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| [FANFIC] HP et le pouvoir de l'Enamorento ou Rogue amoureux | |
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Auteur | Message |
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laetitiamajoly Elève de Première Année
Nombre de messages : 84 Age : 46 Localisation : Sud de la France Date d'inscription : 29/08/2006
| Sujet: [FANFIC] HP et le pouvoir de l'Enamorento ou Rogue amoureux Mar 29 Aoû - 16:39 | |
| Aller je me lance à mon tour dans ma propre FANFICTION. Ma FIC correspond au TOME 8 d'Harry Potter (et oui... ) et voit le professeur Rogue sous un nouveau jour.... _____________________________________ [Petit résumé de ce qui s’est passé dans le tome 7 selon Laetitia Majoly (c’est moi !)] Harry se lance dans la recherche des Horcruxes afin de détruire Voldemort. Ses amis de l’AD* se joignent à lui malgré ses protestations. La quête des Horcruxes s’avère être une expérience très difficile. Cependant aidés par un mystérieux personnage qui envoie des indices par hibou, nos jeunes amis parviendront à rassembler et à détruire pratiquement toutes les Horcruxes. Il n’en reste plus qu’une … introuvable. Conviés par leur mystérieux indicateur à un rendez vous prés de la tombe de Dumbledore, ils vont être confrontés a une rencontre à laquelle ils ne s’attendaient surement pas : le professeur ROGUE. Il va d’abord y avoir une violente altercation entre Harry [qui pense à un piège] et Rogue, mais devant l’insistance d’Hermione à écouter ce que veut leur dire le professeur, Harry va finir par se calmer. Et il fera bien, Rogue les fera rentrer dans la tombe par une porte secrète et ce qu’ils vont y découvrir va les laisser perplexes : Dumbledore sous leurs yeux ébahis va s’éveiller de la mort dans laquelle ils le croyaient plongé. Il va expliquer aux jeunes sorciers le comment et le pourquoi de cette « fausse » mort et comment le professeur Rogue l’y a aidé. Rogue n’est donc pas un traitre mais un espion qui joue très bien la comédie. Malheureusement, Béatrix Lestrange, amoureuse de Séverus Rogue depuis longtemps mais éconduite sans cesse, l’a suivi à son tour et a découvert le jeu de Rogue. Furieuse, elle va tout raconter à ses confrères et au Seigneur des Ténèbres. Celui-ci va décider de tendre un piège à Séverus [pour le punir de sa traitrise] par l’intermédiaire de Lucius Malfoy. Séverus recevra un message lui indiquant de se rendre de toute urgence auprès de Voldemort, il s’y rendra et s’apercevra vite de son erreur. Stupefixé par Lucius, il recevra des châtiments corporels jusqu’à ce que l’Ordre du Phénix et l’AD fasse son apparition. S’ensuivra une terrible bataille ou Mangemorts, Aurors et quelques un de nos jeunes amis essuieront de nombreuses blessures et même pire. Harry sera confronté à Voldemort et leur duel sera terrible. A ce moment là, Voldemort et tous les acteurs de la bataille comprendront à quel point le sort jeté sur Harry par sa mère était puissant : le pouvoir de l’Amour est celui qui permettra à Harry de sortir vainqueur de ce combat tout en réduisant Voldemort presque à néant…presque car il ne meurt pas tout à fait, il manque toujours une Horcruxe à Harry et cette Horcruxe est dans les mains de Lucius Malfoy. Celui-ci disparaitra avec ce qui reste de Celui-Dont–on-Ne-Doit-Pas-prononcer-le-Nom. Les choses finiront par rentrer dans un certain ordre avec de nombreux rebondissements heureux tel qu’entre autre la retrouvaille entre Neuville Londubat et ses parents enfin sortis de leur amnésie, le mariage célébré comme il se doit de Bill et Fleur Delacour-Weasley. Néanmoins, la peur subsiste toujours car personne ne sait où se cache Lucius et ce qu’il advient de Voldemort. Les Aurors sont à leurs recherches mais pour l’instant, elles s’avèrent infructueuses. Dumbledore décide de la réouverture de Poudlard, les examens qui n’ont pu être passés cette année seront reportés à la prochaine rentrée. En attendant c’est les vacances pour nos jeunes amis, Harry est content, il va passer les vacances au « Terrier » dans sa famille d’adoption et Hermione part en France avec ses parents (au grand désespoir de Ron qui feint d’être content) AD* = Armée de Dumbledore. La suite dans un prochain ouvrage… | |
| | | laetitiamajoly Elève de Première Année
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| Sujet: Chapitre I - Retrouvailles avec le Poudlard Express. Mar 29 Aoû - 16:40 | |
| Chapitre I – Retrouvailles avec le Poudlard Express.
-Dépêchez vous les garçons, le train va partir !!! Mrs Weasley enlaça Ron et lui déposa un gros baiser sur la joue, ce qui ne manqua pas d’agacer le jeune homme et de provoquer un fou rire général chez ses camarades qui regardaient par la fenêtre du compartiment. Puis elle s’approcha d’Harry, le pris dans ses bras et lui dit tout bas : -Bon retour à Poudlard mon chéri, je vous écrirais aussi souvent que possible et… » La sirène du Poudlard Express poussa un tonitruant cri suivit d’un magnifique panache de fumée blanche, le train se mettait en route. Mrs Weasley poussa plus Harry qu’elle ne l’aida à monter dans le train et cria à sa fille Ginny toutes sortes de recommandations qui mirent le feu aux joues de la jeune fille. Cependant habituée aux démonstrations excessives et affectueuses de sa mère, elle lui répondit par un sourire complice et un geste de la main qui signifiaient qu’elle n’avait pas de soucis à se faire à son sujet. Harry, Ron et Ginny prirent leurs valises et commencèrent à déambuler dans le couloir du train à la recherche d’Hermione. -Je n’ai pas encore vu Hermione, je me demande où elle peut bien être » s’écria Ron soudainement -Elle a du trouver un compartiment et doit être en train de nous attendre en dévorant un livre d’interprétation des runes » répondit Ginny d’un air moqueur. Harry ne répondit rien, il se languissait lui aussi de retrouver son amie et de lui raconter ses vacances. En effet, deux compartiments plus loin, ils trouvèrent Hermione en train de lire sagement un livre, Pattenrond couché sur ses genoux. -Ah vous êtes enfin là, je commençais à désespérer lança t’elle d’un ton mi-accusateur mi-réjoui en relevant la tête de son livre. Comme elle avait changé en deux mois, ses cheveux avaient poussé et descendaient en dessous de ses épaules, sa taille s’était affinée, ses yeux brillaient toujours d’intelligence et de vivacité mais on pouvait deviner d’autres sentiments lorsque son regard se portait vers certaines personnes. Elle était vraiment très jolie quand on prenait le temps de la regarder. - Hermione, je suis….vraiment …content de te voir, tu es très…..jol…en forme,……… et tes vacances en France alors c’était bien » balbutia Ron visiblement impressionné. Ginny et Harry échangèrent un regard complice, il fallait vraiment ne pas avoir les yeux en face des trous pour ne pas s’apercevoir que Ron était amoureux d’Hermione. C’était sans doute réciproque vu l’intérêt qu’ils s’accordaient mais ils ne l’auraient jamais avoué sauf peut être sous la torture. De toute façon, un pari était en cours pour savoir lequel des deux craquerait en premier. Les parieurs étant bien entendu Fred et Georges qui ne s’étaient pas lassés de tout l’été de poursuivre Ron avec leurs questions et leurs allusions romantiques sur Hermione. En tout cas tout le monde avait bien rit…tout le monde sauf peut être Ron… - Oh oui ! La France est un pays fantastique avec une histoire très intéressante et puis j’ai appris beaucoup de choses sur les sorciers Français, vous saviez par exemple que….. » Elle commença à énumérer tous les noms de sorciers qu’elle avait étudiés. Apparemment, elle avait passé de bonnes vacances avec ses parents, des moldus très charmants et très discrets. Harry en profita pour se remémorer les bons moments qu’il avait passé chez les Weasley au « Terrier », les bons petits plats de Mme Weasley, les discussions passionnantes avec Mr Weasley, les parties de fou rire avec Georges, Fred et Ron. Mais le meilleur c’était sans doute les soirées romantiques avec Ginny, ils n’avaient pas besoin de se parler, un seul regard suffisait et ils pouvaient rester des heures sans parler, serrés l’un contre l’autre. Harry craignait toujours de s’afficher avec Ginny devant d’autres personnes que la famille Weasley et Hermione. Tant que l’on ne savait pas ce qu’était devenu Voldemort, il valait mieux se méfier. Il aurait préféré mourir plutôt qu’un malheur arrive à Ginny. - Je me demande bien qui va être le nouveau professeur de Défense contre les Forces du mal cette année ? » demanda Ron espérant échapper aux élucubrations d’Hermione qui ne s’arrêtait plus de vanter les français et leur bonnes manières. - Peut être que Remus va revenir finalement » risqua Hermione. - Non je ne pense pas vu sa condition certains parents s’y opposeraient. En tout cas on n’échappera pas au professeur Rogue cette année encore » maugréa Harry. - Oh celui la, il a intérêt de se tenir a carreau sinon…. » mais Ron n’eut pas le temps de terminer sa phrase. La porte du compartiment s’ouvrit brusquement laissant apparaitre les cheveux blond presque blancs du visage émacié de Drago Malfoy. - Salut Potter, tu as l’air surpris de me voir ! Pourtant tu vas devoir me supporter ou plutôt c’est moi qui vais devoir te supporter toi, tes miséreux de Weasley et cette sang de bourbe encore une ann… Il referma la porte du compartiment juste à temps et c’est contre celle-ci que le poing de Ron vint s’écraser. - Malfoy, reviens ici espèce de crétin prétentieux » tonna Ron retenu par Ginny et Hermione. - Oh laisse tomber Ron » soupira Hermione, - il ne se lassera jamais et personne ne le changera, il doit être furieux que le plan de son père et de TU-SAIS-QUI n’ait pas fonctionné, et puis il ne faut pas oublier que son père est toujours en fuite et qu’il est menacé d’être enfermé à Azkaban si on le retrouve » Lucius Malfoy, un sorcier détestable et corrompu, un Mangemort. Qu’était il devenu après la défaite de Voldemort et de ses fidèles ? Il avait réussi à s’enfuir emportant avec lui, la dernière horcruxe du Seigneur des Ténèbres, pourtant les Aurors étaient à sa recherche depuis quelques mois maintenant mais sans succès. Tous les autres Mangemorts étaient soit enfermés à Azkaban et sur le point d’être jugés soit….morts. Quelle bataille, Harry et ses camarades de l’ADD s’en souviendraient encore longtemps même s’il savait au fond de lui que ce n’était pas fini, pas encore. Heureusement le professeur Dumbledore était là. Quel moment fantastique lorsqu’ils l’avaient retrouvé vivant et qu’il leur avait raconté comment il s’était éveillé de ce long et profond sommeil dans lequel la potion de Rogue l’avait plongé supprimant ainsi l’action du sortilège impardonnable de la mort [que le même professeur Rogue lui avait lancé ce fameux soir, lors de l’attaque des Mangemorts à Poudlard]. Rogue, quel personnage mystérieux, jusqu’au bout Harry était persuadé de son appartenance aux forces du mal, cependant il avait été obligé de se rendre compte du contraire lors de la terrible bataille opposant l’Ordre du Phénix et L’ADD aux Mangemorts et à leur Maitre. Rogue s’était vaillamment battu et avait été blessé par Bellatrix Lestrange, pourtant il avait tenu son serment inviolable : protéger Drago envers et contre tout. Il avait même juré à Dumbledore que son protégé avait été ensorcelé et n’était pas maitre de ses actions. On se demande bien de quelles actions il parlait. Durant toute la bataille Drago était resté tétanisé derrière Rogue et Hermione soupçonnait même un évanouissement de dernière minute. Les sortilèges fusaient de toutes parts, Dumbledore avait insisté pour que les membres de l’ADD se tiennent à l’abri mais c’était mal connaitre Harry et ses amis. Ils avaient luttés bravement, Neuville Londubat avait même infligé à cette Bellatrix, un magnifique sortilège de Petrificus Totalus. Voldemort était très affaibli depuis qu’Harry avait détruit les Horcruxes, mais grâce à Lucius Malfoy qui détenait la dernière, il avait pu en réchapper une fois encore. Dans quel état se trouvait-il à l’heure qu’il est ? Le visage d’Harry se crispa sous la haine qu’il ressentait pour celui qui avait tué ses parents et apporté tant de malheurs dans la communauté des sorciers. Il ressenti alors une pression sur sa main, c’était la main fraiche de Ginny qui venait de se poser sur la sienne. Il lui adressa un clin d’œil et tenta de se mêler à la conversation. Comme d’habitude, Ron et Hermione avait repris leurs incessantes mais néanmoins amusantes disputes. Hermione disait qu’il allait y avoir beaucoup de devoirs cette année et que leur conditions de préfets en chef leur apporteraient entre autre de nombreuses responsabilités, elle conseillait à Ron d’arrêter le Quidditch et de se rendre plus régulièrement à la bibliothèque en sa compagnie, ce à quoi Ron répondit par un glapissement sourd et supplia des yeux Harry de venir a son secours. -Hermione tu n’y penses pas une seconde, nous avons besoin de Ron, c’est le meilleur gardien que nous ayons jamais eu, s’il ne joue pas, Gryffondor ne gagnera pas cette année ! Ecoute il peut jouer ET étudier, je suis sur que tu nous aideras cette année encore a trouver l’emploi du temps qui nous permettra de décrocher nos examens et la coupe des 4 maisons de Quidditch » Hermione jeta à Ron et Harry un regard désespéré mais finit par sourire et acquiescer. Elle adorait ses amis et reconnaissait son exagération quand il s’agissait des devoirs à fournir et des leçons à apprendre. C’était sans nul doute la meilleure élève de Poudlard et les professeurs lui rendaient bien son application, enfin les professeurs c’était vite dit…un seul semblait exaspéré par ses bonnes réponses incessantes et son doigt constamment levé: le professeur Rogue. Encore lui. La porte du compartiment s’ouvrit de nouveau et laissa apparaitre le visage poupon et inquiet de Neuville Londubat. Comme toujours il était à la recherche de Trevor, son fidèle crapaud qui disparaissait comme par enchantement lorsque le train approchait de Poudlard. « Hello, vous n’avez pas vu Trevor ? J’ai essayé de lui jeter un sort de métamorphose pour m’entrainer un peu avant la reprise des cours de Mac Gonagall et depuis je ne le trouve plus… » « Non désolée Neuville, mais il ne doit pas être bien loin » répondit Hermione d’un air compatissant. Ron étouffa un fou rire et promis à Neuville de le tenir informé si Trevor croisait leur chemin. Celui-ci parut soulagé et afficha un grand sourire à l’encontre de ses amis. Harry invita Neuville à s’assoir parmi eux et à leur raconter ses vacances avec ses parents. Neuville Londubat cachait un lourd secret durant les 4 premières années à Poudlard. Ses parents-des Aurors- étaient retenus dans un asile suite à un terrible sortilège lancés par un des Mangemorts. Ils ne se souvenaient de rien et ne reconnaissaient même pas leur fils lors de ses visites à l’asile. Neuville était alors parti vivre avec sa grand mère, ce qui n’était pas drôle tous les jours. Maintenant ce n’était plus qu’un mauvais souvenir, les époux Londubat avaient retrouvés toute leur raison suite à cette victoire de l’Ordre du Phénix sur les Mangemorts et à un contre sortilège puissant de Dumbledore. Quel bonheur ça avait été de voir Neuville se jeter dans les bras de sa mère et de son père tour à tour en hurlant sa joie. Les parents Londubat essuyaient des larmes de bonheur en contemplant ce qu’était devenu leur fils durant ces longues années d’absences. Une famille de nouveau heureuse.
Le train commençait à ralentir, Poudlard n’était plus très loin. | |
| | | laetitiamajoly Elève de Première Année
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| Sujet: Chapitre II –Cérémonie du Choipeau et présentation des ... Mar 29 Aoû - 16:42 | |
| Chapitre II – Cérémonie du Choipeau et présentation des professeurs.
Le train s’arrêta doucement et les portes s’ouvrirent enfin sur le quai embrumé. Les élèves descendirent en soupirant de soulagement, mais une voix tonitruante s’éleva dans les airs et provoqua un mouvement d’effroi chez les premières années. Un sourire apparu sur les visages d’Harry, Hermione, Ron et leurs camarades de 6eme année qui avait reconnu la voix si familière d’Hagrid, le garde chasse et professeur d’animaux exotiques [comme se plaisait à dire Ron] de Poudlard. Ils descendirent à leur tour et adressèrent un clin d’œil complice au demi géant qui les regarda avec autant de tendresse que lui permettait sa condition. - Les premières années par ici » tonna-t-il de sa voix colossale en leur indiquant les barques amarrées sur le lac. - Les autres vous connaissez le chemin, les carrosses vous attendent de l’autre coté du quai » continua t’il sans se soucier de l’effroi qu’il provoquait sur les nouveaux arrivants. Un petit brun répondant au nom d’Arthus Dubillon demanda à Hagrid d’une voix mal assurée, combien d’élève il devait y avoir par barque. La réponse d’Hagrid ne se fit pas attendre : - Et bien tant que la barque ne coule pas vous pouvez embarquer » La réponse sembla satisfaire le jeune homme qui couru embarquer sans demander son reste. Hagrid adressa un geste de la main à l’encontre d’Harry et de ses camarades tout en prenant place dans une barque. - On se voit tout à l’heure pour la cérémonie du Choixpeau » Les barques disparurent petit à petit du bord du lac et s’enfoncèrent dans la brume en direction de Poudlard. - Arrêtez de rêvassez et dépêchez vous de monter dans un carrosse ! » cria Hermione à Harry et Ron qui regardaient le lac d’un air songeur. - Tu ne trouves pas qu’elle ressemble à ma mère quand elle prend cet air là ? » dit Ron. Harry se garda bien de répondre mais esquissa un large sourire à son encontre. Ils attrapèrent de justesse un carrosse et se retrouvèrent avec Neuville Londubat et Seamus Finnigan un autre de leur camarades de dortoir. Hermione et Ginny étaient devant avec les sœurs Parvati et Luna Lovegood. Le trajet fut gai du coté des garçons qui s’amusaient à ouvrir toute sortes de farces achetées chez les jumeaux Weasley durant les vacances et sérieux du coté des filles qui se demandaient ce qui les attendaient coté professeurs et devoirs cette année. A leur arrivée à Poudlard, ils furent comme à l’accoutumée éjectés un peu brusquement des carrosses. Prenant leur valises, ils se dirigèrent vers la salle d’accueil où les attendait le professeur Mac Gonagall et son air mi sérieux- mi réjoui. - Bonjour à tous et soyez les bienvenus ! Posez vos affaires dans cette pièce et suivez moi pour la cérémonie du Choixpeau » Les élèves la suivirent en babillant, cependant après qu’elle ait eu poussé la grande porte qui donnait sur l’immense salle de réception-cérémonie-réfectoire, un profond silence s’établit. C’était devenu une habitude mais à chaque fois, ils étaient ébahis par la grandeur de cette salle et ce qu’il en émanait, il n’y avait pas de plafond ou plutôt il y avait un plafond mais celui-ci était ensorcelé et donnait l’impression au élèves d’être a ciel ouvert, c’était grandiose, il y avait des milliers de bougies suspendues dans les airs et de temps à autre on pouvait apercevoir des étoiles filantes. Comme c’était bon d’être revenu à Poudlard. Ils s’installèrent à leurs tables respectives selon la maison à laquelle ils appartenaient. Les premières années étaient déjà installés en ligne et attendaient avec impatience que la cérémonie commence et les envoient dans la maison qui leur était destinée. Le professeur Mac Gonagall sortit de dessous sa cape, un morceau de tissus noir tout rapiécé et le posa sur un tabouret face aux premières années, celui s’anima soudainement et entonna une chanson : « C’est moi le Choixpeau de Poudlard qui choisit votre maison, Assoyez-vous sur le tabouret et suivez mes instructions, Je fouille vos sentiments et étudie vos émotions, Ne soyez pas inquiets car j’ai toujours raison…. » Minerva Mac Gonagall attendit qu’il ait terminé et commença à appeler les élèves par leur nom. Le premier appelé –Justin Mac Fire - se dirigea vers le tabouret et posa le Choixpeau sur sa tête. - Hummmmmmmm je vois un esprit sérieux et des facilités à travailler…..SERDAIGLE ! Elora Danan fut la suivante et après le verdict du Choipeau elle se dirigea vers la table des Gryffondors. Pendant la cérémonie, Harry et ses amis étudièrent la table des professeurs et furent surpris de voir qu’il y en avait beaucoup qui manquaient et deux au moins qu’ils ne connaissaient pas. Le professeur Dumbledore était au milieu de la table, à sa droite il y avait une place libre, celle occupée par le professeur Mac Gonagall, le professeur Rogue était à coté et se tenait très droit avec un air indifférent, à coté de lui on reconnaissait les rondeurs de la pétillante Mme Pomfresh infirmière réputée de son état et pour finir Hagrid dont chacun des mouvements faisaient basculer ce qui se trouvait sur la table au grand désarroi du professeur Rogue. A la gauche du professeur Dumbledore, il y avait une personne dont on ne pouvait dire s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme tellement il ou elle était emmitouflé(e) dans sa robe de sorcier, un chapeau enfoncé sur la tête d’où ne dépassait aucun cheveux et un châle autour des épaule qui cachait également la moitié de son visage, on n’apercevait seulement de fines lunettes rectangulaires qui reposaient sur un petit nez. A coté de cette personne se tenait un homme extrêmement beau, ses cheveux étaient blond cendrés et même de loin le bleu de ses yeux était frappant, venait ensuite le professeur Chourave et son légendaire chapeau de verdure, le professeur Bibine et ses yeux d’oiseau qui en effrayaient plus d’un, le joyeux professeur Flitwick et pour finir Firenze le Centaure. La cérémonie du Choipeau dura à peu prés une heure et lorsque ce fut fini et que tous les premières années furent répartis entre les quatre maisons, le professeur Dumbledore se leva et pris la parole. - Chers élèves, je suis très heureux de vous accueillir pour une nouvelle année à Poudlard, soyez tous - anciens comme nouveaux- les bienvenus dans notre école. Pour ceux qui ne me connaissent pas encore, je suis le professeur Dumbledore, le directeur de Poudlard. Avant de commencer notre buffet de bienvenue, laissez-moi-vous présenter vos professeurs, certains pour des raisons importantes ne sont pas présents ce soir mais vous les retrouverez demain lors de vos cours, et d’autres nous ont quittés. Il se tourna alors vers la grande table des professeurs et les invita à se lever lorsqu’il prononcerait leurs noms afin que tous les élèves puissent les apercevoir. - Voici Minerva Mac Gonagall qui sera votre professeur de Métamorphoses et directrice de la maison de Gryffondor. Elle se leva et adressa aux élèves un mouvement de tête gracieux. - Severus Rogue sera votre professeur de Potions, c’est aussi le directeur de la maison de Serpentard. Il se leva d’un air arrogant et salua les élèves de la même façon. - Mme Pomfresh est notre formidable infirmière, elle soigne toutes les blessures, n’hésitez pas à la consulter si vous rencontrez le moindre souci ! Elle devint toute rouge et adressa aux élèves un grand sourire. - Rubeus Hagrid vous expliquera tout concernant les soins aux créatures magiques. Hagrid se leva d’un coup et manqua de peu renverser tout ce qui se trouvait sur la table, il leva la main en guise de salut maladroit et sourit timidement. Dumbledore se tourna ensuite vers la personne tout de noir vêtue et repris sa présentation mais d’une voix plus douce. - Le professeur Laetitia Majoly sera votre nouveau guide concernant les cours de Défense contre les Forces du Mal, elle est nouvelle à Poudlard et nous vient de France. Je compte sur vous pour l’accueillir chaleureusement. Elle (puisque c’était donc une femme) se leva et salua les élèves poliment puis se rassit. Tous les professeurs sans exception la regardèrent fort étonnés, tous sauf Rogue qui lui adressa un regard méprisant auquel elle ne répondit même pas. Le bel homme assis à ses cotés se leva avant que le professeur Dumbledore ait prononcé son nom et pris la parole. - Professeur Dumbledore, permettez moi de me présenter. Dumbledore acquiesça d’un air mi amusé- mi agacé. - Je suis Gregory Verneuil votre nouveau professeur d’Histoire de la Magie, je remplace votre cher professeur Binns qui a souhaité prendre sa retraite et j’espère que vous mettrez beaucoup d’assiduité à suivre mes cours. Il était vraiment très beau et son sourire étincelant eut un effet ravageur sur la population féminine. A la table des Gryffondor, Hermione, Ginny, Luna, Lavande Brown et les sœurs Parvati se mirent à glousser et à essuyer des clins d’œil entre elles. Bien entendu, les garçons se moquèrent d’elles et finirent par se fâcher quand ils se rendirent compte que leurs moqueries n’avaient aucun effet et que les filles continuaient à se pâmer devant le nouveau professeur (Greg comme elles l’appelaient) d’Histoire de la magie. Dumbledore poursuivit sa présentation des professeurs, Chourave pour les cours de Botanique (matière dans laquelle excellait Neuville), Bibine pour l’apprentissage de vol sur balais et arbitre des matches de Quidditch, Flitwick pour les Sortilèges et Enchantements et termina par Firenze qui remplaçait définitivement le professeur Trelawney pour les cours de Divination et Interprétation du Ciel et des Etoiles. Lorsqu’il eut terminé il souhaita un bon appétit aux élèves et aux professeurs et le buffet commença dans la joie et la bonne humeur. Un peu plus tard dans la soirée, guidés par leurs préfets respectifs, les élèves se rendirent dans leurs maisons et dortoirs respectifs. Demain les cours commençaient et il ne restait plus beaucoup de temps pour ranger les affaires et profiter de quelques bonnes heures de sommeil. Harry, Hermione, Ron, Ginny et leurs amis restèrent à parler un peu dans la salle commune, les principaux sujets étant les deux nouveaux professeurs, puis sur les bons conseils d’Hermione ils finirent par aller se coucher. | |
| | | laetitiamajoly Elève de Première Année
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| Sujet: Chapitre III - Premiers cours. Mar 29 Aoû - 16:43 | |
| Chapitre III - Premiers cours.
Un magnifique soleil s’était installé dans le ciel en cette première journée de cours, Harry s’étira dans son lit et ouvrit les yeux, il était sept heure et Ron ronflait toujours. Il jeta une vieille chaussette qui trainait par terre sur le visage de son ami qui étouffa un grognement et se tourna dans son lit. Neuville et Seamus étaient déjà levés et préparaient leurs cartables en fonctions des manuels de magie dont ils auraient besoin aujourd’hui. - Chouette ! s’exclama Neuville, on a deux heures de botanique en premières heures. Ron poussa un deuxième grognement et repoussa sa couette d’un mouvement de jambe sur le bord de son lit. - Alors mon vieux c’est dur de reprendre les bonnes habitudes ? Si tu veux, je peux demander à Hermione de venir te réveiller demain… Harry et Neuville éclatèrent de rire devant la mine déconfite de leur ami. - Non merci je peux me réveiller tout seul ! coupa Ron. Il enfila un peignoir et se dirigea vers les douches. Seamus était un garçon intelligent et toujours de bonne composition, il avait rejoint l’A.D rapidement et son courage avait bien servi durant la bataille. Il adorait taquiner ses amis et ceux-ci le lui rendait bien. Harry pris son courage à deux mains et rejoignit à son tour les douches. - On se rejoint au réfectoire pour le ptit déj, gardez nous des places les gars ! cria-t-il avant de disparaitre dans la salle de bain commune. Vers sept heures trente, ils étaient tous réunis autour d’un gargantuesque petit déjeuner dans la salle de cérémonie. - Alors quel est notre emploi du temps du jour demanda Ron à Hermione. Celle-ci lui lança un regard réprobateur. - Si au moins tu prenais au sérieux ton rôle de préfet en chef, tu serais aussi au courant que moi de ce qui se passe à Poudlard ! lui dit-elle. Enfin bref, nous avons deux heures de botanique avec les Serdaigles, puis on finit la matinée avec un cours de DCFM avec le professeur Majoly et les Serpentards. Cette après midi, deux heures d’Histoire de la magie avec Greg...heu le Professeur Verneuil, et on finit avec un cours de potion avec les Serpentards. - Génial on finit en beauté avec Rogue et Malfoy… soupira Neuville. Ginny et Luna n’étaient pas encore descendues et Harry commençait à s’inquiéter. Ce fut Hermione qui s’en aperçut la première. - Quelle chance les sixièmes années commencent à neuf heures presque tous les jours de la semaine, Gin et Luna peuvent faire la grasse matinée.. Harry regarda Hermione avec reconnaissance, il pouvait toujours compter sur elle, elle était au courant de tout. Il lui adressa un sourire qui en disait long sur l’amitié qu’il éprouvait à son égard. - Rien que pour ça j’aurais du redoubler ! déclara Ron mais il se reprit de suite en voyant le regard courroucé d’Hermione se poser sur lui. Mais non je plaisante, si je n’étais pas avec toi Hermione, je m’ennuierais trop et puis sur qui je pourrais recopier mes cours ? Une tranche de pain beurrée lui atterrit sur le visage et provoqua l’hilarité générale. Hermione pris un air boudeur et retourna à son livre. Le petit déjeuner pris fin et tous se dirigèrent vers la serre numéro cinq où les attendait impatiemment le professeur Chourave qui avait revêtu une combinaison surprenante. - Je me demande bien ce qui nous attend comme surprise ? murmura Seamus à l’oreille de Ron. - Bonjour, soyez les bienvenus dans la serre numéro cinq, celle qui contient comme vous avez du en entendre parler, les espèces les plus dangereuses et les plus intéressantes. Le professeur Chourave était une petite femme rondelette toujours de bonne humeur et qui aimait à plaisanter, elle était également la directrice de la maison Poufsoufle. - Vous vous demandez sans doute ce que nous allons étudier aujourd’hui et pourquoi je porte une combinaison semblable ? Et bien voyons voir un peu si vous trouverez la réponse. Qui peut me parler des Adonis Tentacula ? Le doigt d’Hermione se leva aussitôt, mais un autre doigt s’était également levé du coté des Serdaigles, un nouveau apparemment. Grand, brun, une peau halée et de beaux yeux vert, il affichait un visage sympathique et répondait au prénom de Johnny Noxville. Mme Chourave lui donna la parole en faisant un clin d’œil désolé à Hermione qui parut très déçue, mais elle le fut encore plus lorsque celui-ci donna la bonne réponse et vit sa maison crédité de 20 points. - L’Adonis Tentacula est une plante extrêmement vénéneuse que l’on trouve aux abords des volcans, elle a besoin de pousser prés d’une source de chaleur mais elle peut être élevée en serre. Il faut l’arroser avec de l’eau de pluie une fois par mois sinon elle meurt instantanément. Son venin est mortel pour quiconque entre en contact avec, mais associé à d’autres composants il peut se transformer en antidote puissant et il est également à la base de nombreuses potions. - Excellent ! répondit le professeur Chourave. L’Adonis Tentacula permet entre autre de fabriquer la potion de Veritaserum. Et comme vous le savez le Ministère de la Magie va en avoir besoin pour des raisons que certains connaissent. Nous avons donc décidé avec le Directeur de Poudlard de collaborer avec le Ministère pour la préparation de cette potion. Pendant le premier trimestre les cours de Botanique seront associés aux cours de Potions avec le professeur Rogue. Nous allons donc travailler en collaboration et je vous demanderais d’être aussi assidus que possible. Bien évidement, tout ceci sera noté et comptera pour les examens de fin d’année. Maintenant, je vais vous demander d’enfiler les combinaisons qui se trouvent derrière vous et de choisir un équipier afin de constituer un binôme. Ce n’est pas définitif et il y aura possibilités de tourner avec d’autres personnes. Les élèves se rapprochèrent d’une table où été posées les combinaisons classées selon la taille, prirent celle qui leur correspondait et se dépêchèrent de l’enfiler. Puis les binômes se formèrent. Harry et Ron, Neuville et Seamus, Hermione et Lisa Turpin, élève de Serdaigle, Parvati Patil et Lavande Brown…Lorsque tout les élèves furent par groupe de deux, le professeur Chourave leur indiqua de s’approcher de la grande table prés de laquelle elle se trouvait. Sur cette table, étaient entreposées les Adonis Tentacula dans des pots. On aurait pu les comparer à des plantes grasses, ce n’était pas une plante anodine, au bout des feuilles se trouvait une fleur bleu turquoise magnifique. Les plantes bougeaient et si on regardait bien on apercevait des petits yeux noirs perçant à l’extrémité des feuilles. Un élève de Serdaigle dut s’approcher un peu trop prés et c’est alors que les feuilles de l’Adonis Tentacula qui se trouvait la plus proche s’ouvrirent en deux laissant apparaitre une belle rangée de dents menaçantes qui claquaient de manière féroce. Tous les élèves sauf Neuville firent un bond en arrière et semblèrent terrifiés. Le professeur Chourave fut très rapide et se mit a siffler un air de berceuse ce qui eu pour effet de calmer la plante et de la plonger dans un état végétatif. - L’Adonis Tentacula est très sensible aux sifflements et plus particulièrement aux sifflements chantants, elle réagit en fonction de l’intonation du sifflement. Vous pouvez la manipuler en sifflant de façon très douce et de la même façon vous pouvez extraire le venin. Mais attention si vous vous arrêtez de siffler vous avez dix secondes pour vous éloignez et échapper à sa morsure. Ne soyez pas inquiets, avec cette combinaison vous ne risquez pas de mourir, vous vous évanouirez simplement pendant 2 jours et des pustules violettes apparaitront sur votre visage, mais Mme Pomfresh possède une lotion qui les fait disparaitre au bout de trois jours. Aller au travail, prenez une Adonis Tentacula et une seringue par groupe de deux ! dit-elle en encourageant les élèves d’un mouvement de tête autoritaire. On entendit alors plus que des sifflements dans la serre numéro cinq. Un élève de Serdaigle cependant fut mordu et emmené rapidement à l’Infirmerie, il avait sifflé un air de bataillon un peu trop fort et apparemment ce n’était pas du gout de l’Adonis dont il s’occupait. - Merci le cours est terminé, vous avez fait du bon travail et ne soyez pas inquiets pour Alfred Fringan, il sera sur pieds d’ici quelques jours ! annonça d’une voix joyeuse le professeur Chourave. Les élèves se dévêtirent de la combinaison, saluèrent le professeur Chourave et se rendirent au prochain cours. En ce qui concernait les Gryffondor c’était le premier cours de Défense contre les Forces du Mal avec le professeur Majoly. - Quelle horreur ces Adionis Tentachose…se lamenta Ron qui avait échappé de peu à quelques morsures. - ADONIS, Ron, ADONIS TENTACULA s’insurgea Hermione. Et moi je trouve ça très intéressant de pouvoir associer notre travail avec celui des laborantins du Ministère. Ils recommencèrent à se disputer pour le plus grand plaisir de Seamus qui les imitait par derrière. Ils finirent pas arriver devant la salle de cours de DCFM et se retrouvèrent face aux élèves de Serpentards. - Alors Potter à ce que je vois tu es toujours en bonne compagnie. Drago Malfoy se tenait devant la porte avec son air suffisant et comme toujours ses deux gardes du corps fidèles autant qu’abrutis se trouvaient à ses cotés dominant tous les autres élèves de leur taille imposantes. - A ta place Malfoy, je ne la ramènerais pas trop, tu n’as plus ton petit papa pour te protéger maintenant ! ricana Ron. - Ferma la Weasley, mon père n’est pas en prison lui au moins, tu feras moins le malin toi et ta famille lorsqu’il reviendra avec le Seigneur des Ténèbres finir ce qu’il avait commencé…à savoir -il se tourna vers Hermione- l’extermination des Sangs de Bourbe… Harry se précipita sur Drago mais une force inconnue l’en empêcha et figea son poing en l’air. - Bonjour Messieurs, je pense qu’il est plus nécessaire de garder vos forces pour mes cours, je ne tolèrerais aucun débordement. Vous resterez à la fin du cours, nous aurons une petite discussion. La voix était claire et ferme. Le professeur Majoly se trouvait devant eux, de si prés elle paraissait moins petite et il émanait de sa personne un certain aura qui forçait le respect. Elle regarda Harry dans les yeux et l’espace d’une seconde il aperçut un éclair malicieux traverser les prunelles marron du professeur. Aussitôt, il retrouva l’usage des ses mouvements. Les élèves se poussèrent pour la laisser passer. Elle ouvrit la porte et alla s’installer à son bureau pendant qu’ils se dispersaient dans un brouhaha de questions curieuses et s’installaient par deux sur les pupitres. Hermione pris place sur le pupitre le plus prés du professeur mais personne ne vint s’assoir à ses cotés. Lorsque tout le monde fut installés, le professeur Majoly pris la parole et se leva, elle était vêtue tout de noir et la seule partie de son visage que l’on pouvait apercevoir était ses yeux derrière ses lunettes et son petit nez. Elle parlait un anglais impeccable où transparaissait de temps en temps un léger petit accent français. - Bonjour à tous, je m’appelle Laetitia Majoly et cette année c’est moi qui vous enseignerais la défense contre les forces du mal. J’ai regardé ce qui vous avait été enseigné les années passées et il y a de très bonnes choses. Nous allons mettre au point plusieurs sortilèges et faire des révisions sur d’autres. Bien entendu, nous mettrons tout ceci en pratique lors de duels que j’organiserais deux fois par mois. Si vous avez des questions, je suis à votre écoute, n’hésitez pas à me demander des explications. Je suis aussi très intrangisante concernant le respect, quiconque ne respectera pas mes règles sera renvoyé de mon cours et aura une retenue. Vous avez des questions ? Personne ne répondit, elle se tourna donc et saisi un manuel. - Prenez la page 17 du manuel Défense et Contre Attaque niveau 5. Le sortilège OUBLIETTES, quelqu’un peut me parler de ce sortilège et de ces effets ? Hermione leva le doigt et le professeur lui donna la parole. - Il s’agit du sortilège d’Amnésie et… - Vous n’avez qu’à interroger Londubat, Professeur, ses parents sont experts concernant ce sortilège ! clama Drago en ricanant. Ses deux acolytes éclatèrent de rire et le pauvre Neuville s’enfonça dans sa chaise et rougit jusqu’aux oreilles. - Je ne crois pas vous avoir donné la parole Mr Malfoy mais puisque vous aimez tant la prendre, vous viendrez en retenue ce soir pendant deux heures dans mon bureau. La voix du professeur Majoly était glaciale et Drago dut le ressentir car tout sourire disparut de son visage et il se mit à frissonner. Reprenez Hermione je vous prie ! Hermione reprit son explication et le cours continua jusqu’à la fin dans la plus grande attention. Lorsque la cloche sonna, les élèves se levèrent en silence et sortirent de la salle. Harry et Drago s’avancèrent jusqu’au bureau du professeur Majoly. C’est à ce moment qu’Harry aperçut les stalactites accrochées aux cheveux blond de Malfoy, il frissonnait toujours. - Messieurs, si je surprends encore de telles conversations, vous irez vous expliquer chez le Directeur, à bon entendeur salut ! Elle leur montra la sortie d’un mouvement de tête volontaire et déterminé. Harry et Drago ne se regardèrent pas et se dirigèrent vers la sortie où les attendaient leurs camarades respectifs. C’était l’heure du déjeuner et toutes les émotions de la matinée avaient ouvert l’appétit de tous sans exception. | |
| | | laetitiamajoly Elève de Première Année
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| Sujet: Chapitre IV – La dispute. Mar 29 Aoû - 16:44 | |
| Chapitre IV – La dispute.
