Harry Potter Tome 7 Le Forum !
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 Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE]

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Harry il meurt à la fin ou pas?
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Mangemort
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MessageSujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE]   Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] - Page 2 EmptyVen 3 Fév - 1:22

oooo bien joué albus dit moi donc ca te dit de passer le bac francais a ma place ? ^^
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Albusforever
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Albusforever


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MessageSujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE]   Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] - Page 2 EmptyVen 3 Fév - 21:36

Citation :
Peu avant l'aube, n'y tenant plus, Harry prit une plume et commença à écrire une longue lettre à Ginny.

Il trouvait que les choses étaient tellement plus faciles à dire dans une lettre, que elle faisait deux rouleaux de parchemin. Puis Harry sortit à pas de loup de sa chambre, descendit sur la pointe des pieds l'escalier au-dessous duquel il avait dormi pendant si longtemps, traversa le vestibule et sortit dans le jardin. Il s'assit dans un coin, les bras autours de ses genoux, la tête posée dessus, et regarda l'aube se lever lentement. Le soleil commença à promener sa lumière sur sa joue et à le réchauffer, le soleil essayait vainement d'éclairer ses pensées, mais Harry était devenu meilleur Occlumens, et il ne put comprendre ce qui se tramait sous son front pensif.

Il entendit du bruit dans la maison, c'était Pétunia qui se levait, bientôt suivie par Oncle Vernon, il se leva et entra dans la cuisine juste après elle. Harry était en train de déjeuner quand il entra, Dudley, encore bouffi de sommeil, mais qui en pouvait ne serait-ce qu'imaginer rater son émission préférée qui était diffusée tôt le matin. Tout l'été, il se levait, allait dans la cuisine, son triple menton tremblotant tandis que ses yeux porcins étaient rivés sur l'écran.
Après ses deux heures de télévision matinale, Dudley prenait un second petit déjeuner, puis sortait avec son habituelle bande de copains, fumer dans la rue, brutaliser des jeunes enfants, ou vandaliser un jardin public. Évidemment, ses parents partaient du principe que tous les jeunes sont un peu voyous à leur âge, et fermaient les yeux, en disant que leur fils avait bien besoin de se défouler ; et Dudley en profitait bien.

- Salut, dit Harry à l'adresse de son cousin, qui ne répondit pas. Celui-ci s'assit à côté et commença à manger, avec un débit assez impressionnant. Harry réprima un sourire en pensant que Dudley allait bientôt gagner son pari de devenir plus large que haut, malgré le régime imposé, que de toute manière, il ne suivait pas. Harry s'éclaircit la gorge, puis déclara :
- Hum, bon, … Comme vous savez peut-être, c'est depuis aujourd'hui que je suis majeur, et donc la magie mise en place par le Professeur Dumbledore a cessé de marcher depuis ce même moment. Oncle Vernon faillit s'étrangler en entendant le mot "magie" prononcé dans sa cuisine.
- Tu voulais dire quelque chose ? demanda Harry à son oncle. Devant son silence, il poursuivit : comme je disais, la protection a cessé d'exister, et donc il n'y a plus aucune raison que je demeure ici un jour de plus. A moins que vous y teniez absolument, ajouta-t-il avec un sourire.
- Je, non, … enfin, Harry, on ne te chasse pas, mais si tu veux rejoindre tes amis, …, dit Vernon en bredouillant.
- Ils m'ont déjà invité, et viendront me chercher vers onze heure, reprit-il d'un ton joyeux en se levant de table.

Harry monta dans sa chambre et commença à faire sa valise, il vida la lame de parquet branlante sous son lit où il cachait toutes les lettres de ses amis, vida son armoire, enleva les posters de Quidditch qu'il avait accroché aux murs, fit trois fois le tour de sa petite chambre pour être sûr de ne rien oublier, car il n'avait aucune intention de revenir un jour où l'autre.
Sa valise finie, il prit la cage d'Hedwige dans une main, sa malle dans l'autre, et après un ultime regard pour sa petite chambre, ferma la porte. Il mit ses bagages dans l'entrée, et alla attendre les Weasley dans le salon. Il avait un livre de Quidditch dans la main, et l'autre dans sa poche, serrée autour de sa baguette, quand Dudley s'assit à côté de lui, il sentit le canapé s'enfoncer d'au moins vingt centimètres.
- Alors, tu pars ?
- Ouais, tu es content, j'espère, comme ça tu pourras récupérer ta deuxième chambre.
- Mouais, tu lis quoi ? demanda-t-il en faisait de toute évidence un gros effort pour être aimable.
- Un livre de Quidditch, répondit Harry sans lever les yeux de son livre, où un joueur marquait un but spectaculaire.
- Un livre de quoi ?! C'est quoi le kwiditcheue ?
- Le Quidditch, c'et un sport, regarde. Il lui montra son livre, Dudley parut fasciné par les personnages qui volaient sur leur balais, mais surtout, parce qu'ils bougeaient.
- Tu en joues ?
- Ouais, depuis ma première année à l'École.
- Tu es comme ceux qui frappent dans les grosses balles noires ? Demanda son cousin, qui visiblement, se voyait bien frapper lui aussi dans ces petites pestes diaboliques qu'étaient les Cognards.
- Nan, je suis un Attrapeur, je dois trouver cette balle dans le terrain, dit Harry en lui montrant une image du Vif d'or, c'est difficile à voir, et il bouge très vite, mais j'y arrive quand même.
- Pwoa ! fit-il, impressionné. Et tu montes sur des balais et tout ?
- Ouais, il regarda son cousin dans les yeux, pour la première fois de sa vie, Dudley avait l'air plutôt amical envers lui, et il vit bientôt une lueur d'envie s'allumer dans son regard. Tu le veux ? demanda Harry, qui pour son départ, avait décidé d'être aimable
- Je… oui, je veux bien, répondit-il après quelques secondes, surprit par tant de générosité, merci, ajouta-il enfin, devant le regard noir que lui adressait Harry.
Il lui tendit le livre, et aussitôt, Dudley commença à le feuilleter, puis il leva les yeux. Harry s'était levé, il était à présent devant la fenêtre du salon, et regardait l'extérieur, les Weasley n'allaient pas tarder à arriver. Il sourit en pensant à la dernière visite de la famille de son ami, ils avaient pratiquement démoli le salon, et Dudley s'était retrouvé avec une langue de un mètre, mais le futur départ définitif de Harry semblait avoir allégé l'atmosphère. Dudley replongea dans le livre, peu après, il entendit un bruit au-dehors, il y avait Mr Weasley, Lupin et Fred qui franchissaient le portail, puis qui sonnèrent à la porte.


la suite est encore un petit peu focalisée sur Harry et les Wesley qu'il va rejoindre.


Dernière édition par le Dim 24 Juin - 19:57, édité 2 fois
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Albusforever
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MessageSujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE]   Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] - Page 2 EmptyDim 5 Fév - 17:44

Citation :
Aussitôt, comme si il avait été monté sur ressorts, Dudley se leva, et fila dans sa chambre poser le livre, il se doutait bien que son père n'apprécierait pas qu'il touche à quoi que ce soit de magique. Oncle Vernon ouvrit la porte, et Harry entendit la voix de Mr Weasley :
- Bonjour Mr Dursley, je suis Mr Weasley, vous vous souvenez de moi ? Permettez moi de vous présenter Mr Lupin, et mon fils, Fred.
- Bonjour, dit Oncle Vernon, d'un ton qui se voulait aimable, entrez donc.
- Bonjour Mr Weasley, bonjour Professeur, salut Fred, dit Harry qui était dans le vestibule.
- On vient te chercher, dit Lupin, tes affaires sont prêtes ?
- Oui, quand partons nous ? demanda-t-il.
- Quand tu auras dit au revoir à ta famille, je suppose. Tante Pétunia était apparue, ainsi que Dudley.
- Bon, ben,… je ne pense pas revenir un jour, mais je vous enverrais de mes nouvelles, … de temps en temps. Au revoir, ajouta-t-il avec un sourire.
- Au revoir, Harry, répondit Oncle Vernon
- Au revoir, et bonne chance ! dit Tante Pétunia
- Merci, souffla Dudley, avec un petit signe de la main.
Harry prit sa valise, et sortit sans se retourner. En fermant la porte, il eut la sensation qu'une partie de sa vie était terminée, et qu'il ne reverrait plus jamais ni son Oncle, ni sa Tante, ni son cousin. Ils pourraient enfin vivre la vie paisible dont ils rêvaient, et plus rien de bizarre n'interviendrait dans leur vie, Harry ne les gênerait plus. Harry avait tant pensé à ce départ, que il était un peu… déçu, finalement. Pour une fois, ils s'étaient vraiment comportés comme Dumbledore le leur avaient demandé. Finalement, il se dit qu'il leur enverrait des nouvelles, alors qu'au départ, il n'en avait aucune intention.
- Où allons-nous ? demanda Harry à Lupin.
- On t'accompagne au Terrier, répondit-il. Tu n'as pas l'air ravi, quelque chose te tracasse ?
- C'est juste que … ça fait bizarre. Je veux dire, bizarre d'être parti de là-bas. Juste aujourd'hui, ils sont vraiment devenus normaux, comme s'ils avaient attendus que je parte pour me traiter enfin comme quelqu'un de leur famille. De toute façon, ça n'a pas d'importance, je ne reviendrais jamais.
- Tu dis ça, mais je suis sûr que au fond de toi, tu les regrettes un peu, je me trompe ?
- Mmm. Il fit un haussement d'épaules qui n'engageait à rien, ça va Fred ? George n'est pas là ?
- Non, il garde le magasin, les affaires marchent bien, tu sais. En fait, les ventes n'ont pas arrêté de d'augmenter, on pense même à prendre Zonko, comme deuxième magasin à Pré- Au- Lard.
- Super, mais je ne suis pas sûr que Rusard apprécie, déjà avec les potions d'amour à la place de sirop pour la toux, les boîtes à flemme, …
- Tant mieux, dit-il avec enthousiasme, tu sais qu'on a déjà sept employés, et qu'on pense à en engager un huitième. Maman a arrêté de faire la moue, maintenant qu'on gagne notre vie aussi bien qu'elle. Tout ça grâce à toi.
- C'est notre cher et tendre ministre qu'il faut remercier, c'est lui qui m'a donné le prix, je n'ai fait que transmettre ! Il devait vouloir encourager la résistance contre Ombrage !
- T'as raison, s'exclama-t-il en riant de bon cœur.
- Harry, l'interrompit Mr Weasley, on va transplaner maintenant. Ils étaient arrivés dans un petit bosquet à l'abri des regards. Tu as déjà transplané avec le professeur Dumbledore, c'est ça ?
- Oui, c'était lui qui était venu me chercher l'année dernière, confirma Harry, avec une pointe de tristesse dans la voix, au souvenir de ces moments qu'il avait passé avec le directeur.
- Je vais prendre la cage d'Hedwige, et Fred ta malle, Harry lui tendit son bagage, et il transplana immédiatement.
- Tu prends la main de Remus, il va te guider, et après je vous rejoins.
- Tu es prêt, Harry ? demanda Lupin, attention, je compte jusqu'à trois, un … deux, … trois !
La désagréable sensation envahit Harry, comme s'il était obligé de passer à travers un tuyau en caoutchouc, qui lui comprimait la poitrine et l'empêchait de respirer. Il fit bien attention à ne pas lâcher la main de Lupin. Une seconde plus tard, il ouvrit les yeux sur la bâtisse la plus chère à ses yeux après Poudlard, le Terrier. Haut édifice planté dans les collines, Harry s'était toujours demandé comment elle faisait pour tenir debout, et même avec de la magie, ça tenait du miracle.
Visiblement, elle avait été beaucoup agrandie au cours des derniers temps, et Harry pouvait distinguer toute une partie sur la gauche de la maison qu'il ne connaissait pas. La maison était à l'image de ceux qui l'habitaient, hors- norme, et infiniment accueillant. Des poulets courraient en liberté dans la cour couverte de graviers, entassée d'innombrables objets ayant plus ou moins d'utilité dans le monde des sorciers. Ceux-ci reflétaient bien de l'obsession de Mr Weasley, les moldus : entre un vieux poste TSF qui avait sans aucun doute fait la dernière guerre, un grille pain, un amas de câble qui semblait être des lignes téléphoniques, une impressionnante collection de prises électriques, il y avait aussi un alignement de bottes en caoutchouc qui servait au jardinage, et une mangeoire plaine de grain dans laquelle se pressaient des animaux en tout genre.
Mr Weasley arriva quelques secondes après eux.
- Bienvenue à la maison, Harry ! s'exclama-t-il joyeusement en poussant la porte d'entrée, derrière laquelle se tenait Mrs Weasley, qui semblait les attendre avec impatience.
- Harry chéri, tu as fait un bon voyage ? Vous arrivez à temps pour le déjeuner, tu resteras bien un petit peu, Remus ? ajouta-t-elle sans lui donner le loisir de lui répondre.
- Volontiers, Molly, je crois que il y a une bonne partie de l'Ordre, non ?
- Oui, venez, venez, tout le monde vous attend dehors ! dit-elle avec enthousiasme en prenant Harry par le bras, tout le monde vous attend !
Elle les emmena à travers la maison jusque dans le jardin où une grande tablée était réunie, il y avait Ron, Ginny, Bill, Fleur, Gabrielle, deux personnes qui semblaient être les parents de ces dernières, les professeur Mc Gonagall et Chourave, Hagrid, Maugrey Fol-Œil ; tous semblaient les attendre avec impatience. Harry alla s'asseoir entre Ron et Hagrid, prenant bien soin de ne pas croiser le regard de Ginny, Lupin en bout de table, à côté de Tonks, Fred se mit entre Fol-Œil et son père qui s'assit ainsi que Mrs Weasley, au milieu de la table. Fred engagea immédiatement la conversation avec Maugrey, mais sans sin inséparable jumeau, il n'avait plus le même entrain. Soudain, les plats qui étaient posées l'instant d'avant sur la table de la cuisine apparurent en volant, et tout le monde commença à manger dans la joie et le bonne humeur.
Comme d'habitude, tout était délicieux, et Harry avait décrété une bonne fois pour toute que Mrs Weasley était la meilleure cuisinière de tous les temps. Harry se resservit de tout plusieurs fois, et ne participait pas vraiment à la conversation. Il écoutait surtout celle entre Mr Weasley et le professeur Mc Gonagall.
- Vous allez rouvrir l'école, n'est-ce pas professeur ?
- Oui, je pense qu'il y aura suffisamment d'élèves pour former au moins une classe … répondit-elle no sans un certain découragement, de très nombreuses familles m'ont déjà contactée, pour me dire qu'ils n'enverraient pas leurs enfants à Poudlard.
- Je comprends leur réaction, n'importe quel parent penserait que ses enfants soient mieux à leurs côtés que dans une école, la mort du Professeur Dumbledore n'a fait qu'empirer la situation.
- Oui, je sais que c'est une réaction normale, quand la Chambre des Secrets a été ouverte, il y a eu la même. Mais je continue à penser que Poudlard reste un lieu aussi sûr, voir plus, que la plupart des maisons où habitent nos élèves.
- Nos enfants retourneront à l'école, je pense, Minerva, et autours de moi, au ministère, j'incite tout le monde à en faire de même.
- Merci, Arthur, toute aide est précieuse. Je contacterais bientôt toutes les familles des élèves, et j'espère qu'il n'y aura pas de trop grande désertion.
- Vous avez trouvé un professeur remplaçant ? Je veux dire, pour les Défense Contre les Forces du Mal ?
- Ah, ne m'en parle pas. Ce poste est véritablement maudit, cela fait des années qu'aucun d'eux n'a fait plus d'un an. Je cherche toujours.
- Et pour la Métamorphose ?
- Je vais continuer à assurer le poste. Il est suffisamment difficile de trouver un professeur, alors deux , soupira-elle.
- Courage, Minerva, je suis sûr que au début de l'année scolaire, vous aurez trouvé quelqu'un, dit Mr Weasley, rassurant.
Harry se tourna vers Ron.
- Ton, frère, Bill, comment va-t-il ? il n'est pas un loup-garou à part entière, n'est-ce pas ?
- Pense pas,… la dernière pleine lune, il s'était enfermé au cas où, mais il ne c'est rien passé. Faut croire que la seule chose qui ait changé pour lui, c'est qu'il adore les steaks saignants. On ne voit même plus les cicatrices. Tant mieux.
- Le mariage est prévu pour quand ?
- Dans deux semaines, si tout se passe bien. M'man s'entend très bien avec Fleur maintenant.
- Et Hermione ?
- Elle,… partie en Bulgarie, avec ses parents, elle doit rentrer dans dix jours, elle a été invitée au mariage, elle aussi. Si j'en crois sa lettre, elle est censée nouer des contacts avec des jeunes de là-bas.
- Et Ginny,… comment va-t-elle depuis…
- Pas très bien. Tonks lui a promit de l'emmener faire un tour chez des amis à elle super cool pour lui remonter un peu le moral, cet après-midi.
Les desserts apparurent sur la table, et Harry se servit copieusement de glace à la framboise maison, qui interrompit sa conversation avec son ami. Il lança un bref regard à Ginny, qui était assise pas très loin. Effectivement, elle semblait plus pale que jamais, et n'avait vraiment pas l'air bien. Il plongea la main dans sa poche pour sentir sous ses doigts la lettre qu'il lui avait écrite, il la lui donnerait au plus tôt : quand Ginny serait partie avec Tonks, il la poserait dans sa chambre. Le tout était de le faire sans que Ron ne le voie.

