|
|
| Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] | |
|
+35Zell neville londubat DrisDumbledore Vernon Dursley Fabian Prewett hermione32 potter701 kitty madmaxxx hermione68 medhi lord_voldemort zerne Raiden fahitena ben Floflo Mario erwann speed22 fulmetal gene dega Shinara Pousspouss area_81 marie0290 kingkungfu Legolas Le gardien des clés lara SuperMagyar djou741 carpediem Albusforever 39 participants | |
Harry il meurt à la fin ou pas? | Oui | | 26% | [ 27 ] | Non | | 74% | [ 77 ] |
| Total des votes : 104 | | |
| Auteur | Message |
---|
Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Mar 5 Juin - 12:15 | |
| Chapitre n°21 : L'œil du serpent - Citation :
- – On est au Voreux(1) ou quoi ? s'interrogea Ginny à voix haute tout de suite en arrivant.
– Dans une mine en tout cas, répondit Harry. Et Ron ? – Il arrive. – Où est-on ? demanda Ron en émergeant de la zone de transplanage. – Dans une mine, répéta Hermione. apparemment il n'y a pas de comité d'accueil, mais ça pourrait venir par la suite. – On va où ? demanda Ginny. – Dans cette direction, mais avant il faut mettre un fil d'Ariane, dit Harry. Il brandit sa baguette magique vers l'endroit où était gravée la Marque des Ténèbres en murmurant des formules, et il apparut un petit feu qui brûlait de lui-même. Ça fonctionne comme les zones de transplanage, expliqua-t-il. Il suffit de se mettre dedans pour se retrouver à l'endroit où est allumé l'autre feu. On s'en servira pour revenir ici. – Aides moi à attacher le fil s'il te plait Ginny, dit Hermione en tendant une bobine de ficelle qu'elle avait rallongé à coup de baguette magique à son amie. On va faire deux points d'ancrage, c'est plus sûr.
– On y va ? dit Ron après qu'elles eurent fini. – Allez, allons-y. Sortez vos baguettes et tenez vous prêt à la moindre éventualité. On est dans un territoire absolument inconnu, et en plus des obstacles de Voldemort, on peut aussi avoir à faire face aux problèmes liés à une mine, genre coup de grisou, coup de poussière, éboulement ou quoi. – Tu dis ça pour nous remonter le moral ou quoi ? demanda Ron pour tenter de montrer qu'il le prenait à la plaisanterie, mais personne ne fut dupe.
Le couloir s'enfonçait dans les entrailles de la terre, et ils ne pouvaient guère voir plus loin que la lumière de leurs baguettes allumées. Pour le moment, ils ne rencontraient pas d'autre difficultés que le sol inégal et les traverses des rails qui ralentissaient leur progression. Ils arrivèrent dans un cul-de-sac.
– Mince, on c'est fait avoir, dit Ron. C'est une impasse. – Non, regarde, fit remarquer Ginny en promenant le mince faisceau de lumière de sa baguette, il y a des échelles. Les ouvriers n'auraient certainement pas creusé pour le plaisir s'il n'y avait pas de charbon au fond. – Ça doit mener à des galeries annexes, dit Hermione. – On passe en haut ou en bas ? demanda Ron finalement. – Sais pas, dit Harry. Je regarde…
Comme près de la Marque, il glissa ses mains sur les troncs qui soutenaient le plafond de la mine ainsi que les échelles.
– Qu'est-ce que tu fais, Harry, demanda Ginny d'un air intrigué. – Il cherche des indices, répondit Hermione à sa place. tout à l'heure il a sentit une flèche dans cette direction. Voldemort a certainement laissé des traces pour se diriger lui-même en cas de besoin. – Ah. – Je ne sens rien, dit Harry. pour lui ça devait être évident. – On doit choisir au hasard, alors, fit remarquer Ron. – En bas, décréta Hermione. Il ne va certainement pas nous rapprocher de la sortie.
L'échelle en bois était complètement moisie.
J'ai peur qu'elle ne supporte pas notre poids, dit Harry en s'approchant de l'échelle et en la secouant légèrement pour tester sa solidité. L'échelle s'effrita entre ses doigts et tomba à terre.
– Bon, au moins nous sommes fixés, dit Ron. Elle n'aurait pas supporté notre poids. – Evanesco, dit Hermione en brandissant sa baguette, et les débris de l'échelle disparurent. On doit donc en conclure que personne n'est venu ici depuis un moment. – Aparescio, dit Harry. Comme ça on est sur qu'elle va tenir le coup. Je descend en premier, suivez moi de près sauf si je hurle…. C'est bon, venez, il n'y a rien.
Ils descendirent à sa suite puis se dirigèrent dans le seul couloir sur lequel débouchait l'échelle. Ils eurent plusieurs fois à chercher leur chemin en vérifiant sur les poutres, mais à chaque fois il y avait une légère marque qui leur indiquait le chemin à prendre. Ils s'enfonçaient pendant un certain temps dans les entrailles de la terre par des escaliers de bois en heureusement bon état. Ils traversèrent une salle un peu plus grande où visiblement, la veine était riche en charbon. Leur chemin les mena jusqu'à une galerie envahie par les eaux.
– Ah, on comprend pourquoi c'est une mine abandonnée. Il y a dû avoir une inondation. – Doit-on en conclure que Voldemort c'est payé de notre tête, dit Ron. Ça fait bien une heure qu'on marche. – Sûrement pas, répondit Hermione en pointant sa baguette vers une autre partie de la salle. On n'a juste pas vu ce qu'il fallait voir dans cette salle. – Oh oh, je crois qu'on est arrivés, dit Harry. – On dirait qu'il a pris possession du lieu, ajouta Ginny. – Tu sais quoi, Ginny ? Ça me rappelle la chambre des secrets. C'était presque exactement comme ça. Des allées de serpents menant à une gigantesque statue de Serpentard.(2) Sauf que tu étais étendue à moitié morte et qu'il y avait un gentil comité d'accueil. – Peut-être qu'il aimait l'ambiance, plaisanta Ginny. – C'est pas le moment de plaisanter, dit Ron avec un brin de panique dans la voix. Pourquoi est-ce qu'ils se mettent à siffler comme ça ? – Ce sont des statues ensorcelées, expliqua Hermione. elles doivent s'attendre à ce que Voldemort leur dise quelque chose en fourchelang. Vas-y Harry ! – Euhh, attendez…
Il émit une sorte de sifflement bizarre, et les serpents se remirent à leur place immédiatement en se figeant dans une attitude de respect.
– Ouf, on a eu chaud. Ils étaient en train de se transformer en serpents vivants.. – Qui avaient mission d'éliminer les intrus, ajouta Ginny. – Je crois qu'on peut en conclure que Voldemort est repassé après Bellatrix, et cela il y a un certain temps. Ce sont ses obstacles que nous trouverons sur notre passage. – Qu'est-ce que tu leur as dit exactement Harry ? demanda Ron. – Euhh, quelque chose comme "vos gueules", ou son équivalent. On avance ?
Harry marcha baguette en avant entre les rangées de serpent qui ne bougèrent pas d'un iota. Il s'avancèrent jusqu'à un socle de pierre sur lequel était posé une ceinture violette.
– La ceinture de Serdaigle, souffla Hermione. Tu crois que c'est possible ? – Non, répondit Harry. c'est trop simple. Ça ne peut pas être aussi simple. – Pourquoi, dit Ron. – Parce qu'au vu des difficultés encourues pour dénicher les autres Horcruxes, c'est trop simple pour qu'il n'y ait pas d'embrouille ou de piège, lui répondit Harry comme si l'évidence crevait les yeux. – Il n'a pas pu faire les choses de manière à ce que le premier venu emporte un morceau de sa précieuse âme sans au moins déchaîner un lac d'inferi à son encontre, renchérit Hermione. – Et le fourchelang, objecta Ginny. tout le monde ne le parle pas, que je sache. – Non, en effet. Il n'y a que lui et moi qui le parlons qui sommes impliqués dans l'affaire. – Que faut-il en conclure ? qu'il veux TE faciliter les choses ? – Peut-être. Mais nous ne l'avons pas encore, dit Harry.
Il tendit lentement sa main vers la ceinture s'attendant à déchaîner le feu du ciel sur lui et ses amis. quand il fut à dix centimètres, aussitôt sept autres piliers identiques apparurent en les encerclant. Il retira sa main, les piliers disparurent.
– Ah, ça c'est une autre paire de manches, dit Harry. Sur sept, un seul est le bon. Mets ta main s'il te plait pour voir, Ron ? mais surtout ne la touche pas.
Ron s'exécuta, et les sept colonnes apparurent de nouveau.
– Bon, examinons les de près. Il y a forcément une différence entre eux afin que Voldemort lui-même puisse reconnaître lequel est le bon. – Ça paraît simple, dit Ginny après un rapide examen. Ils ont tous un symbole différent en haut de chaque colonne. – Sur le tien, Ron un cœur. c'est trop mimi dit Ginny. Certainement pas lui.
(3)
– Aie ça se transforme en jeux de piste, je déteste ça, dit Ginny. – Bon, Hermione, toi qui est forte en symboles… – Ben écoutes celui là on dirait la croix rouge donc pas lui, dit-elle en montrant le dernier. Le 5 ressemble au symbole du diable, le 2 ressemble au symbole féminin, donc comme c'est un misogyne certainement pas. Le quatre c'est peut-être une allégorie de poudlard, je sais pas, la bannière et la cible. Euuh, le 6 un motif géométrique quelconque et le trois un œil de serpent… – Certes – D'accord, c'est des raisonnements bidons, mais bon… – Bon, on y va au pif alors, dit Ron. –Une main innocente, Ginny choisis. Poudlard, le diable ou l'œil du serpent ? – L'œil du serpent.
Note : (1) Seuls les amateurs de Zola comprendront… (2) Bah, vous voyez bien la scène du film, non ? (3) bon, je vous avais fait de jolis petit dessins, mais ça passe pas sur le fofo, donc un effort d'imagination please !
Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!!
Dernière édition par le Sam 30 Juin - 12:04, édité 4 fois | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Dim 10 Juin - 12:33 | |
| - Citation :
- Harry tendit la main vers le pilier correspondant mais n'arriva pas à toucher la ceinture, sa main resta bloquée à deux centimètres de son but.
– Hééé ! je peux pas la toucher. – Touche le symbole d'abord, conseilla Hermione.
Il effleura le symbole et ressentit une légère chaleur dans ses doigts, puis attrapa la ceinture sans d'autre problème. Aussitôt, sa tête fut envahie d'ordre contradictoires, comme s'il était soumis au sortilège de l'imperium qui lui ordonnait de lâcher prise.
– Lâche cette ceinture Harry. Lâche là tu n'a pas besoin de cette ceinture. Lâche cette ceinture Harry. Celui qui l'a posé ici en a plus besoin que toi. il ne te veut que du bien. Lâche cette ceinture Harry. Lâche là maintenant… Maintenant. Harry, si tu lâche cette ceinture, la bonheur te sera assuré pour toit et tes amis pour le reste de tes jours. Si tu lâches cette ceinture, tu connaîtra pouvoirs et richesses ta vie durant ! Harry ne t'entête pas ! enlève ta main de la ceinture. Elle n'apportera que enfer et désolation sur terre si tu la prend. Seul celui qui l'a posée ici peut maîtriser les pouvoirs néfastes et les éliminer ! tu te ferais anéantir en essayant d'en faire autant. Lâche cette ceinture Harry ! Maintenant.
Mais une autre petite voix lui trottait dans la tête. Une voix qu'il connaissait très bien et qui le suppliait de résister à cette tentation. Une voix qui était pour Harry l'incarnation de la sagesse et qui, précisément, lui avait demandé de prendre cette ceinture. Qui lui rappelait une promesse qu'il avait faite, qui lui rappelait ce qu'il s'était toujours juré de combattre. Peu à peu, la voix tentatrice diminua d'intensité dans la tête de Harry. Il cligna des yeux, en se demandant ce qu'il attendait, et enleva de son socle la ceinture sans plus hésiter.
Aussitôt, les voix s'éteignirent et Harry reprit sa conscience normale.
– Harry, tu vas bien ? demanda une voix inquiète. – Très bien Hermione. La ceinture était ensorcelée, pour faire lâcher prise, avec le sortilège de l'impérium. – Heureusement que tu sais le maîtriser depuis les cours de Maugrey ! s'exclama Ron. – Attendez, dit Ginny soudainement. Je crois qu'on devrait pas rester ici ! Les murs s'écroulent ! – Incendio ! s'écria Harry en direction du premier pilier ;un feu s'alluma aussitôt à la place. Vite ! c'est comme une zone de transplanage ! revenez immédiatement à la marque des Ténèbres puis à Stonehenge ! ordonna-t-il aussitôt. Ron vas-y !
Après avoir hésité une seconde, Ron entra dans le feu et disparut aussitôt, suivit de Ginny puis d'Hermione. Fasciné par la lente désagrégation du plafond, Harry contempla un instant le charbon tomber, puis rangea la ceinture dans sa poche pour qu'elle en soit pas abîmée, et passa dans le feu quelques secondes avant la complète obstruction de la salle. Il se retrouva là où il avait allumé le premier feu, juste à côté de la marque des ténèbres, sur laquelle il se plaça immédiatement. Quelques secondes plus tard, il respirait à nouveau l'air de la fraîche nuit de Stonehenge.
– Ouf, on a eu chaud, souffla Ron qui était assis sur le portique. – Et Harry ? demanda Ginny. – Je suis là, dit-il aussitôt qu'il arriva. – Tout le monde est en un seul morceau ? demanda Hermione. – On dirait, répondit Ginny. – On rentre à Poudlard, pas la peine de s'éterniser ici, décida Harry. Vous êtes prêts à transplaner ? Ginny prends mon bras. Un, deux, trois !
Ils se retrouvèrent devant les grilles de Poudlard. Harry ouvrit la porte par un sort simple que lui seul pouvait pratiquer, étant celui qui avait réalisé auparavant le sort anti-intrusion, qui l'annulait momentanément. Ils rentrèrent rapidement dans le château et montèrent immédiatement au bureau de la directrice. Harry toqua au griffon de bronze, une voix inquiète lui enjoignit d'entrer immédiatement après.