Les discussions allèrent bon train autour des tables du réfectoire, c’est qu’il y en avait des sujets de discussion ce midi en ce premier jour d’école. - Elle doit être drôlement laide pour se cacher ainsi derrière ses vêtements ! ironisa Ron. - En tout cas, elle a cloué le bec de Malfoy avec une certaine classe » répondit Seamus. Harry ne répondit pas, il était dans ses pensées, Ginny qui les avait rejoints le remarqua et lui donna un coup de coude dans les cotes. Il lui répondit par un sourire et s’excusa. - Désolée Gin, mais je me demandais ce qui c’était passé au moment où j’allais mettre mon poing dans la figure de Malfoy. - Quoi ? Que s’est il passé encore avec Malfoy ? - Rien de grave, ne t’inquiète pas ! La rassura Hermione, nous avions cours de DCFM avec les Serpentards et lorsque nous sommes arrivés devant la salle, Drago et ces abrutis de Goyle et Crabbe ont commencés à nous insulter -comme d’habitude- mais Drago a dit des choses particulièrement blessantes et Harry a réagit…heu…enfin il a réagit quoi ! - C'est-à-dire, demanda Ginny d’un air interrogateur. - C'est-à-dire que j’ai voulu lui coller mon poing dans la figure et qu’à ce moment là mon bras s’est retrouvé figé en l’air sans que je ne puisse rien faire et comme par hasard elle est arrivée à ce moment là.. - Mais enfin qui c’est « ELLE » ? coupa Luna que l’on n’avait pas entendu jusque là. - ELLE ? Mais tu écoutes ou quoi Luna répondit Ron d’un air choqué qu’on ne puisse pas deviner qui était le sujet principal de cette conversation. Depuis tout à l’heure, on parle du professeur Majoly. - Moi je la trouve très bien, ses explications sont claires, son cours était intéressant et elle a l’air très gentille. Tous se retournèrent vers Neuville puisque c’était lui qui venait de parler. - Toi tu as trouvé son cours intéressant alors que tu devais te sentir mal à l’aise et visé ? coupa Ron visiblement étonné. - Oui parfaitement répondit Neuville, elle a très bien expliqué ce qu’était ce sortilège, ce qui en résultait et de plus elle connait le contre sortilège et la potion qui peuvent en venir à bout alors qu’aucun autre professeur ne nous en avait parlé jusqu’à présent. Et puis, elle m’a fait un…. – Il se tut et hésita un instant puis repris mais plus doucement- …un clin d’œil… - UN QUOI ? s’exclama Ron trop surpris pour ce contenir. - Tais toi un peu ! dit Neuville en colère… je n’en suis pas sur à cent pour cent mais à un moment elle m’a regardé et il m’a semblé qu’elle me faisait un clin d’œil ou un tuc dans le genre et… - Moi je te crois ! Le coupa Harry. Lorsqu’elle nous a séparé Malfoy et moi, elle m’a regardé et j’ai vu un truc dans ses yeux. Quelque chose de….malicieux…enfin je crois. De toute façon tout cela ne me dit pas si c’est elle qui m’a jeté un sort et qui a figé mon bras, pourtant je suis sur de n’avoir rien entendu, elle aurait du prononcer le nom du sortilège non ? Personne ne sut quoi lui répondre. Hermione renchérit sur ce qu’avait dit Neuville à propos du professeur Majoly et passa à un autre sujet de conversation. Harry semblait distrait, ce regard, le regard du professeur, il ne pouvait s’empêcher d’y penser. Il s’était senti bien lorsqu’elle avait été à coté de lui, une impression de bien être l’avait envahi et son regard comme un rayon de soleil lui avait réchauffé le cœur. Qui se cachait derrière ces vêtements noirs ? Re-coup de coude de Ginny. Cette fois encore Harry s’excusa et pris part à la conversation. Une fois le déjeuner terminé, il restait encore une heure avant la reprise des cours, comme le temps le permettait ils allèrent se promener prés du lac de Poudlard. Harry évitait de se retrouver seul avec Ginny, c’était trop tentant de la serrer dans ses bras et il craignait de la mettre en danger. Hermione et Ron se joignirent à eux se lançant de temps à autre de petites piques. - Je me demande bien ce qu’il se cache là-dedans, lança Ron. C’est fou je n’ai aucun souvenir de ce qui s’est passé lors de cette épreuves de la Coupe de Feu dans le lac. - Moi non plus répondit Hermione, mais Victor m’a raconté que c’était à la fois magnifique et très effrayant. - Ohhhhhhhh Vicki chéri t’as dit ça ? susurra Ron à l’oreille d’Hermione, c’est vrai qu’il est costaud lui et puis il est beau aussi et… - Oh ça va Ron, si tu fais un complexe d’infériorité je n’y suis pour rien moi ! coupa t’elle énervée. Ron ne répondit rien et se tourna, elle avait touché un point sensible et il ressentit une blessure dans son cœur. La cloche sonna la reprise des cours et il partit vite, prétextant avoir oublié quelques chose. - Ron, attends !!!! Je ne voulais pas dire ça…mais sa voix se perdit dans brouhaha des élèves qui se rendaient à leurs cours. Elle se tourna vers Harry et Ginny les larmes aux yeux. - Pourquoi il ne comprend rien cet imbécile ? - Ne t’inquiète pas dit Ginny exaspérée par son frère, ça va lui passer. Bon je vous laisse, j’ai cours avec le professeur Majoly durant deux heures, on va bien voir ce qu’elle vaut. Et vous ? Vous avez quoi maintenant ? - Zut, on a deux heures d’Histoire de la Magie et on va être en retard s’écria Hermione en entrainant Harry par le bras. Il eut à peine le temps de glisser un mot à l’oreille de Ginny que le tourbillon Hermione l’avait déjà déposé devant la salle de classe du professeur Binns…enfin de « Greg » maintenant…pffff ces filles soupira t’il. Ils s’installèrent et le professeur Verneuil ne tarda pas à faire une apparition sensationnelle. Il était d’une élégance rare, un costume gris mettait en valeur son corps entretenu par la pratique de nombreux sports, sa coiffure impeccable et son regard bleu acier avaient le don de clouer sur place toutes les jeunes filles et toutes les … femmes en général. Il savait qu’il était beau et jouait avec cela pour obtenir de la population féminine tout ce qu’il désirait. Il devait avoir une trentaine d’année. - Bonjour à tous, à toutes surtout et bienvenue pour notre premier cours ensemble. J’espère que ma façon d’enseigner vous plaira et que vous aurez de bons résultats aux examens de fin d’année. Je vais essayer d’être aussi intéressant que le professeur Binns… Des éclats de rire fusèrent un peu partout dans la classe. Le professeur Binns était un fantôme et ses cours étaient d’un ennui atroce allant même jusqu’à l’endormissement. La seule qui avait toujours été attentive était Hermione. Mais ces amis se demandaient si elle-même n’usait pas d’une potion luttant contre l’envie de dormir. Il continua sa présentation en lançant de temps à autre des sourires étincelants à l’encontre des jeunes filles et des regards autoritaires sur les garçons. Ron était assis derrière Hermione et à chaque fois qu’elle voulut se détourner pour lui parler, il tournait la tête et parlait à quelqu’un d’autre. Elle finit par abandonner d’un air triste et ne remarqua pas que le professeur Verneuil s’adressait à elle depuis deux minutes sans succès. - Mademoiselle Granger ? Mademoiselle Granger vous m’écoutez ? - Heu… oui pardon professeur, vous disiez ? Il parut décontenancé qu’elle ne fut pas plus gênée que ça. Et bien je disais que cette année nous allons étudier l’Histoire de la Magie au travers de différents continents, de différents pays. Qu’en pensez-vous ? - Je pense que c’est une très bonne idée répondit elle sur un ton monocorde. Le professeur Verneuil pris un air étonné, ce n’était pas possible qu’une jeune fille lui porte si peu d’intérêt. Il se tourna vers Lavande Brown et retrouva le sourire, en voila une qui ne le quittait pas des yeux. - Mademoiselle Brown, qu’en pensez vous de votre coté ? - Ohhhhhhh professeur, je pense que c’est l’idée la plus merveilleuse que personne n’est jamais eu ! sussura t’elle d’une voix suave. Ron tourna la tête vers elle et se demanda comment il avait fait pour sortir avec cette bécasse. Puis il tourna son regard discrètement vers Hermione, elle avait laissé tomber ses tentatives pour lui parler et se contentait d’écrire sur son cahier. Le cours dura deux heures comme prévu mais cette fois, les élèves furent enchantés, le professeur Verneuil avait beaucoup voyagé et il ponctuait ses leçons d’anecdotes amusantes. Hermione retrouva le sourire lorsqu’il évoqua la France et qu’il leur apprit que ce serait leur sujet d’étude du 2eme trimestre. La cloche sonna la fin du cours, mais le professeur Verneuil pris cinq minutes pour leur donner un devoir à faire et à rendre la semaine prochaine. - On va être en retard au cours de potions et Rogue ne va pas apprécier…se lamenta Neuville. Effectivement lorsqu’ils arrivèrent au cours, les Serpentards étaient déjà installés et le professeur Rogue leur jeta un regard méprisant : - Et bien je vois que la ponctualité n’est toujours pas votre point fort, j’enlève 50 points à Gryffondor… - Mais professeur ce n’est pas notre faut… - Je ne vous demande pas votre avis Miss Granger, asseyez vous et prenez vos manuels de potions page 28 ! ordonna-t-il d’un ton cassant. Le cours porta sur la potion de Veritaserum et Rogue comme à son habitude fut intraitable avec les Gryffondors et protecteur avec les Serpentards. Lorsque ce fut finit, il leur donna une montagne de devoirs. - Je déteste ce type marmonna Ron lorsqu’ils furent hors de sa portée. Neuville et Seamus renchérirent. Harry était toujours perdu dans ses pensées, la vue de Rogue le ramenait toujours à cette terrible bataille et il ne pouvait s’empêcher de se demander ce que préparaient Voldemort et Lucius de leur coté, car c’était sur qu’ils chercheraient à se venger. - Harry ? ca ne va pas s’inquiéta Hermione. - Si si je pensais c’est tout. Je pensais à la tonne de devoir que Rogue nous a donné et je me demandais où nous allions trouver le temps de tout faire… mentit il. Elle ne le crut pas une seconde mais lui adressa un sourire complice. Elle tenta une approche vers Ron mais celui-ci se baissa aussitôt pour refaire ses lacets. Hermione pris un air peiné mais n’insista pas, elle sourit à ses amis et pris une autre direction. - Hermione où vas-tu ? demanda Harry en lançant un regard accusateur vers Ron. - Je vais à la bibliothèque, je vous rejoins pour le diner au réfectoire, gardez moi une place…enfin si cela ne dérange pas Ron bien sur ! Sur cette parole elle s’éloigna rapidement sans laisser à Ron le temps de rétorquer. - Heu si on allait sur le terrain de Quidditch ? proposa Ron d’un air penaud. Il détestait être en froid avec Hermione, mais si seulement elle voulait bien comprendre que lui, ne l’aimait pas comme une amie. Mais cela il ne pourrait jamais lui dire, il était trop timide. Avec Lavande ça avait été plus facile, elle avait pris toutes les initiatives et de plus il ne l’aimait pas ; Alors qu’avec Hermione c’était différent, lorsqu’il était face à elle, il avait un blocage et les seules choses qu’il arrivait à dire étaient des sottises ou des piques. Les garçons acquiescèrent et ils se dirigèrent vers le terrain de Quidditch tranquillement. | |
| | | laetitiamajoly Elève de Première Année
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| Sujet: Chapitre V – La retenue de Drago. Mar 29 Aoû - 16:48 | |
| Chapitre V – La retenue de Drago.
Hermione arriva avec un peu de retard au diner, Ron sur les conseils de Seamus lui avait gardé une place à coté de lui. Elle fut surprise sur le coup mais un sourire apparut sur son visage lorsqu’elle vit le teint cramoisi de Ron. Elle lui déposa un baiser sur la joue et rougit à son tour. - Plus fâchés ? dit-elle en souriant. - Plus fâchés ! répondit il rayonnant. Les autres autour de la table poussèrent en même temps un soupir de soulagement et éclatèrent de rire en se rendant compte qu’ils pensaient tous la même chose. - J’ai découvert quelques chose au sujet du professeur Majoly à la bibliothèque » dit doucement Hermione. Comme par magie –sic- le silence revint subitement autour de la table et tous ses camarades la dévisagèrent surpris. - Je croyais que tu y étais pour commencer les devoirs ! répondit simplement Ron. - Et alors ? coupa Harry, tu as trouvé quelques chose d’intéressant. - Oui plutôt mais certaines pages la concernant sont protégées par une formule magique et je n’ai pas pu découvrir ce qu’elles renfermaient. - Et bien qu’est ce que t’attend, RACONTE ! s’exclama Ginny excitée. Elle avait adorée son cours de DCFM avec le professeur Majoly et depuis Luna et elle, n’avaient cessé d’en faire des éloges jusqu’à l’arrivée d’Hermione. Hermione lui fit signe de se taire et leur proposa de se retrouver dans la salle commune des Gryffondor afin d’en discuter à l’abri des oreilles indiscrètes. Le diner s’acheva rapidement et ils allaient se lever de table lorsque le professeur Dumbledore pris la parole. - Bonsoir à tous, une information de dernière minute concernant les sorties à Pré au Lard, elles se feront désormais le mercredi après midi et les élèves seront escortés par deux professeurs. Il se rassit mais se releva presqu’aussitôt : Aaaaaaah et j’allais oublier –un sourire coquin apparut sur son visage- un bal aura lieu à la fin du 2eme trimestre et il concernera les élèves de 5eme, 6eme et 7eme année. Les élèves comme les professeurs devront venir accompagnés, c’est une nouvelle règle. Merci de votre attention. Cette fois il se rassit pour de bon. Il y eu un élan général de joie à toute les tables, enfin si on ne compte pas la moue boudeuse des élèves des autres années qui n’étaient pas concernés par cette annonce. Du coté des professeurs, la surprise face à cette nouvelle règle laissa place rapidement à de la joie. Deux professeurs pourtant ne réagirent pas ainsi : le professeur Rogue manqua s’étouffer sous la stupéfaction d’une telle annonce et le professeur Majoly n’eut pas de réaction. Pourtant lorsque Dumbledore et Mac Gonagall l’interrogèrent du regard, ils virent que ses yeux lançaient des éclairs pétillants d’amusement. Ils semblèrent soulagés et reprirent leurs conversations. A la table des Serpentards, Drago se leva avec un air maussade, il avait sa retenue ce soir avec le professeur Majoly et cela n’avait guère l’air de l’enchanter. Pansy Parkinson le regarda s’éloigner d’un air triste. Dans le couloir, il croisa Harry et ses amis et leur jeta un regard aussi noir que ce que son ressenti du moment le lui permettait. - Bonne retenue Dragounet ! » étouffa Ron dans sa barbe. Cependant Seamus qui était prés de lui entendit la moquerie et ne put s’empêcher de s’esclaffer. - Qu’est ce qui te fait rire Finnigan ? s’insurgea Drago lui faisant face tout à coup. Tu rigolais moins lorsque Thomas s’est effondré à tes coté sous le coup du sortilège impardonnable lancé par Nott. Dean Thomas était le meilleur ami de Seamus et un très bon camarade d’Harry et Ron. Il avait été tué durant la bataille par un des Mangemorts et Seamus s’en remettait difficilement. Il se jeta sur Drago et les deux garçons roulèrent au sol, Harry, Ron et Neuville se préparaient à intervenir lorsqu’une voix cinglante résonna derrière eux et intima l’ordre aux jeunes hommes de cesser leur bagarre. C’était le professeur Rogue et ses yeux étincelaient de rage. - Ca suffit Messieurs, relevez vous immédiatement et suivez moi dans mon bureau, vous resterez en retenue pour justifier votre comportement inqualifiable. Drago, votre chemise est déchirée, allez vous changer, quand à vous Mr Finnigan, allez rincer le sang qui s’échappe de votre bouche et rejoignez moi tout les deux dans dix minutes. - C’est que…c’est impossible Monsieur…balbutia Drago prenant tout à coup un air malheureux. - Je vous demande pardon Mr Malfoy ? s’étonna Rogue. - C'est-à-dire que je suis déjà en retenue ce soir…continua Drago rougissant. - Tiens donc et avec qui je vous prie ? - Et bien…heu c'est-à-dire….il marqua un temps de silence et finit par dire qu’il était retenu par le professeur Majoly. Il fut aussi obligé d’expliquer le pourquoi du comment de cette histoire, ce qui provoqua un mouvement de colère du professeur Rogue. Celui ci congédia Harry et ses amis qui assistaient impuissants à cette scène, puis il se tourna de nouveau vers Drago et Finnigan. - Pour ce soir, je lève la punition annonça t’il à l’attention des deux jeunes hommes, mais j’enlève 100 points à Gryffondor parce que je vous ai vu vous jeter en premier sur Mr Malfoy, Mr Finnigan. La prochaine fois je serais plus sévère. « Et plus injuste » pensa Seamus en son for intérieur. Toutefois il était soulagé d’échapper à la retenue avec Rogue, mais Malfoy ne perdait rien pour attendre, il lui ferait payer cet outrage à la mémoire de son meilleur ami. Rogue s’éloigna et les deux jeunes hommes reprirent leur chemin, Drago vers la classe du professeur Majoly et Seamus vers la tour des Gryffondors où tous ses amis l’attendaient avec impatience. Il leur raconta ce qui s’était passé après leur départ et Hermione fulmina lorsqu’elle apprit l’injustice dont la maison Gryffondor allait pâtir suite à la méchanceté de Rogue. Après quelques minutes de messages de soutien à l’attention Seamus, elle leur proposa de s’assoir et de leur raconter ce qu’elle avait apprit sur le professeur Majoly. Harry, Ron, Seamus, Neuville, Ginny et Luna prirent place sur les coussins entreposés au sol prés de la cheminée et elle commença son récit. Le nom du professeur Majoly figurait sur certains registres d’élèves mais de façon irrégulière comme si elle n’avait été présente que quelques jours par mois. Hermione avait comprit pourquoi aux bout de deux heures d’épluchage de registre : Laetitia Majoly alternait ses études entre l’Académie de Beaux Bâtons en France et Poudlard. Tous les mois elle venait suivre pendant deux semaines des cours à Poudlard. On ne savait rien sur ses parents, sur sa famille, il n’y avait pas de photos d’elle sur les registres. Par contre ses notes étaient excellentes et les appréciations des professeurs particulièrement élogieuses à son égard. - Bah il n’y a rien d’étonnant dans ce que tu nous racontes…soupira Ginny désappointée. - Attend un peu Gin, je garde le meilleur pour la fin répondit Hermione d’un air ravi. - Le professeur Majoly a fait ses études à Poudlard et à Beaux Bâtons de 1983 à 1990, or elle est née et ça j’ai réussi à le découvrir en réunissant diverses informations des registres, le 31 décembre 1977…..Elle attendit de voir la réaction des ses camarades et celle-ci ne se fit pas attendre. - QUOI ??? Tu veux dire qu’elle est sortie diplômée de Poudlard et de Beaux Bâtons à l’âge de ….de 13 ANS ? s’écria Luna visiblement impressionnée. Devant l’étonnement général, Hermione confirma la nouvelle, ravie d’avoir provoqué chez ses amis une telle réaction. - Mais ce n’est pas possible de sortir diplômée à l’âge où on commence à peine ses études à Poudlard ? s’interrogeait Neuville. Une fois encore Hermione apporta les preuves nécessaires, Laetitia Majoly avait obtenu les notes maximales pour chaque BUSE, chaque ASPIC et dans chaque matière. - C’est incroyable non ? dit Hermione pour qui le professeur Majoly devenait tout à coup un modèle. Tous ses amis n’en revenaient pas, ils lui posèrent d’autres questions mais ce fut tout ce que put leur apprendre Hermione, les autres informations étaient protégées par un puissant sortilège. Pendant ce temps là, Drago était arrivé devant le bureau du professeur Majoly. Avant même qu’il ait pu frapper à la porte, une voix douce le pria d’entrer. - Je vous en prie Mr Malfoy, entrez et asseyez vous –elle lui désigna un pupitre et l’invita à s’y assoir d’un mouvement de tête- vous trouverez toutes les lectures nécessaires afin de préparer un cours de DCFM avec comme sujet : les vampires. Cela sous entend que c’est vous qui donnerez ce cours la semaine prochaine et que vous serez noté. Drago devint livide, il ne s’attendait pas du tout à cela, il pensait qu’il allait devoir recopier des lignes pendant deux heures. Il s’assit et commença à tourner les pages d’un manuscrit poussiéreux. Décidément ces français avaient de drôles de façon de procéder, si seulement son père était là…Il l’aurait fait renvoyer immédiatement cette… cette…. - CETTE quoi Mr Malfoy ? - Il se retourna brusquement vers elle et balbutia : - Pardon ? Je ne vois pas ce que vous voulez dire professeur, je …je n’ai rien dit… - Vous êtes sur ? Vous pensiez si fort que j’ai cru entendre quelques chose…rajouta t’elle d’un ton ferme ou perçait une note d’amusement. Vers vingt trois heures, elle congédia gentiment Drago, finit d’écrire quelques lignes d’une lettre et se dirigea vers sa chambre. Dans le couloir, un mouvement derrière elle la força à se retourner. - C’est vous professeur Rogue ? demanda t’elle simplement. Il fut surpris qu’elle ait pu le reconnaitre alors qu’il se trouvait à quelques mètres d’elle et qu’il faisait si sombre. - Bonsoir professeur Majoly, je suis surpris de vous rencontrer à une heure si tardive dans les couloirs, vous travaillez trop ! lui dit-il d’un ton arrogant. Avec ces garnements, je me demande si cela sert à quelque chose, surtout en ce qui concerne les Gryffondors. Mais vous êtes nouvelle, vous avez certainement du vous faire abuser par leurs belles paroles, par… - Tiens c’est bizarre que vous me disiez cela, j’étais justement en retenue avec un des élèves de votre maison…un certain Malfoy. Un garçon particulièrement médiocre et arrogant… enfin je suppose que vous ne partager pas mon avis. Quand au reste, ne vous inquiétez donc pas pour moi, je ne travaille pas de trop et je ne me laisse pas abuser. Toutefois je vous remercie de vous soucier de ma personne. Bonne nuit professeur. Elle se retourna pour continuer son chemin, lorsqu’elle sentit une poigne puissante se refermer sur son bras. Au même moment, une force inconnue lui transperça le corps de part et d’autres sans aucune douleur et le ciel fut tout à coup éclairé d’un éclair blanc aveuglant. Tout cela ne dura que quelques secondes, juste le temps du contact échangé avec Rogue. Il avait du ressentir exactement la même chose car il l’avait relâchée aussi vite que ce qu’il l’avait attrapée. Il se tenait hébété face à elle, ne comprenant pas ce qui venait de se passer. Son cœur battait la chamade, il fit quelques pas en arrière et son visage se durcit. Ses yeux se posèrent ensuite sur elle et il lâcha d’un ton qui se voulait cinglant mais où l’on percevait une certaine inquiétude : - Méfiez vous professeur, les élèves ne sont pas tous ce que vous croyez ! Il disparut dans la pénombre des couloirs, laissant Laetita Majoly perplexe mais pas pour autant effrayée. Elle ne comprenait pas ce qu’il avait voulu dire mais tout cela n’avait aucune importance face à ce qui venait de se passer. Que lui arrivait-il encore, était ce un nouveau pouvoir qu’elle possédait sans même le savoir. Il fallait qu’elle voit Albus. Mais pas ce soir, il était tard et elle était fatiguée. | |
| | | laetitiamajoly Elève de Première Année
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| Sujet: Chapitre VI – La Licorne d’Hagrid. Mar 29 Aoû - 16:49 | |
| Chapitre VI – La Licorne d’Hagrid.
