Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE]

Salut à tous mes p'tits lecteurs !!
Bon, dites moi ce que vous en pensez de temps en temps, critiques mitigées, positives ou négatives (je ne me vexe absolument pas, vous avez le droit de dire que c'est nul… )

Allez, bonne lecture, en tout j'ai écrit 340 pages word^^

HARRY POTTER ET L'AUBE D'UNE ERE NOUVELLE

Citation :

SOMMAIRE :

Chapitre 1 : Sous la Voûte étoilée
Chapitre 2 : Une Plume scintillante
Chapitre 3 : Voyages
Chapitre 4 : Pouvoirs indomptables
Chapitre 5 : La Magie du Feu
Chapitre 6 : Sur la Tombe Blanche
Chapitre 7 : Le Mariage
Chapitre 8 : Attaques et retrouvailles
Chapitre 9 : Retour aux sources
Chapitre 10 : La Mission de Fumsek
Chapitre 11 : Le RDV de Percy
Chapitre 12 : Une Arrivée mouvementée
Chapitre 13 : Les Enfants du courage
Chapitre 14 : La Rentrée des classes
Chapitre 15 : La Maison du Serpent
Chapitre 16 : BUSE
Chapitre 17 : Dans l'œil du Cyclone
Chapitre 18 : Rédemptions
Chapitre 19 : Révélations
Chapitre 20 : Stonehenge
Chapitre 21 : L'œil du serpent
Chapitre 22 : La Forêt Interdite
Chapitre 23 : Le cercle d'Amour
Chapitre 24 : Neige immaculée
Chapitre 25 : Une lueur de Paix
Chapitre 26 : Les Mordus de traverse
Chapitre 27 : Potion d'espoirs
Chapitre 28 : Ordre de Merlin
Chapitre 29 : La force de l'Amour
Chapitre 30 : Une simple étincelle
Chapitre 31 : M et N
Chapitre 32 : Ultimes combats
FIN/ SOMMAIRE

Pour ceux qui aiment les chiffres qui ne servent pas à grand chose :
Pages : 340
Mots : 140 420
Caractères (espaces non compris) : 670 395
Caractères (espaces compris) : 808 555
Paragraphes : 4529
Lignes : 14 942

Chapitre 1: Sous la voûte étoilée

Citation :

Dans une banlieue tranquille de Little Whinging, la nuit était calme, la lumière orangée des réverbères baignant les rues désertes et proprettes. Pourtant, tout comme l'été passé, un étrange brouillard se répandait chaque nuit, et paradoxalement il faisait une chaleur étouffante, si bien que les habitants de Little Whinging ne sortaient même plus pour arroser leurs pelouses, où laver leurs voitures ; leur occupation favorite. Ce brouillard épais qui tombait chaque nuit, et qu'ils avaient d'abord trouvé inadmissible, qui n'était présent que l'été, tapait sur le système bien ordonné des habitants, et ils vivaient dans un état de tension quasi-permanente, cherchant à chaque instant quelque chose ou quelqu'un d'anormal ou de travers, pour pouvoir l'accuser de tous les maux de l'univers, et même de la météo. Un jeune garçon, qui était pensionnaire au centre d'éducation de Saint Brutus, était leur cible principale, il vivait au 4, Privet Drive, et à l'heure qu'il était, personne ne venait tourmenter Harry Potter, personne, …. Sauf lui-même. Depuis qu'il avait quitté ses amis, et quitté avec eux l'apparente gaieté qu'ils avaient réussi à lui faire sentir, il ne pouvait plus dormir. Il avait beaucoup trop peur de fermer les yeux, pour la bonne et simple raison que chaque fois qu'il le faisait, il revivait ses plus mauvais souvenirs, comme si il y avait un détraqueur qui venait dans son sommeil, et l'empêchait d'avoir des rêves heureux, de voir les visages de ses amis, …, de voir Ginny.

Tout était entièrement de sa faute, Voldemort, à cause de son ambition, de ses pouvoirs extraordinaires, - il ne pouvait que le reconnaître - tant de vies ont étés brisées, tant de famille déchirées, tant de morts et de désolation inutiles. Harry Potter était assis sur le rebord de se fenêtre, regardant le nuit étoilée. Non, à ce moment précis, seuls ses souvenirs le tourmentaient, inlassablement. Il serra ses doigts autours du faux horcruxes qu'ils avaient pris dans cette grotte, lui et Dumbledore. Dumbledore, il ne pourrait jamais oublier, quand bien même il vivrait jusqu'au jugement dernier, jamais, les mots terrible qui sont tombés dans la nuit, jamais l'expression de haine et de fureur sur le visage du maître des potions, jamais la lumière verte qui sortait de sa baguette, jamais le corps désormais sans vie du plus grand sorcier de tous les temps, vaincu par sa plus grande faiblesse, qui était aussi sa plus grande force, de donner sa chance au monde entier.
Ces instants terribles étaient gravés dans sa mémoire et dans son cœur, comme au fer rouge. Il ne pouvait s'empêcher de se poser des questions, pourquoi est-ce que Dumbledore l'avait empêché de le défendre, lui, contre Drago ? "Pour te protéger espèce d'andouille" lui dit une petite voix désagréable dans sa tête. Il hausa les épaules, difficile de débattre avec sa propre conscience, mais l'emmener dans la grotte entourés des inferis, les gardiens morts de Voldemort, ne lui paraissait pas la meilleure façon de le garder en vie, et intact. Mais Dumbledore avait l'air de savoir ce qu'il faisait comme toujours.

Sauf cette nuit là. Il n'aurait pas dû se sacrifier ainsi, Harry le savait. Dumbledore était la seule personne en mesure de les guider jusqu'à la victoire finale, et il avait confié cette lourde tâche à lui Harry, modeste sorcier de 17 ans bientôt, de vaincre le plus grand mage noir de tous les temps, alors que Dumbledore lui-même avait échoué ? Cette pensée était ridicule, et Harry le savait, il ne faisait pas le poids. Si la seule force qu'il avait était la capacité à aimer, ça n'aurait sûrement aucun poids contre les pouvoirs de Voldemort. Mais Dumbledore avait l'air de savoir ce qu'il faisait. Il savait toujours ce qu'il faisait.

Il serra le faux médaillon avec encore plus de force, jusqu'à avoir les doigts blancs. Un an déjà. Un an déjà que Dumbledore était venu le chercher, lui, pour l'emmener au Terrier, un an déjà qu'il lui avait dit qu'il était très fier de lui, un an déjà qu'il avait entendu les terribles mots sortant de la bouche du professeur Trelawney annonçant qu'il devrait être un jour assassiné ou assassin. Un an déjà que Dumbledore avait dit aux Dursley à quel point ils l'avaient déçu, et il leur avait offert de l'hydromel de Rosemerta. Il sourit à ce souvenir, mais un sourire qui se transforma rapidement en en sourire de douleur. Il fouilla dans sa malle et en sortit ce mot qu'il avait reçu, et dont il avait tant douté de sa véracité. A la vue de l'écriture ronde et penchée, qui en elle-même respirait le savoir et la sagesse, Harry ne put retenir ses larmes.

Il essuya ses yeux d'un geste rageur. Si il voulait s'en montrer digne, ce n'était pas en pleurant que les choses changeraient et qu'il serait en mesure de battre Voldemort. Harry se sentait complètement déboussolé, presque fou. Comme il regrettait de ne pas avoir une Pensine, dans laquelle il pourrait déverser tous ses soucis. Puis il réfléchit, il avait beaucoup mieux qu'une Pensine, il avait ses amis. Hermione était chez ses parents, mais il savait qu'elle irait bientôt au Terrier rejoindre Ron et Ginny, et tout l'Ordre du Phénix qui était sûrement là-bas. Ginny. Il revit son visage souriant dans sa tête, et ça lui donna le courage de sortir un rouleau de parchemin, une plume et de l'encre, puis il commença à écrire une longue lettre qu'il donnerait à Hedwige une fois que celle-ci rentrerait de sa chasse, ce qui n'allait plus tarder désormais.

