[Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée)

Luna poussa un petit cri contenu avant de se précipiter vers lui et de se jeter dans ses bras.
Chacun s’approcha à son tour, ils posèrent une main sur lui, comme pour s’assurer qu’il était bien réel
« Neuville ! On a cru que…. » Harry n’ arrivait pas à trouver ses mots.
« Moi aussi » lui répondit Neuville
« Bouge pas » Hermione pointa sa baguette vers lui « Essorus ! » un souffle d’air chaud s’échappa de sa baguette et s’engouffra dans les vêtement de Neuville qui gonfla comme un crapaud.
Une fois sec, Neuville repris
« Je suis tombé dans cette eau sale, je me suis senti coulé pendant un moment, jusqu'à atteindre une sorte de couche froide et visqueuse qui stagne en profondeur. »
« De la boue » Lui répondit Ron
« Non » les coupa Hermione « Ce sont les abysses »
Mais Neuville continua « Je me suis sentis comme aspiré alors je me suis débattu comme un fou, puis j’ ai réussi à émergé et remonter sur la berge. »

« Les abysses » ces mots avait raisonné dans la tête d’ Harry, jusqu’à sortir de sa bouche. Il sorti sa baguette et se précipita vers le Nosfératu toujours saucissonné sur le sol. « Emmènes moi la-bas ! »
Le Nosfératu le regarda sans comprendre « Que je t’emmène où ? »
« Dans les abysses ! »
« Mais t’es complètement cinglé » Ron avait entendu et s’approchait d’ Harry
Harry semblait ne pas entendre son ami « Ecoute moi bien, je sais que tu peux circuler librement dans les abysses, et moi j’ai besoin de m’y rendre. »
Le Nosfératu laissa échapper un rire rauque
« Et pourquoi je ferais ça »
« Parce que si tu refuse je te laisserais ligoté sans te donner de sang. Puis quand tu seras suffisamment désséché je te ferais cuire lentement au soleil. »
Le Nosfératu lui jeta un regard terrifié, mais Harry repris
« Si nous en revenons, je te rend ta liberté. »
Le Nosfératu réfléchi un moment « Marché conclut » il lui adressa un signe de la tête.
Harry se redressa et s’ adressa a ses camarades.
« Fouillez l’ endroit pour y retrouver le bouclier. Ensuite prenez Rogue avec vous etpartez d’ici»
« Où irons nous une fois sortie ? » Giny s’était approchait et avait saisie la main d’ Harry.
« Vous vous rendrez au 12 square grimaud. Je vous y retrouverez. »
« Et Rogue » Ron pointait du doigt le corps inerte de leur ancien professeur de potion
« Il ira au 12 square Grimaud avec vous. Une fois réveillé, il décidera lui-mêmede son sort. Ne soyez pas inquiet, il ne vous fera aucun mal. »
Harry aida le nosfératu à se relever et ils se dirigèrent vers le bord de la berge.
« Harry ! » Giny courra vers lui et l’ embrassa
« Giny ! si je ne suis pas revenu dans deux jours, retournez au terrier »
Giny approuva d’un signe de la tête.

Le vampire s’enfonça doucement dans l’ eau jusqu’à disparaître. Harry tenait des deux mains la corde qui l’entourait, et fut entraîner à son tour.
Le premier contacte avec l’eau fut assez désagréable, Harry avait l’impression qu’on lui enfonçait des centaines de couteau dans la peau.
Le Nosfératu, les deux bras enlacés entoure du corps sa laissa tombé au fond de l’ eau comme un plomb. Harry fut irrésistiblement happé vers les profondeurs obscures.

Il sentit soudain, un liquide beaucoup plus visqueux et glacial l’entourait, il commença à tourbillonné de plus en plus vite, sans lâcher la corde qui le rattachait à son guide, pour atterrire sur une surface solide.
Lorsqu’il ouvrit les yeux, il ne vit qu’une faible lumière qui semblait émaner du vampire. Tout le reste n’était qu’ obscurité et vide.
« Suivez-moi »
Harry se releva, mais son corps semblait beaucoup plus lourd que d’ habitude, il n’ avait jamais eu aussi froid, et il entendait sans cesse des milliers de hurlements.
« Je vous conseil d ‘appeler votre ami si vous voulez avoir un espoir de le retrouver. »
Harry maintenait toujours la corde fermement et de sa main libre, il poussa le cri le plus puissant possible
« SIRIUS ! SIRUIS »
Le vampire tourna la tête vers lui « Depuis combien de temps votre ami est-il perdu dans les abysses ? »
« Depuis un peu moins de deux ans »
Le Nosfératu lui adressa un sourire glaciale avant d’ajouter « pauvre homme, il doit être dans un état pitoyable »
Harry continuait à appelé, lorsqu’il senti une main lui saisir la cheville. Un vieillard, rampant le maintenait faiblement « Sortez moi de la ! » Harry recula en dégageant sa jambe. Jamais il n’ avait vu quelqu’un d’ aussi maigre. La faible lumière que projetait le vampire semblait l’ aveuglait ce qui laissait supposer qu’il n’ avait pas vu la moindre lumière depuis fort longtemps.
Harry laissa l’homme étendu sur le sol et continua son chemin
« Pourquoi sont il dans cet état »
« Les abysses ne sont pas fait pour les vivants. Le froid, l’obscurité et la peur vous rendent fou et vous font vieillir bien plus vite que la normale. Lorsque nous avons besoin de sang, nous allons chercher un être humain ici. C’est un peu notre garde manger. »
Harry sentit la peur l’ envahir à nouveau et recommença à appeler Srius.
Il frôla d’autres corps dans l’obscurité, certain lui murmuraient des appels au secours, d’autre se contenter de lui caresser le visage de leurs doigts glaciales
« Les Hommes qui sont ici, sont ils morts ? »
« Oui et non. Au bout d’un moment il perde conscience de leur état d’être humain, il ne sente plus le froid, ni la faim ni aucun autre besoin. Il s’enfonce petit à petit dans les ténèbres. »
Harry pensait à Sirius
« Personne n’en ai jamais revenu c’est ça ? »
Le Nosfératu esquissa un autre sourire
« Si, un »
Harry allait posait une nouvelle question quand son oreille fut attirée par un murmure.
Harry s’arrêta et ordonna au vampire de suivre la voix
Plus il se rapprochait et plus la voix devenait audible, c’était une voix de dément, une voix qui répétait toujours la même choses mais qui remplir les yeux d’ Harry de larmes :
« Messieurs Lunard, Patmol et Cornedrue, sont heureux de vous recevoir dans leur modeste demeure. »
Il ne pouvait pas se tromper, il avait retrouvé Sirius.

Il se précipita, guider par le son de la voix de Sirius qui répétait inlassablement la même chose. Le Nosfératu oujours attaché était bien obligé de le suivre

Il le vit enfin, de dos accroupis dans l’ obscurité. « Messieurs Lunard, Patmol et Cornedrue, sont heureux de vous recevoir dans leur modeste demeure. »
Harry posa sa main sur son épaule et le retourna. Il fut obliger de reculer d’un pas en voyant le visage de son parrain. Il n’ avait jamais été aussi maigre, mais pire que cela, ses pupilles avaient disparues, laissant des ronds blancs à la place des yeux. De la bave avait coulé le long de son menton, et il arborait un sourire de fou.
Harry se demandait si il pouvait le voir, d’une voix étranglée par l’émotion il s’y essaya « Sirus, est-ce que tu me reconnaît, c’est moi ! »
« Lily ! c’est toi » Sirius lui attrapa la main « ramènes moi auprès des autres, s’il te plait. Je veux plus rester ici. »
Harry compris que ce n’était pas le moment d’essayer de le raisonner. Il l’ aida à se relever, et ne pu s’empêcher de se jeter dans ses bras en pleurant « Je te croyais mort. Je suis tellement content de te revoir »
« Moi aussi Lily je suis content de te revoir, mais il ne faut pas rester là »
Harry jeta un regard en direction du Nosfératu « Fait nous sortire d’ici »
« Suivez moi »
Le Nosfératu prit la tête du cortège et continua à se déplacer dans l’obscurité.
Sirius les yeux plongés dans le vague et soutenu par Harry, se remit à parler
« Lily ! je crois qu’on a fait une bêtise en confiant à Quedver lerôle de gardien du secret. Comment va James, et ton fils. Si il a osé leur faire le moindre mal, je me chargerais personnellement de lui botter les fesses. »
Harry le serra un peu plus fort « Tout va bien. On va les retrouver. »

Le Nosfératu s’arrêta brusquement, et dessina une porte dans l’obscurité. Il l’ouvrit et leur fit signe de sortir.
« Merci, tu à honorer ta part du marché »
Harry le relâcha avant de franchir le seuil de la porte, et sans rien dire, le vampire disparu à nouveau dans les abysses.

Harry et Sirius se retrouvèrent dans la boutiques de Bélizère. Il avait franchit la porte située derrière le comptoir. Harry n’eut pas envie de savoir si Bélizère était ici, et tout en soutenant Sirius, il traversa la pièce d’une traite, pour se retrouver quelques secondes plus tard dans l’ allée des embruns.

Chapitre 16 : La cité des aigles

Harry avait marché plusieurs heures dans Londres en portant Sirius. Les effets de la potion de Revigore commençait à se dissiper. Il était criblé de courbatures, mais au fond il était heureux d’avoir retrouver son parrain. Il le fut encore plus quand il se retrouva en face du 12 square grimaud. Sirius releva la tête et prononça d’une voix presque inaudible « on est arrivé Lily ? »
« Oui, on est arrivé »
Il posa Sirius et poussa la porte d’ entrée.
A l’intérieur, le froid fit vaciller les chandelles, et des bruits de pas se précipitèrent vers lui.
Ron, Hermione, Giny, Neuville et Luna virent l’aider.
Hermione ne pouvait pas cacher son enthousiasme « Harry, tu as réussi ! » mais à la vue de l’ état de Sirius les sourires s’ effacèrent.
Harry les regarda « Je crois qu’il a besoin de repos, après on verra. »
Neuville, Luna et Giny aidèrent Sirius à monter se coucher, pendant que Harry, Ron et Hermione s’installèrent prés du feu.
Ron prit la parole le premier « Tu es parti plus de 24 heures »
« Quoi » Harry n’ en revenait pas
« Et les nouvelles ne sont pas bonne » Hermione jeta sur la table un exemplaire de la gazette du sorcier daté de la veille.
Harry le tourna pour lire
Son visage en première page souriait et avait était prise au cours de sa quatrième année à Poudlard, après avoir réussit à vaincre la Magniar a pointe.
Au dessous un gros titre :
Le jeune Potter est t’il devenu fou ?
Harry Potter, le jeune homme qui à secoué l’opinion public d’abord en détruisant celui-dont-on-ne-doit-prononcer-le-nom, puis en étant celui qui à annoncé son retour, semble avoir perdu la raison.
En effet, il aurait fuit du collège Poudlard où il y passait sa dernière année d’ étude, pour agresser, allée des embruns, Bélizère, un honnête antiquaire. Il a ensuite pris la fuite devant des membres du ministères qui était venu l’interroger.
Serait-ce la récente perte du Professeur Dumbledore, qu’il considérait comme son mentor, qui lui aurait tourné la tête. Pour l’instant le jeune Potter est activement recherché.

Harry balança le journal dans la cheminée avant de plonger sa tête entre ses mains.
Ron poursuivi « On n’a pas non plus retrouvé le bouclier. »
Harry redressa la tête « Vous n’avez rien trouvé du tout »
« Si » rectifia Hermione « Ron »
Ron posa sur la table un sifflet dissimuler par la crasse et la terre
« Il était très bien caché, sous une dalle de la crypte, on a du utiliser pas mal de contre-sorts pour le récupérer. Il doit donc avoir une importance » Hermione espérait que ses paroles rassuraient Harry
Ce dernier se contenta de leur adresser un sourire
« Allez-vous coucher, vous êtes épuisés. Moi j’ai envie de rester un peu ici pour réfléchir »
« Très bien Harry » Hermione se leva et posa un baisé sur son front.
Ron se leva à son tour et lui tapota l’épaule.

Harry prit le sifflet entre ses doigts et le regarda longuement, à tel point qu’il s’endormit sans s’en rendre compte.
Il sursauta, réveillé par le grincement de la porte d’entrée. Il se leva et se dirigea vers l’entrée. La porte était en train de se refermer doucement. Il l’ouvrit, et vit Rogue qui quittait le 12 square Grimaud.
« Professeur, vous nous quittez déjà ? »
Rogue s’arrêta net, sans se retourner « Potter ! décidément je ne peux pas faire un pas sans tomber sur vous. »
« Est ce que je peux vous offrire un thé avant de vous voir partir »
Rogue se retourna lentement « Pourquoi pas »
Ils entrèrent et s’installèrent dans le salon. Harry prépara du thé et posa une tasse en face de Rogue. Ce dernier la porta à ses lèvres une première fois, avant de reprendre
« Je pensais que vous auriez préféré m’ attaquer avec mes propres sorts plutôt que de m’inviter à boire le thé »
« Je crois que vous avez eu votre compte pour aujourd’hui »
« Toujours aussi drôle Potter. Mais j’avoue que je ne pensais pas que Londubat soit capable d’une telle prouesse. Il a fait des progrès c’est indéniable ! »
Harry lui fit un sourire
« Mais je ne comprend pas Potter pourquoi soudainement vous faites preuve de sympathie envers moi »
Harry savait qu’il était temps de jouer franc jeu
« Je sais que c’est Dumbledore qui vous personnellement demandé de l’ éliminer. Je le sais parce que je me promené dans vos souvenir »
Rogue se leva d’un coup, faisant vaciller la table basse
« Je trouve regrettable Potter que vous ayez si peu de respect pour la vie privée des autres »
Rogue semblait de plus en plus furieux
« De quel droit vous permettez vous de pénétrer mon intimité ! »
« Désolé professeur »
« Cesser de m’ appeler professeur, je ne le suis plus. Je suis un hors la loi, bon pour finir ses jours à Askaban. »
« Tout comme moi. »
« Pardon »
« La ministère m’accuse d’ avoir agressé Bélizère. »
Rogue redevint un peu plus calme, puis il reprit
« C’est étrange Potter que nous soyons les deux personnes à qui Dumbledore faisait entièrement confiance au point d’en miser sa propre vie, et que nous nous retrouvions tout deux dans le même pétrin. » Rogue se rassit et prit sa tasse de thé, il regarda Harry un moment, son visage blafard était à peine éclairé par le feu qui dansait dans la cheminée, il reprit
« Avez vous le bouclier »
« Non juste un sifflet » Harry le tendit à Rogue
« Voilà donc le fameux sifflet »
Harry faillit s’étrangler avec sa gorgée de thé
Rogue continua « Le seigneur des ténèbres m’ a demandé de lui rapporter cette chose, sans chercher à savoir ce qu’il renferme »
Rogue pointa sa baguette vers le sifflet, un puissant souffle fit voler la crasse et la terre qui le recouvrait. Au bout de quelque seconde, le sifflet avait l’air neuf.
Rogue le tendit à Harry « Alors Potter, qu’en pesait vous ? »
Harry le scruta minutieusement. Sur le côté le symbole de Serdaigle était gravé.
« C’est l’ Horcruxes ! » Harry écarquillait les yeux
« Non Potter ! ce n’est qu’un clef qui mène à ce que vous cherchez. »
« Dumbledore vous avez parlé des Horcruxes » Harry avait peur d’en avoir trop dit
« Le seigneur des ténèbres ignore que je suis au courant de leur existence, ce qui me donne un avantage. Mais sivous permettez, je ne préfère pas vous raconter comment j’ai eu connaissance des Horcuxes . »
Harry approuva d’un signe de la tête.
« Professeur, que v’a t’il se passer si vous ne lui rapporter pas ce sifflet ? »
« A votre avis Potter »
« Alors qu’allez vous faire »
« Je vais te laisser ce sifflet puisque je suppose que c’est ce que Dumbledore aurait voulu. Quand à moi, je vais en faire un duplicata, en espérant que le subterfuge tienne assez longtemps. »
Rogue se saisit de la tasse de thé vide. Il prononça une incantation complexe en visant alternativement le sifflet puis la tasse. Ensuite il jeta la tasse dans le feu, puis avec les pincette en retira la copie conforme du sifflet.
Rogue se dirigea vers la sortie
« Professeur ! »
Rogue s’arrêta à nouveau
« Vous avez aimé ma mère n’est ce pas »
« Potter, je croyais vous avoir dit que ma vie privée ne vous concerné pas »
Sur ce, il claqua la porte et quitta la maison.

Suite du chapitre prochainement.

Harry s’ était rendormi dans le grand fauteuil du salon quand il fut réveillé par les premiers rayons du soleil. Sa main était toujours refermée sur le sifflet étincelant portant les insignes de Serdaigles. Il le fixa un moment, les yeux encore a moitiés endormis.
Il fut très vite rejoint par ses camarades, qui semblait eux aussi sauter du lit.
Ron lui apporta une tasse de thé « Je t’ai fait un petit remontant. Tu en as bien besoin après le nuit qu’on a passé. »
« Rogue est parti »
« Tant mieux pour nous ! On n’ avait vraiment pas besoin de lui ! »
« C’est comme même un peu grâce à lui si on est sorti vivant des égouts. »
« Tu le défends maintenant. Moi je crois qu’il pensait d’abord à sauver sa peau. »
Harry continuait à éprouver une sorte de rancœur contre Rogue, mais elle se muait doucement en un forme de sympathie qu’il ne comprenait pas.
Ron s’empara du sifflet, puis émit un long soupir « Qu’est ce qu’on va bien pouvoir faire de ce machin »
« Ce machin doit avoir une importance capital » Hermione venait d’apparaître dans la pièce et tenait Pattenrond dans ses bras.
« Certes très chère ! mais pour le moment on n’ a pas la moindre piste. »
Giny apparut à son tour « Je viens de passer voir Sirius dans sa chambre, mais son état ne s’est pas arrangé. » elle alla s’ asseoir sur les genoux d’ Harry et prit part à la conversation.
« Alors qu’est ce que tu proposes » demanda Ron à Hermione comme si il essayait de la piéger.
« On a besoin de documentation. Le mieux serait d’accéder à la bibliothèque de Poudlard, mais ça risque d’être un peu compliqué. »
« Mauvaise idée Hermione » lui répondit Harry « ça serait du suicide de retourner là-bas »
Ce fut au tour de Neuville et Luna de faire une entrée remarquée.
Luna s’était barbouillée la figure de confiture, et avait placé deux rondelles de bananes sur ses paupières. Neuville la guidait en lui tenant la main et la fit s’asseoir dans le canapé.
« Mais qu’est ce que c’est encore que c’est fantaisie. » Harry ne voyait pas très bien l’intérêt de la chose.
Luna prit la parole « Je te rappel que nous avons passé un long moment dans les égouts, avec tout les microbes qui s’y baladent. Je prend soin de ma peau en la nourrissant. »
Ron éclata de rire « Avec de la confiture et des bananes, on à plutôt l’impression que t’essayes d’effrayer les membres du ministères »

Après déjeuner, chacun vaqua à ses occupations. Luna s’était mise en tête de surveillé toute approche suspecte. Elle était planquée sur le toit, cachée sous la cape d’invisibilité d’ Harry, à scrutée l’ horizon.
Ron, Giny et Neuville, épuisés par leur dernière escapade, faisaient une sieste dans le salon.
Quant à Harry et Hermione, ils étaient à l’étage, à la recherche d’ouvrages, ou de parchemins pouvant leur être utile. Ils avaient trouvé dans une pièce, une immense bibliothèque remplie de livres, et qui couvrait les quatre murs. Des milliers de livres étaient entreposé, mais ils n’étaient pas classer dans un ordre logique, ce qui leur rendait la tâche très difficile.
« Alors Hermione, tu as quelque chose d’intéressant » Harry s’occuper d’un côtés, pendant qu’ Hermione fouillée dans son coin.
« Non rien. Des livres sur la botanique, sur l’utilisation des appareils moldus de première nécessité, un dictionnaire d’étymologie magique, et même un livre concernant l’entretient de sa baguette magique en deux volumes »
« Et si on ne trouve rien »
« Je sais pas Harry » Hermione semblait de plus en plus énervé.
De temps en temps, Hermione ouvrait un bouquin pour regardait la tables des matières, puis elle le refermait dans un claquement sourd après avoir laissé échappé un soupir.
« As-tu essayé le sifflet Harry ? »
« Oui, mais il n’émet aucun son. »
Cette nouvelle sembla agacer Hermione encore un peu plus.
Au bout de plus de deux heures de recherches, Harry se laissa glisser le long de la bibliothèque et s’assit sur le sol
« ça sert à rien Hermione. On perd notre temps. Si seulement Dumbledore était là ! »
Hermione était au bord de l’ hystérie, elle se précipita vers le mur du fond et dans un geste de désespoir, elle fit basculer l’armoire en avant qui s’écroula sur le sol dans un vacarme épouvantable.
Ron et Giny déboulèrent dans la pièce.
« Mais qu’est ce qui c’est passé ici ? » Ron semblait totalement affolé
Hermione le regarda avant de fondre en larmes « Rien ! on ne trouvera jamais rien sur ce fichu sifflet et c’est la seul piste que l’on ait. On va pas attendre ici éternellement que la solution nous tombe du ciel. »
Harry se redressa « Je vais allé voir Sirius. On doit garder confiance, je suis convaincu qu’on trouvera une solution. »

Harry s’avança vers le lit de Sirius. Ce dernier tourna la tête vers lui, ses yeux était toujours dépourvus de pupilles. Il tendit sa main vers Harry
« Lily ! tu es restée prés de moi. »
« Oui Sirius. » Harry caressa les cheveux de son parrain, et il ne put retenir une larme qui coula le long de sa joue
« Pourquoi pleures-tu Lily ? »
« Parce que c’est plus dure que je le pensais. »
« Tu y arrivera, j’en suis convaincu ! mais dit moi ce qui te tracasse »
Harry se contenta de lui sourire même si il savait que Sirius ne pouvait pas le voir

« HARRY !! vient vite »
La voix d’ Hermione venait de retentir dans toute la maison.
Harry lâcha la main de son parrain se mit à courir en direction de la bibliothèque.
Arrivé sur les lieux, il vit Hermione, Ron et Giny arracher la tapisserie du mur où se trouvait quelques minutes auparavant l’ armoire qu’ Hermione avait propulsé sur le sol.
Une fois qu’ils eurent déchiré une surface assez grande, ils reculèrent pour admirer le résultat.
Harry s’aperçut alors que quelqu’un avait écrit sur le mur. Des écritures cachées par la tapisserie et la bibliothèque.
Mais Harry ne pouvait rien déchiffrer mise à part une matrice de nombres sans cohérence
Ron se grattait la tête « Qu’est ce que c’est que ce Charabia »
Mais Hermione semblait ne plus tenir en place « Que quelqu’un me ramène mon sac, vite !!! » Giny se précipita pour répondre à la demande d’ Hermione
Harry s’ approcha d’ elle « Tu peux nous expliquer ? »
« C’est de l’ Arithmancie. »
Giny revint quelque secondes plus tard avec le sac d’ Hermione. Cette dernière se jeta dessus et en sortie un énorme livre. Elle s’assit au milieu de la pièce et commença à balayer du regard le mur dénudé, puis son livre et ainsi de suite.
Elle continua ce hochement de tête pendant plus d’une demie heure tout en pestant
« ça ne peut pas être ça. Non ça n’est pas logique. Fichu bouquin, il doit y avoir une erreur. »
Harry, Ron et Giny la regardait et avait l’impression d’ attendre qu’un miracle se produise.
Hermione se leva brutalement
« Mais bien sur. Ça paraît évident, comment n’ai-je pas pu y penser avant. »
Harry essaya de la tirer de son monologue « Je te rappel qu’on cherche des informations sur les horcruxes »
« Justement Harry, je crois qu’on vient de faire une découverte capital et je crois qu’on peut dire merci à ton fameux R.A.B »
« Comment ça ? »
« Il nous a laissé une carte de l’emplacement des horcruxes »
« Où tu vois une carte toi » Ron la regardait sans comprendre
« Mais juste sous vos yeux » Hermione pointait le mur du doigt
« Les chiffres qui se trouvent sur le côtés représentent les points cardinaux, et les autres précises des vecteurs et des distances permettant de retrouver des objets dans l’espace. »
« Comment est-tu sur qu’il s’agit des Horcruxes ? » Harry sentait l’espoir renaître en lui
« Regarde ! » Hermione s’avança vers une des matrices « Cette suite de chiffres indique Garysbury, et celle-là, l’endroit exact où se situe la tombe d’ Helga. Regarde, cette dernière série de chiffre est un message codé qui dit :

Celui qui saura déchiffré les cartes de nombres
Sera en mesure d’ affronter le maître des ombres
Son point faible il connaîtra
Et de sa main il succombera
R.A.B

Harry caressa de sa main la découverte de ses amis comme si il s’agissait d’un cadeau prodigieux.
« En combien de temps penses-tu pouvoir déchiffrer le reste »
« Il ma faudra la journée je pense. »
« Appel nous si tu as besoin de quoique ce soit »
Mais Hermione était déjà replongée dans la lecture de son bouquin, et les autres décidèrent de la laisser tranquille.
En redescendant, les escalier Harry ne put s’empêcher de dire à Ron « Il n’ y a plus de doute, R.A.B est le frère de Sirius. »

Dans le silence du grand salon, chacun attendait le retour d’ Hermione. Ron et Giny disputaient une partie d’ échec dans le silence le plus complet. Neuville s’était rendormi la tête basculant en arrière. Quant à Luna, elle fixait Harry sans rien dire.
Harry lui adressa un regard avant de lui demander
« Il y a quelque chose qui te tracasse ? »
« Harry, est ce que tu crois que les rêves ont une signification ? »
Harry caressa sa cicatrice avant de répondre
« J’en suis convaincu. »
Luna baissa alors le regard
« J’ai fait un drôle de rêve il y a de ça plusieurs mois. Un garçon blond au insigne de serpentard »
« Malefoy !! »
« Oui je crois que c’était lui. Une femme était étendue devant lui, une longue robe blanche maculée de sang. Lui, il lui tenait la main et il suppliait qu’on vienne l’ aider »
« Ne te tracasse pas trop avec ça. Pour l’instant ce n’est q’un rêve »
« Harry, tu crois que nous sommes condamnés à mourir tout comme la femme dans mon rêve. »
« J’ espère que non ! en tout cas je ferais en sorte que ça n’ arrive pas »
« Mais Harry, tu as déjà tellement à faire. Tu ne pourras toujours être là. »

Luna posait toujours des questions embarrassantes, non pas tant qu’elles soient stupides, mais elles faisaient jaillir la réalité des choses, et ce n’était pas toujours des plus agréable au goût de Harry.

« Mission accomplie » Hermione venait de surgir dans la pièce. Après avoir jeté son énorme livre d’ arithmancie , elle s’ affala dans un fauteuil.
Après plusieurs minutes de silence Harry se risqua à la tirer de ses pensées
« Alors tu as quelque chose. »
Hermione tourna la tête vers lui avec les pires difficultés du monde.
« Je crois bien. »
Ron se leva d’un bond, risquant même de renverser le jeu d’ échec
« Enfin ! J’y croyait plus. Hermione tu est fantastique ! »
Elle se contenta de lui adresser un signe de la main lui indiquant de s’assoire
« Ne te réjouit pas trop vite ! il y a une mauvaise nouvelle. »
Tout le monde se rapprocha d’elle pour mieux entendre ce qu’elle avait à dire, sauf Neuville qui continuait à dormir comme un bébé.
« Selon les indications laissées par R.A.B, le bouclier se trouverait dans les montagnes hurlantes »
« Hurlantes ? » Luna regardait les autres pour savoir si elle était la seule à ne pas comprendre
« Oui. Si vous vous souvenez de vos cours d’ histoire de la magie, il y a eu des affrontement entre plusieurs faction de sorcier il y a plus de 300 ans à propos de la magie noire. »
Ron et Harry baissèrent les yeux, tant il est vrai qu’il n’avait jamais étaient particulièrement studieux dans cette discipline. Devant cette réaction Hermione préféra continuer

« A cet époque, les instance de la magie s’interrogées sur la possibilité de légaliser l’utilisation de la magie noire. Un groupe de sorcier dirigé par un certain Gotreck Selenas, plus connu sous le nom du Baron sanglant, faisait pression pour qu’on autorise enfin la pratique du pouvoir occulte. Mais certains hauts mages ont fait opposition, jugeant les risques de dérive trop grand.
Le Baron à user de tout moyen pour arriver à ses fins. Mais il à fait un pas de trop. Lui et ses hommes ont assassiner le Grand chef des mages et pris sa place lors du conseil grâce au polynectard, afin de passer en force et d’autoriser l’usage de la magie noire. »

« Ils ont réussi ? » demanda Ron intrigué
« Non, les choses ont mal tourné. Le Baron a été démasqué et à du prendre la fuite. Lui et ses fidèles se sont réfugiés dans des montagnes au nord de l’Eccosse. Le grand conseil les à condamné à mort par contumace et à envoyé des magiciens volontaires pour exécuter la sentence.
Une bataille à fait rage dans ces montagnes pendant plusieurs semaines, faisant des centaines de morts. A prés plusieurs jours de siège, le Baron s’est rendu.
Là les membres du conseil l’on fait mourir à petit feu. On raconte que son agonie à durer pendant 10 heures, et que ses hurlements ont retentis dans toute la région terrorisant les habitant qui ont donnaient à sa dernière demeure le nom de montagne hurlante. »

Harry se redressa « Et c’était l’endroit idéal pour Voldemort afin de cacher son Horcruxes, chargé d’une symbolique emprunt de magie noire, et en plus un lieu tellement terrifiant que personne n’oserait s’y aventurer. Bien joué Hermione»
« Mais quel rapport avec le sifflet ? » demanda Giny
« Nous verrons ça sur place » lui assura Harry

Les premier rayons du soleil venait de pointer à travers la fenêtres du salon. Ils avaient veillé toute la nuit.
« Bien » repris Harry « allons dormir, nous en avons vraiment besoin. Et puis il vaut mieux voyager de nuit »
Sur ces bonnes paroles chacun monta se coucher.

Ils se réveillèrent tard dans l’après-midi et préparèrent leurs affaires le temps que la nuit tombe sur la ville.
« Comment allons nous y rendre » demanda Ron à Harry en sirotant un jus de citrouille
« Par la cheminée du chaudron baveur. Je voudrait faire un tour à Poudlard »
« Quoi ! mais c’est trop dangereux »
« On n’ a pas le choix. Tu as envoyé un hiboux à Fred et George ? »
« Oui, ils passeront ce soir récupérer Sirius pour le mettre en sécurité au Terrier »
« Parfait »

Harry monta dire au revoir à son parrain avant de partir
« Sirius, c’est moi Harry ! Nous devons te laisser, mais les jumeaux vont venir s’occuper de toi »
A cet instant la main de Sirius se saisit de la sienne et d’une voix faible il murmura
« Lily ! veille sur lui comme tu le fais depuis le début. Je comprends pourquoi tu l’as fait maintenant, ce n’était pas pour toi mais pour lui. Pardonne moi Lily »
« Fait quoi ? »
Mais Sirius venait de replonger dans un état d’inconscience.
Harry resta là encore quelques minutes puis relâcha la main de son parrain avant de quitter la pièce.

La troupe se dirigea vers le chaudron baveur. Ils avançaient à allure prudente, et emprunter les petite ruelle afin de ne pas être repéré.

A l’intérieur de la taverne, ils se dissimulèrent derrière le comptoir. Des hommes du ministère interroger Tom, le gérant, et de là où ils était ils pouvaient tout entendre. Un homme de petite corpulence, le crâne dégarni et affublé d’une petite moustache parlait d’une voix forte
« Tu es sur de ne pas avoir vu le jeune Potter récemment ? »
« Certain Monsieur. Depuis plus d’un an Monsieur »
« Très bien, tu sais où nous contacter si tu as vent de certaines choses. »
« Oui. Bonsoir Monsieur »

Une fois les hommes du ministère parti Tom lança dans un soupir d’agacement « Compte là dessus espèce de rat d’ égout »
C’est alors qu’il aperçut Harry et les autres, camouflés derrières son bar.
Il leur adressa un regard sévère
« Si j’était vous je ne resterais pas là, vous avez la côte avec le ministère ces derniers temps. »
Harry lui murmura « Tom, on a besoin d’une cheminée »
« Je vois ! allez dans la salle du fond. Trop dangereux de passer par la grande cheminée. Il y a trop de monde »
Se faufilant derrière le comptoir, ils réussirent à atteindre une pièce à l’ arrière sans se faire repérer.
Au fond de ce petit salon, une cheminée leur ouvrait la voix de la liberté
Ils utilisèrent la poudre de cheminette et se retrouvèrent les uns après les autres chez Madame Rosemerta.

A leur grande surprise, la salle était déserte . Sans chercher à savoir où était passé Madame Rosermerta et les clients, ils sortirent de l’établissement. Une fois à l’extérieur, ils s’aperçurent qu’un message avait était placardé sur la porte

Etablissement fermé pour durée indéterminée

Après s’être lancé un regard interrogateur, ils prirent la direction de Poudlard.
« Comment va t’on faire pour y entrer ? » demanda Hermione
Mais avant que quelqu’un lui réponde, ils comprirent qu’ils n’auraient aucune difficultés. Le grand portail était affublé de la même pancarte

Par décision expresse et définitive de Ministre Scrigemour,
Attendu les événement préoccupant qui s’y sont déroulé
Attendu le manque de collaboration du personnel enseignat
Le collège Poudlard est fermé jusqu’ à décision contraire

Harry tomba à genoux devant les grilles entrouvertes. Il sentit son cœur se serrer dans sa poitrine. Il avait l’impression qu’une fois de plus il perdait une partie de son histoire.

