[Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres

Et voici ton voeux exocé

La suite et fin du chapitre 21

Minerva m’a prévenue dés qu’elle a su. On a hésité à vous prévenir.
- Vous avez bien fait, je me change et j’arrive. Vous savez pourquoi ils l’ont attaqué ?
- Pas pour le moment. C’était la panique à Pré-au-Lard. Mais tout le monde est rentré chez lui à cause des vampires.
Mr Weasley se releva et Remus disparu dans un tourbillon de flammes.
- Je suis désolé, mais je vais devoir vous quitter.
Bill se leva à son tour et dit à son père qu’il irait avec lui.
Plusieurs voix s’élevèrent pour proposer leur aide, notamment les deux jumeaux, Harry, Ginny,…
- Pour le moment, seul Bill et moi iront mais si jamais nous avons besoin d’aide, nous vous appellerons. Il regarda Charlie, Fred et George puis Harry, Ron, Hermione et Ginny comme s’il voulait leur confier la maison ainsi que la charge de surveiller Percy.
Il monta ensuite se changer. Harry lui emboîta le pas et le rejoignit dans l’escalier.
- Mr Weasley,…
- Tu sais, Harry, depuis le temps tu pourrais m’appeler Arthur, dit-il avec un sourire. Je tiens vraiment à ce que vous restiez ici.
- Oh. Ce n’est pas pour cette raison que je voulais vous parler. Je crois savoir pourquoi Trelawney a été enlevée.
- Je t ‘écoute, déclara Mr Weasley avec un regain d’intérêt.
- Le professeur Dumbledore m’avait dit que c’était elle l’auteur de la prophétie concernant Voldemort et moi. Il est probable qu’il ait fini par l’apprendre et que c’est pour cela qu’il l’a fait enlever.
Mr Weasley le regarda pendant un instant avec gravité avant de poursuivre :
- Si tel est le cas…le père de Luna risque d’être en plus grand danger encore qu’il ne l’était auparavant.
Harry acquiesça, la gorge nouée.
- Je vais faire tout ce que je peux pour que ça n’arrive pas. Je ne sais pas encore comment, mais on va tout faire pour le sauver. Luna sait-elle que c’est le Professeur Trelawney qui en est l’auteur ?
- Non, je ne vois pas comment elle le saurait.
- Je pense qu’il vaut mieux ne rien lui dire, du moins pour le moment.

Harry retourna auprès des autres. Mrs Weasley était occupée a expliquer à la famille de Morgane qui était Voldemort et quels étaient ses agissements. Harry s’aperçu que tous avaient les traits tendus. Même si personne n’adorait le professeur de divination, chacun s’inquiétait de cette nouvelle attaque.
Mr Weasley et Bill repartirent sans attendre. Fleur parut particulièrement contrariée par le départ précipité de son mari.
- Ce n’est pas exactement comme cela que je comptais vous l’annoncer, déclara-t-elle avec l’air de quelqu’un qui va lancer une bombe. J’attend un heureux événement.
Mrs Weasley faillit s’étrangler avec son jus de citrouille et ne fut pas la seule à avoir un hoquet de surprise.
- Quoi ? S’écria-t-elle.
- Vous allez être grand-mère.
- Mes félicitations, s’exclama Patrick Adams qui n’avait pour ainsi dire pas lâché Fleur du regard de toute la soirée. Il fut imité par toute la tablée. Chacun se leva pour embrasser la future maman.
Harry, bien qu’il participa à l’allégresse générale, ne pouvait s’empêcher de penser que le glas sonnerait bientôt, peut-être, pour Mr Lovegood. Même s’il savait que Mr Weasley ferait tout pour le sauver, les chances qu’il y parvienne à temps étaient minces pour ne pas dire inexistantes.

