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 [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée)

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eltharine
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eltharine


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[Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée)   [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée) - Page 3 EmptyVen 1 Déc - 18:00

Chapitre 28 : Les mémoires d’un vieux sorcier

Harry et Ron laissèrent glisser le corps de Rogue sur le sol. Puis les trois amis se mirent dos à dos.
« Je crois qu’il est l’heure de mettre en pratique ce que nous avons appris lors de l’ AD » leur dit Harry
Les détraqueurs se rapprochaient de plus en plus
« Tu crois qu’on prêt Harry ? » l’interrogea Ron anxieux
« On va vite le savoir » lui répondit ce dernier
D’une même voix, ils crièrent ensemble
« Spero Patronum »
Leurs voix s’élevèrent dans le ciel obscur, comme une ultime prière, suivie d’ une explosion de lumière intense qui les entoura. De ce marasme argenté, un cerf au galop se détacha et fonça sur une partie des détraqueurs qui reculèrent en hurlant, puis une loutre qui explosa comme un feu d’artifice au contact de l’ennemi, enfin un Jack Russel argentée écarta les derniers en s’écrasant contre eux dans un aboiement rauque.
« on a réussit » s’écria Ron
« On à juste gagner du temps » lui répondit Harry « Courrez !! »
Ils relevèrent Rogue et se mirent à foncer aussi vite qu’ils le pouvait à travers le chemin de travers. Hermione ouvrait la marche
« On ne va pas assez vite » s’écria cette dernière « il vont nous rattraper »
Elle tourna la tête pour jeter un coup d’œil derrière elle et s’aperçut qu’une partie des détraqueurs s’étaient remis à les poursuivre.
Soudain la faible voix de Rogue se fit entendre
« Laissez moi ici Potter ! je vous ralenti inutilement » Il marqua une pause pour toussoter
« Il vont vous rattraper, laissez moi »
« Pas question » Hurla Harry « On doit se réfugier quelque part »
« Mais où ? tout est fermé » constat Hermione la voix haletante
Soudain, sous le poids de Rogue, Harry et Ron trébuchèrent, et s’affalèrent sur le pavé. Rogue roula sur lui même pour atterrire un mètre plus loin.
Hermione se retourna, les détraqueurs se rapprochaient de plus en plus
« Ho non ! ils arrivent, dépêchez-vous, ils ne sont qu’à quelques mètres !! » cria t’elle
Hermione agita à nouveau sa baguette
« Spero patronum » mais rien ne se passa.
Puis soudain, une détonation qui la propulsa au sol, quelque chose arrivait dans leur direction à une allure folle, et s’arrêta dans un cris de frein aigu
« Qu’est ce que c’est que ce machin ? » S’étonna Ron qui se relevé
« Le magicobus » s’écria Harry « Hermione, tu as du l’appeler lorsque tu as agité ta baguette. Montez, vite »
Hermione aida Harry et Ron à relever Rogue et à la faire monter dans le véhicule. Les deux portes se refermèrent sur eux en dégageant de la vapeur. Juste à cet instant, les Détraqueurs les avaient réjoint tapaient violemment contre les vitres du véhicule.
Harry constat que le siège du conducteur était vide. Il n’y avait personne d’autre qu’eux dans ce bus
« Harry, si on ne part pas maintenant, ils vont finir par casser une vitre » s’affola Ron
« Je…je ne sais pas conduire ça » lui répondit Harry
« Regardez » s’écria Hermione
Une couche de glace s’engouffrait pas dessous la porte et commençait à envahir l’intérieur
« ils essaient de geler la porte pour la briser » hurla Harry
« Harry, nous ne pourrons pas lutter très longtemps contre eux, on n’est pris au piège dans ce satané bus » lui dit Hermione
Le froid était de plus en plus intense et Harry sentit son corps se mettre à trembler

C’est alors que Ron ce jeta se le siège conducteur. Il cala ses mains tremblantes sur le volant
« Bon, ça doit pas être si compliqué » s’exclama t’il
Puis il appuya de toute ses forces sur la pédale d’accélération.
Les roues du bus se mirent à crisser dégageant une épaisse fumée. L’engin se rétracta sur lui même comme un accordéon puis s’élança à toute vitesse à travers la nuit bousculant les détraqueurs qui s’étaient agglutinés autours du bus comme des sangsues.
Harry, Hermione furent bousculer de droit à gauche et le corps de Rogue alla finir sa course au fond du bus.
Ron avait les yeux rivés sur son parcourent, il donnait des coups de volant régulièrement pour éviter différents obstacles. Il renversa quelques poubelles en virant trop sur la droite.
Hermione tituba vers la vitre arrière du véhicule, puis s’écria
« Ils nous suivent ! »
Une dizaines de Détraqueurs volaient à la poursuite du bus, il maintenaient la distance, leurs mains tendues en avant comme pour se saisir de l’engin.
Harry s’avança vers Ron
« Tourne à gauche Ron ! » tout en disant ça Harry venait de poser une main sur le volant pour aider son ami à braquer d’un coup sec.
Ron donna un violente impulsion et le magicobus se mit à virer dans un bruit strident et percuta le devant d’une voiture. Le choc fit reculer Hermione et propulsa Harry au devant, qui amorti le choc en plaquant ses mains contre le part prise.
Ils venaient de s’engouffrer dans une petit rue, quand soudain des phares se mirent à briller éblouissant Ron. Une voiture arrivée en face d’eux. Harry se précipita vers le tableau de bord et tira une petite chaîne. Le bus s’envola avant de retomber lourdement derrière l’obstacle.
« Hermione, ils sont toujours là ? » lui demanda Harry.
Il n’y eu pas de réponses pendant plusieurs secondes. Hermione scrutait par la vitre arrière le ciel obscure, puis elle hurla
« C’est pas vrai !! Ils sont toujours derrière nous ! On n’ arrivera pas à les semer comme ça, ils sont trop rapide »
Au bout de la rue, Ron braqua à droite de manière brusque, évitant de justesse un groupe de piéton qui se mit à protester avant de redevenir silencieux lorsque les Détraqueurs passèrent au dessus de leur tête.
Le magicobus allait toujours à vive allure, mais ne semblait pas pouvoir échapper à ses agresseurs
C’est alors qu’ Harry se saisit de son éclair de feu
« Qu’est ce que tu fais ! » lui demanda Hermione affolée
« Je vais créer une diversion » lui répondit Harry « Ecoute moi Hermione, allez au Terrier, je vous retrouverai là-bas »
Hermione semblait terrifier
« Fait attention à toi » lui dit-elle
Harry l’embrassa sur le front « ne t’en fait pas pour moi »
Puis il se dirigea au centre du bus, monta à l’étage supérieur et ouvrit une trappe qui donnait accès au toit. Il s’y faufila, se redressa doucement, et tendit les bras pour tenir en équilibre. L’air froid lui fouettait les joues. Il avait les cheveux ébouriffés par le vent. Il prit alors une profonde inspiration et hurlant en direction des Détraqueurs
« C’est moi que vous voulez, alors venez me chercher »
Il tourna la tête et remarqua que le route marquée un virage serrer à droite. Dans quelques secondes, Ron allait braquer violemment pour éviter de finir dans un mur. Le moment était venu. Il plia ses jambes et s’élança dans le vide. Il enfourcha son éclair de feu et dessina une vrille pour s’éloigner du bus, qui tourna juste après et disparut.
Les Détraqueurs quittèrent leur trajectoire et firent d’ Harry leur nouvelle proie
Ce dernier prit d’abord de l’altitude, avant de foncer dans la direction opposée. Désormais, il était seul à être poursuivi par la horde de Détraqueurs.
Cependant, il allait beaucoup plus vite qu’eux, il virvolta entre des bâtiments, puis descendit à toute allure vers le sol qu’il rasa sur plusieurs mètres avant de remonter
Cette petite prouesses avait obliger les Détraqueurs à se séparer en plusieurs groupes pour tenter de le rattraper.
Harry fonçait désormais tout droit, à une allure folle, ses yeux le brûlaient à cause de la vitesse et du froid. Il réussit malgré tout à tourner la tête pour vérifier si il était toujours suivit. Seul trois Détraqueurs le poursuivaient maintenant.
Il effectua un demi-tour, arrêta son balais et pointa sa baguette dans leur direction.
« Spero patronum »
Un immense cerf d’argent traversa le ciel sombre et alla percuter le petit groupe de Détraqueur qui prirent la fuite. Pour les moldus qui se trouvaient au sol, ils aperçurent une étoile filante qui disparue presque aussitôt, et certains y virent un signe d’espoir.
Harry s’assura alors qu’il n’était plus suivi, et fonça vers le Terrier.


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eltharine
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée)   [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée) - Page 3 EmptyJeu 14 Déc - 2:51

Le vent glacial lui léchait les mains, et il sentait de moins en moins ses doigts. Il décida de perdre de l’altitude et s’approcha un peu plus du sol. Soudain, une sorte de flash le fit vaciller sur le côté et Harry se sentit chuter de son balais. Il plongea dans les abysses obscures, dans un silence de mort. Durant sa chute, sa cicatrice se mit à le brûler et des images vinrent l’assaillirent.
D’abord un long couloir sombre donnant sur une porte d’où se dégageait un faible filet de lumière. Puis la porte qui s’ouvre sur une chambre d’enfant. Une femme de dos, ses longs cheveux roux flottant dans l’air, soulevés par la brise qui pénètre par une fenêtre restait ouverte. Puis sa voix qui s’élève au dessus des cris d’un enfant
« Ne t’inquiète pas mon cœur, quoiqu’il arrive, je reste avec toi »
Son bras s’agite au dessus de la tête de l’enfant, décrivant une forme d’ éclair dans un jet de lumière rosé. Le bébé hurle.
Une nouvelle image frappe Harry au visage. La porte de la chambre claque violemment et une ombre noire s’y glisse comme une flaque d’eau souillée
La jeune femme se retourne et crie
« Il est trop tard ! »
Une voix lugubre se fait alors entendre
« Avada Kedavra »
Une puissante lumière brouille l’image, puis plus rien

Harry se redressa. Ses membres étaient douloureux, mais il constata qu’il n’ avait rien de cassé. Sa cicatrice continuait à le brûler atrocement. Il pensa alors à ses amis, et tenta d’oublier la scène à laquelle il venait d’assister. Harry enfourcha l’éclair de feu, et continua sa route.

Lorsqu’il posa le pied dans le jardin du Terrier, Harry sentit son cœur se serrer dans sa poitrine. Le toit de chaume de la maison s’était partiellement effondré, les fenêtres de rez-de-chaussée avaient été soufflé, et les murs portaient les stigmates de combats.
Il courut alors vers l’intérieur.
Le salon était sans dessus-dessous, les meubles renversés, des parchemins, des instruments de cuisines traînant aux quatre coins de la pièce.
Eclairés par la lumière du feu, Ron était penché sur le corps de Rogue assoupi sur un fauteuil.
Sur le canapé, Hermione feuilleté d’une main un livre, de l’autre, elle caressait la chevelure rousse de Giny, qui les yeux rougies par les larmes avait posé sa tête sur l’épaule d’Hermione cherchant un peu de réconfort.
Ils levèrent la tête lorsque Harry fit son entrée dans la pièce. Giny se jeta dans ses bras avant de fondre en larmes contre sa poitrine
« J’ai eu tellement peur, je te croyais mort » Giny sanglotait de plus en plus fort. Harry ne put faire autre chose que de passer sa main dans ses cheveux pour la rassurer.
Harry contempla à nouveau la pièce dévastée puis reprit d’une voix terne
« Que c’est t’il passé ? »
Giny releva la tête et plongea ses yeux humides dans les siens, sa voix était étranglée
« Des hommes du ministère sont venu, ils ont arrêté tout le monde. »
« Tu sais où ils les ont emmené ? » demanda Harry
« Je n’en sais rien, ils m’ont juste laissé un message, nous devons nous rendre à Poudlard si nous voulons les revoir vivant » répondit Giny apeurée
Harry la regarda un instant puis l’embrassa. Il l’a reposa sur le canapé avec la plus grande délicatesse
« Ne t’en fais pas Giny, tout va s’arranger » la rassura Harry. Ce dernier serrais les poings pour canaliser se rage. Il prit une grande inspiration pour retrouver son calme. Même si il s’était douté que les choses avaient mal tourné pendant leur longue absence, il ne pouvait s’empêcher de se sentir responsable. Il priait en silence pour que tout le monde aille bien, et tenta de conserver un calme apparent pour ne pas effrayer les autres.

Ensuite, il s’approcha de Ron
« Alors ? » demanda Harry « Comment va t’il ? » il fixait le visage fiévreux de Rogue.
« Il a reprit des couleurs, Hermione lui à fait boire une potion de soin, on verra bien » lui répondit son ami.
« Harry » reprit Ron « Il faut faire quelque chose pour ma famille et nos amis »
« Ron, ne nous devons pas foncer tête baissée, c’est ce qu’il veut »

Harry retourna une chaise et s’assit en face d’ Hermione et Giny
« Hermione, dit-moi que tu as trouvé quelque chose. » supplia Harry
Cette dernière lui jeta un regard par dessus l’immense livre ouvert. Elle tourna frénétiquement plusieurs pages avant de reprendre d’un ton impérieux.
« Ecoute ça » lui dit t ‘elle
elle s’éclaircit la voix

« 31 décembre 1960
Je m’avance dans une rue de Londres et j’atteins le numéro 43. Je regarde le nom sur la boîte aux lettres « EVANS » j’y suis. Je me poste derrière une haie qui borde la maison. Je sorts une boite de dragées de chez Berticrochue et je tombe sur le parfum crotte-de-nez. Je fais le serment que c’est la dernière fois que je goutte à ces friandises. Je souffle dans mes mains pour les réchauffer un peu. A l’intérieur de la maison j’entend les cris d’un nourrisson et ses pleurs me réchauffent le cœur. Soudain, j’entends des pas claqués de l’autre côté de la rue. Cela ne peut être que lui. Je me redresse et le voit arrivé à la hauteur du petit portail. Il sort sa baguette et s’apprête à pénétrer dans le jardin, le regard vide et les traits brumeux. Je n’ai plus le choix, je me lève et lui lance :
- Bonsoir Tom
Ce dernier sursaute et me fixe un peu décontenancé par ma présence
- Bonsoir professeur
- Puis-je t’aider ?
- Non ! je passais présenter tous mes vœux de bonheur à cette charmante famille
- Tu t’intéresses au moldu maintenant
Mon interlocuteur me dévisage, je sens qu’il cherche un échappatoire
- Pourquoi me prêtez vous toujours de mauvaises intentions professeur ?
- Allons Tom ! je sais que tu sais, je connais tes intentions et je ne te laisserais pas faire
- Vous ne pourrez pas toujours la protéger
- Il y a encore des choses que tu ignores Tom
Pendant un instant je pense qu’il va m’attaquer, je vois sa mains se serrer sur sa baguette, puis il se ravise et tourne les talons et s’éloigne en me lançant
- Bonne nuit professeur et porter vous bien jusqu’à notre prochaine rencontre
- A bientôt Tom
Ma tâche accomplie, je préfère me retirer. A travers la fenêtre je regarde l’enfant que son père lève haut dans les airs sans réaliser qu’ils viennent d’échapper à la mort. J’attendrais dix ans pour la revoir. »

« 31 juillet 1979
Comme le vent, les prophéties soufflent sur notre vie, parfois de manière violente, parfois elles faiblissent et disparaissent et même lorsque nous tentons de leur échapper, elles trouvent toujours une issue, un moyen détourner de revenir nous enchaîner à notre destin. Une nuit, il y bien longtemps, je croyais que la prophétie qui désignait la jeune Lily comme la sorcière qui pourrait le détruire était gravée de manière indélébile. J’en avait eu la conviction quand j’ai vu les aptitudes qu’elle développait pendant ses années d’apprentissage. Je me trompais, les vents ont tourné et désigne une jeune garçon qui naîtra dans un an. J’espère que c’est une chance que le destin nous offre et que Voldemort continuera à croire que Lily Potter est son véritable adversaire. »

« 1er août 1980
Je sorts de l’ Hôpital Ste Mangouste, et la nuit est douce et chaude. Je profite de cet instant, car les jours heureux passent tellement vite qu’il faut savoir les saisir à chaque instant. La jeune Lily Potter vient de donner naissance au jeune Harry, un an jours pour jours après la révélation de la nouvelle prophétie. Le destin change mais garde une certaine logique, comme un terrible pouvoir qui se transmettrait de la mère au fils. En regardant ce bébé, je n’ai pu m’empêcher de songer au heures sombres qu’ils l’attendent. Comment un être aussi fragile pourra t’il un jour affronter le plus terrible mage noir que le monde est porté. Je serais là pour lui, à chaque fois qu’il en aura besoin. J’en fait la promesse. »

« Juin 1991
Une année vient de s’écouler. Le jeune Harry vient d’achever sa première année à Poudlard. Une année mouvementée, au cours de laquelle, il a fait preuve d’un courage exemplaire. Je n’en attendais pas moins de lui. Il me reste à déterminer que faire de la pierre philosophale. Je pense que le plus sage reste de la détruire. »

« Juillet 1991
Je tourne en rond dans mon bureau. Une question revient sans cesse, pourquoi Voldemort s’intéresse t’il tant à cette pierre. J’ai d’abord pensé que c’était en raison du pouvoir de vie éternelle, mais quelque chose ne colle pas. La pierre reste un objet fabriqué par un moldu et il le sait, s’en servir d’un pouvoir d’ alchimiste serait se rabaisser à ses yeux. Il doit y avoir une autre explication et je ne détruirais pas la pierre philosophale tant que je n’aurais pas de réponse. Mais qu’en faire »

« 04 juin 1997
Je vit mes derniers jours de la manière la plus paisible qui soit. Je crois que ce qui me manquera le plus se sont les regards de ces jeunes élèves émerveillés par la découverte le monde de la magie.
J’espère Harry que tu pourras lire ces dernières lignes. La pierre philosophale est un horcruxes et je ne l’ai pas détruite. Tu te demandes pourquoi je ne t’ai rien dit. Je crois que je craignais qu’avec cette information en ta possession, quelqu’un puisse percer tes pensées et découvrir que la pierre existe toujours. En effet, tu n’as jamais été réellement bon occlument.
Je ne l’ai pas détruite parce que lorsque j’ai enfin trouver la réponse à ma question, j’était trop faible pour le faire. Je te laisse le soin de remplir cette tâche à ma place mais sache qu’elle pourra t’être utile face à ton adversaire.
La dernier chose qu’il me reste à faire c’est de trouver l’endroit le plus sûr pour la cacher. J’ai beaucoup réfléchi à la question et je pense qu’il n’y a pas d’endroit plus sur que mon propre corps.
Harry, laisse moi te demander une dernière faveur. Je voudrais qu’un jour, dans l’avenir, tu complètes ces pages, que tu finisses cette histoire.
Au revoir à tous

A. DUMBLEDORE. »


Hermione releva la tête et vit que de légères larmes coulaient sur les joues d’Harry.
« Harry, est ce que ça va ? » demanda t’elle
Harry redressa légèrement la tête
« Merci Hermione, maintenant nous en savons suffisamment »
« Et qu’est ce qu’on fait ? » interrogea Ron, toujours au chevet de Rogue
« Vous restez ici, moi je me rend à Poudlard récupérer la pierre et nos amis. »
« Pas question ! » s’écria Hermione « Harry, nous avons toujours été côte à côte, et nous le resterons jusqu’à la fin ! »
« Elle a raison » s’exclama Ron rejoint par Giny
Harry leur adressa un sourire
« Je crois que je ne serais pas allez très loin sans vous »
Il y eu un silence un peu gêné, puis Harry s’empara de ses affaires
« Allons, nous n’avons pas de temps à perdre » affirma t’il
« que fait on de Rogue » demanda Ron
« Je crois qu’il sera mieux ici » assura Hermione
Ils quittèrent le Terrier, regonflé d’espoir.


Dernière édition par eltharine le Mer 20 Déc - 19:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée)   [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée) - Page 3 EmptyMer 20 Déc - 19:23

Chapitre 29 : L' équipe des ténèbres

Une fois dehors, ils furent accueilli par une pluie battante et glaciale qui avait redoublé de puissance en à peine une heure. Harry ouvrait la marche suivit de Giny, puis Ron et Hermione qui clôturait la file. Ils sentaient leurs pas s'enfonçaient dans la terre devenues boueuses, et eurent peine à s'abriter dans la remise qui se trouvait à proximité du Terrier.

Une fois au sec , ils découvrirent leurs visages dégoulinant de pluie, Ron, dont les cheveux humides lui masqués une partie du visage, prit la parole tremblotant
"Comment vous comptez faire pour vous rendre à Poudlard? Impossible de voler avec ce temps!"
Harry prit un ton sec, presque agacé pour lui répondre
"Je sais, je n'ai pas de solution. Il pleut à verse et j'ai l'impression qu'on est bloqué ici"
Il fit le tour du cabanon du regard et s'arrêta sur le visage souriant d' Hermione. Harry sentit que son amie avait quelques choses derrière la tête.
"Je crois qu' Hermione à une solution"
Cette dernière prit une grande inspiration pour pouvoir parler le plus fort possible et se faire entendre à travers le bruit de fracas métallique que faisait la pluie en s'abattant sur le toit en taules de la grange
"Il est bien entendu" commença t'elle "qu'il est hors de question de transplaner jusque là-bas. Et si ceci ne m'enchante pas, nous devons y aller en volant. On va prendre nos balais, se mettre en position de départ et vous allez vous poster autour de moi"
Ron, Harry et Giny l'observèrent l'air dubitatif
"Hermione, avec l'obscurité et la pluie on risque d'aller s'écraser contre je ne sais quel bâtiment" assura Giny
Hermione ne fit pas attention à son propos et reprit
"Vous êtes prêt"
Les autres attrapèrent leur balais et virent former un cercle autour de la jeune sorcière.
Hermione leva sa baguette au ciel et se mit à prononcer cette formule
"Temporis Protecto"
Sa baguette se mit à vibrer et un long filet de lumière se mit à jaillir puis à tournoyer sur lui même formant une coupole au dessus de leur tête. Puis ce cercle de lumière retomba autour d'eux formant une bulle de protection.
"Vous voyez" reprit Hermione "avec ça, on n'aura même pas à craindre d'être mouillé."
"Prodigieux" s'exclama Giny.

Ils quittèrent leur abris et se retrouvèrent dehors. Désormais, le bruit de la pluie s'écrasant sur leur bulle de protection était semblable à celui de quelques gouttes tombant sur du coton.

Ils s'envolèrent et se dirigèrent à toute allure vers Poudlard. Ironie du sort, Harry arrivait même à trouver aux abysses, cet avantage qu'il pouvait voler à loisir sans risquer de se faire repérer par des moldus.
Ils volèrent des heures entières, et plus le temps passé et plus le cœur d' Harry se serrer. Il sentait que son affrontement avec Voldemort était proche. Il ne lui restait plus qu'un horcruxes à trouver et il y était presque.
Soudain, le château de Poudlard fut en vu. Ils survolèrent l'immense lac dominait par les tours du château et s'approchèrent du vieux bâtiment toujours protégé par la bulle d' Hermione.
Mais soudain, au dessus des tours, ils purent discerner la marque des ténèbres flottant dans le ciel. Cette tête de mort gigantesque, la gueule béante, recrachant un serpent, les fixant d'un regard menaçant les firent s'arrêter dans leur course.
Harry orienta la pointe de l'éclair de feu vers le symbole démoniaque et cria
"Suivez-moi!"
Ron lui répondit en hurlant à son tour
"Harry! Et la pierre?"
"Plus tard" Harry s'envolait déjà vers le signe de Voldemort. Il savait que c'était un piège mais il ne put résister à y foncer tête baissée.
Il survola la château et constata que le signe surplombait le terrain de Quidditch.
Harry opéra une descente vers la pelouse verdoyante, et mit la pied à terre rejoint quelques secondes plus tard par ses amis.
Il scruta la scène du regard, et ne vit personne jusqu'à ce que des mouvements provenant des gradins n'attirent son attention.
Il s'avança pour distinguer plus clairement et s'aperçut que Bill, Fleur et les parents d' Hermione était étendus sur les gradins, saucissonné par de massives chaînes de métal qui les enlaçaient du coup jusqu'au pied.
Harry sentit son dos frémir et sans réfléchir, se précipita vers eux. Mais il fut brutalement stoppé par un éclair rouge qui frappa le sol à quelques centimètres de ses pieds.
"Du calme jeune homme" se fit entendre une voix ténébreuse.
Harry recula et vit face à lui, sortir de la brume, 7 ombres drapées d'une tenue de quidditch noire et argentée, portant l'insigne des ténèbres, et leur visage dissimulés sous de grands maques en forme de crâne.

Harry recula jusqu'à rejoindre Ron, Hermione et Giny qui semblaien figé sir le terrain.
"Libérer-les" hurla Hermione d'une voix tremblante

Une ombre se détacha du reste du groupe et s'avança vers eux
"Le seigneur des ténèbres à décider de s'amuser un peu" reprit t'il de sa voix éraillée.
"C'est à dire?" lui répondit Harry le regard méfiant
"Je vous propose de jouer leur vie lors d'une petite partie de Quidditch"
"Pas question!" Hurla Hermione
"Je crains que vous n'ayez pas le choix" reprit l'homme "Dans le cas où vous refuseriez de jouer, un sorcier est poster prêt à les tuer à mon signal"
"Quels son les conditions" rétorqua Harry
"Si vous gagnez, vos amis seront libérer et vous pourrez essayer de sauver les autres. Mais si vous perdez, vous devrez nous suivre sans contester"
"Et nos amis?" demanda Harry
"Ils seront exécutés"
"Non!" gémit Hermione "S'il vous plaît"

L'homme leur adressa un sourire dominateur
"Il y a un problème" reprit Harry
"Lequel?" demanda l'homme
"Nous ne sommes que quatre. Il nous manque trois joueurs." Fit remarqué Harry
"Je peux vous en prêter deux." L'homme se tourna vers ses équipiers et pointa un doigt en l'air avant de l'abaisser brutalement "Libérer les jeunes sorciers"
Le groupe de joueur s'écarta et deux personnes furent jetées aux pieds d' Harry.
Ce dernier les aida à se relever
"Luna, Neuville" s'exclamèrent Harry, Ron et Giny en chœur alors qu'Hermione, le visage braqué sur ses parents prisonniers, n'arrivait plus à prononcer un mot.
"Harry, j'ai cru qu'ils allaient nous tuer" gémit Neuville
"Harry, ça veut dire qu'on va jouer au Quidditch ?" demanda Luna du ton le plus calme qui soit
"Je crois que oui" soupira Harry
"Chouette" s'écria Luna
"Alors , est ce que la partie peut commencer" demanda l'homme
"Il nous manque toujours un joueur" reprit Harry
"Ma patiente à des limites. Vous jouerez à six"
"Non à sept" reprit une voix derrière le groupe
Harry tourna la tête et vit Rogue s'approcher, le pas mal assurer, et la mine encore affaiblie
"Professeur, mais comment vous avez fait" demanda doucement Ron
"Plus tard Weasley. Nous avons match aujourd'hui."

"Cette vermine de Rogue!" s'exclama l'homme "Tu as du culot de te présenter à moi"
"La ferme Kingstall! Je suis là pour jouer un match de quidditch" lui répondit sèchement Rogue

"Bien, çà risque d' être drôle" reprit Kingstall "Je vous laisser passer les tenues qui vous attendent dans les vestiaires. Le match se déroulera selon les règles classiques de Quidditch à quelques exceptions prêts." Il arbora alors un regard plein d'excitation en direction d' Harry et de ses coéquipiers avant de continuer
" Les cognards sont un peu différents. Le premier est muni de pointes et empalera toute personne qui croisera son chemin. Le deuxième est rempli de poudre et explosera à chaque choque avec un corps. Est ce que tout est clair ?"
Il n'y eu comme réponse qu'un silence glacial.
"Bien, nous vous attendons pour démarrer cette partie" conclu Kingstall "Si vous tardez trop, vous savez ce qui leur arrivera" Kingstall pointait du doigt ses prisonniers.

Harry et les autres se retournèrent et prirent la direction des vestiaires, tête baisée. Ron lui demanda devant tout le monde
"Est ce que tu crois qu'on est à la hauteur. La plupart d'entre nous n'a jamais joué au Quidditch"
Harry garda le silence jusqu'à leur entrée dans les vestiaires.