Comme pour confirmer sa pensée, la chouette banche entra par la fenêtre ouverte. Elle était accompagnée par une minuscule boule de poile surexcitée, et, chose étrange un hiboux qu'il lui semblait reconnaître. Hedwige se posa sur son épaule, ses grands yeux d'ambre semblaient comprendre son chagrin, et elle hulula avec douceur, comme pour le consoler.

Coqcigrue, qui semblait impatient de lui donner sa lettre tournoyait dans toute la chambre et poussant des petits cris stridents. Il l'attrapa dans sa main, et détacha la lettre qu'il apportait, et le hibou s'envola par le fenêtre. L'autre hibou, dont il n'arrivait toujours pas à se souvenir à qui il appartenait, lui tendit dignement la patte pour qu'il prenne sa lettre, puis s'envola à son tour.

- Hedwige, tu voudrais bien apporter cette lettre à Hermione ? Elle doit être chez ses parents.

La chouette hulula de nouveau, pris la lettre que lui tendait Harry, déploya ses ailes immenses et s'envola par la fenêtre.
Désormais seul, Harry ouvrit la lettre de Ron.

Cher Harry,
J'espère que tu vas bien et qu'Hedwige aussi. Comme tu sais sans doute, l'Ordre à emménagé à la maison maintenant que ta maison n'est plus sûre. Imagines un peu l'ambiance ! Le monde va et vient, reste pour manger, dormir, on ne sait jamais qui est là ou n'est pas là, mais au moins, on ne manque pas de compagnie, et on a pas le temps de s'ennuyer ! Maman me fait dire que si tu veux, tu peux venir à la maison toi aussi, après ton anniversaire. On viendra te chercher vers midi, comme ça tu pourra dire adieu à tes moldus.
J'ai reçu ce matin la lettre pour le rattrapage à l'examen de transplanage, j'espère qu'on sera ensemble ! Hermione m'a écrit, elle est partie en vacances en Bulgarie, elle prétend que là-bas le paysage est magnifique, et qu'elle voudrait prendre contact avec des sorciers étrangers, mon œil, si jamais le vieux Vicky est dans les parages, elle ne va pas se gêner pour prendre contact !
En parlant de ça, Ginny est toute triste depuis que vous avez plus ou moins rompu. Je sais que c'est pour la protéger, mais bon je dois te dire que maintenant que Tu-Sais-Qui doit être au courant de votre relation, alors ça ne change plus grand-chose. Tu sais, elle a énormément mûri ces dernières années, et tu ne devrais pas la prendre pour un bébé, elle a combattu aussi bien que nous voir mieux en Juin. Enfin bon, c'est vos affaires, et même si j'étais pas trop d'accord, c'est quand même ma sœur et j'aime pas la voir comme ça.
Faut que je te dise un truc à propos de H et moi, mais ça ne s'écrit pas dans une lettre, mais faut absolument que j'en parle à quelqu'un, mais tu ne te moques pas de moi ! Et t'en parles à personne s'il te plaît.
Je ne sais pas si tu lis toujours la Gazette, mais j'ai de mauvaises nouvelles à te dire. Tu-Sais-Qui ou ses adeptes ont fait une attaque pas très loin d'ici, ils ont massacré tout un village de moldus. Ginny, Bill et moi, on a été les premiers à arriver sur les lieux après le drame, on se baladait et …. C'était horrible, il y avait la Marque des Ténèbres au dessus du village. Je pense qu'ils y sont allés à coup de sortilèges Avada Kedavra, je comprend ce que tu ressens, maintenant. Ginny est très choquée, moi j'essaye de tenir le coup, mais maintenant, on a bien vu ce qu'ils étaient capables de faire, et on a une raison de plus de sa battre.
Je pense qu'on va pouvoir entrer dans l'Ordre dés que tu vas arriver, et Mac Go' veut te dire quelque chose pour l'année prochaine, enfin tu verra bien, j'espère que c'est pas des devoirs supplémentaires !
A bientôt j'espère, et portes toi bien
Ton ami, Ron.

C'est super bien écrit, t'es vraiment douée! On sait reconnaître le style de JKR . C'est fluide, tu replaces bien certains éléments de l'ancien tome en place, sans en dire trop ( pas besoin de parler de tout tout de suite depuis que les événements de fin d'annnée sont passés et que la tension est retombée par exemple^^). Alors stp n'écrit pas que certains bout mais fais toute l'histoire .

Merci t'es sympa @carpediem. En fait j'essaye de ne pas précipiter l'histoire, en ajoutant des descriptions, des entrées dans la peau des perso, ... au lieu de dire les actions comme elles se déroulent.
Le prochain chapitre sera focalisé sur Rogue je crois, et après on fera un petit tour du côté de Voldemort avant de revenir à Harry, j'aime pas quand les histoires sont focalisées sur un seul personage.

Ouais c'est pas mal... nan je c'est très bien! Il faudrait que je my mette aussi pour faire de la concurence

vas y ne te genes pas, vive la concurence

J'avoue que j'ai pas eu le temps de lire ton post albus, je veux le dévorer (et surtout je resors des 10 chapitres de Marie :face: , j'en peux plus ! ).

Je suis sur que c'est extra

Est ce que tous les chapitres seront focalisés sur un personnage différent? Ce serait bien. Vivement la suite!

Citation :

Harry posa la lettre, interloqué. Il avait une boule dans la gorge, et ne savait pas si c'était à cause des vagues traces de larmes sur la lettre de son ami, à cause des évènement dont parlait Ron, ou du choc de Ginny. Il avait raison après tout, même si ils ne se voyaient plus, ça n'empéchait pas que des malheurs lui arrive; Il s'était comporté comme le dernier des idiots. Harry se promit d'écrire à Ginny pour la rassurer, et surtout, pour lui demander pardon. Elle lui manquait. Terriblement.

En plus, la lette de Ron était longue pour son habitude (il n'avait jamais écrit de ces longs romans dont Hermione avait la spécialité), et il avait écrit des informations qu'il n'aurait jamais dû mettre dans une lettre ! Quelle imprudence ! Si jamais elle avait été interceptée, il aurait donné une mine d'informations à Voldemort ! Mais Harry se doutait que si Ron avait écrit ça, c'est qu'il était encore choqué par ce qu'il avait vu. Autre chose d'étrange, il avait l'air de parler comme s'il était amoureux d'Hermione, et qu'il venait à peine de s'en rendre compte. En fait, plus il relit la lettre, plus ça lui paraissait évident. Il prit un morceau de parchemin pour lui répondre, quand il aperçut la seconde lettre qui lui avait été apportée par le hibou inconnu. Les révélations de Ron lui avait complètement fait sortir de la tête.

