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| [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres | |
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Auteur | Message |
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salicorne Elève de Seconde Année
Nombre de messages : 120 Age : 42 Localisation : Belgique Date d'inscription : 22/01/2006
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Jeu 2 Fév - 19:12 | |
| Ahh le fameux chien comme disent certains lol. Tu verras, je ne dirais rien à son sujet pour le moment c'ets encore trop tôt je peux juste te dire que nous le reverrons plus tard et que nous aurons une idée de son identité dans le chapitre 16. | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Jeu 2 Fév - 19:38 | |
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| | | salicorne Elève de Seconde Année
Nombre de messages : 120 Age : 42 Localisation : Belgique Date d'inscription : 22/01/2006
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Jeu 2 Fév - 19:48 | |
| Et oui c'est long et je suis en train d'écrire unpassage captivant et effrayant à la fois, mais ça se sera pour le chapitre 17.
Voici le chapite 6:
Bonne lecture.
Retour à Privet Drive
Ils avaient transplané juste devant chez les Dursley. Harry regarda autour d’eux, Ron apparu bientôt en tenant Neville par le bras. Hermione se matérialisa à un mètre de Harry serrant une Gabrielle en larmes dans ses bras. - Dépêchons-nous d’entrer, ce sera plus prudent. S’exclama Harry en serrant la main de Ginny dans la sienne, pour la faire avancer. Il se dirigea à grandes enjambées jusqu’à la porte. Frappa avec énergie. L’oncle Vernon vint ouvrir. En voyant Harry et ses amis, son visage devint violacé. - Laissez nous entrer, nous ne resterons pas longtemps. Mais nous sommes en grand danger. L’oncle Vernon sembla réfléchir un court instant. - Il n’en est pas question. Si vous êtes en danger, nous le serrons aussi. Répliqua l’Oncle Vernon visiblement inquiet de voir autant de sorciers devant sa porte. - Laissez-nous entrer, répéta Harry avec colère en sortant sa baguette. L’oncle Vernon ne bougea pas. Harry brandit sa baguette sous le nez de celui-ci. - Si vous ne nous laissez pas passer, je vous transforme en nain de jardin. Sa colère était telle que des étincelles sortaient de sa baguette. L’oncle Vernon terrifié, finit par leur laisser le passage. Harry précéda ses amis dans le salon, où il les invita à s’asseoir sachant que les Dursley ne le feraient pas. - Qu’allons-nous faire maintenant, demanda Ron avec angoisse. - Nous allons commencer par attendre un peu ici puis, j’irais voir si tout va bien au Terrier. - Non, Harry tu ne peux pas faire ça, intervint immédiatement Ginny. C’est très certainement toi que ces mangemorts voulaient. - Ginny a raison, tu ne peux pas y aller. Pas plus que l’un de nous, répliqua Hermione avec désespoir. Harry voyait qu’Hermione avait beaucoup de mal à retenir ses larmes. Gabrielle pleurait toujours à chaudes larmes. Hermione la serrait dans ses bras pour la calmer mais rien n’y faisait. La Tante Pétunia entra dans le salon suivit de Dudley, l’Oncle Vernon était resté dans le hall, sans doute trop choqué pour entrer. Harry se leva pour lui expliquer la situation. - Tante Pétunia, nous ne resterons pas longtemps mais nous avions besoin d’un endroit sûr. Nous avons été attaqués par plusieurs mangemorts. Je sais que tu ne comprends pas la moitié de ce que je dis. Mais ne t’inquiète pas nous partirons bien vite. - Harry, l’interrompit Ron. Dobby est au Terrier, lui pourrait aller voir comment vont les autres et nous dire si la voie est libre. Harry pensa toute suite que c’était la meilleure solution. - Tu ne peux pas faire ça, Dobby va être en danger. S’exclama Hermione - Très franchement, Hermione, si tu vois une autre solution, je serais très heureux de la connaître, répliqua Ron d’un ton cinglant. Hermione sembla comme clouée sur place et éclat en sanglots. Ron s’avança vers elle et la prit dans ses bras. - Je suis désolé Hermione. Je n’aurais pas du … - Hermione, je ne vois pas d’autre solution, sinon je ne ferais pas appel à Dobby. Les Dursley étaient maintenant regroupés près de la porte de la cuisine. Ils semblaient de plus en plus terrorisés. - Dobby ! Crac Dobby se matérialisa au milieu du salon des Dursley. Il semblait très nerveux. Il se précipita vers Harry, s’inclina. - Le maître a appelé Dobby ? - Dobby, je voudrais que tu ailles voir où est la famille de Ron et s’ils vont bien. Dobby devint alors très nerveux. - Dobby a vu un de ses anciens maîtres près de chez les Weasley. Dobby se doutait bien qu’il était arrivé quelque chose. - Qui as-tu vu près du Terrier ? Demanda Harry avec précipitation. - Le jeune Drago Malefoy, Monsieur. Mais Dobby s’est caché. Cette nouvelle n’était pas faite pour rassurer Harry. - Dobby, je veux que tu cherches partout après tous les Weasley et ainsi que Lupin et Tonks. Ne te fais pas voir et surtout soit prudent. Quand tu les auras trouvés, viens nous prévenir. Nous resterons ici en attendant. Dobby s’inclina profondément et disparu. Harry se tourna vers Ron et Ginny, ceux-ci avaient l’air très inquiets. Mais faisaient de leur mieux pour ne pas le montrer. Hermione semblait s’être calmée dans les bras de Ron mais avait l’air très fatiguée. Harry aussi était las. - Je propose qu’en attendant Dobby, on se repose. On ferra des tours de garde. Bien que je pense que nous soyons en sécurité ici, il vaut mieux être prudents. - Je ne sais pas toi mais moi je meurs de faim, déclara Ron en se tournant vers les Dursley. Ceux-ci reculèrent, comme si Ron avait sous-entendu de les manger eux. Hermione sortit sa baguette et fit apparaître une casserole remplie de chocolat chaud ainsi que 9 tasses et un plateau rempli de sandwichs. Tout le monde se servit. Hermione se tourna vers les Dursley qui n’avaient pas bougé. - Vous pouvez vous servir aussi, ils ne sont pas empoisonnés. Et venez vous asseoir. A ces mots, elle fit apparaître des petits fauteuils, étant donné que les canapés étaient tous occupés. Les Dursley ne bougèrent pas. - Si vous tenez à rester debout, c’est votre problème. Après quelques instants d’hésitation, la Tante Pétunia vint se poser sur l’un des fauteuils. - Pourquoi êtes-vous venus ici ? Demanda celle-ci. Son visage affichait une curiosité sincère, ce qui ne manqua pas d’étonner Harry. - Je pense que les protections que Dumbledore avaient mises en place sont encore valables, en tout cas jusqu’à mon anniversaire, donc c’était ici l’endroit le plus sûr. Mrs Dursley, visiblement satisfaite par cette réponse, n’ajouta rien. - Harry, je vais prendre le premier tour de garde, ainsi vous pourrez vous reposer. Proposa Neville. Harry faillit protester, mais se ravisa en pensant qu’à chaque fois qu’il avait eu besoin de son aide Neville avait répondu présent. Il comprit tout d’un coup que Neville n’était plus le petit garçon joufflu et empoté qu’il avait connu mais un jeune homme capable de choisir sa voie. - Merci, Neville, je sais que je peux compter sur toi. Neville sourit à ce compliment, sortit sa baguette et pris une chaise de la salle à manger pour aller se positionner devant la fenêtre. Harry s’installa confortablement dans le canapé. Ginny vint se lover contre lui. Il voulut la repousser mais n’en eut pas le courage et se rendit compte qu’il avait besoin de son affection et de son amour. Il la serra contre lui, ne voulant pas penser à ce qui arriverait. Il regarda Ron pour voir ce que celui-ci en pensait. Mais découvrit que celui-ci avait d’autres préoccupations. Il serrait Hermione contre lui avec une expression proche du ravissement. Harry ne put s’empêcher de sourire. Il savait qu’il n’arriverait pas à dormir mais ne bougea pas et réfléchit aux événements de la matinée. L’image du chien sautant à la gorge du mangemort s’imposa à lui. D’où venait ce chien ? Il avait l’impression de déjà l’avoir vu avant aujourd’hui mais ne parvenait pas à se souvenir de quand et encore moins du lieu. Il se demandait aussi ce qu’était venu faire Malefoy, près de chez les Weasley. Etait-il venu faire le guet ou les attendre pour leur tendre un piège ? Il ne pouvait s’empêcher de croire que si les mangemorts avaient attendu au Chemin de Traverse, ça ne pouvait être qu’à cause de lui. Voldemort devait vouloir le capturer. Peut-être que celui-ci croyait que Dumbledore et lui avaient trouvé un horcruxe. Il sortit de sa poche le médaillon qui ne le quittait plus, le regarda et sentit une grande lassitude l’envahir. Dumbledore était mort pour rien. Quelqu’un avait déjà trouvé celui-ci mais qu’en avait-il fait ? L’avait-il détruit? Ces questions, Harry se les était posées des centaines de fois. Personne ne pourrait jamais remplacer Dumbledore, plus personne ne pouvait lui indiquer la marche à suivre. Et plus personne ne le protégerait plus de Voldemort. Harry sentit que sa tête devenait lourde et qu’il allait s’endormir. Il jeta un coup d’œil à Neville pour être sûr que celui-ci était bien à son poste. Neville le regardait avec intensité quand leur regards se croisèrent. Neville fit un signe de tête rassurant. Harry se détourna et vit que l’oncle Vernon et Dudley avaient préféré sortir de la pièce. Tandis que la Tante Pétunia pour des raisons que Harry ignorait était restée. Elle semblait veiller elle aussi. Harry finit par s’endormir en se demandant pourquoi sa tante qui ne lui avait jamais témoigné la moindre affection semblait maintenant vouloir veiller sur eux. Il fut réveillé quelques instants plus tard par Dobby qui lui tapotait le coude. - Le maître a demandé à Dobby de lui donner des nouvelles de la famille Weasley. - Oui, Dobby, je t’écoute. Harry vit que Ron et Ginny étaient réveillés tandis que Neville s’approchait pour entendre les nouvelles. Hermione dormait toujours ainsi que Gabrielle appuyée contre elle. Ron se dégagea doucement, presque avec regret. - La famille Weasley est de retour au Terrier. Tout le monde semble en bonne santé. Ils semblent très inquiets à votre sujet, Monsieur Harry Potter. - Merci Dobby. Crois-tu qu’il n’y a pas de danger ? - Non, Monsieur, la voie est libre. - Dobby pourrait-il aller voir si ma grand-mère va bien, demanda Neville. Et si elle va bien, lui dire que je suis avec vous en sécurité. Harry s’en voulu de ne pas avoir demandé à Dobby d’aller aux nouvelles de la grand-mère de Neville. Il se sentit d’autant plus coupable que Neville n’avait plus pour ainsi dire qu’elle. - Oui bien sûr, répondit Harry. Dobby va chez Mrs Londubat. Si elle va bien, dis lui que Neville est en sécurité et qu’il n’est pas blessé. Harry vit que Hermione et Gabrielle était éveillées donc ils allaient pouvoir partir assez rapidement. Ils avaient largement profité de l’hospitalité des Dursley. - Allons dans le jardin, ce sera plus discret pour transplaner. Ron, tu penses que tes parents seront d’accord que Neville vienne avec nous ? - Mais oui, bien sûr, mes parents en seront ravis. Et puis, ils seront contents de voir que tu vas bien. La Tante Pétunia s’était levée. Harry se tourna vers elle avant de suivre les autres dans le jardin. - Merci pour le coup de main, je ne l’oublierai pas. Harry se détourna et s’apprêtait à sortir quand il sentit une main se poser sur son bras. C’était la Tante Pétunia. - Je suis désolée pour tout ce qui s’est passé toutes ces années. J’espère qu’un jour tu nous pardonneras. Mais si tu le veux bien, j’aimerais avoir de temps en temps de tes nouvelles. Harry ne savait comment réagir devant une telle franchise. Il ne pouvait oublier comment les Dursley l’avait traité de façon détestable toute son enfance. Mais d’un autre côté, ça ne lui coûtait rien de lui donner des nouvelles. Et peut-être qu’un jour, ils apprendraient si pas à s’aimer, au moins à se respecter. Harry finit par acquiescer d’un signe de tête. Il sortit du salon et je rejoignit ses amis dans le jardin où ils l’attendaient pour transplaner. Harry prit Ginny par la main, se retourna une dernière fois vers le 4 Privet Drive. Et disparu. | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Ven 3 Fév - 21:47 | |
| Super moi aussi je suis en train de faire redevenir les Dursleys plus humains, c'est vrai quoi, je crois encore au ça n'arrivera jamais. | |
| | | salicorne Elève de Seconde Année
Nombre de messages : 120 Age : 42 Localisation : Belgique Date d'inscription : 22/01/2006
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Mar 7 Fév - 18:34 | |
| Désolé de ne pas vous avoir donné la suite plus tôt mais le pc à méchamment planté.
Voici donc le chapitre 7
Il ya eu un rpoblème dans le chapitre 7, je l'ai relu et il ne devrait plus y avoir de problème mais néanmoins si vous trouver que certaines phrases entières y sont et aps à la bonne place faites moi signe.
Mises au point
Il arriva dans le jardin des Weasley. Il voulut lâcher la main de Ginny mais celle-ci résista. Ron et Neville étaient à quelques mètres d’eux, Hermione et Gabrielle se dirigeaient déjà vers la porte de la maison. - Allez-y, on arrive. Dit-il à l’adresse de Ron. Celui-ci avant d’entraîner Neville vers le Terrier. - Viens allons faire un tour. Harry et Ginny s’engagèrent sur le chemin menant au village. Ils marchaient d’un pas lent. Chacun semblait craindre de rompre le silence. Harry ne savait comment convaincre Ginny qui la menaçait. - J’ai bien comprit ce que tu m’as dit le jour de l’enterrement. Mais je ne suis pas du même avis. Ron m’a dit que tu ne voulais pas qu’Hermione et lui viennent avec toi. - Ce n’est pas la même chose,… - Ah tu crois ? Je sais aussi qu’Hermione t’a dit qu’ils avaient eu 6 ans pour revenir en arrière et que où que tu aies, ils viendraient avec toi. - Oui, c’est à peu près ce qu’elle m’a dit, mais je répète que ce n’est pas la même chose. - Tu ne crois pas que j’ai eu aussi tout le temps pour faire mon choix. Je crois que je sais depuis toujours qu’un jour ou l’autre tu devras défier Voldemort. Lança Ginny avec défi. Harry ne trouvait pas les mots pour lui dire qu’il se fichait de ses choix et que tout ce qui lui importait c’était qu’elle soit en sécurité. Ginny sembla prendre son mutisme pour de l’approbation et reprit : - De plus, je ne vois pas pourquoi vous seriez les seuls à risquer votre vie pour sauver le monde des sorciers. Tous les sorciers sont concernés. - En aucun cas, tu ne nous aideras, ça il n’en est pas question. Elle avait lâcher sa main et lui faisait face à présent. Ses yeux lançaient des éclairs de colère. - Je ne vois pas pourquoi, je ne pourrais pas venir avec toi. Alors qu’Hermione et Ron vont t’accompagner. Harry en voyait pas comment se sortir de cette discussion sans mettre Ginny vraiment hors d’elle. Il s’avança vers elle. Elle recula tout en le défiant du regard. Il sentait la colère monter en lui. - Si je ne veux pas que tu viennes ni que qui que se soit sache que je t’aime c’est simplement parce que j’ai peur pour toi. Tu sais très bien que je ne demande qu’a être avec toi. Il s’approcha à nouveau d’elle et la serra contre lui. Le fait de sentir son cœur battre contre lui, faisait fondre ses résolutions comme neige au soleil. - Ginny leva les yeux vers lui, les larmes coulaient de ses yeux. Tu te souviens de ce qu’à dit McGonagall. Que Dumbledore aurait été très heureux de savoir qu’il y avait un peu plus d’amour dans le monde. Je veux venir avec toi. Imagine, un peu la situation inverse. Tu me laisserais partir sans toi ? Tu resterais bien gentiment à la maison a attendre que je revienne, si je reviens ? Harry dû reconnaître qu’elle avait raison, jamais, il ne la laisserait face au danger sans venir avec elle. Il la prit par la main et recommença à marcher. Il voulait se donner le temps de réfléchir à ce que venait de dire Ginny. Sans s’en rendre compte, ils étaient arrivé au village. Il y avait un groupe de jeunes, proche de la place. Harry reconnu Morgane parmi eux. Il lui fit signe. Elle s’avança à leur rencontre. Ils se saluèrent. D’autres s’approchèrent pour voir les nouveaux venu. Morgane présenta Harry et Ginny a ses amis et voisins. Plusieurs d’entre eux semblèrent surpris d’apprendre que des jeunes de leur âge habitaient aussi le village sans qu’ils ne les connaissent. Ils parlaient depuis un petit bout de temps notamment de l’étrange accoutrement de Harry et Ginny (ils portaient leur robe de sorcier), quand Harry et Ginny entendirent un Crac.
Harry imité par Ginny plongea la main dans sa poche et saisit sa baguette sans oser la sortir devant autant de moldus. Ils regardaient dans toutes directions pour voir ce qui avait provoqué ce bruit. C’est alors que Harry le vit. Il n’en croyait pas ses yeux. Comment osait-il ? Drago Malefoy s’approchait d’eux, d’un pas tranquille. Harry se tourna rapidement vers Morgane et lui murmura sans pour ainsi dire remuer les lèvres : - Allez-vous s’en !! Morgane le regarda à la fois interloqué et inquiète. Ginny avait sortit sa baguette, prête à toute éventualité. Harry alla au devant de Malefoy en faisant signe à Ginny de rester en arrière. Il sortit lui aussi sa baguette de sa poche. Il nota que Malefoy ne tenait pas la sienne. - Que veux-tu ? demanda Harry avec colère. - Je ne viens pas en ennemi, je veux simplement te parler, Potter. Il semblait nerveux mais déterminé. - Très bien je t’écoute. Répondit Froidement Harry. Il n’avait pas oublié que sans lui, Dumbledore serait très certainement encore en vie. - Dumbledore m’avait dit que ma famille pourrait être protégée si je me ralliais à votre cause. - Je sais. - Tu sais ? Je ne pensais pas que Dumbledore ait eu le temps d’en parler a qui que ce soit. Dit Malefoy avec surprise. - En effet, il n’en a pas eu le temps grâce à toi. Mais j’étais sur la tour. Malefoy resta un moment sans voix. Il semblait encore plus inquiet qu’auparavant. - Je voulais savoir si la proposition de Dumbledore serait encore valable maintenant qu’il est mort ? Harry avait l’impression d’être pétrifié. Il n’en croyait pas ses oreilles. Il déglutit avec difficulté. Il sentit que Ginny l’avait rejoint. - Je sais bien que nous ne nous sommes jamais entendu. Et je vais même dire que nous nous sommes toujours détesté. Mais j’ai peur pour ma famille. - Le seul défaut que je connaissais à Dumbledore était sa trop grande confiance en la nature humaine. Je ne compte pas faire la même erreur. Il a fait confiance à Rogue, regarde où ça l’a mené. Malefoy fit un lent hochement de tête. - Je comprends tes réticences mais comprends que si je me range à vos côtés ma famille sera tuée. - Mais qui me dit que tu es sincère. Jamais je ne saurais te faire confiance. Harry réfléchit un court instant puis reprit : - Que voulais-tu tantôt, quand tu es venu au Terrier ? - Je voulais vous prévenir qu’ils comptaient vous attaquer mais vous étiez déjà partit. Harry ne savait toujours pas s’il devait ou pas lui faire confiance. Il l’avait vu sur la tour baisser sa baguette, il savait au fond de lui que Malefoy n’aurait pas tué Dumbledore. Mais d’un autre côté, il savait aussi que Malefoy était fourbe et savait toujours arriver à ses fins. - Je dois te laisser, car je risques gros en venant te voir. S’Il l’apprend, il me tuera et ma famille avec. Au revoir Potter. Il tourna les talons et s’en alla a grandes enjambées et disparu au coin d’une rue.