Minerva Mac Gonagall se redressa brusquement dans son lit et partout dans les chambres du château, des élèves eurent la même réaction. Qu’est ce que c’était ? Elle enfila sa robe de chambre et dirigea vers la fenêtre. Tout était redevenu calme et les étoiles scintillaient dans le ciel. - Ne t’inquiète pas, ce n’est rien de grave ! dit calmement une voix derrière elle. - Comment ça Albus, mais enfin qu’est ce que c’était d’après toi. Elle se rassit prés de lui et attendit une réponse. Il la regarda avec tendresse, cela faisait tant d’année qu’elle partageait sa vie sans que personne ne le sache. Tant d’année déjà. Ils se connaissaient par cœur et s’aimaient tendrement sans que l’un empiète sur l’espace de l’autre, il faut dire aussi qu’une grande complicité les unissait. - Je pense que Laetitia et Severus ont du se rencontrer de plus prés mais ce n’est pas encore ça, voila tout dit il à demi sourire. Tu verras, l’avenir nous dira que j’avais raison ma Douce continua t’il tendrement. Minerva le dévisagea d’un air inquiet. - J’espère que tu as raison, tu sais combien j’aime Laetitia, elle est comme mon enfant et Mme Maxime nous l’a confiée depuis si longtemps. Tu te souviens la première fois que nous l’avons vu –son regard se fit lointain- elle n’avait que six ans et déjà tout lui réussissait, elle excellait dans toutes les matières et maitrisait parfaitement les sortilèges les plus compliqués. Bien sur, cela n’était pas du gout de tous… soupira t’elle. Tout le monde la craignait et elle n’avait pas beaucoup d’amis mis à part les animaux de la Forêt. Puis il a fallu qu’elle parte loin, pour son bien, pour être à l’abri. Le temps est passé si vite, nous ne l’avons pas vu grandir. Elle essuya une larme discrètement. - Ses pouvoirs aussi ont grandis répondit Dumbledore. Je ressens une force qui me dépasse lorsqu’elle est prés de moi. La seule chose que je ne comprends pas c’est pourquoi elle s’acharne à cacher son visage et sa personne dans cet accoutrement noir. Tu lui as parlé ? - Non je n’en ai pas encore eu l’occasion- mais je le ferais demain sans faute se promit elle intérieurement. Ils se recouchèrent. Lorsque Severus se retrouva dans sa chambre, il ferma la porte à clé et s’appuya de tout son poids contre celle-ci. Qu’est ce qu’il lui était arrivé, que lui avait elle fait, cette petite sorcière de rien du tout. Il avait voulu lui faire peur et c’est lui qui avait eu peur. Au moment où il lui avait saisi le bras, il avait été comme brulé mais sans douleur. En l’espace de quelques secondes il avait eu l’impression que son cœur, ses poumons et ses entrailles prenaient de plus en plus de place et lui comprimaient la cage thoracique. C’était impossible que cette petite bonne femme puisse faire une telle chose. Et cette lumière d’où avait-elle jaillit ? Des dizaines de questions lui venaient à l’esprit en même temps et faisaient jaillir sur son front de minuscules gouttes de sueur. Il se redressa et passa sa main sur son front. Elle va me le payer pensa t’il aussitôt en serrant les poings, puis il se dirigea vers la salle de bain attenante à sa chambre et ôta ses habits, il se regarda dans la glace. A 38 ans, son corps était toujours bien bâti, il était sec certes mais les muscles saillaient sur ses bras et son torse. Il jeta un regard dédaigneux sur la marque des ténèbres tatouée sur son avant bras et entra dans la douche. Dix minutes plus tard, il se coucha à son tour. Dans la Tour des Gryffondors, Harry et ses amis se précipitèrent aux fenêtres, l’éclair de lumière disparut aussi vite qu’il était arrivé. Qu’est ce que cela pouvait bien être ? - Et si c’était TU SAIS QUI ? demanda Neuville d’une voix tremblotante. Ses camarades ne répondirent rien mais leur silence en disait long. Harry fut le premier à parler, il avait ressenti quelques chose, quelque chose d’inhabituel mais ne savait pas si c’était au niveau de sa cicatrice ou de son cœur. Il tint cependant à rassurer ses amis. - Ecoutez, à chaque fois que Voldemort a tenté quelque chose, ma cicatrice m’a fait horriblement mal, vous vous souvenez ? Et bien là c’était totalement différent, j’ai ressenti un truc c’est vrai, mais c’était ….bien…enfin je n’ai pas eu mal…Il se tut et observa ses camarades que ses propos semblaient avoir soulagés momentanément. - On reste quand même sur nos gardes hein Harry ? dit Seamus. - Oui bien sur ! acquiesça Harry. Pourtant au fond de lui, une petite voix lui disait qu’un évènement positif allait arriver. En attendant, allons nous coucher, demain on ne sait pas ce qui nous attend comme animal exotique -il fit un clin d’œil en direction de Ron- et avec Hagrid il faut s’attendre à tout ! Ils éclatèrent de rire et se souhaitèrent une bonne nuit à coup de traversins. A neuf, les élèves de Poufsoufle et de Gryffondor se retrouvèrent dans la clairière face à un Hagrid particulièrement joyeux. Entre ces deux maisons régnait une grande amitié, ce fut donc avec plaisir qu’ils se saluèrent. - Hum Hum… toussota Hagrid. Aujourd’hui donc, nous allons étudier un animal extraordinaire et rare. Il marque une pause pour observer la réaction des élèves. - Pas les Scrouts à pétard, pas les Scrouts à pétards supplia Ron doucement. Ce ne devait pas être si inaudible que ça car Hagrid l’entendit et poussa un tonitruant éclat de rire. Bien entendu tout le monde sursauta. - Non Ronald rassure toi, il ne s’agit pas des Scrouts à pétards, c’est incomparable. En fait cette année, nous avons le droit d’étudier des animaux de la forêt interdite et le premier animal que nous étudieront sera … la LICORNE ! Tous les élèves parurent soulagés et émerveillés à la fois car il était très rare de pouvoir approcher une licorne. Hagrid porta à ses lèvre un minuscule sifflet et fit mine de souffler dedans. Aucun son ne sortit, du moins aucun son que l’oreille humaine ne puisse entendre. Pourtant une minute plus tard, apparut une licorne magnifique. Elle était d’un blanc éclatant, sa crinière et sa queue descendaient jusqu’au sol en ondulant, ses sabots et sa corne était jaune or (Hagrid leur apprit plus tard que c’était de l’or pur, l’or le plus pur qu’il puisse exister). Ce qui était surprenant c’était ses yeux, ils étaient bleus, d’un bleu si clair qu’ils paraissaient presque transparents. Elle répondait au nom de Falbala et c’était la chef de l’unique troupeau de licorne de la Forêt interdite. Elle vint se placer prés d’Hagrid et promena ses yeux sur l’ensemble des élèves. - Comme vous le savez, la Licorne est un animal extrêmement précieux pour notre communauté. Grace à ses crins, on peut faire de nombreuses choses, potions et baguette entre autre. Son sang aussi est précieux, il permet une certaine immortalité (son visage se crispa sous le souvenir de Quirell qui en avait tuée plusieurs des années auparavant pour leur prendre leur sang et permettre à Voldemort de rester en vie). Tuer une licorne est un crime punit par la loi et quiconque ne respectera pas Falbala et les siens aura affaire à moi…le ton d’Hagrid était sans appel. Les licornes sont des animaux très doux mais très craintifs, pour pouvoir les approcher, il vous faudra beaucoup de patience et de gentillesse. Il caressait doucement l’encolure de Falbala tout en parlant. En échange lorsque vous les aurez apprivoisées, elles vous apprendront beaucoup de choses et peut être même vous feront elles un cadeau selon l’affection qu’elles vous porteront. Les élèves étaient hypnotisés par la licorne et ne la quittaient pas des yeux. Hagrid leur proposa de s’enfoncer un peu plus dans la forêt et d’aller à la rencontre de la famille de Falbala. Pendant ce temps, les autres cours se déroulaient normalement au château. La professeur Majoly venait de terminer un cours avec des élèves de première année et était entrain de jeter un coup d’œil à des copie lorsque le professeur Mac Gonagall tapa doucement à la porte. - Entrez Minerva, je vous en prie. Minerva entra et referma la porte derrière elle, apparemment elle souhaitait se retrouver seule avec Laetitia. - Laetitia, je suis contente de pouvoir te parler un peu seule à seule – elle parlait à voix basse comme si elle craignait que quelqu’un les entende- je suis si heureuse que tu sois parmi nous, que tu ais accepté d’enseigner à Poudlard, que… Laetitia l’interrompit : - Minerva, moi aussi vous m’avez manqué. Mac Gonagall étouffa un sanglot et pressa sa main fortement dans la sienne. - Je suis ravie d’être de retour à Poudlard, il va me falloir trouver mes repères, mais ce ne devrait pas être difficile. Toutes ses années loin de vous n’ont pas été tous les jours évidentes, mais j’ai appris beaucoup de choses au travers de mes voyages. J’ai visité tant de pays si vous saviez, c’était passionnant …mais je pensais souvent à vous, à Albus, à Mme Maxime. Je sais très bien que vous avez voulu me protéger parce que je suis différente des autres – elle marqua une pause- et que vous craigniez pour ma vie, mais maintenant je ne m’en irai plus. Je sais que le danger n’est pas écarté concernant Voldemort (elle prononça son nom comme elle aurait prononcé le nom de n’importe qui), mais plus personne ne décidera à ma place et s’il faut se battre de nouveau je serais la et personne ne m’en empêchera désormais. Ses derniers mots furent dits avec douceur mais fermeté. - Tu n’as pas tant changé que ça au niveau caractère. Plaisanta Mac Gonagall. Et c’est tant mieux, mais qu’en est il devenu de ton visage, pourquoi te dissimule tu de la sorte ? - Ma différence en m’a jamais apporté que des ennuis, j’ai pris l’habitude de rester seule, il n’y que les animaux qui ne me craignent pas. Je ne me porte pas un grand amour alors je préfère rester ainsi. - Ta différence n’est pas une question de physique Laetitia, c’est plutôt la nature de tes pouvoirs qui est … enfin comment dire…Elle cherchait le bon adjectif. - Insupportable…trancha Laetitia avec rancœur. - Non je ne dirais pas cela ainsi. Reprit Mac Gonagall doucement. Je dirais plutôt que c’est un don que tu as, cette capacité à provoquer certaines choses, à réussir tous les sortilèges… bref moi je vois plutôt cela comme une chance. - Une chance ? Une drôle de chance alors, une chance qui m’a éloignée de toutes les personnes que j’aimais. Enfin tout ceci est du passé maintenant. A Poudlard je me sens bien, les élèves sont intéressants dans l’ensemble et une fois leurs étonnements passés les professeurs sont tous formidables. - A ce propos, as-tu rencontré le professeur Rogue ? se risqua Minerva tout en prenant des gants. - Le professeur Rogue…oui je l’ai rencontré. Je ne pense pas qu’il m’apprécie beaucoup mais comme j’ai l’habitude cela n’a pas une grande importance. La cloche sonna la reprise des cours et Minerva proposa à Laetitia de se voir après le repas du soir pour discuter plus longuement. | |
| | | laetitiamajoly Elève de Première Année
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| Sujet: Chapitre VII - Les souvenirs ressurgissent. Mar 29 Aoû - 16:55 | |
| Chapitre VII - Les souvenirs ressurgissent.
Pendant ce temps là, dans une caverne cachée sur le flanc d’une montagne, Lucius Malfoy ruminait sa vengeance. A ses cotés prés du feu, somnolait la dernière horcruxe, la dernière certes mais la plus puissante. Ils étaient seuls à présent, les derniers Mangemorts vivants se trouvaient à Azkaban enfermés comme des rats…pendant que lui… Rogue était vivant et à l’abri. De rage, Lucius envoya un morceau de bois un peu trop vivement dans la braise, et de petites flammes jaillirent de tous cotés. - Patience Lucius, notre tour viendra et ils regretteront tous d’être encore vivants. Pour l’instant, il faut trouver un moyen de faire sortir d’Azkaban mes fidèles Mangemorts. Et pour cela j’ai un plan. La voix était essoufflée et stridente mais le ton était confiant. Lucius se tourna et jeta un regard interrogateur au fond de la grotte, des yeux jaunes terrifiants le fixait et une forme massive s’approcha de lui en ondulant rapidement tout en restant dans l’ombre. - Maitre, je suis votre serviteur et je ferais tout ce que vous me direz, mais comment libérer nos frères maintenant qu’ils sont à Azkaban ? Les Détraqueurs ne sont plus les gardiens de cette prison. Ils ont été réduits à néant et remplacés par des créatures appelées Couineurs, nous n’avons plus aucun contact avec la prison.. - Lucius ? Je t’ai connu plus confiant, ne te laisse pas aller ainsi, je ne le permettrais pas. La voix du Seigneur des Ténèbres se fit plus forte et plus impérieuse que jamais. Nagini est mon plus fidèle espion et maintenant que j’habite son corps je vais pouvoir me servir de ses capacités. Celles-ci associées aux miennes me confèrent encore un grand pouvoir, cependant il me manque encore un ingrédient pour être tout à fait au point. Tu sais ce qu’il te reste à faire Lucius, je ne tolèrerais pas que tu échoues, il me faut du sang de Licorneau mâle. Tu dois t’introduire dans la Forêt interdite, trouver un jeune Licorneau, prélever son sang dans cette fiole ensorcelée et me le ramener. Je pourrais ainsi finir la potion qui me permettra de sortir de l’ombre et d’affronter la lumière du jour. Par la suite, tout deviendra très simple. Maintenant assez discuté, obéis et pars dés maintenant. N’oublie pas que personne ne doit te voir, tu ne dois parler à personne. Il ajouta sur un ton qui se voulait sans appel – ni même à Drago ! Lucius baissa le regard, pris sa besace, s’inclina face à son Maitre et partit sans un mot. A des centaines de kilomètres de là, le cours de soins aux créatures magiques s’achevait pour nos amis. - C’était formidable Hagrid ! lança Hermione à l’attention du demi géant. Les joues de celui-ci se teintèrent de rouge et il balbutia un mot qui ressemblait à un merci. Tous ses camarades renchérirent et Hagrid se sachant plus où se mettre les congédia gentiment d’un mouvement de tête. C’était l’heure du déjeuner et ils ne se firent pas prier. En arrivant dans le hall, ils virent un attroupement devant le tableau d’information. Neuville parvient à se faufiler dans la masse et lut à haute voix pour ses camarades restés en arrière. - Les tournois de Quidditch reprendront après les vacances d’hiver. Chaque maison est priée de former une équipe composée d’un gardien + un suppléant, de trois poursuiveurs, de deux batteurs et d’un attrapeur + un suppléant. Une fois les équipes formées, la liste des joueurs devra être déposée auprès de Mme Bibine. Elle seule aura le pouvoir de décider des heures d’entrainement des différentes équipes selon leur emploi du temps. Il est rappelé que les premières années ne peuvent pas faire partis d’une équipe de Quidditch. Nous sommes également à la recherche d’un commentateur (rice), des fiches de candidatures seront à retirer dans le bureau du professeur Mac Gonagall. Géniiiiiiiiiiiiiiial s’écria Ron. Les affaires reprennent ! Harry dont les yeux brillaient de joie, proposa à ses amis d’en discuter autour de la table du réfectoire. Il fallait constituer une nouvelle équipe et pour cela organiser des auditions. Hermione fut chargé d’écrire le papier de l’audition, charge à laquelle elle s’attela aussitôt sérieusement. Après le déjeuner, ils eurent cour avec le professeur Flitwick durant deux heures. Heures qu’ils mirent à profit pour apprendre et exécuter un sortilège particulièrement amusant : SOLIDIBULUS ou comment transformer un élément liquide en élément solide. Pour cela, le professeur Flitwick avait demandé aux élèves de transformer des larmes de crocodiles en quelque chose de solide. Hermione bien évidement avait parfaitement réussi ce sortilège au bout de 20 minutes et ses larmes de crocodile étaient devenues de jolies émeraudes. Celles d’Harry s’étaient métamorphosées au bout d’une heure d’effort en lentilles de contact, suivirent d ans l’ordre celles de Seamus en bouton de manchette, celles de Neuville en petit pois et pour finir celles de Ron en crottes de nez séchées. Mais d’après le professeur Flitwick c’était un bon début. Il faisait encore beau en ce mois de septembre, c’est donc tout naturellement qu’ils allèrent s’assoir prés du lac après la fin des cours. Les discussions commencèrent à propos du Quidditch et de la future équipe de Gryffondor. Harry serait Capitaine et Attrapeur cela ne faisait nul doute. Son suppléant si elle acceptait serait Ginny. En effet la jeune femme brillait par son adresse dans ce rôle là. Le gardien serait Ron mais il faudrait voir qui pourrait le suppléer. Il manquait encore les trois poursuiveurs et les deux batteurs. - Ron il faudra que tu maitrises ta timidité lui conseilla Hermione. Sans cela tu es un excellent gardien. Mais je t’aiderais ne t’inquiète pas lui assura t’elle. - Mais Hermione tu sais qu’on n’a pas le droit d’avoir recours à la magie lui répondit il à la fois gêné mais content du compliment que venait de lui faire Hermione. - Qui t’as parlé de recours à la magie lui dit elle à l’oreille en rougissant. Ron rougit violement à son tour et tenta de changer de conversation. Heureusement tous ses amis lui firent grâce d’éventuelles moqueries. Ils parlèrent alors des cours, du professeur Majoly, de Rogue et de la sortie prévue demain à Pré au Lard.
- Laetitia ? Laetita où es tu ma chérie ? - Je suis dehors maman, je joue avec Pitou, viens on s’amuse bien tu sais ! Maman se tenait sur le devant de la porte et regardait avec amour une petite fille âgée de 4 ans qui courait après un chien de chasse au pelage roux. - Viens ici Pitou, assois-toi, laisse toi faire s’il te plait ! Le chien fit un brusque demi tour qui failli renverser l’enfant et commença à lui distribuer de grands coups de langue affectueux sur le visage. La petite fille éclata de rire et tenta de repousser doucement le gros chien. Il finit par se laisser faire et s’assoir devant elle, immobile telle une statue de marbre. L’enfant enfila un ruban rouge sur lequel elle avait écrit le nom de l’animal autour du coup du chien et parut ravie du résultat. - Tu as vu maman comme ça lui va bien ? Maman voyait effectivement que cet étrange collier allait bien à Pitou, même si le principal intéressé commença à se gratter frénétiquement du coté ou le collier (un peu trop grand il fallait l’avouer) semblait le gêner. Face à ce tableau comique, elle éclata de rire et son rire redoubla lorsque Laetitia exaspérée par le comportement du chien, essayait vainement de maintenir le collier tout en essayant d’échapper aux débordements baveux de l’ami Pitou. Maman……..c’était une belle femme brune aux yeux marron presque noirs qui pétillaient d’intelligence et de douceur. - Rentre maintenant, viens m’aider à préparer le repas, papa sera bientôt là !!! - Oui maman j’arrive.
- Professeur Majoly ? Professeur Majoly ça ne va pas ? Laetitia rouvrit les yeux et vit les visages inquiets de ses élèves qui la fixaient en silence. Elle se demanda combien de temps elle était restée ainsi et essaya de reprendre ses esprits calmement. Puis elle se retourna du coté où lui était parvenu la voix qui l’avait ramené à la réalité. Il s’agissait de Ronan Firel, un garçonnet de 11 ans appartenant à la maison Poufsoufle. - Merci Mr Firel, je vais bien. Je réfléchissais juste à la longueur de parchemin que j’allais vous demander de me rendre la semaine prochaine. Le jeune homme lui adressa un sourire et tenta de lui apporter une aide avec un air très sérieux. - Je pense que 20 cm serait un bon début Professeur. Les élèves éclatèrent de rire devant le culot de Ronan et même le professeur Majoly esquissa un sourire derrière son châle noir. - Et bien nous allons voir ce que vos 20 cm donneront la semaine prochaine Mr Firel…lorsque vous nous les lirez à haute voix. Continua-t-elle sur un ton amusé. Le jeune homme s’affaissa sur son pupitre et lui adressa un malheureux sourire tout en refermant son livre de cours. La journée était finie et Laetitia avait besoin de souffler un peu. Cette absence de quelques minutes avait fait resurgir des éléments assez triste de son passé auxquels elle souhaitait échapper. | |
| | | laetitiamajoly Elève de Première Année
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| Sujet: Chapitre VIII – Les larmes d’Hermione Mar 29 Aoû - 17:01 | |
| Chapitre VIII – Les larmes d’Hermione
Lorsqu’ Harry ouvrit les yeux, il était neuf heure, il s’étira paresseusement dans son lit et se redressa en baillant bruyamment. - AAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHH j’adore le mercredi. En effet, le mercredi était le jour de repos des septièmes années mais c’était aussi le jour des sorties à Pré au Lard. Il était donc permis ce jour là de faire la grasse matinée, activité pour laquelle Ron excellait. Harry se tourna vers les lits voisins où se faisaient entendre des ronflements sonores ponctués de grognements bestiaux. Il sourit, se leva sans faire de bruit et se dirigea vers une fenêtre. Une brume épaisse enveloppait Poudlard et on distinguait à peine le terrain de Quidditch. - Zut pensa t’il, pour les auditions de ce matin ça ne va pas être terrible. Il se remémora en souriant le parchemin qu’Hermione avait ensorcelé et placardé dans la salle commune des Grygffondors. Elle avait utilisé un sortilège étonnant qui donnait vie et voix au parchemin dés qu’un élève passait à proximité. Celui-ci se mettait alors à claironner son texte de façon enjouée, ce qui provoqua quelques frayeurs chez certains élèves de première année et de nombreux cris du coté de la population féminine. Lavande Brown faillit même s’étouffer avec un éclair à la citrouille sous le coup de la surprise. - ‘Lut Harry, bien dormi ? demanda Seamus qui se réveillait de bonne humeur comme à l’accoutumée. Neuville s’éveilla à son tour et -se tournant vers Ron qui ronflait toujours- eut un haussement de sourcil satisfait. - STOPRONFLEMUS prononça-t-il à haute voix ce qui eut l’avantage ou le désavantage de réveiller Ron de manière quelque peu brutale. - HEIN ? QUOI ? ON EST EN RETARD ? cria Ron en sautant au bas de son lit précipitamment. Ses trois amis éclatèrent de rire devant la mine exaspérée de leur ami. - Oh excuse-moi Ron, dit Neuville, je ne pensais pas avoir été si bruyant, il adressa un clin d’œil complice en direction de Seamus et d’Harry, tout en se levant comme si de rien n’était. Ron se rassit et repoussa sa couette d’un coup de pied en fusillant ses camarades du regard. - On est mercredi et le mercredi on peut dormir une ou deux heures de plus je vous signale… Il ramassa ses affaires tout en maugréant contre ses amis et se dirigea vers les douches. - C’est quoi ce STOPRONFLEMUS ? demanda Seamus qui se tenait encore les cotes d’avoir tant rit. Un grand sourire éclaira alors le visage de Neuville. - C’est grâce à Hermione avoua t’il amusé. Je lui ai raconté que les ronflements de certains garçons du dortoir m’empêchaient de trouver le sommeil ou pire me réveillaient en pleine nuit, du coup elle m’a trouvé une solution radicale. Ce sortilège a pour but de rendre sourd pour la durée de son choix, il suffit de le prononcer deux fois : avant de s’endormir et en se réveillant. Du coup Ron peut ronfler tant qu’il veut, ça ne me gêne plus du tout. - C’est vraiment une chic fille Hermione. Dis tu me montreras comment fonctionne ce sortilège ? demanda Seamus ravi. Harry se joignit à la demande de son camarade et ils se dirigèrent en prononçant la formule à tour de role vers la salle de bain commune. Il était dix heures lorsque les garçons firent leur apparition dans la grande salle. Hermione, Ginny et Luna avaient fini de déjeuner et discutaient tranquillement à la grande table. Luna appartenait à la maison Serdaigle mais depuis sa rencontre avec Harry et l’AD, elle passait ses heures libres et partageait ses repas avec la joyeuse bande. Lors de la grande bataille, elle avait démontré de grands talents de sorcellerie et un courage impressionnant pour sa petite stature ! - Vous voilà enfin ! Les réprimanda Hermione d’un ton un peu sec. - Laisse les tranquille, ils ont le droit de faire la grasse matinée tout de même ? dit Luna prenant la défense des garçons qui s’asseyaient penauds à la table. - Aujourd’hui, ils auraient pu faire un effort reprit Hermione d’une voix plus douce, surtout vous deux, elle désignait Harry et Ron, vous êtes sensé recruter vos futurs équipiers ! - C’est vrai tu as raison confessa Harry, mais mon sortilège de réveil n’a pas fonctionné ! - Heu … moi aussi mentit Ron. Je… - C’est bon, c’est bon…au lieu de parler, dépêchez vous d’avaler votre petit déjeuner et rendez vous sur le terrain de Quidditch dans dix minutes ! Sur ces bonnes paroles Ginny se leva et entraina ses amies derrière elle. Cette fois, les garçons furent à l’heure et les auditions purent commencer. Il y eu de très bons éléments comme de très mauvais. Le jury des Gryffondors était composé d’Harry, Ron, Ginny et d’Hermione. A leur grand étonnement, Seamus et Neuville se présentèrent pour les postes de batteurs et firent preuve de grande habilité. Harry et Ron étaient ravis et leur mirent de bonnes appréciations, il était clair que leurs deux amis avaient du s’entrainer très dur pour arriver à de tels résultats. Les auditions durèrent jusqu’à midi et lorsque la cloche du déjeuner sonna, l’équipe de Grygffondor était déjà formée dans la tête du Jury. Hermione annonça à tous les participants qu’il recevrait la bonne ou mauvaise nouvelle par hibou en fin de semaine. Le terrain se vida petit à petit et les élèves venus assister aux auditions depuis les tribunes prirent également congé tout en se dirigeant vers le château. Seamus et Neuville rejoignirent leurs camarades à la table du déjeuner après avoir pris une bonne douche. Ron les félicita chaleureusement mais Hermione le rappela à l’ordre en lui disant qu’ils bénéficieraient du même traitement que les autres participants. Lorsqu’elle se retourna, Ron lui adressa une grimace et continua mais plus doucement à féliciter les deux garçons. C’est à ce moment que Drago et ses deux acolytes passèrent prés de la table des Gryffondors. - Alors Potter, ça y est tu as formé ton équipe ? Ça doit être fameux dis donc ! Et vous allez voler avec quels balais ? Non ? Ne me dis pas que tu as toujours ton éclair de feu dépassé ? Et toi Weasley tes parents ont réussi à t’offrir un Nimbus 2000 ? Crabbe et Goyle pouffèrent de rire. - La ferme Malfoy ! Essaie de faire voler correctement ton balai avant de la ramener ainsi. Si je me souviens bien, le dernier match de Quidditch auquel tu ais participé t’a vu finir broutant les graviers non ? s’exclama Ginny furieuse. Drago se tourna vers elle les yeux étincelants de colère alors qu’à la table des Gryffondors tout le monde affichait un sourire moqueur. - Ohhh c’est mignon, la petite sœur qui prends la défense de son frérot…répliqua t’il sournoisement en s’éloignant entouré de ses deux gardes du corps. Ron et Harry se relevèrent d’un coup mais furent vite stoppés par Hermione et Ginny. - Ca ne servirait à rien dit Hermione calmement, vous voulez me faire plaisir ? Alors gagnez tous les matchs contre Serpentard ! Finit-elle d’un ton rageur. Heureusement, Luna remonta le moral de ses amis en racontant quelques blagues piquées dans le journal de son père et le repas se termina joyeusement. Vers quatorze heures, les élèves ayant l’autorisation de sortie se regroupèrent à l’entrée de Poudlard et attendirent de voir quels étaient les professeurs qui les accompagneraient pour cette première sortie à Pré au Lard. Ils n’eurent pas à attendre très longtemps, le professeur Majoly et le professeur Verneuil étaient à l’heure. - Chouette ! s’exclama Neuville à la vue du professeur Majoly pour laquelle il éprouvait beaucoup de sympathie. Il fut aussitôt approuvé par ses amis, sauf par Ron qui appuyé nonchalamment sur le mur recouvert de lierre qui formait l’entrée du château, eut un haussement d’épaule exaspéré. - Je ne vois pas ce que vous lui trouvez ? En plus on sait même à quoi elle ressemble ? Si ça se trouve c’est un monstre ! - Ron ! Au lieu de dire n’importe quoi, avance toi vers Rusard et montre lui ton autorisation de sortie lui répliqua Hermione levant les yeux au ciel. En effet, le concierge venait de faire son apparition suivi de très près par Miss Teigne et vérifiait que les autorisations de sortie à Pré au Lard des élèves n’étaient pas des fausses. Ron décida de suivre son conseil mais lorsqu’il voulut se redresser, ses vêtements restèrent emmêlés au lierre et il dut tirer rudement dessus pour se dégager. En arrachant le lierre, Ron avait libéré un espace sur le mur et en s’approchant un peu on pouvait lire une inscription gravée à même la pierre. Hermione fut la première à s’en apercevoir, elle parut intriguée, s’approcha et souffla dessus pour enlever le maximum de poussière. Ses amis s’approchèrent par curiosité et devant l’air étonné d’Hermione, se mirent à l’interroger du regard. - Qu’est ce qu’il y a Hermione ? Que veut dire ce charabia ? lui demanda Harry. L’inscription paraissait très ancienne et écrite dans une langue inconnue des jeunes gens. - ** **** ** * *** **** **** *** ** *** *** ******* ** ***** **** ***** ***(désolée les caractères grecs ne sont pas pris en compte... ) - Je ne sais pas ce que ça signifie, mais cette écriture me rappelle vaguement quelque chose, elle plissa les yeux et essaya de fouiller ses souvenirs mais ces efforts furent vains. - Vos autorisations de sorties garnements ! Ordonna une voix derrière eux qui les fit tous sursauter. C’était Rusard et sa fidèle chatte qui s’étaient approchés sans bruit espérant démasquer un complot. Leur espoir ne fut pas récompensé et c’est avec beaucoup d’aigreur qu’il leur arracha leurs autorisations et mis au moins dix minutes pour les vérifier chacune à leur tour. Hermione recopia sur un petit calepin l’inscription puis une fois leurs autorisations rendues, elle se dirigea comme ses camarades vers les deux professeurs. | |
| | | laetitiamajoly Elève de Première Année
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| Sujet: Suite Chap VIII – Les larmes d’Hermione Mar 29 Aoû - 17:02 | |
| - Bonjour à tous et bienvenue pour cette première sortie à Pré au Lard. Le ton du professeur Verneuil était mélodieux et charmeur. Comme vous le savez, il y a certains lieux où il faut éviter de se rendre et d’autres où vous pouvez passer votre après midi entière… mais attention l’abus de bombons est dangereux pour la santé. Les élèves éclatèrent de rire et le professeur Majoly qui était à ses coté eut un mouvement de tête amusé. Elle était enveloppée dans une robe de sorcier d’un bleu profond avec le chapeau et le châle qui l’entourait du même ton. Le trajet jusqu’au village se déroula sans incident, les deux professeurs marchaient cote à cote et discutaient tranquillement. Une fois arrivés à Pré au Lard, le professeur Majoly s’avança et pris la parole à son tour, sa voix était chaleureuse. - Le professeur Verneuil et moi-même restons à votre disposition si vous rencontrez le moindre problème. Le point de rendez vous pour le retour à Poudlard est fixé à dix huit heure devant la Poste du village. Amusez vous bien et ne soyez pas en retard. Les élèves se dispersèrent par groupe en chahutant gaiement. Ron, Harry, Seamus, Neuville et de nombreux autres garçons se rendirent en premier lieu chez Honeydukes faire une cargaison de bombons pendant que les filles s’extasiaient devant les vitrines de la boutique Gaichiffon. Hermione intéressée ni par les sucreries ni par la mode se dirigea seule vers la boutique Derviche et Bang, lieu assez insolite où l’on pouvait trouver toute sorte d’objet magique. Le temps passa plus rapidement qu’elle ne le pensait, absorbée dans un vieux grimoire, elle leva les yeux lorsque un toussotement se fit entendre derrière l’étagère où elle se trouvait. Elle regarda le pendule et s’écria : - Oh déjà quatre heures ! Ce grimoire est si intéressant que je n’ai pas fait attention à l’heure. Elle referma le livre à regret et se dirigea vers la sortie du magasin. Avant de refermer la porte elle eut le temps d’apercevoir le professeur Majoly en contemplation devant un petit objet sphérique. Elle était encore dans ses pensées lorsqu’elle se heurta avec violence à quelqu’un. - Tu ne peux pas faire attention espèce d’idiote ! Hurla Pansy Parkinson à son encontre. - Oh je suis désolée… tenta de s’excuser Hermione qui ne l’était pas tant que ça. - Qu’est ce qui se passe Pansy ? demanda une voix derrière elle qui laissa bientôt apparaitre le profil de Drago. Hermione serra les dents, prête à se défendre. - Cette idiote ne regardait pas devant elle et elle m’a bousculé, renversant le cadeau que je venais de t’acheter Drag ! Susurra t’elle à l’encontre de celui-ci. - Alors espèce de sale Sang de Bourbe, comme ça on ne regarde pas devant soi et on bouscule mon amie au Sang Pur ? Tu vas me le payer cher et tes amis ne sont pas là pour te défendre cette fois ! Tu n’es rien tu m’entends ? RIEN, une pauvre moldu qui se prend pour une sorcière, le sang qui coule dans tes veines est impur, rien n’est inné chez toi ! Il crachait son venin sur Hermione avec tant de haine qu’elle ne sut pas comment réagir. Il venait de toucher un point faible et complètement anéantie elle ne vit pas le coup arriver. Elle se retrouva à mordre la poussière avec une horrible douleur dans le ventre. Drago allait encore frapper lorsque la porte de la boutique s’ouvrit brusquement laissant apparaitre un pan de la robe du professeur Majoly, facilement reconnaissable à sa couleur. Il prit Pansy par la main et ils s’enfuirent tous les deux en courant. Laetitia salua le vendeur et sortit de la boutique. C’est à ce moment qu’elle aperçut Hermione qui se relevait difficilement et tenter de secouer ses vêtements souillés de terre. Elle se dirigea rapidement vers la jeune femme et lui demanda d’une voix douce ce qu’il lui était arrivé. - Miss Granger qu’est ce que cela signifie ? Que faisiez-vous par terre ? Vous êtes blessée ? Hermione leva son visage baigné de larme vers elle. - Ce n’est rien professeur j’ai trébuché et je suis tombée…c’est fou ce que je peux être maladroite dés fois ! répondit elle sur un ton qu’elle souhaitait rassurant. - Vous savez très bien que ce n’est pas la vérité, voyons vous pouvez me faire confiance, je ne…. - QU’EST-CE QUE VOUS EN SAVEZ D’ ABORD ? DE TOUTE FACON VOUS NE COMPRENDRIEZ PAS CE QUE JE RESSENS ! VOUS N’ETES PAS UNE SANG DE BOURBE VOUS AU MOINS !!! lui cria Hermione avant de s’enfuir en pleurant. Elle se refugia dans une ruelle sombre et se laissa glisser dos au mur laissant libre cour à son chagrin. Un bruit la fit tressaillir et levant ses yeux rougis, elle aperçut le professeur Majoly planté devant elle. - Re-bonjour ! lui dit-elle simplement. Hermione esquissa un malheureux sourire à l’encontre de Laetitia. - Excusez moi professeur, je ne voulais pas être grossière envers vous…je…elle éclata de nouveau en sanglot. - Calmez-vous Hermione et expliquez-moi ce qu’est un Sang de Bourbe ? - Vous ne savez pas ? Vraiment ? demanda Hermione fort étonnée. Devant l’approbation de son professeur, elle se lança dans une explication concernant les sangs purs, les sangs impurs et les sarcasmes dont elle était l’objet depuis son entrée à Poudlard. Lorsqu’elle eut terminée, Laetitia marqua un temps de silence puis lui posa une question : - Qu’est ce qui vous gêne le plus dans le fait de ne pas être issue d’une famille de sorcier ? Hermione réfléchit mais ne trouva pas de réponse valable. Comme si elle lisait en elle, Laetitia rompit le silence. - Vous voyez, vous ne trouvez rien à me répondre de valable. Et c’est normal trancha t’elle. Pour moi il n’y a pas de honte à être issue d’une famille moldu ! Bien au contraire j’y vois un signe. Hermione lui jeta un coup d’œil interrogateur mais Laetitia continua. - Les sorciers issus de famille de sorciers c’est tout à fait normal, je dirais même banal donc il n’y a pas de quoi se vanter : papa est sorcier, maman est sorcière, l’enfant n’a que deux choix possible : naitre sorcier ou cracmol, bon la c’est autre chose mais les cracmols ont tout de même quelques menus pouvoirs. Par contre, les sorciers issus de famille moldu sont plus rares et je pense qu’ils sont choisis pour une bonne raison, pour accomplir une mission bien spécifique par exemple. Selon moi, on ne donne pas de tels dons comme ça au hasard ? La voix de Laetitia était sure et déterminée. Elle tendit une main à Hermione et l’aida à se relever. Puis d’un coup de baguette, elle lui redonna une apparence convenable. - Vous savez Hermione, Drago Malfoy ne dit pas que des choses intelligentes, bien au contraire… - Comment savez vous que c’est Drago M… ? - Oh ce n’était pas bien compliqué à deviner, mais vous ne devriez pas être aussi attentive à de telles sottises ! Hermione rougit et pensa intérieurement que le professeur Majoly devait lire en elle comme dans un livre ouvert. Tout en discutant, elles étaient arrivées sur la place du village. - Bon et bien j’espère que vous allez mieux et que dorénavant vous saurez faire face à ce genre d’affront ! Maintenant filez vite, vos amis sont en train de se faire du souci à votre sujet et si vous n’entrez pas chez Mme Rosemerta dans deux minutes, ils vont partir à votre recherche ! - Professeur, je...je ne sais pas comment vous remercier…Balbutia Hermione. - Et bien restez vous-même et soyez en fière ! Laetitia prit congé d’Hermione et fit quelques pas dans la direction opposé, puis marquant un temps d’arrêt, elle tourna la tête vers Hermione et ajouta : - Comme moi je suis fière d’être issue d’une famille moldu……….. | |
| | | laetitiamajoly Elève de Première Année
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| Sujet: Chapitre IX – Premier match de la Coupe des Quatre maison. Mar 29 Aoû - 17:13 | |
| Chapitre IX – Premier match de la Coupe des Quatre maison.
