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| [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres | |
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Auteur | Message |
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Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| | | | salicorne Elève de Seconde Année
Nombre de messages : 120 Age : 42 Localisation : Belgique Date d'inscription : 22/01/2006
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Mar 28 Fév - 19:02 | |
| Lol tu verras, je te laisse la surprise. Tout ce que je peux dire c'est qu'ils vivront encore bien des aventures avant de trouver le premier horcruxe.
Voici la suite du chapitre 13
Il savait très bien qu’il devrait sûrement se battre encore avec Ginny pour qu’elle ne les accompagne pas dans leurs prochaines expéditions. Mais il était bien décidé à ne plus se laisser fléchir. Ron finit par marmonner quelque chose qui ressemblait à un oui, suivi d’une sorte de phrase que personne ne lui demanda de répéter. Harry leur expliqua ensuite ses intentions concernant Mrs Black. - Je pense que c’est mieux. Elle sera peut-être plus aimable si on lui dit qu’on veut venger Sirius et d’une certaine façon son frère aussi, déclara avec conviction Hermione. - Tu plaisantes ? Interrogea Ron incrédule. C’est une vieille folle, elle va hurler comme jamais. Elle va encore nous traiter de tout les noms. Je dois avouer qu’elle ne me manquait pas, il ne manquerait plus que Kreattur et ses murmures incessants. - Je suis d’accord avec Harry, c’est mieux de lui parler, rien que pour qu’elle sache que c’est nous et pas des voleurs ou autres. Et puis, j’imagine que, malgré tout ce qu’elle en disait, elle aimait Sirius, peut-être pas comme il aurait voulu mais après tout c’était sa mère. Normalement, toutes les mères aiment leurs enfants. Harry ne répondit rien mais se souvenait que la mère de Tom Jedusor avait préféré mourir que de vivre pour son fils. Il se leva laissant les autres continuer leur discussion qui s’orientait maintenant vers leur nouvelle liberté. Il était décidé. Plus tôt il parlerait avec Mrs Black et plus tôt il pourrait se consacrer entièrement à la tâche la plus importante de sa vie. Il ne savait pas très bien ce qu’il lui dirait et choisit d’improviser au fur et à mesure, enfin si elle lui laissait la chance de dire le moindre mot. Arrivé devant le portrait, il tira délicatement le rideau qui cachait le tableau représentant la mère de Sirius. Celle-ci avait l’air de dormir, il chuchota doucement pour ne pas la réveiller brusquement : - Excusez-moi de vous déranger Mrs Black. Elle se réveilla immédiatement et le regarda, un instant, avec surprise. Son visage se modifia soudain et elle se mit à hurler. - COMMENT OSEZ-VOUS ? C’est de votre faute si mon dernier fils est mort. Votre faute, vermine ! Sale Traître ! Harry ne savait comment la faire taire et agit pas réflexe. - Silencium s’écria-t-il, sa baguette brandie. Mais le sort ricocha contre le portrait et il eut tout juste le temps de se baisser pour l’éviter. Il essaya immédiatement « Petrificus Totalis ». Il voulait la faire taire, mais surtout qu’elle l’écoute. Cette fois, le sort eut l’effet escompté : Mrs Black le regardait avec fureur mais, au moins, elle ne faisait plus un bruit d’enfer. - Je suis désolé mais je veux vous parler. Et si vous ne hurlez pas, je préfèrerais ne pas avoir à vous immobiliser. Je sais que vous ne m’aimez pas et que vous ne voulez pas de moi ici. Mais c’est ainsi, je crois qu’il est préférable que nous vivions en bonne intelligence à la place de nous faire la guerre. A ces mots, il exécuta l’anti-sort pour libérer la vieille sorcière. Ses yeux n’exprimaient plus autant de colère, elle semblait plus encline au dialogue. - Je suis le filleul de Sirius, Harry Potter. Commença-t-il de la voix la plus calme possible. - Je sais qui vous êtes, répliqua-t-elle avec mépris. Kreattur m’a parlé de vous. D’ailleurs, où est-il ? Qu’avez-vous fait de mon elfe ? - Il est à Poudlard, il aide à protéger les Malefoy. Harry avait décidé d’être honnête avec la vieille femme, il avait de la compassion pour elle. Mrs Black le regarda un court instant. - Les Malefoy sont une famille noble, commenta-t-elle. Mais je serait surprise qu’ils aient besoin de protection. Lucius est un grand sorcier. - Lucius Malefoy est en prison à Azkaban en ce moment. Drago et sa mère n’aiment plus trop leur copain Voldemort et préfèrent rester terrés plutôt que de risquer qu’il ne les tue, expliqua Harry. Et je crois que Mr Malefoy se sent plus en sécurité en prison qu’en liberté. Voldemort risquerait de lui faire payer chèrement ses erreurs. La mère de Sirius le regarda de ses yeux perçants, elle semblait le jauger. - Sirius m’a légué sa maison donc votre maison, j’imagine que vous auriez préféré quelqu’un d’autre. - C’est peu dire, s’exclama-t-elle. Dans la lignée de succession, ce devait être Bellatrix qui devait en devenir la propriétaire. C’est une femme bien, qui est fidèle à la pureté du sang et à sa famille. Harry sentit son cœur se serrer et la colère monter en lui. - C’est une meurtrière, s’écria-t-il. Elle a tué Sirius. Elle a torturé les parents d’un de mes amis jusqu’à ce qu’ils deviennent fous. Elle est abjecte. Mrs Black le fixait de façon incrédule. Visiblement, elle ne savait pas ce qui était arrivé lors de la mort de Sirius et encore moins ce qui s’était passé depuis. - Vous dites que c’est Bellatrix qui a tué Sirius ? - Oui, ils se battaient en duel au département des mystères du Ministère. Elle lui a lancé un sort qui l’a projeté a travers le voile de la mort. - Je vois, déclara-t-elle simplement. Si tout ce que vous me dites est vrai, alors je préfère que ce soit vous qui ayez cette maison, bien que je ne vous aime pas. - Mes amis et moi ferons en sorte de ne pas vous déranger. - Que comptez-vous faire pour venger mon dernier fils ? - Dans l’immédiat, rien. Mais nous cherchons le moyen de détruire Voldemort, et si en chemin je croise Bellatrix Lestrange, j’espère avoir l’occasion de le faire. - Pour un jeune garçon vous avez beaucoup de prétentions. Je me demande bien comment vous comptez anéantir le plus puissant sorcier de tous les temps. - La tâche sera longue et périlleuse mais je me dois d’essayer. De plus, le Professeur Dumbledore m’a montré comment le priver de son immortalité. - Ce vieux fou ne peut-il le faire lui-même, qu’il ait besoin d’un gamin pour le faire à sa place ? - Le professeur Dumbledore est mort. Il a été tué par Rogue. Expliqua Harry d’un ton las. - Donc, si je comprends bien, vous êtes seul avec vos amis pour réussir cette tâche impossible. Harry acquiesça d’un signe de tête. Elle éclata d’un rire sans joie et méprisant. - Le mode sorcier est tombé bien bas si son avenir ne repose que sur des gamins. Harry aurait aimé couper court à sa discussion avec Mrs Black mais avait peur de lui manquer de respect. Il se souvint alors que Ginny lui avait dit avoir vu dans cette maison un médaillon ressemblant à celui que R.A.B. avait substitué à celui de Serpentard. - Connaîtriez-vous les initiales R.A.B. ? Demanda-t-il en désespoir de cause. La surprise se peignit sur le visage de la vieille sorcière. - Mon fils avait ces initiales, Regulus Alphar Black. - Quoi ? S’écria Harry incrédule. Tout se tenait si la personne qui avait volé l’horcruxe de Voldemort était le frère de Sirius. Il y avait beaucoup de chances pour le médaillon que Ginny avait remarqué lors du nettoyage de la maison soit l’horcruxe qu’il recherchait. C’était sans doute pour avoir été découvert que Regulus avait été tué par Voldemort ou un de ses partisans. Et si le médaillon n’était plus ici, où pouvait-il être ? Qu’avait fait Sirius de tous les objets qu’ils avaient jetés ? Peut-être Kreattur l’avait-il sauvé et caché quelque part ? Où le pire de tout soit que Mondingus l’ait volé et revendu. Si tel était le cas comment pourrait-il l’interroger alors qu’il était à Azkaban ? - Merci pour cette information, s’écria-t-il avec joie. - Je ne vois pas en quoi cette information peut vous être utile, mais si elle peut vous aider à venger mon fils chéri, alors je suis heureuse de vous l’avoir donnée. Dit-elle avec un léger sourire et une lueur d’espoir dans le regard. Je n’ai jamais su qui avait assassiné Regulus. - Cette information m’est très utile, répondit Harry, impatient de retourner près des autres pour leur raconter ce qu’il venait de découvrir. - Je voudrais vous demander un service : Ne fermez pas le rideau, il fait si sombre derrière. - D’accord. Je dois vous quitter maintenant. - Revenez quand vous voudrez. Lança Mrs Black alors que Harry se précipitait déjà vers la cuisine.
Harry entra en trombe, ses amis le regardèrent avec surprise. - Mrs Black vient de m’apprendre qui était R.A.B. - Tu plaisantes ? Demanda Ron stupéfait. - Non du tout, c’était Regulus, le frère cadet de Sirius. Après un court silence, Hermione déclara : - Il ne nous reste plus qu’à trouver le médaillon, maintenant. - Oui, j’y ai pensé. Je ferais venir Kreattur après-demain pour qu’il nous fasse son rapport, j’en profiterai pour lui demander s’il sait où est le médaillon. - On pourrait essayer un sortilège d’attraction, suggéra Ginny. - Je ne sais pas si ça va marcher, j’avais essayé avec l’horcruxe dans la caverne, ça n’avait rien donné mais je ne sais pas si c’est la caverne qui l’avait empêché ou si c’était simplement l’horcruxe qui ne pouvait être obtenu par ce moyen. - Ca ne coûte rien d’essayer. Répondit calmement Hermione. Elle se leva et s’écria : « Accio Médaillon de Serpentard ». Ils attendirent tous avec une certaine impatience. Mais rien ne se produisit. - Au moins, on aura essayé. Déclara Ron en se tassant d’un air déçu sur sa chaise. Tout le monde garda le silence pendant un moment. Avant qu’Hermione demande timidement à Harry : - Alors elle est comment Mrs Black, quand elle ne hurle pas? - Je pense qu’elle regrette ses fils et qu’elle souhaite ardemment les venger. Elle tient beaucoup à la pureté du sang mais sinon elle est pas si terrible. Je pense qu’elle s’ennuie seule dans le couloir. Elle m’a demandé qu’on ne ferme plus le rideau qui la cache et je lui ai dit qu’on le laisserait ouvert. - Après avoir été à Godric Hollow que comptes-tu faire ? Demanda Ginny. - Je ne sais pas trop, essayer de trouver le médaillon. Je me demande où nous pourrions trouver les autres horcruxes. - Je me suis demandé s’il n’y en aurait pas un dans l’orphelinat que Voldemort à fréquenté quand il était jeune. - Oui, c’est une hypothèse plausible, mais je ne sais pas où il était. Je sais que c’était à Londres mais où exactement, ça je l’ignore. - Il doit y avoir moyen de le trouver avec le bottin. - Le quoi ? Demanda Ron. - Le bottin de téléphone moldu. C’est un annuaire de tous les numéros de téléphone de Londres. - Oui, c’est possible, mais s’il n’existe plus, il ne sera plus dans le bottin. - On trouvera toujours bien une solution. Peut-être en allant voir au cadastre. - Moi, je me disais qu’il avait peut-être caché un horcruxe à Poudlard, Harry tu nous a dit qu’il avait une affection particulière pour Poudlard. - C’est exact mais Dumbledore doutait qu’il en ait eu l’occasion. C’est vrai qu’il peut se tromper mais j’en doute. On l’aurait trouvé, depuis le temps. - Tu crois ? Il y a des endroits dans lesquels on a jamais été et puis il y a la salle sur Demande qui change à volonté. Le père de Ron nous à dit qu’il y avait des montagnes d’objets quand vous y êtes allés pour détruire l’armoire à disparaître. Il peut être n’importe où. - Je dois dire que, si je cherchais un objet ayant appartenu à un fondateur, c’est là où j’irais chercher en premier. - Dumbledore semblait penser qu’il ne pouvait être à Poudlard car Voldemort n’y est pas resté assez longtemps lors de sa dernière visite pour avoir le temps de le cacher.
