je sais ça n’excuse rien, je ne t’en veux pas non plus de t’être isolée pour faire des recherches pour Harry. Herm’ je t’en prie dis quelque chose… Tu sais je t’aime toujours, tu es la plus belle chose qu’il me soit arrivée mais je comprend si tu veux qu’on arrête, à cause de moi et parce qu’on était plus vraiment proche ces derniers temps toi et moi. Hermione dit quelque chose stp. »

Les larmes coulaient sous la révélation de Ron, elle ne pouvait pas lui en vouloir, mais elle se sentait quand même mal, trahie.

Il semblait effondré. Ce n’était pas facile pour lui de lui avouer tout ça, elle aucun mot ne sortait de sa bouche, elle aurait voulu lui dire pour elle et Drago rien que pour ne plus qu’il se sente coupable, mais aucun son ne voulait franchir ses lèvres.

- « Hermione ? »

- « Je ne sais pas Ron, je ne sais plus où j’en suis »

- « Hermi ? »

- « Oui ? »

- « Tu l’aimes ? »

- « Qui ? »

- « Drago »

- « Je ne sais pas Ron, je ne sais pas, je ne sais plus. »

Elle jeta un œil à son parchemin, où elle put lire



Hermione, où va-t-on toi et moi ? M’en veux-tu pour hier ? Je ne regrette rien, c’était merveilleux ! Mais je comprendrais tu sais, si tu l’aimes lui. J’ai besoin de savoir si toi et moi on a une chance, si on peut construire quelque chose.

Répond moi, stp. Je sais c’est lâche de ma part de te demander ça alors que tu es à ses côtés, qu’on ne peut pas se voir. Mais les Serpentard ne sont pas réputé pour le courage.

Stp répond ! Je préférerai le savoir avant, ce sera moins dur pour moi si ton refus arrive par écrit.

Faudra que tu fasses un choix Hermione. Quelque qu’il soit je serai là pour toi. Tu as su révéler qui je suis vraiment.

Pitié répond.

Drago



Hermione vit passer sa vie devant ses yeux, les insultes qui lui avait données, tous les Sang-de-bourbe craché à son intérêt, puis cette arrivée au square, si torturé, si beau. Inconscient, fragile, pour la première fois, elle l’avait vu sans masque, elle avait vu ses larmes, elle avait été émue. Une folle envie l’avait prise, l’envie de connaître celui qui se cache sous l’arrogant Drago Malefoy. Toutes ces journées à la bibliothèque, où ils faisaient des recherches ensemble. Puis vint Noël, son cadeau, jamais elle ne s’était sentie aussi heureuse. C’était tellement personnel. Son presque baiser, les sensations qu’il faisait naître chez elle juste en la frôlant, la regardant.

Sa demande de rester ami : « si je ne peux être rien d’autre » voulait-il aller plus loin ?



Puis vint leurs conversations cachées à l’aide des parchemins qu’elle avait ensorcelé pour lui. Celui qu’elle lui avait offert à Noël. Le sien rose celui de Drago bleu, tous les deux portaient ce symbole qu’elle avait créé. Un H et un D enlacé de chaque côté deux cercles représentaient leurs mondes respectifs. Du côté du H, le cercle était couleur mat symbolisait son monde moldu, du côté du D, il était brillant pour son appartenance aux familles de Sang-Pur sorcier. Leurs lettres au centre représentaient pour elle, l’égalité qu’ils étaient arrivés à atteindre. Elle n’était pas sûre qu’il comprendrait la symbolique.

Personne n’avait remarqué qu’ils aient toujours leur bloc de feuilles sur eux, c’était tellement normal, ils s’enfermaient souvent dans leurs chambres ou dans la bibliothèque pour leurs recherches.

Leurs fous rire à être simplement des adolescents pendant ces conversations, oubliant pour quelques instants le poids sur leurs épaules. Ils s’étaient raconté leur vies, leurs déboires. Il lui avait raconté toutes ses fois désastreuses avec les filles, elle lui avoué les problèmes qu’elle avait petite à maîtriser sa magie sans avoir le service la restriction de la magie sur le dos. Toutes ses conversations qui les avaient rapprochés. Il lui avait parlé de son enfance, de son père qui le battait à coup de doloris à la moindre gentillesse. Elle lui avait parlé du regard de sa famille, regardée comme un monstre par ses grands-parents, son impression d’être inférieure aux autres sorciers à cause de lui, de ses insultes et son besoin de lui prouver qu’elle pouvait être meilleure que lui.

Puis il y avait eu cette nuit. Jamais elle n’avait ressenti ça, se sentir heureuse, aimée, adulée comme elle l’avait été cette nuit. Personne ne l’avait encore admiré comme ça. Son regard couleur orage dans le sien, jusqu’au bout. Il l’avait comblée, comprenant son moindre désir d’un simple coup d’œil, en parfaite osmose. Elle avait crié son nom. Il lui avait dit qu’il l’aimait quand il la croyait endormie. Et ça l’avait émue. Plus qu’elle ne se l’était avouée.



Elle tourna la tête vers Ron

- « Je suis désolée Ron, mais je crois qu’il vaut mieux qu’on en reste là. Je dois mettre en ordre mes sentiments. »

- « Je comprend »

- « Je ne t’en veux pas tu sais. On est tout les deux coupable, on s’est trop éloigné ces temps-ci nous deux. Je ne sais plus où j’en suis Ron »

- « … »

Elle attrapa sa plume et son parchemin et écrit juste :



« Je ne sais pas Drago, laisse moi du temps. J’ai besoin de faire le point sur mes sentiments. »



La réponse ne tarda pas :

« Prend le temps qu’il te faut, je t’attendrais et quelque soit ton choix, je serais là, comme tu l’as été pour moi. »



Elle embrassa Ron sur la joue, comme l’aurait fait une amie et sortit de la chambre, bouleversée.

Elle croisa Harry et Ginny qui sortaient de leurs consultations. Ils s’étreignirent. Ginny capta tout de suite, le regard triste et tracassé d’Hermione.

Elle murmura quelques mots au creux de l’oreille d’Harry, qui la regarda en hochant positivement la tête. Ginny prit Hermione à part tandis qu’Harry, lui se dirigeait vers la chambre de Ron, pour prendre de ses nouvelles.

- « Hermione, Harry et moi, nous pensons que tu devrais peut-être rejoindre tes parents pour quelques jours, ça te ferai du bien. Tu ne les as pas vu à Noël. Harry va prévenir le Ministère pour qu’il place les sorts de protection sur ta maison. Cela permettra de te détendre et de te changer les idées. Tu ne nous servira plus à rien si tu entames une déprime » Ironisa Ginny.

- « Merci »

Elle enlaça son amie et transplana directement au square Grimmaurd, récupérer ses affaires et son chat.

Elle croisa Drago en chemin. Devant son regard interrogateur elle lui dit juste :

« Je pars quelques jours, j’ai besoin d’être seule. »

Elle préféra atterrir directement dans le salon pour éviter les regards suspects des voisins.

Ses parents furent surpris, mais heureux de la voir. Ils la prirent dans leurs bras. La serrant le plus fort possible, profitant de ces instants de retrouvailles, ne sachant pas quand viendraient les prochaines. Sa mère s’éloigna d’elle et passa son regard critique sur sa fille.

- « Tu as une mine horrible. Tu ferais bien de reprendre tes cures de vitamines » lui dit-elle avec un air inquiet

Hermione éclata de rire, sa mère pouvait être si protectrice parfois.

Elle profita à fond de son séjour avec eux, ses trois petits jours sortirent Hermione de ses problèmes. Elle oubliait tout et vivait pour elle. Mais cela ne pouvait pas durer. Et le hibou de ce matin là cella son éloignement :





COLLEGE POUDLARD, ECOLE DE SORCELLERIE

Directrice : Minerva McGonagall



Chère Miss Granger.

J’ai l’immense joie de vous annoncer la réouverture de Poudlard, et votre nomination en temps que Préfète – en – Chef.

En temps que telle, vous aurez un accès illimité à la bibliothèque de Poudlard, aux archives, et un appartement privé, qui vont, je suppose, vous être utile.

Après discussion avec Harry Potter je me dois de vous prévenir que Miss Weasley va également revenir à Poudlard et se ferai une joie de partager vos appartements comme Préfète de Gryffondor. Je vous accorde également à toute les deux, une permission de sortie le week-end.

Votre matériel de cours se trouve dès à présent au château pour éviter les sorties inutiles.

La rentrée étant fixée au 3 Janvier, j’attends votre hibou le 1 janvier au plus tard.



En espérant avoir très vite de vos nouvelles.

Veuillez croire, chère Miss Granger, en l’expression de mes sentiments distingués.

Minerva McGonagall



Elle prit l’hibou à côté d’elle et répondit sur le champ :

Madame la Directrice,

Comptez sur moi

Pourriez vous m’indiquer les moyens de se rendre à Poudlard sans danger

Bien à Vous

Hermione J. Granger



Pas besoin de grandes phrases, ni de remerciements, elle aurait tout le temps de le faire à Poudlard. Elle prit soin de l’annoncer à ses parents, qui furent très heureux pour elle. Et essaya de passer un bon réveillon. Sans penser que 2 jours plus tard elle serait en route pour le château, sans avoir ni expliquer son départ, ni dit au revoir aux habitants du square Grimmaurd.





et ben c'est la première fois qu'on m'annonce que mon chapitre était trop grand pour le postez en entier.... trop fiere de moi!!!!

j'espère que ça vous a plu n'oubliez pas les commentaires.....

bisous

j'aurais voulu tellement plus pour ce chapitre mais pas moyen d'aligner les mots ces temps-ci....
alors je vous poste déjà ça... la suivre viendra plus tard quand j'aurais remit de l'ordre dans mon esprit....


Chapitre 37 : Poudlard.



Le jour de la rentrée arriva vite, comme écrit dans sa réponse, le professeur McGonagall relia sa cheminée avec celle des Granger. La fumée verte annonçait le moment des adieux. Paul et Jane Granger serrèrent fort leur fille dans leurs bras, lui firent jurer d’être prudente et de leur envoyer plus souvent de ses nouvelles.

Les flammes vertes rappelèrent à Hermione qu’il était temps de quitter cet environnement si réconfortant, pour retrouver enfin son autre chez-elle : Poudlard.

Le bureau de la directrice était exactement à l’identique que lorsque Dumbledore était directeur, seul son portrait était, en plus, accroché au mur. Albus Dumbledore faisait les cent pas dans son tableau, son visage s’illumina quand il vit Hermione. Il lui fit un léger sourire et un signe de la main. Puis Minerva McGonagall entra, et lui parla de ses devoirs de préfète.

Hermione écoutait d’un air absent, quelque chose clochait dans ce bureau, il manquait le principal à Poudlard, il lui manquait son âme, il manquait Albus.

McGonagall lui montra ses nouveaux appartements qu’elle partagerait avec la préfète de Gryffondor alias Ginny. Elle eu le sentiment d’être enfin chez soi. La déco rouge et or rendait la pièce commune chaude et accueillante, un feu de cheminée scintillait dans l’âtre. Devant celui-ci, plusieurs canapés étaient installés ainsi qu’une table basse. Derrière les fauteuils se trouvaient deux bureaux et une énorme bibliothèque, ainsi qu’une table et des chaises de goût luxueux. Hermione remarqua son nom au dessus de la porte de droite. Hermione Granger, préfète en chef ! Même si Harry et Ron étaient persuadés qu’elle aurait un jour ce poste, elle en avait toujours douté, et maintenant qu’elle l’avait, elle ne s’en sentait plus capable. Pourquoi avait-elle accepté ? Pour fuir ses ennuis comme une lâche, traître à sa maison, dont la devise était le courage. Fuir Drago, fuir Ron, fuir l’amour et la culpabilité, fuir le regard des autres. Elle se sentait mal. Elle était partie sans dire au revoir, sans donner de réponses. Elle avait choisi la facilité. Elle releva alors la tête, elle devait faire face, face à ses choix. Elle deviendrait la meilleur préfète que Poudlard ait jamais connu, elle voulait se prouver qu’elle en était capable, comme elle avait montré à Drago, qu’elle pouvait être meilleure que lui en venant d’une famille de moldus. Elle parcourut la salle du regard, une salle de bain, sa chambre à droite, celle de Ginny à gauche. Chacune des chambres était reliée à la salle de bain.