Le repas terminé, tout le monde se leva. Le professeur Mc Gonagall s'avança vers eux.
- Je peux vous voir un instant, Harry, Fred, Ronald et Ginny ?
- Bien sûr, répondit Harry, intrigué.
Elle les emmena dans le petit verger ombragé à l'abri des regards, ou ils jouaient au Quidditch habituellement. Mais Harry se doutait que ce n'était pas pour le Quidditch qu'elle les avait emmené ici.
- Hum, bon, après avoir discuté avec vos parents, nous, je veux dire l'ordre du Phénix, avons décidé de vous laisser entrer en son sein, ainsi que votre jumeau, elle fit un petit signe de tête à Fred, et Miss Granger.
- C'est vrai ! ? s'exclama Fred avec un grand sourire.
- Je crois bien que oui. Cependant, je dois bien vous avertir, qu'il ne faut pas prendre cette admission à la légère. Ce sera dangereux, vraiment très dangereux. Vos parents ne veulent pas que vous alliez faire n'importe quoi, n'importe où, sous prétexte que vous faites maintenant partie de l'Ordre.
- On pourra assister aux réunions ?
- Oui, mais vous devrez faire comme tout le monde, pas de traitement de faveur parce que vous êtes plus jeunes. De plus, vous aurez des cours supplémentaire à Poudlard cette année, histoire de bien vous préparer à ce qui vous attend.
Harry et Ron échangèrent un bref regard.
- Vous ferez mieux de profiter du beau temps aujourd'hui, je vous reverrais ce soir.
Elle partit par le petit chemin qui menait à la maison.


Dernière édition par le Mar 23 Jan - 21:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE]   Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] - Page 2 EmptyVen 10 Fév - 22:11

Chapitre 4 : Pouvoirs indomptables.







Citation :
– Je t'expliquerais plus tard, murmura Harry à Ron, Professeur ! Je peux vous parler un instant ! s'exclama-t-il en lui courant derrière.
– Que se passe-t-il, Potter ?
– Il serait préférable qu'on ne nous entende pas, répondit-il, en faisant bien soin de ne pas la regarder.
Surprise, elle le suivit derrière le verger jusqu'à l'orée d'une forêt où il s'arrêta. Aucun de ses compagnons ne semblaient les avoir remarqués.
– Alors ?
– Lisez ça, répondit Harry en lui glissant la lettre de Dumbledore dans la main.
Elle resta un moment stupéfaite, ses sourcils se haussant chaque fois plus à chaque mot qu'elle découvrait. Ses yeux lisaient si vite qu'ils étaient troubles, et il lui était difficile de voir à quel moment ils changeaient de ligne.
Quand elle eut fini, elle plongea son regard dans le sien, sans doute en attendant qu'il parle. Elle lui rendit la lettre.
– Harry ?
Il ne répondit pas. Le professeur Mc Gonagall n'avait jamais eu affaire à une pareille situation, mais elle se doutait bien qu'il ne valait mieux pas entrer dans le vif du sujet immédiatement.
– Hum, tu as reçu ça comment ?
– Cette nuit. Je dormais, et une plume est tombée au beau milieu de ma chambre. Dés que je l'ai prise, elle c'est mise à frétiller comme un poisson hors de l'eau, et elle a écrit ça. C'est son écriture, c'est son style. Je suis sûr que cette lettre vient de lui.
– Étrange, je n'ai jamais entendu parler de quoi que se soit de ce genre. Tu as fait de la magie,… je veux dire, depuis que tu as reçu cette lettre ?
– Non, si on met à part quand Lupin m'a fait transplaner pour arriver ici. Il m'a dis de vous attendre.
– Je crains de ne pas être compétente en la matière, Harry. Les pouvoirs du Professeur Dumbledore sont considérables et…
– Il a dit que vous saurez quoi faire, la coupa-t-il, Professeur, il ajouta pour ne pas paraître trop impoli.
– Je crains bien qu'il n'y ait pas grand-chose à faire, essayez un sort simple, nous verrons bien.
Elle se baissa et pris une brindille par terre.
– Transformez ça en aiguille à coudre, c'est une des premières choses que je vous ais apprise, vous n'avez pas oublié la formule, j'espère ? Elle lui lança un regard perçant, qui le mettait au défi d'avoir oublié le moindre de ses cours.
– Non. Il sortit sa baguette et murmura la formule nécessaire. Il y eut une petite explosion, et sur un rayon de cinq mètres, tout ce qui, avant, ressemblait de près ou de loin à une brindille fut transformé en aiguille à coudre.
– Je vois le problème, dit-elle en constatant les dégâts, elle sortit sa propre baguette, et la forêt reprit tant bien que mal son aspect d'origine.
– C'était peut-être, … un peu trop puissant.
– Un peu, dites-vous ? Il va falloir apprendre à vous contrôler, encore heureux que vous ayez murmuré la formule. Essaye encore une fois, en faisant bien attention à ne métamorphoser uniquement cette brindille.
Harry pensa la formule, en essayant les sorts non- verbaux. Cette fois-ci, au lieu d'avoir une forêt d'aiguilles, il se retrouva avec une machine à coudre très sophistiquée dans les mains.
– Çà, c'est un autre genre de problème, Harry. Si tout ce que vous faites est démesuré dans un sens ou dans l'autre,…
– Que dois-je faire, professeur ?
– Aucune idée, avoua-t-elle, il faut que vous vous contrôliez. Pensez à changer cette brindille uniquement en aiguille à coudre.
Le troisième essai fut le bon.
– Voilà qui est mieux, dit-elle, dorénavant, vous ferez bien attention à ce que vous faites avec votre baguette. Elle l'entraîna sur le chemin du retour. Il vaudrait sans doute mieux que vous vous entraîniez un peu plus avant de retourner à Poudlard.
– Professeur,… je ne suis pas sûr de retourner à l'école.
Elle s'arrêta net.
– Je vous demande pardon ?
– Oui, le professeur Dumbledore m'avait confié une tâche à accomplir avant de mourir, et je ne pense pas pouvoir faire les deux.
– Sans vouloir être indiscrète, en quoi consiste cette tâche ?
– Je vous ai déjà dit que le Professeur Dumbledore m'avait demandé de n'en parler à personnes.
– Mais dans les lignes générales, dit-elle non sans une certaine impatience, c'est quel genre de travail ?
– Je crois que je peux vous dire que c'est un travail de recherche.
– De recherche … d'Horcruxe ?
– Comment savez-vous ! ? balbutia Harry, je, il,…
– Je ne suis pas aveugle, Harry, répondit-elle avec douceur, cette lettre que tu m'as montré,… pas besoin d'être un génie pour savoir que deux et deux font quatre.
– Dans ce cas, vous savez pourquoi il faut que je parte.
– Pour être tout à fait honnête avec toi, j'ignore ce qu'est un Horcruxe. Pas plus que je sais où se trouve cette grotte dans laquelle vous êtes allé avec le Professeur Dumbledore.
– Il vaut mieux que je vous explique, mais avant, vous devez me jurer que personne d'autre ne sera au courant. Moins il y en a, mieux ça vaudra.
– Je le jure, Harry.
Il lui expliqua toute l'histoire de Horcruxes de Voldemort, et de son incursion dans la grotte, d'où Dumbledore était sorti tant affaiblit, mais il en lui parla pas des cours particuliers qu'il avait reçu durant toute l'année passée. Mc Gonagall l'écouta très attentivement.
– Je n'ai jamais vu d'autre personne de votre âge être aussi doué pour s'attirer des ennuis.
– Je sais, professeur, mais en général, j'arrive toujours à m'en sortir. Je suis doué pour prendre la fuite au bon moment, Voldemort l'a apprit à ses dépends. Elle tressaillit légèrement en entendant le nom du Seigneur des ténèbres.
– Une histoire compliquée, Harry. Mais je ne vois pas en quoi il serait nécessaire pour vous d'arrêter votre scolarité. Vous avez la moindre idée du lieu où ils seraient cachés ?
– Non, peut-être il y aurait un indice dans le manoir des Jedusor, mais je n'ai pas d'autres piste.
– Raison de plus, Harry, si vous n'avez pas d'idée, il vaudrait mieux penser d'abord à vous protéger, donc à apprendre d'autres sortilèges dont vous n'avez pas idée. En plus, quitter Poudlard reviendrait à abandonner la carrière d'Auror que vous avez projeté.
– Je ne sais pas où chercher, vous avez sans doute raison. Je vais retourner à Poudlard, mais si je dois partir…
– Il suffira de venir m'en parler, je ne vais pas vous retenir si vous devez aller détruire un autre Horcruxe. À ce propos, qui d'autre est au courant ?
– Ron et Hermione, je pense qu'on peut aussi inclure Fumsek et tous les tableaux du bureau de Dumbledore.
– Vous voudriez dire autours de vous et surtout à vos amis de Poudlard que vous y retournez, histoire de dire que si même l'Élu retourne à l'école, tout le monde peux y aller.
– Vous avez monté un fan-club avec Scrimgeour, professeur ?
– Pourquoi me dites-vous ça.
– Parce qu'il m'a fait la même proposition, juste après l'enterrement de Dumbledore, il voulait que je vienne de temps en temps au Ministère, pour remonter le moral à tous.
– Et, que lui avez-vous répondu ?
– Que tant que Stan Rocade n'était pas relâché, il pouvait toujours rêver, répondit-il avec un certain désinvolte, et m'a ensuite accusé d'être l'homme de Dumbledore jusqu'au bout des ongles
– Il n'avait pas tout à fait tort, dit elle, mi figue, mi raisin.
– Ça ne lui a pas fait plaisir, mais je n'ai pas l'intention de devenir une figure de proue pour son bon plaisir.
Ils se turent un moment, et arrivèrent juste à côté de la maison. On y voyait bien que Hagrid était sur le pas de la porte, et semblait attendre quelqu'un. Elle s'arrêta au milieu du chemin.
– Merci de m'avoir parlé de tout cela, Harry, si je peux faire quelque chose.
– Je ne pense pas, à moins que vous sachiez quelque chose sur Tom Jedusor que le Professeur Dumbledore ne m'a déjà dit.
– Je ne pense pas. Ils arrivèrent au Terrier. A plus tard, Harry. Et elle partit d'un pas léger en direction de Hagrid, avec lequel elle engagea immédiatement la conversation.