Suite du chapitre à venir


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MessageSujet: Re: [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée)   [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée) - Page 3 EmptyJeu 28 Déc - 14:31

Sur les bancs des vestiaires, on avait posé, délicatement repliées, une dizaine de tenues de Quidditch portant les insignes des quatre maisons. Chacun s'empara d'une tenue et alla s'assoire pour se préparer dans le silence le plus complet. L'air glacial qui s'engouffrait par la porte jusque dans la pièce renforcé l'atmosphère pesante et sombre qui s'était abattu sur eux. Chacun s'avait que l'enjeu du match n'était pas une stupide coupe, ou plus simplement l'orgueil de la victoire. Aujourd'hui, ils allaient jouer la vie d'autres être humains, et très certainement la leur aussi.

Harry balaya du regard la pièce où chacun enfilait sans conviction sa robe de combat, leurs balais jetés sur le sol s'enchevêtraient dans un désordre absolu.
Il savait que la moitié des joueurs de son équipe n' avait probablement jamais tenu un souaffle dans ses mains. Il se devait de réagir et reprit son rôle de capitaine.

Il attira l'attention de ses coéquipiers en se levant soudainement avant de prendre la parole
"Giny et Ron, vous allez reprendre vos poste habituel" Harry avait à peine fini sa phrase que Ron avait déjà commencé à s'étirer et à sautiller aux quatre coins de la pièce
"Hermione et Luna, vous écoutez Giny et vous suivez scrupuleusement ses ordres. Je veux que personne ne prenne de risque"
Puis Harry s'approcha de Rogue et Neuville
"Quant à vous, vous allez jouer la place de batteur. Certainement la plus importante car c'est de vous que dépendra la vie des autres."
"Vous êtes devenu fou Potter" soupira Rogue "Londubat ne tiendra pas cinq secondes, et nous sommes tous bon pour finir empalé sur le cognar à pointe, ou déchiqueté par l'explosion de l'autre. Nous ne jouons pas un simple match Potter, nous jouons tous nos vie."
Les paroles de Rogue venaient d'achever la moral déjà bien entamé de l'équipe. Mais ceci n'empêcha pas Rogue de poursuivre.
"Kingstall était un excellent joueur à mon époque, il a été radié de la ligue de Quidditch pour avoir sciemment blessé plusieurs adversaires. Ce ne sont pas des plaisantins qui vont jouer contre nous, mais de dangereux joueurs expérimentés."
"Merci Professeur, mais personne ne vous à obligé à venir" coupa Harry sur un ton agacé, détachant chaque syllabe pour faire comprendre son mécontentement.
Rogue ramassa une batte et jeta un regard noir à Harry.
Neuville, dont le teint était aussi blanc que le plumage d' Hedwige, eu toute la peine du monde à soulever sa batte. Ses membres tremblaient sous la peur et le froid.
Luna tourné en rond, le regard jeté sur tous les coins de la pièce
"Tu as perdu quelque chose" demanda Hermione d'une voix terne.
"Chut!" Lui répondit Luna "je réfléchis"
Hermione jeta un regard interrogateur au reste du groupe.
"Je crois qu'il est temps d'y aller" reprit Harry dont le cœur battait de plus en plus vite
"Encore 2 minutes Harry, s'il te plaît" demanda Luna, qui loin d' être effrayé par le match; avait la tête penché sous un des bancs du vestiaire.
"Mais qu'est ce que tu fabriques ?!" s'impatienta Ron

Luna se redressa et pointa sa baguette vers le banc en lançant
"Reculez-vous s'il vous plaît" puis elle prit une inspiration "Cracbadaboum"
L'énorme planche de bois se sépara des pieds en métal, et s'écrasa sur le sol. Puis Luna continua sous le regard des ses partenaires
"Wingardum Léviosa"
La planche de bois s'éleva très vite dans les airs pour aller se briser sur le plafond du vestaire, avant de retomber en dizaine de morceaux sur le sol. Luna s'avança et s'empara de gros morceaux de bois qu'elle glissa sous sa robe au niveau de ses bras, ses jambes et son torse.
"Je vous conseil de faire pareil" leur dit-elle "ça nous fera une protection sommaire contre les attaques des cognars."
A l'exception de Rogue et Harry, chacun imita Luna.

L'équipe sortie des vestiaires, son capitaine en tête de cortège, pour rejoindre le terrain. Le long du chemin, Harry repensa au différents matchs, à l'équipe de Gryffondor, à son premier entraînement, à l'euphorie de la victoire et à son père.

Sur le gazon, l'équipe des ténèbres avait déjà enfourché ses balais. Seul Kingstall se tenait prés du coffre renfermant les balles de jeu. C'est lui qui donnerait le coup d'envoi du match.
L'équipe d' Harry leur faisait face, l'insigne de Poudlard flamboyant sur leur poitrine.
Kingstall les dévisagea pendant quelques secondes, puis les deux fentes noires qui transpercés son masque blanc, s'arrêtèrent sur Rogue
"Dis-moi Sévérus, ne t'avais-je pas recalé lorsque tu avais présenté ta candidature pour intégrer l'équipe de Serpentard"
La main de Rogue se serra sur sa batte
"Batteur! Où tes coéquipiers son fou, ou tu leur as menti sur tes talents de joueur" ricana Kingstall de sa voix éraillée.
Rogue semblait incapable de rétorquer, et seul le sifflement du vent froid répondait au moquerie de Kingstall
"Bien" reprit ce dernier "commençons !"

L'équipe d' Harry prit de l'altitude. Ils aperçurent alors que le tableau des scores avait été préparé pour le match. Sur le droite, on pouvait lire "Harry Potter" et sur le compteur d'à côté "Les ténèbres". Le chiffre 0 était remplacé par une tête de mort. Quant à Bill, Fleur et les Grangers, on les avait enchaînait au gradin, en face de l'équipe d' Harry, de manière à ce qu'ils puissent assister en direct au match qui déterminerait leur sort. Trois mangemorts postés à côté d'eux, les tenaient en joug,.

Un long cri strident se fit entendre lorsque Kingstall ouvrit le coffre. Les balles s'éjectèrent de leur emplacement dans un fracas assourdissent. Neuville recula, tenant sa batte contre lui pour se protéger et faillit tomber de son balais. Harry sentait que les choses commençait assez mal.

Giny adressa un regard à Harry et lui fit signe de ne pas s'occuper d'eux.
Harry se détacha du groupe et prit le plus d'altitude possible afin de pouvoir repérer le vif d'or. Il remarque alors q'un autre mangemort avait fait pareil, balayant l'obscurité à la recherche de la précieuse boule doré.

Harry avait du mal à rester concentré sur son objectif. Il ne pouvait s'empêcher de s'assurer que ses coéquipiers allaient bien. Pour le moment, Neuville n'avait pas bouger, prostré sur son balais. Le cognard à pointe avait frôler Hermione lui arrachant un bout de sa robe au niveau du dos. Giny était en possession du souaffle et s'approchait du gardien suivit de prés par Kingstall. Harry s'aperçut alors que le capitaine de l'équipe des ténèbres, dans sa tentative de rattraper Giny, avait sorti sa baguette et visait la jeune fille.
Le sang d' Harry ne fit qu'un tour, et il plongea à toute vitesse vers Kingstall, esquivant les autres joueurs qui arrivaient à vive allure. Ses yeux ne lâchaient plus Kingstall dont l'extrémité de la baguette toujours dirigée vers Giny, avait prit une teinte rougeâtre. Kingstall était sur le point de lancer son sort. Harry prit une dernière accélération et percuta Kingstall violemment, dans un bruit de bois et de métal qui s'entrechoque. Ce dernier lâcha sa baguette, et les deux joueurs furent projetés dans les airs par la violence du choque. Ils tombèrent lourdement sur la pelouse humide. Harry sentait son corps endolori, vibrer des conséquences de sa chute. Il tourna la tête et vit Kingstall, inconscient, étendu sur le sol, face contre terre.

Harry se redressa difficilement, avança jusqu'à son éclair de feu et reprit sa place en hauteur. Il jeta un regard vers le tableau des scores, qui indiqué une égalité de 10 partout.

Rogue, seul batteur actif de l'équipe, faisait son possible pour protéger ses coéquipier. Il frappé les cognards de toute ses forces, mais n'arrivait pas à les envoyer très loin.

Harry reprit sa recherche du vif d'or. Son adversaire ne semblait pas l'avoir trouvé non plus et décrivait de petit arc de cercle le regard plongé sur les bords du terrain.
Puis, il y eu un cri venant d'en bas. Ron venait de bloquer un tir dangereux, et recevait les acclamation d' Hermione et Luna. C'est alors qu' Harry aperçut le vif d'or derrière la tête de Ron. La petite boule virvoltait à travers les cercles de métal blanc. Harry plongea à nouveau le sol puis remonta en direction de Ron. Son ami comprit immédiatement, et se poussa afin de dégager le passage. Harry traversa un cercle et se mit en chasse de vif d'or.
Il entendit alors quelqu'un hurlait
"Laissez-le moi"
Kingstall qui s'était relevé, venait de donner l'ordre à son attrapeur de rester à sa place afin qu'il puisse lui-même affronter Harry. Son masque en forme de crâne avait partiellement éclaté lors du choque et Harry pouvait distinguer un visage ingrat, dont les traits étaient crispés par la colère. Il s'était mit à la poursuite d' Harry et du vif d' or en beuglant comme une bête enragée
"Je t'étranglerai moi-même Harry Potter !!"
Désormais, Harry filait à toute allure, sans lâcher le vif d'or des yeux, et en réussissant à maintenir la distance avec Kingstall.

Sur le terrain, Neuville avait réussi à bouger, et volait à côté de Luna, mais en évitant un joueur adverse, il avait laissé tomber sa batte qui s'était plantée dans le gazon.
Ron avait réussit à bloquer de jolis tirs, mais le score était maintenant de 40 à 20 en faveur de l'équipe des ténèbres.
Le cognard à poudre explosa alors à proximité de Luna, lui faisant manquer une passe. Une adversaire s' empara du souaffle et marqua un nouveau but, creusant l'écart en faveur de son équipe.

Harry, toujours à la poursuite du vif d'or, volait en décrivant des zigzags dans le but de semer Kingstall, mais ce dernier se rapprochait de plus en plus. Le vif d' or allait plus vite que d' habitude. Puis il s'arrêta prés d'un grand drap aux insignes de Serpentard qui masquait le mur arrière de la tribune sud-est. Harry fonça vers le mur et se redressa au dernier moment formant un angle de 90 degrés. Il tourna la tête et vit que Kingstall avait anticipé le danger et était toujours à ses trousses.

Giny venait de ramener le score de 50 à 30 en faveur de l'équipe des ténèbres. Rogue commençait à sentir la fatigue tirailler les muscles de son bras, et sa batte se faisait de plus en plus lourde. Un mangemort avait était percuté par le cognard à pointe, et avait été contraint de mettre son bras ensanglanté en écharpe.
C'est alors que le cognard à poudre fonça droit sur Neuville, qui désarmé n'eu pas d'autre choix que de se jeter de son balais pour éviter la confrontation.
Giny s'empara du souaffle et avança vers les buts adversiare grâce à une série de petites passes rapides avec Hermione qui commençait à être de plus en plus à l'aise.
Elle feinta une passe en direction d' Hermione et envoya le souaffle derrière un cercle ramenant le score à 50-40.

Harry serrait son balais d'une main et tendait l'autre en direction du vif d'or. Il l'avait fait tellement de fois, qu'il ne pouvait pas se permettre d'échouer aujourd'hui. Il entendait les cris de rage de Kingstall se rapprochait malgré les sifflements du vent froid dans ses oreilles
"C'est ton dernier match Potter! Fais moi confiance!" meugla Kingstall, la main tendue lui aussi, non pas vers le vif d'or, mais vers Harry.
C'est alors que le vif d'or se mit à fondre vers le sol. Harry, faisant preuve de réflexes éclairs, plongea à son tour.

Giny rattrapa le souaffle juste devant un adversaire et fonça en direction des cercles, il esquiva le cognard à pointe et passa la balle à Luna, qui la passa à Hermione. Cette dernière se décala sur la droite puis répera Giny avant de lui lancer le souaffle. Giny, les yeux fixaient sur la balle se précipita dans sa direction pour la récupérer et tirer. Ses doigts frôlèrent l'objet lorsqu'elle sentit quelque chose lui percuter l'épaule. Ce n'était pas cognard, mais un batteur de l'équipe adverse qui venait d' assener un violent coup à la jeune fille.
Giny glissa de son balais et chuta de plusieurs mètres en direction du sol.

Ron et Hermione quittèrent immédiatement leur poste pour venir à son secour, ce qui permit à l'équipe des ténèbres de marquer 10 points de plus.

Le vif d'or s'était figé à quelque centimètres du sol. Harry donna une violente impulsion, pour prendre le plus de vitesse possible. Il fit basculer son corps à l'extrémité de son balais et tendit son bras au maximum. Les hurlements de Kingstall se faisait de plus en plus fort
"Tu vas mourir Harry, toi et tout ton petit groupe, je vous ferais hurler et vous me demanderez de vos achever."
Harry allait impacter le sol dans quelques secondes. L'odeur de gazon humide commençait à pénétrer ses narines.
C'est alors qu'Harry se jeta de l' éclair de feu, et roula sur le sol sur plusieurs mètres. Lorsque sa course folle s'arrêta enfin, il vit les anneaux blancs du stade tourner très vite autour de sa tête. Dans le creux de ses mains, quelque chose s'agitait et le chatouillait. Il jeta un œil et esquissa un sourire.
Il hurla à plein poumon, l'air glacial envahissant son corps :
"Je l'ai !!!"

Giny se redressait aidé de Ron et D' Hermione. C'est alors que le cris d'Harry se fit entendre. Hermione tourna la tête vers Ron.
"Il l' a eu! Il l' a eu !!" Hermione sautillait sur place
Giny réussit à emmettre un sourire sur ce visage crispé par la douleur.
Dans les airs, Luna décrivait d'immense arc de cercle en hurlant
"Victoire! Victoire!"

C'est alors que Kingstall se posa prés du corps étendu d' Harry. Il sorti sa baguette de sa robe et la pointa vers la tête du jeune Potter.
"Je ne serai pas le seul à perdre ce soir" enragea Kingstall
Harry ferma les yeux, et entendit un violent choque
Lorsqu'il les rouvrit, Kingstall était figé, un pointe du cognard lui traversait le ventre de part en part.
Son corps s'écroula comme une masse diforme devant Harry. Derrière, Rogue, le visage perlé de sueur, maintenait fermement la batte qui avait envoyé le cognard à pointe à travers le corps du Mangemort.
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eltharine
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée)   [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée) - Page 3 EmptyMar 9 Jan - 3:18

Chapitre 31 : Un long sanglot

Le visage encrassé par la boue et l’herbe, Harry se releva et regarda autour de lui. La marque des ténèbres continuait à flotter dans le ciel. Hermione et Ron s’était précipiter vers les prisonniers. Les Mangemorts avaient disparu très vite dans la nuit. Harry s’avança vers Rogue, qui un genou au sol, avait le reste de son corps appuyé contre sa batte.
« Professeur ! est ce que je peux faire… » balbutia Harry encore sonné
« Fichez moi le camps Potter ! Faites ce que vous avez à faire » souffla Rogue, les cheveux masquant son visage blafard et criblé de cicatrices.

Harry recula, les yeux fixaient sur la silhouette de Sévérus.
Il accéléra le pas, et se mit courir en direction de la tombe de Dumbledore. Il n’y avait plus que là qu’il pourrait trouver la pierre.
Il traversa la grand parc, sa combinaison de quidditch volant dans son dos. Ses jambes tremblaient encore sous l’effort et la fatigue. L’air glacial lui brûlait les poumons, et il commençait à sentir sa vue se brouiller.

La tombe se trouvait là, majestueuse, dominant le lac. Même les abysses n’avaient pu ternir la blancheur éclatante du marbre.
A bout de souffle, Harry s’effondra sur la stèle miroitante. Il resta un moment à reprendre sa respiration. Puis il posa ses mains sur le couvercle afin de le pousser. Il eu alors une hésitation. Aurait-il le courage de revoir le corps sans vie de Dumbledore une fois de plus. Il prit une longue inspiration et commença à pousser. Ses mains se mirent à trembler sous l’impulsion qu’il donnait, mais le couvercle ne bougea pas d’un millimètre. Il recommença en y donnant toute sa force. Il laissa échapper un hurlement guttural de douleur et d’impuissance avant de s’effondré à côté du cercueil lunaire. Il sentit son corps parcouru de spasmes. Il resta allongé un moment avant de se redresser difficilement.
Combien d’épreuves devraient t’il encore endurer. Pourquoi rien n’était simple.
Il vacilla devant la tombe et posa à nouveau ses mains sur le couvercle blanc. La tête penchée sur la stèle, il sentit une immense peine lui traverser le corps, remonter sa gorge et venir mourir dans ses yeux. Une larme coula le long de sa joue, et vint s’écraser sur la pierre de marbre.
Elle glissa le long de la tombe, et dans sa lente descente, laissa échapper des étincelles sur la pierre. Mais Harry ne s’en rendit pas compte et continua à sangloter. Cette pluie de tristesse tomba sur le couvercle comme de l’eau sur le feu. Une épaisse fumée, accompagnée d’étincelles, obligèrent Harry à s’éloigner d’un pas. Des lettres de feu apparurent sur le marbre. Elles flamboyaient dans la nuit comme les cendres d’un phœnix avant sa résurrection.
Harry s’approcha à nouveau et discerna alors un message de feu inscrit sur le dessus du cercueil

Il n’ y aura pas de peine
Pour tout ceux qui m’aiment
Leur tristesse les guidera vers moi
Leur courage leur ouvrira la voie.


Harry caressa cette ultime message, sentant la chaleur de chaque lettre lécher la paume de ses mains.
Il recula et orienta sa baguette vers le cercueil avant de répéter la formule.

Il y eu un long silence, puis une lumière bleue se mit à jaillir en dessous de la stèle de pierre dégageant une bourrasque de vent. Harry fut obligé de se couvrir le visage à l’aide de ses bras.
La lumière se fit de plus en plus intense, et le couvercle sembla s’élevé accompagné d’un chant grave et sourd. Harry discerner désormais cette masse de pierre comme propulsé dans les airs par cette gerbe de puissance.
Elle retomba délicatement à côté, laissant un tombeau ouvert. Puis la lumière faiblit peu a peu avant de disparaître complètement.

Le cœur battant Harry s’avança vers la dépouille du vieux sorcier. Il approcha doucement la tête de l’ouverture et vit le corps de Dumbledore tranquillement étendu, sa longue robe de sorcier lui couvrant le corps. Son visage paisible, arracha à Harry un sourire de tendresse.
Harry passa sa main au dessus du corps inanimé, sans le toucher puis lança d’une voix étranglée par la chagrin
« Bonsoir Professeur, veuillez m’excuser de vous déranger, mais je passe récupérer quelque chose que vous m’aviez destiné. »
Harry scruta l’intérieur du cercueil sans y voir la moindre pierre.
« Elle ne peut être que là »
Il dressa sa baguette au dessus du tombeau, ferma les yeux et prononça d’une voix lente et lugubre
« Accio pierre »
Le corps de Dumbledore sembla se raidir d’un coup. La tête du vieux sorcier bascula en arrière, et sa bouche s’ouvrit béante.
Harry sentait son cœur battre de plus en plus vite, ses yeux fixaient sur le visage du vieux directeur.
Puis un filet de lumière s’échappa de la bouche de Dumbledore. Les arbres se mirent à grogner et de larges ondulations ridèrent la surface du lac. Des murmures sourds, tel une complainte, semblait venir des fonds des eaux, comme si Dumbledore pouvait encore agir sur les éléments.
Quelque chose sorti alors du corps du vieux sorcier, comme transporté par la lumière, il s’éleva avant de retomber à côté du cercueil.
Puis plus rien. Les arbres cessèrent de s’agiter et le lac de chanter. Dumbledore avait reprit sa posture, et son visage était redevenu calme comme si rien ne s’était passé.

Harry commença par remettre la stèle en place en usant du sort de lévitation. Il était hors de question de laisser le dernière demeure de Dumbledore à la porter du premier venu. Il ne pu s’empêcher d’adresser un dernier regard à celui qu’il avait considéré comme un père. La stèle reprit doucement sa place, faisant disparaître le corps de Dumbledore à tout jamais.

Une fois le travail achevé, Harry essuya ses yeux encore embués par les larmes.
Il s’approcha de l’objet. Il s’accroupit pour le ramasser. La pierre philosophale n’avait rien a voir avec son souvenir. Ce n’était plus l’objet étincelant qu’il avait connu, mais une pierre aussi noir qu’un morceau de charbon. Il la scruta pendant un moment. Il ne pouvait pas se tromper, elle avait la même forme, les même côtés cassés, mais plus aucun éclat.

Harry fit volte-face, le bras tenant sa baguette tendu dans la direction où un bruit de feuille venait de se faire entendre.

« Qui est là ? » menaça Harry « montrez-vous »
A nouveau, un bruissement de feuille en direction d’un amas d’arbuste.
Harry avança de quelques pas espérant discerner quelque chose. Il émit de la lumière au bout de sa baguette, et s’avança un peu plus, la respiration saccadée.
« Qui est là ? » répéta Harry en détachant chaque syllabe
Quelque chose l’observait dissimulé derrière les fourrés.
« Je n’aurai pas d’autre sommation » répéta Harry
Cette fois, il avançait d’un pas décidé vers la cachette de son éventuel agresseur
Arrivé à quelques mètres, les fourrés se mirent à bouger, et une immense silhouette surgit dans la pénombre. Harry recula si vite qu’il faillit en tomber à la renverse.

« Bonsoir Harry » répondit poliment l’ ombre se découvrant de sa cachette
« Qui êtes vous ? » demanda Harry très énervé
L’ombre s’approcha de la lumière émise par la baguette, et Harry pu reconnaître Firenze, le visage à demi éclairé.
« Vous ?! » s’exclama la jeune homme
« Je suis désolé de t’avoir fait peur, cela fait un moment que je t’observe »
« Qu’est ce que vous me voulez ? » lança Harry méfiant
« Que tu me suives » répondit calmement le centaure
« Et pourquoi ? » reprit Harry
« Ne me fais-tu pas confiance ? » demanda le centaure
« Ces derniers temps, j’ai prit la fâcheuse habitude de ne faire confiance à personne » répondit Harry, sa baguette toujours menaçante.
« Nous ne devrions pas rester là, ils te cherchent Harry, et ils t’auront bientôt retrouvé. » Firenze jetait des regards par dessus son épaule
« De qui parlez-vous » reprit Harry, tout en posant sa main libre sur sa cicatrice qui devenait douloureuse.
« Voldemort et ses hommes » annonça froidement Firenze
« Mes amis ! » paniqua Harry qui semblait reprendre tous ses esprits « Il faut que j’aille les chercher ! »
« Non ! ils ne risquent rien pour l’instant. C’est toi qu’il cherche, et la pierre » assura le centaure « Alors tu me suis ? »
Harry resta immobile, scruta son interlocuteur à la recherche d’un signe qui lui donnerait confiance
Firenze s’approcha de lui, le regard sévère
« Il est l’heure »
« je ne vous comprends pas ! » reprit le jeune homme le regard perdu
« Il est l’heure que tu saches Harry » termina Firenze.


Chapitre 32 : Le secret de Lily (a venir)
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eltharine
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée)   [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée) - Page 3 EmptyMer 10 Jan - 2:25

Chapitre 32 : Le secret de Lily

Firenze ouvrait la marche, ses sabots s’écrasant dans la boue. Harry marchait à côté, et il comprit qu’ils se dirigeaient vers la forêt interdite. Chacun garda le silence, et seul le bruit de leurs pas se faisait entendre dans la pénombre. Ils entrèrent dans l’immense cathédrale d’arbres, et disparurent dans le brume.
Harry pensait beaucoup à ses amis, il priait pour que rien ne leur soit arrivé. Dans sa longue marche, Harry revoyait le visage de Ron, d’Hermione et de Giny flotter devant ses yeux. Il était perdu dans ses pensées lorsque le Centaure le tira de ses songes.
« Nous pouvons nous arrêter ici. Nous n’avons plus rien à craindre » mais Firenze semblait scruter les alentours à la recherche du moindre danger
Harry repéra le reste d’un tronc d’arbre jonchant le sol et s’y assit. Il caressa son épaule douloureuse. Firenze remarqua son geste et alla cueillir quelques plantes. Il les malaxa pendant quelques secondes puis s’approcha d’ Harry.
« Relève ta manche » demanda le centaure
Harry lui adressa un regard inquiet mais s’exécuta.
Firenze approcha sa main et applique la mixture sur l’épaule d’ Harry. Ce dernier sentit un courant frai lui saisir l’épaule, puis la douleur s’estompa.
Le centaure coucha son corps chevalin sur l’herbe afin que sa tête soit à la hauteur de celle d’ Harry.
Ils restèrent un moment à se fixer, sans rien dire. Harry pouvait apercevoir une lueur danser dans les yeux de Firenze
« Je te propose un voyage dans le passé Harry »
« Je suis habitué » ironisa Harry
« Celui-ci sera certainement le plus important de tout ce que tu as fait »
Harry se contenta d’hocher la tête
« Lorsque tu en seras revenu je te donnerais toutes les explications nécessaires » continua Firenze
« Compris ! » répondit Harry qui sentait une certaine angoisse lui tenailler le bas du ventre « Pourquoi faites-vous cela » demanda Harry
« je paye ma dette à Dumbledore » répondit tranquillement le centaure

Il plongea son regard plus profondément dans les yeux d’ Harry. Ce dernier sentit cette lueur chaude quitter le corps de Firenze et pénétrer le sien. Le centaure était en train d’entrer dans son esprit. Harry sentit des fourmis lui chatouiller les doigts avant de s’étendre à tout son corps. Le visage de Firenze se brouilla et Harry bascula dans la lumière.

Assise sur le muret qui longeait la cour de Poudlard, deux jeunes gens semblaient admirer la nuit étoilée. Une jeune fille blottie entre les jambes d’un garçon, sa tête appuyée contre son épaule. Ils portaient les robes de Gryffondor
« Voilà Lily » commença le jeune homme « tout est fini. Il n’y aura plus de Poudlard, plus de rires, plus de cours. Plus de Quidditch non plus ! »
« Ne soit pas aussi mélancolique. Dit toi qu’une page se tourne, et qu’il nous reste tant de choses à écrire » répondit la jeune fille, levant la tête vers lui, son regard vidé de toute conviction.
« Lily, je te sens perturbé. Est ce que ça à un rapport avec nous ? » Demanda le jeune homme à lunette
Lily lui caressa la main « Non, rassure toi ! »
« Alors qu’est ce qui te tracasse tant » insista le garçon
« James, je veux juste profiter de moment sans penser au reste. » Elle se serra un peu plus contre lui.
« Je suis inquiet pour toi » continua James « Parle moi Lily ! »
Elle resta un moment murée dans son silence, la clarté des étoiles illuminant sa chevelure rousse. Puis elle reprit de sa voix la plus douce
« Ne t’es tu jamais inquiété de quoi demain sera fait »
« Pourquoi s’inquiéter du futur, comment savoir ce qu’il nous réserve » affirma James
« Oui mais imagine que tu saches. Imagine que tu connaisses ce que ton destin te réserve » reprit Lily
James se mit à lui caressait les cheveux et y posa un baisé
« Je pense que rien n’est écrit à l’avance » la rassura James
« Pour moi si » Un voile de tristesse s’était abattu sur le visage de Lily
James ne répondit pas, il se contenta de la bercer dans ses bras.
Lily continua sur un ton de plus en plus mélancolique
« Au début de l’année, Dumbledore m’a convoqué dans son bureau à plusieurs reprises. Comme tu t’en doutes, il ne m’a pas expliquer clairement les choses dés le début. Il à jouait à un jeu de question-réponse, jusqu’à cette nuit un peu avant noël. Dumbledore m’a rejoint dans la salle de gryffondor, il était tard et nous étions seuls. Il avait le visage tendu, et le regard triste. Il m’a relevé que j’avais été désigné par une prophétie comme celle qui devrait affronter Voldemort, que je devais me préparer à cette affrontement et restait toujours prudente. Je n’y ai pas cru, je ne voulais pas y croire. Je ne suis qu’une jeune fille sans histoire après tout. Mais le temps passe si vite, et ce soir je réalise que je ne suis plus une élève de Poudlard. Je suis devenu une sorcière, devant assumer ses responsabilités. Si Dumbledore à dit vraie, le temps viendra bientôt au je devrais l’affronter. Pour être honnête avec toi, je suis morte de peur. »
Lily semblait terrorisée par ses propres mots
James la serra un peu plus fort sans rien dire
« Tu me crois folle, n’est ce pas ! Ce que je viens de dire n’a aucun sens pour toi » enchaîna t’elle. La colère et la crainte semblait la gagner de plus en plus
James se redressa, tourna délicatement la tête de la jeune fille et l’embrassa longuement. Après ce baiser il recula sa tête et posa sa main sur sa joue
« Nous l’affronterons ensemble. » James marqua une pose et plongea son regard dans celui de la jeune fille « Lily, veux-tu m’épouser ? »

Le temps sembla s’accélérer, le ciel se mit à tournoyer, et le décor vint se dissoudre dans un tourbillon de lumière.
Puis tout redevint claire

Slughorn somnolé, avachi sur le table de sa modeste de maison, la tête posé sur ses bras. Il ronflait comme un ours, faisant trembler les fioles de potions posées en face de lui.
Quelqu’un tambourina à la porte faisant sursauter le vieux professeur de potion.
Slughorn redressa la tête et regarda autour de lui, l’air hagard. On frappa à nouveau. Il se leva et se dirigea vers la porte en marmonnant.
« C’est pas vrai ! mais qui vient me déranger à une heure pareille. »
Il dégagea le verrou, et ouvrit.
« Ho ! Lily mais….. »
“ excusez-moi de vous déranger professeur” dit la jeune femme
« Ne vous excusez pas, c’est toujours un plaisir » répondit Slughorn, dont la voix était soudain plus réveillée.
Il s’ écarta pour la laisser entrer.
Lily apparut dans la faible lumière de la pièce. Elle avait les joues rosées, et son ventre arrondi démontrait qu’elle arrivait au bout de sa grossesse.