Pénélope Deauclair les quitta un peu plus tard, elle devait rentrer chez ses parents qui risquaient sinon de s’inquiéter. Tous trouvèrent assez surprenant que Percy ne la raccompagne pas.
Les parents de Morgane partirent eux aussi peu après. Ils se disaient enchantés par cette soirée. Mrs Adams leur dit qu’ils étaient tous les bienvenus chez eux et que leur secret serait bien gardé. Et que, de toute façon, personne ne les croirait.
Contre toute attente, Mrs Weasley proposa à Percy de rester loger. Qui accepta sans attendre.
- Il est inutile de rester tous éveillés. S’il y a le moindre problème, vous en serez avertis.
Fred et George ne semblaient pas du même avis que leur mère et étaient visiblement convaincus que Percy à lui seul était un problème. Mais ils finirent par rentrer au Chemin de Traverse.
Tous montèrent se coucher après le départ des jumeaux.
Percy logerait dans son ancienne chambre tandis que Charlie prendrait celle des jumeaux.
Tout en enfilant leur pyjama, Ron et Harry reparlèrent des événements de la soirée.
- Tu crois que Voldemort tuera le père de Luna ?
- Je le crains. Mais je doute qu’il obtienne des informations de Trelawney sans utiliser la légimencie. Elle ne se souvient jamais de ses prédictions. Enfin les vrais.
- Je me demande bien qui est ce chien, reprit Ron après avoir tant bien que mal enfilé le haut de son pyjama. Si ce n’est pas le frère de Dumbledore, qui peut-il être?
- Qu’est-ce qui te fait dire que ce n’est pas le frère de Dumbledore ?
- Tu n’as pas entendu ce qu’a dit Lupin ! Il disait que le barman de la tête de Sanglier avait été blessé. Donc s’il était dans le pub, il ne pouvait être en même temps ici tout près.
- Tu as raison. Alors je ne sais pas du tout qui cela peut être.
Harry se glissa dans son lit en pensant à ce que venait de dire Ron.
- Tu crois que Percy mijote quelque chose et que c’est pour cela que le chien est venu ?
- Le chien, je ne sais pas. Mais il a vraiment un comportement louche. Quand Lupin a annoncé que Trelawney avait été attaqué, il n’a même pas eu l’air surpris. Hermione m’a fait remarquer que quand mon père et Bill sont partis il avait presque l’air d’en être heureux.
Longtemps, ils supputèrent ce que préparait Percy. Harry finit par s’endormir en pensant que, le lendemain, il serait temps pour lui de penser à affronter la manticore. Il se mit à rêver qu’il volait sur le dos d’un corbeau. Celui-ci l’emmenait à travers de vastes montagnes, puis passait au-dessus d’une grande étendue d’eau. L’eau se transformait en marais. C’est alors que Harry sût qu’il était déjà venu en ces lieux.
Le corbeau disparut. Il se trouvait dans la forteresse de Voldemort. Une impatience comme il n’en avait jamais connu le tenaillait. C’est alors que Ron entra dans la pièce où il se trouvait. Ce dernier se jeta à ses pieds.
- Ils ont réussi, maître. Nous la tenons, il vous suffira de demander et elle vous dira tout ce que vous voudrez savoir.
- Cette vieille folle n’a pas d’importance par rapport à ta mission, déclara-t-il d’une voix glacée qui n’était pas la sienne.
- L’as-tu menée à bien ?
- Oui Maître, il est mort.
- En es-tu certain ? Je l’ai déjà cru mort.
- Je vous assure, Maître, que vous n’entendrez plus jamais parler d’Harry Potter.

Harry se réveilla en sursaut. De la sueur lui coulait le long du dos. Il ne parvenait pas à reprendre son souffle. Sa main chercha son visage et se rendit compte qu’il ne parvenait pas à bouger.
C’est alors qu’il comprit que quelque chose n’allait pas. Une chose enserrait son visage, le recouvrant comme pour l’étouffer. Plus il se débattait et plus cette horreur resserrait son étreinte mortelle. Il voulut attraper sa baguette, mais tomba lourdement de son lit.
Pris de panique, ayant la tête qui lui tournait, Harry ne voyait aucun moyen de s’en sortir. Mais que lui arrivait-il ? Qu’est-ce que c’était que cette chose qui n’allait pas tarder à le tuer.
Il sentit quelqu’un se jeter sur lui, criant à l’aide.
Etourdi par le manque d’air, Harry commençait à perdre connaissance, ses poumons lui faisaient atrocement mal.
Quantité de pas précipités passaient à côté de lui. Ses cris étaient étouffés par cette chose dont il ignorait tout. Il avait l’impression que ses poumons n’allaient pas tarder à exploser, si on ne le libérait pas très vite de cette étreinte.
Au loin, il entendit Hermione crier, mais ne comprit pas ce qu’elle disait et perdit finalement connaissance.