Maman ? Maman tu es où ? Un orage d’une violence impressionnante faisait rage dehors et la pluie s’abattait avec force sur les carreaux de la vitre de la cuisine. De temps à autre, un grondement sourd éclatait au loin, c’était le tonnerre, l’orage se rapprochait rapidement. Maman était partie chercher du bois dans la remise depuis un bon moment maintenant. La petite fille commença à s’inquiéter de sa si longue absence et décida de passer outre la promesse qu’elle avait faite à Maman de rester sagement à l’intérieur à l’attendre. Elle enfila un imperméable et ouvrit la porte d’entrée, elle eut alors devant les yeux un spectacle terrifiant pour une enfant de 5 ans, un rideau de lames liquides se dressait devant elle. La petite fille prit son courage à deux mains et s’élança en courant vers la remise, il y avait au moins cent mètres à parcourir. Dés les premières foulées, elle se retrouva trempée des pieds à la tête, l’averse était si abondante qu’on ne voyait pas à plus de cinquante centimètres de soi. Laetitia dut alors avancer à tâtons mais bizarrement elle n’avait pas peur. Elle n’avait jamais eu peur de l’orage, au contraire elle se plaisait à contempler le paysage sous la tourmente et ce depuis sa naissance. Papa et Maman lui racontait souvent que bébé, elle riait en entendant le tonnerre et ne clignait jamais les yeux à la vue d’un éclair. Son pied heurta quelque chose dans un bruit sourd, elle était devant la remise. Maintenant il fallait trouver la porte d’entrée, ce ne fut pas difficile, elle aurait pu la trouver les yeux fermés. A l’intérieur de la remise, les aboiements de Pitou la guidaient .Elle s’arrêta brusquement, Pitou appelait à l’aide et lui disait de se dépêcher. Laëtitia paniqua et se hâta de trouver la poignée. Elle ouvrit la porte mais ne vit rien, les plombs avaient sautés et la remise était plongée dans le noir. Pitou lui sauta dessus et attrapant sa robe trempée entre ses babines tenta de la diriger vers le tas de bois ou des gémissements se faisait entendre. - Maman ? Maman c’est toi, tu es où ? Je ne te vois pas ? Pas de réponse. C’est alors qu’un éclair fulgurant éclaira la remise et que Laetitia la vit. Maman…maman était prés du tas de bois étendue par terre, le corps recouvert par de nombreuses buches. La petit fille hurla et se précipita vers elle. Lorsqu’ elle fut agenouillée prés d’elle, elle remarqua que maman saignait abondamment. - Maman ! Maman réveille toi ! C’est moi, c’est Laetitia ! Maman eut un mouvement de tête et repris connaissance. Elle ouvrit les yeux et reconnu sa fille assise prés d’elle, elle lui adressa un sourire et tenta de la rassurer alors qu’une douleur lancinante se faisait ressentir au niveau de ses jambes. Elle évalua rapidement l’ampleur des dégâts et vit que sans l’aide d’un adulte elle ne parviendrait pas à se dégager de là. La petite fille lut dans ses pensées et se précipita pour essayer de retirer le maximum de buches. Malheureusement elles étaient très lourdes et certaines était presque aussi grandes que l’enfant. Maman essaya de bouger mais la douleur fut telle qu’elle perdit de nouveau connaissance. - MAMAAAAAAAAAAAAAAN ! hurla la petite fille, MAMAN réveille toi ne me laisse pas toute seule ! Elle ferma les yeux et pensa très fort à Maman en serrant ses petits poings. C’est alors que les bûches se mirent à bouger, Laetitia se concentra encore plus et elles commencèrent à se soulever doucement. L’enfant sentit le sang couler entre ses doigts, mais elle ignora totalement la souffrance provoquée par l’enfoncement de ses ongles dans sa chair rosée. Au bout de quelques secondes, toutes les bûches s’étaient dégagées du corps de maman et flottaient comme par magie dans l’air. L’orage s’était arrêté net et l’électricité était revenue. La porte s’ouvrit brusquement et papa fit son apparition, il semblait essoufflé et des goutes de sueur perlaient à son front. - Laetitia qu’est ce que tu fais là ? Où est Mam…OH MON DIEU ! Qu’est ce que c’est que ça ? JOSEPHINE !!! Il se précipita vers le corps inerte de maman et la souleva de terre puis il s’écarta rapidement de l’endroit où les bûches volaient. Il se retourna vers sa fille le visage décomposé par le spectacle qui s’offrait à lui. La petite fille ouvrit les yeux et relâcha ses muscles, au même moment les buches retombèrent à terre dans un grand fracas. Ce n’était pas grave Maman était sauvée, rien d’autre ne comptait. Après cet épisode, papa se montra très distant avec l’enfant, il ne l’embrassait plus et n’osait pas croiser son regard. Maman et lui se disputaient souvent à son sujet et Maman pleurait beaucoup. Un jour, Laetitia surprit une conversation qui resterait à jamais gravée en elle. - Joséphine, nous ne pouvons pas la garder avec nous, elle est …différente, tu le vois bien ! Si jamais elle s’en prenait au bébé, on ne sait pas ce qu’elle est capable de faire. - Mais François, elle m’a sauvé la vie, c’est ma petite fille et je l’aime plus que tout. Elle n’est pas anormale, elle a juste…un don. Je suis sure qu’elle prendra bien soin du bébé et que tout ira bien ! Je t’en prie c’est aussi ta fille et elle t’aime ! Papa ne répondit rien, ouvrit la porte et surprit Laetitia qui écoutait. Sa réaction ne se fit pas attendre. - Qu’est ce que tu faisais là ? cria t’il, JE NE VEUX PLUS TE VOIR TU ENTENDS ? Cache-toi oiseau de malheur !!! Il lui flanqua une gifle magistrale. La petite fille qui ne s’attendait pas à cela fut projetée au sol durement, Maman se rua vers papa en criant et il l’a repoussa avec violence. Elle tomba en arrière et sa tête heurta l’encadrement de la porte… c’en était trop pour Laetitia, elle se concentra et papa poussa un cri en portant les mains à son cou, des mains invisibles lui enserraient le cou et l’étouffaient doucement. Le visage de l’enfant demeurait impassible devant le regard imploré de son père. - Laetitia ARRETE ça tout de suite !!!! hurla maman terrifiée. - ARRETE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Laetitia se réveilla en sursaut, le corps trempé de sueur. Quel cauchemar. Elle enfila un peignoir et quitta son lit doucement. Elle se servit un verre d’eau et se dirigea vers la fenêtre qu’elle avait laissée ouverte. L’air frais lui fit beaucoup de bien et son corps de détendit petit à petit. Depuis son retour à Poudlard, ses souvenirs d’enfance ne cessaient de remonter à la surface et ce n’était pas toujours les meilleurs. Elle s’installa à son bureau et commença à corriger des devoirs. Le jour se lèverait bientôt et elle n’avait plus sommeil. Les derniers rayons de soleils de septembre avaient laissé place à la grisaille d’octobre, le planning des matchs de Quidditch pour la Coupe des Quatre Maisons était affiché dans toutes les salles communes et à l’approche du premier match opposant les Serdaigle aux Serpentard, on ressentait une grande agitation parmi les élèves. Severus faisait les cent pas dans le cachot qui lui servait de salle de cours, n’oubliant pas de temps à autre de réprimander quelques uns de ses élèves de troisième année. Il ne supportait pas cette tension et espérait vivement que son équipe ne le décevrait pas. - Flint, si vous continuez à ajouter de la poudre de scarabée dans votre potion vous obtiendrez le contraire ce à quoi je m’attends ! …Remarque il est déjà trop tard… dit il d’un ton cassant. Le nommé Flint eut un sursaut d’effroi et tenta de rectifier son dosage mais il était effectivement trop tard et sa potion avait pris une jolie couleur rose bonbon au lieu du vert bouteille escompté. Il se tourna vers son voisin, un jeune homme grassouillet répondant au nom de Vincent Darwin. - Je me demande comment il fait pour voir ce que je fais alors qu’il est de dos à l’autre bout de la classe ? Chuchota-t-il. Son voisin lui répondit par un hochement de tête dubitatif. Le professeur Rogue eut un rictus exaspéré. Il savait parce que c’était ainsi depuis qu’il était petit. Il arrivait à voir ce qui se passait autour de lui en fermant les yeux et lisait dans les pensées des gens aussi facilement qu’il réussissait toutes les potions les plus difficiles des sixièmes années alors qu’il n’était lui-même qu’en première année. Le professeur Dumbledore s’accordait à dire bien souvent que Severus était un grand Legilimens et un grand Occlumens. La cloche sonna la fin des cours, mais les élèves attendirent qu’il leur donne l’autorisation de se lever avant même d’esquisser un mouvement. Une fois sa classe vide, Severus remit de l’ordre sur son bureau où s’entassaient les parchemins de ses élèves et décida d’aller déjeuner seul au bord du lac. Il passa par les cuisines et ordonna à un elfe de maison de lui préparer rapidement un repas qu’il pourrait facilement emporter. L’elfe ne perdit pas de temps et lui rapporta au bout de cinq minutes quelques sandwichs et des fruits frais. Severus les enfouis dans une poche de sa robe et se dirigea vers une statue représentant un dragon maritime enroulé autour du corps d’une sirène. Il enfonça ses doigts sur les yeux du dragon et la statue s’écarta du mur libérant un passage secret. | |
| | | laetitiamajoly Elève de Première Année
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| Sujet: Suite Chap IX - Premier match de la Coupe des Quatre maison. Mar 29 Aoû - 17:14 | |
| Severus vérifia une dernière fois que personne ne l’avait vu puis il s’engouffra dans le passage. Il en ressortit deux minutes plus tard face au lac et parcourut quelques mètres en direction d’un endroit précis. - ECCARTATUM ! Prononça-t-il à l’encontre d’un barrage de ronce aux dents acérées. Le mur de ronce s’ouvrit devant lui le laissant passer. Il s’avança vers le bord du lac et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il aperçut une forme assise à même le sable. Il s’approcha sans bruit, essayant de se dissimuler derrière un arbre mais le craquement d’un bout de bois sec sous ses chaussures le trahi. La surface du lac s’agita devant la personne qui se trouvait assise sur la rive et de gros ronds d’eau apparurent. - Bonjour professeur Rogue ! Je vois que je ne suis pas la seule à connaitre cet endroit du lac, approchez vous, il y a assez de place pour deux personne. Laetitia marqua un temps d’arrêt. Mais peut être souhaitiez vous être seul ? Elle tourna vers lui son regard noisette. Severus bouillonnait intérieurement. Que faisait elle là celle la ? Comment avait-elle découvert son repère secret ? Il ne la supportait pas et faisait tout pour l’éviter depuis le curieux évènement qui s’était produit un soir dans les couloirs du château. Cependant, il ne lui cèderait pas son repaire. Il s’avança donc vers elle d’un pas sur et la regarda droit dans les yeux. Ils n’étaient qu’à un mètre l’un de l’autre. Ses yeux étaient marron clairs, très clairs, si clairs que dire qu’ils étaient marron était surement une erreur, elle avait de long cils recourbés et ses sourcils étaient parfaitement dessinés. Severus se sentit plongé dans un tunnel marron clair, très clair… Mais que lui arrivait-il ? Il cligna les yeux et retrouva son air arrogant. Il se renfrogna encore plus lorsqu’il vit les yeux de son interlocutrice sourirent d’amusement. - Chère collègue, très peu de personnes ont connaissance de cet endroit, j’étais persuadé être le seul d’ailleurs, mais maintenant que vous avez terminé d’écrire votre lettre, je suppose que vous aurez l’obligeance de me laisser seul réfléchir aux tactiques qui permettrait à mon équipe de remporter haut la main la coupe de Quidditch ? Le ton de sa voix était sarcastique. La main de Laetitia se crispa sur le courrier qu’elle venait d’écrire et qu’elle dissimulait dans la poche de sa robe. Touché ! Il avait réussi à la déstabiliser si facilement que c’en était presque risible. Elle lui jeta un regard noir et il remarqua effectivement que la couleur de ses yeux avait changé en l’espace de quelques secondes. Alors comme ça, il était Legilimens lui aussi et à un niveau très élevé… Elle ne s’était pas méfié une seconde et s’en voulait beaucoup. Mais il ne s’en sortirait pas ainsi, elle se releva souplement tout en continuant à le fixer et passa rapidement à coté de lui, leurs corps se frôlèrent à travers le tissus de leur vêtement et une sorte de décharge électrique les secoua en même temps. Ils s’écartèrent rapidement l’un de l’autre tout en se fustigeant du regard. - Prenez garde aux olives frémissantes Severus, lui dit-elle d’un ton neutre. On s’étrangle si facilement avec ce genre d’aliment…murmura t’elle en s’éloignant. Il haussa les épaules et attendit qu’elle ait disparut pour s’assoir et sortir son repas. Qu’avait elle voulut dire par la cette folle ? Il n’allait pas tarder à comprendre. Engloutissant la dernière bouchée de son sandwich, quelque chose se mit en travers de sa gorge empêchant l’air de passer. Il se redressa brusquement et tenta de retirer l’objet en question mais sans succès. Il ne pouvait plus respirer et la panique l’envahissait. Dans un dernier râlement, il s’effondra en arrière et son dos heurta un gros arbre libérant la chose en question. Severus se redressa en se massant le cou vigoureusement et c’est alors qu’il aperçut ce qui avait manqué l’étouffer…Une olive frémissante s’agitait dans le sable. Il l’écrasa d’un grand coup de pied furieux et maudit intérieurement l’elfe de maison qui avait préparé les sandwichs et…………le professeur Majoly. Les gradins étaient bondés, tous les élèves étaient venus assister au premier match du tournoi de Quidditch. Laetitia s’assit au coté du professeur Flitwick qui lui adressa un sourire en lui tendant la main. - Bonjour professeur Majoly ! Alors quelle équipe allez-vous supporter ? Laetitia n’osait pas lui serrer la main, le seul contact qu’elle avait eu avec un autre professeur avait provoqué un étrange phénomène et elle n’avait pas envie que cela se reproduise à nouveau. Cependant, elle ne pouvait faire autrement et c’est avec beaucoup d’appréhension que ses doigts se refermèrent sur la paume de son voisin… Rien… Il ne se passe rien, du moins pas ce à quoi elle s’attendait. Elle sourit derrière son châle et se rendit compte un peu trop tard qu’elle n’avait pas lâché la main du professeur Flitwick et que celui-ci commençait à la regarder d’un air étonné. - Et bien que le meilleur gagne, professeur Flitwick lui répondit elle d’une voix enjouée, ce qui sembla être la réponse que celui-ci attendait. Dix minute plus tard, Severus faisait son apparition, très droit comme à son habitude, il s’installa le plus loin possible de Laetitia Dans les tribunes, Ron s’inquiétait de ne pas avoir encore vu Hermione, il avait beau interroger Luna, Ginny et tous ses autres camarades, personne n’avait vu la jeune fille. Il allait partir à sa recherche lorsque qu’un Sonorus prononcé par une voix qu’il reconnaitrait entre toute se fit entendre. - Bonjour à tous et merci d’être venu si nombreux assister au premier match de la Coupe des Quatre Maisons opposant l’équipe de Serdaigle à celle de Serpentard. Voici la composition des deux équipes. Hermione donna le nom et le poste de chacun, leur rappela certaines règles et souhaita bonne chance aux adversaires malgré la tempête qui s’annonçait. Le match fut très serré, Mme Bibine siffla de nombreuses fautes mais cela n’empêchait pas Drago de n’en faire qu’à sa tête, aidé de Crabbe et Goyle, il eut vite fait de provoquer quelques accidents. Les Serdaigles menaient 90 à 70 et Andgie Johnson la capitaine de Serdaigle était sur le point d’attraper le Vif d’or, mais Drago ne l’entendait pas de cette manière. Il s’élança à sa poursuite et ils s’envolèrent très haut dans le ciel presque collés l’un à l’autre. Andgie avança sa main dans un ultime effort et ses doigts frôlèrent la précieuse balle, c’est alors que Drago la percuta violement avec son balais ce qui fit perdre l’équilibre à la jeune fille qui tomba de son balais. Tout en bas dans la tribune des professeurs, Hermione s’époumonait au micro et criait à la faute. Les spectateurs terrifiés virent le corps d’Andgie tomber très rapidement, elle allait s’écraser au sol. Les professeurs Dumbledore et Rogue se levèrent d’un même mouvement en essayant de contrôler la chute de la jeune fille mais les vents violents et les trombes d’eau qui sévissaient dans le ciel les en empêchaient. Minerva Mac Gonagall eut un malaise et jeta un dernier regard à Laetitia avant de perdre connaissance. Laetitia ne savait pas quoi faire…Elle se tordait les mains de désespoir et ne savait où regarder, Finalement, elle se leva brusquement et tendit un bras en avant, elle ferma les yeux et se concentra. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, il y eut un tonnerre d’applaudissement en bas, Andgie Johnson était saine et sauve, elle tenait entre ses doigts le Vif d’or et le brandissait victorieusement. Dans la tribune des professeurs, il y eut un profond silence, tous les regards convergeaient vers Laetitia. Elle baissa la tête ne sachant plus où se mettre mais Dumbledore vint à son secours. - Comme vous venez de vous en rendre compte chers collègues et amis -il appuya sur le mot amis- le professeur Majoly possède le don de télékinésie et vient de sauver la vie d’une de nos élèves. Bien entendu les plus anciens d’entre nous savent que très peu de sorciers possèdent ou ont possédé ce don et que par sa rareté, il ne bénéficiait pas d’une bonne réputation. Je pense aussi que n’ayant pas de grande connaissance dans ce domaine, du moins pas assez pour se permettre de porter un quelconque jugement et par respect pour le professeur Majoly, nous nous en tiendrons au fait qu’Andgie Johnson est toujours parmi nous en cet instant. Son regard balaya l’ensemble des visages voisins et un sourire apparut lorsqu’il ne vit aucune réticence parmi eux. Seul Severus Rogue semblait perplexe mais il ne dit pas un mot. Laetitia qui n’avait pas bougé, sentit tout à coup une main lui prendre la sienne et la serrer amicalement, elle leva les yeux et vit Hermione lui adresser un grand sourire. Elle se tourna alors vers les professeurs et fut étonnée de ne pas voir de haine ou de mépris dans leurs regards, même si Severus ne lui portait pas un regard amical, elle ne ressentit rien de malsain. Dumbledore demanda ensuite à Hermione de tenir secret ce qu’elle avait vu pendant que Mac Gonagall qui avait retrouve ses esprits la pressait d’annoncer les vainqueurs au micro. Les couleurs de la maison Serdaigle furent à l’honneur au moment du souper et une fois n’est pas coutume, Luna ne partagea pas la table des Gryffondor. Ron boudait Hermione ne pas lui avoir dit qu’elle s’était présentée pour le poste de commentateur des matchs, pendant qu’Harry, Ginny, Neuville et Seamus discutaient tactiques et commentaient les points forts et les points faibles de leurs prochains adversaires. Hermione affichait un air différent, elle semblait très heureuse et très sure d’elle, tous ses amis le remarquèrent mais seul Harry devina que son amie savait quelques chose de très important et que ce quelque chose était en rapport avec le professeur Majoly. | |
| | | laetitiamajoly Elève de Première Année
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| Sujet: Chapitre X – Halloween. Mar 29 Aoû - 17:17 | |
| Chapitre X – Halloween.
Les préparatifs d’Halloween battaient leur plein au château et le prochain match de Quidditch aurait lieu le jour même de la grande fête. Après la victoire des Serdaigle sur les Serpentard au premier match, c’était au tour des Gryffondor d’affronter les Serdaigle. Durant le cours de métamorphose, Harry se montra peu attentif et Ron fut obligé de lui asséner quelques coups de coude afin de le ramener à la réalité. - Mais qu’est ce que tu as à la fin ? marmonna Ron. - Rien répondit Harry…Enfin si je m’inquiète pour Hermione, tu n’as pas l’impression qu’elle nous cache quelque chose ? Ron fut décontenancé et cela dut se voir car le professeur Mac Gonagall lui demanda d’un air pincé si quelque chose n’allait pas et s’il désirait se rendre à l’infirmerie. Ron répondit par la négative et tenta de se concentrer sur le lézard qui se trouvait devant lui et qu’il devait parvenir à transformer en objet utile de son choix. - UTI…LUS METAMORPHO…SAE clama t’il à l’attention de son lézard qui frétillait sur son pupitre. - Mr Weasley ! Votre voix doit être plus affirmée, plus sure ! Lui conseilla Mac Gonagall. Recommencez ! - UTILUS METAMORPHOSAE ! clama t’il de nouveau mais avec plus d’aplomb. Cette fois cela porta ses fruits et le joli lézard se transforma en protège tibia. Toute la classe éclata de rire, mais il fut le premier à réussir cette métamorphose. Il se tourna empreint de fierté vers Hermione, mais celle ci avait les yeux dans le vague et il fut déçu qu’elle ne le félicite pas. Harry avait raison, Hermione avait changé et ce changement datait de la première sortie à Pré au Lard. Elle était toujours la meilleure élève et leur meilleure amie, mais ces derniers temps on aurait dit qu’elle avait un secret. Ron se demanda ce qui pouvait tant occuper ses pensées. Qu’est ce que cela pouvait être ? Ou pire qui cela pouvait être ? Il pâlit imaginant Hermione leur annonçant son prochain mariage avec Victor et cette pâleur n’échappa pas au professeur Mac Gonagall qui lui proposa avec plus d’insistance d’aller prendre l’air. Il la remercia et sortit du cours de métamorphose sous les regards inquiets de ses camarades. Hermione était mal à l’aise et ne parvenait pas à se concentrer, elle s’en voulait de ne pas avoir réagit devant la prestation de Ron et sentait bien que ses amis s’inquiétaient pour elle. Elle décida d’aller parler au professeur Majoly dés la fin du cours. Aussi lorsque la cloche sonna, elle s’éclipsa rapidement et alla trouver Laetitia. Hermione lui confia rapidement qu’elle préfèrerait oublier ce qu’elle savait d’elle plutôt que de continuer à mentir à ses amis. Elle expliqua aussi au professeur qu’Harry et Ron étaient ses meilleurs amis et qu’elle leur faisait une entière confiance. Laetitia l’écouta jusqu’au bout sans l’interrompre. - Hermione, le professeur Dumbledore m’a raconté toutes vos aventures depuis votre arrivée à Poudlard, je sais aussi ce que racontait la prophétie au sujet de Mr Potter et ce qui est arrivé par la suite. Votre courage à tout les trois et votre détermination à maintenir le bien dans notre communauté force mon respect et celui de bien d’autres professeurs. Vous pouvez leur raconter ce que vous savez à mon sujet mais si vous avez des questions je préfère que vous me les posiez directement plutôt que d’essayer de découvrir les réponses au fin fond de quelque vieux livre poussiéreux. Hermione rougit sous l’insinuation de son professeur, mais celle-ci parlait d’une voix douce ou ne transperçait aucun reproche. Elle la remercia et se dirigea vers la sortie. Arrivée dans l’encadrement de la porte, elle se retourna vers le professeur Majoly. - Professeur Majoly ? - Oui Hermione ? - Je vous aime beaucoup et le don que vous possédez ne m’effraie pas du tout ! Je voulais juste que vous le sachiez. - Merci Hermione lui répondit elle simplement et la jeune fille s’en alla. Laetitia cligna des yeux pour empêcher la moindre larme de s’y lover, c’était tellement rare que quelqu’un qui soit au courant de ses dons ne la regarde pas de travers ou ne s’enfuit pas en sa présence…et encore Hermione ne savait pas tout. Elle ferma les yeux pour chasser un souvenir pénible mais n’y parvient pas…
C’était son anniversaire, celui de ses six ans. Maman lui avait confectionné un énorme gâteau au chocolat. Ils étaient assis tout les trois à table, presque quatre maintenant, le ventre de maman s’était bien arrondi, le bébé serait là dans quelques mois. L’ambiance était lourde et la petite fille n’osait pas parler de peur que son père se mette de nouveau en colère et que maman se mette à pleurer. Dans son état ce n’était pas recommandé avait dit le docteur à plusieurs reprises. Elle se contentait de regarder le contenu de son assiette sans dire un mot. Dehors un épais manteau de neige recouvrait tout et de gros flocons tombaient lourdement du ciel gris. - Tu n’ouvres pas ton cadeau ma chérie ? lui demanda maman d’une petite voix mal assurée. Papa émit un grognement exaspéré mais ne s’y opposa pas. Laetitia se leva et attrapa un petit paquet bien ficelé qui se trouvait au milieu de la table, elle l’ouvrit doucement et une chaine en or tomba sur ses genoux, elle la prit entre ses mains et vit qu’il y avait un médaillon accroché à la chaine. Le médaillon contenait une photo de Maman qui souriait, elle était radieuse et ses yeux pétillaient de bonheur. Laetitia se jeta au cou de maman et la remercia vivement, un peu trop au gout de papa qui lui intima l’ordre de se rassoir de manière brutale. A la fin du repas, des coups furent portés à la porte, papa se leva étonné, ils n’attendaient personne. Il ouvrit la porte et recula épouvanté, une forme gigantesque se dessinait dans l’encadrement. Maman poussa un cri et porta la main à sa bouche. La forme fit quelques pas en direction de la table, c’était une femme, la plus grande femme que Laetita n’avait jamais vu ! Elle ôta son chapeau trempé par la neige et se mis à parler de manière distinguée. Elle s’appelait Mme Maxime et dirigeait une école spécialisée sur Paris. Elle se retourna vers l’enfant et la pria de la laisser seule avec ses parents un instant, la petite fille s’exécuta sans rechigner. Laetitia sut plus tard que Mme Maxime avait raconté à ses parents l’importance des dons de la petite fille et qu’elle souhaitait vivement qu’elle intègre l’Académie de Beaux Bâtons. Papa ne montra aucune résistance à ce que la demi géante emmène Laetitia à son école mais Maman s’effondra en larmes. Mme Maxime lui promis de lui donner régulièrement des nouvelles de l’enfant et que celle-ci rentrerait à chaque période de vacances mais papa s’y opposa formellement. Cette nuit là, Laetitia fit sa valise avec l’aide de maman, elles pleuraient toutes les deux et la séparation fut un cauchemar, Maman lui jura de lui écrire tous les jours tout en baignant le visage de l’enfant de larmes et de baisers. Papa l’arracha à son étreinte et ferma la porte sans même un regard pour sa fille. Mme Maxime se tourna vers Laetitia et lui tendit la main, la petite fille la lui pris sans un mot, les larmes coulaient toujours sur ses joues et il se mit à pleuvoir soudainement. Elle s’agenouilla prés de Laetitia. - Ma petite fille, n’ai pas peur ! Je ne te veux aucun mal, bien au contraire tu vas apprendre plein de choses dans mon école et tu te feras des amis qui sont un peu comme toi. Elle regardait Laetitia d’un air très doux et son visage inspirait la confiance. Laetitia baissa les yeux et serrant plus fort la main de la géante dans la sienne, lui confia son destin. Ce fut la dernière fois qu’elle vit Maman. En effet, celle-ci mourut quelques mois plus tard en donnant naissance à une petite sœur nommée Mylène, sa santé déjà fragilisée par l’accident ne résista pas au départ de Laetitia et elle ne mena pas sa grossesse à terme. Le bébé était chétif mais il survécut miraculeusement. Le jour de l’enterrement, Laetitia était là, bien camouflée sous un châle noir, elle vit papa s’effondrer devant le linceul de son épouse pendant que son cerveau à elle, hurlait de douleur à l’abri des oreilles indiscrètes. Une main se referma sur son épaule, ils devaient partir. Elle se tourna vers Albus Dumbledore, un ami de Mme Maxime qui dirigeait lui aussi une grande école de sorcier en Angleterre et qui avait fait le voyage exprès pour l’accompagner faire un dernier adieu à Maman. C’était l’heure de partir, elle lui emboita le pas tristement en serrant contre son cœur le médaillon de ses six ans et ils se dirigèrent lentement vers le portoloin qui les ramènerait à l’Académie de Beaux Bâtons.