Harry tressaillit quand il reconnut l'écriture qui annonçait son adresse. C'était celle de Percy. Tout en ouvrant la lettre, il se demanda vraiment si il lui écrivait pour l'insulter, ou pour lui demander de travailler pour le ministère. Mais ce qu'il y avait d'écrit était très loin de tout ce à quoi il aurait pu s'attendre. Vraiment très loin. Les yeux de Harry lisaient si vite que son regard devint trouble :

Harry,
Tout d'abord, je voudrais te demander pardon pour mon attitude envers toi tout au long de ces deux années. Je me suis comporté - et j'en prend à peine conscience maintenant - comme un parfait imbécile, et j'espère que tu pourras un jour accepter de me regarder dans les yeux, je voudrais d'abord, te demander pardon.
Je n'ai pas grand-chose à dire pour ma défense, tu admettra toi-même je pense que ce que tu disais était plus que déconcertant, et ni le Ministre, ni moi-même, n'avons voulu ouvrir nos yeux, nous n'avons pas voulu voir la réalité.
Je vois à peine maintenant à quel point notre attitude devait te paraître odieuse, et si à l'heure actuelle tu me déteste de tout ton cœur, je comprendrais très bien, c'est normal. La mort de Dumbledore m'a affecté à un point que tu ne saurais imaginer, je me sens coupable, comme si en fermant les yeux moi aussi, j'ai permis à Tu-Sais-Qui de revenir, et de le tuer. Oui, comme il l'a dit le soir ou nous aurions pu tout changer, nous lui avons permis de revenir.
Voilà, si tu acceptes encore de me parler, j'aimerais bien te rencontrer au Chaudron baveur le 20 août, j'ai des choses à te dire qui ne sont pas écrivables dans une lettre, et je pense que tu ne le regrettera pas.
Avec encore toutes mes excuses
Percy Weasley


A lettre de Percy le chamboula plus qu'il ne l'aurait avoué. Il avait enfin compris, et c'était pas trop tôt. Mais en même temps, Harry ne savait pas si il détestait vraiment Percy, maintenant. Il n'était pas vraiment rancunier, et les paroles de Dumbledore lui virent comme dans un éclair "il est plus facile de pardonner à quelqu'un qui a eu tort qu'à quelqu'un qui à eu raison. Laissons faire le temps, ils se rendront compte de leur erreur un jour ou l'autre".

Harry pensa qu'il voulait plutôt suivre ce que Dumbledore lui disait, plutôt que de s'enfoncer dans la haine. Il irait au rendez-vous de Percy, et verrait bien ce qu'il avait à lui dire. Plus il avait d'alliés, mieux il se porterait, après tout. Il voulait vivre en paix avec ses amis, et se résolu à pardonner à tous ceux qui ne l'avaient pas cru. Harry savait que si Dumbledore avait été là, il aurait été fier de lui.

Harry décida de remettre au lendemain les lettres qu'il avait à écrire, et posa ses lunettes sur sa table de nuit, et s'endormit bien vite, sachant que le lendemain, il se réveillerait, le cerveau plein de ses cauchemards.

***

La lune se leva à l'horizon, la pleine lune. Severus Rogue sentit son échine frissonner à la pensée que cette nuit, les Loups-garous, sous la conduite de Fenrir Greyback allaient encore une fois faire une razzia dans une ville quelconque, et Sainte Mangouste allait encore recevoir son lot d'arrivants, mordus, par vengeance, ou par simple plaisir, peut-être appendrait-il un jour qu'un des élèves qu'il appréciait avait été mordu, peut-être.

Quoi qu'il put en dire, le destin de Severus Rogue avait une nouvelle fois basculé cette nuit là, cette nuit où il avait tué de ses propres mains celui qu'il lui avait fait confiance, celui qui l'avait protégé, celui qui lui avait permis de reconstruire sa vie en autre chose que celle d'un fidèle de Voldemort. Mais son orgueil l'avait tué, et Severus le savait bien, si il n'avait pas été aussi insouciant ce soir là, ou il avait vu les deux sœurs entrer chez lui. Il leur avait menti. Il n'avait aucune idée de la nature de la mission du jeune Malefoy., et mentir lui avait été si facile, qu'il s'était emballé et avait formulé ce vœu. Maintenant, il ne lui était plus possible de reculer, et avait, du moins au premier abord, choisit son camp.

Mais Severus Rogue hésitait. Il hésitait toujours, sur la voie qu'il lui faudrait prendre, un jour ou l'autre. Il savait bien qu'il lui faudrait choisir son camp et ne plus retourner sa chemise, du moins en apparence. Il pouvait penser sans vanité qu'il était l'occulmens le plus accompli de son temps. Même Voldemort n'y avait vu que du feu, quand il lui avait dit qu'il avait décidé, seul, de tuer Albus Dumbledore, ce soir là, en haut de la Tour d'astronomie.

En fait il n'avait rien décidé du tout. Au plus profond de lui-même, il ne pouvait s'empêcher d'aimer Dumbledore, auquel il devait tout ce qu'il y avait de bon en lui. Il lui avait donc dit. Sa première et unique confidence. Il lui avait dit qu'il avait juré d'accomplir au besoin la tâche que Voldemort avait confié au jeune Draco. Il lui avait dit que cette mission consistait sans aucun doute à le tuer. Et jamais, jamais il n'oubliera de toute sa vie ce que Dumbledore avait fait après qu'il lui eut dit, jamais.

Il se leva du tronc d'arbre sur lequel il s'était assis et commença à se diriger vers le lieu où le Seigneur des Ténèbres avait basé son quartier général, et d'où il ne bougeait presque plus. Il fallait croire que le corps qu'il avait si durement acquis il y a maintenant trois ans avait du mal à contenir la bloc de haine qu'était devenu Tom Jedusor. Les marques si visibles qui avaient ravagé son visage avaient l'air d'avoir empiré. Rogue savait plus ou moins à quoi elles étaient dues, mais il ne valait sûrement mieux ne pas savoir ce qui c'était passé exactement.

Rogue savait qu'il était encore et toujours considéré comme un traître par les autres mangemorts, mais il ne s'en souciait guère. Le Seigneur des Ténèbre lui faisait confiance, et seul cela comptait à ces yeux. Voldemort avait exigé à le voir, et Queudver qui lui avait annoncé la nouvelle avait l'air vaguement réjoui. Raison de plus pour s'inquiéter, se dit-il.

Severus Rogue savait à quel point les autres mangemorts le détestaient, pour avoir retrouvé la confiance de leur maître; Ils espéraient tous être assis à sa droite pour avoir tué Dumbledore, et c'était lui, le traître, qui l'avait fait. La haine étant un sentiment courant dans les rangs des mangemorts, Rogue ne s'en souciait guère. Il arriva dans l'ancien manoir du fond des bois de W…, où Voldemort était basé. Il arriva devant la porte, et quelque chose en lui disait qu'il valait mieux attendre d'être invité à entrer, ce qu'il fit.

***

- Maître, c'est fait, le jeune mangemort a enfin parlé.
- Bien Queudver, tu peux disposer, et fait entrer Rogue.
- Oui maître. Il s'inclina en sortant, toujours admiratif devant sa main droite que le Seigneur des Ténèbres lui avait offert trois ans auparavant.
- Rogue, dit Voldemort, finalement tu as de la chance, tu n'avais pas menti. Je pensais que le jeune Malefoy était plus fort, il n'avait qu'à lancer le sortilège, et ne l'a pas fait. Mais je m'occuperait de son cas plus tard. Heureusement que tu es intervenu, Rogue. Tu as la gratitude de Lord Voldemort.
- Merci, maître, dit-il d'une voix servile qui ne lui était guère habituelle.
- Tu vas t'occuper du jeune Malefoy, Severus, je veux que tu le formes, et mieux que tes pitoyables efforts de l'école Poudlard. La colère començait à percer dans sa voix dure, et il était difficile d'y trouver une raison
- Mais, maître … commença-t-il
- Tais-toi !le fait que Dumby ait été dans les environs n'excuse en rien ta bêtise. Tu aurais dû le guider, l'aider, l'obliger à accepter ton aide, au lieu de tes maigres tentatives !
- Non, maître, je… je suis désolé, je… bafouilla Rogue en tentant de soutenir le terrible regard de braise de Lord Voldemort.
- Ne balbuties pas des excuses dont je n'ai que faire ! Je suis très déçu par ton comportement de toute l'année, très déçu. J'attend de ta part plus d'initiatives à l'avenir, tu n'as tout de même pas besoin que je te tienne la baguette ?
- Non, j' ….
- Ne te voiles pas la face, le peux lire dans tes pensées aussi facilement que dans un livre ouvert, tes maigres talents ne me le cachent pas et ne me le cacheront jamais ! Personne ne peut me berner, personne ! sa voix enflait en même temps que sa colère, mais Rogue ne savait pas vraiment si cette colère lui était personnellement destinait, ou est-ce que Voldemort était entré dans une fureur qui était plutôt son état naturel.
- Endoloris !