Dernière édition par le Sam 30 Juin - 11:42, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE]   Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] - Page 2 EmptyVen 10 Fév - 22:12

Citation :
– Harry ! s'exclama Ron, qu'est-ce que tu m'as raconté tout à l'heure, j'ai rien compris.
– On va dans ta chambre, d'accord ?
– Si tu veux. Ils entrèrent dans la maison, prirent l'escalier branlant, et arrivèrent sous les combles où était située la chambre de Ron.
– Bonjour Coqcigrue, dit Harry en s'asseyant sur le lit. Ron ouvrit la fenêtre, et s'assit sur son bureau.
– Il y a eu beaucoup de changements ici depuis cet été, dit Ron en réponse à la question tacite de Harry, des amis sont venus pour construire une nouvelle aile à la maison, pour l'Ordre.
– Ça fait bizarre d'avoir sept pièces en plus. La maison était déjà grande, mais maintenant, il y a de la place pour la moitié de l'Ordre !
– C'est fait exprès je te signale. Depuis que ta maison n'est plus sûre, tout le quartier général a déménagé ici, t'imagines que il y a de l'occupation, si en plus on va enfin pouvoir assister aux réunions.
– J'imagine que ça va être agité. T'as une vague idée de ce qu'ils sont en train de faire ?
– Non, répondit Ron, pas plus qu'avant. Ils font sans doute pareil qu'avant, je veux dire, suivre les Mangemorts connus, essayer de retrouver leur cachette, recruter de nouveaux membres,… On verra bientôt.
– Et tes frères, Charlie,…
– Charlie est toujours en Roumanie, il s'occupe de ses dragons, mais il cherche aussi des soutiens pour l'Ordre là-bas. Hermione est partie faire pareil en Bulgarie… Voir le vieux Vicky, ajouta-t-il avec une certaine note de dédain dans la voix.
– Tu voulais me dire quoi à propos d'Hermione, dans ta lettre …
– Oh, ça, … aucune importance, ce n'est rien, c'est … répondit Ron précipitamment, en rougissant horriblement.
– Tu es amoureux d'elle ? demanda Harry avec perspicacité.
Ron ne répondit pas immédiatement, comme il n'arrivait pas à dire ce qu'il pensait. Il fixait ses genoux, fuyant le regard implacable de Harry.
– Ouais, bon, mais te moques pas de moi !
– Je ne me moque pas de toi, ça faisait tellement de temps que je le voyais venir ! Tu ne t'es jamais rendu compte à quel point elle te dévorait des yeux en cours, et à quel point elle a été triste et jalouse quand tu es sorti avec Lavande.
– Elle a fait pareil avec moi, je te signale. Elle a invité Mc Laggen à la fête de Slughorn !
– Vous n'arrêtiez pas de vous chamailler, tu crois que j'avais pas compris … Harry se tut, Ron resta un moment silencieux, et ce fut Harry qui rompit à nouveau le silence. Tu vois, je ne pense pas qu'elle soit allée là-bas uniquement pour te faire râler. Elle fait son premier travail pour l'Ordre, et si elle revoit Krum, ça ne sera pas forcément pour …
– Vas-y, dis le qu'elle ne voudra jamais.
– C'est sûr que si tu ne le lui demande pas … Harry se leva et s'approcha du bureau, sur lequel il y avait posé dans un petit cadre doré, la famille Weasley au grand complet. Il l'observa un moment.
– Et Percy ?
– Lui ? Bah, il n'est pas revenu ici depuis Noël, mais il envoie des lettres de temps en temps. Je crois qu'il a fait des excuses à Papa.
– Il m'a envoyé une lettre, hier soir.
– Non ! Jure ! s'écria Ron.
– Si si, regardes. Il fouilla un instant dans sa malle et en sortit la lettre de Percy qu'il lut à haute voix.
– Incroyable, il aurait un cerveau ? Je pensais que non vu ce qu'il a fait ! Tu lui as dit oui ?
– Ouais, je verrai bien ce qu'il me veut là-bas, oublions et pardonnons, dit-il en une très bonne imitation du Moine Gras, le fantôme de Poufsouffle. Ils éclatèrent de rire.
– Fred est reparti au magasin, je suppose ?
– Oui, ils sont très occupés là-bas. En septembre, ils vont peut-être s'installer aussi chez Zonko, tellement ça marche bien. Faudra qu'on aille au Chemin de Traverse un de ces jours.
– Ouais, et si on croise Malefoy …
Ron sourit au souvenir de leur expédition l'an passé sous la cape d'invisibilité, sur les traces de Malefoy. Ils se turent un instant.
– Harry ? Err… Tu voulais dire quoi à Mc Go' tout à l'heure ?
– Regardes ça, tu va comprendre… Il fourra sa main dans sa poche et en sortit la lettre de Dumbledore et lui tendit. Ron tressaillit en reconnaissant l'écriture.
Mais qu'est-ce…
– Lit ! lui enjoignit-il avec impatience. Ron lut la lettre, l'expression de son visage ne reflétait que la plus franche incrédulité.
– Harry ! Dis moi que c'est une blague, s'il te plait, dis moi que c'est une blague, dit Ron s'un ton suppliant, comme s'il ne voulait pas admettre la véracité de ce qu'il avait devant les yeux.
– J'ai bien peur que non, lui répondit-il gravement, comment veux-tu que j'invente un truc pareil ?
– Alors là ! Tu m'en a déjà fait de pas mal, mais là c'est la meilleure, s'exclama-t-il, l'air toujours incrédule, d'abord, la Pierre Philosophale, ensuite le Basilic, un assassin fou qui se révèle être ton parrain, Tu- Sais- Qui qui débarque, le Ministère, les Horcruxes, la bataille il y a deux semaines, et maintenant ça, tu joues avec mes nerfs, mon vieux !
– Si tu crois vraiment que ça m'amuse…
– Non, bien sûr, mais bon, … faut avouer que t'as un sacré don pour t'attirer dans des situations plus incroyables et dangereuses les unes que les autres… Ron parut se calmer un peu, t'as eu ça comment ?
– C'te nuit, juste après midi, je retrouve une plume de Fumsek au beau milieu de ma chambre, j'ai rien demandé, moi ! s'écria Harry pour prendre sa défense.
– Je sais, je sais, dit Ron, conciliant, mais faut bien dire que t'en a une sacré couche, quand même. Elle a dit quoi, Mc Go' ?
– Qu'elle n'avait jamais vu de cas pareil, un peu comme toi. Ron sourit. Elle m'a fait transformer une brindille en aiguille à coudre pour voir l'effet que ça donnait, et je te dis pas le résultat, …
– Allez !
– Rigoles pas, toute la forêt sur cinq mètres à la ronde transformés en aiguille à coudre, les lapins ont du se piquer le *** ! T'aurais vu la tête qu'elle m'a tiré…
Ils rirent de bon cœur. En effet, le professeur Mc Gonagall n'était vraiment pas du genre extravagant.
– Toi, tu es définitivement un cas ! réussit-il à articuler malgré son fou rire.
– Et la deuxième fois, dit Harry en essayant tant bien que mal de se calmer, je me suis retrouvé avec une de ces machines à coudre… la dernière était la bonne, j'ai eu mon aiguille ! Ron eut du mal à se calmer, la scène était cocasse en elle-même, mais de savoir que leur professeur si stricte avait vu ça ne faisait que redoubler les rires des deux garçons.
– Fais attention avec les sortilèges de chatouilles, on risque de mourir de rire ! dit Ron qui l'était lui-même.
– C'est pas marrant, imagines qu'avec un sortilège de sécheresse je peux vider trois fois le Lac du château.
Ron cessa de rire immédiatement.
– Va falloir que tu apprennes à te maîtriser, sinon tu vas devenir aussi dangereux que Percy le prétendait en cinquième année.
– C'est pour ça que j'ai accepté de revenir à Poudlard cette année. Elle a promis de me donner des cours, à moi et à toi et Hermione avant la rentrée, et même pendant l'année. Elle sait pour les Horcruxes, ajouta Harry devant l'œil interrogateur de son ami.
– C'est plus sage, en effet, dit Ron gravement, on va venir avec toi, quoi qu'il arrive, on va pas te laisser tomber comme ça !
– Depuis quand on est sages ? plaisanta Harry, pour tenter de masquer à quel point la déclaration de son ami le touchait au fond du cœur.
Une voix retentit dans l'escalier, c'était celle de Mrs Weasley
– Ron, tu veux bien descendre s'il te plait ?
–J'arrive ! cria-t-il, puis il s'adressa à Harry : tu m'attends là ? J'en ai pas pour longtemps.
Dès qu'il eut fermé la porte, Harry se précipita dans sa valise, y fouilla un instant, et en extirpa la lettre qu'il avait écrite pour Ginny. Il sortit et alla dans la chambre de cette dernière, et la posa sur son bureau, de façon à ce qu'elle la trouve à coup sûr quand elle entrerait dans sa chambre. Puis il retourna dans la chambre de son ami, et prit le livre qui était posé sur le bureau. C'était un livre des Chanons du Chudley que Harry avait offert à Ron à un Noël passé. Celui-ci ne tarda pas à remonter dans la chambre.
– Tu viens, on va faire une petite partie de Quidditch ?
– Super ! Je prend mon balais et j'arrive ! s'exclama Harry qui n'avait pas joué à son sport préféré depuis des semaines. Il attrapa son balai et se précipita à la suite de son ami, qui était aussi enthousiaste que lui.