Elle ré ouvrit les yeux et le voile de tristesse qui y était apparu fut vite remplacé par leur expression habituelle de fermeté et de douceur. Curieux mélange… Hermione arriva en retard au cours de Potions et le professeur Rogue ne se lassa pas de lui faire des remontrances. La jeune fille s’en accommoda sans broncher ce qui eut pour effet d’énerver encore plus Severus. A la fin du cours, elle donna discrètement rendez vous prés du lac avant le souper à Harry et Ron. Lorsque ce fut le moment, les trois amis se retrouvèrent et décidèrent de se rendre en marchant vers la cabane d’Hagrid. En chemin, Hermione leur raconta ce qui c’était véritablement passé lors du premier match de Quidditch et comment elle avait juré au professeur Dumbledore de garder le secret mais que n’y tenant plus, elle était allée voir le professeur Majoly pour que celle ci lui administre un sortilège d’Oubliette à petite dose ou lui permette de raconter à ses amis ce qu’elle avait vu. Le professeur Majoly s’était montré très gentille et lui avait répondu qu’elle optait pour la deuxième solution au grand soulagement d’Hermione. Harry et Ron parurent ravis de la confiance que leur accordait le nouveau professeur de défense contre les forces du mal et Hermione nota même avec amusement que Ron paraissait soulagé de cette confidence. - Je n’ai jamais entendu parler de la télékinésie jusqu’à aujourd’hui ! confia Harry à ses amis. - Moi non plus renchérit Ron, mais je suis sur que ça doit être super d’avoir ce don… - C’est un don très rare qui n’existe que chez les sorciers, il y a plusieurs niveaux de télékinésie, au niveau le plus faible, il permet de maitriser le corps d’un objet et de le mouvoir à son aise ; au niveau le plus élevé, il permet la maitrise totale de …tout ! C’est fantastique ! répondit Hermione dans un élan d’excitation. Ses deux amis la regardèrent étonnés et éclatèrent de rire. Un peu plus tard, ils étaient assis autour d’une table immense et discutaient gaiement avec Hagrid comme au bon vieux temps. D’étranges créatures faisaient leur apparition de temps à autre, mais ils étaient habitués et n’y prenaient presque plus garde. Ron régulièrement assailli par les tendres coups de langue de Crocdur -qui lui vouait une véritable passion à son grand désarroi- essayait de lui faire passer en douce les merveilleux biscuits faits à la main qu’Hagrid leur avait proposé pour accompagner leur bol de thé fumant, mais qui étaient toujours aussi dur malgré les nombreuses formules d’Hermione pour les ramollir. Lorsqu’ils rejoignirent leurs camarades pour le diner, ils durent redoubler d’imagination pour trouver chacun une bonne excuse expliquant leur absence momentanée. Severus n’arrivait pas à dormir et arpentait les couloirs de Poudlard à la recherche de son sommeil perdu. Il était plongé dans ses pensées et celles-ci se regroupaient autour d’une seule et même personne. Laetitia Majoly. Severus était en proie à un sentiment contradictoire, d’un coté il était attiré par elle, il voulait en savoir plus que ce qu’il avait découvert en fouillant l’histoire de Poudlard et d’un autre il la détestait parce qu’elle possédait ce don de télékinésie. La télékinésie…il avait lu des tas de livres à ce sujet dans sa jeunesse, mais ceux-ci étaient pauvres en explication, la seule chose qui en ressortait était que ce don très peu connu avait été relégué au rang de magie noire, puis de nombreuses années plus tard il y avait eu révision à ce sujet et la télékinésie oscillait désormais entre le bon et le mauvais coté de la magie, en fait tout dépendait du détenteur du don. Le visage camouflé de Laetitia apparut en pensée sous les yeux de Severus. Son apparence aussi l’intriguait…Qui se cachait sous cet accoutrement ? Il ferait tout pour le découvrir…par n’importe quel moyen. Justement il avait su par Drago Malfoy que le premier tournoi de Défenses contre les forces du mal organisé par le professeur Majoly aurait lieu demain en milieu de matinée avant le match de Quiddith, il irait donc faire un petit tour. Cette pensée réconfortante lui donna le courage d’aller se coucher. | |
| | | laetitiamajoly Elève de Première Année
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| Sujet: Suite Chapitre X – Halloween. Mar 29 Aoû - 17:18 | |
| C’est un soleil timide qui se leva en cette fraiche journée du trente et un octobre, mais peu importait aux élèves ce qui se passait dehors au niveau de la météo, ils découvraient émerveillés les décorations d’Halloween qui étaient enfin terminées et qui paraient le château de mille et une citrouilles et de rubans noir et oranges. C’était tout simplement grandiose. Le soir après le match de Quiddith aurait lieu dans la grande salle, un souper spécial Halloween suivi d’une petite fête. Le petit déjeuner se passa entre rire et stress du coté des joueurs et les paris circulaient bon train à toutes les tables. Vers dix heures, les Gryffondor et les Serpentard de dernière année se retrouvèrent devant la porte d’une salle qu’ils n’avaient jamais vue auparavant. Elle s’ouvrit et le professeur Majoly les pria d’entrer. Ils se trouvèrent alors dans une salle immense et moyennement éclairée. Au milieu de cette salle trônait une immense estrade qui traversait presque toute la pièce, elle devait faire quinze mètres de longueur sur deux mètres de largeur et était recouverte d’un épais tapis de velours vert foncé. Des tableaux représentant des sorciers célèbres pour leurs exploits lors de duels ornaient les murs de la salle et adressaient des clins d’œil et des encouragements bruyants aux élèves. - Messieurs, un peu de silence je vous prie ! demanda Laetitia en se tournant vers le Chevalier de Gilderoy et Redifus Stronca qui se disputaient à propos d’un tournoi qui les avaient opposés un siècle auparavant et dont on n’avait pu définir de vainqueur. - Oh je vous présente toutes mes excuses gente demoiselle. - Oui, veuillez nous pardonner Miss Majoly, cela ne se reproduira plus ! Les deux sorciers s’inclinèrent bien bas dans leur tableau face au professeur Majoly et se tournèrent le dos en se maudissant réciproquement. Les élèves de Gryffondor riaient sous cape pendant que ceux de Serpentard faisaient mine de s’ennuyer et se tenaient droit, le visage emplit de fierté. Le professeur Majoly ramena le silence d’un seul regard et expliqua aux élèves ce qu’elle attendait d’eux durant ces duels. - Mesdemoiselles, messieurs, j’ai mis en place ces tournois de façon à ce que vous puissiez mettre en pratiques des sortilèges non dangereux et j’insiste sur ce fait. Ces tournois ne sont pas faits pour satisfaire les petits conflits qui opposent vos maisons respectives et je n’accepterais aucun débordement. AUCUN. Chaque duels durera cinq minutes et sera commenté à la fin par les élèves qui le souhaiteront. Pour découvrir vos adversaires, avancez-vous vers les listes affichées au tableau. Les élèves s’avancèrent vers le tableau prévu à cet effet et des commentaires commencèrent à fuser de part et d’autre. Des coups frappés à la porte ramenèrent le silence un court instant. - Entrez ! dit le professeur Majoly d’une voix ou perçait la curiosité. Celle-ci fut vite récompensée et aussi rapidement remplacé par un murmure d’étonnement général. Severus Rogue venait de faire son apparition et semblait satisfait de son entrée, de la stupéfaction que celle-ci avait provoquée et qui se lisait dans tous les regards y compris celui du professeur Majoly. - Chère collègue, j’espère que ma présence ne vous dérange pas mais j’aimerais beaucoup assister à ce genre de….démonstrations ! Enfin si vous n’y voyez pas d’inconvénients bien entendu ? La voix était sarcastique et légèrement teintée de moquerie. Laetitia ne se laissa pas démonter par son attitude détestable et l’invita à participer à son cours aussi poliment que cela lui fut possible. Les duels commencèrent mais force est de constater que le résultat ne fut pas probant…Quelques éléments sortirent du lot mais pas assez pour convaincre Laetitia. A son grand étonnement Severus ne parut pas enchanté de cet échec, il ne cachait pas sa désolation face à la médiocrité des sortilèges lancés. Les élèves faisaient n’importe quoi et se laissaient vite envahir par l’hostilité qui régnait entre les deux maisons adversaires, du coup les sortilèges fusaient n’importe comment et les adversaires tombaient en même temps, quand ce n’était pas un élève spectateur qui était atteint… - CA SUFFIT ! cria-t-elle d’un ton exaspéré, interrompant du coup le duel qui opposait Drago Malfoy à Ronald Weasley. Tout le monde sursauta y compris Severus. Drago était en sueur, les cheveux en bataille, pendant que Ron essuyait la bave qui coulait aux commissures de ses lèvres. - Je suis extrêmement déçue par ce que vous me montrez…il n’y a pas de mot pour qualifier ce qui se passe en ce moment, ce n’est pas un duel c’est une vulgaire bagarre ridicule ! Descendez de cette estrade ! La voix était impérieuse et les deux garçons ne se firent pas prier. Elle monta sur l’estrade à son tour et promena un regard courroucé sur l’ensemble des élèves qui s’étaient divisés en deux camps de chaque coté de l’estrade. - Je n’attendais pas de vous un exploit mais au moins que vous puissiez lancer un sort convenablement et parvenir à le contrer intelligemment ! Au lieu de ça nous assistons à un pitoyable règlement de compte entre les Gryffondor et les Serpentard. Elle marque un temps de réflexion. Une expression mi sérieuse mi malicieuse apparut dans ses yeux et elle reprit la parole. - Si le professeur Rogue accepte, je pourrais vous montrer un exemple de ce que j’attendais de vous. Severus fut pris au dépourvu mais releva le défi, c’était trop beau et il ne pouvait pas laisser passer l’occasion de la ridiculiser enfin. Il accepta donc gracieusement bien que son visage ne prenne pas une expression amicale. Laetitia et Severus se saluèrent et prirent la position de deux duellistes. Ils se faisaient face maintenant. Le silence qui régnait dans la pièce en devenait presque assourdissant. Les deux adversaires se mesuraient du regard et Laetitia fut la première à attaquer. - LOCOMOTOR MORTIS ! Severus contra le sortilège avec habileté et prononça un TARENTALLEGRA qui fut tout aussi bien détourné par Laetitia. Ils continuèrent à s’asséner toutes sortes de sortilèges et faisaient preuve d’une dextérité impressionnante. Les élèves étaient en admiration devant leur prestation. A un moment donné, Laetitia réussit à piéger Severus et à lui faire mettre un genou à terre en réduisant la largeur de l’estrade grâce au sortilège de REDUCTO. Les élèves applaudirent pendant que Severus se relevait d’un air furieux. - PROJECCIO ! Avant même que Laetitia ait pu réagir, elle fut projetée avec violence à l’autre bout de l’estrade et finit sa chute contre le mur. Une indignation générale des Gryffondor s’éleva dans les airs alors que les Serpentard pouffaient de rire. Neuville Londubat courut ramasser le chapeau du professeur Majoly qui était tombé à terre au moment du choc et découvrit par la même occasion que son châle y était accroché. Laetitia ouvrit les yeux et porta la main à sa bouche, lorsqu’elle la retira il y avait du sang. Elle était recroquevillée à terre depuis cinq secondes, elle se hissa sur ses bras et secoua sa tête de gauche à droite pour tenter de reprendre ses esprits. - Professeur votre chapeau et votre…châle… dit une voix avec beaucoup de douceur à coté d’elle. Elle souleva la tête et aperçut le visage compatissant de Neuville Londubat qui lui tendait ses affaires. L’expression de Neuville changea radicalement lorsqu’il aperçut le visage de Laetitia à découvert. Il recula de quelques pas, les yeux exorbités de surprise par ce qui se présentait sous ses yeux. Elle lui sourit et se décida à se lever malgré les douleurs qui se faisaient ressentir dans tout son corps. Lorsqu’elle fut debout face au mur et qu’elle se retourna pour faire face aux élèves et à Severus. Le murmure qui s’élevait de chaque personne fit place à un silence de mort et on aurait pu croire que tous ceux qui se trouvaient dans la pièce avait été stupéfixés. Severus qui avait regretté son geste au moment même où il le commettait, failli s’étrangler de stupeur. Laetitia Majoly se trouvait devant lui à quelques mètres et sa beauté naturelle émanait avec beaucoup d’intensité de sa personne. Une cascade de cheveux châtains foncés légèrement ondulés encadrait un visage fin éclairé par de magnifiques yeux noisette aux grands cils recourbés. Son teint était halé et un petit nez en trompette donnait un air malicieux à la jeune femme. Elle était tout simplement belle à couper le souffle. Le sang qui coulait en mince filet de sa bouche mis Severus encore plus mal à l’aise, il ne savait plus quoi faire ni quoi dire. De toute façon, Laetitia ne lui en laissa pas le temps. - Merci professeur Rogue, sans votre intervention j’aurais oublié de parler de la vigilance dont doit toujours faire preuve un sorcier. Sa voix était ferme et décidée comme s’il ne s’était rien passé. En effet –elle se retourna face aux élèves sans tenir compte de l’expression figée d’étonnement qui ne les avaient pas quittés depuis qu’elle était apparue à visage découvert sous leurs yeux ébahis- ne tournez jamais le dos à votre adversaire, même si celui-ci est à terre ou vous semble hors d’état de nuire. On ne sait jamais ce qu’il peut se passer et il vaut mieux être vigilent si l’on ne veut pas finir en mauvais état. En finissant sa phrase, elle essuya négligemment le sang qui continuait à couler de sa bouche et la cloche sonna. Les élèves furent ramené à la réalité et se hâtèrent de sortir de la salle pour pouvoir exprimer leurs ressentis. Severus se retrouva seul avec Laetitia qui ne le quittait pas des yeux. Il s’approcha d’elle et tenta de s’excuser mais les mots se bousculaient dans sa tête et il ne parvint qu’à murmurer un vague « Je…suis…désolé… infirmerie…Mme Pomfresh…soigner ça rapidement… » Il fut lamentable et Laetitia ne lui répondit rien, elle se contenta de quitter la pièce droite comme un i avec toute la fierté dont elle disposait. Le match de Quidditch opposant les Gryffondor aux Serdaigle se déroula sans incident et fut remporté par l’équipe d’Harry haut la main. Neuville et Seamus furent exceptionnels et Ron encouragé par les hurlements d’Hermione au micro de la tribune des professeurs, joua à merveille son rôle de gardien de but. Au bout de la quarante et unième minute, Harry parvient à attraper le Vif d’or et le match se termina sur cette action. La fête d’Halloween battait son plein dans la grande salle, d’énormes citrouilles flottaient dans les airs éclairées par des milliers de chandelles et rendaient l’atmosphère effrayante à souhait, les fantômes s’en donnaient à cœur joie, même Nick Quasi sans tête se plaisait à effrayer les premières années. A la table des Gryffondor, la joyeuse bande malgré leur victoire toute fraiche, affichait une mine triste et ne prenait pas part à la fête. - Ce Rogue…je le déteste ! Finit par lâcher amèrement Neuville. Tous ses amis acquiescèrent tristement. - A sa place, je l’aurais transformé en saucisson sec, ou en scroutt à pétard ou en… Rien ne paraissait assez horrible pour Ginny qui avait écouté l’histoire avec beaucoup d’attention. - Elle est vraiment belle… dit Ron les yeux perdus dans le vague. A cette allusion, ils se remémorèrent tous le visage de leur professeur de défense contre les forces du mal. Hermione se tourna alors vers la grande table des professeurs, ils étaient tous présents…Tous sauf le professeur Majoly, elle n’avait pas assisté au match de Quidditch cet après midi également. Les professeurs paraissaient d’humeur joviale et riaient à gorge déployées. Cependant à l’autre bout de la table, Severus était assis et semblait perdu dans ses pensées, à plusieurs reprises le professeur Dumbledore essaya de le tirer de ses rêveries mais sans succès. Il lui demanda alors s’il savait où se trouvait Laetitia et si le tournois de duel s’était bien déroulé. Severus devint plus pâle que d’habitude et Dumbledore sut qu’il avait le doigt sur le point sensible. Severus s’apprêtait à répondre, lorsque le silence se fit tout à coup dans la grande salle. Laetitia venait de faire son apparition et traversait la salle en direction de la table des professeurs. Elle portait une robe vert émeraude et ses longs cheveux flottaient derrière elle. Grégory Verneuil se leva d’un seul bon pour l’accueillir sans savoir qui elle était. - Je vous en prie Madame asseyez vous ici -il désignait une place libre à coté de la sienne- personne ne m’avait prévenu de la présence d’une invité de marque ce soir ! Laetitia eut envie de rire tout à coup mais par politesse se retint. - Merci Professeur Verneuil, cependant tous les professeurs assistant à cette soirée d’Halloween, et moi même faisant partie du corps professoral il était normal que je sois présente ce soir vous ne croyez pas ? Le visage de Gregory afficha une moue boudeuse et surprise à la fois. Comment était ce possible qu’il n’ait pas remarqué cette sublime jeune femme auparavant et puis d’abord qu’enseignait elle ? le professeur Mac Gonagall lui apporta la réponse tant attendue et sous le choc il fut obligé de se rassoir. - Bonsoir professeur Majoly ! Il ne manquait plus que vous pour que la fête soit complète ! dit elle en conservant son air sérieux. | |
| | | laetitiamajoly Elève de Première Année
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| Sujet: Chapitre XI – L’inscription mystérieuse. Mar 5 Sep - 13:04 | |
| Chapitre XI – L’inscription mystérieuse.
Dans l’impossibilité de trouver le sommeil, Severus arpentait comme à l’accoutumée les couloirs du château. Pendant le repas, Laetitia ne lui avait prêté aucune attention, pourtant c’est à coté de lui qu’elle était venue s’assoir et pas aux cotés de ce Verneuil prétentieux qui ne cessait de lui jeter des coups d’œil admiratifs. Lorsque Dumbledore avait évoqué sa blessure, Severus avait eu l’impression de rapetisser sur sa chaise. Que lui arrivait-il ? Lui si fier, si arrogant, si sur de lui… Laetitia avait répondu que ce n’était rien, une maladresse de sa part et que cela partirait avec le temps. Dumbledore lui avait conseillé de rendre une petite visite à Mme Pomfresh mais elle n’avait pas relevé et s’était contenté de sourire. Pourtant Severus était persuadé l’avoir entendu dire que sa blessure partirait de la main de celui qui l’avait provoquée…Il s’était senti encore plus mal mais personne à la table des professeurs ne semblait avoir entendu cela. Elle était tellement jolie… pourquoi se cachait elle sous ce châle ? Il n’arrivait pas à trouver une réponse valable et perdu dans ses pensées, il se heurta à quelque chose ou plutôt à quelqu’un. - Et bien décidément, vous avez l’air décidé à ce que nos rencontres se déroulent toujours d’une manière…un peu brusque. Laetitia était devant lui et se frottait doucement l’épaule endolorie par le choc de sa rencontre avec Severus. - Oh excusez moi répondit il vivement, j’étais … - Dans vos pensées…je m’en suis rendue compte dit elle presque aussitôt. Décidément, nous partageons quelques points communs, l’insomnie, la solitude… - Je suis désolé la coupa t’il brusquement. Je ne voulais pas vous faire de mal, je reconnais que j’ai mal agis, mais en aucun cas je ne voulais qu’il vous arrive quelque chose...Et s’il vous plait soignez cette blessure ! La dernière phrase fut dite avec fermeté mais le ton n’était pas cassant comme à son habitude. Severus ne lui laissa pas le temps de répondre et partit rapidement, sa cape noire volant derrière lui. Laetitia demeura perplexe, elle n’arrivait pas à le détester, il l’intriguait et l’attirait en même temps. Pourtant dés son arrivée, il ne s’était pas montré tendre avec elle et leurs quelques altercations avaient eut leur lot de sensations étranges. En effet, comment expliquer ce qui se produisait lorsque leur deux corps s’effleuraient, cette sensation de brûlure indolore, de bien être infini…Ce soir, elle aurait aimé discuter avec lui, mais il n’était pas prêt semblait il ou peut être ne voulait il pas simplement. Elle voyait bien qu’il lutait contre quelque chose, mais quoi ? Il lui était impossible de sonder son esprit, ses pensées… C’était la première fois qu’elle était confrontée à quelqu’un dont les pouvoirs d’Occlumencie et de Legilimencie étaient aussi élevés que les siens. Elle lui en avait voulu de l’avoir démasquée aussi lâchement pendant le duel qui les opposaient et s’était jurée de ne plus lui adresser la parole. Cependant pendant le repas, elle n’avait pas pu tenir la promesse qu’elle s’était faire et à un moment donné lui avait parlé par télépathie, elle savait qu’il l’avait entendue en voyant sa réaction. Elle se dirigea vers la balustrade et s’y accouda laissant voyager ses pensées. Pendant ce temps Severus était revenu dans sa chambre, il se laissa tomber sur son lit défait sans prendre le temps de se déshabiller. Il ne voulait pas paraitre faible devant elle, mais depuis qu’il avait vu son visage, il ne parvenait pas à le chasser de son esprit et avait du mal à se concentre sur autre chose. Etait ce possible qu’elle l’ait ensorcelé ? Non pas lui, pas Severus Rogue ! C’était impossible. Aucune femme ne s’était jamais intéressée à lui et de ce fait il ne s’était intéressé à aucune d’elle…Mensonge…Il se remémora sa jeunesse et ses années d’études à Poudlard. Comment l’appelait-on déjà ? Ah oui Snivelus ou bien encore Servilus…Son visage se crispa sur ce souvenir douloureux.
- Alors Snivelus, tu as invité qui ce soir pour t’accompagner au bal ? - Tu veux dire « Qui a été assez folle pour accepter de l’accompagner ? » ricana une voix derrière James Potter. C’était Sirius Black. - Laissez le tranquille à la fin ! Remus Lupin entraina d’un air agacé ses camarades loin de Severus qui n’avait pas eu le temps de répondre à ces abrutis prétentieux…Mais qu’aurait il répondu de toute façon mis à part des grossièretés. Il était bien conscient qu’aucune fille n’accepterait de l’accompagner au bal sauf peut être cette stupide Johanna Sanders et il était hors de question qu’il l’invite. Il détestait James Potter mais encore plus Sirius Black, ces deux là en plus d’être d’assez bons élèves -mais pas aussi bons que lui- avaient la cote auprès des filles et n’avaient eu que l’embarras du choix. James Potter irait au bal avec Lily Evans, une bien jolie jeune femme, Sirius avec Angelina Thomas, Remus avec Leslie Barone et même cet idiot de Peter Pettigrow avait trouvé quelqu’un… Cette nuit là, pendant que tous les élèves se démenaient sur la piste de danse et que quelques couples s’éloignaient doucement dans la brume du parc, Severus était seul dans sa chambre étendu sur son lit…Il détestait les filles, il détestait Potter et sa bande qui ne se lassaient jamais de le ridiculiser, il détestait la vie, il détestait SA vie….Il se leva d’un bond et le reflet qui apparu dans le miroir en face de lui, lui donna la nausée. Il était grand, maigre, le visage et la peau en général couleur de lune, de longs cheveux noirs de jais encadraient son visage où une expression de dureté semblait s’être figée à tout jamais. Des années plus tard, cette expression inspirait le respect face aux autres Mangemorts et le Seigneur des Ténèbres l’avait en haute estime. Il y avait même une femme qui s’intéressait à lui, veuve depuis peu…Bellatrix…Elle le harcelait tellement qu’il s’était laissé tenter une fois mais cela n’avait pas duré, il ne ressentait rien pour elle et il avait préférée rompre rapidement. Les femmes et l’amour n’étaient pas faits pour lui, son cœur si souvent meurtris avait fini par devenir aussi sec qu’un vaste désert…Il n’avait pas d’amis, il était seul et cette solitude semblait bien être cousue solidement à son destin…
Severus ouvrit les yeux et regarda l’heure. C’était encore trop tôt mais il n’arriverait pas à se rendormir. Il prit une douche et décida de sortir prendre l’air. Les couloirs étaient déserts à cette heure ci et les personnages des tableaux ronflaient bruyamment. Ses pas le dirigèrent vers l’entrée du château et il fut étonné d’apercevoir une forme accroupie devant un des murs qui formaient l’arcade d’entrée de Poudlard. Il s’avança doucement et fut encore plus surpris de reconnaitre la tenue vestimentaire habituelle des élèves de Poudlard. - Que faites vous ici ? demanda t’il d’une voix impérieuse et froide. Hermione sursauta et de frayeur lâcha le gros dictionnaire qu’elle tenait dans ses bras. La vue du professeur Rogue ne fit rien pour soulager sa peur. Elle se mit à trembler et à chercher une excuse. - B…b…bonjour professeur… - Miss Granger ? Mais que faites vous ici à cette heure si matinale ? En disant cela Severus s’était approché d’elle et avait ramassé le dictionnaire. - « Les différents dialectes sorciers à travers les temps » ! lut-il à haute voix. Il parut fort intrigué et darda vers la jeune fille un regard interrogateur. Celle-ci ne broncha pas et Severus comprit qu’il n’obtiendrait rien d’elle de cette façon. Il lui rendit son livre tout en lui disant que c’était bien d’approfondir sa culture générale et s’éloigna. De toute façon, aucun de ses élèves ne l’appréciaient vraiment, même ceux de sa propre maison, ils le craignaient tous et après tout cela lui convenait bien, c’était ce qu’il voulait…Qu’on le craigne et qu’on le respecte !...Enfin c’était bien au début, mais ça en devenait pénible à force. Albus Dumbledore était craint et respecté mais tout le monde ou presque l’appréciait et il n’était jamais seul sauf quand c’était lui qui le décidait. Severus lui n’avait pas ce choix, qu’il le veuille ou non la solitude était son lot quotidien. | |
| | | laetitiamajoly Elève de Première Année
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| Sujet: Chapitre XI – L’inscription mystérieuse (suite) Mar 5 Sep - 13:05 | |
| - Professeur Rogue ? Professeur Rogue ! Insista Hermione qui avait pris son courage à deux mains. Severus se retourna assez surpris qu’elle ose l’interpeller ainsi. - Oui Miss Granger ? - Vous pourriez peut être m’aider ? Enfin si vous avez un peu de temps à m’accorder… Hermione remarqua avec beaucoup de surprise que le professeur Rogue semblait étonné mais content qu’elle lui demande service et que l’expression qui s’affichait sur son visage n’était pas empreinte de dédain comme à l’accoutumée. Il s’approcha de nouveau et elle lui montra l’inscription que Ron avait découverte pas mégarde et qui l’avait tant interpellée. A force de fouiller ses souvenirs, elle s’était souvenue de l’endroit où elle avait déjà vue une forme semblable d’écriture. Elle tenait dans sa main une photo que Victor lui avait envoyée récemment et où il posait fièrement devant l’entrée de Durmstrang. Il était appuyé contre une stèle et en utilisant le sortilège de CRECCIENDO, Hermione avait pu agrandir l’image et découvrir que les lettres gravées sur cette stèle correspondaient à la même écriture que celles de Poudlard. Voilà ce qui était gravé sur la stèle : . Severus se gratta la tête et réfléchi un instant avant de reprendre la parole. Il feuilleta le dictionnaire au volume impressionnant et arrivé à la page qu’il souhaitait, un sourire apparut sur son visage. Cette jeune fille était décidément la meilleure élève qu’il n’ait jamais eu, elle avait déniché exactement le livre qu’il fallait, certes c’était une Gryffondor mais en réfléchissant bien, il s’était toujours montré très dur avec elle et aujourd’hui il ne comprenait pas pourquoi. Enfin si il savait…c’était l’amie du jeune Potter et à travers le jeune homme, il revoyait le père qui l’avait tant fait souffrir et ridiculisé dans sa jeunesse et cela il ne le supportait pas. Il scruta le visage de la jeune fille et ne vit rien qui pouvait lui valoir une quelconque remontrance. Que lui arrivait-il ? Il avait l’impression de changer, il VOULAIT changer, il voulait qu’Elle voit que ce n’était pas un mauvais personnage…Elle…Laetitia…NON il ne fallait pas ! Il était Severus Rogue, le professeur craint et respecté ! Et il n’avait rien à faire de son opinion à cette petite bonne femme ! Mais quand elle était à ses cotés, il y avait quelque chose qui faisait qu’il se sentait différent…Aie il avait mal à la tête, ses pensées se battaient en un duel acharné à savoir laquelle l’emporterait. - Professeur ? Vous êtes sur que tout va bien ? S’enquérit Hermione avec douceur. Elle avait remarqué avec intérêt le conflit mental qui travaillait le professeur Rogue et le voir en proie à une telle souffrance lui avait donné une autre image de son professeur des Potions. - Oui tout va bien Miss Granger ! Cette écriture est de la Symbolique Ancienne, c’était une langue très peu utilisée. En fait, elle était utilisée seulement par les Bonaventuriens. Il s’agissait d’une caste de sorciers -je parle au passé car aujourd’hui cette caste n’existe plus- qui faisaient une prophétie tout les mille ans…Cette prophétie était censée être d’une importance capitale mais cela ne s’est jamais vérifié ou du moins personne ne vivait assez longtemps pour la vérifier, corrigea t’il…Il se trouve que Rowena Serdaigle, une des fondatrice de Poudlard, était une Bonaventurienne. C’est étrange, je suis à Poudlard depuis de nombreuses années et je n’avais jamais remarqué cette inscription. Hermione paraissait très intéressée alors Severus décida de continuer sur sa lancée. Voulez vous que je vous aide à traduire cette inscription miss Granger ? Même si je n’en vois pas l’utilité…Il ne pouvait s’empêcher d’être désagréable mais cela ne découragea pas Hermione qui lui répondit positivement. Severus s’assit donc sur une pierre et recopia les inscriptions sur le carnet qu’Hermione lui avait tendu. Puis il commença à se concentrer et oublia même la présence de la jeune fille à ses cotés. Hermione n’en revenait pas, ce n’était pas le professeur Rogue qui était assis simplement à coté d’elle ? Elle le regarda de plus prés et vit avec étonnement qu’il était beau. Elle n’aurait jamais pu penser qu’un jour elle trouverait le professeur qu’elle détestait le plus, un tant soi peu charmant. Sous l’effet de la concentration, les traits de Severus s’étaient relâchés, rendant ainsi son visage plus doux moins tendu. Toute expression négative avait disparue et il semblait plus jeune. Se sentant observé, Severus tourna la tête et croisa le regard surpris d’Hermione. Prise sur le fait la jeune fille rougit et se détourna mais Severus ne releva pas. - Voila miss Granger, la solution à votre mystérieuse découverte vous appartient désormais ! En disant cela il se leva, lui tendit le carnet et Hermione lut à voix haute. - « C’est de la rencontre des deux élus, que jaillira la lumière blanche victorieuse…Lorsque le mal fait rage dans la communauté des sorciers et que tout espoir à disparu. » Qu’est ce que cela veut dire professeur ? - Je vous l’ai dit Miss Granger, la prophétie des Bonaventuriens n’était pas prise au sérieux et… - Et il vous manque une partie de la prophétie ! dit une voix derrière eux. Severus et Hermione se retournèrent en même temps. Laetitia se trouvait devant eux et leur souriait. A ce moment, ils remarquèrent que des taches de ce qui pouvait être du sang maculaient ses bras et sa robe vert pale. Elle surprit leur regards étonnés et cacha ses bras derrière son dos, lorsqu’ils réapparurent il n’y avait plus aucune traces de quoi que ce soit et sa robe était de nouveau propre. Elle s’avança prés de l’inscription et tout en souriant tristement, elle prononça les paroles suivantes :
ou si vous préférez : « C’est de la rencontre des deux élus, que jaillira la lumière blanche victorieuse, « Symbole du pouvoir absolu de l’Enamorento qui apportera la victoire aux défenseurs du bien, « Lorsque le mal fait rage dans la communauté des sorciers et que tout espoir à disparu. »
- Je ne connaissais pas la troisième phrase qui est gravée à Durmstrang d’après cette photo, mais celles de Poudlard et de Beaux Bâtons oui ! dit-elle d’un ton lointain. Hermione et Severus ne la quittaient pas des yeux, elle s’en aperçu et se sentit mal à l’aise, elle n’avait pas fait attention au sang et ne voulait pas qu’ils se posent des questions à ce sujet. - Merci professeur Majoly, répondit Hermione pour mettre fin à ce silence gênant. Alors, il y a aussi une inscription semblable à l’Académie de Beaux Bâtons ?… Mais qu’est ce que c’est le pouvoir de l’Enamorento ? - C’est… - C’est… Laetitia et Severus s’apprêtaient à répondre en même temps. Mais Laetitia qui paraissait pressée tout à coup, laissa le soin au professeur Rogue de l’expliquer à Hermione Elle s’excusa et partit rapidement. Severus la regarda s’éloigner d’un air déçu mais néanmoins intrigué. Hermione s’en rendit compte et toussota afin de ramener l’attention du professeur des potions sur le sujet du moment. Elle se demandait également d’où provenait ce sang qui souillait les bras et les vêtements de Laetitia, mais elle craignait par-dessus tout que Rogue la soupçonne d’une mauvaise action. Il devina ses pensées et se voulut rassurant en déplorant la présence de nombreux Buis-mordants –sorte d’arbuste épineux mobiles- à cette époque de l’année dans la forêt et le fait que le professeur Majoly n’avait pas du être assez sur ses gardes et s’était fait surprendre. Heureusement disait il, Mme Pomfresh avait une potion qui faisait des miracles sur les morsures de Buis-mordants. Toutefois, il en toucherait un mot à Hagrid afin que celui-ci fasse le nécessaire pour éviter des accidents aussi bêtes. Un bruissement à coté d’eux se fit entendre, ils se retournèrent à temps pour voir disparaitre les cheveux blond presque blanc de Drago Malfoy. Il devait les espionner depuis un bon moment déjà. Hermione soupira exaspérée mais Severus ne dit pas un mot à ce sujet, il préféra prendre congé de la jeune fille en lui disant qu’elle trouverait toutes les explications nécessaires à la bibliothèque. Il la salua froidement et se dirigea vers le lac. Le château commençait à s’éveiller doucement et ça et la des élèves faisaient leur apparition. Hermione inspira profondément et décida de prendre le chemin de la grande salle afin de déjeuner et de réfléchir à ce qu’elle avait découvert. La jeune femme ne savait pas pourquoi, mais au fond d’elle une profonde intuition lui disait que tout cela avait une immense importance. Si elle savait… | |
| | | laetitiamajoly Elève de Première Année
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| Sujet: Chapitre XII Lun 11 Sep - 13:25 | |
| Chapitre XII – Coupable ou non ?