Dobby apporta le dîner. Harry lui demanda de leur faire des sandwiches pour le lendemain. Leur conversation dura toute la soirée. Leurs idées de cachettes devenaient de plus en plus folles au fur et à mesure que le temps passait. Hermione et Ginny montèrent dormir assez tôt. Harry et Ron restèrent encore quelques temps assis dans le salon à jouer une part de bataille explosive. Harry savait très bien qu’il aurait du mal à s’endormir, l’impatience d’aller dans la maison de ses parents montait à chaque instant un peu plus en lui.
Une fois dans son lit, il décida de commencer la lecture du livre que lui avait offert Hermione. Il découvrit que l’occlumentie et la légimentie pouvaient être particulièrement utiles et qu’il n’était plus si difficile de fermer son esprit quand on avait Rogue en face de lui. Mais leur conversation avait fait surgir en lui bien des questions qui le déconcentraient. Il découvrit également que le livre lui ouvrirait la perspective de pratiquer la légimentie, chose qu’il n’avait jamais envisagée jusqu’alors. Il finit par conclure que ça lui serait très certainement utile. Dans un demi-sommeil, il imagina qu’il pourrait peut-être arriver à maîtriser assez la legimentie pour pénétrer dans les pensées de Voldemort et découvrir où étaient cachés ses horcruxes. | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Mar 28 Fév - 19:09 | |
| C'est super comme d'hab' Mrs Black parait bien vivante pour un portrait, mais au moins, l'histoire avance. Attention, on dit legilimentie, et non pas legimentie.. | |
| | | salicorne Elève de Seconde Année
Nombre de messages : 120 Age : 42 Localisation : Belgique Date d'inscription : 22/01/2006
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Ven 3 Mar - 22:28 | |
| Oki merci je vais faire attention.
Voici le début du chapitre 14 : La chandelle
Quand Harry s’éveilla le lendemain matin, le soleil était à peine levé. Le ciel était gris et annonçait de la pluie pour la journée. Il s’habilla et commença par essayer d’approcher doucement Shifoo qui, pour la première fois, le regarda bien en face. Ca ne dura qu’une seconde mais Harry sentit qu’ils avaient franchi une première étape. Comme la veille, il l’incita à venir sur son poing. Après de longues hésitations, il fit un petit bond sur son bras. Harry ne fit aucun mouvement de peur de l’effaroucher. Il continua de lui parler à voix basse. Le phœnix resta plus longtemps que la fois précédente mais continuait de lui lancer des regards méfiants. Au bout d’un instant, l’oiseau retourna calmement sur son perchoir. Harry tenta de le caresser et à sa grande surprise Shifoo se laissa faire. Encouragé par ce premier pas franchi dans l’apprivoisement de son phœnix, il descendit, confiant pour la journée qui l’attendait. En entrant dans la cuisine, il vit que Dobby avait déjà préparé leur déjeuner et était occupé à faire les sandwichs qu’ils emporteraient. Il parla quelques instants avec Dobby avant de s’installer pour manger. Il lui expliqua qu’ils seraient partis pour la journée , mais qu’ils devraient être de retour avant la nuit. Dobby lui dit qu’il était heureux d’être avec eux dans la maison de son maître. Ginny arriva quelques instants plus tard et embrassa Harry avant de s’asseoir à ses côtés. Arnold, le boursoufflet était posé sur son épaule et émettait une sorte de doux ronron. Hermione suivit Ginny de quelques minutes. Elle ne semblait pas avoir très bien dormi. Quand tous eurent terminé leur déjeuner, Harry monta réveiller Ron qui n’était toujours pas levé. Le soleil était déjà haut dans le ciel quand ils sortirent de la maison, une heure et demie plus tard. Ils s’étaient tous désillusionnés avant de sortir pour plus de discrétion. Arrivé sur la petite place, Harry se retourna et vit le 12 Square Grimmaud disparaître, écrasé par les maisons voisines. Il s’approcha de Ginny pour transplaner avec elle. Il se sentait un peu nerveux. Le fait de retourner dans la maison de ses parents lui inspirait une palette de sentiments qu’il aurait eu du mal à expliquer. Il se concentra sur sa destination. N’ayant pas d’adresse exacte, il se contenta de penser à un village. Il ressentit une fois de plus la désagréable sensation de passer dans un entonnoir de caoutchouc. Quand, il ouvrit les yeux, il se trouvait sur un chemin de terre, et des champs l’entouraient. Il vit un petit village à quelque distance d’où ils venaient d’atterrir. Il se tourna pour voir si Ron et Hermione étaient bien arrivés. Il découvrit Ron à quelques mètres d’eux, mais pas trace d’Hermione. Ils attendirent quelques instants pour voir si elle allait les rejoindre. - Tu crois qu’il lui serait arrivé quelque chose ? Demanda Ginny d’une voix pleine d’inquiétude. - Je ne vois pas ce qui aurait lui arriver, répondit Harry en essayant de prendre un ton dégagé. - La connaissant, elle doit avoir transplané juste devant la maison de tes parents, répliqua Ron, d’un ton où se mêlaient l’inquiétude et l’exaspération, après avoir consulté Harry du regard. - Oui, je crois qu’il y a des chances pour qu’elle soit déjà dans le village. - Alors, allons-y ! S’écria Ginny. Pendant que nous parlons, elle est seule. - Elle a raison, ne traînons pas. Continua Ron. Harry s’engagea d’un bon pas vers le village en tenant Ginny par la main. Ron sur leurs talons. Le chemin décrivait une légère courbe avant de tracer une ligne droite jusqu’au petit hameau. La campagne environnante était parcourue par des oiseaux. En arrivant à la hauteur des premières maisons, ils ralentirent le pas et sortirent leurs baguettes par précaution. Ils n’avaient encore vu ni âme qui vive ni aucune trace d’Hermione. Les maisons étaient de taille moyenne et allaient toutes dans un ensemble parfait. Elles semblaient toutes habitées, même les deux fermes qu’ils remarquèrent à cause de leur taille plus imposante. Le village comportait une rue principale qui se séparait en deux un peu plus loin. Ils hésitèrent un long moment entre les deux chemins. Ils virent alors un vieil homme habillé d’un bleu de travail, d’une casquette et d’une paire de bottes sur un vélo qui avançait dans leur direction. - On pourrait peut-être lui demander s’il ne sait pas où est la maison de tes parents et s’il n’aurait pas vu Hermione. Suggéra Ginny à Harry d’une voix basse. - On va lui demander ça comment ? Excusez-nous Monsieur, vous ne savez pas où habitaient les parents de Harry Potter ? Ah mais vous ne le connaissez pas ? C’est très surprenant, il est pourtant un des plus célèbres sorciers de notre pays. Répliqua sèchement Ron. - C’est une idée, répondit Harry en pouffant de rire. Il regarda le cycliste se rapprocher de plus en plus. Quand, il prit sa décision, le vieux monsieur n’était plus qu’à quelques mètres d’eux. Il s’avança au milieu de la route, sa baguette ayant disparu dans sa poche. Il fit signe au cycliste de s’arrêter. - Excusez moi, connaîtriez-vous une maison qui a été détruite il y a une quinzaine d’années ? - Ma foi, si. Elle appartenait à des gens bizarres et, encore, on ne les voyait que rarement. Puis, une nuit, on a entendu de grands bruits. Le lendemain, la maison était détruite, l’homme et la femme avaient disparu. On ne les a jamais revus. Elle se trouve sur cette route, dit-il en montrant la route d’où il venait. L’embranchement de droite. Elle est à l’écart des autres maisons, à la sortie du village. Mais faites attention, on la dit maudite. - Ah ! Pourquoi ? S’étonna Harry. - Depuis tout ce temps, personne n’a jamais su y pénétrer. Plusieurs disent que le mal l’habite. Harry lança un regard à Ron et Ginny, ceux-ci avaient l’air tout aussi perplexes qu’il ne l’était. - Vous n’auriez aussi vu une jeune femme ? Elle a des longs cheveux bruns broussailleux et elle porte un jeans bleu, un pull rose pâle et des chaussures noires. - Pour sur que je l’ai vue. D’ailleurs, elle aussi semblait s’intéresser à cette maison et, comme vous, elle était étrangère au village. - Merci beaucoup, Monsieur, dit-il en se tournant vers ses deux amis pour leur faire un sourire de soulagement. - D’ailleurs, maintenant que j’y pense, vous lui ressemblez beaucoup à ce type qui habitait la maison, dit- le vieil homme d’un ton suspicieux. - On me le dit souvent, répondit Harry, qui se retournait déjà pour partir. Au revoir, Monsieur, et merci encore. Ron, Ginny et lui se pressèrent sur le chemin que leur avait indiqué le vieux fermier, autant pour échapper aux questions de celui-ci que pressés de retrouver Hermione. Ils dépassèrent une vingtaine de maisons avant qu’au détour d’un virage ils ne voient Hermione qui les attendait, devant la grille d’un jardin envahi par une haute végétation. Quand elle les aperçu, elle se précipita vers eux alors qu’eux accéléraient l’allure. - Vous voilà enfin ! J’ai cru qu’il vous était arrivé quelque chose. Je suis retournée devant le Square Grimmaud, mais vous n’y étiez plus. - Oui, on a transplané de l’autre côté du village, répliqua Ron, qui avait l’air au comble de l’exaspération malgré le soulagement qu’il semblait éprouver de la tenir dans ses bras. - C’est ce que j’en ai finalement conclu. - On a dû demander notre chemin à vieux moldu, expliqua Ginny non sans une certaine ironie. Ils s’avancèrent vers la grille, devant laquelle Hermione les avait attendu. Une grosse chaîne cadenassée maintenait les deux battants solidement fermés. Derrière le jardin à la végétation folle, une partie de la maison était visible. Le toit semblait s’être effondré à divers endroits, les deux fenêtres qu’ils pouvaient voir n’avaient plus de vitres et les rideaux pendaient lamentablement, sales et déchirés. - Le vieux bonhomme a dit que depuis…personne n’a pu y pénétrer. Raconta Ron à Hermione. - C’est sans doute à cause de la protection anti-moldus, répondit Hermione. - Donc, seuls des sorciers peuvent y entrer, commenta Harry en s’avançant vers le portail. Il sortit sa baguette et exécuta le sortilège Alohomora. Immédiatement, le cadenas s’ouvrit et la chaîne se retira dans un cliquetis métallique. Il ouvrit le battant de droite et s’avança sur ce qui avait dû être une allée, suivi de près par les autres, dont Hermione qui referma la grille. Ils agissaient avec prudence, la maison en ruine sous le ciel plombé avait de quoi les inquiéter. - Faisons le tour de la maison par l’extérieur avant d’y pénétrer, suggéra Hermione. En s’approchant de la bâtisse, ils découvrirent que toutes les fenêtres étaient cassées et que la porte d’entrée avait été détruite, gisant en morceaux dans ce qui avait été un jardinet. En faisant le tour extérieur, ils découvrirent qu’une partie des murs comportait de profondes fissures et que plusieurs pierres en étaient tombées. - Quand on voit l’état de la maison, on peut dire que tu as eu beaucoup de chance de t’en sortir en un seul morceau, commenta Ron. Personne ne répondit, Harry sentait l’émotion lui étreindre le cœur. - Il faudra être très prudents à l’intérieur pour que le reste de la maison ne s’écroule pas sur nous, déclara Hermione en se dirigeant vers ce qui restait de l’entrée. Ses pas crissaient sur les divers morceaux de verre et de gravas. Elle s’arrêta sur le seuil et consulta Harry du regard avant d’entrer. Harry acquiesça et s’avança pour entrer en même temps qu’Hermione. Une fois que leurs yeux se furent habitués à la pénombre ambiante, ils découvrirent les restes du salon, qui s’étendait sur toute la largeur du bâtiment. Approximativement en face de la porte d’entrée se déployait une grande cheminée. Les meubles avaient été détruits, renversés ou attaqués par le temps. Une épaisse couche de poussière recouvrait tout. La pièce comportait deux autres portes et un escalier menant à l’étage. Une arche menait dans ce qui avait dû être la salle à manger. Harry s’avança vers celle-ci. Il vit sur la table qui trônait au milieu de la pièce une chandelle allumée d’une belle flamme qui semblait défier le temps. Cette vision lui donna un tel choc qu’ils sentit que son cœur avait manqué plusieurs battements. Il resta figé. Qui l’avait allumée et comment avait-il fait ? Il entendit que l’appelait mais ne bougea pas, il ne savait pas pourquoi mais cette flamme lui inspirait de la crainte. Tout comme la maison, elle semblait immobilisée par le temps. - Harry, qu’est-ce que tu regardes ? Demanda Ginny dans son dos. Quand il se tourna légèrement, sans lâcher la chandelle des yeux, pour qu’elle puisse voir et lui confirmer qu’il n’était pas victime d’une hallucination, il l’entendit un exclamation de surprise. - Je me demande qui à fait ça, dit Harry dans un murmure à