Hermione et Ron, posèrent chacun une main sur son épaule et l’aidèrent à se relever.

Ils marchèrent encore un peu jusqu’à distingué une énorme silhouette assis sur les marches d’ une cabane et qui semblait sangloter.

Harry ne put s’empêcher de crier « Hagrid, c’est nous »
L’ imposante silhouette se leva brusquement
« Harry, Les enfants ! »
Il se précipita vers eux et serra Harry dans ses bras tout en fondant en larmes
« Je suis tellement heureux de vous voir »
« Hagrid qu’est ce qui c’est passé ici » Hermione tourné sur elle même contemplant l’ampleur de ce paysage de désolation
Hagrid sécha ses larmes et les invita à entrer dans sa cabane
Une fois installés, Hagrid leur raconta
« C’est arrivé il y a deux jours. Scrigemour et ses hommes sont venu ici. Ils ont exiger de fouiller Poudlard, puis ont demandé à la directrice de les aider à te tendre un piège pour te capturer, mais elle a refusé. Scrigemour est entrer dans un rage de dément. Il a fait arrêté le Professeur Mac Gonagall puis à décrété la fermeture de l’ école. Les derniers élève sont parties ce matin. »
Hagrid se remit à pleurer

Harry serrait les poings, il aurait bien étranglé Scrigemour à cet instant afin d’ évacuer le stress accumulé ces derniers jours.
Ron prit la parole « Hagrid, nous sommes pressés. Nous devons nous rendre à la montagne hurlante le plus vite possible »
Hagrid le dévisagea pendant un instant, et Ron pouvait jurer avoir vu une lueur de terreur traversé ses yeux. Mais il se reprit.
« Je vais vous y conduire. De toute façon je n’ ai plus rien à faire ici pour l’instant. Suivez-moi ! »
Ils sortirent de la cabane et se dirigèrent dans la cour arrière, là où Hagrid dispensait ses cours.
Le géant s ‘arrêta net et ouvrit les bras « Nous irons par la voie des aires. La plus sûre. »
Devant eux, cinq magnifiques Hypogriffes les saluaient bien bas.

Neuville recula d’un pas à la vue des Hypogriffes.
« Je suis obligé de monter là-dessus ? »
« Non, tu peux aussi rester ici » Harry l’encourageant en lui donnant une tape sur le dos.
Les duos se formèrent pour enfourcher les énormes bêtes.
Harry et Giny, Ron et Hermione, Neuville et Luna, et enfin Hagrid qui devait bien faire cavalier seul en raison de sa corpulence.
« Tout le monde est bien accroché ? » Hagrid jeta un regard par dessus son épaule.
« Je sais pas trop » Neuville cherchait la meilleur position pour éviter une chute fatale mais il n’eu pas tellement le temps.
« En route » D’un coup sec Hagrid fit partir son hypogriifes qui fut suivi par tous les autres.

Chacun se sentit décollé du sol et s’envolé dans la nuit fraîche, de légères gouttes de pluie leur fouettaient le visage, et cette sensation de liberté absolue les rendaient presque joyeux malgrés les dangers qui les guettaient.

Ils volèrent ainsi plus de deux heures vers le nord, avant de suivre Hagrid qui piquait vers le sol après avoir dessiner un arc de cercle.

Ils se posèrent et descendirent de leur monture. Le paysage n’avait rein a voir avec les vallées luxuriantes qui entouraient Poudlard. Le paysage était désertique, toute végétation était vouée à pourrire, la roche était aussi noir que du charbon, et le grand montagne qui s’élevé devant eux n’avait rien d’accueillante avec ses pics abruptes déchirant un ciel remplie d’étoiles.
Pour ajouter à ce ténébreux paysage, le vent qui s’engouffrait au travers des flancs rocheux semblait émettre un long hurlement plutôt terrifiant.

Hagrid leur fit un signe de la tête « C’est par là »

Ils découvrirent un chemin sinueux qui s’escarpait le long de la montage.
« Il conduit où ce chemin ? » demanda Harry qui semblait être le seul de ses camarades à pouvoir encore parler
« A l’entrée d’une caverne » lui répondit Hagrid
« Parfait, allons-y »
Les autres mirent quelques secondes à se décider à le suivre.
« Hagrid, vous ne venez pas ? » demanda Ron
« Je ne peux les laisser seul » Il montra les hypogriffes du doigt
« A tout à l’heure alors »

L’ accès était difficilement praticable. L’obscurité quasi totale, les cailloux qui les faisaient trébucher régulièrement, et ce vent hurlant qui les faisaient frissonner.

Ils arrivèrent à l’entrée d’une grotte, seule débouchée à leur périple. Harry fit jaillir la lumière au bout de sa baguette et conseilla à ses amis d’en faire autant. Il prit sa respiration et entra le premier.
Il se trouvait dans un long couloir de pierre noire, plus il avançait et plus le couloir s’élargissait. Arrivé au bout, une lourde porte de fer était rabattu comme un rideau, et sur le côté se trouver un objet fait d’ossement et de crâne, et suspendu au plafond. Objet qui ressemblait étrangement à une balance selon Harry
Sur un des plateaux on avait disposait un poids qui faisait pencher la balance d’un côtés.
« C’est un mécanisme qui doit actionner la porte » remarqua Ron
Ce dernier s’approcha et appuya de toute ses forces sur l’autre plateau mais la balance ne bougea pas.
« Enlève le poids » ricana Luna, mais elle ne parvint pas à le faire bouger d’un millimètre.
« Attendez » Harry les fit reculer et approcha sa tête du mur. On y avait inscrit le message suivant.

Pour celui qui veut essayer de traverser
Un sacrifice lui sera demander
Car toute chose que tu obtient
T’ oblige à abandonner une chose à laquelle tu tiens

« Un sacrifice » Luna retira le collier de bouchons qu’elle portait autour du cou et le tendit à Harry « J’ y tien vraiment tu sais »
Harry le saisit et le déposa dans la balance, mais elle ne bougea pas
« Dommage qu ‘on ait pas prit la coupe de Quidditch » regretta Ron
« Je ne crois pas que le message parle d’un bien matérielle » Hermione était entrain de relire les écritures
« Je me coupe pas un doigt, hors de question » Ron venait de reculer d’un pas
« Qu’est ce que vous avez de plus cher à vos yeux, mis à part vos biens » Hermione dévisageait chacun pour essayer d’éveiller chez eux une quelconque idée.
Harry se tourna alors vers eux « Mais bien sur ! ce sont nos souvenirs »
Hermione acquiesça d’un hochement de tête.
« Moi je un souvenir très heureux le jour où j’ai fait gagner la coupe des quatre maisons » Neuville s’avança tout en parlant
« ça ne sera pas suffisant » songea Harry.
Harry savait quel souvenir était assez heureux pour ouvrire cette maudite porte. Il devait abandonner le souvenir du jours où il avait rencontrer Sirius, de se sentiments merveilleux de savoir qu’on a une famille.
Alors qu’il serrait la main sur sa baguette pour la porter à son front, Giny le stoppa net.
Elle s’approcha du balancier « Moi j’ai quelque chose à sacrifier »
Personne ne savait quoi dire, et Giny porta sa baguette jusqu’à sa tempe, des larmes coulant sur ses joues. Harry s’approcha d’elle
« Giny qu’est ce que tu fais, tu n’es pas obligé »
« tu m’as fait confiance Harry, je veux t’aider »
Harry posa sa main sur la joue de Giny et essuya des larmes qui glissée des yeux de la jeune fille
« Harry, tu te souviens de notre premier baisé ? »
« Bien sur Giny, mais…. »
Elle lui fit un sourire « Promet moi que tu ne l’oublieras jamais pour me le raconter encore, à chaque fois que j’en aurai besoin »
Et elle tira un filament argenté du bout de sa baguette sous les yeux d’ Harry qui ne savait pas quoi lui dire. Elle se retourna et le déposa sur un plateau.
Le filament tourna un moment sur lui même avant d’être aspiré et de fusionner avec le métal. Dans un craquement sourd, le balancier commença à bouger, et les plateaux basculèrent dans le sens opposé. La porte s’ouvrit dégageant un tapis de poussière.
Tout le monde s’engouffra dans la pièce suivante, sauf Harry qui resta un moment à contempler la balance, avant d’être interpellé par Ron « Harry ! tu va rester planter là toute la nuit »
Dans la seconde pièce, une odeur de mort les saisit à la gorge. Des centaines de squelettes jonchés le sol. Des tables de bois et des chaises étaient renversées sur le sol. Une seule table était encore debout, et un vieux parchemin y était déposé. Harry s’en empara pour le lire à haute voix

De ces jours d’agonie, je ne retient que mes erreurs passées. A la recherche du bouclier, je sais qu’il me faut monter au sommet de cette montagne et appeler le grand aigle. Mais comment pourrais-je y parvenir. Mon état me permet à peine de me déplacer, la plupart de mes fidèles sont morts, et pour la première fois de ma vie je ressens la peur. Quelle folie m’ a conduit ici.
A ceux qui me liront peut-être, je voudrais donner ce dernier conseil. La recherche de pouvoir vous mènera à votre perte, celle de l’amour est la seule qui pourra sauver votre âme. Ne soyez pas aveugler par l’envie, laissez vous bercer par la compassion des autres, elle est le seul chemin de la liberté.
Je rends la plume.
Adieu
Le Baron.
Le sommet de la montagne, comment veux-tu qu’on y accède. On n’ a pas nos balais, et je doute que le transplanage nous serve à quelque chose.
Harry reposa le parchemin sur la table et commença à scruter la pièce
« Voldemort à du prévoir un mécanisme permettant d’accéder à ce fichu sommet »
Chacun se mit à tâtonner les parois, et à scruter le plafond.
« Là ! elle était caché dans la parois » Neuville tenait une corde qu’il agitait au bout de sa main. Sans le faire exprès il tira un coup sec dessus
« Neuville non ! » Mais les protestation d’ Hermione furent inutiles, un énorme tintement de cloche retenti dans toute la pièce accompagné d’un long hurlement. Les murs se mirent à trembler.
« Fuyez » hurla Harry

Les autres s’exécutèrent et retournèrent dans l’autre pièce. La porte se referma derrière eux laissant Harry seul, les murs se fissurant tout autour de lui. Des gerbes d’eau s’échappèrent et propulsèrent Harry sur le sol, puis la pièce se remplie très vite d’un liquide verdâtre, qui immergea Harry tout entier. Il lutta quelque instant avant de sombrer dans l’inconscience.

Tout était noir autour de lui, il ne voyait rien et ne pouvait même pas sentir son corps. Il entendit une voix l’entourer, un voix rauque et semblable à un écho.
« Qui es-tu ? »
« Je m’appel Harry Potter. Suis-je mort ? »
« Pas encore ! »
« Que veux-tu jeune Potter ? »
« Je veux atteindre le sommet de cette montagne »
« Ha oui ! Malheureusement tu n’ y pas autoriser. Seul mon maître le peut ! »
« Voldemort ! »
« Il est le seul que j’autorise à passer
« Alors laissez-moi partir »
« Certainement pas ! je vais te faire mourir doucement, puis je recracherais ton corps sans vie sur une falaise de cette montagne »
Harry senti alors quelque chose en lui bouillonner. Cette chose monta dans tout son corps, et les lèvres d’ Harry se mirent à remuer sans que son cerveaux le commande, il ne contrôlait pas les paroles qui sortaient de sa bouche, comme si quelqu’un d’autre avait pris possession de son corps pour parler à sa place
« Et qu’est ce que ton maître t’as promis en échange. De te ressusciter, de te donner une seconde chance. Penses-tu sérieusement qu’il ferait une telle chose pour toi. Et en serait-il seulement capable. L’ Horcruxes que tu protèges contient un fragment de l’âme de Voldemort, pas de la tienne. Comment peux-tu être aussi crédule ! »
« Non, il m’ a promis ! Il est le plus grand sorcier que le monde est connu »
« Alors pourquoi je l’ai vaincu. Voldemort ne te ramènera pas la vie, il t’ abandonnera comme il a abandonné tous ceux qu’y lui étaient fidèle. Toi tu es mort prés de tes hommes, c’est la dernière chose qui faisait de toi un être humain. La compassion. Lui il n’en a aucune, il t’as tromper. »
« Nooooooon ! »
L’eau se mit à bouillonner tout autour d’ Harry, puis il se sentit propulser vers le haut par la force d’un courant.

Lorsqu’il ouvrit les yeux, il était étendu sur des cailloux. En se relevant il s’aperçut qu’il dominait toute la vallée, et que sont regard pouvait voir à des kilomètres à travers la nuit. Il était au sommet de la montagne, trempé mais heureux et en vie. Il prit le temps de retrouver ses esprits, puis il commença à mercher. Il tourna un moment, jusqu’à s’arrêter à une sorte de rocher sur lequel était gravé une plume.
Il fouilla dans ses poches et en sortie le sifflet au insigne de Serdaigle. Il le porta à ses lèvres, et souffla aussi fort qu’il le pouvait. Au lieu d’un sifflement classique, il se dégageant un coassement d’oiseau. Harry reprit son souffle, et vit une immense silhouette d’aigle foncer dans sa direction. Un gigantesque aigle, venu de nul part, se posa devant lui après avoir émit un long cris.
Il lâcha de ses serres un magnifique bouclier, que Harry s’empressa de ramasser. Il avait enfin mis la main sur l’horcruxes tant convoité.
L’aigle baissa la tête et s’approcha d’ Harry. Ce dernier compris alors que l’oiseau l’invitait à monter sur son dos.
Tout en serrant le bouclier sous son bras, il enfourcha l’ animal et se senti décollé sous les étoiles, puis redescendre en pic à travers la brume, les cheveux ébouriffés par le vent.

Chapitre 17 : La dernière promesse (Chapitre à venir)

Chapitre 17: La dernière promesse

"C'est pas croyable !" s'exclama Hagrid
Harry était redescendu de son grand aigle et brandissait le bouclier de Rowena Serdaigle au dessus de sa tête. Ce dernier ressemblait à un miroire à deux faces orné d'un aigle tenant dans son bec une bannière.
Ron, Hermione et Luna accourèrent vers lui pour le féliciter, seul Neuville était resté en retrait scrutant l'horizon d'un oeil inquiet.
"Je suis pas trés rassuré, si on partait maintenant" Neuville sur caressait les épaule pour tenter de se réchauffer
"Cinq minutes" Harry posa le bouclier en le calant contre une grosse pierre, puis pointa sa baguette dans se direction "Incendio" .
Une longue flâmme jaillit de la baguette d' Harry et alla frapper le bouclier dans une gerbe de lumière intense. Mais au lieu de le détruire, le sort fut aspiré puis recracher dans sa direction. Harry s'écarta, évitant de justesse les flammes qui léchèrent le tissu de son pantalon.
Ron s' avança à son tour et dressa sa baguette en direction du bouclier en criant "Reducto"
Une fois de plus, le bouclier sembla absorber le sort avant de le recracher dans leur direction. Ron jeta le bouclier contre terre de toute ses forces avant de sauter dessus à pied joint, mais rien ne se passa, le verre n'avait même pas une égratignure
"Hermione" demanda Harry "As-tu encore des larmes de Krell"
Aprés avoir fouillée un peu dans son sac, elle lui tendit une fiole. Harry en deversa le contenu sur le bouclier, puis fit chauffer la potion à laide de sa baguette. Là encore Harry du évite un jet d'acide en pleine figure en détournant la tête.
"Rien à faire" s'éxclama t'il.
"BIen, ne restons pas là" conseilla Hagrid "Nous serons plus à l'aise chez moi pour penser à tout ça"
Chacun remonta sur son Hypogriffes pour reprendre le chermin de Poudlard

Ils attérirent derrièrent la cabane de leur ami, et y entrèrent.

Une fois à l'intérieur, Luna et Neuville tombèrent de sommeil, et Hagrid alla les allonger dans son grand lit. Puis il prépara un thé à Hermione, Ron et Harry.
Tout en le servant leur tasse, Hagrid ne pu s'empêcher de faire son curieux
"Je suis trés content Harry que tu aies pu mettre la main sur ce magnifique objet, mais je ne comprends toujours pas pourquoi il est si important"
Harry prit le ton solanel de la révélation "Parcequ'il contient une partie de l' âme de Voldemort"
Il y eu le bruit d'une tasse de porcelaine qui se brise en recontrant le sol au bout de sa chute. Hagrid s'excusa et ramassa les bouts éclatés sur le sol. Il vint ensuite s'assoire pour écouter tout ce que Harry pouvait lui révéler sur les Horcruxes et le seigneur des ténèbres.
A la fin de son discours, Hagrid semblait sous le choc. "Je ne me serais jamais douté qu'un sort pareil puisse exister. C'est absolument terrible. Et tu dit qu'il doit en rester un dernier"
Harry hocha de la tête "Oui, selon Dumbledore, et pour l'instant j'ai toute les raisons de le croire.Reste aussi le problème du bouclier qu'on a pas encore réussit à détruire"

Le silence se fit peu à peu, chacun perdu dans ses pensées, Harry et Ron fixant leur tasse de thé, pendant qu'Hermione avait la tête posait entre ses mains, luttant contre la fatigue pour rassembler toutes ses pensées. Quant à Hagrid il se balançait d'avant en arrière sur sa chaise, les pieds posés sur la table et se grattant le haut de la tête pour marquer son incrédulité.

Mais ce silence salvateur fut soudain rompu par les bruits d'un poing tambourrinant sur la grosse porte en bois.
Chacun sursauta, et Hagrid se leva en les fixant, telle une mère inquiète pour ses petits
"Qui peut bien me rendre visite à cette heure-ci alors que Poudlard est désert" Hagrid s'avança et jeta un coup d'oeil par la fenêtre pour tenter de connaître l'identité de leur visiteur nocturne
"Alors!" demanda Ron toujours cloué sur son siège
"Je ne vois rien" lui répondit le géant "mais je pense qu'il serait plus prudent que vous vous cachiez quelque part. Ce sont peut-être des hommes du ministère"

Les trois compèrent, dissimulés en partie sous la cape d'invisibilité d' Harry, allèrent prendre place derrière une grosse armoire, ce qui leur permettaient d'avoir une vue d'ensemble de la pièce.
Hagrid s'éclaircie la gorge et se dirigea vers la porte, puis marqua un temps d' arrêt comme si il était en proie aux doutes. Il ouvrit finalement la porte massive d'un grand coup sec tout en disant
"Qu'est ce qui vous prend de déranger les gens à une heure pareil!"
Mais sa voix puissante s' était atténuée au fur et à mesure qu'il parlait.
Harry risqua un regard en direction de l' entrée, mais il constata qu'il n' y avait personne dehors, et qu'Hagrid s'était adressé à l'obscurité, d'où l'inflexion dans sa voix

"On a quand même pas rêvé !" Hagrid se retourna pour faire dos à l'extérieur et cherchant à fermer la porte de sa grosse main gauche.
Mais soudain, dans l'obscurité, une ombre jaillit et se rua sur lui. Ils roulèrent tous deux et renversèrent la table où se trouvait les tasses et la teillière. Un liquide encore fumant coula sur la nappe, et se deversa sur eux. Hagrid poussa un hurlement de douleur, et propulsa son adversaire contre le mur opposé. Crockdure, qui roupillait depuis le début sous le lit, venait de se réveiller et s'était mis à aboyer.

Harry jeta un coup d'oeil vers la personne qui venait d' entrer dans la pièce. Elle était couverte de terre, et sa chair était complétement putréfiée. Il lui resté que quelques cheveux sur son crâne verdâtre et couvert de pustules, et du sang couler le long de son menton chaque fois qu'elle tirait sa langue béante.
Harry l'avait reconnu, c'était un inféri.
Hagrid se releva en s'appuya contre le mur et lança tout de suite un regard à Harry pour lui faire comprendre de rester caché.
"Alors sale bestiole, qu'est ce que tu viens chercher ici ?" Hagrid essaya d'effrayer la bestiole en bombant son énorme torse de colosse, mais sans résultat.
L'inféri se contenta de lui adresser un petit cris strident avant de sauter sur la table comme une tarentule et de le fixer de ses yeux jaunes et exorbités.
Hagrid recula de manière à avoir le dos coller contre le mur. L 'inféri, venait de sauter de la table et s'avançait vers Hagrid, le regard injecté de sang et salivant de plaisir à la simple idée de se qui allait pouvoir faire de sa proie.

Hagrid tatonna de sa main sur une commode qui se trouvait à proximitée, il renversa d' abord, sans le faire exprès, une bouteille en verre qui alla se briser sur le sol répendant une liquide visqueux.
L'inféri s'avança un peu plus et plongea un doigt dans la substance répandue par terre puis le porta à sa bouche pour le déguster, tout en fixant Hagrid de son regard sadique. Il poussait toujours ces mêmes petits cris aigües pour manifester son excitation.
Hagrid continua à tatoner dans l'affolement le plus complet avant de saisir un pot et le serra contre sa poitrine.

Alors que l'inféri s'apprêtait à bondir sur lui, Hagrid retrouva le ton de l'ironie "Tu es tellement repoussant, je crois qu'un peu de souffre pourrait arranger les choses"
A ces mots, l'inféri recula d'un pas, mais n'eu pas le temps d' aller plus loin. Hagrid lui jeta le pot de souffre qui alla se briser sur son visage de zombie.
L'inféri poussa un hurlement et Harry, toujours à l' abris dans sa cachette, pu constater que le souffre avait sur l'inféri l'effet d'un acide puissant. Son visage se décomposait entre ses doigts frêles, puis se fut au tour de ses mains de se désagréger, et enfin du reste de son corps. Son agonie dura plusieurs minutes
Lorsqu'il ne resta plus qu'un tas de cendre, Hagrid le ramassa à l'aide d'une baleyette qu'il vida dans sa cheminée.
"En voila des manières de s'inviter chez les gens, quel manque de savoir vivre !"
Hagrid avait retrouver son calme et recommençait à siffloter tout en nettoyant les dégâts causait par sa lutte contre l'inféri
.
Tout danger étant écarter, Harry s'apprétait a quitter sa cachette, suivit de ses amis, mais il fut stoppé net.
Les sifflements joyeux d' Hagrid venaient de cesser lorsque quelqu'un avait applaudie derrière son dos. A peine avait-il eu le temps de se retourner que trois personnes vêtues de capes noires venaient de faire irruption dans la pièce

Une explosion soudaine et Hagrid se retrouva étendu sur le sol, enlacer et pris au piège par un énorme serpent qui le menacé de sa langue fourchu.
Harry senti alors une douleur fulgurante sur son front, sa cicatrice le brûlait atrocement et il commençait à avoir la nausée.
Les trois agresseurs s’avancèrent un peu plus dans la pièce. Chacun porté un énorme médaillon autour du coup serti d’un cobra.

Une voix de femme s’éleva de la capuche qui lui couvrait le visage
« Pas mal pour un incapable dans ton genre. Allez dit moi où se trouve le jeune Potter. »
Hagrid se tortillait dans tous les sens pour tenter de se libérer de l’emprise du serpent.
Il réussit à lui répondre entre deux mouvements
« Je n’en sais rien, je n’ai plus de nouvelles de lui depuis des semaines »
La femme approcha sa baguette de la tête du géant
« tu ne nous sers à rien alors ! pourquoi s’encombrer avec toi »
Crockdure aboyait de toute ses forces et montrait ses crocs. Un autres agresseur lui fit alors subir le même sort qu’à son maître
Harry qui recouvrait peu à peu ses esprits malgré la douleur persistante fit signe à Ron et Hermione, puis à Giny de rester cachés.
La femme recula d’un pas
« Fait tes prières »
« Attendez ! c’est moi que vous cherchez alors je suis là »
Harry venait de sortir de sa cachette la main sur sa cicatrice
Hagrid remua un peu plus « Harry, non ! »

La femme fit retomber sa capuche en arrière d’un mouvement brusque. Harry l’ a reconnu immédiatement. C’était la femme qui avait fait tomber Siruis derrière le voile au département des mystère, Béatrix Lestrange.
Cette dernière continua à pointer Hagrid de sa baguette mais avait désormais les yeux rivés sur Harry
« Quel courage ! je n’en attendais pas moins de toi . Alors dit moi, qu’est ce que tu comptes faires maintenant pour sauver ton amis le bûcheron.»

Les trois médaillons se mirent à rougir, dégageant une chaleur intense, à telle point que la pièce sembla devenir floue pendant quelques secondes.
Une voix, en provenance des fameux médaillon, retenti comme un échos dans toute la pièce. Cette voix aiguë, c’était celle du seigneur des ténèbres. Elle se répandit comme un poison dans toute la salle.
« Béatrix ! cesse un peu tes discours inutiles et ramène moi Potter. »
« Compris maître »
Harry n’osait pas approcher sa main de sa baguette de peur de mettre la vie de son ami en danger. Il essaya de pas tenir compte de cette douleur pour parler
« Je ferais ce que vous voulez si vous le laissez tranquille. »
« Sage décision Potter » Un deuxième retira sa capuche mais Harry l’ avait déjà reconnu au son de sa voix. Le visage balafré de Malefoy arborait un nouveau sourire triomphale.
Le troisième retira sa capuche à son tour. Harry reconnue la mère de Drago pour l’avoir vu l’année précédente sur le chemin de traverse. Elle semblait beaucoup moins assurée que les deux autres, voir même un peu paniquée.
Drago s’avança vers Harry « Ta baguette Potter ! »
Harry lui donna sans faire de résistance.
A nouveau la voix de Voldemort s’ échappa des médaillon comme un souffle putride
« Je vois un bouclier dans la pièce ! prenez-le »
Harry senti son cœur bondir dans sa poitrine, dans son empressement, il avait complètement oublié de le cacher, et il allait payer cher son erreur.
La mère de Drago s’en empara puis de retour après de son fils, elle leur fit signe qu’il était temps de partir
Drago se plaça derrière Harry et du bout de sa baguette, il lui tapota le dos pour l’obliger à sortir.
La voix de Voldmeort se fit entendre à nouveau
« Attend Drago ! »
Ce dernier s’arrêta
« Prouve moi que tu es digne de me servir ! Prouve moi que tu as chassé de ton cœur la notion même de compassion et de pitié. »
« Comment seigneur ? »
« je veux que tu tus Hagrid, ici et maintenant »
Harry se retourna vers Drago et lui souffla d’une voix désespérée « Non Malefoy, tu ne peux pas faire ça ! Je sais depuis ce fameux soir sur la tour d’astronomie que tu as un bon fond. Je sais depuis notre dernière rencontre au terrier que tu peux faire preuve de pitié et que cela te grandi. Ne perd pas ça Malefoy »
« La ferme Potter ! » Malefoy semblait réfléchir, et Harry aurait bien voulu savoir à quoi.

Béatrix Lestrange prit la parole « Et bien Drago ! on ne va tout de même pas y passer la nuit ! Narcissa dit à ton fils de se dépêcher un peu »
Mais la mère de Drago semblait bouleversé par la tâche qu’il devait accomplir

Drago s’avança vers le corps d’ Hagrid qui avait cesser de se débattre. Il pointa sa baguette dans sa direction
« Non Malefoy ! ne fait pas ça »
Drago ne semblait plus écouter, son bras tremblait et il avait du mal à bien tenir sa baguette.
« Alors ! » Béatrix tapait du pied pour marquer son agacement.
Drago commença à prononcer sa formule morbide d’une voix mal assurée
« Avada…. ! »
Il se mit à trembler encore plus
« Non, je ne peux pas faire ça. Je ne peux pas me rabaisser à tuer un homme à terre. »
Béatrix s’avança vers lui
« Je trouves tes excuses un peu faciles. Il t’a demandé quelque chose alors fait le ! »
Drago regarda à nouveau le corps d’ Hagrid mais baissa sa baguette
« Je vais le faire mais laisse moi un peu de temps »
Cette fois Béatrix menaçait directement Drago « Je suis tellement déçu ! Moi qui croyait que tu pourrais relevé l’ honneur des Malefoys. Tu ne peux plus t’en tirer. Tu nous es inutiles et il m’a bien fait comprendre qu’au prochain faux pas de ta part,il ne fallait plus avaoir de pitié pour toi Drago»
Narcissa vint alors se mettre entre Drago et la baguette de Béatrix « Laisse-le partir ! il était trop jeune pour ça. Pourquoi continuer a accabler notre famille ! Laisse nous nous enfuir »
« Arrête Narcissa, tu délires complètement, pousse toi »
« Non ! c’est mon fils »

Le médaillon de Narcissa se mit à rougir plus que les autres, puis commença à rétrécir très vite, lui enserrant la gorge.
Elle tomba sur le sol suffocante, tenta d’arracher son pendentif sans succès. Drago se précipita vers elle et essaya de l’aider, mais le médaillon ne bougea pas.
Drago se mit a crier « A l’ aide ! s’il vous plait »
Harry se précipita à ses côtés pour l’aider mais ne pu rien faire. Narcissa agonisa de longue secondes sous leurs yeux, elle caressa d’une main la chevelure blonde de son fils avant de sombrer définitivement, la tête basculant sur le côtés.
« Nooooooooon !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! » Drago relâcha toute sa colère dans un long cris
Il s’empara de sa baguette et la pointa vers Béatrix qui ricanait face à ce triste spectacle
« Et bien vas-y Drago, tu-moi, montre nous que tu peux te servir de ta haine. Tu es un grand sorcier ou pas ?»
« Je ne suis pas un vulgaire assassin comme toi ! »

Drago hésita une seconde malgré cette haine qui brûlait dans ses yeux. Il hésita une seconde de trop, la baguette de Béatrix projeta un éclaire rouge feu qui transperça la poitrine de Drago. Le corps du jeune homme vola dans les aires avant de retomber lourdement sur le planché de bois.

Béatrix tourna sa baguette en direction de Hagrid
« A moi de terminer le travail »
Harry réagit alors très vite. Il s’empara du bouclier resté prés du corps de Narcissa et plongea vers Hagrid
« Avada Kedavra » une lumière intense venait de jaillir dans la pièce. Harry arriva juste à temps. Le miroir du bouclier absorba cette gerbe d’étincelles vertes avant de la renvoyer vers Béatrix qui ne put rien faire d’autre que de pousser un hurlement avant de disparaître, tuée par son propre sort.

Le serpent qui entourait Hagrid et Corckdure disparut aussitôt. Harry se redressa et rejoignit Drago.
Ce dernier avait mit sa main sur le trou béant qu’il avait sur le ventre. Il avait perdu beaucoup de sang
Harry examina la plait « On va te sortir de là. Tu vasurvivre»
Il senti alors l’autre main de Drago saisir la sienne
« Laisse-moi partir Harry ! Tu ne peux plus rien faire pour moi »
« Non ! Drago »
« Harry ! il cracha un peu de sang « tu avais raison. Il y avait du bon en moi. Et quelque part nous avons un point commun maintenant, nos mères se sont sacrifiées pour nous protéger. »
Drago avait de plus en plus de mal à parler. Les traits de son visage se crispaient sous la douleur mais il continua
« Il est difficile de reconnaître ses erreurs, j’en sais quelque chose ! »
« Tu es un grand sorcier Drago ! tu l’as toujours était »
Ils se firent un sourire
« Oui, plus grand que toi ! mais tu restes le meilleur attrapeur de Quidditch que j’ ai jamais vu et ça je ne le supporterai jamais »
Il se mit à rire dans la douleur et Harry tenta de l’accompagner sans succès
« Harry ! fait moi une promesse »
« Je t’écoute »
« Promet moi de nous venger ! Fait lui payer ses crimes. Fait lui regretter d’avoir croiser un jour le chemin du grand Harry Potter ! »
Harry serra la main de Drago un peu plus fort
« Je te le promets Drago ! »
« Alors, je peux partir tranquille »
Drago reposa sa tête sur le sol. Harry sentit l’étreinte de sa main se relâcher. Puis il cessa de respirer.
Dans le silence qui avait succéder au bruit des combats, dans la fraîcheur de la pièce, mais entouré de ceux qui avait été ses ennemis jusqu’ à ce soir, Drago Malefoy était mort.

Harry sanglota et ne se rendit pas compte que tous ses amis s’étaitent réunis autours de lui. Hermione et Ron posèrent chacun une main sur son épaule mais Harry n’y fit pas attention.
Il passa sa main sur le visage de Drago et rabattit les paupières du jeune homme.
« Repose en paix auprès des tiens, Drago Malefoy. Tu le mérites bien. »

Harry souleva le corps de jeune homme dans ses bras et Hagrid fit de même avec Narcissa. Il les enterrèrent derrière la cabane.
« Je m’occuperai de leur faire de belles pierres tombales » assura Hagrid
« J’aimerais rester seul un moment si ça ne vous ne dérange pas trop »
Les autres accédèrent à sa requête sans discuter et retournèrent dans la cabane, laissant Harry seul.

Devant le ciel rougit par les premier rayon du soleil, les genoux posaient sur le sol, Harry réitéra la promesse qu’il avait fait à Drago une dernière fois.