Elle entra dans sa chambre, digne d’une princesse. La décoration avait été crée pour elle. Un lit à baldaquin blanc, un tapis rouge et or devant sa cheminée, et les murs peints de façon claire et sobre. Les meubles en pin clair réchauffaient la pièce. Sa chambre était reposante, elle se sentit bien et calme immédiatement. Ses couvertures aux couleurs de sa maison rendaient le tout terriblement douillet.

Elle aperçut ses affaires déjà rangées dans son armoire. Elle fût tirée des ses rêveries en entendant un cri hystérique venant du salon.

Ginny venait d’arriver et était extatique devant tant de luxe. Elle sauta littéralement dans les bras d’Hermione qui manqua de s’étouffer tant la rouquine la serrait fort contre elle.

- « Hermi, t’imagine la chance qu’on a »

- « Gin, si tu la tues, elle ne pourra pas en profiter longtemps de sa chance… » dit une voix derrière elles.

- « Harry »

- « Harry que fais-tu là ? Tu reviens aussi ? Tu ne devais pas rester au square ? » demanda Hermione

- « Une question à la fois, je dois en effet rester au square, je viens négocier des leçons de duel ici à Poudlard, ainsi je pourrais voir comment avance vos recherches, et apprendre de nouveaux sorts. »

- « Et accessoirement voir Ginny. » rigola Hermione en voyant son amie faire la moue.

Harry eu un sourire, et précisa en regardant Ginny d’un air espiègle :

- « Oui, accessoirement »

- « Je te déteste Potter » Répondit Ginny vexée.

- « Moi aussi je t’aime mon poussin »

Il lança un Accio informulé et elle se retrouva dans ses bras. Elle se débattait en hurlant :

- « Je vais me venger Potter »

- « J’y compte bien » lui murmura t-il au creux de l’oreille

Et elle prit une jolie couleur Pivoine.

Hermione rit un instant de voir ses amis jouer au chat et à la souris, comme des enfants.

Mais au fond d’elle, une mélancolie s’installa, elle avait tout gâché, elle était seule.

Harry perçu sa tristesse dans son regard d’habitude si brillant de joie. Il décida de parler d’autre chose.

- « Bon maintenant, qu’on est là passons aux choses sérieuses. Hermi, je voudrais que tu fouilles les archives de l’époque de Tom, il nous faut trouver des gens qui seraient encore en vie, qui l’ont connu à l’école, pour en savoir plus sur sa vie, savoir pourquoi il a tourné mal. Je voudrais que vous suiviez des cours en plus de défense et métamorphose, McGonagall a déjà donné son accord pour essayer de nous former à devenir animagus. »

- « Nous ? »

- « Ginny, toi, Ron, Drago et moi. Une séance par semaine au début puis on verra comment cela pourra s’arranger. »

Hermione resta silencieuse. Elle allait se retrouver plus vite en face de ses responsabilités qu’elle ne l’aurait pensé.

- « Drago, viendra aussi pour les cours de duel ? » demanda alors Ginny.

- « Normalement non, il sera entraîné avec l’Ordre au square. »

- « Et toi Harry, pourquoi ne pas être entraîné au square ? » dit Hermione

- « Pour avoir une excuse pour voir les deux femmes de ma vie. »

Ginny et Hermione affichèrent un énorme sourire à cette affirmation.

- « Bon je dois vous laisser, le banquet ne va pas tarder à commencer, soyez sage… Hermione si tu pouvais jeter un œil sur Ginny. » lui dit-il accompagné d’un clin d’œil avant de se prendre un énorme coup de coude de la part de sa bien-aimée.

Il les serra fort contre lui, embrassa longuement Ginny, puis discrètement rendit son bloc de feuille à Hermione en lui glissant à l’oreille :

- « Drago, m’a dit que ça pourrait t’être utile. »

- « Merci Harry »

Un dernier bisou puis Harry lança la poudre de cheminette pour rejoindre le square.

Elle jeta un œil à son bloc de feuille, honteuse de l’avoir abandonné au square. Pas de mots inscrits mais de quel droit s’était elle permise d’espérer qu’il lui écrirait encore, alors qu’elle avait volontairement coupé tout lien ?

Ginny perçut un trouble chez son amie, et se précipita pour la glisser dans sa chambre. Au contraire de celle d’Hermione, la pièce de Ginny était totalement colorée de couleurs vives et flash qui rappelaient le caractère de sa propriétaire. Elles parlèrent de tout et de rien, des jours passés chez les parents d’Hermione, râlèrent ensemble sur leur mère trop protectrices…

L’heure du dîner arrivait enfin, c’est affamées qu’elles franchisèrent, la tête haute les portes menant à la grande salle.

Hermione fut chargée d’accueillir les premières années et de leur faire passer le test du choipeau. Lourde responsabilité qui la flatta. Elle remercia du regard la directrice qui lui sourit en retour. En traversant la salle, elle jeta un œil du côté Serpentard, si déjà les autres tables avaient l’air vide la table des verts et argents était pratiquement déserte. A son grand soulagement Hermione vit que Parkinson n’avait pas remit les pieds au château, fût assez étonné de voir Millicent Bullstrode et Blaise Zabini confortablement assis, en train de la regarder méchamment.

La tête haute, le regard fier, elle continua d’avancer. Elle plaça le chapeau sur la tête de la vingtaine de première année présente.

McGonagall s’avança pour commencer le traditionnel discours, celui-ci traita des nouveaux professeurs de potions et de défense contre les forces du mal, qui étaient tous deux Aurors et testés contre le véritaserum précisa t’elle en adressant quelques sourires aux anciens. Puis entama les sujets sérieux comme les cours de duel obligatoires. Les premières avec les secondes années, les troisièmes avec les quatrièmes et les cinquièmes avec les sixièmes et les septièmes années, toutes maisons confondues. Rien n’aggaçait plus Hermione et Ginny de se savoir obligée de combattre contre des futurs Mangemorts Serpentard parfaitement entraîné au combat. Mais elles ne comprirent pas pourquoi, ils étaient revenus, alors que tous les autres semblait avoir trouvé des distractions tout autres que de passer les aspics.





Severus Rogue avait été appelé ce soir-là, au château de Voldemort semblait régner une certaine confusion et s’il avait bien comprit les bruits de couloirs, les enfants marqués par le Maître n’avaient pas pu entrer à Poudlard. Il sourit de l’ingéniosité de Minerva. Il se dépêcha de rejoindre la salle du trône pour rapidement se mettre dans le cercle des hommes cagoulés pour s’agenouiller ensuite à l’arrivée du Seigneur des Ténèbres.

La réunion tourna bien entendu autours de Poudlard, surtout qu’il n’avait plus ni put placer d’espion interne.

La discussion se rabattit d’une traite sur Severus.

- « Severus, tient merci de ta visite, ça faisait longtemps »

D’instinct Severus monta les barrières de son esprit, ne plaçant en avant que ses longues journées sur ses chaudrons.

- « J’étais au laboratoire Maître, je pense avoir trouvé une piste intéressante, qui pourrait fortement amuser vos prochains otages. »

- « Voilà qui est intéressant, en quoi ça consiste ? »

- « Remplacer le Doloris par une potion, ce qui permettra de s’occuper d’autre chose ou d’autres personnes en même temps. »

- « As-tu un échantillon sur toi ? »

- « Maître, la potion n’est pas encore assez stable pour la tester. »

- « Severus ! Tais-toi sinon c’est sur toi que je la teste. Et donne moi l’échantillon que tu tiens en main. »

- « Bien Maître »

Son plan se déroulait mieux que prévu, il allait pouvoir constater les recherches de Lily lui-même, reprendre sa place auprès de Voldemort maintenant que Bellatrix n’était plus là pour endoctriner le Maître à coup d’audace féminine. Et accessoirement redorer son blason de meilleur préparateur de potion. En bref une merveilleuse réunion, même s’il fût horrible de voir Goyle Senior ne faire torturer pour ne pas avoir protéger Bellatrix qui a gémit pendant plus de ¾ d’heure couché au pied du Maître à hurler à s’en déchirer les entrailles.

Voldemort était ravi, Severus remonta dans son estime ce qui lui évita la traditionnelle séance collective de Doloris qui terminait chaque réunion.

C’est le sourire aux lèvres qui revint au square Grimmaurd pratiquement en même temps que le retour d’Harry. Il jeta un coup d’œil à Drago allongé sur le canapé à regarder le feu puis retourna direct au labo pour créer plus de potions à la fois pour l’Ordre et pour le Seigneur des Ténèbres.



Harry bouscula les jambes de Drago pour s’asseoir à ses côtés. Il voulu lui annoncer qu’il viendrait avec lui à Poudlard tous les vendredis, mais il fut interrompu par Winky qui lui annonça le réveil de sa tante.

Il regarda Drago puis monta retrouva sa ‘famille’. La tante Pétunia était assise dans son lit, Dudley à ses côtés dormait. Même s’il ne portait pas nécessairement sa tante dans son cœur, Harry fut soulagée de la savoir réveillée. Il allait pouvoir tirer les choses au clair, surtout concernant l’éclat de magie dont elle avait fait preuve pendant le combat.

Harry émit un petit toussotement pour indiquer sa présence, les yeux sans étincelles de Pétunia fixèrent un moment les yeux brillant de son neveu. Elle savait que l’heure des explications était arrivée.

le voilà enfin!!!!!



Chapitre 38 : Etonnantes découvertes.



Hermione abrégea le plus rapidement le banquet. Après avoir donner les mots de passe aux préfets, elle retourna vers le bureau du professeur McGonagall pour lui demander où se trouve les archives de Poudlard pour commencer au plus tôt ses recherches. Plus vite elle trouvera, plus vite Drago, Harry et Ron commenceraient leurs recherches, plus vite les problèmes seront résolus.

Minerva McGonagall ne semblait pas s’étonner de tant de précipitation chez son élève. Elle lui indiqua une salle derrière son bureau, accessible directement par une porte sous l’escalier coulissant qu’Hermione n’avait jamais remarquée.

Lorsqu’elle entra dans cette énorme pièce ronde, elle fut étonnée de la quantité de dossiers qui étaient soigneusement triés, rangés, classés. Chaque année, chaque naissance, chaque prédisposition était inscrite ici.



Minerva lui indiqua le tableau magique, sur lequel elle devait inscrire sa requête et que les fichiers concernés arriveront tout seuls jusqu’au merveilleux bureau en hêtre ancien qui se trouvait au entre de la pièce.

Minerva fit un test devant elle, elle inscrivit Hermione Granger sur le tableau, et presque aussitôt un dossier Rouge et Or lui atterrit dans les mains. Hermione hocha la tête pour indiquer à sa directrice qu’elle avait comprit le principe.

Puis prise d’une curiosité elle jeta un œil à ses documents. Tout y était inscrit de son heure de naissance, à sa première manifestation magique, de sa maison présumée, le choix du choipeau pour Gryffondor. Evidemment ses résultats de ses buses et de ses autres années. Mais ce qui surprit le plus Hermione, c’est la liste complète de ses conquêtes. Même le nom de Seamus était inscrit alors qu’ils n’avaient échangé qu’un tout petit baiser en 5ème année.