Sur le chemin du retour, Harry pensait à ce qu’avait dit Malefoy. Il ne lui faisait pas confiance. Il fut tiré de sa rêverie par Morgane qui accourait derrière eux. - Attendez, je viens avec vous. Ginny acquiesça d’un signe de tête et il reprirent leur route en silence. Arrivé devant le jardin, des Weasley, Harry retient Ginny, un moment. - J’ai bien réfléchit à ce que tu as dit. Et je crois que je ne supporterais pas de devoir rester en arrière. Mais je ne veux pas que tu prenne de risques. Et en plus je veux que ton père soit d’accord. Il m’en a vaguement parlé. Mais je veux qu’il soit d’accord. Ginny le regarda avec des yeux ronds. - D’accord mais je veux être au courant de ce que vous allez faire. Harry acquiesça - On te mettra au courant, promis. Mais maintenant allons voir comment vont les autres.
Quand Harry et Ginny entrèrent, Mrs Weasley poussa un grand soupir de soulagement. - Mais où étiez-vous ? Je me faisais un sang d’encre. - Nous allons bien, rassurez-vous. - Oui, maman calme toi tout va bien. Ron, Hermione et Neville n’était plus en vue. Harry se doutait qu’ils devaient être dans la chambre de Ron à les attendre. Mr Weasley, Lupin et Tonks étaient là aussi. Harry avait très envie de se joindre à Ron mais il savait qu’il devait d’abord parler avec les membres de l’Ordre. Harry s’approcha d’eux. - Je peux vous parler quelques instants? Il ne tenait pas à en parler devant Mrs Weasley ou Gabrielle, la journée avait été assez éprouvante pour elles deux. Mr Weasley sembla comprendre et lui proposa d’aller une fois de plus dans le jardin. Harry se dit qu’il finirait par en faire une salle de réunion. Harry décida d’être direct, il était fatigué et avait envie d’être tranquille pour repenser aux événements de la journée. - En allant nous promener, Ginny et moi, nous avons rencontré Drago Malefoy. - Quoi ?? s’exclamèrent ensemble Lupin et Mr Weasley. - Oui, il voulait se joindre à nous ! - Tu plaisantes ?? Demanda Tonks incrédule. - Non pas du tout, il semble craindre pour sa famille. Et demande si la proposition de Dumbledore tient toujours. - Quelle proposition ? demandèrent-ils - Dumbledore lui a dit que s’il le voulait, il n’était pas obligé de suivre Voldemort. Que nous pourrions le protéger ainsi que sa mère. Que son père était en sécurité là où il se trouvait et que le moment venu, nous le protégerions aussi. - Dumbledore avait tendance à faire un peu trop confiance. Nous ne pouvons pas nous permettre ce luxe surtout maintenant qu’il n’est plus là. - D’un autre côté, on ne peut pas laisser mourir une famille sans essayer de l’aider, déclara Mr Weasley. - Harry, tu en penses quoi ? Demanda Lupin - Euhh,… Je ne sais pas très bien. Je me méfie de Malefoy. Mais je pense que Dumbledore aurait voulu qu’on l’aide. De plus, je ne suis pas très objectif, j’ai lutté contre Malefoy pendant 6 ans. Plus personne ne dit mots, chacun réfléchissant, à la demande de Malefoy. - Nous en discuterons avec les autres membres de l’Ordre. Déclara Mr Weasley. Rentrons maintenant, tu dois être fatigué.
Harry se tourna ver Mr Weasley. - Dobby est rentré? - Oui, quelques instants après vous. Hermione et Ron l’ont convaincu de vous laissez seul, toi et Ginny. Harry acquiesça. Mrs Weasley autorisa Neville a rester autant qu’il le souhaitait. Sa grand-mère allait bien et avait dit à Dobby que Neville était libre de rester avec ses amis tant que Mrs Weasley était d’accord. Ron expliqua à Ginny et Harry que tout le monde s’en était plus ou moins bien sorti. Seul Shackelbolt avait été légèrement blessé, il avait été emmené à Saint-Mangouste pour être sûr, mais tout allait bien. Les jumeaux et Charlie viendraient souper avec eux. D’ailleurs, ils n’allaient pas tarder à arriver. Harry et Ginny leur apprirent que Drago Malefoy était venu les trouver. Ron était fou furieux. Hermione, elle était plus modérée et semblait être du même avis que Mr Weasley. Neville était assez surpris que Mr Weasley puisse accorder le bénéfice du doute à Drago.
Peu de temps après ils descendirent manger. Charlie, Fred et Georges venaient d’arriver. Morgane leur avait visiblement raconté la rencontre qu’Harry et Ginny avait fait au village. Fleur, ses parents et Bill transplanèrent quelques minutes plus tard. Tous furent en émoi quand Mr Weasley leur raconta l’attaque des mangemorts.
Pendant, le souper Mr Weasley invita Neville à l’accompagner à Sainte-Mangouste. Il devait aller voir Shackelbolt et Neville pourrait aller saluer ses parents. Après quelques hésitations Neville accepta. Ils partirent tout de suite après le repas. Harry, Ron, Hermione et Ginny montèrent bien vite dans la chambre de Ron. Alors que les jumeaux faisaient une partie de cartes explosives. Harrry leur avait trouvé un air de conspirateur toute la soirée, mais finit par ce dire que son esprit devait lui jouer des tours. Une fois dans la chambre, Harry expliqua à Ginny, qu’il devait trouver les horcruxes qui enfermaient les morceaux de l’âme de Voldemort. Harry lui dit qu’il voulait d’abord retourner à Godrich Hollow. Harry montra à Ginny le faux horcruxxe qu’il avait trouvé avec Dumbledore et lui montra le morceau de parchemin qu’il renfermait. R.A.B n’évoquait rien non plus pour Ginny. Elle prit le médaillon des mains de Harry et le regarda de plus près. - C’est étrange, il me rappelle quelque chose. J’’ai l’impression d’en avoir déjà vu un qui lui ressemblait, un peu. Déclara Ginny en continuant à examiner le médaillon. - Ah oui ? S’exclama Harry très intéressé. Tu sais où ? - Je crois que c’était Square Grimmaud quand on vidait la maison de Sirius. Je crois qu’on l’a jeté mais avec un peu de chance, Kreattur l’aura sauvé. Répondit Ginny pleine d’espoir. - Tu sais si le Square Grimmaud est redevenu le quartier Général ? Demanda Hermione. - Je n’en ai aucune idée. Ils continuèrent à discuter de ce qu’avait pu devenir le médaillon. Ils se demandaient comment ils pourraient le retrouver et s’il était sage de demander l’aide de Kreattur. Harry eu l’impression que cette discussion dura des heures, il était fatigué. Ginny somnolait appuyée contre lui. Fin de soirée, Neville vient se joindre a eux. Quelques instants plus tard, les filles allèrent se coucher.
Les jours qui suivirent furent principalement occupés par les préparatifs du mariage. Le seul fait sortant des préparatifs fut un petit mot de percy. Pour leur faire part de son soulagement, qu’ils n’aient pas été blessé. Il termina son message par tous ses vœux de bonheur pour son frère et Fleur. | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Mar 7 Fév - 22:55 | |
| Super félicitations j'ai pas relevé de phrases qui ne seraient pas à leur place si ça peux te rassurer, bonne continuation | |
| | | salicorne Elève de Seconde Année
Nombre de messages : 120 Age : 42 Localisation : Belgique Date d'inscription : 22/01/2006
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Mer 8 Fév - 17:16 | |
| Tu me rassures lol.
Vu que visiblement je n'ai qu'un lecteur voici la suite albusforever.
Le chapitre 8
La veille du mariage, Mrs Weasley était tellement anxieuse et stressée que Mr Weasley eut recours à un sort d’allégresse pour la calmer un peu. Harry et Ron préféraient se tenir loin de toute cette agitation. Tandis qu’Hermione et Ginny semblaient prendre un plaisir tout particulier à être au cœur des préparatifs. Le plus étonnant aux yeux de Ron était qu’elles paressaient avoir une amitié nouvelle pour Fleur. Elles étaient tout le temps en train de rire et partageaient visiblement des secrets qu’elles étaient seules à comprendre. Ce qui exaspérait particulièrement Ron, c’est que chaque fois qu’un garçon passait près d’elles, leurs gloussements redoublaient d’intensité. Toute la famille Weasley était réunie pour le repas de midi. Les garçons décidèrent qu’ils feraient une part de quidditch, après le repas. Ce qui donnait une inquiétude supplémentaire à Mrs Weasley. Bill ne pouvait pas se joindre à eux car il avait encore pas mal de choses à préparer. Harry suggéra que Dobby vienne les surveiller pendant qu’ils jouaient, ainsi Mrs Weasley serait plus rassurée. Dés le repas terminé, Harry, Ron, les jumeaux, Charlie et Neville prirent la direction du verger avec leur balai sur l’épaule. Neville n’avait jamais été particulièrement doué pour le vol, mais s’en sortait pas trop mal. Ils ne jouaient que depuis une demi-heure quand Bill vint se joindre à eux. Le jeu devenait de plus en plus rapide. Bill et Harry étaient sans conteste de très bons joueurs. Ils rivalisaient en faisant des figures aériennes des plus impressionnantes. Au moment où Harry et Bill s’essayent à la feinte de Wronski , Harry entendit des cris de terreur, il se déconcentra et faillit s’écraser au sol. Mais grâce à son éclair de feu, il réussit à se rétablir à moins d’un mètre du sol. Il regarda alors qui avait poussé ces cris et découvrit que les filles étaient venues les regarder. Seule Ginny souriait, Fleur et Gabrielle étaient livides. Hermione le regardait avec un mélange d’exaspération et de soulagement. Fred et George vinrent rejoindre Harry. - Eh bien, mon vieux, j’ignorais que tu étais suicidaire. Lança Fred avec une touche d’admiration dans la voix. Harry lui répondit par un sourire ironique. Ginny alla chercher son balai pour jouer avec eux.
Après le souper Mrs Weasley exigea que tout le monde aille se coucher de bonne heure car le lendemain ils devaient se lever tôt. En effet, le matin suivant, le soleil était à peine levé que Mrs Weasley frappait à la porte de leur chambre pour les faire lever. Quand Harry, Ron et Neville descendirent pour prendre le petit déjeuner. Toute la famille Weasley était déjà attablée. Mrs Wesley donnait ses instructions à chacun. Hermione et Ginny devaient décorer le jardin. Charlie, Fred et George devaient se débarrasser des gnomes du jardin. Leur mère trouvait sans doute que confier une tâche plus importante à Fred et George relevait de l’inconscience pure. Harry, Ron et Neville devaient placer les bancs pour la cérémonie. Pendant que Mr Weasley et Mr Delacour préparaient la piste de danse, mettaient en place les tables du buffet et positionnaient l’autel. Mrs Weasley et Mrs Delacour devaient quant à elles aider Fleur à s’habiller. Bill lui devrait accueillir les invités. Dobby, lui avait toute la nourriture et le service à préparer et était déjà à l’œuvre. Dés le petit déjeuner terminé tout le monde se mit au travail. En attendant les premiers invités, Bill aidait son père et son beau-père pour la piste de danse. Fred et George s’étaient lancés à la poursuite des Gnomes, Harry se souvenait du dernier qu’ils avaient attrapé, l’année précédente et transformé en ange de Noël en lui mettant un tutu après l’avoir stupéfixié.
Peu avant midi, Mrs Weasley distribua des sandwichs à tout le monde avant de retourner auprès de Fleur. Bill était partit se changer. Mr Weasley leur conseilla d’en faire autant. Harry, Ron et Neville furent vite prêts. Harry essaya de domestiquer ses cheveux, mais finit par abandonner de guerre lasse. Dans la cuisine, c’était l’effervescence. Mrs Weasley était descendue pour voir si tout se passait bien. Plusieurs invités étaient déjà rassemblés dans l’hémicycle. Harry reconnu plusieurs membres de l’Ordre. Notamment Lupin qui portait une robe sorcier neuve et Tonks qui portait une robe bleu indigo qui lui allait à merveille. Shackelbolt et Maugrey étaient également arrivés ainsi que d’autres gens que Harry ne connaissait pas. Tandis que Mr Weasley terminait la décoration de piste de danse. Neville discutait avec Lupin et Tonks. Ron et Harry observaient les invités qui arrivaient maintenant de plus en plus nombreux. Ils allèrent saluer Mrs Londubat qui était une cousine de Mrs Weasley. Son petit-fils vint la saluer. Tout en parlant avec la grand-mère de Neville, Harry regardait un groupe de nouveaux venus. Il repéra un jeune homme dont la démarche ne lui était pas inconnue. Quand ce dernier se retourna, Harry le reconnu immédiatement. Son ancien rival, pour qui il avait depuis lors un certain respect, Viktor Krum, saluait Bill avec la rudesse qui le caractérisait. Harry se tourna vers Ron pour voir si celui-ci avait vu « Vicky ». Ron regardait Krum, son teint était devenu livide, sa mâchoire était crispée. A ce moment, Hermione sortit de la maison pour se joindre à eux. Ron lui lança un regard de défi. Et s’éloigna vers son père d’un pas digne. - Que lui arrive-t-il ? Demanda Hermione surprise. - Krum est là. - Ah !!! Hermione rougit légèrement. - Je crois que tu ferais mieux d’aller parler à Ron avant que la situation ne dégénère. - Tu crois ? - Oui, je crois. Tu connais Ron et si tu ne t’en était pas encore aperçue, il est jaloux. Je ne sais pas toi mais personnellement je n’ai aucune envie que vos disputes recommencent. Hermione acquiesça d’un signe de tête. Viktor Krum se dirigeait vers eux pour les saluer. Harry pensa que ça ne manquerait pas de décupler la colère de Ron. Krum lui serra la main et fit la bise à Hermione. Harry, devinant qu’il avait besoin de parler avec Hermione, s’éclipsa. Sa première idée était d’aller rejoindre Ron, mais quand il vit son visage ravagé par la rage, il préféra rentrer dans la maison où il trouva Ginny. Il eut le souffle coupé, sa robe lui allait à ravir. - Tu es… Magnifique. Lui dit-il d’une voix rauque. - Merci ! Ginny le regarda un instant avec un grand sourire. Mais son visage devint grave. - Il y a quelque chose qui ne va pas ? - Non ça va, mais Krum est là. - Ah !… Ron doit être dans tout ses états. - C’est un faible mot. J’ai conseillé à Hermione de lui parler. - Et elle compte le faire ? Demanda Ginny. - Je l’espère, je les ai vu assez se disputer l’année dernière. Ginny acquiesça d’un signe de tête. A ce moment, Ron entra en trombe, Hermione le suivait de près et essayait de le calmer. - Ron ce n’est pas du tout ce que tu crois. Je n’ai pas du tout l’intention de ressortir avec Viktor. - Tu ne semblait pas dire la même chose quand tu lui parlais. Ginny s’approcha d’Harry et lui prit la main. - Allons faire un tour, lui chuchota-t-elle. Harry heureux de s’éloigner de la colère de Ron, acquiesça.
Les invités étaient pour ainsi dire tous arrivés. Ginny présenta Harry à plusieurs membres de sa famille. Harry remarqua que plusieurs personnes le regardaient et chuchotaient sur son passage. Mais il s’y était habitué depuis un certain temps maintenant. La cérémonie allait commencer. Mr Delacour conviait les invités à prendre place. Harry chercha Ron et Hermione parmi la foule. Il les trouva près de la maison, ils s’embrassaient tendrement. Harry était heureux pour eux et se dit qu’ils n’avaient sûrement pas besoin de lui et alla s’asseoir près de Neville. Ron et Hermione les rejoignirent quelques instants plus tard. Ron semblait beaucoup plus calme. Il affichait un sourire en coin. Hermione avait le regard pétillant de joie. Les derniers invités prenaient place rapidement. C’était la première fois qu’Harry avait l’occasion d’assister à un mariage et était assez curieux de voir comment ça se passait. Le silence se fit progressivement. Bill se tenait près de l’autel. Charlie, qui était son témoin, était à ses côtés. Une musique enchanteresse se faisait entendre, elle semblait provenir de l’autel lui même. La musique s’intensifia au moment où Fleur apparut à la porte de la maison. Sa robe était sublime, d’une blancheur de nacre. Le diadème de la tante de Mrs Weasley lui allait à merveille. Elle était nerveuse mais marchait d’un pas calme et résolu vers Bill. Un vieil homme était à présent derrière l’autel et attendait Fleur pour commencer la cérémonie. Il les fit se mettre face à face. Ils joignirent leurs mains. Le maître de cérémonie leur dit : - Nous sommes ici pour célébrer le mariage de ces êtres que nous aimons et qui s’aiment. Je vous rappelle l’importance du serment magique que vous vous apprêtez à formuler. Ils vous oblige à toujours veiller l’un sur l’autre. A protéger votre conjoint du danger, à partager les moments difficiles comme les moments heureux qui jalonneront votre vie. - Répétez après moi : Je m’engage à respecter ce serment magique qui me lie, suivit de vos prénoms. Il fit une courte pause avant de sortir sa baguette. La pointa sur les mains jointes de Bill et Fleur. Une lumière dorée sortit de la baguette, entoura leurs mains, puis se propagea à tout leur corps. Bill et Fleur répétèrent le serment. La lumière s’intensifia, on aurait dit que les mariés étaient dans un boule de feu dorée. La boule se fragmenta en milliers de parcelles de lumière. Puis se dissipa. Bill et Fleur avaient chacun une colombe posée sur leur épaule. Ils la prirent dans leur main et la libérèrent. Le maître de cérémonie reprit la parole : - Ces colombes sont le symbole de votre amour et porteront la nouvelle dans tout le monde magique. Il rangea sa baguette avant d’ajouter : - Place à la fête ! Messieurs, une voûte magique, s’il vous plait. Ron fit signe à Harry de le suivre. Tous les hommes de l’assemblée se levaient et se positionnaient le long du passage central. Ils levèrent leurs baguettes vers le ciel et dirent : - Cealum Aurum Harry et Ron joignirent leurs incantations à celles des autres. Une voûte de lumière dorée se fit au-dessus du passage central. Bill et Fleur parcoururent la voûte. Une fois qu’ils furent de l’autre côté, tous les sorciers abaissèrent leur baguette. Les conversations reprirent dans toute l’assemblée. Tous les convives convergeaient vers le buffet où était servies des boissons. Dobby avait enchanté les bouteilles qui se vidaient toutes seules dans les verres. Tout en buvant un verre, Harry et Ron se baladaient parmi les invités, parlant avec certains que Ron connaissait. Pour des raisons qui échappaient encore à la compréhension d’Harry et Ron, Hermione et Ginny étaient restées avec Fleur et Gabrielle. Harry et Ron croisèrent le Professeur McGonagall et le Professeur Flitwick. McGonagall esquissa une sourire en les voyant.