Chapitre 18 : Discussion à Godric’s Hollow

De retour dans la cabane d’ Hagrid, Harry et les autres prirent un peu de repos. Il se réveillèrent successivement en plein milieu de l’ après-midi, et avalèrent le déjeuné qu’ Hagrid leur avait préparé.
« Qu’allez-vous faire maintenant » demanda le géant
« Nous allons retourner au Terrier » répondit Ron « N’ est ce pas Harry ? »
« Heu oui ! mais vous allez partir sans moi. Je vous retrouverai plus tard »
« Pas question » s’exclamèrent Giny et Hermione d’une même voix
« Ce n’est pas négociable. Vous allez partir tout de suite et sans moi, compris » le timbre agacé d’ Harry coupa court à toute tentative de contestation.
Après avoir bu un thé bien chaud, les autres plièrent bagage et partir pour le Terrier.
Hermione et Ron jetèrent un dernier regard à Harry après lui avoir fait juré d’être prudent. Quant à Giny, elle le serra dans ses bras avant de se retourner sans dire un mot

Après que tout le monde soit définitivement parti, Hagrid proposa à Harry une nouvelle tasse de thé
« Je ne comprends pas pourquoi tu ne les a pas suivi. Il n’ y a plus rien ici »
« Poudlard a été ma maison, ma vraie famille pendant tellement d’ années. J’ aimerais lui dire au revoir une dernière fois. »
« Comme tu veux Harry ! Je t’ accompagne ? »
« Non ! je souhaiterais y aller seul »
« De toute façon, retourner dans ces murs me briserais le cœur. » Hagrid sorti un gros mouchoir à pois verts, et s’essuyant les yeux
« Comment accède t’on à l’intérieur du château maintenant ? »
« A tu fais bien de m’ en parler » Hagrid se précipita vers cette grosse armoire qui lui servait de fourre tout et en revint avec un énorme trousseau de clefs .
« Merci Hagrid. Il n’ y a plus personne à l’ intérieur ? »
« Non, même Rusard a du faire ses valise. Le pauvre t’aurais du voir sa tête On aurait dit un gamin qu’on retire d’un manège. Moi ça m’a fait de la peine »
« Parfait ! non je veux dire que ça sera plus simple de me promener dans Poudlard » s’ excusa Harry

Lorsque la nuit fut tombée, et qu’ Hagrid commença à somnoler sur sa chaise, Harry jugea que le moment était venu de se rendre à l’intérieur du château.
Dans le parc, l’obscurité était total, le château était plongé dans le noir absolu, et seul le contour aiguisé de ses tours et de son toit se détachait du ciel.
Harry fit le chemin qu’il avait parcouru tant de fois lorsqu’il rendait visite à son ami Hagrid. Il le connaissait encore par cœur.
Devant les portes de château, son cœur se mit à battre plus fort, il resentait une grande excitation à l’idée de se retrouver seul dans cet immense château.
Les grandes portes de bois s’ouvrirent dans un grincement qui résonna en échos dans l’immense hall.
Se servant de sa baguette comme d’une torche, il marcha le long des couloirs vide. Au final Harry n’avait aucune idée de ce qu’il venait faire ici, mais il éprouvait le besoin irrépressible de revenir dans ces lieux.
Au bout du couloir qui menait à la grande salle, il décida de tourner brusquement à gauche et pris la direction de bureau de Dumbledore.
« Harry Potter c’est pas croyable ! »
Un fantôme venait d’ apparaître juste en face de lui
« Nick-quasi-sans-tête ! je suis content de te voir » Harry aurait voulu lui serrer la main où lui faire une accolade mais il se repris assez vite
« Et moi dont, ça fait plaisir de te voir, vraiment. Dit moi, j’espère que quelqu’un t’ a informé que l’ école avait fermé !! »
Harry se mit à rire « Oui ne t’inquiète pas »
« Qu’est tu fais là alors ! »
« Je viens récupérer quelques des affaires »
« En pleine nuit ! »
Devant le regard d’ Harry, Nick-quasi-sans-tête préféra changer de conversation
« J’espères que ça ne va pas durer trop longtemps. On s’ennui ici sans les élèves, surtout Peeves ! »
Harry repris un visage plus grave « Je crains que cela prenne du temps malheureusement. »
« En voilà une mauvaise nouvelle »
Harry continua à arpenter le long couloir toujours accompagné de Nick qui lui faisait la conversation « Je n’ ai jamais vu Peeves dans cet état. Il est blanc comme un linge, et a perdu son ricanement stupide »
« Vous devriez être content ! »
« Moi, ça m’ inquiète. Qu’est ce qu’on va devenir ? »
« C’est marrant, je me pose la même question en ce moment. »

Harry s’ arrêta devant la statut qui donnait accès au bureau. Il s’adressa au fantôme
« Connais-tu le code d ‘ accès ? »
« Affirmatif très cher ! Je l’ ai entendu lorsque Mac Gonagall a refermé l’ accès avant d’être emmenée par les hommes du ministère. »
Quelques secondes s’écoulèrent sans que rien ne se passe. Harry se risqua à reprendre la parole
« Et c’était quoi ? »
« Ha oui pardon ! c’était Maximus Dumbledore »
« Merci »
Harry prononça la formule et vit l’escalier en colimaçon apparaître devant ses yeux.
« Nick, j’aimerais beaucoup y aller seul »
« Bien sur ! je suis incorrigible ! Au revoir Harry et j’espère à bientôt »
Sur ces paroles le fantôme disparu dans les couloirs sombres du château.

Harry monta doucement dans les marches. Il pénétra dans l’ ancien bureau de Dumbledore. Tellement de souvenir lui revenait, tellement de discussion mais tellement de tristesse aussi. Le souvenir du visage du vieux directeur lui faisait remonter une boule de chagrin dans la gorge.
Machinalement il parcoura la pièce laissant traîner sa main sur les meubles poussiéreux. Arrivé au grand bureau il tourna le fauteuil du directeur et s’y laissa tomber. Il se perdit peu à peu dans ses pensées, bercé par le son du cliquetis des aiguilles de l’ horloge.

« Et bien Harry! Je ne crois pas que la direction de cette école verrait d’un bon œil que tu traînes ici »
Harry sursauta. Il bascula avec son fauteuil vers la voix qui venait de s’élevait
Là, dans un tableau accrocher sur le mur, Dumbledore le fixait d’un œil attendri et paternel.
« Prof….. professeur »
A cet instant Harry aurait voulu se jeter sur le tableau et le serrer contre lui
Dans un sanglot étranglé il eu du mal à poursuivre
« Vous me manquez tellement ! »
Dumbledore se contenta de lui sourire
Harry s’approcha du tableau pour le toucher
« J’ ai tellement de choses à vous raconter »
ses mains caressèrent la toile mais ce n’ était que de la peinture
« Qu’espérais-tu Harry ! je suis bien mort et cette image de moi n’est qu’un souvenir conscient. Les Directeurs de Poudlard ont ce privilège de pouvoir errer dans les tableaux de leur école. Malheureusement je ne pourrai pas rester très longtemps. »
« Pourquoi Professeur ? »
« Je pensais que tu l’avais compris en voyageant dans les souvenirs de Séverus Rogue. Mon sacrifice était égoïste j’en convient. Mais il était indispensable, je t’ai aidé du mieux que j’ ai pu Harry ! »
« Siruis est vivant professeur »
Dumbledore sourit à nouveau
« Je sais Harry ! »
« Vous le savais en vie ? »
« Harry, dans le dernier tiroir de mon bureau, tu trouvera un flacon contenant un souvenir. J’aimerais que tu le regarde. Voilà une chose que je n’ ai pas pu te demander avant de partir . C’est chose faite. Considère cela comme un cadeau d’ adieu »
Dumbledore disparu du tableau laissant derrière lui un paysage vide
« Professeur ne partez pas ! j’ai encore tellement de questions »
Harry se mit à taper du poing contre le mur, sans résultat
Il se laissa tomber appuyé contre le mur
« Vous m’ abandonnez encore ! »
Il resta un moment dans cette position. Il avait maintenant l’ envie de partir et de rejoindre ses amis.
Il se releva et alla ouvrir le fameux tiroir. Comme lui avait dit Dumbledore un flacon contenant un filament argenté s’y trouver. Il le posa sur le bureau avant d’ aller chercher la pensine.
Il y versa le contenu du flacon avant de remuer le tout sans conviction à l’aide de sa baguette
Il se pencha au dessus et se senti basculer en avant.

Harry tomba dans un grand salon, éclairé par le doux feu d’une cheminée. Une belle femme portant un bébé qui dormait au creux de son cou, retirait une bouilloire d’eau chaude de feu pour la déposer sur un table. C’ était Lily.
On frappa alors à la porte. Lily posa le bébé qui se réveillé doucement dans une chaise haute, et alla ouvrire.
« Bonsoir Lily » la voix de professeur Dumbledore venait de retentir au loin
« Professeur, toujours aussi ponctuelle »
« Et oui, encore plus quand il s’agit d’une jolie femme »
« Vous êtes incorrigible ! Asseyez vous »
Dumbledore retira sa coiffe de sorcier et s’installa à la table. Lily lui versa de l’eau bouillante dans sa tasse
« Vous vouliez nous voir Professeur ? »
« Heu oui ! James n’est pas là ? »
« Malheureusement non. Il est avec Sirius, il démarche des joueurs pour sponsoriser leur futur marque de balais. »
« Les affaires avant tout ! Et comment va notre cher Harry »
Dumbledore jeta un regard attendri au bébé qui gesticulait dan sa chaise en riant
Lily s’assit à son tour, fixant son fils des yeux
« C’est le plus bel enfant que le monde est porté. Je voulais vous remercier Professeur pour avoir mit ma famille en sécurité »
« Justement Lily, c’est le motif de ma visite »
« Quelque chose ne va pas »
Pour la première fois Harry vit Dumbledore baisser les yeux
« Je suis allé consulté les centaures de la forêt interdite ce soir. »
« Et…… »
« Lily, les choses que j’ ai a tes révéler ce soir ne sont pas facile à entendre. »
Lily alla prendre Harry dans ses bras et posa un baiser sur sa tête
« Peu importe, je préfère savoir à quoi m’attendre. »
« Les centaures ont longuement consulté les astres et à plusieurs reprise, et sur ma demande. »
« Qu’on t’il vu »
Dumbledore prit une longue inspiration
«Toi et James allaient mourir, et ce très prochainement »
Lily serra son bébé encore plus fort contre sa poitrine
« Voldemort. On ne peut rien faire ? fuir le plus loin possible »
«ça ne servirait à rien, il vous retrouverait. Je suis navré. J’ aimerais tellement faire quelque chose »
« Petrigrow va nous trahir ? c’est ça. »
« Il l’ a certainement déjà fait. »
« Et si Harry n’était pas concerné par cette maudite prophétie »
« ça ne changerait pas grand chose. Harry ne sera l’ élu que parce que Voldemort va vous tuer. Le destin n’est qu’une suite d’ événement qui sont conditionnés les uns par les autres et que nous provoquons sans vraiment le vouloir. Voldemort pense qu’il est l’ élu d’autant plus que c’est le fils de la sorcière qu’il redoute par dessus tout »
« Professeur ! Vous souvenez vous de ce dont je vous avez parler lors de mon départ de Poudlard »
« Je m’en souvient comme si c’était hier. Ce choix t’appartient Lily, mais je t’ai mise en garde des risques que ça comporte »
« Je sais, mais je crois que je suis prête à les courir. Je ne pourrais pas laisser mon enfant seul, désarmé face au monde qui l’attend »
« C’est un très beau cadeau Lily ! mais cela implique que tu gardes Harry auprès de toi jusqu’au jour de sa venu. »
« Je prends ce risque là aussi ! Je me sens capable de lui tenir tête suffisamment longtemps »
« Quelles sont tes dernières volontés »
« Je vous laisse décider de l’endroit le plus sûr pour cacher Harry après notre décès. Nous irons mettre suffisamment d’ argent chez Gringott’s pour assurer financièrement ses études et son avenir, je vous donnerai une clef de notre coffre. Je vais vous aussi donner la cape d’invisibilité de James. Son père à toujours voulu qu’elle lui revienne, et puis ça lui sera utile. » Plus Lily parlait et plus sa voix semblait étranglait par les sanglots

Dumbledore posa une main sur son bras
« Lily ! je comprends que vous ayez peur »
« Je n’ ai pas peur pour moi, mais pour mon fils, si j’échoue, si je ne suis pas assez rapide, assez forte, il le tura. »
« Vous y arriverez Lily, j’en suis convaincu. Voldemort lui même te redoute. »
« Par pitié » elle montra son bébé à Dumbledore « Ne lui parlez jamais de mon passé de Mangemort »
« Lily ! tu n’en as pas vraiment était un. Tu l’as fait pour ramener Sévérus sur le droit chemin, et puis ça t’ a permis de recueillir de précieuse information. »
« J’ avoue que je ne garde pas un bon souvenir de mon passer d’ agent double pour votre compte. D’ailleurs avez-vous des nouvelles de Sévérus, il me déteste toujours autant ?»
« Il m’ a rendu visite récemment. Je pense qu’il va bientôt rejoindre nos rangs. Enfin je l’espère»
« Tenez » Lily tendit à Dumbledore la cape et la clef du coffre.
« J’admire ton courage et ta détermination face à la mort »
« Je sais que vous auriez la même, et vous avez toujours était un modèle pour moi. »
« Il est l’heure de te laisser. Minerva va être dans tous ses états si il apprend que je suis encore parti sans rien lui dire. Mais je préférais être prudent en venant ici. »
« Dite à Slughorne adieu pour moi. C’est aussi grâce à lui que je peux le faire et protéger mon fils »
« Je lui dirais » Dumbledore posa ses deux mains sur chaque bras de Lily
« Adieu Lily Evans »
« Adieu professeur Dumbledore »
Et il se retourna pour quitter la maison.

Une longue aspiration et Harry fut projeté dans le bureau du directeur. Il était heureux d’avoir pu voir sa mère, son visage peu de temps avant la tragédie qui les attendait.
Mais Harry avait désormais une nouvelle chose en tête. Découvrir ce fameux cadeau que sa mère lui avait fait.

Chapitre 19 : La septième trappe en partant de la gauche

Harry marchait sous la pluie battante, sa vision était troublée par la fatigue, et il éprouvait la plus grande peine à rejoindre la cabane d’ Hagrid.
Une fois à l’intérieur, il s’approcha machinalement du feu. Il était trempé jusqu’au os et grelottait des pieds à la tête. Hagrid se précipita vers lui et l’ enlaça d’une grande couverture
« Harry, tu es fou, tu vas attraper la mort. »
« Merci Hagrid. Tout va bien, je suis juste très fatigué »
« Décidément, je te trouves de plus en plus imprudent ! »
Harry alla s’ allonger sur le grand lit et plongea dans un sommeil profond. Il se sentit aspiré par une sorte de vide, puis plus rien

Lorsqu’il ouvrit les yeux, Harry vit les cheveux roux de Giny au dessus de sa tête
D’une voix rauque il demanda
« Où suis-je »
« Au terrier ! Hagrid t’ a ramener ici. Tu as dormit plus de vingt heures !. »
Harry cligna des yeux et se redressa lentement sentant des milliers courbatures lui pétrirent les muscles. Il attrapa un coussin et le cala derrière son dos. Giny assise sur le lit lui faisait face
« Plus de vingt heures ? » s’étonna Harry
« On était tous très inquiet, tu avais de la fièvre, beaucoup de fièvre » elle posa un main sur son front. « ça a l’ air d’aller mieux, le remède de maman est un vrai miracle »
« Oui, je me suis bien »
« Harry ! tu as délirer pendant ton sommeil »
« C’est à dire ? »
« Et bien tu parlais d’un certain Régulus. Tu a évoquer aussi une trappe »
« Oui » Giny se mit à réfléchir « pour être tout à fait précise, tu à parler de la septième trappe en partant de la gauche »
« Quoi ? »
« Tu as aussi parlé du cimetière des pendus. Tu répétais ça sans arrêt. Et puis ta cicatrice, elle n’ arrêtait pas de scintiller »
Harry posa sa main sur son front, sa cicatrice était encore chaude
« Ecoute Giny, je ne comprends rien. Je ne sais pas pourquoi j’ ai dit tout ça »
« Je m’en doutais un peu. Surtout quand tu as dit qu’il faudrait qu’on s’occupe de ton fils après ta mort. Là tu m’ as vraiment fait peur »
Harry se frottais le sommet du crâne
« Habille toi et descend, on va passer à table, je vais dire aux autres que tu es réveillé et que tu vas bien »
Elle posa un baisé sur son front et lui fit un sourir avant de prendre la direction de la sortie
« Giny qu’elle heure est t’il ? »
« 19 heures Harry »
Elle quitta la pièce et Harry entendit ses pas dévaler l’ escalier.
Il fit une rapide toilette, enfila un pantalon et un t-shirt propre avant de descendre à son tour

Au rez-de-chaussée, une immense table occupait les trois-quart de la pièce. Beaucoup de monde s’entassait dans le petit salon des Weasley. Il y avait la plupart des membres de l’ordre ainsi que Hagrid, Neuville, Luna., Ron et Hermione.
Ses amis se précipitèrent vers lui et l’ assaillirent de questions.
« Du calme les amis, je retrouve peu à peu mes esprits » Harry du faire un pas en arrière
« Désolé » lança Ron
« Mais je suis vraiment content de vous voir ! »
Puis Harry chercha Sirius du regard, mais il ne le trouva pas
« Sirius ? où est Sirius ? »
« Il est parti Harry. Il n’était pas suffisamment en sécurité ici » Hermione parlait sur un ton presque gêné
« Mais tout le monde le croit mort »
« Non, le ministère sait qu’il est de retour et ça je ne sais pas comment. Il va bien et il nous à chargé de te dire qu’il te retrouverait dés qu’il pourrait. »
La pensée que Sirius allait bien, après l’ avoir cru mort pendant si longtemps, rassurait Harry même en le sachant en danger. Sirius avait toujours su se débrouiller et il n’ y avait pas de raison que ça change.

Tout le monde prit place à table dans un véritable brouhaha.
M et Mme Weasley présidaient la séance assis chacun à une extrémité de l’immense table

Fleur semblait terriblement vexée
« Qu’est ce qu’elle a ? » demanda Harry
Ron se pencha discrètement vers lui
« Ma mère ne lui a pas laissé préparer le repas ça a été tout un drame. J’ ai même cru qu’elle allait en venir à la baguette »

Mme Wealsley faisait venir les plats d’un coup de baguette magique. Malgré l’ habitude Harry continuait à trouver ça épatant. Des senteurs d’ épices chatouillaient ses narines, et son ventre se mit à émettre un grondement sourd lui rappelant qu’il était véritablement affamé

Les discussions s’ évanouirent les une après les autres au fur et à mesure que les hôtes entamaient leur repas
Seul le voix d’ Hagrid résonnait dans la pièce. Ce dernier tentait de démontrer à Tonks que la couleuvre à plumes argentées était une animal tout à fait inoffensif. Il avait d’ailleurs rapporté un spécimen avec lui et l’ avait déposé prés de son assiette. Ron était tellement effrayé, qu’il s’était collé à Harry. La présence de l’ animal ne semblait plaire à personne, même pas à Tonks.

M. Weasley émit un léger toussotement pour attirer l’ attention du géant. Hagrid s’excusa et rangea la bête dans une grande boîte à chaussure qu’il ferma à l’ aide d’une ceinture de cuire.

Une fois que le silence fut total, M Weasley prit la parole
« D’abord merci à tous d’être venu ! En ces temps difficile il est bon de se retrouver entouré de ses amis. Et merci à ma femme pour ce magnifique repas.
Mais j’ ai décidé de commencer par une bonne nouvelle. Percy va beaucoup mieux et semble définitivement tiré d’ affaire. »
Tout le monde applaudit dans un grand vacarme
Molly Weasley joignit ses deux mains devant sa bouche et adressa à tout le monde un regard de remerciement
« Ensuite j’ ai aussi le plaisir d’ annoncer à Harry que toutes les poursuites contre lui sont abandonnées »
Harry alors en train de déguster l’ excellente terrine de dragon se mit à étouffer. Ron lui tapa discrètement dans le dos sans résulta
« En effet Harry, nous avons réussit à réunir suffisamment de preuves, démontrant que Bélizère travaillait pour vous-savez-qui. Le ministère à décider de classer l’ affaire »
Tout le monde se mit à applaudir de nouveau en tapant dans le dos d’ Harry et la tape d’ Hagrid fut suffisamment forte pour lui faire recracher le bout de pain bloqué dans sa gorge.

M. Weasley agita ses mains en l’air pour calmer le nouvelle agitation qui envahissait le pièce.
« Il y a malheureusement des nouvelles beaucoup moins réjouissantes. Selon les bruits qui circulent dans les couloirs du ministère, on aurait repéré un refuge abritant un grand nombre de serviteurs de vous-savez-qui. Ce refuge se trouve sur un île à l’ouest de l’ Angleterre. Le ministère envisage de demander l’aide d’un grand nombre de sorciers pour procéder à une expédition là-bas afin de les mettre hors d’état de nuire. Bien-sur la question est de savoir si l’ ordre du phénix accepte de se joindre au force du ministère. »
Lupin se frotta le menton avant de prendre la parole « Il est vraie que je n’ approuve pas la politique du ministère en ce moment, mais il me semble que ce n’est pas en divisant nos forces que nous réussiront à vaincre »
« Mais enfin Rémus ! » Bill venait de se lever « vous oubliez ce que Scrigemour à fait à Minerva, elle croupit à Askaban pendant que nous discutons. Et puis ils sont toujours à la recherche de Sirius qui est un de nos membres. Ils sont restés sourd à toutes nos protestations, alors pourquoi maintenant irions-nous les aider !»
« Je sais » repris M. Weasley pensif « je voudrais que cette décision se prenne de manière collective après en avoir discuté. »
Les débats s’enflammèrent très rapidement et M.Weasley n’arrivait plus à se faire entendre

« Silence !!! » Hurla Hagrid. D’un seul coup le silence se fit. Hagrid se leva et jeta un regard circulaire tout en se caressant sa barbe, geste qu’il faisait à chaque fois qu’il était embarrassé
« Je crois qu’on pourrait demander l’ avis d’Harry. Souvenez-vous de ce que nous avait dit Le professeur Dumbledore. L’ordre doit œuvrer dans l’ idée d’ aider Harry à accomplir sa tâche »

Tous les regards se portèrent alors sur le jeune garçon qui faillit s’étouffer une fois de plus.
Il s’essuya la bouche rapidement avant de parler
« Et bien je pense que ça pourrait être un moyen de faire pression sur Scrigemour»
Tous les regards mimèrent un sentiment d’incompréhension
Harry avala sa salive, et se demanda si ce qu’il avait en tête n’ était pas complètement stupide
« Et bien vous pourriez négocier la libération du professeur Mac Gonagall et l’ abandon des poursuites contre Sirius en échange de votre aide. »

Il y eu un silence qui rassemblait pour Harry au vide que laisse un jury lorsqu’il se retire pour délibérer. Chacun se regardait mais personne ne prenait la parole.
Ce fut Maugrey qui se décida enfin
« Ce petit à de la suite dans les idées. C’est une bonne solution. En plus on fera comprendre à Scrigemour que nous ne sommes pas acquis à sa cause, et que ce n’est qu’un échange de bons procédés. »
Tout le monde sembla approuver
« Bien » M. Weasley se leva à nouveau « Qui vote pour participer à l’intervention sur cette île avec ces conditions ? »

Il y eu un approbation à l’unanimité, suivi d’une nouvelle explosion d’ applaudissement

« Parfait » M.Weasley se rassit en expirant profondément « voilà un problème résolue » et il adressa un petit clin d’œil à Harry.

Harry avala rapidement une nouvelle bouchée avant de se permettre une question
« Excusez-moi, mais est-ce que quelqu’un pourrait me dire où se trouve le cimetière des pendus ? »
Toutes les discussions cessèrent à nouveaux, comme si Harry venait de dire la plus grosse bêtise de toute sa vie. Les regards des membres de l’ordre se posèrent sur lui.
La voix tremblante de Molly Weasley s’éleva dans le salon
« Harry, mon chérie, tu ne comptes pas te rendre là-bas j’espère ? »
« Heu…. » il senti le coude de Ron le percuter violemment
« non, bien sur que non, simple question de curiosité »
« Sache que dans certain cas, la curiosité peut-être une défaut mortel. » s’ exclama Maugrey
Harry ne préféra pas insister et termina son repas dans le silence.

Plus tard, il sortie prendre l’air, histoire de digérer le trop copieux festin qu’il venait d’ avaler.
Il fut rejoint par Maugrey qui alluma un pipe en en métal incrusté de tête de mort. A chaque bouffée, les yeux des crânes devenaient rouge. Il vint se mettre à hauteur d’ Harry.
« Tu sais Harry, je crois que je regretterais toujours de ne pas t’avoir eu comme élève. »
« Et moi j’ ai l’impression de vous avoir tellement bien connu. »
« Si j’ avais été ton professeur, je crois que je t’aurais conseillé de fuir le plus loin possible, mais aujourd’hui il est trop tard pour ça. »
« ça m’ étonne de vous ! Je pensais qu’ au contraire vous m’ auriez poussé à me battre jusqu’au bout »
« Tu en as assez vu comme ça dans ta courte vie pour te faire subire encore des heures de souffrance »
« C’est étrange à dire, mais j’ai l’impression qu’au fil de temps je m’y suis habitué »
« Je vois ! Au fond on se ressemble un peu »
Maugrey reprit une longue bouffée de fumée, et les yeux des crânes ornant sa pipe éclairèrent le visage d’ Harry d’une intense lumière rouge.
« Alors tu veux savoir où se trouve le cimetière des pendus ? »
« En faite j’en ai parlé en rêvant, mais je n’en avait jamais entendu parler avant »
« Etrange en effet ! »
Maugrey reprit une nouvelle bouffé
« C’est peut être le pire endroit que j’ ai eu l’occasion de voir sur cette terre, après Askaban et le restaurant du vieux Pit Body’s aussi, mais ça c’est une autre histoire. »
Maugrey reprit une nouvelle bouffé
« Le cimetière des pendus, est l’endroit où l’on a enterré le corps ou les membres des plus grands sorciers noirs. Le ministère a choisi volontairement un endroit épouvantable et surveillé en permanence par des Détraqueurs pour éviter toute forme de culte et de recueillement »
« Pourquoi ? »
« Potter ! Ce sont les pires assassins qui sont enterrés là. Les sorciers les plus monstrueux. Imagine si des sorciers venaient en pèlerinage leur rendre hommage. C’est absolument impensable »
« Et où se trouve ce petit paradis ? »
Maugrey expira sa fumée au visage d’ Harry, ses lunettes en furent complètement embuée
« Je ne pensais que ça puisse prêter à la plaisanterie Je me demande si je dois considérer ça comme du courage ou de la folie. »
« Considérez cela comme une preuve de courage »
« Ce petit paradis comme tu l’ appels se trouve à plusieurs kilomètres de Londres. Pour s’y rendre il faut réussir à atteindre le cœur de la forêt d ‘Enthon. Cette forêt est invisible aux yeux des moldus et donc n’ apparaît sur aucune carte officielle »
Maugrey lui donna d’autre explication sur l’endroit précis où se trouvait la forêt d’ Enthon avant de conclure
« Potter, ne prend pas de risques inutiles, tu à mieux à faire qu’ aller traîner là-bas »
« Compris, mais pourquoi alors m’en avoir parlé ? »
« Tu n’es plus un gamin et tes questions méritent des réponses. Je crois aussi qu’il est temps que tu prennes seul tes responsabilités et je te crois suffisamment responsable pour ne pas t’aventurer dans ce cimetière. »
« Merci en tout cas »
« De rien fiston »
Maugrey lui caressa la tête en s’ éloignant.
Pourtant Harry avait pris sa décision et il serait difficile de le faire changer d’avis. Si il avait parlé de cet endroit en rêvant, c’est qu’il devait avoir une importance. Ses rêves l’ avait souvent guidés sur le chemin de la vérité, même si ce chemin était souvent rempli de dangers.
Seul où accompagné de ses amis, il irait au cimetière des pendus, et le plus vite possible.

Les jours qui suivirent furent aussi moroses que la pluie qui s’abattaient sur le jardin du terrier. Molly Weasley qui redoutait qu’ Harry essaie de se rendre au cimetière des pendues exerçait une surveillance renforcée.
Les matins Hermione leur donnait toute l’actualité le nez rivé sur la gazette du sorcier
« Mac Gonagall va être jugée dans les prochains jours » leur dit-elle
« Et pour quel motif ? » S’intéressa Ron
« Entrave à la recherche de la vérité par le Ministère »
« C’est tout ! » s’ exclama Luna
« Elle risque cinq ans d’enfermement pour ça »
Personne n’osa commenter l’horrible sentence qui attendait leur ancienne directrice

Plusieurs fois, Harry et ses amis s’étaient isolés au fond du jardin avec le bouclier de Serdaigle pour tenter de le détruire, mais rien à faire. Neuville avait failli perdre un de ses membres plus d’une fois. Hermione avait épuisé tous les livres qu’elle avait à dispositions sans résultat. Finalement gagner pas la lassitude ils avaient repoussé sa destruction à plus tard.

Exactement une semaine après son arrivé au Terrier, Harry se réveilla en pleine nuit attiré par des bruits au rez-de-chaussé. Il se leva et alla jeter un coup d’œil par la porte de sa chambre alors que Ron dormait comme un loir.
Les membres de l’ ordre étaient réunis autour d’ Arthur Weasley. Ce dernier essayait de chuchoter mais Harry pouvait tout entendre.
« Molly arrête de pleurer ! Nous faisons notre devoir et dans l’intérêt de Minerva et de Sirius. Je te promet que je serais extrêmement prudent. Non tu ne peux pas venir avec nous. Et les enfants et Percy, tu dois rester ici. »
Arthur embrassa sa femme sur le front et quitta la maison accompagné de tous les membres de l’ordre.
Molly sanglotant une bonne partie de la nuit, accroupie dans le salon.

Très tôt le lendemain, alors que le soleil n ‘ était pas encore levé, Hary réveilla Ron et les autres
« Dépêchez-vous ! prenez vos affaires on s’en va »
« Harry ! pourquoi est-ce que tu prends le bouclier, on va s’encombrer pour rien » objecta Ron
« Ecoute » lui dit Harry en posant ses mains sur ses épaules « je n’ ai pas pour projet de revenir ici après, et il faut envisager l’ hypothèse que nous ne reviendrons pas »
Ron acquiesça d’un hochement de tête
Harry se retourna ensuite vers Giny « Toi et Luna restez auprès de ta mère, elle aura besoin de ton soutien. »
« Harry… »
Ce dernier s’avança vers elle et l’ embrassa, la soulevant de sol
Giny, les pommettes rougies par cette soudaine étreinte lui demande « Faites attention à vous »
Harry se contenta de lui adresser un clin d’ œil, puis se retourna en saisissant son éclair de feu.
« En piste, le premier objectif est de s’ éloigner d’ici »
Sur ces mots, il sauta par dessus la fenêtre et enfourcha son balais dans sa chute pour se propulser par la suite dans les airs
Il fut rapidement suivi par Ron.
Neuville et Hermione qui avaient moins l’ habitude de se déplacer en balais, eurent besoins de quelques minutes de plus

La pluie continuait à tomber à grosse goutte leur brouillant la vue. Lorsqu’ils furent suffisamment loin de la maison des Weasley, ils se posèrent à l’ abris d’une cabane faite de pierre et de bois
Un bruit sourd se fit entendre
« Désolé » leur dit Ron je crois que je commence à avoir très faim
« Génial, et on a rien manger je te rappel » Hermione fouillait dans son sac au cas où
« Tu crois que tu vas tenir le coup ? » lui demanda Harry
« Oui, je pense, le problème c’est que j’ ai vais avoir du mal à rester discret » s’inquiéta t’il
« pas grave » le rassura Harry

Harry étala un plan de l’ Angleterre qu’il avait préalablement dérobé au Weasley la veille.
« Selon ce que m’ a dit Maugrey, la forêt d’ Enthon devrait se trouver ici » Harry posa son index sur une partie vide de la carte
« Il n’ y a rien d’indiqué » s’inquiéta Neuville
« C’est que la forêt d’ Enthon est invisible pour les moldus »
« C’est mauvais signe » songea Hermione
« C’est à dire » l’ interrogea Harry
« On ne cache pas une forêt entière aux yeux des moldus pour se faire plaisir Harry ! Il doit y avoir une raison, et pour le moment je ne préfère pas savoir laquelle. » Hermione fixait la carte
Du coup Ron et Neuville semblaient envahis par le doute.
« Tu sais Harry » lui dit Ron « On à pas vraiment besoin d’ aller là-bas »
« Ecoute, je sais que ça peu paraître un peu fou de se fier à mon rêve, mais je suis sûre que le cimetière des pendus est un passage obligé dans notre quête. »
« Si tu le dis ! » Mais Ron avait de plus en plus de mal à avaler sa salive
« Harry, tu compte aller comment ? »
Harry brandit l’ éclair de feu au dessus de sa tête
« Avec les balais, mais tu crois pas qu’on risque de se faire repérer ? » lui dit Hermione
« Pas avec ce temps. Il fait tellement gris qu’on n’ y voit pas à un cinq mètre, En volant avec un peu d’ altitude on passera inaperçu. »
Ils regardèrent au dessus de leur tête et se rendirent compte qu’ Harry avait raison. Une épaisse brume opaque leur assurait un total anonymat pendant leur escapade jusqu’ à la forêt d’ Enthon.