Elle vu le nom de Drago. Son côté Gryffondor curieux appela vers elle le dossier de Drago, pour pouvoir examiner si sa réputation était justifiée.

Mais ce n’est pas le nombre impressionnant de ses conquêtes qui tracassa la Préfète. Un nom était inscrit dans la catégorie famille. Elena Black Malefoy. Jamais elle n’avait entendu Drago parler d’une sœur, au contraire il se ventait haut et fort d’être le seul héritier.

Mais qui était donc Elena. Elle fit venir le dossier de la jeune fille. Elena avait un an de moins que Drago, elle pourrait donc être la fille de Lucius et Narcissa. Hermione poursuivit plus loin sa recherche.



Nom Complet : Elena Bellatrix Black Malefoy

Maison présumée : Serpentard

Ecole actuelle : Dumstrang.



Hermione tomba de haut avec cette révélation. Bellatrix ? La propre sœur de Narcissa ?

Non seulement Drago avait une demi-sœur mais elle était aussi sa cousine. Ils étaient donc tous sans respect dans cette famille ? Pas étonnant que Drago fût si arrogant dans ses premières années à Poudlard. Dumstrang ! Voilà pourquoi Drago n’avait pas pu y aller, il aurait rencontré sa sœur. Hermione se jura de reprendre contact avec Victor pour enfin rencontrer cette jeune demoiselle. La puissance magique est très forte dans ces deux familles. Si jamais Elena voulait bien s’associer à eux cela fera une arme de plus dans la destruction du mage Noir.



Du côté du square, Harry n’en revenait pas des révélations de sa tante. Ainsi, elle était une sorcière. Difficile à croire aux vues des années qu’il a passé chez elle. Elle lui raconta son histoire, ses cubes, son frère, sa jalousie envers lui et Lily.

- « Tante Pétunia, comment ta magie est-elle revenue ? »

- « Je n’en sais rien Harry, tu sais j’ai eu tellement peur pour Dudley et pour toi, je me suis dit que si j’avais récupéré ma magie, j’aurais pu vous aider. J’étais terrorisée. Puis j’ai vu cette Bellatrix pointer sa baguette sur Dudley, et je t’ai vu défendre ton cousin alors qu’on n’avait jamais rien fait pour te rendre la vie agréable à la maison. Là j’ai voulu te protéger comme j’aurais du le faire depuis que tu es petit. C’est surtout quand j’ai vu avec quelle volonté, Ginny était à tes côtés, que je me suis dit que ma place était avec vous. Et j’ai senti comme un frisson dans mon corps entier. Tout tremblait. Elle était revenue. Tu ne peux pas t’imaginer comme je me suis sentie complète à ce moment là. J’ai toujours eu comme un immense vide en moi depuis ma perte de la magie. Là tout était clair, je devais venir en renfort. En sortant de la maison, j’ai vu ce Mangemort à terre sa baguette contre lui, alors je lui ai volé. Ma magie n’a pas accepté cette baguette alors je me suis mise à lancer des sorts, et des étincelles sans savoir comment. Puis j’ai vu Dudley évanoui à cause du sort de douleur, et je n’ai plus rien contrôlé. J’étais furieuse, Harry. Furieuse qu’on ose toucher à mes enfants. Alors j’ai laissé toute ma magie s’énerver à ma place, je ne sais pas comment je suis arrivée à créer cet éclair qui à tuer cette femme. OH mon dieu j’ai tué quelqu’un. (elle éclata en sanglots, Harry se rapprocha d’elle, et la prit dans ses bras. Elle leva les yeux vers lui, il ne la jugeait pas, on pouvait même lire dans son regard de la reconnaissance. Puis avec un courage dont elle ne connaissait pas l’existence elle continua son histoire) Après ça, j’ai vu plusieurs Mangemorts s’approcher, alors j’ai imaginé qu’ils étaient comme mes cubes quand j’étais petite. Et je les ai fait léviter, puis je les ai balancé contre la maison. Après je me souviens m’être retourné vers Dudley et toi, puis je ne me souviens de rien. Où est-on ? »

- « Au quartier général de l’ordre du Phoenix. Chez mon parrain. »

- « le meurtrier ? » hurla t’elle

- « Il est mort. Mort pour me protéger. » les yeux de Harry s’embuèrent. La tante Pétunia ne préféra pas insister.



Harry quitta la pièce, une fois dans le couloir il entendit Drago devant le miroir de la salle de bain.

- « Que dire pour aller moi aussi à Poudlard ? Euh, Harry je pourrais aller à Poudlard, tu sais c’est con mais ça me manque, j’avais l’impression d’être un peu chez moi… pff Nullissime… euh… Tu sais Harry si j’allais moi aussi à Poudlard, ça ferai une personne de plus pour les duels, comme Ron est occupé on sera un nombre pair… Non vraiment pas mieux… euh… Si je venais avec toi Potter, comme ça je tiendrais compagnie à Hermione et elle ne devra pas tenir la chandelle entre toi et Ginny… Alors là je touche le fond… »

- « Et si tu disais simplement STP ? »

- « m**** Potter, t’étais là… Depuis le début ? »

- « Je pense que oui » déclara Harry avec un regard digne de Salazar Serpentard lui-même.

Drago rougit. Et Harry éclata de rire devant son ancien ennemi aussi gêné. Puis devant le regard attristé du Serpentard lui dit :

- « Il était prévu que tu viennes. J’ai demandé à McGonagall des cours pour nous tous pour devenir animagus. »

- « Oh. En gros je me suis ridiculisé pour rien ? »

- « Pas pour rien, j’ai trouvé ça fort drôle moi. Au fait pourquoi tu tiens tant à venir avec nous ?»

- « Euh parce que j’ai l’impression de servir à quelque chose comme ça »

Harry lui donna une tape dans le dos et ils descendirent vers la cuisine prendre leur dîner. »



De son côté Hermione, courrait partout dans Poudlard pour trouver Ginny, mais sans résultat. Puis elle s’arrêta, tapa 3 fois sur sa montre en disant, « Montre moi Ginny » elle la vit entourée de Luna et Neville dans la volière. Elle changea de direction et se précipita sur eux.

- « Gin, j’ai besoin du miroir, maintenant c’est urgent. »

- « On peut savoir pour quelles raisons ? »

- « Si ce que je pense est exact je part pour la Bulgarie demain. »

- « En Bulgarie ? Rien que ça ? Pour voir Victor ? »

- « Non Elena »

- « C’est qui Elena ? »

- « C’est ça le problème. »

Elles étaient arrivées dans leur salle commune. Ginny fonça vers sa chambre et lui tendit le miroir.

- « Harry ? »

- « Hermione ? »

- « Malefoy est là ? »

- « Il est là, à coté de moi… »

- « euh Drago, tu connais une Elena ? »

- « Elena ? euh je ne me souviens pas d’une Elena… c’est Elena comment ?»

- « Elena Malefoy ! »

je sais il m'en a fallu du temps...; mais bon je suis de retour... la suite devrait arriver dans quelques jours...

le plus tôt possible... promis...

bon petit résumé: Percy vient d'être condamné à Mort, Hermione et Drago doivent aller rencontrer la soeur de celui-ci en Bulgarie, Neville, Luna continuent leurs recherches à Poudlard....





Chapitre 40 : Escale en Bulgarie.



Pendant que Ron ruminait sur l’échec de sa vie actuelle, Hermione, elle redoutait l’arrivée de Drago à Poudlard. Lui n’en menait pas large non plus, beaucoup de choses allait changer lors de ce voyage : Elena, voilà ce qui allait principalement changer. Il redoutait de la rencontrer et en même temps était assez enthousiaste à l’idée d’avoir à nouveau une « famille ».

8heures sonnait à la grande horloge, quand il arriva enfin à l’école, il fit un signe de tête à Hermione en guise de bonjour et fit de même avec McGonagall.

Ils s’approchèrent ensemble de la botte qui allait leur servir de portoloin et disparurent dans un éclat de fumée.





Pendant ce temps-là au Terrier, Molly était inconsolable, savoir son propre fils mis à mort était une épreuve éprouvante quelque soit ses différents avec Percy.

Ginny, elle essayait d’oublier son chagrin, blottie tout contre Harry qui la berçait.

Arthur et Bill avait du reprendre le trajet du boulot essayant de penser le moins possible aux horreurs de ces derniers jours.



Du côté du square Grimmaurd, la tante Pétunia tentait de se rendre utile pour rendre la maison plus agréable à vivre, mais elle regrettait vraiment de ne pas pouvoir rentrer à Privet Drive.



En Bulgarie, Victor Krum attendait Hermione avec impatience, après 3 ans de correspondance, il était heureux de pouvoir enfin la revoir. Il fut subjugué quand son portoloin arriva, tellement elle avait changé depuis leur dernière rencontre, elle était vraiment devenue désirable à ses yeux. Elle se jeta dans ses bras (au grand désespoir de Drago) Victor salua rapidement Drago pour entreprendre les discussions habituelles avec Hermione. Elle l’interrogea sur le fonctionnement de Dumstrang. Ils marchèrent longtemps dans la neige avant d’apercevoir le château de l’école.

La différence avec Poudlard se faisant instantanément ressentir. Si Poudlard respirait le calme, Dumstrang est froid, hostile, situé entre des montagnes imposantes, rendant un côté terrorisant. Un énorme lac entourait le château qui ne semblait émerger que par magie.

Ils furent heureux de quitter les barques pour pouvoir pénétrer à l’intérieur de l’école.

Aussitôt 3 elfes de maisons se présentèrent pour prendre leurs affaires de voyages. Hermione fût assez révoltée quand elle vit comme les petits êtres étaient traités ici, mais contrairement à d’habitude, elle ne fit aucun commentaire.

Drago avait replacé son masque d’arrogance « made in Malefoy » pour camoufler son mal-être, Victor les mena jusqu'à un salon privé, où nos Anglais se ruèrent sur une tasse de thé fumante. Hermione prit soin de placer Victor sous fidelitas avant de lui parler de l’Ordre du Phénix, d’Harry, de la lutte contre le mage Noir.



Victor prit une place intéressante dans la conversation, lui-même ayant créé une micro organisation dans les pays de l’Est, après le tournoi, pour mieux lutter contre les attaques futures de Voldemort dans la région. Ils avaient pu déterminé sur les renseignements qu’Hermione tenaient d’Harry où Voldemort avait séjourné en Albanie.

Drago ne prononça pas un mot pendant la conversation, se contentant de hocher de temps en temps la tête quand on lui demandait son avis.



Hermione souriait, Hermione avait l’air heureuse, mais Hermione ne le regardait pas, ne lui parlait pas et ça le faisait souffrir sans compter le stress qui tentait de camoufler à l’idée de rencontrer sa sœur.

Sa sœur, curieux mot pour un petit Prince unique et chéri. Bien qu’il n’était pas prêt à l’avouer savoir que quelqu’un dans sa famille, était toujours vivant et n’était pas en prison lui réchauffait le cœur.

Comme si elle avait comprit la souffrance de Drago, Hermione posa sa main sur celle de Drago, en lui souriant, elle lui adressa la parole pour la première fois de la journée :



- « Drago, tu veux aller la voir maintenant ? »



Et la gorge serrée par l’émotion qu’il ressentait devant un peu de douceur, il serra fort cette petite main dans la sienne et hocha positivement la tête.

