Harry Potter Tome 7 Le Forum !
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 [FANFIC] HP et le pouvoir de l'Enamorento ou Rogue amoureux

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laetitiamajoly
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MessageSujet: Chapitre XVII – Danses et confidences (1ere partie)   [FANFIC] HP et le pouvoir de l'Enamorento ou Rogue amoureux - Page 2 EmptyLun 18 Sep - 17:46

Chapitre XVII – Danses et confidences.

Severus ajusta le col de sa robe de bal et se regarda une dernière fois dans le miroir. L’image que celui-ci lui renvoya lui parut satisfaisante. Il arborait une robe de bal magnifiquement coupée, la couleur noir profond de celle-ci lui conférait beaucoup de classe et le col mao lui donnait juste ce qu’il fallait d’originalité…l’ensemble était parfait. Ses cheveux aussi noirs que sa robe retombaient sur ses épaules et il avait hésité à se raser complètement. Finalement il ne regrettait pas, cette légère barbe naissante cassait son image de professeur dur et sérieux.
Il inspira un grand coup et se rendit dans le hall de réception. Sur son passage, il croisa quelques élèves et leurs commentaires admiratifs donnèrent un peu plus de courage au professeur des Potions. Albus l’aperçut de loin et lui fit signe d’approcher. Presque tous les professeurs étaient là, il ne manquait plus que le professeur Verneuil, sa cavalière et Laetitia. Les professeurs Flitwick, Chourave, Bibine étaient accompagnés de leur époux respectifs, Mme Pomfresh donnait le bras à Firenze, le professeur Dumbledore avait pour cavalière le professeur Mac Gonagall. Tous semblaient heureux, même Hagrid qui arborait un énorme tournesol sur la poche de son veston. Firenze s’approcha de Severus en souriant.
- Bonsoir Professeur Rogue.
- Bonsoir Firenze. Répondit Severus un peu pris au dépourvu.
- J’ai consulté la constellation d’Orion ce matin et elle annonçait… Il ne termina pas sa phrase. Le professeur Verneuil venait de faire son entrée avec sa cavalière et semblait obnubilé par celle-ci. Ils étaient tous les deux parfaitement assortis. Grégory Verneuil portait un ensemble veston-chemise-pantalon à pince gris perle qui mettait en valeur son corps musclé et faisait ressortir la couleur de ses yeux. Sa partenaire -une brune très sophistiquée mais très belle- n’avait rien à lui envier. Sa robe couleur parme légèrement transparente soulignait parfaitement ses courbes voluptueuses et un maquillage assez voyant lui donnait l’apparence d’une poupée directement sortie d’un magazine de mode. Ils s’approchèrent tout sourire et Grégory fit les présentations.
- Professeur Dumbledore, voici la jeune femme merveilleuse dont je vous ai parlé : mademoiselle Trixie Bel’Ange !
A l’énonciation du nom de la jeune femme, un frisson désagréable parcourut l’ensemble du corps de Severus mais il n’en laissa rien paraitre. La jeune femme tendit sa main au professeur Dumbledore et celui-ci la salua courtoisement, puis elle fit le tour des autres professeurs escorté de son fidèle et beau chevalier servant. Lorsque ce fut le tour du professeur Rogue, Bellatrix/Trixie tressaillit de tout son être. Ce n’était pas possible que l’homme qui se trouvait en face d’elle en ce moment même fut Severus Rogue…le souvenir qu’elle gardait de Rogue était celui d’un homme au visage renfrogné, renfermé. L’homme qui lui faisait face était beau, imposant et…souriant. Il lui serra la main et elle sentit la différence entre un homme empli de force, de sagesse et de puissance tel que Severus Rogue et un gamin beau, intelligent et orgueilleux comme l’était le jeune Verneuil. Tout d’un coup, elle sentit que Grégory l’observait curieusement et se rendit compte qu’elle n’avait pas lâché la main de Rogue et que celui-ci paraissait ennuyé voire agacé de la situation. Elle lâcha la main de Severus presqu’à regret, tourna la tête vers le centaure qui se trouvait à cotés de lui et se força à le saluer poliment. Firenze ne lui tendit pas la main et se contenta de lui rendre son salut froidement. Le professeur Dumbledore proposa aux personnes présentes d’entrer dans la grande salle qui avait revêtu ses plus beaux atouts pour accueillir le bal de la St Valentin. Des milliers de bougies éclairaient la salle de réception, les couleurs qui prédominaient étaient l’or et le rouge. Des lutins de Cornouailles transformés pour l’occasion par le professeur Mac Gonagall en angelot aux joues rebondies, volaient et décochaient de leur minuscules arc des bulles colorées rouge et or en forme de cœur. Par moment ils poussaient la chansonnette et entamaient de jolies comptines ayant pour thème l’amour. Severus resta en retrait et ne pénétra pas dans la grande salle. Il s’inquiétait de ne pas encore avoir vu Laetitia. Et si elle avait changé d’avis ? Un éclair de tristesse traversa son regard l’espace d’une seconde.
- Ne vous inquiétez pas, elle ne vous fera pas faux bond…cette soirée est trop importante pour vous deux ! Murmura une voix derrière lui. Il se retourna juste à temps pour voir Firenze s’éloigner.
- Severus ?
Severus se retourna de nouveau et la vision qui apparut sous ses yeux le mua de stupeur. C’était au delà de ce qu’il avait pu imaginer. Et si lui-même avait fait de l’effet auprès des autres professeurs, il était certain que Laetitia clouerait de surprise tout le monde. Elle se trouvait devant lui et portait une robe bustier vert pastel ornée de voiles transparents. Ses cheveux relevés en un magnifique chignon, laissaient échapper ça et là de jolies boucles anglaises. A son cou brillait une simple chaine en or qui retenait un petit médaillon et un léger maquillage donnait à son visage l’air d’un ange. Il s’approcha d’elle sans un mot et lui saisit la main avec beaucoup d’émotion.
- Vous êtes….vous êtes magnifiquement belle ! lui assura-t-il d’une voix rauque. Le visage de Laetitia pris une légère teinte rosée et s’approchant de Severus, elle passa sa main sur le visage de celui-ci. Il tressaillit sous le contact de la peau de Laetitia.
- Que vois-je ? Dit-elle d’un ton amusé. Vous n’êtes pas rasé !
Il attrapa la main de Laetitia qui reposait toujours sur son visage et la regarda droit dans les yeux.
- J’ai entendu dire que le nouveau professeur de DCFM aimait bien les hommes un peu rebelles…
La télépathie faisait désormais partie d’une de leur forme de conversations. Severus pris le bras de Laetitia et ils firent leur entrée dans la salle. Les conversations s’éteignirent comme par enchantement à la vue de ce couple irréel mais tellement complémentaire. Ce silence qui aurait pu les mettre mal à l’aise les fit au contraire sourire.
- Et voila…je sais très bien ce que toutes ces personnes doivent penser…Que fait cette jeune femme exquise avec ce vieux grincheux de professeur des potions ?
- Moi je pencherais plutôt pour : « Mais qui est ce charmant jeune homme au bras de cette petite bonne femme bizarre ? »
Ils n’eurent pas besoin de se regarder, leur sourire complice en disait long. Albus se dirigea vers eux et complimenta Laetitia sur sa tenue. Son regard de père bienveillant n’échappa pas à Severus qui pensa au fond de lui que tous les hommes devaient avoir envie de la protéger. Elle avait une grande force de caractère mais sa silhouette gracile lui conférait une fragilité touchante. Le professeur Dumbledore donna ses dernières recommandations et il fut établi qu’il y aurait un roulement de garde des professeurs -sorte de chaperonnage- jusqu’à la fin de la soirée. Bellatrix/Trixie n’avait cessé de regarder Laetitia depuis le moment où elle était apparue au bras de Severus. Qui était-elle ? Bellatrix ne l’avait jamais vu auparavant. Elle se hâta d’interroger Grégory qui lui indiqua le nom et la fonction du professeur Majoly. Bellatrix fulmina intérieurement et fit un effort surhumain pour sourire lorsque Laetitia s’avança vers elle pour la saluer. Heureusement leur échange ne dura pas longtemps grâce au centaure qui lui fit signe de s’approcher et vers qui elle se dirigea en souriant. Comment pouvait on entretenir une relation amicale avec ces…ces animaux.
- Waouhhh tu es super jolie habillée ainsi ! On dirait presque une fille ! Ironisa Firenze dans un clin d’œil complice.
- Méchant ! Tu vas voir de quelle baguette je me chauffe ! lui répondit Laetitia en lui donnant une petite tape sur l’épaule.
- En tout cas « Greg chéri » a l’air de s’être consolé rapidement après sa défaite…Continua le centaure à voix moqueuse.
Laetitia jeta un coup d’œil rapide à Trixie et se retournant vers Firenze, elle lui dit que le choix de Grégory était très bien et que cette jeune femme était ravissante.
- Moi j’ai un mauvais pressentiment…Dit Firenze d’un air songeur.
- Mais non Finze ! (Finze étant le petit nom complice que Laetitia lui avait donné dés le début de leur relation amicale) Je suis sure que tout va très bien se passer et de plus ta cavalière à l’air en forme !
Firenze se retourna alors vers Mme Pomfresh qui lui adressa un petit signe complice de la main à l’autre bout de la salle.
- Tu vois ! murmura Laetitia d’un air victorieux. Firenze lui jeta un regard affectueux.
- J’ai de la chance de t’avoir comme amie. D’ailleurs à ce titre, il faut que je te dise que tu vas passer une bonne soirée…et c’est tout ce que je dirais…Ah les élèves arrivent !
Effectivement des élèves commençaient à faire leur apparition et au son de leur voix, on percevait nettement l’excitation et l’émerveillement qui s’emparaient d’eux. Laetitia avait rejoint rapidement Severus pour les accueillir. Elle remarqua toutefois un voile de tristesse qui disparut très vite dans les yeux de son partenaire. A quoi pouvait-il penser ? Elle se résolut de l’interroger dés qu’ils auraient un moment propice à une discussion.
Harry venait d’entrer dans la salle en compagnie de Ginny, il portait sa robe de bal noire et la jeune femme était vêtue d’une robe rose pale qui mettait en valeur ses cheveux roux, bouclés pour l’occasion. Ils se dirigèrent vers Seamus et Aurore Drumst qui discutaient gaiment autour d’un verre de punch. Neville et Luna firent une apparition remarquée grâce à la tenue de cette dernière. En effet, Luna connue pour ses goûts excentriques –qui ne paraissaient pas poser de problème à Neville en tout cas- portait ce soir là, une robe aux couleurs de l’arc en ciel et des bijoux fantaisistes de taille énormes. Ils paraissaient tout deux très contents et rejoignirent le groupe dans un échange de rire et de clins d’œil. Il ne manquait plus que Ron et Hermione. Les filles se mirent à parler chiffons et à observer les tenues vestimentaires de leurs camarades pendant que les garçons parlaient Quidditch et tactiques concernant le prochain match. Devant sa glace, Hermione se contemplait sans parvenir à se décider. Devait-elle lâcher ses cheveux ou faire un chignon ? Elle soupira et s’assit doucement sur le rebord de son lit, elle voulait tellement que Ron la trouve jolie. Lorsqu’il avait posé ses mains sur ses épaules et qu’il avait enfin osé l’inviter, elle avait cru que son cœur allait exploser de joie….elle l’aimait tellement. Elle revit leur première rencontre comme si c’était hier, ils avaient onze ans. Très vite, ils étaient devenus inséparables et leurs chamailleries constantes montraient à quel point ils ne pouvaient se passer l’un de l’autre. Aujourd’hui, ils étaient presque des adultes et les sentiments d’Hermione avaient bien évolués envers Ronald Weasley. Elle l’aimait comme une femme aime un homme, ses sentiments étaient très forts et elle avait du mal à les dissimuler parfois. Pourtant elle était bien obligée car il était impossible de savoir ce que Ron ressentait pour elle et Hermione avait peur de souffrir…après tout elle n’était pas issue d’une famille de sorciers au sang pur…alors que Ron oui. Les mots du professeur Majoly lui revinrent à l’esprit et un sourire timide apparut sur ses lèvres. Elle se rendit compte tout à coup que l’heure avançait et qu’elle était déjà en retard…Ron n’allait pas apprécier. Elle voulut se lever mais deux mains se posèrent sur ses yeux avec beaucoup de douceur…elle ne l’avait pas entendu venir mais savait déjà qu’il s’agissait de Ron.
- Oh Ron je suis désolée…Je ne voulais pas te faire attendre, je…
Les mains restèrent posées sur ses yeux mais les lèvres de Ron se posèrent lentement sur son cou et le contact provoqué par ce baiser les fit frissonner tout les deux. Il y eut dix secondes de silence et Ron libéra la vue d’Hermione. Elle se retourna encore toute secouée par ce qui venait de se passer et un grand sourire éclaira son visage.
- Tu as mis mon cadeau ! Elle te va à ravir je trouve et…Elle se tut ne sachant plus que dire et la gorge bloquée par l’émotion, elle baissa la tête. Ron qui n’avait pas dit un mot s’approcha d’elle jusqu’à être assez prés pour que son visage touche celui d’Hermione. Il ressentait quelque chose de très fort et son cœur cognait si fort contre sa poitrine qu’il lui semblait qu’elle allait céder d’un moment à l’autre. Il saisit délicatement le menton d’Hermione l’obligeant ainsi à relever la tête. Leurs yeux brillaient intensément et plus rien n’existaient autour d’eux. Ron pris la parole le premier et le ton de sa voix parut plus mûr et plus rauque à Hermione.
- Hermione, tout d’abord je voulais te remercier pour ton cadeau, c’est vraiment magnifique et je la garderais toute ma vie tu peux en être sure ! Ensuite, je pense qu’il est grand temps pour moi de t’avouer quelque chose avant que quelqu’un d’autre ait plus de courage que moi et me vole ainsi la personne à laquelle je tiens le plus !
- Ron, je…
- Attend laisse moi finir. L’interrompit- il d’un ton doux mais ferme. Elle lui sourit et le fixa tendrement. On se connait depuis longtemps maintenant et je crois…enfin je suis sur que je….-Il marqua une pause- T’AIME. Ces derniers mots furent prononcés avec une grande sincérité et les larmes qui s’échappèrent des yeux de la jeune fille montrèrent à quel point elle y avait été sensible. Ron les essuya tendrement et la serra dans ses bras de toute sa force. Ils restèrent longtemps enlacés ainsi. La cloche sonna neuf heures tout à coup et ils se séparèrent presqu’à regret, leurs amis devaient les attendre depuis un bon moment et se poser quelques questions. Ron pris la main d’Hermione et l’entraina en courant dans les couloirs. Il freina subitement devant l’entrée de la grande salle et Hermione surprise par cet arrêt brutal faillit tomber.
- Quoi qu’est ce qu’il y a ? Demanda-t-elle essoufflée. Pour toute réponse, il l’attira vers lui et l’embrassa sur les lèvres. C’était leur premier baiser et il fut à la hauteur de leurs sentiments respectifs. Soudain la porte s’ouvrit devant eux laissant apparaitre Ginny. Sous l’effet de surprise, elle resta bouche bée puis un grand sourire apparut sur son visage
- Ah ben ce n’est pas trop tôt ! S’exclama-t-elle d’un air réjoui. Puis elle se tourna vers son frère et lui pinça la joue affectueusement. Je suis fière de toi grand frère !
Ron eut une moue boudeuse et les deux jeunes femmes éclatèrent de rire en l’entrainant vers la grande salle afin de rejoindre le reste du groupe.
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laetitiamajoly
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MessageSujet: Chapitre XVII (2eme partie)   [FANFIC] HP et le pouvoir de l'Enamorento ou Rogue amoureux - Page 2 EmptyLun 18 Sep - 17:48

Le professeur Dumbledore prit la parole, il fit un petit discours et souhaita une excellente soirée à toutes les personnes présentes. Pendant ce temps, Harry et ses camarades observait l’ensemble des professeurs présents.
- Vous avez vu le mari du professeur Chourave…il a une salade frisée en guise de chapeau !
- Le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils sont bien assortis !
Soudain Luna aperçut le professeur Rogue et le professeur Majoly. Elle émit un sifflement d’admiration en leur direction et aussitôt tous les regards se tournèrent vers les deux professeurs.
- Ben dis donc, je n’aurais jamais cru pouvoir dire un jour que je trouvais Rogue super charmant !
- Moi je pencherais plutôt pour le professeur Majoly ! Renchérit Neville sur un ton émerveillé, ce qui lui valut un coup de coude bien placé de la part de Luna. Ginny et Hermione se répandirent en compliment sur leur professeur de DCFM. C’est vrai qu’elle était particulièrement belle ce soir. Aurore attira ensuite leur attention vers la cavalière du professeur Verneuil qui lui rappelait vaguement un mannequin du magasine « Sorcières actuelle »
- Je la trouve trop maquillée et trop…commença Hermione.
- Sophistiquée ! Continua Ginny en lançant un clin d’œil à Hermione.
- Lui par contre…quelle élégance ! Soupira Luna. Les garçons se mirent à ricaner bêtement et allèrent chercher un verre de punch à leur cavalières, tout en singeant les manières du professeur Verneuil qui anticipait tous les souhaits de sa partenaire comme un parfait esclave.
- Alors Ron ? Comment ça c’est passé avec Hermione ? Demanda gentiment Neville. Le principal concerné n’eut pas besoin de répondre, l’expression de bonheur qui s’affichait sur son visage depuis son entrée dans la salle en disait long sur ce qui c’était passé. Ses camarades furent ravis pour lui et lui assénèrent quelques accolades amicales. Il y eut du mouvement sur l’estrade et quelques musiciens s’installèrent tranquillement. Dix minutes plus tard, ils entamèrent un air de valse, la première danse de la soirée. Le professeur Dumbledore pris la main de sa cavalière d’un air distingué et se dirigea vers la piste de danse aussitôt suivi par d’autres professeurs et quelques élèves dont Luna et Neville. Laetitia et Severus servaient les élèves en boisson et n’avaient pas eu un moment de répit depuis le début de la soirée. Severus observa Laetitia en coin et vit qu’elle regardait avec envie les couples qui dansaient sur la piste.
- Si vous voulez danser, je peux garder la table-bar tout seul pendant un moment ! Lui proposa-t-il doucement. Elle le regarda étonnée.
- Merci mais ça va aller. Lui répondit-elle un peu froidement. Elle avait effectivement envie de danser mais pas avec n’importe qui. Elle aurait aimé qu’il l’invite à danser avec lui plutôt que de lui proposer de trouver un autre partenaire. Elle alla se placer à l’autre bout de la table à l’opposé de Severus et ferma à double tour ses pensées. Que lui arrivait-il ? Elle ressentait quelque chose d’étrangement fort en sa compagnie, c’était comme si leur corps étaient deux aimants qui s’attiraient inlassablement. Elle avait déjà eu des petits amis mais jamais elle n’avait ressenti quelque chose d’aussi intense pour quelqu’un et d’ailleurs elle devait avouer que cela lui faisait un peu peur. Elle n’eut pas le loisir de continuer à réfléchir car un groupe d’élève masculin lui jetant des regards admiratifs vint lui demander quelques verres de bierraubeurre. Elle les servit avec le sourire et se tournant vers Severus elle vit qu’il connaissait lui aussi un certain succès auprès de la population féminine. La première danse terminée, Firenze et Salomé Pomfresh s’avancèrent vers eux en souriant.
- Allez à votre tour ! s’exclama Salomé en s’emparant de la louche qui servait à remplir les verres de punch et en poussant gentiment Severus vers Laetitia. Celui-ci chercha de l’aide auprès de Firenze mais le centaure esquissa un haussement d’épaule désolé à son encontre et se dépêcha de rejoindre la pétillante infirmière. Laetitia qui avait vu son manège crut qu’il ne voulait pas danser avec elle et pris un air renfrogné.
- Ne vous inquiétez pas, je ne vous obligerais pas à danser avec moi ! lui assura-t-elle froidement. Il l’a regarda d’un air étonné et lui prenant le bras fermement, l’entraina vers la piste de danse. Il passa un bras autour de sa taille et de l’autre lui saisit la main, puis ils commencèrent à valser au milieu des autres couples. Laetitia fuyait son regard et regardait autour d’elle, soudain la pression du bras de Severus se fit plus forte et leurs corps se rapprochèrent jusqu’à se toucher. Elle tourna son visage vers le sien et leurs joues se frôlèrent en douceur. Ce qui se passa à ce moment là fut impressionnant, la luminosité des bougies fut si intense qu’elles fondirent toutes en quelques secondes et la salle de bal se trouva plongée dans le noir subitement. Il y eut quelques cris mais ce n’était pas des cris de panique…et certains élèves en profitèrent pour échanger quelques baisers à l’abri de la surveillance accrue de leurs professeurs. Severus serra encore plus fort Laetitia contre lui en espérant que le professeur Dumbledore mettrait du temps à remédier à cet incident. Pendant ce temps Bellatrix qui n’avait pas quitté des yeux le couple Rogue-Majoly tout en restant discrète en profita pour embrasser son cavalier et déverser ainsi sur ses lèvres quelques gouttes de la potion « Emprisonne-cœur » qu’elle avait elle-même fabriquée et inventée. Il était temps car les effets de cette potion ne duraient pas plus de quelques heures et il fallait se montrer sans arrêt vigilent afin de ne pas être pris au dépourvu. Grégory tenta de prolonger ce baiser mais elle le repoussa fermement et lui ordonna d’inviter le professeur Majoly à danser à la prochaine valse. Tout rentra dans l’ordre au bout de cinq minutes, les bougies réapparurent et les angelots reprirent leurs vols gracieux dans le plafond étoilé. La valse se termina en douceur et alors que les musiciens entamaient l’air de la prochaine danse, le professeur Verneuil se précipita sur Laetitia et l’arrachant presque des bras d’un Severus stupéfait il l’entraina à l’autre bout de la piste de danse. Severus n’eut pas le temps de se poser d’autres question, une main s’accrocha à la sienne et Trixie Bel’Ange tout en souriant l’entraina également d’un pas souple à valser avec elle.
- Excuser le Severus, il est jeune et il avait tellement envie de danser avec le professeur Majoly. Ceci dit je ne suis pas mécontente de me retrouver avec vous…Lui susurra t’elle langoureusement. Severus eut de nouveau le même frisson désagréable et tenta de maintenir une distance respectable entre sa nouvelle partenaire et lui. C’était difficile car elle se rapprochait de lui à chaque fléchissement de jambes. Il bouillonnait de colère intérieurement et cela devait se lire sur son visage. Pourtant sa partenaire continuait à lui sourire et cela ne fit qu’augmenter sa colère.
- Vous ne trouvez pas qu’ils vont bien ensemble… jeunes et beaux tout les deux ! Elle soupira et observa d’un air satisfait qu’elle avait touché un point sensible. En effet Severus s’était tourné vers Laetitia et Grégory et regardait d’un œil inquiet le couple qu’ils formaient. Il ne répondit rien et souhaita que la musique s’arrête rapidement. Bellatrix le regarda de plus prés et oublia l’espace de quelques secondes la mission que le Seigneur des Ténèbres lui avait confiée. Elle l’aimait encore malgré ce qu’il lui avait fait, malgré sa trahison…elle s’approcha doucement pour l’embrasser mais Severus se recula instinctivement et la repoussa brusquement. Bellatrix resserra les mâchoires pour contenir toute sa haine…ainsi il la repoussait une fois de plus. Et bien il allait payer et même payer très cher…puisqu’il semblait tant tenir à cette jeune femme c’est par elle qu’il subirait la vengeance du Seigneur des Ténèbres. Elle retrouva sa constance en pensant au mal qu’elle allait pouvoir lui faire et réfléchit à la façon dont elle s’y prendrait.
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laetitiamajoly
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MessageSujet: Chapitre XVII (3eme partie)   [FANFIC] HP et le pouvoir de l'Enamorento ou Rogue amoureux - Page 2 EmptyLun 18 Sep - 17:51

Laetitia passablement énervée du comportement de Grégory essaya de se dégager tant bien que mal de son étreinte mais ce fut peine perdue. Le professeur d’Histoire de la Magie sans doute féru de sport et fier de sa musculature en usait à ce moment même plus qu’il n’en fallait. Elle lui jeta un regard interrogateur et vit avec stupeur que les yeux de son partenaire étaient perdus dans le vide, il était comme ensorcelé…
- Grégory ? Vous êtes sur que ça va ? lui demanda-t-elle doucement afin de ne pas attirer l’attention sur eux. N’obtenant pas de réponse, elle se concentra et parvient à se dégager des bras de son tortionnaire. Heureusement la danse touchait à sa fin. Il essaya de la rattraper mais elle fut plus rapide et se dirigea vers le professeur Dumbledore. Lorsqu’elle se retourna, Grégory dansait de nouveau avec sa cavalière attitrée. Albus voyant qu’elle n’était pas dans son assiette lui demanda si tout allait bien. Laetitia lui expliqua le comportement bizarre du professeur Verneuil et vit avec étonnement le visage du directeur de Poudlard prendre une expression inquiète. Il la rassura et se promit d’être sur ses gardes. Laetitia chercha Severus du regard et ne le trouvant pas dans la salle s’engagea dans les allées du parc. En chemin, elle tomba face à face avec Hermione Granger et Ronald Weasley, les deux jeunes gens lui adressèrent un grand sourire et continuèrent leur promenade main dans la main. Elle croisa d’autres couples mais pas de traces de Severus. Elle se concentra de nouveau mais il avait fermé ses pensées volontairement et elle ne parvenait pas à le localiser. C’était la première fois que Laetitia se trouvait confronté à un sorcier aussi puissant qu’elle. Certes, il ne maitrisait pas la télékinésie mais peut être avait il un autre don qu’elle ne possédait pas. Elle se résolut à retourner dans la salle de bal et regagna seule la table-bar ou Firenze et Salomé Pomfresh semblaient bien s’amuser. A la vue de son visage triste, Firenze se dirigea vers elle.
- Que se passe-t-il ? Où est Severus ? Lui demanda t’il inquiet. Elle lui répondit qu’elle n’en savait rien et lui expliqua comment Grégory l’avait quasiment obligé à danser avec lui et comment Severus s’était retrouvé dans les bras de Trixie Bel’Ange. D’ailleurs elle aussi avait disparue apparemment…en effet à l’autre bout de la salle le professeur Verneuil discutait comme si de rien n’était avec Mr Bibine, mais sa charmante cavalière n’était pas à ses cotés. Soudain un étau se resserra autour du cœur de Laetitia…et s’ils étaient ensemble ? Et s’il était attiré par elle ? C’est vrai qu’elle était plutôt jolie…Tout à coup elle sentit que quelqu’un lui secouait les épaules doucement, elle retrouva ses esprits et vit le visage inquiet de Firenze.
- Laetitia ? Qu’est ce qu’il t’arrive…tu es toute bizarre ! Ah voila Severus !
Elle se retourna et vit Severus qui se dirigeait vers eux. Au même moment, Trixie regagnait également la salle de bal. Laetitia sentit la frustration envahir son cœur et au même moment les vitres se mirent à trembler et tout ce qui était en verre fit mine d’exploser d’une minute à l’autre. Il fallait qu’elle se contienne mais c’était plus fort qu’elle… Elle croisa alors le regard d’Albus puis celui de Minerva et n’y tenant plus elle pris la fuite d’un pas rapide vers les jardins du château. Il fallait qu’elle s’éloigne de ceux qu’elle aimait afin d’écarter le danger qu’elle représentait pour tous. Finalement c’est vrai qu’elle était bizarre…qui voudrait d’une personne comme elle ? Elle finit par arriver prés d’une fontaine et s’assit sur un petit banc de pierre. Tout autour, elle entendait les murmures des élèves qui se promenaient dans la quiétude de cette belle mais fraiche soirée d’hiver. Elle n’avait jamais été comme les autres et avait attendu longtemps avant de pouvoir sortir avec un garçon. Mais dés lors que celui-ci avait connaissance de ses pouvoirs, il s’enfuyait prestement. Ce n’était pas grave puisqu’elle n’avait jamais éprouvé des sentiments forts envers un homme et vice versa. Elle serra dans sa main le médaillon qui pendait autour de son cou et ferma les yeux. Un bruissement se fit entendre tous prés et quelqu’un vint s’assoir à coté d’elle. Pas besoin d’ouvrir les yeux pour savoir de qui il s’agissait. Severus fut le premier à parler.
- Je savais que c’était une mauvaise idée…Je vous avais prévenue. Ecoutez, je n’ai pas besoin de votre pitié, vous êtes jeune, vous êtes belle, c’est normal que vous soyez attirée par ceux de votre âge. Vous n’avez pas à vous priver…
- Mais de quoi parlez-vous à la fin ? S’insurgea Laetitia en se retournant vers lui et en le regardant fixement.
- Vous savez très bien de quoi je parle ! répondit il sans détourner le regard. Je parle de votre petit ami le centaure que…
- Mon quoi ? Laetitia resta interloquée l’espace d’une seconde. C’était donc ça…il croyait qu’il y avait autre chose que de l’amitié entre elle et Finze ! Elle éclata de rire et devant l’air interloqué de Severus son rire redoubla. Humilié, il se releva mais elle fut plus rapide que lui.
- Firenze n’est pas et n’a jamais été mon petit ami Severus ! Par contre c’est MON meilleur ami, mais notre relation s’arrête la. Lui dit-elle plus calmement. Severus marqua un temps d’arrêt, ce n’était pas possible, il n’avait pas pu se tromper. Il se retourna vers elle légèrement gêné et ne sachant pas quoi dire. Elle se leva et s’approchant de lui, elle lui saisit les mains et les posa sur ses tempes.
- Vous voulez savoir ? lui demanda-t-elle avec un regard intense.
- Ca ne me regarde...
- Est-ce que VOUS VOULEZ SAVOIR ? Insista-t-elle fermement.
- Oui…
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Firenze était accoudé à une balustrade de Poudlard et regardait les constellations d’un air triste. Soudain son regard convergeait vers la Forêt Interdite d’où il avait été banni par son père suite à l’aide apportée au jeune Potter et surtout par rapport aux rapports qu’il entretenait envers les humains .Une larme coula sur la joue du centaure. Larme qu’il essuya bien vite en entendant un bruit de pas se rapprocher de lui.
- Hello Finze, tu n’arrives pas à dormir ?
- Salut vieille branche ! Tu peux parler toi la somnambule attitrée ! Ils se mirent à rire et Laetitia vint s’assoir sur la balustrade au coté du centaure.
- Ils te manquent n’est ce pas ?dit elle doucement en se tournant à son tour vers la Forêt Interdite.
- De quoi tu parles ?
- Arrête Firenze ! Tu sais très bien que je parle de ta famille ! Je vois bien que tu es malheureux loin des tiens ! Ne te mens pas à toi-même je t’en prie !
- Ecoute Laetitia, la vie est ainsi et je ne reviendrais pas en arrière ! Je ne regrette pas d’avoir porté le jeune Potter sur mon dos lorsque Voldemort voulait lui faire du mal, je ne regrette pas d’avoir pour meilleure amie une humaine, j’assume mes choix et si mon père et le reste du troupeau m’ont banni c’est qu’ils ne me comprenaient pas et que je n’avais plus rien à faire avec eux ! De toute façon les étoiles m’ont dit…
- Oh toi et tes étoiles !
- S’il te plait n’en parlons plus ! Lui demanda-t-il comme une prière. Laetitia voulut répliquer mais devant le visage fatigué de son ami elle acquiesça en silence .Il lui souhaita une bonne nuit et s’éloigna d’un pas tranquille.
- Je ne vais pas en rester là moi ! Dit-elle tout bas en sautant agilement de la balustrade…………………….