Ils volèrent prudemment afin d’éviter de percuter arbre, clocher et autre rapace en raison de la mauvaise visibilité.

Après presque huit heures de vol, ils amorcèrent une descente en pleine campagne. Un paysage surréaliste les frappa alors. Un champs à l’abandon disparaissait quelques mètre plus loin avalé par une immense forêt d’ arbres sans feuille.
« C’est ça la forêt d’ Enthon ?! » s’exclama Ron avec une pointe de déception dans la voix
« tu t’attendais à un terrain de quidditch peut-être » lui répondit Hermione d’ un ton agacé.
« on y va » Harry ouvrit le chemin vers cette forêt austère.

Il y entrèrent et se retrouvèrent assez rapidement enfoncés sans trop sans rendre compte.
Les arbres décharnés et légèrement bousculés pas la brise semblaient dessiner une danse macabre autour d’eux. Ils avancèrent toujours plus profond afin d’ atteindre le centre.
Depuis le début, chacun se sentait suivie par quelque chose, et cette chose se rapprochait de plus en plus.
« Qu’ est ce que c’est à votre avis ? » demandait Ron en se retournant dans tous les sens
« Avance et n’ y pense pas pour le moment » lui conseilla Harry.
Il marchèrent, butant conte les racines cachées par les feuilles. Ils ne s’arrêtèrent pas jusqu’à tomber sur un petit muret qui délimitait l’ entrée d’un cimetière.

Des centaines de tombes de pierres gisaient là, verdis par la végétation et le temps qui avaient rongé les lieux. Des feuilles mortes soufflées par le vents s’envolées en dansant, leur découvrant un passage.
« Qu’est ce que disait ton rêve Harry » lui demanda Hermione
« Il parlait de la septième trappe en partant de la gauche »
« Génial » toussa Ron autant dire que ça peut être n’importe quel tombe « On attend là que quelque chose se passe où on rentre de suite ! »
Harry se baladait entre les tombes élevait sur les corps de grands mages noires. Des noms qu’il ne connaissait pas, car il était rare que le cour d’ histoire de la magie fasse référence à eux. Certains noms étaient vraiment terrifiants et Harry ne pu s’ empêcher de les lire à haute voix pour lui-même
« - Nagaroth la vampire lunaire, tué par des chasseurs en 1452 »
-Ulorias, la mangeuse de tête, morte en prison en 1722
-Le baron coupe-coupe ; pendu en l’an de grâce 1378 »
Harry poursuivit sa funeste promenade quand il entendit la voix de Ron« Neuville qu’est ce que tu fiches, tu crois que c’est le moment de faire l’ acrobate »
Harry leva la tête et vit Neuville qui escaladait un arbre situé au peu prés au milieu du cimetière
Hermione se mit à crier à son tour
« Neuville descends, tu vas tomber »
Mais Neuville leur fit un signe de la main leur indiquant que tout allé bien.
Il s’ avança sur un des branches et scruta tout le cimetière. Après quelques secondes d’ observation, il lança
« Harry, là »
Neuville pointa une petite rangée de tombe qui se trouvaient en face de l’entrée,
« Ce sont les seules qui sont alignées, exactement alignées je veux dire ! »

Harry, Ron et Hermione se précipitèrent en suivant les indications de Neuville
« La gauche » s’inquiéta Ron, « il nous faudrait une boussole »
« Non » réfléchie Harry « c’est la gauche par rapport à l’entrée du cimetière »
Harry se rendit à l’extrémité gauche de la rangée et commença à compter
« 1,2,3………..7 »
Il se tourna et regarda la pierre tombale. Il ne pouvait y avoir de doute, Harry ne s’ était pas trompé.
Sur la vieille pierre tombale attaquée par le temps on pouvait encore lire l’inscription suivante.

« R.A.B sorciers noirs, tués par un autre sombre sorcier en 1980 »

Hermione venait d’ arriver à son tour
« Qu’est ce tu en penses ? »
« J’ en pense que rien n’est une coïncidence Hermione ! Mon rêve, cet endroit, cette pierre tombale, le nom qui s’ y trouve et l’ année de sa mort »
« De leur mort ! » coupa Hermione
Harry fixa à nouveau la pierre tombale et s’ aperçut qu’ Hermione avait raison, sorcier était écrit au pluriel
« Qu’est ce que tu comptes faire ? »
« Je vais ouvrir cette pierre tombale et découvrire ce qui ce cache dessous »
Harry retroussa ses manches et agita sa baguette
« Winguardium Leviosa »
Devant la résistance de la planche qui couvrait le sol, Hermione se joignit à lui, et le lourd morceau de bois s’éleva dans les airs avant de retomber derrière le muret.
Harry fit jaillir de la lumière au bout de sa baguette avant d’ ajouter
« J’ y vais. Faites le guet ici le temps que je reviennes »
Hermione lui fit un clin d’ œil
« Compte sur moi »

Harry s’ avança et s’enfonça dans un trou noir entouré d’ herbes fraîches et humides. Une fois arrivé au niveau des hanches, il se sentit aspiré et disparue dans l’obscurité sous les yeux un peu effrayées de son amie.

Harry se sentit tomber sur un sol dur. Il était dans une petite pièce très sombre au murs de pierres. Harry se redressa et se rendit compte qu’il était tombé sur un tas d’os. Il fit un bond sur le côté.
« Où suis-je ? » se demanda t’il
« Chez moi » lui répondit une voix lugubre de femme. Harry sentit un courant glacial lui encercler le cou. Le fantôme d’une jeune femme flottait devant lui.
« Et chez moi »
Un nouveau courant glacial traversa cette fois-ci tout le corps d’ Harry qui fut pris de frissons incontrôlables. Cette fois-ci s’était la silhouette d’un homme relativement âgé qui flottait dans les airs
Les fantômes le dévisagèrent sévèrement. La femme se mit à parler en premier
« Qui es-tu toi qui vient briser notre paisible repos ? »
« Heu je m’ appel Harry. Harry Potter, et je ne voulais pas…. »
« Harry Potter ! enfin tu te décides à venir nous rencontrer » dit l’homme « on commençait à désespérait »
Harry regarda complètement incrédule les deux fantômes qui le dévisageaient désormais en souriant.
« Tu vois » lui répondit la femme « je t’ avais bien dit qu’on pouvait faire confiance à Abhétorius »

Devant la visage décomposé d’ Harry, l’ homme reprit la parole
« Je crois Harry, que nous te devons des explications sur les raisons qui t’ amènent ici »

Harry regardait incrédule les deux fantômes flotter devant lui. Le froid qui suintait des pierres le faisait frissonner.
Le fantôme de femme s’adressa alors à lui
« Une tasse de thé Monsieur Potter ? »
« Heu… pourquoi pas ! »
Elle ramassa une vieille tasse fêlée et pleine de terre qui traînait négligemment sur le sol, et sans prendre la peine de l’ essuyer, fit couler de sa manche un liquide noirâtre. Elle tendit ce qui s’apparentait à un reste de tasse à Harry qui la regarda d’un air dégoûté.
« Merci madame »
« C’est un plaisir. Ce n’est pas tous les jours que nous avons de la visite »
Harry aurait aimé répondre « Je vois ça » à cet instant, mais il lui sembla qu’il était plus sage de ne pas faire preuve d’insolence, surtout qu’on est à six pieds sous terre et face a deux fantômes.
Le vieux fantôme repris la parole
« Je suis vraiment ravi qu tu es pu nous retrouver »
« Moi-aussi » menti Harry en déversant le contenu de sa tasse sur le sol, qui dégagea alors une fumée rose et pestilentielle. Harry compris alors que trop de politesse aurait pu lui être fatal.
« En réalité je cherche celui qu’on appel R.A.B » repris Harry en essayant de dégager d’un geste de la main, la fumée qui lui picotée le visage.
« Le grand R.A.B est mort depuis bien longtemps cher Harry » dit le vieux fantôme
«Peut-être, mais nous sommes bien dans sa tombe ? » Tout en parlant Harry scrutait le haut de ce trou immense, mais il ne percevait aucune lumière.
« C’est exact » assura le vieux fantôme
Il y eu un silence qui commença sérieusement à agacer Harry
« Ecoutez, je n’ai pas forcement toute l’ éternité devant moi, alors si vous pouviez m’expliquer ce que je fais là »
« Tu vois Bétrius, le problème des humains, c’est qu’ils n’ont aucune patience »
« Allons Rébéka, le jeune Potter à fait un long chemin pour venir jusqu’ici, la moindre des choses est d’apporter un peu de lumière à ces questions. »
« Merci » s’exclama Harry tout haut
Le vieux fantôme repris « Comme tu as pu le lire sur la pierre tombale tu es bien ici dans la tombe de R.A.B, mais sais-tu seulement qui il est ? »
« Je crois » répondit Harry
« Vraiment ? » lança Bétrius
« Je sais que R.A.B correspond au initiale de Régulus Black, le descendant d’une grande famille de sorcier, qu’il a un frère du nom de Sirius et qu’il a été tué par Voldemort en 1979. »
« Tu as entendu Rébéka ! notre jeune ami sait beaucoup de chose »
Cette dernière contourna Harry dans un courant d’air glacial en lançant
« Finalement il ne sait pas l’essentiel »
« C’est vrai Harry » reprit Bétrius « Laisse moi t’en dire un peu plus sur Régulus »
Le vieux fantôme prit un air plus grave
« Régulus était un sorcier fort prétentieux et fiers de sa ligné de sang pur, mais il lui manquait la reconnaissance des autres. Ceci la mené, comme tu dois le savoir, à devenir un mangemort. En fait, il a beaucoup appris auprès du seigneur des ténèbres, peu être un peu trop. Cependant au fil du temps, il doutait de plus en plus de son désir de continuer à servir la magie noire, il se rendait compte que Voldemort ne servait que ses intérêts, mais la soif de maîtriser des pouvoirs toujours plus puissant la conduisit à rester auprès du maître, et de commettre une erreur fatale. Régulus était un des meilleurs occlument que le monde des sorciers est porté, alors un soir, il s’est introduit dans les pensées de Voldemort et à découvert le secret de l’ éternité »
« Les Horcruxes » Souffla Harry malgré lui
« Absolument. Lorsque Voldemort s’est rendu compte que Régulus avait percé son secret, il est devenu fou de colère et la condamné à mort, prétextant qu’il avait refusé d’exécuter un ordre. Tu te doutes que le seigneur des ténèbres n’ allait pas révéler aux autres ses véritables motivations »
« Qu’ a fait Régulus ? » demanda Harry
« Il s’est enfuit, et à trouvé protection auprès d’ Albus Dumbledore. Ce dernier l’a caché un temps à Poudlard, puis Régulus s’est réfugié dans une petite bourgade pas très loin d’ici. Par deux fois, il a réussit à fuir des mangemorts qui se trouvaient à ses trousses. Mais Régulus ne pouvait oublier ce qu’il savait sur les Horcruxes. Le temps passa, mais il pensait sans arrêt aux horcruxes Une nuit, Régulus a été attaqué par une bande de voyou qui en volaient à sa vie. Il a user de la magie pour les exterminer, mais il a aussi voulu en profiter pour diviser son âme en plusieurs morceaux et les cacher dans des objets qu’il portait sur lui. »
« Et alors » demanda Harry impatient
« Il a échoué. Il ne maîtrisait pas suffisamment ce sort pour le pratiquer sans risque »
« Qu’est ce qui s’est passé ? » continua Harry pour oblige Bétrius a poursuivre
« Son âme s’est bien déchiré en trois parties distinctes. Il à souffert un véritable martyr, tu peux me croire, une douleur atroce. » Bétrius s’arrêta pour frissonner « Le problème c’est qu’au lieu de quitter son enveloppe charnel pour se réfugier dans les objets qu’il voulait, ces âmes son restée à l’intérieur de son corps. »
« Quoi ! » s’exclama Harry
« Crois moi mon garçon, il a cru devenir fou. Imagine trois consciences distinctes à l’intérieur de toi. Bref, Régulus à prit conscience de la dangerosité que représentait les Horcruxes de Voldemort et il a vécu les quelques mois qui lui restaient à essayer de les détruire. Pendant ses différents périples, il s’est habitué à ses deux nouvelles âmes qui avaient pris vie à l’intérieur de ses entrailles. Il leur a même donné un nom »
« Ha bon » s’étonna Harry
« Oui,
- Rébéka, pour sa partie d’ âme la plus mélancolique et fougueuse
- Abhétorius pour celle qui était son âme originelle, l’ empreinte de son passé
- Bétrius, pour la partie de son âme la plus sage, celle de la raison »
« C’est vous ! » Harry les pointa d’un doigt
« Nous ne sommes que les deux tiers de Régulus, chacun représentant une partie de sa personnalité. Si tu me permets de continuer, après des recherches nous avons localisé un première Horcruxe. Nous avons réussit, non sans difficultés, a nous en emparer. Mais Voldemort se doutait que Régulus, ayant percé son secret, chercherait à les retrouver. Ainsi, il avait fait surveiller les cachettes en permanence pour nous mettre la main dessus. Et il a réussit, une fois sortie de la grotte on a été prit en chasse par des mangemort. Nous avons réussit à nous réfugier au 12 squares Grimaud. Là l’ Horcruxes a été détruit et caché. Puis, les mangemorts sont entré par toute les issues. Trop faible pour nous battre, nous avons été arrêté et conduit devant Voldemort.
Tu doutes qu’il n’ a eu aucune pitié, et nous avons été sommairement exécuté pour l’ exemple.
Le problème, c’est qu’ au lieu de reposer en paix, les trois âmes qui cohabitaient dans le corps trop étroit de Régulus, se sont retrouvées transformées en spectre pour les fautes qu’il avait commises pendant son passé de Mangemort.
Lorsque nous avons senti que Dumbledore avait quitté ce monde, nous avons décidé d’ agir et de t’aider. C’est Abhétorius, le seul de nous trois habitué au monde extérieur puisqu’il avait été le vraie Régulus, qui s’est chargé de venir t’aider. »

Harry baissa les yeux un instant pour réfléchir à toute les informations qu’il venait d’entendre, puis il releva la tête pour parler
« Comment se fait il que vous ayez des aspects aussi différent ? »
Bétruis lui fit un sourire « Abéthorius à l’ apparence de Régulus c’est vrai. Quant à nous, nous ressemblons à ce que Régulus à voulu qu’on soit »
« Cependant » continua Harry « cela ne me dit pas ce que je fait ici »
« Combien d’ Horcruxes as-tu détruit Harry ? »
Harry se mit à réfléchir à nouveau
« Et bien il y a eu le journal de Tom Jédusor, Dumbledore à détruit la bague, vous avez détruit le médaillon, moi et mes amis avons détruit la coupe d’ Helga, et nous somme en possession du bouclier de Serdaigle. Donc il reste un Horcruxes à trouver. »
Rébéka prit alors la parole « Tu dois aller voir une certaine Anna Bowsley, elle pourra t’aider à détruire le bouclier. Elle habite le Manoir Bowsley au nord de Londres. Quant au dernière Horcruxes Harry, il doit s’agir d’un objet qui est resté en possession de Voldemort, Abhétorius essay de le localiser à l’ heure qu’il est. On t’informera dés qu’on aura plus de nouvelle »
« Merci leur dit Harry, je vais de ce pas me débarrasser du bouclier. Au fait vous m’ aider juste pour remercier Dumbledore ou parce que Sirius est mon parrain ? »
« Nous ne connaissons pas vraiment Sirius, lui et Régulus ne se parlaient plus lorsque qu’il a fragmenté son âme. En réalité, en t’aidant nous avons un moyen de payer notre dette et de quitter notre statut de spectre. » conclue Rébéka
« Et, j’espère sincèrement que ça marchera. Il est vrai que jusqu’à ce soir, je ne portait pas spécialement Régulus Black dans mon cœur, mais désormais c’est un peu différent »
« Nous non plus ne l’ aimons pas tellement » s’ exclama Rébéka
Harry ouvrit de grand yeux incrédules
« Et bien oui, c’est un peu à cause de lui qu’on se retrouve dans cette situation » acheva Bétrius
Harry préféra cesser la conversation ici car les choses commençait à s’embrouiller dans sa tête
« Nous allons te faire remonter » lui dit Bétrius
Soudain les murs se mirent à tourner très vite autours d’ Harry, et ce dernier se retrouva quelques secondes plus tard à l’air libre, entouré de ses amis, face à la pierre tombale portant les inscription R.A.B.

Chapitre 20 : Une nouvelle menace

Le retour au terrier fut rude pour Harry et ses amis. Non seulement le voyage fut long et pénible mais le pire c’était l’ accueil que Molly Weasley leur réservait
« Comment avez-vous osé partir sans rien me dire. J’ était folle d’inquiétude. J’ ai presque du torturé Giny et Luna pour qu’elle me révèle où vous étiez. Hermione ! Harry ! je vous pensez suffisamment raisonnable pour ne pas me jouer ce genre de tour. Quant à toi Ron, plus rien de m’ étonne désormais. Je ne serais pas surprise que ce soi toi qui aies eu cette stupide idée ! Maos vous ne vous en tirerez pas comme ça, croyez moi ! Vous allez passé le reste de la semaine à me récurer cette maison, et sans l’aide de vos baguettes. Je me suis personnellement acharné à la salir le plus possible pour vous occupez un bout de temps ! »
Harry, Hermione, Neuville et Ron baissaient la tête n’osant pas regarder Mme Weasley dans les yeux de peur d’ être foudroyé sur place. Mais Harry pensait aussi à la nécessité de rencontrer Anna Bowsley pour détruire le bouclier de Serdaigle. Toute tentative de fuite serait désormais très difficile.
Molly Weasley avait continué son discourt « Vous avez vu l’ heure qu’il est. Presque 23 heures. Vous allez manger un morceaux de ragoût puis monter vous couchez compris ! »
Pour toute réponse elle eu un faible murmure d’ approbation de la part de Ron.

Molly Weasley se dirigea vers ses fourneaux pour sortir le ragoût qu’elle avait mit à réchauffer. Pendant ce temps, Harry et les autres prenaient place autour de la grande table à dîner. Mais tout ce petit monde fut stopper net. Quelqu’un venait de frapper à la porte.
Ces trois coups secs venaient de résonner comme un coup de tonnerre dans la pièce.
Molly Weasley releva prudemment la tête
« Qui cela peut être à une heure pareil ? »
Soudain sa voix révéla le début d’un sentiment de panique
« Les enfants, montez dans vos chambres et restez y jusqu’ à nouvel ordre »
Mais Ron s’était déjà levé et avait armé sa baguette bientôt rejoint par tout le monde
« Non maman, on reste ici ! et attention à celui qui nos cherche des ennuies, je te promet qu’on à de quoi lui faire passer un sale quart d’ heure ! »
Devant le visage déterminer de ces jeunes sorciers, elle abdiqua
« Très bien, mais resté en arrière pour le moment »
Trois coups secs se firent entendre à nouveau
« J’ arrive ! une minutes »
Molly Weasley attrapa fermement la plus grosse casserole et se dirigea vers la porte.
Contre toute attente, elle ouvrit la porte sans aucune prudence en brandissant son arme de fortune de manière menaçante.
Elle eu juste le temps de s’ exclamer « Vous ! », qu’un éclair lui arracha la casserole des mains et la fit voler à l’autre extrémité de la pièce.
Molly recula d’un pas et laissant entrer Sévérus Rogue, drapé de sa cape sombre.
« Et bien Molly » s’exclama « je constate que vous savez toujours aussi bien accueillir vos hôtes. »
Personne ne savait trop quoi faire. L’ arrivé de Rogue était si brutale et si inattendue qu’elle laissa tout monde un peu déconcerté
Rogue ne se laissa pas démonté et alla s’asseoir à la grande table
« ça sent très bon ici ! Sans vouloir abuser je meurs de faim Molly, pourrais-je avoir un morceau de ce succulent ragoût que j’ aperçois dans la cuisine ? »
« Oui, asseyez vous avec les enfants je vais vous en servir un morceau » Molly se recoiffait et réajustait délicatement son tablier, tout en conservant un œil méfiant sur Sévérus
Ron était devenu rouge comme une tomate
« Non mais maman, tu plaisantes j’espère. Tu ne va pas servir cet espèce d’ escroc »
« Ron, je t’en prie ! Il est de mon devoir de savoir accueillir les personnes qui se présentes à ma porte. Quoi qu’est fait cet homme il mérite mon hospitalité. »
Ron était sur le point d’ éclater
« Je te rappel que c’est un sal meurtrier, encore que tu nourrices les chiens errants, mais là ! ça c’est le comble ! »
« Je vois Monsieur Weasley que vous avez garder une haute estime de votre ancien professeur de potion » lui lança Rogue
Ron pointa sa baguette en direction de Rogue
« Comme vous venez de la dire je ne suis plus votre élève. Et je suis certain qui si vous en aviez eu l’occasion dans les égouts de Londres, vous auriez pris plaisir à nous voir mourir les uns après les autres »
Rogue retrouva alors sa voix de professeur autoritaire et médisant
« Monsieur Weasley, si j’avais voulu vraiment vous tuer, vous seriez tous morts depuis votre première année d’ étude à Poudlard ! »
Ron semblait à deux doigts de lancer un sort, sa baguette s ‘agitait sous les tremblements de sa main, mais Rogue ne bougea pas d’ un pouce
Ron reprit la parole
« Allez Harry, dit lui toi ! dit lui qu’il n’est qu’une vermine de Mangemort, rappel lui que Dumbledore est mort de sa main »
Harry devint alors aussi rouge que Ron « Et bien, comment dire… je crois que Rogue n’est pas vraiment un assassin »
Ron se retourna vers Harry « Quoi !!! »
« oui » reprit Harry « C’est pour cette raison que je vous avez demandé de le laisser partir quand vous l’ avez ramené au 12 squard Grimaud après notre périples dans les égouts »
« Mais Dumbledore ! » balbutia Ron
« C’est un peu long à expliquer » s’excusa Harry
Ron regarda tout autour de lui, l’ air totalement déconcerté
« Je crois que j’ ai besoin de sommeil » il posa sa baguette « je monte me coucher »
« Mon chérie, tu dois manger ! » Molly lui tendait une assiette débordante de sauce
« Non, je crois que j’ ai perdu l’ appétit pour ce soir, bonne nuit » et sans se retourner, il regagna sa chambre.

Harry prit l’ assiette que lui tendait Mme Weasley et vint s’ asseoir en face de Rogue, qui avait déjà presque terminé la sienne.
Rogue s’ adressa cependant à Molly
« Si j’ ai pris la peine de venir jusqu’ici, c’est que j’ ai des nouvelles pour vous »
« Que ce passe t’il ? C’est Arthur ?! » s’inquiéta Mme Weasley
« Etant encore infiltré auprès de vous-savez-qui, je sais de source sur que les membres de l’ ordre du phénix sont retenus captifs sur l’ île de Chavezel par un horde de Mangemort »
Molly laissa échappa un plat qui percuta le sol et poussa un petit cri strident
Rogue reprit son explication, impassible
« Si nous ne faisons rien rapidement, ils seront exécutés. Grâce à moi et à mon rôle d’ agent infiltré on a une chance de les tirer de là »
Harry tapa du poing sur la table de rage. Il pensa à Rémus, à Arthur Weasley, à Maugrey, Bill et Tonks. Il ne supporterait pas l’idée de les laisser périr. Finalement le bouclier pouvait attendre un peu.



Rogue continua
« J’ ai besoin de renfort et il ne me reste plus que vous Potter et vos amis. J’ avoue que faire équipe avec vous ne m’ enchante pas plus que ça, mais nous n’ avons pas le choix je le répète. »
Harry lui lança un regard de défit
« Nous venons, ça c’est sur. Mais ne croyez pas que c’est pour vous faire plaisir, ce sont mes amis qui sont retenus prisonnier»
« Très bien, alors je vous conseil à vous et Miss Granger de prendre du repos. Je vous réveillerais dans quelques heures pour partir » Rogue lui indiqua la direction des escaliers
Harry se retourna pendant qu’Hermione et Neuville montaient se coucher
« Vous n’avez pas encore regagné ma confiance Professeur »
Molly Weasley était prostrée dans un coin de la cuisine et pleurait à chaudes larmes
Harry jeta un œil inquiet dans sa direction
Rogue lui lança un dernier regard, et Harry entendit alors sa voix raisonner dans son crâne
« allez vous coucher Potter, je m’occupe d’elle »

Harry n’ avait pas dormi plus de trois heures quand la main de Rogue le secoua violemment.
« Allez Potter, debout ! il est heure »
Harry cligna des yeux pendant quelques secondes et attrapa ses lunettes sur la table de chevet.
Il entendit à nouveau la voix de Rogue
« Monsieur Weasley, réveillez-vous ! »
Puis la voix pâteuse de Ron
« Quel heure est il ? »
« Déjà trop tard, vous avez 10 minutes pour vous préparer ! »
Rogue claqua la porte faisant sursauter Ron.
Sans se parler, les deux amis firent une toilette des plus sommaire, puis enfilèrent des habits relativement discrets. Ils s’emparèrent de leur baguette, et Harry de sa cape d’ invisibilité avant de descendre.
Devant la porte d’entrée, Hermione attendait l’ air anxieuse a côtés d’un Rogue aux traits tirés.
Harry regarda un moment dans toute la pièce avant de d’exclamer
« Où sont Neuville, Luna et Giny ? »
« Ils ne viennent pas avec nous » lui répondit froidement Sévérus Rogue « S’ associer à Monsieur Londubat me semble périlleux vu son niveau en maîtrise de sorts de défenses. Quant aux autres, elles sont trop jeunes pour leur faire courir le moindre risque »
Harry trouvait ça parfaitement injuste mais préféra se taire.
Molly Weasley ne semblait pas pouvoir faire autre chose que de sangloter en les voyant quitter la maison. Elle réussit à leur lancer en deux reniflements « Soyez prudents ! »

Ils marchèrent quelques mètre avant que Rogue ne s’ arrête.
« Nous allons transplaner jusqu’au port d’ Anglone de si vous doutez de vos capacité de tansplanage je vous conseilles de vous tenir à moi. »
Harry et Ron saisir un pan de la robe de Rogue, quant à Hermione elle désirait montrer à son ancien professeur de potion qu’elle était capable de se débrouiller seuls.
Dans un éclair qui souleva toutes les feuilles mortes sur 500 mètres à la ronde, ils se sentirent aspiré et étiré avant de sentir leur corps tournoyer dans le vide, tout ça avant de retombé brutalement sur le sol.
Harry se releva en se massant le dos, devant lui d’immense bateau de pêche amarré à des ponton de métal flotté au rythme des vagues. En se retournant pour voir si le autres allez bien, il aperçut une taverne bondé de marins. Une vieille enseigne de bois pendait affichant « Le rendez vous des sirènes »
Ces marins n’était pas des moldus, ils portaient des longues capes aux insignes les plus morbides, de la tête de mort à la sirène décharnée en passant par la serpent de mer.
« Ne les regardez pas comme ça Potter où vous cherchez définitivement les problèmes »
Sur ces paroles Harry tourna la tête et regarda Rogue qui continua à parler
« Nous allons nous diriger vers le dernier ponton »
« On prend un bateau » questionna Ron
« Bien sur » répondit Rogue méprisant « et si vous voulez on a cas leur envoyer un hiboux pour les prévenir de notre arrivée. »
Rogue sortie une sacoche de cuire d’une poche de sa robe
« Nous irons par dessous pas dessous les mers » et il leur distribua une algues verte et gluante
« De la branchiflore ! » s’exclama Harry se rappelant alors le tournois des trois sorciers.
« Bravo Potter ! Nous l’ingurgiterons avant de plonger » maintenant en avant.

Ron et Hermione prirent le tête du groupe, pendant qu’ Harry et Rogue marchaient derrière l’un à côté de l’autre.
Harry songea alors à quelque chose qu’il se sentait le devoir de dire à Rogue
« Monsieur ! Il faut que vous sachiez quelque chose »
« Que ce passe t’il encore Potter »
« C’est au sujet de Drago Malefoy »
« Je vous écoute. Allons Potter venant en à l’essentiel ! »
« Il est mort »
Sans lui laisser le temps de répondre, Harry raconta toute la scène dans la cabane d ‘Hagrid.
Harry ne s’attendait à ce que Rogue se mette à fondre en larmes, cependant il fut vexé par la réaction du professeur qui se contenta de hausser les épaules et de continuer à marcher sans rien dire
« Mais enfin ! je pensais que Drago était un élève pour qui vous portiez de l’ affection »
« Je n’ai d’affection pour personne » lui répondit Rogue
« Mais Drago »
« Ecoutez Potter, Drago était quelqu’un dans qui j’ avais mit l’espoir d’en faire un grand sorcier, pas un ami ! Sa vanité lui aura était fatale et je l’avais suffisamment prévenu. Il était trop immature pour supporté seul le poids de la charge qu’on lui confiait. Il est mort et on ne peut rein y faire. Alors concentrons-nous sur le présent »
« Vous n’avez aucune compassion » s’étonna Harry indigné
« Aucune » confirma Rogue
« Portant vous vous êtes repentis, vous avez connu le remord lorsque vous êtes revenus vers Dumbledore »
« Ne parlez pas de ce que vous ignorez Potter, ça devient agaçant à la fin »
« Comment ? »
« Dites-moi Potter, pourquoi cherchez-vous à tuer Voldemort ? Pour la sécurité des autres ou pour assouvir une vengeance personnelle. Prendriez-vous autant de risques si vous ne cherchiez pas en définitive à satisfaire un désir purement égoïste. Alors ne me faite pas de sermons sur la compassion et l’amour de son prochain. »
Harry ne savait plus quoi répondre, et sentait désormais un sentiment de gêne l’envahir, comme si Rogue l’ avait mis à nu.
Il continuèrent leur chemin en silence.

Ils marchèrent jusqu’au bout du ponton 77, et arrivèrent devant une mer noire et calme semblable à un drap de soie.
« Avalez votre branchiflore, plongez et suivez moi » Après avoir prononcé ces paroles Rogue se jeta le premier à l’eau.
Harry, Ron et Hermione le suivirent.
La mutation fut aussi douloureuse que la première fois, mais il fut agréable de sentir au bout de quelques secondes l’eau froide s’engouffrée dans les branchies. Le battement de leur cœur s’était ralenti et leur pieds palmés leur permettaient de nager très vite, à tel point qu’ils avaient l’impression de glisser sur l’eau.
Ils suivirent Rogue dont la mutation lui donné une impression encore plus menaçante.
Finalement ils atteignirent une berge de pavés, au moment où l’effet de la transformation commençait à se dissiper. Au loin les lumières d’ Anglone leur montraient la distance parcourue. Ron n’en revenait pas.
Rogue se retourna à nouveau vers eux
« Apprêtez-vous à vous cacher au moindre signe »
Harry mis sa cape d’invisibilité à porté de main.