– Le grand Merlin soit loué, s'exclama McGonagall en les voyant tous les quatre avec un soulagement visible, vous être tous les quatre sains et sauf ! Asseyez, vous, et racontez-moi ce qui c'est passé. Vous l'avez eu ? – Bien sûr, dit Harry avec un large sourire. – Je raconte, annonça Hermione, et elle commença le récit de leurs aventures depuis que Harry avait envoyé le signal comme quoi ils avaient trouvé ce qu'ils cherchaient et qu'ils s'enfonçaient dans l'inconnu.
Quand elle eut fini, McGonagall demanda à voir la ceinture, Harry la sortit de sa poche et la tendit à McGonagall qui la pris avec précautions et l'examina.
– C'est un objet de très belle facture, dit-elle après un moment. Cuir de qualité recouvert de velours violet, fermoir en argent, gravé finement. On dirait, on dirait que c'est un aigle. – Exactement, dit Harry. Je crois que nos déductions étaient justes. – La ceinture de Serdaigle, souffla McGonagall. Incroyable ! Tout le monde pensait qu'elle avait tout simplement disparu. – Et pourtant, non Voldemort l'a retrouvée, et nous avons tous lieux de penser qu'il en a fait son cinquième Horcruxe. – Toujours efficace ? – Sûrement, vu les difficultés qu'il a mit pour empêcher tout autre que lui à le prendre… – La question est, intervint Hermione, comment fait-on pour détruire le morceau d'âme que Voldemort a enfermé à l'intérieur ? – Comment a-t-on fait pour les autres ? demanda Ron. – Le journal de Jedusor a fini avec un crochet de basilic planté en plein milieu. Le souvenir a guère apprécié, répondit Harry. J'ignore comment le professeur Dumbledore s'y est pris pour la bague de Gaunt, mais visiblement, le sort qui l'a touché après a fait des dégâts si on en voit ce qu'est devenu sa main après. Et RAB ne peut guère témoigner de l'endroit où il est. – Il faudrait donc "tuer" l'objet ? Littéralement ? s'interrogea Ginny. – Peut-être. Ou alors "tuer" l'âme qu'il renferme ? – Tu as déjà tué une âme toi, répondit Ron d'un air septique. – Jamais. Je ne sais pas si c'est possible. Les Détraqueurs s'en "nourrissent" mais ne la tuent pas. Comment tuer une âme si elle n'a pas de corps ? – Dans le cas normal, intervint McGonagall, quand le corps meurt, l'âme s'envole on ne sait où. Sauf pour les sorciers fantômes. – Il faudrait donc renvoyer ce morceau d'âme de force là où il devrait être ? dit Hermione en réfléchissant. Peut-être faut-il demander à Sir Nicholas. – Inutile, intervint Harry. Je lui ai déjà demandé. Il m'a simplement répondu qu'il ne connaissait rien des secrets de la mort. Qu'il avait choisi de rester ici, en sorte qu'il ne savait rien de là-bas, et qu'il était coincé ici car la porte qui menait là-bas ne s'ouvrait qu'une seule fois. – Il faudrait demander à quelqu'un qui est déjà mort. Lui il saurait, dit Ron. – Très drôle, dit Ginny d'un ton sarcastique. Par définition, si quelqu'un est mort, il ne peut pas te répondre. – Sauf… répondit Harry en se levant.
Il contourna le bureau de McGonagall pour arriver juste devant le portrait de Dumbledore.
– Professeur Dumbledore ? Ne faites pas semblant de dormir je vous ai vu.
Ils virent ses paupières s'ouvrir sur deux grands yeux bleus malicieux.
– Tu voulais me poser une question, Harry ? – Oui, je cherche… – Le chemin de la mort. Je sais. Mais réfléchis bien, as-tu vraiment besoin que je te réponde ? Par deux fois pour toi la porte s'est entrouverte, tu en est passé tellement près que tu as failli la franchir à jamais. Tu ne te souviens pas du chemin que tu as pris pour t'y rendre ? – Euh… Si, certainement. La première fois j'avais environ un an. Mais je ne tiens pas à réitérer l'expérience. – Exact, c'est une première possibilité. Et la deuxième ? – Je ne vois pas. – Ouvre ton cœur, et tu va bien vite trouver. – Hé, partez pas comme ça !
Mais Harry s'adressait à une toile vide.
– Bon, récapitula Hermione. La première solution serait de pratiquer le sort de mort sur cet objet. – Quelque chose me dit que s'il a pris la peine de t'indiquer une autre solution, c'est que celle là n'est pas bonne, ajouta Ginny. – Le problème, c'est que je suis passé près de la mort tellement de fois que je ne sais pas à laquelle il faisait allusion… – Bien, dit McGonagall. Une première fois à l'age de un an. Ensuite peut-être lorsque vous êtes parti imprudemment chercher la pierre philosophale. Après dans la chambre des secrets, si je me souviens bien vous aviez dit qu'après la morsure du basilic, vous aviez failli mourir. – Oui, Fumsek m'a guéri avant que je ne soit tout à fait mort. – Ensuite, continua Hermione, avec Sirius et moi quand tu nous a sauvés des Détraqueurs. Tu as failli prendre un baiser du détraqueur. Pendant la renaissance de Voldemort, on ne peut pas dire que tu es passé très loin, puis au Ministère encore, et enfin en juin dernier. – Je sais, dit soudainement Harry. Tu étais là même, Hermione. – Quand ça ? – Lors de l'attaque de Poudlard ! dit-il les yeux brillants. Tu te souviens, je suis resté un moment inconscient vraiment, puis après j'ai réussi à me réveiller sans pouvoir bouger le moindre muscle, et j'ai réussi à te "parler". – Oui ! ! – Et bien là je me suis vraiment approché à quelques centimètres. Je me rappelle, il y avait un noir absolu. Et puis au milieu un grand cercle de lumière qui luttait contre ce noir. Et je voyais des ombres sortir du noir pour passer dans la lumière. Mais un lien ténu me reliait ici-bas alors j'ai replongé dans le noir en cherchant une autre sortie. J'ai erré un bon moment avant de retrouver la terre, le château et mon corps. Mais une fois que je l'ai trouvé, je suis resté un moment en suspension au dessus. Comme une âme qui n'est plus en accord avec son corps et qui ne fait justement plus "corps" avec lui. – Ça doit être ça dont il parlait, dit McGonagall. Il sait tout de toute manière. Il était sûrement de l'autre côté en train de vous regarder et de vous pousser à partir de là-bas. – Et qu'est-ce qui a fait que tu as retrouvé le chemin vers ton corps ? – Ben, dit Harry en rougissant un peu, toi ! – Ah, répondit Ginny en rougissant à son tour. – La solution est là, dit Hermione après un moment de réflexion. Pour toi, pour moi, pour nous tous ici et la plupart de gens, seul l'Amour nous retient sur terre. Sans ça il ne serait peut-être pas la peine de vivre. Pour Voldemort, c'est exactement l'inverse. Voilà tout. – Tu as raison, ajouta Harry après un moment. C'est ce que Dumbledore n'a pas arrêté de me répéter pendant nos leçons. Pas en ces termes aussi explicites, mais c'est ce que j'aurais dû y comprendre. – Alors, pour renvoyer ce morceau d'âme maudit là où il aurait toujours dû être, il suffirait de l'entourer d'amour ? ? Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!!
Dernière édition par le Lun 11 Juin - 12:08, édité 1 fois | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Lun 11 Juin - 11:56 | |
| Chapitre n°22 : La forêt interdite - Citation :
- – On ferait mieux de s'en occuper demain.
– Oui, allez vous coucher tous les quatre, renchérit McGonagall. On en reparlera à cœur reposé. Harry vous avez un endroit sûr pour garder la ceinture en attendant. D'absolument sûr ? – Oui, ne vous inquiétez pas. Personne à part moi ne peut accéder à cet endroit.
Ils sortirent et retournèrent sur la pointe des pieds jusqu'à la salle commune. Trop excités pour aller se coucher immédiatement, ils s'installèrent dans les fauteuils les plus proches du feu qu'ils préféraient entre tous. La salle commune avait été nettoyée par les elfes de maison et le feu répandait sa lueur chaleureuse dans toute la pièce. Puis Ginny alla se coucher en baillant, suivit de Ron qui avait l'air assez fatigué.
– Tu sais quoi, Harry ? demanda Hermione. Plus j'y pense, plus je me dis que Voldemort est en train de te faciliter la tâche. – Pardon ? ! Tu peux répéter ? – Je pense que Voldemort te facilite la tâche. Il est au courant que toi et Dumbledore savez pour ses Horcruxes, et sait que tu veux les détruire. Mais il a mis sur notre chemin des obstacle que seuls lui et toi peuvent abattre. Les serpents de pierre par exemple. – Nous ne sommes que deux aujourd'hui à parler le fourchelang ? – Probablement. Et il y a plus. Les serpents commençaient à siffler quand Ron a approché sa main de la ceinture, mais quand tu en a fait de même ils se sont calmés. Je pense que c'est à cause du fait que vous avez le même sang. Du moins que Voldemort t'as pris le tien pour régénérer son corps maudit. – C'est aussi pour ça qu'il peut me toucher. Mais peut-être simplement qu'il était obligé de procéder ainsi. Et que c'est parce qu'il a mon sang à moi que j'ai pu prendre la ceinture. – C'est pas un hasard. Il est venu après Bellatrix. Elle est venue une première fois poser l'horcruxe, et il est repassé une seconde fois après avoir perdu ses pouvoirs puis retrouvé son corps. Après t'avoir connu donc. Après avoir su quel danger tu pouvais représenter pour lui. Et il y a plus. Le jour de l'attaque de Poudlard, c'était jour de Quidditch. Or un évènement nous a permis de nous rendre compte rapidement que quelque chose clochait. – Le balais à pris feu. Je vois pas le rapport. – Oui, le balais a pris feu. Nous étions tous tellement pris par le match que sans ça nous ne nous serions rendus compte du changement de météo que beaucoup trop tard. Je te laisse imaginer les conséquences si tous les élèves avaient été dehors ! – Où veux-tu en venir ? Que Voldemort me déroule un tapis rouge pour le tuer ? – Non, mais je pense que pour une raison ou pour une autre, ça lu est égal que tu détruises ses horcruxe. Toi et personne d'autre. Et aussi que quelqu'un parmi les Mangemorts t'aide pour mener ta tâche à bien. – Ne me dis pas que tu pense à Rogue. – Si, Harry, c'est évident, non ? – Rogue m'aide ? – Dumbledore t'as dit lui-même qu'envers et contre tout il lui faisait confiance. – Tu devrais essayer de le contacter, ajouta Hermione. – Pourquoi ? – Parce que moi il m'a contactée, répondit-elle. Il doit avoir des éléments qui peuvent nous aider. Ou alors il en a marre de sa mission et veut revenir dans nos rangs. – Il t'a contactée ???!!! s'écrièrent en chœur Harry, Ron et Ginny. – Ben oui, faites pas cette tête là. J'ai reçu une lettre qui s'est brûlée dés que j'ai eu fini de la lire. – Quand ? – Hier, mais je voulais pas vous en parler pour pas vous inquiéter. – Elle disait quoi, en substance, cette lettre ? – Elle disait que je devais te convaincre de prendre contact avec lui, et de lui faire confiance qu'il n'avais jamais changé de camp. – Il veut que je le croie sur parole ? ! – On dirait. Tu devrais le croire sur parole. – Et puis quoi encore ? – Parce que tu devrais faire confiance dans le jugement de Dumbledore. Il t'as dit et répété qu'il faisait absolument confiance à Rogue. – Et ça lui a coûté sa vie. – Pas forcément. De toute manière il n'aurait pas vécu éternellement, d'autant plus qu'il était gravement blessé.
Harry se tut un instant en réfléchissant. Il ne pouvait pas s'empêcher de haïr Rogue, mais ne pouvait ignorer non plus ce que Dumbledore et Hermione lui disaient.
– Bon, d'accord, je me rend. Et comment je suis censé prendre contact ? – Dans la forêt Interdite, quand tu veux. Il t'attend. – Ah, et tu suggères que j'y aille maintenant tant qu'on y est ? – Oui. Tu ne devrais pas laisser passer cette chance vous expliquer. – Je vais mettre la ceinture en sécurité. – C'est pas une réponse ça…
Mais Harry était déjà parti par l'escalier et faisait semblant de ne pas avoir entendu. Il prit le coffre de Dumbledore qu'il ouvrit et dans lequel il retira la cape pour mettre la ceinture à la place. Ron dormait bruyamment, ainsi que les autres du dortoir, par précaution, Harry s'était appliqué un sort pour étouffer tous les bruits qu'il aurait pu faire.
Il hésita même pas une seconde, puis ressortit du dortoir en silence. Hermione avait disparu, mais Harry était sûr qu'elle guettait, oreilles aux aguets, si il allait lui obéir ou non. Il ne fit aucun commentaire et sortit par le chemin d'où ils étaient venus. C'était vraiment la nuit la plus longue qu'il vivait. Ou presque.
Il descendit les escaliers de Poudlard jusqu'au grand hall, et emprunta une sortie discrète pour ne pas se faire voir de ceux qui patrouillaient dans le château. Vif comme l'ombre il passa devant la cabane de Hagrid qui ne dispensait aucune lumière et il s'engouffra dans la forêt aussi rapidement. Il n'avait pas la moindre idée de l'endroit où Rogue pouvait l'attendre, mais il était sûr de tomber sur lui à un moment ou à un autre. Il espérait simplement de pas rencontrer ni le repaire l'Aragog, ni les centaures si ils lui en voulaient autant que la dernière fois.
Il se dirigea au hasard, en direction du lac. Une fois arrivé, il longea les plages de galets ronds, puis quand la forêt envahit les berges, il repiqua dans la forêt un peu plus profondément. La brume envahissait les lieux, mais Harry n'était pas inquiet outre mesure. Il s'était déjà promené à de nombreuses reprises dans le forêt, avec ou sans Hagrid, s'était jeté littéralement dans le repaire d'Aragog, en plein milieu d'un combat de centaures belliqueux envers le hommes, croisé Quirell en train de boire le sang d'une licorne qu'il venait de tuer. Aller à un rendez-vous vaguement donné avec un présumé traître mangemort n'était ce soir là pas de nature à vraiment l'inquiéter. Une promenade de santé en comparaison de la mine d'où ils sortaient à peine.
Soudain, il vit une infime lueur percer d'entre les arbres en direction de l'est. Il se dirigea vers elle, éclairé depuis le début pas la lune qui perçait entre les feuillages. Le lueur ne réapparut pas, mais Harry était sûr que c'était ce qu'il cherchait. Le forêt était un peu moins épaisse et fit place à une petite clairière. Et une silhouette noire était assise sur un tronc, visiblement en train d'attendre.