Dernière édition par le Mar 23 Jan - 21:58, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE]   Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] - Page 2 EmptyVen 10 Fév - 22:40

je viens de tout lire, et c'est vraiment un régal..
J'adore l'idée de la lettre de Dumbledore pour Harry..

Et j'ai hate de la suite sur Rogue!!! et Ron et Hermione..(par contre moi je ne pensais pas que Ron en parlerait à harry) Vive la suite!
merci!
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Albusforever
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MessageSujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE]   Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] - Page 2 EmptyDim 12 Fév - 10:47

Chouette, un lecteur Exclamation en fait la suite est rédigée sur papier en 5 pages écrit minuscule (discretion oblige quand on fait ça pendant les cours..) mais faut encore que je tape tout sur mon ordi. Mais là je part en vacances, alors va falloir attendre un peu. @+
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MessageSujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE]   Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] - Page 2 EmptyDim 12 Fév - 15:32

ok!!! cool, bonnes vacances alors!
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MessageSujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE]   Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] - Page 2 EmptyDim 19 Fév - 14:41

c'est super vivement la suite!! mais je ne pense pas que harry en parlerait a macgo et ne retournera pas a poudlard
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Shinara
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MessageSujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE]   Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] - Page 2 EmptyLun 20 Fév - 21:35

la suite !!!!!!!!!!!!!!! vite la je tiens plus

franchement c'est génial, j'adore, je suis tombée dedans, c'est de la folie, autant que le livre

les idées sont supers bonnes, et bien exploitées, de manière claires et précises
pas de superflux, juste de l'utile
l'idée de passé d'un personnage à un autre est pas mal; mais doucement parce que des fois mon petit cerveau ne suit plus lol

allez continue courage je suis a 300% avec toi
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Albusforever
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MessageSujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE]   Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] - Page 2 EmptyVen 24 Fév - 21:53

Citation :
Après le Quidditch, Harry et Ron ainsi que tous ceux qui avait joué avec eux retournèrent au Terrier, car la lumière était trop faible pour voir les balles, et Ron avait évité de justesse un Cognard qu'ils avaient sorti pour l'occasion. Et là, Harry eut la meilleure surprise qu'il n'avait jamais eu de toute sa vie. Tous l'attendaient avec impatience, et dans sa joie d'avoir retrouvé ses amis, Harry avait une fois de plus complètement oublié que c'était son anniversaire. Les Dursley avaient pris l'habitude de faire comme si de rien n'était, et Harry, lui aussi, avait fini par s'en ficher pas mal. Mais cette fois-ci, il sut très bien que jamais il n'oublierait ce jour de son 17ème anniversaire, et que bien des années après, bien après que sa quête ait été achevée, il garda toujours dans son cœur, le souvenir du jour où il était devenu majeur.
Dés qu'il arriva dans la maison, tout le monde cria "JOYEUX ANNIVERSAIRE" et une pluie de confettis colorés lui tomba sur la tête. Ils avaient installé une grande banderole au dessus d'un buffet bien chargé en nourriture de toute sorte. Bien qu'ayant déjà bien mangé à midi, il semblerait que toutes les convives aient encore envie de manger la délicieuse cuisine de Mrs Weasley. Et à côté, il y avait une petite table chargée de cadeaux et de paquets colorés. Il parut évident à Harry à cet instant que le match de Quidditch n'était qu'une ruse pour l'attirer hors de la maison, pour leur laisser le temps de tout préparer. Mis à part les jours de l'anniversaire de son cousin Dudley, et au pied su sapin de Noël de la salle commune de Gryffondor, jamais il n'avait reçu autant de cadeaux, jamais il n'avait vu autant de cadeaux.
– Mais, je … merci, merci à tous, il ne fallait pas, je… balbutia Harry maladroitement. Il était très gêné, que tout le monde le regarde ainsi, qui n'attendait uniquement de le voir ouvrir ses cadeaux comme un enfant gâté. Dudley y aurait été tout à son aise, mais Harry se sentit rougir comme une tomate.
– Tu veux un coup de main ? lui demanda Ron en lui donnant une bourrade amicale, et en faisant un signe de tête à ses deux frères jumeaux qui étaient juste derrière la table, affichant eux aussi un grand sourire.
– Ouais, je veux bien, merci les gars. Il attrapa le premier paquet qui était posé sur la table et déchira le papier argenté qui l'emballait, et qui, de toute évidence, venait droit du magasin Farces pour Sorciers Facétieux, car il lui explosa immédiatement à la figure à la manière de dix gros pétards qui fit trembler toutes les vitres, et une pluie d'étincelles lui tomba sur la tête. Les cheveux de Harry, qui d'ordinaire étaient très mal coiffés, se dressèrent sur sa tête, et toute l'assemblée éclata de rire.
– Désolé Harry, s'écria Fred pris d'un fou rire, on a oublié de te dire que les paquets étaient faits pour mettre un peu d'ambiance.
– On les avait testé sur Ombrage, tu comprends, c'est un dérivé de Feuxdefous Fuseboum. Il riait tellement qu'il devait se tenir à la table pour ne pas tomber par terre. Harry sourit à son tour, en se disant que il ne pouvait pas être plus ridicule maintenant, et qu'il valait mieux ouvrir complètement son cadeau.
– Qu'est-ce que c'est ? demanda Harry aux jumeaux, qui avaient l'air de s'être un peu calmés de leur fou rire.
– Ça Harry c'est un Tee-shirt bouclier, tu te rappelles les chapeaux qu'on avait inventé ? On en a fait toute la série…
– Pour les andouilles du ministère qui ne savent pas faire un petit protego de rien du tout…
– Évidemment, ils n'ont pas eu tous la chance de t'avoir prof, ça se comprend aussi.
– Comme on a prévu que tu allais t'en prendre plein la poire cette année, et que t'aurais peut-être d'autres sortilèges à lancer en même temps…
– On s'est dit que t'aurais besoin d'un peu de protection supplémentaire…
– C'est pour ça qu'on a un peu amélioré le sortilège, il ne va pas claquer au bout de deux mois, garanti sur facture, et on a prévu qu'il résiste à un peu plus que expeliarmus
– C'est sûr que si tu te prends un Doloris dans la poire, on ne garantie rien…
– Tu nous sers de cobaye en fait, on va bien voir ce que ça donne.
– Et si tu meurs, on devra refaire nos sortilèges, alors bon, tu te débrouilles pour survivre.
– On l'a appelé "côte de mailles", t'inquiètes pas, il est auto- lavant, même si tu pues, on ne le sentira pas…
– Merci, à tous les deux, je crois que ça va m'être bien utile cette année en fait. Harry était toujours ébahi de voir les jumeaux se lancer dans leurs explications à deux dont-ils avaient le secret. Il n'avait jamais comprit comment ils faisaient pour à chaque fois compléter la phrase de l'autre en parfaite synchronisation, cela devait être dû à leur gémellité, mais c'était toujours impressionnant de les voir à l'œuvre.
Dans le paquet suivant, il y avait un pull, tricoté par Mrs Weasley, qu'elle offrait habituellement à Noël. Il était noir, avec un H en jaune vif bordé de rouge, au milieu de la poitrine. Harry le mit aussitôt, sur le tee-shirt des jumeaux.
Ron lui avait offert un livre sur le Quidditch, et les figures les plus osées de l'attrapeur, et il y vit en le feuilletant rapidement la feinte de Wronski en bonne place. Mr Weasley et Lupin lui avaient offert chacun un livre sur la Défense Contre les Forces du Mal et des sortilèges très avancés qu'il devrait sans aucun doute apprendre au plus vite.
Maugrey Fol-Œil, un livre sur l'attaque pure et simple. Il lui fit simplement remarquer qu'il en aurait sans doute plus besoin que lui, et que de toute manière il le savait par cœur, car c'était le livre qu'il avait écrit au fur et à mesure de sa longue carrière d'Auror, et où il avait rapporté tous les sortilèges dont il avait eu besoin, plus d'autres qui lui avaient été enseignés pas Dumbledore, mais dont il n'avait jamais eu la puissance magique nécessaire pour les lancer. Harry fut très sensible à ce cadeau dans lequel il savait bien qu'il allait trouver de nombreuses choses qui, plus tard, pourraient lui sauver la vie. Tous devaient se douter qu'après la mort de Dumbledore, la vie de Harry serait beaucoup plus dangereuse qu'avant, et qu'ils tenaient qu'il soit bien protégé.
Bill lui offrit une amulette qui lui avait été donné par un vieil homme qu'il avait rencontré en Égypte. Bill l'avait sorti d'une mauvaise passe, alors qu'il était la proie d'une horde de petits scorpions des sables particulièrement agressifs et peu sociables, qui de plus, lançaient des petits gerbes de feu à plus de 50 cm d'eux. Après qu'il l'eut sauvé de ces petites pestes diaboliques, le vieillard lui avait donné cette amulette, qui avait la particularité de protéger son porteur contre le feu. Bill savait bien que c'était uniquement grâce à cette amulette qu'il avait survécu aux scorpions, mais il avait tellement insisté que Bill avait été forcé d'accepter
– Ça te sera plus utile qu'à moi, dit Bill en concluant son histoire, dommage que ça ne marche pas aussi contre les loups garous déchaînés ! Harry pouffa, ainsi que tous les autre qui étaient assis autours de la table ; Bill sourit, les cicatrices laissées par l'attaque de Fenrir Greyback étaient encore visibles, mais son visage s'était beaucoup amélioré depuis cette terrible nuit de Juin, où il ressemblait plus à un steak qu'à autre chose. Bill revenait de loin, et Harry était vraiment très content pour lui, qu'il puisse retrouver une vie a peu près normale après ce qu'il avait vécu, d'autant plus que son mariage était prévu pour bientôt.
Hagrid lui avait apporté un arc, qui, de toute évidence, était impatient de se battre, car il n'arrêtait pas de se bander et de se détendre, comme si des mains invisibles l'animaient. Hagrid lui expliqua que c'était Firenze, le professeur centaure de divination de Poudlard, qui lui avait apprit à les faire, mais Hagrid semblait ne pas avoir remarqué que l'arc semblait autant disposé à transpercer celui qui le tenait que sa cible, ce qui ne l'empêcha pas de le remercier chaleureusement. Connaissant Hagrid, ça aurait pu être bien pire, genre un œuf de Scroutt à Pétard, ou de dragon… Hagrid n'avait pas le même notion du danger que les autres personnes, et appelait "bestioles intéressantes" ce que tout autre aurait qualifié de "monstres effrayants" ce qui ne l'empêchait pas d'être d'une gentillesse sans égale envers Harry et ses amis.
Ron lui tendit un paquet de forme rectangulaire, emballé dans du papier argenté.
– C'est Hermione qui t'envoie ça, dit-il en soupesant le paquet, la connaissant, c'est un livre bourré de sortilèges indéchiffrables !
– Si petit ? demanda Harry avec incrédulité – le paquet ne faisait pas plus de quinze centimètres de long, sur dix de large – non, il devrait être énorme, comme ceux qu'elle prend à la bibliothèque pour se distraire , même avec trois hiboux ils auraient eu du mal à le porter, ça doit être autre chose. Il enleva le papier, et ouvrit la boîte qui donnait sa forme au paquet. L'objet à l'intérieur était emballé dans du papier de soie, et était très léger. C'était une lanterne, sculptée délicatement dans le métal fin, avec des arabesques de chaque côté qui formait une poignée ornée d'oiseaux sur les bords. Des vitres en forme de pentagone protégeaient une petite flamme vacillante à l'intérieur. Il ne semblait pas y avoir ni de mèche, ni de combustible quelconque, la flamme était là, et elle répandait une lumière douce et chaleureuse, orangée, comme celle des lampadaires qui éclairaient la nuit, obstinément. Au fond le la boîte qui protégeait la lanterne, il y avait une lettre, de l'écriture soignée d'Hermione, qu'il aurait pu reconnaître entre mille.