Harry sentit qu’on lui versait de l’eau glacée sur le visage. Aspirant enfin une goulée d’air salvatrice, il ouvrit les yeux pour voir la famille Weasley qui le regardait avec effroi. Secouant la tête pour s’éclaircir les idées, il se releva en chancelant. Et se laissa tomber assis sur le lit le plus proche. Le visage de Ginny semblait ravagé par la terreur mais avant qu’il ait pu dire quoi que ce soit, Ron se tourna brusquement vers Percy qui se tenait dans l’embrasure de la porte.
- C’est toi qui a amené cette horreur ici. Tu n’es qu’un traître. Percy recula devant la fureur de Ron. Le reste de la famille Weasley était muette de consternation.
Des étincelles sortaient de la baguette magique de Ron qui la tenait dans la main.
Tout à coup Percy leva sa baguette :
- Stupéfix, rugit-il. Avant de prendre la fuite dans l’escalier.
Son sort frappa Charlie de plein fouet, celui-ci s’effondra sur le lit de Harry, qui venait de saisir sa baguette.
S’élançant à sa poursuite, Ron se précipita dans l’escalier derrière lui.
Harry ne comprenait pas bien ce qui se passait et encore moins ce qui l’avait attaqué ni où était passé cette chose.
Mrs Weasley et Hermione s’étaient lancé à la poursuite de Ron et de Percy. Luna libéra Charlie, tandis que Ginny aidait Harry à se lever. Dés qu’il fut debout, il fut saisi d’une douloureuse nausée.
Tous les quatre descendirent au rez-de-chaussée, se demandant si Ron avait rattrapé son frère.
Quand ils arrivèrent dans la cuisine, celle-ci était en partie dévastée. Mrs Weasley était en pleurs. Ron avait coincé Percy dans un coin. La baguette de ce dernier gisait à plusieurs mètres de lui. Mr Weasley et Bill, qui venaient visiblement de rentrer, regardaient la scène avec un mélange d’étonnement et de frayeur. Hermione, quant à elle, essayait sans grand succès de calmer Ron.
Harry n’avait jamais vu son meilleur ami dans un tel état de fureur. Il semblait prêt à tuer Percy. Ce dernier, immobile, semblait réfléchir à toute vitesse.
- Tu ne vas tout de même pas me tuer ? Demanda Percy d’une voix légèrement tremblante.
Ron frémissait encore de rage mais abaissa néanmoins sa baguette. Il allait se détourner quand Percy plongea sur sa baguette. Mais des semaines d’entraînement avaient affûté les réflexes de Ron.
- Endoloris !!! Hurla-t-il
S’écroulant en poussant un terrible hurlement, Percy se recroquevilla sur lui-même.
Ginny se précipita pour l’arrêter mais Harry fut plus rapide.
D’un geste, il détourna la main de son meilleur ami. Mr Weasley s’était également avancé. Tous étaient pétrifiés de stupeur.
Sans un mot, Ron tourna les talons et sortit dans la nuit noire. Percy était évanoui le long de l’évier. Un petit filet de sang coulait de ses lèvres.
Pendant que Bill s’inquiétait de son état, Mr Weasley essayait tant bien que mal de calmer Mrs Weasley.
- Tout ça est de ma faute, s’écriait-elle entre deux sanglots.
Le temps semblait figé, chacun tentait de retrouver ses esprits pour mieux comprendre l’étendue de ce qui venait d’arriver.

Magistral! Encore bravo!! Je sais pas quoi dire d'autre, pour moi c'est parfait, tu a de l'imagination et tu sais t'en servir.

Super J'adore depuis le debut et j'adore de plus en plus !! Aller jjai vraiment hate a la suite jespere qu'elle sera aussi bonne que celle ci !!

Est-ce dans pas longtemps qu'on va savoir qui est le fameux chien ??

PWOAAAA !!
c'est génial !!!

Géant!!!
Vraiment bien!!!

je vien de commencer a lire tu eest genial tu ecrit comme jk rowling !
je suis au mariage de fleur et de bill là!

ralalalala ca part en baton de sucette, c'est énoooooooooorme

Ahhhhhhh

Viiiiiiiteeeeuuuh La suite

C'est vraiment, vraiment, vraiment bon!!!

Perso, je crois que le chien est Pétunia ou Mrs Figgs. Mais avant, je croyais que c'était Ginny ou Luna ou Hermione.

Mais là, je suis mélangée ...le braman=Alberforth?

Vivement la suite, Ton histoire est palpitante! (200%)
Bonne continuation!