– Bonsoir, dit Harry à mi-voix.
La silhouette se retourna vivement, et apparut nettement le visage de Rogue.
– Bonsoir Potter. Je ne vous avais pas entendu arriver. En fait j'étais sûr que vous ne viendrez pas. – Finalement je suis venu. Hermione m'a informé il y a quelques minutes à peine. – Bien, je suppose que si vous êtes venu, c'est parce que vous me croyez toujours de votre côté, ou bien c'est au seul but de me provoquer en duel ? – Non, pour écouter ce que vous aviez à me dire éventuellement. – Certes, bien que je sois sûr que vous n'accordiez pas la moindre valeur à ma parole, je puis vous assurer que depuis le début, je suis et je reste du côté de Dumbledore. – C'est en effet difficile à croire. A en juger par vos actes. – Écoutez, Potter, vous admettrez bien qu'il était difficile pour moi de faire autrement… – Tiens donc. – Figurez vous que quelques jours avant sa mort, le professeur Dumbledore m'avait enjoint sans la moindre ambiguïté que ma couverture auprès du Seigneur des Ténèbres était la chose la plus importante pour l'Ordre, et que sa propre vie passait après. – Draco ne l'aurait pas fait. – Draco est incapable de faire quoi que ce soit d'important, mis à part faire le beau. Je croyais que vous l'aviez compris, Potter. – Ça n'explique pas votre rictus de haine et de dégoût quand vous l'avez tué. – Comment ? ! Qui vous a dit ça ? – Personne, j'ai tout vu. J'étais à ce moment précis en haut de la tour d'astronomie, sous ma cape d'invisibilité, soumis au sortilège du saucisson de Dumbledore, qui, pour m'empêcher d'intervenir, avait perdu la seule chance qu'il avait de se défendre. – En effet. J'avais peut-être une expression de dégoût. Pour ce que j'étais en train de faire. – Vous n'avez pas hésité longtemps. – Je ne suis pas venu discuter de ça, Potter. Vous imaginez guère ce que peut éprouver quelqu'un qui doit tuer la seule personne qui l'ait jamais aidée. Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!!
Dernière édition par le Sam 30 Juin - 12:05, édité 2 fois | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Lun 11 Juin - 12:00 | |
| - Citation :
- – De quoi êtes vous venu parler dans ce cas ? demanda Harry. D'un accord tacite, ils avaient décidé de ne pas s'énerver l'un contre l'autre, en attendant de savoir ce qu'il voulait. Harry ne savait même plus s'il voulait se fâcher contre son ancien professeur. Il avait même tendance à croire ce qu'il disait, parce que cette simple présence en ce lieu était une preuve de sa bonne foi. Ou alors de son indécrottable traîtrise.
– Dans ce cas, vous savez peut-être si ce qu'était parti faire Dumbledore cette nuit là a réussi ou non. – Je sais. Quand à vous le dire c'est autre chose. – Harry, asseyez-vous. – Pardon ? – Asseyez-vous, nous n'allons pas rester debout toute la nuit, ne soyez pas stupide. – Très bien. Harry s'exécuta, et Rogue en fit de même. Harry nota qu'il employait son prénom et non pas son nom de famille d'un air dédaigneux comme il en avait l'habitude. – Vous devez bien comprendre, Harry, que si toutes les personnes qui luttent contre le Seigneur des Ténèbres ne s'unissent pas aujourd'hui, la lutte sera très bientôt vaine. Complètement vaine. – J'en suis bien conscient. J'ai simplement du mal à vous faire confiance. Si j'avais simplement une seule preuve de votre bonne foi ! Mais dans ma mémoire je ne trouve que des preuves du contraire. – Puisqu'une explication vous semble nécessaire… Nous sommes partis sur de très mauvaises bases tous les deux. Par ma faute, certes. Votre père ne m'a pas fait une vie facile ici, à Poudlard. Cet endroit, cette clairière a toujours été mon seul refuge entre les attaques incessantes de votre père. Oh, je lui rendait bien, là n'est pas la question. Quand à votre mère… – vous l'aimiez, n'est-ce pas ? – Elle a été la seule qui fasse attention à moi, répondit-il en éludant la question. On a souvent fait des potions ensemble, j'avais l'impression que nous étions amis, d'autant plus qu'elle ne pouvait pas supporter James. Mais entre nous les choses se sont gâtées parce que mes amis ne comprenait pas que je puisse apprécier une Gryffondor, née Moldue de surcroît. – Et vous l'avez traité à son tour un peu comme moi, c'est ça ? – A peu près. Du coup quand elle a commencé à sortir avec votre père, la trahison était consommée, j"ai commencé à la détester, et c'est essentiellement par jalousie que je suis rentré dans l'Ordre des Ténèbres, au service du Seigneur des Ténèbres. Mais quand il a fomenté le projet de vous éliminer, vous votre mère et votre père, quand je lui ai rapporté la prophétie vous concernant, je me suis rendu compte soudainement du chemin que j'avais parcourut depuis que nous faisions des potions tous les deux. Alors j'ai fait promettre au Seigneur des Ténèbres de l'épargner, mais je ne lui faisait absolument pas confiance. Alors j'ai profité d'une de mes missions d'infiltration dans l'Ordre du Phénix pour approcher la seule personne qui pouvait vous sauver, vous et votre mère, Dumbledore. Et puis j'ai changé de camp. Définitivement, mais en ayant toujours l'air de faire l'inverse. Dumbledore m'a accordé une deuxième chance et depuis lors j'ai fait de mon mieux pour lutter contre le Seigneur des Ténèbres. – Et je suis supposé vous croire sur parole ? – Croyez ce que vous voulez, Harry. Quand je vous voyait à Poudlard, non seulement je ne pouvais m'empêcher de penser à ce que votre père me faisait subir, mais en plus je voyais ma propre culpabilité de n'avoir pu empêcher la mort de votre mère. Et en plus vous vous êtes révélé être le digne fils de votre père. – Crime inexcusable. – Je renonce à vous convaincre, Harry. Nous n'avons pas beaucoup de temps. – Je vous crois. Je suppose que vous n'êtes pas venu ici dans le seul but de me parler de votre passé ? – Non, j'ai des renseignements qui pourraient être utiles à l'Ordre du Phénix. Tenez.
Il lui tendit un morceau de parchemin.
– Vous donnerez ceci au professeur McGonagall. Il est écrit avec un code connu de nous seul, je pense qu'elle saura en faire bon usage. Maintenant s'il y a quoi que ce quoi que je puisse faire qui vous soit utile dans la mission que Dumbledore vous a confié. – Vous demander le moindre renseignement serait trahir le secret qu'il m'a imposé à propos de cette mission. Un secret absolu. – Je suis au courant de la nature de votre mission, Harry. – Vous bluffez. – Pas cette fois-ci, dit-il avec un sourire. Dumbledore m'a dit que vous cherchez les Reliques de Mort ! je n'en sais pas plus, mais j'ai mission de vous aider, de part ma position auprès du Seigneur des Ténèbres. – Dans ce cas… J'aurais bientôt besoin d'en savoir plus à propos de Nagini, la serpente qui accompagne toujours Voldemort. – Nagini ? Je vais faire de mon mieux. – Merci. Je cherche des reliques en effet. Alors si vous savez quelque chose à ce sujet… – Quel genre de reliques ? – Des fondateurs de Poudlard par exemple, très chères à Voldemort. – La seule chose que je sache est a propos d'un médaillon. – Vraiment ? – Oui il serait caché là où terre, mer et air se conjuguent. C'est tout ce que je sais, mais je l'ai déjà dit à Dumbledore. – Merci. – C'est-ce que vous étiez parti chercher ? Le soir où il est mort ? – Peut-être. – Vous me faites confiance ou pas ? – Oui, c'est-ce que nous étions partis chercher. – Et vous l'avez trouvé ? – Non. Quelqu'un était passé avant nous. – Qui ? – Nous avons de bonnes raisons de penser qu'il s'agit de Regulus Black, répondit Harry après avoir hésité un moment. – Regulus Black, tiens donc… – Autre chose, lors de l'attaque de Poudlard, il y a peu.. – Et bien ? – Vous étiez là ? – Bien sûr, comme tout le monde. – C'est vous qui avez enflammé le balai d'un joueur pour nous prévenir. – Possible. Pourquoi ? – Parce que sans cela, les conséquences en auraient été catastrophiques. Aussi dois-je vous remercier au nom de la communauté des sorciers. – Si vous n'y voyez pas d'inconvénient, Potter, je vais retourner d'où je viens, à moins que vous n'ayez d'autre choses à me dire. – Oui, j'ai quelque chose pour vous.
Il lui tendit la lettre qu'il avait découvert dans les ruines de sa maison, qui prévenait Lily Potter de l'arrivée imminente de Voldemort.
– Merci.
Ses yeux étaient légèrement brillants quand il lui tendit sa main, que Harry serra sans hésiter.
– Adieu Potter. – Au revoir professeur.
Harry se retourna et partit en direction du château, il entendit que rogue avait transplané quelques secondes après. En retournant dans le château aussi discrètement qu'il en était venu, il se demandait si cette scène qu'il venait de vivre n'était pas le pur produit de son imagination. Se "réconcilier" avec Rogue, ou du moins mettre de côté leur haine réciproque pour travailler ensemble, connaître des bribes du passé de ses parents et surtout savoir enfin si oui ou non Rogue était de leur côté ou pas. Il avait tendance à croire cette histoire, mais même avec cela, restait, tout au fond de lui, une part de doute que rien ni personne ne pouvait supprimer. Peut-être que tout simplement, Rogue faisait cavalier seul dont le but essentiel était de survivre, donc en s'aménageant une crédibilité de part et d'autre de la bataille.
Il rentra au château en faisant un long détour, perdu dans ses méditations, et ne franchit la porte de la salle commune qu'à l'aube poignante, en réveillant la Grosse dame que fois de plus, mais qui avait pris l'habitude de ses pérégrinations nocturnes et qui ne posait plus de question mais le laissait rentrer une fois qu'il eut donné le mot de passe.
Voyant qu'il n'avait pas le temps d'aller se coucher pour se réveiller cinq minutes après, il enleva sa cape de protection qui n'avait en fin de compte servi à rien et s'assit dans un fauteuil près du feu en attendant que les premiers descendent de dortoirs. Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!! | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Mar 12 Juin - 16:05 | |
| Chapitre n°23 : Le cercle d'Amour - Citation :
- – Harry, qu'est-ce qu'il a dit, demanda discrètement Hermione à son ami pendant qu'ils étaient dans la grande salle, presque aussi bruyante que lors des banquets de début et fin d'année.
– Pas grand-chose… il voulait surtout me convaincre qu'il était de notre côté. – Et tu l'a cru ? – Oui. Il va nous passer des renseignements tant qu'il peut. Et il est au courant pour ma mission. – Quoi ? Tu lui as dit ? – Bien sur que non. Dumbledore lui avait dit que je cherchais les Reliques de la Mort, c'est tout ce qu'il sait. Et il m'a dit que le médaillon se trouvait là où terre, mer et ciel se conjuguent. – la grotte, donc. – Oui, ça ne m'avance pas beaucoup. – Ça t'avance énormément. Tu as un allié de poids chez les Mangemorts. – Un allié ? – Considère le comme un allié. On n'en a pas beaucoup alors on ne peut pas faire les difficiles. Et tu as dit toi-même que tu lui faisait confiance. – Oui. – Alors met de côté ta rancœur, comme lui met de côté la sienne, et vous pourrez avancer ensemble. – Tu en as de drôles, toi. – Quoi vous parlez, demanda soudainement Ginny. – De Rogue, répondit Harry. Je l'ai vu hier pendant que vous dormiez. – Ah, dit-elle, ne trouvant rien de mieux à répondre. – Je pense qu'on peut lui faire confiance, dit Harry. Il va sans doute nous aider à trouver des renseignements…
***
Le soir, après leurs cours respectifs, ils se retrouvèrent dans la salle de Métamorphose comme convenu. Harry arriva le dernier, en ayant la ceinture bien cachée au fond de son sac. – Bon, dit Ron quand ils se furent installés en cercle autours d'une table. Comment on fait. – C'est simple, dit Harry. On va l'entourer d'amour. Ça sera tellement insupportable pour ce septième d'âme de Voldemort qu'il va être chassé e l'objet dans lequel il a pris corps et rejoindre l'endroit d'où il n'aurait jamais dû partir : le séjour des morts. – Et techniquement, on fait comment, réitéra Ron. Pour l'entourer d'amour ? – C'est simple, dit Hermione. Donne moi ta main.
Elle prit la main de Ginny à sa droite et celle de Ron à sa gauche, Harry fit de même après avoir posé la ceinture de Serdaigle au centre d'eux.
– Tu crois que ça va suffire ? Se tenir la main ? dit Ron d'un air sceptique. – Si notre amour ne suffit, pas, lequel le pourra ? demanda Ginny en haussant les épaules. – Bien sur que non, bougre d'âne. Appelle à toi tout ceux que tu aimes et qui t'aiment. Ils viendrons nous aider.
Harry ferma ses yeux. Il appela à leur aide ses parents, Sirius, Dumbledore, Lupin et Tonks, les Weasley, ses amis de Poudlard et de l'Ordre du Phénix et savait qu'à côté de lui ses amis en faisaient de même. Il serra la main de Ginny encore plus fort. Il sentait une ombre autours de lui et savait que ses parents étaient là, avec lui. Et dans sa tête résonna un chant très doux, puis il entendit un cri de Phénix. Il ouvrit les yeux et sentit un poids sur son épaule, Fumsek était arrivé.
Hermione et Ron ouvrirent les yeux en même temps, puis Ginny. La ceinture entre eux devenait noire, on aurait dit qu'elle tentait d'absorber la lumière autours de lui. Le septième d'âme de Voldemort luttait contre l'Amour qui l'entourait. Elle devint complètement noire, puis explosa de lumière.
Harry lâcha la main de ses amis pour toucher la ceinture, elle était brûlante. – Vous avez vu ? Je crois que c'est bon. L'âme c'est définitivement envolée. – Tu crois ? – Oui, l'aura maléfique a disparu. On a réussi ! – On a réussi ! – Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? – Je vais porter ça à McGonagall, elle saura quoi en faire. Maintenant qu'il n'y a plus rien de maléfique, je crois que cet objet peut retrouver son statut de Relique d'une des Fondateur de Poudlard, tout comme l'épée de Gryffondor. – D'accord, vas-y. On te retrouve en salle commune.
