Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE]

très très bien et beaucoup de courage tu as du avoir pour l'écrire
juste quelques trukes qui me gènent :
j'ai beaucoup de mal a voir percy réagir ainsi, il est trop prétentieux
Percy donne un rendez-vous a harry, mais si la lettre était interceptée, ils pourraient tout deux se faire attaqués

ah oui, tiens, j'y avais pas pensé.... bon, on va dire qu'il prend le risque et qu'il a des trucs importants à lui dire. D'ailleurs, il restera prétentieux tout le long de l'entretient si c'est ce que tu veux savoir, et il ne l'a pas décidé de son propre chef, mais ça c'est un peu plus loin dans l'histoire

ben écoute je vois et j'essaye mais je te promet rien, mon niveau de français est raz les paquerettes mdr, mais je vais m'y mettre

ses super bien mais la suite vite stp :


cheers:

merci, en fait je suis en train d'écrire la fin, avec LE combat entre Voldy et Harry, je sais, c'est un duel 1 contre 1, et il ne fait pas le poids, mais c'est comme ça.
J'ai deux fins possible, Harry il meurt ou Harry il ne meurt pas

tu mais quand la suite vite stp

Harry ne meurt paset puis si tu faisait un sondage

D'accord, je viens de mettre un sondage. Pour moi c'est oui, mais en fait j'ai écrit deux fins, et je verrais bien laquelle je met finalement.
Je veux bien envoyer la suite, mais pour ça il faudrait d'abord que je l'écrive... allez, en guise de prélude, la fin de ce chapitre est axée sur l'ancien ministre de la magie, Cornélius Fudge, snif le pauvre, il va en baver...

la suite vite stp au faite tu diser que' harry avais resu les pouvoir de dumbledore

surveille ton orthographe erwann, merci

erwann a écrit:

la suite vite stp, au fait tu disait que Harry avait reçu les pouvoirs de Dumbledore

C'est une question sans en être une oui, il reçoit tous ses pouvoirs, si tu prends la peine de consulter la page, deux, il y a tout expliqué. Excuse moi, mais je ne vois pas ton problème.

si il a resue tt le pouvoir de dumbludore il doit etres plus fort que voldemort non je me tronpe
apres ses ta fiction tu fais se que tu veux si je tai vexce je suis desoler
ps se que tu ecrie et genial

T'inquiète pas, personne ne se vexe de rien ici, mais je crois qu'on ne comprend pas trop ce que tu veux dire...

gene a écrit:

T'inquiète pas, personne ne se vexe de rien ici, mais je crois qu'on ne comprend pas trop ce que tu veux dire...

C'est pas pour en remettre une couche mais ... (en faite si ) :plus1: ecris mieux la prochaine fois.

Sisi, j'ai compris, en décodé ça donne :

erwann a écrit:

Si il a reçu tous les pouvoirs de Dumbledore il doit être plus fort que Voldemort, non ? je me trompe ?
après c'est ta fiction tu fais ce que tu veux, si je t'ai vexée je suis desolé.
ps : ce que tu écris est génial

(avec les accents, la ponctuation et quelques lettres en plus, ça marche toujours mieux et ça ne prend pas plus de temps )

Non non, je ne me vexe absolument pas, au contraire si il y a d'autres trucs que tu ne comprends pas, ou des incohérences que j'ai pas relevé, dis-le moi
Si il reçoit tous ses pouvoirs c'est pour lui donner un sacré coup de main, parce que sinon il est mort avant même d'avoir commencé son duel. Mais Dumbledore lui-même n'est pas tout puissant face à Voldemort, rapelles-toi de son duel au Ministère, ses sortilèges les plus complexes n'ont pas une efficacité remarquable...