Victor prit les devant, Hermione ne retira pas sa main de celle de Drago, semblant ainsi lui transmettre du courage. Ils traversèrent le château pendant de longues minutes. Puis Victor s’immobilisa devant une statue représentant un basilic et murmura le mot de passe à voix basse et pénétra dans l’entrée qui venait d’apparaître.





Harry fut assez déçu de savoir que sa tante et son cousin souhaitaient rentrer à Privet Drive. Après être allé inscrire sa tante dans les registres du Ministère de la magie, il aurait espérer qu’elle puisse rester au moins le temps de ses cours élémentaires de magie, mais sa tante lui avait assuré qu’elle ferai relier sa cheminée (qu’il avait fini par reconstruire à l’origine et plus en électrique depuis l’incident Weasley quelques années précédentes) au Ministère.

Leur retour se fit calmement, oncle Vernon étant déjà partit travailler. Pétunia et Dudley reprirent vite leurs petites habitudes : Dudley se rua sur le frigo, tandis que Pétunia commença déjà à ranger le bazar laissé par Vernon.

Harry sourit devant une vision si familière, mais redoutait fermement la réaction de son oncle.

Une fois que Pétunia l’ait, pour la centième fois, rassuré sur la question, il se décida à les quitter tout en leur laissant Hedwige en cas de problème.



Au ministère, l’heure de l’exécution de Percy avait sonné, il était assis devant son bourreau et le Ministre de la Magie.

- « Un dernier mot, Perceval ? »

- « Dites à ma famille que je suis désolé. »

Il attrapa alors de lui-même, la fiole de poison et la bu sans poser de question, il mourut rapidement, si bien que la larme qui s’était formée dans ses yeux n’eu pas le temps de couler.

Au fond Perceval Weasley, n’était peut-être pas si mauvais. Peut-être espérait-il que ses dernières réactions aiderai plus facilement sa famille à accepter sa mort, peut-être qu’il était vraiment honnête dans ses dernières paroles, malheureusement plus personne ne pu le savoir maintenant.



Pendant ce temps, Ginny prépara ses valises pour rejoindre Neville et Luna à Poudlard pour poursuivre leurs recherches sur Tom Jédusor.

je tiens tout d'abord à dédicaser ce chapitre....

- à poussi, qui voit ainsi son cadeau d'anniversaire totalement fini... (10 mois plus tard je sais...) mais bon...

- à Marie-Emilie et Anne-Elodie qui me tannent par sms pour avoir la suite...

- à Déborah qui me suit depuis le début, a qui je dois énormement dans cette histoire comme dans la suivante que je ne commence pas maintenant par manque de temps mais qui ne va pas tarder... et qui me harcèle tous les jours à l'école pour que je poste plus vite....

- à tous les autres, qui ont suivi, suivent encore... Merci d'attendre, de ne pas trop me crier dessus... de me donner votre avis... le chapitre suivant est écrit mais pas encore taper... qui ne devrait pas trop tarder, max deux semaines sachant que la semaine prochaine je suis en voyage scolaire...

Chapitre 41 : Réactions :


Ginny avait du mal à quitter Harry lorsqu’ils arrivèrent à Poudlard. Luna et Neville avaient fait des progrès considérables concernant Tom : adresse de l’internat, ses notes aux aspics, listes des Serpentard de l’époque. Harry était vraiment fier et reconnaissant envers ses amis.

Du côté de la Bulgarie, Drago était sous le choc de sa rencontre avec sa sœur, il fut scotché devant un tel charisme et devant cette impression de se découvrir au féminin.
Les mêmes yeux orages hérités des Black, les cheveux blonds tirant vers le blanc, signe des Malefoy et bien sûr une dignité à toute épreuve.
Si Drago lui avait le regard chaleureux de Narcissa, Elena, elle, avait le haut du visage arrogant et hautain digne de Bellatrix.
Elena se leva vers son frère et s’adressa à lui dans un anglais parfait sans accent :

- « Voici enfin le Grand et Magnifique Drago ! Ça me fait vraiment plaisir de te rencontrer ENFIN ! »
La dernière phrase était dite avec tant d’ironie que Drago hésita un instant a serrer la main tendue de sa sœur. C’est pourtant avec un air digne de son père dans les grands jours, qu’il accepta cette poignée de main.

Elena se tourna alors vers Hermione :
- « Tu dois sans doute être la Sang-de-bourbe qui battait toujours ce Pauvre Drago dans presque toute les matières. Père était persuadé qu’il y avait quelque chose entre vous, que Drago pestait toujours un peu trop contre toi. Apparemment il avait encore raison. » Lui dit-elle en désignant leur mains encore enlacées.
Hermione ne savait pas vraiment comment réagir, elle lâcha la main de Drago, la tendit vers Elena et lui dit d’un ton fier et cassant :

- « Hermione, enchantée, tu m’excuseras, je n’avais malheureusement jamais entendu parler de toi avant notre petite visite. »
Elena recula d’un pas, surprise, puis serra la main d’Hermione, celle-ci comprit dans son regard qu’elle venait de gagner le respect de la Miss Malefoy, Hermione lui fit alors un sourire discret qu’Elena lui rendit.


Durant ce temps à Privet Drive, L’oncle Vernon rentrait sagement chez lui. Il vit tout de suite Pétunia et Dudley à travers la vitre et se précipita à l’intérieur.

- « Que fais-tu ici, pourquoi n’es-tu pas restée avec les monstres de ton espèce ? » hurla t’il en direction de sa femme.
Pétunia semblait terrorisée devant l’excès de colère de son mari, et sentit sa magie se rebeller contre Vernon, elle tenta de clamer le jeu.

- « Je suis autant chez moi que toi, si pas même plus, je ne vois pas pourquoi j’aurais du abandonner le tout sous prétexte que tu es complètement intolérant. Et je ne vois pas pourquoi je serai subitement devenue différente parce que ma magie à décidé de ressortir. »
- « Tu n’as pas changé ?! Tu n’as pas changé !? Tu es devenue bizarre Pétunia, tu es comme ta maudite sœur, devenue infréquentable, étrange et paranormale. »
- « Je t’interdit de parler de ma sœur Vernon. Elle vaudra toujours plus que la tienne »
- « Tu vois c’est ce que je disais, un mois avec eux et tu es pervertie, pars avant de contaminer Dudley ! »
- « Contaminer ?! Je ne suis pas malade Vernon et encore moins dans une secte, je ne perverti personne. Et Dudley est assez grand pour prendre ses décisions, seul. Il est grand temps qu’il décide un peu tout seul sans être sous ta coupe. J’en ai plus qu’assez d’entendre toutes les crétineries auxquelles tu crois passer dans la bouche de mon fils. »

La maison se mit alors a tremble, et l’oncle Vernon prit peur en voyant le vaisselier s’approcher dangereusement de lui. Il préféra prendre la poudre d’escampette vers la sortie.
Pétunia littéralement en rage ferma magiquement la porte derrière lui.
- « Pétunia, ouvre cette porte tout de suite et sors de cette maison ! » hurla t’il
- « Vernon je suis chez moi, c’est grâce à l’héritage de mes parents que nous sommes ici et certainement pas grâce à tes maudites perceuses. Donc je ne partirais pas » lui dit–elle derrière la porte.
- « Pétunia, si tu n’es pas partie quand je rentre de mon rendez-vous, je te jure que ça ira mal !!!! »
- « C’est ça oui, tu ne m’as jamais fait peur Vernon, allez dépêches toi ce serait dommage que tu sois en retard. »

C’est écumant de rage que l’Oncle Vernon reprit sa voiture en direction de son investisseur.

En Bulgarie, Drago était en pleine conversation avec sa sœur, c’est ainsi qu’il fut surprit de savoir qu’elle possédait tout ce qui lui avait été refusé comme un éclair de feu, une voiture ou même encore un animal de compagnie autre qu’un hibou.

- « Père me l’offrait en compensation du temps qu’il pouvait passer avec toi, je crois que je peux te remercier d’avoir autant de goût… Ma mère tenait à ce que je ne manque de rien. »
Sa voix s’était faite cassante en parlant de Bellatrix, et un silence quelque peu gênant s’abattit sur la pièce.

- « Mes condoléances pour ta mère » dit doucement Hermione
- « Comme si ça me faisait un choc, après 15 ans à Azkaban, fallait bien qu’elle trouve un nouveau moyen de m’abandonner » répondit-elle ironiquement.

Mais Drago savait que son le masque Malefoy (pour l’avoir mainte et mainte fois utilisé) se cachait beaucoup trop de sentiments, qu’Elena tentait de camoufler sa peine et ses regrets.
Il vint alors s’asseoir à ses côtés la prit dans ses bras, avec une tendresse très étonnante venant de lui.
Devant l’air étonné de sa sœur, il lui dit :
- « On doit bien se soutenir nous autres les Orphelins Malefoy »
- « Oh, euh, toi aussi ?! Oh Drago je ne savais pas ! Père n’as pas eu le temps de me l’écrire. Il peut envoyer tellement peu de nouvelles. Voilà qui va changer pas mal de choses. »
- « Comment ça ? » demanda Drago
- « Tante Narcissa refusait que je vive au Manoir, ni même en Angleterre. Elle refusait aussi que Père me reconnaisse officiellement de peur que tout ceci ne soit qu’une ruse de ma mère pour avoir main basse sur l’héritage de Drago
- « Sympa la confiance familiale » remarqua Hermione
- « Tu ferais encore confiance à ta sœur, si elle faisait un gosse avec ton mari toi ? »
- « Euh non, pas vraiment » répondit-elle un peu gênée.
- « Narcissa a posé ses conditions, après l’emprisonnement de ma mère, Père n’a pas vraiment eu le choix. Alors je me retrouve ici, au froid, dans une école que je déteste, traitée comme une princesse, j’ai 4 elfes à mon service… c’était les conditions de Père pour Karkaroff, je devais avoir, le plus grand appartement privé, la plus belle chambre, les meilleurs elfes, mais je dois aussi être invisible à l’extérieur, je n’ai pas pu assisté aux tournois des trois sorciers, je n’ai pas pu aller en échange scolaire à Beaubatons… je suis en cage, jolie, spacieuse et dorée mais en cage quand même. »

Elle baissa les eux suite à cette révélation. Drago resserra son étreinte envers Elena.
Hermione en profita pour s’éclipser et contacter Harry.

A l’aide de Ron et Mérovée au Ministère, Harry avait mit en relation une dame de la liste de Serpentard de l’époque de Tom et une dame sous protection Ministérielle en France.
Il prit le temps de répondre à l’appel d’Hermione avant d’entrer dans le bureau du Ministre.

- « Monsieur Potter, que puis-je faire pour vous ? »
- « En fait j’ai deux requêtes spéciales à vous demander… »
- « tant que ce n’est pas de revoir Monsieur Malefoy à Azkaban… » Plaisanta le Ministre
- « Et bien si et j’aurais aussi besoin d’un portoloin pour la France… et aussi que vous me disiez les démarche à faire pour reconnaître légalement un enfant. »
- « Vous en avez des cachés Monsieur Potter ? »
- « Bien sûr, avec Lucius Malefoy justement, c’est pour ça qu’il faut que je le vois. Dites moi, avant que j’y aille de quoi j’ai besoin… » lui sourit Harry.

Pétunia redoutait le retour de Vernon, c’est Dudley qui prit les devant et sortit les affaires de son père (soigneusement emballées) sur le trottoir.
Devant le regard interrogateur de sa mère il lui dit :
- « S’il ne comprend pas et n’accepte pas, il n’a plus rien à faire ici »
Emue, Pétunia embrassa son fils et continua son ménage en attendant le retour de son mari.

A peine arrivée dans la cuisine, elle entendit la voiture dans l’allée.
Un grand silence précéda le cri de l’Oncle Vernon.