Pendant qu'il montait vers le bureau directorial, et après leur entretient, puis pendant toute la soirée, il ne pouvait s'empêcher de penser dans sa tête : la coupe, le serpent, le médaillon, la coupe, le serpent, le médaillon, … Et puis, quelque part aussi, il se disait : plus que trois ! Pour la première fois depuis la mort de son mentor, il commençait se dire que sa tâche n'était pas complètement impossible. Pour la première fois il commençait à entrevoir un petit coin d'avenir possible dans le combat sans merci dans lequel il était engagé. Le jour de halloween, exactement seize ans après que Voldemort ait perdu ses pouvoirs en tentant de tuer Harry, il venait de perdre le 4ème septième d'âme qui lui restait. Seize ans après, l'espoir renaissait de ses cendres.
***
La première moitié du mois de novembre se passa dans un calme relatif en comparaison des récents évènements. Les attaques des mangemorts en tout genre s'étaient calmés, ainsi que les attaques de Détraqueurs dont il ne semblait puis rester un gros contingent dans l'armée de Voldemort après qu'ils eurent été quasiment décimés par la résistance acharnée.
Les professeurs de Poudlard ne donnaient presque plus de devoirs écrits, en revanche ils leur donnaient, à toutes les classes, beaucoup de travaux pratiques, en sorte qu'il n'était pas rare de voir des sorts d'attaque et de défense fuser dans les couloirs, on avait donc modifié le règlement intérieur, renonçant à les interdire. La loi des sorciers avait également été modifiée pour autoriser des élèves de premier cycle à utiliser leur baguette magique en cas d'attaque et certaines dérogations étaient appliquées pour ceux qui ne voulaient ou ne pouvaient retourner à Poudlard.
Ginny avait également eu exceptionnellement l'autorisation de suivre des cours de transplanage alors qu'elle n'avait pas encore tout à fait l'age requis, et elle pourrait passer son examen six mois avant la date initiale.
Les résultats des BUSE passés en retard tombèrent le quinze novembre. Ginny et tous les autres sixième année reçurent leur hibou le matin au petit déjeuner.
– Ah, Ginny je crois que t'as du courrier, dit Harry en lui montrant l'enveloppe officielle qu'elle avait reçue. – Oups…
Elle prit l'enveloppe, et avec des doigts pas vraiment assurés, l'ouvrit et déplia le parchemin qu'il y avait à l'intérieur.
BREVET UNIVERSEL DE SORCELLERIE ÉLÉMENTAIRE
Le candidat est admis . . . . . . . . . . . Le candidat est recalé s'il obtient l'une des . . . . . . . . . . . . s'il obtient l'une des notes suivantes : . . . . . . . . . . . . . .notes suivantes : Optimal (O) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Piètre (P) Effort Exceptionnel (E) . . . . . . . . . . . Désolant (D) Acceptable (A) . . . . . . . . . . . . . . . . . Troll (T)
GINEVRA MOLLY WEASLEY A OBTENU :
Astronomie : E Sortilèges : O Défense Contre les Forces du Mal : O Divination : P Botanique : E Étude des Runes : A Histoire de la magie : T Potions : E Métamorphose : E Arithmancie : A
– Pwa, Ginny tu m'as battu !! 8 BUSE ! Maman va être folle de joie ! s'écria Ron en enlaçant sa sœur. – Bravo Ginny ! dit Hermione en l'embrassant sur la joue. – Et bé, je sais pas is je vais encore oser me montrer avec toi, dit Harry. 8 BUSE, 2 Optimal, 4 Effort Exceptionnel… – Tiens, j'ai eu Troll en Histoire de la magie. – Comment t'as fait. – J'ai rendu copie blanche, j'en avais vraiment marre. Et puis qui s'intéresse à une matière aussi débile ? – Personne répondit Harry. Félicitations. – Tu me prête une plume ? Je vais écrire à Maman et Papa pour lui annoncer ça. – Bien sûr, vas-y.
Autour d'eux, tout le monde n'était pas si heureux, deux filles de Serdaigle pleuraient dans les bras l'une de l'autre, mais à ce qu'Hermione put entendre c'était parce qu'elles n'avaient eu que E en botanique alors qu'elles avaient eu O partout ailleurs ou presque. Les mauvaises langues disant qu'elles pleuraient simplement de joie.
Mr et Mrs Weasley répondirent le lendemain avec une lettre de félicitation, un énorme gâteau et un bon paquet de petits sablés et de pâtés en tout genres qu'elle partagea avec ses amis, sans aucune mention d'autre chose que du bonheur et des félicitations, les courriers n'étant pas sûrs ils ne disaient absolument rien de personnel dans un hibou.
La vie au château se déroulait sans grand incident depuis déjà un mois et l'on se demandait à présent dans la communauté des sorciers s'ils n'étaient pas en train de vivre le dernier calme avant la tempête qui les anéantirait tous. Une sortie à Pré au Lard fut programmée le dernier dimanche de novembre. Les quatre amis en profitèrent pour sortir un bon coup et se changer les idées. De plus, la veille, Harry avait reçu un message de rogue qui lui demandait de se rendre dans la caverne de Sirius au plus vite que quelque chose l'y attendait et il avait l'intention de profiter de la sortie pour s'y rendre.
Ce jour là il pleuvait densément, alors ils se réfugièrent chez Honeyduckes puis après un bon moment ils allèrent voir le nouveau magasin de Fred et George, mais ils étaient sur le chemin de traverse. Le magasin était bondé, et bourré de tous les farces et attrapes possibles et imaginables, entre les accessoires pour soirée réussie, tours de magie pour moldus, articles pour filles. Puis ils allèrent boire une bierraubeurre chez Madame Rosemerta qui semblait bien remise des évènements de juin et qui servait ses clients avec son enthousiasme habituel. Harry s'éclipsa au bout de quelques temps en donnant rendez-vous à ses amis le soir au dîner. Il pleuvait toujours autant, les rues étaient vides et boueuses, mais il ne s'en souciait guère. Harry rabattit le capuchon de sa cape sur son visage, et profitant de la discrétion due à la pluie pour partir tranquillement vers la caverne. Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!!
Dernière édition par le Sam 30 Juin - 12:05, édité 3 fois | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Mar 12 Juin - 17:59 | |
| - Citation :
- Il refit le chemin que Sirius lui avait montré quand il était revenu à Pré- au- Lard quand il avait su qu'il devait participer au Tournoi des Trois Sorciers. Le chemin était plus court que dans son souvenir, et il arriva bientôt à la faille par laquelle quelques années auparavant il avait suivi son parrain. Il s'y engouffra sans difficultés malgré la pluie qui ruisselait sur les parois, sur ses habits et son visage. Une fois à l'intérieur, il pleuvait toujours plus ou moins, mais il ne voyait pas l'ombre d'un message que Rogue aurait pu lui laisser.
L'endroit où logeait Buck était vide, les pierres jonchaient le reste, et il n'y avait aucun indice d'une quelconque présence humaines quelques années auparavant. Il se demandait si Rogue ne s'était pas en fait payé de sa tête et allait partir, quand il trébucha malencontreusement contre une pierre qui laissa apparaître un pierre plus noire que toutes les autres. Se doutant que ça ne pouvait être un hasard, Harry se baissa, et retira la pierre noire. En dessous, il n'y avait que de la terre. Il creusa avec ses mains pour trouver quelques centimètres en dessous un petit coffret. Il n'était pas verrouillé et à l'intérieur il trouva quelques rouleaux de parchemin. Il les prit et se trouva un endroit a peu près abrité pour lire le message.
Sur la première page, il y avait écrit : "Pour une fois, souvenez-vous de ce que je vous ais apprit". Puis, tout le reste était écrit en un étrange langage composé de signes que Harry ne connaissait pas. Il se demandait qu'est-ce qu'il pourrait bien laisser à la place pour que Rogue comprenne qu'il avait bien reçu le message. Il réfléchir puis alla chercher un feuille bien verte à l'extérieur de la cabane qu'il replaça dans le coffret qu'il remit à sa place, ainsi que la pierre noire. Il comptait bien sur Hermione pour l'aider à déchiffrer, car il ne voyait vraiment pas de quoi Rogue pouvait parler.
Il sortit rapidement de la caverne et retourna au village. Entre temps, les autres étaient certainement déjà rentrés, et il grimpa dans la dernière calèche qui rentrait au château avec d'autres élèves visiblement ravis de leurs derniers achats chez Farces Pour Sorciers Facétieux.
***
Le soir, dans son lit à baldaquin rouge, Harry se tournait et se retournait en vain depuis 9 heures où il était monté se coucher, il avait entendu Ron, Seamus et Neville monter et se coucher tour à tour, sans parvenir toutefois à trouver le sommeil. Il voulait se reposer, mais n’arrivait pas à s’endormir. Chaque fois qu’il le faisait, des cauchemars l’assaillaient, plus nombreux, plus menaçants, mêlant à chaque fois des éléments terrorisants de son passé et des éléments irréels qu’il n’avait pas vécus. Du moins pas encore. Harry se demandait si Trelawney n’allait pas exploser de joie si jamais il s’avisait de lui en raconter ne serait-ce que le début d’un seul, Harry se disait qu'il valait mieux s'abstenir…
Invariablement, il se faisait poursuivre, dévorer, assaillir, emmurer vivant, toute sorte de malheurs que sa prof de divination, qui vivait dans son monde onirique, lui avait jadis prédit et qui se réalisait maintenant dans ses rêves troublés. Hermione en particulier, et la majorité des élèves de Poudlard en général, la considérait uniquement comme une mystificatrice qui ne faisait ses prédictions que par un goût prononcé pour les malheurs arrivés aux autres ; Harry était vite devenu sa cible préférée et avait établit un record absolu à 14 prédictions de mort par jour, avec sa voix et ses yeux embués sous son monceau de châles et de colliers de perles.
Il n’y avait rien à faire pour s’endormir, Harry comptait les moutons mais ils étaient invariablement chassés par le Sinistros qui n’avait plus rien de la douceur des pattes de chien de son parrain. Harry, excédé, finit par se lever, se dirigea vers la fenêtre du dortoir et se servit un verre d’eau de la carafe qui était toujours pleine. Il s’accouda à la fenêtre givrée, et regarda tant bien que mal à l’extérieur. La campagne environnante était couverte d’une épaisse couche de neige qui donnait une atmosphère ouatée et confinée, malgré l’immensité des montagnes aux alentours de Poudlard. La lune était encore pleine ce soir. Harry savait que Lupin allait encore risquer sa peau parmi ses semblables pour tenter de les convaincre malgré tout. De temps en temps il ramenait vers l’ordre du Phénix un ou deux loups-garous que l’Ordre prenait en charge et tentait de leur assurer une vie normale. Le premier de ses "élèves" avait réussi à s'en sortir et occupait un poste mineur de"plumard" au Ministère de la Magie.
Son regard se porta automatiquement vers le seul endroit du parc où il n'y avait pas de neige, car elle fondait aussitôt qu'elle se posait sur le marbre blanc qui dégageait toujours une douce chaleur. La tombe blanche avait finit par s'inscrire tout à fait dans le paysage de Poudlard, comme si elle y avait parfaitement sa place. Les élèves ne s'en approchaient guère, et rares étaient les professeurs qui faisaient un crochet par ce lieu pour aller dans le parce, excepté Hagrid et le professeur Chourave. Harry en était un peu triste car il savait que Dumbledore n'aurait pas voulu que, vivant comme mort, on reste à une distance respectueuse et infranchissable de lui, et de temps en temps il s'y rendait, comme il se serait rendu au bord du lac ou sur la tour d'Astronomie pour lire un livre ou finir un devoir.
Puis une idée s'imposa à son esprit. Elle lui paraissait complètement idiote sur le coup, mais à bien l'examiner elle ne l'était pas du tout. Il enfila une robe de chambre sur son pyjama, et descendit silencieusement l'escalier ; il était sûr que Hermione n'était pas encore couchée; d'une certaine façon il le "sentait".
Harry s’approcha de Hermione à pas de loups, elle qui caressait son chat dans la salle commune, il ronronnait comme un moteur et paraissait tout à son aise, se tortillant sur ses genoux avec volupté. Pattenrond, chat touffu et roux sentit avant Hermione la présence d’une autre personne dans la salle, et sauta lestement par terre pour aller se frotter contre ses jambes sans cesser de ronronner, il était près de minuit. La salle commune était vide, le feu n’était pas encore éteint et jetait une lueur douce et chaleureuse dans la pièce, complétée par quelques torches magiques qui ne s’éteignait que quand il n’y avait assez de lumière.
Les gros fauteuils moelleux n’attendaient qu’une personne pour s’asseoir dessus, les tables étaient encore couvertes çà et là des feuillets de la Gazette du Sorcier qui ne montraient rien de bien intéressant, des brouillons illisibles de devoir sur les bézoards des Sixième année, de plumes cassées et de papiers de chocogrenouilles.
– Salut Harry, qu’est-ce que tu fais là ? – Je n’arrive pas à dormir. Je fais des cauchemars sans arrêt, c’est agaçant à la fin. – Moi non plus je ne dors plus beaucoup, je faisais un chapeau quand Pattenrond est venu squatter mes genoux. – Hermione, tu voudrais bien me montrer comment on fait des chapeaux ? – Vrai ? Pas de problème, regardes.
Surprise mais flattée, Hermione sorti sa baguette de sa poche et fit venir à elle deux aiguilles et une pelote de laine rouge.
– Comme ça on y voit mieux, affirmait-elle.
Patiemment, elle lui montra comment s’y prendre sans magie, et lui donna un coup de main avec sa baguette. Le premier chapeau de Harry fut vraiment raté, ne ressemblait qu’à un vague amas de laine troué et rouge, plus le pompon blanc qu’elle s’était obstinée à rajouter.