Pourtant Dumbledore a dit à Harry qu'il avait beaucoup de chance de gagner contre Voldemort non ?? Qu'il était le seul?? Je ne pense pas que Dumbledore fasse une chose pareil ca seraiat contredire ce qu'il lui a dit pendant six ans....
En tout cas chacun a ses idées!! ET Continues! c'est vraiment super!!

salu c'est erwann je crois quon et partie du mauvais pied je de present toute mes excuse pour toujour te demender la suite mais ses tellement bien que on veut tout de suite la suite et pour les faute fais pas expres[/b]

Citation :

– Bon, très bien, dit le professeur Mc Gonagall, fidèle à elle-même, debout au milieu de sa salle de classe, tous les autres s'étant assis sur les tables qu'elle avait disposé en cercle d'un bref coup de sa baguette magique, nous sommes ici pour choisir un nouveau dirigeant à l'Ordre du Phénix. Je ne peux pas assurer cette fonction en plus de celle de Directeur de Poudlard, je n'ai pas la stature du professeur Dumbledore. Elle lança un bref regard vers Harry. Je,… nous avons pensé à adopter une direction tournante, sur trois mois, et de toute manière, chaque décision importante sera prise au cours d'une réunion. Vous êtes tous d'accord ?
Chacun hocha la tête en signe de consentement.
– Nous allons voter. Elle sortit de nouveau se baguette de sa poche et elle la pointa vers son bureau, d'où s'envolèrent une liasse de papier, chacun en reçut un devant lui, ainsi qu'une plume et un encrier.

Harry réfléchit en voyant tous ceux qui étaient devant lui, lequel serait le mieux placé pour diriger l'Ordre. Il pensa un instant à Mr Weasley, mais celui-ci avait déjà un emploi au Ministère de la Magie, et lui non plus ne pourrait sûrement pas concilier les deux. Son regard se posa sur Maugrey Fol-Œil et il sut immédiatement que c'était la meilleure personne possible, il était compétent, intelligent, un brin paranoïaque, mais il savait prendre des décisions, il était disponible, et avait été un grand ami de Dumbledore et avait fait sa spécialité de chasser les mages noirs. Sa décision prise, il inscrivit ce nom sur son morceau de parchemin, et le déposa dans l'urne, qui émit un bref crépitement bleu quand elle s'y déposa au fond.