Il faisait nuit noire lorsque Laetitia pénétra dans la forêt Interdite. Mais elle n’avait pas peur et se dirigeait aisément vers un endroit précis. Un craquement sonore se fit entendre dans un buisson. Elle se retourna et tout à coup un jeune centaure sortit du buisson d’où était provenu le bruit.
- Bonsoir Laetitia, je suis content que tu sois venue ! Comment va mon frère ? Lui demanda-t-il d’un air anxieux.
- Bonsoir Vérone. Moi aussi je suis contente de te voir. Firenze n’est pas au meilleur de sa forme hélas…
- Alors il faut mettre ton plan a exécution et montrer à mon père et aux autres qu’ils ont eu tort ! Tu es toujours d’accord n’est ce pas ?
- Bien entendu Vérone…mais toi tu es prêt à souffrir ?
Pour toute réponse le jeune centaure se précipita vers un grand précipice qui se trouvait non loin de là et s’y jeta avec un dernier regard rempli de confiance envers Laetitia. La jeune femme étouffa un cri et courut jusqu’au précipice. En bas, gisait le corps inerte du centaure. Bien décidée à n’avoir aucun recours à la magie, elle descendit le ravin dangereux en s’agrippant tant bien que mal aux parois glissantes de la roche. Lorsqu’elle fut en bas, le spectacle qui s’offrait à ses yeux lui donna des frissons d’effroi sur tout le corps. Le centaure replié sur lui-même baignait dans une mare de sang. Laetitia se mit à pleurer et à caresser l’encolure de Vérone. Celui-ci semblait endormi mais son cœur battait encore. Elle passa ses mains sous les bras de celui-ci et tenta de le soulever mais ce fut peine perdue, il était beaucoup trop lourd pour elle. Pourtant elle ne devait pas utiliser de magie…elle regarda autour d’elle et se rappela comment son père fabriquait toute sorte de chose avec du bois. Elle se hâta de ramasser de solides morceaux de bois et construisit une sorte de brancard de fortune. Après de nombreux efforts, elle réussi à y hisser le jeune centaure et commença son long périple pour retrouver le troupeau de Firenze. Au bout de deux heures, Vérone se réveilla et se mit à gémir. Laetitia fit une pause, elle transpirait et ses mains étaient ensanglantées à force de tirer son lourd convoi. Elle les essuya sur sa robe, s’agenouilla prés du centaure et lui caressa le visage doucement.
- Laetitia il faut que ça marche !
- Calme-toi s’il te plait. Il n’y a pas de raison que nous échouions fais moi confiance !
Elle se remit en route et finit par arriver dans une belle clairière que la lune éclairait parfaitement. Etrangement elle eut un mauvais pressentiment et son corps fut secoué par un frisson désagréable…pourtant elle n’avait pas peur. Tout à coup, elle fut encerclée par une dizaine de centaure aux visages menaçants.
- Tu as eu tort de t’aventurer sur nos terres, humaine ! Lui cria un centaure à la robe noire éclatante en s’approchant d’elle. Tu sais ce que tu encours ? Continua-t-il d’un ton ferme. Et que transportes-tu comme ça ? Il fit le tour de Laetitia et poussa un grognement horrifié en reconnaissant un des siens gisant pitoyablement à terre aux coté de l’humaine.
- VERONE !!!!! hurla-t-il en se précipitant vers le jeune centaure. Les autres centaures se mirent à piétiner de peur et de colère. QUE LUI AS-TU FAIS ? Dit il en indiquant aux autres membres du troupeau de s’emparer de la jeune femme et en prenant dans ses bras Vérone. Laetitia fut emmenée à l’endroit où vivait le troupeau de centaures et déposée rudement à même le sol. Le chef du troupeau s’avança vers elle et la fusilla du regard.
- Comment as-tu osé faire du mal à mon fils, humaine ?
Laetitia toujours à terre lui expliqua que jamais elle n’aurait fait de mal au jeune centaure mais qu’au contraire l’ayant découvert ainsi elle avait décidé de le ramener auprès des siens afin que ceux-ci le guérissent rapidement. Son air calme et sa sincérité jouèrent en sa faveur. Le chef du troupeau s’approcha plus prés d’elle et la regarda de façon intense comme s’il essayait de lire en elle. Laetitia ne broncha pas. Déconcerté, il s’éloigna vers l’endroit où des centaures dispensaient des soins à Vérone. Le centaure à la robe noire le suivait de prés et ses yeux lançaient des éclairs de haine dés que son regard croisait celui de Laetitia. Bane ! C’était bien lui et il n’avait pas changé… se dit elle intérieurement. Bane était le centaure qui éprouvait le plus de haine envers les humains, Firenze et lui avaient eu de nombreuses altercations houleuses. Vérone s’était réveillé et souffrait de multiples contusions. Son père s’approcha de lui et lui demanda avec douceur ce qui c’était passé. Vérone était son plus jeune fils et il cédait plus facilement aux attentes de ce dernier. Vérone expliqua comment il était tombé dans un précipice en poursuivant quelques lapins et comment la jeune femme l’avait soigné et aidé de son mieux à regagner le troupeau. Bane trépignait de rage et finit par hurler que son jeune frère mentait et qu’il valait mieux en finir avec l’humaine. Vérone entra dans une colère monstre et réussit à se lever en tremblant, de longues éraflures ensanglantées apparaissait de partout sur son corps zébrant ainsi sa belle robe.
- Elle m’a sauvé la vie Bane ! Si elle m’avait laissé croupir dans ce ravin j’aurais pu servir de festin à n’importe quelle bête affamée ! JE VOUS INTERDIS DE LUI FAIRE DU MAL !
Ronan s’interposa entre ses deux fils et tenta de les calmer.
- Ca suffit Bane ! dit-il d’un ton sec. Ton frère a raison, cette humaine lui a sauvé la vie, nous serions bien ingrats de la remercier en lui ôtant la sienne. J’ai déjà perdu un fils à cause des humains, aujourd’hui j’en gagne un grâce à l’un des leurs. Bane serra les dents mais n’osa pas répondre à son père. Il se contenta de labourer le sol de coups de sabots et s’éloigna pour étancher sa colère un peu plus loin. Ronan se retourna vers Laetitia d’un air las et lui fit signe de s’approcher. La jeune femme s’exécuta et il fut surpris de ne lire aucune peur dans ses yeux.
- Tu es libre, Humaine ! Je te remercie au nom de mon troupeau de nous avoir ramené mon fils sain et sauf…
- Si j’avais pu je l’aurais porté à bout de bras ! Le coupa Laetitia.
- Pourquoi me dis tu cela ? demanda t’il d’un air étonné.
- Si vous aviez été à ma place et moi à celle de votre fils qu’auriez vous fait ? Osa lui demander Laetitia. Il marqua un temps de réflexion et plongea son regard dans celui de Laetitia. Lui l’aurait laissé sans aucun doute…mais pas…Vérone…et encore moins Firenze…Firenze son fils qu’il avait banni parce qu’il avait osé aider un humain en le transportant sur son dos…
- Il n’est jamais trop tard ! Lui assura une voix proche de lui. Il regarda la jeune femme…c’était une sorcière mais pas une sorcière comme les autres. Elle aurait pu se servir de la magie mais elle ne l’avait pas fait pourquoi ? Il eut la réponse avant même d’y avoir réfléchit. Bien sur ! Vérone et la jeune femme venait de lui donner une leçon…une leçon d’amour. Par amour pour son frère Vérone avait failli périr et par amour pour Firenze la sorcière avait pris le risque d’être tuée par les centaures. Le visage de Ronan s’éclaira de reconnaissance, il s’approcha de Laetitia et lui tendit la main au grand étonnement de son troupeau. Laetitia sourit et serra fortement la main du centaure dans la sienne. Vérone exultait de joie et malgré ses nombreuses douleurs il fit un clin d’œil à la jeune femme.
- Vous pouvez dire à Firenze qu’il est le bienvenu dans sa famille et que nous nous languissons de le retrouver !
- Merci Ronan !...mais et Bane ?
- Bane fera ce que je lui dirais !
Laetitia s’approcha ensuite de Vérone et le serra dans ses bras, ils avaient réussi…………………

Laetitia sortit de la Forêt Interdite et se dirigea vers l’entrée de Poudlard, soudain elle aperçut Severus Rogue et Hermione Granger accroupis devant une des arcades de pierre. Elle s’approcha d’eux et vit qu’ils tentaient de traduire une phrase en symbolique ancienne, avant qu’elle ait pu parler Severus avait donné la bonne traduction, Hermione avait une autre phrase que Severus traduisit avec autant de facilité…cependant il leur manquait la dernière partie de la prophétie. Elle la donna à haute voix et ce ne fut que lorsqu’elle vit leurs visages étonnés qu’elle se rendit compte que le sang maculait toujours ses mains et sa robe et qu’elle avait complètement oublié de remédier à cela…………………………

Firenze fut comme toujours à l’heure au rendez vous que Laetitia lui avait fixé. Elle lui raconta ce qui c’était passé depuis le début et comment son jeune frère avait risqué sa vie pour lui. Puis elle lui annonça fièrement que son père souhaitait ardemment le revoir et qu’il l’attendait le plus rapidement possible. Firenze sous l’effet de la joie souleva Laetitia de terre et la serra dans ses bras.
- Tu es une personne formidable tu sais !!! J’ai vraiment de la chance de t’avoir comme amie !...............................
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MessageSujet: Chapitre XVII (5eme partie)   [FANFIC] HP et le pouvoir de l'Enamorento ou Rogue amoureux - Page 2 EmptyLun 18 Sep - 17:53

Amie….c’était tout…juste sa meilleure amie…Severus retira ses mains des tempes de Laetitia. Ce qu’il venait de voir le mettait mal à l’aise et si heureux en même temps. Il ne savait pas quoi dire et n’osait pas lever ses yeux vers elle. Laetitia lui rendit la tâche plus facile en lui proposant de retourner au bal et de prolonger cette discussion plus tard. Elle non plus n’osait pas le regarder après cette confidence. Pendant qu’il lisait ses souvenirs, elle avait pu l’observer et ce qu’elle avait vu lui avait fait comprendre les sentiments qu’elle éprouvait à son encontre. Tout cela lui faisait peur, elle ne parvenait pas à gérer ses émotions ni ses sentiments et elle savait que dans ces moments là, elle représentait un grand danger pour les autres mais aussi pour elle. Pourquoi rien n’était jamais simple lorsque ça la concernait ? Elle soupira intérieurement pendant qu’ils se dirigeaient vers la salle de réception dans un silence gêné.
Pendant ce temps, une autre personne avait suivi la scène avec beaucoup d’attention et pas un détail ne lui avait échappé mis à part ce que le professeur Rogue découvrait en lisant les pensées de cette jeune femme. Bellatrix essuya les larmes de rage qui coulaient sur ses joues et se promit une fois de plus de faire souffrir Severus autant si ce n’est plus que ce qu’il l’avait fait et faisait souffrir à ce moment là. Cachée derrière un buisson, elle décida contre toute attente de commencer sa vengeance maintenant. La maitre ne lui en voudrait pas…et si elle devait essuyer une punition ce ne serait rien comparé à ce qu’elle ressentait sur le moment. Elle serait très discrète et s’enfuirait avant que des soupçons ne commencent à se poser sur sa personne. Elle les suivit du regard en les maudissant et lorsqu’ils eurent disparut de son champs de vision, elle sortit de sa cachette.
Lorsqu’ils franchirent le pas d’entrée, Albus Dumbledore se dirigea vers eux en souriant et demanda à Severus s’il pouvait lui emprunter sa partenaire le temps d’une danse. Severus acquiesça dignement et se dirigea vers la table-bar. Il était en colère contre lui-même car il ne parvenait pas à parler à Laetitia. Il avait tant de chose à lui dire, mais ne savait par où commencer ? Il n’eut pas le temps de se servir un verre qu’une voix reconnaissable entre toutes lui proposa de danser.
- Severus ? Chaque année je vous accorde une valse. Cette année encore vous n’y échapperez pas ! Il se retourna et adressa un sourire au professeur Mac Gonagall, décidément il n’aurait jamais autant dansé qu’à cette soirée. Alors qu’ils valsaient, Albus regarda Laetitia dans les yeux et fut surpris de l’éclat de tristesse qui transparaissait dans son regard.
- Voyons que se passe-t-il ? Tu as l’air triste…Tu ne passes pas une bonne soirée ? S’inquiéta-t-il. Elle lui répondit avec un triste sourire que de toute façon rien ne se passait comme elle l’espérait et que c’était comme ça, qu’il fallait qu’elle l’accepte.
- C’est Severus n’est ce pas ? Conclut-il.
- Severus ? Je ne vois pas ce qu’il vient faire là-dedans…répondit elle doucement.
- Laetitia s’il te plait…tu es peut être un excellent Légilimens et Occlumens, mais il y a des choses qui dépassent de loin la magie et tu sais très bien de quoi je veux parler !
Laetitia n’avait pas envie d’approfondir le sujet et fut heureuse que la danse se termine. Elle fit un effort pour afficher un grand sourire et remercia Albus pour cette danse. Comme elle se retournait pour quitter la piste de danse, elle se trouva soudain face au jeune Potter qui semblait l’attendre.
- Professeur Majoly m’accorderez vous cette danse ? lui demanda-t-il en rougissant.
Laetitia ne s’y attendait pas du tout et chercha de l’aide dans le regard d’Albus, mais celui ci se contenta de lui adresser un clin d’œil qui en disait long. Comme il avait grandit depuis… enfin tout ça c’était du passé….il était devenu un beau et courageux jeune homme et il était en vie. Elle chassa rapidement le souvenir terrible qu’elle gardait au fond de son cœur et rendit son sourire au jeune homme.
- Avec plaisir Har…heu Mr Potter !
Un grand sourire apparut sur le visage de celui-ci et il tendit sa main à l’encontre de son professeur. Alors qu’ils commençaient à danser, Laetitia fut heureuse de constater que Ginny Weasley, une excellente élève de cinquième année, avait eu la bonne idée d’inviter Severus et que celui-ci à la grande stupéfaction de tous avait accepté. Harry éprouvait un bien être inexplicable lorsqu’il se trouvait à proximité de son professeur de Défense contre les Forces du Mal, mais le fait d’être en contact avec elle lui procurait un sentiment de sécurité qu’il ne parvenait pas à analyser. Il ne la connaissait que depuis la rentrée et pourtant il lui semblait l’avoir déjà vu…mais où et surtout quand ? Son visage, ses yeux…Tout à coup, il sentit que quelqu’un l’observait et en tournant légèrement la tête, il aperçut Ginny qui s’appliquait à effectuer les pas de valse correctement avec Rogue tout en lui jetant des coups d’œil inquiets discrètement. La valse prit fin et les deux élèves remercièrent leurs professeurs. L’orchestre annonça que ce serait la dernière danse, au grand dam de certains comme Luna et Neville qui n’avait pas cessé un instant de danser. Severus s’approcha de Laetitia et lui demanda si elle lui accordait cette dernière danse. Elle fit mine de réfléchir pour plaisanter et cela fit son effet, un sourire apparut sur le visage de Severus qui l’entraina d’un pas rapide au milieu des derniers courageux qui dansaient encore. Il était presque minuit, le bal allait s’achever mais la soirée était loin d’être finie.
Ron et Hermione tout au bonheur que leur procurait leur amour -enfin dévoilé au grand jour-, s’étaient éloignés du château et avaient trouvé refuge prés du lac. Ils s’assirent face aux eaux limpides sans se quitter du regard. De temps à autre, un rond d’eau apparaissait à la surface du lac, signe de présence de nombreuses créatures aquatiques.
- Hermione, tu ne peux pas imaginer à quel point je me sens bien depuis que…depuis que j’ai réussi à tout te dire ! lui avoua-t-il tendrement. Pour toute réponse la jeune femme resserra l’étreinte de sa main dans la sienne et posa doucement sa tête contre son épaule. Ils étaient si bien qu’ils n’avaient pas besoin de parler, être ensemble était tout ce qui leur importaient. Ils restèrent longtemps ainsi enlacés. Soudain les premiers coups de minuit commencèrent à sonner dissimulant ainsi le bruit de pas qui se rapprochait d’eux et le danger que ceux ci représentaient. Hermione voulut rompre le paisible silence qui s’était installé, mais elle sentit à ce moment là une piqûre pénétrer sa chair et le venin qui en découlait s’infiltrer dans ses veines. Elle voulut crier mais aucun son ne sortit de sa bouche, elle essaya alors de bouger mais tout son corps semblait paralysé. Un sentiment de panique s’empara d’elle l’empêchant de faire fonctionner correctement son cerveau, il fallait qu’elle prévienne Ron mais le poison était si fort et si rapide qu’elle sombra rapidement dans une sorte de coma. Le jeune homme qui avait ressenti une sorte de frisson chez sa compagne, crut aux premiers abords qu’elle avait froid et lui proposa de rentrer afin de se réchauffer. N’obtenant pas de réponse, il haussa un peu le ton d’un air moqueur mais Hermione n’eut aucune réaction. Il tourna le visage de la jeune femme vers lui et une expression d’horreur se figea sur son visage. Les yeux d’Hermione étaient révulsés et la pâleur de son visage faisait penser qu’elle n’était plus de ce monde. Il se redressa d’un bond et voulu crier pour que l’on vienne à son secours mais à son tour il ressentit la piqûre mortelle se planter insidieusement dans sa peau et le terrible venin s’y infiltrer avec une rapidité étonnante. Il eut le temps cependant de se retourner pour voir son agresseur et ses yeux s’agrandirent de surprise en découvrant de qui il s’agissait. Il tendit la main en avant pour l’agripper mais sa main se referma dans le vide et son corps retomba lourdement à terre prés de celui d’Hermione. Un rire méchant se fit alors entendre faisant fuir tout ce qui respirait au alentour puis de nouveau le silence s’installa. Il ne restait plus que les corps des deux jeunes gens gisant au sol et éclairés par un faible rayon de lune.
Au même moment, Harry lâcha sa choppe de bierraubeurrre et portant sa main à sa cicatrice, il s’effondra par terre en hurlant. L’orchestre s’arrêta tout à coup de jouer, les danseurs stoppèrent net sur la piste et le professeur Dumbledore se précipita vers le jeune homme qui avait perdu connaissance. Laetitia et Severus furent les premiers avec Dumbledore à se rendre auprès d’Harry. Severus dégagea la main du jeune homme de sa cicatrice et ce qui apparut aux yeux de tous les pétrifia de peur. La cicatrice avait gonflée et prit une couleur rouge intense comme si elle menaçait de s’ouvrir d’un moment à l’autre. Le professeur Dumbledore demanda à Minerva Mac Gonagall d’évacuer la salle de réception et de veiller à ce que les élèves regagnent leurs dortoirs. Grâce à l’aide apportée par les autres professeurs et les préfets de chaque maison, il n’y eut bientôt plus que quatre personnes auprès d’Harry. Ginny s’était jeté dans les bras de Laetitia en pleurant, pendant que Severus et Albus le soulevait de terre et déposaient son corps sur la table la plus proche. Le professeur Dumbledore demanda à Laetitia de raccompagner Ginny mais la jeune femme était terrorisée et ne voulait pas abandonner son petit ami sans savoir ce qu’il allait advenir de lui. Severus vint à leur secours en proposant un verre à la jeune fille de façon à se calmer un peu. A peine eut elle posé ses lèvres sur le cristal du verre qu’elle sombra dans un sommeil profond.
- Morpheus liquidium…Répondit simplement Severus devant le regard inquiet de Laetitia. Il s’agissait d’un enchantement extrêmement complexe qui conférait à la boisson à laquelle il était associé un puissant effet soporifique mais sans danger pour la santé.
- Ce que je ne comprends pas Albus c’est que je n’ai rien ressenti au niveau de la marque…Continua t’il d’un air dubitatif.
- La marque ? Quelle Marque ? demanda Laetitia d’un air suspicieux. Que lui cachait-on encore ?
Il y eut un silence gêné qu’elle interpréta comme un étant un secret entre les deux hommes et baissa les yeux, confuse à son tour. Severus prit une grande inspiration et remonta la manche de sa chemise laissant apparaitre la marque des ténèbres tatouée sur son avant bras. Il ne voulait pas lui mentir, surtout après la confidence qu’elle lui avait faite en le laissant lire en elle. Les traits du visage de Laetitia se crispèrent à la vue de cette funeste découverte et si son cœur en fut ébranlé, elle tacha de ne rien montrer. Severus rabaissa sa manche d’un coup sec sans jeter un regard vers Laetitia, il était clair maintenant qu’elle ne voudrait plus rien avoir à faire avec lui. La jeune femme se fraya un passage entre les deux hommes et posa sa main sur le front d’Harry comme elle l’avait déjà fait il y a bien longtemps.
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MessageSujet: Chapitre XII (6eme et dernière partie...ouffff)   [FANFIC] HP et le pouvoir de l'Enamorento ou Rogue amoureux - Page 2 EmptyLun 18 Sep - 17:55

- Laetitia ! Laetitia ma chérie va vite te cacher !!! Hurla la voix pleine d’effroi de Lily Potter.
- Non madame, je veux rester avec vous et avec Mr Potter ! répondit l’adolescente avec aplomb. Lily s’agenouilla devant elle en lui prenant les mains et en la regardant d’un air suppliant.
- Je sais. Tu es la petite fille la plus courageuse que je connaisse mais le professeur Dumbledore n’aimerait pas savoir que nous te laissons courir le moindre danger. Et puis –ajouta t’elle tendrement- Harry a besoin de toi, tu sais bien ! Monte vite dans sa chambre et cachez vous en attendant qu’Albus arrive. Laetitia acquiesça d’un air peu convaincu mais se dépêcha de monter les escaliers quatre à quatre pour se rendre auprès du bébé des Potter, un petit garçon adorable qu’elle gardait de temps à autres quand les Potter sortaient diner avec leurs amis ou lorsqu’ils étaient chargés d’une mission dans le cadre de leur activité professionnelle. C’était le professeur Dumbledore qui avait présenté Laetitia à James et Lily Potter un soir. Tout de suite, ils l’avaient bien accueillie et lui avaient témoigné une grande confiance et une grande amitié. Laetitia âgée de 12 ans avait pris ses fonctions de baby sitter très au sérieux, il faut dire que ses dons et sa maturité avait fait forte impression sur les Potter. Et puis le petit Harry était si mignon et si gentil. Elle entendit un hurlement en bas de l’escalier et comprit qu’il était arrivé quelque chose à Mr Potter. Elle ouvrit en toute discrétion la porte de la chambre ou reposait le bébé, tout ce bruit l’avait réveillé et il pleurait dans son berceau. Laetitia s’approcha doucement. Lorsque le bébé l’aperçut il cessa de pleurer et lui adressa un sourire. Elle le prit avec beaucoup de précaution et alla se cacher dans un placard. Soudain la porte de la chambre s’ouvrit et se referma aussitôt. La voix haletante de Lily appela Laetitia à sortir de sa cachette, ce que fit la jeune fille aussitôt. Elle se trouva face à un spectacle affligeant, la toute jeune maman était dans un état déplorable, ses vêtements étaient déchirés de part et d’autres et du sang perlait à sa bouche. Les yeux plein de larmes, elle prit le bébé des bras d’une Laetitia stupéfaite et aussi rapidement qu’elle en fut encore capable elle lui administra un sortilège de Petrificus Totalus. La jeune fille tomba aussitôt et lui jeta un regard suppliant mais Lily n’y prêta guère attention et lui jeta par-dessus une vieille couverture que Laetitia reconnut aussitôt comme étant la cape d’invisibilité de Mr Potter. Laetitia n’en avait nulle utilité puisqu’elle pouvait par la pensée se rendre invisible à volonté mais piégée par le sortilège du saucisson elle ne pouvait assister qu’impuissante à ce qui se déroulait sous ses yeux.
- Excuse moi Laetitia, mais il faut que tu sortes vivante de ce cauchemar ! C’est pour te protéger que je fais cela. Maintenant il faut que je protège mon petit garçon de ce monstre !
Elle n’eut pas le temps de terminer son incantation que la porte explosa dans un terrible fracas. Lily touchée par celle-ci fut projeté à terre pendant que le nourrisson hurlait de terreur. Laetitia voulut crier mais aucun son ne sortit de sa bouche, l’homme qui faisait peur à toute la communauté des sorciers s’approcha alors et elle put distinguer le visage affreux qui apparaissait sous ses yeux… ainsi c’était lui Voldemort. Rongé par la convoitise et le pouvoir, il ressemblait plus à un montre qu’à un être humain. Il éclata de rire et aussitôt lança un Avada Kedavra à l’encontre de Mme Potter. Les yeux de Lily devinrent vitreux et son dernier regard fut pour son fils. Le mage noir tourna ses yeux noircis par la haine vers l’enfant qui gisait à terre et marqua une pause.
- Ainsi le voila donc ce pauvre petit amas de rien de tout qui devrait causer ma perte ? Il éclata à nouveau d’un rire méprisant. Laetitia ne quittait pas des yeux Harry, il était hors de question que ce monstre lui fasse le moindre mal. Aussi lorsqu’elle l’entendit prononcer l’Avada Kedavra à l’encontre du bébé, une haine indescriptible s’empara d’elle faisant remonter à la surface tous les souvenirs douloureux qu’elle emmagasinait dans sa tête et dans son cœur. Il se produisit alors un évènement inexplicable, le sort frappa Harry au niveau du front mais rebondit aussitôt vers son expéditeur. Celui-ci poussa un cri terrifiant pendant qu’il s’enflammait et rapetissait à vue d’œil. Un homme encagoulé fit alors irruption dans la chambre et s’empara des restes de Voldemort encore hurlant. Alors qu’il se baissait, Laetitia pu apercevoir un tatouage représentant une tête de mort avec un serpent qui sortait du trou servant de bouche gravée sur son avant bras…cette image resterait gravée dans sa mémoire. Pendant un instant, il y eut encore du mouvement dans la maison des Potter puis plus rien….le silence total. Laetitia se rendit compte qu’elle n’était plus prisonnière du sortilège du saucisson et ne se demanda même pas comment cela pouvait être possible. Elle se précipita sur l’enfant et le serra contre elle. Le bébé s’arrêta net de pleurer et lui jeta un regard apeuré, elle s’aperçut alors qu’une cicatrice en forme d’éclair était apparut sur son front mais qu’il ne semblait pas en souffrir. Elle se mit à pleurer tout en gardant contre elle le bébé et en maintenant la paume de sa main sur le front de celui-ci.
- Ne t’inquiète pas Harry, le professeur Dumbledore va s’occuper de toi comme il s’est occupé de moi…sanglota t’elle. Cinq minutes plus tard, Albus et d’autres sorciers firent leur apparition, il se précipita sur elle et lui demanda si tout allait bien. Laetitia ne put que prononcer les noms de Lily et James avant de s’effondrer en larme de nouveau. Quelqu’un lui prit le bébé des bras et Albus l’entraina plus loin pour lui parler. Il lui expliqua que Voldemort avait tué Mr et Mme Potter mais que son but était avant tout de tuer le bébé des Potter, chose qu’il n’avait pas réussi apparemment. Laetitia lui raconta en détail ce qui c’était passé et lui dit que le bébé était en vie grâce à Mme Potter qui avait fait une incantation dans une langue étrange avant de mourir. Il lui demanda ce qu’elle faisait pendant ce temps et où elle se trouvait. Lorsqu’elle lui eut donné la réponse, il eut un air pensif et lui jeta un regard empli de tristesse mêlé à une certaine fierté. Après cette sordide affaire, Laetitia retourna à l’école pour finir sa dernière année d’étude, elle ne dit jamais rien sur ce qui c’était passé cette soirée là et se contenta d’en garder le souvenir dans son cœur. Une fois de plus, un malheur était arrivé et elle était là….elle devint plus renfermée et pour couronner le tout, le professeur Dumbledore voulut l’envoyer à l’étranger loin de tout… pour la protéger selon lui. Elle pensa qu’il en serait mieux ainsi, qu’elle éviterait bien de mauvaises choses aux gens qu’elle aimait et décida de faire le tour du monde. Quand au petit Harry, elle apprit qu’on l’avait confié à sa famille mais que le professeur Dumbledore veillerait toujours sur lui…Il lui demanda de ne jamais parler de cette histoire à quiconque.
Seize ans après elle revenait à Poudlard et Harry était l’un de ses élèves.


Laetitia revint à la réalité subitement, elle eut alors la surprise de voir qu’Harry s’était réveillé et qu’il la fixait étrangement. Se pouvait il qu’elle ait parlé pendant cette absence ? Elle retira sa main du front du jeune homme et sous le regard abasourdi de Severus, s’aperçut que la cicatrice avait dégonflée et retrouvée son apparence habituelle. Elle se tourna vers Albus pour chercher une explication mais ce dernier se contenta de sourire tristement.
- Harry mon garçon, tu es enfin revenu à toi ! Comment te sens-tu ? Lui demanda-t-il gentiment. Le jeune homme se redressa avec quelques difficultés sans quitter des yeux Laetitia et répondit au professeur Dumbledore qu’il était encore un peu secoué mais que tout allait bien maintenant. Le directeur lui proposa de se rendre à l’infirmerie pour se reposer mais Harry répondit que ce n’était pas la peine. Voyant que cela ne servait à rien d’insister, il lui demanda s’il avait eut une vision avant de perdre connaissance. Harry se souvenait juste d’une douleur intense mais pas d’une vision quelconque. Il aperçut tout à coup le corps de Ginny qui reposait sur une table non loin de lui et devint pâle comme un linge. Severus qui avait deviné avant même d’avoir vu l’endroit où le regard du jeune homme s’était posé le rassura en lui expliquant qu’elle dormait d’un profond sommeil et qu’elle se réveillerait normalement demain comme si de rien n’était tout en se souvenant de tout. Harry parut soulagé mais cela ne dura qu’un court instant.
- Il est de retour professeur Dumbledore et il n’est pas loin ! Affirma-t-il les mâchoires crispées par la haine.
- Je sais Harry, mais nous aussi nous sommes de retour et nous sommes prêts à l’affronter encore une fois ! Lui répondit il rassurant et sur de lui. Maintenant allons nous coucher, nous allons avoir besoin de forces…je le sens. Ils se dirigèrent vers la porte, Harry avait tenu à porter Ginny jusque dans ses dortoirs.
- Professeur Majoly… Merci ! Dit-il simplement au moment où Laetitia prenait une direction opposée à la leur. Elle lui sourit et partit sans un regard pour Severus.