Et voici ce que vous attendez tous

Le début du chapitre 22

Le legimen


- Que s’est-il passé ? Interrogea Mr Weasley tout en aidant sa femme à se relever.
Harry, bien que curieux d’avoir également une explication, s’avança vers la porte pour aller voir où était Ron.
- Laisse, je vais le chercher , lui dit Hermione d’une voix basse et rauque, et elle sortit à son tour.
- J’ai entendu Ron qui criait, expliqua Ginny avec émoi. Nous nous sommes précipitées dans sa chambre. C’est là que nous avons vu… Harry se débattre dans… une épaisse sorte de grande cape noire. Ron essayait de la lui enlever à mains nues. Il nous a dit qu’il avait essayé de la stupéfixer, de la réduire et d’autres sorts mais aucun n’avait d’effet. C’est alors que Charlie est arrivé. Hermione savait que c’était une moremplis mais ne se souvenait plus comment on s’en débarrasse.
Mais heureusement, Charlie s’est rappelé que la seule chose qui pouvait lui faire lâcher prise était un patronus. C’était… atroce. Plus le temps passait et moins Harry bougeait…
- Je n’en avais jamais vu, c’est très rare comme animal et heureusement étant donné que ç !a se nourrit principalement d’êtres humains. Le plus surprenant, c’est que ça ne vit que sous les climats tropicaux, déclara Charlie. Mais son père et son frère aîné le firent taire pour connaître la fin de l’explication de Ginny.
- Quand Hermione a fait apparaître son patronus, la moremplis à tout de suite cessé d’étouffer Harry. Il était inconscient. Cette horreur à disparu dans l’ombre en un instant.
J’ai fait sortir de l’eau de ma baguette pour en asperger Harry. C’est à ce moment que Percy est sorti de sa chambre, en demandant ce qui se passait.
Dés que Harry s’est relevé, Ron s’est tourné vers Percy en l’accusant d’être le responsable de cette attaque. Percy à lancé un sort qui a atteint Charlie, continua Ginny la voix de plus en plus brisée par l’émotion. Il s’est enfuit dans l’escalier, Ron sur les talons.
Ne pouvant continuer son récit, Ginny avait les yeux fixés sur son frère, étendu au milieu de la cuisine.
Harry s’avança vers elle et la prit dans ses bras tandis qu’elle éclatait en sanglots. Ginny mit un certain temps à s’abandonner dans ses bras protecteurs. La tristesse et le dégoût qu’exprimait son visage étaient à l’image de l’incrédulité de la famille Weasley.
Percy commençait à revenir à lui, Bill se recula. Charlie tenait sa baguette prête au cas où son frère cadet ferait des difficultés.
Mrs Weasley semblait avoir repris ses esprits, mais restait néanmoins en arrière, pleine de crainte à l’idée de ce qui allait suivre. Elle ne regardait pas Percy, comme si sa vue allait rendre la scène encore plus réelle qu’elle ne l’était déjà.
Mr Weasley s’avança et fit apparaître des liens qui allèrent attacher solidement les bras et les jambes de Percy.
- Qu’allons-nous faire de lui ? Demanda Bill.
- Le plus important est de savoir s’il a agit de son plein gré ou il est soumis à l’impérium, intervint Mr Weasley.
- S’il a agi pour le compte de Voldemort, le Ministère risque de vouloir l’envoyer en prison…
- Oh ! Arthur pas ça, intervint Mrs Weasley catastrophée.
- Cela donnerait l’occasion à Scrimgeour de prouver qu’ils sont sur la bonne voie, compléta Luna qui était restée en retrait jusque là.
- Je ne laisserai pas Scrimgeour utiliser Percy pour se faire de la publicité. Quoi qu’il arrive, il n’ira pas à Azkaban, déclara Mr Weasley avec une détermination farouche.
Ron et Hermione revinrent quelques instants plus tard. Ron était honteux, il se tenait près de la porte du jardin et semblait trouver un intérêt tout particulier dans la contemplation des lacets de ses chaussures.
- Comment faire pour l’interroger et être certain qu’il dit la vérité ? Demanda Bill, non sans un regard de mépris pour son frère.
- Nous pourrions utiliser du veritaserum, suggéra Harry se souvenant que Dumbledore en avait fait usage sur Barty Croupton Jr.
- C’est une possibilité, mais je crains que cela ne suffise pas, répondit Charlie. De plus, cette potion est très complexe a fabriquer. Et demande pas mal de temps alors que celui-ci nous est compté.
- Seule la légimencie permettra de vérifier qu’il dit la vérité, conclu Mr Weasley. Malheureusement, je ne connais aucun sorcier qui soit un assez grand légimen que pour pouvoir nous aider.
Hermione sembla sur le point de parler mais se ravisa. Harry cru un instant qu’elle pensait à lui pour vérifier les dires de Percy et en ressentit un certain agacement. Ses quelques notions n’étaient ici d’aucune utilité. Il n’avait aucune maîtrise en la matière. Quand il en avait fait usage sur Ginny, il ne guidait absolument pas le phénomène.
- Nous pourrions simplement lui demander, proposa Ginny sans grande conviction. Peut-être nous répondra-t-il.
Ron renifla avec dédain et s’abstenant de tout commentaire.
- Ce serait prendre un bien gros risque, commenta Bill. S’il nous ment, on ne saura pas le savoir.
Mr Weasley acquiesça, il avait l’air accablé et un peu perdu devant la traîtrise de son fils.
- Nous connaissons peut-être quelqu’un qui pourrait nous aider, intervint Hermione.
Ron la considéra d’un regard incertain. A l’instar de Harry, il ne semblait pas savoir de qui elle parlait. Harry envisagea un court instant qu’elle parlait de Abelforth Dumbledore, mais n’avait pas la moindre idée quant à ses capacités en légimencie.
Devant la perplexité dont faisaient preuve Ron et Harry, Hermione se décida à préciser sa pensée :
- Nous pourrions demander au Professeur Slughorn, nous savons qu’il a une bonne connaissance en légimencie.
Mr Weasley la considéra un instant avant de répondre :
- Qu’est-ce qui te fait dire qu’il saurait nous aider, hormis qu’il connaît la légimencie ? D’autant plus qu’il n’est même pas membre de l’Ordre et si ma mémoire est bonne, il ne souhaite guère en faire partie.
- Il accepterait peut-être de nous aider. D’autant que c’est un maître en potion magique et donc qu’il y a des chances pour qu’il ait du veritaserum et il est un excellent legimen si on en croit ce qu’en disait Dumbledore, répondit Hermione avec calme.
- Le convaincre ne sera pas facile, intervint Harry en se souvenant des stratagèmes qu’il avait dû utiliser pour arracher un souvenir à Horace Slughorn.
Mr Weasley embrassa du regard les membres de sa famille.
- Cela vaut peut-être la peine de lui demander, dit-il d’un air dubitatif. Je sais qu’il ne sera pas très facile de le trouver mais je pense que Minerva pourra nous y aider. Surtout que nous ne pouvons pas garder Percy ici.