Une cloche sonna pour annoncer le début du repas. Tous les convives prirent la direction du buffet. Ils prirent place et leurs assiettes se remplirent instantanément. Harry eut une pensée de reconnaissance pour Dobby qui avait tout préparé. Et se dit qu’il devrait faire quelque chose pour le remercier Une fois le repas terminé, les mariés invitèrent tout le monde à se joindre à eux sur la piste de danse. Ginny lança un regard plein d’espoir à Harry qui accepta bien que la danse n’ait jamais été un de ses passes-temps favoris. Ron et Hermione les imitèrent. Ils furent bientôt rejoints sur la piste par Neville et Gabrielle. La première danse fut une véritable épreuve pour Harry mais la deuxième fut heureusement plus facile. Harry aperçu Krum qui dansait avec une jeune femme, qu’il ne connaissait pas. Fred dansait avec Morgane tandis que George avait invité le Professeur McGonagall, qui semblait flattée. Au bout d’un certain temps, tout le monde retourna à table pour manger le gâteau puis en profiter pour se reposer un peu et boire une boisson fraîche. Certains retournèrent bientôt danser. Krum vint inviter Hermione à danser. Elle se tourna vers Ron pour le consulter. Celui-ci resta un instant sans la moindre réaction et finit par acquiescer d’un signe de tête bien que sa mâchoire se soit crispée. Neville invita Ginny pendant que Harry restait avec Ron. - Tu n’es pas fâché que je sorte avec Hermione ? Demanda soudainement Ron. Harry resta un moment interdit. - Non, Ron il n’y a aucun problème. Ca fait longtemps que je me doute que ça allait arriver. Vous avez même pris plus de temps que je ne le pensais. - Ah ! Répondit Ron en rougissant. Il se tourna pour faire face à Harry. Si je suis sorti avec Lavande, c’était seulement pour la rendre jalouse. - Oui je sais. Elle est sortie avec McLaggen pour les même raisons. Ron le regarda avec un sourire de triomphe puis reporta son attention sur la piste de danse en essayant de repérer Hermione dans la foule. Quand la musique se termina, ni Hermione ni Ginny ne revinrent. Harry et Ron allèrent à leur recherche. Hermione dansait à présent avec Neville et Ginny avec Bill. Harry se décida à inviter Gabrielle qui regardait Bill avait envie. Tandis que Ron trouvait le courage d’inviter Fleur qui se tenait juste à côté de sa sœur.
Chacun passa une très agréable soirée qui se termina tôt le lendemain. Harry pensa que c’était sans doute la dernière soirée de fête avant longtemps. Et que maintenant, il lui fallait aller de l’avant vers les dangers qui l’attendaient. Mais il était décidé à relever le défi. | |
| | | Shad-kun Elève de Première Année
Nombre de messages : 35 Date d'inscription : 25/10/2005
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Mer 8 Fév - 21:48 | |
| Mais non, je lis moi aussi >_< Et sur les 2 forums ou tu es inscrit !!! (enfin la ou tu es le plus avancé dans ta fanfic.) | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Mer 8 Fév - 23:04 | |
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| | | salicorne Elève de Seconde Année
Nombre de messages : 120 Age : 42 Localisation : Belgique Date d'inscription : 22/01/2006
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Jeu 9 Fév - 14:26 | |
| Lol désolé Albus forever, il m'a fallu deux aprem entière pour trouver cette cérémonie car je dois dire que c'est le truc le plus chiant que j'ai jamais écrit.
Oki Shad-kun lol en fait je suis sur pas mal de forums et à chaque fois c'est la même chose, je lis et puis je vois un truc où je veux vraiment répondre résultat il me une aprem pour tout lire lol.
Voici le chapitre 9
Le lendemain fut dur pour tout le monde. Bill et Fleur étaient trop fatigués la veille pour aller dormir dans leur nouvelle maison. Tout le monde participa au ménage. Lupin et Tonks arrivèrent dans l’après-midi pour les aider. Maugrey suivit peu après eux. Au soir, Dobby avait préparé un repas léger pour tous les gens présents.
Les parents de Fleur devaient retourner le lendemain soir mais parlaient de prendre une maison en Angleterre et de venir y finir leurs jours. Gabrielle avait demandé pour rester plus longtemps dans l’espoir de passer du temps avec ses nouveaux amis. Mrs Weasley lui proposa de rester jusqu’à l’anniversaire de Harry. Cette dernière semblait comprendre que, après cette date, Harry, Hermione et Ron ne resteraient pas. Harry avait l’impression qu’elle se faisait même à l’idée que Ginny partirait avec eux. Il lui trouvait un air résigné.
Le soir du départ de Mrs et Mr Delacour, Dobby leur prépara un repas délicieux. Mrs Weasley était triste du départ de Mrs Delacour qu’elle considérait maintenant comme une amie. Toute la famille sorti pour leur dire au revoir. Ils embrassèrent tout le monde et transplanèrent. Bill et Fleur les quittèrent peu de temps après. Charlie devait retourner chez lui le lendemain matin. Il resta donc encore un peu avec Fred et George. Harry appela Dobby pour le remercier de son excellent travail. Celui-ci était ravi des éloges que tous lui firent. - Dobby, je voudrais faire quelque chose pour te remercier. Que voudrais-tu ? Dobby, semblait terrifié que Harry lui demande ce qu’il voudrait. - Le maître est trop bon avec Dobby. Dobby aimerait simplement pouvoir rester au service de Harry Potter. - Ca tu l’es déjà, tu ne voudrais vraiment rien d’autre ? Je ne sais pas, euh de nouvelles chaussettes, un pull ? - Dobby a déjà tout ce qui lui faut en vêtements, Monsieur Harry Potter. Dobby aimerait juste s’occuper de la maison de son maître. Et le servir de son mieux. Harry était perplexe par cette réponse mais ça lui donna une idée. Mais il n’osa pas en dire plus devant la famille de Ron. - Ecoute Dobby, réfléchis et si tu trouves quelque chose qui te ferait plaisir, tu me le dis. Dobby regardait Harry avec ses grands yeux ronds, il agitait ses grandes oreilles avec espoir. Il semblait avoir compris qu’Harry avait eu une idée mais ne pouvait pas le lui dire maintenant. Harry s’était longtemps demandé où il pourrait habiter avec Ron, Hermione et Ginny pendant qu’ils cherchaient les horcruxes. Mais Dobby venait de lui donner la solution. Le Square Grimmaud en espérant que l’Ordre n’y avait pas installé à nouveau son quartier général.
Ils montèrent dormir quelques instants plus tard. Une fois dans la chambre de Ron. Harry appella Dobby qui apparut immédiatement. - Dobby, j’aimerais que tu ailles 12 Square Grimmaud, c’est chez moi. J’aimerais que tu me dises s’il y a quelqu’un. - Dobby fera ce que voudra Harry Potter. - Fais attention, cette maison est assez spéciale. Dans le couloir d’entrée, il y a un portrait qu’il ne faut surtout pas réveiller. L’elfe s’inclina profondément. - Je vais attendre ton retour, donc dés que tu en sais plus viens me prévenir tout de suite. - Dobby fera comme le maître le veut. Il s’inclina une fois encore et disparut dans un petit pops. Ron le regardait en attendant visiblement une explication. - Je ne sais pas ce que vous comptez faire mais après mon anniversaire, il faut que je parte. Je compte retourner dans la maison de Sirius. - Nous viendrons avec toi, répondit aussitôt Ron. Harry le regarda un instant, sans rien ajouter. Il était reconnaissant envers ses amis de toujours être à ses côtés. Même s’il se doutait qu’à un certain moment ceux-ci ne pourraient pas le suivre. Harry et Ron s’installèrent dans leur lit en attendant le retour de Dobby. Celui-ci revint une demi-heure plus tard. - Ca s’est bien passé ? demanda avidement Harry. - Oui Monsieur, la maison est vide. Et ne semble plus avoir été habitée depuis un certain temps. - Merci, c’est très bien. Je te félicite. - Dobby est très heureux de vous servir, Monsieur. - Tu es sûr que tu ne veux rien ? Insista Harry, qui avait très envie de lui faire plaisir. - Dobby est très heureux comme ça, Monsieur. Il a un bon maître et a du travail. - Comme tu veux. J’aimerais encore te demander quelque chose. Mais il faudra que tu sois particulièrement discret. Harry s’interrompit un instant pour bien faire comprendre à l’elfe que c’était très important. - J’aimerais que tu rendes cette maison habitable. Mais personne ne doit le savoir. - Ce sera fait Harry Potter, Monsieur. Dobby s’inclina et disparu. - Nous allons donc retourner Square Grimmaud, déclara Ron. - Oui, je crois que c’est un des endroits les plus sûrs et où personne ne nous posera de questions. - Nous devrions recommencer les entraînements, dit Ron. Je pense que cela nous sera utile. - Oui, mais à partir de demain nous aurons plus d’occasions. - Je me demande pourquoi Hagrid n’est pas venu hier. Je sais que ça aurait fait plaisir à Bill qu’il soit venu. Je l’ai entendu discuter avec mon père. Il regrette aussi que Dumbledore n’ait pas été celui qui scellait le serment. - Tu crois que Hagrid aurait des ennuis ? Il n’a rien dit quand on s’est vu au Chemin de Traverse. - C’est possible et puis avec l’attaque des mangemorts, on a pas su lui parler. - Maintenant que tu m’en parles, je lui avait envoyé un courrier pour lui demander de ses nouvelles et je ne l’ai pas ouvert. - Pourquoi ? - Je voulais envoyer Hedwige au Professeur McGonagall, pour lui demander Dobby. Et j’ai complètement oublié de lire le message de Hagrid. Harry se leva d’un bond de son lit et commença à fouiller dans le tas de robes qui traînaient à gauche et à droite. Il finit par trouver le parchemin après un long moment de recherche. Il l’ouvrit et lut :
Cher Harry,
Je vais bien et j’espère que toi aussi. La mort de Dumbledore a profité à nombre de créatures peu recommandables. Certaines ayant élu domicile à Poudlard, je ne suis pas sûr de pouvoir venir au mariage. Mais je sais que nous nous verrons avant ça, au Chemin de Traverse. D’ici là prend bien soin de toi.
A très bientôt
Hagrid.
- Pour que même Hagrid qualifie ces créatures de peu recommandables, elles doivent être terrible. Déclara Ron qui avait lu par dessus son épaule. - Quelle créature pourrait être assez terrifiante pour que même Hagrid ne les aime pas ? - Je ne sais pas trop. Il doit en exister beaucoup : les basilics, les manticores, les chimères, les vampires,… Il peut encore y avoir d’autres mais, venant d’Hagrid, ça doit être vraiment des bêtes monstrueuses. - Tu dis des vampires mais j’ai rencontré Sanguini, l’année dernière à la fête de Noël de Slughorn, il n’avait pas l’air particulièrement dangereux. - Un vampire sous sa forme humaine et seul, ce n’est pas grave mais s’ils sont nombreux sous leur forme de vampire, ça peut être extrêmement périlleux. Heureusement , ils craignent la lumière du jour. - Au cours, on explique comment s’en débarrasser mais les différents professeurs de DCFM ne nous ont jamais dit qu’en grand nombre ils sont si redoutables. - D’après ce que m’a dit mon père, avant, ils étaient des milliers mais le Ministère les a chassés comme les géants. Harry se demandait quelle créature pouvait être assez impressionnante pour que Hagrid n’ait pas su venir au mariage de Bill. Ron et lui cherchèrent encore un long moment quel monstre pouvait autant inquiéter le garde chasse de Poudlard. Ron proposa même d’aller réveiller les filles mais Harry l’en dissuada ; autant les laisser profiter d’une bonne nuit de sommeil. De plus, ça pouvait attendre le lendemain.
Le jour suivant, il était déjà tard quand Harry s’éveilla. Il avait passé une bonne partie de la nuit à penser à la perte que représentait la mort de Dumbledore tant pour le monde des sorciers que pour lui. Sans Dumbledore, il n’aurait jamais su récupérer le faux horcruxe. Quand il s’était enfin endormi, ses rêves avaient été peuplés de bêtes monstrueuses.
Dés il descendit à la cuisine, Ginny se précipita vers lui d’un air ravi. - J’ai reçu mes résultats de buses. S’écria-t-elle. Elle lui tendit le parchemin venant de Poudlard. Harry s’en saisit et regarda les résultats : Astronomie A Soins aux créatures magiques E Sortilèges E Défense contre les forces du mal E Arithmancie D Botanique A Histoire de la magie E Potions E Métamorphose O
- C’est vraiment super, Ginny. Mes félicitations. Mrs Weasley semblait particulièrement ravie des résultats de sa fille. - Harry, une lettre est arrivée pour toi aussi. Harry contempla Mrs Weasley avec surprise. Il prit la lettre qu’elle lui tendait. Ron, Hermione et Ginny s’approchèrent pour lire en même temps que lui ce qu’elle contenait.
Cher Monsieur Potter,
J’ai le plaisir de vous annoncer que vous êtes un des légataires de Monsieur Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore. Nous vous demandons de vous présenter aujourd’hui dans la journée, à Poudlard.
Avec mes salutations distinguées
Thanatos Livingstone
Harry relu le parchemin puis se tourna vers ses amis. Ils semblaient aussi interdits que lui. Mrs Weasley s’inquiéta de leur réaction. - Que se passe-t-il ? - Harry a visiblement hérité de Dumbledore. Répondit Ron encore sous le coup de la surprise. - Je dois aller à Poudlard aujourd’hui. Déclara Harry, les yeux toujours posés sur la lettre. Mrs Weasley fixait Harry avec une étrange expression. - Je vais prévenir Arthur, il est partit tôt ce matin car il devait aller à un rassemblement de l’Ordre. A ce moment, Mr Weasley arriva dans le jardin et entra précipitamment. - Molly, tu n’imagines pas ce qui vient de nous arriver !! S’exclama-t-il. - Arthur, tu tombes bien, j’allais justement t’envoyer un message. Ils avaient parlé tous les deux en même temps. Ils se regardèrent un court instant. Mr Weasley se ressaisit le premier. - Pourquoi, que ce passe-t-il ? Interrogea Mr Weasley soudain inquiet. - Harry doit aller à Poudlard, Dumbledore lui a légué quelque chose. Expliqua Mrs Weasley. Mr Weasley se figea, regarda Harry avec stupefaction. - Toi aussi? Tous regardèrent Mr Weasley avec effarement. - Tu veux dire que tu dois également aller à Poudlard ? Demanda lentement Mrs Weasley. - Oui j’ai reçu une lettre ce matin. Ron semblait ébahi par cette nouvelle et honoré que Dumbledore ait pensé à leur famille.
Il fut décidé que Mr Weasley et Harry iraient dans l’après-midi à Poudlard avec le magicobus. Hermione, Ginny et Ron avaient demandé pour aller avec eux. Mais Mr Weasley les avait convaincus de rester au Terrier en les attendant. Harry en était assez heureux, il n’aurait pas su expliquer vraiment pourquoi, mais il avait toujours eu une relation privilégiée avec Dumbledore et avait envie d’être seul pour découvrir ce que ce dernier voulait lui laisser de lui. Pendant le dîner toutes les conversations furent orientées sur les nouvelles de la matinée. A un tel point que Harry constata que plus personne ne parlait de la lettre de Hagrid. Il se dit qu’il verrait par lui-même quelles sont les créatures monstrueuses de Poudlard. Mrs Weasley finit par dire que quelque soit l’héritage de Dumbledore, elle aurait de loin préféré qu’il reste encore de nombreuses années en vie. Ce que tout le monde approuva, Harry le premier. Mr Weasley conclu que Dumbledore ne laissait jamais personne indifférent et que tous ceux qui l’avait rencontré ne pouvait pas ne pas l’aimer ou tout du moins éprouver un profond respect pour lui. Harry et Mr Weasley partirent peu après le repas. Mr Weasley appela le bus d’un coup de baguette magique. BANG Le double impérial violet s’arrêta devant eux. Le nouveau contrôleur les fît monter. Il avait un regard morne et des cheveux blonds semblables à ceux d’un mouton. Il les salua d’un simple signe de tête. Le Magicobus ne comptait que quelques sorciers qui avaient l’air de regretter d’être là. Mr Weasley indiqua la destination au contrôleur. Ensuite, Harry et lui allèrent s’asseoir au fond du bus. Harry choisit une place à côté de la fenêtre. Le Magicobus démarra dans un bruit assourdissant. Quelques minutes plus tard, le contrôleur vint chercher l’argent du voyage. Harry en profita pour lui demander des nouvelles de Stan Rocade. Il n’en avait aucune et le ministère ne semblait pas prêt de le relâcher. Quand il fut parti, Harry s’abîma dans la contemplation du paysage. Le bus faisait toujours des bonds de plusieurs centaines de kilomètres, mais Harry ne le remarquait pas spécialement. Au bout d’un moment, Harry interrogea Mr Weasley. - Vous avez parlé de la famille de Malefoy avec l’Ordre ? - Oui, nous en avons parlé et nous avons décidé de les protéger. D’ailleurs, je suis heureux que tu m’en parles, car nous allons avoir besoin de toi. - De moi ? S’écria Harry stupéfait. - Oui, de toi. Nous connaissons un endroit parfait pour les mettre à l’abri pour au moins un temps. Mais nous avons besoin de toi pour les y installer. - Vous voulez les installer au Square Grimmaud ? Demanda Harry en essayant de cacher au mieux sa contrariété. - Non pas exactement, je suppose que tu comptes utiliser un jour ou l’autre la maison de Sirius. De plus l’Ordre ne pense pas que ce soit l’idéal de les installer dans leur ancien quartier général. Harry se sentit soulagé et se demanda en quoi il pourrait être utile à l’Ordre. S’il ne comptait pas utiliser l’ancienne maison des Black. Mr Weasley baissa tellement la voix que Harry lu plus sur ses lèvres qu’il n’entendit la suite : - Nous allons les cacher dans la Chambre des secrets. Harry resta comme frappé par la foudre, il n’en croyait pas ses oreilles. - D’ailleurs si tu veux bien, nous allons profiter de notre passage à Poudlard pour aller y faire un tour. Reprit Mr Weasley. Harry comprenait très bien en quoi la Chambre pouvait être un des meilleurs endroits pour cacher la famille Malefoy. Seul lui et Voldemort pouvaient l’ouvrir. De plus très peu de gens savaient où se trouvait son entrée. La Chambre n’évoquait pas de bons souvenirs à Harry, il se souvenait comment il avait dû y aller rechercher Ginny quelques 5 années plus tôt et comment il avait dû combattre le souvenir de Tom Jedusor et le monstre de Salazar Serpentard. - Nous aurons besoin de balais pour en sortir. Déclara-t-il simplement. Mr Weasley acquiesça d’un mouvement de tête, garda le silence un court instant puis reprit : - Evidemment, il y aura des aménagements à faire, mais ça devrait aller. Harry avait du mal, à comprendre ce que signifiait ce que venait de lui demander Mr Weasley. Mais n’avait aucun plaisir à l’idée de retourner dans la Chambre des secrets. Ca restait un des endroits les plus effrayants qu’il connaissait. Mais d’un autre côté c’était le meilleur endroit pour cacher quelqu’un. Car Harry doutait fortement que même Voldemort aurait l‘idée de venir chercher les Malefoy dans cet endroit. | |
| | | Shad-kun Elève de Première Année
Nombre de messages : 35 Date d'inscription : 25/10/2005
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Jeu 9 Fév - 14:29 | |
| Oui mais sur le forum ou il y a xelyon et MP10 (je suis sur que tu t'en souviens), on est impatient d'avoir la suite :/ | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Jeu 9 Fév - 19:03 | |
| Une lectr ice... remarque moi non plus j'ai pas trop de lecteurs... Super, comme d'hab Tu crois pas qu'ils vont un peu se sentir seuls dans la chambre des secrets et si on en croit Lockhart (comment ça s'écrit ce bins ?) "c'est dégoutant ici " enfin bon, ça ne sera qu'un reflet de leur puanteur intérieur, et ils seront avec leur pote Serpentard. Par contre, c'est bizarre la Chambre de Secrets comme cachette de Voldemort, puisqu'il est un des seuls à pouvoir l'ouvrir... Il y a aussi les salles où il y avait la pierre philosophale, c'est bien planqué comme coin. Sa t'embête si je copie plus ou moins ton idée pour le mariage, parce que c'est un peu chiant les cérémonies de mariage ... | |
| | | salicorne Elève de Seconde Année
Nombre de messages : 120 Age : 42 Localisation : Belgique Date d'inscription : 22/01/2006
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Ven 10 Fév - 16:37 | |
| Non du tout vas-y.