Slughorne se précipita vers la table et tira une chaise
« Asseyez-vous, ne restez pas debout dans votre état. » s’alarma Slughorne
Lily s’exécuta en lui adressant un sourire de remerciement.
Slughorne l’a dévisagea avec tendresse.
« Que vous devez être fier ma chère Lily. C’est… ? »
« Un garçon » répondit Lily sans attendre la fin de la question.
« Ha ! » se contenta de répondre le professeur « il faut fêter ça » et il se dirigea vers son armoire afin d’y prendre une bouteille d’ hydromel.
« ça n’est pas très conseillé pour moi » l’arrêta Lily alors que Slughorne s’apprêtait à lui verser une dose d’alcool.
« Ha c’est vrai » s’excusa t’il.
Il se versa un grand verre et prit place en face de la jeune femme. Son regard pétillait. Lily observa l’intérieur de la maison d’un mouvement de tête
« Je suis content que tu penses à me rendre une petite visite, toi l’élève la plus brillante que j’ai jamais eu » reprit Slughorne en levant son verre
« En faite Professeur, j’ai quelque chose à vous demander »
Slughorne avala une bonne lampée et frissonna
« Je t’écoute »
Lily hésita un instant
« Existe t’il une potion d’invulnérabilité et d’immortalité »
Slughorne faillit s’étrangler avec sa deuxième gorgée
« Est ce que tu réalises ! si je connaissais la solution d’une telle potion, j’aurais racheté Poudlard et le chemin de traverse. »
La déception sembla écraser Lily dans sur sa chaise.
Slughorne la dévisagea un instant
« Qu’est ce qui te pousse à chercher une chose pareil » demanda le vieux professeur
Lily laissa passer quelques secondes avant de répondre d’une voix sans chaleur
« Je vais mourir professeur »
Slughorne faillit s’étrangler une nouvelle fois
« Quoi ! mais enfin… »
« C’est ainsi, je n’y peu plus rien. Il me reste si peu de temps » continua Lily
« Je ne savais pas que tu étais malade » s’apitoya Slughorne
Lily fut touchée par sa sincérité, et elle reprit
« Je ne suis pas malade professeur. »
« Mais alors, je ne comprends plus. » continua Slughorne
« Voldemort. C’est Voldemort qui va ma tuer » affirma Lily
Slughorne se précipita vers les fenêtre, ferma violemment les volets de bois, et verrouilla la porte
« Mais qu’est ce qui te prend ! Ne prononce pas son nom ici » Slughorne était paniqué
Lily l’observa sans rien dire jusqu’à ce qu’il reprenne sa place, le teint blême
« Êtes-vous prêt à m’aider ? » demanda Lily
Slughorne ne lâchait plus la porte la porte des yeux
« Je ne comprends toujours pas. Il cherche à te tuer ? »
Lily hocha la tête
« On peut dire que c’est réciproque. Mais j’ai peur de ne pas être assez forte. »
« Cache-toi le plus loin possible et il ne pourra pas t’atteindre. Fait tes affaires et fuis ! » affirma Slughorne
« ça ne sera pas suffisant ! Il me retrouvera » la voix de Lily était toujours aussi calme
« Ecoute, je peux te préparer un potion de vitalité qui renforcera la puissance de tes sorts » insista le professeur
« Ce n’est pas ce que je recherche » continua Lily
Slughorne semblait désemparé face à la requête de Lily
« Je ne peux rien faire d’autre pour toi » s’alarma t’il
Lily pencha la tête vers son ventre et y posa ses deux mains
« Ce n’est pas pour moi que nous devons faire quelque chose, mais pour lui. »
Slughorne regarda le ventre de Lily à son tour.
« Comment ?! » Slughorne était définitivement perdu
« Je veux rester prés de lui pour le protéger, même après ma mort » les paroles de Lily résonnèrent dans la pièce comme une prière macabre.

Il y eu un long silence, le bruit du vent faisait battre les volet de bois refermés à la hâte.
« Comment faire une chose pareil » Slughorne se leva, reprenant sa posture de professeur méditant sur un problème apparemment insoluble
« Je sais qu’il existe un moyen, et vous le connaissez » reprit Lily, le ton assurer
Slughorne s’arrêta au milieu de la pièce, se frottant le menton perplexe, le regard plongé vers le sol.
Soudain, il redressa la tête et recula fixant la jeune femme. Il venait de réaliser quelque chose. A nouveau la terreur traversa les yeux de Slughorne
« Non ! n’y penses pas ! pas toi, pas comme ça » Slughorne la dévisageait comme si il s’agissait de sa propre fille « Tu est trop innocente, trop belle, trop pure », il arpentait désormais la pièces, les bras gesticulant dans tous les sens « C’est insensé ! me demander une chose pareil ! »
Lily se leva, prenant appuie sur la table afin de soulever son ventre arrondie. Elle s’approcha de Slughorne et prit sa main
« Il n’y a pas d’autre solution. Je vous le demande comme une ultime faveur. Ne m’abandonnez pas maintenant ! s’il vous plaît »
Lily discerna un regard plein de tendresse se poser sur elle
« Une ultime faveur » répéta Slughorne. Il n’osait pas regarder Lily dans les yeux. Il semblait tiraillé entre son admiration pour la jeune femme et sa raison. Il inspira profondément comme si ce qu’il s’apprêtait à faire le changerait à jamais. Finalement il redressa la tête
« Je te conseil de te rassoire Lily, la nuit va être longue. »

Suite du chapitre à venir.
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[Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée)   [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée) - Page 3 EmptyMer 17 Jan - 2:31

La scène se brouilla, le visage de Slughorn et de Lily s’estompèrent comme des grains de sables emportaient par le vent.
Un nouveau décor apparut.
La nuit étoilée surplombait la forêt interdite. Un vieil homme à la longue barbe blanche serpenté à travers des branchages acérés. Il s’arrêta à plusieurs reprise afin de retirer un pan de sa robe coincé sur l’épine des ronces qui jonchaient le sol.
Il arriva dans une clairière où l’attendaient un groupe de centaure.
« Bonsoir chers amis »
« Repartez immédiatement » répondit sèchement un centaure qui s’était avancé
« Je crains devoir insister » reprit le vieil homme portant sa main dans l’ouverture de sa robe
Le centaure poussa un hurlement avant de se jeter sur le visiteur de toute ses forces.
L’homme sorti sa baguette et sans même prononcer un mot, décrivit un arc de cercle. Le centaure s’éleva dans les airs en poussant des bruit de bête sauvage puis retomba de tout son poids contre un arbre, une vingtaine de mètres derrière le sorcier qui le bras tendu fixait le reste des centaure avec un regard de défi.
Le reste du groupe recula d’un pas avant de s’écarter
« Toujours aussi rapide Dumbledore » confirma l’énorme centaure qui se relevait non sans difficultés.
« C’est Firenze que je suis venu voir ! » assura Dumbledore
« Vous savez où le trouver Professeur » termina le centaure.
Dumbledore passa à travers la haie de centaures, qui en retrais, avait baissé la tête en signe de respect.
Il marcha encore pendant plusieurs secondes, il s’avança plus profondément dans la clairière, et alla rejoindre une ombre penchée au dessus d’une petite étendu d’eau qui reflétait la pâle lumière de la lune.
« Bonsoir Firenze » commença Dumbledore
Sans détacher son visage du miroir d’eau, le centaure recula
« Bonsoir Professeur »
Dumbledore le fixa sans rien dire comme si il attendait que Firenze lui révèle quelque chose, mais ce dernier resta silencieux.
« Qu’est ce qui vous fascine tant ! ce n’est qu’une grande flaque d’eau » reprit Dumbledore
« C’est un incroyable observatoire astral. Nul part ailleurs la lumière des étoiles n’est plus intense. » répondit Firenze
Dumbledore s’approcha à son tour et y plongea son regard
« Vous avez raison cher ami. Nul part ailleurs ! » confirma le vieux sorcier.
Ils restèrent un moment à observer le reflet des étoiles.
« Vous me paraissez soucieux Professeur ! » Firenze venait de détacher ses yeux de la masse d’eau pour les porter sur le visage fatigué de Dumbledore
« Et triste » se contenta de répondre Dumbledore
« Racontez-moi ! » demanda Firenze d’un ton solennel
« Je ne peux pas pour l’instant » lui répondit amicalement Dumbledore
Firenze resta impassible. Dumbledore leva la tête et fixa les yeux de Firenze, puis il reprit
« Il me manque un pièce du puzzle pour commencer. »
Firenze replongea son regard vers le reflet étoilé, puis d’une voix sombre il reprit le cours de la conversation
« Il s’est passé quelque chose hier soir. Je l’ai vu ici alors que j’observer le reflet du ciel »
Dumbledore parut intrigué
« Qu’avez vous vu ? »
« L’étoile d’ Evenil à croisé l’étoile de Stelf. »
Dumbledore arbora un large sourire de satisfaction, et il s’approcha de Firenze
« Je crois mon ami que finalement je vais vous raconter cette histoire »
« Elle se termine bien votre histoire Professeur ?» demanda Firenze une pointe d’inquiétude dans la voix
« ça mon ami, seul l’avenir nous le dira »

Les étoiles se mirent à scintiller violemment au dessus d’eux, puis la lumière se répandit jusqu’à faire disparaître la scène.

Harry sentit l’ herbe humide lui lécher le visage. Il ouvrit les yeux et vit le visage trouble du centaure penchait au dessus de lui. Sa main tâta le sol et se saisit de sa pair de lunette. Il se redressa le dos endoloris en les ajustant sur son nez.
Firenze l’observait, calme, le regard apaisant.
Harry regagna le tronc d’arbre qui le servait de banc et s’assit. Les images se bousculaient dans sa tête et il avait le plus grand mal à analyser la situation. Se voyage dans le passé lui avait apporté plus de questions que de réponses.
« Harry est ce que tu te sens bien ? » demanda Firenze
« Non ! » hurla Harry « Non je ne me sens pas bien. Qu’est ce que tout ça veut dire ! Je n’y comprend toujours rien. Vous cherchez à m’embrouillez l’esprit. Je commence à en avoir par dessus la tête de toutes ces énigmes, de tous ces secrets. Je voudrais juste comprendre »

Firenze laissa Harry s’agitait sur son tronc d’arbre, puis une fois la tempête passée, il reprit
« Je suis là pour ça »
Harry retrouva son calme peu à peu et attendit que Firenze continue
« Harry te souviens tu des cours de divination et d’astronomie »
Ce dernier se sentit un peu embarrassé étant donné qu’il n’avait jamais eu beaucoup de plaisir à étudier ces matière.
« Pas vraiment » avoua Harry
Mais Firenze insista
« L’étoile d’ Evenil et de Stelf, ceci doit te dire quelque chose »
Harry chercha dans le fond de sa mémoire, il se concentra.
Soudain il revit le visage d’ Hermione dans la grande salle de Poudlard. Il l’ a revit se marteler le front en corrigeant leur devoir et répéter inlassablement « Mais c’est pas possible, même moi qui déteste cette matière, je sais ça ! »
Harry redressa la tête vers Firenze et d’une voix mal assuré essaya de réciter sa leçon
« Si je ne me trompe pas, ces étoiles sont appelé mère et fille en raison de leur place dans le ciel »
Firenze lui adressa un petit sourire
« C’est exact Harry. Stelf se trouve exactement au dessus d ‘Evenil, dans le même alignement. Ces deux étoiles ont toujours été lié. L’une ne brille jamais sans l’autre, et lorsque on les observe bien, on peut voir que leur lumière se confondre. »
« Je croyais qu’elles étaient signe de mauvais présage quand elle ne brillaient pas » reprit Harry
« C’est exacte. Mais elle peuvent prédirent autre chose » continua Firenze
« Lorsqu’elle se croise ?» osa Harry
« Absolument. Je ne l’ai vu qu’une fois dans ma vie. L’étoile de Stelf est descendue dans le ciel pour se retrouver à la même hauteur qu’ Evenil pendant quelques secondes. C’était la nuit où tes parents sont morts Harry »
Harry resta sans voix attendant que Firenze continu
« Lorsque ces deux étoiles se croise, c’est un signe très fort, quelque chose d’exceptionnelle. Cela veut dire que deux âmes sont en train de se rencontrer. »
Harry sentit son corps se mettre à trembler et sa gorge se nouer, il avait de plus en plus de mal à respirer. Harry commençait à entrevoir la vérité, mais il lui manquait encore beaucoup de réponses.
Firenze s’approcha de lui et posa sa main sur son épaule, puis continua

« Cette nuit là, ta mère à mit une partie de son âme en toi Harry ! »

« Non ! c’est impossible » coupa Harry d’une voix étranglée par la stupeur « Vous racontez n’importe quoi ! vous essayait de gagner ma confiance »
Harry aurait voulu se convaincre que Firenze mentait, mais soudain, alors qu’il s’apprêtait à fuir la vérité, des images lui revinrent comme des flashs. Sa mère levant sa baguette au dessus de sa tête de bébé, et le marquant de cette cicatrice indélébile. Sa mère prononçant une formule complexe entre ses sanglots de femme apeuré. Sa mère se retournant vers la porte qui venait de voler en éclat. Sa mère faisant face à ce meurtrier couvert de noir. Sa mère renvoyant une partie du sort de l’Avada Kedavra sur Voldemort avant de tomber genoux au sol, mortellement blessée. Sa mère se relevant dans un ultime souffle pour terminer son incantation avant de retomber sans vie sur le sol de cette chambre d’enfant.

Harry redressa la tête, les yeux remplis de larmes
« Comment ? »
Firenze semblait redouter cette question
« Les Horcruxes Harry, c’était le seul moyen qu’elle avait »
« Non ! c’est de la magie noir, quelque chose d’impardonnable » gémit Harry
« Nos actes ne sont impardonnables que pour les motifs qui nous poussent à les commettre. La magie devient noir que lorsqu’on l’utilise à de mauvaises fins. Ta mère à sacrifier une partie de son âme pour rester prés de toi, te protéger et te rendre plus fort. Je crois qu’elle t’as fait un immense cadeau. »
« Mais…les Horcruxes impliquent un meurtre. Je veux dire, pour déchirer son âme. » balbutia Harry
« Ils impliquent la volonté de tuer, ce qui est un peu différent. Ta mère avait cette volonté d’ éliminer Voldemort pour te protéger, ceci a été suffisant, même si elle n’a pas réussit à le tuer. »

Harry caressa sa cicatrice, ce n’était plus le feu qui lui tiraillait le front mais une douce chaleur réconfortante.
« Pourquoi me fait elle tant souffrire parfois ? » demanda Harry
Firenze examina attentivement la cicatrice puis répondit
« Ne t’es tu jamais demander pourquoi la douleur te tirailler lorsque le danger était proche. C’est un moyen pour elle de t’alerter, de te mettre en garde. Tu serais mort depuis longtemps si ta cicatrice ne t’avais pas alerté du danger »

Harry repensa alors à cette journée au zoo, lorsque son cousin était tombé dans la fosse aux serpents, lorsque qu’il avait fait gonfler la sœur de Vernon comme un ballon. Il maîtrisait déjà de grands pouvoirs avant même d’entrer à Poudlard. Puis il repensa à ce que Lupin lui avait dit un jours sur ce pont, alors qu’il était en troisième année :
« Vous ressemblez tellement à votre père Harry, à part les yeux, vous avez les yeux de votre mère. » Les yeux reflet de notre âme songea Harry.

Harry, le regard baissé voulu poser une nouvelle question mais fut interrompu par Firenze
« Je n’ai pas toutes les réponses Harry. Il te reste certaine chose à découvrir par toi même. »
Firenze commença à s’ éloigner, mais s’arrêta a mi-chemin
« Une dernière chose Harry, n’essaye pas de la ramener à la vie, ce serait une terrible erreur qui l’affaiblirait. Elle ne le voulait pas, ce n’était pas son objectif. De plus tu dois savoir que les fragments d’ âme ressuscités donnent des êtres horribles à regarder, elle est partie belle, ne la défigure pas pour satisfaire ton envie, ne fait pas échouer son plan. »

Firenze disparut très vite dans l’obscurité de la forêt, laissant Harry seul et perdu dans ses questions et ses doutes. Il resta seul, avec le hululement des chouettes pour seul compagnie. Il ne pouvait plus bouger, comme si un mauvais sort avait figé son corps et sa volonté sur place. Il faisait froid cette nuit là.
Puis pour une raison qu’il ignora, Harry se mit à pleurer. Non pas un petit sanglot, mais un profond déchirement laissant échapper larmes et cris qui s’élevèrent dans la nuit avant de s’évanouir. Il pleura de longues minutes, peut-être une heure.
A bout de force, il s’effondra sur le sol, et perdu connaissance.

Chapitre 33 : La complainte des sangs de bourbe (à venir)
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eltharine
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée)   [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée) - Page 3 EmptyMer 24 Jan - 2:54

Chapitre 33: La complainte des sangs-de-bourbe

Le regard fatigué et le visage tiré, il ressassait sans cesse une phrase que lui avait répétée son vieux père :
« Il est inutile d’avoir peur de la mort Rufus ! Elle est inévitable. Profite du temps qui t’est donné pour mettre tes affaires en ordre et partir en paix avec toi même »
Et si son père se tromper. Si il pouvait éviter cet événement inéluctable. Il ne savait pas encore comment, mais bientôt, si il se pliait à toutes ses exigences, il aurait la solution.
Parfois, les remords et la culpabilité le tiraillés. Il s’était souvent réveillé en pleine nuit ces derniers temps assailli par des rêves étranges. A chaque fois, un chien noir venait le saisir à la gorge et l’emporter au loin. C’est alors qu’il sursautait dans son lit, le front trempé de sueur et les mains moites. Mais il savait aussi qu’il n’y a pas de pouvoir sans sacrifice. Le jeu en valait la chandelle.

« Monsieur, nous pouvons commencer » susurra Harvey Lounge, le secrétaire qui le suivait depuis de son mandat.
Scrigemour ouvrit les yeux et contempla le salle du tribunal du ministère de la magie. Devant lui une dizaine de prévenues, pieds et poings liés, attendaient d’être jugé. Il se leva et attendit que sa robe de soie retombe le long de son corps comme sa justice sur ces pauvres bougres.
« Mesdame et Messieurs, je déclare l’audience ouverte. Madame Dolorès Ombrage, aura la responsabilité de prendre en note tout ce qui sera dit lors de cette séance. »
Le sourire de Dolorès s’adressa comme un geste de mépris au détenus et ses yeux de crapaud roulèrent dans leurs orbites. Elle reprit la parole
« Merci Monsieur le Ministre.
Le premier accusé est dénommée Rita Skeeter. Avancez-vous Madame ! »
Les cheveux hirsutes, le visage cadavérique, Rita s’avança poussivement vers le grand fauteuil des condamnés, ses chaînes traînant sur le sol rendait son parcoure difficile
« Dépêchez-vous un peu ! » ordonna Scrigemour agacé
Deux hommes, portant les insignes du ministère de la magie, la poussèrent jusqu’à sa place. Rita s’y laissa tomber sans résistance et fixa le tribunal qui dominait toute la salle.
« Madame Skeeter » reprit Scrigemour « vous êtes présentée devant ce tribunal pour les faits suivants : Avoir abuser de votre situation de journaliste pour tenir des propos subversifs contre le pouvoir en place. Avoir participer avec les autres inculpés à un complot visant à renverser les membres ministère. A être un animagus non déclaré. Nous vous écoutons Madame Skeeter ! »
Rita regarda le visage féroce de Scrigemour, et d’une voix perdue
« Je….je ne comprends pas ce qui m’ai reproché. Je suis innocente ! Je n’ai fais que mon travail » implora Rita
« Et cet article dans la gazette du sorcier concernant un ordre constitué dans le but de détruire vous-savez-qui. Vous en faites l’apologie alors que l’on sait qu’il est destiné à nuire au pouvoir politique en place. » s’écria Ombrage aboyant comme un chien enragé.
« Pas du tout » protesta Rita sans conviction « Ce n’était qu’un article sur une organisation de sorciers. Je menais mon enquête pour savoir qui l’a composer et quelles étaient ses motivations ! Je vous assure »
« Vous mentez ! » reprit Ombrage « vous faisiez partie de cette organisation »
« C’est faux » implora Rita
Scrigemour prononça alors sa sentence, implacable, sans une once de remords dans les yeux
« Madame Skeeter, le tribunal vous condamne à être enfermé à Askaban pour le temps qui vous reste à vivre »
« Nooooon !! » Hurla Rita tombant au pieds des hommes qui l’attrapèrent par les bras et la traînèrent vers le sortie

« Deuxième accusé, Rubeus Hagrid »
« Monsieur Rubeus HAgrid » corrigea le géant qui, d’une démarche assurée, alla se poster devant ses juges
« Vous pouvez vous asseoir » annonça Scrigemour
« Certainement pas ! Il y a trop de crasse qui recouvre ce tribunal pour que j’y pose mon postérieur » annonça Hagrid
Un ricanement parcouru la foule de sorcier qui était venu assister au spectacle
« Vous vous trouvez amusant je suppose » reprit Scrigemour
« C’est vous que je trouve amusant à vouloir rendre cette parodie de justice » rétorqua Hagrid
« Monsieur Hagrid, vous et vos complices comparaissaient aujourd’hui pour être membre d’une organisation destinée à renverser le pouvoir en place et pour avoir protégé une fugitif dénommé Sirius Black. Avez-vous des observations à faire à ce sujet »
« J’en ai un paquet » reprit Hagrid avec aplomb
« Monsieur le Ministre, nous n’avons pas le temps d’écouter les délires d’un vieux garde chasse au chômage. » remarqua Ombrage
Hagrid leva ses poignets enchaînés et pointa un doigt menaçant dans la direction de Dolorès Ombrage
« Vous, je vous conseil de ne pas vous faire remarquer. » Puis se mettant à ricaner en caressant sa barbe « Si l’ordre de phoenix cherchait à renverser le pouvoir, vous n’auriez rien à craindre Miss Ombrage, personne ne serait fort pour vous renverser vous ! »
« C’est une honte » hurla Ombrage en tapant du poing sur la table « Je demande des excuses »
« Tu peux toujours courir » marmonna Hagrid dans sa barbe
« Monsieur Hagrid » reprit Scrigemour « reconnaissez-vous avoir fait parti avec, Messieurs Weasley, Black, Lupin et Mesdames Weasley et Tonk, de l’ordre du pheonix »
« Non seulement je le reconnais, mais j’en suis fier Monsieur ! » continua Hagrid
« Vous avouez donc » conclut Scrigemour
« Avouer quoi ! » s’insurgea Hagrid « d’avoir voulu défendre notre communauté contre le mal absolu. Et vous, qu’avez vous fait pour lutter contre les mages noirs. Comment expliquez vous que des mangemorts parcourent librement les couloirs de ce ministère et que détraqueurs agressent d’honnêtes sorcier dans les rues de Londres. Vous êtes le pantin de vous-savez-qui, et vous n’êtes même pas capable de le cacher »
Scrigemour fit mine de ne pas prêter attention à ces remarques
« Avez-vous accueilli ou protégé des sorciers de parents moldus » reprit le Ministre
Il y eu un moment de silence ou l’on entendit simplement le bruit que faisait Ombrage en griffonnant sur son parchemin
« C’est possible » affirma Hagrid en se retournant vers le public venu nombreux « je ne vois pas où est le problème ! »
« Je vais vous le dire Monsieur Hagrid » continua Scrigemour « Le décret numéro 97-234 du ministère de la magie condamne à la réclusion toutes les personnes de parents moldus qui pratique la magie et tous les sorciers qui les aident ou les protègent »
« C’est insensé ! » cria Hagrid hors de lui « vous êtes devenu complètement fou !! »

Dans le public des murmurent commencèrent à s’élever
« T’étais au courant ! »
« Non, c’est pas croyable »
« Il a perdu l’esprit. C’est le pouvoir qui le monte à la tête »
« Mais jusqu’où va t’il aller ? »
« Il a vendu son âme à tu-sais-qui. Je ne vois pas d’autre explication »

Scrigemour voyant que la situation lui échappait, se redressa, et hors de lui se mit à taper sur le prétoire et hurlant
« Faites-moi sortir tout le monde de cette salle. Vous m’avez entendu, je veux que tous ceux qui n’ont rien à voir avec ce procès quitte cette salle sur le champs »
Après un temps d’hésitation, des sorciers affectés à la sécurité de la salle d’audience obligèrent les gens à se diriger vers la sortie. La foule s’exécuta dans une protestation silencieuse.

Le ministre porta à nouveau son regard sur les prévenus
« Vous ne vous en sortirais pas, pas plus que Monsieur Potter ! »
« Je vous retourne la remarque » répliqua Lupin du fond de la salle
« Vous n’avez pas la parole Monsieur Lupin ! » hurla Scrigemour « Taisez-vous ! Monsieur Rubeus Hagrid, avez encore quelque chose à rajouter ? » Scrigemour était de plus en plus nerveux
« Face à ce que vous venez d’annoncer Monsieur le Minsitre, je crois qu ‘il n’y a rien à rajouter » déplora Hagrid
« Le Tribunal Vous condamne à être enfermé à Askaban pour le reste de votre vie »

Scrigemour se rassit et feuilleta l’épais dossier qui se trouvait devant lui. Soudain, n’entendant ni cris de protestation, ni chaînes traînant sur le sol, il redressa la tête. Hagrid faisait toujours face, le regard triste.
« Hé bien Messieurs » s’adressa le Ministre à ses hommes « qu’attendez vous pour emmener Monsieur Hagrid dans sa cellule »
Un des hommes du ministère s’avança d’un pas
« Bien que je travaille au service du ministère depuis 12 ans, je ne peux exécuter votre ordre Monsieur »
« Et je peux savoir pourquoi ? » ricana Scrigemour
« Mes parents sont moldus » répondit simplement l’homme
Scrigemour le dévisagea un moment puis tourna le regard
« Et les autres ! Au travail ! »
Mais personne ne s’exécuta
« Je ne vais quand même pas l’emmener moi même ! » hurla Scrigemour
Ses hommes restèrent planter là, sans bouger.
« Monsieur ! » se fit entendre la voix tremblante d’ombrage « regardez »
« Quoi ! » répondit Scrigemour hors de lui, le regard suivant la direction indiquée par le doigt de Dolorès Ombrage.
Scrigemour sursauta et voulu reculer, mais il heurta son fauteuil et tomba à la renverse.
Au milieu de la salle, un chien noir venait de surgir, les babines retroussées et prêt à bondir.
Ombrage était paniqué « Je ne sais pas comment il est entré, il n’était pas là il y a cinq secondes » Puis s’adressant au hommes du ministère « Faites quelque chose, débarrassez nous de ce cabot ». Mais les hommes du ministère se contentèrent d’hausser les épaules.
Scrigemour, à quatre pattes derrière son bureau tenter de quitter la salle par une porte dérobée.

Le chien se mit à courir en direction de l’estrade et bondit derrière le grand bureau dans un nuage de fumé. Il disparut pendant quelques secondes puis un homme vêtu d’un long manteau gris se redressa tenant le ministre à bout de bras.
« Je crois Monsieur le ministre qu’il est l’heure de rendre compte de votre gestion du pouvoir »
Scrigemour se dégagea d’un violent coup de bras
« Sirius Black ! »grogna t’il « Je vous croyais mort ! »
« Désolé, mais je suis bien vivant » retorqua Sirius
« Plus pour longtemps » Scrigemour dégagea rapidement sa baguette de sa ceinture et la dirigea vers Sirius
« Avada.. »
Avec une dextérité exemplaire Sirius se saisit à son tour sa baguette, et d’un mouvement de bras envoya la chaise restée au sol en plein visage de Scrigemour. Sous la violence du choque, le ministre lâcha sa baguette et alla valser contre le mur.