Bon maintenant il faut me laisser du temps pour écrire... Embarassed
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MessageSujet: Chapitre XVIII – Découverte macabre.   [FANFIC] HP et le pouvoir de l'Enamorento ou Rogue amoureux - Page 2 EmptyJeu 21 Sep - 17:04

Chapitre XVIII – Découverte macabre.

Il était cinq heures du matin et Laetitia qui n’avait pas fermé l’œil de la nuit suite aux évènements de la soirée, décida de se lever et d’aller marcher vers la Forêt Interdite. La vision de la Marque des Ténèbres tatouée sur le bras de Severus l’avait particulièrement ébranlée et elle ne savait plus comment se comporter avec lui. Elle était partagée entre deux sentiments très forts, la haine éprouvée à l’égard des Mangemorts -ces êtres cruels et avides de pouvoir- or elle n’oublierait jamais cet homme entièrement vêtu de noir et cagoulé qui s’était empressé de récupérer les restes du mage Noir sans porter secours à Mme Potter, ni jeter un regard au bébé gisant à terre…et puis il y avait l’autre sentiment qu’elle ne parvenait pas à définir mais qui faisait en sorte qu’elle était attirée par Severus, qu’elle se sentait bien auprès de lui, bref elle ne pouvait pas se voiler la face, elle connaissait très bien le nom de ce sentiment mais il lui était impossible de se l’avouer. C’est sans doute pour cette raison qu’elle avait choisi la facilité en l’ignorant complètement au moment de retourner dans sa chambre hier soir. Elle revoyait le visage fermé de Severus lorsque celui-ci avait remonté sa manche laissant apparaitre la marque des Ténèbres. Comment était-il possible qu’Albus ne lui en ait jamais parlé ? Un ancien Mangemort sous les toits de Poudlard… Elle n’arrivait toujours pas à le croire. Ce n’était pas possible…Severus ne pouvait pas avoir été un de ces hommes ! … A cette pensée sa gorge se noua douloureusement. Elle se redressa dans son lit, enfila sa robe de chambre et sortit sur le balcon afin de respirer l’air frais de l’aube. Une légère brise faisait onduler ses longs cheveux et elle frissonna légèrement. Elle devait penser à autre chose et chasser l’image de Severus de ses pensées…peine perdue, elle aurait du s’en douter…
- Bon et bien je vais aller boire un thé chez Hagrid. A défaut de déguster de bons gâteaux, sa bonne humeur égayera peut être ma journée ! Pensa-t-elle intérieurement. Elle s’habilla rapidement et sortit de sa chambre. A l’extérieur, une épaisse brume enveloppait tout et il était impossible d’y voir au delà de cinquante centimètres. Laetitia s’engouffra dans ce brouillard cotonneux d’un pas assuré et finit par arriver devant la cabane qui servait de maison au garde chasse de Poudlard. Un aboiement joyeux se fit alors entendre de l’autre coté de la porte et celle-ci s’ouvrit brusquement laissant apparaitre le visage encore endormi d’Hagrid. Lorsqu’il aperçut Laetitia, un grand sourire se dessina sur ses lèvres et il s’empressa de la faire rentrer.
- Oh bonjour, professeur Majoly, entrez donc je vous prie, je viens juste de faire du thé et…..Crocdur ça suffit voyons ! Laisse le professeur tranquille !
Le molosse avait sauté au cou de Laetitia et tentait par tous les moyens de lui lécher le visage à grand coup de langue affectueux. Elle éclata de rire en repoussant doucement le gros chien et Hagrid parut soulagé de voir qu’elle n’était pas en colère. Elle s’assit sur une chaise immense et Crocdur posa sa tête sur ses genoux avec un soupir d’aise. Hagrid lui servit une tasse de thé fumant et avança une assiette débordante de gâteaux à l’aspect délicieux vers elle.
- Mon chien vous apprécie beaucoup Professeur Majoly…Dit il pour engager la conversation.
- Hagrid, appelez moi Laetitia…Professeur Majoly me donne l’impression d’être une vieille dame ! dit elle en souriant. Le demi géant rougit de plaisir et continua sur sa lancée. Ils évoquèrent ce qui c’était passé lors du bal et Hagrid parut soulagé de savoir qu’Harry allait bien.
- Ce n’était pas le cas de certains professeurs…J’ai vu le professeur Verneuil dans tous ses états parce qu’il ne retrouvait plus sa cavalière ! Raconta-t-il d’un air amusé. Laetitia sourit à son tour en imaginant la scène et saisissant un gâteau elle mordit dedans avec entrain. Cet entrain disparut aussitôt en découvrant que la qualité du gâteau n’égalait pas l’apparence que celui-ci revêtait avant d’être croqué…Elle cacha sa surprise habilement et fourra d’un geste rapide le gâteau dans la gueule de Crocdur dés qu’Hagrid eut le dos tourné.
Lorsque la cloche sonna la reprise des cours, Laetitia remercia Hagrid de son accueil, donna une tape amicale à Crocdur et sortit de la cabane pour se diriger vers sa salle de cours. Les couloirs résonnaient de discussions enflammées et lorsqu’elle arriva devant sa salle de cours, les septièmes années l’attendaient déjà impatiemment. Elle ouvrit la porte et les laissa s’installer tranquillement pendant qu’elle-même s’installait à son bureau. Elle jeta un regard circulaire à travers la pièce et subitement quelque chose lui parut étrange. En effet, le bureau qui se trouvait le plus proche d’elle et occupé habituellement par Hermione Granger était vide. Instinctivement, elle porta son regard vers le bureau d’Harry…la place qu’occupait Ronald Weasley à ses cotés était vide également. Elle ne se serait pas affolée si Ronald Weasley avait manqué un cours, mais le fait qu’Hermione soit absente l’inquiétait davantage. La jeune fille était d’une assiduité irréprochable et n’aurait jamais manqué un cours sans prévenir à l’avance de son absence. La dernière fois qu’elle avait vu Hermione et Ronald, c’était hier soir dans une des allées du jardin de Poudlard. Ils avaient l’air très heureux et Laetitia était ravie pour eux. Elle demanda un peu de silence et proposa aux élèves d’étudier les Diables de Tasmanie en prenant la page cent quarante sept de leurs manuels. A la fin du cours, elle demanda à Harry de rester. Lorsqu’ils furent seuls, elle le questionna sur l’absence de ses deux meilleurs amis mais celui-ci lui répondit qu’il n’avait plus vu son ami après l’incident d’hier soir et qu’en se réveillant ce matin, il s’était rendu compte que Ron n’avait pas passé la nuit dans son lit. Devant l’air soucieux de son professeur, Harry réalisa qu’il ne s’était pas posé de question concernant son meilleur ami puisque pour lui tout était clair, Ron avait passé la soirée en compagnie d’Hermione et tout deux avaient souhaité prolonger la soirée en échappant aux règle de Poudlard qui voulaient que les élèves ne déambulent pas dans les couloirs ou autres après une heure bien précise. Seulement après mure réflexion, il fallait bien se rendre à l’évidence qu’il faudrait vraiment une excellente raison à Hermione pour que celle-ci rate un cours. Comme la culpabilité s’affichait sur son visage, Laetitia lui proposa de partir à la recherche des ses amis et de la tenir informée s’il ne les retrouvait pas au bout d’une heure. Le jeune homme partit rapidement et pour une raison qu’elle ne pouvait expliquer, Laetitia se dirigea vers le cachot de Severus…La salle était déserte, mais il s’en dégageait encore des effluves de la potion Minusvistus qui permettait de rapetisser rapidement. Il ne devait pas avoir cours en deuxième heure... Elle essaya d’interroger l’esprit du professeur des Potions par la Legilimencie et ce qu’elle put y lire la cloua d’effroi. En l’espace de quelques secondes, elle vit passer dans sa tête les visages de Ronald et d’Hermione pâles comme la mort… Il y avait de l’eau tout autour….Le LAC….c’était surement ça, ils étaient prés du lac…mais…Oh mon dieu pourvu qu’il ne leur soit rien arrivé !
Lorsqu’elle arriva prés du lac, elle aperçut la silhouette accroupie de Severus à quelques mètres de là. Elle se dépêcha de le rejoindre et fut prise de nausées à la vue des deux corps sans vie de ses deux élèves. Leurs visages comme leurs mains étaient blafards et leurs veines bleues se distinguaient sans peine à travers leurs peaux translucides. Severus prenait le pouls de Ronald et son visage paraissait très tendu.
- Ils ne sont pas morts, c’est certain…mais ils le seront si nous ne trouvons pas le mal qui circule dans leur veine…Prononça t’il d’une voix morne. Aidez-moi à les transporter à l’infirmerie…Vite !
Laetitia se précipita sans poser de question vers le corps d’Hermione pendant que Severus hissait avec précaution celui de Ronald Weasley. Les yeux de la jeune fille laissaient deviner l’atrocité de ce qu’elle avait du ressentir et Laetitia se maudit ne pas avoir été là pour les protéger. C’est le moment que choisit Harry pour arriver, il paraissait essoufflé et était accompagné de Seamus, Neville, Ginny et Luna. Les jeunes gens sentirent leur sang se glacer d’effroi devant le tableau qui se présentait devant eux. Ginny se précipita vers Severus et pris la main glacée de son frère dans la sienne en laissant échapper un sanglot. Harry dont le visage avait pris la couleur du désespoir vite remplacé par celle de la haine, s’approcha du professeur Majoly pour lui prêter main forte. Severus demanda calmement à Neville d’aller prévenir les professeurs Dumbledore et Mac Gonagall et de les rejoindre le plus rapidement possible à l’infirmerie. Le garçon se sentant investi d’une grande mission, mit son sentiment de panique de coté et partit à grandes enjambées suivi de prés par Luna, à la recherche du Directeur et du professeur de Métamorphoses. Seamus ne voulant pas rester sans rien faire, courut vers l’infirmerie afin de prévenir Mme Pomfresh, de façon à ce qu’elle prépare deux lits pour accueillir Ron et Hermione. Pour ne pas attirer l’attention sur eux, Severus se dirigea vers le passage secret qu’il utilisait pour se rendre du château au lac, suivit de prés par Laetitia, Harry et Ginny. Ils réussirent à passer inaperçus aux yeux des autres et arrivèrent à l’infirmerie sans avoir croisé un seul élève ou professeur. Mme Pomfresh les attendaient de pieds ferme et paraissait extrêmement angoissée, elle avait aménagé deux lits cote à cote dans la même pièce où Severus était resté inconscient quelques temps auparavant. Lorsque les deux jeunes gens furent étendus sur leurs lits respectifs, elle se mit à les examiner consciencieusement et demanda à tout le monde de sortir de la pièce de façon très professionnelle. Le professeur Dumbledore et le professeur Mac Gonagall arrivèrent entre temps, Severus leur raconta calmement où il avait découvert les corps des élèves mais avant même qu’il explique comment il les avait trouvés, Laetitia s’adressa à lui d’un ton très agressif laissant tout le monde très surpris.
- Vous allez peut être aussi nous raconter ce que vous leur avait fait ? Un Mangemort reste un Mangemort quoiqu’il arrive n’est ce pas et…
- LAETITIA CA SUFFIT ! Le ton employé par le directeur de Poudlard fut sans équivoque et figea Laetitia de stupeur. Elle jeta un coup d’œil interrogateur au professeur Dumbledore et pour la première fois de sa vie elle vit dans les yeux de celui-ci, de la déception, de la colère et de la tristesse. Elle se hasarda à chercher du secours prés de Minerva mais celle-ci baissa le regard en signe d’accord avec Albus. Harry et ses amis qui n’avaient rien dit, parurent eux aussi partager l’avis du sage professeur Dumbledore et un silence gêné s’installa l’espace de quelques secondes.
- Severus vous avez remarqué quelque chose d’anormal hier soir ? Quand les a-t-on vus pour la dernière fois ? Est ce que…
- Professeur Mac Gonagall, posons les questions une par une…ce sera plus simple je pense. L’interrompit Neville avec douceur.
- Je…heu oui vous avez entièrement raison monsieur Londubat ! Dit elle en essayant de mettre de coté l’anxiété qui lui compressait la poitrine. Severus qui n’avait rien dit depuis l’intervention de Laetitia, prit la parole se forçant à ne jamais regarder en sa direction– il ne voulait plus rien avoir à faire avec elle désormais et ce serait mieux ainsi – et tenta de calmer les esprits avec un discours cependant plus que pessimiste.
- Quelqu’un qui sert Voldemort (il prononça ce nom comme si de rien n’était) a réussi à s’introduire à Poudlard et par son acte infâme et lâche nous donne un avertissement que nous devons prendre au sérieux. Professeur Dumbledore, je pense que les élèves ne sont plus en sécurité et que vous devriez les renvoyer chez eux…il ne faut pas leur cacher la vérité mais faire en sorte de les mettre à l’abri auprès de leurs familles. Je ne sais pas ce que Voldemort nous prépare mais je ne pressens rien de bon….
- Professeur Rogue, professeur Majoly ! Venez voir, je crois que j’ai trouvé quelque chose ! Je... Ohhh Professeur Dumbledore…vous êtes là ! C’est affreux ce qui est arrivé à ces deux enfants !!!
- Calmez vous ma chère, je suis sur que nos deux professeurs de potions et de DCFM sauront trouver une solution…Dit il affectueusement en espérant la rassurer. Laetitia pénétra dans la pièce ou reposaient Ron et Hermione à la suite de Severus. Elle se sentait affreusement mal et regrettait les paroles qu’elle avait prononcées sans réfléchir aux conséquences que cela pouvait apporter. Elle avait humilié Severus sans raison…Elle savait pertinemment qu’il était innocent et que son seul but était de sauver les jeunes gens. Maintenant, il ne la regardait plus et mettait des distances entre eux deux. Mme Pomfresh avait retourné les corps et les avait dénudés partiellement. On apercevait alors au niveau de l’omoplate de Ronald Weasley, un petit trou, signe distinct d’une piqûre. Severus s’approcha de plus prés afin d’examiner l’orifice, il voulut le toucher du doigt afin d’évaluer l’ampleur du mal provoqué par cette piqûre mais au moment ou celui-ci entrait en contact avec la peau du jeune homme, un peu de venin sortit de l’orifice et Severus sentit son bras se contracter douloureusement. Il recula d’un bond en se tenant le bras et se plia en deux sous l’effet de la douleur. Laetitia poussa un petit cri et se précipita sur lui en l’empoignant. La douleur disparut aussitôt et Severus se dégagea de son étreinte avec brusquerie.
- Severus que s’est il passé ? Lui demanda t’elle inquiète. Il ne répondit rien et sortit de la pièce. Laetitia s’approcha perplexe de Ronald et s’aperçut qu’un étrange liquide bleu turquoise sortait de l’orifice de la piqûre. Comme Severus, elle approcha sa main mais bizarrement le liquide retourna d’où il venait comme s’il craignait d’être touché par elle. Le professeur Dumbledore entra dans la pièce et posa sa main sur l’épaule de Laetitia. Elle tourna vers lui un regard rempli de questions mais celui-ci semblait si fatigué et inquiet qu’elle s’abstint de les lui poser.
- Severus sait de quoi il en retourne Laetitia….Et c’est plus grave que je ne le pensais….la morsure dont ils ont été victime est la pire de toutes…et c’est Voldemort lui-même qui leur a injecté…
- Mais comment est ce possible Albus ? Nous l’aurions su…Demanda t’elle. Soudain l’image d’Harry perdant connaissance lui revint en mémoire…Ainsi c’est à ce moment qu’il avait attaqué….ce n’était pas possible…Pourquoi s’en prendre à eux ? Cela n’avait aucun sens !
- Je ne resterais pas sans rien faire ! Cria-t-elle trop en colère pour se retenir.
- Toi tu peux peut être faire quelque chose…mais si tu n’y parviens pas alors tout espoir est perdu… Ce n’est pas de ta faute Laetit…Il n’eut pas le temps de finir sa phrase, Laetitia se tourna vers les deux corps étendus et posant une main sur chacun d’eux se concentra de toutes ses forces…une minute s’écoula…cinq minutes puis huit …mais rien ne se produisit de miraculeux. Des larmes brillèrent dans ses yeux et elle dut se rendre à l’évidence…cela n’avait pas marché. Elle regarda Albus d’un air désolé et fondit en larme. Le directeur la prit doucement dans ses bras sans rien dire. Elle s’en dégagea au bout d’un court moment, son visage avait repris un air décidé et ses yeux lançaient des éclairs.
- Je suis sure qu’il existe une solution et c’est ensemble que nous devons la trouver ! Affirma-t-elle avec conviction.
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MessageSujet: Chapitre XIII suite.   [FANFIC] HP et le pouvoir de l'Enamorento ou Rogue amoureux - Page 2 EmptyJeu 21 Sep - 17:18

Le professeur Dumbledore lui adressa un triste sourire en signe d’accord. Il savait qu’elle ne renoncerait pas et qu’elle mettrait tout en œuvre pour trouver un remède efficace mais lui commençait à ne plus être tout jeune et ne pourrait pas les suivre dans cette aventure sans y laisser des plumes. Laetitia qui avait lu dans ses pensées lui adressa un regard empli de tendresse.
- Nous ne pouvons pas prendre le risque de vous faire courir le moindre danger, vos connaissances et votre expérience nous sont indispensables ! Vous devez vous tenir à l’abri !
Albus acquiesça et s’apprêtait à rejoindre les autres personnes qui attendait de l’autre coté» de la pièce lorsque Laetitia s’adressa à lui.
- Albus….je suis désolée pour Severus….je ne pensais pas un mot de ce que j’ai dit et je…
- Ce n’est pas à moi que tu dois présenter des excuses…Lui répondit il calmement avant d’ouvrir la porte.
Ce soir là, la grande salle avait revêtu un caractère assez austère, le plafond était d’un noir profond et les bougies n’étaient pas toute allumées. Les élèves étaient tout rassemblés à leurs tables et il régnait un brouhaha d’interrogations apeurées. A leur grande table, les professeurs affichaient un air grave et personne ne songeait à toucher à son repas. Le professeur Dumbledore se leva au bout d’interminables secondes et s’adressa à l’ensemble des élèves et des professeurs sur un ton las et empli de tristesse.
- Mes chers élèves et vous mes chers collègues, après mûre réflexion et après un terrible évènement touchant deux de vos camarades, j’ai pris la décision de fermer l’école –un murmure indigné d’étonnement général se fit alors entendre- afin de vous protéger au maximum. En effet, lors du bal de la St Valentin, Voldemort –le silence fut immédiat- ou l’un de ses disciples a réussi à s’infiltrer dans nos murs et par un acte infâme a plongé dans un état d’inconscience deux élèves de septième année. Nous ne sommes plus en sécurité ici, je préfère donc que vous retourniez dans vos familles jusqu’à ce que tout soit rentré dans l’ordre. Nous avons gagné une bataille mais le chemin semble encore long jusqu’à la victoire totale –Il marqua une pause, tout cela lui était insupportable et il perdait espoir petit à petit. Il sentit alors peser sur lui le regard de celle qui partageait sa vie depuis si longtemps…et ce regard était empli de confiance en lui…Il ne pouvait pas baisser les bras…pas maintenant ! Il redressa la tête et poursuivit son discours- Exceptionnellement, le Poudlard Express entrera en gare demain matin à huit heure. Veillez donc à préparer vos affaires soigneusement après le repas et suivez les instructions données par les préfets de vos maisons. Un courrier a été envoyé à vos familles par hibou en fin d’après midi, elles sont donc toutes prévenues et vous attendront à la gare de King Kross en fin de matinée. Maintenant mangeons et profitons les uns des autres avant de nous séparer pour un certain temps. Il se rassit lentement et se servit à boire. Il sentit alors une main se poser sur son épaule, c’était celle d’Hagrid qui était assis à coté de lui et lui manifestait comme toujours son approbation et son amitié. Il fit un rapide tour de table et fut heureux de constater que l’ensemble de ses professeurs lui souriaient tout en partageant sa peine. Le repas se termina comme il avait commencé, dans une ambiance empreinte de questions douloureuses et de tristesse de devoir se quitter sans savoir ce qu’il adviendrait de Poudlard. A la table d’Harry, deux places vides occupaient particulièrement les esprits de certains élèves et avant même de s’être mutuellement consultés, ces mêmes élèves avaient pris une décision qui changerait peut être le cours de leur existence. Au moment de se coucher, ils ne dirent rien pourtant de cette décision et se contentèrent d’accolades amicales.
Pendant ce temps dans la salle commune des Serpentard, Drago Malfoy ne se retenait plus de laisser exploser sa joie. Pour lui c’était parfaitement clair, son père était bel et bien vivant et il était de retour avec le Seigneur des Ténèbres.
- Cette fois, ils vont payer et je veux absolument être là pour voir tomber ce vieux timbré de Dumbledore et son petit protégé Potter ! Exulta t’il à l’adresse de ces deux complices de toujours qui paraissait un peu effrayé de le voir se mettre dans un tel état.
- Drago, il vaut mieux se méfier avant de crier victoire…il y a des Aurors partout ! Chuchota Crabbe.
- Et puis Dumbledore est toujours là ! Rajouta Goyle pour donner foi aux dires de Crabbe.
- Pauvres imbéciles ! Cracha Drago fou de colère…Ca ne m’étonne pas que vos pères se soient fait prendre les premiers…Vous ne valez pas plus qu’eux ! C’est une chance que le Seigneur des Ténèbres n’ait pas anéanti cette soi disant armée de Dumbledore…UNE CHANCE VOUS COMPENEZ SOMBRES IDIOTS ? Mais si vous préférez quitter les rangs et vous joindre à ces sangs impurs, ne comptez par sur moi pour sauver votre peau lors de la victoire du maitre….
- Bien sur que non Drago ! Dirent-ils d’une même voix tremblante…Serpentards un jour, SERPENTARDS TOUJOURS ! Ajoutèrent-ils pour se donner une certaine constance.

Pendant ce temps là, à des centaines de kilomètres…
- COMMENT AS-TU PU ETRE SI BETE ? Tonna la voix du Seigneur des Ténèbres.
- Pardon maitre….je ne sais pas ce qui m’a pris…répondit une voix qui semblait venir d’outre tombe.
- ENDOLORIS !!!
- Noooooooooooooooon….
Bellatrix se recroquevilla sur elle-même pendant qu’elle subissait toutes sortes de douleurs plus fortes les unes que les autres. Son supplice dura le temps que Voldemort lui-même se calme. Il finit par se lasser des cris de sa fidèle et stoppa le sortilège sous le regard dur et acéré de Lucius envers sa belle sœur. Bellatrix avait retrouvé son apparence normale et gisait sanguinolente aux pieds du Maitre. Il lui intima l’ordre de se relever, ce qu’elle fit malgré les profondes douleurs qui l’assaillaient constamment et de lui raconter tout ce qui c’était passé. Elle s’exécuta tout de suite et expliqua combien il avait été facile pour elle de s’introduire dans l’enceinte de l’école pourtant réputée comme étant extrêmement bien protégée et combien les personnes présentes à cette soirée ne s’inquiétaient pas plus que ça que le Seigneur de Ténèbres n’ait toujours pas été capturé. Le jeune Potter était toujours aussi arrogant et semblait plus que jamais fidèle à ce vieux fou de Dumbledore. Et il y avait aussi ce nouveau professeur de DCFM…une femme assez jeune et certainement peu expérimentée…mais qui aurait bien pu accepter ce poste en sachant ce qui arrivait à chaque prédécesseur sinon une folle ? Le Maitre sembla perplexe…Il savait que Dumbledore ne choisissait pas ses professeurs à la légère…Quoique que Quirell pouvait faire partie des exceptions…Il se promit toutefois d’obtenir des renseignements concernant cette jeune femme. Il demanda à Bellatrix comment se portait ce cher Severus Rogue et observa avec délectation la souffrance de sa fidèle. Pourtant ce qu’elle lui apprit, le mit dans une situation complexe qui le forçat à se poser des questions. Rogue souriant…c’était un euphémisme…ou alors souriant de méchanceté ? Mais non…d’après les dires de Bellatrix, il paraissait heureux et avait pour partenaire de bal ce même professeur de DCFM…Tiens tiens…notre cher Severus aurait il fait une conquête ? Bellatrix frémit de rage à cette évocation mais préféra se taire…Elle en avait assez fait comme ça…
- LUCIUS ! Renseigne-toi sur cette femme ! Je veux tout savoir, d’où elle vient, où elle a fait ses études, si elle a de la famille…Il se tourna de nouveau vers Bellatrix ses grands yeux rouges brillant de haine et enroula autour d’elle ses anneaux puissants.
- Alors comme ça tu m’as volé du venin petite sotte ! Il éclata d’un rire méchant. Sais tu seulement ce qu’il advient de ceux qui sont en contact avec celui-ci ? Bellatrix qui commençait à ne plus avoir d’air dans ses poumons, hocha la tête doucement.
- Oui Maitre, on pense qu’ils meurent au bout de trois jours…mais en fait ils ne meurent pas…ils restent emmurés dans leur enveloppes charnelles pour l’éternité…Et il n’existe pas d’antidote…
- Exactement ! Se contenta-t-il de dire en relâchant le corps étriqué de Bellatrix si subitement que celle-ci tomba à terre à demi inconsciente. Ce venin n’a rien à voir avec celui d’un simple basilic ou autre serpent…c’est le venin du plus puissant serpent…NAGINI…Mon plus puissant et fidèle ami…dit il dans un sifflement enroué. Lucius ! Que fait tu encore là ? Ne t’ai-je pas donné une mission à accomplir ?
Lucius s’inclina et transplana dans un bruit sec. Bellatrix se relevait à peine lorsque Voldemort la sollicita une nouvelle fois sans ménagement.
- J’espère pour toi que personne ne t’a reconnue ! Si jamais on commence à se poser des questions et que les réponses les rapprochent de nous…ma colère sera effroyable Bellatrix ! De toute façon, je n’ai plus le choix et plus le temps également…Il me faut faire vite et rassembler une armée avec toutes les créatures du mal…Et heureusement, il en reste encore beaucoup qui n’attendent que ça pour sortir de l’ombre…Son regard se fit perçant et il se dirigea en faisant rouler ses anneaux vers les profondeurs de la terre. Il avait encore beaucoup de travail avant de mettre au point son armée et puis il devait faire sortir quelques Mangemorts d’Azkaban encore…pas tous car certains ne méritaient pas sa clémence…mais il aurait encore besoin des services d’une minorité d’entre eux. Il avait déjà convié les chefs de la pluparts des créatures de l’ordre du mal…restait maintenant à les rallier à sa cause…Chose qui s’annonçait tout de même assez facile. Malgré le fait d’apparaitre sous l’apparence d’un autre, il avait remarqué avec plaisir qu’il représentait toujours une grande icône du mal et qu’il était fort craint et respecté par tous. Il ne comptait pas sur la force de ses troupes mais sur le nombre…pendant qu’ils se feraient tous massacrer cela lui laisserait le temps de venir à bout de sa mission : tuer Potter et Dumbledore. Le reste lui importait peu maintenant.
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MessageSujet: Chapitre XIX- L'Arme et larme ou quand la solution....   [FANFIC] HP et le pouvoir de l'Enamorento ou Rogue amoureux - Page 2 EmptyJeu 28 Sep - 15:37

Je vous dis pas comme j'ai galéré pour l'écrire (mais au fond je l'aime bien ce chapitre !!! Embarassed )
J'aimerais avoir les avis (critiques + et -) de ceux qui lisent cette FIC pour savoir ce que je peux faire pour améliorer mon écriture ou autre d'ailleurs ! 😉
Souvent pour avancer, il faut avoir pris du recul.....
Merci beaucoup à tous !!!
Laetitia.


Chapitre XIX – L’Arme et larme ou quand la solution se cache au fond de l'eau.