J'ai pris la chambre des secrets car justement le nombres de gens pouvant l'ouvrir est très limité et qu'en plus je ne crois pas que Voldemort penserait a y aller. De plus les enchantements magiques qui protègent Poudlard protège automatiquement la chambre des secrets,....
Voici la suite qui est le chapiter 10 mais qui au départ était le chapitre 9. Voici donc le 10 enfin la première partie
Ils arrivèrent quelques instants plus tard à Pré-au-lard puis prirent rapidement la direction de l’école. Harry remarqua qu’il y avait quelque chose dans l’air, comme une attente fiévreuse. Il lui semblait qu’il y avait un bruit de fond, étrange et lancinant. Mr Weasley et lui avançaient à grand pas. Plus ils se rapprochaient de Poudlard et plus le bruit augmentait. Une fois dans le parc, le bruit était assourdissant. - Mais qu’est-ce que c’est que ce bruit ? Cria Harry à Mr Weasley qui avait le visage très pâle. - Ce sont des vampires, ils sont revenus. Depuis la disparition de Tu-sais-qui, ils étaient partis se cacher en Transylvanie. Mais depuis la mort de Dumbledore, ils sont de retour. Plus personne ne sort de chez lui la nuit. Mais ne t’inquiète pas, la journée ils ne sont pas dangereux tant qu’on ne pénètre pas dans la forêt. Harry comprit alors pourquoi Hagrid n’avait pas su venir au mariage de Bill. Il voyait, même d’aussi loin, que les vampires devaient être des milliers car ils faisaient bouger la canopée. Il fut parcouru d’un frisson d’effroi en pensant au nombre de victimes que tout ces vampires pourraient faire. - Quoi qu’il arrive, nous devons être absolument partis avant que le soleil ne se couche sinon, nous devrons passer la nuit ici. Déclara Mr Weasley en accélérant sensiblement le pas. Harry n’avait nulle intention de s’attarder avec cette foule de bêtes immondes qui rôdaient dés que la nuit tombait. Il se contenta d’un hochement de tête. De toutes façons, vu le bruit, Mr Weasley ne l’aurait pas entendu.
Ils entrèrent rapidement dans le grand hall de Poudlard. Ils furent accueillis par Hagrid. - Hagrid vous allez bien ? Demanda Harry inquiet pour son ami. - Oui, ça va. J’ai été surpris de ne pas avoir de tes nouvelles plus tôt. Je me suis fait beaucoup de souci pour toi après ce qui s’est passé sur le Chemin de Traverse. Harry se sentit coupable de ne pas avoir répondu plus tôt à la lettre de Hagrid. - Je suis vraiment désolé de ne pas vous avoir donner des nouvelles plus tôt, mais avec tout ce qui est arrivé ces derniers temps,… - Ce n’est pas grave. Marmonna Hagrid. Je sais que tu as été très occupé. Harry savait qu’il était déçu de ne pas avoir eu de nouvelles, mais il ne savait pas quoi faire pour se racheter. - Le Professeur McGonagall vous attend dans son bureau. Le nouveau mot de passe est : Callisto. - Très bien, ne perdons pas de temps. Il nous reste pas mal de choses à faire. Harry et Mr Weasley s’engagèrent dans les escaliers. Harry trouvait étrange de pénétrer dans l’école sans entendre les rires, cris et autres bruits d’élèves. Poudlard lui faisait à présent penser à un sanctuaire abandonné. Ils ne croisèrent personne dans les couloirs à l’exception de Miss Teigne. Arrivés devant la gargouille, Mr Weasley lui donna le mot de passe. Elle s’écarta pour les laisser passer et ils se positionnèrent sur l’escalier alors que celui-ci commençait son ascension vers le bureau directorial. Ils frappèrent à la porte et attendirent. Le Professeur McGonagall vint leur ouvrir. Elle semblait plus fatiguée que d’habitude mais c’était le seul changement visible que Harry remarqua. Elle leur présenta Mr Livingstone, qui était un homme entre deux âges. Il portait des lunettes en écaille et avait des yeux étrangement délavés, on aurait dit qu’il avait pour ainsi dire les yeux blancs. - Pendant que Mr Weasley s’entretiendra avec vous, Mr Potter et moi attendrons dans le couloir. Déclara le Professeur McGonagall. - Très bien, excellente idée, Minerva. Répondit Livingstone d’une voix cassée. Harry descendit avec la directrice dans le couloir. - Je voulais profiter de l’occasion pour vous demander un service, déclara le professeur McGonagall. J’aimerais que vous nous aidiez à retrouver l’armoire à disparaître. Nous savons où se trouve la salle sur demande mais nous ignorons comment trouver l’armoire. Harry resta perplexe un instant : tout le monde lui demandait de l’aide. L’Ordre semblait avoir changé d’avis sur son jeune âge et autres considérations du même style. Ses sentiments étaient assez mitigés, l’envie de donner un coup de main aux membres de l’Ordre était forte mais d’un autre côté, il devait se concentrer sur sa mission principale. - Je peux toujours essayer mais je ne promet rien. De plus Mr Weasley et moi avons déjà pas mal de choses à faire. Vous le savez sûrement, nous comptons descendre dans la Chambre des secrets,… - Je le sais très bien, mais comprenez que l’école reste en danger tant que nous n’aurons pas détruit cette armoire. Harry répondit par un hochement de tête très lent, il venait de se rappeler avoir vu cette armoire au cours de l’année précédente. Le jour où il avait caché le livre de Rogue dans la salle sur demande. - Je crois que j’ai une idée mais il est difficile de prévoir comment la salle va se présenter. Il se souvenait avoir vu l’armoire à disparaître en cachant le livre du Prince. J’ai essayé pendant longtemps de l’ouvrir pour savoir ce qui faisait Malefoy mais je n’ai jamais réussi. De plus, rien ne dit qu’il n’y a pas en ce moment même des mangemorts dans la salle sur demande. - Nous le savons très bien et c’est pour cette raison que nous voulons absolument la détruire. Mr Weasley vint les rejoindre, il tenait en main un paquet soigneusement emballé de la taille d’un manche à balai. - Mr Livingstone t’ attend, Harry. - Allez-y, Potter. Nous en rediscuterons après. Dit McGonagall d’un ton sec. Harry tourna les talons et remonta dans le bureau directorial. Quand, il entra, il trouva l’exécuteur testamentaire debout derrière l’ancien bureau de Dumbledore. - Le professeur Dumbledore nous a laissé des instructions précises sur les démarches à entreprendre après sa mort. Harry n’écoutait plus Mr Livingstone et se tourna lentement vers le portrait de Dumbledore, celui-ci lui lançait un regard perçant. Celui qui donnait l’impression à Harry que son ancien directeur pouvait lire en lui aussi facilement que dans un livre. - Voici ce qu’il vous réservait, continua son interlocuteur. Il lui tendait une boîte de taille moyenne, elle était en bois ouvragé de petites sculptures qui représentaient l’emblème de Poudlard. Harry s’en saisit et la regarda pendant un long moment se demandant s’il devrait ouvrir ou pas. Il choisit d’attendre car elle contenait peut-être quelque chose qui ne regardait que lui. L’exécuteur testamentaire continua son laïus, Harry ne l’entendit pas plus. Mr Livingstone lui tendit une lettre, dont il s’empara. Il était noté : « A l’attention de Harry Potter ». Harry reconnu sans peine l’écriture de Dumbledore. Peu après, Mr Livingstone le reconduisit à la porte du bureau. Avant de sortir, il regarda un moment, le portrait de Dumbledore qui lui adressait un sourire énigmatique. Il retrouva le professeur McGonagall et Mr Weasley dans le couloir. Ils semblaient parler de la salle sur demande. - Ah, Harry, ça s’est bien passé ? Demanda Mr Weasley avec curiosité. - Oui, tout s’est bien passé. Il préféra ne rien ajouter de plus. - Minerva m’a expliqué le problème de la salle sur demande. Et je propose que nous commencions avec elle car le danger immédiat vient de là. Ensuite, nous verrons si nous avons le temps de nous occuper de la Chambre sinon soit on reste ici pour la nuit soit nous reviendrons un autre jour. Harry marqua son accord d’un hochement d’épaules. Le professeur McGonagall ouvrit une salle de classe pour qu’ils puissent y déposer ce dont ils n’auraient pas besoin jusqu’à leur retour de la Chambre des secrets. Ils prirent la direction de la salle sur demande. Arrivé devant, Harry fit signe aux autres de rester en arrière. Il passa trois fois devant l’endroit où la porte devrait apparaître. En demandant : Je voudrais aller rechercher mon livre,… Je voudrais aller rechercher mon livre,… Je voudrais aller rechercher mon livre. La porte apparu. Harry se tourna vers le professeur McGonagall et Mr Weasley. Son ancien professeur de métamorphose lui fit comprendre qu’il pouvait ouvrir la porte, d’un simple signe de tête. Tout trois sortirent leur baguette. Mr Weasley empoigna la poignée et ouvrit la porte brusquement. Harry fut une nouvelle fois surpris par la taille monumentale de la pièce. - Potter, il faudra un jour que vous me disiez comment vous avez fait pour trouver ceci. Déclara le Professeur McGonagall à voix basse. - Mais c’est gigantesque, nous en avons pour des heures à chercher. Répliqua Mr Weasley dans un chuchotement à peine audible. - Je crois me souvenir plus ou moins de quelle direction j’avais prise. - Très bien. Dans ce cas nous détruirons d’abord l’armoire et ensuite nous chercherons dans la salle pour voir s’il y a quelqu’un. Tous avancèrent prudemment le long des allées. Harry ne souvenait plus exactement du chemin qu’il avait emprunté, mais avait une bonne idée de la direction à prendre. - C’est incroyable, murmurait de temps en temps la directrice. - Les trois quarts de ce qui se trouve ici sont des objets interdits par le ministère ou par le règlement de l’école. Déclara-t-elle à Mr Weasley dans un murmure. Harry profita de l’occasion pour regarder de plus près les objets que renfermait la salle. Il y avait vraiment de tout, des livres dont même le titre s’était effacé, des bouteilles aux contenus divers, des objets cassés de toutes sortes, du mobilier scolaire en passant par des portraits représentant des monstres dont Harry n’avait jamais entendu parler. A certain endroits, on aurait dit que quelqu’un était passé et avait fait tomber certaines piles d’objets qui étaient répandus en travers du chemin. Après avoir tourné une bonne demi-heure dans toutes les allées, Harry finit par reconnaître à la fois l’armoire à Disparaître et le placard dans lequel il avait caché le livre de Rogue. Il montra l’armoire d’un geste au professeur McGonagall. Celle-ci s’avança vers l’armoire, brandit sa baguette et détruisit l’armoire. - Très bien maintenant, il va nous falloir fouiller toute la salle . Dit-elle d’un ton à la fois déterminé et las. La salle était tellement grande et avec tellement de possibilités de cachettes qu’il allait leur falloir des heures pour tout fouiller. - Professeur, ne peut-on pas demander de l’aide pour la fouiller ? Demanda Harry qui n’avait pas trop envie de devoir passer la nuit dans un Poudlard complètement vide et encore moins passer des heures à chercher alors que la salle pouvait très bien être vide de monde à par eux. - C’est une bonne idée Potter, mais il faudra du temps pour avoir une aide extérieure. De plus, à part nous et quelques elfes, il n’y a personne dans l’établissement. Harry resta un instant silencieux, il réfléchissait à comment organiser les recherches pour que ça prenne le moins de temps possible et à qui ils pourraient bien demander un coup de main. - Dobby, dit-il finalement. Crac L’elfe de maison apparut à moins d’un mètre de lui. - Le maître a appelé Dobby. Que puis-je faire pour Harry Potter, Monsieur ? Demanda l’Elfe de maison en s’inclinant très bas. - Dobby, merci d’être venu. J’aimerais que tu nous aides à chercher s’il y a quelqu’un dans la pièce. Il pourrait y avoir un mangemort. Et nous voudrions être sûrs. - Dobby va aider, Harry Potter. Répondit simplement l’elfe, qui s’inclina et disparut. Dés que Dobby eut disparu, Harry, Mr Weasley et le professeur McGonagall commencèrent leurs recherches et se répartirent chacun une partie de la salle. Au cours de ses prospections, plusieurs objets attirèrent le regard de Harry, notamment une sphère d’or brillante, une grande boîte dont s’élevaient des grognements. L’objet qu’Harry remarqua le plus fut une mappemonde indiquant des continents étranges, qui se trouvaient tous au-dessus d’une véritable montagne, elle brillait émettait comme un chant étrange. Harry fut tiré de sa contemplation par un Crac, non loin de lui. - Monsieur, il n’y a aucun mangemort dans la salle, déclara Dobby en s’inclinant très bas. - Tu as déjà fait tout le tour de la salle ? S’ étonna Harry. - Oui, Harry Potter. Mais Dobby a demandé l’aide des elfes de maison de Poudlard et nous pouvons vous affirmer qu’il n’y a aucun mangemort dans tout le château. - Très bien Dobby et merci pour ton aide ainsi que celle des autres elfes de maison. Il cria après la directrice et Mr Weasley pour les prévenir qu’ils pouvaient arrêter leurs recherches. Ils furent particulièrement soulagés de l’apprendre. Harry songea un instant à aller rechercher le livre du Prince mais voyait mal comment se justifier quand à la provenance du livre. Et tout trois sortirent. Ils avaient passé plus de deux heures dans la salle et Harry songea qu’il était temps qu’ils aillent dans la Chambre car ils en avaient encore pour un bout de temps tandis que la nuit approchait inexorablement. Ils prirent rapidement la direction des toilettes de Mimi-Geignarde. Une fois arrivés devant la porte des toilettes, Harry ouvrit la porte. Mr Weasley et le professeur McGonagall hésitèrent à le suivre. Ils semblaient trouver étrange d’aller aux toilettes mais le suivirent sans poser de question. Arrivés devant les lavabos, Harry se positionna devant le robinet qui n’avait jamais fonctionné. - Ouvre-toi, dit-il en fourchelang. Le lavabo bascula et disparut. A sa place, le grand tuyau noir menant au entrailles de Poudlard était apparu. - Harry, comment as-tu fait pour découvrir comment ouvrir la Chambre ? - Euh, c’est une très longue histoire. Harry se dit qu’il valait mieux ne pas raconter devant le professeur McGonagall comment Ron et lui avait découvert l’entrée de la chambre. Elle risquait de se rendre compte du nombre impressionnant de règlements qu’ils avaient violés cette année-là. Il nous faudrait des balais pour remonter tantôt. - Nous les ferrons venir tout à l’heure. Répondit simplement la directrice. - Très bien allons-y. S’exclama Harry en s’asseyant au bord du trou. Vous verrez, la descente est longue mais sans danger. Et il se laissa glisser. La descente lui parut encore plus longue que dans son souvenir. Mais le tuyau redevint brutalement horizontal. Il se releva et s’écarta pour laisser de la place aux autres. Mr Weasley le suivait de près et quelques instants plus tard le professeur McGonagall arrivait elle aussi dans le tunnel aux parois de pierre. | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
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| | | | salicorne Elève de Seconde Année
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| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Sam 11 Fév - 16:18 | |
| Lol oui c'est possible, aujourd'hui je ne suis pas en état de réfléchir, j'ai une de ces grippe,...
Voici la fin du chapitre 10
- On doit être vraiment loin de la surface fit remarquer Mr Weasley. Quand je pense que toi et Ron êtes descendus dans ces profondeurs alors que vous n’aviez que douze ans, ça m’inquiète encore plus. Mais je vous suis très reconnaissant de l’avoir fait sinon Ginny serait morte ce jour-là. - Cet endroit est vraiment effrayant, déclara l’ancien professeur de métamorphose à mi-voix. Harry ne put s’empêcher de se dire que, maintenant que le basilic était mort, l’endroit était bien moins effrayant que 4 ans auparavant. Il sortit sa baguette et en fit jaillir de la lumière. Et avança dans le tunnel sombre, froid et humide. Des restes de proies du basilic jonchaient toujours le sol et émettaient des craquements sinistres sous leurs pas. Ils arrivèrent bientôt à l’endroit où le plafond s’était effondré lors de son précédent passage, à cause de leur ancien professeur de DCFM qui était plus doué pour signer des autographes que pour donner des cours dignes de ce nom. - C’est Lockhart qui a fait s’effondrer le plafond avec la baguette de Ron. Il faudra ménager un passage plus sûr car le trou ne nous permet plus de passer. - Je pense qu’en s’ y mettant à trois, nous arriverons à réparer le plafond. Répondit simplement Mr Weasley en interrogeant le professeur McGonagall du regard. Celle-ci acquiesça par un hochement de tête et prépara sa baguette. - A trois. Dit-elle. - Un,… Deux,…Trois. - Reparo s’écrièrent-ils tous ensemble. Les débris du plafond reprirent leur place sur la voûte du tunnel. Le chemin était à présent dégagé. - Il faudrait aussi faire disparaître tous les cadavres qui jonchent le sol, déclara la directrice en faisant disparaître ceux qui l’entouraient. A quelque distance de là, ils tombèrent sur les reliefs de la peau du serpent. Il n’en restait plus grand chose. Le temps avait fait son œuvre. Harry vit que Mr Weasley était parcouru d’un frisson en voyant les restes de peau. - Il devait être énorme. Murmura-t-il plus pour lui que pour les autres. Harry répondit simplement : - Il l’était. Ils continuèrent leur progression en silence. Quelques instants plus tard, ils s’arrêtèrent devant le mur où étaient sculptés deux serpents entrelacés. Harry les contempla un instant avant de dire en fourchelang : - Ouvrez. Les deux serpents se séparèrent, le mur s’ouvrit leur laissant la voie libre. Ils étaient parvenus à la Chambre des secrets. Harry pensa qu’elle était toujours aussi impressionnante et eut du mal à réprimer un frisson. Ils s’avancèrent lentement entre les piliers qui retenaient le plafond. Face à eux se déployait l’immense statue de Salazar Serpentard. Harry marcha jusqu’aux pieds de la statue et leva la tête pour voir la tête d’où était sortit le basilic. En baissant la tête, il vit qu’il était là où s’était trouvé le corps de Ginny. Il eut un pincement au cœur en se souvenant de cette image douloureuse. Il se tourna pour voir où se trouvaient les autres et les découvrit près du corps sans vie du Roi Serpent. Il s’approcha et remarqua que le serpent lui paraissait encore plus gros que dans son souvenir. - Je n’aurais jamais imaginé qu’il était aussi monstrueux et aussi gigantesque, murmura le professeur McGonagall. Harry sentit dans sa voix une émotion profonde. - Quand je pense que tu l’as affronté seul, Harry, c’est vraiment extraordinaire que tu ais réussi à t’en sortir vivant. - Si Fumseck et le Choixpeau ne m’avaient pas aidé, je serais très certainement mort. Répondit Harry d’une voix sans timbre. Il se détourna du corps et alla faire tout le tour de la salle. Il n’avait jamais eu l’occasion de la visiter en détail. Il remarqua qu’il y avait une petite salle le long du mur, de chaque côté de la statue. Il pénétra dans celle qui était la plus proche de lui. Elle était vide, avait une taille comparable à celle du salon des Dursley et avait le plafond nettement plus bas que la Chambre. - Ce sera parfait pour installer les Malefoy. Il y aura nettement moins de travail que ce que je le craignais. Déclara Mr Weasley ravi. La directrice et lui se mirent au travail. Ils faisaient apparaître des meubles ça et là pendant que le père de Ron matérialisait toute une chambre à coucher dans la pièce où il se trouvait quelques instants plus tôt avec Harry. Le professeur McGonagall préparait une salle de bain dans l’autre. Ils finirent rapidement les préparatifs. En regardant les transformations de la pièce, Harry se dit que, maintenant, il n’y avait plus aucune trace du combat pour la vie qu’il avait mené en ces lieux à la fois contre un serpent gigantesque et contre la réincarnation du plus grand mage noir de tous les temps. Il se dit que la situation était particulièrement ironique. L’homme qui avait donné l’horcruxe de Voldemort à Ginny était en prison et son fils allait se cacher là où Voldemort avait repris pour la première fois forme humaine en se nourrissant de la force vive de Ginny. A cette pensée, un frisson le parcourut. Il avait été fou de se laisser fléchir par Ginny. Jamais il n’aurait dû. Le danger du passé n’était rien par rapport au danger qui les attendaient. Ginny avait déjà failli mourir une fois de la main même de Voldemort, ici même dans cette chambre qu’ils quittaient en ce moment. Ni lui, ni personne d’autre ne pourrait la protéger. Harry suivit Mr Weasley et la directrice dans le tunnel les menant à la surface sans se rendre compte de ce qui l’entourait. Il avançait par automatisme. Il avait une envie grandissante de serrer Ginny contre lui.