Ron n’en revenait pas, Hermione leur avait raconté son aventure matinale et sa description du professeur Rogue ne coïncidait pas avec l’image que lui, Harry et tous les autres avaient de ce détestable personnage. - Rogue gentil ? Décidément tu ferais mieux de faire la grasse matinée, ça ne te va pas les levers aux aurores ! lui répondit-il d’un air moqueur. - Ron je t’assure, moi-même je ne l’ai pas reconnu ! Ecoutez ! Je suis sure que Rogue n’est pas aussi mauvais qu’on l’imagine et puis souvenez vous quand nous pensions que c’était un traitre…finalement nous avions tort n’est ce pas ? Si Dumbledore lui fait confiance, nous devons nous aussi lui faire confiance. Je reconnais qu’il a de mauvais cotés, qu’il est arrogant, méchant, injuste…mais le Rogue que j’ai vu ce matin était si différent ! Il semblait content de m’aider et l’expression de son visage…Je …Je ne l’avais jamais vu de cette façon. On aurait dit un … un étudiant malheureux…Il a essayé de reprendre le dessus quand il s’est aperçu que je l’observais et je vous jure qu’il était tiraillé entre l’envie de paraitre tel qu’il est finalement et l’envie de paraitre tel qu’il le souhaite. On dirait que le fait d’être bon est une honte pour lui ? Je ne sais pas pourquoi il se donne cette image d’un personnage qu’il faut craindre et détester ? - Il ne se donne pas cette image, il est comme cela naturellement je pense, répondit Neuville qui craignait plus que tout son professeur des potions. Hermione reprit la défense de Severus. - Non je n’en suis pas si sure Neuville ! Après tout on ne le connait pas vraiment, peut être qu’il a souffert pendant son enfance ou sa jeunesse ? Il y a plusieurs facteurs qui peuvent expliquer une telle attitude ! A cette évocation, Harry eut un pincement au cœur, certes il n’aimait pas Rogue, mais sa courte introduction dans la Pensine du professeur des potions il y a deux ans, lui avait donné une autre image du personnage et il est vrai que ce jour là il avait éprouvé de la peine pour Rogue et du mépris pour son propre père et pour son parrain. Voir le jeune Severus harcelé et ridiculisé de la sorte devant de nombreux élèves, avait profondément peiné Harry, il ne s’imaginait pas son père et son parrain s’acharner avec autant de cruauté sur ce pauvre jeune homme tout frêle qu’était Rogue à cette époque. Certes celui-ci paraissait être à l’écart des autres élèves, mais était ce volontaire ou involontaire ? Hermione avait peut être raison dans le fond…Ils ne connaissaient rien sur le passé de Severus. Le professeur Rogue se montrait toujours injuste envers les Gryffondors et particulièrement envers la bande de l’A.D, mais il avait toujours été là pour les protéger et même s’il ne s’était jamais mis en avant et qu’il donnait l’impression de le faire de mauvaise grâce, il le FAISAIT et il le faisait bien. Il était impossible de dire le contraire, Severus Rogue était très fort et il maniait la magie de façon impressionnante. Pour la première fois depuis qu’il était à Poudlard, Harry eut envie de mieux connaitre ce professeur et de découvrir ce qui l’avait rendu si dur, si tant est que ce ne fut pas sa vraie nature. Il donna raison à Hermione sous les mines stupéfiées de ses amis. - Mais enfin Harry ! Tu réalises ce que tu viens de dire ? répéta Ron interloqué. Même Ginny regarda Harry d’une autre façon. Il baissa les yeux, agacé de devoir toujours se justifier et quitta la table sans un mot. - Mais qu’est ce qu’il lui arrive à la fin ? Vous ne le trouvez pas bizarre ? S’enquit Ron de nouveau. - Non Ronald, Lui répondit Hermione. Il n’est pas bizarre…mais je crois qu’il sait une chose que nous ignorons ! Hermione ne raconta pas l’épisode du sang sur les habits et les bras de Laetitia, elle ne voulait pas que ses amis s’interrogent sur ce fait. Elle préférait croire l’histoire du professeur Rogue sur les morsures de Buis-mordant même si au fond d’elle elle n’était pas du tout convaincue par la véracité des propos du professeur des Potions. La cloche sonna la reprise des cours et nos amis se dirigèrent vers le cachot qui servait de salle de cours au professeur Rogue. Les élèves de la maison Serpentard s’étaient déjà installés, de ce fait Ron, Hermione, Neuville et Seamus hâtèrent le pas et s’assirent sans bruit. Rogue se tourna vers eux et Neuville trembla d’entendre une quelconque remontrance. Il n’en fut rien, Severus demanda simplement d’un ton ironique si l’élève Potter se dispensait de son cours et retourna d’un pas laconique à son bureau. Il y avait toujours quelque chose de désagréable dans sa voix mais son attitude était différente, il semblait fatigué et inquiet. Le cours commença car il fallait bien avancer les potions de Veritaserum. Quelques minutes plus tard, quelqu’un frappa à la porte, c’était Harry et il paraissait plus pâle que d’habitude. Drago ricana quelque chose qui fit rire l’ensemble des Serpentard mais Severus se retourna et lui lança un regard flamboyant qui les fit taire rapidement. - Et bien Mr Potter, je ne sais pas si je dois me sentir honoré de votre présence à mon cours ou insulté de votre manque de ponctualité à mon égard…Vous ne répondez pas ? Soit, assoyez-vous ! Ron n’en revenait pas…Que se passait-il aujourd’hui ? Rogue n’avait pas donné de punition depuis le début du cours ni ôté de point aux Gryffondors suite au retard d’Harry, de plus si ses paroles semblaient désagréables, le ton quand à lui était monotone. Quelqu’un avait il changé le professeur des Potions par un quelconque sortilège ? Neuville et Seamus dont le visage exprimait une immense surprise ne dirent pas un mot. Quand à Hermione, elle se retourna vers Ron et lui adressa un regard triomphant. Harry s’assit silencieusement aux cotés de Ron, pris son chaudron et commença à mélanger les ingrédients sans tenir compte des regards interrogateurs qui se posaient sur lui à tout bout de champs. Il avait pris une décision, il devait…Il voulait parler à Rogue. Alors qu’il était concentré sur un mélange particulièrement fastidieux, une douleur intense se fit ressentir au niveau de sa cicatrice. Il étouffa un cri en portant la main à son front…la douleur était trop forte, il s’évanouit.
Papa NONNNNNNNN ! Ne fais pas ça !... Sirius je t’en prie arrête ça de suite !... Laissez le tranquille !... Professeur Rogue ? Professeur Rogue ! Je suis désolé…vraiment désolé de ce que mon père vous a fait subir quand vous aviez mon âge…Je ne voulais pas me montrer curieux en regardant vos souvenirs dans la Pensine…mais… Enfin si…je voulais savoir ! Et ce que j’ai vu m’a fait mal, j’ai eu honte en voyant la façon dont ils vous ont ridiculisé si cruellement…Je vous en ai voulu car à cause de vous j’avais une mauvaise image de mon père et de mon parrain…Je…Je ne voulais pas avoir une image négative de mon père…Je voulais que vous soyez un…un traitre afin d’avoir une bonne raison de vous détester…Je vous en voulais de me traiter si injustement quand je ne le méritais pas…Mais JE NE SUIS PAS COMME MON PERE ! Et je suis sur que là où il se trouve il regrette ce qu’il s’est passé ! … Pardon….PARDONNNNNNN…
Harry délira longtemps avant de reprendre connaissance, lorsqu’il ouvrit les yeux, il se trouvait étendu sur un lit de l’infirmerie. Sa cicatrice lui faisait encore mal et il mit du temps à se rendre compte qu’il n’était pas tout seul. - Bonjour Harry, tu es enfin revenu à toi ! Comment te sens-tu à présent ? Harry tourna son visage vers la voix et fut soulagé de voir qu’il s’agissait de Dumbledore. - Que s’est-il passé professeur ? Ma…ma cicatrice…elle m’a fait mal de nouveau ! - Je ne sais pas Harry…Il s’agit d’un signe surement…Tu n’es pas le seul à avoir ressenti quelque chose, il va falloir être sur nos gardes ! En disant cela il tourna la tête vers le lit voisin. Harry suivit son regard et étouffa un cri de stupeur, Rogue était étendu sur ce lit, le visage plus pâle encore que d’habitude, une expression d’intense souffrance semblait s’être figée sur son visage. - Que …Qu’est il arrivé à Rogue ? demanda t’il inquiet. - LE professeur Rogue a été victime d’un …d’un accident du à la marque des ténèbres qui est tatouée sur son bras. Quelques minutes après t’avoir transporté à l’infirmerie, il s’est écroulé à son tour. Malgré tous ses bons soins, Mme Pomfresh n’a pas réussi à le ranimer… - Mais …Mais il est vivant n’est ce pas ? bredouilla Harry. - Oui bien sur qu’il est vivant, ne t’en fais pas, le professeur Rogue est un excellent sorcier et il en faudrait plus pour nous enlever sa précieuse compagnie. Il est seulement…endormi. Je vais vous laisser maintenant et aller rassurer certaines personnes qui se font beaucoup de soucis…Ah ! Je voulais aussi te dire que pour ménager la plupart des élèves présents au cours de potions, j’ai jeté un sort d’Oubliettes afin que la panique ne s’instaure pas dans le château suite à de mauvaises rumeurs. Dumbledore adressa un clin d’œil à Harry et se dirigea vers la porte. Arrivé dans l’encadrement, il se retourna vers Harry. - Tes paroles envers le professeur Rogue étaient nobles et généreuses Harry, je suis sur qu’elles l’auront beaucoup touchées malgré son état…-voyant l’air surpris du jeune garçon, il continua. - Ah oui j’allais oublier…….tu as beaucoup parlé en dormant ! Et la porte se referma doucement. Sur le lit voisin, Severus reposait toujours telle une statue de marbre.
Laetitia tentait de mettre en pratique avec des élèves de troisième année le sortilège d’IMPERDIMENTA lorsque un frisson la parcourut littéralement des pieds à la tête. A ce moment là, elle sut qu’il était arrivé quelque chose, quelque chose de grave. Aussi elle ne fut pas surprise d’entendre quelqu’un frapper à la porte de sa salle de cours dix minutes plus tard. Et avant même que cette personne apparaisse, elle savait qu’Albus Dumbledore venait lui demander son aide. Elle proposa à ses élèves de continuer leur exercice sous la houlette de Jessica Parker, la meilleure élève de cette promotion et se hâta de sortir. En chemin, Albus lui raconta ce qui c’était passé et lorsqu’il évoqua le nom de Severus, Laetitia ressentit un pincement dans son cœur. - Je sais que vos relations ne sont pas au beau fixe avec le professeur Rogue, mais je pense que tu es la seule à pouvoir faire quelque chose pour lui. Tous les remèdes de Mme Pomfresh y sont passés et n’ont eu aucun résultat. Si tu étais à sa place, il aurait tout fait pour te sortir de là ! Ne te fies pas aux apparences, il n’est pas tel qu’il le montre. J’ai demandé à ce qu’on le mette dans une pièce isolée de l’infirmerie afin d’éviter un scandale si par malheur d’autres élèves le voyait ainsi. Albus prit la main de Laetitia entre les siennes et la pressa fortement, il ne l’obligeait en rien et elle savait que quoiqu’elle décide, son attitude et sa confiance envers elle ne changerait pas. Cependant, elle ne voulait pas le décevoir, tout comme étrangement elle ne voulait pas que Severus fut souffrant, mais elle avait peur…peur de ne pas réussir. Elle lui sourit tristement et Albus Dumbledore la laissa seule devant la porte de la pièce où reposait Severus. | |
| | | laetitiamajoly Elève de Première Année
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| Sujet: Chapitre XII (suite) Lun 11 Sep - 13:26 | |
| Quand elle se décida à pénétrer dans la pièce, elle fut surprise par la sérénité qu’il y régnait. Il était au milieu de la pièce, allongé torse nu sur des draps blanc, une bande enroulée autour du bras et le contraste de ses cheveux noir sur la blancheur de tout ce qui se trouvait autour de lui était frappant. C’était un bel homme…si beau qu’elle en oublia presque qu’elle était là pour l’aider. Heureusement, la vision de son visage crispé par la douleur la ramena à la triste réalité. Elle se mit à prononcer quelques formules tout en sachant pertinemment que ce n’était pas ça qu’il fallait faire. Elle savait qu’elle devait le…toucher…mais elle n’osait pas. Elle s’approcha plus prés et avança timidement sa main vers le visage de Severus. Son cœur battait la chamade…mais que lui arrivait’ il ? Elle n’avait jamais rien ressenti de tel. Il ne se passa rien lorsque ses doigts effleurèrent le contour de son visage, elle en fut étonnée car elle s’attendait à l’inévitable choc électrique ou brulure indolore… Elle prit de l’assurance et caressa de la paume de sa main la joue de Severus. Sa peau était douce mais quelque chose inquiétait Laetitia, il était froid…froid comme la mort…comme le mal qui avait emporté Maman…Sa gorge se contracta à la pensée de se souvenir douloureux, Elle ne voulait pas qu’il arrive la même chose à Severus… Pourquoi ? Elle ne le savait pas mais elle ne le laisserait pas mourir ! Elle le saisit par les épaules et le secoua vigoureusement. Rien… Désemparée, elle le serra fort contre son cœur et lui intima par la pensée l’ordre de se réveiller. C’est alors que le phénomène se produisit : une lumière blanche aveuglante jaillit tout à coup de leur personne et envahit la pièce en l’espace d’une seconde. Une sensation de chaleur apaisante se fit alors ressentir au plus profond de leur êtres et il aurait été impossible de séparer leur deux chairs tant elles étaient soudées l’une à l’autre. Lorsque l’éclair blanc eut disparu, une luminosité normale reprit possession du lieu. Laetitia n’avait pas relâchée son étreinte et lorsque son regard se porta vers le visage de Severus, elle vit qu’il avait les yeux ouverts et qu’il la regardait fixement. Elle se rendit compte de la position gênante dans laquelle elle se trouvait et son visage prit une coloration qui tendait vers le rouge. Elle se leva précipitamment en relâchant Severus et celui-ci encore affaibli retomba lourdement sur le lit. Laetitia avait trop honte pour oser dire quoi que ce soit, elle ne voulait pas qu’il s’imagine quelque chose…comme par exemple qu’elle avait profité de son état de léthargie pour... pour…abuser de ses pouvoirs par exemple ! Elle lui tournait le dos mais elle arrivait à ressentir le regard de Severus posé sur elle. Elle bredouilla quelque chose qui ressemblait vaguement à des excuses et prit la fuite. Severus troublé, se redressa avec quelques difficultés sur son lit. Que c’était il passé ? Que lui avait elle fait ? Il regarda son bras et ôta la bande qui l’entourait. La marque des ténèbres était bel et bien visible mais une chose étrange attira son attention, il coulait du sang des orbites de la tête de mort…
- Arghhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh arghhhhhhhhhhhhhhhhh… - MAITRE !!! Maitre que vous arrive t’il ? La voix de Lucius Malfoy était terrorisée. Devant lui, le Seigneur des Ténèbres ou plutôt ce qu’il en restait se tortillait de douleur au sol. Depuis sa défaite face à l’Ordre du Phénix et à ce maudit gamin, le Maitre était prisonnier du corps de Nagini son fidèle serpent et sa dernière mais plus précieuse Horcruxe. Cependant, profondément affaibli, il était obligé de se terrer dans les profondeurs d’une caverne et de fuir toute lumière. Une seule chose pouvait le guérir et lui permettre de retrouver quelques pouvoirs… cette chose était du sang de licorneau mâle. Et lui LUCIUS en avait trouvé et rapporté au Maitre. Après l’avoir mélangé à d’autres ingrédients d’une potion connue uniquement du Maitre, celui-ci l’avait bu et avait immédiatement recouvré quelques uns de ses pouvoirs. Il apparaissait toujours sous la forme du redoutable serpent mais pouvait affronter de nouveau la lumière du jour et ainsi mettre son plan concernant l’évasion de ses fidèles Mangemorts de la prison d’Azkaban à exécution Que se passait-il alors ? Pourquoi le maitre se tordait il ainsi de douleur ? Le phénomène ne dura pas longtemps mais assez pour effrayer le Seigneur des ténèbres et son serviteur. Quelle était cette force inconnue qui l’avait terrassé tout d’un coup et d’où provenait elle ?
Harry fut autorisé à quitter l’infirmerie pour aller souper avec ses amis. A table, il leur raconta ce qu’il savait depuis longtemps sur Rogue et pourquoi désormais, il partageait l’avis d’Hermione sur le fait que le professeur se donnait une apparence détestable alors qu’il n’en était surement rien. Il leur fit part également de l’état de pétrification du professeur et l’incapacité pour qui que ce soit de le guérir immédiatement. Ils parurent tous très surpris mais ne firent aucune réflexion désagréable. Hermione lui raconta comment il s’était effondré en cours de Potions et comment le professeur Rogue s’était empressé de le porter jusqu’à l’infirmerie. Dumbledore était apparu quelques minutes plus tard et avait jeté un sortilège d’Oubliette sur l’ensemble de la classe en épargnant toutefois les membres de l’A.D. A la table des professeurs, Laetitia paraissait perdue dans ses pensées et une certaine inquiétude se lisait sur son visage. Les nombreuses tentatives de Grégory Verneuil pour attirer son attention et la dérider un peu furent vaines et ceci au grand désarroi du beau jeune homme qui ne cachait plus son attirance pour le professeur des Défenses contre les Forces du Mal. Soudain la porte d’entrée de la grande salle s’ouvrit dans un claquement terrible, Hagrid fit une apparition remarquée, il paraissait très essoufflé. Il avait les cheveux en bataille, le visage rouge de colère et des traces de larmes scintillaient encore sur ses joues. - ASSASSIN ! ASSASSIN ! Se mit-il à vociférer en faisant rouler ses grands yeux rempli de colère dans toute la salle. Les élèves étaient pétrifiés et certains commencèrent à paniquer. Le professeur Dumbledore se leva et ramena le silence d’une seule voix. Il demanda alors à Hagrid de s’approcher et de lui expliquer ce qui le mettait dans un tel état. Celui-ci, apaisé par la douceur de la voix du professeur s’exécuta aussitôt, de grosses larmes roulant sur ses joues. - Professeur Dumbledore, ça recommence…-il renifla bruyamment- quelqu’un s’en prend de nouveau aux licornes. Des murmures d’indignation parcoururent toutes les tables excepté celle de la maison Serpentard qui ne fit aucun commentaire. Hagrid reprit avec difficulté. - Falbala est venue me trouver ce matin car son plus jeune fils avait disparu, elle ne paraissait pas trop inquiète car Wagolf est assez intrépide- à cette évocation Hagrid sanglota de plus belle et finit par se moucher avec un morceau de tissus qui avait la taille d’un drap- mais comme en fin d’après midi il n’avait pas reparu, elle a commencé à s’inquiéter et elle est partie à sa recherche avec son troupeau…et…et…Hagrid ne put terminer sa phrase. - Hagrid ? Que c’est-il passé ? Comment va le jeune licorneau ? Voyons reprenez-vous ! La voix de Mac Gonagall était presque hystérique et la peur se lisait dans ses yeux. Hagrid releva la tête vers elle. - Ils l’ont retrouvé dans un buisson…..mort…..vidé de son sang…. Je vais retrouver le coupable professeur et ni vous ni personne ne m’empêcherait de le … Encore une fois il ne put finir sa phrase mais ce qu’on apercevait dans ses yeux était si terrifiant qu’il n’était point difficile de deviner ce qui attendait le coupable de cet acte atroce. Le silence qui avait envahit la grande salle était entrecoupé de temps en temps par quelques sanglots. Hermione dont Wagolf était le petit protégé s’effondra en larme aussitôt soutenue par Ginny et Luna. Un éclair de colère passa sur le visage de Ron, personne n’avait le droit de faire du mal à un innocent et personne n’avait le droit de faire pleurer Hermione. Il la dégagea des bras de ses amies et la serra contre lui. Pour la première fois, il se foutait du regard des autres et seule Hermione comptait. Harry posa sa main sur l’épaule de ses deux amis, il savait que cela avait un rapport avec sa cicatrice et Voldemort, son cœur s’emplit de haine et de vengeance. Le silence fut brisé tout à coup par une voix imprégnée de haine. - C’est elle LA COUPABLE ! Tout le monde se retourna vers la provenance de la voix. C’était celle de Drago Malfoy, il était debout, droit comme un i et désignait du doigt la table des professeurs, une expression de vengeance satisfaite sur le visage. - Que voulez vous dire par la Mr Malfoy ? demanda le professeur Dumbledore d’une voix étrangement froide. Drago ne fit pas attention au ton que le professeur Dumbledore avait employé et continua sur sa lancée, trop heureux d’attirer toute l’attention de la grande salle. - La coupable se trouve parmi vous professeur Dumbledore ! Affirma-t-il. Ce matin de bonne heure alors que je me promenais dans le parc, j’ai vu le professeur Majoly qui revenait de la forêt. Ses bras et sa robe étaient couvert de sang…-Il se tut pour admirer l’effet que cette annonce produisait et parut encore plus ravi- elle a tout fait disparaitre rapidement mais c’était trop tard… Tous les regards convergèrent vers Laetitia et celle-ci baissa le regard. En faisant cela, elle savait que cela faisait d’elle une coupable, mais elle ne pouvait pas faire autrement…Elle avait promis…promis de ne rien dire. - Mr Malfoy vous savez que c’est très grave de porter une accusation sans avoir de preuves ! Albus Dumbledore contenait avec peine sa colère. - Mais j’ai des preuves professeur Dumbledore !…Je ne suis pas le seul à l’avoir vu ainsi… -Il regarda en direction de la table des Gryffondor avec un sourire méchant et ajouta : Hermione Granger et le professeur Rogue étaient également présent ! Vous n’avez qu’à les interroger… Ron se détacha d’Hermione et lui jeta un coup d’œil méfiant. La jeune fille devint écarlate alors que des murmures interrogateurs se propageaient tout autour d’elle. Albus Dumbledore toussota et ramena de nouveau le silence, il allait parler lorsqu’une voix de faible intensité mais d’un ton ferme se fit entendre au fond de la salle. - Mr Malfoy ! Vous n’êtes qu’un misérable avorton et je vous défends d’affirmer de tels mensonges en mon nom ! J’étais effectivement en compagnie de Miss Granger ce matin pour une leçon sur les dialectes sorciers à travers les temps et oui nous avons parlé un instant avec le professeur Majoly qui revenait de la forêt. Ses bras et ses habits étaient recouverts de sang…cela aussi est vrai….mais je pense que votre espionnage fut de mauvaise qualité car il vous manque le morceau le plus intéressant de l’histoire….Sachez Mr l’imposteur, que ce sang provenait du professeur lui-même… - Mais Monsieur… - SILENCE ! cria Severus furieux. Il paraissait encore très pâle et assez faible mais sa voix quand à elle était puissante. - En effet, reprit il, le professeur Majoly a eut la malchance de tomber sur des Buis-Mordant et elle ne s’est pas assez méfiée…Comme quoi, on peut enseigner la Défense des Forces du Mal et ne pas être assez sur ses gardes ! Le ton employé était moqueur mais trop pour tromper le professeur Dumbledore. Drago Malfoy se rassit tout en maudissant Rogue pendant qu’Hermione retrouvait petit à petit une couleur normale. Ron ne se laissa pas abuser et lui tourna le dos, il était en colère contre elle car elle ne lui faisait pas confiance. Il ne croyait pas un instant à l’histoire de Buis-mordant et il n’était pas le seul. Se son coté, Laetitia serra ses poings sous la table… Severus lui avait sauvé la mise et elle lui en était redevable… Les conversations reprirent pendant que le professeur Dumbledore assurait à Hagrid qu’une enquête serait menée dés demain et que le coupable serait sévèrement puni. Severus vint s’assoir prés de Laëtitia mais ne lui adressa pas la parole et n’eut aucun regard pour elle. La soirée s’acheva tristement et chacun regagna son dortoir, l’annonce de la mort du petit licorneau avait provoqué beaucoup de tristesse chez les élèves et une forte appréhension chez d’autre personne. Qu’est ce que cela signifiait ? Qu’IL était de retour ?... | |
| | | laetitiamajoly Elève de Première Année
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| Sujet: Chapitre XIII. Jeu 14 Sep - 12:48 | |
| Chapitre XIII – Le secret de l’amitié.
Il s’était écoulé six semaines depuis la découverte du corps sans vie du licorneau. L’enquête menée par le professeur Dumbledore n’avait pas donné le moindre résultat. Il n’y avait aucun indice permettant d’identifier le coupable. La seule chose qui paraissait évidente c’est que ce crime avait un but précis : recueillir le maximum de sang possible. Les cours de Soin aux Créatures Magiques étaient interrompus et il n’y avait pas de date fixée concernant leur reprise. Hagrid paraissait très malheureux et malgré les nombreuses visites d’Harry, Hermione et Ron, il ne parvenait pas à retrouver sa bonne humeur légendaire. Les tournois de Quidditch qui avaient débuté en avance sur le planning furent eux aussi reporté à la date initialement prévue, à savoir après les vacances d’hiver. Celles ci arrivèrent très vite et chacun paraissait content de fuir le château et l’ambiance mélancolique qui y régnait. Devant l’attitude distante de Ron, Hermione avait fini par avouer la suite de son histoire et pourquoi elle n’avait rien osé dire concernant le sang sur les vêtements du professeur Majoly. Ses amis ne l’avaient pas jugée mais après cela, les membres de l’A.D se montraient méfiants les uns envers les autres, se soupçonnant sans arrêt de cacher des informations au lieu de les partager. Les vacances feraient du bien à tout le monde, élèves comme professeurs. Severus était en train de finir sa valise, dans quelques heures il serait chez lui et pourrait profiter des ses journées et de ses soirées pour lire toute sorte de recueils intéressants et ceci en toute tranquillité. Pourtant, son esprit était ailleurs et il n’éprouvait pas comme à l’accoutumée un certain plaisir par rapport au fait qu’il ne verrait aucun élève avant deux semaines. Il savait que Laetitia restait à Poudlard pendant les vacances, il avait entendu le professeur Verneuil lui proposer de passer Noël en sa compagnie mais –à son grand plaisir- elle avait poliment décliné son offre. Severus ne lui avait plus adressé la parole depuis l’épisode de l’infirmerie si ce n’est des formalités de politesse. Certes, elle n’avait pas de comptes à lui rendre mais il lui en voulait de ne pas lui avoir raconté ce qu’elle faisait dans la forêt à cette heure ci et d’où provenait le sang qui souillait ses habits. Après tout sans son intervention lors de l’accusation de Drago Malfoy, qui sait ce qui aurait pu se passer. Severus soupira et referma sa valise, il s’aperçut alors qu’il y avait mis tout ce qui lui tombait sous la main sans réfléchir une seconde….Il devait tout recommencer. Les élèves qui avaient réussi leur brevet de transplanage avaient obtenu l’autorisation exceptionnelle d’utiliser ce moyen de locomotion au lieu du traditionnel Poudlard Express. Bien entendu il fallait se trouver hors de l’enceinte du château, le quai de la gare fut l’endroit le plus exploité. Harry et Ginny saluèrent chaleureusement Hermione en lui souhaitant de passer de bonnes fêtes de Noël en compagnie de ces parents. Ce fut le moment des embrassades et des promesses d’écriture. Ron restait à distance du petit groupe et saluait ses amis nonchalamment. Lorsqu’Harry et Ginny voulurent transplaner, il leur dit de ne pas l’attendre et de prévenir Mme Weasley qu’il rentrerait un peu plus tard, de façon à ce qu’elle ne s’inquiète pas. Neuville, Seamus et Luna disparurent en riant dans un plouf de fumée. Il ne restait plus qu’Hermione et Ron sur le quai…Ils se tenaient éloignés l’un de l’autre et paraissaient très embarrassés. La sirène du Poudlard Express s’époumona dans un grand panache de fumée blanche, annonçant le départ imminent du train. Les yeux embués de larmes, Hermione jeta un dernier regard à Ron mais celui-ci ne broncha pas. Elle prit sa valise et monta dans le train. Celui-ci se mit en route lentement, mais Ron ne trouvait pas le courage de rejoindre Hermione. Lorsque le train se trouva à une certaine distance, il se tourna dans sa direction, le visage éteint….il n’avait pas réussi…il était lâche …Et si un autre trouvait le courage de dire à Hermione ce que lui n’osait pas lui dire, il la perdrait pour toujours. Un mouvement attira son attention, il se retourna et vit le professeur Majoly assise sur une pierre, ses longs cheveux flottant au gré du vent. Elle ne portait pas la tenue habituelle des professeurs de Poudlard, à savoir les sempiternelles robes de sorciers, mais un jean délavé dans lequel elle paraissait très mince et un chandail mauve qui mettait son teint en valeur. On aurait presque cru qu’il s’agissait d’une élève, tellement elle faisait jeune. Elle le regardait et un sourire de compassion apparut sur son visage…Se pouvait il qu’elle ait deviné ? Il rougit à cette pensée. - Bonne vacances Mr Weasley ! Profitez bien de votre famille et passez de bonnes fêtes de Noël ! lui dit-elle gentiment. Ron lui adressa un petit signe de la main et sourit tristement avant de transplaner. - Ne vous inquiétez pas Mr Weasley, elle partage les mêmes sentiments que vous….Soyez patient et surtout n’ayez pas peur …………………..d’oser. Pensa Laetitia intérieurement. Le quai était maintenant désert, tous les élèves étaient repartis chez eux. Elle s’apprêta à retourner au château, lorsqu’une voix l’interpella derrière un fourré. - Laetitia ! Laetitia ! - C’est toi Vérone ? Un jeune centaure à la robe blanche mouchetée de gris fit son apparition, il devait être âgé d’une centaine d’année, ce qui entre nous soit dit est un âge relativement jeune pour un centaure. De longs cheveux blonds descendaient en cascade au bas de son dos, son visage rayonnait d’intelligence et de vitalité. Il lui adressa un grand sourire et s’avança vers elle. - Ton plan a fonctionné à merveille ! Tu ne devineras jamais ce que Bane m’envoie te dire !!! C’est formidable, TU ES FORMIDABLE !!! …Le jeune centaure était surexcité. - Calme-toi Vérone ! Et dis moi plutôt ce pourquoi tu es venu me trouver ? Celui-ci reprit un air sérieux et raconta à Laetitia, l’excellente nouvelle dont il était le porteur. Quand il eut fini, Laetitia ferma les yeux de bonheur, elle n’y croyait plus. Lorsqu’un centaure prend une décision, il est rare voire impossible que celui-ci revienne sur cette décision…pourtant son plan à elle avait fonctionné. - Et ta blessure ? demanda t’elle d’un air inquiet. Le jeune centaure lui adressa un clin d’œil malicieux. - Je boite encore un peu mais ça en valait la peine ! Elle remercia Vérone qui disparut dans un buisson et retourna au château mais pour de bon cette fois. Tout en marchant ses pensées allaient vers Firenze….Il allait être si heureux ! C’était son meilleur ami depuis toujours.
Elle avait sept ans, il faisait froid dans ce château et les autres élèves ne s’intéressaient à elles que par curiosité. Elle n’avait pas d’amis et même si le professeur Dumbledore et le professeur Mac Gonagall étaient très gentils avec elle, ils ne pouvaient pas lui accorder beaucoup de temps .Elle passait donc son temps libre à la bibliothèque ou à errer dans les couloirs du château. Un beau jour, elle s’ennuyait tellement qu’elle s’approcha d’un groupe d’élèves de deuxième année. - Bonjour ! Je peux m’assoir avec vous ? Tous les élèves ricanèrent et l’un deux se leva et fit une révérence. - Désolé PETITE, mais les nains ne sont pas admis dans notre groupe…Alors retourne vite à ton bac à sable Miss JE SAIS TOUT ! Les autres élèves éclatèrent de rire et Laetitia retourna tristement d’où elle venait. Elle avait fait le tour du château et en connaissait les moindres recoins, elle ne savait plus où aller lorsque son regard fut attiré vers la forêt Interdite. Comme son nom l’indiquait, il était formellement interdit pour les élèves de s’y rendre, mais pour une fois, elle décida de passer outre. Puisque personne ne voulait d’elle ici, peut être trouverait elle son bonheur là-bas. Elle marcha longtemps dans la forêt et s’émerveillait à chaque rencontre d’une créature magique, elle les connaissait toutes mais celle qu’elle aurait aimé rencontrer était un centaure. Elle avait lu tellement d’ouvrage les concernant qu’elle connaissait à peu prés toutes leurs caractéristiques et leurs coutumes. Son souhait fut vite exaucé, au détour d’un chemin, elle se trouva nez à nez avec un centaure. Tout à coup, il se jeta sur elle, la prit dans ses bras et ils disparurent dans un buisson. Elle voulu crier mais il la bâillonna de ses mains. Une seconde après, des bruits de sabots se firent entendre, il devait y avoir au moins quatre ou cinq centaures, Laetitia arrivait à les distinguer à travers le buisson, ils paraissaient beaucoup plus âgés que celui dont elle était prisonnière et une expression de mécontentement pouvait se lire sur leurs visages. Le plus âgé avait l’air furieux et il se mit à crier. - FIRENZE ! FIRENZE où es tu encore passé ? N’obtenant pas de réponse, il prit un air outré et piétina le sol rageusement. Les autres centaures reculèrent tremblants. L’un deux pourtant pris la parole. - Père, je pars à sa recherche et je vous le ramènerais avant que les trois constellations du sagittaire soient alignées avec Saturne ! - Très bien Bane, je te fais confiance ! Je ne veux pas que ton frère traine avec ces humains ! Je ne sais pas ce qu’il peut bien leur trouver mais je ne le laisserais pas salir l’honneur de notre famille ! Il se retourna vers ceux qui restaient et d’un mouvement de tête impérieux leur indiqua de le suivre. Ils partirent dans un galop assourdissant laissant le dénommé Bane prendre la direction opposé. Lorsqu’ils eurent tous disparus, le centaure relâcha son étreinte et soupira de soulagement. Laetitia se retourna vers lui, elle n’avait pas eu peur mais elle était curieuse d’en savoir un peu plus sur lui. Il était très beau, avec de longs cheveux blond presque blancs, de grands yeux bleus et une robe d’un blanc éclatant. Elle apprit qu’il s’appelait Firenze et qu’il était le fils du chef du troupeau de centaure de la Forêt interdite .Il avait quatre vingt seize ans, autrement dit il était très jeune, à peine plus âgé que Laetitia. Elle lui demanda pourquoi il s’était caché en entendant les siens arriver et il lui expliqua que les centaures n’aimaient guère les humains et que son père interdisait aux membres du troupeau de lier une quelconque amitié avec un humain. Ronan -son père- avait beaucoup de respect pour le professeur Dumbledore mais il préférait rester en dehors de la communauté des sorciers. Ils parlèrent longtemps, Firenze posa beaucoup de questions à Laetitia et ils se promirent de se revoir de temps en temps. Firenze lui dit même ce jour là, qu’elle était exceptionnelle et que les étoiles lui avaient prédit leur rencontre. A partir de ce moment, ils devinrent les meilleurs amis du monde. | |
| | | laetitiamajoly Elève de Première Année
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| Sujet: Chapitre XIII suite. Jeu 14 Sep - 12:49 | |
| Chapitre XIII suite !