– Tu t’intéresses à la cause des elfes maintenant ? demanda-t-elle finalement. – Mouais, c’était pas pour ça à la base, dit-il en tenant désespérément d’arrêter ses aiguilles qui s’emballaient à la suite d’un sort pas très bien maîtrisé, tout en esquivant habilement la question, Hermione n'insista pas. – Ben tu vois, c'est pas si mauvais ? – Mouais, il y a de la place pour le progrès je pense, ça pouvait difficilement être pire ! – Au moins tu est fixé sur tes capacités, un beau zéro tout rond ! – Et puis je pourrais voir les progrès que je fais, finit Harry en riant de bonne grâce. – Bon, je vais essayer de dormir, dit Hermione en délogeant Pattenrond qui s'était a nouveau lové sur ses genoux. – Bonne nuit Hermione. Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!! | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Dim 24 Juin - 14:05 | |
| Chapitre n°24 : Neige immaculée - Citation :
- Au matin, Hermione arriva comme à son habitude la première dans la salle commune et trouva Harry profondément endormi dans un fauteuil, avec une sorte de chapeau sur la table à côté.
– Hé, Harry ? – Mmm – Tu sais, les lits sont faits pour dormir dedans. – Mouais, je sais – Tu viens, on descend ? – Ouais, dit-il en se frottant les yeux pour se réveiller tout à fait. Attend une seconde, j'ai un truc à te montrer… Il bondit jusqu'aux dortoirs où il avait rangé le message de Rogue. – Tiens, regarde, c'est le message que Rogue m'avait laissé dans la caverne de Sirius. – Ok, "Pour une fois, souvenez-vous de ce que je vous ait appris" – Ça a le mérite d'être clair, non ? – Tu trouves ? – Ben il a dû nous dire un truc une fois en cours sur le déchiffrement des langages codés. – Et c'est lui qui avait mis une épreuve de logique pour la Pierre Philosophale. – Il doit s'attendre à ce que tu sache décoder, parce que s'il compte sur moi pour comprendre… – Je ne connais absolument pas cet alphabet, si tenté qu'il y ait un alphabet… Je vais chercher dans mes bouquins. – Merci Hermione.
Tout discutant, ils étaient descendus jusque dans la Grande Salle pour le petit déjeuner. La salle était encore vide ou presque d'élèves, mais les professeurs étaient déjà presque tous arrivés. Ils s'installèrent discrètement pour le déjeuner, et un hibou noir de jais arriva, portant dans son bec une enveloppe rouge qui se posa juste devant l'assiette de Harry.
– Qui peut m'envoyer du courrier ? Et encore plus une Beuglante ? demanda Harry à son amie. – Aucune idée, répondit-elle. Ouvre, sinon elle va exploser. – Bon…
– Potter, vous ne m'avez que trop exaspéré !!! Vous et vos amis auront à subir les conséquences de vos actes et la communauté magique se pliera très bientôt à mon pouvoir !!! Poudlard ne sera bientôt plus qu'un tas de ruines fumantes de votre défaite…
La lettre, écrit en rouge sang cria de sa voix glaçante le message qu'elle portait puis se consuma en flammes entièrement noires et tomba en cendres devant lui.
– Bon… très impressionnant, commenta-t-il. S'il ne peut pas faire mieux… – Potter, qu'est-ce que ceci ? s'écria quasi à l'unisson les professeurs qui avaient accouru à sa table. – De toute évidence, un message de Vous- Savez- Qui, répondit-t-il calmement. Des menaces… – On lui répond ? demanda Hermione qui avait capturé le hibou qui avait transmis le message. – Bah, que lui répondre ? S'il croit qu'il m'impressionne comme ça il se trompe lourdement. – Potter, il s'agit de très graves menaces, dit Slughorn. Nous ne sommes plus en sécurité ici. – Professeur, nous ne l'avons jamais vraiment été. Poudlard est une cible, c'est évident. Mais nous avions déjà repoussé une de ses attaques et nous pouvons recommencer. – Certes, mais est-ce l'avis des autres élèves ? – Il n'impressionne personne avec ses vaines menaces. Regardez…
Il sortit sa baguette et d'un coup il transforma le hibou noir en hibou blanc comme neige.
– Relâche le, s'il te plait Hermione. Je suppose qu'il va retourner par magnétisme vers son maître. C'est ma seule réponse, je en veux pas me laisser entraîner dans une cascade d'insultes de ce genre… – Attendez, Miss Granger, dit professeur Flitwick juste avant qu'elle ne relâche l'oiseau. Il lui murmura quelques mots à l'oreille, elle acquiesça, sortit sa baguette magique et envoya un sort informulé à l'oiseau avant de le laisser partir et s'envoler vers la demeures maudite de Voldemort. – Il faudrait surtout éviter d'ébruiter l'affaire, dit McGonagall avec bon sens.
Ils se tournèrent vers les trois élèves qui avaient assisté à la scène et qui avaient convergé vers la table des Gryffondor. C'était tout trois des élèves de septième année dont un avait participé à l'AD et qui jurèrent de ne répéter à personne, pas même à leurs amis intimes ce qui s'était passé. Puis les professeurs retournèrent à leur table avant que d'autres élèves n'arrivent et ne viennent compliquer encore l'affaire. Harry fit disparaître les quelques traces de la lettre et lui et Hermione retournèrent à leur discussion comme si de rien n'était.
Ron et Ginny arrivèrent en même temps à la fin du petit déjeuner, quand tous les autres élèves étaient déjà montés vers leurs cours respectifs.
– Vous faites la grasse matinée vous deux ? – Vi, dit Ginny d'une petite voix en s'asseyant près de Harry. Pour une fois que j'arrive à dormir. Pourquoi ? On a raté un épisode ?* – Et de taille, dit Harry en baissant la voix et en regardant si personne n'écoutait avant de leur narrer l'histoire de la beuglante. – Ben dis donc, ça ne rigole plus… commenta Ron. – Ça n'a jamais rigolé en fait, dit Harry. Simplement je ne vois pas trop ce qu'il cherche en faisant cela. Peut-être à nous déstabiliser ou à vider Poudlard en apeurant les élèves. – En tout cas c'est raté, dit Ginny. venez, il faudrait aller en cours un de ces jours… ça ne va pas tarder à être l'heure déjà. Comme on a dormi longtemps…
***
– Vous êtes d'une bêtise affligeante, Draco. Plus qu'affligeante, pathétique et lamentable, disait Rogue. Et doublé d'un incapable. Vous n'êtes d'absolument aucune utilité ici en plus. Je vais demander au Seigneur des Ténèbres de vous affecter à la préparation des potions et plus aucune mission même mineure. J'espère qu'au moins en potions vous vous montrerez digne de ce que j'ait enté de vous apprendre.
Draco baissait les yeux, ne répondait plus. Loin de lui étaient les temps où il pensait à la gloire que lui procurerait le fait de devenir Mangemort, loin de lui étaient les temps où il pensait avoir le pouvoir en rejoignant Voldemort , loin de lui étaient les temps où ils s'illusionnait sur ses actions futures de purification de la race des sorciers.
Confronté à la dure réalité et à une résistance acharnée de ses ennemis, il s'était rendu compte que l'arrogance dont il avait toujours fait preuve et qu'il considérait comme une arme invincible était en fait juste un moyen de penser qu'il leur étaient de loin supérieur et de tomber d'encore plus haut en cas de défaite.
Il avait appris à se confronter à des situations où ni le nom de son père, ni quelques phrases bien senties ne pouvaient tourner quoi que ce soit en son avantage, et commençait à regretter sérieusement son engagement à l'Ordre des Ténèbres en lieu et place de sa vie tranquille et aisée chez lui ou à Poudlard. Depuis la mort de sa mère, qui 'lavait beaucoup ébranlé, il n'était plus le même et ratait mission sur mission, ce que ses maigres résultas auparavant de contrebalançaient pas. Le Seigneur des Ténèbres était de plus en plus mécontent de lui et après de très nombreuses et douloureuses punitions, il avait fini par se désintéresser totalement de lui, ainsi que Bellatrix et toutes ses connaissances dans l'Ordre des Ténèbres. Seul Rogue continuait à s'occuper un tant soit peu de lui et encore il ne savait guère si c'était par charité ou par contrat fait ou supposé avec sa mère.
Au bout de quelques temps il finit par s'habituer aux laboratoires du manoir de la Forêt de W. et commença à y trouver son utilité. Rogue lui apprenait toujours ses meilleurs tours de potion, mais il avait définitivement perdu tout espoir de devenir un jour un membre influent au sein de l'organisation. Et d'ailleurs, il ne savait plus vraiment s'il le désirait encore. Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!!
Dernière édition par le Sam 30 Juin - 12:07, édité 5 fois | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Dim 24 Juin - 14:07 | |
| - Citation :
*** Le mois de décembre se déroula dans un calme relatif au vu des menaces de Voldemort et de quelques attaques contre le chemin de traverse et contre des villages peuplés minoritairement de sorciers qui ne pouvaient se défendre efficacement. Cal poussait au regroupement des sorciers en certains endroits, ce qui commençait à se faire trouver bizarre pour les moldus qui avaient d'étranges voisins.
Chez les moldus aussi, les choses tournaient dans une atmosphère lugubre. Les Premier Ministre avait du mal à asseoir son autorité au vu des évènements inexplicables qui arrivaient et dont il ne pouvait bien évidemment pas expliquer la cause réelle. Il recevait régulièrement des visites d'envoyés du Ministre de la Magie Rufus Scrimgeour, parfois du Ministre lui-même qui lui apportait à chaque fois des nouvelles de plus en plus inquiétantes.
Malheureusement, il voyait bien que son homologue sorcier était quasi impuissant face aux évènements, comme tout ce qu'il tentait de faire pour enrayer les catastrophes. Il avait eu vent d'une nouvelle quelque peu rassurante cependant. En effet, le ministre était venu lui dire en personne qu'une très importante attaque contre l'école des sorciers avait été repoussée héroïquement par les professeur, les élèves et quelques sorciers du ministère. Il avait également appris que des créatures mythiques avaient été aperçues et neutralisées contre toute attente. Il avait également appris que le monde des sorciers plaçait tous ses espoirs sur un jeune homme de 17 ans dont on avait omis volontairement de lui dire le nom. Selon le Ministre, seul ce jeune homme aurait le pouvoir de vaincre Celui- Dont- On- Ne- Doit- Pas- Prononcer- Le- Nom.
Le premier Ministre demandait bien pourquoi ils plaçaient tous leurs espoirs sur un jeune homme alors que dans le monde de sorciers il y a avait certainement des personnes avec plus de pouvoirs et plus d'expérience que lui. Mais avec le temps, il avait appris à ne plus s'étonner de rien avec les sorciers et à ne plus poser de questions. Il avait également appris en Juin la mort de celui dont parlait toujours les envoyés du Ministre où le Ministre lui-même du sauveur universel, et qui paraît-il, était le seul qui avait jamais fait peur à Celui- Dont- On- Ne- Doit- Pas- Prononcer- Le- Nom. Le seul qu'il avait jamais craint.
Il avait également ouï dire de la mort de son ancien "Autre Ministre", Cornélius Fudge. Vraisemblablement assassiné par ce même Celui- Dont- On- Ne- Doit- Pas- Prononcer- Le- Nom après qu'il lui eut soutiré toutes les informations dont il avait besoin. Cela avait été une rude nouvelle à entendre, parce qu'il voyait bien que nul en ce moment n'était vraiment en sécurité. Il avait renforcé sa propre garde personnelle, mais le Ministre lui avait fait savoir que même son armée entière serait impuissante à défendre qui que ce soit si jamais Celui- Dont- On- Ne- Doit- Pas- Prononcer- Le- Nom avait décidé de le tuer. Il lui avait juste conseillé de ne pas se mêler ostensiblement des affaire qui avaient trait aux sorciers, de rester discret, et de les laisser faire. Il y avait un autre Auror à son service qui était là pour le protéger, mais ils savaient tous que même les plus doués ne pourraient que juste leur laisser quelques instants pour fuir dans une cache prévue à l'avance et défendue par des sorciers.
***
La veille de Noël, sur tout le pays, les nuages tombèrent si bas qu'on ne pouvait voir à plus de cinq mètres devant soi. Tous se disaient bien qu'un tel phénomène n'était pas normal, sûrement pour cacher quelque chose que Voldemort ourdissait dans l'ombre. En effet, toutes communications étaient impossible, les hiboux refusaient catégoriquement de sortir, et la poudre de cheminette n'était plus sûre depuis longtemps.
A Poudlard, tout avait été décoré comme à l'habitude, peut-être encore plus avec plus de gaieté et de couleurs pour contrebalancer l'atmosphère lugubre des environs. Peu d'élèves avaient décidé de ne pas retourner dans leurs familles. Molly et Arthur Weasley étaient partis en Roumanie voir Charlie, et Hermione avait décidé d'aller voir ses parents quelques jours puis de revenir à l'école avec ses amis pour Noël. Elle arriva en pleine tempête de neige heureuse et ravie d'avoir pu voir ses parents, son entourage familier et ses amies d'avant Poudlard qui avaient aussi bien changés.
Elle avait pu avoir aussi l'occasion de parler à ses parents de la difficulté de leur existence et du fait qu'ils étaient tous placés sur le fil du rasoir qui pouvaient à chaque instant couper le fil de leurs vies. Elle avait pu parler de ses relations compliquées avec Ron, déplorant cette timidité dont il faisait toujours preuve à son égard, en dépit de son caractère jovial. Ses parents avaient été également ravis de revoir leur fille, et par la même occasion accepté cette prise de risque qu'elle avait toujours assumée. Ils étaient impressionné de la vitesse à laquelle avait mûri leur fille et ne savaient pas s'il fallait s'en inquiéter ou s'en réjouir. Mais ils avaient tenu à lui dire quand elle parti que quoi qu'elle fasse, ils seraient toujours fiers de leur fille et qu'ils espéraient la revoir bientôt.
Et Hermione pris soudainement conscience qu'elle n'était pas sûre de revoir encore ses parents. Qu'elle pouvait très bien mourir avant, et que ses relations très étroites avec Harry ne faisaient que renforcer les menaces qui pesaient sur elle. mais elle pris aussi conscience qu'elle ne s'en souciait guère. Elle serra ses parents dans ses bras certainement un peu plus fort qu'à l'accoutumée, et partit dans la neige avec un grand sourire radieux sur le visage, pour surtout, surtout ne pas montrer à quel point elle était inquiète et ne pas inquiéter ses parents qu'elle aimait tant. Et surtout, en souriant pour faire semblant de ne pas pleurer. (1)
Note : (1) Cf Brassens, Le vieux Léon. J'ai piqué l'expression mais elle colle trop bien avec la situation. Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!! | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Dim 24 Juin - 14:14 | |
| - Citation :
*** Le soir de Noël, Harry n'avait pas du tout la tête à faire la fête avec qui que ce soit, il se sentait plutôt d'un grand besoin d'être seul un moment. Il griffonna un mot à l'adresse d'Hermione qui comprendrait sûrement et se chargerait d'expliquer l'absence de Harry au repas de Noël à tous les curieux. Ceux-ci risquaient de se faire rare, étant donné du peu d'élèves ayant souhaiter rester au Château pour les vacances.