Après un rapide petit déjeuner, Mr Weasley décida de se rendre à Poudlard avec Percy, toujours ligoté.
Dés qu’il fut parti, tous montèrent s’habiller. Harry craignait que Slughorn ne veuille pas sacrifier son confort afin de les aider. Cet attentat remettait leur sécurité en doute en tout cas au Terrier. Il leur fallait rentrer au Square Grimmaurd dans la journée.
Au cours du déjeuner, Mrs Weasley lui avait présenté des excuses pour ce qu’avait fait son fils. Il avait eu beau dire que ce n’était pas du tout de sa faute et que personne n’aurait pu prévoir ce qui était arrivé, Mrs Weasley ne semblait pas trouver ses arguments valables. Son désarroi était complet, aucune parole de Harry, de ses enfants ou de son mari ne changea quoi que ce soit.
Arthur Weasley revint rapidement de Poudlard avec l’adresse où devait résider Horace Slughorn. Son angoisse était visible, cette attaque inattendue l’avait profondément atteint. Se faire attaquer était une chose, mais se rendre compte que l’assaillant était un membre de votre famille était autrement plus difficile à digérer.
Il avait laissé son fils à la charge de Minerva McGonagall et de Remus Lupin qui avaient passé la nuit sur place.
- Elle m’a dit que ton aide pourrait m’être utile, dit à Harry.
- Ah, euh…Je ne vois pas trop comment… répliqua-t-il perplexe en fronçant les sourcils.
- N’es-tu pas allé avec Dumbledore au début de l’année passée le chercher dans sa retraite ?
- Je ne suis pas sûr de vous être utile… Mais si vous y tenez, je viendrai avec vous.
Mr Weasley paru satisfait et légèrement soulagé. De grands cernes soulignaient ses yeux.
- Très bien, nous partirons dés que tu seras prêt.