Personne ne ferma l’œil de la nuit pour cette dernière soirée à Poudlard. Ceux qui y arrivèrent virent leurs rêves transformés en cauchemars au bout de quelques minutes et finirent par renoncer au sommeil. Laetitia passa la nuit à l’infirmerie avec Ron et Hermione. Elle avait essayé de parler à Severus après le discours d’Albus mais celui-ci lui avait jeté un regard noir et avait aussitôt tourné les talons. Décontenancée et épuisée moralement, elle avait donc décidé de passer la nuit à veiller les corps des deux jeunes gens. Firenze et Salomé Pomfresh lui proposèrent de la remplacer à plusieurs reprises afin qu’elle puisse dormir un peu, mais à chaque fois elle les remercia et préféra rester seule. Firenze n’insista pas malgré la peine qu’il éprouvait en voyant Laetitia triste et désemparée. Il savait qu’elle souhaitait rester seule et il respectait le désir de son amie. Le criminel qui avait osé s’en prendre à ces deux jeunes gens était d’une lâcheté incroyable, en effet ils avaient été tout deux piqués dans le dos. Cela signifiait que soit il était vraiment lâche soit….il ne voulait pas qu’on le voit…cette deuxième hypothèse laissa Laetitia pensive. Pourquoi ne pas vouloir être vu ?...pour ne pas être reconnu peut être ? Un éclair traversa son esprit tout à coup…peut être s’agissait il d’une personne que les deux jeunes gens connaissaient ?...Laetitia laissa tomber sa tête entre ses mains et essaya de réfléchir calmement. Lorsqu’elle ouvrir les yeux, de légers rayons de soleil s’infiltrait à travers la fenêtre de la pièce, elle se redressa immédiatement espérant avoir fait un mauvais rêve mais la réalité la frappa de plein fouet lorsque son regard s’arrêta sur les corps pâles et immobiles de deux élèves qu’elle appréciait particulièrement. La porte s’entrouvrit doucement laissant apparaitre le visage inquiet de Firenze.
- Salut Finze, bien dormi ? demanda t’elle doucement.
- Allons ne me dit pas que l’élève la plus brillante que je connaisse a déjà oublié que les Centaures dorment très peu…Laetitia eut un léger sourire et se dirigea à pas feutrés vers son ami.
- Je n’arrive pas à croire que dans quelques heures Poudlard sera vide d’éclats de voix et de rires…Dit-elle tristement.
- Poudlard ne sera pas vide ma belle, les étoiles parlent d’elles mêmes… Ne sourit pas comme si je disais des sottises ! Je sais que j’ai raison…une solution sera trouvée à temps mais elle engagera des pertes. C’est tout ce que j’ai pu déchiffrer…enfin pour le moment ! Tu ne veux pas avaler quelque chose ? Tu dois garder des forces si tu veux rester parmi nous !
- Parmi nous ? Demanda-t-elle surprise.
- Oui nous ! Salomé et moi avons décidé de rester à Poudlard tant que ce sera nécessaire. Et puis, nous ne seront pas seuls puisque Severus nous a dit qu’il comptait rester aussi… Quoi ? Pourquoi fait tu cette drôle de tête quand j’évoque le nom de Severus… ?
Laetitia lui expliqua tout ce qui c’était passé depuis le début avec Severus et comment elle l’avait humilié sans le vouloir lors de leur dernière entrevue. Elle éprouva du soulagement à se confier ainsi à Firenze et lorsqu’elle eut terminée, elle tenta maladroitement de dissimuler une larme sous un soupir de soulagement. Il fut plus rapide qu’elle et s’empara délicatement de la goutte de tristesse en la faisant tomber dans la paume de sa main. En s’écrasant contre la chair, elle forma un chemin humide parmi les lignes de la main du Centaure. Laetitia sourit et ferma les yeux en désespoir de cause, Firenze ne pouvait pas s’empêcher de lire la vérité dans les choses naturelles de la vie. Au bout de quelques secondes, il leva vers elle un regard qu’elle n’avait jamais vu…il semblait interloqué et ne savait pas comment le cacher.
- Qu’y a-t-il, qu’est ce que tu as vu dans cette larme ? lui demanda-t-elle expressément.
- Heu…R…Rien…je…c’est bizarre c’est la première fois que ça m’arrive…S’excusa t’il en détournant le regard. Laetitia fronça les sourcils, ce n’était pas le genre de Firenze d’agir ainsi. Il ne lui laissa pas le temps de se poser d’autres questions et l’entraina prendre un semblant de petit déjeuner. Il était très tôt mais de nombreux élèves étaient déjà assis aux tables, avec un air triste gravé sur le visage, certains lui adressèrent un petit signe de la main en guise d’au revoir, d’autres vinrent lui serrer la main en lui souhaitant bonne chance. Quand elle gravit les quelques marches qui la séparaient de la table des professeurs, son regard croisa celui de Severus. Il baissa aussitôt les yeux vers sa tasse à café et elle sentit son cœur se resserrer dans sa poitrine. Il n’y avait plus que le professeur Dumbledore, le professeur Mac Gonagall, Severus, Hagrid, Firenze, Mme Pomfresh et elle-même désormais. Les autres étaient partis rejoindre leur famille et ne reviendraient que lorsque tout serait rentré dans l’ordre…si un jour tout rentrait dans l’ordre. Devant la gravité exprimée sur l’ensemble des visages l’entourant, Laetitia n’osa rien dire et tenta d’avaler un café noir et un muffin au chocolat pour remplir son estomac et faire plaisir à Firenze. Le dernier petit déjeuner se déroula dans un silence pesant.
Lorsqu’il n’y plus aucun élève dans la grande salle et que Rusard eut pris soin de fermer toutes les portes de Poudlard avant de lui-même disparaitre, le professeur Dumbledore réunit dans son bureau ceux qui étaient resté pour faire un point sur la situation. En premier lieu, il fallait trouver un remède pour sauver Ronald Weasley et Hermione Granger. Comme il demandait si quelqu’un voulait bien se charger de cette mission en pointant un regard particulier sur Laetitia et Severus, la porte s’ouvrit brusquement laissant apparaitre le visage ferme et décidé d’Harry.
- Je suis des vôtres, professeur Dumbledore !
Tout à coup, d’autres visages apparurent à différents endroits de la pièce. Neville Londubat et Luna Lovegood dans un tableau, Seamus Finnigan dans une armure et pour finir Ginny Weasley sous la cape d’invisibilité qu’elle avait emprunté à Harry.
- Nous aussi professeur ! Dirent-ils d’une voix unanime.
S’il fut surpris cela ne dura que quelques secondes, Albus Dumbledore connaissait le courage d’Harry et de ses compagnons de fortune. Il savait qu’ils n’auraient jamais laissé tomber leurs camarades et ils valaient mieux de toute façon qu’ils opèrent en toute sécurité auprès de l’Ordre du Phénix. Arthur et Molly Weasley avaient été prévenus de ce qui était arrivé à leur fils mais malgré les protestations de Molly, Albus lui avait demandé de leur faire confiance et de ne pas se rendre à Poudlard. En ce qui concernait les parents d’Hermione c’était plus compliqué que ça…Albus avait donc préféré que Minerva se rende sur place afin de leur expliquer de vive voix ce qui c’était passé. La mère d’Hermione s’était effondrée et avait souhaité que sa « petite fille » lui soit rendue sur le champs, afin de la faire examiner par un grand spécialiste. Il avait fallu beaucoup de patience à Minerva pour lui faire comprendre qu’aucun spécialiste moldu ne pouvait soigner son enfant et qu’ils devaient faire confiance au professeur Dumbledore. Maintenant, il fallait agir et vite. Severus prit la parole d’un air sérieux, il indiqua que la piqûre ou morsure venait d’un instrument et non du reptile lui-même car il s’agissait bien d’un reptile…et du plus puissant d’entre eux…donc le venin tout en gardant ses propriétés mortelle était cependant plus amenuisé que si le serpent lui-même avait mordu ses victimes. L’individu qui avait frappé par derrière s’était servi d’un objet tranchant et pointu mais il ne s’agissait pas des crochets du reptile fort heureusement. Ginny demanda pourquoi cela avait autant d’importance et ce fut Hagrid qui répondit.
- Si les crochets d’un certain reptile entrent en contact avec la chair d’un être vivant, le poison est au maximum de ses effets mortels et aucun antidote ne peut en venir à bout…
- Mais de quel REPTILE il s’agit à la fin ? demanda Luna un peu excédée. Le silence s’installa dans la pièce et fut rompu par Severus.
- Nous parlons en ce moment de ….Nagini…le monstre fidèle qui suit Voldemort depuis le début…son plus loyal et son seul véritable ami…Dit il sur un ton de dégout profond.
Harry eut un frisson désagréable le long de la colonne vertébrale…et ses camarades exprimèrent une grimace d’horreur au souvenir du puissant serpent qui combattait vaillamment au cotés du Mage Noir lors de la bataille finale. Les sortilèges semblaient n’avoir aucun effet sur lui et rebondissaient sur sa peau brillante mais d’aspect horriblement froid. D’ailleurs à la fin, on n’avait pas retrouvé son cadavre…il avait du s’enfuir…et avec lui son maitre et cet infâme Lucius Malfoy…Devinant les pensées des jeunes gens, Albus se décida à leur faire part de ce qu’il pensait et qu’il avait confié à Severus sachant que ce dernier pensait exactement la même chose.
- Chers amis, il est de mon avis et de celui du professeur Rogue que Nagini et Voldemort ne font plus qu’un désormais….ce qui confère à notre ennemi un pouvoir inestimable…en effet l’enveloppe charnelle de Nagini est imperméable aux sortilèges les plus puissants et cela Voldemort en est extrêmement conscient et va bien évidement l’utiliser contre nous. Cependant je suis sur qu’il existe une faille mais nous avons peu de temps pour la découvrir !
- Professeur où peut-on trouver des renseignements sur Nagini ? demanda Seamus d’un ton décidé. Suite à cette question un silence gênant s’installa. Harry fut surpris de voir que parmi les professeurs qu’il respectait le plus, aucun ne semblait pouvoir leur faire profiter de ses connaissances concernant un….serpent ?
- Nagini est le seul de son espèce ! Indiqua Hagrid rompant le silence tout à coup. Il a été crée par les Humoscampes, peuple vivant il y a bien longtemps sur terre mais qui se sont réfugiés sous les eaux lorsqu’ils se sont rendu compte qu’ils avaient commis une erreur en donnant la vie à cet arme destructrice qu’était le Pithyumnaginum …nom véritable de Nagini avant sa rencontre avec Tom Jedusor ou Voldemort si vous préférez ! Je sais tout cela car j’ai connu Tom Jedusor…à l’époque de la découverte de la chambre des Secrets…je …je protégeais Aragog et lui possédait déjà Nagini…Il avait promis de ne rien dire sur Aragog en échange de mon silence sur Nagini…je …je me suis tu pour protéger Aragog…mais Jedusor m’a trahi en parlant d’Aragog au directeur de l’époque…et j’ai été renvoyé…le reste de mon histoire vous connaissez déjà…
Albus tapota l’épaule d’Hagrid avec un sourire compatissant et proposa de faire les recherches nécessaires pour retrouver ces fameux Humoscampes.


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MessageSujet: et la suite du chapitre XIX !   [FANFIC] HP et le pouvoir de l'Enamorento ou Rogue amoureux - Page 2 EmptyJeu 28 Sep - 15:38

- Nous n’avons pas le temps d’écumer les grimoires à la recherche de quelques informations de moindre importance…Apparemment il semble que ce peuple soit très peu connu…On sait seulement qu’ils vivent sous l’eau…le seul moyen de les trouver est donc de se rendre en milieu aquatique ! Dans de cas je vais partir à la recherche de ces êtres, je connais assez bien ce milieu et les sirènes parmi lesquelles j’ai des connaissances pourront peut être m’aider voire me conduire auprès d’eux ? !
Tout le monde tourna la tête vers Laetitia puisque c’était elle qui venait de prononcer ces mots. Firenze pâlit légèrement… maintenant qu’il savait, il aurait préféré qu’elle reste à l’abri.
- Ce ne sera pas une mission facile…Répondit le professeur Dumbledore d’une voix étrangement calme. Pour le peu que je sache, les Humoscampes vivent à des profondeurs dépassant notre connaissance…même les sirènes ne s’y aventurent pas. Ce sont des créatures très sauvages…je ne crois pas en avoir déjà rencontré un lors de manifestations de créatures magiques…
- Moi non plus Ajouta Hagrid…qui était pourtant une référence dans le fait de posséder ou de connaitre des créatures plus bizarres et dangereuses les unes que les autres…
- J’irais également…Ajouta Severus sans un regard pour Laetitia.
- Très bien dans ce cas ne tardons pas ! Répondit-elle à la fois soulagée de le savoir avec elle mais triste d’un autre par la froideur du ton qu’il employait à son égard.
Il fut décidé qu’Harry, Neville et Ginny les accompagneraient tandis que Seamus et Luna resteraient auprès du professeur Dumbledore afin d’organiser au mieux et de mettre au point un protocole de défense avec le Ministère de la Magie. En effet, personne ne savait encore ce que préparait le Mage noir mais le pressentiment qu’ils ressentaient tous en ce moment présent était d’un pessimisme désolant. Firenze et Mme Pomfresh demandèrent à emmener Hermione et Ronald à l’abri dans la forêt Interdite tandis que le professeur Mac Gonagall et Hagrid partiraient chercher de l’aide auprès de la communauté sorcière internationale. Lorsqu’ils furent tout d’accord, le professeur Dumbledore leur donna rendez vous dans une dizaine de minutes prés du lac.
Laetitia enfila rapidement son maillot de bain noir puis revêtit un pantalon de jogging et un pull à grosse maille afin de ne pas avoir froid. Elle ne prit rien d’autre car il valait mieux de pas s’encombrer, le voyage risquait d’être long. Avant de refermer la porte de sa chambre, elle risqua un regard dans le miroir suspendu au dessus de sa coiffeuse et le reflet qui y apparut lui adressa un sourire triste. Arrivée devant le lac, elle aperçut Severus faire un inventaire de fiole et autres récipient contenant sans doute des potions aux effets connus de lui seul. Il releva la tête quand elle se dirigea vers lui mais ne lui adressa pas la parole et retourna à son occupation. Ils étaient seuls pour quelques minutes encore, c’était le moment où jamais de lui parler et de s’excuser. Elle s’approcha de lui et posa sa main sur la sienne…il tressaillit mais ne fit aucun mouvement pour la retirer, il était bien trop mal en cet instant. Partagé entre son désir de la prendre dans ses bras et celui de la faire souffrir et d’être distant envers elle, il ne savait comment agir. Elle lui avait fait beaucoup de peine en l’humiliant ainsi devant Dumbledore et les autres. Il se remémora commet Sirius Black et James Potter aimaient à le voir ainsi…déshonoré devant un public ravi…-sauf que cette fois, le public présent semblait être de son coté à lui…oui Lui Severus Rogue- et ce souvenir douloureux déclencha un mouvement de haine.
- Severus…je suis vraiment…enfin je ne voulais pas…
- Ne me touchez pas ! Rugit-il en retirant sa main d’un mouvement sec, vous risqueriez de devenir comme moi…Un être abject, un traitre, un… Mangemort !
Laetitia sentit la colère monter en elle, c’est vrai qu’elle avait été bête et méchante et aussi injuste…mais s’il ne lui laissait pas la chance de s’expliquer alors cela ne servait à rien. De grands tourbillons apparurent soudainement à la surface du lac qui était calme quelques minutes auparavant. Severus y jeta un coup d’œil rapide et ferma les yeux de lassitude. Il savait qu’elle voulait s’excuser et qu’elle regrettait amèrement ses paroles, c’était tellement facile de lire dans ses pensées lorsqu’elle était prise dans un flot de sentiments extrêmement forts…mais sa blessure à lui était trop fraiche encore et il préférait rester le plus loin possible d’elle…Enfin il n’irait pas jusqu’à la laisser affronter des créatures inconnues sans être à ses cotés ! C’était impossible, inimaginable…Severus avait comprit rapidement ce qu’il éprouvait envers Laetitia…Il l’aimait…Severus Rogue aimait…comme il n’avait jamais aimé, comme il n’aurait jamais cru aimer un jour…mais hélas cet amour était impossible, il en était convaincu ou plutôt il s’en était convaincu. Ils étaient bien trop différents…
Des voix d’abord lointaines lui firent reprendre conscience de se qui se passait autour de lui, le professeur Dumbledore les avait rejoint et donnait certaines recommandations à Harry et ses camarades. Severus s’approcha de ses coéquipiers avec de petites fioles remplies d’un liquide vert émeraude.
- Tenez buvez ! Avec ceci vous pourrez respirer sous l’eau beaucoup plus longtemps que si vous mâchiez cinq plans de Branchiflore.
- Plus longtemps ? Combien de temps Professeur ? demanda Harry qui gardait un souvenir ou plutôt un gout assez amer de cette plante aux effets forts étonnants !
- Longtemps…répondit Severus en lui adressant un regard confiant.
Sous la stupéfaction générale, Neville s’empara de la fiole qui lui était réservée et avala son contenu en quelques rapides goulées. Luna se précipita sur lui pour vérifier que la potion n’avait pas eu d’effets secondaires néfastes sur le garçon dont elle était, il faut bien le dire éperdument amoureuse. Il la rassura et se rassura lui-même en vérifiant rapidement que tous ses membres répondaient à l’appel et lança un regard encourageant à l’encontre d’Harry et de Ginny. Ceux-ci avalèrent à leur tour le liquide vert émeraude et ôtèrent leurs vêtements afin de se préparer au grand départ vers l’inconnu. Severus tendit une fiole à Laetitia et se dépêcha de boire la dernière. Puis il se dévêtit à son tour, laissant apparaitre aux yeux de tous son corps mince mais musclé, parfaitement dessiné. Il portait un maillot de bain noir assez moulant qui faisait ressortir la pâleur de sa peau, mais à part ce détail, les jeunes filles et femmes qui se trouvaient là pensèrent toutes en leur fort intérieur que c’était vraiment un bel homme bien bâti. Severus qui n’eut pas conscience de l’effet qu’il provoquait tellement lui détestait son corps et son apparence en général, salua le professeur Dumbledore et commença à s’enfoncer dans les eaux redevenues calmes mais terriblement opaques du lac. Ginny prit les mains d’Harry et de Neville pour se donner du courage. Les deux garçons se lancèrent un regard plein d’amitié, et dans un dernier salut à leurs amis et professeurs s’enfoncèrent à leur tour dans les abîmes aquatiques. Laetitia se mit en maillot de bain à son tour, serra les mains du professeur Mac Gonagall et d’Hagrid, jeta un regard rempli d’affection à ses élèves restants et un regard teinté d’un autre sentiment au professeur Dumbledore et à Firenze puis avala la potion de Severus et disparut dans un élégant plongeon au fin fond des eaux mystérieuses du lac.
Hagrid essuya une larme discrètement.
- Pourvu qu’ils réussissent et qu’ils nous reviennent vite ! Murmura Salomé Pomfresch.
Ils restèrent quelques minutes à regarder la surface bleutée où avaient disparus leurs amis et finirent pas retourner au château pour s’occuper de leurs missions respectives.
Lorsqu’il pu se trouver seul avec le professeur Dumbledore, Firenze s’approcha de lui afin de lui faire part de ses craintes.
- Professeur Dumbledore ?
- Oui Firenze ?
- Je sais…enfin je veux dire que…Je sais qui est Laetitia…
Le vieillard posa sa frêle main sur l’épaule du Centaure et lui adressa un regard bienveillant.
- Alors cher ami vous savez pourquoi elle est si importante à nos yeux et pourquoi il faut que la prophétie se réalise….
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MessageSujet: Enfin le chapitre XX !!!   [FANFIC] HP et le pouvoir de l'Enamorento ou Rogue amoureux - Page 2 EmptyJeu 19 Oct - 18:18

Oui je sais que je suis une vilaine mais je ne vous ai pas oublié et surtout je n'abandonne et n'abandonnerais jamais ma FIC !!!

Alors voici le chapitre XX !

Chapitre XX – La Cité Aquatique.

Ginny serrait très fort les mains d’Harry et de Neville dans les siennes, la jeune fille n’avait pas osé leur dire qu’elle avait peur de l’eau et elle avait, par précaution pris une dernière gorgée d’air avant de disparaitre sous les eaux verdâtres du lac. Elle gardait les yeux fermés et sentait ses pieds nus s’enfoncer dans le sol sablonneux tandis qu’ils marchaient d’une drôle de façon. En effet, leurs mouvements étaient ralentis et leurs corps semblaient peser des tonnes, c’était une sensation assez agréable, mais la jeune fille était trop impressionnée pour la savourer à sa juste valeur. Sentant une pression sur son bras, elle ouvrit les yeux doucement et vit Harry qui la regardait curieusement.
- Gin ça va ? lui demanda t’il inquiet. Sa voix n’était pas la même et une multitude de bulles translucides sortait de sa bouche à chaque mots prononcés. Cette vision inhabituelle arracha un sourire à la jeune fille qui hocha la tête mais n’osa pas ouvrir la bouche. Elle tourna rapidement la tête vers Neville afin de chercher du réconfort -car pour le jeune homme tout comme pour elle c’était une première…la première aventure dans ce genre- mais elle fut surprise de constater que celui-ci paraissait très à l’aise et regardait autour de lui émerveillé. Soudain l’air se raréfia dans ses poumons et prise de panique elle stoppa net sa marche, forçant ainsi ses compagnons de route à s’arrêter. Elle étouffait …Ginny étouffait. Harry effrayé, la pris par les épaules et la secoua avec force.
- Respire Gin ! Il faut que tu respires ! Il ne va rien t’arriver !
La jeune femme secouait la tête énergiquement et brusquement son teint vira au bleu. Harry poussa un juron quand tout à coup il sentit une poigne puissante saisir Ginny et lui intimer avec beaucoup de douceur l’ordre de respirer et de lui faire confiance. Severus plongea son regard noir ébène dans les yeux verts de la jeune fille et celle-ci ouvrit la bouche lentement sans le quitter du regard. Elle eut une sensation bizarre comme lorsque l’on est sous l’eau et qu’on retient sa respiration puis qu’on sort de l’eau et qu’on ouvre la bouche pour recueillir le maximum d’oxygène…mais là c’était dans le sens inverse. Elle mit quelques secondes avant de réaliser qu’elle respirait bien et lâcha les mains d’Harry et de Neville en signe de confiance.
- Miss Weasley vous êtes sure que ça va ? demanda Severus d’une voix chaleureuse, il n’avait pas l’air en colère comme elle l’aurait craint. Elle se sentit honteuse de les avoir inquiété inutilement et se promis à l’avenir de prendre plus d’assurance. Comme s’il la comprenait, il proposa de s’arrêter un peu et d’attendre le professeur Majoly qui aurait du les rejoindre depuis une dizaine de minutes mais qui n’était toujours pas à leurs cotés. Harry était un peu déçu de n’avoir pu aider son amie à aller au devant de sa peur et boudait dans son coin. Pendant qu’elle admirait avec Neville les immenses étendues d’algues qui s’accumulaient devant eux, Harry se dirigea machinalement vers Severus qui s’était assis sur une roche et regardait loin devant lui, les yeux perdus dans le vague.
- Merci Professeur. Lui dit-il simplement.
- De quoi me remerciez-vous Mr Potter ?
- J’ai paniqué…bêtement…Ajouta Harry à voix basse et en baissant les yeux.
- Vos sentiments pour cette jeune femme ont pris le dessus et c’est tout à fait compréhensible, rassurez vous ! A l’avenir soyez plus confiant et sachez que raison et sentiment peuvent aller de pair. Il vous manque un peu de pratique mais ça devrait venir…Ajouta t’il en esquissant un sourire avenant. Harry redressa la tête et regarda l’homme qui se trouvait devant lui…ce n’était plus le même. Il se souvenait du professeur à la mine renfrognée qui arpentait son cachot et prenait un malin plaisir à humilier les élèves les plus faibles et à rabaisser ceux qui n’appartenaient pas à sa maison. Comme s’il lisait en lui, Severus perdit tout à coup son sourire et ses paupières s’affaissèrent tristement. Voila…voilà comment il était perçu…un être ignoble et cruel…Harry qui avait observé le changement d’attitude de Severus comprit que celui-ci avait deviné ses pensées et les regretta immédiatement. C’est vrai qu’ils ne s’étaient jamais entendus mais Harry souhaitait ardemment que cette situation change et qu’ils apprennent à mieux se connaitre. Depuis peu, il trouvait un exemple auprès de cet homme qui avait l’âge de son père et il appréciait être en sa compagnie. C’était un sorcier remarquable et un homme très cultivé. Harry pensait –à juste titre- que Severus n’avait pas eu une vie facile et que c’était pour cette raison qu’il était si renfermé et si hostile. Pourtant cette année quelque chose l’avait fait évoluer…mais quoi ? Il finirait bien par percer ce mystère et peut être que cette fois ci c’est lui qui apporterait une aide à Severus.
- C’est vraiment époustouflant ! s’écria tout à coup Ginny qui s’était rapprochée d’eux avec Neville. Severus hocha la tête lorsque tout à coup il vit une forme opaque s’approcher de leur petit groupe rapidement. Il se redressa précipitamment et leva sa baguette en direction de la forme, prêt à jeter un sort. Les trois jeunes gens attendirent avec anxiété lorsque la dite forme pris une apparence qu’ils connaissaient bien…le professeur Majoly. Elle avançait d’un pas souple, ses longs cheveux ondulant tout autour d’elle. Lorsqu’elle fut à deux mètres d’eux, elle remarqua la baguette de Severus dirigée dans sa direction et pris un air étonné.
- Je crois que je viens d’échapper à une belle Stupefixtion, non ? Dit-elle finalement d’un air amusé.
Elle était divine en maillot de bain, Severus ne put s’empêcher de détailler dans les moindres détails cette silhouette parfaitement modelée et son cœur se serra douloureusement à la simple pensée qu’il ne pourrait jamais la serrer contre lui… qu’elle ne serait jamais sienne. Il baissa sa baguette d’un mouvement exaspéré et se baissa pour ramasser ses affaires. Lorsqu’il se redressa, Laetitia était devant lui à cinquante centimètres et elle le regardait fixement. Il n’essaya pas de soutenir son regard et proposa d’un air las de poursuive l’aventure. Vexée et triste, Laetitia se mit en tête du petit groupe mais elle fut vite rejoint par Neville et Ginny qui lui posèrent plein de questions, ce qui eut pour effet bénéfique de la sortir de la mélancolie dans laquelle elle avait trouvé refuge. Les eaux du lac changeaient de couleur à volonté et Laetitia expliqua que tout comme la Forêt Interdite, le lac était vivant et que ses différentes couleurs ou mouvements d’eau devaient être interprétés comme des humeurs. Si les eaux devenaient noires, le lac était colère, si elles devenaient opaque, le lac était inquiétude, si elles devenaient limpides, le lac était bien-être…
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MessageSujet: Suite du chapitre XX !   [FANFIC] HP et le pouvoir de l'Enamorento ou Rogue amoureux - Page 2 EmptyJeu 19 Oct - 18:20

La suite du Chapitre XX :