Il fut ramené à la réalité quand Mr Weasley lui toucha le bras pour attirer son attention sur les balais qui n’attendaient plus qu’eux pour les ramener l’intérieur du château. Harry enfourcha un des balais. Avant de décoller, il jeta un coup d’œil pour voir si les autres étaient prêts. Ils lui firent signe d’y aller.
Il commença l’ascension du tuyau. Il devait faire attention pour ne pas se cogner contre les parois et c’était plus dur de négocier en douceur les coudes verticaux. Il fut rapidement à la surface. Quelques instants plus tard, tout trois regardèrent le lavabo reprendre place.
Ils se dirigèrent immédiatement vers la classe dans laquelle étaient enfermés les objets que Dumbledore avait légué à Mr Weasley et à Harry. Ensuite, ils reprirent très vite la direction du hall d’entrée car la nuit approchait à grands pas. En chemin, le professeur McGonagall dit : - Je vais demander à un elfe de maison de se mettre au service des Malefoy pendant leur séjour ici. Mais je ne pense pas qu’il y en ait beaucoup de volontaires. - J’en connais un qui en sera ravi. Déclara Harry, ayant soudain une idée. - On ne peut pas faire confiance à Kreattur. - Non, c’est sûr. Mais en lui donnant des ordres très précis, ça devrait aller. Je le préviendrai quand les Malefoy seront arrivés. Harry réfléchit un instant, aux ordres précis qu’il donnerait à Kreattur et se dit non sans un certain plaisir que, s’il se comportait un minimum avec les Malefoy comme eux se comportaient avec lui, Drago le détesterait bien vite. - Comment allez-vous prévenir les Malefoy ? S’inquiéta Harry alors qu’ils arrivaient à la porte d’entrée. - Je pensais te demander d’ envoyer Dobby. Il a montré une loyauté sans faille jusqu’à présent. De plus, il connaît très bien les Malefoy. Bien que cette solution ne l’enchantait pas, Harry du convenir qu’il ne voyait pas de meilleur moyen. - Pauvre Dobby. Lui qui les détestait, il va devoir courir un danger certain pour les aider à se mettre à l’abri. - Nous n’avons pas trouvé de moyen plus sûr sinon nous n’aurions pas hésité. Avant de quitter la directrice, Harry demanda : - Vous croyez que Poudlard réouvrira l’année prochaine ? - Je ne pense pas, la question est toujours débattue par le conseil d’administration. Mais avec tout les événements de l’année passée, il y a très peu de chance.
Ils saluèrent le professeur McGonagall et s’en furent rapidement vers le village. En quittant le château, Harry regarda un instant la tombe blanche proche du lac. Une fois arrivés sur place, Harry appela le bus avec sa baguette. Pré-au-Lard semblait vide d’habitants. Quelques instants plus tard, ils montaient vivement dedans, le soleil venant de se coucher. Au moment où le bus démarrait, Mr Weasley et Harry virent un nuage de vampires s’envoler de la forêt interdite. A part eux, le Magicobus ne comptait qu’un autre passager. - Le trajet sera court. Commenta Mr Weasley. Harry en était heureux : il avait envie de serrer Ginny contre lui mais aussi de découvrir ce que contenaient la boîte et la lettre.
Et en effet, moins d’un quart d’heure plus tard, le bus s’arrêtait devant le Terrier. Quand ils entrèrent, tout le monde les attendait avec impatience. Ron se précipita vers eux sous le regard exaspéré d’Hermione. - Ron, laisse-les au moins entrer et s’asseoir. S’écria Mrs Weasley qui avait visiblement passé l’après-midi à s’inquiéter pour eux. Ron rougit violemment et eut l’air honteux. Harry s’avança vers Ginny et la serra dans ses bras. Au bout d’un instant, Ginny releva la tête et le regarda d’un air grave. Il lui sourit, il se sentait enfin apaisé. Retourner dans la Chambre l’avait davantage secoué qu’il n’aurait pu l’imaginer. Dobby était rentré bien avant eux et avait préparé du chocolat chaud et des sandwiches pour tout le monde. Tous s’installèrent autour de la table. Mr Weasley choisit d’ouvrir le paquet que lui avait remis Mr Livingstone. Quand il l’ouvrit, Harry et Ron se regardèrent un court instant. Ils connaissaient bien cet objet. - Mais qu’est-ce que c’est ? Demanda Mrs Weasley. - L’épée de Godrich Gryffondor, répondit calmement Ginny qui ne regardait pas du tout l’épée mais Harry et son frère. Un silence se fit, tous regardaient l’épée avec respect. - Mais pourquoi Dumbledore nous donne-t-il cette épée ? Demanda Mrs Weasley de plus en plus surprise. - Pas la moindre idée, répondit lentement Mr Weasley en laissant courir son regard le long de la lame tranchante. Ses yeux posèrent ensuite sur la lettre. Il la prit, l’ouvrit et la lut en silence. Tout le monde était pendu à ses lèvres dans une attente fiévreuse. Harry observait attentivement Arthur Weasley. Ses yeux s’agrandissaient au fur et à mesure qu’il lisait. Un très court instant, il détacha le regard du parchemin et croisa celui de Harry, puis replongea dans sa lecture. Quand il eut fini, il regarda tout le monde et déclara d’une voix pleine d’incrédulité : - Nous sommes les descendants de Godrich Gryffondor. - QUOI ! S’exclama Mrs Wealsey. - C’est vrai? Demanda Ron qui ne semblait pas y croire. - Comment se fait-il qu’on ne l’ait jamais su? Interrogea Ginny d’une voix étrange. - Dumbledore avait l’épée depuis longtemps. Répondit Mr Weasley, montrant la lettre d’un geste de la main. Mais il n’apprit que récemment que nous étions les héritiers de Gryffondor. Pendant que tout le monde y allait de son commentaire, Mr Weasley fixa Harry avec insistance. Harry comprit qu’une partie de la lettre le concernait. Son regard semblait dire : Il faudra que nous parlions. Il lui fit un petit signe de tête pour lui dire qu’il avait compris. Il se leva discrètement et emporta sa boîte dans la chambre de Ron. Il resta un long moment assis sur son lit, regardant ce que lui léguait Dumbledore. Il ouvrit finalement la boîte. Elle contenait la bague des Gaunt et une sorte de poussière argentée qui scintillait, telle du sable blanc avec des reflets aux couleurs de l’arc-en-ciel. Harry approcha la boîte de ses yeux pour examiner plus en détail cette étrange poudre qui ne ressemblait à rien qu’il connaissait. Il sortit la lettre de sa poche et l’ouvrit d’un geste lent. Alors qu’il allait commencer la lecture, Hermione entra doucement. Il releva brusquement la tête. - Je te dérange ? Demanda Hermione d’une voix inquiète. Harry fut tenté de répondre oui, mais se contenta d’un haussement d’épaules. - Je voulais … voir comment tu allais. Quand tu es rentré, tu … ne semblait pas… Tu avais l’air bouleversé. Harry constata qu’Hermione craignait sa réaction. Il se douta que Ron lui avait dit de venir. - Le père de Ron nous a expliqué que vous étiez descendus dans la Chambre des secrets et que vous aviez été détruire l’armoire à disparaître. Harry resta silencieux, il ne savait que lui dire. Il voyait qu’Hermione s’inquiétait pour lui. - Ne t’inquiète pas, tout va bien. Ca m’a fait un choc de retourner à Poudlard et encore plus dans la Chambre mais maintenant tout va bien. Vas-y, je vais venir. Hermione le regarda un court instant avant d’acquiescer de la tête et de sortir. Il contempla encore un instant la porte par laquelle Hermione venait de le quitter, puis se pencha à nouveau sur le parchemin.
Cher Harry, Si tu lis ceci, c’est que je suis mort. J’espère que nous avons eu le temps de trouver l’horcruxe que nous nous apprêtons à aller chercher. Je t’ai transmis tout ce que je savais sur ceux qu’il te reste a trouver. Je sais que tu feras tout pour y arriver. J’ai écrit une lettre expliquant l’importance de la tâche qui t’attend à Arthur Weasley. Il devient le Gardien du Secret de l’Ordre du Phœnix et en prend naturellement le commandement. Comme tu dois le savoir à présent, il est l’héritier de Godrich Gryffondor. J’ai été très heureux de pouvoir te voir grandir et devenir l’homme que tu es. Tu m’as plus d’une fois surpris par ton audace et ton courage. J’ai eu souvent peur pour toi, mais à chaque fois que quelqu’un a eu besoin de ton aide, tu as relevé le défi de manière admirable.
Comme je te l’ai déjà dit, j’ai été très fier d’être responsable d’un être tel que toi. Je suis honoré d’avoir partagé un bout de chemin avec toi.
Je voudrais te remercier de m’avoir accordé ta confiance et ton amour. Tu as fait preuve à mon égard d’une fidélité sans faille et ce malgré mes faiblesses. Pour tout cela, je veux te dire : MERCI.
Je te lègue bien peu de choses par rapport à tout ce que tu m’as donné. Mais j’espère que cela te sera utile. Comme tu peux le voir, la boîte contient la bague des Gaunt et aussi de la poudre de nacre de Nautile. Celle-ci renferme un grand pouvoir magique. Elle décuple les pouvoirs du sorcier qui l’utilise. Mais je suis sûr que Miss Granger sera ravie de t’en dire plus à ce sujet.
Je te dis Adieu Harry Potter. Et longue vie.
Harry en avait les larmes aux yeux. Il était très touché par cette lettre. Il se désintéressait un peu de la boîte et de son contenu. La lettre de Dumbledore avait beaucoup plus d’importance pour lui. Il resta un très long moment assis dans la chambre de Ron à relire les derniers mots de son plus fidèle défenseur. Ensuite, de peur de les inquiéter, il descendit rejoindre les Weasley et Hermione. | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
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| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Dim 12 Fév - 10:54 | |
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| | | salicorne Elève de Seconde Année
Nombre de messages : 120 Age : 42 Localisation : Belgique Date d'inscription : 22/01/2006
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Dim 12 Fév - 15:08 | |
| Voici le chapite 11
Anniversaire
Le lendemain, Harry et Mr Weasley écrivirent un message pour Drago Malefoy.
Drago,
Après avoir consulté l’Ordre, nous avons décidé d’accepter ta requête. Nous avons trouvé un endroit où vous serez très bien. Nous attendons une réponse par retour de messager.
Harry Potter
Mr Weasley préféra ne pas signer, de peur que le courrier soit intercepté. - Tu sais, Harry, je ne sais pas si mettre Kreattur à leur service est une bonne chose. - En cas de problème, il pourra venir me prévenir immédiatement. Et en lui donnant des consignes très strictes, il ne devrait pas nous causer d’ennuis. - J’espère que tu as raison. - Kreattur sera plus heureux de travailler pour les Malefoy que de m’être utile. Harry avait une idée précise des ordres qu’il donnerait à l’elfe de la famille Black, il savait que la moindre erreur serait utilisée par Kreattur. Il appela Dobby, qui se matérialisa instantanément à ses côtés. - Le Maître a appelé Dobby ? demanda l’elfe en s’inclinant très bas. - Oui, Dobby. J’ai une très importante mission a te confier. Je vais te donner une lettre que tu devras remettre à Drago Malefoy. Mais soit très prudent. Il devra être seul quand tu lui donneras. C’est très important que personne ne te voie. Dobby le regardait l’air très inquiet et ne semblait avoir très envie d’aller voir les Malefoy. - Je sais ce que je te demande ne te plaît pas mais, crois moi, je ne vois aucune autre solution, sinon je ne te le demanderais pas. - Je ferais ce que veux Monsieur Harry Potter. - Merci Dobby, c’est vraiment très bien de ta part. Mais soit très prudent. - Personne ne doit te voir, pas même sa mère. Enchaîna Mr Weasley. - Tu devras aussi attendre sa réponse. Reprit Harry. - Dobby fera très attention, Monsieur. Harry lui donna la lettre, l’elfe s’inclina et se volatilisa. - Je souhaite que tout se passe bien. - J’espère que Dobby s’en sortira sans problème, déclara Hermione qui venait d’entrer. Mr Weasley partit quelques minutes après Dobby pour aller au Ministère. Il avait demandé à Harry de lui envoyer Dobby pour le tenir au courant de la réponse de Drago. Ron chuchota à l’oreille d’Harry : - Et si on s’entraînait en attendant son retour ? Harry marqua son accord d’un signe de tête et monta dans la chambre suivi de près par Ginny, Ron et Hermione. - On essaye de nouveaux sortilèges ? Proposa Harry. - Oui, excellente idée. S’exclama Hermione. J’en ai préparé quelques-un qui pourraient être très utiles. - Harry, est-ce qu’on pourrait savoir ce que t’a légué Dumbledore ? Demanda Ron. Ses oreilles étaient devenues de la douce couleur des pivoines de la tante Pétunia et son regard brillait de curiosité. Harry ne put s’empêcher de sourire, il sortit la boîte de sa valise et en montra le contenu aux autres. Ils furent tous impressionnés par la bague des Gaunt. Hermione poussa un cri d’excitation en découvrant la poudre de nacre. - Harry, c’est merveilleux, c’est extrêmement rare, je ne savais pas qu’on en trouvait encore. Le nacre de Nautile multiplie les pouvoirs de la personne qui l’utilise. Il faut néanmoins faire particulièrement attention quand on l’utilise. Car un sort simple et sans risque peut devenir mortel. Il faut un grand contrôle de soi pour l’utiliser. - Waouu,… Harry tu vas devenir invincible avec ça. - Non Ron, justement. Le nacre de Nautile provoque un sentiment d’invincibilité, un peu comme la Felix Felicis. - Et comment ça s’utilise ? Demanda Ginny en regardant la poudre avec enthousiasme. - D’après ce que j’ai lu, soit tu mélanges un peu de poudre dans un verre d’eau soit tu mets directement la poudre en bouche. Mais cette solution ne doit être utilisée qu’en cas d’extrême urgence. Harry se leva et commença à faire de la place pour leur entraînement. - Je propose qu’on commence par le sort de désillusion. - D’accord, répondit Hermione ne rendant la boîte de Dumbledore à Harry. - Quelle est la formule ? Demanda Ron en feuilletant les notes de Harry. - Abscondo. Répondit Hermione. - Eh bien, commençons. Proposa Harry. - Je suggère qu’on se mette par équipe de deux, ce sera plus facile. Ron fit équipe avec Hermione tandis que Harry se mettait en face de Ginny. - On commence par essayer sur soi-même. Déclara Harry qui se souvenait de l’étrange sensation de froid que cela provoquait. Chacun essaya, tout eurent du mal au début mais au fur et à mesure le résultat commença à devenir satisfaisant.
Ils s’entraînaient depuis un moment déjà quand Mrs Weasley fit irruption dans la chambre. - Ron, Harry vous avez reçu…Elle s’arrêta net devant le spectacle qu’ils offraient. Hermione était pour ainsi dire devenue invisible, Harry avait l’air d’un caméléon humain, le corps de Ginny avait pris une teinte transparente tandis que Ron avait le haut du corps nettement plus pâle que ses jambes. Mrs Weasley resta un moment bouche bée. Puis sembla se rappeler la raison de sa venue. Elle finit par dire : - Vos lettres pour l’examen de transplanage viennent d’arriver. Et posa les deux lettres sur la commode proche de la porte. Puis sortit sans ajouter un mot. Harry ne fit pas un geste, il fixait toujours la porte par laquelle Mrs Weasley venait de partir. Hermione se lança le contre sort et fût imitée par les autres. - Appareo - Tu crois qu’on va avoir des ennuis ? Demanda Ginny en se tournant vers Ron. - Nous, je ne pense pas. Mais toi, peut-être. - Heureusement qu’elle n’est pas venue, il y a quelques jours quand on faisait des duels. Répondit Harry en s’avançant pour prendre le courrier. - Ouf oui, c’est sûr que là on aurait eu de sacrés problèmes. Harry ne pût s’empêcher de craindre les conséquences de la découverte de Mrs Weasley. D’un autre côté, elle ne leur avait rien dit et ne s’était pas mise en colère. Il prit sa lettre et tendit la sienne à Ron. Le parchemin lui communiquait que son examen de transplanage aurait lieu le 1er août à 15h30 au service des moyens de transport magique au Ministère de la Magie à Londres. Ron avait aussi rendez-vous ce jour-là mais une heure plus tard. - C’est sans doute parce que c’est ton deuxième essai que tu as rendez-vous une heure plus tard, déclara Hermione qui avait lu le parchemin en même temps que Harry et qui à présent regardait la lettre de convocation de Ron. - Oui sans doute, répondit Ron d’un air dépité. Le souvenir de son échec semblait lui être toujours douloureux. La perspective d’aller au Ministère de la Magie n’enchantait pas particulièrement Harry. Les événements qui s’y étaient produits lui laissaient un sentiment de profonde culpabilité. La mort de Sirius avait provoqué chez lui un grand vide. Malgré la présence de ses amis, quand il pensait à la disparition de Sirius et de Dumbledore, il éprouvait une grande solitude.
Ils décidèrent de remettre la suite de leur entraînement à un autre jour, il valait mieux attendre de voir les conséquences de la découverte de Mrs Weasley. Le fait qu’elle soit partie sans rien dire les inquiétait plus que si elle avait crié. Mais d’un autre côté, Harry pensait que c’était encourageant. Il connaissait assez Mrs Weasley que pour savoir que, si elle avait été vraiment été contre cette idée, elle ne se serait pas privée pour le leur signifier on ne peut plus clairement. Ils descendirent dans la cuisine, après quelques hésitations, pour aller manger. Mrs Weasley fit comme si de rien n’était mais ses yeux trahissaient sont inquiétude. Elle semblait lutter contre elle-même pour ne pas laisser libre cours à ses sentiments. Harry avait du mal à savoir si elle était en colère ou simplement très inquiète pour eux. Il était conscient que sa plus grande inquiétude était qu’il leur arrive le moindre mal, mais il ne voyait pas comment la rassurer. Il savait que les dangers qui les attendaient étaient sans précédent et pensait que les autres ne mesuraient pas complètement les périls qui les menaçaient. Mais ils avaient fait leur choix et bien que Harry aurait de loin souhaité que Ginny reste en sécurité, il ne savait pas comment les protéger plus qu’en s’entraînant du mieux qu’ils le pourraient. Le repas se passa dans une bonne humeur apparente. Chacun faisant bien attention à ne pas provoquer la colère de Mrs Weasley. Alors qu’il sortait de table pour aller jouer au Quidditch dans le jardin, sous la surveillance de la mère de Ron, Dobby revint d’avoir porté le message à Drago Malefoy. Harry allait ouvrir la lettre quand il remarqua que Dobby avait l’air malheureux, ses oreilles tombaient tristement et il avait les yeux larmoyants. Harry eu une vision fugace du cocker du voisin des Dursley. Il ne l’avait jamais vu dans cet état depuis qu’il avait été libéré de ses anciens maîtres. - Qui a-t-il, Dobby ? Tu semble bien malheureux. - Dobby a peur que Monsieur Harry Potter lui demande de servir les Malefoy. - Non, Dobby, ne t’inquiète pas. Ce sera Kreattur qui s’occupera d’eux. Harry vit les oreilles se redresser un peu avant de retomber tristement. - On ne peut pas faire confiance à Kreattur, Monsieur. Il risque de trahir Harry Potter. Dobby était à présent gagné par la panique à l’idée de ce que pourrait faire le vieil elfe de maison de la famille Black. - Ne t’inquiète pas. Je donnerai des instructions très précises à Kreattur. Je ne lui laisserai pas d’opportunité de nous nuire. En plus, il aime les Malefoy, ça me surprendrait qu’il ait envie qu’ils soient tués, eux. - Dobby a confiance en Monsieur, s’écria l’elfe qui était visiblement plus confiant. Harry ouvrit la lettre de Malefoy.