Ce mot terrible claqua dans la nuit à la manière d'un fouet. Longtemps après, Severus Rogue réussit à sortir, en chancelant. Étant donné que l'entraide n'était pas une des qualités principales des mangemorts, personne ne vint l'aider, et il dut se traîner, seul, jusqu'au lieu où il avait établi son refuge. Mais la douleur resta bien après que Voldemort ait cessé de le torturer. Oui, Severus Rogue hésitait.

Quand il s'était engagé dans les rangs des fidèles de mangemorts, c'était d'abord pour la vengeance. Mais à quel prix était ce pouvoir ? Vaincre la mort, le but ultime de Voldemort, était-il une raison pour abandonner son humanité toute entière ? Le pouvoir et la cruauté envers les plus faibles justifiait-ils de se faire torturer ainsi ?

En son for intérieur, Severus Rogue se révoltait, ce qu'il avait toujours fait aux êtres les plus faibles, il ne pouvait accepter qu'on le fasse subir à lui ; lui, celui qui avait révélé la prophétie à Voldemort, lui qui avait tué son plus grand ennemi, lui qui n'avait rien d'un faible ! Pour la première fois de sa vie, il était passé du mauvais côté, du côté des perdants.

Et pourtant, n'était-ce pas lui qui avait non seulement accomplit sa mission, mais en plus celle des autres ? Albus Dumbledore avait beau être un idéaliste imbécile et naïf, amoureux des moldus, et protecteur de ceux qui n'en valaient pas la peine, lui, ne lui avait jamais infligé de telles douleurs, bien que Rogue ait juré de le tuer.

Oui, Severus Rogue hésitait. Car Dumbledore lui avait souri. Juste souri.
Voldemort ne souriait jamais. Rogue n'était même pas sûr qu'il ait les muscles nécessaires dans son visages, ni même qu'il sache ce que ce mot signifiait. Alors, il hésitait.
Bien qu'il le nie farouchement devant quiconque lui pose la question, au plus profond de lui, Rogue savait bien que vivre dix-sept ans auprès d'un homme capable de sourire à l'annonce de sa condamnation à mort, avait changé profondément sa manière d'être et de penser, à jamais.

Certains en entendant cela, auraient dit qu'il avait ramolli, d'autres qu'il était devenu plus humain. Et Severus Rogue ne savait lui-même plus vraiment de quel côté il se trouvait. Il ne l'avait jamais su réellement, il n'avait jamais vraiment choisi son camp, choisi avec son cœur.

Mentir à Voldemort avait été pour lui d'une simplicité si enfantine que s'en était déconcertant, les pouvoirs de Voldemort ne sont pas aussi étendus qu'il se plait à le penser.

Rogue avait tué Dumbledore. Rogue avait tué Voldemort, du moins indirectement, et n'avait pas d'attaches formelles dans aucun des deux camps, et il était sûr qu'il pouvait encore changer de camp une fois, du moins en apparence, mais pas deux. Son cœur et son âme balançaient toujours entre ces deux aspirations, et il se demandait si il ne connaîtrait pas un seul jour la paix. Et Severus Rogue hésitait.

Voilà, je crois que c'est un des rares topics où on peut faire des romans, alors je ne me gene pas ...
La prochaine et dernière partie de ce chapitre sera sur Fumsek, come vous pouvez le constater, j'applique mes idées dans ma fanfic, enfin bon c'est un peu normal.

Citation :

***

La lune se levait aussi pour une créature si merveilleuse qu'aucun mot d'aucun langage des hommes n'aurait pu décrire avec exactitude ce qu'il était. Aucun mot n'aurait pu refléter la beauté de son plumage aux couleurs chatoyantes rouge et or, ni sa façon si particulière de dégager un halo lumineux autour de lui, tellement il resplendissait dans la noirceur de la nuit. Aucun mot non plus, ni aucune voix n'auraient pu imiter un tant soit peu ce chant qui émanait de lui, ce chant, … il était d'une terrible beauté, et d'une tristesse infinie, qui semblait s'exprimer par delà de tout ce qu'on aurait pu dire, par delà la voix des poètes, par delà la poésie des musiciens.

L'oiseau splendide survolait les mers et les montagnes, les déserts et les villes, les collines et les rivières, désemparé, anéanti. Rien, rien n'aurait pu enlever le mal qui le rongeait et dévorait de l'intérieur, rien même n'aurait pu un tant soit peu alléger le poids qui pesait sur son cœur mutilé. On lui avait arraché le cœur. On avait tué celui avec lequel il formait un tout entier et parfait, mais seul, … seul, le phénix se sentait comme une moitié imparfaite, à laquelle il manquait quelque chose. A laquelle il manquait Dumbledore…

Fumsek n'était pas intervenu cette fois-ci pour sauver celui qui avait vu son éclosion, celui qui avait vu sa combustion tant de fois. Le chagrin lui rongeait le cœur, et l'oiseau errait, incapable de consoler son chagrin et sa douleur. Si il avait pu, il serait mort, en même temps que celui avec lequel il partageait son cœur, mais les phénix ne meurent pas. Fumsek savait très bien que sa mort était impossible. Du moins pour le moment. Fumsek n'avait pas encore accompli son ultime mission, et si c'était un des symboles de fidélités le plus fort, ce n'était pas pour rien. Il resterait fidèle à ce que Dumbledore faisait et avait dit, et aiderait jusqu'au bout leur protégé, le jeune Harry.

Fumsek lui devait bien ça, avant de partir pour toujours. Il se devait de réparer l'erreur qu'il avait commise, et n'entendait pas recommencer. Mais pour aider Harry, Fumsek savait bien que d'abord il lui faudrait surmonter son chagrin, et apprendre à vivre avec un cœur déchiré.

Son regard perçant balayait sans le voir le paysage qu'il survolait, inlassablement. Dans chaque recoin, il lui semblait voir le regard bleu du vieil homme, ce regard toujours pétillant de malice, de sagesse et de bonté. Ce regard qui était perdu à tout jamais. Ses yeux s'arrêtèrent un instant sur une tache bleu-vert au milieu des bois.

Fumsek comprit alors, en voyant cette couleur, si semblable à celle des yeux de leur jeune protégé, ces yeux qu'il avait contemplé tant de fois, il comprit qu'avant de pouvoir aider Harry, il lui faudrait d'abord apprendre à vivre seul. Il avait besoin de parler à un autre Phénix, plus âgé, plus sage, et plus expérimenté que lui. C'était tellement évident que Fumsek n'y avait pas pensé avant : Dumbledore lui parlait souvent d'un autre Phénix qu'il avait rencontré, un autre Phénix, qui habitait loin, très loin, au Sud, au bout ultime de toutes les terres connues.

Avec désormais un but, Fumsek cessa de errer au hasard dans l'immensité de la terre, et se dirigea vers là où habitait le jeune Harry. Il avait une dernière chose à faire avant de partir. Puis il s'envola droit vers le Sud, sans accorder un seul regard en arrière, sans se retourner.

Au quatre, Privet Drive, Harry leva ses yeux vers le milieu de sa chambre, une unique plume rouge et or, étincelante, resta suspendue un instant au milieu des airs, avant de tournoyer lentement et de virevolter avec grâce, jusqu'à toucher terre, véritable luciole entourée d'un halo blanc. En voyant cette unique plume sur le plancher, Harry sentit flotter dans son cœur un instant, l'ombre d'Albus Dumbledore.

Franchement Bravo!!! Tu dit que tu veux des critiques négatives aussi mais là je ne vois pas comment faire!!!tu est vraiment bon .encore bravo et continue comme ça.