- Bonne vacances Professeur ! La voix assez froide la fit sursauter et la replongea dans la réalité. Elle vit qu’elle se trouvait devant l’entrée du château et que Severus se tenait devant elle avec sa valise à la main. A cette vision, elle ressentit bizarrement une vague de tristesse mais elle n’en laissa rien paraitre. Alors lui aussi partait pour les vacances…Elle aurait aimé qu’il reste. Elle ne savait pas pourquoi mais il était la seule personne à qui elle avait envie de raconter son secret. Pour l’instant elle ne pouvait pas, il fallait d’abord qu’elle voie Firenze. Il la regardait fixement mais ne se hasarda pas à interroger son esprit. Elle était jolie et il eut soudain envie de la serrer dans se bras et de plonger sa tête dans son opulente chevelure. Il y eu un silence comme un malaise et Severus la salua en s’éloignant. Laetitia voulait le retenir mais se trouva comme Ronald Weasley sur le quai de la gare…
Pendant ce temps là, dans l’une des nombreuses cellules de la prison d’Azkaban, Bellatrix Lestrange trépignait d’impatience. La marque…SA marque… indiquait le retour du Maitre. Elle s’était d’abord inquiétée à la vue du sang qui s’écoulait par les orbites de la tête de mort mais cela n’avait pas duré longtemps. Le maitre était encore vivant et il avait recouvré quelques pouvoirs, elle en était sure. L’heure de la vengeance avait sonné et le premier à en pâtir serait LUI…Severus. Comment avait il pu ? Sale traitre…Il paierait pour cela…et pour autre chose également. Elle trouverait la faille, SA faille et le ferait souffrir jusqu’à ce qu’il la supplie…Elle ricana méchamment. Soudain, son regard fut attiré vers un mouvement dans une des nombreuses failles qui serpentait le long du mur de sa cellule. Elle s’approcha et vit quelque chose qui lui sembla être un minuscule ver de terre se tortiller minutieusement. Elle le saisit délicatement et le posa sur la paume de sa main. - Bonjour camarade de solitude…Sa voix se perdit devant le phénomène qui se produisit devant ses yeux. Le ver qui n’en était pas un, commença à croitre à une vitesse impressionnante et au bout de cinq minutes, Bellatrix reconnut Nagini. Elle n’en croyait pas ses yeux et se jeta par terre, s’inclinant ainsi devant son Maitre. - Allons allons ma chère Bellatrix, tu ne croyais tout de même pas que je t’avais abandonnée ? C’est toute la considération que tu portes à l’ensemble de mes pouvoirs ? - Oh non mon maitre, JE SAVAIS QUE VOUS REVIENDRIEZ ! lui assura-t-elle fermement. Mais comment allons nous faire… Il ne lui laissa pas le temps de continuer et lui exposa son plan. Lorsqu’il eut terminé, un sourire satisfait apparut sur le visage de Bellatrix. Le maitre avait pensé à tout…sauf à une chose…les Couineurs –gardiens d’Azkaban- insensibles aux plaintes et aux hurlements des détenus, vérifiaient cependant toutes les demies heures la présence des prisonniers dans leur cellule. Cependant si le maitre emportait Bellatrix avec lui, ils auraient vite fait de déclencher l’alerte face à sa disparition. Comme s’il lisait en elle, le serpent vomit à ses pieds le corps sans vie d’une femme qui ressemblait de façon étrange à Bellatrix. Il ordonna à Bellatrix d’échanger ses vêtements avec sa remplaçante et de la déposer sur la paillasse qui lui servait de lit afin que les Couineurs ne se posent pas trop de questions aux premiers abords. Lorsqu’elle eut terminé, le maitre l’avala et rétrécit jusqu’à pouvoir passer au travers des fissures de la vieille prison.
Severus n’arrivait pas à se concentrer sur le volumineux ouvrage qu’il avait décidé de lire pendant les vacances. Agacé, il le reposa sur la table basse du salon et alla remettre du bois dans la cheminée. Il resta longtemps à contempler les flammes mais sa décision était prise. Il allait retourner à Poudlard et il irait parler à Laetitia. Il se leva d’un air décidé, prononça une formule magique qui lui permit de boucler sa valise en un clin d’œil et transplana. Lorsqu’il fut devant l’entrée de Poudlard, il se rendit compte qu’il était très tard et qu’il n’avait pas réfléchit à cela. Laetitia trouverait ça assez étrange qu’il vienne la trouver à une heure si tardive pour lui parler. Il décida tout de même de mener à bien sa décision. Il passa d’abord par sa chambre pour y déposer ses affaires puis se dirigea vers l’aile du château où Laetitia résidait. Alors qu’il marchait d’un pas ferme, il lui sembla entendre comme des chuchotements. Il se dissimula à temps derrière une grande colonne de pierre et put voir passer deux ombres de tailles différentes. Elles n’allèrent pas bien loin et Severus put reconnaitre la fine silhouette de Laetitia et l’imposante masse du centaure Firenze. La jeune femme s’assit sur la balustrade le dos dans le vide et se pencha dangereusement, ce qui ne sembla pas du goût de Firenze qui lui reprocha d’être trop insouciante. Puis elle prit un air sérieux et entama une longue discussion. Severus avait beau tendre l’oreille, il n’arrivait pas à saisir leur conversation. Lorsqu’elle eut terminée, le centaure la souleva dans ses bras et la fit tournoyer dans le ciel avant de déposer un baiser sur son front. Severus ne supporta pas cette vision et une pointe de jalousie lui entailla le cœur. Il serra les poings et ferma les yeux…ainsi c’était cela son secret…Elle aimait le centaure. Sans faire de bruit, il regagna sa chambre. - Aie… - Qu’est ce qu’il y a Laetitia, je t’ai fais mal ? S’inquiéta Firenze en relâchant son étreinte. - Non…non ce n’est pas toi…c’est juste mon cœur….enfin je crois…J’ai eu une pointe mais …Oh ce n’est rien ne t’inquiète pas et …. Que fais tu encore là ? Tu devrais déjà être parti non ? dit elle en essayant de retrouver le sourire malgré la douleur qu’elle ressentait en son for intérieur. Firenze se montra suspect et consentit à partir que lorsqu’elle lui eu juré plus de cent fois que tout allait bien. Quand elle fut seule, elle porta la main à son cœur. Que lui arrivait-il ? Pourquoi avait-elle mal ainsi ? La réponse s’inscrivit tout à coup sous ses yeux…SEVERUS…Il était là, elle en était sure….Il était là et il avait tout vu. Elle partit en courant espérant le retrouver avant qu’il ne soit trop tard, mais lorsqu’elle arriva à sa chambre, il n’était déjà plus là. Elle reprit son souffle et courut jusqu’à l’entrée de Poudlard…trop tard, elle eut juste le temps de lire du mépris dans les yeux du professeur des Potions et il disparut dans un plouf discret. Il était partit et cette fois, elle savait qu’il ne reviendrait pas avant la rentrée des classes. Elle resta un moment devant l’entrée de Poudlard ne sachant que faire et finalement regagna sa chambre d’un air triste. Arriveraient-ils à se parler enfin ? | |
| | | laetitiamajoly Elève de Première Année
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| Sujet: Chapitre XIV. Jeu 14 Sep - 12:56 | |
| Chapitre XIV – Deux invitations_Deux surprises ! La rentrée se passa sans encombre. Les vacances et les fêtes de Noël avaient ramenée le sourire sur les visages des élèves. Harry avait passé de délicieux moment en compagnie de Ginny et de la famille Weasley. Devant l’air malheureux de Ron, Mr Weasley et son épouse avaient décidé de lui faire une surprise pour le soir de Noël et c’est avec une joie immense que celui-ci avait vu débarquer en ce matin enneigé Mr et Mme Granger accompagnés d’Hermione. Le repas de Noël fut gargantuesque, Molly s’était surpassée et reçut des compliments à ne plus savoir qu’en faire. Vint le tour de la remise des cadeaux, ce fut un moment fort en émotion et tout le monde fut gâté. Les parents d’Hermione durent repartir après les fêtes au grand dam de Mr Weasley qui ne cessait de les questionner sur les objets moldus. Le reste des vacances passa très rapidement, Ron ne parvenait pas à vaincre sa timidité concernant les sentiments qu’il éprouvait à l’égard d’Hermione. De ce fait, il lui était impossible de l’inviter au bal du deuxième trimestre qui aurait lieu le jour de la Saint Valentin. Lorsque quelqu’un abordait le sujet, il devenait livide et prétextait une chose urgente à faire pour s’éclipser. Entre temps, les cours reprirent et tout se passait très bien, les élèves se montraient de nouveau studieux et malgré l’air revêche du professeur Rogue -pour qui semblait il les vacances n’avaient pas profité- les potions de VERITASERUM arrivaient bientôt à maturité. Le professeur des Potions avait retrouvé son mépris légendaire et ses sarcasmes ironiques au grand désespoir de Neuville et de ses camarades. Lors du premier cours, il fit une réflexion méprisante à l’égard d’Hermione, mais celle-ci au lieu de s’énerver et de rouspéter dans sa barbe, le regarda droit dans les yeux d’un air doux et étonné. Severus fulmina mais cela ne dura pas longtemps…il finit par tourner la tête et donna une pile monumentale de devoirs. Les matches de Quidditch reprirent également et contre toute attente, c’était l’équipe des Serdaigle qui était en tête du tournoi. Leur attrapeur, un certain Johnny Noxville –qui donnait du fil à retordre à Hermione par ses grandes capacités intellectuelles- faisait des miracles. Un soir de janvier, il vint trouver Hermione au moment du repas et demanda à lui parler en privé. C’était un jeune homme très charmant et il ne laissait pas les jeunes filles indifférentes. - Rhooooo…Je suis sure qu’il va l’inviter au bal !!! dit Luna en gloussant. Ron devint blanc comme un linge mais ses amis feignirent l’indifférence totale. - Tu y vas avec qui toi Luna ? demanda Harry qui connaissait déjà la réponse en voyant le visage jovial de Neuville prendre une jolie teinte rosée. - Moi ? Avec Neuville bien sur ! C’est le meilleur danseur que je connaisse ! répondit-elle avec une certaine tendresse dans la voix. Harry continua sur sa lancée. - Et toi Seamus ? Le jeune homme se tourna vers la table des Poufsoufle et son regard s’arrêta sur une jolie blonde aux cheveux bouclés. - Moi et bien j’ai demandé à Aurore Drumst et elle a accepté ! Clama t‘il joyeusement. - Et toi Ron ? Tous les regards convergèrent vers le rouquin qui semblait encore plus blanc et plus mal à l’aise. - Moi ?...heu….je sais pas encore…je n’ai pas eu le temps de… - Oh Ron ça suffit maintenant ! Le coupa Ginny exaspérée. Quand est ce que tu vas te décider à devenir adulte et à assumer tes sentiments ? Si tu crois que ça ne se voit pas que toi et Her… Un coup de coude l’obligea à se taire et elle se rendit compte qu’Hermione revenait vers leur table. La jeune fille s’assit sans un mot mais Luna ne lui laissa pas une seconde de répit. - Alors ? Ben raconte ! Qu’est ce qu’il te voulait le beau Johnny ? - Il…euh…Il m’a invité au Bal…balbutia Hermione en rougissant. Le silence qui suivit se fit pesant tout à coup à la table des Gryffondors et Ron le rompit en quittant la table subitement. Hermione qui n’avait pas fini sa phrase continua les yeux brillant de larmes. - Mais je lui ai répondu que j’avais déjà un cavalier... - Comment ? s’écria Luna. Mais qui est ce ? Et pourquoi tu nous as rien dit ? Hermione ne répondit pas et se contenta de tourner la tête vers la direction où Ron avait disparu. Ses amis comprirent rapidement qu’Hermione avait menti et que son cavalier présumé n’existait que dans ses rêves. La soirée se termina sur cette triste note et malgré les protestations de Ginny, Harry lui demanda de ne pas intervenir auprès de son frère. Il fallait que Ron réagisse de lui-même et vite. Severus n’avait pas participé au repas du soir, il avait préféré diner seul dans sa chambre. Il ne voulait pas se retrouver à coté d’elle ni même croiser son regard. Aujourd’hui il avait tout fait pour l’éviter et ça avait marché. Ce soir, il n’était pas bien, il ressentait un manque mais faisait tout pour se concentrer sur autre chose…ses copies par exemple. Il avait passé des vacances abominables, il lui était impossible de se plonger dans un livre même si le contenu de celui-ci paraissait fort intéressant. L’image obsédante de Laetitia dans les bras du centaure ne le quittait pas une seconde. Il froissa une copie et la jeta rageusement à l’autre bout de sa chambre. Qu’avait il espéré hein ? Qu’Elle s’intéresse à lui ?...Mais voyons…personne ne s’intéresse à toi Servilus ! Il ferma les yeux et enfonça ses ongles dans la paume de sa main avec force…la chair meurtrie laissa échapper de minces filets de sang…Il soupira et se leva pour rincer ses mains. Dans la glace qui surplombait le lavabo, il resta un moment à observer son visage. Il était laid… Elle était belle…et puis trop de chose les séparaient… Au même moment, Laetitia regagnait sa chambre, elle était heureuse de retrouver ses élèves et ce sentiment était partagé. Malgré tout, elle n’arrivait pas à combler un espace vide dans son cœur. Pendant toutes les vacances, elle avait pensé à écrire à Severus et à tout lui raconter, mais au dernier moment, elle froissait la lettre et renonçait à en écrire une autre. Aujourd’hui, elle avait essayé d’aller à sa rencontre mais sans succès, le professeur des Potions disparaissait comme par enchantement. Laetitia avait fini par renoncer tristement mais elle ne voulait pas en rester là. - Professeur Majoly ? demanda une voix polie. - Oui ? répondit elle en se retournant. Le professeur Verneuil se trouvait maintenant face à elle. Comme à l’accoutumé, il était d’une élégance rare et se tenait droit comme un i. Il passa la main dans ses cheveux et lui lança un regard langoureux. - Chère collègue, excusez moi de vous déranger mais j’avais une question importante à vous poser. Laetitia soupira intérieurement, elle le trouvait très beau, très intelligent…mais s’ennuyait rapidement à ses cotés. Il lui manquait quelques chose…de la souffrance peut être ? De l’expérience surement ! - Oui je vous écoute Grégory ? En l’entendant prononcer son prénom au lieu du vouvoiement de rigueur, Grégory sut qu’elle ne lui résisterait pas…Remarque qu’y avait il de surprenant ? - Très bien Laetitia ! Dans ce cas voudriez-vous m’accompagner au Bal de la St Valentin ? - Pardon ? demanda-t-elle décontenancée. - Oui le bal vous savez bien ? Le bal du deuxième trimestre annoncé par le professeur Dumbledore ! - Oh excusez moi je n’avais pas compris ! répondit elle vaguement –il lui fallait trouver une solution rapidement pour ne pas accompagner le professeur Verneuil- tout à coup, il lui vint une idée qu’elle trouva brillante au premier abord. - Je suis désolée Grégory…mais j’ai déjà un cavalier ! dit elle avec un sourire désolé. - Je…Ah bon !... Et puis je connaitre le nom de celui qui a eut la chance d’être plus rapide que moi ? Les mots sortirent sans qu’elle puisse les retenir. - Il s’agit de…de…Severus Rogue, le professeur des Potions…continua t’elle comme si Grégory ne connaissait pas le professeur Rogue. - Ah je vois…dit il d’un air faussement content. Bon et bien, j’espère cependant que vous m’accorderez une danse ? - Oui bien entendu ! lui répondit Laetitia qui ne savait plus où regarder. Grégory la salua poliment avant de s’éloigner, mais il semblait vexé ou plutôt touché dans sa dignité. Le mois de janvier passa rapidement et un beau matin de février, Ron qui avait de plus en plus de mal à dormir -tellement sa conscience lui posait des problèmes- se leva aux aurores, s’habilla et sortit sans réveiller ses camarades. Machinalement, ses pas le menèrent jusqu’au lac. Il s’assit et ses pensées se perdirent dans les reflets azur des eaux tourmentées. Un bruit de pas le ramena à réalité, il eut juste le temps de sauter derrière un buisson et de voir passer le professeur Rogue. Celui-ci semblait se diriger vers un endroit précis et Ron entreprit de le suivre. Au bout de dix minutes de marche, il entendit le professeur prononcer quelque chose à voix haute et lorsqu’il s’avança pour continuer son chemin, un mur de broussaille épineux se referma sur le jeune homme qui poussa plusieurs cris de douleur. Severus sursauta et revint sur ses pas. Quelle fut sa surprise en découvrant le jeune Weasley coincé dans le mur de ronces. Sa première réaction fut de se mettre en colère mais devant l’air blasé du jeune homme, elle fit place au remord. Il prononça la formule libérant ainsi le rouquin qui tomba lourdement à terre. Ses cheveux étaient ébouriffés, son visage et ses mains étaient labourés de sillons sanguinolents mais il ne dit pas un mot. Les blessures physiques n’étaient rien comparées à ce qu’il ressentait au plus profond de lui. Il s’excusa auprès de Severus pour l’avoir suivi et dérangé, puis le remercia de l’avoir libéré du rideau épineux. Le professeur des Potions n’en revenait pas, le jeune homme, élève moyen voire médiocre dans sa matière, d’habitude timide et rougissant facilement paraissait las et désorienté. E quelques secondes, Severus se revit des années en arrière, lorsque bien souvent –trop surement- il arpentait le lac seul, sans amis, sans personne… - Mr Weasley ? Pour quelle raison me suiviez vous ? demanda-t-il plus doucement. Le jeune homme ne répondit pas…il baissa les yeux et s’éloigna tout en s’excusant une seconde fois. Severus sonda son esprit et ce qu’il y découvrit le rendit perplexe. Comment le jeune homme pouvait il penser que Lui… Severus… pouvait l’aider à trouver le courage d’inviter Miss Granger au bal de la St Valentin ? To be continued... | |
| | | laetitiamajoly Elève de Première Année
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| Sujet: chapitre XIV Suite !!! Jeu 14 Sep - 12:57 | |
| Chapitre XIV suite !
- Mr Weasley, je ne pense pas être la bonne personne concernant votre problème…Je n’ai jamais invité une …femme pour quoi que ce soit…Donc il vaudrait mieux vous adresser à un autre professeur ! Severus avait prononcé ces mots de façon très calme mais on décelait dans sa voix une pointe amère de tristesse. Ron s’arrêta brusquement face à cette confidence du professeur des potions. Il fit volte face et le dévisagea sans le croire une seconde. Severus eut un petit rire et s’adossa contre un gros saule pleureur face au lac. Il continua presque pour lui. - A votre place, je n’hésiterais pas une seconde. Si j’éprouvais des sentiments sincères à l’égard du jeune femme, je prendrais mon courage à deux mains et j’irais lui demander de m’accompagner au bal ! - Mais comment … ? - Mr Weasley ! Arrêtez de vous poser autant de questions et aller la voir ! Dans le meilleur des cas, vous serez content tout les deux, dans le pire des cas, vous aurez eu au moins le courage d’affronter vos sentiments et vous pourrez en être fier ! Le ton employé par Severus était direct et Ron lui fut reconnaissant de cette franchise. Il remercia Severus et partit bien décidé à inviter Hermione. Severus contempla longuement la surface argentée du lac puis décida en soupirant de retourner en direction de Poudlard. Il avait complètement oublié ce satané bal…Qui accepterait de l’accompagner ? Il maudit le professeur Dumbledore et sa nouvelle règle concernant l’accompagnement obligatoire des élèves comme des professeurs. Arrivé dans sa salle de cours, il s’assit à son bureau et posa sa tête dans ses mains. Il ne l’entendit pas arriver et sursauta au son de sa voix. - Bonjour Severus ! lui dit-elle gentiment. - Que me voulez vous professeur Majoly ? lui répondit-il sur la défensive. Elle lui expliqua qu’elle venait le voir à propos du Bal de la St Valentin, le professeur Dumbledore organisait une réunion avec tous les professeurs afin de faire un point sur cet évènement et comme Severus n’était pas présent hier soir au diner lorsque ce sujet avait été évoqué, elle avait cru bon l’en informer de vive voix. Severus la remercia d’un mouvement de tête, puis attrapant un paquet de copie lui fit comprendre qu’il désirait être seul. Laetitia comprit qu’il ne voulait pas lui parler et s’éloigna rapidement vers la sortie. Arrivée au seuil de la porte, elle se décida à lui poser la question pour laquelle elle était venue le trouver. - Je…Vous avez trouvé une cavalière ? Se risqua-t-elle. Severus lui lança un regard noir et se levant doucement, s’approcha d’elle assez prés pour qu’elle puisse lire tout son mépris sur son visage. - C’est très gentil de vous inquiéter pour moi CHERE COLLEGUE…et bien si vous voulez tout savoir, la réponse est NON, je n’ai pas trouvé de cavalière…et je n’en ai pas besoin ! Je ne vous poserais pas la question puisque la réponse vous concernant est évidente… je vous souhaite une bonne soirée…à vous et à votre cher et tendre à quatre pattes ! Laetitia serra les dents et lui administra une gifle d’une force impressionnante, la marque de ses doigts apparut sur la joue de Severus très rapidement faisant un contraste entre la pâleur de sa peau et le rouge de la brûlure dut à la gifle. Au même moment, une douleur lancinante les saisit tout les deux les obligeant à se courber. Severus porta la main à sa joue pendant que Laetitia se relevait péniblement. Elle ne lui jeta même pas un coup d’œil et partit dignement. Pendant ce temps, les élèves déjeunaient tranquillement dans la grande salle. Harry s’inquiétait de ne pas encore avoir vu Ron et surtout du fait que celui-ci s’était levé aux aurores, chose rarissime. Au même moment, Neuville l’aperçut se dirigeant d’un pas décidé vers la table. Ils se retournèrent tous en même temps dans la direction que Neuville leur indiquait sauf Hermione qui paraissait perdue dans ses pensées. Elle fut surprise lorsqu’il posa ses mains sur ses épaules et qu’il prononça son prénom d’une voix sure. - Hermione, il faut que je te parle ! Je…je suis un idiot…mais il n’y a qu’une seule personne que j’ai envie d’inviter et d’accompagner à ce Bal et… c’est…TOI ! Je sais très bien que tu as déjà un cavalier mais… Il n’eut pas le temps de continuer, Hermione s’était levée d’un bond et jetée dans ses bras, des larmes de bonheur brillant au coin de ses yeux. - Espèce d’idiot ! Tu en as mis du temps pour me faire ta demande ! Et ma réponse est…OUIIII ! lui dit-elle avec un grand sourire. Ron fou de joie la serra contre lui sous les applaudissements de ses camarades qui n’en revenaient toujours pas. Il plongea son regard dans celui d’Hermione et lui dit qu’il n’avait pas usé d’une quelconque potion pour venir la trouver et lui faire sa demande. Elle lui sourit tendrement et répondit qu’elle le savait et qu’il n’avait pas besoin de se justifier. Le reste de l’après midi passa joyeusement et les visages radieux d’Hermione et de Ron y furent pour beaucoup. Laetitia réfléchissait dans sa chambre sur ce qui c’était passé entre Severus et elle quelques heures auparavant. Elle était désemparée…elle l’avait giflé avec une violence impressionnante…mais il le méritait après tout. Firenze était son meilleur ami et elle ne supportait pas que quelqu’un eut des propos méprisant à son égard. Pourtant, ce geste lui avait couté…elle ne voulait pas qu’ils aient ce genre de relations houleuse. La cloche sonna six heures, la réunion allait commencer et elle ne voulait pas être en retard. Lorsque Laetitia pénétra dans le bureau du professeur Dumbledore, Fumseck vint se poser sur son épaule et posa son bec contre sa joue. Elle caressa le phénix, salua les professeurs présents et s’assit sur une chaise libre. Elle fit rapidement le tour de la table que présidait Albus et se rendit compte qu’il manquait un professeur... Elle tenta de se mêler à la conversation mais ses pensées voguaient vers une seule personne et Albus s’en rendit compte. - Il ne manque plus que le professeur Rogue pour que nous puissions commencer la réunion ! Il avait à peine prononcé ces mots que la porte s’ouvrit laissant apparaitre Severus. Il s’excusa froidement et pris la seule place disponible qui restait et qui se trouvait à coté de Laetitia. Toutes les personnes présentes ne furent pas s’en remarquer la trace rouge sur sa joue pâle qu’il avait tenté de camoufler… mais pas tant que ça finalement. Laetitia se sentit rougir à la vue de la marque que sa main avait laissée sur le visage de Severus et n’osa pas défier le regard d’Albus qui pesait sur elle. Il y eut un moment de silence mais Minerva Mac Gonagall le rompit rapidement en indiquant le but de la réunion. Le professeur Dumbledore la remercia et pris la suite. Une heure après qu’il eut donné toutes les instructions concernant le bal aux professeurs, il posa la question à laquelle Severus souhaitait tant échapper. - Très bien Mesdames, Messieurs, maintenant que nous somme d’accord sur tous les points concernant le bal de la St Valentin, je voudrais noter le nom des personnes vous accompagnant à cette soirée. Le professeur Dumbledore fit rapidement le tour de la table et lorsqu’il ne resta plus que Severus et Laetitia, il marque une petite pause ne sachant lequel interroger en premier. Severus pria secrètement pour qu’il ne l’interroge pas en premier afin de trouver une solution dans les secondes restantes et pour se donner une certaine contenance entreprit de se servir une tasse de thé. Laetitia gonfla ses poumons et regarda Albus droit dans les yeux l’invitant ainsi à lui poser la question fatidique. - Professeur Majoly ? Puis je connaitre le nom de votre cavalier ? Il y eut quelques secondes de silence, pendant lesquelles Severus prononça machinalement dans sa tête le nom du Centaure d’une voix mielleuse. Un sourire apparut sur le visage de Laetitia qui lisait parfaitement les pensées de Severus puisque celui-ci n’avait pris aucune précaution… - Oui bien sur professeur Dumbledore, je serais accompagnée du …professeur Rogue ! répondit elle d’un ton joyeux. Sous le coup de l’émotion, Severus renversa la moitié de sa tasse sur la table, mais personne ne sembla le remarquer tant l’étonnement se lisait sur l’ensemble des visages de l’assistance. Enfin… si on ne compte pas le professeur Verneuil qui se contenta d’afficher un air qui se voulait indifférent. Albus toussota afin de ramener un peu d’ordre et reprit la parole. - Très bien, dans ce cas je dispense le professeur Rogue de répondre à cette question et je vous libère... Dit-il d’un air amusé. Tous les professeurs sortirent sauf Severus qui semblait figé sur sa chaise. Laetitia attendit que les professeurs se soient dispersés dans les couloirs et retourna dans le bureau d’Albus. Elle s’approcha de Severus et posa sa main sur son épaule, il frissonna sous la douce chaleur du contact de sa main mais ne broncha pas. - Je n’ai pas besoin de votre pitié, professeur Majoly… - De quelle pitié parlez-vous ? Je n’avais pas de cavalier, vous n’aviez pas de cavalière…j’ai pensé que ce serait une bonne idée voila tout ! - Ce n’était pas… Laetitia ne le laissa pas finir, le bal était dans deux jours et elle fixa l’heure de rendez vous à dix neuf heure trente dans le hall de la salle de réception. Elle ôta sa main presque à regret de l’épaule de Severus mais remarqua avec plaisir que celui-ci ne s’était pas dégagé de celle-ci. - Bonne soirée Severus ! Nous nous verrons peut être au diner…sinon à dans deux jours ! Lui lança-t-elle d’une voix douce. Il ne répondit pas mais ce n’était pas grave, Laetitia sentait au plus profond de son cœur qu’il était content même s’il ne le montrait pas. Après le diner -auquel il avait participé cette fois- Severus semblait s’être déridé. Il avait passé un bon moment à discuter avec le professeur Dumbledore puis il avait pris part à pratiquement toutes les conversations. Les professeurs qui connaissaient Rogue depuis longtemps n’en revenaient pas de ce changement de comportement mais étaient néanmoins ravis de pouvoir profiter des grandes connaissances de ce dernier. A plusieurs reprises, son regard croisa celui de Laetitia et au même moment il se sentait envahit par un sentiment de bien être. Un peu plus tard alors qu’il allait regagner sa chambre, il fut interpellé par le professeur Verneuil. - Chapeau mon vieux ! Lui lança-t-il avec toute l’arrogance de sa jeunesse. Vous avez été plus rapide que moi sur ce coup la ! J’espère néanmoins que me laisserez une danse ou deux avec le professeur Majoly. Severus se rembrunit aussitôt. - Le professeur Majoly est libre de choisir avec qui elle souhaite danser. Répliqua t’il froidement avant de tourner les talons et de disparaitre dans la pénombre d’un couloir. Plus rapide ? Qu’avait il voulu dire par là ? | |
| | | laetitiamajoly Elève de Première Année
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| Sujet: Chapitre XV- E comme explication ou comme ENAMORENTO. Ven 15 Sep - 14:49 | |
| Chapitre XV- E comme explication ou comme ENAMORENTO.
Le cours de métamorphose ne se déroulait pas comme à l’accoutumée et Minerva Mac Gonagall ne savait plus quel ton adopter afin de ramener un peu d’attention sur le sujet du jour. Les élèves n’étaient pas désagréables, mais ils passaient leur temps à soupirer ou à regarder par les fenêtres d’un air songeur. Même Miss Granger –pourtant sa meilleure élève- semblait ailleurs et ne parvenait pas à transformer sa bave de crapaud en blanche colombe. Minerva leva les yeux au ciel exaspérée et se rassit à son bureau. La St Valentin occupait les pensées des élèves en permanence depuis une semaine et il était difficile de trouver un sujet qui puisse rivaliser avec le bal. Alors qu’elle se résignait à corriger des copies de deuxième année, une voix perça le silence de la classe. - Professeur ? Pouvez-vous nous parler de l’Enamorento ? Minerva sursauta et ajusta ses lunettes sous l’effet de surprise. Comment se pouvait-il qu’elle soit au courant ? Aurait-elle surpris une conversation du professeur Dumbledore ? Non c’était impossible ! Devant l’air surpris de son professeur, Hermione bien décidée à en savoir un peu plus que le peu qu’elle avait découvert, avança des arguments concluants. Après tout Enamorento venait du mot Amour et demain à Poudlard on s’apprêtait à célébrer la fête de l’amour…C’était donc d’actualité. Le professeur Mac Gonagall vaincu par la détermination de son élève mais aussi soulagée de trouver un terrain favorable à l’attention de sa classe, pris un air résigné et entama une longue explication. - Il y a bien longtemps, une caste de sorciers appelés les Bonaventuriens firent une prophétie qui ne fut jamais réalisée. Cependant pour que personne n’oublie cette prophétie, ils la divisèrent en trois parties et l’inscrivirent à trois endroits différents de façon à ce qu’il en reste toujours une trace et que celle-ci puisse traverser les temps sans se perdre. Ils utilisaient une langue peu étudiée et fort complexe : la… - Symbolique ancienne…Murmura Hermione dans un souffle. - Que dites-vous Miss Granger ? demanda le professeur Mac Gonagall en haussant les sourcils. - Rien professeur ! Je me demandais seulement si on avait connaissance des endroits où était inscrite cette prophétie et surtout ce qu’elle annonçait ! - Et bien… continua Minerva devant une trentaine de paires d’yeux fixés sur elle, on sait par exemple qu’une partie de la prophétie est inscrite sur un des murs de l’école de Durmstrang. Nous supposons que les deux parties manquantes se trouvent à Poudlard et à l’académie de Beaux Bâtons. - Vous supposez ? Vous voulez dire que vous ne savez pas où elles se trouvent vraiment ? demanda Lavande Brown. - C'est-à-dire que très peu de sorciers accordaient de l’importance aux prophéties des Bonaventuriens et à celle ci en particulier. Le temps a fait son travail et le secret de la prophétie est tombé aux oubliettes…emportant avec lui les derniers Bonaventuriens ! Se défendit Mac Gonagall. Ils étaient peu nombreux et…comment dire…spéciaux. Ils ne se mélangeaient guère à la communauté et n’observaient que leurs propres règles. Le ministère n’ayant pas d’argument valable pour les bannir, ils ont été exclus et cantonnés en un endroit précis. C’était pour la plupart, des sorciers et sorcières très puissants, la fondatrice de Poufsoufle –Rowenna Serdaigle- était une des leurs. Ils avaient des visions individuelles et communes qu’ils tentaient d’expliquer mais personne n’y faisait attention et on les traitait de marginaux. Un soir cependant, ils eurent tous la même vision…une vision atroce. Le mal envahissait la communauté des sorciers et anéantissait tout sur son passage…Il ne régnait plus qu’un profond silence et les ténèbres étaient partout… Le regard de Minerva se fit lointain jusqu’à tomber dans le gouffre du passé. Elle cligna des yeux face à une lumière d’une forte intensité et lorsqu’elle les rouvrit, elle avait six ans et était assise sur un petit fauteuil face à sa grand-mère paternelle Miranda Mac Gonagall.