Potter,
J’espère que tu te rends compte des risques que ma mère et moi allons prendre. Je dois me rendre au Ministère de la Magie pour passer mon examen de transplanage le 1er août, tout comme toi, il me semble. Je propose que nous nous retrouvions là-bas ; ce sera plus discret. J’espère que nous serons bien traités pendant notre séjour et que les membres de soi-disant Ordre qui t’entoure sauront faire preuve de tout l’égard qui nous est dû.
Drago Malefoy.
- Ce qui est sûr, c’est qu’il ne manque pas de culot, marmonna Harry en tendant la lettre à Hermione pour qu’elle la lise en même temps que Ron et Ginny. Mrs Weasley était derrière eux et lisait également. - Merci encore Dobby. Tu as été parfait. Harry s’agenouilla pour être plus ou moins à la même hauteur que lui. Tu as été très courageux, je sais qu’il était pénible pour toi de retourner près des Malefoy. Pour t’en remercier, dés que tu auras porté le message à Mr Weasley, tu auras le reste de la journée libre… Enfin si ça te fait plaisir. Dobby s’inclina très bas devant lui. Harry remarqua qu’il était plus heureux qu’à son arrivée. Dés que les autres eurent fini leur lecture, Harry reprit le parchemin, le rendit à Dobby et lui demanda d’aller le porter à Mr Weasley. L’elfe s’inclina une nouvelle fois et disparu. - Tu crois vraiment qu’on peut lui faire confiance ? Demanda Ron incrédule. - Moi, je pense qu’on doit lui donner une deuxième chance, intervint Hermione. - Je ne lui ferai jamais confiance. Depuis mon premier jour à Poudlard, je l’ai détesté. Mais je préfère le savoir dans la Chambre des secrets, hors d’état de nuire plutôt qu’en liberté, aux services de Voldemort. | |
| | | salicorne Elève de Seconde Année
Nombre de messages : 120 Age : 42 Localisation : Belgique Date d'inscription : 22/01/2006
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Mer 15 Fév - 13:08 | |
| Voici la suite du chapitre 11
Bonne lecture à tous
Harry était assis sur son lit, le dos au mur, la tête de Ginny sur ses genoux. Ron lui faisait face également assis sur son lit, Hermione appuyée contre lui jouant avec Pattenrond. Ils discutaient depuis un moment déjà de Malefoy. Après le départ de Dobby, ils avaient préféré rester à l’intérieur d’abord parce que Mrs Weasley ne semblait pas ravie qu’ils prennent tant de risques pour simplement aller voler sur leurs balais et ensuite parce qu’une averse déversait des quantités impressionnantes d’eau sur la région. Depuis un certain temps déjà, Harry avait l’impression que quelque chose lui avait échappé. Mais, il ne parvenait pas à savoir quoi. Et puis, tout d’un coup, il comprit. - Où est Gabrielle ? Demanda-t-il au bord de la panique. Il ne l’avait plus vue depuis que Mr Weasley et lui étaient partis pour Poudlard, la veille. Comment avait-il pu ne pas s’en rendre compte plus tôt ? - Elle est chez Morgane, répondit Ron en éclatant de rire face à la réaction de Harry. Hermione leva les yeux au plafond d’un air exaspéré. - Non , mais franchement. - Morgane a une sœur qui est du même âge que Gabrielle. Elle doit normalement revenir ce soir. Et si j’ai bien compris, vous la déposerez à Londres en allant à vos examens de transplanage, expliqua tranquillement Ginny. Harry était gêné de ne pas avoir constaté plus tôt l’absence de la sœur de Fleur. - Fleur et Bill l’accompagneront sur le Bounty jusqu’en France. Ses parents viendront la chercher au port, continua Ginny. - Le Bounty ? Qu’est-ce que c’est ? Interrogea Harry. - C’est le bateau magique qui relie la Grande-Bretagne à l’Europe continentale. Expliqua Hermione tout en jouant avec Pattenrond. Harry fut surpris d’apprendre qu’il y avait un bateau magique qui faisait la liaison avec la France. Avec le temps, ce genre de découverte sur le monde magique était de plus en plus rare.
Mr Weasley rentra tard de son travail, Gabrielle était déjà couchée. Elle avait été ravie de son séjour dans la famille de Morgane et était devenue très copine avec Adonaï, la sœur cadette de celle-ci. Mr Weasley s ‘installa à table. Harry l’y rejoint tandis que Ron et Ginny faisaient une partie d’échecs alors qu’Hermione rejoignait Harry et Mr Weasley. Mr Weasley commença à manger le repas que sa femme lui avait gardé, tout en racontant sa journée. Il semblait un peu nerveux et lançait souvent un coup d’œil à Harry. Mrs Weasley paraissait ne pas écouter le récit de son mari. Mais à certains moments, Harry la voyait se crisper. Il pensait avoir compris les intentions de Mr Weasley mais n’était pas bien sûr d’avoir envie que la mère de Ron y assiste. Hermione avait visiblement compris que Mr et Mrs Weasley devaient parler à Harry. Elle entraîna Ron et Ginny avec elle à l’étage. Un instant plus tard, Mrs Weasley s’asseyait elle aussi sur un des côtés de la table. Alors que son mari expliquait qu’il y avait peu de chances pour que Poudlard réouvre cette année, la présence des vampires dans la forêt interdite n’arrangeant rien. Harry sentait l’anxiété monter en lui, il s’inquiétait de ce que Mr Weasley pourrait dire en apprenant que lui, Hermione et ses deux plus jeunes enfants s’entraînaient afin de lutter efficacement contre Voldemort et plus largement contre tous ses partisans. De plus, il ignorait ce que Dumbledore avait dit à Mr Weasley sur la tâche qu’il lui restait à accomplir. Mr Weasley paraissait de plus en plus soucieux, il regardait ses mains fixement. - Harry, dans sa lettre Dumbledore m’a donné la responsabilité de l’Ordre du Phœnix, il m’a également expliqué que tu avais… une mission à accomplir. Mr Weasley s’interrompit, il regardait à présent Harry. Ce dernier ne trouvait rien à répondre, il ne savait pas si Dumbledore avait expliqué en quoi consistait sa tâche et restait convaincu que moins il y aurait de gens au courant et mieux ce serait. - Il expliquait que Tu-Sais-Qui s’était fabriqué des horcruxes et qu’avant d’envisager de l’éliminer, il te faudrait les trouver et les détruire. Harry se contenta d’un simplement hochement de tête. - Dumbledore disait que c’était à toi de le faire et qu’il te croyait capable de réussir. Sache que tu auras toute l’aide dont tu auras besoin autant de moi que de l’Ordre. Je sais que Ron et Hermione viendront avec toi. Je pense que leur présence te sera précieuse, même si je vous trouve bien jeune pour faire face à ce qui vous attend,… Ginny m’a dit qu’elle voulait vous accompagner et que tu lui avait répondu que si j’étais d’accord, tu l’accepterais. - Oui, je ne voulais pas que Ginny vienne avec nous, Voldemort aurait là une trop belle occasion de pouvoir m’atteindre. Mais elle a utilisé des arguments qui m’ont fait réfléchir. De plus, elle l’a déjà affronté ainsi que ses mangemorts. Harry se tourna vers Mrs Weasley. Je sais que vous préféreriez que nous ne prenions pas de risque mais je pense que si nous ne le faisons pas, personne ne le fera. - Harry, mon chéri, je ne te cache pas que l’idée de vous laisser partir affronter le plus dangereux mage noir de tous les temps m’inquiète et me fait une peur bleue. Intervint Mrs Weasley. Mais il y a des causes qui vallent qu’on meurre pour elles. - Avant de répondre quoi que ce soit à Ginny, j’aimerais savoir ce que tu comptes faire. Harry n’avait pas trop l’intention de parler de ça avec les Weasley mais d’un autre côté, il leur devait la vérité, ils l’avaient hébergé si souvent au cours des 6 dernières années. Ils ne voulaient que son bien. De plus Harry avait mis sans le vouloir la famille Weasley en danger et ce si souvent qu’il décida de tout leur dire. - Après avoir mis les Malefoy à l’abri, je compte aller habiter avec Ron, Hermione et, si vous le voulez bien, Ginny au Square Grimmaud. Ensuite, nous partirons à la recherche des morceaux de l’âme de Voldemort, mais sans Ginny qui restera dans la maison des Black. Nous serons à l’abri dans cette maison, en tout cas pour le moment. Et quand nous les aurons tous trouvés et détruits, j’essayerai d’anéantir Voldemort. Harry avait l’impression de verser dans le mélodramatique en disant cela mais ne voyait pas comment le dire autrement. - Je pourrais venir avec vous au Square Grimmaud, proposa Mrs Weasley avec l’énergie du désespoir. - Sans vouloir vous vexer, je pense qu’il serait plus prudent que vous restiez ici. Rien ne doit changer dans vos habitudes, il en va de la réussite de notre entreprise. Mrs Weasley sembla très déçue mais ne dit rien et acquiesça d’un signe de tête. - Si tu me dis qu’elle restera au Square Grimmaud, je ne vois pas de raison pour empêcher Ginny de venir avec vous. - C’est pour ça que vous vous entraîniez tout à l’heure dans la chambre de Ron ? Demanda brusquement Mrs Weasley. - Vous vous entraînez ? Interrogea son mari avec surprise. - Oui, c’est pour ça. Et plus nous saurons de sorts efficaces dans toutes sortes de situations et plus nous aurons de chances de nous en sortir. Harry avait failli ajouter vivants mais avait préféré ne pas inquiéter encore plus Mrs Weasley. - Très bien, déclara Mr Weasley qui semblait à la fois impressionné et anxieux. Mais si vous voulez la moindre aide demandez la. - Mr Weasley, je vous dis ce que nous allons faire mais j’aimerais que cela ne sorte pas d’ici et que vous n’en parliez pas à l’Ordre car, si Dumbledore avait voulu le faire, ça fait longtemps que vous seriez au courant. - D’accord Harry, je pense que tu as raison. Mais comment allez-vous vivre dans la maison des Black seuls surtout qu’elle doit être redevenue comme elle était avant de devenir le Quartier Général ? - Dobby s’en est déjà chargé pour nous. S’il a suivi mes instructions, nous pourrons y vivre sans trop de problèmes. - Dans ce cas, je ne peux que m’incliner déclara finalement Mrs Weasley. Elle se leva et embrassa Harry avant de prendre la direction de sa chambre. Mr Weasley et Harry la suivirent quelques minutes plus tard.
Le matin suivant, Harry se leva de bonne heure et tout en s’habillant expliqua dans les grandes lignes la conversation qu’il avait eue avec ses parents à Ron. Celui-ci était particulièrement étonné que les deux soient finalement d’accord que Ginny les accompagne. Ron écouta son récit mais avait l’air de réfléchir intensément. Tout à coup, il se tourna brusquement vers Harry. - Bon anniversaire, s’exclama-t-il. Te voilà majeur. Harry se souviens qu’on était le 31 juillet et qu’il avait en effet 17 ans ce jour-là. Par réflexe, il jeta un œil au pied de son lit et fut très étonné de ne voir aucun cadeau. Mais préféra ne rien dire, il ne voulait pas que Ron croit qu’il l’avait remarqué. Il descendirent pour aller prendre leur petit déjeuner. Ron le précédait dans l’escalier. Lorsque, ils arrivèrent dans la cuisine, il était encore préoccupé par son absence de cadeaux, si bien qu’il sursauta violemment quand un groupe de personnes crièrent : - BON ANNIVERSAIRE, Harry ! Il y avait Hermione, Ginny, Fred, George, Morgane, Bill, Remus Lupin, Alastor Maugrey, Tonks, Gabrielle, Hagrid, Neville, Luna, Mr Weasley, Mrs Weasley et bien sûr Ron qui éclata de rire devant son air hébété. Harry étaient ravi de les voir tous là. Il avait un peu l’impression que toute sa famille était là. Même si deux des acteurs principaux étaient absents. Chacun le salua. Mrs Weasley lui tendit une tasse de thé bien chaude et l’emmena vers la table du salon où il y avait une montagne de cadeaux. - Il y a un cadeau de la part de chacun de nous. Harry n’en revenait pas, il n’avait jamais eu autant de cadeau de sa vie. Il se tourna vers les personnes présentes : - Mais, il ne fallait pas. Que vous soyez déjà tous là était suffisant. - Ouvre-les, l’encouragèrent-ils. Harry ne savait par lequel commencer, il en prit un au hasard. C’était une boîte de taille moyenne. Il l’ouvrit et y découvrit des leurres explosifs de plusieurs types. - Ca, c’est de ma part, déclara Ron. Le suivant qu’Harry ouvrit était de la part de Luna. C’était une sorte d’œuf que Harry prit au départ pour un œuf de dragon et, vu le regard perçant que lui lançait Fol Œil, il n’était pas seul à avoir quelques inquiétudes. - Ca, c’est de moi ! S’exclama Luna de sa voix rêveuse. C’est un œuf de Ronflac Kornu. - Ah euh, oui un grand merci, répondit Harry, qui ne pouvait s’empêcher de craindre l’animal qui en sortirait. Ensuite, venait le cadeau d’Hermione, un livre intitulé : « La légimancie, un grand pouvoir ». Harry eut une courte hésitation, mais finit par admettre que serait avantageux d’apprendre à fermer son esprit face à ce qui l’attendait. Après venait le cadeau des jumeaux Weasley. Ca ressemblait a une grande pièce d’or avec une chaîne. Harry la retourna plusieurs fois, mais ne voyait pas trop à quoi cela servait et, connaissant les jumeaux Weasley, il se doutait que ça devait produire un effet quelconque. - C’est une médaille métamorphe, lui expliqua George. - Tu dois la mettre autour de ton cou et ensuite penser à en quoi tu veux te métamorphoser. Il y a 20 possibilités, soit c’est animal comme une puce, une grenouille, un chat, un hamster,… soit c’est un meuble, une horloge, un canapé, une chaise ou plus discret une pierre. Ou encore tu as toute une panoplie d’objets magiques : un balai, une baguette,…Enchaîna Fred. Harry vit immédiatement le potentiel d’un tel artifice. - Il y a un mode d’emploi avec et nous les garantissons 6 mois, continua George. - C’est vraiment magnifique. Un grand merci. Le cadeau suivant venait de Morgane qui avait été conseillée par les jumeaux Weasley. C’était de la poudre d’obscurité. Maugrey lui avait offert une Glace à l’ennemi. Bill lui donna un coffret contenant les quatre balles de Quidditch. Ginny lui présenta une quantité incroyable de friandises magiques. Neville lui offrit une espèce de minuscule plante rabougrie qui, d’après les dires de celui-ci, produisait une essence qui permettait de soigner toute les plaies. Mr et Mrs Weasley lui offrirent un retourneur de temps. - Ca te serra peut-être utile, lui expliqua Mr Weasley. Tonks et Lupin lui offrirent une cape bouclier venant de chez Fred et George.
Harry n’avait jamais eu de cadeaux plus somptueux, ni autant. Il ne savait que dire, tellement il était ému. Hagrid s’avança vers lui. - Tu n’as pas encore reçu le mien, car il était impossible de le mettre dans un paquet. Il plongea la main dans la poche intérieure de sa veste et en sortit un petit oiseau fripé dépourvu de plumes. Harry comprit tout de suite que c’était un phœnix. - C’est le descendant de Fumseck. Quand un phœnix perd son maître, il fait un nid et se consume. De ses cendres nait un nouveau phœnix. Et je suis sûr que Dumbledore aurait été d’avis qu’on te le donne. - Hagrid, c’est … vraiment trop. - Tu devras t’en faire aimer. Après un certain temps, il te fera confiance et te protègera comme son aïeul a protégé Dumbledore tout au long de sa vie. Harry se souvint d’avoir vu Fumseck avaler le sort mortel que Voldemort avait lancé contre Dumbledore. Tu devras faire preuve d’une grande loyauté vis-à-vis de lui pour qu’il se crée un lien d’amitié entre vous. Hagrid lui tendit l’oisillon. Harry le tint précieusement dans ses mains. Remus Lupin fit apparaître un perchoir semblable à celui de Fumseck mais en bois. Hagrid tendit un dernier paquet : - Je crois que cela te serra utile pour une meilleure compréhension entre vous. Harry ouvrit le paquet, c’était un livre « Comment se faire aimer de son phœnix et en prendre soin. »
Ils passèrent une journée mémorable, Dobby avait fait des merveilles en cuisine et offrit un cadeau étrange à Harry : une pierre. Celle-ci avait la taille et la forme d’un petit galet, mais était d’une couleur bleu électrique. Dobby lui expliqua que c’était une pierre de grande force, sans pouvoir lui en dire plus. Ce fut une des plus belles journées de Harry. | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Dim 19 Fév - 18:24 | |
| magnifiques, félicitations en fait j'ai eu a peu près la même idée pour l'anniversaire de Harry, enfin c'est pas grave. | |
| | | salicorne Elève de Seconde Année
Nombre de messages : 120 Age : 42 Localisation : Belgique Date d'inscription : 22/01/2006
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Mer 22 Fév - 16:22 | |
| Lol désolé de te couper l'herbe sous le pied lol.