Harry et Mr Weasley transplanèrent devant une petite maison à l’air délabrée. Mr Weasley avait expliqué à Harry que, normalement, il aurait été plus poli de faire les quelques dernières centaines de mètres à pied, comme Dumbledore et Harry l’avaient fait l’année précédente. Mais il craignait que Slughorn ne s’enfuit en croyant à l’arrivée de mangemorts.
La petite maison se trouvait loin de toute autre habitation, à la lisière d’un petit bois. De l’extérieur, elle semblait déserte.
Ils s’approchèrent de la porte et frappèrent, attendant éventuellement que l’ancien professeur de potions vienne leur ouvrir. Après quelques instants de patience, Mr Weasley tourna la poignée et poussa la porte. Tout comme de l’extérieur, la maisonnette paraissait vide. Un mobilier, somme toute confortable, était installé avec un certain goût. Il n’y avait aucun trace du maître des potions, mais Harry l’avait déjà vu se déguiser en canapé et se doutait que dans l’urgence il avait dû se dissimuler sous la forme d’une armoire ou autre…
Sans doute convaincu que l’ancien professeur était dissimulé dans le mobilier, Mr Weasley inspectait sans trop en avoir l’air la pièce. Il consulta Harry du regard, avant de déclarer :
- Nous ne vous voulons aucun mal. Nous ne sommes venus vous voir que parce que nous avons besoin de vous. C’est le professeur McGonagall qui nous a donné votre adresse.
N’ayant aucune réponse, il poursuivit :
- Nous aimerions que vous nous fassiez profiter de vos connaissances en légimencie. Je me ferais un plaisir de tout vous expliquer de vive voix.
- Et pourquoi devrais-je vous aider ? Répondit une voix provenant d’une commode située près de la porte d’entrée. Ce fut à ce moment, que Horace Slughorn reprit forme humaine.
- Ah ! Mr Slughorn, je suis ravi de vous voir, s’exclama Arthur Weasley.
Horace Slughorn émit une sorte de marmonnement. Avant de se tourner vers Harry, l’air perplexe de sa présence.
- Qu’est-ce que vous voulez ? Demanda-t-il l’air maussade.
- Comme je vous le disais, j’aimerais que vous nous aidiez, commença Mr Weasley. Mon fils Percy a des ennuis. Il a introduit une moremplis chez nous, en espérant qu’elle tuerait Harry. Nous aimerions pouvoir l’interroger avec l’aide d’un legimen.
- Pourquoi ne le remettez-vous pas au Ministère, ils ont des gens qui sont là pour ça, répondit Slughorn sans oser regarder Mr Weasley.
- Si mon fils est à la solde de Voldemort, le Ministère se fera une joie de pouvoir le mettre en prison et de discréditer l’Ordre du Phœnix. De plus, il nous a peut-être espionné ou pourrait nous offrir des renseignements très utiles contre Voldemort.
- Que ferez-vous s’il s’avère que votre fils est un mangemort ? Ses petits copains voudront le récupérer ou le tuer pour qu’il se taise.
- Je m’arrangerai pour le mettre à l’abri le temps que tout cela finisse.
- Si mes renseignements sont bons, c’est vous qui avez repris le poste de Dumbledore au sein de l’Ordre. Je peux vous dire que, si votre fils est passé de l’autre côté, il vous sera très difficile de le garder auprès de vous sans mettre en péril toute la résistance.
- Nous verrons bien. Avant d’imaginer le pire, il nous faudrait savoir ce qu’il sait. Accepteriez-vous de nous aider ?
Slughorn ne répondit pas immédiatement, il regarda Harry, un long moment. Celui-ci avait l’impression qu’il réfléchissait intensément. Il ne l’avait jamais beaucoup aimé, Slug ne faisait jamais rien sans que ça ne lui rapporte d’une façon ou d’une autre. Mais d’un autre côté, ils avaient besoin de lui et son savoir serait d’une grande aide pour l’Ordre. Même s’il avait fait une énorme erreur en expliquant à Voldemort comment fonctionnaient les horcruxes, Harry savait également qu’il avait refusé de se mettre au service de son ancien élève. Depuis lors, il vivait terré dans la crainte de se faire assassiner.
- Je veux bien interroger votre fils, mais rien de plus. Et vous ne devrez parler de moi à personne.
- Très bien, merci, répondit Mr Weasley visiblement soulagé.
- Où le gardez-vous ?
- Pour le moment, il est à Poudlard. Sous la garde de Remus Lupin et de Minerva McGonagall.
- C’est un endroit sûr, commenta simplement Horace Slughorn. Il leva sa baguette et fit apparaître un petit sac de voyage. L’ouvrit et regarda s’il contenait tout ce dont il aurait besoin.
Mr Weasley et Harry sortirent, bientôt suivis par le maître des potions. Ce dernier se tourna une dernière fois vers la petite maison avant d’en refermer la porte d’un geste lent.
Harry crut l’entendre marmonner :
- Après tout, je lui dois bien ça.
A son arrivée à Poudlard, la première chose que Horace Slughorn fit, fut de se rendre près de la tombe de son ancien collègue et ami. Le laissant se recueillir en paix, Harry et Mr Weasley se rendirent directement dans le bureau directorial, où Mr Weasley avait laissé Percy le matin même.
Ils y trouvèrent McGonagall et Remus Lupin qui surveillaient de concert Percy. Celui-ci était fou de rage.
- Nous avons fini par le bâillonner. Il n’a pas cessé de hurler que nous allions le regretter…, expliqua Lupin avec regrets.
Mr Weasley signala qu’il avait compris mais n’accorda pas un regard à son fils. Harry eu un choc en voyant la haine qu’exprimaient les yeux de Percy.
Horace Slughorn les rejoignit quelques minutes plus tard. Il contempla Percy d’un air désolé, puis salua McGonagall et se présenta rapidement à Remus Lupin.
- Comment comptez-vous procéder ? Interrogea la directrice.
- Je doute qu’il réponde à la moindre question de son plein gré. Je doute qu’il ait été envoûté, intervint Remus.
- Vous n’avez pas idée des techniques utilisées par l’ennemi, elles dépassent de très loin l’imperium. De plus, il a toujours su manipuler tout le monde et ce, déjà quand il était à Poudlard, répondit l’ancien professeur en posant un regard professionnel sur Percy. Pour répondre à votre question ma chère Minerva, je vais d’abord essayer de savoir si ses actions lui sont dictées ou s’il est maître de ses agissements.