La porte d’entrée de la salle d’audience s’ouvrit brusquement et quatre mangemorts pénétrèrent baguette au poing.

Etendu sur le sol, Scrigemour tenta de récupérer sa baguette tombée sur le sol. Alors qu’il la touchait des doigts un douleur fulgurante lui traverser le bars. Dans un cris, il vit le visage de Sirius au dessus de lui, son pied écrasant sa main.

Au milieu de la salle, Hagrid et les autres, désarmés, tentaient de se libérer de leurs chaînes. Les mangemorts s’avançaient vers eux, le visage dissimulait derrière leur masque d’ivoir, leurs baguettes prêtent à asséner un coup mortel.
« Enfin, vous voilà » cria Ombrage « Emmenez moi tout ça croupir à Askaban »
Hagrid, dans un sursaut, se retourna et souleva, malgré les liens d’acier qui lui lacéraient les poignés, un banc en chêne destiné à accueillir le public. Il le jeta de toutes ses forces sur ses agresseurs qui, pris par surprise, furent percuter de plein fouet et s’écroulèrent sur le sol.

Scrigemour de sa main libre se saisit d’une de ses bottes qu’il jeta au visage de Sirius. Ce dernier recula pour éviter l’impacte. Scrigemour put alors s’emparer de sa baguette et la pointer vers Sirius, qui lui même pointé sa baguette en direction du ministre.
Ils restèrent plusieurs secondes à s’observer
« Ne faites pas l’imbécile » répliqua Sirius « Je suis plus rapide que vous »
« C’est ce que nous allons voir » rétorqua le ministre
Chacun ferma les yeux et hurla une incantation. Leurs paroles se mélangèrent dans la confusion et leurs baguettes laissèrent échapper une énorme gerbe de lumière.

Lupin profita de se sursit pour se dirigeait vers ombrage
« Retirez-moi ça » Hurla t’il en avançant ses chaînes vers le visage gonflé d’Ombrage
« Certainement pas ! » s’écria Ombrage apeurée
« Retirez ça tout de suite ou je vous étrangle avec mes chaînes »
Totalement effrayée, Ombrage se saisit de son trousseau de clefs et libéra Lupin. Lorsque ce dernier se retourna, les mangemorts s’étaient déjà relevés est s’apprêtaient à frapper Hagrid de l’avada kedavra. Lupin se rendit compte que sans sa baguette il ne pouvait plus faire grand chose. Il vit l’immense corps d’ Hagrid reculer pour se protéger.
« Avada Kedavra »
Lupin hurla de toutes ses forces « Non ! pas lui ! »
Hagrid vit une lumière intense arriver dans sa direction, il ne put que mettre ses bras devant son visage. Puis une ombre jaillit devant lui. Il entendit un cris de douleur, puis plus rien. Hagrid regarda à ses pieds. L’homme du ministère, cet enfant de moldus, venait de lui sauver la vie au détriment de la sienne. Pris d’une fureur incontrôlable, Hagrid se précipita vers les mangemorts avant que ces derniers aient eu le temps de réagir. Il se saisit du premier par le col et s’en servit pour assommer les autres avant de le projeter contre le mur.

Sirius regarder le corps agonisant de Scrigemour. En voulant lancer un sort qu’il ne maîtrisait pas, non seulement il n’avait pas touché son adversiare, mais de plus il s’était mortellement blessé.
« Demandez-le moi et je vous aiderai » reprit Sirius qui s’était penché sur le corps du ministre.
Srigemour tenta de ramper, mais il n’avait plus la force. Il sentait la vie le quitter. Au fonds son père avait eu raison, la mort est inéluctable.
Il tourna son visage ensanglanté vers Sirius
« Gardez votre pitié pour vous Black ! »
Puis sa tête retomba sur le sol.
Rufus Scrigemour était mort.

Sirius alla rejoindre les autres. Hagrid avait désarmé les mangemorts encore inconscient.
« Filons ! » s’écria Sirus pendant que Lupin détachaient les derniers prisonniers.
Ils s’échappèrent par la porte de derrière, et profitant de l’expérience d’ Arthur Weasley, et de sa connaissance des lieux, ils réussirent à se retrouver dehors sans se faire remarquer, avant de disparaître des les ruelles obscures de Londres.

Cette nuit là, après l’annonce de la mort du Ministre, un grand nombre de sorciers, malgré l’obscurité et le froid, sortirent de chez eux pour se retrouver aux endroits les plus fréquentés de la ville. Ils parlèrent beaucoup des récents événements, de l’avenir du monde des sorciers, de la chasse orchestrée contre les sorciers d’origine moldu. Ils chantèrent aussi des chansons de Célestina Moldubec parlant d’ amour et de tolérance, sonnant comme un hymne au renouveau.
Cette nuit là, quelque chose avait changé au chemin de traverse.
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eltharine
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée)   [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée) - Page 3 EmptyVen 26 Jan - 3:26

Chapitre 34 : Les soupçons de Rogue.

Fleur caressait ses poignets espérant faire disparaître la trace de ses liens. Après le match, l’équipe des ténèbres avaient tenu parole et libéré les prisonniers avant de s’enfuir. Ils avaient alors trouvé refuge dans la cabane d’ Hagrid.
Bill s’approcha d’elle et la serra dans ses bras
« Est-ce que tu vas bien ? » lui demanda t’il
« ça peut aller » lui répondit-elle, la voix perdue
Un peu plus loin, les parents d’Hermiones se serraient l’un contre l’autre essayant de se réchauffer prés de feu que Ron avait allumé. Ils étaient très choqués, et avaient du mal a retrouver leurs esprits.

Ron s’approcha d’ Hermione, qui s’occupait à servir de grandes tasse de thé.
« Sacré match ! pas vrai ? » Demanda Ron en posant sa main sur l’épaule de son amie
« C’était vraiment éprouvant, mais j’ai adoré ça » lui répondit Hermione
Ils s’observèrent un moment, puis Ron commença à approcha sa tête des lèvres d’ Hermione. C’est à ce moment que Giny eu la mauvaise idée de les interrompre
« Maintenant que tout le monde est en sécurité, il faut retrouver Harry. Il est parti seul vers le Lac. Allez pas de temps à perdre. Pourvu qui ne lui soit rien arrivé »
Ron et Hermione se jetèrent un regard confus puis se retournant vers Giny, approuvèrent d’un signe de la tête.
Les trois compères attrapèrent leur affaire et se dirigèrent vers la sortie
Une fois dehors, ils aperçurent Sévérus Rogue, qui scrutait les environs s’assurant que l’équipe des ténèbres ne revenait pas à la charge muni de renforts
« Où allez-vous ? » les interpella t’il
Le vieux professeur de potion, épuisé par le match qu’il venait de disputer, s’était adossé contre la cabane du garde chasse
« Nous devons retrouver Harry » expliqua rapidement Ron
« C’est inutile » rétorqua Rogue
« Désolé, mais nous avons fait le serment d’être à ses côtés. Nous ne l’abandonnerons pas maintenant » répliqua sèchement Hermione « filons ! »
Ils s’apprêtaient à repartir, mais Rogue vint se mettre devant eux leur bloquant le passage
« Laissez nous passer où… » Ron sortie sa baguette, et la pointa d’un air menaçant
« Qu’allez vous faire Weasley ? Me faire cracher des limaces, faire brûler ma cape, ou pire réduire mon cerveau à la taille du votre » le défia Rogue
« Pourquoi refusez-vous de nous laisser passer » demanda Giny méfiante
« Parce que je pense qu’ Harry devra désormais agir seul. Si vous voulez vraiment l’aider, il faudra s’y prendre autrement »
Ron lui répondit par un grognement de mécontentement
Le silence s’installa alors. Hermione et Giny s’assirent sur les marches de la cabane, le regard dirigé vers cette nuit interminable dépourvue d’étoile.
Ron et Rogue se fixaient, sans rien dire, attendant de savoir lequel des deux céderait le premier.
Rogue décida finalement qu’il était temps de reprendre la parole
« Je penses que vous êtes de jeune gens très courageux, mais il y a quelque chose qui me perturbe, c’est votre manque de bon sens. »
« Notre manque de bon sens » s’insurgea Ron « Je vous rappel que mes parents et plusieurs membres de l’ordre ont été arrêté par le ministère et qu’ils sont peut être mort à l’heure q’il est » Ron serra les poings « Quand à Harry, il est seul, et si il lui arrive quelque chose je ne me le pardonnerai pas ! alors peut être que je manque de bon sens, mais moi je ne manque pas de cœur en tout cas »
« C’est tout à votre honneur Weasley » lui répondit calmement Rogue « Je veux dire que vous n’avez pas fait preuve de prudence »
« Si vous en veniez au fait, Professeur au lieu de nous faire perdre notre temps » reprit Hermione qui venait de se relever
Rogue les scruta pendant un instant
« Je pense que nous mettons Harry en danger en voulant l’accompagner»
Ron lui lança un regard d’incompréhension
« Vous pourriez être plus précis »
Rogue s’approcha d’eux en baissant la voix, comme si il cherchait à ne pas se faire entendre
« Depuis le début, nous sommes épiés. Quelqu’un en qui nous avons confiance est en fait en train de nous trahir. Quelqu’un nous espionne de l’intérieur. Il sait où nous allons et ce que nous cherchons. Dumbledore m’avait mis en garde»
« Un membre de l’ordre ? » demanda Giny d’une voix basse
Rogue se contenta de hocher la tête en signe d’approbation.
Ron les coupa, furieux
« C’est la meilleur celle-là ! Vous cherchez encore à nous embobiné. Moi je crois que tout ça c’est des histoire et qu’il n’ y a pas plus de traître dans l’ordre du phénix que de compassion dans le cœur de Rusard »
Rogue soupira
« Je l’ai cru moi aussi Weasley. Je pensais que Dumbledore pouvait se tromper. Mais les récent événement démontre le contraire »
« Je ne vois pas en quoi ! » rétorqua Hermione
« Je vous croyais plus perspicace Granger ! Vous ne voyez pas que tout ceci est un piège et que nous sommes tombé dedans. Pourquoi l’équipe des ténèbres nous a t’elle laissé la vie sauve. Pourquoi nous on t’il attiré ici, justement à l’endroit où se trouve la pierre. Comment le ministère savait-il que tous les membres de l’ordre se trouvaient au terrier le soir de l’arrestation. Tout cela est orchestré grâce à quelqu’un qui connaît parfaitement nos agissement et en qui nous avons confiance. C’est aussi la raison qui a poussait Dumbledore à demander à Harry de ne parler des Horcruxes à personne. »
« Et si c’était vous le traître » continua Hermione « je dois vous avouer que ça ne me surprendrait qu’à moitié ! »
« Cette hypothèse n’est pas à exclure » répondit tranquillement Rogue
Hermione conserva un ton perplexe
« Il y a quelque chose qui ne colle pas dans votre jolie histoire Professeur »
Rogue la dévisagea alors, le regard sévère, mais Hermione continua
« Vous qui êtes un excellent occlument. Comment se fait t’il que vous ne l’ayez pas démasqué. Les membres de l’ordre ne sont pas si nombreux. »
« C’est justement ça qui m’inquiète Granger ! C’est quelqu’un de suffisamment fort pour fermer son esprit. Ce n’est pas faute d’avoir essayé. C’est aussi quelqu’un capable de nous suivre sans se faire remarquer »

Les révélation de Rogue venait de jeter un profond malaise sur les trois jeunes gens.
Ron tenta une dernière question
« Comment se fait-il qu’ayant été proche de vous-savez-qui, vous n’ayez pas eu connaissance de son identité »
« Parce que cette personne faisait partie de l’ordre et qu’elle savait par conséquent que je jouais un double jeu. » expliqua simplement Rogue. « C’est quelqu’un d’extrêmement prudent et doté d’une redoutable intelligence »
Ron regarda ses amis avant de terminer
«Tout ça c’est des histoires ! Je n’en crois pas un mot. Alors maintenant si vous n’y voyez pas d’inconvénients, je vais partir à la recherche de mon ami et m’assurais qu’il va bien. » Ron attrapa son sac qu’il balança lourdement sur ses épaules.
Rogue l’arrêta à nouveau
« Très bien Weasley, vous êtes une tête de mule et je renonce à vous faire changer d’avis. Mais avant j’aimerais que vous montrer quelque chose »
Tiraillé entre la curiosité et le désir de retrouver Harry, Ron regarda alternativement vers le lac puis vers Rogue.
« C’est à l’intérieur de château » continua Rogue « juste quelques minutes. De toute façon, nous avons besoin de potions si nous volons partir à la recherche d’ Harry »
Ron jeta à nouveau un regard vers Hermione
« Très bien, si ce n’est qu’un petit détour. Mais je vous préviens qu’après, je pars à la recherche d’ Harry et qu’il faudra me stupéfier pour m’empêcher de partir le retrouver »
« Vous en avez ma parole Weasley » continua le vieux Professeur de Potion
« Si vous saviez ce que j’en pense de votre parole » continua Ron énervé

Chacun récupéra le reste de ses affaires et suivit Rogue. I
Rogue qui ouvrait la marche fut rapidement rejoint par Hermione
« Qui y a t’il Miss Granger ? »
« Vous savez n’est ce pas ? » répondit t ‘elle
« Qu’est ce que vous voulez dire »
« Ce traître, vous vous doutez de son identité n’est ce pas. Et il y a quelque chose à Poudlard qui pourrait confirmer vos soupons et c’est pour ça que vous voulez faire ce détour. » reprit Hermione
Rogue lui jeta un petit regard en coin
« Pratiquez-vous l’occlumencie Miss Granger ? »
« Non ! pourquoi ? »
« Parce que décidément, on ne peut rien vous cacher. »
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée)   [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée) - Page 3 EmptyVen 2 Fév - 2:58

Chapitre 35 : De l'amour

L’amour a t’il une origine magique ou est-il un sentiments propre à la nature humaine ? Voilà une question bien délicate s’était un jour exclamait Lupin lors d’un cour de défense contre les forces du mal
« Oui Miss Granger »
« Certains écrits anciens racontent que l’amour est un phénomène magique. Il y a très longtemps, des seigneurs sorciers auraient crée un sort si puissant qu’il leur permettait d’aliéner la volonté de leur guerriers afin de les lancer dans la bataille avec le dévouement le plus total. »
« Exact Miss Granger, mais qu’elle différence avec le sort d’impérium alors ? »
Hermione avait réfléchit un instant puis avait repris
« Il me semble que le sort d’impérium est éphémère et qu’il impose que le jeteur de sort soit régulièrement en contact avec sa victime. Le sort d’ amour permettait de générer un dévouement et un désir de sacrifice perpétuel et beaucoup plus fort. De plus, le sort d’ impérium est destiné à asservir, celui d’amour à réunir. »
« C’est à peu prés ça Miss Granger. En fait, le sort d’impérium consiste à substituer la volonté du sorcier dans l’esprit de sa victime, alors que le sort d’amour aurait pour effet de cristalliser les sentiments d’une personne sur le jeteur de sorts. La victime conserve une volonté propre mais éprouve une attirance forte et un dévouement total face au sorcier. Qu’y a t’il de drôle M Malefoy ? »
Drago avait dégagé sa chevelure blonde d’un geste de la main
« Tout ça c’est des légendes. L’amour n’ a aucune origine magique »
« Qu’est ce qui vous permet d’être aussi affirmatif »
« Parce que les moldus ne sont pas capable de lancer le moindre sort et pourtant il tombe amoureux ou arrive à éprouver une attirance forte pour d’autre personne. »
« Quel sens de l’observation ! Je ne savais pas que tu t’interessais au non sorcier » avait ricaner Hermione
« Tu sais de quoi je parle toi ! Sale…. » avait rétorqué Malefoy
« Du calme » avait coupé Lupin
« Reprenons ! Drago à effectivement soulevé un problème. Beaucoup de sorciers s’accordent à dire que l’ amour n’a aucune origine magique puisqu’il n’est pas un pouvoir propre au sorcier. L’amour ne serait qu’un sentiments au même titre que la colère, la jalousie où l’amitié. »
« Et puis il ne faut ni incantation ni baguette pour séduire quelqu’un » avait fait remarquer Lavande
« Ne confondez pas amour et séduction, cela n’a rien avoir ! Nous parlons ici du véritable amour, celui qui est inconditionnel, celui qui justifie notre propre sacrifice, celui qui guide notre raison toute entière. Je ne crois pas qu’il existe un sort plus puissant que ça » Avait reprit Lupin
La classe toute entière commença à débattre du sujet dans le chaos le plus complet.
« S’il vous plaît, un peu de calme ! Miss Granger, vous voulez rajouter quelque chose ? »
« Oui ! Apparemment, enfin selon certains livres, les seigneurs sorciers en auraient perdu le contrôle. »
« Continuez » demanda Lupin non sans une certaine curiosité
« He bien, à force d’user de ce sort, ils se seraient rendu compte qu’il n’existait aucun contre-pouvoir, aucune façon de revenir en arrière. Parfois le temps permettait d’estomper les effets, mais il laissait des séquelles irréversibles. Alors, ils auraient décider de ne plus l’utiliser. Or, ce pouvoir leur avait déjà échapper. Le sort d’amour se serait libérer de toute incantation, de tout ustensile pour devenir une composante de la nature humaine, réveillé par des circonstances qui nous échappe et que ne pouvons contrôler. Ceci n’est qu’une hypothèse mais elle est encore défendue par certains grands sorciers»
« Vous avez apprit le manuel des origines obscures de la magie par cœur ma parole. Je donne 15 points à Gryffondor ! »
Drago avait alors mimé devant ses camarades hilares l’étranglement d’ Hermione
« Monsieur Potter, je vous trouve bien silencieux. Qu’est ce que vous en pensez ? »
Harry, un peu surpris, avait alors réajuster maladroitement ses lunettes sur son nez avant de répondre
« He bien, je suis loin d’être aussi instruit qu’Hermione »
« Peut importe, je veux juste savoir ce que vous en pensez »
« Je penses que l’amour, le vrai je veux dire, est trop puissant pour n’être qu’un sentiment humain. »
« Précisez »
« Et bien, la colère, l’envie, la joie sont éphémère, il ne dure qu’un temps, ils partent parfois aussi vite qu’ils sont venu. L’amour lui, lorsqu’il est sincère, peut durer toujours. Il nous permet même de nous dépasser. Ce n’est pas un sentiments, c’est une force. Enfin, je pense »
« C’est une belle analyse Monsieur Potter ! Cela me fait d’ailleur penser à une phrase qu’à dit un jour un immense sorcier que vous connaissez bien. Il a dit : L’amour est le pouvoir le plus puissant parce qu’il est le seul qui puisse changer notre conception du monde. Monsieur Londubat ! »
Neuville s’était alors levé et avait regardé la classe rouge comme une tomate
« Je pensais au filtre d’amour, est ce que ça ne serait pas une preuve des origines magiques de l’amour ? »
« C’est une bonne observations mais le réponse est non. Les philtres d’amours sont classés dans la catégorie des magies d’illusions. C’est une préparation qui provoque sur sa victime une réaction chimique. Rien a voir avec l’amour dont nous parlons qui n’a besoin d’aucun artifice. »
Harry avait alors repenser à ce qui s’était passé lorsque Quirelle avait posé la main sur lui
« Monsieur Potter ? »
« Si nous admettons que l’amour est un sort.. »
« Non Harry ! un sort implique une incantation, un procédé volontaire. La question est de savoir si l’amour peut avoir une origine magique »
« Pardon ! si il a origine magique, est-il possible qu’il soit capable d’annihiler tout pouvoir, de surpasser toute autre forme de magie ? »
Lupin eu un sourire de satisfaction
« Vous touchez au cœur du problème Harry! En effet, c’est le point qui fait débat. Si nous considérons comme vrai ce que les écrits anciens affirment, alors il faut admettre que l’amour est le seul pouvoir qui ait échapper au sorcier pour trouver sa propre autonomie, quelque chose qu’on ne peut ni contrôler, ni pervertir. Est ce que vous comprenez ce que ça peut signifier ? »
« Qu’il existe quelque chose de plus puissant que la magie, quelque chose contre lequel personne ne peut lutter. »
« Exactement Misse Granger ! Pour certains, il y a des milliers d’années, les seigneurs sorciers n’auraient pas créer un nouveau sort, ils auraient réveiller un pouvoir qu’ils n’auraient pas réussit à canaliser, et qui les aurait dépassé »
« Foutaises » s’indigna Malefoy au fond de la classe.
« Chacun aura son opinion. C’est une question qui ne connaît pas de réponse certaine. Mais je suis convaincu qu’il y a un part de vérité dans tout ça. Bref reprenons le fil de notre cour. Nous nous en étions arrêtés au sorts de protections contre les pièges d’hypnotisme. »

Harry sentit une douleur fulgurante le ramener vers la réalité. Etouffer sous d’épaisses couvertures, son corps était trempé de sueur. Sa tête lui faisait si mal qu’il avait l’impression qu’elle allait imploser. Il n’osait pas ouvrir les yeux de peur que cette douleur ne s’intensifie encore. Il essaya de se tourner, mais en vain. Son corps était totalement paralysé, il n’arrivait pas à bouger le petit doigt. Il resta ainsi pendant plusieurs minutes, essayant de ne pas céder à la panique. Il respira profondément attendant que son cœur cesse de s’affoler. Une odeur lui chatouilla alors les narines. Une odeur d’herbes sèches, de liqueur de trèfles qui flottait dans la pièce. Il n’ y avait qu’un endroit sur terre où on pouvait respirer un tel parfum, l’infirmerie de Madame Pomfresh. Que faisait-il là, il n’en avait pas la moindre idée. On avait du le transporter pendant qu’il était inconscient, mais qui ? Firenze peut-être. Pourtant ce dernier était reparti vers le cœur de la forêt après avoir livré son lourd secret, l’abandonnant à son sort. Il se souvenait des larmes chaudes qui l’ aveuglaient pendant qu’il frappait de toute ses forces contre le sol. Il se souvint enfin de cette grande fatigue qui s’était emparée de lui avant de perdre connaissance. Maintenant il était là, et il devait savoir pourquoi.

Délicatement, Harry ouvrit les yeux. Sa vision était troublée, il ne voyait du plafond qu’une grande tâche blanche. Sans ses lunettes et dans la pénombre, il lui était impossible de distinguer clairement les choses. Il voulut porter le bras vers la table de chevet pour se saisir de ses précieuses lunettes, mais il réalisa à nouveau qu’il ne pouvait pas bouger.

Soudain, Harry arrêta de respirer pour mieux percevoir les sons. Quelque chose ou quelqu’un se tenait à l’extrémité du lit et l’observait.
« Qui…Qui est là » demanda t’il d’une voix moribonde
Il entendit alors des pas se rapprocher de lui jusqu’à ce que la lueur blanchâtre du plafond laisse place à une silhouette floue penchée au dessus de lui
« Qui êtes vous ? » il était si faible qu’il entendait à peine sa propre voix
L’étrange silhouette posa une main fripée sur son front fiévreux. Harry sentit alors un courant d’air glacial lui traversé le corps, il se raidit comme un bout de bois et la douleur dans son crâne devint insoutenable. Harry ne pouvait plus parler, il se contenta de gémir comme une bête blessée.
A travers le poids de la douleur il commença alors à sentir quelque chose s’échapper de son corps. C’était comme si on cherchait à aspirer son âme

Soudain, sa cicatrice se mit à rougir comme jamais. Harry sentit une chaleur intense repousser le courant d’air glacial qui l’emprisonnait. Puis un nouveau gémissement qui cette fois n’était pas le sien. Son mystérieux visiteur venait de retirer brutalement sa main.
Harry entendit un bruit de pas de plus en plus lointain. Le grincement caractéristique d’une porte mal graissée, et un claquement violent.
Il était à nouveau seul mais il était surtout vulnérable. Il devait se sortir de là rapidement, avant que son agresseur anonyme se décide à revenir
« Maman, si tu m’entends, je t’en supplie aide moi »
Sa demande resta sans réponse.
« Maman, ne m’abandonne pas ! Pas maintenant »
Toujours rien.
Il devait trouver un moyen de réveiller le fragment d’âme de Lily qui se cachait en lui. L’appeler ne servait à rien, il devait trouver autre chose. Il repensa alors à la technique d’invocation du Patronus.
Dans la solitude de l’infirmerie, Harry ferma les yeux et essaya de se souvenir d’un événement heureux impliquant sa mère. Mais il n’en connaissait pas, Lily était morte alors qu’il n’était qu’un bébé. Pourtant Harry décida de persévérer et se concentra à nouveau malgré la douleur.
Au plus profond de ses pensés, il vit surgir tour à tour le visage de tous les gens qu’il aimait. Ses amis, Sirius, Dumbledore, son père puis le visage souriant de Lily qui sembla se figer devant lui, sa longue chevelure rousse soulevé par le vent. L’image devint de plus en plus trouble.
Pendant un bref instant, Harry eu l’impression de mourir. Son cœur cessa de battre, son sang se figea dans ses veines, ses muscles se raidirent, sa respiration s’arrêta et la douleur s’estompa.
Puis, il sentit un souffle de vie entrer dans ses poumons. Il se redressa brusquement faisant tomber les couvertures au pied du lit. Il respirer comme quelqu’un juste réchapper de la noyade. Il avait retrouver toutes ses forces, mieux il avait l’impression d’être plus puissant qu’avant. Il attrapa ses lunettes, se leva et partit à la recherche de ses affaires. Il trouva sa robe de sorcier posé soigneusement sur une chaise de l’infirmerie. Il l’enfila et fouilla dans ses poches à la recherche de sa baguette, en vain. Il fit le tour de la pièce, cherche sous chaque lit sans plus de résultat.
« On m’ a prit ma baguette ! »
Puis une nouvelle crainte s’empara de lui. Il se remit à chercher frénétiquement dans ses poches, dans ses draps, derrière chaque armoire, mais il du se rendre à l’évidence. La pierre philosophale avait disparue elle-aussi.