Harry était dans son dortoir, et avait tiré ses rideaux autours de son lit pour être tranquille. Ron monta, se changea pour le repas, ne fit aucun commentaire à Harry qu'il savait être là puis descendit comme si de rien était, Neville, Seamus et Dean étaient tous rentrés chez leur famille pour les fêtes ainsi que la quasi-intégralité des autres Gryffondor. Harry avait ouvert sa malle et fouillait à l'intérieur, en quête de la paire de chaussettes rouges qu'il avait faite avec Hermione la semaine passée. Elles étaient nettement mieux réussies que le premier bonnet à pompon qu'il avait fait un soir de Novembre, et pouvait se vanter d'avoir fait de réels progrès en la matière. Les points étaient réguliers, n'avaient pas le moindre trou ni accrochage, et ressemblaient vraiment à une paire de chaussettes en laine. Elles avaient l'air assez chaudes et confortables.
Les prenant dans sa main, Harry réfléchit. Il avait complètement oublié le motif premier pour lequel il avait demandé à Hermione de lui apprendre à les faire. Du moins suer le coup, le motif lui avait paru tellement évident qu'il ne s'était pas gravé dans son esprit. Il était dans son lit, n'arrivant pas à dormir, se rappelant sa première année à Poudlard. Un éclair illumina son esprit.
Il bondit hors de son lit, enfila une autre paire de chaussettes qu'il avait fait auparavant et qui étaient nettement moins réussies, mit ses bottes, un gros pull, sa cape d'hiver et un bonnet, fouilla dans sa valise pour y trouver la lanterne d'Hermione. Puis il fourra dans la poche de sa cape les chaussettes rouges et descendit les escaliers qui arrivaient à la salle commune. Là il poussa le tableau de la grosse dame, et s'engouffra dans les froids passages secrets du château qui lui permirent d'accéder à l'extérieur rapidement, silencieusement et discrètement.
Il ne croisa personne, les rares élèves étaient déjà au festin, et ceux qui montaient la garde avaient été remplacés par les Aurors à la mine grincheuse qui surveillaient habituellement le château de loin. Ceux-ci ne connaissaient pas le souterrain qui permettait de sortir juste dans les douves du château, sans se faire voir, et qu'ils avaient découvert la veille lors de leur escapade ; seul Harry avait la clef. Il avait protégé la porte par un enchantement spécial qu'il avait trouvé dans un des livres de Maugrey qui ne pouvait être brisé que par celui qui l'avait lancé, sortilège qui avait déjà fait preuve de sa redoutable efficacité lors de l'attaque de Pourdlard en Juin dernier par les Mangemorts. Ce jour là, personne n'avait pu monter en haut de la tour d'Astronomie pour prêter main forte à un Dumbledore affaiblit.
Harry referma soigneusement la porte derrière lui et remit en place le sortilège de blocages. La neige tombait dru à l'extérieur, malgré les précautions qu'il avait prise et malgré toutes les couches de vêtements qu'il avait, il ne put s'empêcher de frissonner légèrement. Il sortit sa baguette et s'appliqua un sort de chaleur, qu'il avait également trouvé dans le livre de Maugrey, et qui avait pour effet de réchauffer durablement et agréablement celui à qui ce sort était appliqué, mais qui avait l'inconvénient que si on l'appliquait plusieurs fois de suite, la chaleur augmentait considérablement et devenait très vite insupportable. On ne l'enseignait donc plus à Poudlard depuis que des Mangemorts l'avaient utilisé comme moyen de torture sur leurs victimes qui étaient mortes dans d'atroces conditions.
La couche de neige n'était pas encore trop épaisse pour empêcher quelqu'un de marcher, et il put se frayer un chemin assez aisément. Il utilisait de temps à autre un sort qui faisait fondre la neige devant lui et rendait sa progression encore plus aisée sur le sol gelé. Il parvint rapidement à la tombe blanche qui pas du tout couverte de neige, celle-ci fondait à son contact, ainsi qu'aux alentours directs en gravier blanc qui dégageait un chaleur réconfortante. Harry s'assit juste à côté et posa la lanterne d'Hermione sur la tombe.
La neige tombait de plus en plus fortement, mais Harry n'en était pas inquiet pour autant, le rideau blanc donnait une atmosphère confinée et presque intime aux lieux. Lentement, il sortit de sa poche les deux chaussettes rouges qu'il avait patiemment faites au cours des longues veillées d'hiver. Cette nuit là où il ne parvenait plus à trouver le sommeil, il se rappelait simplement de la première fois où il avait parlé en tête à tête avec Dumbledore. Et de cette fois précise où il lui avait avoué que le vœux le plus cher qu'il avait au monde était une bonne paire de chaussette en laine.
Cette idée l'avait frappé au moment même où il s'était levé pour aller voir Hermione, qu'il ne lui avait pas encore offert ce qu'il voulait le plus. Il était probable que Harry fut le seul à qui Dumbledore eut jamais un jour parlé de ce désir incongru, alors il se disait qu'à ce moment, il venait simplement accomplir son devoir, même s'il était sans aucun doute un peu tard. Harry savait bien que Dumbledore ne s'en offusquerait pas, et que le plus important était l'intention. Bien sur, Harry savait aussi que le plus cher désir au cœur de son mentor avait dû changer depuis que Voldemort était à nouveau au pouvoir. Mais cette paire de chaussettes symbolisait peut-être aussi cet anticonformisme et cette manière d'être, tellement simple, de Dumbledore que Harry regrettait tant.
Soudain, il vit que quelque chose avait changé dans l'espace où il se trouvait, avant de distinguer nettement qu'une plume dorée de phénix, sortie de nulle part, était posée sur la tombe, juste à côté de la lanterne Elpyre. Celle si se mit à vibrer très fort dans sa main, comme le soir de son anniversaire. Harry eut une illumination et sortit de la poche un morceau de parchemin et une bouteille d'encre qu'il avait pris à quatre heures pour faire ses devoirs et qu'il avait oublié de ranger dans son sac de classe. Il déboucha péniblement le flacon d'encre de sa main gauche et étala le parchemin à même la tombe. Puis, réussi à prendre la plume dans la main droite de façon à pouvoir écrire et la trempa dans l'encre. Comme la fois précédente, les mots ses traçaient d'eux mêmes, sans que Harry n'ait à faire le moindre geste :
"Un très joyeux Noël pour toi, Harry. En cette année si troublée, j'espère que toi et tes amis puissent trouver au fond de vos cœur la force de suivre toujours et imperturbables le chemin qui vous est tracé. Malgré les embûches et les obstacles, je suis certain que votre volonté triomphera et que l'Aube Radieuse poindra à nouveau sur le monde… Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore"
– "Il en a de bonnes celui-là", pensa-t-il. "On n'est guère plus avancés qu'en Juin, le médaillon est perdu de par notre propre ignorance, et pour le reste nous n'avons pas le moindre indice…"
Courage… ne désespère pas. Les indice d'eux-mêmes apparaîtront si tu regardes au bon endroit suffisamment longtemps, et avec suffisamment d'attention…
– Mais, vous êtes là ? !
Harry perçut dans sa main l'équivalent d'un haussement, puis la plume cessa de vibrer et redevint simple plume dorée inanimée. Dans la trace de neige qu'il avait laissé, une silhouette floue s'approchait…
– Professeur McGonagall ? – Harry, mais que faites-vous donc ici ? – La même chose que vous certainement… Il haussa les épaules et jeta un rapide coup d'œil sur la tombe, la plume et les chaussettes avaient disparu comme par enchantement.
Elle sortit à son tour du sac qu'elle portait en bandoulière une grosse boite qui venait visiblement de chez Honeyduckes qu'elle posa à son tour sur la tombe.
– Nous ferions mieux de rentrer, la tempête de neige doit s'empirer, et si nous ne nous dépêchons pas, on ne pourra même plus retourner au château.
Harry acquiesça, reprit sa lanterne qu'il régla au maximum. La loupiote paraissait minuscule en comparaison des ténèbres blanches qui les entouraient, mais elle lui suffisait amplement. Le temps qu'il avait été auprès de la tombe, la neige tombait encore plus fort. Ils devaient a présent traverser un véritable rideau de neige qui les couvrit quasi-instantanément de blanc. Harry sortit sa baguette et fit fondre la neige sur lui et devant ses pieds, et entendit que derrière lui McGonagall lui emboîtait le pas Il n'y voyait pas à deux mètres devant lui, et encore moins le château, mais savait être dans la bonne direction. Ils parcoururent une cinquantaine de mètres avant que Harry eut à nouveau à faire fondre la neige.
– Harry, vous êtes sûr que nous sommes dans la bonne direction ? Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!! | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Dim 24 Juin - 14:16 | |
| - Citation :
Il se retourna, posa sa baguette dans sa main et murmura : – Point'au nord. La baguette se positionna exactement dans l'alignement de leurs traces. – Vous voyez ? La tombe est plein Sud par rapport au château. Quand on sera sur les murailles, il suffira de les longer pour trouver la porte d'entrée. Tournois des Trois sorciers, ajouta-t-il en voyant son air interrogateur. Il m'a été très utile pour retrouver mon chemin dans ce fichu labyrinthe…
En effet, la vague silhouette sombre du château se distinguait à présent, les hautes murailles les protégeaient un peu du vent qui faisait rage, mais malgré ça, ils devaient se courber pour avancer en ligne droite.
– Harry, où allez-vous ? cria le professeur McGonagall pour que sa voix couvre celle du vent, la porte d'entrée n'est pas par là ! – Je connais un raccourci ! Il y a un passage à la limite des douves !
Il se fraya un chemin dans la neige qui montait de plus en plus, enleva son sort et donna un tour de clef dans la serrure en argent, puis poussa la lourde porte qu'il referma derrière elle avec soulagement.
– Oufff. Pas fâchée d'être arrivée. – Jamais vu de neige pareille, le château va être bientôt enseveli jusqu'à la Tour d'Astronomie ! – Non, on a déjà connu des tempêtes semblables quand j'étais en seconde année… Dites moi, comment-se fait-il que vous connaissiez une entrée du château que vous n'avez signalé à personne. – J'en avais l'intention mais je n'ai découvert cette porte que par le plus grand des hasard, il n'y a pas plus tard qu'hier soir. – Vraiment ? – Oui, Hermione et moi nous sommes allés voir Hagrid dans la Forêt Interdite, il voulait nous montrer quelques créatures assez bizarres, et en rentrant on s'est un peu perdus ; il y avait du brouillard hier soir. Et nous sommes tombés ici par hasard en cherchant la porte d'entrée. – Et la clef ? par hasard aussi ? demanda-t-elle d'un ton soupçonneux. – Non, sortilège de passe partout. Il est dans un des livres que Fol-Œil m'a offert pour son anniversaire. Il permet de faire un clef unique et totalement fiable. Et avec un sort complémentaire, on peut empêcher toute personne de faire le sort de passe-partout par dessus. Il y avait écrit en marge que c'était très pratique pour se faufiler dans des endroits démentiels… Je vous laisse la clef, c'est plus prudent. – Non, gardez là. Cette porte est absolument invisible et indétectable et elle peut vous être utile, si vous avez besoin de sortir discrètement… Le Ministère se fait un peu pesant ces temps-ci, j'ai peur qu'ils ne nous surveille. Par "nous" j'entend l'Ordre du Phénix. Ils savent que nous tenons des réunions régulièrement à Poudlard et n'apprécient guère notre indépendance. – A ce point ? – Oui, ils parlent d'envoyer une escouade d'Aurors en permanence et de nous retirer la surveillance du château. – Ça va faire plaisir aux préfets… – Mmm tant que ça reste de la surveillance contre les attaques extérieurs, mais s'ils recommencent comme avec Dolorès… – Ça m'étonnerais. Mais ce qui est sûr, c'est qu'elle est de nouveau dans le bureau du Ministre, et tant qu'elle peut mettre son nez dans les affaires de Poudlard, elle ne va pas se gêner… dit Harry avec un regard dur. – Justement, je sais qu'elle est à l'origine de nouvelles mesures dans le programme de charmes que nous n'avons évidemment pas appliquées. Ils voulaient supprimer des sorts très utiles dans un combat par exemple, renchérit McGonagall. – Ils veulent surtout les renseignements dont nous disposons dans l'Ordre. Je suis sûr que notre réseau est plus efficace que le leur et qu'ils aimeraient bien faire l'échange, ajouta Harry. – Si ça les aide à combattre Voldemort ? – Oui, mais ils faut surtout les empêcher de faire des bêtises tant que Voldemort n'est pas redevenu un "homme" mortel.
Tout en palabrant, ils étaient arrivés à la sortie du passage secret qui conduisait à la porte cachée, qui était restée secrète même des quatre Maraudeurs, son entrée était protégée par une grande tenture qui ne s'ouvrait qu'aux mots "lumina sicca" et qui représentait les adieux de Titus et Bérénice.
– Mais, nous sommes aux cuisines ! s'exclama McGonagall. – Oui, juste à côté, mais on peut arriver par là aussi, dit Harry en désignant un pan de mur vide. Il posa sa main à plat sur une pierre qui dépassait à peine, et une ouverture se ménagea immédiatement. Ça conduit directement à l'escalier de l'aile Nord. De là vous pouvez rejoindre votre bureau tranquillement. – Vous connaissez ce château mieux que moi bientôt ! J'ignorais l'existence de ce passage secret ! – Ah, celui-là je l'ai trouvé quand Rusard me poursuivait balai en main parce que j'avais eu le malheur de poser un orteil sur une ligne interdite ! J'en profite pour aller voir Dobby aux cuisines. Joyeux Noël professeur !
Et il passa à travers le tableau de la poire qui rigole sans autre commentaire.