- Grand’ ma ! Raconte-moi encore l’histoire de la prophétie de l’Amourento ! demanda t’elle d’une petite voix fluette mais déjà persuasive. Grand’ma sourit à la fillette et posa le livre qu’elle était en train de lui lire. - Je vois que cette histoire est la seule qui te plaise vraiment Minerva. C’est au moins la huitième fois que tu me demandes de te la raconter. Et puis ce n’est pas la prophétie de l’Amourento mais la prophétie de l’Enamorento. - Oui Enamorento c’est ça Grand’ma ! Raconte encore s’il te plait ! - Très bien…Il y a très longtemps de ça - je n’étais pas née et tout comme toi en ce moment c’est de ma grand mère que j’ai eu vent de cette histoire- vivait un groupe de sorciers appelés Bonaventuriens. Ils avaient tous de grands pouvoirs et étaient très puissants, mais ils ne se mélangeaient guère au reste de la population sorcière et vivaient de façon plutôt marginale. Un beau matin, l’un d’entre eux -facilement reconnaissable grâce au signe de distinction de leur appartenance à la caste Bonaventurienne tatoué sous leur avant bras- fut retrouvé pendu à l’entrée de la ville de Hillbox Hollow. Il tenait dans sa main un bout de parchemin avec une écriture inconnue alors. Le ministère décida d envoyer des Aurors interroger les Bonaventuriens dans le camp où ils vivaient, mais à leur arrivée, le camp était désert et un des bourrasques balayaient leurs effets personnel dans la poussière et la terre. On aurait dit qu’une tempête était passée par là et avait tout dévastée. Le Ministère classa l’affaire sans suite et on entendit plus parler des Bonaventuriens pendant un certain temps. Des années après, on retrouva le corps d’une femme au fond d’une rivière en Russie, elle tenait elle aussi entre ses mains un bout de parchemin avec une écriture similaire à celle du parchemin trouvé entre les mains du Bonaventurien mort par pendaison. En regardant de plus prés, les agents du Ministère se rendirent compte que les deux morceaux s’assemblaient parfaitement et que l’écriture correspondait. Ils en conclurent que la femme était également une Bonaventurienne et de nouveau on classa l’affaire sans suite. Cependant certaines personnes haut placés au ministère s’intéressèrent de plus prés au parchemin et tentèrent d’élucider le mystère des Bonaventuriens. Ce fut un échec total. Les choses commencèrent enfin à bouger lorsque l’on retrouva le troisième corps en France et avec lui le troisième et ultime morceau de parchemin manquant. Il fut impossible d’élucider les causes de ces morts mystérieuses. Le Ministère lança un appel pour retrouver les membres restants des Bonaventuriens et toutes sortes d’avis de recherche envahirent les villes petit à petit. Pendant dix ans ce fut le silence complet, mais un jour, une femme arriva au Ministère en très mauvais état. On voulut l’envoyer de toute urgente à Ste Mangouste mais elle refusa en expliquant dans un faible souffle qu’elle avait une révélation de grande importance à faire au ministre de la magie et que celle ci concernait la disparition des Bonaventuriens. Le ministre fut prévenu aussitôt et arriva aussi rapidement que possible au chevet de la femme. Elle s’appelait Calista Norwood, c’était une des dernière Bonaventurienne en vie et elle n’avait que très peu de temps devant elle. Elle raconta qu’un soir, il y a bien longtemps, les Bonaventuriens avaient eu une vision commune qui les avaient assez effrayés pour qu’ils prennent la décision de se séparer en trois groupes et de disparaitre à travers trois pays : l’Angleterre, le France et la Russie. Cette vision était en réalité une prophétie de la plus haute importance et l’avenir de la paix dans la communauté des sorciers en dépendait. La vision représentait les Ténèbres… Les Ténèbres envahissant tout sur leur passage et le mal se rependant à une vitesse phénoménale. Il ne régnait plus que tristesse et désolement dans les villes désertes. Les écoles étaient fermées aux sorciers n’étant pas de source dite pure et on ne pratiquait plus que de la magie noire. Les prisons quand à elles, étaient bondées d’innocents dont les cris terrorisés n’indiquaient que trop bien les souffrances et châtiments dont ils étaient les objets… c’était la fin de tout, il n’y avait plus d’espoir… puis tout d’un coup, une lumière aveuglante balayait les Ténèbres comme par enchantement. Pour l’ensemble des Bonaventuriens la vision s’arrêta là, mais elle continua pour le plus jeune membre qui se mit à parler haut et fort. Il indiqua que le mal serait vaincu par l’amour qu’un homme et une femme éprouveraient l’un pour l’autre. Ces deux êtres seraient plus puissants que la normale mais ils n’en sauraient rien. De l’amour qu’ils se porteraient naitrait le pouvoir absolu de l’Enamorento contre lequel le mal ne peut rien… La femme demanda à ce qu’on lui apporte le parchemin reconstitué et donna aux personnes présentes autour d’elle la traduction exacte. Le ministre lui demanda si on savait quand est ce que ce cataclysme allait se produire mais la femme ne put lui donner de réponse et se contenta d’hocher la tête négativement. Elle disait que les agents du Mal avaient déjà commencés leurs sales besognes en tuant les uns après les autres les détenteurs de la prophétie de l’Enamorento –autrement dit tous les Bonaventuriens- et que c’est pour cette raison que les survivants se protégeaient en se mélangeant à la communauté de façon à ce qu’on perde leur trace. Il restait très peu de Bonaventuriens mais le secret de la prophétie serait -grâce à eux- toujours protégé. Elle agrippa la main du ministre en tremblant et prononça d’une voix qui semblait sortir d’outre tombe - IL FAUT ABSOLUMENT PROTEGER LES ELUS ! CE NE SONT PAS DES ETRES COMME LES AUTRES, PRIVES D’AMOUR PATERNEL POUR LA FEMME ET MATERNEL POUR L’HOMME, ILS ONT ENFOUIS LEURS SENTIMENTS SOUS UNE CARAPACE SOLIDE COMME UN ROC...MAIS ENSEMBLE ILS LIBERERONT UN AMOUR SI PUISSANT QU’IL NOUS SAUVERA TOUS ! Je vous en prie il faut me croire, c’est une question de… Elle ne put terminer sa phrase, un spasme violent la secoua soudainement et lorsque sa tête retomba sur l’oreiller, elle s’était éteinte à tout jamais. A la suite de cet évènement, le ministre mis en place une sorte de milice sorcière secrète afin de ne pas inquiéter la communauté, mais les années passèrent et rien de ce qu’avait prédit la femme ne se passa. Certes, il y eut comme toujours des duels et des heurts entre les sorciers se disant de Sang purs et les sorciers issus d’un ou des deux parents moldus mais pas de guerre ou autre chose que le ministère ne puisse pas entraver d’une manière ou d’une autre. Avec les années, on ne fit plus aucun cas de cette prophétie, mais les personnes présentes autour de cette femme et qui avait tout entendu de cette histoire la racontèrent à leurs conjoints, à leurs enfants qui la racontèrent à leur tour à leurs enfants et ainsi de suite. Finalement l’histoire de la prophétie de l’Enamorento ne s’est jamais perdue grâce à cette chaine humaine mais le seul intérêt qu’on lui porte c’est que c’est une histoire qui plait aux enfants et aux amoureux ! Finit Grand’ma sur un ton empli de douceur. - Grand’ma ? Qui sont ces deux élus ? Miranda eut un sourire bienveillant et répondit à sa petite fille qu’il n’avait été donné aucun nom et qu’après bien des recherches infructueuses, le ministère avait décidé de clore le sujet. Minerva sur son petit fauteuil d’enfant ferma les yeux et se mit à penser qu’elle était l’élue et qu’elle sauvait le monde des sorciers…
- Professeur Mac Gonagall ? Minerva ouvrit les yeux et mis quelques secondes avant de réaliser qu’elle était dans sa classe et entourée de ses élèves de sixième année. - Oui où en étais-je ? demanda t’elle en s’adressant à Ronald Weasley qui se trouvait prés d’elle. - Vous parliez de la vision commune des Bonaventuriens concernant l’invasion du Mal et des Ténèbres sur notre communauté. Minerva leur raconta à son tour ce que sa grand-mère lui avait appris à ce sujet des années auparavant et observa avec plaisir que cette histoire plaisait énormément aux jeunes gens. - Professeur ? demanda Hermione lorsqu’elle eut terminée. Est-ce qu’Harry pourrait être un des élus ? Il y eu une minute de silence dans la classe et tous les regards convergèrent vers Harry qui gratifia Hermione d’un coup d’œil assassin. - Je…enfin…vous savez ce n’est qu’une histoire Miss Granger et je ne pense pas que l’on puisse lui accorder une once de véracité. Depuis des siècles, il ne s’est jamais rien produit de ce qui avait été prédit et… - Peut être mais si c’était vrai, pensez vous qu’Harry pourr… - Non ! La coupa Minerva. Bien que je ne doute pas de la puissance des pouvoirs de Mr Potter, la prophétie indiquait que l’élu masculin aurait manqué d’amour maternel, hors Mr Potter était fortement aimé de sa mère…Elle eut un regard compatissant à l’attention d’Harry mais voyant le malaise du jeune homme, elle mit fin à la conversation et leur demanda de reprendre leur exercice. C’est le moment que choisit la cloche pour mettre fin au cours de métamorphose. Une fois dans le couloir, Harry demanda à Hermione ce qui l’avait poussée à dire une telle ânerie. Celle-ci vexée lui expliqua que ce n’était pas une « ânerie » mais peut être la vérité car après tout Voldemort représentait le mal et Harry était le seul à l’avoir vaincu enfin presque, puisqu’il avait pu en réchapper très affaibli. Il manquait l’autre personne, la femme, l’élue… celle avec qui Harry viendrait à bout du mage noir. - Mais enfin Hermione ! Ne me dit pas que tu crois à cette histoire ? Ce ne sont que des sornettes et même le professeur Mac Gonagall le pense ! S’insurgea Ron. - Je suis d’accord avec Ron. Répondit Harry un peu agacé et désirant mettre un terme à cette conversation. Hermione fronça les sourcils, haussa les épaules et tourna le dos aux deux garçons. Harry et Ron se regardèrent et en un clin d’œil se placèrent de chaque coté d’Hermione en passant un bras au dessus de ses épaules et en déposant un gros baiser sonore sur chaque joue de la jeune femme. Le résultat ne se fit pas attendre, ils éclatèrent de rire en même temps et Hermione finit par reconnaitre qu’elle se trompait surement et que cette histoire de prophétie n’était qu’une foutaise… | |
| | | laetitiamajoly Elève de Première Année
Nombre de messages : 84 Age : 46 Localisation : Sud de la France Date d'inscription : 29/08/2006
| Sujet: Chapitre XVI – En attendant le bal… Ven 15 Sep - 14:57 | |
| Chapitre XVI – En attendant le bal…
Ses copies corrigées, Severus décida d’aller se reposer un peu dans sa chambre avant sa prochaine et dernière heure de cours. Il avait passé une…bonne journée. Il n’aurait jamais imaginé pouvoir dire ça un jour et encore moins l’espérer. Il ôta sa robe de sorcier et s’allongea un moment sur son lit. Les élèves n’étaient pas comme d’habitude, ils avaient l’air plus intéressés, plus attentifs, moins apeurés…A moins que ce ne soit lui qui ne soit pas comme d’habitude ? Depuis qu’il avait appris -d’une façon certes plutôt radicale- qu’il serait le cavalier de Laetitia lors du bal de la St Valentin, il se sentait …comment dire ?...plus léger, moins énervé ! Il avait remarqué un changement d’attitude du coté de ses collègues enseignants, en effet ceux-ci recherchaient sa présence et tout au long de la journée, il avait été sollicité voire même dérangé pendant ses cours. Il y a quelques temps de cela c’était à peine si on lui adressait la parole sauf pour le saluer et la encore il sentait plus une forme d’obligation que de respect. Tout avait tellement changé depuis qu’il avait démasqué Laetitia. Les choses s’enchainaient à une vitesse phénoménale et un tourbillon de sentiments inconnus venait semer la pagaille dans le corps -et l’esprit- bien (trop) ordonné de Severus. Demain, il accompagnerait la plus belle femme qu’il n’ait jamais vu à un bal…LUI SEVERUS ROGUE…lui le solitaire caverneux et renfrogné…c’était à se demander s’il ne rêvait pas. Des bals, il en avait fait depuis le début de sa carrière à Poudlard…mais toujours seul. Il n’avait dansé que de rares fois et toujours avec la même personne…le professeur Mac Gonagall. Il sentait bien qu’elle s’en faisait une obligation et cela le mettait en rage mais il ne trouvait jamais le courage de lui refuser une valse. Mais cette fois, tout serait différent et pour la première fois de sa vie il se mit à voir les choses sous un autre angle…un angle clair…très clair.
- Bellatrix tu as bien compris ? demanda d’une voix impérieuse Lord Voldemort. - Oui Maitre ! Répondit-elle en s’inclinant face au Seigneur des Ténèbres. Elle devait s’introduire à Poudlard de n’importe quelle manière afin d’analyser les failles de Dumbledore. Sa disparition d’Azkaban n’avait pas encore été remarquée et le ministère n’était donc point sur ses gardes. La communauté sorcière coulait des jours heureux s’attendant du jour au lendemain à voir apparaitre dans la Gazette : La découverte du Seigneur des Ténèbres par les Aurors et son jugement immédiat devant le Magenmagot… ou bien encore : La défaire et la mort du Mage noir face aux Aurors…Bellatrix plissa les yeux et un frisson de haine la parcourut littéralement de la tête aux pieds. Elle détestait tous ses imbéciles du ministère et espérait les tuer de ses propres mains une fois le pouvoir de son Maitre rendu à son apogée. Mais avant de les tuer, elle avait un compte à régler avec un….TRAITRE ! Le visage de Severus apparut devant ses yeux mais elle le chassa d’un mouvement de main furieux. - Nous nous occuperons de lui en temps voulu ne t’inquiète pas ! lui assura Lord Voldemort devinant que trop bien ses pensées. En attendant concentre toi et ne me déçois pas surtout ! Il lui tendit une louche remplie d’un liquide jaune doré fumant et bouillonnant férocement. La peur étreignit Bellatrix l’espace de quelques secondes mais elle craignait plus encore la colère du maitre. Elle s’approcha et bu le contenu de la louche. Le liquide était brûlant et sous la douleur elle porta les mains à sa gorge, mais ce n’était rien comparé à ce qui suivit. Elle eut l’impression qu’on lui déchirait les entrailles et qu’un corps à l’intérieur du sien grandissait et tentait de sortir de son enveloppe charnelle par tous les moyens…elle s’évanouit sans un cri. Lorsqu’elle reprit connaissance, elle était étendue dans une clairière bordée au loin par un petit torrent. Elle se releva péniblement et parcouru les quelques mètres qui la séparaient du ruisseau. Elle y plongea ses main et la fraicheur de l’eau lui procura un bien être immédiat, elle décida alors de se rafraichir le visage mais l’image que celui-ci lui renvoya en reflet dans le cours d’eau la laissa sans voix pendant plusieurs minutes. La potion avait fonctionné, elle était toujours Bellatrix mais le corps qu’elle habitait était celui d’une autre. Le maitre n’avait pas choisi un corps au hasard, le visage qui se reflétait dans l’eau était magnifique bien que très sophistiqué, des traits fins encadrait un visage à la peau claire et éclairé par d’immenses yeux vert émeraude. La corpulence de la jeune femme était parfaite et elle était vêtue très élégamment. - Alors es tu satisfaite ? Persiffla un serpent de taille raisonnable qui se trouvait non loin d’elle. - Maitre c’est…C’est PARFAIT ! Dit-elle d’un ton convaincu en lissant ses long cheveux noir qui eux étaient restés les mêmes. Avec cette apparence tout le monde n’y verra que du feu et pénétrer dans le château sera d’une facilité déconcertante ! Elle éclata d’un rire cristallin et se releva. Il lui donna quelques recommandations et disparut. Bellatrix se mit en route et se dirigea d’un pas sur vers un petit sentier rocailleux. Une centaine de mètres plus tard, elle l’aperçut et un éclair de vengeance passa dans ses yeux. Pré au Lard-trois kilomètres, indiquait le panneau planté en bordure du sentier. Elle transplana jusqu'à une ruelle sombre du village, ses pouvoirs étaient intacts et un éclair de satisfaction passa dans son regard. Elle fit apparaitre une valise imposante, s’en saisit et se rendit tranquillement vers l’hôtel le plus proche. Comme elle se trouvait à mi-chemin du bar Des Trois Balais et de l’Hôtel Nuit-Tranquille, un jeune homme l’accosta poliment lui proposant de l’aider à porter sa valise jusqu’à son hôtel. Il était beau comme un dieu et Bellatrix ne fut pas insensible à son charme. Avant même d’avoir pu lui répondre, il se saisit de la valise et l’escorta. Une fois sa chambre réservée et ses effets personnels pris en charge par l’elfe de maison, l’homme lui proposa de lui offrir une bierraubeurre au Trois Balais et elle accepta dans un sourire éclatant. Ils discutèrent de tout et de rien puis l’homme lui apprit qu’il était professeur d’Histoire de la Magie au grand collège de Poudlard. Sous l’effet de cette annonce Bellatrix faillit s’étouffer mais elle masque cela avec une toux due à une allergie passagère. Soudain une vois féminine se fit entendre derrière Bellatrix. - Et bien Grégory, tu ne me présentes pas ta nouvelle amie ? Le jeune homme ne parut même pas gêné, il se leva pour faire les présentations mais s’aperçut rapidement qu’il ne connaissait même pas le nom de sa charmante interlocutrice. Heureusement, Bellatrix fut plus rapide, elle se leva et tendit la main à la jeune femme aux courbes généreuses qui lançait un regard assassin au jeune homme. - Enchanté, Trixie Bel’Ange. L’autre femme lui serra la main à contre cœur et vint se placer le plus prés possible de Grégory. Celui-ci parut contrarié mais ne dit pas un mot. - Chéri, à quelle heure viens tu me chercher pour le bal de la St Valentin demain ? Minauda-t-elle. - Je te l’ai déjà dit…dix neuf heures trente ! répondit-il agacé. Elle n’eut pas le temps de répondre que le barman l’interpella rudement. - Elvira ! Trois whiskeys pur feu pour la table quatre ! Elle se leva et jeta un regard meurtrier au barman. - J’arrive Tom ! Pas la peine de crier ! Elle adressa un sourire conventionnel à Bellatrix et caressa le visage de Grégory langoureusement avant de s’éloigner en ondulant des hanches. - Je ne savais pas qu’il y avait un bal demain à Pré au Lard ? Dit Bellatrix en rompant le silence gêné qui s’était établi entre eux deux. Il lui expliqua que ce bal n’aurait pas lieu au village mais dans l’enceinte du château de Poudlard et devant l’air déçu de la jeune femme il murmura quelque chose qui ressemblait à de l’amertume de ne pas l’avoir rencontré plus tôt. Elvira l’interpella alors du fond de la taverne. Il soupira exaspéré et s’excusant poliment alla la rejoindre. Pendant ce temps, l’esprit de Bellatrix réfléchissait à toute allure, il fallait absolument qu’elle accompagne Grégory à ce bal au lieu de l’autre potiche qui lui servait de petite amie provisoire. Elle commanda deux autres bierraubeurres et vérifiant que personne ne regardait dans sa direction, elle vida le contenu d’une petite fiole qu’elle avait fait apparaitre dans l’un des verres. Grégory la rejoignit rapidement et tout en lui expliquant qu’il serait ravi d’être son guide durant la durée de son séjour se saisit de son verre et trinqua avec la jeune femme à leur rencontre. | |
| | | laetitiamajoly Elève de Première Année
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| Sujet: Chapitre XVI Suite... Ven 15 Sep - 14:57 | |
| Chapitre XVI Suite...
Laetitia se trouvait devant l’entrée du bureau d’Albus Dumbledore depuis cinq bonnes minutes, tentant désespérément de se remémorer le mot de passe. Après avoir essayé les noms les plus fantaisistes qu’elle ait pu trouver et tous les noms de bombons qu’elle connaissait, elle finit par se rendre à l’évidence… cela ne servait à rien de continuer. - Allez s’il te plait ouvre toi ! Murmura-t-elle agacée. La gargouille masquant l’entrée du bureau demeurait immobile comme pour lui tenir tête. Laetita lui tira la langue et vérifiant que personne ne pouvait la voir, ferma les yeux et se concentra. Presque immédiatement, dans un craquement sonore, la gargouille s’effaça devant la jeune femme. Avec un sourire vainqueur, elle s’engagea dans le passage et descendit rapidement l’escalier en colimaçon. Il régnait une ambiance particulière dans l’antre du professeur Dumbledore, des grimoires imposants côtoyaient toutes sortes de gadgets magiques plus farfelus les un que les autres. Que de bons souvenirs lui rappelait cet endroit… - Je vois que tu ne perds pas les bonnes habitudes !... Pourtant l’entrée de mon bureau est protégée par un sort très puissant… Laetitia rougit, le directeur de Poudlard se livrait à une de ses distractions favorites. Il était de dos et elle voyait parfaitement le fil argenté reliant ses souvenirs à sa baguette plonger dans sa pensine, il répétait ce geste plusieurs fois inlassablement. - Je suis désolée Albus, je ne me souvenais plus du mot de passe… - Bombons à frisouille ! Répondit-t-il sans se retourner. Il ôta un dernier souvenir de sa tête et posa ses deux mains sur le rebord de la pensine. - Approche Laetitia ! Lui dit-il doucement. La jeune femme s’exécuta et vint se placer à ses cotés. Que vois-tu quand tu regardes la pensine ? - Je vois vos souvenirs Albus mais… Il se retourna, posa ses mains ridées sur les épaules de Laetitia et lui adressa un sourire bienveillant. - Bien sur que tu vois mes souvenirs…même si pour cela tu n’as pas besoin de regarder dans ma pensine… A ce moment là, elle tourna les yeux vers la pensine et regarda les derniers souvenirs que Dumbledore avait déposés. Ce qu’elle vit lui mit les larmes aux yeux et elle ne put s’empêcher de poser encore une fois la question à laquelle elle n’obtenait jamais de réponse satisfaisante - Pourquoi m’avez-vous tenue éloignée de vous lorsque Voldemort faisait couler le sang des innocents…J’aurais pu vous aider, j’aurais pu… - Je sais ! lui répondit-il doucement. Mais c’était les ordres…ce n’était pas le moment… - LE MOMENT ? LES ORDRES ? Mais enfin Albus, de quoi parlez vous !!! Des enfants comme Potter, Granger, Weasley n’ont pas eu ce choix et ce n’était que des enfants…face au pire monstre de l’histoire de la magie…pendant que moi à l’autre bout du monde je souffrais le martyr de ne pas pouvoir être à vos cotés et me battre dignement… En disant cela ses mâchoires se contractèrent et elle dut faire en effort surhumain pour empêcher tous les objets qui se trouvaient dans la pièce d’éclater en mille morceaux. Les étagères se mirent à trembler, des livres se mirent à voltiger dans les airs et Fumseck poussa un cri déchirant. Dumbledore ne semblait pas affecté par ce qui se passait sous ses yeux, il se contentait de regarder Laetitia d’un air doux. Il connaissait l’étendue de ses pouvoirs et savait très bien qu’elle aurait pu détruire le château par sa seule pensée. Laetitia se ressaisit rapidement et le calme reprit possession des lieux, elle savait qu’Albus avait un secret et qu’il lui en coutait de ne pas lui en parler. - Tu es quelqu’un d’exceptionnel Laetitia, je te l’ai toujours dit. Ne crois pas que cette guerre du bien contre le mal est terminée…Tu as -j’en suis sur- un rôle important à jouer dans le futur et je te suis reconnaissant de ne pas fouiller mes pensées afin de découvrir ce à quoi je pense ! - Je suis curieuse…mais pas irrespectueuse…dit Laetitia dans un grognement qui arracha un sourire à Dumbledore. - Parlons d’autre chose veux tu ? Elle acquiesça avec une moue boudeuse. Je suis content que les relations entre le professeur Rogue et toi se soient améliorées ! Comme je te l’ai dit la dernière fois, il est… - Très bon Legilimens, excellent Oclumens et pour couronner le tout il déchiffre la symbolique ancienne ! Vous vous souvenez cette prophétie dont vous me parliez vous et Mme Maxime lorsque j’étais enfant…La prophétie des Bonaventuriens sur le pouvoir de l’Enamorento ! Vous me disiez que personne ne pouvait déchiffrer la symbolique ancienne mis à part les Bonaventuriens… pourtant moi j’y arrive et lui aussi. Il a fait semblant de s’aider d’un vieux livre sur les dialectes anciens…mais aucune traduction concernant la symbolique ancienne n’est écrite quelque part, vous le savez aussi bien que moi ! Le visage d’Albus demeura impassible et le sourire qui trônait sur son visage ne broncha pas, il se contenta de s’assoir à son bureau et pria Laetitia d’en faire de même. - Severus était un excellent élève tout comme toi Laetitia. Certaines personnes ont des facultés que d’autres n’ont pas. Le jeune Potter parle le Fourchelang… or très peu d’élèves ont ce don, mais il y en a ! Ce que je peux t’assurer c’est que ni toi ni Severus n’êtes des descendants des Bonaventuriens ! Cette réponse parut satisfaisante à Laetitia, mais elle n’étancha pas sa curiosité à l’encontre du professeur des potions. - Pourquoi est-il si sombre ? lui demanda-t-elle soudainement. Albus s’attendait à ce que cette discussion ne s’arrête pas là. - Et toi pourquoi te cachais tu sous cet accoutrement « si sombre » ? - Vous ne répondez pas à ma question…dit elle en souriant malicieusement. - Si la vie de Severus t’intéresse à ce point, tu n’as qu’à en parler avec lui. Au ton de sa voix, Laetitia sut qu’elle n’obtiendrait aucun renseignement de la part du directeur de Poudlard concernant Severus Rogue. Elle enchaina sur d’autres choses et ils passèrent un long moment à discuter. L’heure du diner sonna et l’ensemble des élèves et des professeurs se dirigèrent vers la grande salle en discutant joyeusement. A la table des professeurs, on discutait de l’organisation du Bal lorsque tout à coup le professeur Verneuil fit une apparition bruyante. - Pro…Professeur Dumbledore, il y a un changement concernant le bal de demain ! Il ne semblait pas dans son assiette et les autres professeurs marquèrent un temps de silence. - Que voulez vous dire par là professeur Verneuil ? demanda calmement Dumbledore. - Et bien j’ai changé de …de partenaire ! dit-il dans un mouvement de tête orgueilleux. J’ai rencontré une femme formidable et il m’a semblé qu’elle correspondait mieux à mes attentes qu’une simple serveuse de taverne. Le professeur Mac Gonagall eut une grimace de dégout devant tant d’arrogance et Laetitia étouffa un rire moqueur. - Très bien, vous me donnerez son nom après le repas et je procèderais aux modifications nécessaires. Grégory s’assit en face de Laetitia sans lui jeter un coup d’œil, il commença à manger mais il s’arrêta aussi subitement et demanda à ce qu’on lui passe la salière. D’un même mouvement, Laetitia et Severus qui étaient assis l’un à coté de l’autre se saisirent de la salière. Une décharge électrique de grande puissance secoua alors la table des professeurs, brisant quelques verres et assiettes sur son passage. Mme Pomfresh poussa un cri perçant mais cela ne dura que quelques secondes. Laetitia relâcha subitement la salière et Severus fit de même. Tous les regards convergeaient dans leur direction. Tout à coup Albus Dumbledore se mit à rire et les autres professeurs le regardèrent étonnés. - Oh excusez moi, je ne pensais pas que ça marcherait si bien…ces enfants sont vraiment plein d’imagination…Voyant l’incrédulité sur le visage de ses collègues, Albus continua. J’ai acheté cette salière-lance-décharge il y a quelques temps chez d’anciens élèves qui possèdent une boutique de farces et attrapes sur le Chemin de Traverse et… - Ahhh je vois ! Vous parlez des jumeaux Weasley ! Le coupa Mme Chourave qui se mit à rire à son tour. L’atmosphère se dérida et le repas reprit de plus belle. Toutefois personne n’osa toucher à la salière une seconde fois. Les élèves d’abord effrayés par ce phénomène furent rassurés de voir les professeurs retrouver leur calme et leur conversations sérieuses. Laetitia, Severus et Minerva savaient très bien que le professeur Dumbledore avait menti et sauver les apparences. - Pourquoi faites vous ça ? Laetitia sursauta, elle avait bien entendu mais autour d’elle personne n’avait réagi. Elle se tourna vers Severus mais celui-ci semblait absorbé par le contenu de son assiette. Pourtant elle n’avait pas rêvé, elle avait bien entendu sa voix par……télépathie… - Pourquoi penser que ça vienne de moi ? Je n’ai rien fait …et même à vrai dire je pensais que ça venait de vous ! - De moi ??? Mais c’est vous qui avez des pouvoirs…comment dire …spéciaux ! Laetitia se mordit les lèvres sous l’effet de colère et ne répondit rien. Lui aussi la trouvait différente alors… - L’adjectif « intéressante » me semble plus approprié vous concernant ! Et en plus, il se permettait de lire ses pensées, Laetitia se tourna vers lui avec un air courroucé mais celui-ci disparut bien vite de son visage lorsqu’elle vit se dessiner sur les lèvres de Severus un sourire de satisfaction malicieux. Ah il voulait jouer ! Très bien elle était prête. Ils s’amusèrent jusqu’à la fin du repas à se déstabiliser par télépathie alors qu’ils étaient en pleine conversation sérieuse avec un de leur collègue de travail. Vers la fin cependant, Severus réussit à mettre mal à l’aise Laetitia alors qu’elle parlait d’enchantement avec le professeur Flitwick. - Pourquoi cet imbécile de Verneuil est il venu me trouver pour me dire que j’avais été plus rapide ? Elle ne put finir sa phrase et il y eut un silence de quelques secondes qui parut une éternité à Laetitia. Elle se reprit et finit d’expliquer au professeur Flitwick sa théorie de défense contre les trolls des montagnes. Elle se servit un verre d’eau et pendant qu’elle buvait, elle put répondre à Severus. - Bien joué ! Maintenant concernant votre question précédente laissez moi vous expliquer. Le professeur Verneuil est venu me trouver il y a quelques temps pour m’inviter à l’accompagner au bal de la St Valentin…Il se trouve que je ne souhaitais pas l’accompagner alors j’ai dis…..heu…j’ai dis que…que vous m’aviez déjà invité… - Ah je comprends tout maintenant ! Le ton de la voix semblait amusé. De toute façon, vous avez bien fait de refuser…Je trouve pour ma part que vous ne « correspondez pas assez à ces attentes »… Laetitia eut du mal à dissimuler un fou rire et Severus garda toute sa constance. Pourtant au fond de lui son cœur gonflé de joie battait la chamade. Albus qui avait observé leur petit jeu en toute discrétion tout au long de la soirée se coucha avec du baume au cœur.
Le jour du bal arriva enfin et la première chose à laquelle pensa Ron en se levant fut sa tenue de soirée. Le jeune homme gardait un souvenir cuisant de son dernier bal, il ne s’était jamais senti aussi mal à l’aise que ce soir là. Il portait alors une vieille robe de soirée marron quelque peu rapiécée. Des dentelles bordaient le col, le bas et les manches de la robe lui conférant un état plus que ridicule. Harry l’avait aidé à se débarrasser de quelques dentelles mais le véritable coup de main était venu de la main du professeur Mac Gonagall qui devant l’air atterré de son élève lui avait donné une apparence un peu plus acceptable. Ron dégagea sans bruit -afin de ne pas réveiller ses amis- une énorme valise qui se trouvait sous son lit et l’ouvrit prudemment. Soudain son sang se figea et il poussa un hurlement terrifiant… Harry, Neuville et Seamus firent semblant d’avoir eu peur et se levèrent d’un seul bond. - Mais enfin Ron que se passe t’il ? Demanda Harry en essayant de paraitre inquiet. - Ohhh Nooon ça recommence…gémit le grand rouquin d’un ton larmoyant. Il attrapa quelques chose dans la valise et remonta jusqu’à son cou la fameuse robe de soirée qui lui avait valu les pires moqueries de sa vie. Les trois camarades ne pouvant plus tenir face à ce tableau pittoresque éclatèrent de rire en se tenant les cotes. - Je ne vois pas ce qu’il y a de drôle ! Se vexa Ron en jetant rageusement la robe dans la valise. Neuville fut le premier à se calmer. Il ramassa quelque chose sous son lit et le tendit à Ron. Celui-ci perplexe saisit le paquet et s’empressa de l’ouvrir. Un morceau de tissus tomba alors sur ses genoux, il le déplia et faillit tomber à la renverse quand il découvrit ce dont il s’agissait. Il tenait entre ses mains la plus jolie robe de bal qu’il n’ait jamais vu. Elle était en velours et la couleur vert bouteille seyait à merveille au jeune homme. - Mais…Mais je ne comprends pas ? murmura-t-il visiblement ému. - C’est un cadeau mais il ne vient pas de nous en vérité. Avoua Seamus. - En vérité, c’est Hermione qui la fabriqué pendant les vacances d’hiver…et sans magie ! Continua Harry. Elle n’osait pas te l’offrir et nous avait demandé de le faire à sa place. Alors avec l’accord de Neuville, de Seamus et des autres nous avons décidé de te la donner mais à une seule condition…Que tu avoues enfin tes sentiments à Hermione et que tu l’invites au bal. Vu que tu as réussi une des épreuves nous ne doutons pas de la réussite de la suivante ! Ron leur jeta un regard qui en disait long sur l’amitié qu’il éprouvait à leur égard et courut placer son cadeau sur un cintre. Il voulait faire une surprise à Hermione et il avait déjà sa petite idée. Lorsqu’il l’expliqua à ses camarades ceux-ci lui répondirent que c’était une excellente idée et qu’Hermione serait très surprise effectivement. La journée se passa sans encombre et dans une excitation telle que les professeurs donnèrent congé à leurs élèves avant même que la cloche eut sonné la fin des cours. | |
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