Chapitre à venir : « La Magna Incantare »
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée)   [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée) - Page 3 EmptyMar 6 Fév - 3:13

Chapitre 36 : La Magna Incantare

« Crois-tu qu’on puisse vraiment lui faire confiance » chuchota Ron
« Nous le serons bientôt » répondit Hermione
Devant eux Sévérus Rogue avançait prudemment, essayant de se dissimuler derrière les arbres et leur faisant régulièrement signe de se taire.
Au loin, l’immense château de Poudlard semblait sortir de la brume, tel un vieux rêve ressurgit du passé
« Il y a de la lumière » remarqua Hermione
« Qu’avez-vous cru Granger, que les mangemorts nous avaient attiré ici histoire de disputer un petit match et de se dégourdir les jambes. » reprit Rogue ironique
« Mais qu’est ce que ça signifie » continua Ron
« Que nous y sommes Weasley. Derrière ces murs, Potter va jouer non seulement son destin mais aussi l’avenir de la plupart d’entre nous. »
« Il… il est là » demanda Ron tout en avalant difficilement sa salive
« Regardez la marque des ténèbres flotter au dessus de Poudlard. Elle n’ a jamais été aussi intense. Croyez-moi, je sais ce que cela veut dire »
Rogue regarda alors le visage de Ron et d’ Hermione. Alors qu’il s’attendait a y lire de la peur, il n’ y vit qu’une grande détermination.
« Professeur, pensez-vous qu’Harry est déjà à l’intérieur ? » demanda Hermione
« Comment le savoir » répondit Rogue « mais je sais qu’il va tout faire pour l’amener jusqu’à lui. Voldemort a assez attendu. Il brûle de l’affronter. »
« Alors avançons ! » assura Ron
« Vous savez que le chemin jusqu’à Potter sera dur, vous avez encore le choix. Vous pouvez encore sauver votre vie. » Conseilla Rogue
« Vous voyez Professeur » répondit Hermione submergée par l’émotion « Nous avons affrontés des moments difficiles, nous avons eu peur, nous avons parfois cru mourir, mais jamais nous n’avons reculé, alors ce n’est pas maintenant que nous l’abandonnerons ! »
Rogue les scruta a nouveau. Jamais il n’avait vu des sorciers de leur âge faire preuve d’autant de courage. Il savait mieux que personne à quel point il était difficile de ne pas céder à la peur, de faire face malgré la terreur. Pour la première fois, il éprouvait l’envie de leur dire à quel point il les admirait, mais il se ravisa
«Parfait ! » conclu Rogue d’une voix glaciale « En route »

Alors qu’ils s’apprêtaient à reprendre leur chemin, Rogue se précipita sur les deux jeunes sorciers et les recouvrant de sa cape noir, les emmenant se cacher derrière un petit tas de pierre sur lequel les élèves de Poudlard aimaient s’asseoir au retour des beaux jours.
« Mais qu’est ce que vous fabriquez » essaya d’hurler Ron, mais sa voix fut étouffée par la main de Sévèrus se plaquant sur sa bouche
« Chut ! » ordonna celui-ci
Ils entendirent alors deux voix distinctes se perdre dans la nuit, et des bruits de pas se rapproché d’eux
« Tu peux me dire ce qu’on fabrique là ! hein ! » se fit entendre une première voix
« Ce sont les ordres du ministère, qu’est ce que tu veux que je dise moi ! En même temps je préfère ça qu’arpenter les ruelles de Londres en ce moment. Il paraît qu’on y trouve des créatures sans nom et même des vampires ! »
« Je commence à me demander si on ne travail pas pour tu sais qui. Finalement ce sentiments de peur qui s’est emparé de la population, ben je trouve que ça fait plutôt les affaires du ministre si tu vois ce que je veux dire »
« Si tu veux un conseil, je penses qu’il faut toujours se ranger du côtés des plus fort, et c’est exactement ce que nous faisons. »

Rogue jeta un regard furtif vers les deux hommes du ministère qui semblaient ne plus vouloir bouger. L’un deux alluma même une pipe.
« Qu’est ce qu’on fait » demanda Hermione toujours à couvert
« Auriez-vous la baguette qui vous démange Granger » demanda Rogue
« Non mais on va pas passer la nuit ici. Il faut se débarrasser d’eux » rétorqua Hermione
« J’ai une idée » lança soudain Rogue « Connaissez vous le Morphis Démonicus »
« Non » répondit Ron. Même Hermione semblait n’en avoir jamais entendu parlé, mais elle ne l’avoua pas ouvertement et fit mine de ne pas avoir compris la question
« Décidement, c’est à se demander si le cour de potion n’était pas le seul à la hauteur. Bref, admirez plutôt »
Rogue vint plaquer l’extrémité de sa baguette contre son menton. Il ferma les yeux et sa baguette commença à vibrer.
Soudain son visage se mit à se déformer atrocement. Sa peau devint flasque et ses yeux prirent une couleur rougeâtre. Sa machoîre commença à grandir, et de longues canines se mirent à pousser avant de se recroqueviller contre ses abajoues, tel un sanglier. Toute la peau de son visage prit un teint verdâtre avant de se couvrire de pustules. Son nez sembla rentrer à l’intérieur de sa boîte crânienne, laissant apparaître deux trous noirs béants d’où s’écouler un liquide jaune et visqueux.
Il tourna la tête vers Ron et Hermione et vit que ses deux anciens élèves en étaient bouche bée.
« Si j’avais su que s’était le seul moyen de vous faire taire Granger, j’aurais fait mes cours sous cette apparence. Bien, le sort à un effet très court, alors pas de temps à perdre. »
Rogue se mit à courir en direction des hommes du ministère en poussant des cris de bêtes enragées.
L’effet, fut immédiat, les deux visiteurs furent prit d’une telle crise de panique, qu’ils poussèrent un hurlement avant de prendre la fuite. Une fois de dos, Rogue en profita pour les stupéfier.
« Je crois qu’on est débarrassé de ces deux là ! » Rogue se frotta les mains. Lorsque Ron et Hermione arrivèrent à sa hauteur, il avait déjà repris une apparence normal.
« Ne traînons pas trop ici, les cris ont du alerter du monde »
Le trio s’engouffra dans le bois qui entourait les jardins du château.
Pendant leur course, chacun resta plongé dans ses pensées
« Harry ! nous t’avons fait une promesse, et je ferais tout ce que je peux pour l’honorer » songea Hermione
« Si il lui arrive quelque chose, je ne me le pardonnerais pas, tiens bon Harry » se répéta Ron
Quant à Rogue, il fut comme happé dans un souvenir douloureux
Les couloirs de poudlard ne lui avaient jamais paru aussi immense, il réussit à saisir le bras de Lily
« Lily attends ! A quoi tu joues ? »
« Laisse moi Sévèrus, ne te mêle pas de ça »
« Si le seigneur des ténèbres découvre que tu l’as espionné, tu sais ce qui risque de t’arriver »
« Peu importe, de toute façon, je n’ai pas l’intention de revenir à vous réunions abjectes »
« Te rends-tu compte de la chance que tu as eu. Une moldue accepté dans notre groupe. C’est un privilège Lily, une chance »
« Sévèrus ! s’il te plaît, ça n’ai pas contre toi mais désormais je voudrais m’éloigné de tout ça »
« C’est ça ! Tu as profité de mon amitié. Je t’ais fait entrer dans le cercle très fermé des mages noirs, tu as glané les informations que Dumbledore t’avais demandé, tu as découvert ce que tu cherchais et maintenant tu t’enfuis rejoindre cette limace de Potter » Sévérus avait serré le bras de la jeune fille encore plus fort
C’est alors que Lily l’avait giflé violemment avant de se dégager
« Je ne te reconnais plus Sévèrus. Tu n’es plus le gentil garçon à qui j’avais confié mon amitié. Tu es devenu une vipère au même titre que tes nouveaux amis »
Puis, elle lui avait tourné le dos et avait prit la fuite
Rogue, la main posé sur sa joue encore chaude avait hurlé
« Ne compte plus sur moi Lily Evans ! Tu peux rejoindre ton Potter ! Tu peux mourir avec lui ça m’est égal. »
Rogue était resté la main sur la joue et pour la première fois de puis longtemps il pleura jusqu’à ce que sa tristesse se transforme en haine.
Il comprit à cet instant que la jalousie et la colère l’avait aveuglé et détourné d’une question essentielle. Qu’est ce qui avait poussé Dumbledore à faire prendre à Lily de tel risques. Sans lui et son soutien, les mangemort l’aurait tué depuis longtemps. Pourquoi avait-elle prit le risque de duper Voldemort, quel secret méritait-il un tel sacrifice
Puis, il commença à ralentir sa course, il se souvint des paroles de Dumbledore, il se souvint de premier regard qu’il avait porté sur le jeune Harry Potter et cet étrange sentiment qui s’était emparé de lui.
Cette fois, Rogue s’arrêta complètement laissant Hermione et Ron le devancer. Il venait de comprendre.
Ce n’était pas le visage d’ Harry qui l’insupportait, ni le fait qu’il soit le fils de James Potter. C’était cette insondable souffrance qui lui déchirer le cœur à chaque fois que son regard croisait celui d’ Harry, c’était la présence de Lily qui se rappelée à lui comme pour faire ressurgir ses faiblesses et ses erreurs. Lily n’était pas complètement partie, il en était convaincu.
C’est alors qu’il entendit la voix d’ Hermione
« Laissez-le ! pour l’amour du ciel »
Sévèrus Rogue se précipita vers ses protégés
A la lisière du bois, devant les murailles qui ouvre le chemin vers Poudlard, Ron étendu sur le sol se tordait de douleur sous le regard effrayé d’ Hermione maintenue fermement par deux mangemorts.
« Arrêtez ! » Hurla t’elle à nouveau agitant la tête de droit à gauche comme une furie, le reste de ses membres fermement maintenus par deux brutes
« Voilà que vous vous battez à dix contre deux, cela ne m’étonne pas de vous » lança Rogue
Le mangemort qui torturait Ron baissa le bras qui maintenait sa baguette, laissant un peu de répit au jeune homme qui face contre terre tentait de reprendre son souffle. Il laissa flotter sa longue chevelure blonde
« Sévèrus, tu te décides enfin à te montrer »
« Tu me cherchais Lucius, me voilà »
« Toi et moi, nous avons longtemps lutté pour s’attirer les faveurs du seigneurs du ténèbres. Tu étais brillant Sévèrus, mais en nous trahissant tu m’ as facilité la tâche. Désormais, c’est moi son homme de confiance. »
« Et il te confie la tâche de massacrer des jeunes sorciers. C’est à se demander si il ne doute pas de tes compétences »
« Tais-toi » enragea le mangemort « Regarde toi, tu en es réduis à être le chien de ces moldus. Au fond de mon cachot j’ai nourri mes désirs de vengeance, j’ai attendu ce moment depuis si longtemps »
« Montre toi à la hauteur pour une fois, relâches les en affrontons-nous selon les règles. »
« Je crois que je vais plutôt en finir avec lui » d’un coup de pied il tourna le corps de Ron et dressa sa baguette vers le garçon
« Alors Sévèrus, qu’attends tu pour voler à son secour ? »
« Tes désirs de gloire et de pouvoir ton privés de ta femme et de ton fils, n’est ce pas suffisant »
Les paroles de Rogue semblèrent frapper le cœur de Lucius Malefoy comme une flèche
« C’est vous qui les avez tué ! Mon fils est mort à cause de vous » cracha Lucius « Est ce que tu peux seulement imaginer ma souffrance lorsque tapis dans ma cellule glaciale les hommes du ministères m’ont appris la nouvelle ! J’avais l’impression qu’ils jubilaient. Je vais vous le faire payer »
Hermione, toujours fermement maintenue se mit à crier
« C’est faux. C’est Voldemort qui l’a tué. Drago avait ce collier autour du cou et lorsqu’il a refusé de se soumettre, il l’a tué. »
« Faite la taire ! » Hurla Lucius
« C’est la vérité Lucius » confirma Rogue « Tu sais que je n’aurais pas pu faire le moindre mal à Drago. Il était mon protégé. Regarde la vérité en face. »
Pendant une fraction de seconde Lucius sembla vaciller et Ron en profita pour ramper jusqu’à Rogue.
Sévèrus dirigea sa baguette vers les mangemorts qui maintenaient Hermione et leur envoya une décharge électrique qui les fit lâcher prise. La jeune fille alla alors se poster aux côtés de Rogue et de Ron chacun tenant sa baguette en signe de défense
Lucius semblait accablé par la douleur et le chagrin, il reprit d’une voix faible
« Je vais vous tuer ! Tous ! » puis il sembla prit d’un fou rire incontrôlable qui fit place à des larmes
« Comment avez-vous pu prendre mon fils, vous n’aviez pas le droit » Lucius, totalement désemparé, tournait sur lui même menaçant tour à tour Rogue et les mangemorts à l’aide de sa baguette.
Les mangemorts tentèrent de le calmer. Rogue profita de cet instant pour s’adresser à Ron et Hermione
« Il faut en profiter. » susurra Rogue « Weasley vous pouvait tenir debout »
« Je crois »répliqua Ron
« Nous allons lancer un Magna Incantare » annonça doucement Rogue
« Non ! » s’inquiéta Hermione « Combiner les sorts est trop dangereux, on risque d’y rester »
« Vous voyez d’autres solutions » Gronda Rogue
« Ron est trop faible. Nous n’avons jamais pratiqué ! » continua Hermione
Rogue tendit sa baguette « Croisez » ordonna t’il

Pendant ce temps, Lucius s’était agenouillé sur le sol, le bras pendant, comme si le poids de son chagrin l’avait paralysé.
« Nous nous occuperons de lui plus tard » ordonna un mangemort « Pour l’instant, terminons en avec Rogue »
Les mangemorts firent face, leurs baguettes tendues vers leur proie
Sous la panique, Hermione et Ron croisèrent leur baguette avec celle de Rogue.
Pendant un instant le temps sembla se figer, une brise glaciale traversa le champs de bataille
Les mangemorts armèrent leur baguette d’une étincelle lugubre
« Maintenant ! » cria Rogue
Ron et Hermione fermèrent les yeux pendant que Sévérus prononça l’incantation
« Magna Incantare »
Un puissant cercle de flammes jaillit du sol accélérant la force du vent. Le corps des mangemeorts qui se trouvaient sur le circonférence prirent feu avant d’être projeté contre les remparts du château. Ceux qui se trouvaient à l’intérieur, furent assaillis par des hurlements si atroces qu’ils furent obliger de quitter le cercle. Le corps s’embrasèrent comme des torches avant de disparaître dans les bois.

Le vent se mit à faiblir et le cercle de feu mourut peu à peu.
La nuit retrouva son calme avant qu’un hurlement ne déchire à nouveau le silence
Hermione s’était précipitée vers le corps de Ron qui gisait inanimé sur le sol
Elle attrapa sa main et la serra contre son cœur
Rogue s’approcha d’elle
Hermione se mit à sangloter « Sa main ! Elle est glaciale. »
Rogue l’écarta avec précaution et ramassa le corps de Ron
« Il respire, il n’est peut être pas trop tard »

Chapitre à venir : « Face à face »
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eltharine
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée)   [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée) - Page 3 EmptyVen 23 Fév - 1:39

Chapitre 37 : Face à face

La porte de l’infirmerie s’ouvrit dans un grincement épouvantable. Harry resta un moment sur le seuil de la porte. Il hésitait à s’aventurer dans le couloir car il savait qu’en franchissant cette porte il s’engagerait de manière irréversible vers la fin.
Il inspira profondément et avança.
L’obscurité était quasi-totale et sans sa baguette, Harry n’avait aucun moyen de s’éclairer.
Il ne savait même pas où aller. Il repensa alors à une phrase qu’il avait un jour entendu de la bouche de Dumbledore
« Lorsque nous ne savons pas où aller, ce n’est pas que nous soyons vraiment perdu, mais c’est que nous refusons de nous laisser guider. »
Harry comprit qu’il n’avait pas le choix, et continua à s’enfoncer dans l’obscurité.
Au bout de sept ans, il connaissait cet endroit par cœur. Il s’y était même profondément attaché. Chaque porte, chaque couloir lui été familier, et il s’était toujours senti en sécurité ici. Mais ce soir, ce lieu lui paraissait complètement étranger. Les murs semblaient recouvert d’un tapis de cendres, le sol était visqueux et glissant et le parfum si agréable des vielles pierres avait céder sa place à l’odeur de la mort. C’était tout le château qui semblait vibrer d’une haine féroce. Ce n’était plus cette atmosphère rempli de vie mais un froid si glaciale qu’il semblait couper comme des lames acérées.
Dehors, le vent se déchaînait contre les vitres de château, sifflant une macabre symphonie.
Des hurlements étouffés, des sanglots sans fin et des portes claquantes accompagnaient Harry dans son périple.
Harry faisait preuve d’un courage qu’il ne soupçonnait pas lui-même. Il aurait du être terroriser par ce spectacle et encore plus par la tâche qui l’attendait. Mais bercer par une douce chaleur au creux de son ventre, il se sentait assez puissant pour aller jusqu’au bout sans que ses jambes ne flanches sous la peur.

Au bout du couloir il tourna à droite et emprunta un nouveau couloir avant de descendre des escaliers. Plus il avançait et plus et plus cette odeur de mort devenait oppressante. Il regarda alors ses mains. Elles étaient parsemées d’entailles, un léger filet de sang coulait de ses paumes jusque sur ses manches. Il redressa la tête et hurla
« Il en faudra plus que ça pour me faire reculer ! »
Harry réalisa qu’il ne sentait même pas la douleur. Peut être le froid annihilait t’il toute douleur ou peut être était-ce cette douce chaleur qui le protéger.
Harry continua à avancer, toujours sur ses gardes. Il se trouvait tout prés de la grande salle de Gryffondor. Un chandelier brûlait accrocher au mur. Avec prudence, Harry s’en saisit délicatement et avança en le tenant légérement au dessus de sa tête afin de voir le plus loi possible.
Il s’approcha tranquillement de la salle de gryffondor. La lumière des bougie formant un halo de lumière autour de lui
Il s’arrêta devant le portrait de la grosse dame. Cette dernière tournait la tête comme endormie.
« Psst, c’est moi Harry. Harry Potter »
Ce fut très brutalement que le grosse tourna la tête. Sur son visage décharné, des centaines d’insectes plus répugnant les uns que les autres, lui rentrait dans les yeux, la bouche, le nez et les oreilles. Elle essaya de parler mais sembla étouffer sous le poids des bestioles qui parcourait son visage. Elle réussit à émettre un grondement bestiales et désarticulé
« Regarde ce que tu m’as fait Harry Potter !! »
Harry laissa tomber le chandelier sur le sol et recula contre le rambarde de l’escalier.
Il attendit quelque secondes, la respiration haletante. Sur le sol, le feu commençait à se répandre sur le moquette. Harry étouffa les flammes naissantes du pieds et sauva une bougie qu’il retira doucement afin de pas perdre la flamme.
Il décida de continuer à descendre, car il sentait qu’il devait suivre son instinct. En bas des escaliers, il tourna le regard vers un miroir posé sur le mur. Il regarda son visage de jeune homme fatigué par les épreuves qu’il venait de traverser. Il continua à se regarder encore un moment mais son visage commença à se dissiper dans le reflet. Pendant quelques secondes se ne fut qu’un voile de brume dansant dans le miroir. Puis, le visage de sa mère apparut, rassurant, comme une lumière dans cette nuit sans fin.
« Bonsoir mon chérie »
« Bonsoir maman »
« Je suis très fiers de toit tu sais. Ton père l’est aussi, je le sais »
Harry se contenta de sourire. Ils restèrent à s’observer pendant un moment. Harry savait que sans la présence de Lily, il aurait été incapable de trouver la force de continuer.
« Nous y sommes presque. Je serais là » termina Lily avant que son visage se dissipe à son tour dans le miroir.

Harry continua son chemin, la main serrant la bougie tendue pour l’éclairé. Mais soudain, une souffle glaciale venu de nul part le plongea à nouveau dans l’obscurité. Harry ne voyait absolument rien. Il se rapprocha du mur et y posa la main pour se guider.
Il commença à entendre des voix familière l’entourer.
D’abord la voix de Neuville. Elle était écraser par les sanglots
« Harry, tu m’as abandonné ! Je suis seul, j’ai peur et j’ai si froid »
Harry balaya devant lui avec son autre main afin de s’assurer qu’il n’y avait réellement personne.
Il avança encore
Se fut la voix de Giny, elle était agonisante
« Harry ! Je ne tiendrait plus très longtemps. Tu vois Harry, ton amour ne pouvait pas me sauver »
« Giny attend, Je vais venir te chercher ! Tien bon » Harry se sentait désemparer. Cette voix si douce le pénétrer comme un poison. Elle se répété sans cesse dans sa tête. Il allait devenir fou.
A nouveau, une puissante chaleur remonta le long de son corps, et lui donna un nouveau souffle.
Harry serra les poings et continua son périple
Ce fut alors la voix de Ron, remplit de reproche
« Qu’est ce que tu nous à fait Harry ! »
« Ron ! Non, j’ai toujours voulu vous protéger » se mit à gindre Harry
« Ha oui ! reprit la voix de Ron qui semblait se balader autour de se tête « Tu nous à entraîner dans ton obsession de vengeance. Tu n’a jamais été mon amie. »
Harry, tout en avançant, tendait les bras. Il aurait voulu saisir Ron, le rassurer. Il était comme un aveugle cherchant un repère dans le néant.
« Ron ! j’aurais tout donner pour toi »
Harry trébucha sur une dernière marche. Il devait se trouver dans le grand hall.
« Et que pourras tu faire pour elle ? » termina la voix de Ron

Soudain, les lustres de grand hall se rallumèrent. Harry, resté longtemps dans le noir, passa son bras devant ses yeux pour se protéger.
« Ron ! Ron ! où es-tu ? »
Harry recouvrait la vue et tournait la tête dans tout les sens à la recherche d’une présence.
Mais ses yeux s’arrêtèrent sur un vision d’horreur. Il du basculer sur le côté et s’appuyer contre le mur pour ne pas s’effondrer. Il eu l’impression que son cœur s’arrêter de battre.
Au milieu de l’immense pièce, le corps d’ Hermione se balançait sans vie au bout d’un corde. Et sous ses pieds, une nuée de serpents attendait que la corde cède pour la dévorer.
« Noonnn !!!! » Hurla Harry « Par pitié non ! »
Harry n’eu plus qu’une obsession, récupérer la dépouille de son amie.
Il s’apprêtait à s’élancer, le regard brouillait par les larmes, mais il resta figé sur place, la main plaquée sur son front. Sa cicatrice ne lui avait jamais fait aussi mal. La douleur était si forte qu’il crut qu’il allait vomir. Il fut obliger de s’accroupir, recroquevillé comme un animal blessé.
Quasiment paralysé par la douleur, il usa de ses forces pour ramper sur le sol.
Il entendit alors la voix de Lily
« Ne fait pas ça Harry, c’est un piège ! »
« Je ne la laisserai pas là ! Personne ne pourra m’empêcher de la libérer ! »
La douleur disparue aussi vite qu’elle était venue.
Libéré, Harry se redressa et couru vers son amie. Il hurla de toute ses forces faisant fuir les serpents. Puis il prit son élan et attrapa les jambes pendantes d’Hermione.
C’est alors que la pièce sembla tourner autour de lui. Puis plus rien.

Suite du chapitre à venir.
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée)   [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée) - Page 3 EmptyMar 27 Fév - 2:39

Assis sur le fauteuil du directeur, il se masquait dans la pénombre écoutant le son rauque de sa respiration. Sur la grande table de chêne, deux baguettes strictement posées l'une à côté de l'autre. Elle vibraient légèrement dégageant une fumée rouge à l'odeur âpre. Il les fixa un instant, pensant à tout ce qu'elles pouvaient symboliser. Il caressa sa main puis l'observa. Il s'était habitué à cette peau d'une blancheur funeste, à ce visage repoussant et à se sourire de démon. Son apparence reflétait ce qu'était devenu son âme depuis longtemps, plus noire que les abysses. Bientôt, plus personne ne pourrait contester son pouvoir et il aurait remporté son combat contre Dumbledore.
Il décida que le moment était venu. Il leva les yeux vers le ciel.
En quelques secondes, le grand plafond disparu derrière d'épais nuages gris. Il y eu un puissant éclair suivi d'un grondement sourd qui fit vibrer les murs.

Harry sursauta, et resta un instant les mains collées sur la table. Son coeur frappait contre sa poitrine. Il sentait cette odeur sinistre tout autour de lui. Les quelques bougies brûlant ça et là éclairé faiblement la grande salle. Il leva la tête et vit un ciel zébré d'éclairs battant au rythme des détonations orageuses qui s'évaporaient en prenant le forme de crânes déformés.
De grand étandars flottaient le long des colones mais ils n'étaint pas frappés du signe des quatre maisons. C'était la marque des ténèbres qui se dressait face à lui.
Il entendit alors un un souffle étranglé en direction de la table des professeurs.
Pour la première fois depuis longtemps, Harry sentit la peur montait en lui. Il n'était pas seul. Machinalement, il voulut porter la main à sa baguette, mais ses poches étaient désespérement vide.

"Sais-tu quel jour nous sommes ?" La voix de Voldemort raisonna jusqu'à Harry comme un souffle glacial
Harry ne répondit pas. Son voyage dans le temps et cette nuit sans fin lui avait fait perdre toute notion de temps.
"Nous sommes le 31 octobre Harry."
Harry, retrouvant tout sa colère, se redressa pointant le doigt vers l'ombre qui l'observait
"Alors! Qu'attendez-vous pour en finir! Je suis désarmé, je vous conseil de profiter de l'occasion car vous n'en aurez pas deux!"
Voldemort laissa échapper un petit rire aigüe
"Du calme Harry! Je n'ai pas l'intention de te tuer alors que tu es désarmé. Cela serait trop facile et je hais les victoires faciles."
"Qu'avez vous fait d' Hermione" demanda Harry
"Ne t'inquiète pas, elle va bien. Enfin pour le moment. Je savais que je pouvais me servir de ton amitié pour elle afin de t'attirer jusqu'ici. Tu vois Harry, le pouvoir de l'amour à ses revers."
"Ne parlez pas de ce que vous ignorer" répondit Harry sur le coup.
"Je vois que tu reprends vite tes esprits, j'en suis ravie." Chaque mots sortant de la bouche de Voldemort était comme une brise froide, Harry en avait des frissons.
"Je crois que toi et moi devons avoir une petite discussion avant que je te tue. Je te dois bien ça" reprit le seigneur des ténèbres
"ça ne m'intéresse pas! Je ne veut rien savoir de vos mensonges!" répondit brutalement Harry
Voldemort laissa passer quelques secondes
"Allons Harry! Il y a bien certaines questions qui méritent une réponse avant que tu disparaissent. Tu ne voudrais pas mourir idiot"
"Je crois que j'ai eu toutes les réponses" assura Harry
"Ha vraiment!" la voix de Voldemort se fit encore plus dure "tu penses détenir la vérité! Tu fait tellement confiance à Dumbledore que tu n'a même réalisé que tu n'étais qu'un pion. Un pion que je vais me charger de sortir de l'échiquier pour de bon"
"Dumbledore vous faisait peur à ce point" défia Harry

Voldemort se leva de son fauteuil, mais Harry ne pouvait distinguer qu'une silhouette qui semblait flotter dans les airs comme un fantôme.
"Puisque tu es si malin Harry, explique pourquoi Dumbledore ne m'a pas tué aprés que je me sois chargé de tes parents. J'était trés faible, il n'aurait eu qu'à tendre le bras."
Harry eu un instant d' hésitation avant de répondre "Dumbledore ne vous à pas cherché car il vous croyait mort comme tout le monde d'ailleur"
Voldemort resta silencieux, Harry ne pouvait entendre que le bruit de son souffle froid qu'il recrachait pas ses naseaux de serpent.
"Alors voila ton explication Harry! Dumbledore me croyait mort! Mais dans ce cas pourquoi t'a t'il caché chez ton oncle et ta tante, pourquoi protéger Poudlard avec autant de vigueur."
Harry essaya de trouver une explication en vain.

Soudain, Voldemort passa de l'ombre à la lumière des bougies. Son visage de reptil, aussi blanc qu'un linceul, fit reculer Harry. Ses petits yeux rouges fixaient le jeune homme comme un fauve avant de se jeter sur sa proie. Dans chacune de ses mains, il tenait fermement une baguette.
"Dumbledore savait parfaitement que j'avais survécu. Il savait même où je me trouvais." Les yeux de voldemort se plissèrent derrière sa peau blafarde.
"C'est à cause des Horcruxes!" répondit Harry "Il savait qu'il était inutile de vous tuer tant que que vous aviez vos horcruxes"
Voldemort se mit à sourir, découvrant sa machoir de vampire
"Mais dans ce cas pourquoi n'a t'il pas détruit les horcruxes lui même" Continua Voldemort

Voldemort s'approcha un peu plus. Harry pouvait désormais sentir son souflle fouetter son visage. Il décida que le moment était venu. Il bondit sur le bras de Voldemort afin de récupérer sa baguette.
Le seigneur des ténèbres, pivota sur le côtés et Harry perdu l'équilibre, s'éffondrant sur le sol.
Il sentit alors une immense douleur lui pétrir les muscles et remonter jusqu'à sa tête. Il se mit à hurler et à se tortiller comme un asticot.
Au dessus de lui, Voldemort, la langue pendante, pointé sa baguette sur le corp du jeune homme.
"Je déteste qu'on me coupe la parole Harry."
Sur le sol, Harry essayais de ramper pour échapper à son supplice mais Voldemort le suivait en ricanant comme un maître tenant son chien en laisse.
Harry suffoca un moment, ses muscles étaient paralysés et il avait du mal à respirer. Mais la voix ténèbreuse de Voldemort le ramena à nouveau à la réalité
"Je vais t'avouer quelque chose Harry. C'est moi qui est tué Dumbledore"
"Vous mentez!" cracha Harry à bout de force" J'étais à ses côtés cette nuit là. J'ai vu ce qui s'est passé"
"Rogue lui a porté le coup de grâce c'est vrai. Mais il s'était condamné en détruisant la bague de Gaunt"
Harry continua à crier, ses membres étaient paralysés par la douleur. Mais dans sa longue agonie, il eu un flash. Une image lui revint en mémoire. La main noire de Dumbledore
Voldemort relacha son bras et Harry sentit la douleur le quitter. Il resta au sol, le regard plongé vers le plafond brumeux, et pour seul bruit les pas de Voldemort qui tournaient autour de lui.
Puis la voix du seigneur des ténèbres se mit à retentir à nouveau dans l'immensité de la pièce.
"Si Dumbledore ne m'a pas tuer Harry, c'est qu'il ne pouvait pas le faire."