Au bout d’une demi-heure de marche sans encombre, ils se trouvèrent devant un mur d’Algaram Hypnotisios haut d’une vingtaine de mètres. Il fallait le traverser afin d’arriver au royaume des sirènes. Severus indiqua qu’il fallait être très prudent car de nombreux Strangulots se dissimulaient derrières les algues et attaquaient à tout moment. Neville frissonna mais un coup d’œil jeté à son professeur de DCFM lui redonna confiance instantanément. Harry prit sa baguette d’une main ferme, il n’avait pas oublié son périple avec ces petites créatures maléfiques -sorte de démons des eaux- qui avaient essayé de le capturer et de l’entrainer vers le fond lors de la deuxième épreuve de la Coupe de feu. Heureusement, grâce au sortilège d’Imperdimenta enseigné par le professeur Lupin il avait su comment s’en débarrasser rapidement. Ginny se tenait auprès de Severus, elle était assez impressionnée mais cela ne l’empêcha pas de lui adresser un grand sourire. Le professeur des Potions répondit à son sourire et lui fit signe d’être particulièrement attentive. Laetitia se concentra et au milieu de ce mur mouvant apparut un passage, les algues s’écartant d’elles même pour leur frayer un chemin. Elle se retourna vers ses compagnons et remarqua avec une joie secrète qu’ils lui adressaient tous y compris Severus un regard admiratif et non pas le regard hébété auquel elle avait droit quand elle faisait quelque chose d’insolite sans utiliser de formules magiques. Elle pénétra la première et au fur et à mesure qu’ils s’y engouffraient, les algues reprenaient leur place respective. Tout autour d’eux on ne voyait que leurs longues branches vertes ondulant de façon régulière, c’était étrangement calme et une sensation de malaise envahit nos jeunes amis. Laetitia expliquait à Neville que les Algaram Hypnotisios étaient de parfaites alliées pour les Strangulots, en effet si on regardait un peu trop longtemps leurs ondulations, on se trouvait vite dans un état second et c’est à ce moment que les Strangulots attaquaient et étaient parfaitement sur de venir à bout rapidement de leur proie. Le jeune homme sentit son estomac se contracter mais ne laissa rien paraitre de son malaise, il fut seulement plus attentif à l’environnement et sa main exerça une pression plus puissante sur sa baguette. Ressentant son angoisse, Laetitia crut bon de lui préciser que la sève qui les composait était également très recherchée par les Magicomages pour la fabrication de la potion de SOMNIFUGE qui s’avérait très efficace pour endormir les patients lors d’opérations particulièrement douloureuses. Neville passionné de Botanique eut alors un autre regard sur les algues qui l’entourait et se promit d’en rapporter quelques une à Ste Mangouste lors du voyage retour, enfin si ses professeurs lui donnaient leur aval. Alors qu’ils avaient tous l’impression que le paysage d’algue n’en finissait pas, un point lumineux apparut à une cinquantaine de mètres. Le professeur Majoly accéléra le pas et s’arrêta à temps devant un grand précipice. Sous leurs yeux émerveillés, la cité des Sirène s’étalait dans le contrebas de la falaise où ils se trouvaient perchés. Ginny serra les mains de Neville et d’Harry dans les siennes dans un mouvement enthousiaste et les deux garçons rirent de bon cœur.
Severus ne détachait pas ses yeux de la luminosité qui émanait de la ville aquatique, il n’avait jamais été plus loin que quelques brasses dans le lac. Soudain il sentit que quelqu’un lui prenait la main et la pressait doucement dans la sienne, il n’eut pas besoin de vérifier de qui il s’agissait car la chaleur apaisante qui irradia son corps ne pouvait venir que d’une seule et unique personne. Laetitia avait hésité avant de prendre la main de Severus qui était à ses coté, mais elle en avait tellement envie qu’elle décida de tenter le tout pour le tout. S’il était surpris il n’en montra rien, alors elle supposa qu’il ressentait la même chose qu’elle et que cette proximité entre tout les deux leur apportait du réconfort. Il lui lâcha la main doucement et se tournant vers leurs jeunes accompagnateurs, il leur indiqua que désormais, ils ne pourraient plus marcher comme ils avaient pu le faire jusque là mais qu’ils devraient nager. Tout à coup une forme se dessina derrière lui et Ginny étouffa un cri de terreur. Ils se retournèrent tous en même temps et virent ce qui avait fait peur à la jeune fille. Une créature assez repoussante se trouvait devant eux et les observait férocement, son corps était composé d’un torse d’apparence humaine mais au lieu de peau, il était recouvert d’écailles vert pâle et s’arrêtait à hauteur du nombril pour se terminer par une queue de poisson de couleur grise. Son visage rond orné d’une chevelure verdâtre pareille à une couronne d’algue était particulièrement laid, mais le plus effrayant était sans nul doute sa bouche entre ouverte qui laissait apparaitre deux grandes rangées de dents longues et pointues. Pour accentuer son apparence terrorisante, elle tenait dans ses mains crochues une sorte de trident aux pointes bien acérées. Severus voulut se baisser pour ramasser son sac mais la créature fut plus rapide que lui et pointa son trident en direction de sa gorge avec un regard menaçant. Laetitia s’adressa à la créature avec fermeté.
- Nous ne voulons aucun mal à votre peuple, nous sommes ici pour demander de l’aide à la reine Syrianelle. Laisse mon ami tranquille et conduis-nous au palais de ta maitresse !
La créature jeta un coup d’œil inquisiteur sur le groupe de sorcier et finit par baisser sa garde dans un grognement burlesque. Elle fit demi-tour et se mit à nager rapidement vers la cité sous marine.
- Allons-y ! Indiqua rapidement Laetitia. Il s’agit de ne pas la perdre de vue, les Cynères sont d’excellents nageurs, vifs et rapides comme un éclair ! Puis jetant un coup d’œil en direction de Severus...Ce sont aussi de très bons et loyaux serviteurs envers les Sirènes, prêt à donner leur vie pour protéger la cité de la reine Syrianelle…
Severus la remercia rapidement du regard tout en frottant vigoureusement son coup, il avait eu une envie furieuse de jeter un sort à cette créature hideuse mais s’était retenu de justesse.
Laetitia s’élança dans le vide et se mit à nager rapidement, elle fut suivie de Ginny qui voulut prouver à tous que sa malheureuse aventure de début de mission n’était qu’un malencontreux accident et qui se mit à nager avec beaucoup d’adresse. Harry s’élança à son tour dans le vide, c’était une drôle de sensation…On avait l’impression qu’on allait s’écraser à des centaines de mètres plus bas mais en fait le corps restait comme en apesanteur et faute de nageoires, il fallait nager vigoureusement pour se déplacer. Severus prit son sac en bandoulière et s’avança au bord de la falaise en jetant un regard bienveillant à Neville.
- Prêt Mr Londubat ?
- Prêt professeur ! lui répondit-il dans un sourire confiant et ils s’élancèrent d’un même élan.
A l’approche de la cité sous marine, ils furent bientôt encerclés par tout un escadron de Cynères. Heureusement pour eux ce qui se déroulait sous leurs yeux était tellement captivant qu’ils ne pensaient même pas à regarder les visages impassibles de leurs geôliers à nageoire. Ils passèrent rapidement devant les habitations colorées qui composaient la cité mais ils purent apercevoir quelques Sirènes qui poussées par la curiosité s’étaient approchées d’eux sans tenir compte des grognements intempestifs des soldats Cynères. Soudain ils furent éblouis par une luminosité si étincelante qu’il était presque impossible pour leur yeux de la fixer trop longtemps et leurs mouvements en furent ralentis. Les Cynères quelques peu excédés par ce ralentissement, les attrapèrent par le bras et les entrainèrent vers le point lumineux en empruntant un courant d’eau extrêmement rapide. Petit à petit la luminosité devint de plus en plus supportable et leurs yeux commencèrent à s’habituer à l’environnement qui se trouvait devant eux. Ils n’étaient pas au bout de leur surprise. En effet, un palais entièrement construit en nacre étincelant et surplombé de nombreuses tours ornées de perles de culture tour se dressait fièrement devant eux. Les Cynères les accompagnèrent jusqu’à un magnifique hall d’entré puis disparurent sans crier gare.
- Mais où sommes-nous à la fin ? Demanda Harry un peu déboussolé.
- Bienvenue dans le palais de la reine Syrianelle, la reine du peuple Sirénéens Harry ! Lui répondit Laetitia dans un clin d’œil. Elle ne semblait pas plus étonnée que ça et paraissait connaitre l’endroit.
- Mais je croyais que les sirènes c’était les choses affreuses qui nous ont emmenés ici ! Continua-t-il. Du moins ce sont eux qui retenaient Ron, Hermione et Gabrielle lors de la deuxième épreuve de la Coupe de Feu…
- En effet jeune homme, vous avez une excellente mémoire. Dit une voix profonde et ensorceleuse derrière eux. Ils se tournèrent du coté d’où venait la voix et eurent la surprise de se trouver face à une créature magnifique surgit de nulle part. Comme les Cynères, son corps était composé d’une queue de poisson mais cette fois ci dans différents tons de rose nacrés, d’un buste féminin nu parfaitement dessiné et d’un visage d’une beauté exceptionnelle.
- Bonjour, je m’appelle Syhanna, je suis la conseillère de la Reine Syrianelle, nous vous attendions avec impatience, suivez moi. Dit-elle dans un sourire charmant. Puis elle s’approcha du professeur Majoly, ses longs cheveux blond flottant avec grâce derrière elle.
- Laetitia, je suis tellement contente de te voir…bien sur j’aurais préféré des circonstances plus gaies mais hélas avec les temps qui courent, plus personne n’est en sécurité. Laetitia lui rendit son sourire et lui présenta ses compagnons tandis qu’ils longeaient un corridor bleu turquoise paré d’une multitude de tableaux représentant différentes scènes nautiques. A l’évocation du nom d’Harry, la sirène eut un regard compatissant envers le jeune homme et lui dit qu’il ressemblait énormément à son père mais qu’il avait les yeux de sa mère. Avant que celui-ci ait pu rétorquer quoique ce soit, elle lui expliqua que les sirènes venaient souvent observer les élèves de Poudlard du temps où tout allait bien. Laetitia en profita pour leur raconter comment elle avait rencontré Syhanna du temps où elle était élève à Poudlard et comment elles avaient sympathisé. Severus ne disait rien et se contentait d’écouter attentivement. Ainsi cet endroit était familier à Laetitia, il se dit qu’elle avait vraiment fait et vu beaucoup de chose malgré son jeune âge. Il n’avait pas pensé à protéger ses pensées et du coup Laetitia put les lire sans problème.
- Je ne suis pas si jeune que ça ! Dit-elle tout à coup. Cinq paires d’yeux la regardèrent étonnés sans comprendre de quoi elle parlait. Elle s’aperçut de sa bêtise et sourit maladroitement.
- Enfin…je voulais dire par là que tout cela remonte à de nombreuses années…
Severus ne fut pas dupe mais ne put s’empêcher de sourire. Ce qu’il ne vit pas c’est que tout le monde avait remarqué ce sourire mais personne ne fit une remarque. Des petits crabes s’étaient enroulés dans la chevelure rousse de Ginny et faisaient une ronde effrénée, provoquant un fou rire chez la jeune femme. A l’approche d’une grande porte entièrement revêtue de perles grises et nacrée, ils s’enfuirent dans un tourbillon de bulles.
- La reine Syrianelle vous attend, je ne puis vous accompagner car j’ai encore beaucoup de choses à régler mais je vous promets de vous rejoindre dés que mes tâches seront terminées ! Indiqua Syhanna sur un ton chaleureux en indiquant la porte de perles.
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MessageSujet: Enfin le chapitre XXI !!!   [FANFIC] HP et le pouvoir de l'Enamorento ou Rogue amoureux - Page 2 EmptyMar 28 Nov - 13:57

Chapitre XXI – Syhanna ou une amitié profonde….

Derrière la porte, on entendait une musique aux notes apaisantes quelque fois interrompue par des éclats de rire. Laetitia savait très bien ce qu’il y avait dans cette pièce fabuleuse pour y avoir été invité souvent lorsqu’elle était encore une enfant et que le professeur Dumbledore lui donnait la permission d’aller jouer avec les rares personnes qui acceptaient sa compagnie sans broncher…les Sirènes. Elle se souvenait très bien de sa première rencontre avec Syhanna.

Elle avait six ans et était en deuxième année à Poudlard. La plupart de ses camarades de classe étaient âgés de douze ans et entamaient avec une joie empreinte de débilité la fameuse période de l’adolescence. Laetitia surnommée « la gosse intello » ou « Miss je sais tout » était toujours mise à l’écart par les autres élèves et même par les filles dont elle partageait le dortoir. Cela lui était complètement égal puisque de toute façon quand maman était partie pour un monde paisible -comme disait le professeur Dumbledore - elle avait tout perdu. Elle savait depuis longtemps qu’elle n’était pas comme les autres, d’ailleurs elle n’avait jamais été comme les autres…puis Maman était morte et Mme Maxime l’avait emmenée à l’Académie de Beaux Bâtons. Ses notes étaient excellentes. Elle réussissait là où des élèves de dernière année échouaient mais ne parvenait pas à se faire de véritables amis, mis à part les professeurs et certains animaux ou créatures magiques…
Laetitia aimait beaucoup Poudlard où elle effectuait une partie de sa scolarité. Elle n’avait pas le droit d’aller se promener dans la forêt Interdite, mais pouvait longer le lac tant qu’elle voulait. Un jour de mai, alors qu’elle était plongée dans la lecture d’un livre de métamorphose, elle sentit que quelqu’un ou quelque chose l’observait avec insistance. Elle leva les yeux de son livre et regarda tout autour d’elle prête à être l’objet de moqueries d’un groupe d’élève plus âgés qu’elle…mais ne vit rien de tout cela. Pourtant on l’observait toujours. Elle fit semblant de retourner à la lecture de son livre et regarda discrètement en direction du lac…c’est à ce moment là qu’elle la vit. Derrière un rocher, un joli visage encadré de longs cheveux blond bouclés l’observait avec curiosité et sans ménagement.
- Bonjour comment tu t’appelles ? demanda Laetitia en rompant le silence et sans lever les yeux de son livre… Aucune réponse. Elle ne se découragea pas et poursuivi dans sa lancée.
- Tu dois être une Cynère puisque tu ne parles pas… (Elle savait très bien que non mais espérait que la créature se vexerait et lui répondrait enfin…effectivement son plan fonctionna à merveille)
- Tu te trompes complètement, je suis une SIRENE…tes connaissances ne sont pas très grandes apparemment ! Lui répondit la Sirène (puisque c’en était bien une) avec une once de fierté dans la voix.
Laetitia se leva en lui demandant si elle pouvait s’approcher d’elle et ainsi vérifier ses dires. Une expression de frayeur se peignit sur le beau visage mais disparut bien vite lorsque Laetitia lui indiqua ne lui vouloir aucun mal. La sirène acquiesça et Laetitia vint s’assoir sur le rocher derrière lequel celle-ci se cachait.
- Je m’appelle Laetitia, j’ai six ans et toi ?
- On me nomme Syhanna, j’ai deux cents vingt sept ans.
Laetitia parut surprise à cette annonce, en effet elle aurait juré que la sirène avait le même âge qu’elle…mais elle pensa intelligemment que cela devait surement correspondre avec l’âge humain. Elles parlèrent longtemps et se posèrent un millier de question sur leur monde respectif. Syhanna vivait au fond du lac dans une magnifique cité. Celle-ci était gouvernée par une reine qui répondait au nom de Syrianelle et protégée par une grande armée de Cynères. Laetitia lui demanda si elle venait souvent observer les humains et un voile de tristesse apparut sur le visage de Syhanna.
- Ma mè…heu je veux dire la reine Syrianelle interdit à notre peuple de monter à la surface et d’observer l’autre monde. Elle dit que la plupart des humains qui nous ont vues ou entendues chanter ont péris dans d’horribles circonstances et que de ce fait nous avons une très mauvaise réputation.
- Ah bon ? Pourtant je me sens bien depuis que je parle avec toi ! Répondit Laetitia avec un clin d’œil complice. Syhanna éclata de rire et le son mélodieux qui sortit de sa bouche, plongea Laetitia dans un état plus que paisible, elle eut la sensation de flotter. Syhanna se rembrunit aussitôt.
- Laetitia tu vas bien ? Tu parais bizarre tout à coup… Tu vois la reine a peut être raison finalement…Soupira t’elle tristement.
- Non, non je t’assure tout va bien c’est juste que ta voix provoque une drôle de sensation…Les deux jeunes filles se regardèrent à nouveau et éclatèrent de rire…Une belle amitié était en train de naitre.
Tout à coup Laetitia réalisa que Syhanna avait enfreint l’interdit de la reine en venant à la surface du lac et en parlant avec un humain.
- Comment se fait il que tu ais désobéis à ta reine en venant jusqu’ici ? Lui demanda-t-elle d’un air étonné.
Syhanna pris un air encore plus triste et se décida à se confier à sa nouvelle amie.
- Il se trouve que je suis la……. (Elle marqua une pause) fille cadette de la reine … Ma mère est toujours débordée et n’a jamais le temps de s’occuper de moi ou de m’accorder un peu de temps. Les affaires du royaume sont plus importantes bien sur et…
- Tu as de la chance d’avoir encore ta maman….répondit Laetitia pensivement.
- Oh excuse moi, je ne voulais pas te faire de peine, je me plains alors que ton histoire a l’air bien plus triste que la mienne…Si tu veux tu peux me la confier ! Syhanna lui adressait un magnifique sourire et Laetitia se décida à lui raconter ce qu’était sa vie depuis qu’elle était née. Le récit fut long mais lorsqu’elle eut fini, elle se sentit plus légère…comme si le fait de raconter sa vie à la sirène avait absorbé un peu de sa mélancolie….Syhanna lui prit la main et la serra fort dans la sienne.
- Je suis vraiment contente de t’avoir rencontré Laetitia ! Je pense que tu n’es pas comme les autres…
- Oui ça je sais bien…Lâcha Laetitia sur un ton exaspéré.
Syhanna éclata de rire et mit ses mains devant sa bouche pour éviter qu’un son n’en sorte et plonge de nouveau son amie dans un état soporifique.
- Je voulais dire que je suis persuadée que tu vas faire quelque chose de sensationnel un jour. Tu sais les sirènes ont la capacité d’absorber les sentiments négatifs ! Continua-t-elle sérieusement. Si seulement je pouvais t’emmener chez moi….
A ce moment deux têtes affreuses surgirent de l’eau et empoignèrent la jeune sirène par les bras, celle-ci poussa un cri strident et disparut de la surface argentée du lac. Laetitia n’écoutant que son courage, plongea dans l’eau glacée à la poursuite de son amie, oubliant sur le coup qu’elle ne savait pas nager. Elle n’eut bientôt plus d’air dans les poumons et fut obligée de remonter à la surface tant bien que mal. Elle se hissa sur le rocher qui l’avait accueilli quelques minutes plus tôt et éclata en sanglot. Bientôt la peine fit place à de la rage, elle venait de faire la connaissance d’une personne qui ne lui témoignait que de la sympathie -alors que d’habitude la plupart des gens l’ignorait- et une fois de plus on lui enlevait ce qui aurait pu lui donner un peu de joie dans ce monde : une amie… certes non humaine mais une amie avec qui parler. Un sentiment alors enfoui en elle depuis longtemps se réveilla doucement. Elle sentit la haine envahir son cœur et se propager dans tout son être avec une force étonnante… mais bizarrement elle aima cette sensation. Les eaux se mirent à bouillonner férocement provoquant les hurlements de nombreux élèves qui s’enfuirent le plus loin possible de l’étendue d’eau en colère. La surface du lac s’ouvrit soudainement en son milieu comme si on l’avait poignardée et les corps d’une jeune sirène et de deux cynères s’élevèrent lentement dans les airs. Les gardes aquatiques furent projetés dans l’eau assez rudement tandis que le corps de la sirène fut amené délicatement à terre prés de Laetitia. Celle-ci tout d’abord effrayée comprit rapidement que Laetitia avait voulu la protéger et non pas lui faire du mal. Elle lui sourit gentiment et le voile de haine posé le visage de Laetitia disparut aussitôt.
- Syhanna ça va ?
- Je…heu oui je vais bien merci…mais comment as-tu fais ça,…enfin je veux dire…c’était drôlement impressionnant !
Tout à coup le visage de la sirène pris un air affolé et Laetitia comprit pourquoi en se retournant. Le professeur Dumbledore se trouvait là et l’observait d’un air contrit.
- Professeur Dumbledore, ils allaient lui faire du mal, je ne pouvais pas rest…
Albus tendit un bras vers le lac et les cynères réapparurent, il demanda poliment à la sirène de retourner dans son monde et de saluer la reine Syrianelle pour lui. Syhanna jeta un regard désolé vers Laetitia qui ne comprenant pas la décision de l’homme qui se trouvait face à elle, piétinait le sol rageusement. Elle disparut dans les flots redevenus calmes laissant une Laetitia désemparée. Après cet évènement et malgré que le directeur ait clamé haut et fort qu’elle n’y était pour rien, Laetitia fut encore plus considérée comme une bête de foire et l’enfant qu’elle était se renferma de plus en plus en s’isolant constamment. Il s’écoula un long mois avant qu’Albus ne lui parle de cette journée de mai. Laetitia passait ses vacances d’été à Poudlard et la plupart de son temps à la bibliothèque ou aux abords du lac. Un matin alors qu’elle observait la surface étincelante de l’eau, quelqu’un s’approcha d’elle et lui demanda s’il pouvait s’assoir à ses cotés. Laetitia se poussa un peu pour laisser de la place à son interlocuteur mais ne prononça aucune parole.
- Ecoute Laetitia, je sais que tu m’en veux pour ce qu’il s’est passé la dernière fois…mais il faut que tu comprennes…
- QUE JE NE SUIS PAS COMME LES AUTRES….oui je sais ne vous fatiguez pas…j’ai compris !
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MessageSujet: Suite du chapitre XXi !   [FANFIC] HP et le pouvoir de l'Enamorento ou Rogue amoureux - Page 2 EmptyMar 28 Nov - 13:58

- Ce n’est pas du tout ce que je veux dire et…
- Ecoutez professeur, je déteste ce que je suis, personne ici à part peut être vous et le professeur Mac Gonagall ne m’adresse la parole sans me regarder avec méfiance…en France c’est la même chose…je n’ais que Mme Maxime. POUR UNE FOIS QUE QUELQU’UN ME PARLAIT NORMALEMENT !... Mais non il ne fallait pas…personne ne doit parler avec moi…Je suis dangereuse ! Je suis un monstre ! Je suis…
- ARRÊTE ! Tu es tout à fait normale mais tes pouvoirs sont si puissants qu’ils dépassent tout entendement dans notre monde…même moi j’y perds mon latin…
- Vous savez quoi Professeur…ce n’est pas maman qui aurait du mourir…De grosses larmes roulèrent sur ses joues.
- Je t’interdis de dire ce genre de bêtise tu m’entends ! Dit Albus en serrant avec force l’enfant dans ses bras. Tu n’es pas seule, tu m’entends ? Minerva et moi te considérons comme notre fille tu le sais bien. Albus réalisa à ce moment qu’elle était plus fragile qu’elle ne paraissait et se jura de la protéger jusqu’à sa mort. Laetitia se détacha doucement des bras de son directeur et lui adressa un semblant de sourire.
- Tu dois me faire confiance mon petit…
- Oui mais vous aussi vous devez me faire confiance ! répondit elle aussitôt. Ce n’est pas en m’éloignant de tout que vous me protègerez…
Albus se redressa en souriant et un éclair de malice passa dans ses yeux.
- Tu as raison…aussi je te permets de passer autant de moments que tu le souhaites avec ton amie.
- Mon amie ?demanda Laetitia en levant vers Albus ses grands yeux étonnés. Celui-ci se tourna vers le lac lentement et elle comprit alors avec une joie immense ce qu’il venait d’insinuer. A partir de ce jour, le visage de la jeune fille chassa l’expression de mélancolie qui semblait s’y ’être figé, pour laisser place à un peu plus de joie et d’insouciance. Laetitia et Syhanna passèrent beaucoup de temps ensemble cette année là et les cinq qui suivirent, mais uniquement -comme l’avait demandé le professeur Dumbledore- à l’occasion des vacances et autres moments où Poudlard était moins fréquenté. Personne n’était au courant de ce secret mis à part le directeur et le professeur Mac Gonagall.
La toute première fois où Laetitia descendit sous les eaux jusqu’au palais de la reine Syrianelle, elle fut impressionnée par la beauté de l’endroit, c’était aussi féerique que les images qu’elle se faisait quand maman lui racontait des histoires de princesses et de chevaliers, assise sur le bord de son lit d’enfant. Syhanna était si pressée et si heureuse de présenter son « amie terrestre » -comme elle disait en riant- à sa mère et à ses nombreuses sœurs qu’elle ne lui laissait pas le temps d’admirer le paysage et l’entrainait rapidement le long des corridors limpides. Elle s’arrêta brusquement devant une magnifique porte recouverte de perle à la nacre étincelante.
- C’est là ! Dit-elle les yeux brillant d’excitation.
Laetitia aurait du être stressée ou un peu angoissée…mais rien de tout cela…elle se sentait légère et savait très bien pourquoi…tous les ressentis négatifs étaient absorbés par Syhanna. La porte s’ouvrit devant un décor merveilleux, des milliers de bulles translucides s’échappaient de part et d’autre poursuivies par de petits poissons multicolores. La musique aussi allait la marquer profondément…les chants mélodieux émanant des sirènes présentes vous plongeaient dans un état de bien être optimum. Elle pénétra dans la pièce et comme par enchantement le silence fut immédiat. Toutes les sirènes la regardaient curieusement, leurs longs cheveux flottant derrière elles. Elle remarqua qu’il n’y avait pas de sirènes « homme » et se promit d’en demander la raison à Syhanna.
- Approche jeune fille ! demanda une voix très douce mais ferme à la fois qui semblait venir du fond de cette pièce. Un groupe de sirènes s’écarta et Laetitia pu voir de qui provenait cette demande. Une belle sirène aux longs cheveux argentés était assise sur un trône recouvert de coquillages et de pierres précieuses. Les écailles de sa queue étaient également argentées, ses grands yeux gris clair fixaient Laetitia avec beaucoup de douceur. Elle portait sur le sommet de sa tête une couronne de corail et tenait dans sa main droite un trident en cristal. Laetitia intimidée s’approcha et s’inclina poliment face à la reine. Celle-ci se leva et nagea majestueusement jusqu’à la jeune fille.
- Relève-toi enfant du monde terrestre et sois la bienvenue dans mon royaume. Ma fille cadette m’a beaucoup parlé de toi ainsi que deux de mes gardes royaux…
A cette insinuation, le visage de la jeune fille pris une légère teinte rosée, ce qui provoqua l’hilarité des sirènes et l’apparition d’un sourire sur le visage de la reine.
- Ne t’inquiète pas, ils s’en sont fort bien remis. Continua la reine d’un air amusé. Elle présenta ensuite à Laetitia l’ensemble de ses filles toutes plus belles les unes que les autres. Lorsque les présentations furent terminées, la reine proposa une visite guidée de la cité aquatique à sa jeune visiteuse qui accueilli cette proposition avec un sourire enthousiaste. La visite se déroula à merveille, les sirènes étaient très agréables avec Laetitia qui se sentit très vite acceptée dans leur communauté. Les jours qui suivirent furent fantastiques, Laetitia apprit les coutumes et traditions de ses nouvelles amies et essaya de leur enseigner quelques une des coutumes humaines. Vers la fin de l’été, alors qu’elles se trouvaient toutes deux dans la salle du trône, Laetitia demanda à Syhanna si elle aimerait venir visiter Poudlard. Avant que son amie ne puisse répondre, une voix s’éleva derrière elles.
- Cela serait possible en effet mais au prix d’énormes souffrances…
- Je ne comprends pas votre majesté ?demanda Laetitia.
-Ma petite Laetitia, connais tu l’histoire ou conte comme vous dites chez vous de « la petite sirène » ?
Laetitia réfléchit rapidement et se souvint que c’était l’une de ses histoires préférées. Il y avait beaucoup d’amour dans ce conte pour enfant…mais la fin était triste si ses souvenirs étaient exacts.
- Oui c’est une histoire pour enfant que me lisait ma maman. Répondit-elle doucement. Mais ce n’est qu’une histoire…N’est ce pas ?
En voyant les yeux de la reine s’assombrir…elle n’en fut plus si sure.
- Malheureusement ce n’est pas qu’une histoire. La sirène dont il est question dans ce conte a bel et bien existé, c’était une de mes ancêtres. Il nous est possible grâce à une potion extrêmement délicate d’aller sur la terre ferme, malheureusement nous y laissons notre voix et marcher sur deux jambes est un véritable supplice voire une torture….les sirènes qui ont tenté l’expérience ne sont hélas plus de ce monde…
Syhanna baissa la tête tristement, la reine s’approcha de sa fille et lui caressa le visage avec compassion. Ce tableau ne fut pas s’en raviver de douloureux souvenirs chez Laetitia.
- Alors je t’apprendrais tout ce que tu veux savoir en ce qui concerne mon monde ! dit d’un ton décidé Laetitia à son amie. Celle-ci se jeta dans ses bras et la remercia mille fois. La reine Syrianelle fut touchée par cette amitié contre nature et décida d’améliorer quelques points sur les relations de son peuple avec les autres peuples. Les années passèrent et les jeunes filles toujours très liées continuèrent à se voir. Un jour Laetitia ne put se rendre au rendez vous habituel et Syhanna trouva à sa place un Albus Dumbledore au visage harassé et empli d’inquiétude. Laetitia avait du partir de toute urgence car sa vie était en danger ici, le Seigneur des Ténèbres était de retour et semait la terreur et la désolation sur son passage. Elle n’était plus en sécurité et du fait de ses pouvoirs exceptionnels il aurait été dramatique qu’elle tombe entre les mains de ce monstre. Il ne pouvait lui dire où son amie s’en était allée mais l’assurait qu’elle pensait fort à elle et qu’elle reprendrait contact dés qu’elle le pourrait. Syhanna s’arracha une écaille et la donna à Albus afin qu’il la remette à Laetitia, ainsi si la jeune fille souhaitait la revoir, elle n’aurait qu’à agiter cette écaille dans n’importe quel point d’eau et la sirène apparaitrait .Pour Laetitia ce cadeau eut une valeur inestimable…elle qui se trouvait alors loin de tout et qui était sans cesse obligée de changer d’endroit, pu voir son amie dés qu’elle le souhaitait. Cependant en grandissant, elles s’éloignèrent un peu l’une de l’autre, tout en se conservant une amitié sans limite…et aujourd’hui elles se revoyaient…certes en une triste circonstance, mais ça faisait du bien de revoir celle qui avait tant compté à une époque où elle se sentait si seule...


- Professeur vous êtes sure que ça va ? demanda Ginny en pressant le bras de son professeur de DCFM doucement.
Laetitia sortit de sa torpeur et se tourna vers ses compagnons pour les rassurer. Elle ne fut pas s’en remarquer le long regard interrogateur de Severus. A ce moment là plus qu’à un autre, s’il y avait un endroit où elle aurait aimé se trouver c’était dans les bras de ce dernier…elle se fit violence et poussa la porte d’un geste assuré. Comme dans le passé, le silence se fit tout à coup lorsqu’ils pénétrèrent dans la somptueuse pièce. Si ses compagnons furent estomaqués devant le spectacle qui s’offrait à leurs yeux, elle n’y prêta aucune attention, elle savait qu’il fallait faire vite. Les sirènes s’écartèrent sur son passage laissant apparaitre le trône de la reine. Celle-ci se leva aussitôt en apercevant la jeune femme et l’accueilli dans ses bras tendrement.
- Mon enfant, tant d’années se sont écoulées, tu as bien changé…mais seulement d’apparence, le reste est toujours là ! Dit-elle en désignant de la main le cœur de Laetitia.
- Majesté, je…
- N’ai crainte, je sais ce qui t’amène toi et tes compagnons. IL est revenu n’est ce pas ?
- Je…oui ma reine.
- Alors il faut faire vite. De quoi as-tu besoin ?
Laetitia expliqua en détail ce qui c’était passé et comment deux de ses élèves se trouvaient entre la vie et la mort au moment où elle racontait cet horrible évènement.
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MessageSujet: Chapitre XXII – Le Miroir du Risèd….   [FANFIC] HP et le pouvoir de l'Enamorento ou Rogue amoureux - Page 2 EmptyLun 8 Jan - 19:17

Severus se sentait épié de tous les cotés par les nombreuses et magnifiques sirènes qui nageaient voluptueusement autour de lui. Il tenta de rester de marbre mais le souvenir du visage de Laetitia alors qu’ils attendaient tous qu’elle ouvre cette fichue porte ne cessait de revenir dans ses pensées. Il avait vu un masque de souffrance s’afficher à un moment donné sur les traits fin de la jeune femme et disparaitre aussitôt. A quoi pouvait-elle bien penser ? Elle était si mystérieuse…Il se rendit compte qu’il ne savait pas grand-chose d’elle en fait…Qui était elle vraiment ? Il chassa ses questions d’un mouvement de tête agacé et se rendit compte que tous les regards convergeaient vers lui. Un coup de coude discret attira son attention.
- Présentez vous à la reine professeur…chuchota Ginny discrètement.
Severus s’avança alors vers celle qui gouvernait le peuple aquatique et s’inclina poliment.
- Bonjour votre majesté, je suis le professeur Rogue, j’enseigne les potions à Poud…
- Quel est votre prénom ? demanda la reine soudainement avec un sourire charmeur.
- Je…mon prénom ?
- Oui vous avez bien un prénom n’est ce pas ? Continua-t-elle doucement.
- Oui bien entendu…je m’appelle Severus.
- Et bien soyez le bienvenu dans mon royaume Severus, vous êtes ici chez vous, demandez et vous obtiendrez.
Severus afficha une mine stupéfaite mais se ressaisit aussitôt en s’inclinant de nouveau vers la reine. Laetitia présenta ses élèves à tour de rôle et chacun fut salué avec beaucoup de gentillesse. La reine leur proposa d’aller se reposer quelques heures car leur longue marche les avait fatigués et ils avaient besoin de reprendre des forces. Harry s’insurgea aussitôt.
- Mais enfin, vous ne comprenez pas ! Nous n’avons pas le temps…
- Harry, modérez votre langage…Ordonna doucement Severus craignant qu’il offense la reine. Celle-ci remercia Severus du regard et se tourna vers le jeune homme.
- Harry je comprends votre angoisse mais apparemment vos professeurs ne vous ont pas expliqué qu’ici le temps ne passe pas comme sur terre….Tout est très ralenti…autrement dit vous avez tout votre temps. Pour vos amis qui sont restés c’est comme si vous veniez juste de partir…est ce que vous me comprenez ?
Il inclina la tête en signe de compréhension mais l’inquiétude se lisait toujours sur son visage. Tout à coup, une jeune sirène lui prit la main sous le regard offusqué de Ginny et l’entraina dans un corridor avant qu’il n’ait pu réaliser ce qui lui arrivait. Ginny voulut partir à sa poursuite mais à son tour elle fut emmenée dans un autre corridor. Neville se serrait contre Severus mais lorsque qu’une sirène aux longs cheveux violets lui tendit la main il ne résista pas à l’envie de la suivre. Il ne resta plus que Severus, Laetitia et la reine.
- Mais où les emmènent-elles ? demanda-t-il un brin d’inquiétude dans la voix.
- Ne vous inquiétez pas Severus, elles les accompagnent dans leur chambre afin qu’ils puissent se reposer…
- Des chambres ?…Mais les sirènes ne dorment pas…Comment pouvez vous avoir des chambres ! Continua-t-il exaspéré qu’on lui mente.
- Vous avez raison …disons que ce sont des chambres particulières…ils y trouveront peut être des réponses à leurs questions… Venez ! Vous allez comprendre. Elle lui tendit la main l’invitant à la suivre.
Severus se tourna vers Laetitia, il était hors de question qu’il se retrouve seul avec cette…cette créature.
- Laetitia nous accompagne ne soyez pas inquiet…Dit elle d’un ton amusé.
- Vous lisez dans mes pensées ? demanda-t-il aussitôt quelque peu énervé. Il se tourna vers Laetitia de nouveau et l’apostropha d’un ton amer.
- Elle lit dans mes pensées ?
- Absolument pas ! répondit la reine toujours amusée. Je lis dans vos yeux tout simplement. Severus se renfrogna et consentit à les suivre. Ils arrivèrent devant une petite porte constellée de turquoise qui s’ouvrit d’elle-même. La reine invita Severus à pénétrer dans la salle, ce qu’il fit en maugréant intérieurement. La pièce était circulaire et d’une simplicité déroutante par rapport à tout ce qu’ils avaient pu voir du palais. Pourtant ce qui se trouvait en son milieu frappa de stupeur Severus. Cet objet…il le connaissait bien…il l’avait déjà vu et consulté à Poudlard à plusieurs reprises ! Il s’en souvenait comme si c’était hier…
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MessageSujet: Chapitre XX suite !   [FANFIC] HP et le pouvoir de l'Enamorento ou Rogue amoureux - Page 2 EmptyLun 8 Jan - 19:18