- « Pétunia, sors de là immédiatement, je refuse de partir ! Tu m’entends ? »

Les voisins de Privet Drive se firent bien sûr une joie de se coller aux fenêtres pour observer la scène peu commune dans le quartier.
- « Vernon, je suis là ! Saches que Dudley a prit autant part à cette décision que moi, et si j’avais su que mon fils me soutiendrait, je l’aurais fait bien avant ! tu es immonde, irrespectueux, intolérant et excuse-moi de le dire : tu n’es plus vraiment sexuellement attirant depuis pas mal d’années, Abruti. »
- « Bien sûr, tu dois maintenant te trouver un monstre dans ton genre pour finir ta vie. »
- « Certainement pas ! je ne suis pas comme toi, je ne profite pas de la promotion-canapé comme toi et tes secrétaires. Et puis merci, j’ai soupé du repassage taille baleine pour tes monstrueuses chemises… Au moins les gens de mon espèce ont du respect pour les Moldus comme toi, c’est contre des personnes dans ton genre qu’Harry doit se battre. Maintenant pars, je ne veux plus te voir chez moi, si tu as oublié quelques choses, je t’envoie ça chez Marge. Je suppose qu’il n’y a qu’elle qui pourra supporter ton caractère de cochon. Au revoir Vernon, je t’envoie les papiers pour le divorce, maintenant on ne se voit plus qu’en présence de nos avocats. »

Elle rentra à l’intérieur de la maison, ferma magiquement la porte, et s’écroula de soulagement derrière celle-ci.

Vernon, lui, resta dehors, pestant sur sa maudite femme, lorsqu’il se tourna vers sa voiture, il vit que Mrs Figgs (la dame aux chats) le regardait.
Il tenta alors quelque chose.

- « Mrs Figgs, puis-je utiliser votre téléphone ? Ma maudite femme m’interdit de rentrer à la maison. »
- « Jamais, je ne laisserais un sale moldu dans votre genre vous en sortir Dursley. Quand le vin est tiré il faut le boire, vous payez maintenant pour le mal que vous avez fait à Harry, et croyez-moi, si vous aviez été mon mari à moi, je n’aurais pas été aussi raisonnable que cette brave Pétunia »


Vernon Dursley, complètement paniqué à l’idée d’avoir deux sorcières sur son dos dans son quartier ne s’éternisa pas plus, attrapa ses valise et fila droit chez sa sœur.

……………


Elena ?! Ça te dit de voir ton père ?
C’est devant le regard de suspicion des deux Malefoy qu’Hermione finit par éclater de rire

Chapitre 42 : Le rôle d’Elena.

Depuis bien des années, en dehors des cachots du professeur Rogue, rien n’était refusé à l’égérie du Monde sorcier.
Et pourtant il fallu de longues heures par Sonorus interposés, à Harry pour pouvoir être enfin reçu chez une dame française. La seule Serpentard de l’époque de Tom encore vivante et non Mangemorte.
Voilà quelques années qu’elle se cachait avec l’aide du Ministère de la Magie. Finalement elle ouvrit son domaine et laissa Harry entrer dans ses souvenirs.

Pour la reprise des cours, ce lundi-là, Minerva McGonagall se rendit compte que ses élèves n’étaient pas vraiment motivés. Elle décida donc de contacter Nymphadora Tonks et Remus Lupin pour des cours privés de duel.
Neville se surpassa et même Tonks goûta au tapis suite à un expelliarmus puissant.
Savoir que la potion post-Doloris de Lily Potter et Severus Rogues avait une chance même infime d’améliorer l’état de ses parents donnait des ailes à Neville.
Ses progrès dans tous les autres cours furent tout aussi spectaculaires. Luna pensait même que s’il recommençait les potions il s’en sortirait aussi bien qu’Hermione.

Lors des cours particuliers de métamorphose, Neville fut le premier à découvrir son animagus. Un lion magnifique et puissant, il réussit même à transformer ses cheveux en une crinière rousse qu’il du conserver quelques heures sans arriver à retrouver sa chevelure normale.

Luna savait juste après quelque recherche et beaucoup d’envies de se jeter dans le vide que son animal serait un oiseau. Après discussion avec Minerva McGonagall, elle finit par découvrir que la linotte serait son animal.
Ginny pestait sur le fait qu’elle ne trouvait rien du tout.


Pendant ce temps, Severus avait été une nouvelle fois convoqué au Manoir des Jedusor. Le Maître avait enfin décidé de lui remettre une nouvelle mission destinée à viser les amis proches de Potter. Il devra tuer les parents de la sang-de-bourbe pour remonter dans l’estime du Seigneur sombre contrarié par le nombre d’heures que Severus passait dans son laboratoire. Severus fut relativement étonné d’une mission aussi simpliste. Devant l’hésitation de son sujet, Lord Voldemort ne se priva pas d’une petite séance de Doloris, qui le mit particulièrement de bonne humeur, et qui vint à bout de toute rébellion chez Severus, qui fini par accepter la mission.

Mérovée et Ron se voyaient beaucoup au Ministère afin d’y effectuer pas mal de recherche pouvant aider Harry à pouvoir casser le sortilège de Fidelitas par lequel la tanière du Seigneur Sombre était protégée. Mérovée approcha du but et trouva dans un des vieux écrit relatif à l’institution de la Magie à travers les âges moyenâgeux, un passage important où il était inscrit que si au moins 3 personnes sous le saut du secret décidaient de le briser, ils leurs serait possible non pas de donner le nom, ni l’adresse de l’élément caché mais s’il s’agissait d’un lieu, les deux traîtres pourrait faire transplaner ensemble des personnes tenues hors du secret.
Ron lui en sauta presque dans les bras mais du se contenir au vu du nombre de personnes présentes dans les archives et bibliothèque du Ministère. Restait le problème de qui serait les deux autres Mangemort prêts à Le trahir.

Harry, après son petit séjour en France, revient riche d’informations sur Tom.
C’est en conquérant qu’il arriva en compagnie des deux Malefoy chez le Ministre.
Après avoir encore une fois prouvé l’allégeance de Drago pour L’Ordre, ils partirent tout trois bers Azkaban, tandis qu’Hermione regagnait Poudlard en pestant sur le nombre de cours qu’elle aurait à rattraper.

Juste avant d’arriver à la prison, Ron contacta Harry grâce au miroir que Ron avait laissé au Square, et lui expliqua en deux mots le problème.
Elena était anxieuse à l’idée de voir son père en prison, Drago lui était soulagé de pouvoir y aller, cette fois, visage découvert.
Un frisson les parcouru, une fois débarqué sur l’île, comme la dernière fois, un gobelin vint ouvrir les portes de la prison.
Lucius était au plus mal, il ne mangeait plus, ne parlait plus restant couché sur son lit à examiner les pires choses de sa vie. Plus rien ne restait de l’homme digne qu’il était lors de la visite précédente, le visage creusé, les habits élimés, le teint maladif, et des cernes avoisinant le violet.
Drago eut un mouvement de recul en le voyant, alors qu’Elena se jeta dans ses bras.
Drago regardait sa sœur dans les bras de son père, lui ne se permettait pas, son éducation ne lui permettait pas. Il resta aux côtés d’Harry, en retrait des effusions familiales.
Lucius jeta un coup d’œil vers son fils, déjà attendri d’avoir sa fille dans ses bras comme avant. Quand il vit Drago a l’écart il ne put s’empêcher de faire un signe de la tête pour que Drago vienne le rejoindre à son tout, et pour la première fois de sa vie, Drago goûta à l’étreinte paternelle dont il avait toujours rêvé.
Harry fut touché du geste paternel de Lucius envers ses enfants, il les laissa un bon moment enlacés, se métamorphosa une chaise et attendit un peu avant de passer aux choses sérieuses.

D’eux-mêmes, les Malefoy se redressèrent et attendirent qu’Harry se décide à parler.

- « Lucius, j’aurais besoin d’une liste des Mangemorts susceptibles de trahir Voldemort ? » (frisson dans l’assemblée en entendant le nom du Seigneur des Ténèbres)
- « Pourquoi ? »
- « Il me manque deux personnes pour réussir à briser le Fidelitas de sa cachette. »
- « En échange, j’aurais quoi ? » Lucius reprit un peu de contenance, une fois remit dans son bain que sont les affaires.
- « Ici et maintenant, les papiers concernant la reconnaissance d’Elena, et bien entendu à la fin du conflit, une remise de peine pour avoir aidé considérablement l’Ordre. »

Harry lui tendit une plume et les papiers officiels de la reconnaissance de sa fille, et s’apprêta à lui donner un parchemin vierge pour la liste de noms quand Elena intervint :

- « Tu serais prêt à faire un serment sorcier Potter ? »
- « Pour ? »
- « la remise de peine de Père, bien sûr. Je voudrais aussi qu’il soit mieux traité. »
- « Elena de quoi tu te mêles ? » demanda son père.
Elena ne fit même pas attention à la remarque, elle fixait toujours Harry dans les yeux attendant une réponse.
- « c’est d’accord. Un serment sorcier si tu veux, mais j’y gagne quoi moi ? »
Elle souleva son tee-shirt et montra dans le bas de son dos la marque des ténèbres tatouée.
- « Tu y gagnes une des tes personnes manquantes, plus une autre qui je suis sûre me suivra contre lui. »

Tous la regardèrent avec étonnement, Harry s’insultait de s’être laissé berné, Drago enrageait de savoir encore un traître parmi sa famille, et Lucius, Lucius était furieux !
Devant la colère de son père, Elena prit les devant et dit :

- « Tu croyais qu’elle allait se gêner ? Tu n’étais plus là pour faire obstacle, une fois emprisonné, elle m’a tout de suite présentée au « Maître ». Tu aurais du la voir se pavaner, comme quoi au moins un hériter des Black-Malefoy serait à son service. »
- « Je suis désolé, Elena, de ne pas avoir été là pour empêcher ça »
- « Je t’en ai voulu au début, mais maintenant je tiens ma vengeance contre elle. Je vais pouvoir me mettre au service de Harry. »
Elle fit le sourire le plus Serpentard qu’Harry ait jamais vu. Drago se réjouit du revirement de situation et demanda :
- « Pourquoi le bas du dos ? »
Espiègle, elle répondit : « je trouvais ça plus sexy dans le dos que sur le bras »
Elle se tourna ensuite vers Harry :
- « Alors on est d’accord ? »
- « Bien entendu »

Ils firent un petit arrêt par le Ministère, pour apporter les papiers pour Elena et changer le statut de Lucius à la prison, puis rentrèrent au square Grimmaurd.
Ron et Mérovée étaient dans la cuisine du square. Quand Ron vit apparaître Elena, il se redressa d’un coup, se qui fit beaucoup rire Harry et Mérovée.
Elena le regarda de haut en bas et dit :
- « Laisse moi deviner, Roux, vêtements de seconde main, plein de taches de rousseur, forcément un Weasley. »
Drago la regarda fièrement alors qu’Harry éclata de rire.
Tout le monde se tourna vers Harry qui pleurait tellement son fou rire était fort.
Il se tourna tant bien que mal vers Drago et lui dit :
- « On peut pas renier vos origines vous deux… » et repartit dans son hilarité
Elena le regarda sans comprendre, elle attendit un instant qu’Harry se calme et lui dise que Drago avait exactement fait presque mot pour mot la même réflexion à Ron lors de leur première année.