peine audible, comme si sa voix aurait pût troubler cette vision fantastique. - C’est une ancienne coutume, répondit calmement Hermione. Quand une famille de sorcier disparaît, on allume une chandelle éternelle. On appelle ça la flamme de l’espoir. Normalement, elle brûle tant que quelqu’un se souvient d’eux. Mais je ne savais pas que ça se faisait encore. C’est une marque de grand amour, de profonde amitié, que dans allumer une. - Je me demande qui a put le faire, dit Ron qui était venu les rejoindre. - D’après ce que je sais, les deux seules personnes à être venues ici, à part nous, sont Hagrid et Sirius. - Je crois alors que ça doit être Sirius car il faut de bonne connaissances en ancienne magie pour le faire. Harry songea que Sirius avait laissé un témoignage de sa profonde amitié pour ses parents mais, a ce qu’il savait, personne ne l’avait fait pour lui. Il ressentit une fois de plus le grand vide qu’avait laissé la mort de son parrain. Il se détourna finalement de la chandelle de l’espoir et se dirigea vers le fond de la pièce où il avait remarqué une porte. Il l’ouvrit et entra dans les restes de la cuisine. A part des débris de vaisselle, il n’y avait rien dans cette pièce, et sortit par la porte qui, il l’avait compris menait au salon. En regardant l’entrée de là où il était, on y voyait encore les traces de brûlures qu’avait provoqué le duel qui avait sans doute opposé son père à Voldemort. Il s’avança vers l’autre porte fermée du salon, la pièce était plongée dans l’obscurité à cause d’un lierre qui avait poussé en travers de la fenêtre. Harry alluma l’extrémité de sa baguette pour mieux voir : Ce devait être le bureau d’un de ses parents. Il y avait encore des parchemins posés sur le bureau qui occupait le milieu de la pièce. Quand il poigna dans une feuille de papier, celle-ci tomba en morceaux. Harry contourna le bureau et ouvrit le premier des deux tiroirs. Il ne contenait que des parchemins vierges et des plumes. Le deuxième contenait quant à lui une montre à gousset en or qui s’ouvrait comme un médaillon. Sur la face, on pouvait y voir un cerf. En la retournant, il vit qu’une inscription y était gravée :
Tous nos vœux De bonheur Patmol, Lunard, Et Queudver
Après l’avoir contemplé un moment, il la montra à ses amis. - Je crois que tu devrais la garder, déclara Ginny. Elle devait être importante pour ton père. Harry acquiesça, sans la regarder. Il se tourna ensuite vers la seule armoire de la pièce. Et l’ouvrit sans trop y réfléchir, la montre occupant encore ses pensées. | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Sam 4 Mar - 20:10 | |
| Il ouvre la porte il est fada, il va peut-être trouver le gagnant du concours de cache cache (et oui, le squelette dans le placard ) C'est super, continue comme ça et envoies-nous la suite, on veut savoir | |
| | | Shinara Elève de Troisième Année
Nombre de messages : 487 Localisation : lyon Date d'inscription : 24/10/2005
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Sam 4 Mar - 22:17 | |
| j'adore le coup de la chandelle c'est super classe
allez la suite please | |
| | | SuperMagyar Méga Big Boss
Nombre de messages : 1238 Age : 117 Localisation : Somewhere beyond the sky Date d'inscription : 10/09/2005
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Dim 5 Mar - 11:30 | |
| 14 chapitres !! Alors que nous on a du mal avec notre 4ème chapitres ^^ C'est super continue | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Dim 5 Mar - 11:34 | |
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| | | salicorne Elève de Seconde Année
Nombre de messages : 120 Age : 42 Localisation : Belgique Date d'inscription : 22/01/2006
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Dim 5 Mar - 16:10 | |
| En fait pas 14 chapitres mais 19 lol enfin même presque 20.
Merci pour vos commentaires.
Voici la suite du chapitre .
Harry acquiesça, sans la regarder. Il se tourna ensuite vers la seule armoire de la pièce. Et l’ouvrit sans trop y réfléchir, la montre occupant encore ses pensées. C’est alors qu’il sentit cette sensation glaciale qu’il ne connaissait que trop bien. Il vit une silhouette noire se dresser de toute sa hauteur et s’avancer pour sortir de l’armoire. Tous réagirent en même temps : ils crièrent - Spero Patronum ! Le cerf, le phœnix, la loutre et le lion se ruèrent sur le détraqueur, mais ne lui firent aucun mal ; il continuait de s’approcher de Harry. Qui tomba à la renverse contre le bureau. Hermione compris la première et se précipita vers le détraqueur qui se transforma en un cadavre mais, avant que Harry ait compris qui c’était, Hermione s’écria « Riddikulus ». Ginny prit la relève et crac, l’épouvantard se transforma en Tom Jedusor, le même que Harry avait vu dans la Chambre des Secrets. Ron se précipita à son tour. Il y eu un nouveau crac et le jeune Voldemort se transforma en une énorme araignée. Il prononça lui aussi le sortilège et l’animal se retrouva affublé de patins à roulettes. Tous éclatèrent de rire et l’épouvantard disparut. Ron s’avança pour aider Harry à se relever. - Ca va ? - Oui. Je crois que ça va aller, merci, répondit Harry tout en frottant son dos douloureux. - Le moins qu’on puisse dire, c’est que c’était surprenant. Harry empocha la montre de son père et sortit, il ne leur restait plus que l’étage à aller voir. En passant dans le salon, il remarquèrent qu’un vent violent s’était levé et que de plus en plus de nuages s’amoncelaient. Les marches de l’escaliers avaient connu de meilleurs jours. Harry le monta en faisant attention à se faire le plus léger possible, de peur qu’une marche ne cède sous son poids. Arrivés en haut, ils virent que le vieux plancher était dans le même état sue l’escalier. Il y avait trois portes, deux étaient fermées et une avait visiblement été détruite. D’un commun accord, ils se dirigèrent vers la porte ouverte. Harry se doutait que ce devait être son ancienne chambre, là où tout avait commencé pour lui. A l’embrasure de la porte, il comprit qu’ils ne pourraient aller plus loin. Le toit s’était effondré ainsi qu’une partie du grenier. Tous les meubles avaient été détruits, il était même difficile de voir que cette pièce avait été une chambre. Ils allaient s’avancer vers la porte en face de l’ancienne chambre de Harry quand un bruit les fit sursauter. Ils se figèrent dans l’espoir de l’identifier. Après quelques instants, le bruit se fit de nouveau entendre. On aurait dit des pas sur les débris de l’entrée. Ils écoutèrent encore mais n’entendirent plus rien, à part le bruit du vent. Harry hésita à descendre : vu l’état des escaliers, il aurait du mal à le faire discrètement. De plus, ça pouvait être un animal ou simplement le vent. Hermione s’avança le plus silencieusement possible vers l’escalier, brandit sa baguette et marmonna quelque chose. Harry la regarda un instant dans l’attente d’une explication. - C’est le même sort qu’avait utilisé Ombrage pour protéger son bureau, murmura-t-elle. Si quelqu’un monte, nous le saurons. Ils reprirent leur exploration en faisant un minimum de bruit et entrèrent dans ce qui avait été la chambre de Lily et James Potter. Elle était grande, comportait un lit contre le mur de gauche, une énorme garde-robes en face du lit et un bureau devant la fenêtre. Harry se hâta vers cette dernière pour voir s’il y avait quelqu’un. Mais il ne vit personne, ni aucune trace de passage. Les nuages étaient de plus en plus menaçants et quelques gouttes de pluie tombaient déjà. Il finit par s’approcher du bureau. Il prit une photo tombée face à la table. Elle le représentait lui, bébé, dans les bras de son père. Après l’avoir contemplée quelques instants, il la reposa à sa place. Quelques livres étaient encore posés sur un coin. Comme il l’avait fait pour le bureau de son père, il ouvrit le seul tiroir de la table. Il ne comportait que peu de chose : quelques parchemins vierges, une bouteille d’encre et une liasse de papiers jaunis nouée avec un ruban bleu. Harry la prit et allait l’ouvrir quand un grincement sonore se fit entendre dans l’escalier. Il hâtèrent tous vers l’origine du bruit mais, une fois de plus, ne virent rien. - Etrange, déclara Ron en regardant l’escalier d’un air perplexe. - Harry, il ne faudrait pas traîner. Ca pourrait être dangereux, chuchota Hermione. Cela fait deux heures que nous sommes ici. Elle s’interrompit un instant avant de reprendre : - Je crois que tu voudrais aller sur leur tombe. - Oui, c’est ce que je compte faire, répondit-il dans un souffle. Il avait de plus en plus l’impression d’être épié mais il se souciait trop de leur sécurité, et en particulier de celle de Ginny, que pour laisser le désir d’en apprendre plus sur ses parents prendre le pas sur le reste. Il empocha la liasse de feuilles qu’il tenait toujours à la main. - Je voudrais encore juste aller voir le grenier, mais attendez-moi ici si vous voulez, je n’en ai pas pour longtemps. - D’accord, mais il vaudrait mieux que l’un de nous t’accompagne pour plus de prudence. Il fut rapidement décidé que Ginny l’accompagnerait pendant qu’Hermione et Ron feraient le guet. Tous deux montèrent rapidement dans le grenier où ils découvrirent avec stupeur une grande bibliothèque. Ils s’approchèrent et aperçurent une grande quantité de livres sur la préparation des potions, la défense contre les forces du mal, les sortilèges ainsi que la métamorphose. - Et bien, la bibliothèque parfaite pour des membres de l’Ordre, commenta Ginny. Qu’est-ce que tes parents faisaient comme métier ? Cette question frappa Harry plus violemment qu’un coup de poing. Il se l’était déjà demandé mais n’avait jamais interrogé Dumbledore, ou qui que ce soit, à ce sujet. - Je sais qu’ils étaient tous les deux membres de l’Ordre, mais leur métier, je n’en ai pas la moindre idée. Ginny ne répondit pas mais il vit se peindre un profond étonnement sur son visage. Il aurait voulu pouvoir emporter quelques livres mais finit par décider de les laisser là, du moins pour le moment. Ils dépêchèrent de rejoindre Ron et Hermione. Celle-ci avait levé son sortilège de protection. Ils revinrent au rez-de-chaussée en brandissant chacun leur baguette. Harry entendait l’estomac de Ron gronder et lui aussi avait faim. - Avant de sortir d’ici, on devrait peut-être manger, suggéra Ginny. - On pourrait s’enfermer dans la cuisine, répondit Hermione. Je ne suis pas sûre que nous soyons en sécurité ici. Ron et Harry acquiescèrent.
Après avoir rapidement mangé les sandwichs que leur avait préparé Dobby, ils sortirent de la maison, mais avant Harry alla jeter un dernier coup d’œil à la chandelle rappelant que des sorciers pensaient encore à ses parents. Quelle ne fut pas leur surprise en découvrant que le portail était ouvert. - Je suis certaine de l’avoir fermé derrière nous, dit Hermione à voix basse, frappée d’horreur. - Ne traînons pas, tu sais où est le cimetière ? Interrogea Harry, bien qu’il doute qu’Hermione en sache plus que les autres. - Oui, il est le long de la route. On le voit quand on est près de cette butte, répondit-elle avec un pâle sourire tout en désignant une petit éminence sur le chemin vers la sortie du village. J’y suis allée en vous attendant, dans l’espoir de vous voir arriver. - Hermione, tu irremplaçable, s’écria Ron en la serrant un court instant contre lui. Ils s’engagèrent d’un pas rapide sur le chemin menant au cimetière. On aurait put croire que la nuit était proche tant le ciel était couvert. En arrivant au sommet de la colline, Harry découvrit de vastes étendues s’étendant à perte de vue et, à un petit kilomètre d’eux, les murs d’enceinte du cimetière. A leur droite s’étendait un champs de betteraves et sur leur gauche un champs de blé fraîchement coupé. Alors qu’ils arrivaient au pied de la butte, Ron poussa une exclamation de surprise. - Regardez, ce n’est pas le chien qui nous a aidé sur le Chemin de Traverse ? En se tournant vers le point que leur indiquait Ron, ils découvrirent un chien trottinant en retrait et parallèlement à eux dans le champ de blé. - En tout cas, il lui ressemble, déclara calmement Harry. Sans savoir pourquoi, le fait que ce chien les suive le rassurait. Je l’avais déjà vu avant qu’il n’attaque le mangemort sur le Chemin de Traverse. Il me semble l’avoir aperçu à Privet Drive. Harry se remit en route, suivi par ses amis. Ils jetaient de temps à autre des regards au chien qui restait à une certaine distance. Harry était convaincu que ce devait être un sorcier car il n’avait jamais vu un chien agir de la sorte mais n’avait pas la moindre idée de qui il s’agissait.