Joyeux anniversaire Harry !
Ceci est une lanterne Elpyre. C'est un homme que j'ai rencontré en chemin pour la Bulgarie qui m'a apprit à les faire, tu verras, ce n'est pas compliqué. Son fonctionnement est simple, la flamme à l'intérieur ne peut pas s'éteindre, tant que les vitres restent intactes. Ne t'inquiètes pas, je leur ai lancé un sortilège qui rend le verre incassable, aucun risque ! J'y ai rajouté une petite molette en bas, qui règle l'intensité de la flamme. Il m'a dit qu'il n'avait jamais réussi à faire ça, j'espère que ça va marcher quand même, après le transport. C'est une petite flamme, mais très tenace, il m'a dit qu'on peut aussi voir la chose au second degré, et il est pari, comprends en ce que tu veux …

À bientôt j'espère
Hermione.



Dernière édition par le Dim 24 Juin - 19:58, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE]   Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] - Page 2 EmptyVen 24 Fév - 22:01

Citation :
– Je n'ai jamais eu autant de cadeaux ! Avec les Dursley, je pouvais compter comme année faste les jours où j'avais un mouchoir en papier !
– Eh, Harry, c'est pas tous les jours qu'on a 17 ans ! T'es majeur maintenant, tu va pouvoir faire toutes les bêtises que tu veux sans avoir le Ministère sur le dos ! s'exclama Fred
– Et comme tu vas apparemment t'en prendre plein la poire
– Juste quelques tours de magie de la part de nos amis les mangemorts.
– On s'est tous dit que t'aurais bien besoin d'être protégé
– C'est pas qu'on veuille absolument te garder en vie.
– Mais comme tu nous sers de cobaye, on aimerait pas avoir à en changer tous les dix jours.
– Faut qu'on retourne au magasin pour faire nos comptes
– A bientôt Harry !s'écrièrent les jumeaux en lui faisant un clin d'œil et ils transplanèrent avec un lourd craquement.
– C'est deux là alors, dit Mr Weasley, on ne les changera jamais.
– Heureusement qu'ils sont là, sans eux, on rirait beaucoup moins, répondit Harry avec enthousiasme.
– C'est vrai que le monde serait beaucoup plus triste dans eux, ce sont de véritables machines à faire rire ! En matière de bêtises, ils ont toujours eu toute l'imagination qu'il faut …
– C'est quoi leur dernière ?
– La machine à constiper marche bien, quoique, les télescopes boxeurs qu'a testé Hermione se vendent bien aussi. Et rien ne détrônera les boîtes à flemme auprès des élèves de Poudlard. Minerva m'a dit que tu comptais y retourner l'année prochaine, n'est-ce pas ?
– Oui, je pense. J'ai encore beaucoup à apprendre, et avec tous les livres que vous m'avez offerts, il y en a encore plus… Et tant mieux si ça incite d'autres élèves à revenir à l'école. Ça a toujours été ma maison là-bas, et je serais triste de la quitter à la fin de l'année… si je parviens jusque là !
– Tu pourras venir ici, bien entendu, depuis qu'on a doublé la superficie du Terrier, tu peux avoir trois chambres rien que pour toi !
– Une suffira… Joli coup de force, j'ai été surpris en la voyant. Les Moldus n'ont jamais rien remarqué de bizarre ?
– Les Moldus ? Non, on y a mit une protection anti-moldu, du même style que celle de Poudlard, si un moldu la regarde, il ne verra qu'une petite bergerie en ruine.
– Vous avez fait comment pour pouvoir la faire tenir debout ?
– Oh, trois fois rien, un peu de magie, quelques sortilèges de Lévitation Permanente, et c'est réglé. On a du s'y mettre à dix pour le plancher, et après ça a été beaucoup plus facile, suffit de monter les murs, et voilà la maison !
– Mrs Weasley a du être ravie, dit Harry, un brin ironique.
– Pas vraiment, mais elle dit que c'est pas grave, du moment que l'Ordre a un QG sûr, on ne se préoccupe pas du désordre qu'il y a. Et la maison est nettement plus vivante maintenant, les gens viennent, repartent discutent un peu, assistent aux réunions, ici, c'et jamais vide !
Mr Weasley se tourna pour parler avec Lupin qui approchait. Tout le monde discutait joyeusement autours du buffet, maintenant que l'attention s'était détournée de Harry. Il se déplaça dans la salle à manger qui paraissait elle aussi avoir subit un sortilège d'élongation pour faire rentrer tout ce monde à l'intérieur, et il remercia chaleureusement toutes les personnes qui avaient pensé à son anniversaire. Le professeur Mc Gonagall le retint un instant.
– Harry, est-ce que je peux vous voir un instant ?sans attendre sa réponse, elle l'entraîna dans un coin de la salle à manger où il y avait personne. J'ai quelque chose pour vous … Elle prit sa main et y glissa un petit objet enveloppé dans du velours noir.
– Qu'est-ce que ?
– Pas maintenant ! le coupa-t-elle brusquement ; elle jeta un coup d'œil furtif derrière son épaule, il ne faut surtout pas qu'on nous voie avec ça !
– Professeur ? Mais …
– J'y ai mis une lettre, pour tout expliquer, ouvrez-le quand vous serez seul, murmura-t-elle précipitamment en voyant que Hagrid cherchait quelque chose du regard. Elle s'éclipsa discrètement. Harry glissa le paquet dans sa poche, intrigué par l'étrange comportement du professeur de Métamorphose, peu encline habituellement aux confidences.
Vers onze heures, tout le monde monta se coucher.
– Viens, lui dit Ron, on va mettre un lit dans une des nouvelles chambres. Ils montèrent l'escalier ; en haut, ils croisèrent Ginny, qui, de toute évidence, était de bien meilleure humeur qu'à midi. Elle avait un sourire espiègle aux lèvres, et dodelinait de la tête, comme si elle entendait encore de la musique, mais dés qu'elle vit Harry, elle se précipita dans sa chambre en claquant violemment la porte derrière elle.
– Elle n'a pas l'air ravie de te revoir, Harry, tu as pensé à ce que …
– Mmmm, …le coupa Harry. Ses relations avec sa sœur ne le regardaient pas. En même temps, Ron qui avait parlé de ses sentiments envers Hermione, et les amis doivent tout se dire … je lui ait écrit une lettre, ajouta Harry à haute voix.
Ron n'insista pas. Il le conduit dans une nouvelle aile de la maison, et ouvrit la porte juste en face de l'escalier. C'était une petite pièce, avec juste une table et deux chaises, et un bouquet de fleur posé à la fenêtre.
– Maman s'en servait pour mettre son linge, expliqua Ron en sortant sa baguette magique. Il en tapota légèrement la table, qui, aussitôt, se transforma en lit avec draps blancs et couvertures moelleuses.
– Pwoaoh ! Du deviens un dieu en métamorphoses dés que Mc Go' est dans les parages ?
– Tu parles, en fait, la table à tellement l'habitude d'être métamorphosé en lit qu'il n'y a même plus besoin de formule. Tonks prétend qu'une fois qu'elle était couchée dedans, elle s'était retrouvée allongée sur la table, mais elle n'a jamais fait ça à personne d'autre, on pense qu'elle doit blaguer. En tout cas, juste un petit coup de baguette et tu changes la table en lit et vice versa.
Ses affaires étaient déjà là, Ron sortit de la chambre en lui souhaitant bonne nuit. Harry ferma les volets, et respira un instant l'air de la nuit, qui n'était plus très froid, comme en plein été, mais il avait tellement l'habitude du brouillard en été que ça le frappa. Peut-être que les détraqueurs s'en étaient allés, pour un instant. Harry se mis en pyjama, et il sentit dans sa poche le petit paquet que lui avait confié le professeur Mc Gonagall quelques minutes plus tôt. Il déplia le velours noir qui enveloppait grossièrement ce qui ressemblait à une petite boussole. Elle avait deux grandes aiguilles de bronze, absolument identiques, mais aucun chiffre ni direction. Les deux aiguilles tournoyaient avec une logique qui échappait à Harry, et qui ne semblait pas être compréhensible par tout autre cerveau humain, on aurait dit qu'elle allait au hasard. Il avait en dessous un papier plié en quatre ; Harry ouvrit la lettre.
Harry,
Ceci est un aléthioscope, selon Dumbledore, si on lui pose une question d'une certaine manière, l'une des aiguilles montrera le mensonge, et l'autre la vérité, et désignant des symboles qui apparaîtront alors. Ne me demandes pas comment ça fonctionne, je n'en sais rien. Le professeur Dumbledore m'a dit que je devrais te le confier à sa mort, et que ça devrait t'aider dans la tâche qu'il t'a confiée.
Tu dois faire bien attention, cet objet montre le mensonge et la vérité, sans montrer le moyen de les séparer, et tu dois bien comprendre que l'interprétation de la réponse à ta question relève plus du hasard qu'autre choses, et si jamais tu te trompes, les conséquences pourraient en être terrible. J'espère que tu comprends l'ampleur du problème lié à l'utilisation de cet objet.
En tous les cas, tu devras en prendre bien soin, car je crois bien qu'actuellement, il n'en existe que trois dans le monde, et c'est un objet extrêmement précieux, donc convoité.
A bientôt et Bonne chance.
Sincèrement
Minerva Mc Gonagall


Harry examina la boussole d'un peu plus près. Effectivement, il était impossible de distinguer les deux aiguilles et il se demanda bien pourquoi Dumbledore lui avait confié un objet pareil. Il remballa la lettre et l'aléthioscope avec précautions tout au fond de sa valise.
Il s'assit sur son lit, repensant à toute la journée passée, à tous ceux qui avaient pensé à lui. Pour la première fois de sa vie, il fut content que ce jour-là fut celui de son anniversaire. Effectivement, tous étaient inquiets pour lui, et tous semblaient penser qu'il avait sa chance, et voulaient tous l'aider pour qu'il survive.
Il repensa à la tête de son professeur de métamorphoses lorsqu'il lui avait montré la lettre de Dumbledore et lorsqu'il avait tout transformé en aiguille à coudre… Avec ces pouvoirs, et surtout leur maîtrise, survivre était devenu possible. Harry était réaliste, même avec de la chance, dans l'état où il était le jour passé, il lui aurait été impossible de vaincre Voldemort, même dépouillé de ses horcruxes. Pour la première fois depuis ce soir fatidique où il avait entendu la prophétie, il entrevit une lueur d'espoir dans son avenir.


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kingkungfu
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MessageSujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE]   Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] - Page 2 EmptyVen 24 Fév - 22:03

super! comme d'habitude!
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dega
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MessageSujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE]   Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] - Page 2 EmptySam 25 Fév - 13:52

La suite la suite ...
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Shinara
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MessageSujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE]   Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] - Page 2 EmptySam 25 Fév - 15:32

frappe des mains tape des pieds .........

suiteuhhhhhh please ma'mzelle
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Albusforever
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MessageSujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE]   Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] - Page 2 EmptySam 25 Fév - 17:47