Elena et Drago firent le même sourire énigmatique des Malefoy.
Elena se tourna ensuite vers Mérovée.
- « Elena Black-Malefoy, enchantée de vous connaître Miss ? »
- « Mérovée McHoffelt, heureuse de vous rencontrer aussi. »
- « Oh une McHoffelt, mon père a toujours dit que vous étiez très physique dans votre famille, c’est vrai que si on regarde bien profondément le petit Weasley n’est pas trop désagréable à regarder. »
- « Elena » s’offusqua Drago
- « Quoi Elena ? Bon Potter c’est pas tout ça mais je loge où moi ? »
- « Pourquoi tu restes ? »
- « Ah tu comptais me remballer à Dumstrang tout de suite, sympa, vraiment très gentil de ta part Potter. Ne te tracasse pas quand tu auras besoin de moi, siffle et j’accourrai. » lui dit-elle très ironiquement.
- « Non non reste, pas de soucis, je vais demander qu’on te prépare une chambre. »

Harry la dirigea alors vers la chambre que sa tante avait occupée récemment.

Quand il entra au QG, Severus reconnut immédiatement une voix familière hurler de l’étage :
- « Jamais tu m’entends Potter, jamais je ne dormirai ici. C’est hors de question, demande à tes elfes de faire quelque chose tout de suite. Tu n’as vraiment rien de mieux ? »
- « Non »
- « Tu m’étonnes que les gens choisissent le Seigneur Sombre, lui il nous couvre de luxe, maintenant ordonne a tes elfes de faire changer ça tout de suite. »
- « Je n’ordonne rien à mes elfes »
- « Quoi tu veux que je te finance en plus, c’est pas dans le contrat ça, mon petit gars »
- « Tu n’as qu’à demander aux elfes poliment de faire quelques choses. »
- « C’est ça oui, mais franchement Potter se sont des elfes. »


Severus sourit et entra dans la pièce et dit :
- « Tu commences déjà Princesse ? »

Elena courut dans ses bras et dit
- « Parrain que c’est bon de te revoir »

Harry eut un air ahurit ne comprenant pas en quoi il était bon de revoir Severus.

encore 2 puis fini...


Chapitre 43 : Solutions ?

- « Parrain que fais-tu là ? »
- « Je suis en mission chérie et toi ? Encore à traîner avec des gentils ? Je l’avais dit à ta mère que tu n’étais pas encore prête pour les forces du mal… »
- « En effet, tu as toujours été un grand visionnaire »

Elena et Severus se firent un petit sourire.

- « Potter, il faut que je vous voie rapidement et que je prenne contact avec Miss Granger à Poudlard également. »
- « Pas de soucis, on voit Hermione à Poudlard mercredi, venez donc dans le salon »
- « Dis moi Potter, je peux venir aussi ? »
- « Dans le salon ? »
- « A Poudlard mercredi crétin. »

Harry hocha la tête, Elena se tourna vers son frère avec un petit sourire victorieux.
Severus expliqua à Harry, Drago et Elena son rôle dans la prochaine mission.
Ils prirent tous ensembles les mesures qui s’imposaient.
Elena et Drago iraient au Manoir Malefoy récupérer du polynectar.

Maugrey Fol’œil s’était arrangé avec Amélia Bones et Arthur Weasley pour pouvoir fournir de nouveau papiers d’identité pour la famille d’Hermione.

Alastor Maugrey avait encore du mal avec la sincérité des deux Malefoy, il a donc glissé du veritaserum lors de la dernière visite pour être enfin sûr de pouvoir les laisser, il fut abasourdi de constater la sincérité des deux blonds.

Depuis son retour à Poudlard, Hermione était légèrement déboussolée, elle savait que le calme de ces derniers jours, n’annonçait qu’une horreur à venir, seule dans sa chambre de préfète, et après s’être remise en ordre pour ses cours, elle envoya un message à Drago et s’endormit.

Amélia Bones et Refus Scrimgeour avaient changé les lois concernant les loups-garous, conscients du danger de les voir tous ralliés au Seigneur des Ténèbres. C’est ainsi que Tonks et Remus se retrouvèrent souvent chez Fleur et Bill pour parler de la prochaine mission des hommes pour convaincre les lycanthropes de rejoindre les forces alliées.


Drago et Elena débarquèrent à Poudlard le mercredi suivant. Le jeune homme et sa sœur avaient été mis au courant de la mission visant à tuer les parents d’Hermione.
Les Malefoy ne savaient pas vraiment comment annoncer la nouvelle à la jeune femme.
Pendant le cours de métamorphose animagus qu’ils prenaient avec les autres, le frère et la sœur s’effacèrent pour laisser place à deux magnifiques tigres blancs.
McGonagall en fut toute retournée, Neville et Luna avait commencé leur transformation, alors qu’ Hermione découvrait seulement le sien et que Ginny pestait toujours parce qu’elle ne trouvait rien.

A la fin de la leçon dans la salle commune des préfètes de Gryffondor, nos deux félins prirent Hermione à part dans sa chambre, ils lui expliquèrent la mission, les nouveaux papiers d’identité. Elle resta calme, ne dit pas un mot, sorti de sa chambre, prit le passage de la Sorcière Borgne non loin de là. Une fois arrivée à Pré-au-Lard, sans se faire repérée (merci le sortilège de désillusion), elle sorti un tout petit téléphone portable. Elle avertit ses parents du danger, les prévint des mesures adapté et leurs demanda de s’inquiéter le moins possible et que quelqu’un de confiance viendra les trouver en connaissant le mot de passe avec lequel ils jouaient quand elle était enfant. Elle raccrocha le cœur lourd.

Lorsqu’elle entra dans ses appartements tout le monde attendait sa réaction, elle leva la tête et dit juste :
- « Il faudrait trouver des gens qui pourraient prendre la place de mes parents. Je sais où je vais les envoyer. »
Puis elle se dirigea vers sa chambre. Les autres furent assez impressionnés de son calme.
Elena murmura à Drago en lui souriant :
- « ça ne m’étonne pas que tu l’aies choisie, cette fille à un de ces sang-froid à faire pâlir certains Mangemorts. T’es sûre qu’elle est à Gryffondor ? »

Poussé par sa sœur qui papotait avec Ginny en attendant Harry qui prenait son cours particulier de duel, Drago s’éclipsa dans la salle de bain en espérant qu’Hermione n’avait pas bloqué le passage entre sa chambre et la pièce d’eau.
Lorsqu’il entra, il la vit assise sur son lit, le regard dans le vide, il s’assit derrière elle, la prit entre ses jambes, serra son dos contre son torse en passant les bras autours de sa taille fine. Il la berça en silence pendant de longues minutes.
Elle finit par craquer complètement, les larmes n’en pouvaient plus de couler le long de son visage. Elle essayait de pleurer en silence pour ne pas qu’il la voit faible.
Il comprit instinctivement son geste, il la força à lever les yeux vers lui en lui murmurant :
- « Tu n’as pas à te sentir coupable, craque si ça te fait du bien. »

Et elle murmura entre deux sanglots :
- « c’est de ma faute, je n’aurais jamais du venir ici, rien de tout ceci ne serait arriver, ils seraient en sécurité. »
- « Si tu n’étais pas venue, je n’aurais jamais pu t’en faire baver pendant six ans avant de me rendre compte que j’étais tombé éperdument amoureux de toi »
Elle le regarda à travers ses larmes et lui fit un petit sourire. Il la serra un peu plus contre son torse. Ils restèrent ainsi un bon moment, blotti l’un contre l’autre, Drago lui susurrant des mots doux à l’oreille. Calmée, protégée, réconfortée dans les bras puissants de Drago, elle finit par s’endormir.

Elena pointa le bout de son nez un peu plus tard, elle vit les larmes séchées sur le visage de la Préfète endormie dans les bras de son amoureux. Attendrie par la scène, elle chuchota à son frère de rester avec Hermione et lui dit qu’elle rentrera avec Potter au square.
Il lui sourit et acquiesça.
Elena prit congé de son frère et parti à la recherche d’Harry. En chemin vers la grande salle, elle tomba sur un groupe d’élèves, Serpentard, au vu des écharpes.

- « On est perdue ? » dit l’une des filles
- « Millicent tais-toi, je la connais » lui ordonna Blaise
Devant le ton agacé de son ami, Millicent lui fit un petit sourire en disant :
- « Oh je vois ! Je vous laisse. » elle partit en entraînant le reste de la petite bande.
Blaise se tourna alors vers Elena :
- « Dis donc Elena, je pensais que les Mangemorts n’avaient pas accès à Poudlard ? » lui dit-il, amusé.
- « Faut croire que toi et moi, on est plus intelligent que ça n’est-ce pas Blaise ? Qu’as-tu raconter à la directrice pour qu’elle te laisse revenir ?»
- « La vérité, que la fille que j’aime a été contrainte et forcée de rencontrer le Seigneur des Ténèbres et qu’il était hors de question que je la laisse vivre ce calvaire seule. »
- « Ta gentillesse te perdra Blaise » affirma t’elle avec un petit sourire.
- « ça aussi on me l’a déjà dit, et toi que fais tu là ? »
- « Mon frère avait besoin de moi »
- « Il sait enfin, comment va-t-il ? »
- « Demande à ta Préfète en Chef, elle sait cela mieux que moi… » lui dit-elle avec un clin d’œil.
Blaise leva un sourcil en signe d’interrogation, auquel elle répondit par un petit sourire.

- « Bon ce n’est pas tout ça mais j’ai un taxi à prendre, à bientôt Blaise »

Elle tourna les talons et quitta Blaise, quand elle sentit la main puissante du beau noir la retenir, elle le vit s’approcher et il lui murmura :
- « Tu me manques tu sais »
- « Pas maintenant mais bientôt promis »

Elle vérifia que le couloir était vide s’approcha de Blaise et l’embrassa rapidement, elle lui fit un petit regard désolé puis partit en courant rejoindre Ginny et Harry dans la grande salle pour repartir vers le square Grimmaurd.

Remus et Bill avaient réussi à trouver les lycanthropes et d’un convaincre plusieurs de rejoindre leurs causes. Les lois changées par Scrimgeour et Amélia Bones les aidaient considérables dans leur tâche. Beaucoup de loups comme Remus regrette que d’en arriver à de telles violences et d’idées de vengeances comme le préconise Fenrir Greyback.
La mission ne fut pas de tout repos, Bill eu une sérieuse altercation avec un lycan quelque peut féroce, à la grande peur de Fleur quand elle le vit rentrer complètement ensanglanté.

Chapitre 44 : Quand tout se termine enfin…

Pour Severus, Drago et Elena, le problème des parents d’Hermione devenait de plus en plus sérieux, le temps les pressait, et ils n’en avaient pas assez pour pouvoir créer du polynectar. Drago proposa d’aller en chercher au Manoir, il savait que pour ses missions pour Voldemort, son père en avait toujours une quantité raisonnable dans son laboratoire.
Elena se fit une joie de l’accompagner et de voir pour la première fois la maison de son père.
Comme le Manoir était très activement surveillé par le Ministère, Drago emmena Elena par un souterrain, au bord du domaine que seul les Malefoy peuvent emprunter.
Le souterrain, était comme habité, les courants d’air les faisaient frissonner, le bruit des chauves-souris avaient définitivement collé Elena à son frère. L’odeur de la mort se fit sentir, Drago essaya de se donner une contenance, il leva la tête et se dirigea vers l’odeur. C’est alors qu’il les vit, les cachots de son père, si tristement célèbres. Elena tentait de rester digne et de ne pas laisser gagner la nausée contre laquelle elle se battait activement.
Drago appela un elfe de maison par un claquement de doigts. L’elfe fut surprit de retrouver son jeune Maître. Drago lui demanda de se débarrasser des corps en putréfaction. Elena s’approcha du grillage d’une des cellules, comme intriguée.
Drago la rejoignit quelques instants plus tard, une fois que les elfes eu résolu le problème d’odeur.
Et devant lui se dressait un couple encore en vie, la solution idéale.