Ils commencèrent à gravir la berge puis à escalader une bute. Arrivé tout en haut, ils réalisèrent que l’île était assez petite. Elle se composée de bâtiments éparpillé semblable a de petit manoir fantôme, abîmé par le temps et l’usure de la mer. Au centre de ce paysage clairsemé, une immense construction qui émettait en permanence un bruit de fracas métallique. Une poulie fixée à l’extrémité de la construction actionné une immense pointe de métal qui s’enfonçait dans le sol avant de ressortir pour cogner les parois puis de replonger à nouveau dans la terre.
« Mais qu’est ce que c’est que ça ?!! » s’étonna Rogue
Hermione avait bien une supposition mais elle n’eu pas le temps de donner son avis, Rogue agita sa main leur donnant le signal de se mettre à couvert.
Harry s’enfouit sous sa cape pendant que Ron et Hermione allèrent se dissimuler derrière un rocher.
Un Homme éclairé par sa baguette approchait dans leur direction en criant « qui va là ? ».
Il était habillé comme les hommes de Voldemort, s’était un Magemort.
L’homme se rapprocha un peu plus avant que Rogue ne s’avance à son tour en lançant
« C’est moi »
« Sévérus ? »
« Oui »
« Mais qu’est ce que tu fiches ici ? »
« C’est le seigneur qui m’envoi »
« Nous n’avons pas été prévenu. Pour quel motif ? »
« Il semblerait que le ministère vous ait repéré et prépare une attaque »
« C’est déjà fait » lui répondit le mangemort sur un ton de défi.
« Je vois ! j’en déduis que vous à réussir à contenir l’attaque »
« Evidement, il n’était qu’une poignée, ça a été un jeu d’enfant ! »
« Q’avez vous fait des prisonnier ? »
« Qu’est ce que ça peut te faire ? »
« Juste par curiosité »
« Justement je te trouve bien curieux. Je crois que tu as fait tout ce voyage pour rien »
Rogue fouilla dans sa robe et en sorti une gourde de métal « Désolé, mais je ne fait qu’exécuter les ordres, tu sais ce que s’est ! Un peu d’ hydromel ? »
Le Mangemort scruta la gourde avec envie
« J’avoue que c’est pas de refus » il s’en empara et avala une bonne gorgée « Ha ! ça fait du bien pour où ça passe. »
Rogue garda le silence pendant plusieurs secondes comme si il attendait que quelque chose se passe.
Au bout d’un moment les paupières du mangemort s’affaissèrent légèrement. Rogue repris la parole
« Maintenant tu vas me dire tout ce que je veux savoir. D’abords où sont enfermés les membres du ministères ? »
L’homme tendit la main vers une vieille demeure à l’ouest de l’île
« Ils sont enfermés dans ce bâtiment, sous une trappe dans le salon »
« Sont-ils encore en vie ? »
« Oui »
« Qu’est ce que c’est que cette énorme engin au milieu de l’île ? »
« C’est une foreuse »
« Et àquoi sert-elle ? »
« Il y a une bulle d’ abysse sous l’île, nous devons rester ici jusqu’à ce que la bulle soit percé »
« C’est un plan de Voldemort ? »
« Oui »
« Lorsque tu te réveillera tu auras oublié toute cette conversation » Rogue lui asséna un violent coup derrière la nuque et l’homme tomba sur le sol inconscient

Harry se découvrit pendant que Ron et Hermione avaient rejoint Rogue
« Vous êtes très persuasif » dit Hermione admirative
« ça n’ a rien à voir avec la persuasion jeune fille » Rogue se pencha et ramassa sa gourde « Je lui ai simplement fait boire du Véritassérum mélangé à un vieux Whisky »

Ils reprirent leur marche à allure prudente vers l’endroit où leurs amis étaient retenu captif
Pendant le trajet Harry ne put s’empêcher d’interroger Rogue
« C’est quoi cette histoire de bulle d’ abysse ? »
Rogue garda la même expression
« C’est très grave, je ne pensais pas que Voldemort en arriverait à de tels extrémités. Le fait de percer une bulle d’ abysse aura pour conséquence de répandre une sorte de nuit perpétuelle sur une bonne partie du pays »
« Il fera nuit tout le temps ? » interrogea Ron. La nouvelle ne semblait perturber plus que ça
« Vous ne comprenez pas ! » repris Rogue « ce n’est pas une nuit normale, se sont les abysses. Le froid et la peur qui s’installeront pour un très long moment, les moldus n’y résisteront pas plus de quelques semaines. D’abord la peur s’installera et poussera les gens à s’entretuer, puis le froid, la disparition de tout confort moderne viendra à bout des survivants. Enfin pour les plus résistant d’entre eux, ils finiront par sombrer dans la folie. Les sorciers comme nous, trouveront le moyen de survivre dans des endroit abrités, mais combien de temps. Ce sera le règne des seigneurs noires et des vampires. »
« Il faut la détruire » s’écria Harry
« Je doute qu’il existe un sort assez puissant pour venir à bout d’une telle machine » lui répondit Rogue
« C’est horrible » s’attrista Hermione
« La seul chose dont nous disposions c’est du temps. Je sais que les bulles d’ abysses se trouvent très profond. Même en forant jours et nuit, ils leur faudra plusieurs mois pour les atteindre. Si nous revenons vivant d’ici, je m’attacherais à trouver une solution. Pour le moment nous avons des prisonnier à libérer. »

Ils arrivèrent devant la vieille demeure. La porte d’entrée était verrouillée mais Hermione n’eu aucun mal à faire sauter la serrure d’un coup de baguette. Ils pénétrèrent dans une vieux salon, décoré à la manièrent d’une autre époque. Les meubles étaient couverts de poussières et de toile d’ araignées.
Ils cherchèrent un moment, jusqu’à ce que Ron ait la bonne idée de soulever le tapis du salon. Il y découvrit une trappe qu’ils réussirent à ouvrire après avoir utilisé de nombreux sorts.
Là, entassés dans une cave minuscule, les membres de l’ordre, le visage tuméfié et les yeux cernés semblaient néanmoins vivants.
Ils les aidèrent à sortir les uns après les autres
Arthur Weasley fut le premier à parler
« Je suis vraiment content de vous voir. J’ ai vraiment cru qu’on allait y passer. »
Rogue coupa court aux retrouvailles
« Nous n’avons pas beaucoup de temps à perdre, filons ! »
Ils sortirent prudemment de la maison. Tonks et Lupin se serraient la main très fort
« Comment quitter cette île ? » demanda Maugrey
« Nous n’avons pas beaucoup de possibilités, seul un bateau nous permettra de rejoindre les côtes » expliqua Rogue
« Pourquoi ne pas transplaner ? » demanda Ron
Hermione leva les yeux au ciel
« Ron, c’est impossible de transplaner au delà des mers »
Ils réussirent à rejoindre l’ extrémité de l’île sans se faire remarquer, les bruits de leurs pas étaient masqués par le bruit infernal que faisait la foreuse.
Ils choisirent l’embarcation la plus grande, et y montèrent les uns après les autres sous les gesticulations de Rogue qui tournait la tête pour s’assurer qu’ils n’avaient pas de visiteur.
« Et qu’est ce qui se passe ici ? »
La voix de deux Mangemorts venait de surprendre tout le monde. Rogue eu à peine le temps de se retourner que les deux homme lui faisaient face.
« Rogue ! mais qu’est ce que tu fabriques ? »
« Je ramène ces prisonniers auprès du seigneur des ténèbres. »
« Attend un peu, nous n’avons reçu aucun ordre dans ce sens, et puis tes prisonniers ne sont même pas ligotés alors que tu es seul. Ne bouge pas, je vais m’assurer que tu peux partir. » L’un des mangemort disparu dans le nuit pendant que son compagnon montait la garde.
Il s’adressa à Rogue
« Je ne sais pas ce que tu mijotes en ce moment Sévérus mais tes excentricités commence à agacer pas mal de monde et tu-sais-qui en premier lieu. »
Sans que le Mangemort s’en aperçoive, Rogue venait de pousser du pied l’embarcation qui commença à dériver sur les flots.
« Mes excentricité ! Je ne permet à personne de me traiter d’excentrique »
Sous les menaces de Rogue, le Mangemort fit un pas en arrière

Harry voyait le rivage sur lequel se trouvait Rogue s’éloigner de plus en plus. Il se saisit de sa baguette et la pointa dans leur direction
« Winkardum léviosa »
Une grosse pierre s’envola avant de retomber brutalement sur la tête du Mangemort.
Rogue se retourna et se jeta à l’eau, il nagea le plus vite possible pour rattraper l’embarcation.
Tout le monde l’aida à remonter sur le bateau.
Maugrey se dirigea vers l’arrière du bateau et plongea sa baguette dans l’eau. Tout autour de sa baguette l’eau se mit à former des bulles avant que des éclaires les propulsent à une vitesse fulgurante.
« Incroyable » s’écria Harry « on croirait que le bateau est équipé d’un moteur »
« Un quoi ? » s’exclamèrent les autres.
« Laissez tomber » leur dit Hermione « c’est du langage moldu très sophistiqué »
Ron raconta alors la découverte faite sur l’île au sujet de la foreuse, et tout le monde sembla effrayé
« On doit faire quelque chose » affirma Tonks « mais plus la peine de compter sur le ministère pour nous aider. »

Rogue s’était placé à l’autre extrémité du bateau, et semblait songeur
« Tout va bien professeur » S’inquiéta Harry
« Je sais désormais que je suis démasqué et il faudra que je me fasse à cette idée. Voldemort va chercher à me faire payer ma traîtrise, il serait donc plus sage que je me cache pendant un moment »
« C’est ça qui vous rend soucieux ? » questionna Harry
« Non, je ne suis pas soucieux, j’étais…. Enfin j’était juste en train de penser à quelqu’un »
Harry posa une main sur l’épaule de Rogue
« C’est Drago n’est ce pas ? »
Rogue écarta la main d’ Harry d’un geste brusque
« Non, ce n’est pas Drago ! Fichez moi la paix Potter ! Je vais très bien, et si j’avais quelque chose à confier, sachez que ça ne saurait certainement pas à vous que je le dirais »
« Bien ! alors je vous laisse » Harry alla rejoindre les autres laissant Rogue isolé dans son coin.
Jusqu'à leur retour, ce dernier resta complètement silencieux.

Chapitre 21 : Départ pour Londres

Un long chemin monté vers une colline et se perdait à travers la brume. La lune était resplendissante et brillée entourée de son harem d’étoile. Un doux parfum de rose flotté dans l’ air et Harry se sentait poussé le long de ce sentier inconnue par une force mystérieuse. Il s’engouffra dans cette brume humide et poursuivait son chemin presque à l’ aveuglette.
Il sorti peu à peu du brouillard pour se retrouver face à un muré de pierre en ruine. Une légère fumée dégageant une forte odeur de tabac flotté par derrière ce muret.
Harry le contourna et vit assis, adossé au mur, Albus Dumbledore qui le regard en l’air vers les étoiles, tirait de légère bouffées sur sa pipe de bois incrustées du sigle des quatre maisons.
« Harry ! » Dumbledore n’ avait même pas tourné la tête « belle nuit pour une promenade nocturne, n’est ce pas ? »
« Professeur Dumbledore ? » Harry resta planté là.
« Et bien viens t ‘assoire ! »
Harry s’exécuta et prit place à côté de Dumbledore
« Alors Harry, comment avance ta quête des Horcruxes ? »
« ça avance Monsieur, il ne m’en reste plus qu’un à trouver »
« Parfait ! cependant je te trouve imprudent d’en avoir parlé à d’autre personne que Miss Granger et M. Weasley »
« Pardon Monsieur » Harry baissa la tête un peu gêné
« je ne t’en veux pas, mais tu dois comprendre que les Horcruxes, c’est à dire l’espoir de l’éternité peut susciter l’envie et la convoitise, même chez les gens en qui tu peux avoir confiance. »
« Je comprends »
« Je sais Harry. Ce n’est pas un reproche, juste une mise en garde »
« Professeur, j’ ai des questions à vous poser »
« Vas-y Harry, mais sache que je ne répondrais qu’ à celle qui présente un réel intérêt pour ta quête »
« Tout d’abords professeur, je sais qui est R.A.B, et vous aussi puisque je sais que vous lui avez écrit. »
« Régulus en savait beaucoup sur les Horcruxes et puis il avait été mon protégé pendant plus de deux ans, lorsque j’ ai compris pour Voldemort, je me suis tourné vers lui. Je suis ravi qu’il ai décidé de t’aider. »
« Oui, je voulais juste savoir si je pouvais réellement lui faire confiance. Et pour Rogue et cette prophétie »
Dumbledore tira une nouvelle bouffée
« La prophétie concernant Rogue était très liée à la tienne. Disons qu’elles étaient complémentaires. Ainsi ai-je décider de le prendre comme professeur de potion, d’abord parce qu’il était très compétent mais surtout parce que c’était le seul moyen de vous réunir. Rogue aimait ta mère, ta mère aussi mais pas de la même façon. Il n’a jamais accepté la liaison qu’elle entretenait avec ton père. Ta naissance lui a porté le coup de grâce et l’ a poussé à révéler ce que tu sais à Voldemort. Il ne l’ a pas fait pour assouvir des pulsions meurtrières, ni pour assurer sa protection. Non Harry, il l’ a fait parce qu’il souffrait, c’était comme si il devait faire sortir de son corps le poison qui le rongeait. Mais Rogue a été dupé. Il avait fait jurer à Voldemort d’épargner Lily, pacte que ce dernier a violé. Rogue l’a détesté après cette nuit là.
« Et mon père, il y a pensé » Harry sentait la colère monter en lui
« Harry, je n’excuse pas Rogue, j’explique simplement ce qui a pu le pousser à commettre un tel acte. Dis moi Harry, que ferais tu si Giny t’abandonner pour se marier avec ton pire ennemie »
Harry ne répondit pas mais une pensée lui traversa l’esprit en y songeant. Il aurait voulu égorger le nouveau prétendant de Giny de ses mains.
« Mais Professeur, même si j’en ai l’envie je n’irais pas jusque là »
« Pourtant tu es prêt à tuer Voldemort »
« Oui mais c’est différent »
« Tuer quelqu’un est un acte horrible Harry, quelque soit la personne »
« Qu’est ce que vous voulez dire ? je devrais arrêter ? »
« Non, mais tu doit être conscient des raisons qui te pousse à le faire. C’est l’ amour qui doit te guider, pas la vengeance et la haine »
« Je crois que je saisis ce que vous voulez dire »
« Disons que Lily a été la seul faiblesse de Rogue. »
« A propos de ma mère Professeur » Harry leva sa franche « Pourquoi ? pourquoi m’a t’elle fait ça »
Dumbledore tira une nouvelle bouffée
« Je croyait que tu le savais. Cette cicatrice est la marque indélébile du sacrifice que ta mère a accomplie pour te protéger. Elle représente l’ amour qu ‘elle te portait. »
« Professeur, n’ a t’elle pas une autre signification ? »
Dumbledore plongea son regard dans celui d’ Harry
« Oui, cette cicatrice à une autre signification »
« Laquelle ? »
« Voilà une question dont la réponse n’ a aucun intérêt pour le moment. Je ne peux pas te le dire »
« ça suffit ! j’en ai assez qu’on me cache des choses ! j’attend des réponses depuis trop longtemps et je les veux maintenant »
Sans même sans rendre compte, Harry avançait un poing menaçant vers le visage du vieux professeur
« Harry » la voix de Dumbledore se fit douce et rassurante « Je ne voulais pas te le dire de mon vivant mais je t’ai considéré comme un fils. Au départ je jouais mon rôle de protecteur. Peu à peu il s’est mué en rôle de père. Tu vois j’ ai tâché de toujours sélectionner les informations que je devais te donner, et ensuite de t’en parler au moment opportun. Le moment n’est pas encore venu pour que je te révèle certaine chose. Ceci risquerait de nuire à ta tâche »
Harry se ravisa et plongea à nouveau son regard vers ses chaussettes
« Je n’ai plus beaucoup de temps Professeur. Voldemort cherche à percer une bulle d’ abysse et.. »
« Je sais Harry, continu ton chemin, je sais que tu réussiras »
« Pour le secret de ma mère, y a t’il d’autres personnes au courant »
« Ta mère ne s’était confié qu’à moi »
« Qui me le dira alors ? »
« Je crois que tu le découvrira par toi-même le moment venu. »
Harry senti ses yeux devenir humide et sa voix se mit à trembler
« Professeur ! »
« Oui Harry ? »
« je vous en veux de m’ avoir abandonner, vous me manquez beaucoup »
« Je suis parti aussi parce que je réalisé que je m’ étais attaché à toi et que je souffrais de te voir endosser ce rôle d’ élu. Je serais devenu un frein plus qu’une aide. »
Dumbledore se leva et laissa sa robe de sorcier s’agitait sous l’effet de la brise
« Bien Harry. Il est temps pour moi de retourner à mes occupations. Au revoir »
Harry se redressa à son tour
« Professeur ne partez pas maintenant ! »
Mais la silhouette de Dumbledore avait déjà disparu
Harry se mit à hurler à plein poumons
« Professeur ! moi aussi je vous considère comme un père. Je vous aime !! »

Harry sursauta à nouveau. Il mit un certain temps à réaliser qu’il était au terrier, allongé sur le canapé du salon, Giny blottit contre lui. Il avait le front trempé et son cœur battait vite
« Harry ! » la voix encore endormie de Giny lui parvint aux oreilles « tu as dit que tu m’aimais ? »
Harry se pencha vers elle et l’embrassa
« Tu en doutais ? »
Elle se blottit encore un peu plus contre lui. Harry se rallongea mais ne réussit pas à retrouver le sommeil. Ce n’était qu’un rêve mais il avait la conviction d’ avoir réellement parlé à Dumbledore.

Le lendemain, Ron, Giny et Harry s’entraînèrent au Quidditch dans le jardin histoire de se changer les idées pendant qu’ Hermione se consacrait à l’étude de nouveaux sorts.

Ron descendit en pique vers elle
« Hermione, est ce que tu as vu cet arrêt » Ron bombait le torse rempli de fierté
« Formidable » dit-elle d’un air nonchalant et sans lever la tête « excuse moi de ne pas applaudir mais j’ai les mains occupées »
Ron rentra furieux et vexé dans la maison suivit de Giny
Harry vint s’asseoir à côté de son amie
« Allons Hermione, tu es dure avec lui »
« Je l’aime Harry, je suis vraiment amoureuse de Ron. Et cet espèce de crétin est trop fier mais surtout trop trouillard pour m’avouer ce qu’il ressent. Alors je préfère l’ignorer »
Harry passa son bras autours du cou d’ Hermione
« Je te comprends mais fait un effort, pour moi »
Hermione souffla « D’accord »
« Promis ? »
« Promis »

Après le dîner, il préparèrent leurs affaires.
Harry, Ron et Hermione se rendraient à Londres pour rendre visite à Anna Bowsley, la sorcière qui devait les aider à détruire l’ Horcruxes
Neuville et Luna avaient pris la décision de rentrer un peu chez eux. Quant à Giny, sa mère lui avait formellement interdit de suivre son frère, elle devait rester là ce qui l’ avait rendu furieuse.

Hermione profita d’un moment de calme où tout le monde était réunis pour annoncer à Ron et Harry qu’il passeraient le nuit chez ses parents avant de se rendre au manoir Bowsley, le
Lendemain
« Cela fait longtemps que je ne les ai pas vu »
« C’est une excellente idée » approuva Molly Weasley « en plus ce sont des gens charmants »
Arthur Weasley parut soudain très excité
« J’ai une idée, puisque vous allez chez les moldus….. pardon chez les parents d’ Hermione, vous allez y aller comme de vrais heu…. Non sorcier »
M.Weasley leur tendit des clefs
Ron s’en empara « Ce sont des clefs de voiture ! »
M. Weasley agita la tête dans tout les sens en signe d’ approbation
« ARTHUR WEASLEY !! Qu’est ce que ça veux dire »
« Ho Molly je t’en prie. J’ai bricolé ça dans le garage »
Hermione parut soucieuse
« Vous y avez mit de l’essence ? »
« Quoi ? » interrogea M.Weasley « de l’ effluve de quoi ? »
« Je vois ! » s’inquiéta Hermione
« Ha non, elle fonctionne grâce à la magie. Mais cette fois-ci pas question de se faire repérer, le voiture roule tout simplement. Et personne n’aura l’idée de vous chercher dans une voiture »

Molly Weasley fut bien obliger de se soumettre devant la joie de son mari.
La voiture ne ressemblait pas à celle qui s’était écrasait contre le saule cogneur. Elle était plus grande et toute noire. Elle ressemblé en fait à un corbillard
Une fois dans la voiture, leurs bagages posés sur le toit, Mme Weasley leur fit les dernières recommandations
« Soyez prudent, ne vous arrêtez pas en chemin et surtout ne touchez à rien, la voiture vous guidera jusque chez Monsieur et Madame Granger. Arrivez la-bas envoyez moi un hiboux. »

Finalement il quittèrent le terrier en roulant. Harry récupéra en dormant, pendant que Ron et Hermione se chamaillaient à l’avant.
« Mais enfin Hermione, puisque je te dit que t’es explications sur les runes légilamenciennes ne m’intéresse pas, tout comme mes prouesses au quidditch te laissent de marbre. »
« Tu parles de prouesses, moi je dirais plutôt un coup de chance »

Harry fut réveillé par l’ arrêt brutal de la voiture et la voix d’ Hermione qui cria « on y est ! »

Sur le perron d’une maison bourgeoise, M et Mme Granger guettaient leur arrivée.
A peine sortie de la voiture Hermoine se précipita dans leurs bras
« Papa, Maman, je suis tellement contente de vous voir »
« Ma chérie »
Hermione se tourna alors vers Harry et Ron qui dégageaient les bagages du toit
« Vous connaissez déjà Harry et Ron »
« Bien sur » M Granger leur adressa une poignée de main vigoureuse « tu nous en as tellement parlé qu ‘ils n’ont plus aucun secret pour nous »
Ron parut un peu gêné alors que Harry se sentit tout de suite chez lui.
L’intérieur de la maison était joliment décoré, mais Ron était un peu perdu autour de tout ces appareils moldus
Hermione lui expliqua ce qu’était une télévision, une grille pain ou encore un aspirateur, tout ceci sous le regard amusé des parents d’ Hermione.
« On peut voir du Quidditch sur ta télémission » interrogea Ron
« Non, tu devra te contenter du football » lui dit Hermione en zappant sur la chaîne sport
« Ha oui, Dean Thomas en parlait parfois » se rappela Ron qui prenait place devant l’écran. Mais ce dernier rejoignit rapidement tout le monde dans la salon
« Déjà fini »interrogea M. Granger amusé
« C’est beaucoup trop lent et simpliste. Franchement ça m’ennuie » confia Ron.

Ils prirent possession de leur chambre, puis descendirent pour le souper.
Hermione raconta ce qui s’était passé au cours de l ‘ année mais surtout elle parla de la fermeture de Poudlard.
« C’est incroyable tout de même » s’indigna Mme Granger
Les parents d’ Hermione racontèrent l’enfance de leur fille
« Elle a apprit à lire avant de marcher. C’est à l’ âge de cinq ans qu’on a découvert ses talents de sorcière » raconta M. Granger « Elle faisait léviter ses cubes en plastiques qui finissaient par se ranger tout seul dans leur boite »
« Le problème c’est qu’à l’école, ses pouvoirs effrayés tous ses camarades, elle était toujours toute seul. Alors on a été soulagé quand on a su qu’elle était admise dans cette école de sorcier » continua sa mère.
A cet instant Harry enviait Hermoine d’ avoir des parents si compréhensifs et tolérants.

Hermione aida son père à débarrasser la table et à chercher le dessert. Pendant son absence, la conversation continua entre Mme Granger, Ron et Harry
« Nous sommes très fier d’elle » commença Mme Granger
« Elle est une brillante élève » continua Ron
« La meilleur de sa promotion » confirma Harry
Les joues de Mme Granger rougirent légèrement
« Elle a toujours été brillantes et précoce. Mais dite moi, elle nous a parlé de son petit ami, vous le connaissez je suppose. Elle a l’air très amoureuse »
Ron sembla tomber d’une falaise, le visage de Viktor Krum surgit devant ses yeux comme une fantôme revenu du passé
« Oui » lui répondit Ron
« Et comment est-il. Hermione nous en parle beaucoup mais refuse de nous dire quoi que ce soit sur lui »
« C’est un grand sportif » reprit Harry
« Doublé d’un imbécile » continua Ron
« Ha bon ? » s’étonna Mme Granger
Harry donna un coup de coude à Ron en lui lançant tout bas
« Ron s’il te plait, retient tes états d’ âme »
Mais ce dernier trop bien lancé continua son réquisitoire contre Krum
« Je trouve personnellement qu’ils n’ont rien en commun, ce Krum a la cervelle aussi grosse qu’une dragée de chez Berticrochue. Je me demande d’ailleurs si il sait comment on ouvre un bouquin »
« Vraiment ? » Mme Granger n’en revenait pas elle-même
« Je vous le dit, c’est un imbécile égoïste »
La voix d’Hermione retenti dans la pièce
« Qui est un imbécile égoïste ? » demanda t’elle curieusement alors qu’elle revenait de la cuisine tenant dans ses mains les assiettes du dessert
Harry s’enfouit la tête dans ses mains pour ne pas voir la massacre qui allait avoir lieu
Hermione posa les assiettes puis regagna sa place pendant que son père servait les parts de gâteau
« Vous avez perdus votre langue ou quoi ? Qui est un imbécile égoïste » questionna t’elle de nouveau
« Ron ? »
« Heu et ben…… »
« Maman ?? »
« Nous étions simplement en train de discuter de vos connaissances à Poudlard et… »
« Arrêtez de me prendre pour une débile »
Mme Granger s’éclaircit la gorge
« Je questionnais juste Harry et Ron au sujet du petit copain dont tu nous parles temps en ce moment. Je voulais juste en savoir un peu plus »
Entre ses doigts écartés, Harry essaya de discerner le visage d’ Hermione. Cette dernière semblait parfaitement calme
Mme Granger essaya de se justifier
« Tu sais ma chérie, Ron est ton ami et je penses qu’il dit ça parce qu’il veut le meilleur pour toi »
Hermione posa un regard glacial sur Ron qui essayait de disparaître sous la table. Après un moment de silence elle répondit à sa mère
« Non maman, Ron à raison, mon petit copain n’est qu’un imbécile égoïste »
Elle avala sa part de gâteau sans rien dire puis monta se coucher après avoir embrassé ses parents.
Après le départ d’ Hermione, Harry et Ron continuèrent à raconter aux parents d’ Hermione la manière dont leur forte amitié s’était scellé en première année, puis les aventures qu’ils avaient partagé depuis et Madame Granger ne put s’empêcher de verser une larme en serrant la main de son mari quant Harry raconta la mort de Dumbledore.
Ron apporta un peu de bonne humeur en tentant d’expliquer le Quidditch à M et Mme Granger.
La conversation se termina tard et tout le monde décida d’aller se coucher.

Une fois dans leur chambre, Harry constata que Ron arborait un visage radieux
« Je peux savoir ce qui te rend heureux ? » demanda Harry
« c’est Hermione » lui répondit Ron « Elle n’aime pas Krum. T’as vu, elle aussi pense que ce n’est qu’un abruti »
Harry fixa Ron une seconde
« Ron, est ce qu’il t’arrive de réfléchir »
« Pourquoi tu dis ça, tu l’as entendu toi aussi »
« Mais bon sang, arrête de te regarder le nombril et fait un peu attention à elle, à ce qu’elle ressent, à ce qui peu la blesser. Je t’aime beaucoup Ron mais par moment j’ai envie de te jeter un sort pour te réveiller. Hermione est très sensible et toi tu passes ton temps à ignorer ce qu’elle cherche à te faire comprendre. »
Le sourire de Ron s’effaça d’un seul coup
« Tu crois que je l’ai blessé en parlant de Krum comme ça. Elle serait encore amoureuse de lui ? Mais il faut bien se rendre à l’évidence… »
« RON » coupa Harry « Hermione n’ a jamais parlait de Krum à ses parents, elle n’ a même jamais été amoureuse de lui »
« Mais alors de qui elle leur parle sans arrêt. Ce fameux petit copain ? »
Harry vint s’asseoir sur le lit, à côté de son amis et prit une profonde inspiration de désespoir
« Ron ! lorsque Hermione parle de son fiancé à ses parents sans évoquer son identité, en fait elle parle de toi»

Chapitre 22 : Les reflets du temps

« Ron ? tu vas rester longtemps à fixer ta tasse ? »
Harry regarder son ami, qui avait l’air perdu dans ses pensée, les yeux fixés sur son café.
« Qu’est ce qu’elle fiche ? il est 13 H passé ! » Les yeux de Ron s’étaient maintenant portés sur la pendule
« De qui tu parles ? » demanda Harry
« Ben d’ Hermione bien sur »
“Elle va descendre. Elle devait être fatiguée »
« Tu crois pas que je devrais aller voir ce qui ce passe »
Ron s’était déjà levé mais il se rassit lorsque Hermione entra dans la pièce
« Bonjour les garçons, bien dormi ? »
Les joues de Ron se mirent à rougir, puis il se mit à balbutier
« Hermione ! tu vas bien…. Tu, tu veux une tasse de café ou autre chose ? »
« Merci Ron mais je suis assez grande pour me servir toute seule. »
Elle se versa une tasse de thé et alla s’asseoir à table en faisant de gros yeux à Harry qui se contenta de hausser les épaules.
Pendant tout le déjeuner, Ron la regarda comme si elle était une œuvre d’art ce qui l’a mit un peu mal à l’aise.

Dans l’après-midi, Ron se retrouva dans le jardin des Granger, avec la père d’Hermione
« Vous voyez M. Granger, c’est un sort très simple finalement, il suffit d’ agiter sa baguette comme ceci et de dire Winkardium léviosa. Ainsi vous pouvez faire léviter des objets et les bouger dans l’espace. »
« Incroyable, Hermione refuse de nous montrer le moindre sort, elle nous dit que c’est interdit. Pourtantje suis assez curieux de voir ça. Par exemple, tu vois cette abris en bois, et bien j’ai toujours voulu le déplacer de ce côté là, mais il faut que je démonte tout pour le remonter à cette endroit. »
Ron releva ses manches et posa une main rassurante sur l’épaule de M. Granger
« Ecoutez, je vais essayer, mais je ne vous promets rien, cet objet à l’air assez lourd. »
Ron ferma les yeux et se concentra pendant quelques secondes. Puis il agita sa baguette et prononça sa formule.
Avec une grande facilité, le petit cabanon se leva et glissa dans les airs avant de retomber en douceur à l’endroit indiqué par M. Granger.
« Formidable ! » s’exclama M. Granger « Je suis vraiment épaté »
« C’était assez facile en réalité, question d’entraînement » Ron astiquait sa baguette arborant un air supérieur.
A cet instant, seul Harry avait vu qu’Hermione discrètement caché derrière la porte de la cuisine l’avait aidé à soulever cette important masse de bois.

Mme Granger leur montra enfin des photos familiales, et Ron insista pour garder une photo d’Hermione.
« Pourquoi tu veux ma photo ? Tu me vois tous les jours »
« Oui mais j’aime bien avoir des photos de mes amis avec moi. »
« Tu n’as même pas de photo d’ Harry ! » reprit Hermione
Ron jeta un regard de pitié vers Harry
« Si » menti Harry « je lui en ai donné une il y a deux ans »
Hermione ne posa pas plus de questions et insista pour qu’on cesse cette séance de photo un peu gênante.

En début de soirée, Harry jugea qu’il était temps de se rendre au manoir Bowsley
« Vous êtes sur de ne pas vouloir rester une nuit de plus ? » demanda Mme Granger
« Non » lui répondit Hermione « nous n’avons pas beaucoup de temps devant nous »

Ils rangèrent leurs affaires sur le toit de la voiture et Ron insista pour s’occuper personnellement des affaires d’ Hermione
Cette dernière s’approcha d’ Harry avant de lui demander tout bas
« Qu’est ce qui lui arrive aujourd’hui ? »
« Je penses qu’il commence à comprendre »
« Il a enfin compris qu’il ne comprend jamais rien ? »
« C’est un peu ça » Harry se mit à rire
Mme Granger s’approcha sur le perron de la maison
« Ron ! est ce que je pourrais te parler cinq minutes »
« Bien sur Mme Granger »
Et Ron s’engouffra dans la maison en faisant de petit bond
« Vraiment bizarre » s’inquiéta Hermione

Une fois Ron de retour, il montèrent dans la voiture et tapotèrent avec leur baguette sur le volant pour la faire rouler.
Au loin, les parents d’ Hermione leur faisaient de grands signes en guise d’ au revoir
« Il sont vraiment gentils tes parents Hermione » lui dit Harry
« Merci, je crois qu’ils vous apprécie beaucoup eux aussi »
« ça c’est sur » confirma Ron
« Dit donc toi ! qu’est ce que ma mère à bien pu te dire tout à l’heure ? » interrogea Hermione
« ça c’est un secret entre elle et moi, désolé ! » et Ron posa sa nuque contre ses mains et allongea les pieds sur le tableau de bord, un sourire au coin des lèvres.