N’ayant pas d’amis dans ce château, il passait ses journées à étudier à l’abri des moqueries des autres élèves. Mais lorsque son cerveau semblait sur le point d’éclater sous le poids des connaissances acquises, il partait à la découverte de coins et recoins secrets dont Poudlard regorgeait. Un jour alors qu’il se promenait dans l’aile interdite, il trouva une porte entrouverte…ce qui l’étonna en premier lieu c’est qu’il ne l’avait jamais remarquée auparavant et était de ce fait convaincu qu’elle était là depuis peu. Cette porte n’était pas fermée à clé alors que toutes les portes de l’aile interdite se devaient de l’être au vu des choses terribles qu’elles renfermaient. Severus hésita un moment avant de pénétrer dans la pièce sombre mais une fois sa décision prise il ne recula pas. Ses yeux se firent rapidement à l’obscurité et il finit par distinguer quelque chose d’imposant qui se trouvait au milieu de cette pièce. Cette chose était recouverte d’un drap qui devait être blanc dans le passé mais qui avait bien jauni avec les années.
- Bonjour Severus, je me demandais combien de temps tu mettrais à trouver le Miroir du Rised…Et je vois que tu as fait plus vite que je ne le pensais ! Dit une voix qu’il aurait reconnue entre toutes. Le professeur Dumbledore apparut à ses yeux et contrairement à ce que Severus craignait, il ne semblait pas fâché.
- Approche-toi Severus, tu n’as rien à craindre.
- Je n’ai pas peur professeur Dumbledore…c’est juste que…
- Je comprends…mais le Miroir du Rised ne te montrera que ce que tu désires au plus profond de toi…Il ne t’apportera rien d’autre que des réponses à tes questions. Maintenant je vais te laisser car cela ne regarde que toi et…
- S’il vous plait restez Professeur !
Albus Dumbledore acquiesça doucement la tête et s’approcha en même temps que le jeune garçon vers le milieu de la pièce. Il tira sur le drap dévoilant ainsi aux yeux du jeune garçon l’objet qui se cachait en dessous…Il s’agissait d’un miroir…mais pas un miroir comme les autres, celui-ci était encastré au milieu d’une immense porte en bois de chêne noueux. Severus qui avait dévoré une bonne partie des livres et autres grimoires de la bibliothèque n’en avait jamais entendu parler autrement que comme étant une légende. Au début, il ne vit que son reflet dans le miroir mais au bout de quelques secondes celui-ci se mit à bouger sans que le Severus qui se trouvait de l’autre coté n’ait esquissé le moindre mouvement. Le Severus du miroir était concentré sur un chaudron d’où s’échappait d’énormes volutes de fumée rouges…Il semblait satisfait de sa potion et allait pour la tester lorsque tout à coup une belle femme surgissait derrière lui et le regardait avec une expression d’amour intense mêlée de fierté. Elle était belle, de longs cheveux noirs encadraient un visage parfait à la peau très pâle. Elle s’approchait de lui, le prenait dans ses bras et serrait contre son cœur la tête du garçon…son garçon…
Cette vision avait été insupportable pour Severus et il s’était enfui en maudissant ce miroir. Pour lui sa mère n’avait jamais existée…elle était morte alors qu’il était si jeune et qu’il avait tant besoin d’elle, de son amour, de sa chaleur…il l’avait supplié de se battre, de ne pas se laisser mourir pour cet imbécile qui lui servait de père et qui les avait abandonné tout les deux sans remords…Hélas, deux jours après, il s’était réveillé et avait trouvé sa mère sans vie, étendue sur un sofa…Elle s’était laissée mourir de chagrin mais laissait derrière elle un enfant à jamais marqué par le manque d’amour…Par la suite, Severus, enfant malingre avait été balloté de gauche à droite chez des parents éloignés du coté de sa mère…Toujours rejeté, il pensait trouver un peu d’amitié à la prestigieuse école de sorcellerie de Poudlard, mais malheureusement les autres élèves se moquait de son apparence chétive et de son physique peu avantageux de l’époque, ce qui provoqua chez l’adolescent qu’il était un renfermement irréversible. Il devint vite la proie de quolibets et le souffre douleur d’une bande de garçon réputés de l’école. Son seul échappatoire était les cours dans lesquels il excellait et certains dons qu’il se découvrait peu à peu. Petit à petit, son cœur oublia ce qu’était le sentiment d’amour et se dessécha rapidement mais pas complètement contrairement à ce qu’il pensait.

Des années après, il avait de nouveau consulté le Miroir du Risèd et toujours en compagnie du professeur Dumbledore, devenu à présent le directeur de Poudlard. Severus avait réussi brillamment ses études et obtenu les meilleures notes aux divers examens. Le Ministère lui avait fait des propositions d’emploi fort intéressantes mais il les avait toutes déclinées. Il était toujours seul mais avec le temps il s’était forgé un caractère inébranlable et la puissance de ses pouvoirs le faisait craindre de nombreuses personnes. Ses ennemis d’école le laissaient plus ou moins tranquille mais la tension qui avait toujours régnée entre eux était bien présente lorsqu’ils leur arrivaient de se croiser. Puis un jour, celui qui commençait à faire parler de lui sous le nom de Seigneur des Ténèbres avait demandé à le rencontrer lui… Severus Rogue…IL lui avait fait une proposition qu’il n’avait pas refusée même si au fond de lui il n’adhérait en rien aux propos de ce sorcier puissant certes…mais faible du fait de son avidité de pouvoir. Peu de temps après, il avait été « marqué » par le Seigneur des Ténèbres en personne et faisait désormais parti de la caste de ceux que l’on surnommait les Mangemorts…que ce mot était laid…laid comme Severus…
Lorsqu’il arrivait aux Mangemorts de partir en mission, ce qui signifiait aller commettre d’odieux crimes au nom de Voldemort, Severus se débrouillait toujours pour ne tuer personne tout en faisant croire le contraire…Personne ne l’avait remarqué…personne mis à part Dumbledore. Il reçut un jour une missive par hibou l’invitant à se rendre à Poudlard …seul. Severus s’y rendit et lorsqu’il retrouva le Directeur de Poudlard devant cette même porte…il ne put reculer. Sans un mot, il s’avança et retira lui-même le drap qui recouvrait le miroir. Le reflet avait bien changé depuis le temps. L’enfant avait laissé place à l’homme, mais une expression de haine avait chassé celle de rancœur qui occupait autrefois son visage. Severus détestait la vie, il détestait les gens heureux, il ne supportait pas de voir des gens s’embrasser et chaque union de sorciers qu’il connaissait ou avait connu le remplissait d’aigreur…lui rappelant combien lui-même était seul….
Son reflet le fixait puis se mit à ricaner méchamment tout en soulevant la manche de sa robe noire le long de son avant bras laissant apparaitre une marque qui paraissait récente au vu de la chair brûlée, celle-ci représentait ce pourquoi Severus se détestait…Il savait qu’il avait fait le mauvais choix, il savait qu’il le regretterait…mais c’était le seul camp valable qui l’avait accepté sans lui faire la moindre remarque. Le Seigneur des Ténèbres le tenait en haute estime du fait de ses pouvoirs puissants. Et lui Severus avait des pouvoirs que Voldemort lui-même n’avait pas aussi développé que le sien : L’Occlumancie et la Legilimancie…Le reflet s’arrêta de ricaner subitement et d’un mouvement rapide se trancha les veines.Une larme s’échappa des yeux noir ébènes du jeune homme et roula lentement le long de sa joue pâle. Il l’effaça d’un geste rageur et le reflet disparu laissant place à un lieu qu’il ne connaissait pas…cela ressemblait à une cuisine et tout à coup, il se vit apparaitre dans cette même cuisine en compagnie de…. ??? Potter, Lupin, Black, Evans et d’autres gens de son âge qu’il reconnaissait comme d’anciens élèves de Poudlard au temps où il était lui-même étudiant. Ils échangeaient des blagues et se taquinaient mutuellement…Severus riait a gorge déployée avec Black…l’image devint floue et la scène disparue laissant un Severus désemparé. Albus Dumbledore posa sa main sur l’épaule du jeune homme qui tressaillit sous ce contact amical et chaleureux.
- Severus...cette marque ne fait pas de toi un fidèle de Voldemort ! Rejoins l’Ordre et combat du coté qui est vraiment le tien !
- Il est trop tard professeur ! Et puis j’ai déjà choisit mon camp….vous ne comprenez donc pas que je suis votre ennemi désormais ?
- Il n’est jamais trop tard Severus et puis ce camp tu ne l’as pas choisi ! C’est LUI qui t’a choisi…mais malheureusement ce qui intéresse Voldemort, ce n’est pas ta personne et ce que tu es au fond de toi…mais TES pouvoirs, qu’il ressent comme pouvant être aussi puissants que les siens !
- Professeur…ne minimisez pas les pouvoirs de Voldemort, il est beaucoup plus puissant que ce que vous croyez !
- Dans ce cas pourquoi es tu là ? Il te tuerait s’il savait que tu parles avec l’ennemi…
- Il ne le sait pas…
- Comment un sorcier aussi puissant ne peut il parvenir à te localiser et à lire dans tes pensées ? demanda Albus en souriant.
- Professeur je dois partir…merci pour ce…cet entretien. Répondit Severus sans le regarder dans les yeux…Il partit rapidement, sa cape noire flottant derrière lui…


- Severus ça va aller ? demanda une voix douce qui le ramena à la réalité. Il cligna des yeux pour retrouver une vision correcte et hocha de la tête en signe d’accord.
- Je vais bien…mais que fait le Miroir du Risèd aussi loin de Poudlard ?
- Ce n’est pas le miroir du Risèd de Poudlard tout simplement mais le mien ou plutôt devrais je dire un des nombreux Miroir du Risèd appartenant à mon royaume. Il y a bien longtemps alors que les sirènes et les hommes entretenaient de bons rapport, mon peuple avait offert un Miroir du Risèd aux humains en leur expliquant que par celui-ci ils verraient leurs désirs et uniquement leur désirs se refléter…Hélas beaucoup d’humains ont cru y voir la réalité et le Miroir du Risèd est devenu un objet de convoitise puis de guerre…Le peuple sirénéens l’a alors récupéré et ce fut la fin de l’amitié qui unissait nos deux peuples…du moins pour un certain temps. Un jour, une sorcière est venue au secours d’une de mes ancêtre échouée sur une plage, une certaine Rowena Serdaigle. Mon ancêtre et cette sorcière sont devenus amie et un exemplaire du Miroir du risèd est remonté à la surface avec cette personne. Je sais aujourd’hui qu’il est toujours à l’endroit où elle l’avait laissé et qu’il est entre de bonnes mains…celle d’Albus Dumbledore.
- Vous connaissez le professeur Dumbledore ? Demanda Severus.
- Oh n’ayez pas l’air étonné. Je connais très bien le professeur Dumbledore, c’est mon ami et un sorcier très puissant. Je pensais que Laetitia vous avez raconté ? Rajouta-t-elle un peu surprise.
- Laetitia…enfin je veux dire le professeur Majoly n’a certainement pas eu le temps de TOUT me raconter…Dit il d’un air de reproche sous entendu.
La reine se tourna vers Laetitia pour obtenir une explication mais celle-ci se contenta de baisser la tête d’un air coupable. Elle n’insista pas mais les observa à tour de rôle discrètement.
- Je vais vous laisser un petit moment et je reviens vous chercher…Vous pouvez consulter le Miroir en attendant.
Severus et Laetitia s’avancèrent vers le Miroir en même temps mais lorsqu’ils s’en aperçurent le reflet du miroir commença à s’agiter. Severus allait pour reculer et laisser la place à Laetitia lorsqu’elle le retint par la main.
- Restez s’il vous plait…demanda t’elle à voix basse. Il ne répondit pas mais garda sa main dans la sienne.
Tout à coup leurs reflets apparurent de l’autre coté du Miroir mais inversés… et comme dans le moment présent ils se tenaient par la main. Le visage de Severus était détendu et celui de Laetitia rayonnait de bonheur. Ils attendirent cinq minutes mais rien n’évolua.
- Ce miroir ne doit pas fonctionner comme l’autre…
- Ce miroir fonctionne très bien au contraire ! Assura une voix derrière eux. Ils se retournèrent et virent Syhanna qui leur adressait un sourire amusé. La sirène ondula jusqu’à eux et posa ses mains sur leurs épaules.
- Le Miroir du Risèd montre seulement le désir de l’être qui se trouve en face de lui…Autrement dit ce que vous désirez apparait en face de vous…Il suffit de réfléchir un peu ! Ajouta-t-elle en riant.
Ils comprirent en même temps ce qu’elle avait voulu dire par la et ce qu’ils savaient très bien au fond d’eux mais sans se l’avouer.
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MessageSujet: Chapitre XXIII : Prométhée.   [FANFIC] HP et le pouvoir de l'Enamorento ou Rogue amoureux - Page 2 EmptyMer 21 Mar - 18:55

Chapitre XXIII : Prométhée.

Harry aurait pu rester des heures à contempler le Miroir du Risèd. Depuis qu’il savait que celui-ci ne lui rendrait pas ses parents, il arrivait à voir d’autres choses s’y refléter et celles-ci lui procuraient beaucoup d’espoir. Quand la porte s’ouvrit, il fut surprit de voir Ginny apparaitre et avancer vers lui en souriant.
- Ce miroir est fabuleux Harry, j’ai vu des choses extraordinaires, tu…
- Ne dis rien Gin ! Ce miroir exprime seulement tes rêves et désirs mais pas la réalité…
- Tu crois que le Miroir du Risèd et ceux de la reine Syrianelle sont les mêmes ?
- Je ne sais pas…mais ça y ressemble fortement.
La jeune femme sembla dépitée mais elle se ressaisit aussitôt.
- Ce n’est pas grave ….ce que j’ai vu m’a tout de même apporté du bonheur…et puis tout n’est pas fini hein ?
Il tourna vers elle un regard empli de tendresse, cette fille était vraiment extra, elle ne baissait jamais les bras et allait toujours de l’avant. C’était en quelque sorte son moteur, celle pour qui il ne se laissait pas aller à de mauvaises pensées, celle pour qui il voulait croire en un avenir meilleur. Il l’attira à lui et l’embrassa passionnément. Un toussotement discret les ramena à la réalité et c’est avec joie qu’ils virent le visage un peu gêné de Neville apparaitre dans l’encadrement de la porte.
- Quand vous aurez fini vos petites affaires, vous nous rejoindrez dans la salle de la reine…Dit il en plaisantant.
Ils le rejoignirent vite et Harry lui donna une accolade chaleureuse pendant que Ginny lui pinçait affectueusement les joues en riant. Durant le court trajet, Neville leur raconta comment il s’était retrouvé lui aussi face à ce mystérieux miroir et combien ce qu’il avait vu lui avait remonté le moral. Lorsqu’ils pénétrèrent dans la salle du trône accompagnés par de jeunes sirènes, il régnait une ambiance plus posée, moins insouciante. Le visage de la reine avait pris un air grave et les professeurs Rogue et Majoly semblaient tendus. Ils s’approchèrent rapidement et la reine pris la parole.
- Mes amis, votre quête n’est pas des plus simples. Mon peuple n’a pas de grandes connaissances concernant les Humoscampes, ils vivent à des profondeurs que nous ne nous risquons pas à explorer afin de préserver nos vies. Bien sur grâce à Severus et sa potion vous pourrez descendre jusqu’à eux mais nous, nous en sommes incapables…pourtant nous ne demanderions qu’à les rencontrer et établir un pacte d’amitié voire une alliance entre nos deux peuples…La reine semblait triste en disant cela mais elle se reprit aussitôt et continua.
- La légende dit qu’ils sont terriblement sauvages et méfiants. Ils sont une armée avant d’être un peuple. On raconte aussi qu’avant de vivre à des profondeurs inexplorées, ils vivaient sur terre en paix et étaient de fabuleux inventeurs. Malheureusement une de leurs inventions…
- Le pythiumnaginum…Murmura Neville en serrant les poings.
- C’est exactement ça Neville, Continua la reine. Le Pythiumnaginum, un reptile gigantesque destiné aux premiers abords à la protection du peuple Humoscampe. Hélas celui ci s’est rapidement détourné de sa première mission et retourné contre ses créateurs avec une violence si terrible que la seule façon de lui échapper à défaut de le réduire à néant fut de s’enfuir loin…très loin. Nos ancêtres racontaient qu’avant de descendre sous les eaux, ils avaient du trouver un moyen afin de pouvoir s’accommoder de ce nouveau genre de vie et pour cela… faire un grand sacrifice. Je ne sais quel conseil vous donner mais j’espère que vous obtiendrez sans problème l’antidote dont vous avez besoin pour guérir vos amis restés là-haut…
- Comment allons nous faire pour les trouver si vous ne pouvez pas nous aider ? demanda Ginny quelque peu angoissée. Son frère et sa meilleure amie se trouvaient entre la vie et la mort, elle n’allait pas abandonner maintenant.
- Comme la reine vient de vous le dire Ginny, les sirènes ne peuvent pas descendre en dessous d’une certaine profondeur, cependant je pense avoir la solution à ce problème…
Tout le monde se retourna en même temps pour apercevoir Syhanna dont le visage exprimait à ce moment là une certitude apaisante.
- Que veux-tu dire ma fille ? Demanda la reine.
Laetitia qui n’avait pas quitté le visage de son amie eut tout d’un coup un éclair de compréhension.
- Tu veux dire que nous pourrions….afin tu crois que…
- J’en suis sure ! Répondit Syhanna avec un clin d’œil amusé.
- Mais de quoi parlez-vous à la fin ? Dirent en même temps Severus, Harry, Neville, Ginny et la reine quelques peu agacés. Laetitia laissa le soin à son amie de révéler la fabuleuse idée qu’elle avait eut.
- Et bien je parle de…. Prométhée…le calmar géant !
- Le quoi ? Demanda d’une voix peu rassurée Neville.
- Vous avez bien entendu Mr Londubat. Répliqua Severus abattu.
- Mais cette idée est tout simplement merveilleuse ma fille ! S’exclama la Reine. Le seigneur Prométhée n’a aucune limite car toutes les eaux et toutes les profondeurs lui sont acquises. Il faut simplement si je puis m’exprimer ainsi le lui demander.
- Et comment trouve-t-on ce seigneur ? Demanda Severus désabusé. Laetitia, Syhanna et la reine eurent un coup d’œil amusé face à cette question inattendue et au visage de celui qui l’avait posé. Bien sur ce petit manège n’échappa pas à Severus qui se renfrogna aussitôt.
- C’est très simple Severus, Lui répondit la reine en lui prenant la main. Il suffit de le lui demander, un peu comme si vous faisiez une prière intérieure. Si vos sentiments sont purs, si votre quête est juste alors le Seigneurs des Eaux y répondra favorablement. Le visage de Severus se dérida et ses yeux plongèrent dans le regard de Laetitia un court instant.
- Dans ce cas ne trainons pas, Dit-il d’une voix posée.
Ils se retrouvèrent tous à l’extérieur du palais de la reine sans savoir réellement comment faire. Les filles de la reine vinrent se placer entre chaque sorcier et entamèrent un chant mélodieux qui les transporta tous. Les autre sirènes se placèrent de part et d’autre et finirent par former une ronde gigantesque. La reine ferma les yeux et les autres sirènes l’imitèrent tout en continuant leur magnifique chant. Laetitia ferma les yeux et ses jeunes compagnons en firent de même. Seul Severus garda les yeux ouverts…
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MessageSujet: Chapitre XXIII suite !   [FANFIC] HP et le pouvoir de l'Enamorento ou Rogue amoureux - Page 2 EmptyMer 21 Mar - 18:56

L’attente ne fut pas longue, Syhanna comprit que le Seigneur des Eaux se trouvait au milieu d’eux au moment où elle sentit la main de Severus tressaillir dans la sienne. Elle ouvrit les yeux et un sourire apparut sur son visage.
- Silence mes sœurs ! Ordonna-t-elle d’une voix ferme. Et le silence fut tout d’un coup. En ouvrant les yeux, Neville failli avoir un malaise et ses jambes se mirent à trembler, la reine qui était à ses coté le rassura immédiatement.
- Vous n’avez rien à craindre Neville, le Seigneur des Eaux est bon et il sait reconnaitre ceux qui le sont également.
Harry se trouvait entre l’émerveillement et la stupeur…Ainsi le voila le fameux « monstre » qui les effrayaient tant durant les premières années à Poudlard. A vrai dire, vu de prés il n’avait rien d’un montre…C’était un calmar gigantesque certes, de couleur blanche à l’aspect très doux et qui nageait majestueusement au milieu d’eux semblant attendre quelque chose…mais quoi ?
Tous à coup, un tentacule immaculé se déroula rapidement et vint enserrer délicatement le corps de Ginny qui n’avait pas ouvert les yeux. La jeune fille priait avec tant de ferveur qu’elle n’avait même pas entendu le chant des sirènes prendre fin subitement. Elle poussa un cri de surprise mais ne tenta pas de s’enfuir tellement elle fut effrayée par ce qui se trouvait devant elle. Harry et Severus voulurent se porter à son secours mais ils furent retenus par les sirènes qui les entouraient.
- Vous n’avez rien à craindre les rassura Laetitia aussitôt. Il ne lui fera aucun mal vous pouvez me croire. Ses yeux ne mentaient pas et sans savoir vraiment pourquoi Harry lui faisait entièrement confiance. Il revint sur ses pas et observa la scène. Severus en fit de même tout en restant sur ses gardes.
Ginny, prisonnière du tentacule blanc faisait un effort désespéré pour ne pas s’évanouir. Le tentacule s’approchait dangereusement de la tête du calmar et lorsqu’elle fut assez prés elle stoppa son avancée. Soudain un rond bleu clair apparut devant elle et cligna à plusieurs reprises. C’était un œil, un œil gigantesque, rond et….bleu clair. Face à cet œil, la jeune fille se sentit détendue comme si elle n’avait rien à craindre. Cet œil la regardait avec…compassion et ce regard était si doux…c’était à ne rien y comprendre.
- Bonjour jeune Ginny, Dit une voix profonde et caverneuse. Vous n’avez rien à craindre de moi car je ne vous ferais aucun mal. J’ai entendu votre prière et elle m’a profondément touché. Je n’ai malheureusement pas de réponse à apporter à votre question mais si vous croyez en l’amour alors tout est possible. Je vous emmènerais jusqu’au Humoscampes et vous attendrais pour vous ramener jusque chez vous. Mais il vous faudra faire des sacrifices, je ne puis en dire plus afin de ne pas compromettre votre mission… alors que ceux qui doivent vous accompagner s’approchent sans crainte et se laissent enlever par mes tentacules sans opposer résistance.
Harry fit aussitôt un pas en avant, Severus se raidit mais s’approcha cependant sans crainte. Neville allait pour s’approcher lorsqu’une jeune sirène aux cheveux bleutés le retint par le bras.
- Neville ceci est pour vous, j’espère que vous pourrez vous en servir à des fins utiles, Dit-elle avec beaucoup d’intensité dans la voix et en lui remettant un petit paquet ficelé d’algues dorées.
- Merci…merci beaucoup heu…
- Mon nom est Syan.
- Merci beaucoup Syan, Dit il très ému alors que le tentacule l’emportait à son tour. Laetitia fut la dernière, elle serra longuement la main de Syhanna dans la sienne et lui promit revenir rapidement puis elle remercia de tout son cœur la reine Syrianelle de son aide et de son amitié. Lorsque le tentacule se referma sur elle, elle savait déjà de quel sacrifice parlait Prométhée et son cœur se serra à cette pensée…
Le calmar s’éleva avec volupté dans les eaux en soulevant de petits nuages se sable. Lorsqu’il fut à une hauteur suffisante, il s’élança rapidement, se mouvant avec une étonnante dextérité dans les courants d’eaux. Nos amis eurent juste le temps d’apercevoir les sirènes leur adresser des signes d’adieu de la main que le palais était déjà redevenu un point lumineux.
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MessageSujet: Chapitre XXIII SUITE !   [FANFIC] HP et le pouvoir de l'Enamorento ou Rogue amoureux - Page 2 EmptyMer 21 Mar - 18:57