Chapitre 5 : La Magie du Feu






Citation :
Au petit matin, Hermione se réveilla avec l'étrange sentiment que tout restait à faire. Elle déjeuna à l'hôtel puis souhaita une bonne journée à ses parents qui partaient au Troisième Congrès International des Dentistes qui se tenait alors et auquel ils avaient été invités. Hermione avait rendez-vous avec un de ses amis qu'elle avait rencontré à Poudlard lors de sa quatrième année, Viktor Krum, et qui était aussi un formidable joueur de Quidditch, héros de la dernière Coupe du Monde, alors qu'il avait attrapé le Vif d'Or en provoquant par deux fois la chute de l'attrapeur adverse. Krum était aussi le champion de son école Durmstrang lors du Tournoi des Trois Sorciers, et il avait été malencontreusement ensorcelé par le faux Maugrey, et avait tenté de lancer le sortilège Doloris sur Cedric Diggory, mais ça, peu de personnes le savaient, car Cédric était mort quelques minutes après, et que le seul témoin, Harry Potter, ne l'avait dit qu'à ses amis.
Viktor était aussi très amoureux d'Hermione, et cela avait provoqué un beau scandale lors du Bal de Noël où il l'avait invitée. Mais depuis, l'eau avait coulé sous les fleuves, et Hermione ne savait plus vraiment si elle aimait plus Krum, ou son meilleur ami Ronald Weasley, avec qui elle n'arrêtait pas de se chamailler. Elle se demandait aussi quand il allait enfin comprendre ce qu'elle éprouvait pour lui, mais avec sa capacité émotionnelle de cuillère à café, ça risquait de prendre un peu de temps.
Son rendez-vous étant fixé à dix heures, dans un café sorcier du coin, Hermione flâna dans les rues, s'attardant au hasard sur quelques boutiques, sans être vraiment intéressée par aucun des objets vendus comme souvenirs aux touristes qui visitaient la ville. Puis, vers neuf heures et demi, elle se dirigea vers ce qui semblait être l'équivalent du Chemin de Traverse bulgare, où tout était consacré à la sorcellerie. Repérant une librairie, elle entra, pensant peut-être trouver là un ouvrage qui pourrait l'intéresser, car la grande passion d'Hermione était les livres.
Étant douée pour les langues, elle avait appris pendant son premier mois de vacances les rudiments du Bulgare, et se débrouillait de mieux en mieux, suffisamment pour comprendre l'essentiel des livre exposés. L'un d'eux attira particulièrement son attention, il était consacré à la Magie du Feu, un type de magie très évolué, dont seulement quelques rares sorcier pouvaient lancer les sortilèges les plus simples, tant la puissance magique nécessaire était grande. Elle feuilleta le livre, et quelle ne fut pas sa surprise en constatant que la couverture seule était écrite en Bulgare, mais que tout l'intérieur était écrit en Runes anciennes.
Hermione avait déjà une bonne connaissance de cette langue car elle l'étudiait au Collège Poudlard depuis sa troisième année, et avait obtenu un O au BUSE d'études des runes, et elle pu comprendre, non sans certaines difficultés, le début du livre, et elle, fut d'autant plus surprise en voyant que le sortilège de la Lanterne Elpyre était le premier d'entre eux. Soudain, elle sentit sur son épaule le regard de quelqu'un qui avait l'air de s'intéresser de très près à ce qu'elle faisait.
– Vous comprenez ce qui est écrit, mademoiselle ? demanda la vieux libraire qui s'était approché d'elle en silence ; Hermione était la seule cliente du magasin.
– Oui, je connais un peu la langue des Runes, mais je dois avouer que c'est beaucoup plus compliqué que ce qu'on apprend à l'école, je ne connais que trois symboles sur quatre, mais j'arrive a peu près à comprendre.
– C'est rare, pour une fille aussi jeune, de savoir déchiffrer la noble langue des Runes. Vous pouvez me traduire cette phrase ? demanda le libraire en désignant une phrase passablement compliquée. Hermione s'exécuta, en traduisant d'abord dans sa propre langue, puis en Bulgare.
– Je ne vous cache pas que je suis impressionné, Miss…
– Granger. Cela fait déjà trois ans que j'étudie la langue, et mon professeur, Mr … dit que bientôt je pourrais passer aux Runes Anciennes, dit Hermione en rosissant légèrement. Le libraire prit doucement le livre de ses mains, et en examina attentivement la première page, puis la bordure, feuilleta le livre avec un air nostalgique.
– Depuis que je tiens cette boutique, personne ne s'est jamais intéressé à ce livre, et pourtant, Dieu sait quels trésors il renferme.
– La Lanterne Elpyre par exemple, c'est horriblement compliqué, mais j'ai réussi à en faire une, il y a dix jours, c'est un vieil homme qui…
– Vous avez fait une Lanterne Elpyre ? la coupa-t-il brusquement.
– Oui, je n'ai jamais vu de sortilège aussi complexe, il m'a fallu au moins dix minutes pour pouvoir dire la formule convenablement, tellement c'est compliqué.
Il la regarda un moment, droit dans les yeux, comme pour lire au fond se sa pensée si elle mentait où pas. Hermione pouvait distinguer chaque ride marquée de son visage, chaque pli autours de ses yeux tant habitués aux livres.
– Tenez, dit-il en lui posant le livre dans les mains, vous en avez plus utilité que moi, et en plus, personne ne l'achètera jamais, je vous le donne.
– Mais, je ne peux pas accepter, je…
– Pourquoi ? Ce livre, cela fait des années que personne ne l'avait plus ouvert, et de toute manière, je ne veux plus le vendre, et je suis tellement heureux de savoir qu'il est dans les mains d'une élève de Dumbledore.
– Comment savez-vous ?demanda Hermione, interloquée. Ce n'était tout de même pas inscrit sur son visage qu'elle venait de Poudlard.
– C'est facile, vous avez traduit en anglais d'abord, et il n'y a pas 50 000 écoles de magie en Grande Bretagne. Et puis il y a un regard qui ne trompe pas,… et, sans ajouter un mot, il s'éclipsa dans l'arrière boutique. Troublée, Hermione rangea le livre dans son sac, et elle sortit du magasin, sentant encore sur son épaule, le regard du vieil homme qui s'accrochait à elle comme un naufragé à une bouée de sauvetage.

Hermione entendit sonner dix heures à l'église, et se dirigea en hâte vers le café où elle avait rendez-vous. Son regard balaya la petite salle proprette en espérant repérer son ami, mais il ne semblait pas être encore arrivé. Elle s'installa à une table, et a peine s'était-elle assise que la haute silhouette de Viktor Krum entrait dans le café.
– Herr-mio-neû ! Ça faisait longtemps ! il la serra dans ses bras, avant de s'asseoir à son tour à la table, ne la quittant pas des yeux.
La serveuse arriva.
– Vous désirez boire quelque chose ?
– Deux cafés s'il vous plait.
Elle lui lança un sourire crispé, sans aucun doute surprise que leur joueur de Quidditch national serre dans ses bras une étrangère, mais Krum ne s'en formalisa pas.
– Tu voulais me demander quelque chose, je crois.
– En fait, j'ai besoin d'aide… et elle lui raconta à voix basse l'Ordre du Phénix, et tout le besoin qu'il avait de soutiens à l'étranger, et tout ce pourquoi elle était venue le voir. A la fin, elle se tut un instant, en scrutant avec inquiétude le visage de son ami.
– Bien sûr qu'on va t'aider, Herr-mio-neû, mes amis de Dumstrrrang seront sûrement d'accorrrd, et quelques autres aussi, on a tous été marqués parrr la morrrt du professeur Dumbledorrre. Hermione lui sourit, elle avait presque oublié l'horrible accent de Viktor, et sa fâcheuse habitude à rouler les R. Ils finirent leurs cafés, puis Viktor l'entraîna vers la sortie.
– Tu te rrrapelles, je t'avais promis de te faire visiter mon pays en été. Après on irrra voir mes amis, ne t'inquiètes pas pourrr ta mission ! Tu rrrestes combien de temps ?
– Trois jours, après je dois rejoindre mes amis, on a beaucoup à faire.
Il eut l'air un peu déçu de savoir qu'elle partait si tôt, mais ça ne l'empêcha pas de lui faire connaître un séjour inoubliable pendant le peu de temps qu'elle restait. Il lui fit voir tous les recoins merveilleux de la nature de son pays, lui fit même visiter son école et quelques unes de ses secrets, organisa une réunion avec ses amis qui furent unanimes pour aider l'Ordre du Phénix, et quand elle repartit avec ses parents, les nez collé à la vitre froide du train qui s'éloignait et qui la ramenait chez elle, Hermione se dit qu'elle avait bien de la chance d'avoir des amis pareils, et que Voldemort ne réussirait pas à détruire toute la beauté qui restait sur terre.


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marie0290
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MessageSujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE]   Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] - Page 2 EmptyDim 26 Fév - 22:33

Brrrrrrrrrravo!!!!!!!!!!!!!!!!!! Laughing cheers cheers cheers
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MessageSujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE]   Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] - Page 2 EmptyLun 27 Fév - 11:53

Citation :
Pendant ce temps, Harry Potter n'arrivait pas à trouver le sommeil, il était près de minuit passé, et il se sentait parfaitement réveillé, comme si il manquait quelque chose dans cette journée pourtant si riche en émotions.
Soudain, quelqu'un frappa doucement à la porte, Harry alla ouvrir … c'était Ginny. Elle lui tomba littéralement dans les bras, et Harry ne put faire autrement que de la serrer contre lui. Elle sanglotait éperdument contre son épaule.
– Ginny, je …
Au bout de quelques secondes, elle parut enfin se calmer. Harry ne pensait pas que sa longue lettre aurait pu avoir autant d'effet. Il la serra dans ses bras, puis, lentement, elle se dégagea pour voir son visage.
– Harry, souffla-t-elle, tu as mis tellement de temps à comprendre.
– J'avais tellement peur pour toi, … tu me pardonnes ?fit-il avec un sourire douloureux, presque suppliant.
Pour toute réponse, elle l'embrassa
– Sortons, chuchota-t-elle en lui prenant sa main dans la sienne. Sur la pointe des pieds, ils dévalèrent les escaliers en bois du Terrier et sortirent discrètement par la porte du jardin. Harry était nu-pieds, et Ginny en robe de chambre et pantoufle, mais ils ne s'en souciaient guère. Se tenant toujours par la main, ils suivirent le chemin qu'ils avaient déjà emprunté, il y avait déjà trois ans, pour aller à la colline de Tetâfouine, où ils avaient tous ensemble pris le Portoloin avec les Diggory. Ils ne semblaient pas avoir besoin du recours aux paroles pour se comprendre, ni pour être heureux, l'un avec l'autre.
Arrivés en haut de la colline, ils s'assirent, épaule contre épaule, genoux contre genoux, tête contre tête.
– Harry, dit Ginny doucement, je ne veux pas partir sans toi où que ce soit. Tu- Sais- Qui sépare les gens déjà assez comme ça, c'est inutile d'en ajouter volontairement.
– Ginny, reprit Harry patiemment, tu sais bien que c'est uniquement pour ta sécurité que …
– Qu'importe ! le coupa-t-elle, tu crois que te savoir en danger va me protéger ? Au contraire, l'union fait la force, Dumbledore nous l'a dit des millions de fois, je croyais que tu l'écoutais !
– Bien sûr que je l'écoute, je …
– Et s'il te plaît, ne me dis pas que je suis trop jeune ! J'ai cinq ans de plus que tu n'avais quand tu as affronté Tu- Sais- Qui pour la pierre philosophale ! J'ai deux ans de plus que tu n'avais quand tu l'as vu revenir ! Au Ministère j'étais assez âgée, à Poudlard, j'étais déjà assez âgée pour combattre les Mangemorts ! Je n'ai qu'un an de moins que toi, je te signale, et tu n'es majeur que depuis hier !
– Si il t'arrivait quoi que ce soit, comment veux-tu que je vive sachant que c'est moi qui t'ai emmené …
– Et toi , si il t'arrivais quoi que ce soit, comment veux-tu que je vive en sachant que je t'ai laissé partir seul ? En sachant qu'avec moi tu aurais pu survivre ? Tu veux me condamner à vivre, c'est ça ? Même si je vis loin de toi, l'important c'est que je vive, c'est ça ? Tu es le grand héros sans peur, et moi la princesse fragile qui t'attend ? J'ne suis pas comme ça, Harry ! Et si tu meurs, je mourrais avec toi !
– Ginny, je … Harry s'interrompit net, oubliant la phrase qu'il allait dire. Ginny brisait tous ses arguments aussi facilement que s'ils avaient été faits en cristal. Sa détermination était totale, et il voyait bien que quoi qu'il eût pu dire, ça ne changerait rien à sa décision. Harry connaissait suffisamment Ginny pour savoir que quand elle voulait quelque chose, elle faisait tout pour l'avoir. Après tout, elle avait raison, à trop vouloir la protéger, il allait la perdre.
– Harry ? Ta vie est risquée, et moi je veux prendre le risque. Si tu meurs demain, je m'en voudrais toute ma vie de ne pas avoir assez insisté.
Harry resta silencieux un moment. Il venait de se rappeler de quelque chose. D'une scène similaire qu'il avait déjà vécue. Mais à ce moment là, il était de l'autre côté, du côté du protégé.
– Je ne t'emmène qu'à une seule condition : que tu obéisse immédiatement et sans la moindre discussion à toute instruction que je pourrais te donner quand nous serons partis.
– Bien sûr.
– Comprenons-nous bien, Ginny, je veux dire par là que tu dois même obéir à des ordres tels que "fuis", "cache-toi" ou "retourne en arrière". J'ai ta parole ?
– Je… Oui, bien sûr.
– Si je te dis de te cacher, tu le feras ?
– Oui.
– Si je t'ordonne de fuir, tu obéiras ?
– Oui.
– Si je te dis de me laisser et de te sauver toute seule, tu m'écouteras ?
– Je…
– Ginny ?
Ils se regardèrent pendant un moment.
– Oui, Harry.
– Très bien, il poussa un long soupir, dans ce cas, tu peux venir avec Ron, Hermione et moi, mais il faut d'abord que j'en parle à tes parents.
– Ils le savent ? Que vous allez partir ? demanda-t-elle brusquement.
– Pas encore, mais je vais en parler à ton père.
– Qu'est-ce que vous allez faire, exactement, à part aller à la chasse au Tu- Sais- Qui ?
Alors Harry lui raconta toute l'histoire depuis le début de l'année passée où Dumbledore lui avait annoncé non loin de là qu'il allait lui donner des cours particulier. Il lui raconta toutes les mémoires qu'il avait vu dans la Pensine de Dumbledore et qui retraçaient la jeunesse puis la vie de leur pire ennemi, il lui raconta Slughorn et les Horcruxes, il lui raconta l'ultime aventure de Dumbledore à laquelle il avait participé, et enfin son dénouement tragique auquel il avait assisté, impuissant, caché sous sa cape d'invisibilité. A la fin, la voix rauque d'avoir tant parlé, il se tut. Ginny lui prit sa main dans la sienne et la serra très fort. Une longue conversation silencieuse s'instaura entre eux, jusqu'à ce qu'au loin, à l'horizon, un point de lumière apparaisse. Ils regardèrent le dégradé de couleurs chatoyantes d'étendre depuis ce premier point de lumière, jusqu'à ce que l'astre du jour ne montre sa face. L'aube se leva lentement, réchauffant de sa chaleur matinale leurs membres engourdis par la fraîcheur de la nuit et leur longue immobilité. À côté d'eux, ils virent le chat de la famille Weasley rentrer à petits pas feutrés vers la maison, où l'attendait son panier confortable et moelleux.
– On ferait mieux d'en faire autant, dit Ginny qui paraissait un peu fatiguée, mais ravie.
Ils remontèrent l'escalier usé par tant de pas, se tenant toujours par la main. Sur le seuil de la chambre de Ginny, ils se séparèrent et Harry l'embrassa. Puis chacun rentra dans sa chambre, en attendant que le matin ne vienne tout à fait, et l'éveil de la maisonnée.
***