Chapitre à venir : L'ombre et la lumière.
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée)   [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée) - Page 3 EmptyJeu 1 Mar - 3:04

Chapitre 38 : L'ombre et la lumière

Adossé contre un pied de table, Harry, dégoulinant de sueur, respirait de manière saccadé. Voldemort lui tournait le dos et contemplait les abysses à travers la grands vitraux aux insignes de Poudlard, comme un artiste contemplant sa toile.
"Je te conseil de reprendre des forces Harry, je ne compte pas affronter un souffreteux"
Le jeune homme contempla la cape sombre de Voldemort qui se balançait carressant le sol et découvrant ses pieds de cadavre.
"Je crois" reprit la voix cristaline de Voldemort "que tout à commencé un an avant que Dumbledore vienne me tirer de cet orphelina. Une nuit, alors que l'hivers avait recouvert les jardins du château d'une fine couche de neige, un phoenix venu de nul part, survola la forêt interdite pour se poser sur le rebord d'une fenêtre enneigée. A l'intérieur de la pièce, le professeur Dumbledore attiré par le bruit leva la tête et remarqua le pheonix l'observant à travers les carreaux gelés. Dumbledore agita sa baguette et laissa entrer l'oiseau de feu qui vint se poser sur son bureau. Dumbledore remarqua alors que l'oiseau tenait quelque chose dans son bec. Le pheonix agita les ailes et laissa rouler cette chose jusqu'en dans les mains du professeur. Dumbledore saisit ce qui ressemblait à une baguette crépitant d'un feu intérieur. Il sentit une immense puissance lui électriser la main.
Dans les mois qui suivirent, Dumbledore chercha la signification de ce présage, sans résultat. Il interrogea les plus sages du sorciers du ministère, mais ces derniers n'eurent aucun réponse à lui apporter. Il passa l'été entier enfermé dans la réserve de la bibliothèque de Poudlard à feuilleter des bouquin dont personnes ne connaissait l'existence. Il épuisa une grande partie de la réserve sans succès jusqu'à une nuit où il tomba sur une vieille légende. Les anciens mages avaient écrit que lorsque les ombres se répanderaient dans le monde des sorciers, un pheonix apporterait une arme suffisament puissante pour détruire le mage noir. Dumbledore garda le secret et cacha l'arme dans un endroit que lui seul connaissait.
Le temps passa et l'hiver tomba à nouveau sur Londres. Dans les ruelles du chemin de traverse, dans les couloirs de Poudlard, un rumeur commença à grandir pour parvenir aux oreilles de Dumbledore. Un enfant hébergé dans un orphelina de la ville était capable de maîtriser des sorts extrêmements puissants, sans avoir reçu la moindre formation. A cette époque, un sorcier du nom de Grindelwald commença à répendre la peur au sein de la communauté des sorciers. Il exécutait ça et la toute personne qui s'opposait à lui et le ministère se montrait, une fois de plus, impuissant à faire cesser cette folie meurtrière. Pour Dumbledore, il ne pouvait y avoir de coïncidence. La baguette et l'enfant étaient les armes qui devaient faire chuter Grindelwald définitivement.
Au début du mois de décembre, je rencontrai Dumbledore pour la première fois. Quelques temps aprés, j' intégrai Poudlard pour commencer ma formation de sorcier. Mais Dumbledore avait d'autre projet pour moi. Tous les soirs, aprés les cours, il me préparait à combattre le mage noir. J'apprenais des sorts que même les septièmes années ne connaissaient pas. Plus le temps passé et plus Dumbledore était impressioné par mes progrès.
Un soir, il me remit la baguette apporté par le pheonix, sans me révéler quoi que ce soit sur ses réels pouvoirs."

Voldemort resta silencieux, et porta le regard sur les deux baguettes qu'il tenait fermement. Il soupira comme pour expulser un regret
"Si seulement j'avais su" continua t'il
La voix de Voldemort se fit plus grave
"Mais les choses se sont compliquées dés le milieu de ma deuxième année. A cette période, je me détachais de plus en plus des attentes de Dumbledore. Quelque chose d'autre occupé mon esprit, au point d'en perdre le sommeil. Je sentait que le sang de Serpentard couler dans mes veines. Je n'avais plus qu'une obsession, découvrir l'identité de mon père, savoir quel sorcier il avait été. Je passais désormais le plus clair de mon temps a rassembler des éléments sur l'histoire de la famille serpentard et à étudier la magie noire en secret.Dumbledore avait toutjours refusé de me révéler quoi que ce soit sur mes origines, mais il sentait que je m'éloigné de son emprise. Il céda, et me montra dans la pensine l'histoire de mes parents jusqu'à la mort de ma mère grâce à des souvenirs qu'il possédé. Il avait les réponses mais à gardé le silence pendant qutre longues années. Je terminais ma quatrième année et ce fut mon dernier cours avec lui. Je passai ma cinquième année à sombrer dans le doute, bien que ma maîtrise de la magie noire soit de plus en plus affûté. Comment un sorcier aussi puissant que moi pouvait il être du même sang que cet insecte de moldu. Je portais désormais le fardeau du doute. Et si je n'était pas digne d'être l'héritier de Serpentard ? Si le sang des Jédusor était venu souiller ma destiné ? Je devais effecer le doute, j'avais besoin de certitudes. "

"C'est pourquoi vous avez ouvert la chambre des secrets." continua Harry

Voldemort tourna son visage macabre vers Harry, le fixant intensement de ses petits yeux de serpents

"J'avoue que contrairement à Dumbledore, les autres professeurs manifister une certaine fascination à mon égard et surtout ce vieux fou de Slughorne. Dès ma première année, il m'avait révélé l'existence de la chambre des secrets que seul l' héritier de Serpentard pouvait ouvrir. Il me fallut du temps et de nombreuse recherches pour la localiser.
Je me souviens de cette nuit d'hiver 1942. Le chateau était plongé dans le silence absolu. Je m'étais attardé dans la grande salle des Serpentards. Je me suis faufilé dans les couloirs comme une ombre jusqu'à l'entrée de la pièce que j'avais cherché pendant tant d'année
Désormais, je savais que j'étais digne de porter les insignes de ma famille. Il me restait à effacer toute trace de mon ascendance moldu.
Comme tu le sais déjà, ce fut Hagrid qui fut accusé et renvoyé. Mais Dumbledore savait que j'en était le seul responsable. Il n'était pas dans son intérêt que je sois renvoyé. Il voulait garder le contrôle sur moi. Il me réservait une autre sorte de punition. Je fut convoqué dans son bureau dans la plus grande discrétion. Je me souviens encore de ses paroles de vieux sorciers prétentieux :" Je crois Tom que tu t'es écarté de la route que je te croyais destinée pour en emprunter une beaucoup plus sombre. Je crois que je me suis trompé d'adversiare Tom. Je ne peux plus te laisser en possession de ça. Cela devient trop dangeureux. Je t'en prie ressaisi toi, il n'est peut être pas trop tard"

"Il a reprit la baguette apportait par le pheonix" comprit Harry

"Il a fait pire que ça. Ce vieux fou l'a scindé en deux. Il a fait couler une larme de pheonix le long du manche d' ébène. La pièce a été obscurcie par un épais nuage de fumée, et lorsqu'il s'est dissipée, il y avait deux baguettes posaient l'une à côtés de l'autre. Il lui avait ôté toute sa puissance."

Voldemort brandit une première baguette
"Il m'a remit celle-la, et m'a demandé de partir"

"Et la deuxième" demanda Harry

Voldemort se contenta d'ouvrir l'autre main et la baguette se mit à rouler jusqu'au pied d' Harry

"La voici !" répondit le seigneur des trénèbres.

Harry récupéra doucement sa baguette, comme pour éviter de réveiller la mal qui se tenait face à lui.

Voldemort s'avança un peu plus, puis continua
"Finalement, Dumbledore dû assumer ses erreurs de jugement. Lors de ma dernière année à Poudlard, il s'est mit à poursuivre Grindelwald et réussit à le tuer plus d'un an aprés. Mais il n'était pas apaisé pour autant. Il savait qu'autre chose se préparait. De mon côtés, je découvrais enfin de la bouche de Slughorne le moyen de consituer un Horcruxes. Je quittais Poudlard en possession de toute les informations dont j'avais besoin. Quant à Dumbledore, il ne lui restait plus qu'à ruminer son échec"

Suite du chapitre à venir
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[Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée)   [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée) - Page 3 EmptyVen 9 Mar - 2:53

"Je ne comprends toujours pas pourquoi Dumbledore ne vous pas éliminé quand il le pouvait" reprit Harry en se relevant. Il sentait ses forces revenir comme un souffle chaud qui parcourait son corps. Il serait sa baguette prés à attaquer.
"Tu es si pressé de mourir Harry ? Trés bien, je fais être le plus bref possible" Le seigneur des ténèbre caressa son crâne luisant de sa main décharnée à la recherche de son passé.
"Aprés mon départ de Poudlard, j'ai suivi la voie que j'avais commencé à tracer"
"Vous avez commencé à tuer et vous constituer vos Horcruxes" l'interrompi Harry
"J'avais commencé bien avant.Tu ne peux imaginer quelle sensation de puissance cela procure. Cette faculté de dominer la vie des autres."
"Je en préfère pas imaginer en effet" continua Harry
Voldemort lui adressa un sourir de dédain, mais son regard sembla se remplir de terreur
"La première fois, je ne l'oublirais jamais. Mon père était accroupi sur le sol. Son sang se répendait sur le parquet du grand salon. Il m'a supplié de le laisser en vie. Son visage ne m'inspirait que le dégoût et le mépris. Je l'ai tué aprés l'avoir laissé agoniser de longue minute en lui permettant de contempler le visage de son fils. Mon première Horcruxe est né de son sang."
"Le journal!" murmura Harry
"Jamais je n'avait épprouvé un telle souffrance. C'est comme se faire découper vivant en petit morceaux. L'esprit cesse de penser, paralyser par une douleur insoutenable. Et lorsque l'âme se déchire, lorsque qu'elle quitte la chair dans laquelle elle était enfermée, on n'est seulement capable de hurler jusqu'à sombrer dans le néant."
Harry sentit un frisson le traverser. Il pensait à ce que sa mère avait du endurer à l'instant où elle avait placé son âme dans le corps de son fils
"Professeur Slughorne, qu'avez-vous fait!" se dit Harry
"Ne le blâme pas Harry. Cet imbécile n'y est pour rien. J'ai découvert la fabrication des horcruxes dans un livre "Les sombres incantations". Dumbledore l'a détrui comme pour effacer la trace de mon pêché. Lorsque j'ai interrogé Slughorne, c'était pour savoir si je pouvais créer plus d' Horcruxes sans risquer d' y rester."
"J'étais rentré en conflit avec Dumbledore" reprit Voldemort "J'avoue que je me demandais quand il se déciderait à venir m'affronter. Il n'en fit rien. Nous nous sommes observés pendant de longues années. Ce petit jeu m'a conduit devant la maison où à grandit ta mère. Mais une fois de plus Dumbledore me barra le chemin. Ce n'est que des années plus tard que je rencontrais Lily pour la première fois. Rogue me l'avais présenté comme une des sorcières les plus douées de Poudlard. Je savais qu'elle était en fait envoyé par Dumbledore pour m'espionner. Je décidais de le contrer et décidé de l'attirer de mon côté. Tu ne peux imaginer ce que je lui ais fait endurer. J'avoue qu'elle faisait preuve d'une grande resistance mentale au sortilège d'endoloris" ricana le seigneur des ténèbres
"Espèce de monstre!" hurla harry brandissant sa baguette
Voldemort se contenta de lever le doigt "Pas encore Harry! Je dois reconnaître que Lily m'impressionait beaucoup. Elle était insensible au sortilège de l'impérium, et se révélait plus puissante que les meilleurs de mes mangemorts. Je ne lui faisait pas confiance mais plus le temps passait plus j'épprouvais une sorte de respect à son égard. une nuit, je décidais que le temps était venu de la mettre à l'épreuve de ma confiance et je lui demandais d'ouvrir à nouveau la chambre des secrets grâce au journal. Lily savait par ma bouche qu'un basilic se trouvait caché dans la chambre. Elle me demanda de lui transmettre le pouvoir de fourchelang afin de pouvoir maîtriser le basilic et le conduire dans les couloirs de Poudlard. Ce que je fis"
"Ma mère était une moldue, le basilic l'aurait tué" objecta harry
"Je sais" continua Voldemort satisfait "mais ta mère n'ouvrit jamais la chambre et je fus obligé de charger Lucius de récupérer le journal et de le mettre en sécurité. Quelques années plus tard, je rentrais en guerre contre l'ordre du pheonix nouvellement constitué."
Voldemort recula pour se masquer dans l'ombre
"Nous voila arrivés à la fin de mon récit Harry. Comme tu le sais, j'ai essayé de détruire l'ordre et tes parents sans succès. Mais je penses que des images seront plus explicites que mes paroles"
Voldemort décrivit des mouvements complexes avec sa baguettes. Soudain, des images apparurent comme projetées sur un écran invisible

Voldemort se tenait dans une ruelle sombre, sa capuche rabattu sur son crâne afin de se protéger des grosses goûtes de pluie.
"Bonsoir Tom" Dumbledore venait d'apparaître en face de lui
"Plus personne ne m'appel comme ça!" rugit l'homme en noir
"Je sais, mais je préfère Tom si tu n' y vois pas d'inconvénients"
Voldemort laissa tomber son bras contre son flanc sa baguette fermement serrée dans ses mains blanche
"Nous y voila professeur"
"Je ne suis pas venu me battre contre toi Tom"
"Comment ?!"
Dumbledore leva le bras et se sectionna le poigné. Un filet de sang coula le long de sa manche
"Je suis venu passer un marché"
Voldemort eu un mouvement d'hésitation
"Quels sont les termes du contrat?"
"Je veux que tu fasses le serment de ne jamais rechercher le fils de James et Lily Potter pour le tuer" reprit le vieux sorcier
Voldemort devint soucieux
"Et qu'est ce que je gagne en échange ?" demanda t'il
"Je fais le serment de ne pas te tuer" reprit Dumbledore
Voldemort laissa éclater un rire sonore
"Et qu'est ce qui vous fait dire que vous en seriez capable vieux fou!"
"Allons Tom! Nous connaissons nous forces respectives. Même si le combat promet d'être rude, tu sais aussi bien que moi que tu as peu de chances de me vaincre"
"J'ai pris mes dispositions" continua Voldemort
"Moi aussi" répondit Dumbledore
Le silence se fit pendant quelques secondes. Voldemort hésitait.
"Mon offre n'est pas éternelle Tom" Dumbledore venait de plonger son autre main dans la poche de sa robe afin de se saisir de sa baguette
Voldemort brandit alors son bras et sectionna une veine de son poigné
"Marché conclu professeur"

L' image vascilla avant de disparaître. Désormais Harry avait en face de lui le visage froid de Voldemort.
"Quelques temps plus tard, j'apprenais le contenu de la prophétie et comprenait que Dumbledore m'avait dupé. Sous l'impulsion de la colère, je décidais de te détruire avec tes parents. Aprés leur mort, Dumbledore a pu te cacher chez ton oncle et ta tante sachant qu'en raison de mon état et du serment que j'avais fait, je ne chercherai pas à te retrouver. Je reconnais avoir parfois pris possession du corps de ton cousin pour prendre de tes nouvelles sans risquer de porter la main sur toi. Le seul moyen de t'éliminer sans violer mon serment Harry, était de te faire venir jusqu'à moi. Ce à quoi je me suis employé à faire jusqu'à aujourd'hui."
"Et vous saviez que Dumbledore ne pouvait pas vous tuer" termina Harry
"Absolument. Je ne craignais pas de rôder dans la forêt interdite. Pourtant le vieux professeur Dumbledore s'est sacrifié lorsqu'il à détruit l' Horcruxe. En tuant une partie de mon âme, il violait le serment qu'il avait passé. Cela ne l'a pas tué sur le coup pour la simple raison que beaucoup de temps s'est passé entre le moment où le serment a été passé et le moment où il l'a rompu, ce qui lui permettait de t'enseigner les dernières choses que tu devais savoir avant de partir. Comble de sa lâcheté, il a préféré mourir de la main de Rogue. "
Harry comprenait maintenant pourquoi la main du Dumbledore était devenue noire et que les jours avant sa mort, il semblait en proie à une grande souffrance.

Le vent fit à nouveau trembler les vitres de la grandes salle. Tapis dans l'ombre, Voldemort semblait avoir disparue. La lumière des bougies se mit à trembler sous l'effet d'un souffle froid.

Puis la voix du seigneur des ténèbres se fit entendre comme porter par les hauts murs de Poudlard
"En garde Harry !"

Le jeune Potter eu à peine le temps de brandir sa baguette lorque un éclair de lumière s'extirpa de l'obscurité pour fondre droit sur lui.

LES LARMES D' UN TRAITRE (chapitre à venir)
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée)   [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée) - Page 3 EmptyMer 14 Mar - 2:34

Chapitre 39 : Les larmes d'un traître


" Je vous en supplie, dites-moi qu'il va s'en sortir" gémit Hermione
"Ce ne sont pas vos supplications qui le remettront sur pieds. Alors pour l'amour du ciel, taisez-vous Granger !" Rogue, portant le corps inerte de Ron, traversa à grands pas l'entrée du chateau, et emprunta les longs couloirs osbcures, Hermione à ses trousses.
La jeune fille accélérait le pas et regardant autour d'elle
"Mais qu'est ce qui s'est passé ici? Je ne reconnait plus mon école" s'exclama Hermione
"A votre avis. On a du profiter de l'absence des élèves pour refaire un peu de décoration" lança Rogue énervé "Ce sont les abysses! Ils ont pris possession du château, et ils ont corrompu son âme. Ce froid Granger, c'est le souffle des ténèbres."
Hermione croisa les bras pour se frotter les épaules, cherchant un peu de réconfort. Plus ils s'enfonçaient dans les entrailles du château et plus ils expiraient un air glacial.

Soudain, Rogue tourna brusquement et fit face à la porte du bureau de Mc Gonagall. Tout en maintenant fermement le corps de Ron, il projeta un violent coup de pied. Le craquement du verrou laissa place au claquement du bois contre le mur.
Rogue pénétra dans le bureau froid suivit d ' Hermione
"Faites de la place sur le bureau Granger"
Hermione s'exécuta et balaya toute les affaires entassées sur le bureau d'un revers de la main.
Rogue y déposa soigneusement le corps de Ron et retira sa cape pour couvrir le corps inanimé du jeune homme.
Hermione vient au chevet de son ami pendant que Rogue s'écartait
"Granger, je doit m'absenter quelques instants pour aller chercher le nécessaire au laboratoire de potions. Sortez votre baguette et restait sur vos garde, je ne serais pas long"
"Je ne crois pas que nous devrions nous séparer" objecta Hermione
"Nous n'avons pas beaucoup le choix. Le laboratoire se trouve dans les entrailles du château. Il serait trop dangereux de faire un si long trajet en portant Ron à bout de bras."
"Et si quelqu'un vient?" s'inquiéta Hermione
"Allons Granger! Vous êtes la sorcière la plus douée de votre génération, vous serez vous en sortir" Rogue fit naître deux flâmmes sur le chandelier du bureau
Hermione ne savait pas si elle devait prendre cette réflexion comme un compliment ou une marque de défi.

Rogue disparu dans les couloirs ténébreux laissant la jeune fille seule dans le bureau de Mc Gonagall.
Hermione s'installa sur le fauteuil du bureau et posa sa main sur les cheveux de Ron. Elle sentit la tristesse s'emparer d'elle à nouveau et elle commença à caresser doucement la tête de son ami
"Reste avec moi Ron! N'abandonne pas maintenant"
Une larme chaude coula le long de sa joue. La buée qu'elle expirait venait carressait le visage de Ron. Elle observa alors que le souffle du jeune homme était de plus en plus faible.
"Ron écoute moi" Elle sarrêta pour avaler un sanglot "Qu'est ce que je vais devenir sans toi, tu doit rester en vie!" Elle continuait a passer sa main dans sa chevelure rousse en répétant inlassablement la même phrase "Ne m'abandonne pas" et plus elle le répétait, plus sa voix se brisait sous le chagrin.
Soudain elle leva ses yeux humides vers la porte. Elle était persuadée d'avoir entendu un bruit. Elle tourna la tête afin d'observer les alentour, se saisissant machinalement de sa baguette. Mais elle ne vit personne
"Professeur Rogue" essaya t'elle. Pas de réponse.
Portant elle sentait un présence dans la pièce. Elle se redressa et décida de faire le tour du bureau.
Elle s'avança dans l'encabrure de la porte et jeta un oeil dans le couloir vide puis revint prés du bureau en prenant soin de regarder chaque recoin de la pièce. Elle ne vit personne. Peut être que le froid lui faisait perdre la tête aprés tout.
Elle décida de s'avancer vers les longs rideau qui encadrait la seule fenêtre. Elle remarqua alors que quelque chose de petite taille semblait bouger, cacher derrière le tissu. Elle pointa sa baguette vers cette tâche sombre et avança sa main pour tirer le rideau d'un coup sec.
Mais elle fut stoppée dans son geste.
Des bruits de pas en provenance de couloir puis la voix de Rogue la firent se retourner. Le Professeur revenait chargé d'une saccoche qui émettait le cliqueti de fiole de verre s'entrechoquant sous le mouvement de ses bras.
"Granger, venez m'aider" lança Rogue "Attrappez la fiole de terre de flamelle et celle contenant de l'eau grise et mélanger le tout en faisant chauffer le contenu toute les cinq secondes"
Sans dire un mot Hermione s' exécuta.
Rogue était attelé à préparer une mixture de son côté. Il attrapa la formule d' Hermione et la mélangea à la sienne au compte goutte sous le chaleur des bougies.
Il tourna le contenu en comptant le nombre de tour que faisant le mélange dans la fiole. Il arrêta son bras brusquement
"Il n'en faut pas un de plus. Cela pourrait le tuer. Il respire ?" demanda Rogue
Hermione approcha son oreille de la bouche à demie ouverte de Ron
"Trés peu" s'inquiéta Hermione
Rogue laissa danser le cul de la fiole sur une flamme. Aprés quelques secondes, une épaisse fumée blanche s'évapora.
"Redressez-le un peu Granger, il doit inhaler la fumée"
Hermione usa de toutes ses forces pour soulever le corps de Ron et le maintenir
Rogue approche le goulot de nez de jeune homme. Il attendit un moment, s'assurant que Ron inhalait suffisamment de potion. Puis il permit à Hermione de le reposer.
Ils restèrent un instant dans le silence. Chacun fixant Ron avec inquiétude
"Il reprend des couleurs" s'enjoua Hermione
"La potion commence à faire effet. Mais ça ne veut pas dire qu'il est tiré d'affaire. Nous devrons encore patienter"

" Professeur. Un peu avant votre retour, j'ai eu l'impression que quelque chose ou quelqu'un était entré dans la pièce."
Rogue tira sa baguette et se mit à scruter la pièce
"Je crois" continua Hermione "que.." elle regarda vers le rideau et s'apperçut que la tâche sombre avait disparu. Elle décida de se taire.

"Vous ne vous cacherez pas longtemps!" lança Rogue "Je doit reconnaître que vous avez été meilleur que moi à se jeu de dupe. Mais Dumbledore vous avez démasqué un peu avant de mourir. Il m'avait fait part de ses doutes à votre sujet. Allons montrez-vous"
Rogue faisait des tours sur lui même s'attendant à voir quelqu'un surgir à tout instant
"Professeur, est-ce que vous allez bien" s'inquiéta Hermione
Mais Rogue ne l'écoutait pas. La baguette tendue, il continuait à tourner comme un fauve
" Je sais que vous êtes allé l'affronter quelques jours avant la mort des Potter, désobeissant aux instruction de l'ordre. Je sais qu' au cours de ce combat, il a percé vos pensées et qu'il a découvert un secret que vous vouliez enfouir. Il vous a menacé de la tuer et vos avez passé un pacte, lui promettant que vous lui donneriez toute les informations dont il aurait besoin. Vous avez été piégé. Lorsqu'il aura tué Potter, il n'aura plus besoin de vous et plus rien ne pourra la sauver"

Il y eu un souffle qui fit vasciller la lumière des bougies. La pièce fut plonger a nouveau dans le noir. Des pas retentirent dans le couloir et une silhouette apparue dans la pièce
Hermione recula, la baguette tendue, et le corps tremblant
Rogue fit face, mais baissa sa baguette comme par respect pour la personne qui venait d'entrer.
Une voix brisée par la faitgue et le chagrin s'éleva dans l'obscurité
"Et vous Sévérus, qu'auriez vous fait à ma place ?"

Suite du chapitre à venir
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée)   [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée) - Page 3 EmptyMer 28 Mar - 2:03

"je vous avais pourtant prévenu. Il connaissait votre faiblesse, il n'avait plus qu' à attendre et à vous piéger"
" Et vous Sévérus, comment avez-vous su?"
"Je crois que je le sentais. Vous avez toujours porté en vous le poid du chagrin et du regret. Je crois qu'à votre place j'aurais agit avec les mêmes intentions"
" J'aurais préféré mourir plutôt que de faire le moindre mal à un innocent"
"Je sais" se contente de répondre Rogue "et c'est pour cela que Dumbledore vous a toujours estimé"
"Vous voyez Sévérus, je crois que nous nous ressemblons au fond. Nous portons le même masque empreint de solitude et de secrets, de froideur et d'espérance. Mais ce masque commence à m'étreindre. Je ne peux plus supporter de vivre avec."
Sévèrus préféra conserver le silence, peut être parceque les paroles de son interlocuteur le touchaient au plus profond de lui.
"Je ne pourrais pas réparer le passer Sévérus et je le regrette"
"Pas autant que moi!" répondit Rogue la voix serrée par l'émotion
"Il est temps d'en finir! Vous me manquerez Sévérus"
"Vous me manquerez aussi" répondit Sévérus tout en redressant sa baguette sans conviction

Le temps sembla se figer pendant un long instant. Le bruit des respirations s' harmonisa dans la froideur du moment. Hermione avait le souffle coupé, car malgré l'obscurité dominante, elle avait parfaitement identifé cette voix si familière. Elle aurait voulu hurler, arrêter ce qui semblait être inévitable et tragique à la fois. Mais elle resta figé au dessus du corps de Ron comme une statut, portant les mains à son visage comme pour expulser cette terreure qui restait enfouie en elle.
Le vent tembourina à la fenêtre du bureau comme un spectateur curieux.

Désormais, deux sorciers se faisaient face, leurs baguettes levées annonçaient une triste fin. Ils restèrent encore un moment sans bouger, comme incapable de mettre un terme à leur confrontation. Puis le bras de Rogue se mit à trembler et à fléchir
"Je.... je ne peux pas" expira Rogue " Pas vous !"
"Je vous croyez plus déterminé que ça! Allons Sévèrus, nous n'avons plus le choix!"

La silhouette se décala légérement sur le côté avec la souplesse et la velocité d'un chat, puis dans un cris désespéré, sa baguette laissa échapper un halo luminueux qui réchauffa la pièce tel un souffle de feu. La puissance du coup était telle, que le sort alla pulvériser l'intégralité de la grande fenêtre dans un éclat de verre et de bois, empêchant pendant un instant les bourrasque de vent d'entrer à l'intérieur de la pièce. Her mione fut désiquilibré par le souffle et bascula sur le côté se rattrapant au dernier moment sur le coin du bureau, sa robe de sorcière complétement ébourriffé par le souffle brûlant.
Le corps de Ron fut soulevé par les vibrations et renversé face contre terre sur le tapis qui reposait sur le sol.

Sévérus bascula à son tour sur le côté, désiquilibré par le souffle magique qui venait de passer à un peu plus d'un mètre de lui. Il se pensa quelques secondes au cours desquelles, il tenta de recouvrer ses esprits, choqué par la violence de l'incantantion.
Lorsque la silhouette fit à nouveau face à lui, il ne prit plus le temps de réfléchir
Il dressa sa baguette
"Sectum sempra"
La silhouette écarta les bras, laissa tomber sa baguette sur le sol, comme attendant que le sort de Rogue vienne la frapper en plein coeur.

Son corps s'éleva dans les airs comme échorché par des centaines de lames qui venaient fendre la chair de la victime
Il n' y eu aucun cris, pas le moindre gémissement, pas une seule plainte. Le sort du sectumm sempra déchaîna toute sa violence pendant plusieurs secondes, laissant échapper de grande gerbe de sang.
Le corps retomba sur le sol, expirant son dernier souffle de vie.