Merci, t'es gentil, mais t'arrête sinon je vais rougir
stp bonne, chuis une fille quand même ... on dirait pas comme ça mais si

En fait, j'ai changé d'avis, le prochain morceau sera la lettre de Ron, et l'autre du hibou inconnu, et après je reparlerait de Harry.
Le chapitre 1 n'est toujours pas fini

Albusforever a écrit:

stp bonne, chuis une fille quand même ... on dirait pas comme ça mais si:

En même temps, s'il t'avais dit 't'es vraiment bonne...', comment tu l'aurais pris?

ouais bon tu trouve un synonyme quoi il y a plein de mots dans la langue française
t'inquiètes, je ne prends jamais rien mal alors ....

Bon, je sais ça se fait pas mais j'ai rallongé mon chapitre au début du topic

Super .

Bien que je n'ai pas forcément les mêmes hypthèses sur la suite, le style est excellent !

Chapitre 2 : Une plume scintillante.

Citation :

Réveillé par le"pof" discret que fit la plume en arrivant, Harry se redressa dans son lit, posa maladroitement ses lunettes sur son nez et se leva. Il s'accroupit à côté de la plume unique, rouge et or, qui s'était délicatement posée sur le plancher poussiéreux, entre un livre sur le Quidditch et des ingrédients pour potion, au beau milieu de sa chambre.

Harry mit un peu de temps avant de comprendre de quoi il s'agissait exactement. Son cœur se mit à battre douloureusement dans sa poitrine. Assister à son enterrement était une chose, mais recevoir un message de son défunt mentor au beau milieu de la nuit en était une autre. Harry avait reconnu une des plumes de Fumsek, il avait déjà utilisé ce stratagème il y avait déjà un an et demi, après l'attaque de Mr Weasley.

Une force mystérieuse l'empêchait en même temps d'approcher sa main, et en même temps, elle l'attirait, tout aussi mystérieusement. Harry voulait savoir de quoi il s'agissait, mais avait la très désagréable impression d'être en train de violer un sanctuaire de ce qu'il y avait de plus sacré.
La plume sa mit à scintiller avec plus de force, avec plus d'intensité, à la manière d'une étoile, ce qui la rendait si vivante ; Harry dû plisser ses yeux pour pouvoir continuer à la regarder, tant la lumière était forte, il s'agenouilla à côté. Après tout, que risquait-il ? Ni Fumsek, ni Dumbledore ne lui auraient jamais envoyé volontairement quelque chose de dangereux. Encore, si ça aurait été un cadeau de Hagrid, il y aurait regardé plutôt deux fois qu'une, mais il ne s'était jamais fait mordre par une simple plume, même une de Hagrid. Et il voulait savoir, savoir ce que Dumbledore avait à lui dire.

Harry approcha lentement ses doigts de la plume lumineuse, et au moment même où sa peau entra en contact avec la plume, sa propre baguette se mit elle aussi, à émettre une douce lumière chaleureuse, et à envoyer des gerbes d'étincelles rouges et or. Aussitôt, une impression étrange de sagesse, de puissance et de responsabilités envahit Harry, et l'image du vieil homme s'imposa à son esprit, emplit par la force tranquille et sereine qu'avait Dumbledore en toutes circonstances, qu'il avait même à l'instant où Rogue avait prononcé les mots fatals. Une étrange chaleur se répandit dans tout son corps.

Alors qu'il levait sa main pour pouvoir observer la plume d'un peu plus près, Harry la sentit frétiller, comme le ferait un poisson hors de l'eau. Harry pensa que comme un poisson en pareille circonstance, la plume avait besoin de quelque chose de vital pour elle, et une plume a toujours besoin d'encre, non ? Celle-ci le guida afin que Harry s'asseye à son bureau, et un peu comme la plume à papote, elle alla se tremper dans l'encre qu'il avait préparé pour écrire la lettre à Ron. La plume semblait être animée d'une volonté propre, mais avait l'air d'avoir besoin de la main de Harry pour écrire quoi que ce soit.
Ensemble, ils se mirent à écrire sur le parchemin qui était sur le bureau. Ils se mirent à écrire d'une écriture ronde et penchée, d'une écriture qui en elle-même inspirait une infinie sagesse, d'une écriture que Harry ne connaissait que trop bien, de l'écriture de Dumbledore :

Citation :

Harry,

Tu sera sans aucun doute très surpris de recevoir cette lettre, surtout le jour de ton anniversaire, mais, même mort, je voudrais te souhaiter un très joyeux anniversaire, et que la vie te soit heureuse cette année, et toutes les autres à venir.

J'imagine très bien ta surprise en recevant la plume de Fumsek, et je te demande aussi pardon de te réveiller à minuit. Tu sais, il est difficile pour moi de parler au présent, et en même temps de me projeter au moment où tu lira cette lettre, alors pardonne moi si ça te semble un peu décousu. Tu sera aussi sans aucun doute surpris de constater à quel point j'ai le temps de penser, à quel point pour moi le temps passe lentement. Ce qui pour toi t'a paru être quelques secondes, pour moi, ce même laps de temps me parait une éternité.

Permets moi de t'offrir ton cadeau d'anniversaire, tu remarquera que dans tous les cas, pouvoir rime avec responsabilité. Oui, Harry, en touchant cette simple plume, tu as reçu tous mes pouvoirs magiques, et, tu excusera mon manque évident de modestie, qui sont considérables. Ne te réjouis pas trop vite, un tel changement ne sera pas facile pour toi à maîtriser, il est trop brutal, et trop inattendu. Attention, surtout fais très attention au début, le moindre sort prendra une ampleur que tu ne soupçonne même pas, attend de voir le Professeur Mac Gonagall pour faire à nouveau de la magie, elle saura quoi faire.

La scène que nous sommes en train de vivre prendra une toute autre signification pour toi dès que tu lira cette lettre. Draco arrive, tu ne le vois pas encore, mais moi je le sais déjà. Il vient pour me tuer, Harry, je crois que tu l'as compris. Il faut un peu de temps pour que le transfert se fasse, dans Fumsek, puis dans toi au moment voulu.

Comme tu as sans doute remarqué, Fumsek et moi sommes très liés. En fait, il est une autre partie de moi-même, comme si quelque chose avait coupé mon âme et mon cœur en deux pour faire Fumsek. Comment et pourquoi, je l'ignore, sa naissance est un des plue grands mystères de ma vie, un mystère que je ne saurais élucider avant son terme. Il faut tout de même que je t'en explique les grandes lignes, parce que Fumsek va continuer de veiller sur toi, comme moi je l'aurais fait.

En fait, comme tu le sais sûrement, j'ai vaincu en duel un mage noir très puissant, Grindewald, bien avant ta naissance. Et c'est ensuite, et seulement ensuite que j'ai vu à côté de moi un œuf. Juste un œuf. Comment cela c'est passé, je l'ignore. Après l'avoir réduit à néant,j'ai du m'évanouir, et depuis ce temps là, Fumsek est à mes côté, tu peux l'interpréter comme une sorte d'horcruxe tout à fait involontaire. Mais Fumsek n'a rien d'un horcruxe, et cette fois-ci, il ne se mettra pas une fois de plus entre la mort, et moi, c'est inutile désormais.

Je voulais aussi te remercier encore pour tout ce que tu as fait dans la caverne il y a à peine quelques dizaines de minutes. Je pense que tu as découvert, tout comme moi, que nos efforts sont vains. Au moment même où j'ai pris le médaillon, j'ai su que ce n'était pas le bon, mais peu importe, le véritable horcruxe est soit détruit, soit ailleurs. C'est à toi de le chercher, et je dois avouer que je n'ai pas la moindre idée du lieu. Tu dois chercher, tu dois trouver, et ensuite, et seulement ensuite tu devra vaincre Voldemort. Fais très attention, ce sera un adversaire redoutable, et même avec mes pouvoirs, la lutte ne sera pas facile. N'oublies pas que seul l'amour t'as sauvé et te sauvera de nouveau, car s'il y a bien une chose que Voldemort ne peut comprendre, c'est l'amour, n'oublies pas.