Severus n’était pas du tout à l’aise et n’aimait pas être retenu de la sorte par cette…cette créature. Il ferma les yeux afin de penser à autre chose lorsqu’une voix se fit entendre dans sa tête.
- Bonjour Severus, je pense effectivement être le moyen de transport le moins confortable qu’il puisse exister. Cependant je suis content de pouvoir discuter avec vous.
Severus ouvrit les yeux persuadé d’avoir rêvé un court instant mais la voix continua.
- N’ayez crainte, c’est à vous que je m’adresse…ou plutôt cette partie de moi s’adresse à vous pendant que mes autres parties s’adressent à vos compagnons de route. C’est un des avantages du… calmar, Dit la voix avec une pointe d’humour.
- Effectivement c’est un avantage, Répondit Severus sans engouement.
- Vous ne parlez pas trop contrairement à vos amis…
- Disons que je n’ais guère l’habitude de me livrer à des inconnus alors à un c…
(Silence)
- Excusez moi je ne voulais pas être désobligeant…Dit Severus avec regret.
- Ne vous excusez pas…je peux comprendre, Répondit Prométhée avec sagesse. Vous jouez un rôle malgré vous…c’est dommage car votre vrai personnalité est un bijou…Enfin cela ne me regarde pas et je suppose que vos raisons sont justifiées….
- Que savez-vous de ma personnalité ? demanda Severus avec amertume.
- Je sais que vous êtes un homme bon mais que vous vous cachez derrière un personnage détestable…. Vous ne voulez en aucun cas que quelqu’un puisse s’attacher à vous de peur de vous attacher aussi et d’être abandonné par la suite…Vous revivez les épisodes de votre enfance comme un cauchemar toutes les nuits…Vous repoussez l’idée d’être heureux et l’espoir d’être aimé…Pourtant c’est votre désir le plus absolu. De plus, vous possédez de grands pouvoirs…vous n’avez pas tout exploré au niveau de vos dons et certains vous font peur. Pour finir, vous aimez pour la première fois et…
- C’est bon, c’est bon, le stoppa Severus pris de court par ces révélations. Vous pensez avoir cerné ma personnalité, très bien !…serait ce trop demandé d’en rester là ? Dit-il avec une pointe de tristesse dans la voix.
- Bien entendu Severus…je comprends. Si vous souhaitez me parler, sachez tout de même que je me ferais un plaisir de répondre à vos questions ou tout simplement de vous écouter.
Severus soupira doucement et essaya de se détendre du mieux qu’il le pouvait. Ainsi le Seigneur Prométhée avait deviné ses sentiments…trop bien deviné surtout. Était-il si transparent que ça ? Ce n’était pas possible…Personne n’avait jamais pu deviner ce qu’il pensait en son fond intérieur…personne même pas le Seigneur des Ténèbres…Alors comment le calmar géant avait il réussi cette prouesse ? Oh et puis après tout il ne voulait pas savoir, ce qui était plus important que tout en ce moment était de sauver les deux jeunes gens empoisonnés par Nagini. Ils ne devaient pas, ils ne pouvaient pas échouer !
Neville ne ressentait plus de malaise face à Prométhée…pourtant il y avait quelques minutes de cela il était sur le point de s’évanouir…la vision de cette gigantesque créature, responsable de nombreux cauchemars durant ses premières années à Poudlard l’avait fortement ébranlé. Alors pourquoi était-il si bien, si rassuré…Il jeta un coup d’œil au sac que lui avait remis Syan avant son départ, que pouvait-il bien contenir ? Malgré la curiosité qui le tenaillait, il ne l’ouvrit pas et se contenta de regarder le paysage qui défilait sous ses yeux. Le voyage n’était pas désagréable mais au fur et à mesure que l’on se rapprochait du territoire des Humoscampes, une certaine pression se faisait ressentir et c’était l’heure des remises en question.
- Vous avez bien changé Neville depuis votre arrivée à Poudlard, Dit tout à coup la voix caverneuse de Prométhée.
- Je…comment …Bredouilla Neville.
- Je disais juste que vous aviez bien changé depuis la première fois où je vous ai vu…Vous embarquiez à bord de ces barques incertaines avec certains de vos camarades et ce bon vieux Hagrid…
- Vous connaissez Hagrid ? Demanda Neville que cela n’étonnait guère.
- Bien entendu…Vous connaissez l’attrait d’Hagrid pour les créatures…étranges…Répondit la voix amusée.
- Heu…oui…enfin j’aurais préféré vous étudier vous plutôt que les Scroutt à pétard…
- C’est très flatteur ! Répondit la voix amusée.
Neville réalisa l’énormité qu’il venait de dire et rougit subitement. Il allait pour s’excuser mais la voix reprit de plus belle.
- Allons allons rassurez vous…moi non plus je n’aime guère les Scroutt à pétard…
Le tentacule qui retenait Neville s’approcha de l’œil de Prométhée et celui-ci esquissa un clin d’œil complice. Le jeune homme se sentit à l’aise de nouveau et un grand sourire apparut sur son visage.
- Je n’ai jamais été un bon élève vous savez…plutôt maladroit…pas très courageux et…
- Pas très courageux ? Ah je ne suis pas d’accord avec vous…Il en fallait du courage pour venir jusqu’ici et il en faudra pour bien d’autres choses…Heureusement vos amis ont de la chance de vous compter parmi eux ! Pour ce qui est de la maladresse et le fait de ne pas être un bon élève…j’avoue que cela n’a pas grande importance…vous avez du cœur et aimez la nature…j’ai pu vous observer de temps en temps, vous aimez venir au secours des plantes ou autres…ce n’est pas donné à tout le monde et croyez moi la nature n’oublie pas les gens qui prennent soin d’elle !!!
- Merci Prométhée, répondit Neville reconnaissant.
Ginny regardait autour d’elle tout en pensant à son frère et à Hermione…leur histoire était magnifique et ne méritait pas une telle fin... Ils s’aimaient tellement ces deux la…Elle déglutit avec difficulté et tenta de toutes ses forces de retenir ses larmes…Après tout dans l’eau personne ne verrait de simples larmes.
- Ginny vous pouvez pleurer si cela vous soulage mais vous ne devez pas perdre espoir. L’espoir et l’amour sont plus forts que tout…mais si vous ne croyez plus en eux…alors tout est perdu.
- Vous lisez dans nos pensées ? demanda Ginny.
- A vrai dire non…mais je n’en ai pas besoin…Vous pouvez ressentir quelque chose de très fort et le cacher au plus profond de vous, espérant ainsi camoufler votre ressenti habilement…Cependant les émotions, les sentiments vous trahissent si facilement et je ne parle pas que de vous si cela peut vous rassurer ! Ainsi si vous pensez à quelque chose qui provoque chez vous une réaction comme la haine, l’amour, la curiosité, la tristesse ou tout autre sentiment…et bien je serais à même de le ressentir.
- J’aimerais bien avoir ce don quelques fois, Soupira la jeune femme en caressant doucement le tentacule blanc enroulé autour de sa taille.
- Mais nous avons tous ce don je pense…Il suffit juste d’être à l’écoute des autres.
Harry observait le professeur Majoly qui se trouvait devant lui, « prisonnière » elle aussi du calmar géant. Il la connaissait, il en était sur depuis le bal de la St Valentin. Le seul problème c’est qu’il ne se souvenait pas d’où et de quand datait leur rencontre. Il essayait de se concentrer mais avec tous les évènements des derniers jours c’était chose difficile.
- Le moment viendra bientôt Harry ou le voile se lèvera du mystère qui vous interpelle tant…Soyez patient !
- Je suis fatigué que l’on me cache toujours des choses…Je ne suis plus un enfant non ?
- Bien entendu…mais chaque chose en son temps…Croyez moi cela vaut mieux pour tout le monde. Vous avez un caractère bien trempé jeune homme ! Dit la voix profonde de Prométhée.
- Oui c’est ce que l’on me dit tout le temps…je ressemble à mon père mais j’ai les yeux de ma mère… Marmonna Harry d’un ton las.
- Oh les apparences physiques ne m’importent guère…mes yeux ne voient que les sentiments des personnes ou créatures que je côtoie…
- Vous voulez dire que vous êtes…aveugle ? demanda Harry avec intérêt.
- Ma cécité ne me gêne pas…car je peux voir au-delà d’un physique, d’une apparence et ce qui fait que vous êtes comme cela ne relève pas de votre apparence mais de ce qui se trouve à l’intérieur !
- Je n’ai plus que de la haine dans mon cœur…vous ne trouverez rien de beau hélas….Ne voyez vous pas que je suis maudit…la mort est ma compagne et j’entraine dans son sillon tous mes amis, tous les gens que j’aime….
- C’EST FAUX ! Tonna la voix mais elle se reprit aussitôt. La force du Mal se nourrit de ceux qui n’ont plus d’espoir, plus d’amour et ils deviennent de parfaits esclaves…C’est cela que vous voulez être ? Je ne le crois pas Harry. Si vous vous laissez entrainer dans des sentiments obscurs vous deviendrez ce que vous détestez tant…c’est cela qu’IL cherche alors ne le laissez pas y arriver ! Les gens n’ont plus d’espoir, ils baissent les bras et acceptent ce qu’ils croient être la fatalité…mais il n’y a pas de fatalité…Il n’y a que ce que vous acceptez ! Est-ce que vous me comprenez ?
Harry était impressionné par ce qu’il venait d’entendre et quelque part un soupçon d’espoir bien enfoui refit surface. Ses yeux s’éclairèrent et il serra fortement le tentacule en guise de remerciement.
- Alors ma petite Laetitia…je te sens bien loin…mais toujours aussi forte heureusement ! Tu n’as jamais oublié ton vieux Prométhée…compagnon éphémère mais présent à chaque fois que tu en avais besoin n’est ce pas ? Tu sais que tu peux tout me raconter…même si je ressens un sentiment très fort t’animer et qui commence par la lettre…
- Je ne joue pas Prométhée…De toute façon je préfère me consacrer à la mission qui nous amène dans ton royaume…Je sais très bien qu’il y aura un sacrifice…mais curieusement le fait qu’il y ait ce sacrifice ne m’affecte pas trop…ce qui me fait le plus mal c’est de penser que je ne pourrais plus jamais le revoir….Et qu’il ne saura peut être jamais ce que je…
- Tu n’as qu’à lui dire…pourquoi est ce qu’on dit toujours les choses qui font mal et qu’on ne dit jamais les choses qui font du bien ? Je ne comprends pas cette façon de fonctionner…Oh regarde ! Nous arrivons au bord du précipice…Tout en bas se trouve ce que vous rechercher…les Humoscampes.
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MessageSujet: Chapitre XXIV - Les Humoscampes ou le peuple désabusé.   [FANFIC] HP et le pouvoir de l'Enamorento ou Rogue amoureux - Page 2 EmptyMer 11 Avr - 12:01

Chapitre XXIV - Les Humoscampes ou le peuple désabusé.

Ce n’était pas un précipice qui se présentait sous leurs yeux mais un gouffre sans fin… ou sans fond plutôt. Neville tressaillit mais se reprit aussitôt, il n’allait pas se laisser aller à de stupides sentiments d’effroi alors qu’ils étaient si proche de leur but.
- Vous êtes prêts ? Demanda Prométhée calmement.
- Oui, Répondirent-ils tous en chœur.
Alors d’un seul et même élan puissant, le calmar géant s’enfonça dans l’obscurité inquiétante de la dernière demeure des Humoscampes. La descente sembla durer éternellement pour nos aventuriers dont les yeux s’habituaient de mieux en mieux à ce noir si… glacial. Prométhée ne s’adressait plus à eux et nageait rapidement. Le voyage leur parut long et pourtant il ne s’était écoulé que quelques minutes depuis qu’ils s’étaient élancés vers l’inconnu. Les mouvements de Prométhée se firent plus lents et ils comprirent qu’ils étaient arrivés à destination. Soudain les tentacules se détachèrent de leur taille sans crier gare et ils se sentirent tomber sans pouvoir stopper leur chute.
- Ne vous inquiétez pas, vous y êtes presque. Je vais rester ici et vous attendre. Gardez toujours espoi…… La voix s’éteignait petit à petit alors que leur chute continuait lentement.
- Professeur Majoly qu’est ce que nous sommes censé faire maintenant ? Demanda Ginny d’une voix peu rassurée.
- Je ne sais pas Ginny…mais nous trouverons ne vous faites pas de soucis ! Répondit Laetitia. Le silence s’installa mais fut vite rompu par Neville.
- Si nous nous donnions la main nous risquerions moins de nous perdre dans cette obscurité ! Dit-il tout à coup
- Excellente idée Neville ! Dit Laetitia. Elle tendit les mains devant elle et finit par rencontrer la main d’Harry qu’elle agrippa fermement.
- Bon et bien je tiens Harry ! Dit-elle d’un ton amusé. Harry réplica qu’il tenait la main de Neville, Neville celle de Ginny et la jeune fille celle du professeur Rogue. Ils attendirent silencieusement jusqu’à ce que leurs pieds heurtent en douceur un sol sablonneux. Ils avaient enfin atteint le fond du royaume des eaux.
- Tous le monde va bien ? Demanda Severus qui n’avait pas dit un mot jusque là.
Alors que ses compagnons le rassuraient avec une réponse positive, de petites lumières bleu apparurent un peu partout autour d’eux. Ils pouvaient enfin se voir.
- Qu’est ce que……Aie ! Cria tout à coup Harry. Ses compagnons se tournèrent vers lui et leurs visages se muèrent de stupéfaction. Une réplique parfaite de Nagini se trouvait devant Harry et les toisait d’un air menaçant. Sa langue fourchue sortait dangereusement de sa bouche, on aurait dit qu’il était prêt à attaquer. Harry qui était tombé à terre après que le serpent l’ait bousculé se releva le visage souriant sans avoir vu le danger qui se trouvait à ses cotés.
- Ne faites pas cette tête, c’était une petite chute de rien du tout…j’ai connu pire ! Dit-il en esquissant un sourire espiègle.
- Harry ne faites plus un geste ! Ordonna Severus dont le visage crispé n’inspirait rien de bon au jeune homme. Celui-ci se retourna lentement et alors que son regard rencontrait celui du reptile, il sentit un frisson extrêmement désagréable lui parcourir le corps. Comment se pouvait il qu’il fut là ? C’est alors qu’il observa mieux le serpent et se rendit compte que même s’il lui ressemblait énormément il ne s’agissait pas de Nagini.
- Professeur Rogue…ce n’est pas Nagini…il s’agit d’un autre serpent presque identique ! Regardez bien !
Ses compagnons détaillèrent alors le puissant reptile qui se trouvait devant eux et se rendirent compte qu’Harry avait tout à fait raison. Il devait faire au moins sept mètres de long et presque un mètre de large, sa peau était constituée d’écailles scintillantes déclinant tous les tons de bleu du plus foncé au plus clair. Ses yeux très clairs fixaient sa proie sans relâche et semblaient animés d’aucune émotion. Ginny qui s’inquiétait de voir Harry si proche du serpent, avança une main pour le tirer en arrière. Ce mouvement attira le regard du monstre sur la jeune femme et il piqua du nez vers elle sa bouche grande ouverte dévoilant ses crochets dégoulinant de venin… sans doute mortel. Alors qu’Harry s’apprêtait à hurler et que les deux professeurs tentaient de se jeter devant la jeune femme, une voix puissante stoppa le reptile dans son attaque.
- Hissangard ! Laisse nos invités tranquilles. Tu auras tout le temps de t’en repaitre lorsque nous les auront interrogés. Une silhouette se détacha derrière le reptile et vint se placer devant lui. La créature qui apparut sous leurs yeux ressemblait étrangement aux sirènes si ce n’est que c’était un homme de la tête au bas du torse et que l’autre moitié de son corps était constituée d’une queue d’hippocampe. De longs cheveux auburn flottaient autour de son visage fermé à la compassion et ses yeux lançaient des éclairs en direction des inconnus qui avait osé franchir leur territoire. Le serpent reprit sa place à regret et s’enroula affectueusement autour de l’homme qui lui avait donné cet ordre. Laetitia s’avança tout en fixant la créature.
- Bonjour, je m’appelle Laetitia Majoly je suis professeur à Pourdlard, voici mes compagnons le professeur Severus Rogue, Harry Pot….
- Peut m’importe qui vous êtes ! Que voulez vous ? La coupa rudement l’homme-hippocampe. Laetitia marqua un temps d’arrêt mais continua sur sa lancée.
- Nous ne venons pas ici en ennemis, bien au contraire… nous avons besoin de votre aide afin de sauver deux des nôtres et…
- Vous sollicitez notre aide ? Demanda l’humoscampe étonné mais toujours sur la défensive.
Laetitia lui expliqua rapidement ce qui c’était passé, le bal, la découverte des corps inertes des deux jeunes étudiants, la morsure sur leur chair, Nagini… La créature semblait très attentive et buvait les paroles de la jeune femme sans l’interrompre. Lorsqu’elle eut fini, il plongea son regard dans le sien intensément. Elle disait la vérité, il le savait…Il claqua des doigts et des dizaines de créatures semblables à lui apparurent de tous cotés.
- Je m’appelle Hadrian, voici mes frères (il désigna les autres humoscampes) et vous connaissez déjà Hissangard dit il en caressant affectueusement le serpent gigantesque. Je ne pense pas que le peuple Humoscampe puisse vous apporter l’aide souhaitée mais cela ne dépend pas de moi…Il faut d’abord consulter notre Oracle…Suivez moi ! Ajouta-t-il fermement. Laetitia se tourna vers Severus qui hocha la tête en signe d’accord…quel choix avaient ils après tout ? Elle regarda ensuite les jeunes gens qui l’accompagnaient et s’en voulu de leur faire subir autant de dangers…Comme s’il lisait dans ses yeux, Harry s’approcha d’elle et lui prit la main doucement.
- Ne vous inquiétez pas professeur, avec vous et le professeur Rogue nous ne craignons rien !
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MessageSujet: Suite du chapitre XXIV !   [FANFIC] HP et le pouvoir de l'Enamorento ou Rogue amoureux - Page 2 EmptyMer 11 Avr - 12:02

Ils suivirent alors le dénommé Hadrian pendant que des dizaines d’interrogations fusaient dans leurs têtes. Neville s’approcha de Severus et lui demanda ce qu’était un Oracle, il en avait déjà entendu parler concernant la civilisation sorcière Grecque mais est ce que les Humoscampes utilisaient ce mot pour désigner la même chose ou bien lui attribuaient ils une autre définition ? Severus lui répondit qu’il n’en savait rien et que l’on connaissait si peu de chose concernant ce peuple que lui-même qui avait beaucoup lu et étudié se trouvait complètement perdu. Cette révélation si franche acheva de convaincre Neville que son professeur des Potions était vraiment un homme bien et qu’Hermione et Harry avaient raison de le défendre en lui conférant un passé sordide et empli de souffrance. S’il avait tant souffert, cela expliquait alors son comportement exécrable….Alors que Neville réfléchissait à cela, ils arrivèrent devant une sorte de village sous marin dont les habitations ressemblaient à des espèces d’« igloos » constitués de matériaux parfaitement inconnus. De nombreux Humoscampes apparurent devant les ouvertures qui devaient servir de portes d’entrée à leurs demeures et observèrent avec méfiance les étrangers qui se présentaient sous leurs yeux. Décidément l’accueil était tout sauf chaleureux. Ginny observait l’environnement qui l’entourait avec beaucoup d’attention lorsque son regard s’arrêta sur deux jeunes humoscampes qui l’observait avec leurs grands yeux rempli de méfiance.
- Si jeunes et déjà conditionnés pour être sur leur garde, pensa-t-elle. Elle tenta une approche en leur offrant son plus beau sourire mais la réaction des deux jeunes créatures ne fut pas celle escomptée…Ils s’enfuirent se réfugier derrière leur ainés. Une main se posa alors sur son épaule et une voix rassurante se fit entendre.
- Je ne pense pas qu’ils aient déjà vu quelqu’un leur sourire…alors ne tenez pas compte de leur réaction.
- Merci professeur Rogue…Répondit elle.
Leur convoi se dirigeait tranquillement mais surement vers un endroit bien précis qui devait se trouver en plein cœur du village. Ce qui était étrange, c’était cette drôle de luminosité qui constellait ces ténèbres marines de petites lumières bleu qui telles des étoiles éclairaient faiblement mais suffisamment pour distinguer ce qui se passait autour de soi. Lorsque Hadrian s’arrêta devant une maison plus grande que les autres, les sorciers comprirent qu’ils étaient arrivés chez l’Oracle. Ils attendirent cinq bonnes minutes au bout desquelles, un humoscampe qui paraissait extrêmement âgé fit son apparition. Les autres se prosternèrent alors face à lui en signe de profond respect. L’humoscampe s’approcha de nos compagnons qui s’étaient également prosternés et leur indiqua d’une voix bizarrement chaleureuse de se relever. Son visage contrairement à ses confrères semblait respirer la sagesse et son regard bleu très clair inspirait la bonté. Il les invita à pénétrer dans sa maison et referma la porte derrière eux. La pièce était très grande et circulaire. Au milieu trônait un feu dont la simple vision réchauffa le cœur de nos amis. Ils s’assirent tout autour en silence. Un feu dans l’eau…c’était impossible ou alors c’était la fatigue ou un effet d’optique…L’oracle se mit à rire devant la mine dépitée de Neville.
- Qu’est ce qui vous étonne ? Ce que vous voyez ou ce que vous croyez voir ? Demanda-t-il.
- Je vois du feu…mais c’est impossible…c’est un mirage…l’eau éteint le feu n’est ce pas ?
- C’est possible et impossible à la fois…Assura-t-il.
- Vous n’êtes pas très clair ! Dit Harry sans réfléchir à qui il s’adressait.
L’oracle sembla amusé de cette phrase et répondit que par les temps qui couraient chacun voyait vraiment ce qu’il voulait voir. Ici au plus profond de la mer, dans cette obscurité inquiétante dont ils n’avaient pas accoutumance, leur esprit pouvait imaginer des choses rassurantes qui paraissaient si réelles qu’il était difficile de douter de leur véracité.
- Je savais que vous viendriez et je sais ce que vous venez chercher…mais cela à un prix…Etes vous prêt à payer ce prix là. Ne me répondez pas tout de suite, laissez moi d’abord vous raconter notre histoire…et si vous fermez les yeux vous comprendrez encore mieux…Dit il d’une voix douce avant de poursuivre.
- Lorsque mon peuple vivait encore sur terre, nous étions heureux et vivions en paix avec la nature et tous les bienfaits que celle-ci peut offrir. Hélas nous avons commis une énorme erreur…une création pas tout à fait au point qui a tournée en notre défaveur et fait beaucoup de mal au miens. Le phityumnaginum. Nous étions très fiers de cette invention et pensions qu’elle nous apporterait beaucoup. Nous l’avions crée pour nous défendre car le mal commençait à faire son apparition et dévastait de plus en plus de peuples voués à la paix comme le notre. Malheureusement, au lieu de nous défendre comme nous l’escomptions, il s’est attaqué à nous…Le vieillard marqua une pause et dans ses yeux devenus tristes défilèrent des scènes d’abominations et de désolation.
Harry ouvrit les yeux et les referma aussitôt tellement le soleil l’aveuglait…il attendit quelques secondes et les rouvrit doucement leur laissant le temps de s’habituer à ce changement inattendu. C’est alors que son cœur s’arrêta un court instant de battre….mais où se trouvait il…Où était les autres…quel était cet endroit si paisible …voire même trop paisible ? Une chose était sure, il n’était plus dans l’eau mais …sur terre. Devant lui se trouvait un village dont les habitations assez simples semblaient vivre au rythme des saisons et de la nature, leurs toits étaient en paille et les murs semblaient faits de boue séchée. Des femmes de tout âge s’affairaient à leur tâche sans tenir compte de sa présence. Harry s’approcha mais elles ne faisaient aucunement attention à lui…un peu comme s’il était invisible. Il leur adressa un bonjour assez bruyant mais n’obtint aucune réponse, ses épaules s’affaissèrent et il décida d’explorer le village à la recherche de quelqu’un qui voudrait bien lui parler et lui expliquer où il se trouvait et ce qu’il était advenu des ses compagnons de route. Soudain des cris se firent entendre derrière lui, il se retourna pour voir d’où ils venaient et aperçu des hommes qui couraient dans sa direction, leur visages déformés par la peur. Ils passèrent à coté de lui sans le toucher et s’empressèrent de pousser les femmes et les enfants vers l’autre coté du village….Un homme plus âgé donnait des directives aux habitants…Harry le reconnu c’était….l’Oracle…mais en plus jeune….Il s’élança vers lui pour lui parler lorsqu’un frisson glacial lui traversa le corps tel une épée. Au même moment, le silence s’était fait parmi le peuple Humoscampe. Le jeune homme fit volte face et se retrouva nez à nez avec…Nagini…cette fois c’était bien lui. Harry se saisit de sa baguette discrètement sans quitter du regard le reptile qui se dressait devant lui en sifflant méchamment. Alors qu’il s’apprêtait à lui jeter un sort, la tête du serpent fendit l’air en sa direction aussi rapide qu’un éclair et se redressa aussitôt. Harry n’avait rien vu venir, il pensa avoir été touché par le serpent mais ne sentit aucune douleur ni étourdissement. Un hurlement lui fit tourner la tête vers l’endroit du village où se tenait rassemblés les habitants. Il vit une femme courir vers lui en pleurant et se jeter à ses pieds. Il voulut la rassurer lorsque son regard fut attiré vers le sol…Un homme se trouvait étendu à quelques centimètres de ses pieds, les yeux éjectés de sang….il était mort cela ne faisait aucun doute. Avant qu’il ait pu réagir, le serpent porta un coup mortel à la femme agenouillée et se dirigea rapidement vers les autres villageois. Harry voulut se jeter sur lui pour le retenir mais ses mains passèrent au travers du corps puissant de Nagini, il essaya de nouveau mais à chaque fois le même phénomène se reproduisait. Les yeux trempés de colère, il comprit alors où il se trouvait…Il assistait impuissant tel un fantôme, à l’histoire du peuple Humoscampe au travers des souvenirs de l’Oracle. Il les regarda horrifié mourir les uns après les autres, enfant, femmes, vieillards…le serpent était une machine à tuer et ne faisait pas de sentiment. Ceux qui réussirent à s’enfuir dans la forêt qui bordait le village au Nord eurent de la chance…mais pour combien de temps ? Harry s’avança la mort dans l’âme vers un puits de fortune en évitant soigneusement les corps sans vie qui jonchaient le sol. Au moment de se désaltérer, le jeune homme fut prit de nausées et porta ses mains à sa bouche afin de retenir le flot amer qui montait doucement dans sa gorge. Un brouillard envahit son cerveau et il se sentit tomber en arrière.
Lorsqu’il reprit connaissance…Il était au centre d’un groupe d’Humoscampe…les survivants, Pensa t’il. Il ne restait plus que des hommes dont l’Oracle…et de jeunes garçons. Ils étaient très amaigris et leurs yeux cernés de terreur roulaient dans tous les sens à l’affut du moindre bruit, du moindre mouvement…Harry se releva et frotta doucement sa nuque endolorie par la chute. Un léger clapotis attira son attention et à contre cœur il traversa le corps d’un des hommes qui se trouvait devant lui…Etrange sensation que celle de traverser un corps…comme si on traversait un mur d’eau glacée….Le jeune sorcier découvrit alors une grande étendue d’eau…un lac…non c’était plus grand que ça…l’océan peut être ? Il se souvient alors qu’une sirène leur avait dit que peu importait le point d’eau…rivière, torrent, mer ou océan…ils se rejoignaient tous et ne faisait qu’un ! De l’agitation se fit ressentir dans le groupe de survivant et Harry se rapprocha d’eux pour savoir ce qu’ils se disaient. L’Oracle tenait dans ses mains une fiole remplie d’un liquide brun rouge. Il expliqua à ses hommes qu’ils n’avaient pas d’autres solutions et que pour survivre ils étaient obligés de faire ce sacrifice…Il porta alors à ses lèvres la fiole, but quelques gorgée de la potion qui y était contenue et tendit celle-ci à l’homme qui se trouvait à ses coté pour qu’il en fasse de même. Lorsqu’ils eurent tous bu le liquide couleur ambrée, l’oracle prononça une formule dans une langue inconnue et tous les survivants commencèrent à se tordre de douleur. Ils tombèrent à terre les uns après les autres…leurs membres inférieurs commencèrent à brûler et à fusionner dans une odeur absolument épouvantable…Ils poussaient des cris de souffrance si terribles qu’Harry dû se boucher les oreilles et fermer les yeux pour ne pas de nouveau perdre connaissance. Lorsqu’il les rouvrit, ce fut pour contempler les effets de la potion…à la place de leurs jambes dont ils avaient du faire le deuil, se trouvait la queue d’un hippocampe géant. Ils semblaient agoniser et l’Oracle dans un dernier souffle leur ordonna de se diriger le plus vite possible vers l’océan au risque de mourir sur le sable. Ils se hissèrent tant bien que mal à la seule force de leur bras et se dirigèrent vers leur salut. Il ne resta plus qu’un jeune Humoscampe à ne pas avoir atteint l’eau salvatrice. Ses frères l’encourageaient de tous leur cœur mais à quelques mètres du rivage, ses forces l’abandonnèrent et il s’écroula sans vie sur le sable tiède. Harry sentit des larmes perler à ses yeux et tomba à genoux devant celui qui restait…tout cela était si injuste….Il se tourna juste à temps pour voir ce qui restait d’un peuple heureux et sans histoire disparaitre à tout jamais dans les ténèbres bleu marine et de nouveau le brouillard l’emporta loin de tout ça…
Il cligna des yeux doucement au son d’une voix apaisante. Cette voix il s’en souvenait…il n’était qu’un bébé mais cette voix l’apaisait lorsqu’il avait un chagrin et que maman n’était pas là…Cette voix était là le soir où tout avait basculé…il se souvenait maintenant…les cris dans la maison… la voix qui venait le rassurer…maman qui hurlait et le prenait dans ses bras…puis le silence…un éclair aveuglant…encore des cris…la douleur sur son front…et de nouveau la voix et le bien être qu’elle lui apportait…
- Harry ? Tu vas bien ?
Il ouvrit les yeux et vit le visage de Laetitia penché sur lui. Elle lui souriait et il lui rendit son sourire.
- Oui ça va maintenant…
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MessageSujet: Chapitre XXV – L’Echange.   [FANFIC] HP et le pouvoir de l'Enamorento ou Rogue amoureux - Page 2 EmptyMer 30 Mai - 17:57

Chapitre XXV – L’Echange.

Harry se redressa sans trop de difficulté malgré quelques courbatures et observa ses camarades à la dérobée. Ginny semblait un peu perdue et passait sans arrêt sa main dans sa longue chevelure flamboyante. Neville gardait la tête baissée vers le sol cependant ses yeux rougis n’échappèrent à personne. Severus demeurait de marbre mais un léger affaissement des paupières trahissait la peine qu’il avait du ressentir. Quand à Laetitia…le voile de tristesse qui assombrissait son regard en disait long sur ce qu’elle éprouvait face à cette injustice.
L’Oracle n’avait pas bougé et les observait intensément. Il semblait satisfait de cette expérience et se décida à reprendre la parole lorsqu’il fut certain que ses invités avaient tous recouvré leurs esprits.
- Etrangers, mon fils vous a accueilli rudement mais nous nous méfions de tout depuis la tragédie qui a frappé mon peuple. Ne lui en tenez pas rigueur, il ne voulait pas être désobligeant. Ici nous avons du réapprendre à vivre, apprendre à apprivoiser cette nature bien différente de celle que l’on trouve là-haut, apprendre à composer des potions adaptées à notre nouvel environnement et à nos nouvelles attentes. Bref il a été difficile de nous reconstruire mais nous y sommes parvenus après beaucoup d’efforts. Je sais que là-haut sur terre, un grand danger menace de nombreuses civilisations dont la vôtre. Je sais également que notre invention s’est associée à ce danger et que par sa présence elle lui confère une grande force. Nous n’avons rien pu faire pour la détruire il y a des milliers d’années et aujourd’hui sa force s’est accrue dangereusement. L’espoir n’existe plus chez notre peuple…mais il existe en vous ! Si vous êtes venus chercher le moyen d’éradiquer le pythiumnaginum ici bas…vous vous êtes trompé d’endroit…la solution réside en vous et…
- Comment ça la solution réside en NOUS ? demanda Severus agacé. Nagini ne craint rien…les sorts les plus puissants ne sont d’aucune utilité puisqu’ils rebondissent sur lui…Il y a une faille…c’est obligé ! Il y a toujours une faille…
- Vous avez certainement raison, mais la faille c’est vous qui la découvrirez…nous n’y sommes pas arrivés et voyez où nous en sommes ! Répondit calmement l’Oracle.
Ginny qui n’avait pas dit un mot jusque là éclata en sanglot. Harry se précipita vers elle, la serra dans ses bras et porta un regard accusateur sur la créature.
- Vous voulez dire que nos amis vont mourir et qu’il n’y a aucune chance de les sauver…Bredouilla Neville abasourdi.
- Je ne dis pas ça, Reprit l’Oracle. Je parlais du fait de vaincre le pythiumnaginum ou Nagini comme vous l’appelez désormais. Maintenant en ce qui concerne vos amis…s’ils n’ont pas été mordus directement par…heu…Nagini et bien il existe un antidote. Mais celui-ci à un prix…qui engage une perte de votre coté mais également du notre !
- Que voulez vous dire ? Demanda Severus qui perdait patience.
- Je ne peux prendre une telle décision sans demander l’avis des miens…et puis vous devrez vous aussi prendre une décision ! Venez suivez moi…vous comprendrez mieux où je veux en venir.
L’Oracle se leva et ils le suivirent. Ils arrivèrent dans ce qui ressemblait à un immense théâtre antique entièrement fait de sable. Les tribunes étaient remplies d’Humoscampes et les conversations enflammées allaient bon train. L’apparition de l’Oracle mis fin à tout ce brouhaha et c’est dans un silence pesant qu’ils descendirent les innombrables marches qui menaient vers l’estrade placée au centre.
- Mes chers frères ! Entama l’Oracle d’une voix puissante. La prédiction que j’avais annoncée comme étant une avancée de notre peuple vers le chemin d’un nouvel espoir s’est enfin produite. Les étrangers que voici nous apportent aujourd’hui la confirmation qu’un monde nouveau et rempli de paix peut être envisagé. Pour cela comme je vous l’avais annoncé…nous allons devoir nous séparer de notre unique protection pendant un certain temps et sans avoir la garantie de la retrouver un jour. Je ne peux prendre seul cette décision et c’est pour cela que je vous réunis tous afin de procéder à un vote.
- Père ! Il est hors de question de mettre en danger notre peuple une fois de plus ! Une épreuve comme celle que nous avons vécue est amplement suffisante…
- Je comprends ta réticence mon fils ! Répondit l’Oracle en direction de l’humoscampe qui avait lâché ce flot de parole d’un ton courroucé -C’était celui la même qui avait accueilli le groupe de sorciers si « chaleureusement »-…Mais en réfléchissant bien nous n’avons pas trop le choix…Le mal qui va tenter une fois de plus de s’abattre sur terre pourrait bien arriver jusqu’à nous un jour prochain et finir son travail d’extermination si la victoire se range à ses cotés…
Il y eut des murmures d’effroi de part et d’autres des tribunes et le dénommé Hadrian prit un air consterné…Son père avait surement raison…Ils n’avaient pas le choix…
- Allons mes frères, nous ne pouvons pas laisser le Mal gagner…et même si au final nous ne connaissons pas l’issue de ce combat…-Il jeta tout à coup un regard étrange à l’attention de Severus et de Laetitia- notre peuple ne peut qu’être présent du coté du Bien ! L’Oracle avait prononcé ces derniers mots avec beaucoup de foi et la réaction de son peuple ne se fit pas attendre. Il fut acclamé avec beaucoup de ferveur alors que des centaines de poings s’élevaient vers le haut en signe d’approbation, de force et de courage.
Severus se tourna vers L’Oracle et lui demanda ce qu’ils étaient sensé faire maintenant. Le professeur des Potions habituellement imperturbable, commençait à perdre patience et ne pouvait empêcher une impression désagréable d’envahir tout son être…L’Oracle lui jeta un regard bienveillant qui réduisit à néant le peu de courtoisie dont il pouvait faire preuve jusqu’à présent…
- Mes frères ! Maintenant je vais demander à ceux qui sont « Contre » le fait d’aider les étrangers de lever la main !
Personne ne bougea.
- Très bien ! Ceux qui sont « Pour » aider les étranger..
Il n’eut pas besoin de finir sa phrase que toutes les mains sans exceptions s’étaient élevées dans l’azur sombre des profondeurs aquatiques. L’Oracle remercia chaleureusement son peuple et se tourna enfin vers les sorciers.
- Mon peuple va vous donner ce que nous avons de plus cher et de plus précieux afin de guérir vos amis restés là-haut. En contre partie, nous prendrons ce que Vous vous avez de plus cher…mais ne vous inquiétez pas ce n’est pas un échange définitif…lorsque vous n’aurez plus besoin de notre « bien », vous nous le rendrez et à ce moment là nous vous rendrons le votre…
-Mais de quoi parlez-vous à la fin ? Regardez nous ! Nous n’avons rien à part nos baguettes magiques !
Tout le groupe se mua de stupéfaction. C’était Neville qui venait de s’exprimer et son ton exaspéré exprimait bien le ressenti des ses coéquipiers… enfin de presque tous ses coéquipiers de route…Seule Laetitia semblait de marbre…Comme si elle connaissait l’issue et qu’elle l’acceptait sans broncher.
- Professeur Majoly ? Mais dites quelque chose à la main !!! Supplia Ginny.
- Nous acceptons l’échange ! Répondit-elle simplement au bout d’un silence qui leur parut à tous interminable.
Severus bondit devant elle et plongea son regard dans le sien. Ce qu’il y vit le glaça complètement. Elle semblait amorphe et se pliait sans résistance à la proposition de l’Oracle.
- Vous n’avez pas le droit de décider pour nous ! Aboya-t-il finalement à son encontre.
Laetitia sembla reprendre ses esprits et le fixa si intensément qu’il cru un moment ne plus pouvoir se retenir et la serrer dans ses bras comme il souhaitait le faire depuis si longtemps.
- Severus…nous n’avons plus le choix…Faites-moi confiance…S’il vous plait….
Les épaules de Severus s’affaissèrent d’un seul coup…il ne put rien lui répondre et se contenta de reprendre sa place. Il ne s’attendait pas à ce qui allait suivre sinon il aurait réagit bien différemment.
L’Oracle hocha la tête et fit signe à son fils et d’autres Humoscampes d’approcher. Il leur donna un ordre dans un langage inconnu et ceux-ci disparurent tout de suite, sauf Hadrian qui prit entre ses main un objet qui ressemblait à un coquillage et fit mine de souffler à l’intérieur sans qu’aucun son ne se fasse entendre. Au bout de quelques secondes, Hissangard le gigantesque serpent -véritable réplique de Nagini- fit son apparition et s’enroula autour de celui qu’il semblait affectionner particulièrement. Les autres Humoscampes revinrent assez rapidement avec un coffret assez petit de taille mais qui semblait avoir une importance capitale à leurs yeux. L’Oracle invita les sorciers à s’approcher et se saisit du coffret qu’il ouvrit grâce à une combinaison compliquée de tête de serpents qu’il fallait déplacer de façon à ce que les têtes et les queues des reptiles forment un ensemble cohérent. Il n’y avait plus un seul bruit dans les tribunes, des milliers de paires d’yeux fixaient intensément la scène.
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MessageSujet: Chapitre XXV – L’Echange.   [FANFIC] HP et le pouvoir de l'Enamorento ou Rogue amoureux - Page 2 EmptyMer 30 Mai - 17:59