Arrivés devant l’entrée du cimetière, Harry envisagea de demander aux autres de l’attendre là, mais sa gorge était si sèche qu’il douta être capable d’émettre le moindre son. Le lieu était de bonne taille par rapport au village. Harry n’eut pas de mal a trouver la tombe qui l’intéressait. Elle était en marbre tout comme celle de Dumbledore mais de couleur rose pâle et se trouvait à quelque distance de l’entrée. En s’approchant, Harry découvrit que leurs noms y étaient gravés. Sous ceux-ci, un phœnix y était dessiné. Son cœur se serra, il pensa qu’ils étaient morts par la faute de deux personnes. Si Rogue et Queudver n’avaient pas mené Voldemort sur leurs traces, il ne serait pas là, seul, à regarder leur tombe. Il n’aurait pas pour destinée de tuer ou d’être tué. Et peut-être que Sirius et Dumbledore seraient toujours vivants. Il était envahi par quantité de sentiments contradictoires, un amour profond pour les quatre êtres qui l’avaient aimé et que lui avait aimé en retour. D’un autre côté, une haine sans bornes pour les meurtriers qui les lui avaient pris. Il fit une promesse silencieuse : tant qu’il lui resterait de la vie, il ferait tout pour se venger, il ferait payer à Rogue l’assassinat de Dumbledore et d’avoir guidé Voldemort sur les traces de ses parents. Queudver, pour avoir trahi ses anciens amis en connaissance de cause. Et Bellatrix Lestrange, afin de venger Sirius. Il savait que le plus difficile serait de tuer Tom Jedusor mais, s’il voulait un jour vivre en paix avec lui même, il devrait l’affronter. Sans qu’il ne puisse les retenir, des larmes coulaient le long de ses joues. Il sentit vaguement que quelqu’un lui prenait la main dans un geste de sollicitude. Il se rappela ce que lui avait dit Dumbledore quelques mois avant de mourir : que Voldemort avait lui-même créé son pire ennemi en choisissant l’homme le plus susceptible de le vaincre mais il lui avait aussi donné les armes les plus mortelles qui soient pour y parvenir. C’était lors de cette conversation que Harry avait compris la grande différence entre être obligé de combattre, à cause d’une prophétie, ou livrer une guerre, guidé par une soif de justice. Tout comme ce jour déjà lointain, il sentit un orgueil sauvage l’envahir, ses larmes se tarirent et il releva la tête avec défi.
C’est seulement alors qu’il comprit que quelque chose de terrible se préparait. Il fit volte face, Hermione, Ron et Ginny, qui lui avait lâché la main, brandissaient leur baguette. Ils étaient terrorisés. Les morts de tout le cimetière quittaient leur tombe et se regroupaient devant la seule issue. Harry chercha du regard le chien mais constata avec déception qu’il n’était nulle part en vue. Il songea au cercle de feu protecteur qu’avait généré Dumbledore dans la caverne mais ne savait pas du tout comment l’imiter. - Le feu les éloigne, chuchota-t-il, comme si le son de sa voix avait pu les attirer. - Pourquoi ne nous attaquent-ils pas ? Demanda Ginny pleine de terreur. - Je suppose qu’ils attendent qu’on essaye de sortir, répondit Hermione . J’ai essayé de transplaner mais on ne peut pas. - Voldemort, ne voulait pas qu’on s’échappe, marmonna Harry. Il faut sortir très vite d’ici. Car si les mangemorts venaient se joindre aux Inferis, nous n’aurions plus la moindre chance de nous en sortir. - On a pas le choix, de toutes façons, s’écria Ron en s’avançant calmement vers la sortie. Cette réaction surprit Harry, Ron semblait plus mûr et plus décidé depuis que Dumbledore était mort. A l’instant, il aurait presque juré que son meilleur ami était prêt à mourir s’il le fallait. Harry attrapa Ginny par la main et la fit se mettre entre Ron et lui. Ils avaient à peine fait quelques pas vers la sortie que les inferis les encerclèrent, en s’approchant de plus en plus. - Incendio, s’écria Harry, ce qui eut pour seul effet d’enflammer le cadavre le plus proche de lui. Ses congénères s’en écartèrent mais continuaient à avancer inexorablement. Il entendit Hermione pousser un cri dans son dos. Elle avait été précipitée au sol par un inferi et plusieurs s’approchaient dangereusement. Pendant qu’il l’aidait à se relever, Ginny les protégeait de son mieux en stupéfixiant, incendiant tout ceux qu’elle pouvait atteindre. Ron, quant à lui, lançait le sortilège Impedimenta sur d’autres. Leur situation était de plus en plus désespérée, ils ne sauraient pas les repousser longtemps. Chacun faisait de son mieux pour protéger les autres. Alors que Harry commençait perdre courage, il vit le chien se précipiter dans la mêlée. Cette vision lui rendit espoir. Malheureusement, le chien ne faisait pas grand mal à des cadavres, il l’entendit, un moment, pousser un gémissement plaintif. Ce cri sembla décupler la rage de vivre de Ginny qui marmonna une formule en brandissant sa baguette. Une énorme flamme jaillit de sa baguette et les entoura, les protégeant un temps de leurs assaillants. - Bravo Ginny, cria Harry. Mais il avait crié victoire trop tôt, le feu perdait de sa force, les inferis entouraient le rideau de flammes. Ils semblaient presque danser autour d’ eux comme une farandole meurtrière. Le chien avait sauté au-dessus des flammes pour se mettre à l’abri. Hermione et Ginny se murmurèrent rapidement quelque chose avant qu’Hermione ne s’accroupisse à côté des flammes moribondes. Elle les attisa avec sa propre baguette et souleva le feu avec un sortilège de lévitation. Harry avait l’impression d’être entouré par un gigantesque serpent de feu. A quelques mètres de l’entrée, ils virent que plusieurs sorciers les attendaient, visiblement des aurors du Ministère venu en renfort. Harry se douta que ça devait être le chien qui était allé les prévenir. Il avait rarement été aussi heureux de voir des gens du Ministère. Ils étaient à peine sorti que les aurors entraient et faisaient peu à peu disparaître les inferis, qui retournaient déjà vers leur tombe respective. Le lasso de feu disparu, Harry se tourna vers le chien qui le regarda un instant avant de s’éloigner et de disparaître lui aussi. Un des auror s’approcha d’eux, ils reconnurent tout de suite Tonks. - Filez d’ici, nous en reparlerons plus tard. Votre présence ici pourrait soulever beaucoup de questions. Elle se tourna et retourna aider les autres à détruire les derniers inferis. Harry serra Ginny contre lui, lança un dernier regard vers la colline qui dissimulait la maison de ses parents et transplana. Rapidement imité par Ron et Hermione. | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Dim 5 Mar - 16:17 | |
| ma-gi-stral magnifique la suite, la suite | |
| | | erwann Elève de Première Année
Nombre de messages : 55 Date d'inscription : 05/03/2006
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Dim 5 Mar - 17:25 | |
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| | | salicorne Elève de Seconde Année
Nombre de messages : 120 Age : 42 Localisation : Belgique Date d'inscription : 22/01/2006
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Dim 5 Mar - 18:41 | |
| Vu que c'est ce que vous voulez . Voici le début du chapitre 15: Après les aventures de la journée, tous s’installèrent dans le salon. Ginny se pelotonna dans les bras de Harry. Ron et Hermione se mirent tout deux dans le même fauteuil. L’attaque massive des inferis les avait ébranlés. Harry se sentait coupable d’avoir mis Ginny en danger, il y a avait des chances pour qu’elle ne puisse plus rester. Ses parents l’obligeraient à rentrer au Terrier. C’était bien la dernière chose qu’il souhaitait. Personne ne semblait désireux de rompre le silence. Tous étaient perdus dans leurs pensées. Ils restèrent ainsi un long moment avant que Harry ne se souvienne de la liasse de parchemins qu’il avait trouvé dans le bureau de sa mère. Il les sortit de sa poche pour les regarder de plus près. Il défit le nœud avec précaution, le papier était vieux et risquait de se déchirer. Il vit qu’il y avait une dizaine de lettres. Au vu des dates, Harry en déduisit que la correspondance avait commencé quelques mois avant sa naissance. L’écriture avait quelque chose de familier aux yeux de Harry mais il n’aurait su dire en quoi. Chère Lily, Comme tu le disais toi-même, bien des choses ont changé depuis nos années à Poudlard. Tu as préféré ce vaniteux de Potter à moi, il a toujours eu le beau rôle. Maintenant, j’ai des amis puissants et sur qui je peux compter. Je ne suis plus le souffre douleur de tes amis. Ce vieux fou de Dumbledore m’a également envoyé une lettre pour me dire d’être prudent et de prendre soin de moi. Il disait que si un jour, je changeais d’avis, il saurait me protéger. Bien que nous ayons été longtemps en compétition, j’espère que ton métier te plaît. Tu as toujours été brillante en potions et ce, malgré tes origines. Je ne regrette pas que tu aies eu ce poste à ma place. Cela m’a donné d’autres possibilités. Fais attention à toi, en espérant que tu ne croises plus le chemin de mon Maître. Bien à toi, Un ami. Cette lettre paraissait étrange aux yeux de Harry, il donna la lettre à Ginny pour qu’elle puisse la lire, elle aussi. La deuxième lettre débutait par : « Chère professeur, ». Etait-il possible que sa mère eut été enseignant ? Harry savait seulement que Slughorn l’avait eu pour élève ainsi que Voldemort, au vu de la première lettre il en déduisit que sa mère était devenue professeur de potions. Celle-ci était fort semblable à la précédente. Là encore l’étrange correspondant de sa mère signait : « Un ami ». Il faisait aussi brièvement allusion au Seigneur des ténèbres. La troisième lettre mettait en garde sa mère concernant son appartenance à l’Ordre du Phœnix et elle était signée S.R.P. Au fur et à mesure de ses lectures, Harry avait l’impression que leur auteur avait de profonds sentiments pour sa mère mais n’aimait pas du tout son père. Il savait que les Maraudeurs avaient malmené plusieurs de leurs condisciples quand ils étaient à Poudlard, ce qui n’avait pas dû disposer ceux-ci à de bons sentiments à leur égard. La lettre suivante n’était qu’une simple politesse pour la naissance de Harry. En lisant, Harry découvrit que le mangemort qui était attristé par la mort d’une certaine Marlène McKinnon qui avait aussi fait partie de l’Ordre. Il racontait qu’il avait été surpris que le frère de Sirius ait été assassiné par Voldemort lui-même. Etre partisan du Seigneur des Ténèbres ne semblait plus autant l’amuser. Son maître était visiblement trop cruel à son goût. Il lui répétait des mises en garde. Dans une de ses dernières lettres, il lui disait que Voldemort était sur leur piste et qu’il ferait tout pour les tuer. L’avant-dernière lettre était assez courte, mais trop explicite pour que Harry garde le moindre doute concernant son auteur. J’ai décidé de faire confiance à Dumbledore, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour l’aider. Elle terminait par : Merci pour ta main charitable et comme je te l’ai dit lors de notre dernière rencontre : Pardonne-moi pour ce que j’ai fait. Elle était signée SEVERUS A la lecture de ce nom, Harry se leva d’un bond. Il sentait la haine croître en lui, comme un ballon que l’on gonfle. Ses mains tremblaient autour du parchemin. Ginny qui avait failli se retrouver au sol quand Harry s’était mis debout, le regardait sans comprendre. Hermione et Ron se levèrent doucement comme si Harry risquait de prendre tout geste brusque pour une attaque. - Harry qu’est-ce qui t’arrive ? Demanda Hermione d’une petite voix anxieuse. - Lis ça, cracha-t-il, en lui lançant le morceau de parchemin qu’il tenait dans sa main. - Hermione le parcouru rapidement avec Ron et Ginny. Harry fit un effort surhumain pour lire le dernier parchemin qu’il tenait dans son poing serré. FUYEZ, il