Voldemort est un adversaire redoutable, ses alliés aussi, sache le bien. Ils ont investi l'école, et même si l'Ordre et tes amis sont en train de les combattre (eh oui, je sais que c'est toi qui leur a demandé de veiller sur l'école, et ils s'acquitteront de leur mission, tu les as bien formés, Harry, ils survivront, au moins cette fois-ci, je le sais), et bientôt ils seront ici. Draco ne va pas me tuer, j'en ai bien peur, et je suis désolé pour lui, mais il n'a pas la trempe d'un mangemort. Il en aurait été tellement fier, mais il ne me tuera pas ; pas lui. Les mangemorts, montent à présent l'escalier, j'ai compris que la Marque des Ténèbres est là pour moi, mais toi, tu ne comprends pas encore. Tu le saura bien assez vite, et vois-tu, je peux parler et penser à tout autre chose. Oui, Harry, ce que tu es en train de lire, ce sont mes pensées, celle que j'avais juste avant de mourir. Fumsek te les as transmises sous forme de lettre, c'est plus simple à lire.

Harry, je ne suis plus qu'un vieillard désarmé, et même avec ma baguette magique, je ne pourrais plus rien faire. Le transfert est achevé, et Voldemort comprendra trop tard que ce que ces mangemorts ont tué cette nuit n'est plus qu'une enveloppe qui ne demande qu'à mourir. Vois-tu Harry, cette potion que je t'ai forcé à me faire boire n'a pas seulement pour effet de faire revivre les pires moments de ma vie, à chaque gorgée, elle me brûle de l'intérieur, et seul Severus connaît l'antidote, mais elle ne sert plus à rien, désormais. Je te prie de me croire que la potion agit ainsi ; plus la personne a des pouvoirs magiques, plus les effets sont violents. Tant pis pour moi, je suis beaucoup plus vieux, et beaucoup moins utile que toi, alors c'était à moi de le faire.

Les mangemorts sont arrivés, ne t'inquiètes pas comme ça pour moi, je le vois sur ton visage (encore une chose, pardonnes moi, que j'ai oublié de te dire, la cape d'invisibilité ne marche pas avec moi, tout comme avec le professeur Maugrey, mais je crois que tu l'avais compris lors de ta deuxième année à Poudlard, lors de l'arrestation de Hagrid). De toute manière, il est grand temps, ma trop longue vie s'achève, et tout est pour le mieux; Voilà Severus qui arrive, il monte l'escalier, tu n'as même pas besoin d'aller le chercher. Tu te demandes toujours pourquoi je lui fais encore confiance, et bien je suis intimement convaincu que un jour où l'autre, il changera complètement d'avis, et il t'aidera. J'en suis sûr, absolument certain. Il viendra vers toi en temps voulu.

Vois tu, c'est moi qui lui ai demandé de me tuer quand le moment serait venu, comme ça il pourra retrouver sa place d'honneur aux côtés de Voldemort, je lui doit bien ça, et vois-tu, je pense qu'il est grand temps.

Severus m'observe un moment. Je peux vois toute la répugnance et la haine creuser les traits rudes de son visage

- Severus … S'il vous plaît …

Il lève sa baguette et la pointe droit sur moi
- Avada Kedavra !
Un jet de lumière verte jaillit de sa baguette, et l'instant juste avant qu'il ne me touche, toute ma vie défile devant mes yeux. Grindewald et Fumsek, Nicolas Flamel, Tom Jedusor, et enfin, toi, Harry. Le sortilège se rapproche de plus en plus de moi,je suis déjà mort, et je le sais, c'est pas si désagréable de mourir, tu vera en tant voulu, que la mort n'est qu'une grande avanture de plus ; j'ai oublié de rendre son poulet à Hagrid, tu le fera à ma place, s'il te plaît, Harry ?

Adieu, n'oublies pas que seul l'amour vaincra Voldemort, je suis tellement fier de toi
Adieu, et à toi de jouer, désormais

Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore.

A l'instant même où ils traçaient ces ultimes lettres, un éclair doré illumina toute la chambre, toute la rue, toute la ville, toute la terre, puis aussi vite que c'était venu, tout redevint noir d'encre, noir comme la nuit. Comme si c'était seulement à cet instant précis que Dumbledore était vraiment mort, et que même la nuit ne pouvait l'accepter, et voulait lui rendre hommage. Dans la main de Harry, la plume avait arrêté de trembler, elle scintillait toujours, doucement. Harry n'aurait jamais cru que son mentor pensait aussi vite, ou que pour lui le temps passait aussi lentement. Harry ne se rendait pas encore compte de ce qu'il avait devant les yeux, le novissima verba de Dumbledore. Pour lui cette scène lui avait paru durer quelques minutes, alors que pour lui, c'était des heures. Harry se souvint alors du vague sourire que Dumbledore avait au moment où l'éclair était sorti de la baguette de Rogue.

Au bout de quelques secondes, les pensées de Harry rattrapèrent ses sens, et enfin, il réalisa l'ampleur de ce qu'il venait d'écrire. Alors l'émotion le submergea complètement et, même si il l'avait voulu, il n'aurait pu s'empêcher d'éclater en sanglots, le visage caché dans ces mains. Mais il ne se doutait pas que pour lui, les émotions de la journée ne faisaient que commencer, et que ce jour-là, le jour de son 17ème anniversaire, serait un des plus longs de sa vie. Harry sentit comme une main se poser sur son épaule,...

Alors là, si ça ce n'est pas du délire complet, que je sois changée Miss Teigne dans la minute

Citation :