Le trajet leur parut assez long. Par sécurité il contournèrent Londres et arrivèrent devant le manoir d’ Anna Bowsley.
Un vieille grille rouillée servait de portail d’entrée. La voiture s’arrêta d ‘elle même puis les phares se coupèrent ce qui les plongea dans une quasi-total obscurité
Ils firent de la lumière à l’aide de leurs baguettes
« ça commence mal » s’inquiéta Harry
« Ne soit pas supertitieux » le rassura Ron
Ils poussèrent la vieille grille et escaladèrent des marches pour se retrouver devant une grande porte de bois. Sur le côté, un aigle de bronze dont une petite chaîne sortait du bec
Harry tira un coup sec
Derrière la porte, ils entendirent des pas, puis un bruit de verrous.
La porte s’entrouvrit légèrement. La tête d’un vieillard au nez aquilin et au crâne dégarni les dévisagea des pieds à la tête.
« Vous êtes perdu jeunes gens ? » sa voix était aigu et frêle
« Non monsieur » répondit Harry « je suis désolé de vous déranger aussi tard mais moi et mes amis souhaiterions voir Madame Anna Bowsley »
« Et qui vous envoie ici ? »
Harry essaya de jouer la carte de la prudence
« Albus Dumbledore »
La porte se referma brutalement avant de se rouvrir
« Je m’appel William et je suis le valet de Miss Bowsley. Si vous voulez bien me suivre »
Ils le suivirent à travers un long couloir dont les portraits fixés sur le mur semblait les regarder.
Hermione en profita pour questionner William
« Je voulais savoir, le rôle de valet n’est il pas réservé aux elfes de maison ? »
« Miss Bowsley ne tolère pas l’esclavage elfique. J’ ai toujours servi sa famille en échange de leur protection. »
Hermione se pencha vers Ron et Harry
« Je crois qu’elle va me plaire »
Ils déboulèrent sur un immense salon, dominé par une grande cheminée. Des fauteuil d’un style classique et une grande banquette dominaient le coin de la pièce. Le reste était occupé par table de réception de plusieurs mètres de long.
William les invita à s’asseoir
« Je vais chercher Miss Bowsley »

Ils se retrouvèrent seul
« Harry ! » sursauta Ron
« Quoi ! » Harry sursauta à son tour
« Tu as pensé à prendre le bouclier » demanda Ron
« Pfff ! tu m’as fait peur. Oui je l’ai camouflé dans mon sac que je ne quitte jamais »
« Parfait » se rassura Ron

« Messieurs Dames, bienvenu dans ma modeste demeure »
Une grande femme, les cheveux rouges et ébouriffés, le teint blanc et les yeux d’un bleu profond venait de surgir devant eux. Elle portait une longue robe argentée sertie de pierre aux inscriptions étranges.
Hermione se leva la première et s’approche de Miss Bowsley en lui tendant la main
« Hermione Granger, ravie de vous rencontrer. Je porte un profond respect aux gens qui se préoccupe du sort des elfs. »
Miss Bowsley lui adressa une molle poignée de main
« Ravie Miss Granger »
Harry et Ron se levèrent à leur tour
« Je m’appel Harry et voici mon ami Ron »
« Enchantée. Je ne me présente pas puisque vous connaissez déjà mon nom. Asseyez vous »
Ils s’exécutèrent.
Anna Bowsley reprit
« Ainsi c‘est Albus Dumbledore qui vous envoie ! Je suppose que ce n’est pas pour m’apporter des fleurs »
« Non » Harry réalisa soudain que cela aurait pu être une bonne idée « En réalité nous avons un service à vous demander »
« Albus Dumbledore vous a demandé ça avant de mourir ? »
« Oui » Harry avala la boule qui montait dans sa gorge « c’était sa dernière volonté en quelque sorte »
« Je vous écoute »
Harry tira le bouclier de son sac et retira sa cape d’invisibilité comme on déballe un cadeau.
Il posa le bouclier sur la petite table puis se rassit
« On voudrait que vous nous aidiez à détruire ce bouclier »
Anna Bowsley caressa le miroir qui se trouvait au centre du bouclier
« Le bouclier de Serdaigle ! » Elle semblait désormais totalement fasciné par l’objet « Je pensais qu’il avait disparu pour de bon. Finalement les rumeurs portent parfois la vérité »
Ron essaya de la tirer de ses pensées
« Est ce que vous acceptez de nous aider ? »
« Vous me demandez de détruire un objet aussi inestimable. C’est impossible ! »
« Excusez moi, mais vous n’imaginez pas à quelle point c’est important » expliqua Harry
« Et bien dite moi pourquoi ?» les yeux d’ Anna se posèrent sur le visage d’ Harry
« Je ne peux pas, je suis désolé » s’excusa Harry
« Alors je ne peux pas le détruire juste parce que trois adolescents me l’ont gentiment demandé. » Le sourire aimable d’ Anna venait de disparaître.
« Disons que ce bouclier porte en lui la marque funeste de Voldemort. Il est sous son contrôle et on ne pourra rien faire tant qu’on ne l’aura pas détruit » Harry avait essayait d’en dire le moins possible
Anna Bowsley fixa Harry pendant plusieurs secondes
« Savez vous que ce bouclier appartient à ma famille. Il a une grande valeur à mes yeux, non pas par ce qu’il coûte mais par ce qu’il est. C’est un réflecteur de temps. »
« Un quoi ? » demanda Harry
Devant les yeux plissés des trois jeunes gens, Miss Bowsley appela William
« William, pouvez-vous tenir ce bouclier et vous reculer un peu »
Le valet souleva le bouclier avec beaucoup de prudence puis le posa contre sa poitrine et recula
« Alors qui veut essayer ? » demanda Anna
Après un peu d’ hésitation Ron se leva et vint se poster en face du miroir.
« Qu’est ce que je dois faire ? » Ron scruté le miroir mais ne semblait rein voir a part son propre reflet
« Concentrez-vous » lui conseilla Miss Bowsley
Ron plissa les yeux et resta comme ça un moment puis il s’exclama
« ça y est, il y a de la fumée. Ho Harry c’est notre final de Quidditch, celle qu’on a remporté ensemble »
Mais l’image se troubla et un nouvel écran de fumée se répandit sur la surface avant de se dissiper.
Désormais Ron se voyait plus vieux. Il était habillé d’un magnifique costume noire et Hermione se tenait à ses côté. Jamais il ne l’ avait vu plus jolie. Elle était habillé d’une magnifique robe blanche, un bouquet de rose à la main.
Mais l’image se brouilla assez vite
« Alors qu’est ce que tu vois ? » l’interrogea Harry
« Heu…rien, juste cette super final » mais la voix de Ron le trahissait
Il vint se rassoire et interrogea Miss Bowsley
« Peut-on voir l’avenir là-dedans »
« Absolument » lui répondit Miss Bowsley « Mais de l’avenir, vous ne pouvez y voir que ce qui doit se réaliser si le court des événements suit son chemin. Le reste de votre futur n’est pas encore écrit. »
« Mais, ce qu’on voit doit se produire ? » insista Ron
« Pas forcément » lui répondit Anna « tout dépend de vous. C’est le probable que vous voyez, pas le certain. Est ce que quelqu’un d’autre veut tenter l’expérience ? »

Harry se leva à son tour et se posta devant le miroir, un peu anxieux sur ce qu’il pourrait découvrir.
La fumée se dissipa et Harry vu alors le grand lac de Poudlard. Lui et Giny se promenaient sur le bord, main dans la main. Giny riait beaucoup et elle semblait plus resplendissante que jamais. Harry se souvenait de ce moment. C’était un peu avant la mort de Dumbledore
Puis le fumée se fit à nouveau. Ceci dura un moment avant qu’une nouvelle image apparaisse sur la surface du miroir.
Ce que vit Harry lui glaça le sang. Passé ce sentiment d’horreur, c’est une profonde tristesse qui l’envahit. Il était comme figé devant cette image sordide et souhaitait qu’elle se dissipe le plus vite possible. Mais l’image restait comme figée sur la paroi du bouclier
« Qu’est ce qui ne va pas Harry ? » Ron s’était levé pour voir ce qui terrifiait tant son ami
Harry se retourna brutalement
« NON ! Ron reste où tu es! ne t’avance surtout pas ! »
« Mais Harry qu’est ce qui t’ arrive ? » Ron continuait d’avançait vers le bouclier
Harry sorti alors sa baguette et la pointa vers son meilleur ami
« Ron, si tu fait encore un pas, je te stupéfi sur place tu m’as compris !! »
Ron recula « T’es devenu fou ou quoi ? »
« Ron ne m’oblige pas à faire quelque chose que n’ai pas envie faire. »
Sans discuter Ron retourna à sa place. Hermione lui jeta un regard d’incompréhension.
Harry se retourna vers William
« S’il vous plait, baissez cet objet de malheur »
William s’exécuta et reposa le bouclier sur la table pendant qu’Harry s’asseyait à côté d’un Ron sous le choque.

« Alors je suppose que cette petite expérience ne vous a pas laissé de marbre » Anna Bowsley semblait satisfaite de l’effet produit sur ses invités.
Harry lui adressa un regard rempli de haine
« Je suppose que vous trouvez ça très amusant mais moi je suis là pour quelque chose de sérieux. Soit vous acceptez de détruire cette chose, soit je trouverais quelqu’un d’autre pour le faire »
« Je vois qu’il est inutile de négocier avec vous » soupira Miss Bowsley « Ecoutez laissez moi le temps de réfléchir et en attendant nous allons dîner. »
« Et quand est ce que vous nous donnerez votre réponse ? » demanda Hermione
« Après le dîner c’est promis » affirma Anna Bowsley

Anna les laissa seul et monta changer de robe pour le souper pendant que William s’occupait de mettre la table.
« Qu’est ce qui t’as prit tout à l’heure » demanda Ron qui avait retrouver son calme
« Ron, je te jure que ça n’ aucune importance. Ça me concernait…mes parents, je les ai vu se faire tuer et je n’avait pas envie que tu vois ça »
« Je comprend. Excuse moi Harry »
« Allez c’est oublié ! » Harry lui adressa une tape amicale
« Je vais chercher le reste de nos affaires. Cette endroit ne m’inspire pas confiance » Ron s’éloigna l’air rassuré
Mais le visage d’ Harry s’assombrit à nouveau
Hermione posa ses mains sur celles d’ Harry
« Harry ! je sais que tu as menti à Ron. Je sais que ce que tu as vu dans ce miroir ne te concernait pas. Et je penses enfin que me le dire te soulagera un peu. »
Harry plongea son regard dans celui d’ Hermione
« Hermione, promet moi que ce que je vais te dire restera entre nous. »
« Je te le promets »

Harry prit une profonde inspiration
« Lorsque la brume s’est dissipée sur le miroir, je nous ai vu. Nous étions réunis autour d’un lit….»
Il s’arrêta soudain perturbé par une présence dans la pièce.
Anna Bowsley, vêtue d’une somptueuse robe de soirée pourpre s’ avançait vers eux.
« Vous trouvez ça surprenant ? »
« Je vous demande pardon » interrogea Harry
« La mort n’est elle pas la fin qui nous attend tous ? »
Harry n’eu pas le temps de répondre, Ron venait de revenir chargé de trois valises
« Vous pourriez venir m’aider ! »
Anna sortie sa baguette et les valises se mirent à flotter dans les airs en direction du premier étage
Puis elle tapa dans ses mains et la lumière des chandelles se fit plus douce
« Je vous propose de passer à table »
« Je meurs de faim » s’exclama Ron

Ils se retrouvèrent assis autour de la grande table surchargée de plats divers.
Ron se jeta sur le rôti de lapin aux fraises, tandis qu’ Hermione se contentait d’une soupe de Mélandrine. Quant à Harry, il n’avait pas touché son assiette, son esprit trop perturbé par les images qui repassé sans cesse dans sa tête.
Hermione rompit le silence qui s’était installé
« Mme Bowsley, je suis surprise de toutes ces références au chiffre sept que l’on trouve partout ici. Sur les portes, ainsi que vos pendules qui indique sept chiffres et enfin les sept couverts sur la tables alors que nous sommes que quatre à manger »
La question d’ Hermione tira Harry de ses pensées.
« Vous êtes très perspicace jeune fille. Effectivement le chiffre sept revêt une grande importance en magie. Mais savez vous pourquoi ? »
« C’est en rapport avec l’astronomie ou un truc comme ça » Ron parlait la bouche pleine et ils eurent de la peine à déchiffrer ses propos
« Heu non » répondit Anna Bowsley
« Le sept est le nombre magique parfait parce qu’il symbolise l’ alliance du quatre et du trois.
Le quatre représente le carré, la solidité des bases, la perfection géométrique et symétrique, alors que le trois représente le triangle, la trinité et l’élévation vers la spiritualité. »
Ron écarquillait les yeux d’ admiration pendant qu’Hermione prenait des notes.
Harry se leva de table soudainement
« Excusez moi mais je n’ai pas très faim. Je voudrais savoir Mme Bowsley si vous acceptez de détruire ce bouclier, comprenez que j’ai d’autre chose à faire »
Anna s’essuya délicatement la bouche comme le font les grande dame du monde
« Asseyez-vous Monsieur Potter »
« Vous connaissez mon nom ?! »
« Mais bien sur ! sachez que j’était au courant de votre venu, et de toute façon tout le monde connaît Harry Potter »
« Qui vous a prévenu ? » s’inquiéta Hermione
« Disons que nous avons un ami commun » Anna Bowsley frappa à nouveau dans ses mains et une ombre sortie du mur glissa jusqu’à la table avant de se matérialiser devant eux
« Abhétorius ! » Harry se sentait rassuré
« Bonsoir Harry, content de te voir »
« Moi aussi ! vous allez pouvoir lui dire combien il est important qu’elle détruise le bouclier » Harry pointa du doigt le bouclier resté sur la table mais s’aperçut qu’il n’y était plus
Le visage d’ Abhétorius s’assombrit.
« Je suis désolé Harry mais ce bouclier ne sera pas détruit. »
Harry prit un moment pour réagir, passant de la surprise à la colère
« A quoi vous jouez ? » demanda la voix tremblante d’ Harry
« Tu vois Harry ce qui compte le plus pour moi c’est de retrouver le repos éternel, et c’est une chose que Voldemort peu m’ offrir en échange de son dernier Horcruxes »
Harry avait le visage rouge de colère « Non ! vous vous trompez, Voldemort ne vous fera pas de cadeau »
« Comment peux-tu en être aussi sur » le ton d’ Abhétorius était cynique
« Parce qu’il lui reste un dernier Horcruxe » assura Harry
Ron et Hermione s’étaient reculés prés à porter une attaque pour aider leur ami
« Tu vois Harry, il y a une chose que tu ignores, Voldemort croit que le dernier Horcruxes à déjà été détruit. Alors pour lui le bouclier est le bien qui à le plus de valeur à ses yeux »
Anna Bowsley les interrompit en s’adressant à Abhétorius
« Je trouve qu’ils en savent beaucoup trop, laisse moi les éliminer »
« Pas question » lui répondit Abhétorius « J’ai une dette envers eux, ils m’ont tout de même aidé à détruire la plupart des horcruxes et à réunir le dernier »
« L’avant dernier tu veux dire » Anna lui adressa un léger sourire
« Oui mais ça Voldemort n’est pas sensé être au courant, et il ne doit pas l’être si je veux faire de cet Horcruxes ma monnaie d’ échange » Abhétorius lui adressa alors un regard de défis.
« Mais enfin, tu sais que tu peux me faire confiance ! » s’indigna Anna
Harry tenta une ultime approche « Dumbledore vous a protégé et c’est comme ça que vous le remerciez ! »
Abhétorius conserva le même ton calme
« Dumbledore comptait effectivement sur moi pour t’aider après sa mort, il a même tout fait pour que nous nous rencontrions. Mais je suis désolé Harry, je me vois contraint de rompre le contrat. »
« Vous n’êtes qu’un sale égoïste et vous ne l’emporterez pas comme ça! stupéfix » Ron lança son sort en direction d’ Abhétorius mais l’éclair rouge le traversa sans dommage
Anna allait riposter mais fut interrompu par Abhétorius
« Je t’ai dit non ! »
Abhétorius agita ses mains en prononçant des paroles de magie occulte
Harry, Ron et Hermione sentirent leur paupière devenir très lourdes. Ils auraient voulu réagir mais leur corps ne répondait plus. Hermione s’affaissa la première sur sa chaise, suivi de Ron. La dernière image que vit Harry était le sourire satisfait d’ Anna Bowsley.

Dans le bruit des vagues qui se fracassaient sur la roche, une vieil homme vêtu d’une longue robe de sorcier s’avançait à l’intérieur d’une caverne sombre, sa longue barbe blanche ébouriffée par le vent.
Après avoir nagé a travers des cavités remplies d’eau, il se retrouva face à une grande paroi de pierre. Il réfléchit un moment, et se sectionna le poigné et éclaboussa le mur d’une gerbe de sang en prononçant une formule magique. Une ouverture apparut alors dans le mur et il s’y engouffra.
Il scruta le lieux, ses yeux restèrent un moment sur l’immense étendu d’eau qui remplissait la pièce, puis s’exclama « la-bas ! »
Il se dirigea vers une vieille barque dont la coque de bois était percée de nombreux trous.
Il la répara d’un coup de baguette magique puis la jeta à l’eau.
Il prit place à l’intérieur et se laissa guider par les courants jusqu’à un îlot au centre du lac.
Il descendit de cette barque avec prudence, comme pour ne pas réveiller une bête cachée en profondeur.
Il s’avança vers une bassine de pierre, et se mit à fouiller dans ses poches
« Où est ce que j’ ai pu la mettre ? Ha je l’a tient » Il sorti un flacon remplit d’un liquide transparent
« La potion d’affaiblissement de Rogue. Qu’aurais-je fait sans lui ! »
Il tira d’un coup sec le bouchon de liège et versa le contenu dans la bassine de pierre. Une fois le contenu totalement vidé, il agita sa baguette au dessus du récipient et prononça une formule magique. Le liquide se mit à tournoyer et prit une apparence plus opaque.
Puis il enfouit à nouveau ses mains dans les poches de sa robe. Cette fois-ci, il en retira un médaillon
« Parfaite imitation ! Ho il faudrait que je vérifie qu’il est bien à l’intérieur »
Le vieil homme ouvrit le pendentif et en sorti un bout de parchemin qu’il replaça à l’intérieur
« Je crois que tout est en place »
Il avança le bras au dessus de la bassine et y laissa tomber le médaillon. Le bruit résonna en échos dans toute la pièce.
Il recula comme pour admirer la scène puis reprit place dans la vieille barque.
Alors qu’il s’apprêtait à quitter la pièce par l’issu qu’il avait créé, il se retourna une dernière fois et parla pour lui-même
« Voilà Harry ! demain je te ferais mes adieux, et tu sera seul pour accomplir la tâche que je t’ai confier ! Je suis désolé d’en passer par de tels artifices mais tu devras considérer ça comme ma dernière leçon, la plus dure certainement »
Il essuya la larme qui coulait sur sa joue et disparut définitivement.

Chapitre 23 : Une aide précieuse.

Dans la petite chambre, la lumière filtrée à peine à travers les volets clos. Harry se retourna plusieurs fois dans les couvertures avant d’ouvrir les yeux. Son premier réflexe fut de chercher à tâtons ses lunettes.
Il se redressa et scruta la pièce d’un œil encore endormi. Ron ronflé bruyamment à côté de lui, tandis qu’ Hermione fouiller dans son sac.
« Hermione ! Où est ce qu’on est ? »
« Harry ! tu es réveillé ! Nous sommes dans une chambre du Chaudron baveur »
« Comment est-ce qu’on a atterri ici ? »
« Hé bien, je suis débout depuis deux heures et j’ai eu le temps de mener ma petite enquête. Apparemment quelqu’un nous à déposé ici cette nuit et à loué une chambre pour nous trois. Il nous y a installé et il est reparti sans donner son identité. Il a juste réglé la note »
Harry se frotta le cuir chevelu pour accéléré le processus de réveil.
« Et le bouclier ? »
« Désolé Harry, j’ai cherché dans toute nos affaires mais ils l’ont gardé. »
Harry sauta du lit, attrapa sa baguette et pris Hermione par la main
« Il faut retourner chez Anna Bowsley et tout de suite ! »
« Et Ron ? » interrogea Hermione en pointa du doigt une masse sous les couverture qui se soulevée et se rabaissée dans un souffle rauque
« Il est en sécurité ici, on va le laisser dormir. Laissons lui un mot pour lui expliquer qu’on est sorti et qu’on reviendra le chercher. »
Hermione s’exécuta et laissa le bout de parchemin en évidence sur la table de chevet.

Une fois dehors, l’air frais leur fit un bien fou. Il retrouvèrent la voiture garée derrière la taverne et s’y engouffrèrent pour prendre la direction du manoir Bowsley.
Une fois arrivé sur les lieux, ils retrouvèrent la grille d’entrée, mais là où se dressait le majestueux manoir, il n’y avait plus qu’un terrain vague
« C’est impossible ! » s’exclama Harry qui, pris d’une colère soudaine, donna un violent coup de pied contre la grille « On a du se tromper ! »
« Non Harry ! » Hermione s’approcha de lui et posa une main amicale sur son épaule « C’était bien ici »
Harry s’affaissa et se glissa le long de la grille. Une fois assis, il enfouit sa tête dans ses mains et essaya de ne pas pleurer
« Tout est perdu Hermione ! »
« Ne dit pas ça Harry ! je sais qu’on va retrouver le bouclier de Serdaigle. J’ai confiance »
« Un problème jeune gens ? » une voix grave venait de se faire entendre. Harry et Hermione levèrent la tête et virent un vieux sorcier qui les observait
Hermione se leva et prit la parole
« Excusez nous mais nous cherchons le manoir Bowsley »
Le vieux mage plissa les yeux « Et bien, ne cherchez plus, vous y êtes »
« En faite nous cherchons Anna Bowsley » reprit-elle
« Ha ! alors c’est peine perdue. Anna Bowsley est morte il y a 17 ans, elle a brûlait avec son manoir. »
Le vieil homme s’éloigna en ricanant laissant Harry et Hermione dans le plus grand désarrois.
Hermione s’assit à côté d’ Harry
« Qu’est ce qu’on va faire » gémit t’elle
« J’aimerais bien le savoir » lui répondit Harry
Ils restèrent là un moment , le dos tourné à la grille qui porté encore les initiales d’ Anna Bowsley.

Hermione laissa s’écouler encore quelque seconde avant de reprendre
« Harry ! je sais que le moment est mal choisi, mais qu’est ce qu tu as vu dans le miroir ? »
Harry tourna la tête vers son amie,
« Nous étions réunis dans une chambre du terrier. On pleurait beaucoup. C’était une sorte de veillée funèbre. La chambre était illuminée de nombreuses bougies et tout le monde était revêtu de noir autour d’un lit sur lequel gisait un corps sans vie »
Harry prit une profonde inspiration
« Qui était allongé sur le lit ? » interrogea Hermione d’une voix tremblante
« Molly Weasley » le ton d’ Harry n’aurait pas pu être plus glacial
Hermione poussa un petit cri strident « Non c’est impossible »
« J’essaye de me rassurait en me disant qu’on a encore le pouvoir de modifier le cours des événements, alors s’il te plait, essaye d’en faire autant »
Ils restèrent encore un moment là, sans se parler
Puis Harry se redressa en aidant Hermione à en faire autant
« Je crois qu’on ferait mieux d’aller chercher Ron »

De retour au Chaudron Baveur, ils réveillèrent Ron et lui expliquèrent la situation.
« T’en fais pas Harry ! je vous propose d’aller boire un jus de citrouille et de discuter de tout ça au calme »
Une fois devant leur collation, Ron se voulu rassurant « Je suis certain que Abéthorius ne va pas donner le bouclier »
« Comment peux tu en être sur » lui lança Hermione
« Je ne sais pas, je le sens, c’est tout »
« Voilà une réflexion très utile Ron » soupira Hermione
Ron lui donna un coup de pied par dessous la table et lui montra Harry d’un signe de la tête. Ce dernier semblait complètement abattu
« Harry ? ça va ? » interrogea Ron
« Comment ai-je pu être aussi stupide, laisser traîner une chose aussi précieuse »
« Mais non ! tu ne pouvait pas prévoir » Ron tentait de le rassurer, mais ceci ne semblait pas fonctionner

« Puis-je me joindre à vous ? » retenti une voix derrière eux
Ils levèrent la tête, un homme se tenait devant eux et arborait un sourire complice
« Professeur Lupin ! mais qu’est ce que vous faites ici ?» s’exclama Harry d’un coup plus heureux
Rémus Lupin s’empara d’une chaise et vint s’asseoir
« Et bien, je pense que ce que je vais vous dire ne va pas vous faire plaisir »
« Je pense qu’on ne risque pas de tomber plus bas » s’exclama Hermione
« D’accord, si vous y tenez. Depuis votre départ du terrier, l’ordre m’ a chargé de vous suivre »
« Quoi ! » Harry n’en croyait pas ses oreilles « Mais pourquoi ? »
« Pour venir vous aider en cas de problème. J’ai pris une chambre ici pendant que vous logiez chez les Granger, puis je vous ai suivi chez Anna Bowsley. Je suis resté à l’extérieur, histoire de voir si tout se passait bien »
« On ne peut pas dire que ça ait été très efficace » s’indigna Ron
Lupin prit un air plus sévère qu’Harry ne lui connaissait pas
« Ne croyez pas ça. D’abord c’est moi qui vous amené ici. Ensuite j’ai pu pister Anna Bowsley jusqu’au repère où doit se passer la transaction avec les Mangemorts »
Harry bondit de sa chaise.
« Vous savez où elle est ?!! Alors on à une chance de récupérer l’ Horc…enfin le bouclier ! »
« Du calme » reprit Lupin. « vous ne voudriez pas qu’on se fasse remarquer ! »
« Pardon » Harry se rassit, mais à cet instant il avait repris bon espoir.

Lupin s’ approcha pour leur parler sur le ton de la confidence
« je l’ai pisté jusqu’à une maison à environ une quizaine de kilomètre au nord de Londres. Les mangemorts ne peuvent se déplacer que la nuit et en petit nombre à cause des hommes du ministère qui patrouillent à leur recherche. »
« Allons-y ! » Ron s’était déjà levé
« Attendez ! » soupira Lupin. « Inutile d’essayer de récupérer le bouclier des mains d’ Anna Bowsley, c’est un fantôme, et de plus trop puissant pour nous ! Nous devons attendre cette nuit, une fois la transaction faite, il sera plus facile de récupérer le bouclier entre les mains des Mangemorts »
Cette idée fit frissonner Ron et Hermione, mais devant le ton affirmé de Lupin ils préférèrent garder le silence.
« Faite moi confiance. Je vous laisse quartier libre jusqu’à la tombé de la nuit. Ensuite rendez-vous devant la taverne pour le départ. »

Ils passèrent les reste de la journée à rassembler leurs affaires, et à flâner sur le chemin de traverse histoire de se changer les idées. Harry avait retrouvé le sourire et les trois amis s’accordèrent même une pause afin de déguster une succulente glace au brownies.

Lorsque le soleil commença à se coucher, ils prirent le direction du repère d’ Anna.
Ils roulèrent doucement et s’arrêtèrent quelques rues plus loin.
Ils firent le reste du trajet à pied. Lupin qui avait déjà repéré les lieux, les invita à se cacher derrière la clôture d’une maison voisine.
La demeure où se trouvait Anna ne ressemblait en rien au manoir Bowsley. S’était une petite bâtisse de pierre, couverte par le lierre, et dont le jardin n’était plus entretenu depuis un bon moment. Une fenêtre au rez de chaussée laissée filtré la lumière, et indiquée que quelqu’un se trouvait à l’intérieur.
« Et si nous étions arrivé trop tard ? » interrogea Harry
« Non, je penses que nous avons encore pas mal d’avance, les Mangemorts ne sortent pas aussi tôt, ça serait trop risqué. » le rassura Lupin.
Rien ne semblait se passer, et la lassitude commença à se faire sentir.
Ron se mit à bailler bruyamment, obligeant Hermione à lui couvrir la bouche avec sa main.
Harry sentait sa nuque devenir douloureuse et il leva la tête pour assouplir ses muscles.
C’est à cet instant qu’il comprit que quelque chose ne tournait pas rond.
Il attrapa sa baguette et la colla sur la tempe de Lupin.
« Ne bougez plus ! » lui ordonna Harry
Lupin s’exécuta en protestant doucement
« Mais qu’est ce qui vous arrive Harry ? »
Hermione et Ron mirent quelques secondes à réagir
« Harry ! t’es devenu fou, qu’est ce qui te prend ? » lui lança Hermione
« Qui êtes vous ? » Harry appuya un peu plus sa baguette sur le crâne de Lupin
« Mais arrête enfin ! » Hermione semblait terrorisée
« Enfin Harry ! tu ne reconnais plus Lupin ? » Ron s’avançait vers Harry, tendant sa main comme pour raisonner un fou.
« Regarder plutôt au-dessus de vos têtes » leur dit Harry d’un ton calme
Ron et Hermione levèrent leurs yeux au ciel. Ils virent alors que derrière les nuages qui se dissipaient, la pleine lune dominée la nuit.

Le ton d’Harry se fit plus menaçant
« A terre, les mains derrière la nuque ! »
Lupin lui adressa une grimace
« Mais enfin, vous perdez la tête »
Harry appuya sa baguette sur le dos du mystérieux professeur Lupin
« Je crois surtout que je perds patiente ! Hermione relève sa manche ! »
La jeune fille s’exécuta et retroussa la manche de la chemise sur le bras du professeur
« La marque des ténèbres ! » s’exclama t’elle en reculant
« Je crois Monsieur qu’il est temps de vous dire adieu »
« Attendez Potter ! vous vous méprenez »
La voix de Lupin venait de changer mais resta tout aussi familière
« Professeur Rogue ? » Ron s’avança comme si la lumière des étoiles pouvait faire apparaître le vrai visage de leur interlocuteur
« J’avoue que prendre cette apparence ne fut pas un vrai plaisir, mais c’était le seul moyen pour me promener sans prendre trop de risques et tout en conservant votre confiance »
« C’est très réussi ! » confirma Hermione sur le ton de l’ironie.
Harry avait baissé sa baguette
« Je suis désolé Professeur »
« Peu importe Potter ! Par ailleurs je suis surpris de vous voir faire preuve d’une aussi grande prudence ! Bien, maintenant que vous êtes calmés, il est temps de se faire plus discret »
Ils reprirent leur garde devant la maison, les effets du polynectar se dissipaient et Rogue recouvrait peu à peu une apparence normale. La nuit avançait et le froid engourdissait leur corps.
Soudain, d’une voix haletante Rogue s’exclama
« Je crois que je me suis trompé. Aucun Mangemort ne viendra jusqu’ici. »
« Quoi ?! » s’écrièrent les trois autres en chœur
« Anna Bowsley s’est juste abritée à l’intérieur de cette maison. C’est une cachette, pas un lieu de rendez-vous »
Ron brandi sa baguette et se leva
« On a qu’a entrer alors et lui faire regretter de nous avoir défier »
« Weasley n’ a pas tort » reconnu le professeur « mais pas de précipitation, il faut être très prudent. Anna Bowsley est capable de nous éliminer tous les qutre d’un seul coup de baguette »
Les quatre sorciers quittèrent leur cachette et traversèrent le jardinet à pas de loup.
Devant la maison de pierre, Harry se baissa et posa la paume de sa main sur la poignée de la porte. D’une geste brusque il la fit vaciller.
« Ce n’est pas verrouillé » s’étonna t’il
« Bizarre, » s’inquiéta Rogue « Nous ne devons pas lui laisser le temps de réagir compris »
Chacun hocha la tête et Harry enfonça la porte d’un grand coup de pied avant de se précipiter à l’intérieur, baguette en avant.