– Draco, revenez ici ! Le jeune garçon blond s'étala par terre, le nez dans la gadoue. Il fut sèchement remis sur pied par un grand homme aux longs cheveux gras qui lui descendait le long du visage. Maléfice du Croc- en jambe, Draco, impossible à parer quand on a le dos tourné.
– Vous n'avez pas d'ordre à me donner ! Je ne veux plus vous avoir dans mes pattes à longueur de journée, vous avez déjà tout gâché en Juin !
– Rentrez dans la maison, le Seigneur des Ténèbres m'a donné pour tâche de vous instruire, et je le ferais, que ça vous plaise ou non.
– Quand mon père…
– Votre père est loin d'ici, Draco, ce qui n'empêche pas que vous devez obéissance à votre mère et à votre tante ! Il fit un signe de tête en direction des deux femmes qui étaient dans un coin de la pièce.
– Draco, j'ai un message pour toi de la part du Seigneur des Ténèbres, dit la femme brune aux paupières lourdes. Il a accepté de te pardonner pour ton échec de ta dernière mission. Tu dois maintenant te rendre avec moi pour aller organiser d'autres attaques avec les détraqueurs. Après tu reprendras ta formation.
– Ce n'était pas un échec, marmonna-t-il.

"Passe du bon côté, Draco… Tu n'es pas un tueur…" "Draco, Draco, tu n'es pas un tueur…" "Passe du bon côté, Draco… Tu n'es pas un tueur…" "Draco, Draco, tu n'es pas un tueur…" "Passe du bon côté, Draco… Tu n'es pas un tueur…" "Draco, Draco, tu n'es pas un tueur…"
–Je sais, je sais ! cria-t-il une fois qu'il fut seul. Je ne sais pas. Non. Nooooon ! Taisez-vous !
"Passe du bon côté, Draco… Tu n'es pas un tueur…" "Draco, Draco, tu n'es pas un tueur…" "Passe du bon côté, Draco… Tu n'es pas un tueur…" "Draco, Draco, tu n'es pas un tueur…" "Passe du bon côté, Draco… Tu n'es pas un tueur…" "Draco, Draco, tu n'es pas un tueur…"
Mais Draco Malefoy ne pouvait pas faire taire la voix lancinante de sa conscience. Dumbledore avait raison, et en plus il avait abaissé sa baguette. Il n'avait pas pu le tuer. Il n'était pas un tueur. Et il ne savait même pas si il voulait encore en être un. Il avait accepté sa mission avec trop d'enthousiasme. Dumbledore était mort, mais sa conscience se réveillait, après des années d'un trop long sommeil. Draco n'était pas un tueur.


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marie0290
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MessageSujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE]   Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] - Page 2 EmptyLun 27 Fév - 21:44

continues c'est super!!
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MessageSujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE]   Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] - Page 2 EmptyMar 28 Fév - 0:26

D'après l'encyclopédie (lol) : professeurs inconnus pour les runes anciennes et l'étude des Moldus...
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MessageSujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE]   Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] - Page 2 EmptyMar 28 Fév - 19:11

Citation :
A peine rentrée chez elle, Hermione avait refait ses valises. Hedwige lui avait apporté une longue lettre de Harry, celui-ci paraissait troublé, encore plus que ce qu'il ne l'était après la mort de son parrain, et elle avait, en conséquence, décidé de le rejoindre juste après être rentrée de Bulgarie. Et elle était assise à l'avant du Magicobus, le transport sorcier, un bus qui explosait tous les cent mètres, dans lequel les lits qui étaient disposés n'avait d'utilité que pour permettre aux clients de ne pas trop s'écraser sur la vitre du fond, ce qui leur arrivait à coup sûr si ils avaient l'imprudence de rester un moment au milieu du couloir.

Mais cette fois-ci, Hermione avait pris le risque, car elle était en grande discussion avec Stan Rocade, le contrôleur du Magicobus, qui avait enfin été relâché. Harry devait y en être pour quelque chose, car à deux reprises, il avait refusé son aide au Ministre de la Magie en personne, uniquement en raison de son incarcération. Maintenant libre, Harry aurait beaucoup moins de bonnes raisons pour refuser d'aider le Ministère.

Le bus fit un grand "BANG" qui ébranla toutes les vitres, et Hermione faillit se retrouver projetée contre un lit en bronze dans lequel dormait un homme étrange, avec un chapeau haut-de-forme et une redingote. Le bus roulait désormais sur l'allée qui menait au Terrier, en cahotant. La nuit tombait, mais elle voyait ses amis qui l'attendaient sur le perron de la porte.

– Et voilà Hermione, le Terrier.
– Merci beaucoup, répondit Hermione en prenant sa malle sous son lit qu'elle n'avait pas occupé, et elle sortit du Magicobus. Stan était descendu avec elle.
– Hermione, dit-il à vois basse, tu diras à ton ami Harry Potter un grand merci de ma part, parce que sans lui, je serais… enfin, je serais encore là-bas, alors je voulais lui dire, merci.
– Vous ne voulez pas lui dire vous-même ? Il est juste là ?
– Je… non, bredouilla-t-il, je… le Magicobus, tu comprends ? Au revoir !
Et il remonta dans le bus, claqua la porte, et il roula quelques instants avant de disparaître dans un nouveau "BANG" assourdissant.
– Mobilius pensa-elle en sortant sa baguette magique et en la pointant sur sa malle. Docilement elle s'éleva dans les airs et vint se ranger à côté d'elle. Elle se mit à courir, et elle serra ses amis dans ses bras.
– Hermione, dit Harry avec un grand sourire, comment vas-tu ?
– Super, et vous deux ?
– Très bien.
– Jamais sentit mieux.
– J'ai prit le Magicobus, j'avais pas envie de transplaner, expliqua-t-elle en voyant leurs airs interrogatifs, et puis j'avais envie de vérifier quelque chose.
– Stan Rocade a été libéré ?
– Oui, et il te dit un grand merci. Il était juste là, dans le Magicobus.
– C'est super, viens, entrons.

Ils passèrent le pas de la porte, où Hermione du subir les embrassades chaleureuses d'une bonne moitié de ceux qui étaient là pour l'anniversaire de Harry et qui étaient restés.

– Tu vas dormir dans la chambre avec Ginny, dit Mrs Weasley, Harry, Ron, allez l'aider à mettre ses bagages là haut.
– Salut Hermione, dit Ginny, ça va ? Maman a déjà mit un lit, t'as plus qu'à t'installer.
– Tiens, vous vous êtes réconciliés, demanda Ron, en surprenant un regard tendre entre sa sœur et Harry.
– Je vois pas de quoi tu veux parler, dit Harry en rougissant très légèrement.
– Ben, chais pas, hier elle t'a claqué la porte au nez, et…
– Bon, ça va, espèce de petit curieux, Harry et moi on a eu une petite conversation hier soir, t'es heureux ? Hermione avait un grand sourire, le tact n'avait jamais été une des principales qualités de Ron, mais en même temps, il était d'une franchise à vous couper le souffle.
– Une conversation au bout de laquelle j'ai décidé, devant son insistance, il lui jeta un regard perçant, à la laisser venir avec nous, pour les Horcruxes, ajouta-t-il devant leur air interrogateur.
– Tu lui a tout dit, demanda Hermione ?
– Étant donné qu'on s'est remis ensemble, je pensais qu'il valait mieux qu'elle sache. Avec Mc Gonagall, ça fait cinq dans le secret, je crois que la liste est close, inutile de crier sur les toits ce que nous savons.
– Tu leur a dit, pour la lettre ? demanda Ron.
– Quelle lettre ? s'écrièrent ensemble Ginny et Hermione.
– La lettre de Dumbledore, qu'il a reçu il y a trois jours.
– De Dumbledore ? Mais Ron, je te signale que Dumbledore est… mort !
– L'un n'empêche pas l'autre apparemment. Je reviens, dit Harry en se levant. Quelques secondes plus tard, il était de retours, la lettre de Dumbledore dans sa main droite.
– Harry a encore allongé la liste de trucs pas possibles qui lui arrivent… dit Ron, un brin ironique.
– Tenez, lisez ça vous allez comprendre.
Hermione lut la lettre si vite qu'elle eut fini bien avant Ginny. Si elle lisait tous les livres à la même vitesse, pas étonnant qu'elle ait presque réalisé l'exploit de finir tous les livre de la bibliothèque.
– Harry, Harry, c'est vrai que tu les accumules ! Mais que faire d'un cas pareil ?!
Ginny secouait la tête, comme si elle essayait de chasser de sa tête ce qu'elle venait de lire. Elle lui rendit la lettre.
– Il y a qui qui sait ?
– Pareil que pour les Horcruxes, et la liste est aussi close, c'est pas non plus le genre de chose à crier sur les toits.
– A TABLE ! cria la voix de Mrs Weasley.
– Venez, dit Ron qui sentait son estomac crier famine.
– Et surtout pas un mot à personne.

Harry se demandait toujours comment Mrs Weasley arrivait à faire la cuisine pour autant de personnes à chaque repas, et pour que ça soit toujours aussi délicieux. Elle avait indubitablement un don pour régaler les estomacs, et Harry ne pouvait pas s'en plaindre. Hermione s'était assise à côté du professeur Mc Gonagall, et paraissait en pleine conversation avec elle, toutes deux ignorant le contenu de leur assiette, ce qui leur attira des regards outragés de Mrs Weasley.