De toute évidence, il n'avait pas été le seul à penser ainsi, puisque Fol-Œil fut élu à l'unanimité. Harry se dit qu'il n'y avait qu'ici que tant de personnes pouvaient être d'accord, et pouvaient prendre des décisions aussi importante sans se taper dessus. Les moldus auraient fait une longue campagne, auraient essayé de tricher (les sorciers aussi d'ailleurs) mais au sein de l'Ordre du Phénix, ce genre de considérations n'avaient pas cours, et chacun savait rester à sa place, sans discuter, sans pour autant être manipulé. Maugrey se leva :
– Je, hum, merci de votre confiance. De toute évidence, il n'avait pas préparé de discours et n'avait pas l'intention d'en faire un. Remus, vous avez suivi Greyback ?
– Oui, il prépare une véritable armée de loups-garous, il leur dit que les sorciers ne veulent pas d'eux, et il n'a pas tout à fait tort sur ce point là, qu'il faut tous les mordre pour qu'ils comprennent.
– C'est alarmant. Est-ce que les loups-garous le suivent ?
– Oui, malheureusement, en majorité, ils sont d'accord avec lui quand il dit que nous sommes exclus, et je ne peux pas leur dire le contraire. Il faut absolument faire changer les choses au niveau du Ministère, où nous allons droit dans la mur, Voldemort ou pas ! Heureusement, il y en a quelques uns que j'ai pu convaincre de ne pas suivre Greyback qui s'est imposé comme chef de notre "armée".
– Merci Remus– il se rassit–. Professeur Chourave, je crois que vous avez quelque chose à nous dire ?
– Oui, mes recherches en matière de plantes qui guériraient spontanément et rapidement avancent. En fait, c'est une petite glande dans les racines, qui, par magie, aurait la propriété de guérir toutes les plaies. En fait, j'ai testé cette substance en l'appliquant sur des animaux blessés, et leur guérison a elle aussi été immédiate ! Je pense que bientôt nous pourrons en faire un médicament, le temps de vérifier des éventuels effets secondaire.
– Et bien, voilà qui va sûrement être très utile pour la suite. Fred et George, nous avons besoin de quelques précisons sur les magasins qui vous entourent au Chemin de Traverse.
– Qui ça ? firent-ils d'une même voix.
– Madame Guipure, on la soupçonne d'être sous le sortilège de l'Impérium.
– QUOI ! s'exclamèrent tous les nouveaux membres, ce qui fit sourire les anciens.
– Oui, Madame Guipure, des prêts-à-porter pour sorciers.
– On n'a rien vu, mais on va faire attention à elle, assura Fred.
– De toute manière, on devait déjà l'inviter pour le thé, fit George avec un sourire malicieux.
– Hermione ? dit Maugrey, le professeur Mc Gonagall m'a dit que tu avais du nouveau pour la branche internationale de l'Ordre ?
– Mmm. Oui, en fait, j'ai de bonnes nouvelles, dit-elle en rougissant légèrement, intimidée de parler devant tout ce monde, et même si elle connaissait personnellement chacun d'eux, elle n'avait pas l'habitude qu'on prenne en compte son avis, ou qu'on l'écoute comme on écouterait des personnes comme Fol-Oeil, ou le professeur Mc Gonagall. C'est que, je suis allée en Bulgarie pendant la semaine dernière. J'y ai rencontré quelques jeunes sorciers qui ont d'ores et déjà accepté d'aider l'Ordre qui a besoin de contacts à l'étranger. Victor Krum a accepté de faire le lien entre nous et eux.
– Ils sont combien ?demanda Lupin.
– Une bonne trentaine quand je suis partie, mais Viktor a promis qu'il ferait de son mieux pour rameuter d'autres personnes.
– Très bien, je vais me mettre en contact avec eux au plus vite, merci beaucoup Hermione, dit Maugrey.
– Oh, de rien, dit-elle en rougissant de plus belle.
– Et bien, ça faisait longtemps que nous n'avions pas eu de séance avec autant de bonnes nouvelles, dit Bill avec un large sourire.
– Il y a juste un problème qui ne concerne pas l'Ordre à première vue, mais je cherche toujours quelqu'un qui pourrait enseigner la Défense Contre les Forces du Mal, si quelqu'un connaissait une personne dans son entourage qui voudrait bien prendre le poste… intervint Mc Gonagall, voyant que le silence s'instaurait, et que personne ne semblait avoir quelque chose à rajouter, elle avait une voix étouffée, presque suppliante.
– Ça concerne directement l'Ordre, Minerva, intervint Lupin, si jamais les jeunes sorciers n'étaient plus formés à se défendre, ça serait pire que d'ouvrir en grand les portes de l'école aux Mangemorts. Je pourrais éventuellement reprendre le poste, mais je doute que le Ministère soit d'accord…