– Harry Potter Monsieur, je suis si content que vous veniez le soir de Noël ! – Bonsoir Dobby ! Joyeux Noël ! – Vous n'étiez pas au repas de Noël, Harry ? – Non, j'avais envie d'être seul un moment, je suis sorti dans la tempête, on va bientôt se faire ensevelir sous la neige jusqu'à la tour d'Astronomie. – Vous croyez ? demanda l'elfe un brin effrayé. – Non, je plaisante, Dobby, ne t'inquiète pas, mais il neige vraiment fort. Kreattur ne s'est pas encore ramené ? – Non, Harry, Kreattur est très malade. – Qu'est-ce qu'il a ? – Beaucoup de fièvre, il tousse énormément, j'ai peur qu'il ne vive plus longtemps… – A ce point ? – Je pense. Venez le voir un peu. – Bon, d'accord, où est-il ? – Dans la chambre des elfes, venez, suivez-moi Harry. – Le maître vient me voir ? dit une voix affaiblie mais agressive. – Bonsoir Kreattur. – Qu'est-ce que vous voulez, maître. – Que tu répondes à ma question, celle que je t'ai posé la dernière fois. – Je n'ai pas la réponse. – Alors arrête de mentir, dans ce cas. Je sais que tu sais ce que j'ai besoin de savoir. – Alors laissez-moi partir en paix, dit l'elfe avec une toute petite voix entre deux quintes de toux.
Harry interrogea du regard Dobby.
– Un elfe ne peut pas partir en paix si son maître ne lui donne pas sa bénédiction, chuchota-t-il. – Tu peux partir en paix, Kreattur, tu as ma bénédiction. Maintenant répond.
Sans cesser de le dévisager d'un œil mauvais, l'elfe plongea sa main dans son torchon qui faisait office de vêtements et dont il sortit un paquet de lourd velours noir qu'il tendit à Harry d'une main faible. Harry ouvrit immédiatement, à l'intérieur, il y avait le médaillon qu'ils avaient tant cherché.
Kreattur eut une nouvelle quinte de toux qui sembla le déchirer, puis il marmonna quelques paroles inintelligibles puis il s'éteint, non sans avoir jeté auparavant un regard mauvais à tout ce qui l'entourait. Harry lui ferma les yeux et l'enveloppa dans un tissus qu'il venait ne faire apparaître avec sa baguette.
– Laissez, Harry, je vais m'en occuper maintenant. C'est très gentil à vous d'avoir fait ça pour lui. – Merci Harry Potter, disaient les autres elfes. Ne restez pas là, vous avez fait le mieux qu'un maître puisse donner à son elfe. Maintenant c'est nous de nous occuper de lui.
Harry finit par sortir des cuisines, les elfes arrivaient en posant torchons et vaisselle pour accompagner un de leur compagnons jusqu'à sa dernière demeure. Il remonta dans la salle commune. Tout le monde était déjà couché et la salle était vide. Ayant particulièrement peu sommeil malgré l'heure tardive, Harry alla chercher un livre de contes moldus dans la bibliothèque commune et s'installa confortablement dans un fauteuil près du feu en attendant que le jour se lève. Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!! | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Dim 24 Juin - 19:51 | |
| Chapitre n°25 : Une lueur de Paix - Citation :
- Comme le jour où Harry avait reçu la lettre de Voldemort, Hermione fut la première à descendre dans la Salle Commune.
– Hermione ? – Oui ? – Je suis content que tu sois là, dit-il en posant son livre de contes. Regarde… – Le médaillon de Serpentard ! – On dirait bien… – Comment tu l'as trouvé ??? Dans la neige hier soir ? – Pas vraiment. C'est Kreattur qui me l'a donné, finalement. – Donc il savait. – Bien sûr, mais il voulait le garder en monnaie d'échange. Il voulait absolument que je lui donne ma bénédiction pour qu'il puisse partir en paix. – Et il est.. mort ? – Oui, hier soir. Dobby et les autres elfes m'ont demandé de les laisser s'en occuper. – Tu as bien fait. Et l'Horcruxe ? – Détruit. Détruit en tant qu'Horcruxe en tout cas. Mais je n'arrive toujours pas à l'ouvrir, alors je me demande ce qui se cache à l'intérieur. – C'est exactement le médaillon qu'on avait trouvé en vidant la maison de Sirius ! On était passé si près ! – Oui, et on a failli le perdre. Sans Kreattur, on ne l'aurait jamais retrouvé ! – Tu es sûr qu'il n'y a plus trace d'Horcruxe là-dedans. – Oui, il n'y a pas cette aura maléfique que j'ai senti dans la ceinture avant et qu'il n'y a plus ensuite. – Attend, dit-elle en sortant sa baguette : abierto !
Le médaillon s'ouvrit d'un seul coup, avec un morceau de parchemin plié à l'intérieur.
– Tu vois…
A celui qui trouvera ces mots S'il est ami, l'Horcruxe est détruit par mes soins. C'est la seule chose que je puisse faire avant de mourir, Ils vont bientôt me rattraper… S'il est ennemi, sachez que jamais votre cause ne triomphera Et qu'un autre prendra ma suite R.A.B.
– Bien. Donc ce message confirme donc que ce RAB est bien Regulus Black, le frère de Sirius, que l'Horcruxe est détruit et qu'il avait changé de camp avant de mourir, et que nous lui devons une fière chandelle. – Oui. Enfin, nous l'aurions trouvé nous aussi, avec Dumbledore. – En tout cas, il ne reste plus que la Coupe et Nagini. – Oui. – Hé, Harry, souris un peu ! – Il y a quelque chose qui me chiffonne dans cette histoire… – Quoi ? – RAB a visiblement agit seul. Or Dumbledore a bien confirmé que c'était impossible. Il fallait quelqu'un pour forcer la personne à boire la potion, même quelqu'un d'aussi déterminé que Dumbledore. Et le piège était bien fait parce qu'une fois la potion bue en entier, il venait une soif irrépressible et mortelle, qui ne pouvait être épanchée que par l'eau du lac, eau au contact de laquelle les inféris étaient réveillés avec la mission d'entraîner parmi eux toute personne se trouvant sur l'île ou le lac ! ! – Certes… répondit Hermione impassible devant cette longue tirade. – Et bien c'est impossible ! Impossible qu'il ait réussi seul. Il doit y avoir une autre personne dans la confidence. – Pas forcément, il doit disposer de moyens dont ni toi ni Dumbledore ne disposaient. – Il existe des pouvoirs dont Dumbledore ne disposait pas ? demanda Harry d'un air sceptique. – La magie noire ? – Je ne pense pas. ça n'est pas parce qu'il n'utilise pas la magie noire qu'il ne l'a pas étudiée et qu'il ne la maîtrise pas… – Le fait qu'il soit un Mangemort alors. C'est la seule chose qu'il pourrait avoir en plus de vous deux. – La Marque des Ténèbres, dit-il d'un air pensif. En effet il avait forcément pensé à un moyen de récupérer lui son Horcruxe, sans tomber dans son propre piège ! Et un bras portant cette marque pourrait traverser la potion sans problème. C'est comme ça qu'il a pu réussir ! Voilà le détail qui me chiffonnais depuis si longtemps ! – Son intelligence est incroyable, dit Hermione. Tout comme celle de Dumbledore. Ça devait être gratifiant pour Voldemort d'avoir un ennemi à sa taille. – Tu trouves ça gratifiant ? – De combattre quelqu'un d'intelligent ? Oui. C'est pas comme combattre un type comme Draco. – Tu as sûrement raison. – J'ai compris le système de codage de Rogue au fait. – Et il dit quoi ? – Des informations sur Nagini, c'est ce que tu lui as demandé, non ? Regarde… – En gros, elle est d'une espèce qui peut vivre 100 ans, a un appétit monstre, surtout des victimes de Voldemort, il remarque une étrange connexion entre elle et son maître, une emphase intrigante pour un animal et un "homme". Il dit également le détail de ses allées et venues dans le bois de W. Le bois de W ?? – Apparemment, c'est le nom du lieu du repère de Voldemort. C'est ce qu'il disait dans son message à McGonagall également, il l'ont dit à la réunion de l'Ordre. – C'est vrai. – Ça ne va pas trop nous servir pour le moment. L'essentiel est de trouver la coup de Poufsouffle avant de tuer Nagini. Une idée pour la coupe ? – Pas la moindre… – Résumons, Le journal de Jedusor, élément terre, Serpentard. Le bague de Gaunt, ascendance, Le médaillon, élément eau, Ceinture de Serdaigle, élément… – Feu, lié au charbon et à la mine. – C'est tiré par les cheveux… – Oui. Donc la coupe, lié à l'élément air ? – Qu'est-ce qui est lié à l'élément air et à Voldemort ? – Le vent, le ciel, des oiseaux.. – Le rapport avec Voldemort ? – Aucun, reconnu-t-il. – On fait fausse route avec ces éléments. – La tour d'Astronomie ! – Tu crois ? – C'est lié à l'élément air, et à tous les fondateurs, et au seul endroit que Voldemort ait jamais considéré comme sa maison. Viens !
Il la pris par la main et l'entraîna à travers la pièce, puis dans les escaliers jusqu'aux placards à balais. Il prit son éclair de feu et le balai de Ron puis ils sortirent au grand air par la porte cachée près des douves.
– Ron ne nous en voudra pas, dit-il. Tu sais encore voler ? – Non mais qu'est-ce que tu crois ? répliqua-t-elle. Elle donna un grand coup de pieds par terre et fonça vers les cieux. Harry dut donner toute la puissance de son balai pour la rattraper. – Ça va, ça va, attend-moi ! – Il n'y a pas de sorts qui protègent de tout ça ? – Si, je viens de les désactiver momentanément… – La tour d'Astronomie, c'est la plus grande ? – Oui, viens.
L'air fusait à leur oreilles et les réveillaient. Ils sortirent de l'ombre du château et prirent en pleine face la lumière de l'Aube de ce 26 décembre.
– C'est là, dit Harry en pointant son doigt vers la tour en question, aisément reconnaissable en ce qu'elle était la plus grande. C'était une tour moyenâgeuse, avec une plate forme ronde entourée de créneaux, et au dessus de l'escalier qui y menait, un toit pointu qui la prolongeait.
– C'est là qu'on avait atterrit avec Dumbledore, dit-il.
Ils se rendirent en haut de du toit pointu surmonté par une flèche, et sur lequel ils atterrirent prudemment.
– Alors, tu vois quelque chose qui ressemble à une coupe ? – Non, mais elle y a été, dit ha. Regarde ! – Oui, possible, il y a un socle et une trace de soudure magique. – Ça explique la visite de Voldemort à Dumbledore alors. Il venait pour ça. Et quelqu'un en Juin dernier, en montant ici, l'a récupéré pour Voldemort ! – Encore un qui nous est passé sous le nez ! – C'est rageant… – Viens, rentrons, il n'y a plus rien à faire ici…
***
Le mois de Décembre se déroula sans autres incidents, ni autre piste réelle sur la position nouvelle de l'Horcruxe de Voldemort. Ils supposaient simplement que Voldemort l'avait re-caché quelque part hors de porté de tous et précieusement gardé. Le dimanche 4 janvier, ils apprirent par la presse l'évasion de la prison d'Azkaban de Lucius Malefoy et de Bellatrix Lestrange. La communauté des sorciers était en plein désarroi, mais cela n'étonna guère l'Ordre du Phénix.
– Pff, la Gazette raconte que des bêtises… Comme si on ne s'y attendait pas à ce qu'ils s'évadent, dit Ginny d'un ton râleur devant le journal qu'avait reçu Hermione le matin à la table du petit déjeuner. – Et bien maintenant nous en sommes sûr, tout simplement, dit Hermione. Ils vont rejoindre leur maître et continuer ce qu'ils ont toujours fait. – Draco va retrouver son père, peut-être qu'il va basculer à nouveau, dit Harry. – M'étonnerais, dit Hermione. Rogue avait plutôt l'air de dire le contraire dans sa lettre du premier janvier. – Il disait quoi déjà, demanda Ron. – Qu'il avait préféré l'affecter à la préparation des potions, qu'il était en disgrâce vis-à-vis de Voldemort, et qu'il ne participait plus à aucune mission d'importance. – Et concernant notre demande pour la Tour d'Astronomie ? – Il ne sait pas, il essaye de se renseigner discrètement mais c'est pas facile à cause de la confidentialité qui entoure cette mission, même s'il y a participé. Et il faut absolument qu'il préserve son couvert de confiance absolue, parce qu'au moindre écart et tout peut voler en éclat. – Il envisage d'envoyer Draco en repérage, mais il n'est pas sûr qu'il accepte, ajouta Harry. – C'est quoi ce petit trafic vous deux avec Rogue ? demanda Ginny. – Ben, on s'envoie des lettres et il essaye de nous renseigner, c'est tout. Pourquoi cette question ? – Je sais pas, on vous voir jamais leur envoyer de lettres. – Ben, en fait Hermione et moi nous sommes un peu noctambules et il ne nous envoie des hiboux que la nuit, et encore de hiboux, il envoie des messages bizarres avec des loirs ou des chats hirsutes qui débarquent dans la salle commune. Et on lui renvoie par la même occasion notre réponse. – Vous n'avez pas peur qu'il se fasse découvrir un jour ? – Il sait ce qu'il fait, et on lui fait confiance. Après… c'est son affaire. – J'ai eu du mal à percer son code, ajouta Hermione. Maintenant la communication est relativement facile mais il chance souvent de code alors il faut s'adapter… – Et qu'est-ce qu'il a dit à propos de la lettre de Voldemort ? – Absolument rien. Je ne sais même pas si le hibou est revenu vers son maître ou pas...
***
– Lucius, Bellatrix, vous êtes enfin revenus vers moi, dit la voix glacée et cruelle. Je commençais presque à m'impatienter… Surtout toi, Lucius, je m'attendais à mieux de toi. Peut-être t'es-tu dégonflé après ton échec au Ministère, mais depuis, j'ai trouvé bien mieux que cela, je ne suis plus aussi en colère contre toi. Un peu tout de même, ne te crois pas pardonné et dispensé de tout faire pour apaiser ma colère ! Approches…
Le cercle des Mangemorts frémit en entendant cet ordre. Le Seigneur des Ténèbres avait en effet décidé de punir les deux évadés en présence de tous les Mangemorts et avait décidé de leur laisser leur chance de s'expliquer, également en présence de tous. Une rumeur circulait parmi eux comme quoi le Seigneur des Ténèbres avait envoyé un message menaçant au jeune Potter, lequel avait répondu de la manière la plus insolente qui soit, ce qui avait eu le don de maître le Seigneur des Ténèbres dans une rage folle et que plusieurs Mangemorts en avaient déjà fait les frais.