Harry sentit comme une main se poser sur son épaule, une main qui aurait voulu le consoler. Harry tourna la tête, et il aurait sans doute été moins surprit de voir le visage de Voldemort derrière lui, que de voir celui de sa Tante Pétunia.
- Tu pleures le jour de ton anniversaire ?
Harry ne répondit rien. C'est seulement à cet instant précis qu'il réalisa à quel point sa propre mère et sa sœur étaient semblables, tout en étant très différentes. Ce n'était pas un signe physique quelconque, ni une manière de parler, mais plutôt une manière d'être que Pétunia ne montrait que très rarement, quand elle montrait sa vraie personnalité, et à ce moment là, une manière de la regarder.
- Euh, … Harry ?
Il leva vers elle son regard encore embué de larmes
- Harry, je voulais juste te dire, euh, …. Joyeux anniversaire !
Encore une fois, Harry ne lui répondit pas.
- Écoute, ce n'est sans doute pas le bon moment, …. Il vaudrait peut-être mieux que je revienne plus tard ? Harry parvint enfin à se calmer, au prix d'un grand effort;
- Non ! s'exclama-t-il, reste. Il respira un long moment et lui demanda :
- Qu'est-ce que tu voulais me dire ? d'un voix polie.
- Harry, Harry, comme tu dois me détester maintenant, il a raison ce Dumbla, euh, … comment s'appelle-t-il déjà ?
- Il s'appelait Dumbledore, répondit Harry qui sentait à nouveau son cœur se serrer.
- Oui, ce … Dumbledore avait sans doute raison, je ne t'ai jamais considéré comme un fils, tu me rappelait trop ma sœur.
- ? Il fit un signe de tête assez éloquent qui l'enjoignait de continuer à parler.
- Elle avait toujours été meilleure que moi, en tout, mais quand elle a reçu cette lettre - la même que la tienne - j'ai été encore plus jalouse d'elle, je me suis mise à la détester.
- Jalouse ? je croyais que tu …
- Oui, jalouse, avant nous nous entendions, très bien, mais je pense que cette lettre fut la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Mais je dois quand même dire que sa mort a été un vrai choc pour moi, plus que je ne l'ai jamais dit ….
- Pourquoi me dis-tu ça ? Demanda Harry, abruptement. Elle s'assit sur le lit.
- Parce que, je …., je … tu vas partir, n'est-ce pas ?
- Oui, je pense, mes amis vont venir me chercher vers midi. Sa tante était visiblement en train de prendre son courage à deux mains, elle semblait avoir quelque chose à lui dire, mais n'osait pas.
- J'ai quelque chose pour toi, Harry, dit-elle après un long moment. Il fallait que je te le donne avant que tu ne partes, je … elle ne trouvait plus ces mots, et elle renonça à parler, plongea sa main dans son col, et en ressortit un anneau au bout d'une longue chaînette qui était autours de son cou, qu'Harry n'avait jamais vu. Lentement, elle défit l'attache de son collier, et prit l'anneau dans une main, puis celle de Harry dans l'autre. Il sentit quelque chose de chaud tomber au creux de son poing ; il écarta lentement ses doigts.
- Joyeux anniversaire, Harry ! dit-elle avec un sourire, mais Harry voyait bien qu'elle avait plus envie de pleurer qu'autre chose
- Qu'est-ce que c'est ?
- C'est une bague- talisman qui m'avait été offert à ma naissance, je ne m'en sépare jamais. Lily avait la même, ouvre-là !
- Comment ? !
Elle lui reprit des mains et inséra un ongle dans une minuscule fente de la bague, celle-ci ce dédoubla en deux anneaux imbriquée l'un dans l'autre. À l'intérieur, il l'y avait écrit Lily sur l'un, et Pétunia sur l'autre. Celle-ci rendit la bague à Harry.
- C'est, magnifique, c'est … merci ! dit Harry qui était resté un instant sans voix et qui semblait à l'instant se rappeler les bonnes manières.
- Lily les avaient ensorcelées, c'était la dernière fois que je l'ai vue, nous devions avoir 16 ans, pas plus, expliqua Pétunia, elle m'avait dit que comme ça nous serions toujours proches l'une de l'autre, et que si jamais il lui arrivait quelque chose, je pourrais ainsi le savoir. Elle ne m'avait pas expliqué comment, mais j'ai compris rapidement. La première fois, c'était au cours d'une cérémonie, elle recevait un diplôme des mains de ce Dumbledore. La seconde fois, c'était à son mariage, où elle m'avait invitée, mais j'ai refusé de la voir. Et la dernière ….
- Le soir où elle est morte ? demanda Harry, tout en étant a peu près certain de la réponse.
- Oui, bien sûr, la bague c'était mise à devenir très chaude, presque bouillante. Comme les autres fois, j'ai ouvert, et là, j'ai vu … ton père, en train de se battre, il faisait des choses bizarres avec sa baguette magique, et en face, il y avait un homme, … affreux, défiguré. Vraiment, je ne pensait pas qu'un tel homme puisse exister.
- Lord Voldemort, souffla Harry. Même si elle n'était pas une sorcière, pétunia en savait assez sur lui, et elle tressaillit en entendant son nom.
- C'est ça, ils se sont battus, puis, l'autre a envoyé un éclair vert, et … il est mort. Après, poursuivit-elle en bégayant légèrement, il s'est approché de ma sœur, et … Tante Pétunia ne finit pas sa phrase
- Elle aussi a reçu un éclair vert en pleine poitrine, et après, …
- Plus rien, sa magie a dû disparaître avec elle. Depuis ce temps, cete partie de la bague est terne, alors que l'autre est brillante. Je pense que c'est mieux que tu l'aie, finalement. Elle te sera plus utile qu'à moi.
- Merci, répéta Harry.
- Juste une chose, dit-elle en se levant, n'en parle pas à ton oncle, ni à ton cousin, ce n'est pas nécessaire.
- D'accord, répondit Harry. Elle ferma la porte derrière lui, le laissant à ses réflexions.
L'arrivée de Tante Pétunia avait eu pour effet bénéfique de le calmer. Harry fit lentement tourner la bague entre ses doigts en l'examinant avec attention. Les lettres étaient magnifiquement gravées dans le métal fin., ornées d'entrelacs délicats qu'il était difficile de voir à l'œil nu, du moins si on n'y faisait pas attention suffisamment. Mais seule la partie où il y avait inscrit "Pétunia" dégageait une douce chaleur réconfortante, tandis que l'autre partie de la bague était terne et glacée, comme si l'objet était aussi mort que celle qu'il représentait. Il la referma d'un coup sec. Fermée, il était très difficile de voir qu'elle pouvait s'ouvrir, il l'examina sur toutes les coutures à nouveau, c'était un objet très simple à l'extérieur, presque nu, alors qu'il était magnifique à l'intérieur. Troublé, Harry se demanda ce que ça signifiait, quel symbole pouvait se cacher derrière.
Harry l'accrocha à côté du petit médaillon de qu'il avait récupéré dans la grotte de Voldemort, qu'il avait pris l'habitude de porter sur lui en permanence, comme un symbole de tout le combat qu'il restait à faire. Immédiatement après qu'il eut refermé la chaînette, il se sentit d'un seul coup beaucoup mieux, suffisamment pour relire lentement l'ultime lettre que Dumbledore lui avait adressée.
Il pensait bien que personne ne se serait avisé de lui faire une blague pareille, et que, paradoxalement, c'était trop extraordinaire pour être faux. En effet, il ne s'était jamais sentit aussi… calme et serein. Sa baguette également avait l'air de s'être calmée, il lui semblait qu'elle était redevenue normale aux premiers abords, mais quand il la prit dans la main, une onde de chaleur se répandit dans tout son corps, et, comme quand c'était la première fois qu'il la touchait, elle se mis à émettre des étincelles rouge et or.
Harry ne sut jamais si c'était le fruit de son imagination, si bousculée ces temps-ci, mais il crut comme voir un vague dessin d'oiseau dans les gerbes lumineuses. Il entendit, venu de nulle part, le chant de Fumsek, et sut que quoi qu'il arrive, le phénix serait là pour l'aider aux moments cruciaux.
Au réveil de Harry, il était déjà une heure du matin, mais lui, malgré l'heure matinale, il ne s'était jamais sentit aussi reposé. Il venait à peine de comprendre que les plus beaux cadeaux qu'on puisse faire ne sont pas le genre de ceux que recevait invariablement Dudley, mais ceux qui sont uniques, et surtout, ceux qui sont donné avec le cœur.

Magnifique !

Citation :