Chapitre XXV suite ...

Hadrian lui, semblait à des centaines de lieues de toute cette agitation…Il s’était mis à l’écart du groupe, ses yeux fixaient un point qui semblait se trouver bien loin et ses mains caressaient doucement la tête du serpent qui reposait sur son épaule.
L’Oracle ouvrit le coffret et devant le contenu de celui-ci, Ginny étouffa un cri de stupeur. Un poignard ! C’était un poignard…mais pas un poignard quelquonque…celui la n’était fait que d’une seule matière et le travail dont il avait été l’objet était tout simplement P.A.R.F.A.I.T !
- Qu’est ce que c’est ? demanda Harry quelque peu inquiet.
- C’est un poignard de diamant, la seule matière qui puisse transpercer une des enveloppes charnelle la plus résistante au monde.
- Qu’allons-nous faire avec cette arme ? Chuchota Neville à l’attention de Severus. Le professeur n’eut pas le temps de lui répondre car l’Oracle s’était saisi du poignard et s’avançait d’un pas confiant vers son fils.
- Il ne va tout de même pas lui faire du mal ? Continua Neville toujours à l’attention de Severus.
- Neville taisez vous à la fin…Répondit Severus dont la tension ne cessait de s’accroitre. Le jeune homme comprit que son professeur était aussi angoissé que lui, voire même plus si cela était possible…en effet Severus ne cessait de tordre ses mains nerveusement. L’Oracle tendit le poignard à son fils.
- Tu sais ce que tu as à faire mon fils et même si cela te semble impossible à l’heure qu’il est, tu te dois de le faire pour les heures qui viennent…
Hadrian ne regarda pas son père dans les yeux lorsqu’il se saisit du poignard. Hissangard ne l’avait pas quitté et ne semblait nullement inquiet quand à la suite des évènements. Hadrian ordonna au reptile de se placer devant lui et lorsque son ordre fut exécuté, il planta d’un geste rapide et précis le poignard dans la poitrine du reptile. Tous les sorciers sursautèrent face à ce geste si inattendu et si violent. Le serpent émit un horrible sifflement de surprise mêlé de douleur avant de s’effondrer lentement. Ce qui se passa par la suite provoqua un haut le cœur en la personne de Ginny, en effet une fois le corps du reptile allongé sur le sable, Hadrian plongea sa main dans la plaie provoquée par l’instrument précieux et en retira promptement un cœur encore palpitant. Neville et Ginny s’accrochèrent aux bras de Severus pendant qu’Harry stupéfait prenait la main de Laetitia dans la sienne. Le cœur d’Hissangard fut remit à l’Oracle qui le plaça dans un écrin particulier qui fut refermé aussitôt l’organe vivant placé en son intérieur. Il s’approcha ensuite de Severus et lui tendit l’écrin.
- Prenez mon ami, ceci est notre bien le plus précieux…le cœur contient du sang et quelques gouttes de sang versées à l’endroit où vos amis ont été piqués les ramèneront à la vie ou plutôt les libèreront de l’armure de silence et d’immobilité dans laquelle ils sont prisonniers !
- Bien… mais à quel sacrifice devons nous nous contraindre en échange de cela ? Demanda Severus dans un dernier effort pour contenir son anxiété.
L’oracle le regarda droit dans les yeux sans ciller.
- L’un de vous devra rester auprès de nous.
- COMMENT ? QUE DITES-VOUS ? S’écria Neville complètement abasourdi.
Sous les yeux étonnés de Ginny et de Neville, Harry fit un pas en avant.
- Très bien je reste ! Dit-il d’une voix ferme et décidée.
- QUOI ? Harry mais enfin tu ne peux pas…je ne veux pas…comment…
- Calmez-vous Ginny ! Harry repartira avec vous…C’est moi qui reste ! Prononça Severus d’un ton calme.
Harry allait pour refuser poliment l’offre de son professeur des Potions, mais celui-ci posa son bras sur l’épaule du jeune homme et lui adressa un regard qui en disait long.
L’Oracle se mit alors à rire doucement mais sans moquerie ni méchanceté.
- Vous faites preuve de beaucoup de courage messieurs…mais hélas nous ne garderons aucun de vous deux…ni de vous deux ! dit il en désignant Neville et Ginny du regard. Sans la protection d’Hissangard, notre peuple se trouve à la merci de tous les dangers et sans vouloir vous offensez nous avons besoin d’une puissance extrêmement conséquente et…cette puissance se trouve être… en vous ! Continua-t-il en désignant cette fois Laetitia de son regard bienveillant.
Tout ce que Severus gardait en lui depuis quelques temps explosa en une seule seconde.
- ECOUTEZ MOI BIEN CECI EST ABSOLUMENT HORS DE QUESTION VOUS M’ENTENDEZ !...
- Severus écoutez…
- Non je n’écoute rien, cette fois c’est vous qui m’écoutez ! Aboya t’il sur Laetitia qui essayait de lui parler mais en vain.
Les yeux de Severus lançaient des éclairs, son visage était transformé sous la colère mais surtout le désarroi que cette annonce venait de faire exploser.
- Vous ne resterez pas ici, soit ils acceptent de me garder, soit ils reprennent leur « trésor » et nous trouvons une autre solution ! Est-ce que c’est clair ?
Laetitia se trouva désarmée devant l’attitude de Severus. Il se tenait la devant elle et le ton de sa voix indiquait qu’il ne pouvait en être autrement. Comme il était beau…elle ne pouvait s’empêcher de le détailler sous toutes les coutures. Son maillot noir prés du corps lui allait à merveille, ses jambes longues, fines et musclées, son torse, ses bras où il serait bon de se blottir et de trouver refuge…son visage en cet instant, ses yeux noirs qui tentaient de dissimuler une certaine angoisse sous une colère très animée…Elle eut envie de le prendre dans ses bras et de le serrer très fort et très longtemps contre elle…mais c’était impossible. Depuis qu’elle l’avait humilié en le traitant de Mangemort, il ne lui adressait plus la parole et se tenait le plus loin possible d’elle. Pourtant à certains moments, il lui avait semblé qu’il l’observait…mais lorsqu’elle tournait la tête vers lui, il trouvait aussitôt une occupation et la fuyait du regard…Laetitia se ressaisit assez rapidement car elle savait que le temps était compté et que malgré tout ce que Severus pourrait intenter, c’était elle et ELLE seulement qui devait rester ici bas. Elle plongea ses grands yeux noisette dans les siens et s’adressa à lui avec beaucoup de douceur.
- Severus c’est très gentil de…
- NON…
- S’il vous plait !
- …
-Vous savez très bien tout comme moi qu’il n’y a pas d’autre solution…et cette issue vous la connaissiez depuis un moment, est ce que je me trompe ? Voyant qu’il ne répondait pas et se contentait de baisser la tête, elle poursuivit toujours en douceur. Vous êtes meilleur que moi en potions et je suis sure que vous saurez guérir Miss Granger et Mr Weasley très rapidement. Lorsque ceci sera accompli il ne vous restera plus qu’à venir me chercher et nous aurons réussi…Vous voyez, il n’y a rien de compliqué et je ne risque rien ici en vous attendant !
Severus se contenta d’hocher la tête doucement…sa colère était passée mais son angoisse demeurait toujours. Il n’osait pas la regarder dans les yeux même s’il savait pertinemment qu’elle avait raison. Il avait l’impression de l’abandonner et ce sentiment lui lacérait le cœur de toute part. Voyant qu’il s’était rendu sans trop de résistance à ses arguments, elle éprouva un certain soulagement et une pointe de tristesse qu’elle tenta de dissimuler sous le grand sourire confiant qu’elle adressa à ses jeunes coéquipiers qui malgré tout ne furent pas dupes.
Elle se retourna vers l’Oracle et lui tendit la main afin de sceller leur accord. L’Oracle lui adressa un sourire et émit un léger claquement de doigt. Aussitôt deux Humoscampes particulièrement imposants s’approchèrent d’elle et la saisirent par les poignets. Severus se retourna brusquement et se serait jeté sur les créatures si Laetitia ne l’en avait empêché d’un seul regard. Elle fut conduite jusqu’à une sorte d’autel où elle fut enchainée telle une prisonnière. Ses amis la rejoignirent immédiatement et un atroce sentiment de malaise s’empara de leur esprit…ils abandonnaient l’une des leurs…
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MessageSujet: Chapitre XXV – L’Echange.   [FANFIC] HP et le pouvoir de l'Enamorento ou Rogue amoureux - Page 2 EmptyMer 30 Mai - 18:00

Chapitre XXV – L’Echange (re suite...)

Devinant leur ressentis, Laetitia prit la parole.
- Ne soyez pas stupides ! Cette situation n’est pas définitive et je vous rejoindrais aussitôt que la potion ramènera à la vie vos deux camarades. Maintenant faites vite et soyez prudent surtout !
Ginny se jeta à son cou en laissant échapper un sanglot. Neville et Harry tout aussi désemparés lui étreignirent chacun une main. Elle les repoussa gentiment mais fermement après les avoir tour a tour regardés avec beaucoup de tendresse. Severus regardait ce spectacle en essayant de garder un visage impassible. Lorsque ce fut le moment de partir, il se mit en tête du groupe et s’éloigna sans un regard pour Laetitia. Au bout de quelques mètres, il sentit une main se refermer sur la sienne et lorsqu’il se retourna, il se retrouva face à trois visages graves qui le dévisageaient sans comprendre. Le cœur de Severus était mis à rude épreuve et ses efforts pour tenter de cacher sa tristesse n’échappèrent pas aux jeunes gens.
- Professeur Rogue, vous ne lui avez même pas dit au revoir…Dit Ginny.
- Le professeur Majoly sait ce qu’elle fait et...
- Il n’est pas question de ça ! Le coupa Harry qui avait découvert pendant cette aventure aquatique les jeux de regards entre ses deux professeurs.
- Je vous demande pardon ? Dit Severus pris au dépourvu.
- Vous savez professeur nous ne sommes plus des enfants…et nous avons tous remarqué… du moins nous qui sommes à vos cotés depuis cette descente dans le lac que vous et le professeur Majoly…enfin je veux dire que vous…
Ginny termina la phrase de Neville qui se trouvait un peu embarrassé tout à coup.
- Que vous éprouvez l’un pour l’autre de forts sentiments !
Severus poussa un long soupir mais ne tenta pas de se défendre…après tout c’était la vérité. Et ces enfants qui n’en étaient plus l’avaient deviné avec une rapidité déconcertante. Severus n’en revenait pas d’avoir changé à ce point. Autrefois personne n’aurait pu deviner les sentiments qui animaient sa personnalité, il pouvait parfois être triste, fatigué ou je ne sais quoi d’autre mais le masque parfait de froideur et d’indifférence qui semblait être accroché solidement à son visage ne permettait aucune transparence. L’amour qu’il ressentait envers Elle était tellement fort qu’il étouffait tous les autres sentiments de par sa puissance. Il jeta un coup d’œil rapide à ses élèves et un timide sourire se dessina sur ses lèvres.
- Attendez-moi, j’en ai pour quelques minutes. Dit-il en tendant l’écrin à Ginny.
Enchainée à l’autel, Laetitia était perdue dans ses pensées. L’Oracle et les autres Humoscampes s’étaient un peu éloignés d’elle mais continuaient toujours à l’observer. Severus était partit sans un mot, sans un regard. Elle essayait de penser à autre chose mais c’était impossible…elle avait en permanence ses yeux noir fixés sur elle et malgré ses efforts ne parvenait pas à les faire disparaitre. Elle ferma en désespoir de cause ses paupières et lorsqu’elle les rouvrit…les yeux noirs étaient encore là.
- Laetitia ?
Laetitia clignât des yeux, était-ce un mirage ?
-Severus ? Dit-elle sans grande conviction.
- Je …enfin…Je ne pouvais pas partir sans vous dire…sans vous dire…Il ne put achever sa phrase tellement le flot de sentiment qui l’assaillait menacer de l’étouffer d’une seconde à l’autre. Soudain il s’approcha d’elle, plus prés….encore plus prés…et d’une main caressa une mèche des long cheveux qui flottait au gré des courants. Laetitia ne détachait pas son regard de l’homme qui se trouvait devant elle, de toute façon elle n’aurait pas pu le faire tellement l’attraction était forte. Tout autour d’eux, un léger tremblement commençait à se faire ressentir et la luminosité des petites lumières bleu qui clairsemaient le plafond des ténèbres Humoscampiennes s’intensifiait petit à petit. Si les Humoscampes semblaient apeurés par ce qui était en train de se produire, cela ne semblait pas affecter Laetitia et Severus qui ne se quittaient plus des yeux.
Ne pouvant se retenir plus longuement, Severus enlaça Laetitia avec fougue et désespoir. La lumière blanche aveuglante qui émana alors de leur deux corps enlacés fut si intense qu’elle enraya jusqu’à la moindre parcelle d’obscurité que l’on pouvait trouver à de telles profondeurs. Dans tous les coins du monde, le moindre point d’eau qu’il soit ruisseau, mare, mer, océan, flaque d’eau fut aussi rayonnant qu’un soleil l’espace de quelques secondes et les personnes qui s’en trouvaient à proximité sentirent poindre dans leurs cœurs un élan inattendu d’amour. Severus eut la sensation de brûler vif mais sans douleur, le bonheur et le bien être qui s’emparait de lui étaient si fort. Tout à coup, il sentit qu’il remontait vers la surface à une allure vertigineuse, il voulut faire quelque chose mais il ne pouvait plus bouger. L’eau quitta son corps et son visage soudainement et la chute vers la réalité fut plutôt douloureuse. Il heurta la terre ferme dans un gémissement plaintif. Lorsqu’il ouvrir les yeux, son sang se glaça dans ses veines, il se trouvait au bord du lac qui bordait Poudlard sans savoir comment il y était arrivé…
- Professeur Rogue ! Professeur Rogue ? Mais que c’est il passé ?
Severus se retourna et aperçut avec un profond soulagement ses trois élèves qui se relevaient péniblement à leur tour. Il se précipita vers eux afin de vérifier qu’ils allaient bien.
- Tout va bien ?... Neville ?
- Oui…ça va ! Enfin je crois …répondit le jeune homme légèrement déboussolé.
- Mais enfin comment se fait il que nous soyons là…Prométhée était sensé nous ramener…et il n’y a eut aucune transition par rapport aux effets de votre potion…regardez nous respirons normalement ! Dit Ginny qui semblait toute retournée.
- Calmez-vous Ginny ! Nous avons besoin de reprendre nos esprits…de mon coté je ne comprends pas plus…
Harry semblait moins étourdi et tenta d’expliquer ce qu’ils avaient vécu lorsque Severus était allé faire ses adieux au professeur Majoly.
- Peu de temps après que vous soyez parti, l’eau a commencé à…trembler de plus en plus et la lumière s’est intensifiée. Nous avons eu peur qu’il ne soit arrivé quelque chose à l’un de vous deux. Nous avons donc rebroussé chemin mais alors que nous étions à quelques mètres, il y a eut comme une sorte d’éclair blanc qui a jaillit soudainement et il nous était impossible de voir quoique ce soit tellement sa lumière était puissante. J’ai voulu crier mais aucun son n’est sorti de ma bouche…puis j’ai senti que quelque chose m’emportait vers la surface à une telle vitesse que ca en était un peu effrayant…puis je suis tombé sur la terre ferme et au moment où je vous dis ça je ne comprends toujours pas ce qui c’est passé…
Severus posa sa main sur l’épaule du jeune homme afin de le rassurer…même si au fond de lui il ne l’était pas tellement.
- Je n’en sais pas plus que vous…mais l’important c’est que nous soyons là et que nous ayons le remède du peuple Humoscampe…Par la barbe de Merlin ! Ginny vous l’avez toujours en votre possession n’est ce pas ?
La jeune femme eut un sursaut de frayeur…et si elle l’avait perdu pendant la remontée étourdissante…quel malheur ce serait ! Elle regarda autour d’elle et découvrit à quelques centimètres de l’endroit où elle avait échoué la petite boite précieuse qu’elle s’empressa de ramasser et de serrer contre son cœur.
- Très bien, il ne s’agit plus de perdre du temps désormais !...trois vies en dépendent…Indiqua Severus pressé d’en finir. Il allait pour se diriger vers le château lorsqu’Harry l’arrêta d’un geste interrogateur.
- Professeur, vous avez…vous avez quelque chose qui brille accroché à vos cheveux…
Severus passa sa main dans ses cheveux noir ébène et en retira une chaine en or au bout de laquelle pendait un médaillon qu’il reconnu tout de suite….la chaine et le médaillon appartenait au professeur Majoly et il se souvenait l’avoir vu le presser dans sa main à de nombreuses occasions. Il pressa le médaillon qui s’ouvrir aussitôt et dévoila aux yeux des personnes qui se trouvait là ce qu’il contenait…deux photos…une représentant Laetitia enfant et l’autre une femme très très belle aux cheveux brun, qui souriait tristement…sa mère certainement….
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MessageSujet: Chapitre XXVI !!!   [FANFIC] HP et le pouvoir de l'Enamorento ou Rogue amoureux - Page 2 EmptyLun 20 Aoû - 18:17

Chapitre XXVI – Guet-apens.


En s’approchant de Poudlard, Severus et ses élèves eurent un mauvais pressentiment…Le château paraissait dépourvu de toute protection et une odeur de malaise flottait dans l’air. Severus sortit sa baguette et il fut aussitôt imité par les trois jeunes gens. Les portes grinçaient encore plus que d’habitude et s’il était normal de ne croiser aucun élève cela l’était moins de ne croiser aucun des fantômes du château. Ils se dirigèrent vers la statue qui gardait le bureau du professeur Dumbledore d’un pas prudent. A leur grande stupéfaction, l’entrée du bureau se trouvait dégagée, mais il ne provenait aucun son de voix des profondeurs de la crypte. Pourtant le professeur Dumbledore, le professeur Mac Gonagall et Luna devaient s’y trouver…enfin c’était ce qui avait été convenu. Severus ferma les yeux et sonda l’environnement qui l’entourait…il savait qu’il était arrivé un malheur. Soudain son visage se crispa et ses pupilles se dilatèrent sous l’effet de la haine. Neville qui l’observait depuis quelques minutes blêmit tout à coup comme s’il comprenait qu’il allait se produire un évènement terrible. Severus se tourna vers eux et leur indiqua avec des gestes précis et silencieux un endroit où se mettre en sécurité pendant qu’il descendrait dans le bureau du professeur Dumbledore. Harry voulut l’accompagner mais Severus l’en dissuada d’un mouvement de tête autoritaire.
- Je saurais me défendre, mais eux qui les défendra s’il arrive quelque chose ? Murmura-t-il à l’adresse du jeune homme en désignant du regard Ginny et Neville.
Harry ne fut pas dupe mais il n’osa pas désapprouver son professeur des Potions, il baissa la tête et rejoignit contraint et forcé ses camarades dans le passage secret que leur avait indiqué Severus.
En descendant l’escalier en colimaçon qui menait droit vers le bureau du Directeur de Poudlard, Severus savait d’avance ce qu’il allait trouver mais cela ne l’empêcha pas d’avoir un pincement au cœur. On aurait dit qu’une bataille terrible avait été livrée dans le bureau si paisible de Dumbledore, des fioles brisées en mille morceaux jonchaient le sol, des grimoires éventrés avaient volés dans toute la pièce, la cage de Fumsec était à terre mais le phénix n’était plus et vu l’état lamentable dans lequel se trouvait celle-ci et le nombre de plumes éparpillées autour, il avait du se battre courageusement avant de pouvoir s’échapper…tant et si bien qu’il y soit parvenu. La seule chose qui n’avait pas bougé était la Pensine de Dumbledore. Severus se pencha doucement et observa la mixture brillante en constant mouvement.
- Albus qu’est il arrivé ? Ou êtes-vous à l’heure qu’il est …Prononça t’il d’une voix éteinte. Soudain une idée traversa son esprit comme un éclair….et si…Il plongea alors son regard dans la Pensine de Dumbledore à la recherche du dernier souvenir, de la dernière pensée de celui-ci. Ses efforts furent vite récompensés et son âme se trouva projetée à l’intérieur de ce moment de vie sauvegardé.

Il se trouvait devant le lac et eut le temps d’apercevoir les cheveux châtains foncés de Laetitia disparaitre sous la surface bleu du lac, en cet instant son cœur se serra de nouveau dans sa poitrine mais cette fois sous l’effet d’un autre sentiment….Un bruit épouvantable se fit entendre à coté de lui et le fit sursauter. Il tourna la tête et aperçu avec soulagement Hagrid qui se mouchait bruyamment, ses yeux rouges exprimant la peine ressentie au moment présent. Dumbledore s’approcha de lui et lui tapota doucement l’épaule.
- Allons Hagrid, ce n’est qu’un au revoir. Ils seront bientôt de retour croyez moi !
Le demi géant tourna sa grosse tête et son énorme barbe grisonnante vers le sage directeur et acquiesça confiant. Le professeur Dumbledore les engagea à retourner rapidement vers le château afin de commencer leurs missions respectives. Une fois dans la Grande Salle, Dumbledore demanda à Hagrid d’emporter les corps d’Hermione Granger et de Ronald Weasley dans la Forêt Interdite et de les mettre à l’abri. Mme Pomfresh et Firenze l’accompagneraient. Quand à la jeune Luna Lovegood et le professeur Mac Gonagall, elles resteraient à ses cotés afin de prévenir intelligemment la communauté sorcière du retour du Mage Noir mais surtout d’élaborer un plan de défense ingénieux. Pendant que Dumbledore s’adressait à eux, Severus constata avec étonnement à quel point le Centaure paraissait nerveux...Il ne cessait de marteler le sol de ses sabots et ses yeux roulaient inquiets dans tous les sens. A plusieurs reprises, Salomé Pomfresh se tourna vers lui, le visage empreint d’inquiétude mais il se calmait aussitôt…pour quelques minutes. Alors qu’ils commençaient à se séparer pour exécuter leurs tâches, Severus remarqua que Firenze tardait à quitter la Grande Salle. Lorsqu’il pu se trouver seul avec le professeur Dumbledore, Firenze s’approcha de lui afin de lui faire part de ses craintes.
- Professeur Dumbledore ?
- Oui Firenze ?
- Je sais…enfin je veux dire que…Je sais qui est Laetitia…
Le vieillard posa sa frêle main sur l’épaule du Centaure et lui adressa un regard bienveillant.
- Alors cher ami vous savez pourquoi elle est si importante à nos yeux et pourquoi il faut que la prophétie se réalise….
Severus déglutit avec difficulté…de quoi parlaient-ils ? Quelle prophétie ? Il n’eut pas le temps de s’attarder la dessus que déjà les deux personnages s’éloignaient l’un de l’autre. C’est avec un sentiment de tristesse mêlé de colère qu’il vit passer Hagrid portant délicatement les corps de deux élèves qu’il n’aurait jamais pensé apprécier jusqu’à ce qu’il rencontre le professeur Majoly. Elle avait bouleversé sa vie et il lui en serait éternellement reconnaissant quoi qu’il arrive…Il regarda par une des nombreuses fenêtres le demi géant s’enfoncer dans la Forêt Interdite suivi de prés par Firenze et l’infirmière avant de rejoindre le bureau de Dumbledore. Albus semblait de plus en plus vieux et de plus en plus fatigué mais ses yeux démontraient toujours une immense intelligence et une profonde bonté. Alors qu’ils commençaient à élaborer leur plan, le ciel devint tout à coup couleur noir encre et de drôles de bruits se firent entendre de part et d’autre du château…des bruits menaçants, lourd de mauvais présages…des bruits que Severus reconnu aussitôt et qui lui procurèrent un long frisson désagréable le long de la colonne vertébrale. Ce n’était pas possible…pas lui…Greyback…cette immonde créature qu’il lui répugnait de côtoyer durant les périodes où il se trouvait malgré lui du coté des Mangemorts…Pourtant il ne se trompait pas…Il voulut crier aux professeurs et à la jeune femme de s’enfuir mais ceux-ci ne l’entendaient pas. Minerva et Albus avaient sorti leurs baguettes aussitôt imité par Luna. L’attente était horrible et pesante…Severus rageait de ne rien pouvoir faire. Tout à coup, de nombreux éclairs multicolores le traversèrent sans lui faire de mal, il se retourna et vit avec effroi un nombre impressionnant de Loups garous se jeter sur le petit groupe de sorciers. Albus, Minerva et Luna se défendirent sans trop de mal mais le nombre de loups garous ne cessait d’augmenter…C’était impossible ? Comment une telle armée avait pu exister sans qu’on le sache ? Plongé dans cette réflexion Severus vit trop tard, une ombre massive passer au travers de lui plus rapide qu’un éclair et s’abattre sur la jeune Luna…Greyback puisque c’était lui, s’empara de la jeune femme comme otage et menaça de planter ses crocs empoisonnés dans le cou gracile de celle-ci. Les sorts stoppèrent aussitôt et les deux professeurs se virent contraint de jeter leur baguette à terre alors que des larmes de désespoir jaillissaient des yeux de Luna. Des loups garous ramassèrent les baguettes magiques sous le regard impassible du directeur de Poudlard. Un éclat de rire reconnaissable entre tous fendit l’air malsain de la terrible bataille comme une épée tranchante et Lucius Malfoy fit son apparition suivi de très prés par son arrogance innée. Une grimace de dégout se dessina sur les lèvres du professeur Mac Gonagall mais son visage demeura fermé à toute autre émotion.
- Bonjour Minerva, je partage votre plaisir de me trouver en votre compagnie ! Dit-il d’un air ironique. Albus ! Ne prenez pas cet air étonné voyons…vous ne pensiez tout de même pas vous être débarrassé aussi facilement de nous ?
Pas de réponse... D’un mouvement de tête hautain il ordonna aux loups garous de s’emparer des deux sorciers et de le suivre. Greyback jeta Luna dans les griffes de l’un de ces confrères et prononça des paroles qui firent frémir d’inquiétude Severus.
- Lucius, je reste ! Sait- on jamais… une bonne surprise peut parfois se produire ?...
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