– Merci Remus, j'avais déjà pensé à toi, mais le Ministère a d'ores et déjà refusé.
– Voilà qui fait encore plus le jeu de Greyback, je vais aller voir au Ministère si je peux faire bouger un peu les choses, dit Mr Weasley.
– Merci Arthur, mais franchement, je ne pense pas que ça marche, répondit Lupin, ce sont des préjugés trop ancrés pour être effacés d'un coup de baguette, même magique.
– Harry, Ronald, Hermione, et Ginny, pour le moment, vous n'avez rien à faire de spécial, mais on va vous trouver une utilité, dit Maugrey en se levant.
– En attendant, il serait bien que vous commenciez tous les quatre à apprendre de nouveaux sortilèges de défense, je crois savoir que Harry a reçu à son anniversaire quelques livres qui pourraient vous être utiles, et si jamais vous vouliez passer à la bibliothèque avant de repartir pour le Terrier...
– Oui, souffla Hermione, je veux bien, il y a un livre ou deux que j'aimerais consulter.
– Allez-y, la porte est ouverte, et Madame Pince s'ennuie pendant les vacances. Dites-lui que vous avez mon autorisation.
– Vous nous rejoindrez au Terrier, mes chéris, dit Mrs Weasley quand tout le monde fut sorti, vous prendrez la poudre de cheminette, on vous attendra pour déjeuner.
– A toute à l'heure m'man, dit Ron
– Il est déjà midi ? demanda Ginny, je ne pensait pas que le temps passerait si vite !
Le carillon de l'école lui répondait en sonnant douze coups, suivit de l'habituelle musique.
– Ça fait tout vide sans les autres, fit remarquer Harry, ça doit être déprimant de rester là l'été…
Hermione allait lui répondre, mais une boule surexcitée sauta au cou de Harry.
– Harry Potter Monsieur, couina Dobby de sa petite voix aiguë, je viens d'apprendre que vous êtes venu à Poudlard ! Je suis si content de vous voir !
– Merci Dobby.
– Harry Potter Monsieur, je pourrais vous parler, hum, seul ? demanda-t-il avec timidité.
– Bien sûr, je vous rejoindrai là-bas, dit Harry à l'adresse de ses amis, ne m'attendez pas.
– Je suis si content que vous soyez là !
– Qu'est-ce que tu veux, Dobby, dit Harry doucement en s'agenouillant à côté de lui pour être à sa hauteur.
– Je… j'ai quelque chose pour vous. Il sortit de sous ses vêtements dépareillés un livre qu'il lui tendit. C'était son exemplaire du Manuel avancé de préparation des potions.
– Dobby ! Mais comment as-tu trouvé ça ?
– Je vous ais suivi, Monsieur, quand vous avez attaqué le jeune Malefoy, et j'ai mis votre livre en sécurité quand j'ai vu que quelqu'un rentrait et cherchait quelque chose à côté.
– Hum, merci Dobby. C'est gentil de prendre soin de moi. C'était qui qui cherchait ce quelque chose à côté.
– Je ne sais pas, Monsieur, je ne l'ai pas vu, mais dès qu'il est parti, j'ai récupéré votre livre sans me faire voir.
– Merci Dobby, répéta Harry, ça m'a fait plaisir de te voir, à bientôt Dobby !
– Au revoir Monsieur.
Harry parcourut seul l'escalier qui le menait à la bibliothèque. Il ne fit pas d'autre rencontre que Nick Quasi- Sans- Tête qui le salua chaleureusement. Puis il arriva devant la porte de la bibliothèque, et entra, la porte grinça légèrement quand il la poussa, comme à son habitude.
– Bonjour Harry, c'est gentil de passer me voir.
– Bonjour Madame Pince. Il eut du mal à réprimer un sourire, Madame Pince n'était pas connue pour son amabilité, encore non plus pour son accueil chaleureux, mais elle devait s'ennuyer à mourir, seule dans son immense bibliothèque poussiéreuse.
– Vos amis sont là-bas, dit-elle en faisant un signe de tête en direction d'un rayon de la bibliothèque, bien évidement consacré aux sortilèges de défense.
– Vous avez trouvé ce qu'il faut ?
– Ouais, on a prit un livre chacun, regardes, on a de quoi faire !
– Qu'est-ce que te voulait Dobby ?
– Dobby, il voulait me rendre mon livre de potions.
– TON LIVRE DE POTIONS ! ? répéta Ron.
– Ouais, le livre du Prince…
– Qu'est-ce que tu vas en faire ?demanda Hermione.
– Je ne sais pas, seul, je ne serais jamais allé le récupérer, mais maintenant qu'il est là… je verrais bien au Terrier.
– Vous parlez de quoi ? intervint Ginny.
– On va t'expliquer une fois là-bas, c'est un peu compliqué.
– On y va ? demanda Ron, j'ai mon estomac qui me dit qu'il est midi !
– Oh, toi et ton estomac ! dit Hermione, un brin exaspérée en lui donnant une bourrade amicale dans le ventre.
– Au revoir Madame Pince, et merci pour tout !
– Vous n'oublierez pas de ramener tous les livres à la rentrée ! Bonne fin de vacances !