arrive. Il sait où vous êtes, le gardien du secret vous a trahis. Partez le plus loin possible. Même si je hais James, Lily crois-moi, je n’ai jamais voulu ça. Je t’aime. J’ai supplié pour qu’il vous épargne, mais il est parti. Sauvez-vous. Harry s’accrocha au manteau de la cheminée pour ne pas s’écrouler. Il ne pouvait pas le croire. Pourquoi ses parents n’avaient-ils pas fuit? Comment cette ordure avait-il osé aimer sa mère ? C’était pour ça que Rogue avait profondément regretté d’avoir rapporté la partie de la prophétie qu’il avait entendu à Voldemort. Sa rage avait fait place à un gouffre dont il ne voyait pas le bout. Il lui avait été si facile d’imaginer Rogue en un criminel sans scrupules, de l’accabler de tous les maux. Il avait l’impression que son cerveau l’avait quitté, il n’arrivait plus à réfléchir de façon cohérente. Il fit les quelques pas qui le séparaient du canapé où il avait été installé avec Ginny et s’y laissa tomber. - Harry, je comprends que cette nouvelle te… te bouleverse. Mais … - Hermione, intervint Ron qui avait compris qu’il valait mieux ne pas insister, laisse le tranquille. Ginny préféra prendre un autre fauteuil plutôt que de prendre le risque de s’approcher de Harry. Au bout d’un moment, elle l’embrassa. Il ne réagit pas, et monta se coucher. Elle fut rapidement rejointe par Hermione. Ron essaya bien d’engager la conversation mais finit par abandonner et laissa Harry seul. Il fallut quelques jours pour que Harry digère cette découverte. Le sujet restait néanmoins sensible. Tous faisaient bien attention à ne pas prononcer le nom de Rogue ou même à y faire allusion. Tonks vint les voir, le lendemain de leur visite à Godric Hollow. Ils furent soulagés d’apprendre qu’elle n’avait rien dit aux parents de Ron et Ginny. Et que, contre toute attente, la gazette n’avait cité aucun nom. Mais elle les prévint que, la prochaine fois, elle ne les couvrirait plus. Elle leur rappela que Ginny ne devait pas sortir du Square Grimmaud et qu’en plus de mettre Ginny en danger, ils risquaient d’attirer l’attention du Ministère de la Magie, alors que l’Ordre faisait tout pour être le plus discret possible. Elle était très en colère et Harry dut faire de gros efforts pour ce pas lui répondre de façon cinglante. Dans sa colère, il avait oublié que Ginny risquait de retourner de façon définitive au Terrier. Harry essaya de se faire pardonner auprès de Ginny pour son indélicatesse au cours des jours suivants. Ce qui ne manqua pas de faire rire Ron. Ils passèrent les deux semaines suivantes à s’entraîner et à essayer de nouveaux sortilèges. Ces quinze jours furent également mis à profit pour fouiller en règle la maison. Leurs espoirs de retrouver le médaillon étaient minces. Harry se rendit à Poudlard au cours de la deuxième semaine, Mr Weasley l’y accompagna afin d’interroger Drago. Celui-ci lui donna quelques noms de mangemorts, mais rien de bien palpitant en tout cas, Mrs Weasley n’en laissa rien paraître. Pendant sa visite, le professeur McGonagall lui expliqua qu’il y avait peu de chances pour que l’école réouvre ses portes en septembre. Le conseil d’administration n’avait pas encore donné de décision officielle mais plusieurs rumeurs laissaient entendre que peu étaient disposés à prendre le risque de faire venir des élèves. Lors de ses rapports, Kreattur sembla mieux disposé envers Harry qu’à son habitude mais ne lui apprit rien d’important, à part que les Malefoy se plaignaient d’être enfermés. La semaine qui suivit fut entachée d’une bien triste nouvelle : la gazette du sorcier apprit à nos quatre amis que le père de Luna Lovegood avait été enlevé pour des raisons qui restaient encore inexplicables. Harry suggéra de proposer à Luna de se joindre à eux. Il imagina que pendant qu’Hermione, Ron et lui chercheraient les horcruxes, Luna tiendrait compagnie à Ginny. Il serait ainsi plus facile de la laisser à la maison. De plus, Harry savait que Luna n’avait plus d’autre famille que son père et qu’elle était donc seule maintenant. Harry écrit une lettre à Luna pour lui dire que si elle le souhaitait, ils seraient heureux de l’accueillir aussi longtemps qu’elle le souhaiterait, chacun y ajouta un petit mot de soutient. Il confia le parchemin à Hedwige qui était très heureuse de pouvoir travailler. Un jour où Mr Weasley passait en rentrant de son travail, ils lui parlèrent du père de Luna. - Nous ne savons pas pourquoi il a été enlevé. Car on ne peut pas dire que le Chicaneur soit connu pour l’exactitude de ses affirmations. - Nous avons proposé à Luna de se joindre à nous, vu qu’elle est seule et qu’à notre connaissance, elle n’a plus d’autre famille. - Nous avons pensé lui donner rendez-vous quelque part, par exemple au Chaudron Baveur et la ramener ici ensuite. - Excellente idée. De toute façon, avec les mesures de sécurité, elle ne saurait pas venir par elle-même jusqu’ici. - Avant de prendre des dispositions pour qu’elle vienne, il faut attendre qu’elle nous réponde, déclara Ron avec une certaine indifférence. En attendant le réponse de Luna, ils en profitèrent pour terminer la fouille de la maison. Ils durent en conclure que le médaillon n’était pas au Square Grimmaud. Harry dû se résoudre à demander à Kreattur s’il l’avait vu, bien qu’il aurait souhaité ne pas y avoir recours. Il profita de ce que l’elfe vienne lui faire un rapport pour lui en parler : - Kreattur, tu te souviens quand Sirius a fait le ménage, il y a deux ans. Nous avions trouvé un lourd médaillon en or qui était orné d’un S. Mais je n’arrive pas à le retrouver. Sais-tu où il se trouve ? - Non, Maître. Kreattur ne l’a plus revu depuis. La maîtresse y tenait beaucoup car c’était un cadeau de son fils. Kreattur a essayé d’empêcher sa destruction, mais il a été jeté hors de la pièce par l’assassin. Harry eut beaucoup de mal à ne pas se mettre en colère et découvrit que c’était exactement ce que l’elfe souhaitait. - Très bien, Kreattur. Tu peux disposer. L’elfe s’inclina profondément et se volatilisa. - Ce n’est donc pas lui qui l’a, déclara Ron avec une mine dégoûtée. Sauf s’il t’a menti. - Un elfe de maison ne peut pas mentir ouvertement à son maître, c’est contre nature, répondit Hermione outrée que Ron mette la parole de Kreattur en doute. - Tu trouves qu’il n’est pas contre nature ? - Nous allons partir du principe qu’il m’a dit la vérité, coupa Harry. Ce sera déjà assez difficile comme ça. - Où sont allés tous les objets que Sirius a jetés ? Demanda avec justesse Ginny. - Et puis comment être sûr que Mondingus n’a pas fait main basse sur divers objets à jeter, surtout s’il a reconnu la marque de Serpentard ? - Ce qui risque d’être le plus difficile, c’est d’interroger Mondingus. Il est à Azkaban, remarqua Harry. - Pour aller le voir en prison, il faut l’accord de Scrimgeour, continua Ron. - Il y aurait bien un moyen, intervint Hermione. Mais, enfin bon, le Ministère a demandé à Harry de s’allier à lui a plusieurs reprises… Il pourrait en profiter. Elle n’osait plus le regarder et semblait craindre une explosion de colère. - Tu plaisantes ? Après ce que le Ministère m’a fait ?! S’écria Harry. Ils m’ont calomnié,… Ombrage… Ils ont enfermé Stan Rocade pour montrer qu’ils avaient arrêté quelqu’un. - Tu connais une autre solution ? Répondit froidement Hermione. - Ecoute Hermione, je veux bien tout ce que tu veux, mais je préfèrerais l’éviter autant que faire se peu, répliqua Harry en lui lançant un regard noir. Hermione sembla avoir compris qu’il valait mieux ne pas insister sur le sujet. Harry espérait que Mondingus finirait par être libéré, bien qu’il n’aurait osé l’avouer devant Ron ou Hermione ou Ginny. | |
| | | erwann Elève de Première Année
Nombre de messages : 55 Date d'inscription : 05/03/2006
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Dim 5 Mar - 19:01 | |
| super se chapitre tu mes quant la suite | |
| | | fulmetal Elève de Première Année
Nombre de messages : 56 Age : 31 Date d'inscription : 28/02/2006
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Dim 5 Mar - 21:39 | |
| Vite la suite je ne tien plus!!!!!!lool | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Dim 5 Mar - 21:47 | |
| Au risque d'insister... on peut avoir la suite | |
| | | salicorne Elève de Seconde Année
Nombre de messages : 120 Age : 42 Localisation : Belgique Date d'inscription : 22/01/2006
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Lun 13 Mar - 13:55 | |
| Désolé pour le retard mais le pc à planté une fois de plus lol. Voici la fin du chapitre 15.
Bonne lecture.
Luna leur répondit quelques jours plus tard. Elle disait qu’elle avait eu beaucoup de travail pour arranger les affaires de son père mais que maintenant elle serait ravie de venir leur rendre visite. Elle avait joint à sa lettre un exemplaire du dernier Chicaneur. Quelle ne fut pas la surprise de Harry en découvrant qu’un des articles du journal portait sur une prophétie parlant du Seigneur des ténèbres et de lui. Après avoir rapidement parcouru l’article, il s’aperçu que le chicaneur était loin de la vérité. Il songea que ce devait être la raison de l’enlèvement du père de Luna.
Le problème majeur qui se posait était d’arriver à communiquer à leur amie un rendez-vous sans prendre le risque que le message soit intercepté. - On pourrait lui envoyer Dobby, suggéra Ron. - Oui, c’est sûr. Mais vu la raison pour laquelle Mr Lovegood a été enlevé, la maison de Luna doit être sous une surveillance accrue de la part des mangemorts. Et si jamais quelqu’un a vu Dobby avec Malefoy, bien que ce soit peu probable, ils nous trouveraient assez facilement, objecta Hermione. - Les cheminées sont surveillées par le Ministère qui peu très bien avoir été infiltré par des mangemorts, fit remarquer Ginny. - De toute façon, il est exclu de faire passer Luna par le Terrier. Y faire venir les Malefoy était déjà bien assez dangereux, ce n’est pas la peine de faire prendre des risques supplémentaires à vos parents, affirma Harry. - On pourrait lui donner rendez-vous chez les jumeaux. Même en lui disant de façon détournée. Mais l’ennui, c’est l’heure et le lieu. - Euh…, peut-être pas. Harry venait de se souvenir que, pour donner ce genre d’informations à l’A.D., ils avaient utilisé de faux gallions. Technique dont s’était par la suite inspiré Drago Malefoy pour donner ses instructions à Rosmerta. Nous pourrions utiliser les faux gallions de l’A.D. Hermione, tu saurais faire en sorte que seul celui de Luna reçoive l’information ? - Oui, ça devrait être possible. C’est une excellente idée.
Il fallu une après-midi entière à Hermione pour isoler la pièce de Luna. Harry mit un certain temps à écrire la lettre donnant les indications pour leur rendez-vous.
Chère Luna,
Nous serons heureux de t’accueillir. Rendez-vous chez nos créateurs de marais favoris. Ta pièce de monnaie t’en dira plus sur le sujet.
Bien à toi,
Harry Potter.
- Je propose qu’on la confie à Coq. Cela lui fera du bien de travailler un peu et par la même occasion ça nous fera des vacances, suggéra Ron. - Tu crois que Luna comprendra ? Fit Ginny. - Je pense que oui. Ce qui m’inquiète le plus, c’est de savoir si elle sera la seule. Le lendemain à leur réveil, quatre hiboux les attendaient. Tous portaient une lettre venant de Poudlard. Harry prit celle qui lui était adressée.
Cher Monsieur Potter,
Nous avons le triste devoir de vous annoncer la fermeture temporaire de l’école de sorcellerie Poudlard. Suite à l’assassinat de notre bien aimé directeur, vous comprendrez que nous ne puissions garantir la sécurité de nos élèves. Dés que la situation nous permettra la réouverture de nos portes, nous ne manquerons pas de vous en informer.
Avec mes salutations distinguées,
Minerva McGonagall.