Voici le chapiter 12
Les Malefoys
Le lendemain après son petit-déjeuner, Harry monta seul dans la chambre de Ron. Il devait donner ses instructions à Kreattur et savait que celui-ci profiterait de la moindre de ses erreurs. Il l’appela bien décidé à être le plus complet possible dans ses exigences. Crac ! L’elfe se matérialisa devant lui, il portait toujours son pagne crasseux et s’inclina profondément. - Le maître a appelé Kreattur ? demanda-t-il de sa voix la plus mielleuse. - Oui, j’ai une mission à te confier, répondit sèchement Harry. Nous allons cacher les Malefoy dans la Chambre des secrets à Poudlard et tu devras t’occuper d’eux. Je t’interdis de prévenir qui que ce soit et de quelque manière que ce soit que tu es au courant de l’endroit où ils se trouvent. Tout le temps où tu seras à leur service, tu ne parleras, verras, n’écriras,… à personne d’autre qu’à eux et moi. Est-ce bien clair ? Kreattur commença à marmonner très vite en jetant des regards tout autour de lui. Il parlait si vite qu’Harry ne comprenait rien de ce qu’il disait. - Tu m’as bien compris ? Insista-t-il. - Je ferais ce que voudra le maître, déclara Kreattur. - S’il y a le moindre problème, je veux que tu viennes immédiatement me prévenir. Je veux que tu me fasses une rapport tous les deux jours. S’ils veulent me voir ou me parler, tu viendras me le dire et surtout ce qu’ils veulent. Je passerais de temps en temps pour voir si tout va bien. Harry s’interrompit parce que Kreattur le regardait étrangement. Et semblait ravi. - Tu sembles content, je veux savoir pourquoi, lui demanda Harry en essayant de cacher son inquiétude. - Kreattur est content de pouvoir servir les Malefoy. Il s’inclina. Harry comprit soudain, ce que Kreattur avait en tête : - Tu ne verras, parleras, écriras ou ne communiqueras de quelque manière que ce soit qu’avec Drago Malefoy, Narcissa Malefoy et moi et personne d’autre. L’elfe s’inclina d’un air moins ravi. Harry fut soulagé d’avoir compris ce qui rendait Kreattur aussi heureux, il devait y avoir d’autres Malefoy, qu’il ne connaissait pas et qui auraient été ravis de connaître ce genre d’information. D’autre part, je t’interdit formellement de leur communiquer toutes informations sur les membres de L’Ordre du Phœnix, de moi, de mes amis ou de quoi que ce soit qui ait un lien avec Voldemort de près ou de loin. Harry espérait qu’il avait ôté toute envie de trahison à Kreattur. - Bien Maître, je ferais ce que vous m’ordonnerez, répondit l’elfe visiblement déçu. Il se pencha vers le sol si bas que son nez en forme de groin toucha le sol et s’en alla. Harry resta un moment encore un moment, en essayant de savoir s’il n’avait pas laissé une possibilité à l’elfe de maison de les compromettre, mais n’en voyant aucune préféra rejoindre les autres dans la cuisine. Une surprise de taille l’y attendait. Percy était attablé avec Mrs Weasley, Ron, Hermione, Gabrielle et Ginny. A son entrée, Percy fit un bond et vint lui serrer la main. - Harry, nous avons pas toujours été d’accord mais, avec le temps, je me suis rendu compte de mes erreurs. Et j’espère que tu me pardonneras mon manque de discernement. Il le regardait avec un étrange regard ou se mêlait l’inquiétude et une sorte de détachement. - Euh,… Il se tourna vers Ron et Hermione. Ceux-ci avaient l’air aussi surpris que lui. Ron ne semblait pas disposé à renouer les lien avec son frère aîné. Euh… Oui sans doute, finit par répondre Harry, ne sachant toujours pas quoi penser du revirement soudain de Percy. Mrs Weasley était émue du retour de son fils mais agissait aussi avec prudence comme si elle n’osait y croire. Mr Weasley les rejoignit peu avant midi. Quand, il trouva Percy attablé, il se figea sur le pas de la porte. Il n’avait pas non plus pardonné à Percy d’avoir traité toute sa famille de tous les noms et semblait trouver particulièrement étrange que Percy revienne vers eux maintenant que Dumbledore était mort, il avait peut-être appris que son famille et lui était les derniers descendants de Godrich Gryffondor. Mais, jusque maintenant, le sujet n’était pas apparu dans la conversation.
Peu après le repas, pendant lequel Percy s’était montré à peu de choses près aussi soporifique que le professeur Bins, Mr Weasley leur dit qu’ils allaient bientôt partir pour le Ministère où Fleur et Bill devaient venir chercher Gabrielle. Tout le monde s’était bien gardé d’aborder des sujets délicats ou ayant une importance quelconque devant Percy. Notamment qu’ils devaient retrouver les Malefoy et les conduire en lieu sûr.
- Nous irons au Ministère par les cheminées, ça ira plus vite, déclara Mr Weasley en se levant pour prendre son manteau pendant que Gabrielle faisait ses adieux aux autres membres de la famille. Elle semblait triste de devoir quitter ses nouveaux amis. Ron passa le premier suivit par Gabrielle. Mr Weasley les suivait avec la valise de Gabrielle. Avant d’entrer dans la cheminée, Harry jeta un dernier coup d’œil à Hermione et Ginny, qui semblaient assez inquiètes de la présence de Percy. Comment feraient-ils pour ramener les Malefoy avant d’aller à Poudlard si Percy était toujours là ? Il finit par se positionner dans la cheminée, lança la poudre de cheminette en s’exclamant : - Ministère de la Magie. Il tournoya pendant un moment dans les conduits de différentes cheminées avant d’atterrir dans une des cheminées de l’Atrium au Ministère de la Magie. Harry eut un choc en revoyant l’Atrium. Le duel qui avait opposé Dumbledore et Voldemort avait laissé des stigmates : la fontaine de la Fraternité Magique n’était plus là. A la place, une sirène d’or avait un jet d’eau qui lui sortait de la bouche et deux autres de sa queue. Son cœur se serra d’avantage avec le poids de la culpabilité, il avait entraîné ses amis dans une aventure qui aurait pu leur coûter la vie. Même si les membres de l’Ordre étaient arrivés pour les sauver, Sirius en était mort. Mr Weasley repéra Bill et Fleur qui les attendaient près de l’entrée visiteurs. - Nous ne pouvons pas traîner, le bateau part dans une heure et nous devons encore aller jusqu’à l’embarcadère avec le métro moldu, déclara Bill en embrassant Gabrielle. - J’espère te revoir bientôt, dit Mr Weasley à l’attention d’une Gabrielle de plus en plus déprimée. - Je crois que nos parents prévoient de revenir pour Noël. Répondit Fleur en adressant un grand sourire à sa sœur, en plus c’est bientôt la rentrée pour toi. Gabrielle embrassa Ron et Mr Weasley, sauta au cou de Harry. Celui-ci l’étreignit un court instant avant de lui faire un sourire encourageant. Une fois qu’ils eurent satisfait les mesures de sécurité, ils empruntèrent l’ascenseur qui devait les mener au sixième étage où devaient avoir lieu les examens. Harry ne s’inquiétait pas particulièrement pour celui-ci. Il avait déjà transplané plus d’une fois, bien qu’il n’en apprécie toujours pas les sensations. Ron, lui, semblait un peu inquiet. A la sortie de l’ascenseur, Ron, Harry et Mr Weasley rencontrèrent Neville et sa grand-mère. Celui-ci avait rendez-vous à la même heure que Harry. Mrs Londubat précisa que le père de Neville avait obtenu son permis de transplanage dés le premier essai. Ils se dirigèrent vers un guichet où un écriteau indiquait : Présentation d’Examen Une sorcière à l’air revêche les accueillit, leur indiquât la salle d’attente où ils devaient patienter jusqu’à l’heure de l’examen. Ils y retrouvèrent d’autres élèves de Poudlard, notamment Ernie MacMillan, Luna Lovegood, Justin Finch-Fletchley ainsi que d’autres dont Harry ne connaissait pas le nom. Les trois membres de l’AD se levèrent pour saluer chaleureusement Harry, Ron et Neville. Luna en était, elle aussi, à son deuxième essai. Elle était aussi la seule à ne pas être accompagnée par un membre de sa famille ou un proche. Ils prirent place sur les bancs que comportait la salle d’attente. Ils étaient à peine installés que la porte s’ouvrit une nouvelle fois, sur Drago Malefoy. Il entra sans jeter le moindre regard à qui que ce soit, sa mère le suivait de près. Ils s’assirent dans un coin, un peu à l’ écart. Peu après leur arrivée, Wilkie Tycross, le moniteur de transplanage qui était déjà venu leur donner cours à Poudlard, entra, suivi par une sorcière à l’air enjoué et un sorcier au regard fuyant. Mr Tycross les présenta comme les examinateurs. Il expliqua que chaque candidat passera son examen entouré des deux sorciers. La première à passer était une élève que Harry ne connaissait pas et qu’il croyait être à Serdaigle. Harry était de plus en plus gagné par l’impatience. L’épreuve de transplanage de l’inquiétait pas particulièrement mais par contre « l’évasion des Malefoy » le tourmentait plus. Il espérait qu’il pourrait en finir assez vite. Les élève se succédaient les uns après les autres et ce fut bientôt le tour de Harry. Quand il sortit en compagnie du moniteur, il ne restait que Ron, son père, Drago et sa mère ainsi que Neville et sa grand-mère. Mr Tycross le guida dans les couloirs et le fit entrer dans un bureau vide de tout mobilier, la sorcière du Ministère était debout près de la seule fenêtre magique de la pièce. Elle s’avança pour lui serrer la main et se présenta sous le nom de Césarine Kaross. Elle lui expliqua que l’examen consisterait tout d’abord à transplaner d’un bout à l’autre du local. Ensuite, il devrait rejoindre son collègue, Melchior Locco, dans l’Atrium près de la fontaine. Elle indiqua à Harry à l’endroit où il devait se tenir, traversa la pièce et matérialisa un cerceau dans lequel il devait réapparaître. Harry réussit sans aucune difficulté la première partie de l’examen. Mrs Kaross ne cessait de s’extasier sur les performances de Harry. Il finit même par avoir l’impression que s’il transplanait au beau milieu de l’océan, elle arriverait à trouver sa performance extraordinaire. Sans attendre plus longtemps, il transplana dans l’Atrium. Mr Locco s’avança vers lui et lui annonça qu’il avait réussit. Derrière l’examinateur, il y avait un groupe de sorcier. Harry reconnu Scrimgeour, le Ministre de la Magie. Ce dernier parlait avec agitation à un tout petit sorcier rondouillard. Harry n’avait pas très envie que le Ministre vienne lui parler mais il entendit alors quelque chose qui attira son attention : - Vous n’auriez pas vu Percy Weasley, mon assistant ? - Non, Monsieur, je ne l’ai plus vu depuis hier. J’ai envoyé Dawlich faire un tour chez lui mais il n’y avait personne. Miss Dauclair ne l’a plus vu depuis lors. - Ce n’est pas son genre de ne pas se présenter au travail commenta une sorcière au cheveux crépu. Harry n’écoutait pas un mot de ce que disait Mr Locco. Il écoutait Scrimgeour qui ne l’avait toujours pas remarqué. Ce dernier finit par se retourner, son visage exprimait de l’inquiétude et de la surprise. Il s’avança vers Harry de son pas claudicant. - Bonjour, Harry. Je suis heureux de vous voir ici. - Bonjour, répondit sèchement Harry. - Nous ne nous sommes pas quittés en très bons termes lors de notre dernière rencontre mais j’ai une bonne nouvelle pour vous : Mr Stan Roccade à été relaxé ce matin avec nos plus plates excuses et des indemnités substantielles. - Vous avez enfin compris qu’il était innocent, il était temps ! S’exclama Harry avec colère tout en marchant à pas lents avec Scrimgeour. Le Ministre semblait un peu embarrassé. - Maintenant que certains problèmes sont résolus, peut-être pourriez-vous envisager de reconsidérer ma proposition ? - Pour moi, peu de choses ont changé. Je reste l’Homme de Dumbledore. Et je continuerai à suivre ses instructions jusqu’au bout, s’écria Harry, indifférent aux regards que lui lançaient les sorciers qui se trouvaient dans l’Atrium. - Très bien, comme vous voudrez, répondit sèchement Scrimgeour avant de tourner les talons et de se diriger vers les ascenseurs. C’est à ce moment-là que Neville se matérialisa, les pieds dans le bassin de la fontaine. Harry s’approcha pour l’aider à en sortir. L’examinateur lui indiqua qu’il avait réussi malgré son atterrissage humide. Harry était toujours préoccupé par ce qu’il venait d’entendre au sujet de Percy. Se pourrait-il que Percy quitte sa place en croyant pouvoir aider l’Ordre ? Ou y avait-il autre chose ? Il s’imaginait mal Percy abandonner sa place au Ministère pour rejoindre les personnes luttant contre Voldemort dans la marginalité surtout maintenant que Dumbledore n’était plus là. Ce n’est qu’en suivant Neville qu’il vit que Luna les attendait. Quelques instants plus tard, Drago Malefoy réussissait son examen de transplanage. Puis Mr Weasley, Mrs Londubat et Mrs Malefoy sortirent des ascenseurs. Drago alla rejoindre sa mère, il était encore plus pâle que d’habitude. Neville proposa à Luna de la raccompagner chez elle. Mrs Londubat les quitta bientôt. Ron se matérialisa un instant plus tard auprès de Mr Locco, il avait également réussi son examen et affichait une mine des plus réjouies et avait l’air soulagé. Il s’avança vers Harry. Ensemble, ils allèrent rejoindre les autres. L’un comme l’autre n’accordèrent pas un regard à leur ennemi de toujours. Harry consulta Mr Weasley avant de s’éloigner vers la porte des toilettes. Une fois enfermé dans une cabine, il appela Dobby. Celui-ci apparu à ses côtés. - Percy Weasley est-il toujours au Terrier ? Interrogea précipitamment Harry. - Non Monsieur Harry Potter, ça fait au moins une heure qu’il est parti, répondit l’elfe de sa voix couinante. - Très bien merci Dobby, tu peux dire aux autres que nous allons arriver. - Bien Monsieur, ce sera fait.
Ce n'est que le début du chapitre, la suite prochianement. | |
| | | Shinara Elève de Troisième Année
Nombre de messages : 487 Localisation : lyon Date d'inscription : 24/10/2005
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Jeu 23 Fév - 15:45 | |
| ahhhhhhhhhhhhhhhh la suiteuhhhhhhhhhhh et vite
c'est géant j'adore, je suis conquise mdr | |
| | | salicorne Elève de Seconde Année
Nombre de messages : 120 Age : 42 Localisation : Belgique Date d'inscription : 22/01/2006
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Ven 24 Fév - 14:44 | |
| Je suis contente que ça te plaise.
Voici la suite du chapitre 12.
Bonne lecture:
Alors que Dobby retournait chez les Weasley, Harry alla rejoindre Mr Weasley, Ron, Drago et sa mère. - Nous pouvons y aller, la voie est libre, murmura-t-il en arrivant à leur hauteur. - Nous allons passer chez nous avant de continuer pour notre destination, expliqua Mr Weasley dans un chuchotement à peine audible. Sortez par la sortie visiteur puis transplanez. Nous allons attendre un instant puis nous partirons d’ici. - Bien, au revoir, répondit Mrs Malefoy avant de tourner les talons suivie par son fils. Dés que les Malefoy eurent emprunté l’ascenseur qui les amenait dans la ruelle, ils transplanèrent dans le jardin du Terrier. Le soleil déclinait déjà et l’heure du souper approchait. - Entrez vous deux, je vais les attendre, déclara Mr Weasley. Alors que Ron et Harry entraient, Drago et sa mère se matérialisèrent aux côtés de Mr Weasley puis ils pénétrèrent tous dans la maison. Mrs Weasley les attendait ainsi qu’Hermione et Ginny. Harry craignait que Ginny s’avance pour l’embrasser ou qu’Hermione fasse de même pour Ron mais toute deux restèrent où elles étaient. - Maman, nous avons réussi ! S’exclama Ron plein de joie. - C’est très bien mes chéris, répondit-elle avec une certaine raideur. Elle regardait les Malefoy avec froideur et défi. Mr Weasley s’avança pour faire les présentations bien que Harry trouve ça tout à fait inutile, surtout que les deux femmes étaient cousines. Narcissa semblait embarrassée et lançait des regards autour d’elle tandis que son fils contemplait avec obstination la table de la cuisine comme s’il s’attendait à la voir s’encourir. - C’est… chaleureux chez vous, déclara Mrs Malefoy. Elle semblait sincère, ce qui n’échappa pas à Mrs Weasley qui se radoucit un peu. - Installez-vous à table et prenons une tasse de thé avant de partir décida Mrs Weasley d’un ton autoritaire. Tous s’exécutèrent, Ron fit son possible pour ne pas s’asseoir près de Drago tandis qu’Hermione lui lançait un regard noir et prenait place près de Malefoy. Ce dernier sembla craindre une maladie des plus contagieuse mais n’osa pas faire de commentaire. Pendant un temps, personne ne dit mot, chacun buvant le thé que Dobby leur avait préparé. Drago finit par rompre le silence : - Où comptez-vous nous installer ? Demanda-t-il en fixant Harry. - A Poudlard, répondit calmement celui-ci. - Tu plaisantes Potter, je pense avoir donné la preuve qu’il est possible d’y pénétrer ? - Ne t’inquiète pas, je n’oublie en aucun cas ce que tu as fait, cracha Harry avec colère. Mais vous serez dans un endroit que peu connaissent. Drago voulu répliquer mais sa mère l’en dissuada en lui prenant le bras. - Je propose que nous ne traînions pas à y aller car Minerva risque de nous attendre. De plus, ça va déjà nous prendre du temps de tout mettre en place, déclara Mr Weasley. - Nous viendrons avec vous, dit soudainement Mrs Weasley avec autorité car je crois qu’il serait préférable que de temps à autre, je puisse aller voir comment ils vont avec Harry et j’ai une meilleure idée de ce qu’il leur faudra. - Nous aussi, on vient avec vous, déclara Ginny avec force. Harry n’avait pas trop envie que tant de monde vienne mais ne voyait pas comment les en empêcher. - Vos bagages sont prêt , chez vous ? Interrogea Mr Weasley. - Oui, tout est prêt. Harry se leva. - Dobby! - Oui, Monsieur, dit l’elfe en s’avançant de ses petits pas pressés vers Harry. Une fois arrivé devant lui, il s’inclina profondément. - Je voudrais que tu ailles chercher les bagages des Malefoy chez eux et que tu les transportes là où nous allons les cacher. - Dobby fera ce que Harry Potter voudra, répondit l’elfe en s’inclinant une nouvelle fois avant de disparaître. - Nous passerons par la cheminée, précisa Mr Weasley à l’attention des Malefoy. Chacun revêtit sa cape de voyage et s’approcha de la cheminée. Harry passa le premier. Il arriva dans l’ancien bureau du Professeur Dumbledore, le professeur McGonagall l’attendait. Il fut très vite suivi par Ron, Hermione, Ginny, Drago, sa mère ainsi que les parents de Ron. - Merci Minerva d’accepter d’ouvrir Poudlard pour les protéger, déclara Mr Weasley. - C’est ce que Dumbledore aurait voulu. Harry réprima un frisson de rage, il contribuait à protéger celui qui était responsable de la mort de son mentor. La seule chose qui l’incitait à les mettre à l’abri était que, comme l’avait dit la nouvelle directrice, c’est ce qu’aurait voulu le professeur Dumbledore. De plus, il avait une consolation : il allait enfermer les Malefoy dans une prison dont seul Voldemort et lui avaient la clé. Ils sortirent du bureau directorial pour se rendre dans les toilettes de Mimi-Geignarde. Harry n’auraitt jamais imaginé qu’autant de personne descendraient avec lui et les Malefoy. Il regarda Ron qui affichait un air décontracté, ce qui était compréhensible vu qu’il y était déjà descendu mais n’avait pas été jusque dans la Chambre, n’avait pas vu le monstre de Serpentard ni le souvenir de Tom Jedusor essayer de tuer sa sœur. Ginny, elle, semblait au bord de la nausée mais son regard était déterminé. Hermione quant à elle affichait une franche curiosité.