Ils sortirent de la bibliothèque, avec chacun un livre sous le bras, descendirent les escaliers de l'école, sans oublier de sauter la marche dans laquelle Neville tombait toujours, et frappèrent au bureau de Mc Gonagall.
– Entrez !
– Ah, c'est vous. Tenez, dit-elle en leur tendant une liasse de parchemin, ce sont vos lettres de l'école à la rentrée, comme vous êtes là, je ne vais pas m'amuser à vous les envoyer…Elle paraissait exténuée, et sur le point de fondre en larmes.
– Vous voulez un coup de main professeur ?demanda Hermione avec sollicitude, en voyant la pile de lettres qu'il restait à écrire.
– Je, euh… volontiers Miss Granger.
– Allez-y, je vous rejoindrais plus tard.
– On va rester vous aider, dit Harry avec enthousiasme, comme ça, tout ira cinq fois plus vite, et vous pourrez chercher un nouveau professeur de Défense Contre les Forces du Mal…
– Je vais aller prévenir Maman qu'on reste ici, dit Ron, à tout de suite. Et il disparut dans la cheminée.
– Je, bon… asseyez-vous, elle sortit sa baguette et fit apparaître quatre chaises en bois dur, beaucoup moins confortables que les fauteuils recouverts de chintz de Dumbledore, pensa Harry. Elle leur donna à chacun une plume et une bouteille d'encre, et un modèle de lettre qu'ils devaient recopier sur chaque morceau de parchemin.
– Bon courage, murmura Ginny, en voyant la pile que lui avait donnée Mc Gonagall.