Très loin de là, en Bulgarie, Hermione se réveilla. À sa montre, il était presque minuit, mais depuis la mort de Dumbledore, le sommeil fuyait à ses yeux, et il lui arrivait souvent que, au beau milieu de la nuit, elle se réveille, peuplée de cauchemars, qui mêlaient son passé, et son imagination, proprement terrifiants.
Elle sortit sur la terrasse de la chambre d'hôtel où elle était installée avec ses parents, elle contempla les astres, inlassablement. Elle pouvait citer tous les noms de toutes les étoiles, que lui avait appris le professeur Sinistra, à l'école Poudlard. Mais à cet instant précis, son savoir quasi-encyclopédique n'aurait pu l'aider.
Le lendemain, ses parents allaient à un congrès international, et elle aurait quartier libre pour toute la journée, et cela pour la semaine à venir. C'était seulement à la condition de pouvoir occuper ses journées à sa guise que Hermione avait accepté d'accompagner ses parents en Bulgarie. Ceux-ci pensaient sans doute qu'elle voulait flâner dans les rues, faire du lèche-vitrine, comme l'auraient fait toute adolescente de son âge.
Mais Hermione n'était pas une adolescente comme les autres, qui, à sa place, auraient fait cela. En fait, elle avait profité du voyage de ses parents en Bulgarie pour pouvoir accomplir sa première tâche réelle pour l'Ordre du Phénix, avant même qu'elle ne soit officiellement admise dans leurs rangs, ce qui ne saurait tarder.
En effet, le professeur Mc Gonagall lui avait dit qu'elle pouvait profiter de son déplacement pour essayer de prendre contact avec des jeunes Bugares, qui accepteraient de rejoindre l'Ordre du Phénix. Hermione savait très bien à qui elle irait demander en premier, et c'était avec Viktor Krum qu'elle avait rendez-vous le matin même.
Hermione avait reçu une longue lettre de Charlie, le frère de son ami Ron, qui faisait le même genre de travail en Roumanie pour le compte de l'Ordre. Celui-ci lui avait donné des conseils qui seront sans aucun doute très précieux, le moment où elle devrait prendre la parole, et convaincre. Hermione savait très bien que sa tâche serait d'autant plus ardue, maintenant qu'il n'y avait plus à la tête de l'Ordre quelqu'un de la trempe de Dumbledore. Mais elle était prête à convaincre le monde entier, et la mort du Directeur n'avait que renforcé ses convictions, ainsi que la lettre très émouvante de son ami Ron.
Hermione savait qu'elle était capable d'accomplir la tâche qu'on lui avait fixée, et savait également que l'Ordre avait réellement besoin de contacts hors de Grande-Bretagne.

Soudain, elle vit un éclair doré illuminer les cieux, puis la nuit et sa noirceur reprirent leurs droits, et la lumière disparut. Immédiatement, elle pensa à Harry, son meilleur ami, dont c'était l'anniversaire. "Joyeux anniversaire, Harry" murmura-t-elle, en sachant que son message serait sans doute transmis par les arbres et le vent, elle savait que l'amitié voyageait beaucoup plus vite que la lumière.
Même n'ayant jamais vu de pareil phénomène, elle était sûre que son ami y était plus ou moins lié. Ses pensées voyageant toujours vers ses amis, elle rentra dans la chambre, et cette fois-ci, Hermione parvint à s'endormir.

Chapitre 3 : Voyages

Citation :

Rogue sortit de son refuge, et partit droit vers l'intérieur de la forêt de W. en direction du Nord. Au moins, la mission qu'il lui avait été confiée -s'occuper du jeune Malefoy - avait le mérite de l'éloigner de Lord Voldemort. Rogue ne pouvait pas dire sans mentir qu'il avait jamais apprécié la compagnie de celui-ci, mais depuis sa dernière entrevue, ce sentiment s'était encore accru.

Ce n'était pas du fait de la douleur, Rogue n'était pas du genre de ceux qui trahiraient père et mère sous la torture, mais l'injustice qu'il avait ressentie ne s'était pas éteinte, au contraire, dans la nuit qui avait suivi, ce sentiment l'avait pourchassé, jusqu'à ce qu'il décide de quitter le camp de base et de rejoindre Malefoy sans prévenir personne.

Il se doutait bien que tout le monde là-bas se réjouirait de son départ, et si il était honnête avec lui-même, il aurait dit qu'il s'en moquait complètement. Mais sa fierté le suivait à la trace, et à chaque pas, il se demandait si il n'allait pas revenir, rien que pour les ennuyer par sa propre présence. Mais il ne se retourna pas.
Il pensait bien que personne ne se mettrait à sa poursuite, et de plus, il faisait exactement ce que le Seigneur des Ténèbres lui avait demandé. Ce dernier l'avait étonné. C'était la seconde fois qu'il se risquait à lui dire autre chose que la vérité la plus stricte, et il n'avait rien relevé. Depuis ce temps, il doutait de l'étendue réelle des pouvoirs de son maître, qui n'étaient pas aussi étendus qu'il se plaisait à penser. Sans nul doute, c'était un sorcier très puissant, et ses expériences en matière de magie noire étaient allées plus loin que personne ne l'avait jamais fait.

Il se demanda si il était le seul, ou le premier à réussir cet exploit - le dernier ayant tenté de mentir à Lord Voldemort n'en avait pas réchappé, et depuis, personne ne s'y était jamais risqué. Personne, sauf Rogue - mais si jamais quelqu'un d'autre s'en apercevait, et en tirait les conclusions nécessaires, les futures luttes internes pour la succession seraient non seulement destructrices, mais sûrement fatales pour l'ensemble des mangemorts. Il savait très bien que sans un chef de l'envergure de Voldemort pour les guider, leur "amitié" ne tiendrait pas longtemps.
Pour se qu'il en savait, seule la terreur de la colère du Seigneur des Ténèbres faisait office de loyauté à son égard, et il savait très bien que à part quelques uns, beaucoup ne suivraient pas Voldemort jusqu'à la mort.

Il sourit intérieurement à la pensée d'un duel entre Bellatrix qui incarnait la fidélité à Voldemort en toutes circonstances, et Malefoy Senior qui rêvait de mener un courant plus libre, mais sa position à Azkaban ne lui permettait pas de monter un courant de résistance efficace dans son dos.

A long terme, Rogue savait que c'était hautement préférable pour lui de quitter définitivement les mangemorts, mais sans la protection de Dumbledore, il lui serait très difficile de s'y faire accepter. Alors, en l'attente de prendre sa décision, il s'éloignait, et allait s'occuper de la formation du jeune Malefoy. De là, il aviserait en temps voulu. Il marchait dans la forêt depuis déjà une heure, et avait presque atteint la limite du puissant sortilège anti-transplanage qu'avait mis en place Voldemort pour éviter toute intrusion.

A l'origine, il ne s'était pas engagé pour exterminer les moldus, il s'e moquait absolument. Il ne s'était pas engagé pour purifier la race des sorciers, ça aurait été ridicule, étant lui-même né d'une mère sorcière et d'un père moldu, il aurait dû se "purifier" lui-même. Il ne s'était pas engagé ni pour le pouvoir, ni pour l'argent, ses capacités en matière de potions l'auraient porté aussi haut et aussi vite qu'en devenant mangemort. Non, il s'était pas engagé pour aucune de ces raison. Il l'avait fait pour la vengeance.

Arrivé au lieu dit marqué par un tronc d'arbre calciné, Rogue transplana, laissant la forêt derrière lui, insouciante, pleine d'oiseaux gazouillants et pleine de vie. Et surtout vide de toutes les préoccupations qui torturaient son esprit.

Comme d'hab, j'attend avec impatience critiques, commentaire, avis qui pourraient me permettre de m'améliorer.

Serieux c'est terrible , j'adore ton style! Par exemple l'idée de la lettre de dumbledore ca ne m'etonnerait absolument pas que j.k.R l'utilise. Continue comme ca jprend beaucoup de plaisir a lire ta fic .

J'avoue, j'ai pas tout lu mais j'ai cru comprendre qu'il s'agissait d'une lettre de Dumbledore. Les grands esprits se rencontrent (et modestes, de sucroit) : j'avais eu la même idée! Bon, je vais essayer d'en trouver une autre...

Pour une raison mystérieuse, tu m'a aussi piqué l'idée du type allant piquer l'horcruxe les grands esprits se rencontrent lol si tu veux on l'écrit à deux
@kingkungfu, je ne pense pas qu'elle plonge autant dans le délire que moi quoique, elle pourait venir sur le fofo piquer les bonnes idées !

Ah je savais pas, en fait je n'ai lu que ton premier post. C'est pas par manque d'interet mais de temps, désolée.

FRANCHEMENT BRAVO !!!!!!!!!!!!!!! je suis nul a coté!!
ralalalalalalalala!!!!!!!!!!! ton style est parfait!! enfin rien n'est parfait!!!!!!! mais bon continues! je veux la suite!!!!!!!!!!