Arrivé devant l’ouverture dissimulée par le lavabo, Drago Malefoy comprit où il devrait vivre avec sa mère et il devint encore plus pâle. - Tu plaisantes, Potter ? Tu n’espère quant même pas que nous allons accepter ça. - Tu connais un meilleur endroit ? Répliqua froidement Harry. Personne ne viendra vous chercher ici. - Je ne comprend pas, où vont-ils nous loger ? Demanda Mrs Malefoy à son fils. - Dans la Chambre secrète de Salazar Serpentard s’écria son fils. Elle ne fit aucun commentaire mais toute trace de supériorité avait disparu de son visage pour faire place à de l’inquiétude. Harry se tourna vers le lavabo et dit en fourchelang : - Ouvre-toi !! Le lavabo se retira pour laisser libre le passage vers la Chambre des secrets. - Harry, c’est toujours aussi effrayant de t’entendre en fourchelang. Déclara Hermione parcourue par un léger frisson. Harry se retourna, lui sourit fit un haussement d’épaules avant de s’avancer et de se laisser glisser dans le conduit qui menait dans les profondeurs de l’école. En bas, il fut rapidement rejoint par les autres. Ginny était de plus en plus pâle. Il s’approcha d’elle. - Ca ira ? Tu peux rester ici si tu veux, lui chuchota-t-il. - Non, je veux aller jusqu’au bout. Répliqua-t-elle avec défi. - Très bien, allons-y. Ils parcoururent rapidement le passage qui menait à la porte. Harry l’ouvrit comme il l’avait fait les fois précédentes. La salle était comme Mr Weasley, le professeur McGonagall l’avaient laissée. Les aménagements qu’ils y avaient fait n’avaient pas changé, bien qu’un peu de poussière se soit déposée sur les meubles. Dobby apparut un instant plus tard, portant les bagages des Malefoy. Harry remarqua que Drago avait emporté son balai et ne put s’empêcher de sourire. La salle était si haute qu’il aurait l’occasion de voler. Harry signifia à Dobby qu’il pouvait retourner au Terrier. - Et comment ferons-nous pour nous procurer ce dont nous aurons besoin, demanda Narcissa Malefoy d’une voix où perçait le désespoir. - Vous aurez un serviteur, répondit Harry. - Kreattur ! appela-t-il. L’elfe se matérialisa la seconde suivante, à ses côtés. - Vous avez un humour tout à fait particulier , s’écria Mrs Malefoy. - Oui, je trouvais ironique de mettre à votre service l’elfe qui a trahit Sirius en vous donnant des informations. S’il vous sert aussi bien que moi, vous aurez de quoi vous amuser,… Je suis sûr que vous apprécierez son efficacité, déclara Harry avec une certaine satisfaction. Le regard de Drago était plein de colère, il allait répliquer mais la directrice ne lui en laissa pas le temps. - Vous pouvez vous estimer heureux, Monsieur Malefoy, après ce que vous avez fait. Et dites-vous bien que, si le portrait du professeur Dumbledore ne m’avait pas demandé de ne pas mentionner votre présence lors de sa mort et de ne pas parler de vous au Ministre, vous seriez déjà à Azkaban, parti rejoindre votre père. Vous avez eu une chance folle que Dumbledore ait été aussi bon avec vous, alors ne vous plaignez pas. Harry avait rarement vu le professeur McGonagall aussi en colère, même face à Ombrage. Narcisssa se rapprocha un peu de son fils et le regarda avec inquiétude, ils étaient pâles l’un comme l’autre et, pour la première fois, Harry ressentit de la pitié pour eux. Il s’avait que si Drago n’avait pas obéi, lui et toute sa famille aurait été assassinés. Il se tourna vers Kreattur : - Tu te souviens des instructions que je t’ai données ? - Oui, Maître. Kreattur fera ce que le Maître veut. - Très bien. Il fit face aux Malefoy : - Il ne peut informer personne de votre présence ici, il viendra me faire des rapports réguliers. Je lui ai aussi interdit de vous parler de ce que nous faisons ou de ce que nous disons. Ils installèrent les Malefoy puis reprirent le chemin de la surface. Une fois qu’ils furent sortis de la Chambre et que la porte se soit refermée, le professeur McGonagall ramassa quelques pierres et les transforma en gargouilles munies de sabres. Elles n’étaient sans rappeler les pions de l’échiquier géant contre lequel Harry, Ron et Hermione avaient dû faire preuve de beaucoup de stratégie. Peu de mots furent échangés avant qu’ils ne soient de retour dans les toilettes. Ginny était toujours un peu pâle, mais semblait avoir bien supporté l’épreuve. Harry entendit Mr Weasley raconter à la directrice la visite de Percy le matin même et décida de lui faire part de ce qu’il avait entendu au Ministère ; - J’ai entendu Scrimgeour parler de Percy tout à l’heure. Il semblerait qu’il n’ait pas été travailler et qu’il n’ait prévenu personne. Scrimgeour a envoyé quelqu’un chez lui et il n’y était pas ; même sa petite amie ne l’a plus vu depuis hier soir. Mr Weasley s’arrêta de marcher. - Tu veux dire que personne ne l’a vu, depuis hier à par nous ? - Visiblement !!! - Ca ne ressemble pas à Percy de ne pas aller au Ministère, intervint Mrs Weasley qui, elle aussi, s’était arrêtée. Ce matin, je lui trouvais un air étrange, je ne saurais dire quoi exactement mais déjà qu’il vienne et s’excuse,… C’est très étrange en soi. - Vous croyez qu’il était là pour espionner ou qu’il était soumis à l’impérium, demanda Harry. - Je l’ignore et connaissant un peu Percy, je ne doute pas que, pour avoir de l’avancement, il serait prêt à livrer sa propre famille au Ministère, lança Mr Weasley avec amertume. - Vous pensez qu’il irait jusqu’à se mettre au service de Voldemort s’il voyait que cela peut être fructueux, interrogea timidement Harry. - J’espère que non, répondit Mrs Weasley mais cela fait un certain temps que je me demande jusqu’où il irait. - Des gens moins ambitieux que lui se sont laissés séduire par Tu-Sais-Qui, donc je ne jurerais de rien, compléta Mr Weasley avec inquiétude. Ils reprirent leur chemin vers le bureau de l’ancien professeur de métamorphose pour retourner au Terrier. Harry ne savait que penser au sujet de Percy ; il l’imaginait mal en mangemort mais ne pouvait s’empêcher de douter surtout après les paroles de ses parents. Il compatissait avec eux et cela devait être terrible d’envisager que son propre fils était peut-être devenu mangemort et qu’il n’hésiterait pas à les dénoncer ou pire à mener Voldemort à eux. De plus, cela donnait une idée des plus réaliste à Harry de ce que devait être la vie lors de précédent avènement de Voldemort.
De retour au Terrier, Harry, Ron, Hermione, Ginny montèrent préparer leurs bagages. La veille, Harry avait essayé de faire plus ample connaissance avec son phœnix, sans grand résultat. Celui-ci s’écartait obstinément chaque fois que Harry tentait de le caresser. Il avait vaguement parcouru le livre que Hagrid, lui avait offert sur le sujet mais il n’en était pas plus éclairé. - Tu devrais peut-être commencer par lui trouver un nom, suggéra Ron en regardant Harry essayer de toucher une nouvelle fois le jeune phœnix. - Oui, tu as peut-être raison, je vais réfléchir à un nom. Il y pensa un moment avant de proposer Shifoo. Qu’en penses-tu, demanda Harry s’adressant autant au phœnix qu’à Ron. - Oui, c’est une idée mais, si tu veux mon avis, ne demande pas l’opinion de Ginny car tu prends le risque de te retrouver avec un nom aussi ridicule que Coq. - Non, je crois que je vais garder Shifoo, décida-t-il. Harry n’avait pas eu le temps de lire le livre que lui avait offert Hermione mais en le parcourant, il avait découvert bien des choses intéressantes notamment sur la télépathie. Il avait aussi vu qu’il y avait des leçons de légimentie qui lui semblaient plus abordables que les leçons de Rogue. | |
| | | Shinara Elève de Troisième Année
Nombre de messages : 487 Localisation : lyon Date d'inscription : 24/10/2005
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Ven 24 Fév - 18:47 | |
| Shifoo ?? bizzard comme nom t'es allé trouver ça où ?? mdr
comment elle remballe Mc Gonagal c'est géant
continue comme ca | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Sam 25 Fév - 12:14 | |
| Super chouette c'est vrai ça, Shifoo c'est un peu bizarre comme nom, tu peux nous dire d'où ça vient en tout cas, c'est super, comme d'hab' | |
| | | salicorne Elève de Seconde Année
Nombre de messages : 120 Age : 42 Localisation : Belgique Date d'inscription : 22/01/2006
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Dim 26 Fév - 18:46 | |
| Shiffo vient d'un stagate Sg1, ça veut dire lumière autant dans le sens sagesse que dans le sens éclairage. Et encore shifoo par rapport à le nom qu'il portait est on ne peut plus classic au départ cette pauvre bête se nommait pantalacique. Mdr pantalacique est le nom du premier océan apparu sur terre.
Voici le début du chapitre 13
Le portrait:
Les préparatifs de départ leur pris une partie de la matinée du lendemain. Pour plus de discrétion, ils partiraient par la cheminée. Dobby irait à l’avance avec Shifoo car Harry doutait que le phœnix accepte facilement de passer par la cheminée. Ils avaient descendu leurs bagages dans la cuisine ce qui provoquait des encombrements dans celle-ci. Leurs animaux respectifs avaient intégré leur cage. Coquecigrue poussait des cris d’excitation qui ne faisaient qu’ajouter à l’énervement. Mr et Mrs Weasley passeraient une partie du week-end avec eux pour les aider à emménager. Mrs Weasley ne semblait pas très heureuse de les voir partir, elle ne cessait de donner des conseils à Ginny ce qui n’aidait pas à détendre l’atmosphère. Harry se sentait de plus en plus nerveux à l’idée qu’il se retrouveraient tous les quatre au Square Grimmaud alors que Sirius n’était plus là ; ce n’était pas une pensée particulièrement heureuse. D’un autre côté, cela ouvrirait une perspective de liberté qui leur serait utile pour trouver les horcruxes. Harry était de plus en plus gagné par l’impatience à l’idée de se rendre à Godric Hollow là où tout avait commencé pour lui. Peu avant midi, tout le monde fut prêt à partir. Harry s’avança avec sa valise dans la cheminée, prit une poignée de poudre de cheminette et la jeta à ses pieds en s’exclamant : - 12, Square Grimmaud. Il tournoya très vite sur lui même et vit défiler l’intérieur de diverses maisons de sorciers. Il arriva dans la salle à manger, il s’écarta rapidement de l’âtre et se faufila entre le murs et les chaises qui entouraient la table. Dobby était déjà en train de s’afférer au fourneaux. Alors que Ron apparaissait à son tour Dobby indiqua qu’il avait mit Shifoo dans la chambre qu’il avait préparée pour Harry. Dés que tous furent dans la cuisine, Harry, Ron, Ginny et Hermione montèrent pour déposer leurs affaires, escortés par Dobby qui leur montrerait les agencements qu’il avait réalisé pour les installer le plus confortablement possible. Ils avaient chacun une chambre; Harry et Ron au premier étage tandis qu’Hermione et Ginny logeraient au deuxième étage. Une chambre d’amis avait également été installée. Dobby avait aménagé le grenier en volière pour Hedwige et Coquecigrue bien que les rapaces ne pourraient pas, comme à Poudlard, aller à leur guise pour ne pas attirer l’attention. Ensuite, ils mangèrent tous ensemble les saucisses qu’avait préparé l’elfe de maison. Pendant le repas, Mrs Weasley continua à leur donner des conseils de prudence ; elle semblait considérer la maison des Black comme un champs de mines où chaque recoin recèle un danger. Tous subirent ses mises en garde en silence car ils savaient qu’il était inutile de lutter. Plus tard, ils firent le tour de la bâtisse à la recherche d’éventuelles créatures indésirables mais ne trouvèrent rien d’alarmant ; seuls quelques doxys survivaient dans le salon où la tapisserie représentait l’arbre généalogique. Harry fut surpris en entrant dans l’ancienne chambre de la mère de Sirius : toute la pièce avait été aménagée en salle d’entraînement ; elle ressemblait un peu à la Salle sur Demande du temps de l’A.D. Personne ne fit de commentaire, Harry vit qu’Hermione lançait des regards gourmands aux nombreux livres que comptait la bibliothèque. Il se demanda où Dobby les avait trouvés car il doutait que les Black aient possédé autant de livres sur un autre sujet que l’importance de la pureté du sang pour sorciers dignes de ce nom. En passant près du portrait de la mère de Sirius, Harry eu un pincement au cœur en pensant que cette femme aigrie avait perdu ses deux fils à cause de Voldemort. Il songea que peut-être il devrait lui expliquer que Sirius lui avait légué sa maison, enfin si elle lui laissait le temps d’en placer une. Il savait qu’il y avait peu de chance qu’elle accepte mais cela faciliterait éventuellement leur cohabitation. Il imagina même un court instant lui demander des informations sur le médaillon dont avait parlé Ginny. Il n’avait rien demandé à Kreattur et préférait attendre un peu pour le faire. Son dernier souhait était que Malefoy entende parler des horcruxes et de son vœu de les détruire. Malgré ses instructions, il craignait que Kreattur les trahisse et verrait comment il se comportait avec les Malefoy.
La première nuit au Square Grimmaud ne fut pas de tout repos pour Harry. Il avait fait des cauchemars au cours desquels la mère de Sirius sortait de son portrait pour le poursuivre en lui donnant des coups de cannes et l’accusant d’être le responsable de la mort de ses fils. Ensuite, Kreattur succédait à Mrs Black et continuait à frapper Harry en lui criant qu’il allait lui réduire la tête et l’accrocher à côté de celles de ses ancêtres. Il se leva de bonne heure. En arrivant dans la cuisine, il constata que seuls les parents de Ron étaient levés. Hermione ne tarda pas à se joindre à eux. Après avoir mangé quelques toasts, ils montèrent tout deux auprès de Shifoo. Hermione avait lu un livre moldu sur l’affaitage des faucons et avait suggéré d’essayer une technique similaire vu que le phœnix semblait être maintenant capable de voler. Harry commença par inciter l’oiseau à venir sur son poing. Après une demi-heure d’encouragements, de cajoleries et autres mots doux, Shifoo vint finalement sur son bras mais n’y resta que quelques instants. Harry préféra ne pas trop insister sous les conseils d’Hermione car il ne voulait pas brusquer son nouveau compagnon. Quand ils retournèrent dans la cuisine, Ron et Ginny étaient occupés à déjeuner. Ils décidèrent de s’entraîner après qu’ils eurent finit de manger.
Leur séance d’entraînement ne fut pas une grande réussite ; visiblement aucun d’eux n’était à l’aise en sachant les parents de Ron tout près. Quand Ron lança un jet d’eau bouillante à Harry au lieu de le stupéfixer et que Ginny eut malencontreusement cassé le nez d’Hermione, ils préférèrent arrêter et remettre au lendemain l’apprentissage de nouveaux sortilèges. En retournant à la cuisine, Harry passa près du rideau qui cachait le portrait et se promit de lui parler le plutôt possible. Il s’inquiéta un court instant des difficultés qu’ils avaient tout les quatre rencontrées au cours de l’entraînement et finit par conclure qu’au Quidditch aussi certaines séances étaient catastrophiques ; ce qui n’avait pas empêché Gryffondor d’être champion trois années de suite. Sans compter l’année du tournoi des Trois Sorciers où la saison avait été annulée. En entrant dans la cuisine, il avait le cœur plus léger. Il trouva Mrs Weasley occupée à chaleureusement féliciter Dobby pour son excellent travail dans la maison. Elle ajouta qu’elle aurait voulu qu’il soit là deux ans plus tôt lorsqu’ils avaient dû la nettoyer de fond en comble. La maison était alors tellement infestée de vermine qu’on aurait pu la croire redevenue sauvage. L’elfe rayonnait de joie, ses grands yeux étaient humides et il affichait un sourire qui faisait presque le tour de sa tête. Mr Weasley, quant à lui, lisait la gazette du sorcier d’un air soucieux.
- Y a-t-il des nouvelles intéressantes, demanda Harry ? - Une famille de Moldus a été tuée à une vingtaine de kilomètres de là où habitaient tes parents, répondit-il en essayant de prendre un ton dégagé. - Mais, c’est horrible ! s’exclama Hermione, la main devant la bouche tout en lançant des regards inquiets à Harry .
Fin d’après-midi, les parents de Ron et Ginny rentrèrent chez eux. Mrs Weasley ne put s’empêcher de les abreuver une nouvelle fois d’avertissements et de conseils de prudence allant de « n’oubliez pas de nourrir vos animaux » à « ne sortez pas sans escorte » en passant par « donnez-nous des nouvelles régulièrement ». Mr Weasley dû la traîner dans la cheminée. Dès qu’elle fût partie, il se tourna vers les quatre amis : - Je pense que Molly vous a donné assez de conseils, je n’en rajouterais donc pas, déclara-t-il l’air grave. Je sais que vous ferez ce que vous jugerez bon mais en cas de besoin, n’hésitez pas à faire appel à l’Ordre. Une fois encore, vous allez devoir faire face à des dangers que peu de sorciers adultes ont affrontés pour sauver le monde des sorciers. Dumbledore aurait sûrement trouvé les mots justes mais je n’ai pas son éloquence. Je vous dirai juste « Bonne chance à tous ». A ces mots, il s’avança dans la cheminée et disparut dans un tourbillon de cendres et de flammes vertes. Ron était soulagé du départ de ses parents. Tous les quatre s’installèrent autour de la table. - Que faisons-nous maintenant? Demanda Hermione. Je suppose que tu es impatient de chercher les horcruxes. Mais tu disais que tu voulais aller à Godric Hollow avant de les rechercher. - Je pensais que nous pourrions y aller dés demain. Nous ne devrions pas en avoir pour trop longtemps. Il ne doit pas rester grand chose de la maison de mes parents de toute façon. - Nous devrions demander à Dobby de nous faire des sandwiches pour la journée, déclara Ginny. - Ginny, tu resteras ici. J’ai dit à tes parents que tu ne quitterais pas la maison et ne chercherais pas les horcruxes avec nous. Tout ce que je peux te proposer, c’est de chercher le médaillon ici. - Il est hors de question que je reste ici pendant que vous allez à la recherche des horcruxes où que ce soit. Tu te souviens de ce que tu avais dit quand je t’ai demandé si tu voudrais rester en arrière ? - Tu resteras en sécurité, Ginny. S’il t’arrivait la moindre égratignure, nos parents me tueraient. De plus, tu es trop jeune et c’est beaucoup trop dangereux. - Non, mais franchement, écoutez-le, le donneur de leçons. Cria Ginny avec colère, ses yeux lançaient des éclairs et son visage devenait de plus en plus rouge au fur et à mesure qu’elle parlait. Tu peux parler. Quand tu étais en première, qui est-ce qui a été avec Hermione et Harry dans les profondeurs de Poudlard pour récupérer la pierre philosophale? Et en deuxième, tu as été avec Harry dans la forêt interdite où vous avez été attaqués par des centaines d’acromentules. Ensuite, vous êtes tous les deux descendus pour venir me sauver. Et l’année passée, quand nous sommes allés au Ministère, je n’étais pas trop jeune alors et c’était pas trop dangereux. En juin j’avais l’âge pour me battre contre des mangemorts ? Si c’est tout ce que tu as comme arguments, je crois que tu ferais mieux de te taire. Et pour te répondre, Harry, je me moque bien de ce que tu as dit à mes parents. S’ils savaient la moitié de ce que vous avez fait pendant vos années à Poudlard, jamais vous n’auriez pu continuer à y aller. A vous trois, vous avez violé autant de règlements, si pas plus, que Fred et George. - Je crois qu’en effet nous sommes particulièrement mal placés pour donner des conseils de prudence, intervint Hermione avec justesse. Et je ne vois pas trop ce qu’il y aurait de mal à ce qu’elle nous accompagne, ne fut-ce que cette fois. Il y a moins de risques d’aller à Godric Hollow que de s’attaquer aux horcruxes de Voldemort. Harry ne voyait pas trop quoi objecter aux arguments de Ginny mais ne pouvait s’empêcher de craindre pour sa sécurité. Ron semblait être du même avis que lui et avait un air renfrogné. Il lançait un regard mauvais à Hermione et Harry sentait qu’une dispute allait éclater s’il n’intervenait pas rapidement. - Moi, si Ron est d’accord, je suis d’accord pour que tu viennes avec nous juste cette fois. Mais pour les horcruxes, ce n’est pas la peine de discuter. Déclara finalement Harry tout en regardant Ron pour connaître ses sentiments sur ce compromis. | |
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