Il s’avança vers son patient et se pencha vers lui :
- Je vais vous libérer de vos liens, il est inutile d’essayer de fuir. Nous sommes quatre contre un. Je vais également vous enlever votre bâillon, il n’est pas nécessaire de crier. Nous sommes seuls.
D’un coup de baguette, il fit tomber les cordages qui retenaient Percy au dossier de son siège et l’empêchaient de parler. Celui-ci regardait Slughorn avec un mélange d’arrogance et d’inquiétude.
- Je vous assure mon garçon que ce n’est pas douloureux. C’est juste un moment désagréable à passer mais rien de plus.
- Je ne vous dirai rien, vous pouvez tous aller au diable , cracha Percy avec haine, les bras serrés sur sa poitrine.
- Oui, bien sûr, bien sûr, marmonna Slughorn d’un air distrait en fouillant dans sa sacoche.
Il se releva avec un petit flacon dans la main, celui-ci contenait une potion de couleur bleue.
- Vous n’avez pas le choix, il falloir que vous buviez quelques gouttes de ceci. Vous pouvez soit la prendre de votre gré ou je serai obligé de vous la faire avaler de force.
Le maître des potions s’approcha, Minerva McGonagall se recula tandis que Mr Weasley et Remus s’approchait pour le cas où Percy ferait des difficultés. Avec une pipette, Slughorn mesura la dose qu’il voulait faire prendre au fils Weasley.
- Qu’est-ce que c’est ? Questionna son père.
- Cela lui enlèvera toute résistance mentale consciente. Si vous voulez, cela va détendre son esprit. Afin que je puisse le sonder plus facilement, sans devoir l’affronter. Si Vous-Savez-Qui l’influence, je le verrai tout de suite.
- Cela ne lui fera pas de mal ?
- Non aucun, c’est justement pour éviter de lui en faire.
Il tendit la pipette à Percy.
- Vous avez le choix !
Percy acquiesça d’un signe de tête, sans quitter la potion du regard. Confiant, l’ancien professeur s’avança vers lui. Au moment où il allait lui verser les quelques gouttes dans la bouche, Percy envoya un puissant coup de pied à Slughorn.
Celui-ci laissa échapper un cri de douleur avant de basculer en arrière, écrasant une table dans sa chute.
Remus et Mr Weasley conjuguèrent leurs efforts pour le faire rester sur sa chaise. La directrice se précipita pour aider son ancien collègue. Celui-ci n’avait rien si ce n’est une douleur cuisante à l’estomac. Dés qu’il eut repris son souffle et son aplomb, il s’avança une nouvelle fois vers Percy qui le toisait d’un regard mauvais.
Harry se gardait pour le moment d’intervenir, il ne pouvait rien faire pour l’instant. Même s’il n’en laissait rien paraître,
Mr Weasley devait être ébranlé par le comportement de son fils. Le voir attaquer quelqu’un était une épreuve dont il se serait très certainement bien passé.
- Vous n’êtes pas très coopérant mon garçon. Ce n’est rien si vous le prenez comme ça, je vais m’y prendre autrement. Il fit signe à Arthur Weasley et à Lupin de le lâcher alors qu’il brandissait sa baguette vers Percy.
Il allait lancer un sort pour mettre Percy hors d’état de nuire à qui que ce soit quand le fils de Mr Weasley s’écriait :
- Papa !!!
- Impero ! S’exclama-t-il sans attendre.
Mr Weasley regarda le regard de son fils se faire lointain et toute combativité le quitter.
- Pourquoi avez-vous fait cela ? Demanda Mr Weasley, choqué qu’on utilise un sortilège impardonnable sur son enfant.
- Je préfère l’immobiliser de cette façon plutôt que de risquer de lui faire du mal. Je vais lui demander de prendre la potion avant de lever le maléfice. N’ayez aucune crainte, il ne souffre en aucune manière.
Harry vit que le regard de Percy n’avait déjà plus la même expression, il luttait de toute ses forces pour se libérer.
- Vous devriez vous dépêcher, il ne va pas tarder à reprendre le dessus, intervint-il.
Slug ne se le fit pas dire deux fois et fit rapidement avaler la potion à sa victime temporaire. Il eut tout juste le temps de se reculer que Percy essayait de le frapper mais son coup manquait de force et de précision pour être efficace.
- C’est bien ce que je pensais, je ne serai jamais parvenu à pénétrer son esprit assez avant sans cette potion. On va attendre qu’elle endorme sa volonté mentale puis nous pourrons commencer. Il faudrait que vous me fassiez une liste de questions si vous souhaitez lui en poser.
Mr Weasley se mit à rapidement griffonner quelques lignes sur un parchemin.
Dés qu’il le sentit prêt, Slughorn commença à sonder l’esprit de Percy.