Pendant ce temps, en plus de réaliser du polynectar en suffisance au cas où l’attaque chez les Granger se ferait dans plus d’un mois et en réaliser en suffisance pour l’Ordre.

Ce matin là, Molly Weasley se leva avec un mauvais pressentiment, elle supplia Arthur de rester sagement à la maison plutôt que d’aller au Ministère, mais celui-ci lui confirma le nombre important de dossier qui l’attendaient au bureau mais lui promis de rentrer tôt dans la journée.
Ce qu’il ne savait pas c’est qui ne pourrait jamais tenir cette promesse.
En effet, ce matin-là avait justement été choisi par Lord Voldemort en personne pour attaquer le Ministère. Evidemment, les sang-de-bourbe, les amoureux des moldus, les sang-impurs, les traites à leur sang furent principalement les cibles des forces sombres. Arthur se précipita vers les alliés qui se débattaient avec vigueur. Depuis de longues minutes, déjà, il se battait contre plusieurs Mangemorts. Petit à petit il sentait ses forces faiblir, la fatigue tiraillait ses muscles. Il parvint à mettre hors service un des deux Mangemorts contre qui il se battait, soulagé de voir la peur sur le visage de son dernier adversaire, Arthur prit le temps de souffler juste un instant, ses muscles le faisaient affreusement souffrir, plusieurs fois il avait hésité à transplaner pour rejoindre Molly à la maison, mais son honneur était en jeu, jamais il ne se pardonnerait d’avoir été lâche. Gryffondor jusqu’au bout, Arthur reprit le courage et l’espoir qu’il lui restait et commença à attaquer avec encore plus de vigueur son adversaire. Il prit deux secondes pour envoyer son patronus à la recherche d’un peu de renfort. Malheureusement c’est à cet instant qu’un autre Mangemort arriva derrière lui. Un rayon vert frappa Arthur dans le dos, et la dernière chose qu’il vit avant de s’effondrer sur le sol était le visage de son épouse et de ses enfants qui lui souriaient.

Un peu plus au Nord du pays, Molly Weasley s’effondra par terre le cœur serré, elle l’avait senti, puis l’horloge avait indiqué qu’Arthur l’avait quitté. Prise d’une rage folle, elle se précipita au Ministère et tomba en plein carnage. Sa Magie l’entoura, elle pulvérisa plusieurs Mangemorts avant de trouver parmi le nombre vraiment impressionnant de cadavres celui de l’homme de sa vie, là elle se laissa tomber sur le corps de celui qu’elle avait tant aimé, et laissa enfin court à ses larmes. Elle ne sait pas combien de temps elle était restée là, à pleurer tout contre Arthur, à le secouer dans l’espoir de le voir revenir à lui, pourquoi ne l’avait-il pas écouter ?
Elle lui hurlait dessus à présent, elle lui en voulait de la laisser seule.
C’est ainsi que Remus la trouva, blottie tout contre le corps inerte de son mari, blessée sérieusement au bras et à la jambe.
Il eut un mal fou à la séparer d’Arthur, il la transplana avec difficulté à Ste Mangouste et appela Bill en urgence.

Harry et Ginny, prirent le week-end pour partir en amoureux, loin de tout, loin de la pression.

Elena travailla toute la semaine, sur des sorts d’amnésies et de modifications de la mémoire, ravie d’avoir un espoir de solution pour Hermione, elle retourna voir le couple des cachots une fois au point sur ses sortilèges, elle ordonna à un elfe de maison de leur amener à une salle de bain, les força à se nourrir convenablement puis attaqua les choses sérieuses, elle les ensorcela, leur donna des potions de vitalité, trouvées dans le labo de son père, puis commença ses manipulations psychiques.
Le couple était à présent incapable de dire où ils étaient, qui ils étaient, et pourquoi ils étaient là.
Elena joua les hôtes parfaites, elle s’empressa de leur distribuer les souvenirs recueillis auprès des Granger un peu plus tôt dans la journée. Mais l’homme était plus résistant que sa femme, il n’avait pas totalement oublié et luttait contre les nouveaux souvenirs que lui imposait la jeune fille.
Elle comprit très vite les réticences du vieil homme, elle le neutralisa d’un coup de Doloris, en lui faisant bien comprendre qu’elle ne voulait qu’améliorer son quotidien, il comprit et se laissa enfin faire. De toute façon qu’avait-il à perdre ?

Severus fut appelé au Manoir du Maître ce soir-là, il fut très étonné d’y retrouver Elena et Blaise.
Lord Voldemort fut content des progrès de son ancien espion en matière de localisation de la famille Granger, il savait que la jeune fille avait employé de nombreux stratagèmes pour mettre ses proches à l’abri.
Devant les regards effrayés de certains partisans dont Elena, et amusés d’autres comme les parents Goyle, Voldemort amena au milieu de ses fidèles, de jeunes enfants.
Il les présenta comme des enfants de Moldus et d’enfants de sang-de-bourbe, ces enfants ne méritaient pas, selon lui, de vivre.
Il indiqua à tous ses jeunes fidèles qu’il était temps de faire leurs preuves, Elena eut la nausée, son corps entier trembla, elle ne voulait pas, elle ne s’en savait capable de torturer des êtres innocents, elle n’était pas sa mère.
Elle se sentit faiblir, une main forte, elle allait s’évanouir quand une main puissante la retint. Elle croisa le regard de Blaise et de son parrain, inquiets à son sujet. Severus lui fit un sourire encourageant, Blaise la regarda déterminé, il la poussa vers son Seigneur quand celui-ci lui ordonna de s’avancer et de commencer.
Elle pointa sa baguette, essayant le moins possible de regarder les enfants qui commençaient à hurler sous le sort qu’elle tentait de maintenir, c’était eux ou elle.

Elle aurait bien volontiers échangé sa place mais le regard de Severus était clair, elle devait tenir. Voldemort en eut assez après quelques minutes qui parurent des heures à la jeune fille. Il lui demanda d’approcher, il tendit sa main vers elle, elle se baissa pour baiser la main tendue de son supposé Maître. Tremblante et nauséeuse elle reprit sa place dans les rangs, tentant de faire preuve du plus de calme et de maintien possible.
Elle espérait que cette horrible torture se terminerait le plus vite possible qu’elle puisse briser son masque d’indifférence et se réfugier contre son amoureux ou n’importe qui, qui serait capable de ne pas la juger pour ses actions. Ce fut le tour de Blaise de martyriser les jeunes enfants, déjà mal en point, mais Blaise n’avait pas connu l’éducation d’une mère telle que Bellatrix Lestrange. Il ne put se retenir d’avoir un haut le cœur quand le cœur d’un des enfants lâcha. Les larmes qui coulaient sur les autres de sa famille. Blaise se dégoûtait, Voldemort s’en aperçut et puni le jeune homme en conséquence. Elena s’avança des rangs et termina le boulot, elle lança le sort mortel sur les enfants, et vint s’agenouiller devant son Maître pour son affront.

Harry, était en cours particulier avec Minerva, il était arrivé quelques séances avant celle-ci à réussir sa transformation animagus. Il essayait à présent de contrôler ses pulsions animales et ses nouveaux sens bien plus développé que pour un humain normal. Minerva était fier de son ancien élève, fière du magnifique loup qui était à présent devant elle. Harry avait beaucoup de difficultés depuis qu’il était devenu un animagus à ne pas sauter devant un bon morceau de viande crue, ou alors de se servir de son audition accrue pour écouter les potins tout autours de lui. Minerva l’aida à se contrôler et à mieux apprivoiser son animal.

Ginny prenait son rôle de préfète très au sérieux, bien plus depuis que l’annonce du décès de son père, depuis son retour de week-end, elle se réfugiait dans le travail, ses notes n’avaient jamais été aussi brillantes, et surpassait même celle d’Hermione dans certaines branches, elle passait ses journées plongée dans des livres, ses temps libres elle les passait à aider le maximum d’étudiants toutes maisons confondues. Hermione fit venir Harry à Poudlard de peur qu’elle ne s’épuise complètement. Lorsqu’il arriva dans la chambre de celle-ci, elle regardait dans le vague, il la prit dans ses bras et la laissa pleurer en silence blottie tout contre lui.

Après la réunion chez le Seigneur des Ténèbres, Severus ramena sa filleule au square complètement effondrée, elle parvint quand même à lui indiquer son plan vis-à-vis des parents d’Hermione, il fut très fier d’elle et il demanda par hibou à Hermione de prévenir ses parents que leur départ était imminent puis il rentra chez lui, ayant un potion sur le feu.
Drago ne savait pas comment la calmer tant elle était en état de choc. Son corps entier était parcouru de frissons, elle était prise de nausées violentes. Drago dépassé par les événements appela Hermione à l’aide. Celle-ci la fit venir à Poudlard immédiatement. Blaise lui était à l’infirmerie, à cause des nombreux doloris qu’il avait reçu. Elena se précipita vers l’infirmerie dès qu’elle su, et se précipita dans ses bras. Blaise hurla de douleur quand elle s’appuya sur une de ses blessures mais lui sourit et l’autorisa à se blottir contre lui. Elle fut parcourue de sanglots incontrôlables.
Harry passa en fin de soirée leur rendre visite. Blaise le regarda profondément et lui dit :
- « T’as intérêt à occire Tu-Sais-Qui rapidement Potter, parce que s’il me met encore ma princesse dans cet état j’irai l’anéantir moi-même »


Harry lui fit un petit sourire et les laissa s’endormir l’un contre l’autre et partit rejoindre Ginny.
Hermione elle en profita pour s’endormir elle aussi tout contre Drago, se sentant depuis bien longtemps calme et sereine, à l’abri contre son homme sachant ses parents en sécurité.

La famille Weasley vivait son drame en silence, tandis que Ginny se tuait à la tâche, Molly survivait en faisant des tonnes et des tonnes de pâtisseries, tricots et autres tâches ménagères, les garçons avaient cachés soigneusement l’horloge pour éviter une nouvelle crise de larmes dès que la matriarche la regardait.
Tous se relayaient au Terrier pour se soutenir au maximum et éviter de rester seuls.

Oliver Johnson était Orphelin depuis peu, toute sa famille, à l’exception de ses sœurs, avait déjà été massacrée par Voldemort. Oliver avait beaucoup souffert pour permettre à son restant de famille, la vie sauve. Il avait un marché avec le Seigneur Sombre, il lui restait à trouver le bon moment pour arriver à réussir sa mission, pour être enfin en paix, pour avoir une garantie de vie pour ses sœurs.
Lorsqu’il trouva enfin sa victime il ne su que lui dire : « Je suis désolé »

Blaise était de service chez Voldemort, il aperçut une jeune fille stupefixée, on l’emmena vers les cachots. Blaise tenta d’en savoir plus, pourquoi elle ? Pourquoi l’avoir attrapée ? Pourquoi ne pas l’avoir torturée ? Pourquoi ne pas l’avoir laissé pourrir avec les autres prisonniers ?

Luna la recherchait depuis des heures, elle demandait à tout le monde si quelqu’un avait vu la jeune femme, Neville commençait à s’inquiéter également.
Luna demanda à Hermione de demander à Drago, resté au square, s’il savait où elle était, mais devant la réponse négative du jeune homme, elles commencèrent à se tracasser.
Hermione tenta de la localiser à l’aide de la montre que Drago lui avait offert pour Noël mais seule une image noir apparaissait.

Kreattur et Dobby avait tout à fait saisi l’importance du moment, leur maîtresse avait disparu, ils espéraient qu’elle soit suffisamment consciente pour les faire appeler l’un l’autre pour pouvoir au moins la localiser et la sortir de là.