Ron revint bientôt en leur annonçant qu'ils pouvaient aussi manger à l'école, mais qui avait l'air d'avoir l'estomac beaucoup plus rempli que précédemment. Ils écrivirent le même texte pour chaque élève pendant près d'une heure avant que Mc Gonagall leur dit de descendre dans la Grande Salle. Ils ne se firent pas prier, le poignet engourdi, ils n'avaient pas écrit depuis qu'ils avaient quitté l'école en juin dernier.

Ils se rendirent dans la Salle à Manger, ou il y avait une seule table, avec dix couverts mis, et les habituels plats qui se rempliraient bientôt. Ils furent bientôt rejoints par les professeurs Chourave, Flitwick, Trelawney, Madame Pince et Argus Rusard, le concierge. Les plats étaient délicieux, comme à l'habitude. Harry, Ron, Ginny et Hermione étaient un peu intimidés de manger avec tous les professeurs. Ça leur était déjà arrivé en deuxième année, à Noël, mais alors, Dumbledore était là et faisait tout pour rendre l'ambiance chaleureuse, alors que là, un silence de plomb régnait sur la tablée.
– Hum, dit Hermione, pour briser un peu le silence persistant, il y a si peu de monde d'habitude à rester au château ?
– Non, normalement, il y a d'autres professeurs qui passent de temps en temps, des envoyés du Ministère qui gardent le château, et bien sûr, nous n'avons jamais passé d'été sans le professeur Dumbledore.
Apparemment, ils avaient tous pensé à la même chose. Le repas se finit dans un silence quasi religieux.
– Bon, et bien, hum, à la rentrée, dit Harry aux autres convives en se levant.
Ils retournèrent dans le bureau de Mc Gonagall, et finirent la pile de lettres vers cinq heures du soir.
– Je n'aurais jamais cru que ça prenait autant de temps ! dit Ron en se massant le poignet.
– Et bien, merci beaucoup, dit-elle, sans vous j'y serais encore dans cinq jours, vous voulez un biscuit ?
– Merci, on va rentrer au Terrier, dit Hermione, en déclinant l'offre, les tritons au gingembre qu'elle gardait dans une grande boite en fer blanc vous arrachaient le palais pendant au moins une heure.
Ils prirent la poudre de Cheminette, et, après un dernier adieu au château, ils apparurent dans la cuisine du Terrier.

Citation :

Cornélius Fudge n'enleva pas son chapeau melon en entrant chez lui, un étrange pressentiment lui dit que c'en était fini de lui à l'instant même où il franchissait la porte d'entrée de son domicile. Fudge avait eu largement le temps de se faire à l'idée qu'il n'existerait plus lors de la longue année passée, où il avait reçu plus de menaces de mort que de message de soutient dans son courrier. Tout de même, il était résolu à ne pas se laisser faire comme ça. Il savait bien qu'il était une cible des Mangemorts, et qu'ils le traquaient depuis qu'il avait démissionné de son poste, et qu'il était beaucoup moins protégé que lorsque il était Ministre de la Magie. Mais là, c'était beaucoup plus qu'une vague angoisse au cœur, mais une certitude. Ils étaient là, dans sa maison, prêts à en découdre avec lui, déterminés à ne laisser de lui qu'un cadavre sans vie.