– Ils paraissent d'accord pour rejoindre l'Ordre. Victor Krum a accepté d'être le contact de l'Ordre là-bas.
– Très bien, vous avez vu combien de personnes, en gros ?
– Une bonne trentaine, la majorité sont des amis de Victor en fait, qu'il ma fait connaître. Ils paraissent assez enthousiastes à nous aider en fait. Ils n'attendent qu'un message.
– Vous avez fait du bon travail, Hermione, félicitations ! Elle lui adressa un de ses rares sourires. Hermione était la seule à la connaissance de Harry qui avait réussi cet exploit, et encore plus la voir adresser des félicitations, ce n'était pas demain la veille que Harry y arriverait.
– Merci, mais en fait je n'ai pas fait grand-chose, ajouta Hermione avec modestie, ils étaient déjà convaincus, ça n'a pas été trop dur.
– Je ne sais pas si vos amis vous l'ont déjà dit, mais l'Ordre a accepté à la grande majorité que vous entriez en son sein, si vous le voulez toujours, bien entendu.
– C'est vrai ? Elle parut sur le point de lui sauter au cou, c'est merveilleux !
– Pas trop d'enthousiasme, ça ne va pas être une partie de plaisir.
– Je sais, rien ne va être une partie de plaisir en matière de lutte contre Voldemort. Mc Gonagall tressaillit en entendant le nom de Voldemort, même après avoir côtoyé Dumbledore pendant de nombreuses années, elle n'arrivait toujours pas à le dire sans y faire attention, ni à l'entendre sans faire une grimace.
– Demain, nous irons à Poudlard, vous devrez prêter serment devant Dumbledore.
– Mais professeur, le professeur Dumbledore est… mort !
– C'est la règle. Pour éviter à tous ceux qui entrent dans l'ordre de prendre ça à la légère.
– Il ne sera vraiment parti quand il n'y aura plus personne à Poudlard pour lui rester fidèle, intervint Harry, qui est à la tête de l'Ordre, maintenant qu'il… n'est plus là ?
– Pour le moment, j'assure l'intérim, mais nous déciderons très prochainement quelqu'un d'autre, je ne peux pas assurer ça plus la direction de l'école.
– Comment ?
– Je pense qu'on va adopter une direction tournante, entre ceux les plus aptes à décider du bon fonctionnement de l'Ordre du Phénix, et de son but ultime… elle lança un regard en coin à Harry.

Le dîner fini, tout le monde remonta se coucher dans sa chambre, encore agités de cauchemars. De tous ceux qui étaient à la bataille de Poudlard en juin dernier, Minerva Mc Gonagall était la seule à ne pas faire de cauchemars la nuit. Pour elle, le cauchemar était quand elle se réveillait, et rien de ce qui hantait ses nuits ne pouvaient comparer avec ce qu'elle vivait le jour. A plus que quiconque, Dumbledore lui manquait. Il avait toujours été là pour montrer le chemin, guider, dire aux autres ce qu'il fallait faire. Toujours.

Mais maintenant c'était à elle de prendre le relais, et elle savait bien qu'elle ne serait jamais à sa hauteur. Personne ne pouvait être à sa hauteur. Elle devait prendre en charge le jeune Harry, qui avait hérité bien malgré lui des pouvoirs, et des responsabilités de leur Guide. Elle ne savait pas que faire devant ce nouveau problème et cette nouvelle bénédiction. Mais elle devait trouver, et vite. Oui, pour elle, le cauchemar c'était quand elle se réveillait.


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marie0290
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MessageSujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE]   Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] - Page 2 EmptyJeu 2 Mar - 21:05

eh!!!!! la suite!! encore encore!!!!
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Albusforever
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MessageSujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE]   Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] - Page 2 EmptyVen 3 Mar - 20:01

Chapitre 6 :
Sur la Tombe Blanche






Citation :
– Mm mmmmm laisses-moi dormir ! marmonna Harry le nez plongé dans son oreiller.
– T'es pas fou ! s'écria Ron qui le secouait sans ménagement, c'est aujourd'hui qu'on va rentrer dans l'Ordre du Phénix ! Allez, lèves-toi ! il lui enleva carrément ses couvertures, et Harry fut bien obligé de se lever. Allez, grouilles-toi, on t'attend tous pour déjeuner !

Ron exagérait un peu, en fait, seule Mrs Weasley était levée et avait à peine commencé à préparer le petit déjeuner, mais Ron était plus qu'enthousiaste. Harry râla pour la forme et se dépêcha de s'habiller, car lui aussi avait hâte d'aller à Poudlard. Mais en même temps, il ne savait pas vraiment si il voulait retourner sur la tombe de Dumbledore, son souvenir était encore vif sur son cœur, et il se disait bien que ce serait une nouvelle épreuve d'y retourner. Mais en même temps, il voulait encore plus battre Voldemort depuis la mort de Dumbledore, et entrer dans l'Ordre du Phénix qu'il avait fondé était incontournable.

Il alla dans la chambre des filles pour les réveiller elle aussi, car il avait bien vu que le soleil était à peine levé. Ginny dormait profondément, pas étonnant après la nuit qu'ils avaient passée, mais Hermione était déjà partie. Hermione se levait toujours tôt, et Harry ne s'en étonna pas outre mesure. Il réveilla Ginny doucement en l'embrassant sur le front, puis il descendit à la cuisine ; ils n'étaient pas là non plus. Harry déjeuna avec Mrs Weasley, Bill et Fleur qui étaient déjà levés.

Ron et Hermione ne réapparurent que juste avant de partir, ils étaient légèrement rouges, et Hermione était encore moins coiffée qu'habituellement, et Harry se douta bien que Ron s'était enfin décidé à suivre ses conseils. Il était content que ses deux meilleurs amis aient enfin compris qu'ils étaient faits l'un pour l'autre, et rien ne lui aurait fait plus plaisir, leur groupe n'en serait que plus uni, plus soudé. Il jeta un regard éloquent à Ron qui lui rendit un sourire un peu gêné, Hermione rayonnait visiblement.

– Poudlard ! il cria le nom de sa destination en entrant dans la cheminée des Weasley, il n'avait pas encore son permis de transplaner, et bien qu'il sache le faire, il préférait ne pas prendre de risque de se retrouver à cinquante kilomètres de l'école.
Il arriva dans le bureau du professeur Mc Gonagall qui était en train d'écrire une pile de lettres impressionnantes, c'était celles qu'ils recevaient chaque année pendant les vacances.
– Bonjour Harry, essayez de ne pas mettre trop de suie en sortant. Elle avait l'air épuisée, et poussa un gros soupir en posant sa plume.
– Quelque chose ne va pas professeur ?demanda Harry, plein de sollicitude.
– Si quelque chose ne va pas ? Bien sûr que non, tout va très bien, c'est juste que la rentrée est dans un mois et que je n'ai toujours pas de professeur de Défense Contre les Forces du Mal, et vous savez autant que moi combien cette matière est importante.
Les autres arrivaient un à un par la cheminée.
– Bonjour professeur Mc Gonagall !
– Bon, venez, les autres nous attendent près de… ils nous attendent là-bas.
Ils descendirent les escaliers déserts de Poudlard, le cœur de Harry se serra en passant devant les gigantesques sabliers qui comptaient habituellement les points des maisons. Celui de Gryffondor était toujours fracassé, mais les rubis qui le remplissaient habituellement étaient ailleurs. Harry n'avait pas pu s'empêcher de faire le rapprochement avec des gouttes de sang dont on aurait maculé le sol, en juin dernier, et c'était terrifiant.
– Ça fait tout drôle, dit Ron en passant devant la Grande Salle déserte.
– Oh, mais voilà mon petit pote Potter et tous ses amis ! dit une voix caquetante dans le plafond.
– Peeves ! s'écria Mc Gonagall en voyant l'esprit frappeur de Poudlard qui était là, et qui était habillé d'une tunique rose bonbon qui jurait atrocement avec son couvre chef orange vif.
– Oh pardon madame la Directrice, je ne vous avais pas vue, fit-il d'une voix mielleuse.
– Va voir ailleurs si on y est, dit Ginny pendant que celui-ci lui fonçait dessus en criant et en couinant avant de s'éloigner.
Harry sourit en pensant à une scène qu'il avait surprise alors que la mémorable Ombrage était devenue directrice, quand il avait cru entendre la si stricte professeur de métamorphose souffler à Peeves comment dévisser un grand lustre du plafond, lequel avait été balancé par ses soins au beau milieu de la Grande Salle.

Ils sortirent dans le parc, et se rendirent devant la tombe blanche où reposait Dumbledore.
– Hum, comme le veut la règle, commença la professeur Mc Gonagall d'une voix qui se voulait solennelle, vous devrez prêter serment en tant que nouveau membre de l'Ordre du Phénix, devant le professeur Dumbledore.
Celui-ci étant mort, ça complique un peu les choses, pensa Harry.
– Potter, je pense qu'il vaut mieux que vous commenciez.

Tout le monde le regardait, Harry n'avait pas préparé de discours, mais il savait improviser, et il vit tout de suite ce qu'il devait faire. Il s'était vaguement attendu à un genre de Serment Inviolable, mais il s'était aussi dit que ce n'était pas son genre de recourir à ce genre de procédés, et que pour lui, la parole seule suffirait. Sentant le regard de tous se fixer sur ses épaules, il s'agenouilla devant la tombe et posa sa main droite sur le nom de son mentor.

– Vous êtes mort trop tôt, professeur, mais avant de mourir, vous avez pensé à préparer ceux qui prendront votre suite, et je suis fier de compter parmi eux. Un jour, l'heure de la victoire sonnera pour nous, et seulement à ce moment là votre travail sera accompli. Je jure solennellement de rester fidèle à tous jamais à l'Ordre du Phénix, et de l'aider de mon mieux à accomplir la tâche qu'il s'est fixé. Vous ne serez vraiment parti que quand il n'y aura plus personne ici pour vous rester fidèle, et je resterais au poste. Nous resterons tous au poste. Vous nous manquez. Terriblement.
Harry finit de parler la gorge nouée, le silence c'était installé dans le petit groupe qui était là, et Harry se demanda un moment ce qu'il avait dit de travers, avant de remarquer que tous où presque avaient les yeux brillants, et paraissaient très émus.
– Très émouvant Potter, dit Mc Gonagall pour rompre enfin le silence assourdissant, elle avait la voix étrangement rauque, Harry remarqua qu'elle utilisait à nouveau son nom de famille, Miss Granger ?
A son tour, Hermione s'avança vers la tombe et posa sa main droite dessus.
– Je voulais juste dire que, quoi qu'il arrive, je resterais à tes côtés, Harry, et que jamais je n'abandonnerais la lutte. Je jure de toujours rester fidèle à l'Ordre du Phénix, et que personne ne prendra de repos tant que Voldemort et ses partisans seront toujours en état de nuire.
– Miss Weasley ?
– Hum, je… je veux juste dire que… elle était intimidée de parler devant tout le monde, Harry lui lança un regard apaisant pour l'encourager, je resterais toujours fidèle à l'Ordre du Phénix, et que rien ni personne ne pourra y changer quoi que ce soit.
– Ronald ?
– Bon, je voudrais te dire, Harry, que je resterais toujours avec toi quoi qu'il arrive, et que je resterais tout aussi fidèle à l'Ordre du Phénix.
– Fred et George ?
– On voulait juste dire
– Qu'on vous restera toujours fidèle, professeur Dumbledore
– Et que personne ne nous arrêtera jamais
– Même si on rigole tout le temps
– On pense toujours à vous
– Et à votre devinette, on n'a pas entendu la suite
– Vous savez, celle du Troll, de la harpie et du farfadet qui entrent dans un bar…
– On se demande toujours la fin
– C'est vrai quoi, dit Fred en s'adressant au professeur Mc Gonagall, vous l'avez empêché de finir sa blague. Celle-ci le fusilla du regard, Harry entendit Mrs Weasley déplorer que ses deux fils ne sachent malheureusement pas être sérieux plus de cinq secondes.
– Bon, et bien, je vous souhaite au nom de l'Ordre du Phénix, la bienvenue en son sein, conclut le professeur Mc Gonagall. Vous êtes désormais membres effectifs et à part entière de l'Ordre, et j'espère que vous vous en montrerez digne.
Un étrange brume argentée enveloppa un instant les six nouveaux membres, comme si Dumbledore avait aussi son mot à dire.
– Nous avons une réunion, je crois Minerva ? demanda Lupin.
– Oui, tout de suite, on va se mettre dans la salle de métamorphose.
Et tous ensembles, ils remontrèrent au château. Harry regarda une dernière fois la tombe blanche en entrant par la porte, et il aurait juré avoir vu dans les nuages, le visage de Dumbledore qui souriait.


Dernière édition par le Sam 30 Juin - 11:44, édité 3 fois
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Shinara
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MessageSujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE]   Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] - Page 2 EmptySam 4 Mar - 16:03

Génialissime

suite please


alalalalala sacré fred et goerge

par contre c'est dommage de pas avoir expliqué comment ça se passait entre ron et hermione mais bon c'est toi qui voi
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fulmetal
Elève de Première Année
fulmetal


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MessageSujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE]   Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] - Page 2 EmptySam 4 Mar - 21:44

Vite la suite vc'est super!!!!!!!!!!
lol
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