- Visiblement, le conseil a préféré ne pas prendre de risque. - Vous croyez que les Malefoy pourront rester dans la Chambre des Secrets ? Fit Hermione. - Je le souhaite. Car je ne vois pas où on pourrait les cacher. - Papa nous en dira plus la prochaine fois qu’il viendra, dit Ginny. Ils passèrent le reste de la journée à essayer de nouveaux sortilèges. Notamment un qui leur serait bien utile la prochaine fois qu’ils rencontreraient des inferis. La formule était un peu complexe : Procela Exuro mais déclenchait une véritable tempête de feu. Ils trouvèrent aussi lacrimasempra, sort qui faisait pleurer à chaudes larmes l’adversaire. Hermione trouva également un sort qui était sensé faire retourner les morts dans leur tombe : Reditio sepulcrum.
A l’aide de son faux gallion, Harry donna à Luna rendez-vous le lendemain à quatorze heure. Il demanda à Dobby d’aller prévenir Fred et George. Hedwige aurait pu le faire mais il craignait d’attirer l’attention. - Harry, vu que nous allons à Londres demain, nous devrions profiter de l’occasion pour aller du côté moldu, ne fut-ce que pour prendre un bottin de la ville, proposa Hermione. - Oui, c’est une idée. Mais ne pourrais-tu pas demander à tes parents de nous en envoyer un ? Ce serait plus prudent. Nous sommes déjà en danger du côté sorcier alors dans une rue moldue… - Je n’y avais pas pensé. Tu as raison, je leur enverrai un message ce soir. J’en profiterai pour leur dire que l’école restera fermée cette année. Je sais qu’ils aimeraient que je retourne chez eux. Mais je leur expliquerai… - Hermione, je comprendrai très bien que tu veuilles passer quelques jours chez eux de temps en temps. Rien ne t’oblige à rester ici tout le temps. - Je ne compte pas y aller maintenant, mais peut-être y retournerais-je quelques temps mais pas tout de suite. - C’est valable pour vous aussi, continua Harry en se tournant vers Ron et Ginny. - Tu rigoles ? Si nous manifestions un jour l’envie d’aller dire bonjour à nos parents, maman ne nous laisserait sûrement plus revenir. S’écria Ron avec effarement. - D’ailleurs à ce propos, Ginny, demain je veux que tu restes ici, ordonna Harry avec un mélange de défi et d’inquiétude. Il s’attendait à ce qu’elle réagisse violemment à cette injonction. Il vit ses traits se durcir au moment où elle allait répliquer. Ron lui épargna cette peine. - Tu veux retourner au Terrier ? Car, si tu viens, c’est ce qui risque fort d’arriver. Fred et George seront sûrement ravis de te voir dehors avec ce qui s’est passé la dernière fois que nous sommes allés sur le Chemin de Traverse. Je ne serais pas surpris qu’ils le disent à nos parents. De plus, on risque de croiser des membres de l’Ordre ou du Ministère qui ne manqueront pas d’en avertir papa. Cette remarque eu l’effet escompté. Ginny perdit tout air combatif. La perspective de retourner au Terrier ne semblait pas la réjouir. Elle se contenta d’un signe de tête.
Ils s’octroyèrent une après-midi de détente. Harry en profita pour essayer de franchir une étape de plus dans l’apprivoisement de Shifoo. Au fil des semaines, le phœnix était resté de plus en plus longtemps sur son bras. Celui-ci avait commencé à se déplacer avec lui sur le bras. Aujourd’hui, il décida d’essayer de le prendre avec lui dans le salon. Au pire, si le phœnix n’était pas d’accord, il pourrait s’envoler. Il prévint les autres de rester le plus calme possible pendant l’expérience. Il arriva même à convaincre Hermione d’enfermer son chat dans la cuisine. Il invita le superbe oiseau a monter sur son bras. Celui-ci n’hésita qu’une seconde. Harry se doutait qu’il devait sentir sa nervosité. Il se concentra un instant à fermer son esprit, et grâce au entraînements à occlumantie, il se rendit compte qu’il arrivait à chasser sans anxiété. Il parcouru lentement le chemin qui le menait au salon en faisant bien attention à ne pas faire de geste brusque et à ce que Shifoo soit le moins possible secoué. Contre toute attente, l’oiseau semblait heureux de changer de décor et resta une bonne partie de l’après-midi perché sur le dossier du fauteuil dans lequel Harry s’était assis. Voyant que le phœnix était à l’aise, Harry et Ron engagèrent une partie d’échecs.
Après le dîner, le lendemain Harry, Ron et Hermione se préparèrent à aller chercher Luna. Ils dirent au revoir à Ginny et sortirent. Ils vérifièrent que personne ne les observait et transplanèrent jusqu’au Chemin de Traverse. Ils se matérialisèrent près de l’animalerie magique, non loin de chez les jumeaux. La rue était déserte, quelques sorciers et sorcières se hâtaient de faire leurs courses. Tous trois se dirigèrent rapidement vers le magasin de farces et attrapes. Fred et George leur expliquèrent que, depuis la disparition de Dumbledore, les clients étaient de plus en plus rares mais que les ventes par correspondance avaient triplé. - Notre plus gros client est le Ministère, continua Fred. La semaine dernière, il nous a commandé une centaine de médailles de métamorphose. - Nos boucliers vestimentaires marchent très bien aussi. - Pour le moment, nous travaillons sur un prototype particulièrement intéressant, dit Fred avec enthousiasme. - Passionnant même. Venez, nous allons vous montrer, s’exclama George en les emmenant vers l’arrière boutique. Harry ne comprit pas tout de suite de quoi il s’agissait. - Nous le testons principalement le soir, pour qu’en cas de problème les moldus ne le remarquent pas. - Mais c’est interdit, non ? S’exclama Hermione la mine sévère. - Les tapis volants ne comportant pas de système d’invisibilité sont en effet interdits, commenta Fred. Mais nous l’avons doté de toutes les options. Nous sommes en train de passer un accord avec le Ministère pour les commercialiser. En échange de quoi, le Ministère recevra des avantages non négligeables sur nos produits. - Vous êtes devenus une véritable entreprise, s’exclama Harry impressionné. - C’est de la grande magie, enchaîna Hermione en lançant un grand sourire aux deux jumeaux. - Merci Hermione, répondit George, visiblement ravi de ce compliment. - Tout ça, c’est grâce à Harry, intervint Fred. S’il ne nous avait pas donné notre mise de départ, nous n’en serions pas là.
Luna arriva quelques minutes plus tard. Elle portait un sac à l’épaule. Harry remarqua qu’elle avait les traits tirés et ses yeux exprimaient une profonde mélancolie. Elle avait toujours cet air rêveur mais il était maintenant accompagné de détermination. Ils restèrent encore un moment auprès des frères de Ron et Ginny avant de prendre le chemin du retour. Ainsi, il y avait moins de chance qu’ils éveillent les soupçons d’éventuels guetteurs. Luna et Harry sortirent les premiers et transplantèrent immédiatement au Square Grimmaud. Harry donna à Luna un morceau de parchemin semblable à celui que lui avait montré Alastor Maugrey deux ans plus tôt, mais celui-ci était rédigé par Mr Weasley. La maison venait de surgir du néant quand Ron et Hermione vinrent les rejoindre devant la porte, puis ils entrèrent tous ensemble. En passant dans le hall, Harry remarqua le regard sévère que lui lança Mrs Black. - Mrs Black, laissez-moi vous présenter mon amie Luna Lovegood. Elle habitera ici quelques temps. - Luna voici le portrait de la mère de Sirius. - Enchantée, Madame, répondit Luna avec assez peu de conviction. Harry la guida ensuite vers la cuisine où devait les attendre Ginny. Luna et elle avaient toujours été amies. Une fois qu’ils eurent bu une tasse de thé, Harry montra sa chambre à la nouvelle venue. - Prend ton temps pour t’installer, nous t’attendrons dans le salon. Rejoins-nous quand tu auras terminé. La chambre d’amis que Dobby avait aménagé était voisine de leur salle d’entraînement.
Depuis leur visite à Goddric Hollow, Harry avait souvent du mal à trouver le sommeil et il avait pris l’habitude de se promener dans la grande maison la nuit. Il constata rapidement qu’il n’était pas le seul à ne pas dormir. Il se rendit compte aussi qu’il y avait souvent de la lumière dans la chambre de Luna, il crut même l’entendre pleurer à une ou deux reprises. Il hésita à entrer pour la consoler mais finit par se dire que, si un jour elle avait envie de lui parler, elle saurait où le trouver. | |
| | | erwann Elève de Première Année
Nombre de messages : 55 Date d'inscription : 05/03/2006
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Lun 13 Mar - 15:02 | |
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| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Lun 13 Mar - 19:16 | |
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| | | erwann Elève de Première Année
Nombre de messages : 55 Date d'inscription : 05/03/2006
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Lun 13 Mar - 20:23 | |
| oui s'est vrais tu commense a faire de la concurense a jK r | |
| | | salicorne Elève de Seconde Année
Nombre de messages : 120 Age : 42 Localisation : Belgique Date d'inscription : 22/01/2006
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Mar 14 Mar - 16:07 | |
| Lol pas de latins pour moi mais un site super qui fait des traductions pour moi lol.