Annoncer la disparition de Ginny a Harry ne fut pas une mince affaire, le jeune homme fou de rage, passait de sa forme animale à sa forme humaine sans s’en rendre compte, furieux comme jamais, il commença à élaborer avec l’aide de Drago, Elena et Severus des plans pour la sortir de là, l’ennui c’est qu’aucun d’eux ne savait en premier lieu, d’où il fallait la sortir.

Hermione pendant ce temps amena le polynectar au couple du cachot dans un petit hôtel de Londres où ses parents étaient descendus depuis quelques jours pour ne pas éveiller les soupçons, ses nouveaux parents signèrent leur fiches de sorties tandis que les vrais filaient tout droit avec leur nouveau papier d’identité vers l’inde, où ils avaient décidés de partir en mission humanitaires.
« Au moins là, on roule à gauche » lui avait dit son père lorsqu’il lui avait indiqué leur destination.

Blaise, sous le saut du secret, ne pouvait donner à l’ordre l’endroit de la séquestration de Ginny. Après qu’il se soit arrangé pour lui amener son dîner, il lui glissa un mot dans sa nourriture pour lui dire d’appeler un des ses elfes à l’aide.

Ce qu’elle fit des heures plus tard, Winky et Kreattur arrivèrent en un instant, soulagée de les voir, Ginny commença à leur parler de sa détention et essaya avec eux de déterminer l’endroit où elle était retenue prisonnière. Tandis que Winky était retournée au square prévenir son maître des informations importantes découvertes, Kreattur restait aux côtés de Ginny. Quand un homme entra, il se cacha sous le lit de la prisonnière pour ne pas être aperçu, mais l’homme semblait avoir envie de s’amuser avec ce qu’il appelait être la « catin de Potter » et quand elle refusa de donner des informations sur l’ordre du phénix, il commença à sérieusement à s’impatienter et l’attaqua à coup de Doloris.
Mais soudain, il fut éjecté contre un mur, un petit elfe horrible entre lui et elle. Soit il allait s’amuser avec lui aussi avant de continuer son petit jeu avec la demoiselle.

Du côté du square Grimmaurd, l’ordre se mettait le plus rapidement possible en place pour sauver Ginny. Harry prit les horcruxes détruits avec lui, tout le monde était un peu près prêts, ils attendaient encore Blaise et Severus qui devaient arriver pour pouvoir briser le gardien du secret du manoir des Jedusor.
Soudain la tête de Kreattur vint rejoindre celle de ses ancêtres sur le mur de l’escalier. Là, il n’était plus temps d’attendre, Harry sentait sa magie sortir de lui, heureusement Blaise ne tarda pas.

Tout trois ensemble, ils donnèrent à l’ordre du phénix le repaire de Voldemort se rangeant à leurs côtés pour la bataille.

Harry et Severus partirent à la recherche du Seigneur des Ténèbres tandis que d’autres Blaise en tête, partaient retrouver Ginny et les derniers précédés par Ron partaient vers la salle de repos des Mangemorts pour faire diversion.

Après avoir neutraliser les gardes, Drago et Hermione se ruèrent dans la chambre, Ginny était couchée, inconsciente mais en bon état, Hermione lança un enervatum sur Ginny et lui donna une potion vitalisante et du chocolat.
Après avoir récupéré sa baguette et fonça, avec les autres sur ses talons, retrouver Harry.

Quand ils arrivèrent, la bataille faisait rage et les empêchait de rejoindre Harry et Severus. Après de longues minutes, si pas même des heures, dans les deux camp on sentait la fatigue arriver. Ginny entrevit alors une possibilité de passer derrière les lignes ennemies et de rejoindre son homme dans son combat.

Lorsqu’elle arriva, elle vit Severus Rogue couché aux pieds de Voldemort, Nagini à ses côtés apparemment vaincu.
Elle se réjouis de cette nouvelle un bref instant, mais son regard se posa sur Harry, il avait du mal à tenir debout, blessé fortement à la jambe, son bras portant sa baguette pendait lamentablement le long de son corps mutilé.
Elle en eu presque un haut le cœur quand elle le vit.
Voldemort aussi était bien amoché. Mais elle ne s’attarda pas elle cru voir un instant Nagini bouger.
Instinctivement elle se métamorphosa en louve et attaqua férocement le serpent qui peinait déjà à se remettre droit.
Le serpent essaya tant bien mal d’éviter les coups, mais l’instinct de Ginny lui dictait ses mouvements et ne visait que des zones extrêmement fragilisées par son précédent combat.

Voir Ginny combattre, donna la force à Harry de lancer une nouvelle vague d’attaque contre le Seigneur Sombre.
Profitant de l’effet de surprise, Harry sortit un à un les horcruxes préalablement détruits.
Lord Voldemort semblait furieux, c’est à cet instant précis que Ginny donna le coup de grâce au serpent.
Tom se laissa envahir par la peur de se retrouver simple mortel, par la peur de mourir.
Cette haine le fit littéralement exploser de rage et il tenta de lancer le sort mortel sur Ginny.
Harry comprit ses intentions et s’interposa entre le rayon mortel et Ginny, tout en lançant lui-même le sortilège de mort.

Le sort toucha Harry avant que son propre sortilège n’atteigne son bourreau. Harry toucha le sol, sans vie, un sourire sur les lèvres tandis que Voldemort esquiva le rayon vert et que Ginny reçu une vapeur dorée et chaude en elle.

Voldemort ricana en voyant Ginny se précipiter contre Harry, pleurant de peine et de rage. Elle fixa son regard dans celui de l’assassin de l’homme de sa vie.

Elle se surprit de découvrir dans le regard de Voldemort un peu du Tom qui fut son confident lors de sa première année à Poudlard.
Elle se demanda ce qu’Harry avait bien pu lui dire pour retrouver en cet être sadique, un regard presque désolé, presque humain.
Elle se releva, lui fit face, elle n’avait pas peur de la mort, elle savait qu’elle y retrouverait son père et Harry.

Malgré elle, elle impressionna Voldemort qui ne lança pas d’offensive contre elle, pourtant à sa mercie.

C’est à cet instant qu’Elena, Blaise Drago et Hermione arrivèrent dans la salle.
Le silence s’imposa, Voldemort comprit la trahison de ses recrues puis jeta un coup d’œil à Severus dont le corps reposait aux côtés du cadavre de Nagini.

Voldemort et Ginny stupéfixèrent les arrivants. Elle les regarda d’un air navré et leur dit :
- « C’est entre lui et moi maintenant »

Puis elle se tourna vers Voldemort et lui dit :
- « Que t’as dit Harry pour que tu hésites à me tuer Tom ? Aurais-tu peur de quelque chose ? Un soupçon de regret peut-être ? Qui ou quoi te fait réfléchir au lieu d’assassiner sans peurs et sans reproches comme d’habitude ?
- « Tais–toi ! je n’ai peur de rien petite fille ! »
- « Ce n’est pas l’impression que tu donnes pourtant Tom, Je m’étonne quand même sur ce qu’Harry a bien pu trouver qui te fasses tant hésiter à me tuer »
- « N’as-tu jamais hésité Ginevra ? As-tu toujours foncé comme une brave petite Gryffondor ? Pourquoi n’as-tu pas peur que je te tue ? »
- « Il sera là » dit–elle en regardant le cadavre d’Harry à ses côtés
- « L’amour te rend donc belle et bien idiote alors ? » ricana t-il
- « Tout le monde fait des erreurs Tom, toi peut-être plus que tout le monde »
- « Tu deviens insolente maintenant, je me demande ce qui me retient de t’anéantir. »
- « Ta lâcheté peut-être ? »
- « S’en est trop ! Dis Adieu à tes amis Ginevra Molly Weasley ! »
- « C’est Ginevra Molly Potter en fait maintenant ! »

Il lui lança le sortilège mortel, quand soudain un petit être s’interposa et se prit le rayon en pleine poitrine.
Ginny s’agenouilla devant la créature. Winky venait de rendre son dernier soupir.
Elle se releva avec panache.
- « Maintenant c’est le moment de mourir madame Potter » insista t-il avec dégoût.
Elle se tourna vers ses amis et murmura « Au revoir » avant de resserrer sa baguette dans sa main.
Elle entama un duel serré contre Voldemort.
Les sorts s’enchaînaient sous le regard impuissant des autres. Puis le temps sembla se suspendre quand finalement le sortilège le plus impardonnable la frappa.
Elle le reçu en pleine poitrine mais il rebondit alors sur elle et Tom vit alors pour la seconde fois de son existence son sortilège revenir en force vers lui. Il ferma les yeux avant de mourir.

Ginny s’écroula aussi au sol. La tête sur le torse froid de l’homme de sa vie, blessée à de multiples endroits.
Elena et Blaise hurlèrent tant leur marque les brûlait.
Dès qu’Hermione fut libérée du sortilège qui la maintenait immobile, elle se rua vers ses amis, priant les divinités sorcières et moldues pour ne pas que la respiration très faible de Ginny ne s’arrête.

Le phénix d’Harry arriva alors comme répondant à l’appel d’Hermione, mais au lieu de se précipiter vers Ginny il fonça droit sur Elena qui venait de s’évanouir sous la douleur.

Drago appela Dobby pour aller chercher des potions au Square, pendant qu’Hermione suppliait Ginny de ne pas l’abandonner.

Ginny était comme dans du coton, l’image de son père, de Ron et d’Harry s’imposa à elle.
Son père la prit dans ses bras, tandis que Ron l’embrassait sur le front, avant de laisser place à Harry.
Il la prit et la serra fort contre lui et lui dit :
- « Ce n’est pas encore le moment chérie. »
- « Je veux rester avec toi »
- « Je serai toujours là, tu seras toujours ici pour moi. Gin’ je t’aime, je t’attendrais le temps qu’il faudra mon amour. Ce serait égoïste de te garder pour moi alors que tant de gens espèrent ton retour. Je t’aime mon amour, on a réussi, on l’a eu notre victoire de l’amour Gin’. Celle qu’on voulait tant. Ma plus grande fierté Ginny est d’avoir été à tes côtés pour voir quelle femme merveilleuse tu es devenue, Madame Potter. J’espère que tu ne regretteras jamais. Je veux que tu vives, je veux que tu aimes, je ne veux pas que tu pleures parce que, quand tu auras besoin de moi, je serai toujours à tes côtés, à chaque instant. Je t’aime pour l’éternité Gin’. Désolé de ne pas poursuivre la route avec toi, mais tu comprendras bientôt pourquoi tu dois rester. Je t’aime mon amour. »

L’image d’Harry s’effaça petit à petit, elle hurla :
- « Harry ! Harry non ne me laisse pas je t’en supplie ! »
- « Prends soin de vous Gin’ je vous aime tellement fort »
- « Harry je ne comprend pas, Harry reste avec moi mon amour »
- « Prend soin de lui Ginny, je vous aime. »
- « Ne me dit pas adieu, Harry, reste »
- « Ce n’est pas un adieu mon amour, c’est un au revoir »
- « Non, je t’en prie, non »
- « Au revoir mes anges »

L’image de son père et de son frère s’imposa alors :
- « Nous sommes fiers de toi, petite Ginny. »
- « Non ne m’abandonnez pas non plus »
Puis tout les trois lui firent un signe de la main, elle s’éloigna d’eux de plus en plus, jusqu’à ne plus les voir. L’image était partie, définitivement.

Elle ouvrit alors les yeux, croisa ceux plein de larmes d’Hermione et ceux exorbités de Dobby.
Les paroles d’Harry passaient en boucle dans sa tête sans les comprendre. Elle se concentra alors, et comprit enfin.
Elle sourit et posa la main sur son ventre.

FIN