En entrant dans la maison, Harry senti comme une décharge électrique lui traverser le corps, les lumières tournèrent vite autour de lui, et il se senti aspiré vers le haut avant de se sentir projeter sur un sol de pierres froides.
A peine s’était il relevé, qu’il entendit le corps des trois autres s’écraser sur le sol à leur tour.
Harry vint les aider.
Rogue dépoussiéra sa robe de violents coups de main. Ron regardait tout autour de lui pendant qu’ Hermione se baissait pour récupérer sa baguette.
« Mais où est ce qu’on a encore atterri ? » demanda Ron
Harry jeta un regard autour de lui, avant de lui répondre
« On est à Poudlard ! Elle nous a fait transplaner jusque dans les toilettes de Poudlard »
« Pas exactement Potter ! Je crois que c’est plus grave que ça » Rogue prenait le devant du groupe tout en parlant « Anna Bowsley vient de nous faire voyager dans le temps »
« Qu’est ce que vous voulez dire Professeur ?» s’inquiéta Hermione
Rogue respira longuement avant de lancer dans un profond soupir
« Nous n’avons pas simplement changé de lieu, nous avons aussi changé d’ époque »
« Et quand sommes-nous ?» demanda Harry
« Nous n’allons pas tarder à le savoir » lui répondit Rogue
« Potter, Granger, partez devant chercher des indices. Moi et Weasley restons ici. Je ne peux pas prendre le risque de tomber sur quelqu’un qui me reconnaîtrait »
Harry et Hermione sortir discrètement des toilettes et se faufilèrent dans un long couloir désert et se mirent à marcher vite.
« Où est ce qu’on va Harry ? » demanda Hermione
« Il n’y a qu’une personne qui peut nous aider » Harry pensait à son ancien directeur, peut être était t’il déjà en poste, avec un peu de chance, Dumbledore pourrait les aider.
« Vous là-bas ! »
Harry et Hermione se figèrent avant de se retourner doucement
« Comment se fait-il que vous vous baladiez dans les couloirs en pleine après-midi et sans vos robes ! A quelle maison appartenez vous ? Vos têtes ne me disent rien »
Rusard les épiait d’un air méfiant.
« Gryffondor ! nous sommes à Gryffondor » lui répondit Harry et on nous envoi dans le bureau du directeur.
« Absolument » confirma Hermkione « Nous avons été renvoyé de la classe et … »
Rusard plissa les yeux
« Qui vous envoi là-bas »
« Le professeur Rogue » s’essaya Harry
« Jamais entendu parler ! vous êtes bizarre tous les deux, vous allez me suivre »
Rusard les attrapa par le bras et ils furent bien obligé de le suivre
« Où nous emmenez-vous ? » s’écria Hermione
« En salle de retenu, le temps que je tire cette affaire au clair » gromnola Rusard
Ils bifurquèrent à droite au bout du couloir et continuèrent
Hermione toujours tirée par la manche se pencha vers Harry
« Regarde Harry, c’est Slughorne, il discute avec une élève »
Harry regarda à son tour, puis surpris, il enfouit sa tête sur le flanc de Rusard
« ça ne sert à rien de gémir mon garçon ! » triompha Rusard
Ils arrivèrent à hauteur de Slughorn et de son élève qui discutaient sérieusement,
« Enfin Miss Evans, je ne peux pas vous en dire plus, je n’aurais même jamais du vous en parler ! vous savez que c’est …… »
Ils s’étaient croisé et désormais Slughorne et sa jeune élève était trop loin pour qu’ils puissent continuer à entendre leur discussion.
« C’était ta mère avec Slughorn ? » Chuchota Hermione
Harry acquiesça d’un signe de la tête.
« Elle est vraiment très belle » Hermione lui adressa un clin d’œil.
« C’est ici » Rusard venait de s’arrêté devant une grande porte qu’il ouvrit brutalement avant de les propulser à l’intérieur. « Je reviendrai vous chercher quand j’en saurais plus sur votre compte »
La porte claqua et ils entendirent le cliquetis des clefs verrouillant la porte.
Deux autres élèves étaient déjà assis à une table attendant que leur punition soit levée
Le plus proche d’eux prit la parole en premier
« Regarde Sirius, on a de la visite ! »
« Papa ! » s’exclama Harry
« Hé bien James, tu m’avais caché ça » Sirius était écroulé de rire sur la table
Hermione prit position entre James et Harry
« Excusez mon ami, il a prit un violent coup sur la tête, il délire un peu »
« Heu oui, désolé » balbutia Harry
« Pas grave » les excusa James
« Salut ma jolie, je m’appel Sirius Black et je suis libre comme l’air » Sirius attrapa la main d’ Hermione et y posa un baisé. « Que dirais-tu d’aller faire une petite balade tous les deux dans le grand parc de Poudlard. Enfin, une fois qu’on sera sorti d’ici bien sur ! »
Hermione jeta une regard suppliant à Harry avant de retirer sa main de l’étreinte de Sirius
« Non merci, je suis presque fiancée. »
« Quel dommage, une si jolie fille » regretta Sirius
James écarta Sirius avant de reprendre
« Je ne me souviens pas vous avoir déjà vu à Poudlard »
« Nous sommes nouveaux, on vient d’ arriver, ma sœur et moi » expliqua Harry
« C’est bien la première fois que Poudlard accepte des élèves en cours d’ année ! » s’étonna Sirius
« On s’est perdu dans les couloirs et Rusard nous ait tombé dessus » termina Hermione
« Je vois, toujours aussi méfiant celui-la ! Mais pour être honnête avec vous, je ne crois pas un mot à votre histoire » sourit James « C’est impossible que vous soyez tombé du ciel en plein milieu d’année, et je pense que si Rusard s’en aperçoit, vous allez passé un très mauvais quart d’heure. »
« On cherche Anna Bowsley » répondit sèchement Harry
« Qui a bien envi de voir cette vieille bique de Bowsley » s’exclama Sirius, le regard fixé sur Hermione
« C’est le professeur de défense contre les forces du mal. » expliqua James « A cet heure-ci, elle n’a pas cours, vous la trouverez dans son bureau qui est … »
« On sait » coupa Harry « Mais y a t’il un moyen de sortir d’ici ? »
« Oui, je peux vous faire sortir, Sirius » James claqua des doigts
Sirius se rendit dans le fond de la pièce et souleva une grosse dalle de pierre
« Ce chemin vous amènera dans une salle de classe inoccupé pour le moment, vous serez tout prés du bureau de Bowsley » leur indiqua James
« Pourquoi vous restez ici vous » demanda Harry
« On s’est échappé de cette salle une bonne centaine de fois, alors on commence à être lassé. Filez avant que Rusard ne revienne. »
Harry et Hermione se laissèrent glisser dans l’ouverture avant que Sirius ne referme la dalle de pierre sur eux. Une fois dans le noir complet, ils s’ aidèrent de leur baguette pour y voir plus clair.
Ils marchèrent le long d’un vieux couloir humide
« Heureusement qu’on est tombé sur ton père Harry » lui lança Hermione
« En même temps, j’aurais du me douter qu’en allant en salle de colle, on avait de grande de tomber sur lui et Sirius »
« Tel père, tel fils » pouffa Hermione
« Justement, j’ai l’impression qu’il m’ a reconnu. C’est pour ça que j’ai voulu rester le moins longtemps possible avec eux» avoua Harry
« Impossible qu’il t’ait reconnu » le rassura Hermione « Il ne sait même pas que tu existera un jour. »
Harry se contenta de garder le silence.
Ils arrivèrent devant une petite échelle fabriqué main. Ils l’escaladèrent dans un grincement de vieux bois et poussèrent à nouveau une dalle.
Ils se retrouvèrent dans une petite salle de classe vide.
Ils en sortirent discrètement, et reconnurent ces couloirs si familiers.
« La salle de cour de défense contre les forces du mal » Harry la pointait du doigt tout en avançant.
« C’est pour ça » s’exclama Hermione « Anna a voulu revenir à une époque où son statut de professeur pouvait la protéger. Je me souviens maintenant que lorsque Dumbledore m’a prêté le retourneur de temps en troisième année, il m’avait dit que c’était un pendentif qui avait appartenu au Professeur Bowsley. Je n’avait pas fait le rapprochement jusqu’à ce soir. »

Arrivés devant la porte entrouverte, ils constatèrent qu’ Anna Bowsley était dos à eux, le regard plongé à travers la fenêtre, et le bouclier de Serdaigle posé sur son bureau.
« Hermione, je vais l’occuper, pendant ce temps récupères le bouclier »
« Mais Harry ! » Cette dernière n’eu pas le temps de terminer sa phrase. Harry, la baguette au poing, s’engouffra dans la pièce pendant qu’ Hermione restait cachée derrière le mur.
« Alors professeur Bowsley ! vous avez cru être débarrassé de moi ! »
Anna se retourna brusquement
« Harry Potter ! mais comment m’avez vous retrouvé ? »
« Je ne peux pas vous pardonner votre traîtrise » Harry pointa sa baguette dans la direction d’ Anna
Miss Bowsley agita sa baguette et envoya une décharge bleu qui atteignit Harry en plein dans le bras
Harry poussa un hurlement de douleur avant de riposter
« Stupéfix »
L’éclair rouge traversa le corps d’ Anna Bowsley sans lui faire le moindre mal
« Vous êtes ridicule Potter, je suis un fantôme, vos sorts minables ne peuvent pas m’atteindre, regardez votre bras »
Harry jeta un coup d’œil à son bras touché, qui désormais n’était plus qu’un bloc de pierre.

Pendant ce temps, Hermione cachée derrière son mur, visa le bouclier à l’aide de sa baguette
« Reducto »Le bouclier se mit à rétrécir pour atteindre la taille d’un biscuit.
« Accio » elle le fit glisser jusque dans ses mains, puis le glissa dans sa poche
Anna Bowsley, trop occupé avec Harry n’avait pas remarqué à cet instant que le bouclier avait disparu. Hermione se remit alors à couvert.

« Alors Harry, que comptes tu faire contre moi ? » Anna arborait un petit sourire supérieur
Harry vit alors que dehors, des élève avait entamé un entraînement de Quidditch
« Accio balais »
Dans le grand parc de Poudlard, Simon Hergand, un joueur de Poufsouffle, se senti éjecté dans les airs et vit son balais filet vers le château avant de briser la vitre de la salle de défense contre les forces du mal.
Le balais traversa le corps d’ Anna Bowsley. Harry s’en saisit et l’enfourcha. Il sorti de la salle et attrapa Hermione par la manche en l’ aidant à monter sur le balais.
Harry fonça a toute allure dans les couloirs du château, évitant des hordes d’élèves qui sortaient de leur salle de classe.
Soudain, il vit Rusard qui se mettait en travers de son chemin
« Vous, je vous vous tiens, arrêté moi ce balais immédiatement. C’est interdit à l’intérieur de l’ établissement » Rusard était rouge de colère, mais Harry accéléra la cadence et obligea Rusard à plonger sur le sol. Hermione était agrippé d’une main sur le balais et de l’autre au pull d’ Harry et poussait des hurlement à chaque looping et rase-mottes.
Le balais accéléra encore et prit la direction des toilettes où se trouvait Rogue et Ron. Harry aperçut alors son père et Sirius qui sortaient de leur salle de colle
« Regarde James, sur le balais, c’est le gars de tout à l’heure ! » s’exclama Sirius
« Il est pas croyable ! » admira James.

Harry se posa devant et la porte des toilettes et y entra avec Hermione
« Professeur Rogue, Ron, c’est nous, mission accomplie, on a récupéré le bouclier »
Rogue sorti de derrière un lavabo, accompagné de Ron.
« Potter, c’est parfait ! beau travail. Mais il aurait été plus prudent de pas crier de la sorte » s’énerva Rogue
« Désolé Professeur ! Partons d’ici ! » Harry soutenait difficilement son bras de pierre
Rogue examina rapidement le bras d’ Harry avant de reprendre
« Le problème Potter, c’est que je n’ai pas encore trouvé le moyen de nous ramener dans notre époque. »

Chapitre 24 : Une nuit éternelle

Rogue s’avança vers la porte des toilettes et y colla son oreille.
« On approche ! Il nous faut sortir d’ici. »
« Comment ? » questionna Hermione « il n’y a pas d’issu »
Rogue tourna sur lui même comme un chien pris en cage.
Soudain, la porte s’entrouvrit. Rogue recula et pointa sa baguette. Rusard jailli dans la pièce
« Je vous tient espèce de garnements »
« Stupéfix »
Le sort de Rogue fut si violent que Rusard fut projeté conte le mur et glissa lentement avant de tomber inconscient sur le sol.
Un groupe d’élève s’était approché et les observait comme des bêtes curieuses. Un murmure parcouru la foule
« Vous avez vu ce que ce type vient de faire. En même temps, ça apprendra à ce vieux Rusard à vouloir faire la loi ici. »
« Poussez vous ! allez, faites place. » Une jeune femme se glissait à travers la foule, le regard sévère. Harry reconnu de suite le Professeur Mac Gonagal, son visage était plus jeune mais toujours aussi dure.
« Mais qu’est ce qui se passe ici ? Mon dieu, Rusard »
Elle vit alors que Rogue la visait du bout de sa baguette
« Professeur » reprit celui-ci « je ne vous veux aucun mal. J’aimerais juste voir le Professeur Dumbledore »
« Minerva ! ne les laissez pas filer » Anna Bowsley venait d’apparaître à son tour
« Professeur Bowsley, je penses que nous devrions confier cette affaire au Directeur » lui répondit Mac Gonagal
« Ces petits vauriens m’on dérobé un bouclier, j’exige de le récupérer » s’énerva Anna
Miss Bowsley s’avança vers eux, les mains en avant et crispées par la colère.
« Du calme Professeur » Anna s’arrêta net à la voix autoritaire de Dumbledore. Le Directeur venait de surgir derrière elle. Harry senti des larmes lui piquer les yeux. C’était comme si Dumbledore venait de ressusciter devant lui.
« Tout le monde dehors » ordonna Dumbledore et le groupe d’élève se dissipa. Dumbledore tourna la tête vers Anna Bowsley « Cette ordre vaut aussi pour vous Professeur »
Anna quitta la pièce furieuse.

Une fois seul, Dumbledore les observa d’un regard sévère
« Pouvez m’expliquer ce que vous faites ici »
« Professeur, nous avons été renvoyé dans le passé. C’est moi, Harry »
« Il ne vous connait pas encore Potter ! réfléchissez un peu »s’exclama Rogue
« Sévèrus Rogue ! mon dieu ! Mais oui c’est vous, mais vous avez changé » s’étonna Dumbledore
« Vous voyez » reprit Hermione « on ne vous a pas menti »
Dumbledore s’assit quelques minutes, un peu sonné par sa découverte.
Rogue s’approcha « Professeur, vous devez nous renvoyer dans notre époque. Il doit bien exister un moyen »
Dumbledore se redressa, et caressa sa barbe.
« Allez donc m’ attendre dans mon bureau, vous connaissez le chemin je suppose. »
Ils quittèrent les toilettes laissant Dumbledore prodiguer les premiers soins à Rusard.
Harry laissa les autres partir devant et resta un moment à fixer Dumbledore, il l'observa comme pour profiter au maximum de la chance que les circonstances lui avaient offerte, puis il sortit à son tour.

Il arpentait seul les longs couloirs du château en direction du bureau du directeur. Il entendit une voix derrière lui
« Excuse moi »
Harry se retourna et recula un peu effrayé lorsqu’il vit apparaître sa mère
« Je m’appel Lily Evans »
“ Et moi Harry Pot.. heu Potowsky”
“Je voulais juste te féliciter pour ton super numéro de balais”
« Ho, c’est rien »
« Non, j’ai trouvé ça très impressionnant ! t’es nouveau ? »
« Oui, mais je ne pense pas rester longtemps »
« Dommage ! tu me fait penser à quelqu’un, mais je n’arrive pas à dire qui »
« Je ressemble à beaucoup de monde » Harry se gratter la tête de plus en plus mal à l’aise et trouvait sa réponse un peu stupide.
Soudain, il sentit une douleur fulgurante qui le fit reculer. Sa cicatrice le brûlait affreusement. Quelques secondes plus tard, Lily poussa un hurlement. Harry redressa la tête, et vit du sang couler sur le visage de sa mère. Une cicatrice identique à la sienne venait d’apparaître sur son front.
Lily épongea son front ensanglanté et regarda sa main
« Mais qu’est ce que tu m’as fait ?! » s’écria t’elle
« Rien ! je te jure »
Leurs cicatrices se mirent à scintiller et un léger filet de lumière les relia. Harry sentit une partie de lui même le quitter. Cette sensation s’arrêta brusquement lorsque Lily tourna les talons et prit la fuite en courant.
« Lily attend !!»
Il été trop tard, elle venait de disparaître au bout du couloir.
Un peu sonné, Harry regagna le bureau de Dumbledore où l’attendaient Rogue, Hermione et Ron.
Il se garda de leur raconter l’entrevu avec sa mère.
Dumbledore surgit enfin
« Bien. En y réfléchissant, je vois bien une solution à votre problème. Cependant, il me faudrait un réflecteur de temps, et il en existe peu. »
Hermione sortie le petit bouclier de sa poche et lui rendit sa taille normale
« un peu comme ça » s’adressa t’elle au Directeur
« Oui absolument. Où avez vous trouvez ça. Si je ne m’abuse il s’agit du bouclier de Seraigle » Le ton de Dumbledore devint interrogateur et méfiant
Harry s’adressa à Dumbledore
« Professeur, je suis le fils de Lily Evans et de James Potter. Ce bouclier est un Horcruxes que nous avons récupéré des mains d’ Anna Bowsley pour le détruire. Je n'ai pas le temps de vous l'expliquer plus longtemps mais vous devez me faire confiance »
« Comment connaissez vous l’existence des Horcruxes jeune homme ? » demanda Dumbledore
« C’est vous même qui m’en parlerez dans plusieurs années. Je ne peux pas vous en dire plus »
« Je vous crois » lui assura Dumbledore « Je vais vous renvoyer dans votre époque »
« Professeur ! » demanda Hermione « Nous ne savons pas comment détruire le bouclier»
« Une fois que vous aurait traversé ce bouclier, je m’en occuperai personnellement »
« Merci » conclut Harry
Dumbledore prononça une formule complexe et le miroir du bouclier prit l’apparence d’une cascade d’eau. Ron, Hermione puis Rogue s’y engouffrèrent.
Harry était le dernier. Il s’arrêta net.
« Professeur, vous devez savoir qu’une nuit à la fin de ma sixième année.... »
« Chut Harry ! je ne veux rien savoir de plus. Ce que tu m’as révélé est déjà trop et vous n’auriez jamais du atterrir ici. File »
Des sanglots dans la voix, Harry plongea à l’intérieur du miroir « Adieu Professeur » et il disparue derrière l'écran d'eau.

Le bouclier tourna sur lui même pendant quelques secondes avant de tomber sur le sol. Dumbledore s’approcha de bouclier et le transperça à l’aide de sa baguette. Une épaisse fumée noire accompagnée de hurlements se répandit dans la pièce. Dumbledore se rendit en toussant jusqu’à la fenêtre et l’ouvrit pour faire sortir la fumée.
Il revint à l’endroit où se trouvait le bouclier et constata qu’il ne restait plus qu’un tas de cendre. Dumbledore poussa un soupir
« A bientôt Harry ! »

Rogue ouvrit les yeux et vit au dessus de sa tête un nuit sans étoile. Il se redressa dans l’herbe humide et vit le corps de ses trois élèves étalé dans l’herbe.
D’un léger coup de pied, il les réveilla
« Allez, debout ! ce n’est pas prudent de rester ici »
« Où sommes nous ? » demanda Ron qui se relevait difficilement accompagné d’ Hermione et d’ Harry
« Nous sommes dans le jardin prés de la maison qui nous à fait voyager dans le passé. Je vous propose d’ aller chez moi. Je ne vois pas d’autre endroit pour le moment. »
« Qu’est ce qu’il fait froid » s’étonna Hermione

Il suivirent Rogue et marchèrent doucement jusqu’à l’impasse des tisseurs. Rogue poussa la porte d’entrée prudemment en s’assurant que personne ne les attendait. Une fois l'endroit sécurisé, il leur fit signe de rentrer. L’intérieur était couvert de poussière et de toiles d’araignées.
« On ne peut pas dire que vous soyez une fée du logis Professeur » se moqua Hermione
« Je ne comprends pas ! » s’étonna Rogue, « tout était très propre il y a deux jours lorsque je suis passé récupérer les ingrédients pour le polynectard. Combien de temps avons nous été absent ?»
« Professeur, votre pendule n’est pas à l’heure ? » demanda Ron
Rogue fixa la grande horloge au dessus du buffet du salon
« Impossible ! c’est une horloge de Melfitas, elle donne l’heure précise en fonction de la position de la terre et des astres. Son cadran se divise en 24 segments »
Rogue se saisit de l’horloge où les aiguilles indiquaient 15H20. Puis il regarda par la fenêtre pour s'assurer que cette nuit noire et glaciale n'était pas une illusion.
Rogue laissa glisser le cadran magique de ses mains qui éclata sur le sol.
« C’est impossible ! » s’exclama t’il

Harry se précipita vers la sortie en criant
« Un journal, il nous faut un journal »
Il arpenta l’impasse des tisseurs et se mit à fouiller les poubelles, faisant aboyer les chiens du quartier. Pendant ce temps, Ron, Hermione et Rogue attendaient impassible dans le silence de la maison.
Harry revint un quart d’heure plus tard, le teint blême, sa voix était pâteuse
« Regardez la date du journal, nous sommes revenus 6 mois plus tard par apport à notre point de départ. Mais il y a pire, lisez ça »
Les trois autres approchèrent les yeux du journal et lire l’article en première page



« UNE NOUVELLE JOURNEE DANS L’ OBSCURITE »
« Depuis un mois maintenant, tout le sud du pays semble plongé dans une nuit sans fin. Aucun scientifique n’apporte pour le moment d’explication à ce phénomène qui semble s’étendre de plus en plus. Le froid et l’absence de courant poussent de plus en plus de nos concitoyens à partir vers le nord. Les hôpitaux sont débordés et appel à l’aide l’armée. Tous les moyens de communications avec le reste du pays sont coupés et des mouvements de paniques dans le centre de Londres ont fait une dizaine de morts ce jour. Le 1er ministre appel au calme et assure que du bois sera fourni pour permettre au gens de se chauffer. Beaucoup commence à parler de la fin du monde et de la colère de dieu. Pour d’autre, ce phénomène pourrait s’expliquer par une pollution excessive qui stagnerait au dessus du pays empêchant les rayons du soleil de passer. Pour les scientifiques, cette dernière hypothèse est plausible mais reste à vérifier. Quoi qu’il en soit, si cette situation perdure, il est à craindre que les mouvements de paniques s’intensifies et engendre un désastre humanitaire. »

Ron et Hermione restèrent bouche bée un long moment
« C’est une plaisanterie ? » demanda Ron apeuré
Rogue resta un temps plongé dans ses pensées puis il récupéra ses affaires
« Nous ne devons pas rester ici. Weasley, pensez-vous que vos parents sont resté au terrier ? »
« Je ne sais pas » souffla Ron hébété
« Mes parents ! » s’écria Hermione « Il faut les aider »
« Granger ! nous n’avons pas le temps, il faut nous rendre au terrier et vite »
« Professeur ? » Harry ne savait pas comment formuler sa question « Voldemort aurait-il perçait la bulle d’ abysse ?"
Rogue hocha légèrement la tête
« Potter ! ce n’est ni la nuit, ni la pollution qui viennent de s’abattre sur le pays. Ce sont les ténèbres ! »

Harry regarda par la fenêtre les abysses qui étaient tombés sur le pays tel le voile sombre de Voldemort sur sa vie. Il l’ouvrit et siffla à travers la nuit froide.
« Qu’est ce que vous faites Potter ? » demanda Rogue
« J’envois un message au terrier pour les avertir que nous allons bien, ils doivent être fou d’inquiétude. Avez vous de quoi écrire ? »
Rogue alla chercher du parchemin et une plume dans le secrétaire du salon.
Il se retourna pour tendre le tout à Harry et vit qu’une chouette blanche s’était posée sur le bord de la fenêtre.
Harry écrivit un mot rapide et le confia à Hedwige.
« Va jusqu’au terrier et apporte leur ce mot »
La chouette fit battre ses ailes en signe d’approbation puis s’envola.
« Je n’irais pas au terrier » reprit il « Il me reste un horcruxes à trouver »
« On reste avec toi » s’exclamèrent Ron et Hermione
« Très bien Potter ! Avez-vous la moindre idée de l’endroit où il pourrait se trouver ? » demanda Rogue accusateur « Si ce n’est pas le cas, on perd notre temps à rester ici »
« Dumbledore pensait à Nagini, le serpent de.. » Harry fut coupé par Ron
« Harry ! souvient toi de ce qu’ Abhétorius à dit chez Anna Bowsley. Il a dit que Voldemort croyait que son dernier Horcruxes était déjà détruit. Ça ne peut donc pas être le serpent »
« Tu as raison Ron ! je crois que ça ne va pas être simple. Il faudrait retrouver Abhétorius. » consentit Harry
Rogue s’assit dans un vieux fauteuil, le regard plongé dans le vide tout en marmonnant
« Il a dit ça ! Intéressant » Rogue semblait parler pour lui même.
« Le problème c’est qu’on a aucune idée d’où se trouve cet Abhétorius. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin » remarqua Hermione
« J’ai peut être une idée » déclara soudain Rogue
Harry, Ron et Hermione tournèrent alors la tête dans sa direction, mais Rogue continua à garder le silence. Il se leva de son fauteuil et commença à tourner en rond dans la pièce
« Il est possible que je me trompe, pourtant, Voldemort pense qu’il a été détruit, je ne vois que ça »
Ron s’avança vers Sévérus
« Excusez moi Professeur, ça vous ennuierez de nous en dire un peu plus »
Rogue s’arrêta et les observa comme si il prenait à nouveau conscience de leur présence
Il se rassit à nouveau sur le même fauteuil
« Vous me décevez, je pensais que ça vous aurais sauté aux yeux. »
« Mais de quoi vous parlez » demanda Ron agacé
« A moins que vous croyez qu’elle ait été réellement détruite » reprit Rogue
« Désolé Professeur, mais je ne comprends rien » s’excusa Harry
« Cet objet à faillit vous coûter la vie Potter ! et vous ne vous en souvenez pas ! Affligeant !»
Harry cherchait dans le fond de sa mémoire quel était ce mystérieux objet auquel Rogue faisait référence. Une idée lui traversa alors l’esprit
« La coupe de feu ? »
« Non Potter ! quelque chose que Voldemort a tenté de récupérer alors que vous étiez à Poudlard »
Hermione recula et souffla ses paroles, comme terrorisée par sa propre découverte, mais dans le silence de la pièce ses paroles étaient parfaitement audibles.
« La pierre philosophale ! »
« Encore une fois Granger vous marquez un point »
Il y eu un nouveau silence, comme si chacun venait de recevoir un coup de massue.

« Alors tout va bien, la pierre a été détruite» se rassura Ron
« Erreur Weasley ! c’est ce que Dumbledore à voulu faire croire à tout le monde» répondit Rogue
« Comment vous savez ça ? » interrogea Harry
« Parce que à cette époque, c’est à dire après que vous l’ayez récupéré des mains de Quirelle, Dumbledore m’ avait demandé de préparer une potion pour dissoudre la pierre. Toutes nos tentatives ont échoué. Finalement Dumbledore s’est ravisé, pensant que l’on pourrait s’en servir contre Voldemort, et la pierre philosophale n’a jamais été détruite » assura Rogue
Harry se mit à réfléchir
« Il reste un problème professeur ! » Reprit Harry « Pour en faire un Horcruxes, Voldemort aurait du l’avoir eu en sa possession. Je me souviens que c’est Nicolas Flamel qui l’ a donné à Dumbledore après leur collaboration »
Le visage de Rogue sembla s’assombrir
« Il y a quelque chose que Dumbledore ignorait. La pierre philosophale n’a la faculté de donner la vie éternelle, non pas grâce au talent d’alchimiste de Flamel, mais parce que Voldemort en a fait un Horcruxes. Voldemort s’est vanté avoir eu la pierre en sa possession pendant quelques jours, le temps nécessaire d’en faire un Horcruxes, puisl’avoir rendu à Flamel sans que ce dernier sans rende compte »
« Pourquoi lui a t’il rendu » demanda Harry « c’est stupide »
« Parce qu’il pensait que son Horcruxes serait intouchable tant qu’il serait sous la protection de Dumbledore. Jusqu’à ce soir, je croyais que Voldemort s’était emparé de la pierre pour y découvrir le secret de la vie éternelle, je me trompais, tout comme Dumbledore »
Harry s’était assis à son tour, il ne pouvait s’empêcher de s’en vouloir. Il avait eu le dernière Horcruxes entre ses mains, mais à cette époque, comment aurait il pu savoir.
« Comment Dumbledore a t’il pu passer à côté de ça ! » s’indigna Ron
« Ne soyez pas trop prompt à le juger Weasley. Dumbledore avait la conviction que Voldemort n’avait jamais eu accès à la pierre. »
« Professeur, savez où Dumbledore à caché la pierre philosophale ? » demanda la faible voix d’ Harry
« Bien que Voldemort la croyait détruite, Dumbledore à voulu la mettre en lieu sur. Il a gardé ce lieu secret et ne l’ a révélé à personne. Je suis désolé. »

Le silence se fit. Chacun semblait chercher l’endroit où Dumbledore aurait pu cacher l’objet. Harry se leva soudain, les yeux remplis de colère
« C’est pas croyable. Je ne peux affronter Voldemort si il reste un Horcruxes. Je ne peux pas prendre ce risque. » Il se mit alors à crier « Professeur, aidez-moi ! vous seul pouvez m’aider »
Harry tomba à genoux et se mit à sangloter désespéré par cette injustice qui venait de s’abattre sur lui. Il se sentait impuissant et il ne pouvait le supporter. Les ténèbres annonçaient la victoire de Voldemort, et son incapacité à détruire le dernier Horcruxes devait le conduire à reconnaître sa défaite.
Soudain, un léger cri suivit d’un battement d’ailes le tirèrent de ses lamentation. Ça ne pouvait pas déjà être Hedwige qui revenait. Il essuya ses yeux et regarda sur le bord de la fenêtre qui était restée ouverte. Un majestueux phénix se tenait devant lui, brandissant ses ailes en signe de salut
« Fumseck ! regardez c’est fumseck!! »
Les autres s’approchèrent de la fenêtre
« Pas croyable » s’étonna Hermione « il t’a entendu »
Fumseck se mit à brailler et agiter ses ailes de plus en plus fort. Harry qui s’était redressé, s’approcha et d’une main prudente, lui caressa la tête
« Fumseck, sais-tu où se trouve la pierre Philosophale ? »
Le phénix s’envola et décrivit un arc de cercle au dessus de leurs têtes avant de se reposer sur le bord de la fenêtre.
« Je crois qu’il veut nous montrer le chemin » annonça Rogue
« Qu’attendons-nous ? Il faut le suivre » reprit Ron
« Il nous faut des balais » s’exclama Rogue qui se dirigeait vers un petit placard. Il en sorti quatre balais « Des objets confisqués pendant que j’était directeur de la maison serpentard et que je n’ai jamais rendu » continua t’il
Ron lui jeta un regard en biais en s’emparant de son balais.
« Voilà qui ne m’étonne pas de vous ! » accusa Ron
« Est ce que tout le monde est prêt » s’écria Harry « Allez Fumseck, je t’en supplie, amène nous jusqu'à elle. »
Fumseck s’envola dans la brumes obscures et glaciales suivit de quatre sorciers qui disparurent dans cette nuit ténébreuse.

Chapitre 25 : A la recherche de la pierre

Fumseck virevoltait à travers la nuit et laissait derrière son passage un doux filet doré et parsemé de poussière scintillante. Harry tenait la tête du groupe suivit de prés par Rogue. Derrière Ron et Hermione volaient côte à côte.
Harry pencha la tête et fut frappé de stupeur face au spectacle de désolation qui avait lieu sous ses pieds. Les rues de Londres étaient parsemées de voitures renversées, d’objets encombrant les trottoirs, de vêtements éparpillés. Dans le centre de la ville, des gens à bout de force tentaient de quitter Londres à pied et formaient une longue file chargeait de valise et d’enfants. Les voitures klaxonnaient par milliers dans un brouhaha saisissant, leurs phares formaient une allée de lumière qui s’étendait sur des kilomètre, beaucoup de bâtiment avait été brûlé, et les grandes traces noirâtres sur les murs étaient les stigmates de la peur qui s’emparait du pays.
Harry comprenait que le temps lui été compté, et qu’il devait se dépêcher de mettre un terme à cette effroyable situation. Il affronterait Voldemort, et cela se passerait bientôt.

Fumseck se mit à tourner autour d’eux avant de descendre comme une flèche sur un quartier de la ville. Ils le suivirent et piquèrent à vive allure vers le sol. Il se posèrent dans une ruelle déserte. Le quartier avait été vidé de ses habitants, dont certains n’avaient même pas prit la peine de refermer la porte de leur maison. Au loin des cris accompagnés de sirènes de pompier les firent sursauter. Un landau renversé et abandonné traînait dans le coin de la rue et confirmé que toute vie c’était éteinte ici.
Fumseck se posa sur le toit d’une petite maison laissée à l’abandon et se mit à battre des ailes.
« C’est ici » s’exclama Harry
« Tu crois vraiment que Dumbledore aurait caché la pierre philosophale ici » demanda Hermione
« Tu sais, je ne m’étonne plus de rien » lui répondit Harry
Ils s’approchèrent et poussèrent avec prudence la porte grinçante soulevant un tapis de poussière.
Au lieu de se retrouver, comme il aurait été logique, à l’intérieur d’une petite demeure, ils étaient à l’entrée de ce qui ressemblait à une immense cathédrale. Le sol était composé de larges dalles de pierre, et chaque mur était orné de magnifiques sculptures. Regarder le plafond donnait le tournis tellement il était haut. Au fond de la grande pièce qui se terminée en arc de cercle, des vitraux projetaient des milliers de couleurs sur la pierre blanche. Chaque vitrail semblait animé et représentait un sorcier. Ces sorciers qui semblaient discuter entre eux. Un orgue était posé dans me coin et jouait d’une mélodie envoûtante.
« Drôle d’endroit » s’inquiéta Ron
Leurs pas résonnaient sur les parois de l’immense salle et attira l’attention des sorciers. Les images dans les vitraux tournèrent les yeux dans leur direction.
« Hé bien » toussa un vieux sorcier dans son vitrail « qui vient troubler ainsi nos discussions »
« Je vous reconnais » s’écria Ron « vous êtes Montague Knightley, le plus grand champion d’échec de tous les temps ! vous êtes le seuls à avoir remporté la coupe 5 ans de suite. De 1569 à 1574. »
Le vieux sorciers sembla tout d’un coup rougir
« Hum.. oui c’est tout à fait exact jeune homme, et vous êtes ? »
« Ron, Ron Weasley, je me défend pas mal aux échecs vous savez »
Ron sentit Sévérus Rogue lui adresser un coup de coude dans le dos avant de lui glisser
« Weasley, vous nous ferez une démonstration de vos connaissances en histoire plus tard, nous ne sommes pas ici pour ça ! »
Ron baissa les yeux
Harry s’avança à son tour
« Je me présente, Harry Potter »
« Tient donc. Le célèbre Potter » s’exclama une vielle sorcière « Que vient tu faire dans la Crypte Céleste ? »
« La quoi ? » demanda Harry
« La crypte céleste » reprit Rogue « J’aurais du m’en douter. Ces un endroit bâti à la gloire des sorciers les plus réputés. Ils peuvent s’y retrouver après leur mort, échanger des idées, et surtout passer l’éternité qu’ il leur reste »
« Très impressionnant ! vous êtes ?»
« Sévérus Rogue, si mon nom vous dit quelque chose »
« Tu parles ! » s’écria un vieux sorcier au nez rougit « T’ es mon descendant. Je m’appel Hector Prince. J’aurais jamais cru qu’un de mes descendant viendrait me voir jusqu’ici. Je suis touché »
« Arrête un peu Hector » s’exclama la vielle sorcière un peu exaspéré « Je suis Alberta Toothill, célèbre pour avoir remporté le duel de sorcellerie d’ Angleterre en 1430. »
Mais vexé par l’absence de réaction de ses visiteurs, Alberta prit un ton plus dure
« Qu’est ce que vous nous voulez ? »
« Hé bien, serait-il possible de parler à Albus Dumbledore ? » demanda Harry
« Il n’est pas là aujourd’hui » répondit Hector Prince « En fait il ne vient quasiment jamais ici. J’ai l’impression qu’on l’ennuie »
« Mais non ! » répondit Montague Knightley « Il a mieux à faire. Nous, nous sommes mort depuis tellement longtemps, nous avons prit l’ habitude de nous retrouver ici depuis des siècles. Dumbledore apprendra avec le temps à savourer le privilège de pouvoir siéger au Panthéon céleste. »

Ceci n’arrangeait pas Harry, il devait leur poser la question tout en restant prudent
« Est ce que Dumbledore à laissé un objet ici ?»
« C’est possible » lui répondit Alberta « ça dépend quel objet »
« Il s’agit d’une pierre philosophale » répondit Harry
« Je vois. Ces moldus qui veulent jouer aux apprentis sorciers et qui se font appeler Alchimiste. Parfaitement ridicule. Je ne comprend pas pourquoi Dumbledore à voulu cacher cette babiole. »
« Vous savez où elle se trouve ? » reprit Harry très excité
« Non » rétorqua sèchement Alberta
« Mais je croyais…. » balbutia Harry
« Tout ce que Dumbledore à laissé, c’est cet horrible dessin » Alberta leur indiqua une partie du mur à l’est de la pièce. Ils s’approchèrent doucement et furent obligés de se servir de leur baguette, car le dessin était plongé dans la pénombre. Le dessin était une suite de symbole.