Hermione se redressa, le vent qui s'engouffrait par la fenêtre brisée soulevé son épaisse chevelure. Elle avait du mal à respirer, et elle sentait que ses jambes ne pourraient plus la soutenir longtemps.
La voix brisée de Rogue la ramena à la réalité
" Il fait trop sombre ici Granger."
Hermione approcha sa baguette du chandelier et, marquant un temps d'hésitation, laissa tomber des gouttes de feu qui illuminèrent les bougies.
Elle resta encore un moment à regarder la lumière, n'osant pas porter les yeux sur le corps étendu au milieu de la pièce
Elle entendit les pas de Rogue s'éloigner
"J'aimerais être seul un moment si ça ne vous dérange pas Granger"
Hermione ne répondit pas et essuya ses yeux humides lorsque la porte du bureau claqua

Seule, elle dirigea peureusement son regard vers le centre du bureau.
"Ho non!" Hermione posa sa main sur son coeur, sa voix détruite pas les sanglots "Par pitié, dite moi que ce n'est pas vraie"
Elle avança, titubant, renversant des objets posés sur le bureau, et s'agenouilla prés du corps de Minerva Mcgonagall. Elle joingnit ses mains en prière puis y plongea son visage pour y pleurer longuement. Pendant de longues minutes, elle resta là, à sangloter.
Elle sentit un main se poser sur son épaule
Elle tourna son regard rougi par les larmes qu'elle avait versé
Le visage de Rogue était tiré, mais il eu ces paroles réconfortantes
"Ne la blâmez pas Granger. Elle a était une des leurs par la contrainte, et une des nôtres par le coeur. Elle vous aimait, comme elle aimait Harry. Elle aurait fait n'importe quoi pour vos épargner"
"Mais pourquoi!" gémit Hermione
Rogue soupira
"Le professeur Mcgonagall n' a pas toujours était cette femme seule et dure. Elle avait une famille. Lorsque Ton Jedusor est devenu Voldemort, Dumbledore a fait entrer de puissant sorcier comme professeur à Poudlard, afin de s'armer contre ce qui allait être un des pires affrontement que le monde des sorciers est connu. Minerva Mcgonagall était de ceux là, elle a laissé mari et enfant pour rejoindre les rangs de Dumbledore. Ses talents ne se limitait pas à la métamorphose, elle était capable d'utiliser des sorts de combat redoutables. Si elle n'avait pas fait en sorte de m'éviter, je serais mort à l'heure où nous parlons. Mais Minerva avait une faiblesse, sa fille"
"Le professeur McGonagall avait une fille?" s'étonna Hermione
"Oui" confirma Rogue "mais trés peu de gens le savaient, en réalité il n'y avait que Dumbledore qui était au courant"
"Mais, elle n' est pas allé à Poudlard ?"
"Non, sa fille était une moldu, comme son père, dépourvu de toute faculté magique. Ils vivaient à Londres. Comme Dumbledore me l' appris la veille de sa mort, lorsque le père de sa fille à découvert que Minerva était une sorcière, il l'a chassé, lui interdisant de chercher à revoir sa fille. Le professeur Mcgonagall a donc trouver un moyen de rester auprés d'elle. Elle est devenu animagus, afin de se faire adopter par sa propre famille sous une autre apparence."
Hermione resta sans voix
"Puis elle à rejoint Poudlard pour mettre sa force au profit de l'ordre. Quelques nuit avant la mort de James et Lily Potter, Le professeur Mcgonagall décida d'affronter Voldemeort"
"Pourquoi cette folie"
"Minerva était trés puissante. Elle espérait l'affaiblire suffisamment pour le décourager d'aller au bout de ses sombres projets. Dumbledore l'avait mis en garde, mais elle ne pouvait supporter l' idée qu'une famille soit détruite et que l'ordre ne fasse rien.
Les choses ont tourné autrement. Voldemort à traversé son esprit et découvert l'existence de sa fille. Il a menacé de la tuer si le Professeur Mcgonagall ne s'associer pas à lui. Qu'auriez vous fait à sa place! C'est ainsi qu'elle est devenu un pantin entre ses mains"
"Et Dumbledore"
"Je crois qu'il le savait, mais il avait suffisamment confiance en elle pour savoir qu'elle n'était pas réellement un danger, mais plutôt une arme. Elle est restée en paix jusqu'à ce que Voldemort retrouve ses forces et qu'il ait besoin de ses renseignements. Je penses qu'il a été de plus en plus exigent, jusqu'à lui demandé de nous éliminer. Mais elle a préféré mourrir plutôt que de porter la main sur nous. C' est tout à son honneur."
Hermione jeta un regard plein de compassion sur la dépouille de Mcgonagall
"C'est la raison pour laquelle Dumbledore à demandé à Harry de garder le silence sur les Horcruxes et pour cela que Mcgonagall cherchait à connaître ce secret. Elle devait protéger sa fille."
"Et vous, comment avez-vous su"
" Comme je vous l'ai déjà dit, Dumbledore m' a revelé l'existence de sa fille la nuit avant sa mort, sans me révéler quoi que ce soit d'autre, je savais qu'il y avait un traître, son connaître son identité. Mais plusiseurs détails ne m'ont pas échapper.
La nuit à Dumbledore est parti, Le professeur Mc gonagall aurait pu éliminer à elle seule la plupart des Mangemorts qui se trouvaient à Poudlard, mais elle s'est contenté de protéger les élèves. Si elle s'était dressé contre la volonté de Voldemort, sa fille aurait perdu la vie. Puis il y eu cette insistance à vouloir découvrir le secret d' Harry, et enfin, son étrange disparition."
Ron se mit à gémir
"Professeur, Ron se réveille"
Rogue souleva le corps de Minerva Mcgonagall
"Je ne veux pas que Weasley voit ça" continua Rogue, "je vais mettre son corps en lieu sur". Il s'avança vers la porte puis s'arrêta
"Granger! ne parler de ça à personne. Personne ne doit savoir. Je veux, comme Dumbledore l'aurait voulu, que le Professeur Mcgonagall reste dans l'esprit des gens comme le femme qu'elle a toujours était, digne et courageuse. Nous n'aurions pas été plus courageux à sa place."
"Entendu" assura Hermione "et Harry! nous devons aller l'aider, il est seul contre ce monstre"
"Nous ferons ce que nous devons faire. Quant à Harry, il n'est pas aussi seul que vous pourriez le penser"
Hermione laissa partir Rogue sans comprendre
"Harry? Hermione? Où sommes nous" gémit la voix de Ron
Hermione se mit à courrir vers son ami
"Ron, tu vas bien! Ho je suis si contente" Hermione le serra dans ses bras
Ron était encore assez faible
"J'ai une de ces soif!" déclara t'il en essayant de garder les yeux ouverts
"Ne bouge pas" Hermione se précipita vers les sacs de ses compagnons qu'elle avait conservé aprés le match contre l'équipe des ténèbres
Elle plongea la main dans le sac d' Harry pour y trouver un gourde, sans résulta. Mais ses doigts touchèrent un petit objet rond et métalique qu'elle sortit du sac
Elle l'examina les yeux plissés avant de se souvenir. C'était le socle de la coupe d' Helga Poufsouffle qu'il avait détruit dans son tombeau.
Elle tourna l'objet, puis l'examina avec attention avant de le laisser tomber sur le tapis.

Derrière, presque complétement effacée, une marque en forme de cicatrice.

Chapitre à venir : Le baiser de Lily
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée)   [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée) - Page 3 EmptyMar 17 Avr - 0:27

Chapitre 40 : Le baiser de Lily

Le cracha de lumière se mua en tête de serpent ouvrant une gueule béante.
Harry recula, sa baguette tendu, les yeux fermés et l’autre bras devant son visage afin de se protéger le plus possible.
Il sentit la chaleur et la puissance du sort se rapprocher. Dans quelques secondes il serait percuté de plein fouet.
Soudain, il se sentit comme transporté à travers l’espace.
Il y eu un bruit de chaise brisée.
Harry ouvrit les yeux et découvrit qu’il se trouvait désormais à plusieurs mètres de l’impacte. Comment avait il fait pour se déplacer aussi vite, il n’en avait aucune idée.

« Très impressionnant Harry » ricana Voldemort « mais ce n’est pas en esquivant mes sorts que tu pourras me vaincre, tu vas te fatiguer très vite à ce rythme la »
Harry savait qu’il n’avait rien fait, c’était une force étrangère qui l’avait propulsé sur le côté pour le protéger. Harry jeta un coup d’œil à l’endroit où il se trouvait quelques secondes avant. Plusieurs chaises avaient volé en éclat, et le mur du fond brûlait encore de l’impacte fumant du sort.
« Voyons si tu auras autant de chance cette fois » Voldemort, se cambra en arrière avant de laisser exploser une nouvelle gerbe de lumière verdâtre.
Harry fit preuve de réflexe hors du commun. Anticipant l’attaque, il se jeta derrière un pilier de la salle et laissa le sort mourir à quelques mètres de lui dans un vacarme assourdissant.
Il roula sur le sol afin de se dégager de sa cachette. Sa baguette tendu, et sans prononcer la moindre formule, il laissa échapper un souffle magique si puissant qu’il fut propulser contre le mur. Voldemort, qui n’avait pas vu Harry l’attaquer, se contenta de pousser un petit cris étrangler avant d’être projeté lui aussi contre le mur opposé.
Jamais Harry n’avait lancer un sort aussi puissant. Un retombant sur le sol, il sentit son corps continuer à vibrer sous la puissance de son attaque pendant plusieurs secondes. A chaque fois qu’il s’était battu, ses attaques avaient toujours étaient dominé par la colère et la vengeance. Pour la première fois, c’était l’amour et la bienveillance qui avait guidé son bras.

Voldemort se redressa à son tour, tout en ramassant sa baguette. Il ne semblait pas particulièrement affecté par le sort qu’il venait d’encaisser.
« Je suis ravi » reprit le seigneur des ténèbres « que tu sois enfin de taille à m’affronter. Enfin ne te fais pas trop d’ illusions, il faudra plus que ça si tu veux me blesser. »
Voldemort fixa le jeune Potter pendant quelques instants avant de reprendre
« je sens la puissance de ta mère dans le souffle de tes attaques. Finalement, je vais pouvoir terminer ce que j’ai commencé il y a 17 ans »
Voldemort se déplaça comme un fantôme pour se dissimuler dans l’ombre.
Harry sentit un frisson lui parcourir le dos. Il entendait la voix de Voldemort comme un murmure froid au creux de ses oreilles.
« Regarde Harry, laisse moi te guider » susurra la voix glaciale de l’ennemi
Harry regarda tout autour de lui pour s’assurer qu’il n’était pas à proximité
« Allons Harry, souvient toi, tu n’était qu’un bébé » la voix de Voldemort était mêlée de ricanements.
Sa cicatrice se mit à rougir. Harry plaqua ses mains sur son front pour se tordre de douleurs et au moment où la souffrance lui fit fermer les yeux, il bascula.
Tel un spectateur impuissant, Harry se retrouva dans la chambre de son enfance. Sa mère faisant barrage entre lui et Voldemort. Harry se mit a hurler, sachant qu’il ne pouvait rien.
Après l’explosion de l’avada kedavra, il entendit les cris de douleurs de sa mère puis celle du seigneur des ténèbres.
Lily usa de ses dernières forces pour s’approcher de son fils et accomplir le rituel qu’elle avait préparé. Voldemort, se redressa à son tour, chancelant, défiguré et à bout de force. Il frappa Lily une dernière fois alors qu’elle lui tourné le dos, et prit la fuite comme un cadavre, trébuchant et obligé de se tenir contre les murs pour avancer, laissant derrière lui le corps d’une mère sans vie, et un bébé, une cicatrice encore chaude marqué sur son front et hurlant de terreur.

Lorsque la douleur cessa, Harry sortit de cette horrible vision, et redressa la tête. Face à lui, le visage de Voldemort rayonnait de plaisir
« Tu vois Harry, je regrette de ne pas avoir tuer Lily avant qu’elle te fasse cette cicatrice. Ceci m’aurait rendu les choses plus simple » Il laissa éclater un rire sonore
Harry sentit la rage s’emparer de lui. Il aurait voulu étrangler Voldemort à la seconde même.
« Et bien Harry » que vas tu faire reprit la voix éraillée de Voldemort
Harry redressa son bras dans sa direction. Il voulait voir le corps de ce meurtrier se déchirer sous ses yeux. Il aurait voulu l’entendre crier encore, comme sa mère avait crié.
« Sectum Sempra »
La puissance du sort souleva le robe noire de Voldemort. Son corps blanchâtre se retrouva criblé de centaine d’entailles laissant éclater des gerbes de sang aussi noires que de l’encre.
Voldemort continuait à sourire alors que tout son corps crachait un liquide noirâtre qui forma une flaque sur le sol et coula jusqu’au pied d’ Harry
Harry relâcha son bras, épuisé par le sort qu’il venait de lancer.
Voldemort s’avança et toutes les cicatrices de son corps se refermèrent aussi vite qu’elles étaient apparues.

« Alors voilà de quoi tu es capable Potter ! Tu croyais m’affaiblir avec ce petit tour de passe-passe. Mon corps n’est qu’une carapace. C’est la que réside ma vraie puissance. Mon âme et mon corps sont détachés l’un de l’autre. Les blessures physiques ne me font pas plus mal qu’une caresse. Je suis désolé Harry, mais tu as échoué »
Harry était à bout de force.
Il entendit les pas de Voldemort raisonné jusqu'à lui.
Le souffle du seigneur des ténèbres enveloppa son visage. Pendant plusieurs secondes, ils s’observèrent.
Puis Voldemort pointa sa baguette vers Harry
« Ton histoire s’arrête ici Harry. Bon voyage » Voldemort lui adressa un dernier sourire
« Avada Kedavra »

Suite du chapitre à venir
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée)   [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée) - Page 3 EmptyVen 20 Avr - 2:03

« Harry…. Allons Harry ouvre les yeux » murmura une voix
« Laissez-le reprendre ses esprits » gronda une autre

Harry cligna des yeux, avant de les ouvrir en grand.
Au dessus de lui, un vieil homme à la longue barbe blanche et une femme âgée au regard sévère.
« Professeur Dumbledore.. Professeur Mcgonagal » balbutia le jeune homme, étouffé par la surprise.
Dumbledore, un sourire ému lui éclairant le visage, lui tendit la main. Harry la saisi pour se relever.
Il regarda autour de lui. Dans un immense jardin à la végétation luxuriante, Dumbledore et Mcgonagal se tenaient face à lui, le regard bienveillant.
Harry voulu posait une question. Mais avant qu’il ait pu ouvrir la bouche, les deux professeurs s’écartèrent et laissèrent le passage à un homme qui s’avança un peu timidement.
Harry le dévisagea pendant quelques secondes. Il avait l’impression qu’un miroir lui renvoyé sa propre image, avec quelques années de plus, a part les yeux peut-être.
« Papa ?! »
« Salut fiston »
James Potter s’approche et serra son fils dans ses bras laissant échapper sa tristesse. Il éclata dans un long sanglot qui entraîna Harry dans sa douleur. Le jeune homme serra son père encore plus fort.
Chacun resta silencieux laissant le père et le fils profiter de cette instant.
Lorsque ils relâchèrent leur étreinte. Harry, les yeux encore humide, jeta un nouveau regard interrogateur.
Dumbledore lui répondit par un hochement
« Nous n’avons pas beaucoup de temps alors je vais essayer d’être le plus bref possible » reprit le vieux professeur « Tu trouves ici aux portes de la mort, là où Voldemort t’a envoyé. Si tu suis le chant des gardiens, tu seras conduit derrière les grands arbres, et tu ne pourra jamais en revenir. »
« Mais je n’entend rien » répondit Harry
Dumbledore lui adressa un sourire
« Tu n’entends pas le chant des gardiens parce qu’il y a deux âmes en toi Harry, or un corps ne peut libérer qu’une seul âme en passant les portes. »
« Qu’est ce que je dois faire » demanda Harry décontenancé
« Le reste de l’âme de ta mère, je veux dire la partie qu’elle n’ a pas mis en toi, erre entre ce monde et de celui des vivant depuis qu’elle l’a déchiré pour te protéger. Un morceau d’âme ne peut pas reposer en paix » reprit James « Libère ce fragment d’ âme qui vit en toi, et repart dans le monde des vivants »
Harry recula
« Je refuse ! si je repart l’affronter sans elle je n’ai aucune chance »
« Tu refuses plutôt d’être séparé d’elle encore une fois » continua Dumbledore « voilà pourquoi je ne t’ai rien dit plus tôt. Je savais que tu te serais servi de sa présence comme un réconfort et non comme un moyen de t’aider à accomplir ta tâche. »
« Je ne peux pas » répliqua Harry
Pour la première fois, Dumbledore haussa le ton, prit d’une colère
« Il ne te reste que peux de temps. Si tu refuses de libérer l’âme de Lily, vous serez condamnés. Non seulement vous ne pourrez par traverser les portes de la mort, mais vous serez condamner à vaguer dans les abysses avec les autres âmes corrompues. Si vous avez de la chance, vous deviendrez un fantôme, à la quête d’une identité perdue et vous sombrerez dans la folie. Ne gâche pas tout maintenant » supplia Dumbledore
Harry se sentait complètement perdu. Il avait tellement peur de laisser partir sa mère une nouvelle fois après avoir sentit sa présence à nouveau. Il entendit alors une douce voix intérieure l’appeler
« Harry ! tu dois me laisser partir à ta place. »
« Mais, je ne veux pas… »
« Si tu refuse, mon sacrifice n’aura servi à rien. »
Harry baissa la tête. Les paroles de Lily étaient comme un poignard déchirant ses désirs et le ramenant à une triste réalité
« Regardez » s’exclama le professeur Mcgonagal
Derrière Harry, une flaque d’ombre se rependait doucement vers eux
Harry prit conscience qu’il devait se décider maintenant
« Je suis prêt » se contenta t’il de dire
Il ferma les yeux, et gonfla sa poitrine vers le ciel
Il laissa échapper un hurlement déchirant. La végétation se mit à vibrer et le vent commença à souffler, ébouriffant ses cheveux et repoussant la flaque d’ombre qui se trouvait désormais à quelques centimètres de ses pieds.
Son corps se retrouva entouré d’un voile de lumière d’où s’échappa une âme aussi blanche et pure que la neige. Elle flotta dans les airs pendant quelques secondes, comme une silhouette transporté par le vent avant qu’une pluie de poussière argentée la recouvre.
Lily, resplendissante, se dressa alors face à eux.

Sans un mot, elle avança vers James et l’embrassa
« Nous voilà à nouveau réuni »
Il se contenta de lui rendre un sourire ému

Dumbledore s’approcha alors d’ Harry et posa sa main sur l’épaule du jeune homme
« Je ne dit pas adieu Harry, mais au revoir. Un jour, nous viendrons te chercher et nous t’emmènerons avec nous, mais ce jour n’est pas encore arrivé. »
Harry serra le professeur Dumbledore dans ses bras
« A bientôt professeur »
Puis se fut le tour de Mcgonagal
« Allons Potter, je compte sur vous pour nous montrer ce dont vous êtes capable »
« Professeur, comment….êtes vous….arrivé ici » demanda Harry d’une voix toujours aussi émue
« C’est une longue histoire. Un jour, j’espère le plus tard possible, je vous la raconterai »
Elle caressa la chevelure du jeune homme « Courage Potter, c’est n’est pas encore fini. »
Puis ce fut le tour de James
« Je suis fier de toi fiston. Tu es un vrai Potter »
Il le serra une dernier fois dans ses bras

Lily s’avança enfin
« S’il vous plaît, j’aimerais rester seul un moment avec mon fils »
Dumbledore, Mcgonagal et James disparurent derrière les grands arbres en leur adressant un dernier sourire

Lily se pencha vers Harry et lui attrapa la main
« Je suis heureuse de pouvoir partir en paix, ne regrette rien, promet le moi »
« Je te le promet »
« Il y a quelque chose que tu pas encore compris. Tu cherches à vaincre Voldemort en te servant de la vengeance. C’est inutile, la vengeance n’apporte rien, elle t’affaiblie au contraire. Il y a d’autres personnes, bien vivantes elles, qui sont ta famille. Sert toi de ton désir de les sauver. C’est ce sentiments qui m’ a permis de survivre, le temps suffisant, à l’avada kedavra, pour accomplir ce que j’ai fait. Regarde moi Harry, je parts heureuse, et c’est la seule image que tu doit garder de moi »
Harry hocha la tête
« Est ce que nous nous reverrons » demanda Harry, la voix remplie de sanglots
« Je te le promet »

Lily posa un baisé sur son front et recula en le regardant. Puis, elle disparue derrière les portes de la mort.

Harry sentit alors le sol se dérober sous ses pieds. Puis ce fut le froid des pierres jonchant le sol de la grande salle et le rire de Voldemort.
« Queudeverre, as-tu localiser les autres. Maintenant que Potter est mort, je vais m’occuper d’eux. Qui y’a t’il tu es pâle, aurais tu vu un fantôme »
Queudeverre pointa le doigt par dessus l’épaule de son maître, balbutiant des paroles incompréhensibles.
Voldemort se retourna, et, voyant Harry se relever, il resta paralyser de stupeur
« Je crois que nous n’en avons pas tout à fait fini » dit calmement Harry
« C’est impossible » hurla Voldemort « Tu ne peux pas te relever. Personne ne survit à l’ Avada Kedavra »
« Vous avez la mémoire courte Monsieur. Ma mère a survécu, et aujourd’hui, je me relève pour vous affronter à nouveau. »
Queudeverre recula, le regard remplit de terreur
« Alors c’est vrai ce qu’on raconte » gémit t’il « Harry Potter est un survivant. »

« Pas pour longtemps » hurla Voldemort furieux, tournant autour de son adversaire comme un lion enragé, sa baguette tendue

Harry pointa sa baguette à son tour vers le seigneurs des ténèbres
« Pour la première fois » reprit Harry « je peux lire la peur dans vos yeux »
« La même que celle qui brillait dans les yeux de tes parents la nuit où je les ai tué » répliqua le Seigneur des ténèbres
Harry lui adressa un sourire
« Ca ne marchera pas cette fois »
« Puisque tu es si sur de toi, montre moi de quoi tu es capable, mais je te préviens, cette fois si tu ne relèvera pas »
« Vous non plus »

Il n’y eu pas d’incantation, juste le raisonnement de cris puissant qui firent vibrer les immenses fenêtre de la grande salle. Le sol se mit à trembler, et plusieurs lustres se détachèrent de plafond pour s’écraser sur les dalles. Les vitraux se mirent a éclater les uns après les autres. Dans cet immense vacarme, chacune des baguettes laissa échapper un immense éclair de lumière, crépitant d’une force immense. Les deux sorts s’entrechoquèrent dans le chaos le plus total. Les tableaux se décrochèrent à leur tour, et les murs commencèrent à se fissurer.

A chaque extrémité de leur baguette, les deux sorciers mettaient toute la puissance qu’il pouvait afin de prendre le dessus. Harry senti son bras vibrer son l’effet de la puissance. Il ne tiendrait pas longtemps et tout allé ce jouer maintenant.

Voldemort lui aussi sentait son enveloppe charnelle faiblir. Il dégageait une puissance considérable, peut être qu’aucun sorcier avant lui n’avait jamais maîtrisé. Il était étonné que le jeune Potter ne soit pas déjà mort, écraser sous l’effet des sortilège.

Soudain, l’effet du sort s’intensifia de nouveau, et une énorme bulle remplie d’éclairs se mit à grandir. Le mur du fonds s’écroula dans un amas de poussière. Le vent s’engouffra dans le trou béant qui venait d’apparaître. Queudever était cramponné à un piler pour ne pas être aspiré par le trou d’air.

« Harry, je suis très impressionné par la puissance que tu es capable de dégager » Voldemort était obligé d’hurlé pour se faire entendre « mais nous venons de nous tendre un piège. Cette bulle est remplie des effets cumulés de nos sorts. Si elle éclate, nous risquons d’être pulvérisé tous les deux. Nous devons diminuer notre afflux magique, et elle se réduira d’elle même »

A cet instant, Voldemort en avait trop dit

Harry Potter fit la chose la plus folle qu’il n’avait jamais faite. Il leva légèrement sa baguette pour que son éclair magique dévie de sa trajectoire et transperce cette bulle.

« Non !! » hurla Voldemort

Le temps sembla se figer. Pendant un instant, tout cessa autour d’eux. Le bruit, le vent, et les ténèbres. Harry eu à peine le temps de flanquer ses bras autour de son visage.
Il y eu une immense déflagration qui balaya l’intégralité de la pièce, faisant éclater les tables et les chaises qui étaient encore débout. Les corps des deux sorciers furent soulevés dans les airs et propulsés contre les parois. Ils restèrent un instant collés contre les grands murs par le souffle de l’explosion, puis retombèrent sur le sol avant que les murs qu’ils avaient percuté s’effondrent sur eux.

Un énorme tapis de poussière s’éleva des ruines fumantes de la grande salle, puis se dissipa dans l’air.
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée)   [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée) - Page 3 EmptyVen 20 Avr - 10:17

Avant dernier chapitre : Le dernier Sacrifice
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée)   [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée) - Page 3 EmptyVen 4 Mai - 1:37

Chapitre 41 : Le dernier sacrifice

Dans les couloirs sombres du château, trois silhouettes avançaient d’un pas prudent, leur doigts caressant les parois humides à la recherche d’une porte ou d’une source de lumière.
« Professeur Rogue » demanda Hermione
« moins fort Granger » ordonna Rogue
« Pardon ! mais sous le socle de l coupe d’ Helga Poufsouffle, j’ai découvert une cicatrice, je veux dire la même que celle d’Harry »
« Et quelle conclusion en tirez-vous Granger » demanda Rogue
« Je ne sais pas… » répondit Hermione gênée
« Je penses que vous ne voulez pas savoir. Cette forme en éclair est la marque des horcruxes »
Hermione poussa un petit cri qui fit sursauté Ron
« C’est impossible ! » contesta Hermione « si Harry est un horcruxes, Voldemort ne prendrait pas le risque de le tuer »
« Qui vous dits que c’est Voldemort » questionna Rogue
« Mais qui alors ? » intervint Ron
Rogue cessa de marcher, les yeux plongé vers le sol
« Qui l’aurait cru. Dumbledore n ‘a cessé de me laisser des indices, mais j’étais incapable de les comprendre. Je ne l’ai réalisé que ce soir »
« Qui ? » insista Hermione
« Lily Potter »
« Vous vous trompez Professeur » objecta Ron « Jamais la mère d’ Harry n’aurait usé de magie noire »
Rogue redressa la tête vers eux, malgré l’obscurité, Hermione et Ron avait l’impression de discerner un sourire
« Laissez moi vous donner ma dernière leçon » reprit Rogue « La magie n’est mauvaise qu’en raison des finalités qui nous amènent à en user. Les horcruxes ne seront de la magie noire que si vous êtes poussés par de mauvaises intentions. Ce n’était pas le cas de Lily. Maintenant, je vous conseil de reprendre votre chemin »
Sans contester Hermione et Ron se remirent en marche, non sans se jeter un regard surpris.
Rogue fermait la marche. Il se mit à penser
« J’espère que tu me pardonneras Lily. J’ai commis des erreurs, mais ce soir, j’ai bien l’intention de les réparer. »


Harry réussit à se dégager de l’amas de pierres et de gravas qui avait recouvert son corps après la terrible explosion qui l’avait projeté contre le mur.
A peine debout, il sentit une immense fatigue s’effondrer sur lui. Il ne pouvait plus tenir sur ses jambes. Il lâcha sa baguette et s’écroula sur le sol, tous ses muscles convulsant sous la douleur.
Il entendit alors le souffle rauque de Voldemort avant que ce dernier ne jaillisse de sa tombe de pierres.
Il réussit dans un effort surhumain à lever la tête pour observer son adversaire.
Voldemort, la robe en lambeaux, était recouvert de sang des pieds à la tête. Son bras gauche collé contre son corps n’était plus qu’un amas de chairs difformes. Sa respiration était brisée et chacune de ses expirations s’accompagné d’un cracha sanguinolent, qui coulait le long de son menton.
« Qu’est ce que tu m’as fait Harry, » essaya t’il de hurler de sa voix brisée « Regarde moi ! je n’aurais pas pensé que tu étais capable de dégager une telle puissance. J’aurais du me méfier. Heureusement, il me reste un peu de force pour t’envoyer rejoindre Dumbledore et tes parents. »
Le seigneurs des ténèbres s’avança péniblement vers le corps du jeune Potter, et de son seul bras valide, il dressa sa baguette afin d’asséner le sort qui devait mettre un terme à toute cette histoire
Harry ferma les yeux. Désormais, il savait qu’il ne pourrait plus fuir.
Voldemort pris son temps comme pour savourer à l’avance ce combat difficilement gagné.
Il ouvrit sa gueule de fauve afin de laisser sortit la terrible formule. Mais à cet instant précis la porte de la grande salle claqua.
« Si j’étais vous je ne ferais pas ça Seigneur »
Les yeux de serpent de Voldemort furent attirés par le bruit
« Sévérus ! Tu choisis mal ton moment pour te montrer. Sois patient, je m’occuperait de toi juste après »
« Ha oui ? » reprit Rogue d’un ton assurait « je me demande comment !’
« Qu’est que tu insinues, que tu es plus puissant que moi peut être ? » cracha Voldemort dans un éclat de sang
« je n’oserais pas » répondit Rogue cependant, lorsque vous aurez tué Potter, vous aurez utilisé vos dernière forces, il me sera facile de vous tuer »
Le visage de Voldemort se contracta sous la colère
« Alors, je vais peut être commencé par toi ! » Voldemort pivota pour pointé sa baguette sur Sévérus Rogue qui s’avançait les mains croisées derrière le dos
« C’est une solution en effet ! Cependant, je ne vais pas mourir sans me défendre. Après notre affrontement, vous serez tellement faible que ces deux jeunes sorciers n’auront aucun mal à vous renvoyé là où vous auriez du rester »
Rassemblant tout leur courage, Hermione et Ron dégainèrent leur baguette d’un air menaçant
Voldemort semblait décontenancé. La colère faisait trembler sa main.
« Tu m’as l’air bien sur de toi Sévèrus » reprit Voldemort d’un ton agacé « peut être as tu la solution »
« Je crois que je peux vous proposer un arrangement qui assure vos intérêts » continua Rogue
Les yeux de Seigneur des ténèbres se plissèrent laissant couler une larme de sang
« Je t’écoute Sévèrus »
« Je pourrais me charger de tuer Potter pour vous » expliqua Rogue
Ron aurait voulu criait sa stupeur mais la présence de Voldemort le paralysée totalement. Hermione s’accrochait à sa robe, le corps secoué de tremblements. Elle n’arrivait pas à croire ce qu’elle venait d’entendre.