Il poussa un profond soupir, sortit sa baguette magique et se dirigea vers la porte du salon d'où se dégageait une lueur, la peur au ventre, prêt à défendre sa vie jusqu'au bout. Il était là, assis dans un fauteuil confortable au coin du feu, son horrible face se tourna vers lui quand il poussa la porte peureusement. Ses yeux étaient de braise, les pupilles fendues comme celles des chats, il était vêtu d'une robe de sorcier entièrement noire, dont il avait rabattu la capuche sur son crâne chauve. Il tenait dans ses mains d'une longueur démesurée une baguette magique qu'il pointa vers lui, comme par automatisme. Une peur sourde montant au ventre de l'ancien ministre, il leva les yeux, et regarda la mort bien en face.
– Fudge, c'est gentil de venir me voir ! Je vous attendais !dit Voldemort de sa voix glacée, sans timbre. Alors, vous avez enfin cessé de me pourchasser, vous avez enfin compris que c'était inutile, et que j'étais trop fort pour vous !
– Je… Je… bafouilla Fudge ; il avait tellement peur qu'il n'aurait pas pu articuler le moindre son.
– Et avant, vous ne vouliez même pas croire à mon retour, vous me décevez beaucoup, Fudge !

Malgré sa panique, il fut assez lucide pour comprendre que Voldemort voulait d'abord s'amuser un peu avec lui avant de le tuer. "Je suis le prochain sur la liste" pensait-il, juste après Dumbledore. Mais malgré sa couardise chronique, Fudge n'avait pas envie de devenir une victime terrorisée, qui viendrait à genoux, en pleurant, supplier pour sa vie. Fudge avait tout de même un minimum de fierté.

– Que me voulez-vous ? réussit-il à articuler d'une voix qui se volait ferme, pour couper court à toute discussion.
– Ce que je veux ? Quelques renseignements, et après, si vous êtes sage, je vous laisserait peut-être la vie sauve, tout dépend de vous.
– Faudra me tuer d'abord, jamais je ne trahirait mes amis !
– Tiens donc, c'est vrai, vous avez toujours été reconnu pour votre courage ! Mais vous allez très bientôt changer d'avis ! endoloris !

Perdant toute dignité, Fudge s'écroula par terre, sans avoir eu le temps de lancer le moindre sort, sa baguette inutilement pointée vers le sol. Il n'avait jamais ressentit de telle douleur, il avait l'impression que tous ses os allaient éclater, que quelqu'un lui enfonçait dans chaque centimètre carré de sa peau des lames chauffées à blanc. Il n'avait même plus la force de résister, et de toute manière c'était inutile, il n'avait plus qu'une envie, mourir, pour que ça cesse, et hurlait de toute la force de ses poumons, se tordant par terre. Et dans un éclair soudain de lucidité, il comprit qu'il n'était qu'un pantin entre les mains de son pire ennemi, qu'il allait lui soutirer tous les renseignement nécessaires, et qu'après il allait le tuer, sans que rien ni personne n'y puisse changer quoi que ce soit.

Voldemort avait derrière lui une longue expérience en matière de torture et pour soutirer des renseignements à quelqu'un, et Fudge n'était que le dernier– provisoire– d'une longue liste. Il alternait les deux sortilèges impardonnables avec des séries de questions et d'ordres, et en général, devant sa face épouvantable, les victimes capitulaient toute résistance qu bout d'une minute, mais Fudge n'avait même pas tenu trente secondes, il n'avait pas lancé un seul sortilège de défense, alors que Mrs Bones avait tenu, et lui avait résisté jusqu'au bout, jusqu'à ce Voldemort comprenne qu'elle ne dirait rien, et qu'il ne l'achève. A bout de forces, celui-ci lui dit tout ce qu'il avait besoin de savoir, en espérant vaguement qu'il le laisse en vie à la fin.

– Et bien, je crois que même Potter a résisté plus que vous. D'ailleurs, vous avez bien une idée de l'endroit où il se cache ?
– Je, oui, il est sans doute chez son Oncle et sa Tante, où il est retourné à Poudlard, il ne me fait plus confiance, je ne sais pas moi… même Potter, se dit-il, même lui a tenu plus longtemps que moi, je ne suis qu'un lâche.
– Soyez sans crainte, tous ces renseignements seront utilisés à bon escient, maintenant, je suis navré, mais je vais devoir vous empêcher de colporter davantage tous ces petits secrets ! dit Voldemort en éclatant d'un rire cruel et sans joie en voyant la mine déconfite, barbouillée de larmes, de Fudge. Avada Kedavra !
Un éclair vert sortit de sa baguette comme une bourrasque de vent et atteignit Fudge, et quand il poussa son ultime cri de souffrance, il n'était plus en mesure de l'entendre, et retomba, face contre terre. Satisfait, sans un regard pour sa victime, il sortit de sa maison, et lança dans le ciel sa marque lugubre. Un grand serpent sortait d'une tête de mort verdâtre qui flottait au dessus de la maison, dans un quartier d'habitations chics des moldus. Il se doutait bien qu'avant le matin, les hommes du Ministère seraient là, et auraient constaté que Lord Voldemort était encore en mesure d'agir, et que bientôt, tout le monde craindrait encore plus de ne prononcer rien que son nom. Puis il transplana, retournant vers ses "amis" pour préparer sa prochaine attaque, et même la nuit alors tremblait devant cet homme là.