Drôle de bête
La réponse des parents d’Hermione arriva le samedi matin. Hedwige rapportait un bottin téléphonique, une longue lettre et un cadeau pour l’anniversaire d’Hermione. Hermione et Harry se penchèrent immédiatement sur l’étude du bottin. Ron et Ginny leur auraient volontiers donné un coup de main mais ne semblaient pas près de comprendre le maniement de cet artéfact moldu. Luna quant à elle ne s’intéressait pas particulièrement à la lecture d’un annuaire téléphonique. Depuis son arrivée, elle passait beaucoup de temps à lire des livres de la bibliothèque. Elle riait rarement et parlait peu. Les autres faisaient de leur mieux pour lui remonter le moral mais, jusqu’à maintenant, sans grand résultat. Harry et Hermione trouvèrent cinq orphelinats dans la ville de Londres. Ne connaissant pas le nom de l’établissement, ils décidèrent de les contacter tous les uns après les autres, en espérant que l’un d’eux aurait dans ses archives un enfant du nom » Tom Elvis Jedusor ». - Notre problème va être de trouver un téléphone d’où on pourra les contacter tout en restant en sécurité, fit remarquer Hermione. - Il doit bien y avoir une cabine non loin d’ici, commenta Ron avec perplexité. - Oui, sans doute, mais je ne crois pas que cela soit prudent. Si on décide d’utiliser une cabine, il vaut mieux le faire loin d’ici. Nous risquerions d’attirer l’attention sur la maison, commenta Harry. - Mise à part une cabine je ne vois pas trop comment téléphoner, répliqua Ginny. - Moi, je vois bien une solution, mais… Hermione suspendit sa phrase avant de continuer. - Nous pourrions téléphoner de chez mes parents, mais c’est prendre un risque. - Un trop grand risque, s’écria Harry. S’ils se faisaient attaquer par un sorcier, ils n’auraient aucun moyen de se défendre. - Si nous y allons seulement à deux, il y a moins de chances que nous soyons repérés. Ou je pourrais y aller seule. - Je trouve que c’est faire prendre beaucoup trop de risque à tes parents. Il doit bien y avoir une solution. - Harry, les Dursley ont aussi le téléphone, fit remarquer Ron. Tu pourrais aller téléphoner de chez eux. - Même si je ne les aime pas, je ne veux pas les mettre en danger plus qu’ils ne le sont déjà. - Je ne vois pas en quoi mes parents seraient plus en danger si je vais chez eux et, pour être sûre, j’y passerai le week-end. Ni Harry, ni Ron, ni Ginny ne trouvèrent d’argument concluant pour l’en empêcher. Harry lui avait dit que, si elle le souhaitait, elle pouvait y aller quand elle le voulait. Mais dés qu’elle en avait manifesté l’intention, il avait trouvé l’idée mauvaise. Il craignait que les mangemorts s’intéressent à la famille Granger. Hermione partit le lendemain en leur promettant d’être la prudence même et que, en cas de problème, elle contacterait immédiatement. Ron lui aussi semblait inquiet du départ d’Hermione. Il était très pâle lorsqu’il lui dit au revoir. Ginny quant à elle semblait partager l’opinion d’Hermione, ainsi que Luna. Bien que cette dernière ne comprenait pas pourquoi ils leur fallait téléphoner à des orphelinats. Avant son arrivée, ils avaient décidé de lui en dire un minimum sur leurs intentions. Ce n’était pas un manque de confiance en elle, mais Harry ne voulait pas que trop de monde soit au courant les horcruxes. De plus, Luna était déjà assez perturbée par la disparition de son père. Ce n’était pas la peine d’en rajouter d’autant plus qu’il restait convaincu que moins de gens le sauraient, plus il avait de chances de réussir. Tous les quatre passèrent la journée à revoir les sortilèges qu’ils avaient récemment appris. Harry constata avec plaisir que Luna sortait doucement de sa torpeur. L’idée que le départ d’Hermione n’y était pas étranger lui traversa l’esprit, mais il la chassa très vite. Pendant leur séance d’entraînement, Ron et Luna firent équipe. Ginny pour sa part soumit Harry à une pluie de sortilèges divers et variés. Elle l’attaquait avec une telle efficacité qu’il fût à deux reprises frappé de ses maléfices. La première fois, il fut stupéfixé et le deuxième sort fit apparaître des cordes qui s’enroulèrent autour de lui à une vitesse étonnante. Harry était impressionné par les progrès de Ginny. Il avait lui aussi réussi plus d’une fois à l’atteindre. Alors qu’elle s’apprêtait à faire fondre sur lui une nouvelle volée de sortilèges, il lança au hasard « Legimens » mais il était sur que cela ne servait à rien. Mais à sa grande surprise, une foule de scènes, d’images, de sensations se succédèrent dans son esprit. Au même moment, il entendit Ginny pousser un cri et tomber à genoux. Aussitôt, il abaissa sa baguette et se précipita vers elle. - Je suis vraiment désolé, dit Harry d’une voix contrite. Je ne pensais pas que cela marcherait. - Qu’est-ce que c’était comme sort, demanda Ginny haletante ? - C’est…Celui qui permet la légimentie, répondit-il sans trop oser la regarder. Voyant qu’elle ne répondait pas, Harry la regarda dans les yeux. Il y vit une lueur de colère qui céda bientôt la place à de l’amusement. - La prochaine fois que tu veux savoir si je pense à toi, demande le moi. Ce serait moins brutal. Harry lui sourit. Il constata que l’incident avait échappé à Ron et Luna qui continuaient leur duel. Harry était content d’avoir réussit à pratiquer la légimentie mais était un peu gêné de l’avoir utilisé contre Ginny. Les images qu’il avait vues ne lui disaient rien, sauf une scène qui avait eut lieu cinq ans plus tôt, Ginny peignant un message en lettres rouges sur un des murs de Poudlard. Il avait la douloureuse impression d’avoir violé l’intimité de sa petite amie. Mr Weasley vint leur rendre visite ce soir là. Il paraissait un peu nerveux et sembla déçu d’apprendre qu’Hermione était absente. Il dîna avec eux et leur apprit que d’autres sorciers et sorcières étaient morts. Beaucoup étaient des inconnus pour eux, sauf la mère de Marietta, l’amie de Cho qui les avait trahis en dénonçant les réunions de l’A.D à Dolores Ombrage. Bien qu’aucun d’entre eux n’apprécie Marietta, tous eurent un pincement au cœur. Harry ne pût s’empêcher se demander si elle avait toujours le visage couvert de pustules suite à l’ensorcellement qu’Hermione avait utilisé pour découvrir les membres délateurs de l’Armée de Dumbledore. Harry eut à plusieurs reprises l’impression que Mr Weasley devait leur parler de quelque chose. Mais à la fin du repas, il ne leur avait rien appris de plus. Depuis qu’ils étaient arrivés dans l’ancienne maison des Black, Mr Weasley n’avait plus parlé à Harry des horcruxes, ce dont celui-ci lui était reconnaissant. Il se demanda si ce n’était pas de ça dont il voulait s’entretenir et préféra faire comme si de rien n’était. Alors qu’il s’apprêtait à prendre congé d’eux, le père de Ron, demanda : - Harry, quand comptes-tu aller à Poudlard ? - Euh…je pense y aller après-demain. - Essaye de venir avec Ron et Hermione. - Pourquoi ? Interrogea Harry, tout en essayant de cacher sa contrariété. S’ils devaient y aller avec Hermione, ça les obligeait d’attendre un jour de plus pour se mettre à la recherche de l’orphelinat. - Je crois que cela sera utile , lança Mr Weasley avant de s’éloigner à grands pas. - Une fois sur la place, il leur fit un dernier signe de la main avant de disparaître. - Pourquoi, veut-il que nous allions avec toi ? Demanda Ron dés que la porte fut fermée. - Je ne sais pas, répondit Harry tout en s’interrogeant sur le sujet. C’est sans doute pour savoir si nous avons déjà commencé la recherche des horcruxes , continua-t-il à voix basse pour que Luna ne surprenne pas leur conversation. Harry était impatient qu’Hermione revienne avec le nom de l’orphelinat qu’ils recherchaient. Il avait également envie de lui parler de ses « progrès » en légimentie. Il ne pouvait penser à leur entraînement du jour sans avoir un profond remord. Ginny semblait aussi un peu secouée, elle avait été un peu distante depuis. Elle ne l’évitait pas vraiment, mais lui parlait peu. Il était heureux que Ron et Luna ne soient pas au courant. Son sentiment de culpabilité lui pesait déjà assez sans avoir à subir les remontrances et les commentaires pleins de vérités de Luna.
Le lendemain, Harry fut réveillé en sursaut par Dobby. - Monsieur Harry Potter, est en train d’éclore, criait-il de sa petite voix aiguë. Harry sentait qu’on le secouait mais ne parvenait pas à comprendre ce qu’on lui voulait. Il poussa quelques grognements de protestation avant de se rendre compte que Dobby lui parlait d’un œuf. - Le tournoi est fini depuis longtemps, marmonna-t-il dans un demi sommeil. - Non Monsieur, pas cet œuf là. Celui que Miss Lavegod vous a donné. Harry ouvrit les yeux et se souvint que Luna lui en avait offert un pour son anniversaire. - Qu’est-ce qu’il a cet œuf ? Demanda sèchement Harry, mécontent d’avoir été réveillé brusquement pour un œuf. - Il éclot Maître ! s’écria Dobby, visiblement inquiet d’avoir réveillé Harry sans ménagement. Harry voyait que Dobby aurait bien voulu qu’il se lève tout de suite pour venir voir ce qui sortait de l’œuf. Il repoussa les couvertures et se leva péniblement. - J’arrive Dobby, je m’habille et je descend. Où est l’œuf ? - Il est dans la cuisine, Monsieur. Dobby lui avait fait un nid dans une boîte. - Vas-y, je te rejoins. Harry pensa avec raison, que si Dobby ne s’en était pas occupé, l’animal que contenait l’œuf n’aurait sûrement pas survécu. Il se dépêcha d’enfiler ses vêtements et de descendre en courant l’escalier. Il fit un vague salut à l’attention de Mrs Black. Maintenant qu’il était bien éveillé, il était curieux de voir la bête qui en sortirait. Dés qu’il eut franchit la porte de la cuisine, il vit Dobby en admiration devant la boîte contenant le cadeau de Luna. En s’approchant, il vit qu’une partie de la coquille était déjà partie. Ce qui apparaissait avait l’air poilu et de couleur claire. La petite bête se débattait contre sa prison, de petits cracs se faisaient entendre de temps à autre. Dobby semblait tout excité à la vue de cette naissance. Il se tourna soudain vers Harry, l’air grave. - Monsieur, que mangera cet animal ? Harry contempla l’elfe un instant, avant de saisir la portée de sa question. - Je n’en sais rien, répondit-il songeur. Dobby, va chercher Luna. Dobby se précipitait déjà vers la porte quand Harry se souvint de son réveil. - Dobby, réveille la calmement. On ne devra pas le nourrir avant un moment donc pas de panique. Resté seul devant cet être minuscule qui se débattait pour sa survie, Harry ressentit de la compassion pour lui et se promit d’en prendre soin à l’avenir. Dobby revint quelques minutes plus tard, traînant littéralement Luna derrière lui. Celle-ci n’avait visiblement même pas eu le temps d’enfiler une robe de chambre et frissonnait dans sa chemise de nuit. Elle fit un vague signe de la main en se frottant les yeux. Elle s’approcha doucement de la boîte d’où de petits cracs continuaient à se faire entendre. - Oh,… C’est merveilleux. Tu as réussi à le mener jusqu'à l’éclosion. - C’est Dobby qui en a prit soin, précisa Harry en lançant un regard très fier à Dobby, qui était remonté sur la chaise pour voir le petit Ronflac Cornu. Ron et Ginny descendirent quelques instants plus tard. - Qu’est-ce qui se passe donc que vous faites un boucan pareil ? Demanda Ron avec une certaine mauvaise humeur. Ginny s’avança vers Harry pour l’embrasser mais suspendit son geste en voyant les mouvements saccadé que faisait l’œuf. - C’est quoi ? - L’œuf que Luna m’a offert, répondit Harry avec un sourire. Ginny se détourna de lui et s’approcha pour regarder le contenu de plus près. Harry en eut un choc, il avait l’impression qu’elle avait saisi l’occasion pour s’éloigner de lui. Il ne savait comment réagir. Il aurait aimé pouvoir sortir de la cuisine pour ne pas devoir rester près d’elle mais il voulait être là pour ce qui sortirait de l’œuf. Le sort qu’il avait lancé la veille avait fait plus de dégâts qu’il ne l’aurait cru. Il avait l’impression que son cœur était écrasé dans un étau, il avait besoin d’air. Il se précipita vers la porte marmonnant qu’il avait oublié sa baguette dans sa chambre. Luna, Ron et Dobby le regardèrent passer avec des yeux ronds. Il monta quatre à quatre les escaliers. Il claqua la porte de sa chambre et se jeta sur son lit. Il ne savait comment faire pour réparer son erreur. Il aimait profondément Ginny mais se rendait compte qu’il l’avait blessé. Il n’avait jamais voulu lui faire le moindre mal. Dans sa peine, il ne remarqua pas tout de suite que Shifoo avait quitté son perchoir pour venir se poser sur le pied de son lit. En le découvrant, il l’appela doucement. Le phœnix émit un doux trémolo. Ce chant réconforta Harry, il eut une bouffée d’affection pour l’oiseau. Ce sentiment lui rappela qu’un petit Ronflac Cornu se battait pour sortir de sa coquille à l’étage en dessous. Cette pensée le fit se relever, mettre de l’ordre dans sa tenue et il essaya de se composer un visage neutre. En descendant l’escalier, il croisa Ron qui venait le chercher car la petit bête allait sortir de son œuf. Ron lui jeta un coup d’œil où se mêlaient l’inquiétude et l’étonnement. Mais ne dit rien et lui emboîta le pas vers la cuisine. Ginny, Luna et Dobby semblaient très absorbés par ce qui se passait dans la boîte qui trônait au milieu de la table. En s’approchant, Harry découvrit que la petite créature allait sortir de sa coquille d’un instant à l’autre. On pouvait maintenant voir que la petite bête avait une couleur caramel clair. Deux pattes apparaissaient, on pouvait voir l’esquisse des griffes dont serait muni l’animal. Ne sachant quel comportement adopter vis-à-vis de Ginny, il choisit de l’ignorer autant que faire se peut. Quand il se pencha pour voir cette étrange petite chose, Ginny lui lança un étrange regard où il crut voir du défi et du mépris. | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| | | | erwann Elève de Première Année
Nombre de messages : 55 Date d'inscription : 05/03/2006
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Mar 14 Mar - 22:05 | |
| super ton chapitre mais j'espere que harry et genny vont faire la paix et qu'il vont rester ensemple | |
| | | Shinara Elève de Troisième Année
Nombre de messages : 487 Localisation : lyon Date d'inscription : 24/10/2005
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Jeu 16 Mar - 15:16 | |
| moi aussi ze veux un ronflak
ron il en avait pas un aussi enfin génial comme chap | |
| | | salicorne Elève de Seconde Année
Nombre de messages : 120 Age : 42 Localisation : Belgique Date d'inscription : 22/01/2006
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Dim 19 Mar - 15:26 | |
| Voici la deuxième suite du chapitre 16, mais il reste encore une partie, lol celui-ci était vraiment long.