Voldemort resta silencieux quelques secondes, puis après avoir expulser un filet de sang, il reprit
« Pourquoi ferais-tu une chose pareil Sévérus. Je ne crois pas en ton dévouement. »
« Bien sur, il y a une contre partie » Rogue leva son bras bien haut laissant retomber la manche de sa robe « Je veux qu’en échange vous fassiez le serment de protéger ma vie »
Voldemort laissa échapper une rire cassé « Je ne pensais pas que tu tomberais aussi bas pour sauver ta misérable vie. Mais je crois que je n’ai aucun intérêt à accepter un tel serment »
« Au contraire Seigneur, vous avez tout à gagner. Vous vous débarrasser de Potter sans risquer de vous affaiblir. Comme je vous l’ai déjà fait remarquer, si vous dépenser ce qui reste de force pour le tuer, nous n’aurons aucun mal à vous achever et vous le savez. Curieux dilemme Seigneur. Vous n’avez plus les cartes en main. Le jeune Potter vous à trop affaibli, vous ne pourrez pas tous nous tuer. L’heure du choix est arrivé, ne vous trompez pas ! »
Le sourire de Voldemort s’effaça d’un seul coup.
« Je ne peux prendre le risque de mourir de tes mains Sévèrus. Je n’ai pas sacrifié tous ça pour que tu récupères tous les lauriers. Tu ne l’emporteras au paradis »
Voldemort sectionna son poigné, laissant couler un léger filet de sang. Rogue l’imita.
Les deux sorcière, s’approchèrent leur regards liés l’un à l’autre et remplit de mépris
Il mêlèrent leur sang, laissant échapper un nuage de fumé noir qui plana un instant au dessus d’eux avant de s’évaporer dans la nuit sans étoiles.

Hermione et Ron s’élançait l’un l’autre, pétrifiés par le chagrin. Dans un sanglot, Hermione trouva la force de se révolter une dernière fois
« Comment pouvez-vous faire une chose pareil. J’avais confiance en vous »
« Je suis désolé Granger, mais l’heure est venue de me ranger du côté du plus fort. Fuyez pendant que vous en avait encore l’occasion »
« Jamais » Hurla Ron « je préfère mourir plutôt que de laisser Harry ici »
C’est alors que Ron sembla apercevoir dans les yeux de Rogue une larme.
« Alors Sévèrus, dois-je te rappeler ton serment » grogna Voldemort épuisé
« J’y viens » assura Rogue.
Le Professeur de potion s’avança prés du corps d’ Harry et laissa tomber sa baguette en direction de la tête du jeune homme.
Voldemort observait la scène avec satisfaction

Rogue prit une grande inspiration puis tourna légèrement la tête
« j’oubliais de vous préciser qu’une fois que j’aurais tuer Potter je serais le sorcier le plus puissant. »
Voldemort plissa les yeux à nouveau
« Tu as la folie des grandeurs Sévérus »
« Réfléchissez, vous avez juré d’épargner ma vie. Je vais devenir invincible. »
Le visage de Voldemort se crispa à nouveau. Il semblait envahi par la colère.
« tu ne seras jamais le sorcier le plus puissant ! tu m’entends ! tu es faible et lâche. Tu ne seras jamais rien qu’une ombre caché derrière ma cape »
« Pourtant les choses sont clairs, vous n’aurez plus le choix. Je vous rappel que lever la main sur moi vous conduirait à la mort. Ceci fait donc de moi le sorcier le plus puissant » continua Rogue
« Tais-toi ! Je t’interdis de me parler sur ce ton. Je mérite ta crainte et ton respect » Voldemeort était tellement enragé que ses yeux se révulsaient.
« Vous touchez un autre problème Seigneur. Pensez-vous continuer à inspirer la crainte lorsque la communauté des sorciers apprendra que vous avez était incapable de tuer vous-même Potter, et que vous avez été abaissé à passer un serment avec un traître pour assurer votre triomphe. Peut être auriez-vous mieux fait de mourir avec honneur. Au moins le monde aurait eu de vos l’image d’un grand sorcier. »
Rogue éclata d’un rire sonore
« Je suis un grand sorcier » meugla Voldemort
C’est alors que Rogue lui fit face
« Pourquoi, vous cherchez encore à vous en convaincre »

Ce fut un hurlement de fauve qui résonna dans la pièce
« Tu vas te taire pour de bon Rogue, je peux te l’assurer »
De toute sa violence Voldemort brandit son bras
« AVADA KEDAVRA »

La puissant gerbe de lumière s’extirpa de la baguette du mage noire pour fondre sur Rogue. Sévérus ferma les yeux et attendit sa sentence calmement arborant un large sourire

Suite du chapitre et épilogue à venir
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée)   [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée) - Page 3 EmptyMer 30 Mai - 0:19

Le temps sembla se suspendre dans la grande pièce remplie de gravas et de poussière.
Ron et Hermione restèrent figés comme des statuts, reculant à peine la tête, et fermant les yeux pour ne pas être ébloui par la lumière.
Harry allongé sur son cercueil de pierre, trouva la force nécessaire pour écarquiller les yeux. Tout ce qu’il vit, c’est le dos Rogue, et ses longs cheveux noirs, ébouriffés par la puissance du sort. Son corps disparu dans la lumière qui l’enveloppa comme un linceul. Puis plus rien.

« Qui y a t’il Sévérus ? Je te sens tendu »
« Toujours le même rêve professeur Dumbledore. Ce rêve dans lequel je sauve Potter des griffes de Voldemort »
« Ho mais pour l’instant, ce n’est qu’un rêve »
« Vous pensez que c’est une prémonition »
« Non Sévérus, je ne crois pas vraiment aux prémonitions. Je pense plutôt que c’est ta conscience qui t’assaille »
« Comment ! »
« Allons, James Potter t’a sauvé la vie, et pour le remercier tu t’es laissé aveuglé par ta jalousie et tu l’as vendu à ton maître. Peux-tu encore dormir tranquille Sévérus ? »
« C’est une sorte de boule qui me pèse dans le ventre. Je l’a supporte de moins en moins. Aidez moi Professeur Dumbledore. »
« Aucun sortilège ne peut t’arracher à ta culpabilité. Tu retrouveras la paix le jour ou te aura payé ta dette Sévérus. Et je sais que ce jour viendra »
« Voilà pourquoi vous m’avez choisi, parce que ma culpabilité me poussera à aider Harry contre mon gré. »
« Ce n’est pas tout à fait exact, si je t’ai choisi, c’est parce que je sais qu’au fond, tu as la compassion nécessaire pour comprendre. »

Lorsque Harry revint à lui, il entendit un hurlement bestial lui glacer le sang

« Quedevert, apporte moi la pierre » cracha Voldemort de sa voix étranglé
« Tout de suite maître »
Harry s’écroula de son tas de pierre, face contre sol. Puis il redressa la tête. Quedever se dandinait vers son maître, les mains recroquevillées comme un écrin.
Hermione tenta quelque chose, mais sous le joug de la baguette de Voldemort elle renonça.
« Tenez Maître »
« La violation du serment est en train de me tuer à petit feu. Mais Rogue ignorait qu’il me restait un horcruxe. »
De sa main libre, encore tremblante de faiblesse, il se saisit de ce que lui tendait son serviteur
« Empêchez-le » gémit Harry tendant son bras comme pour attraper la pierre philosophale à la place du seigneur des ténèbres, mais sa voix était trop faible pour qu’on l’entende.

Les yeux étincelants de Voldemort se mirent à sombrer
« Qu’est ce que c’est que ça » Souffla t’il de sa voix éraillée
« La pierre mon seigneur » s’inclina Quedever
« Elle est noire comme de l’encre » hurla Voldemort, « elle est vide de toute âme » continua t’il
Quedever se recula sous la crainte
« Noooonnnnn !! » vrombit Voldemort « Mon dernier Horcruxe a été détruit »
« Il doit y avoir une explication » tenta d’expliquer Quedever en s’avançant prudemment
Mais en guise de réponse, il reçut une puissante gifle qui l’envoya voler dans les morceaux de bois d’un reste de table
Voldemort semblait avoir perdu toute raison. Sa bagiette tendue, il déambulait comme un fantôme, la main serrer sur sa poitrine.
« Il faut que je trouve une solution » sa voix était stridente, comme une craie que l’on fait glisser de toute ses forces contre un tableau, « je suis en train de mourir ».
Il continua à errer de long en large jusqu’à ce qu’il pose ses yeux exorbité de terreur sur Hermione, tremblante de peur
« Un nouvel Horcruxe, voilà ce qu’il me faut. Le corps d’une jeune et puissante sorcière ce sera parfait »

Les lèvres pincées et les yeux révulsés, il s’approcha d’Hermione. La jeune recula légèrement, mais semblait comme hypnotiser par le visage glacial de Voldemort.
Le seigneur des ténèbres approcha sa baguette à quelques centimètres du front de la jeune fille
« Expéliarmus »
La baguette de Voldemort vola en décrivant un demi cercle pour retmber à quelques mètres
Un peu en retrait, Ron venait de lâcher son sort sans trop réaliser ce qu’il faisait.

Voldemort, tourna lentement le regard vers Ron, encore en position d’attaque.
« Espèce de larve ! Il me reste encore assez de temps pour te faire regrette ton geste, et en finir avec tes amis »
Voldemort approcha ses deux mains du coup de Ron et commença à serrer, laissant dégager un halo de lumière bleu. Le corps de Ron se souleva, gesticulant de plus en plus lentement, et laissa tomber sa baguette.
Il faisait face aux visage de Voldemort et à ce regard vide dans lequel il voyait le reflet de son visage agonisant.
Hermione tremblait tellement, qu’elle était incapable de lever le bras pour venir à son secours.

Harry retrouvait peu à peu ses forces mais était encore trop faible pour tenter le moindre sort. Il ne pouvait supporter le spectacle de Ron succombant entre les mains de Voldemort et Hermione impuissante à réagir.
Il allongea le bras tenant faiblement sa baguette, mais ne sentit aucune puissance graviter autour de son bras. Il baissa la tête désespéré pour son incapacité à aider ses amis, quand il entendit un bruit métallique tinter à côté de lui. Il tourna la tête et vit Fumsek, les ailes grandes ouvertes, faisant un signe de salut. Là posé, sur le sol, l’épée de Gryffondor, scintillé malgré l’absence de lumière.
Ron bougeait à peine, il sentait la vie le quitter, alors que le seigneur des ténèbres poussait un rire sonore, ouvrant en grand sa bouche de dents acérés.

Harry, se saisit de l’épée et fonça vers Voldemort.

Il y eu un bruit de craquement de chair et de déchirure de tissu. Puis un hurlement. Harry enfonça l’épée le plus loin possible en y mettant toute sa rage.
Voldemort lâcha prise, et laissa tomber le corps de Ron au sol. Harry retira l’épée d’un coup sec. Le sang noir qui recouvrait la lame sembla comme absorbé. Voldemort se tourna vers les trois sorciers, chancelant, de grand flot de sang sortant de sa bouche et coulant le long de son menton. Il tendit la main vers Harry comme pour l’attraper. Puis il se figea, regardant ses mains tâchées de sang. Enfin il s’écroula sur le sol de pierre dans une marre de sang, le regard inexpressif. Il convulsa pendant un moment puis cessa de respirer.
Un grande bourrasque de vent emporta son corps comme un tas de cendre, et répandit son funeste cadavre dans la nuit sans étoile.

« Nous ne pouvons rien espérer de grand, si nous refusons l’aide des autres. Un grand sorcier, est un sorcier capable d’accepter l’assistance des autres, même plus faible. Personnes n’est infaillible, et souvent l’amitié et l’entraide seront des armes plus puissantes que votre baguette »
Ces mots que Dumbledore avait prononcé lors d’un discoure de rentré raisonnèrent dans la tête d’Harry, lorsque ce dernier tomba à genoux lâchant l’épée salvatrice.
Hermione se mit à genoux à son tour, et attrapa ses mains avant de fondre en larmes.
Ron se hissa vers ses amis et posa les enlaça longuement avant de pleurer lui aussi.

Il restèrent longtemps comme ça, à sangloter à l’unisson. Puis, tous ensemble, ils sentirent une douce chaleur envahir la pièce.

Harry fut le premier à tourner la tête. Les premiers rayons du soleil dardaient à travers une grande salle en ruine, et emportait avec eux une réconfortant chaleur d’été.

Harry, Ron puis Hermione, le visage encrassé de poussière, se levèrent et se rendirent vers l’énorme trou qui défigurait la grande salle. Devant leur yeux, le grand lac et les forêts, éclairés par la lumière d’un soleil nouveau, éclataient de milliers de couleurs. Ils sentirent cette chaleur comme une résurrection. Depuis de très nombreux mois, le jour se levé enfin sur Poudlard.

Il se jetèrent un regard, leur yeux embuaient de larmes de tristesse et de joie
« Je crois qu’il est temps de rentrer » commença Ron
Harry et Hermione hochèrent la tête

Puis, au moment, il allait se retourner pour partir, Hermione se figea
« Harry ! approche »
Harry pencha la tête vers Hermione. Cette dernière leva la franche du jeune homme
« Qu’y a t’il ? » demanda
« ta cicatrice… »
« Quoi ma cicatrice !? »
Ron s’approcha à son tour s’exclama avec Hermione « Elle a disparu »
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Elève de Seconde Année
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée)   [Fanfiction] harry potter et la prophétie perdue (terminée) - Page 3 EmptyMer 30 Mai - 2:53

EPILOGUE

Comme tout les matins, Monsieur Hawkins se leva de bonne heure, attrapa son journal et alla s’asseoir dans son jardin bercer par les premiers rayons du soleil. Il contempla la façade de sa maison. Il songea que cette maison avait été la meilleur affaire de sa vie. Il avait racheter ce tas de ruines à un jeune homme dix ans auparavant pour une bouchée de pain. Et aujourd’hui il avait réussit à y édifier la maison de ses rêves. La seule condition avait de laisser en l’état de pierre tombale qui se trouvait à l’extrémité du grand jardin. Cette requête un peu étrange ne l’avait pas rebuter et il ne le regrettait pas.

Alors qu’il s’apprêtait à plonger dans les nouvelles du jour, il entendit la sonnette retentir dans l’entrée. Tod Hawkins, ronchonna en se levant, et alla ouvrire.

Un Homme, vêtu d’un cape sombre se tenait face à lui.

« Ha non ! » protesta Tod Hawkins « mon épouse à déjà donner de l’argent hier pour les orphelins du quartier, alors ça suffit ; la générosité à ses limites »

L’Homme retira sa capuche et Hawkins y décela un visage familier.
« Nous nous sommes déjà rencontrer n’est ce pas ? »
« Oui » reprit l’homme « Je m’appel Harry Potter et …. »
« Mais oui, vous c’est la personne qui m’ a vendu le terrain. Entrez donc, vous êtes le bienvenu »
« Merci » répondit Harry
« Vous n’avez pas beaucoup changé » chantonna Hawkins
« Je suis désolé de vos déranger » s’excusa Harry
« Allons, vous ne me dérangez pas le moins de monde. Je vous l’avez dit lors de notre dernière rencontre, vous pouviez venir ici quand vous le vouliez »

Harry ôta sa cape et la posa sur le dossier d’une chaise

« Puis-je vous offrire une tasse de thé » proposa Hawkins
« Sans façon, mais merci. Je n’ai pas beaucoup de temps et j’aimerais …. »
« Faites mon ami, et ne vous occupez pas de moi. »

Harry sorti dans le jardin, et le traversa en laissant la brise matinale lui lécher le visage. Il sentit son cœur se serrer et quelques larmes lui saisire la gorge.

Enfin il s’arrêta devant les pierres tombales. Il prit une profonde inspiration

« Papa, Maman, c’est moi Harry. Je suis désolé de ne pas être venu plus tôt, mais pendant c’est 10 années, je n’ai pas trouver la force. Aujourd’hui je suis là et.. » Il essuya une larme « c’est tellement dure. »
« Il y a temps de chose à dire, je ne sais pas par où commencer. »
« Je crois qu’il m’a fallut du temps pour panser mes blessure. Après la chute de Voldemort, la communauté des sorciers à mis du temps à s’en remettre. Pendant les premiers mois il a régné un climat de suspicion et de délation. Nous sommes restés cloîtrés au terrier tous ensemble attendant que les choses se calmes. Puis lorsque un nouveau ministre de la magie a enfin été nommé, nous avons tous été décoré de l’ordre de merlin pour les services rendus à la communauté des sorciers. Mme Weasley et Hagrid ont pleuré comme des bébés ce jour là. »
Harry laissa se dessiner un faible sourire
« A propos d’ Hagrid, il ne s’est jamais vraiment remis de tout ça. Un an plus tard, il quittait l’Angleterre avec Charlie afin d’étudier les créatures magiques d’ Europe de l’est. Hermione lui a appris à écrire pour qu’il puisse prendre des notes. Il nous rend visite de temps en temps, mais c’est séjour parmi nous se font de plus en plus rare. »
Le visage d’ Harry s’assombrit à nouveau
« Je crois que le bonheur perpétuel n’existe pas. Comme le disait souvent Dumbledore, il faut profiter des périodes heureuses, car comme le sable, elles nous glissent entre les doigts sans que l’on ne puisse rien faire. A l’époque où Hagrid et Charlie nous ont quitté, Molly Weasley est tombée gravement malade. » Harry essuya une nouvelle larme « Je crois que nous avons fait tous ce que nous pouvions. Hermione a tenté de préparer toutes les potions qu’elle connaissait pour la guérire, Ron, les jumeaux et moi avons parcourus des kilomètres pour trouver les ingrédients nécessaires. Nous avons passé des nuits entières à son chevet, pendant que la fièvres et la maladie l’emportait. Elle est morte un mardi matin et nous avons enterré son corps sous le grand saule du jardin. Arthur Weasley n’a plus jamais été vraiment le même après cette difficile épreuve. C’est à cette époque qu’ Hermione et moi-même avons décidé de nous installer définitivement au terrier.

Harry avala la boule qui s’était coincée dans sa gorge

« L’année suivante, Poudlard a réouvert ses portes, et nous avons eu l’opportunité de passer nos ASPICS. Nous avons retrouvé la plupart de nos ancien camarade pour quelques mois de formations. J’ai repris les entraînement de Quidditch avec Ron pendant qu’Hermione passé le plus clair de son temps dans la salle de Gryffondor. »

« Je ne vous ai pas enore parler de Sirius. L’année de nos examen, il est tombé amoureux et s’est marié l’été suivant. C’est le soir de son mariage qu’il m’ a annonçait qu’il avait trouvé un poste de Professeur de Défense contre les forces du mal. Poste qu’il occupe depuis maintenant 8 ans. Ho, mais le plus important c’est qu’il est papa de deux enfants magnifiques. Un garçon nommé James et une fille qu’il a appelé Lily et dont je suis le parrain ! »

Harry se mit a réfléchir pour être sur de ne rien oublié

« Je ne peux oublié Lupin et Tonk. Après la réouverture de Poudlard, Tonk à remplacé Mcgonagall pour les cours de sortilège et comme directrice de la maison gryffondor. Quand à Lupin, il a enseigné différente matière, puis a succéder à FILTWICK comme directeur de Poudlard. Il est aujourd’hui un sorcier respecté et reconnu. »

« Maugrey a été gravement blessé lors de la guerre contre Voldemort, il s’est échappé de Ste Mangouste et à disparu de la circulation. Nous recevons un hiboux de temps en temps afin d’avoir des nouvelles. »

Harry déplia alors un journal dont l’image centrale s’animée sous un gros titre brillant « Dolorès Ombrage arrêtée pour recel de reliques occultes »

« Ca, c’est le journal qu’on crée Neuville et Luna. Ils l’ont nommé LA VOIX DES MAGOS. Il se vend de mieux en mieux, et serra diffusé dans tous la pays à compté de l’année prochaine. Ca c’est le tout premier numéro qu’il m’ont offert. Depuis nous nous sommes tous abonnés. »

« Maintenant je voudrait vous parler des deux personnes qui me sont le plus chères.
Ron a fait preuve d’un courage extraordinaire après la mort de sa mère. Il s’est occupé de toute sa famille et nous l’avons aidé du mieux que l’on a pu. Après avoir obtenu ses ASPICS de justesse, il a réussit à entrer au Ministère comme simple employé aux archives magiques. Puis il a gravit les échelons et aujourd’hui il est responsable du département de sécurité magique de Londres q’il a même rebaptisé Armée de Dumbledore. Il ne sait jamais marié avec Hermione, mais vont bientôt avoir un enfant. Je sens que je vais à nouveau être parrain.
Je crois que c’est Hermione qui a eu le parcoure le plus atypique. Après avoir obtenu ses ASPICS haut la main, elle n’a pas choisie une carrière de sorcière. En réalité, elle s’est lancé dans un projet qu’elle avait en tête depuis notre sixième année à Poudlard : Ecrire un comte pour les moldus. Mais le plus surprenant c’est qu’elle à décider de raconter nos aventures en modifiant les noms. Le premier tome, qu’elle a écrit l’année de nos ASPICS, s’appel Larry Copper et la pierre philosophale et s’est très bien vendu. Apparemment, elle aimerait écrire sept tomes, pour chacune de nos années scolaires. Pour reprendre ses mots, elle est fiers que c’est livre face connaître aux moldus, de manière discrète, le monde des sorciers. Hagrid dit parfois que ces livres sont un premier contacte entre nos deux mondes. Hagrid à dévorer les trois premiers tomes même si il a supplié Hermione de modifier le nom qu’elle lui a attribué : GROBIDE. Je crois c’est trop tard maintenant.

« Il ne me reste plus qu’à vous parler de moi. Je continus a vivre au terrier avec Ron et Hermione. Ma vie amoureuse n’ a pas été un vraie réussite. Giny et moi avons poursuivi notre histoire pendant deux ans. Puis nos relations se sont tendue. Après la mort de Voldemort, j’ai eu l’impression d’être inutile, d’avoir accompli ce que j’avais à faire. Mais après ? Une fois mes derniers examen en poche, le ministère m’a proposé une place d’ Aurore. J’ai refusé. Ron n’a jamais compris mon choix, mais je crois que j’étais fatigué de pourchasser les mages noires. J’avais envie de passer à autre chose. Pendant deux ans, je suis resté au terrier à me lamenter sur mon sort. Je me suis perdu et j’ai perdu Giny. C’est comme si le Harry plein de convictions et de désir était mort avec Voldemort. J’aider Hermione dans la rédaction de son histoire, en me remémorant nos plus belles aventures. J’allais jouer toute les semaines au Quidditch avec Ron et les Jumeaux. Giny quitta le terrier après avoir obtenu ses ASPICS pour la France, nous sommes restés bon amis. Le départ de Giny m’enfonça un peu plus dans ma tristesse, et je décidais de partie à mon tour, lorsqu’un matin je reçu une lettre. L’équipe des bourdons de Londres me proposer une séance d’essaie pour la place d’attrapeur. C’est ce jour là que je réalisais que le Quidditch était mon avenir. Je passais les sélections et intégrais l’équipe le mois suivant. Il y a deux ans, j’ai même pu intégrer l’ équipe nationale, et je vais disputer ma première coupe du monde dans trois mois »

Harry s’essuya les yeux

« Il est temps que je vous laisse, mais je reviendrais vous voir régulièrement. Vous…vous me manquez beaucoup. Je vous aimes »

Harry leur lança un baisé puis fit demi tour pour s’éloigner. Il s’arrêta soudainement. A quelques mètres, une troisième pierre tombale se dressé dans les hautes herbes. Harry s’approcha pour lire l’inscription :
« Ici repose Sévèrus Rogue, grand sorcier qui a donné sa vie pour les autres. »

Qui avait bien pu ériger un stèle à sa mémoire. Ron et Hermione certainement pas sans lui en avoir parlé
Il se dirigea vers Hawkins
« Excusez moi »
« Oui » sursauta Hawkins
« Savez-vous qui à ériger cette pierre tombale ? »
« Absolument pas ! » répondit Hawkins en tendant une tasse de thé qu’Harry refusa d’un geste de la main
« Par contre, il y a une personne qui vient tous les trois mois se recueillir sur les tombes »
« Qui ? » s’impatienta Harry
« Cette personne ne s’est jamais présentée mais elle a laissé une adresse au cas où un jeune homme viendrait à son tour. Je vais la chercher »
Hawkins s’éloigna pendant quelques minutes avant de revenir une petite carte de visite à la main
Harry s’en saisit en le remerciant rapidement, puis jeta son regard sur la petite carte

« ½ Phenix Street Londres »

Le lendemain soir, Harry se trouvait face à une grande porte noire frappée d’une tête de phénix. Il frappa trois coup sec puis recula. Des bruits de pas puis un bruit de verrou, enfin le grincement d’une porte qui s’ouvre

« Bonsoir Harry. Tu en as mis du temps »

Harry examina la veille femme qui venait d’apparaître sur le seuil de la porte. Elle avait un regard très doux, mais le visage abîmé par des années à porter le poids de sa vie.

« Entre donc »

Harry s’exécuta sans dire un mot. Un petit couloir au sol en damier mené vers une immense pièce dans laquelle trônait un immense tableau dans lequel, le portrait de Dumbledore semblait l’observait. Il avança encore un peu, puis aperçu Fumsek posait sur son socle et s’agitant dans un vacarme de plumes.
« Allons Fumsek, je comprends que tu sois content de revoir notre ami, mai un peu de tenu. » Elle se retourna et offrit une tasse de thé à Harry que ce dernier accepta.
Elle lui adressa un sourire
« Je ne me suis pas présentée. Je m’appel Dalia Gryffondor”
Harry continua à l’observer tout en s’asseyant.
La vieille pris place face à lui.

« Vous êtes la descendante de Godric Gryffondor » demanda Harry
La femme hocha la tête
« Je suis plus que ça. Je suis la prophétie »
Harry la fixa
« Je suis celle qui ai choisi ta mère puis toi pour accomplir cette tâche. »
« Vous êtes une voyante ? »
« En quelque sorte. Je t’ai suivi depuis cette pièce pendant toute ces années, comme je l’avais pour ta mère et pour tom. Je me suis trompé une fois. C’est moi qui t’es fait porter l’épée lorsque tu en avais besoin »
« Pourquoi me faire venir ici ? » demanda Harry
« D’abord pour que tu me connaisse, c’est la moindre des choses. Peu de sorcier connaissent mon existence » Puis Elle pointa le doigt vers le grand tableau ou Dumbledore leur souriait.
« Je sais qu’ils te manquent, alors tu pourras venir ici à chaque fois que tu voudras leur parler »

Harry posa sa tasse de thé et s’avança vers le tableau
« Bonsoir Professeur »
« Bonsoir Harry. »
C’est alors que Rogue, Lily et James apparurent à leur tour sur le tableau.

Harry resta là toute la nuit à parler avec eux. A leur dire tout ce qu’il voulait leur dire dpuis des années.

Au petit matin, il quitta la maison du phénix se promettant de revenir bientôt.

Sans s’en rendre compte, il passa sa main sur l’endroit au dix ans plus tôt se trouvait sa cicatrice.


FIN
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