Bonne lecture à tous

Super!

Sinon quelques fautes de frappe...mais qui n'arrivent pas enlever notre attention

arrrgghhh !! c'est troooop bien !!!
c'est vraiment convainquant ce que tu écris, on s'y croirait presque !!!

Tu peux pas nous faire ça!!!!Nous laisser plantés là avec la bave aux levres!!!

Albusforever a écrit:

arrrgghhh !! c'est troooop bien !!!
c'est vraiment convainquant ce que tu écris, on s'y croirait presque !!!

J'ai jamais été doué pour les compliments mais moi je m'y crois vraiment!!!!Une seule remarque:
C'EST GENIAL!!!!!!!!!!!!!

Tu es merveilleuse!
Je sais pas ce que tu mange le matin, mais...J'EN VEUX!!!!
C'est vraiment écoeurant ton histoire!!! (écoeurant québécois(= vraiment, vraiment, vraiment, vraiment (etc.) bon.))

Continue!!! Ça en vaut vraiment la peine!

Merci pour vos commentaires, ça me fait très plaisir de voir que vous appréciez la tournure des événements.
La suite est en cours d'écriture.

Pour ce qui est de ce que je mange le matin c'est ce qui me tombe sous la main;). Et en plus j'écris le plus souvent le soir .

Sinon je vais créer un skyblog où je vais remettre ma fanfic où je mettrai quelques explications ...

cool !

quand que tu postes le prochain chapitre?

Aussi bien que d'habitude, à par quelques fautes de frappe, sinon parfait

Pierre a eu quelques prob à la correction lol. Mais on va essayer de faire mieux pour le prochain.
Ce qui ne saurait tarder. Mais je n'ai aps encore d'idée de date précise.

Let's Go Salicorne, Let's Go!!!



J'attends (on) avecIMPATIENCE!!!

Mais ne pense pas que je te pousse au c*l...^_^ non, je ne fais que t'encourager car tu es une écrivaine en herbe ÉpAtAnTe!!! J't'e jure!

Continue, c'est magnifique!

p.s.: Hey, le fan club, faudrait trouver des nouveaux adjectifs pour qualifier sa grandeur!!! On commence à être répétitifs!

Comme par exemple :
GENIAL!!!?

ARGH! Trop bon!
Vraiment bravo!!!

Quel suspense!!!

que verra Slugorn???
À voir dans la suite de : Harry Potter et l'Ordre des ténèbres...


(quoi un peu de pub sa fait du bien!)

ou alors, que pensez-vous de: Franchement, tu m'épatate!!!!

ou

Wouah! J'en reviens pas! Ou tu vas chercher tes idées????

...

En fait, azer, tu as la meilleure idée. Son histoire ne peut être qualifiée que de GÉNIALE!!!!!!!!!!!!!!

Bon l'éternel question: A quand la suite????????????????

Je suis désolé mais mon grand-père est décédé, ce qui fait que j'ai été un peu bousculé.
Mais la suite du chapitre 22 est terminée et attend la corfrection de Pierre qui fera ça prochainement.

Donc un peu de patience et vous aurez la suite.

Tout mes sympathies salicorne ...Super suite bravo c'est majestueux et merveilleux !