Il était impatient que le petit Ronflac sorte de son œuf pour une autre raison : mettre le plus de distance possible entre Ginny et lui. Il ne savait s’il pourrait supporter longtemps cette situation. - Ca va Harry ? Tu sembles malade, demanda Luna en le regardant de ses yeux exorbités. - Euh,… Oui ça va très bien, en se raidissant. - Ah, parce que tu faisais une drôle de grimace. - Je réfléchissais,… ce n’est pas important, dit-il en essayant d’être le plus convaincant possible. Je me demandais de quoi allions nous le nourrir. - D’après les recherches de mon père, cela mange des petits veracrasses et en grandissant, il deviendra omnivore. Le seul problème, c’est que le seul magasin qui vendait des veracrasses était l’animalerie magique du Chemin de Traverse et que celui-ci a fermé la semaine dernière, expliqua Luna. - Il va bien falloir en trouver si on veut le maintenir en bonne santé, s’exclama Harry avec détermination. - Peut-être que Hagrid en a, il en élève pour ses cours, déclara Ron. - Monsieur, si vous êtes d’accord, Dobby aimerait aller à Poudlard chercher des vers. Et si vous êtes d’accord, Dobby en profitera pour aller saluer Winky. Harry regarda l’elfe un instant avant de se décider. - D’accord, tu peux aller à Poudlard. L’elfe était ravi, il s’inclina, et transplana immédiatement. Ron, qui commençait à se désintéresser de l’œuf, commença à mettre la table. Il fut bientôt rejoint par Luna qui lui donna un coup de main. Harry, rendu nerveux par l’intimité qui s’installait entre Ginny et lui, s’apprêtait à monter nourrir Shifoo et les rapaces quand un craquement sonore retentit. Les restes de la coquille venaient de voler en éclats, laissant apparaître une drôle de petite bête poilue. Celle-ci avait la taille d’un poing, était munie de quatre pattes, semblait dépourvue de queue et portait sur la tête deux ébauches de cornes. Il avait les yeux clos, une truffe blanche, et ses oreilles étaient invisibles sous les poils. La forme de la tête était plutôt ronde. A part quelques détails comme les cornes, l’absence de queue, ses oreilles pour ainsi dire inexistantes, cet animal ressemblait fort à un bébé chien. Il était tout mouillé et Harry constata qu’il commençait à avoir froid. Il alla prendre un linge propre, prit maladroitement le petit tout tremblant dans ses mains et se mit à le frictionner tout doucement. Il remarqua que Ginny le regardait presque avec envie. Il fut tenté de lui confier le Ronflac, mais eut peut que son geste soit mal interprété. Dobby revint fin de matinée avec de la nourriture pour la drôle de petite bestiole qui criait famine. Lui donner à manger fut plus simple qu’Harry ne l’aurait cru. Il suffisait de faire glisser de petits morceaux dans sa bouche qu’il ouvrait à la façon d’un oisillon. Ce jour-là, Harry fit tout son possible pour rester un minimum de temps en compagnie de Ginny. En montant s’occuper d’Hedwige, il remarqua que Coq n’était pas là. Il se douta que Ron l’avait laissé partir chasser. Harry était impatient qu’Hermione revienne.
Celle-ci revint le lendemain matin de bonne heure. Quand elle arriva, seul Dobby était déjà levé. La première chose qu’elle fit fut d’aller voir Harry, qu’elle réveilla avec plus ou moins de douceur. Harry mit quelques instants à être complètement réveillé. - Hermione, Je suis content de te voir, s’écria-t-il lorsqu’il eut retrouvé ses esprits. Tu as trouvé ? - Oui, c’est l’orphelinat Saint Paul. Ils ont déménagé il y a une vingtaine d’années. L’ancien bâtiment à été racheté et , d’après le directeur qui y était éducateur à l’époque, l’acquéreur était un drôle de type. Le directeur m’en a parlé comme s’il l’avait vu la veille. D’après sa description, je pense que ce doit être Voldemort lui-même qui l’a acheté. Il m’a dit aussi que le bâtiment était en ruine. - Et tu as l’adresse ? Demanda Harry sans trop y croire. - Oui, c’est une impasse près du centre de Londres. - Hermione, c’est vraiment génial. Nous allons pouvoir y aller dés demain, déclara Harry avec détermination. - Je crois qu’il vaudrait mieux préparer un plan car, d’après ce que tu nous as raconté de la caverne, ça risque d’être particulièrement dangereux. Harry s’apprêtait à répliquer qu’il était urgent de détruire Voldemort mais Hermione ne lui en laissa pas le temps. - Qu’est-ce qui c’est passé avec Ginny ? Interrogea-t-elle en regardant ses doigts avec attention comme si elle eut craint que certains n’aient disparu. L’excitation et l’impatience de Harry s’évanouirent aussi tôt pour faire place au vide et à l’hostilité non déclarée qui s’étaient installés entre Ginny et lui. Il s’intéressa lui aussi à ses doigts et répondit à voix basse : - Le jour où tu es partie, nous avons fait des duels et j’ai utilisé la légimencie contre elle. Je ne voulais pas lui faire de mal, je ne pensais que je réussirais. Je me suis excusé mais cela n’a visiblement rien changé. Et, depuis hier, on ne s’est plus parlé. Je m’en veut d’avoir utilisé ce sort contre elle. - Elle m’a écrit hier. Elle disait que tu l’ignorais, que tu ne la regardais même plus et que tu étais resté dans ta chambre toute l’après-midi, répondit Hermione en le regardant d’un air de reproche. - Je ne voulais pas lui imposer ma présence, lâcha-t-il d’un ton sec se sentant de plus en plus mal à l’aise. Il voyait bien qu’Hermione pensait qu’il s’était conduit comme un parfait imbécile et ça commençait à l’énerver. - Elle ne t’en veux pas pour la légimentie mais elle trouve que depuis que nous sommes revenu de Godric Holloow tu es beaucoup plus distant avec elle et je crois qu’elle n’a pas beaucoup apprécié que tu invites Luna sans lui demander son avis. - Mais je vous ai posé la question à tous, s’écria-t-il avec colère. En plus, je ne vois pas où est le problème avec Luna. Elle comptait peut-être que je laisse Luna seule chez elle ? - Mais non pas du tout, ce n’est pas ça. Je pense qu’elle a peur que tu ne te lasses de votre relation ou que tu préfères être avec quelqu’un d’autre. Comprend que tu es un des sorciers les plus célèbres. Même avant d’entrer à Poudlard, tout le monde connaissait ton nom. En plus, tu es un très bon joueur de Quidditch. - Mais je n’ai jamais voulu être célèbre, cria avec colère Harry. - Ne te fâche pas répliqua-t-elle avec dignité. Je le sais très bien, mais tu as dû te rendre compte l’année passée que plus d’une fille serait prête à tuer père et mère pour sortir avec toi. - Je n’y peux rien. Tu crois que ça m’amuse que des filles essayent de m’empoisonner ? S’exclama-t-il avec indignation en repensant au filtre d’amour qu’avait essayé de lui faire avaler Romilda Vanes. Hermione contint avec peine un éclat de rire. - Je ne dis pas que cette situation te plaît, ni même que tu l’utilises pour…pour que les gens t’apprécient. Mais si j’étais toi, je parlerais avec Ginny pour qu’il n’y ait pas de malentendu. Harry acquiesça. - Si nous descendions voir le nouveau né de la maison, suggéra Hermione. Harry s’habilla rapidement pendant qu’Hermione l’attendait dehors. Il finit par conclure que la seule solution était de parler avec Ginny et de la rassurer sur ses sentiments. Quand il rejoignit Hermione dans la cuisine, il avait le cœur plus léger. Il était presque impatient de mettre les choses au clair avec Ginny. Il vit qu’Hermione observait le Ronflac avec un certain intérêt, elle semblait même le trouver attendrissant. - C’est vraiment une drôle de petite bête, déclara-t-elle en la prenant dans les mains pour observer les yeux bleus de l’animal qui s’étaient ouverts pendant la nuit. - Les moldus commencent à croire que la fin du monde est proche, expliqua Hermione. Il y a de plus en plus d’incidents inexplicables. Et je ne te cache pas que mes parents sont inquiets, alors que je ne leur en dit pas beaucoup sur le monde des sorciers. Ils se rendent compte que Voldemort est un véritable danger. - Au fait, le père de Ron est venu avant-hier. Il veut que la prochaine fois nous allions tous les trois à Poudlard. - Il t’a dit pourquoi ? S’étonna Hermione. - Non, il a juste dit que cela serait utile, répondit Harry en haussant les épaules. - Quand veux-tu y aller ? - J’aimerais m’y rendre aujourd’hui, ainsi demain nous pourrons aller à l’orphelinat, lança Harry avec défi. Hermione le regarda un instant mais se retint de faire le moindre commentaire.
Ginny eut l’air soulagée lorsqu’elle s’aperçu qu’Hermione était de retour. Par contre, Luna ne pût cacher sa tristesse. Harry envisagea d’en parler avec Hermione mais finit par trouver l’idée assez mauvaise, sachant qu’elles pouvaient aller jusqu’à des extrémités qui dépassaient son entendement. Il remarqua que Ron semblait un peu mal à l’aise en présence des deux filles. Il n’avait jamais fait attention au couple que formait Ron et Hermione, même si leurs désaccords se soldaient parfois par des répliques ironiques et sèches. Harry devait admettre que leur entente était bonne et qu’ils se témoignaient une affection et une considération nouvelle. Harry prit en compte les conseils d’Hermione mais n’eut pas l’occasion de parler avec Ginny. A chaque fois qu’il se sentait le courage de l’aborder, il était coupé dans son élan. Une fois par Ron qui se mit en devoir de lui suggérer une quantité de noms, tous plus étranges les un que les autres, pour le jeune Ronflac. Ensuite par un message de Mr Weasley qui leur donnait rendez-vous devant le portail de Poudlard à 15 h le jour même ; et enfin, il fut refroidi par le regard de dégoût de lança Ginny alors qu’il l’approchait. Lorsque fut venu le moment de partir pour Poudlard, Harry n’avait toujours pas su parler à Ginny. Alors que Ron, Hermione et lui allaient sortir pour transplaner , il l’attrapa par la main et l’entraîna à l’écart. - Ginny… je voudrais te parler à notre retour, dit-il en essayant d’avoir l’air plus détendu qu’il ne l’était. Elle lui répondit d’un hochement de tête. Satisfait par cette maigre réponse, il s’avança pour aller rejoindre ses deux amis qui l’attendaient. Ils transplanèrent rapidement à Pré-au-Lard. Ils avaient décidé de faire un tour dans le village avant de se rendre au rendez-vous. Etre enfermé commençait à leur peser. Hermione était contre cette idée mais Harry et Ron avaient été intraitables sur le sujet. Tout trois firent un tour chez Honeydukes où ils firent provision de sucreries en tout genre. Harry se chargea d’en acheter pour Ginny et Luna. Ensuite, ils décidèrent d’aller prendre un verre mais se rendirent compte que les « Trois Balais » était fermé. Une affiche indiquait que le pub était fermé pour une durée indéterminée. Ron paru particulièrement déçu. - Nous pouvons aller à la « Tête de Sanglier », déclara Harry. Hermione fit la moue. Visiblement, aller dans ce pub aux clients étranges ne l’intéressait guère. - Oui, ce sera mieux que rien, répondit Ron. Je meurs de soif. En parcourant les rues du village, ils découvrirent que beaucoup de magasins avaient fermé. Les rues étaient désertes. Des avertissements étaient affichés un peu partout. Certains indiquaient quoi faire en cas d’attaque de vampires, d’autres étaient identiques à ceux que Harry avait déjà vu au Chemin de Traverse. Le café des amoureux où Harry et Cho s’étaient rendu deux ans plus tôt était lui aussi fermé. Harry se demandait si la Tête de Sanglier serait ouvert, et fut assez surpris de constater que oui. Ils entrèrent et découvrirent que le lieu était toujours d’aspect miteux. Le pub ne comptait que deux autres clients : l’un d’eux était assis au bar et l’autre à une table du fond. Ils choisirent une table assez éloignée de la fenêtre mais néanmoins éclairée par la lumière du jour, car l’éclairage laissait à désirer. Ron alla chercher les boissons pendant que Hermione et Harry s’installaient. Harry trouva que le barman semblait vieilli depuis qu’il l’avait aperçu à l’enterrement de Dumbledore. Il remarqua également que celui-ci les observait à la dérobée. Ils burent leurs consommations rapidement. Harry se sentait mal à l’aise. Peu après, le barman vint chercher l’addition. Harry le régla, mais celui-ci ne partit pas. Il sortit sa baguette et la dirigea vers les autres clients. | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres Dim 19 Mar - 15:41 | |
| rhoooooooo mais tu ne peut pas t'arrêter comme ça !!! c'est super, comme d'habitude !!! | |
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| Sujet: Re: [Fanfiction] Harry Potter et l'Ordre des ténèbres | |
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