bravo s'est super sa valler le coups d'attendre comtinue comme sa

Chapitre 7 :
Le Mariage

Citation :

Comme ils rentrèrent un peu tard, la sortie au Chemin de Traverse qui était prévue pour l'après-midi fut reportée au lendemain, ce qui fit beaucoup regretter à Ron sa générosité.
– Ron, Ginny, vous voulez bien venir dans la nouvelle aile ? Il faut qu'on règle quelques détails de la cérémonie avec votre frère, demanda Mrs Weasley.

Ils la suivirent sans broncher, laissant Harry et Hermione seuls dans le confortable salon des Weasley. Hermione lisait un livre dont Harry ne put même pas déchiffrer la couverture, elle était dans une langue qui lui était inconnue, et paraissait totalement absorbée. Harry la regardait, perdu dans ses pensées qui allaient toutes vers Ginny, et la voyait de temps en temps tourner rapidement les pages d'un dictionnaire qu'elle avait posé à côté. Harry en avait donc conclut qu'elle faisait pour changer un peu, des devoirs supplémentaires pendant les grandes vacances, ce que Ron avait tendance ) considérer comme absolument indigne de toute personne normalement constituée, excepté Hermione. Soudain, levant les yeux comme si elle sortait d'une longue rêverie, elle s'exclama d'un air surexcité :
– Harry, regardes ça !
Il s'approcha d'elle et se pencha vers le livre dans lequel elle était plongée, mais il n'aurait même pas été capable de lire le livre, car il était écrit en Runes Anciennes.
– Hermione, dit-il patiemment, tu sais bien que pour toute personne excepté toi, il est impossible de comprendre le contenu de ce livre, tu pourrais me montrer de l'Hébreux que ça aurait le même effet.
– C'est un livre que j'ai eu en Bulgarie, expliqua-t-elle, il est entièrement consacré à la Magie du Feu.
– Séquoissa ?
– Est-ce que tu vas un jour prendre la peine de consulter l'Histoire de Poudlard ? fit-elle d'un ton mi-exaspéré, mi- "Mc Gonagall en train de lui expliquer un cour"
– A quoi ça servirait, dit-il avec un haussement d'épaules résigné, tu le connais pas cœur, il suffit de te demander…
– Harry, les quatre fondateurs de Poudlard n'étaient pas seulement des enseignants, ils étaient surtout des grands sorciers, des très grand sorciers. Gryffondor, par exemple était un des mages qui a le plus réussi avec la Magie du Feu ; Serpentard avec la Terre.
– Tu veux dire que ce livre est un recueil de sortilèges très puissants qu'aurait pu inventer Gryffondor ?
– Je ne sais pas, tout ce qu'on sait, c'est qu'il était très fort en ce domaine. C'est de la Magie très avancée, et rares sont ceux qui peuvent mettre en œuvre les sortilèges les plus simples. Regardes, la lanterne que je t'ai offerte en fait partie, et je n'ai jamais vu de sortilège aussi compliqué, et il est présenté comme "le plus basique des sortilèges du Feu, si on remettait à l'échelle, ce sortilège est une fourmi, et celui qui suit une montagne"
– Tu est en train de me dire que c'est bourré des sortilèges absolument infaisables ?
– Plus maintenant, rappelles-toi la lettre de Dumbledore. Ce n'est pas un hasard non plus si le Phénix est un oiseau du Feu.
– Tu veux dire que…
– Exactement, si quelqu'un aujourd'hui peut maîtriser ces sortilèges, c'est bien toi, avec les pouvoirs de Dumbledore, qui lui non plus, ne devait pas être un débutant en la matière, rappelles-toi le cadeau que Hagrid avait offert aux géants, c'est lui, c'est ce sortilège. Le feu sempiternel… oulala, j'y comprend plus rien, je ne connais même pas ce caractère…
Elle suivait une ligne du doigt en murmurant des mots de la langue des Runes, mais il y avait de plus en plus de blancs, et ses sourcils étaient froncés, elle avait l'attitude typique de quelqu'un à qui un problème échappe.
– Heureusement que j'ai pris ça à la bibliothèque ce matin, dit-elle après un long moment à marmonner dans sa barbe, tout en faisant un signe du menton en direction d'un énorme volume posé sur la table, tu veux bien me le passer ?
Harry se leva, et prit le livre, et fut étonné par son poids, il aurait cru être en train de porter un rayonnage de bibliothèque entier.
– T'as mis du plomb dedans ou quoi ? Ça pèse un âne mort !
– C'est juste un livre, tu me le donnes, ou tu le soupèse jusqu'à ce que mort s'ensuive ?
– Désolé.
Elle ouvrit le livre pile à la page qu'elle cherchait, et Harry comprit vite pourquoi le livre pesait aussi lourd, les pages étaient très serrées, et l'écriture aussi.
– Je ne trouve pas, il faudra que je demande à mon prof pour certains sortilèges. Mais je suis sûre que tu peux en mettre quelques uns en œuvre, maintenant. Mais faudrait que je traduise d'abord. Elle posa tout à côté d'elle, et Harry sentit le parquet gémir sous le poids du livre.
– Montes pas ça dans la chambre, tout va tomber !
– T'as bientôt fini ? Au lieu de dire des bêtises, tu devrais commencer à faire une liste des sortilèges qu'on ferait mieux d'apprendre avant la rentrée, puis pour toute l'année scolaire.
– Je ne vais pas te priver de ce plaisir, tu adores ça… elle lui lança un regard qui lui rappelait tellement Mc Gonagall qu'il préféra se lever à nouveau, prendre un parchemin, une plume et une bouteille d'encre et s'installer à la table.
– C'est bon, j'écris tout. Qu'est-ce que tu veux y mettre ?
– Oh, il y en a un certain stock. J'ai pris la liberté de consulter un peu les livres de ton anniversaire.
– T'as bien fait.
– On a du boulot, si c'est ce que tu veux savoir.
Ils passèrent tout le temps qui restait jusqu'au dîner à préparer un programme pour toute l'année, allant des plus simples aux plus compliqués.
– Ça me fait penser à l'AD, on faisait la même chose.
– Oui, mais c'était pareil pour la troisième tâche, t'as de l'entraînement mon vieux !
– On a qu'à recommencer, dit Harry, si jamais Mc Go' ne trouve pas de remplaçant.
– Bonne idée, et même si il y en a un, comme ça on pourra s'entraîner un peu plus…
Les autres entrèrent, Ron n'avait pas l'air dans son assiette.
– Ils n'ont pas arrêté de parler des robes de soirées et ce genre de trucs dont je me fiche royalement, j'en peut plus.
– Viens mettre le couvert au lieu de râler, dit Mrs Weasley.
– Ça va, je vais le faire, dit Harry en se levant, cédant sa place à son ami, j'ai assez écrit pour la journée.
– Vous préparez un programme de cours ou quoi ?
– Spécialement pour toi, dit Hermione avec un grand sourire, il y a plein de trucs que tu va devoir apprendre, et on va peut-être relancer l'AD.
– Chouette alors, dit Ron, qui paraissait tout de suite de meilleure humeur, il avait toujours aimé les réunions en secret dans la salle sur demande.

Le soir, quand tous se couchèrent, ce fut une des premières fois où ils ne firent pas de cauchemars depuis bien longtemps, peut-être était-ce dû au fait qu'ils se sentaient beaucoup plus matures depuis qu'ils étaient membres de l'Ordre du Phénix, ou alors, c'était seulement que pour eux, l'avenir était comme un ciel d'orage, avec un grand arc-en-ciel au milieu.

Wouha trop la classe la dernière phrase !!!!!!!!!

comme d'hab : génialissimo

juste :

Trop bien !!!! Vite la suite =)

Shinara a écrit:

Wouha trop la classe la dernière phrase !!!!!!!!!

Merci à tous. En fait j'ai écrit ça à 11 heures du soir, je devais être un peu allumée....