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Sous cette suite de symbole, un nom en guise de signature : GRIST TONG

Hermione se dépêcha de noter toute les informations sur un bout de parchemin.
Puis la voix d’ Alberta se fit entendre à nouveau
« Vous n’avez plus rien à faire ici jeunes gens. Alors partez »
Ron s’apprêtait à répondre mais il fut stoppé par Rogue
« Weasley, elle à raison, nous n’avons rien à faire ici. C’est un endroit réservé au mort alors sortons ! »
Ils se dirigèrent vers la sortie et s’inclinèrent en signe de salut avant de quitter définitivement la pièce.

Une fois dehors, Ron ne retient pas sa colère
« Nous voilà bien avancé avec ce dessin stupide. Et puis ce Grist Tong, qui ça peut être ? »
« Du calme Weasley ! nous avons besoin de réfléchir » Rogue l’obligea à avancer en le poussant légèrement.
Ils marchèrent sans trop savoir où aller, puis finirent par s’asseoir dans un petit parc reculé du bruit et de la confusion régnant en ville.
L’ herbe avait jaunie et les arbres semblaient agoniser sous cette obscurité sans fin. Des moldus arpentaient les rues en frappant bruyamment sur divers objets de métal et en scandant
« C’est la fin du monde. Dieu nous punit de nos péchés. Fuyez si vous le pouvez encore, mais sa colère vous rattrapera où que vous vous cachiez »
« Sourdinam ! » Rogue venait de les plonger dans le silence « C’est moldus commencent par m’agacer »
« Il faut les comprendre » s’indigna Hermione « Il tente de trouver une explication rationnelle à cette situation. »

Harry regardait le bout de parchemin, il se concentrait mais n’arrivait pas à ce souvenir d’un Grist Tong, Dumbledore ne lui en avait jamais parler.
Après une heure plongé dans ses pensées Harry commençait à sentir la fatigue le gagner.
Ron s’était adossé contre un vieil arbre, Harry vint se mettre à côté de lui
« Dit moi Ron, est ce que tu crois que j'y arriverai ? »
« Mais bien sur Harry ! qu’est ce qui te fais dire une chose pareil »
« Si j’échoue. Si Voldemort n’est pas détruit »
« Harry ! S’il te plai tne dis pas de bétises» mais Ron parlait de plus en plus doucement, et s’était endormi à la fin de sa phrase.
Harry resta dans le silence et plongea à son tour dans un profond sommeil

Il se retrouva dans une magnifique jardin par une belle journée d’été. Lily, un bouquet de fleur à la main, se balançait, assise sur un banc de bois suspendu par des cordes à une grosse branche, sa chevelure illuminée par le soleil.
« Maman ! » il s’avançait vers elle mais il avait l’impression qu’elle s’éloignée de plus en plus
« Harry ! le jour approche où nous l’affronterons à nouveau. As-tu confiance en moi Harry ? »
« Oui, bien sur que oui ! »
« Saches que depuis cette nuit là, je suis avec toi, où que tu sois »
« J’ai si peur ! je ne sais pas si je suis assez fort »
Lily se mit a lui sourire
« Ho si, nous le sommes plus que tu le crois »

« J’ai trouvé !!!! » Harry fut brutalement tiré du sommeil par les hurlements d’ Hermione
« Qu’est ce que.. » Ron se réveillait à son tour
« J’ai trouvé ! j’ai la solution »
« Granger du calme ! Qu’est ce que vous avez trouvé ? » Rogue semblait aussi impatient que les autres et avait du mal à le cacher

Hermione les regarda avec fierté
« Grist Tong n’est pas une personne » affirma t’elle avec aplomb
« Qu’est ce que tu racontes » demanda Harry
« j’en suis persuadée » reprit Hermione
« Mais qu’est ce que c’est alors? » questionna Ron qui semblait encore à moitié endormi
« C’est un lieu » Hermione était de plus en plus excité
« Comment pouvez vous en être aussi sur Granger !» Les yeux de Rogue brillait de curiosité
« Dumbledore adoré les jeux de mots, vous vous en souvenez ? » demanda Hermione
Tout le monde confirma d’un signe de la tête.
Alors Hermione leur donna la solution
« Grist Tong, c’est un anagramme. J'en suis convaincu maintenant, c’est l’ anagramme de Gringotts, la banque des sorciers. »

Chapitre 26 : Pris au piège

Scrigemour écarquilla les yeux. Sa tête lui faisait atrocement mal, et il sentait son corps enlaçait contre son grand fauteuil, par quelque chose de long et visqueux. Il revoyait les images de Voldemort, pénétrant dans son bureau, l’air menaçant. Il se souvenait de ce dialogue de sourd au cours duquel son agresseur lui avait expliqué qu’il devait se plier ou mourir. Puis, plus rien, l’obscurité et le silence.
La voix de Voldemort se fit entendre de nouveau
« Qu’est ce que tu me racontes ! Potter t’as volé le bouclier de Serdaigle »
Puis une voix de femme, lugubre et sans tonalité
« Pardon seigneur ! je vous assure que je vais le récupérer. Il me suffit d’un peu de temps »
« Non, tu en as eu plus qu’il n’en faut. Je suis terriblement déçu. Je te croyais puissante Anna. Mais tu t’es fait duper par une bande de gamins. J’ai honte pour toi »
« Pardon seigneur ! je vous en supplie »
« Tais-toi ! je vais donner ce qui reste de ton âme aux vampires. Ils diableront tes pensées jusqu’à ce que tu en deviennent folle. »
« Non pitié ! laissez moi une dernière chance. Pitié »
Srigemour vit le visage crispé de Voldemort, ses yeux rouges flamboyant se poser sur cette femme
« Je n’ai de pitié pour personne Anna. Tu devrais le savoir »
A ces mots Scrigemour se mit à trembler sur son fauteuil. Ses liens se mirent à se resserrer et une tête de serpent se mit à l’observer et chuintant
Voldemort tourna la tête dans sa direction et s’approcha
« Je crois que Monsieur le Ministre est réveillé »
Scrigemour se mit à suffoquer de terreur
« Ne me tuez pas ! je ferais ce que vous voudrez »
Voldemort lui adressa un sourir
« Exactement ce que je voulais entendre Monsieur le ministre. J’aurais effectivement une requête à vous présenter »
Il se mit en signe de révérence, son crâne blanchâtre luisant son la lumière des bougies
« Dites, et j’exécuterai »
Voldemort fit un signe de la main et Nagini desserra son étreinte
« Il est amusant de voir à quel point la crainte vous permet d’obtenir de précieux services. »
« Que voulez vous ? Seigneur » demanda Scrigemour d’une voix tremblante
« Envoyez tous les hommes que vous pourrez et retrouvez moi ce Harry Potter. Si les résultat sont probant, j’épargnerai votre misérable vie et j’oublierai que vous m’avez traqué pour m’enfermer à Askaban »
« Ceci n’a jamais été mon intention »
« Je vous en prie Scrigemour, ne me prenez pas pour un imbécile, j’ai tendance à me vexer facilement » Puis Voldemort se tourna vers deux Mangemorts qui montaient la garde à l’entrée du bureau du Ministre
« Emmenez Anna à nos amis vampires. Ils seront ravis de pouvoir s’amuser un peu avec une âme de sorcière »
Anna se mit à supplier
« Maître ! vous feriez une grosse erreur. »
« Mes erreurs sont d’avoir fait confiance à Rogue et à toi. Tu devrais savoir quel sort je réserve aux traîtres et aux incompétents. Tu aurait du faire comme Sévérus, fuir le plus loin possible. Tu ne réalisa pas à quel point ce bouclier était important pour moi »
« Il reste un horcruxes » s’écria Anna
Le visage de Volemort se crispa encore plus. Il semblait envahi d’une rage immense. A ce moment nul n’aurait pu dire ce qu’il allait faire. Il s’aaprocha doucement d’ Anna, et reprit d’une voix galciale
« Qu’est ce que tu viens de dire ! »
« Selon Régulus, enfin Abhétorius, il semble qu’un Horcuxes existe encore, mais que vous le croyez détruit »
Voldemort leva la tête et sembla s’adresser au ciel
« Ainsi Dumbledore vous n’avez pas détruit la pierre philosophale. Mais dite moi, qu’est ce qui à retenu votre main de vieux sorcier sénile. Le remords de détruire un si belle objet ou tout simplement l’idée qu’elle pourrait vous servir. Vous avez commis une grave erreur et elle risque de vous coûter plus que votre vie. »
Puis il porta à nouveau son regard en direction de Scrigemour
« Réquisitionnez le plus d’homme possible. Localiser Potter mais ne le capturer pas. Il doit nous conduire jusqu’à la pierre. »
Scrigemour ne comprenait pas grand chose à cette histoire de pierre mais sa position peut enviable ne lui donnait pas les moyens de négocier
« Laissez moi passer mon ordre et je vous assure qu'on localisera Potter plus vite que vous ne pourriez l’espérer. » lui assura t'il
« Je vois que vous comprenez vite Monsieur le Ministre. Je souhaiterais aussi que vous donniez l’ordre d’arrêter un certain nombre de sorciers qui ne me sont pas très favorable »
« Mais je ne peux faire une telle chose ! » s’écria Scrigemour « Je ne peux les faire enfermer sans motif »
« Je vous en prie » lui susurra Voldemort au creux de l’oreille « Je suis persuadé que vous avez suffisamment d’imagination pour ça »
Scrigemour sentait des perles de sueur coulaient le long de ses tempes. Il avait à faire à un adversaire redoutable. Le monde des sorciers était tombé sous la coupe du mage noir qui désormais tirait les ficelles. Et il ne voyait pas comment le jeune Potter allait les sortir de cette situation désastreuse.
« Alors Monsieur le Ministre, vous avez pris votre décision ? »
« Je ferai ce que vous voudrez » reprit Scrigemour, la gorge sèche.
« Alors voici la liste, je vous remercie de votre compréhension »

Un Mangemort s’approcha soudain de son Maître
« Seigneur, que comptez-vous faire d’ Anna Bowsley ? »
« Ha, j’avais presque oublié notre insignifiante amie. Chose promise chose due »
Anna esquissa un sourire et pencha la tête
« Merci Seigneur, vous ne le regretterez pas. »
Voldemort tourna vers elle, faisant valser sa longue robe noire
« Je crains ma chère amie, que nous ne nous soyons pas compris. J’ai promis aux Vampires de leur livrer votre âme, et ils me sont d’une aide précieuse, je ne voudrais pas les froisser, vous me comprenez j’espère »
Anna redressa la tête, les yeux vibrant de terreur et la voix suppliante
« Non ! s’il vous plaît, non! »
Voldemort agita sa baguette et entoura le spectre d’ Anna d' un voile bleu.
« Emmenez la ! »
Les deux mangemorts se saisirent du voile et traînèrent Anna hors de la pièce dans un vacarme de cris
« Pitiez, seigneur, Nooooooooon !!!! »

La porte claqua et Voldemort et Scrigemour se retrouvèrent seul à seul.
Voldemort reprit la parole
« Je suis navré Monsieur que vous ayez assisté à cette scène. Je me vois cependant contraint de vous laisser. Comme je vois que vous semblez bien vous entendre avec Nagini, je vous laisse en sa compagnie. Pour votre information, sachez que si il vous prenait l’envie de quitter ce bureau, j’ai des hommes poster dans tout le ministère avec l’ordre de vous abattre si vous vous promeniez seul dans les couloirs. »
Scrigemour avait du mal à articuler
« C’est compris »
« Si vous me décevez, de quelque manière que ce soit, vous savez ce qui vous attend »
« Bien entendu ! Que comptez vous faire ? »
« Lorsque Potter sera mort, et que j’aurais réuni quelques affaires, vous présenterez votre démission. Ensuite, je prendrai votre place, et ceci dans l’intérêt de tous. »
« C’est entendu Seigneur »

Voldemort ouvrit brusquement la grande porte du bureau. Il s’apprêta à la franchir quand Scrigemour lui posa une nouvelle question
« Seigneur ? Pourquoi craignez-vous autant ce Potter ? Ce n’est qu’un adolescent. Il ne tiendra pas deux minutes face à vous »
Voldemort ne dénia pas tourner la tête
« Je vous remercie de vous soucier de moi, mais ce n’est pas lui que je crains » affirma t’il d’un ton doucereux
Scrigemour, toujours enlacé par Nagini sur sa chaise, laissa échapper un soupir d’incompréhension
Juste avant de franchir le seuil de la porte, Voldemort lui répondit
« C’est elle ! »

Chapitre 27 : Le coffre Damné


Le chemin de traverse n’avait jamais paru aussi lugubre. Les vitrines étaient closes, et seul la faible lumière des réverbères éclairait leur chemin. La banque Gringotts ne dénotait pas dans ce sinistre spectacle. Toutes ses issues étaient condamnées, et la grande porte d’entrée était masquée par un énorme rideau de métal aux insignes des gobelins.
« On doit rentrer, peu importe le moyen. » s’écria Harry qui secoué violemment la plaque de métal.
« Du calme Harry » l’arrêta Hermione « ça ne sert à rien, et en plus on risque de se faire repérer. »
Sur les conseils de son amie, Harry reprit son calme, et adressa aux autres un regard rempli d’excuses.
« Si ils attendent la levée du jour pour ouvrir, on n’est pas prêt de rentrer ! » s’exclama Ron ironiquement
Harry s’assit le long du mur et regarda vers le sol, l’air désemparer
« On ne devrait pas rester ici » remarqua Hermione « Qui sait qui pourrait nous retrouver » Elle jetait machinalement des regards derrière son épaule
« Bien, poussez-vous bande d’incapable » Rogue agitait sa main, faisant tournoyer sa baguette comme un chef d’orchestre
« Qu’est ce que vous allez faire » s’inquiéta Ron
« Une petite démonstration Weasley, ça ne peut pas vous faire de mal »
Ron émit un petit rictus d’agacement puis recula

Rogue s’éclaircie la gorge puis agita les bras
« Frigorum »
Une poussière de diamants blanche sortie de sa baguette et enveloppa le rideau de fer. En quelque seconde, il se retrouva couvert de glace.
« Bravo » s’exclama Ron « Voilà qui nous aide beaucoup »
« Taisez-vous Weasley » Rogue s’avança vers le bloc de glace et approcha sa baguette dont la pointe était rouge vif. La chaleur émise par l’extrémité de l’instrument se mit à faire fondre la glace, qui emporta dans sa disparition le rideau de fer
Rogue approcha sa main de la poigné, mais avant qu’il ait pu la toucher, la grande porte s’ouvrit brutalement dans un grincement sourd.

L’intérieur était plongé dans l’obscurité
« Lumos » ils prononcèrent la formule en même temps. A l’aide de leurs baguettes, ils avancèrent dans la grande pièce centrale, et chaque pas résonnait en échos contre les parois de la banque.
« Il n’y a personne » remarqua Hermione
« Je n’aimes pas ça » répondit Rogue
Ils se retrouvèrent devant le guichet vide. Après avoir jeté un coup d’œil aux alentours, ils se glissèrent derrière le bureau.
Ron se saisit alors d’un énorme livre.
« C’est un registre des coffres » annonça t’il
Ils le posèrent sur l’immense table et commencèrent à le feuilleter
Rogue resta au centre, de la pièce, armé de sa baguette, afin de vérifier que personne ne s’approchait
« D…. voilà la lettre D » Harry posa son doigt sur la grande feuille de parchemin et se mit à parcourir les noms
« Daboritz, Deliamorg » il continua à parcourir la liste de nom et tourna plusieurs pages « Duamost, Dumbledore. Je l’ai -Albus Dumbledore-. Il a fermé le coffre 10456, et ouvert le coffre Damné le jour même. »
« Regarde Harry ! » Hermione avait posé son doigt sur la date des opérations « Il l’a fait la veille de sa mort »
« Qu’est ce que j’ai entendu Potter ?» Demanda Rogue
« Il a ouvert un nouveau coffre le veille de sa mort » répéta Hermione
« Merci Granger ! » reprit Rogue « Quel coffre a t’il ouvert ? »
« Le coffre Damnés » dit Harry d’une voix mal assuré
« Je vois » reprit Rogue
« Vous savez ce que c’est ?» demanda Ron
« Oui. Ce coffre se trouve au dernier sous-sol du bâtiment. Il coûte extrêmement cher à la location. Le ministère l’avait réquisitionné lors de la première guerre contre Voldemort afin d’y cacher des artefacts magiques. Quand Dumbledore a cherché un endroit où cacher la pierre philosophale, il a pensé à ce coffre, mais il n’était pas disponible à l’époque. Il avait du se résigner à la placer dans un coffre normal. »
« Qu’est ce qu’il a de particulier ? » enchaîna Ron
« Et bien, il ne s’ouvre pas grâce à une clef. Il faut un code de plusieurs chiffres. Dumbledore m’avait expliqué que on ne pouvait pas se permettre de rentrer un mauvais code »
« Pourquoi ? » demanda Harry intrigué
« Il n’ a pas eu le temps de m’en dire plus » lui répondit sèchement Rogue
« Je crois qu’on a pas tellement le choix, il faut nous rendre au dernier sous-sol. » conclu Hermione

Ils continuèrent leur chemin et empruntèrent un petit wagonnée. Il resta un moment sur place, faisant face à des rails qui plongées dans le noir total, avant qu’une voix lugubre, qui semblait venir des entrailles du bâtiment, ne leur demande
« Quel numéro ? »
« Le coffre Damné » annonça Harry « heu s’il vous plaît » termina t’il
« Je vois » reprit la voix
Le wagon se mit en branle et fila à toute allure dans les cavernes sombres de Gringotts laissant derrière lui des gerbes d’étincelles.
Ron et Hermione étaient serrés l’un contre l’autre et fermaient les yeux. Harry était solidement cramponné à la parois du véhicule. Seul Rogue semblait rester calme dans ces montages russes infernale
Le wagon s’arrêta net, et ils furent tous projeté à l’arrière du véhicule, avant que la voix reprenne
« Dernier sous-sol, coffre damné »

Ils descendirent avec difficulté, les jambes encore tremblantes. Ils étaient dans ce qui ressemblait à une cavité creusée dans les bas fonds de la banque. Un petit quai fait de dalles de pierre donné sur la porte de l’unique coffre. Une grande porte de métal sur laquelle étaient fixés 10 cadrans parfaitement alignés.
« Nous y voilà » constat Harry, qui réajusté ses lunettes d’un doigt. Il se rendit compte alors, qu’un verre était fendu.
Hermione, qui avait conservé sa baguette à la main approcha son extrémité vers la tête d’ Harry
« Merci Hermione, mais je crois qu’il est temps que je le fasse moi-même »
« Tu as raisons » lui répondit elle dans un sourire
Harry retira ses lunettes, les tenant d’une main. De l’autre, il approcha sa baguette
« Occulus réparo »
Le verre se répara, et Harry remit ses lunettes sur son nez, jetant un clin d’œil à Hermione, qui lui rendit son signe amicale.
« Potter ! Je pense que nous avons mieux à faire que réparer des lunettes » rétorqua Rogue agacé.
Harry se tourna à nouveau vers la porte métallique et fixa les cadrans. Il remarqua une inscription sur le mur à côté de l’entrée du coffre. Il approcha sa baguette pour y voir plus clair
« Possesseur du coffre, inscrivez la clef et entrez récupérer vos biens
Menteur, voleur et usurpateur, une seule erreur et chutez pour finir dévoré par le malin. »
Ils sentirent alors que les dalles n’étaient pas stables, et que en dessous de leurs pieds, quelque chose d’énorme semblait les renifler et laissait échapper des vapeurs humides et nauséabondes
« Un Putréfiant » s’éclaxama Rogue dégoûté
« Ho non » s’exclama Hermione confirmant ainsi les craintes d’ Harry et de Ron
Ron s’approcha doucement d’ Hermione « Tu peux m’en dire plus »
« C’est un monstre heureusement rarissime. Il est composé de la chair des corps qu’il mange, et grossit à chaque fois qu’il dévore une nouvelle victime. Imagine toi une énorme boule de chair en putréfaction, grouillante d’asticots, et à son sommet une immenses mâchoire de dents acérés et des naseaux recrachant l’odeur nauséabonde de ses victimes. »
« Je préfère pas voir ça finalement » confirma Ron qui se serrait un peu plus contre Hermione.

« Alors Potter, une idée peut être ? » reprit Rogue d’un ton sarcastique.
De son côté, Hermione avait déplié le bout de parchemin où elle avait noté les symboles laissés par Dumbledore dans le temple céleste. Elle concentrait toute son attention sur ce bout de papier.

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Harry réfléchissait, mais jamais Dumbledore ne lui avait laissé le moindre code.
Rogue lui mettait de plus en plus de pression
« Potter, vous nous faites perdre un temps précieux, n’importe qui pourrait arrivé ici. Vous devez trouver la solution et vite. Allons, Dumbledore aurait t’il eu tort de croire en vous ?»
« Et vous professeur ? Vous qui avez toujours réponses à tout, faites nous partager votre savoir, donnez nous la solution » Le visage d’ Harry ne masquait pas son agacement
« Très bien Potter ! vous le prenez comme ça ! Débrouillez vous tout seul ! » Rogue se tourna brutalement et se dirigea vers la wagon.
« Vous préférez fuir Professeur » continua Harry « vous avez toujours agit ainsi, ça m’aurait étonné que ça change »
Rogue pinça ses lèvres mais se garda de répondre. Sa voix résonna
« Rez-de-chaussé, la grande salle »
Le wagon fila et Rogue disparu comme happé par les ténèbres
« Qu’est ce qu’il lui prend ?» demanda Ron
« Je crois que s’il a fait des efforts, il n’arrivait pas à supporter l’idée de devoir faire équipe avec moi » répondit Harry, les yeux toujours fixés sur la grande porte du coffre
Ron, lui, regardait sous ses pieds l’immonde bête qui attendait que le sol se dérobe pour pouvoir les dévorer.

Hermione sembla sortir de la profonde réflexion dans laquelle elle était plongée
« Harry » dit elle d’une faible voix « J’ai une hypothèse »
« Non Hermione, pas d’hypothèse, il nous faut des certitudes » supplia Ron
« Désolé Ron, mais je fais ce que je peux ! » lui répondit elle agacée
« Vas-y Hermione, tes hypothèses sont souvent juste » la rassura Harry
Ce compliment sembla la combler et elle adressa à Ron un regard supérieur
« Bon, je le répète, je ne suis sur de rien. C’est quelque chose que j’avais vu pendant ma première année d’ Arithmancie. Il existe une technique de codage et de lecture ancienne des chiffres. » Hermione prit quelques secondes afin de s’éclaircir la gorge et de choisir ses mots afin d’être comprise de ses amis, puis elle reprit « En faite, cette technique consiste à remplacé les chiffres par des figures apparemment sans cohérences. En réalité chaque chiffre correspond aux nombres de segments qui compose la figure. Par exemple cette figure la » elle pointa du doigt le /\ « représente le chiffre 2 car la figure se compose de deux segments »
Harry trouvait l’explication d’ Hermione claire et convaincante
« OK Hermione, donne moi le code dans sa totalité »
« Attendez » s’interposa Ron « Si elle se trompe, vous savez ce qui nous attend ? Je refuse que vous tentiez quoi que ce soit. » Ron pointait du doigt l’immondice sous ses pieds
Mais son intervention ne sembla avoir aucun effet et la voix d’ Hermione se mit à annoncer une série de chiffre
« 2 2 3 6 2 2 3 1 2 3 »
Harry se servit de la lumière au bout de sa baguette et se mit à inscrire sur chaque cadran les chiffres que lui annonçait Hermione.
Les chiffres disparurent comme absorbé par le papier. Pendant un long moment il ne se passa rien. Les trois amis s’étaient rapprochés et se tenaient la main très fort. Le cœur de Ron battait si fort que chacun pouvait entendre les pulsions qui devenaient de plus en plus rapide.
Soudain, les chiffres apparurent de nouveau, comme guidés par une main invisible, dans une couleur rouge sang. Puis les murs se mirent à trembler et la porte du coffre s’ouvrit sur une vaste pièce.

Harry s’avança alors, passant le premier et lançant à Ron
« Tu vois Ron. Hermione ne se trompe jamais »
Cette dernière entra à son tour la tête haute, suivi d’un Ron penaud.

L’intérieur du coffre ressemblait à un petit salon richement décoré. Un grand canapé trônait au centre de la pièce. Une petite table de chêne massif était posée à côté. Des tableaux, des bijoux jonchaient le sol dans un grand désordre. Sur la table, un énorme livre, dont la couverture de cuire semblait luire malgré l’absence de lumière, attira leur attention.
Hermione s’approcha et dépoussiéra la couverture d’un geste de la main
« Mémoire d’un vieux sorcier, par Albus Dumbledore » Hermione lisait doucement en détachant chaque syllabe
« Il y a un mot » elle tira un bout de parchemin qui semblait servir de marque page puis se mit à lire
« Harry, puisse se livre t’aider dans ta quête
A. Dumbledore »
« Ce sont les affaires de Dumbledore » affirma Harry « il a tout caché ici juste avant sa mort. »
Hermione enfouit le livre dans son sac, puis se joignit à ses amis pour fouiller la pièce. Il retournèrent une à une les babioles qui traînaient sur le sol sans résultat.
Harry se mit alors à passer sa main derrière les coussins du canapé sans plus de succès.
Soudain, Ron s’écria
« ça y est ! Harry, Hermione je l’ai »
Ils se précipitèrent vers lui
« Où la tu trouvé ? » demanda Hermione
« Dans une boite aux insignes de Poudlard » Ron tendait le coffret à Hermione, fier de sa trouvaille
« Ce n’est pas la pierre » constata Harry déçu
« Quoi » s’exclama Ron « tu en est sur ? »
« Certain. Je me souviens de son apparence, ce n’est pas cette pierre la » lui répondit Harry
« Faites voir » demanda Hermione qui se saisit de la pierre dans les mains d’ Harry
« Tu as raison Harry. C’est un pierre d’Obsyme » confirma Hermione
« Une quoi ? » demanda Ron
Hermione leva alors les yeux au ciel
« Une pierre d’ Obsyme. Mais qu’est ce que tu faisais pendant les cours de sortilège ? Cette pierre empêche son porteur de jeter le moindre sort, elle paralyse son flux magique. C’est un outil de défense très efficace. »
« Bon, et bien on n’a plus qu’a continuer » constata Ron dont les yeux parcouraient l’intérieur du coffre.
Ils passèrent encore de longues minutes à retourner la pièce, mais furent bien obliger de se rendre à l’évidence, la pierre philosophale n’était pas là
« Bien, quittons cet endroit » s’exclama Harry « J’espère seulement que le livre que nous avons récupéré nous donnera une piste »
« J’en suis certain » lui répondit Ron en lui posant une main sur l’épaule avant de quitter la pièce le premier
« J’ai scruter toute les parties de mur. Dumbledore n’a laissé aucun autre message » lui dit Hermione qui sortie à son tour
Harry fut le dernier à quitter le coffre, non sans jeter un dernier regard de déception avant de refermer la lourde porte

Ils appelèrent le wagon, puis demandèrent à être ramené au rez-de-chaussé.
Le retour fut aussi pénible que l’allé, et lorsque la wagon s’arrêta, Ron se retrouva avec les jambes en l’air. Harry et Hermione l’aidèrent à se relever puis il marchèrent vers la sortie.
Alors que la porte se rapprochait de plus en plus, et qu’ils pouvait commencer à sentir l’air frai leur chatouiller les narines, ils entendirent une voix résonner derrière eux
« Monsieur Potter ! vous nous quittez déjà »
Un homme venait de surgie derrière eux. Harry ne l’avait jamais vu, mais reconnut, relevé sur sa longue chevelure brune, le masque des Mangemorts. Son regard noir s’était posé sur eux comme un loup prêt à bondir sur sa proie. A ses pieds, Rogue, à genoux, gisait la tête baissée et le corps enlacé par une cercle de brumes noir. Le front de Sévérus était perlé de sueur, et son œil droit porté les stigmates d’un violent coup.
Le Mangemort agita sa baguette et la porte d’entrée se referma dans un claquement semblable à un coup de tonnerre.
« Qu’est ce que vous me voulez ? » demanda Harry
« Vous le savez ! je veux la pierre » répondit le mangemort
« Et si je refuse » reprit Harry
« Je vous extermine, vous et vos amis. Et je commencerai par Rogue » Le mangemort pointa sa baguette sur les cheveux gras de Rogue. Leur ancien professeur de potion n’avait jamais paru aussi pitoyable.
« Allez y » lui lança Ron « son sort nous importe peu »
« Sage décision Weasley » retentit la faible voix de Rogue dans l’immensité de la pièce « Potter, écoutez votre ami et fuyez » Rogue semblait au bord du malaise
Le mangemort leur adressa un regard surpris puis ses yeux se plissèrent de nouveau
« Si vous insistez ! je vais vous faire une petite démonstration de mes talents. Avada… »
« Non » supplia Harry « ne le tuez pas. S’il vous plait »
« Taisez-vous Potter » reprit la voix de Rogue à bout de souffle « Fuyez ! »
« La ferme » Le Mangemort le gifla violemment et Rogue s’éffondra sur le parquet, un filet de sang coulant de sa lèvre inférieur
« Si vous voulez que je l’épargne, donnez moi cette fichu pierre » Leur adversaire commençait à perdre patiente
« Mais nous ne l’avons pas. » s’écria Harry
« Quel Dommage Potter ! Je me vois donc contraint vous tueret je vais commencé par toi Sévérus. Endoloris »
Rogue se mit à se tordre de douleur sur le sol. Le mangemort faisait le tour en tenant sa baguette pointée vers le corps convulsé et tremblant de Sévérus Rogue
« Alors Sévérus, tu vois ce qu’il en coûte de tromper le seigneur des ténèbres. Savoure ton supplice car ta fin est proche »
« Stupéfix » Harry venait de lançait son sort vers le Mangemort. Ce dernier virvolta sur lui même et envoya l’éclair d’ Harry s’écrasait sur le mur comme une vulgaire balle de ping-pong.
« Patientez Potter ! Je vais m’occuper de vos juste après » Le Mangemort leur adressa un sourire avant de recommencer à torturer Rogue. Ce dernier se remit à convulser sur le sol. Il ne criait plus, mais de la bave coulait le long de ses joues, et ses yeux étaient révulsés par la douleur.
Harry ne pouvait plus supporter de le voir souffrir ainsi. Il savait la douleur insoutenable que Rogue devait endurer. Il tourna la tête et eu envie de vomir.
Soudain la voix d’ Hermione se fit entendre
« Arrêtez ! Je vais vous donner la pierre philosophale »
Le Mangemort s’arrêta et la regarda
« Et bien jeune fille. Vous voilà plus raisonnable que vos amis. Donnez la moi » Le mangemort tendit la main
« Relâché Rogue d’ abord » reprit Hermione
Le Mangemort agita sa baguette et le voile de brume qui entourait le corps de Rogue, disparut aussitôt. Ce dernier respirait difficilement et il restait étendu sur le sol. Le Mangemort attrapa le col de la robe de Sévérus et le balança au pieds d’ Hermione
« La pierre ! et pas d’entourloupe » Le mangemort s’avança la main tendu
Hermione fouilla dans sa poche et sortie une petite pierre jaunâtre en espérant que le subterfuge fonctionne.
Le Mangemort se saisit de la pierre d’Obsyme et la laissa tomber dans sa poche.
« Bande de jeune imbécile ! Et vous croyez que je vais vous laissez filé comme ça » il dirigea soudainement sa baguette vers Harry « Avada Kedavra »
L’extrémité de sa baguette dégagea une légère fumée, mais rien ne se passa
« Qu’est ce que ça veut dire » Hurla le Mangemort
« Désolée » reprit Hermione « Je crois que vous n’avez plus les moyens de négocier. »
« Stupéfix » Harry lança son sort avec toute sa rage
L’éclair frappa le mangemort en pleine poitrine. Son corps vola dans les airs, puis sa tête heurta violemment le mur dans un bruit sourd. Il glissa le long de la parois laissant une longue trace de sang.
« Fuyons ! » s’écria Ron « Harry aide moi à porter Rogue »
Ils le saisirent chacun par un bras, le soulevèrent et le tenir en appui contre leurs corps. Hermione était partie devant et leur ouvrait le chemin.
« Décrochetage » cria Hermione sa baquette visant la porte. Il y eu un bruit de cliquetis puis la porte s’ouvrit sur l’extérieur.
Une fois dehors, l’air le sembla plus glaciale que jamais. Ils n’étaient pas seul. Un groupe de Détraqueurs les encerclait et s’approchait, leurs mains décharnées dressées dans leur direction.