– Tu te croyais peut-être en sécurité à Azkaban ? En sécurité de moi ou des autres ? ?
Il éclata d'un rire sans joie et suraigu. Un rire de puissance dominatrice assouvie, de puissance qui mesurait ses effets à chaque instant.
– Et bien tu avais raison, nous pensions bien que tu allais finir par t'évader, mais si tu as pu entraîner Bellatrix avec toi, tant mieux. Approches toi aussi. Tu me dois quelques explications sur les raisons de ton échec auprès de Potter. – Maître, vous m'aviez ordonné de lui soutirer des informations sans couvert de journaliste, je ne pouvais pas l'attaquer de front ,or il a compris que quelque chose clochait avant de dire quoi que ce soit d'intéressant, et je n'ai pas pu le neutraliser à temps. cependant, j'ai une excellente nouvelle, la potion de Severus a parfaitement fonctionné, et sans l'effet du véritasérum, je n'ai pas dit un mot. Et comme ils sont trop pleutres pour tenter de me soutirer des informations de manière plus coercitive, ils n'ont rien pu tirer de moi. De toute lanière je n'aurais rien dit. – Très bien, vous remercierez Severus, il est en mission pour le moment. Vous retrouvez votre rang et votre place auprès de moi en temps et en heure, vous avez mon entière confiance. Maintenant vous pouvez disposer…
*** Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!!
Dernière édition par le Sam 30 Juin - 12:08, édité 2 fois | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Lun 25 Juin - 15:45 | |
| - Citation :
- Le mois de janvier commençait dans une atmosphère qui commençait à redevenir plus tranquille, et un sentiment de quasi sécurité envahit la communauté des sorciers après une très longue période d'angoisse incessante. Le chemin de traverse recommençait à être fréquenté pour se détendre, faire des emplettes ou rencontrer du monde.
Pré- Au- Lard redevenait animé comme à l'accoutumée, et pas seulement le magasin de Fred et George. Les gens recommençaient à s'attarder dans les rues pour parler avec leurs voisins, et non plus passaient en vitesse dans les rues pour rentrer au plus vite chez eux. Un fond de l'air joyeux couronnait les fêtes de début d'année qui était présagée bien meilleure que celle qui venait de s'achever. Ainsi, décorations illuminaient les rues, sourires illuminaient les visages, et la communauté des sorciers ouvrait la nouvelle année dans une idée d'illuminations.
Cependant, le 13 janvier, tout bascula à nouveau, et la courte parenthèse de joie prit fin aussi rapidement qu'elle n'était apparue. Une attaque surprit tout le monde alors que tout le monde était sorti pour une jolie journée d'hiver ensoleillée, par un samedi de liberté. Ainsi, le Chemin de Travers était animé, les enfants étaient sortis avec les parents, les amoureux flânaient aux hasard des rues, les commerçants étaient content parce que depuis longtemps que les personnes n'étaient pas venus aussi nombreux dans les magasins.
Au milieu de la joie et de l'allégresse, les Mangemorts sortirent de toutes parts et kidnappèrent au hasard dans les rues le plus de personnes possibles. Surpris, désarmés, désemparés, beaucoup ne surent de défendre et se firent briser leur baguette avant d'avoir pu jeter un seul sort. Le mères tentaient de protéger leurs enfants, les fiancés leurs fiancées, certains tentèrent de fuir et entraînèrent une panique qui paralysa toute tentative de défense organisée. De plus, les Mangemorts étaient venus nombreux, et les sorciers du Ministère furent vite rendus impuissants devant les évènements.
Parmi ceux qui ne purent fuir, il y avait Bill et Fleur qui avaient décidé de se balader pour une fois qu'ils avaient un congé en même temps. Ils auraient très bien pu transplaner avant que le sort anti-transplanage n'ait été mis en place, mais il ne pouvaient ni ne voulaient fuir avant d'avoir aidé le maximum de personnes à avoir la vie sauve. Ils couvrirent ainsi la fuite d'une famille avec une mère et trois enfants en bas age, mais furent bientôt pris au piège, et préférèrent perdre le peu de temps dont ils disposaient pour cacher leur baguette plutôt que de se la voir retirée puis brisée.
Ils furent donc mis ensemble dans une sorte de nasse à poisson qui avait été mis en place à un carrefour et dans laquelle les Mangemorts, rendus maîtres du lieu, emmenaient toutes les personnes qu'ils avaient capturés. Tête basse, hommes femmes et enfants, vieillards et jeunes gens essaient de se faire le plus petit possible et de ne pas se faire remarquer.
Les Mangemorts étaient vêtus comme à leur accoutumée de robes de sorciers noires, et portant des masques qui étaient vraisemblablement faits des crânes de leurs victimes antérieures. Ils ne disaient mot et accomplissaient leur besogne avec zèle, mais sans cruauté excessive. Tous ceux qui tentaient de les supplier se voyaient opposer un silence lourd de sens qui fit très vite cesser ce genre de supplications.
Personne ne voyait au début ce que les Mangemorts avaient l'intention de faire de ceux qu'ils avaient capturés, mais en tout cas il étaient assez menaçant pour qu'aucun n'ait l'idée pour le moment de tenter de fuir ou de se rebeller. Ils n'espéraient guère avoir de secours avant quelques heures, car toutes les protections du Ministère s'étaient déjà relevées inefficaces, et qu'on pouvait craindre qu'à la moindre tentative de délivrance, les Mangemorts deviendraient beaucoup plus agressifs envers leurs otages.
Ceux-ci avaient imposé avec quelques sorts le silence absolu entre les prisonniers, et quand ils en eurent regroupé une centaine, ils arrêtèrent d'en prendre de nouveaux et se cantonnèrent autours d'eux, bras croisés, les surveillant sans menacer pour autant. Leur rôle semblait, de l'intérieur, se limiter à ce que les prisonniers ne partent pas et ne parlent pas.
Le temps passa, l'air avait l'épaisseur d'une crème glacée tant la tension était grande. Les prisonniers avaient fini par s'asseoir à même le sol, les uns appuyés aux autres, tentaient de se rassurer par des regards. L'attaque avait commencé vers trois heures, quand une église côté moldu sonna six heures, les Mangemorts firent soudain apparaître des bouteilles d'eau, ce qui contribua a les rassurer un tout petit peu, ils n'avaient pas l'intention de les tuer tout de suite, ni de les bouger d'ici peu. Les prisonniers étaient sûrs qu'à l'extérieur, la communauté des sorciers était en émoi et allait tout tenter pour les libérer rapidement, mais savaient également qu'ils allaient forcément servir de monnaie d'échange contre quelque chose. Quelque chose qui valait peut-être la vie d'une centaine de personnes.
La nuit tomba petit à petit, les Mangemorts allumèrent des torches magiques pour pouvoir continuer à les surveiller et éviter qu'ils ne prennent trop froid. Bill et Fleur étaient parmi les derniers pris, donc tout à l'extérieur. Ils virent de nombreuses allées et venues de silhouettes noires qui chuchotaient à l'oreille de leurs geôliers, et qui n'avaient pas vraiment l'air satisfaits. Ils entendirent cependant distinctement le nom de Harry Potter. Ils échangèrent un regard qui en disait long, et qui suggéraient qu'ils avaient tout deux compris l'enjeu de cette prise d'otage. Les Mangemorts allaient réclamer contre leur libération, que Harry Potter se rende à eux. Bill pensait que c'était une tactique brillante de la part des Mangemorts, parce que s'il acceptait, ils y gagnaient parce qu'ils l'avaient à sa merci, et s'il refusaient, ils seraient probablement mis à mort, ou du moins lâchés en mauvais état en sorte que la position de Harry devienne insupportable, et que la communauté des sorciers se scinde en deux camps, et soit donc beaucoup plus fragile.
Par signes, il fit comprendre à son épouse ses déductions, qui acquiesça qu'elle voyait les chose de la même façon. En leur for intérieur, ils étaient persuadés que Harry allait accepter le marché, parce qu'ils savaient qu'il n'aurait supporté d'être la cause directe de la mort d'une centaine de personnes, mais ils espéraient de tout cœur le contraire, car ils savaient quelle importance il pouvait avoir dans la bataille finale contre Voldemort et les siens, et savaient que, quoi qu'il décide et s'ils survivaient, ils le soutiendrait jusqu'au bout. Mais ils étaient également conscients que cela ne serait certainement pas le cas de beaucoup de ceux qui étaient enfermés avec eux.
Fleur tenta de communiquer avec son voisin, mais celui-ci, un vieillard grincheux, se renfrogna encore plus. Bill eut plus de chance avec une jeune femme qui allaitait son enfant qui accepta de faire circuler l'information parmi les autres prisonniers. Ils se demandaient si il était bien judicieux d'avertir ainsi tout le monde que leur existence était menacée, mais préféraient donner aux autre l'énergie du désespoir au cas où, laquelle pouvait parfois faire des miracles.
Le ciel était très opaque, et aucune lumière ne filtrait hormis les torches. Les autres prisonniers finirent pour s'endormir les uns sur les autres pour se tenir chaud. Bill et Fleur savaient qu'il ne fallait surtout pas perdre leur conscience et leur facultés si jamais quelque chose devait se produire pendant la nuit, et luttèrent contre le sommeil. Heureusement pour eux, les longues nuits de veille pour l'Ordre les avaient habitués à ne pas dormir pendant une nuit entière puis à aller travailler le jour ensuite sans montrer le moindre signe de fatigue.
Vers Minuit, les choses commencèrent à bouger dans le ciel. En effet, un vent chaud commençait à chasser les nuages et à dévoiler une nuit illuminée de brillances. Et une magnifique pleine lune, joyau de lumière qui rendait le ciel majestueux dans beauté tragique.
– OH NON ! s'écria Bill. Soudainement il comprit le plan des Mangemorts. Cela n'était pas un hasard que cette attaque avait eu lieu la veille d'une nuit de pleine lune…
Les Mangemorts comprirent à ce cri que quelqu'un avait compris leur plan, et Bill commença à réveiller le plus de personnes possible pour qu'ils puissent fuir dans la panique qui viendra forcément. Les Mangemorts essayèrent de le neutraliser, mais le sort ricocha sur une lampe et fut absorbé. Ils s'enfermèrent rapidement dans les magasins et maisons aux alentours, car une armée de loups-garous arrivaient sur la place endormie.
*** Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!! | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Lun 25 Juin - 18:08 | |
| - Citation :
- Une voix éperdue criait dans les couloirs de Ste Mangouste que nul n'arrivait à calmer, mais dont personne n'avait vraiment le temps de s'occuper. Une cinquantaine de personnes arrivaient en urgence depuis le Chemin de traverse qui auraient été mordus plus ou moins gravement par des loups-garous.
Mr et Mrs Weasley étaient arrivés en urgence en apprenant le déblocage tragique de la situation de prise d'otage. Malgré tout le courage dont ils s'étaient armés depuis le début de l'après-midi, elle n'avait pu s'empêcher de fondre en larmes en voyant pour la seconde fois son fils et sa belle fille quasi défigurés par un loup-garou. Les médicomages avaient assuré que leurs jours n'étaient pas en danger, mais ils savaient que cette fois-ci, il n'aurait pas autant de"chance" et qu'il était probable que les deux jeunes mariés allaient devenir loup-garous à part entière à leur tour.
Cela était aussi le cas d'un peu moins de la moitié des otages du Chemin de traverse, mais grâce à l'heureuse intervention de Bill, beaucoup avaient pu fuir à temps et profiter de la panique pour ne pas se faire mordre. La jeune femme avec son bébé avait pu s'échapper grâce au barrage qu'avaient fait Bill et fleur avec leurs corps, le vieillard taciturne s'était cassé une jambe en tombant, mais avait pu se cacher et ne pas se faire mordre, et avait pu être guéri rapidement par les médicomages. En revanche, une employée de Fred et George qui travaillait à ce moment-là avait été capturée puis mordue par un loup-garou dans le tumulte de la fuite.
Il était apparu que les Mangemorts avaient eu l'intention de menacer Harry de lâcher les loups-garous pendant la pleine lune sur les prisonniers, que celui-ci était venu sur place et avait tenté de négocier à distance avec des hiboux la libération des otages. Ils avaient espéré jusqu'au bout que le ciel n'allait pas se découvrir, et il avait été sur le point d'accepter quand les loups-garous s'étaient transformés et avaient été lâchés sur les prisonniers se réveillant. Alors, les Mangemorts s'étaient cachés, avait levé leur sort anti-transplanage et s'étaient enfuis, abandonnant prisonniers et loups-garous à leur sort.
Sitôt partis, les sorciers du Ministère et de l'Ordre du Phénix étaient intervenus pour tenter de limiter les dégâts. Ils avaient conduit les loups-garous vers l'extérieur, en attendant qu'ils se retransforment et qu'on puisse trier ceux qui étaient Mangemorts, et ceux qui avaient été conduits là de force. Parmi eux, ils prirent Fefnir Greyback, lequel s'était débattu de toutes ses forces, quasiment conscient de ce qui lui arrivait et qui avait été blessé à mort par un Auror qui essayait de se protéger des attaques du loup garou.
Le bilan de cette prise d'otage était terrible, il y avait une jeune fille mordue à mort par Greyback, et une cinquantaine de personnes plus ou moins blessées mais qui deviendraient loups-garous par la suite car il n'existait nul remède à ce mal. Le reste des otages avaient pu se cacher ou s'enfuir pendant la panique.
Quant à l'objet des négociations, Harry se sentait très mal depuis cette attaque. Il n'avait rien pu faire pour empêcher les choses de se passer ainsi, et, conseillé unanimement par l'Ordre du Phénix, par la famille Weasley, même si deux de ses membres étaient pris en otage, par le Ministre de la Magie en personne de ne surtout pas se rendre et de refuser de négocier même, il n'avait finalement rien décidé du tout, les évènements s'en étaient chargés à sa place. Cependant, la presse et la Gazette du Sorcier en tête soulignaient son rôle dans ce dénouement tragique, en annonçant qu'il avait refusé les conditions des Mangemorts et par conséquent était responsable du carnage. Le Ministre en personne avait démenti, mais peine perdue, la rumeur courait, enflait, grossissait, se répandait dans les foyers sorciers qui décriaient son attitude.
Harry s'était rendu au chevet de Bill et Fleur, lesquels lui avaient assuré qu'ils ne lui en voulaient pas le moins du monde de ce qui s'est passé, et qu'au contraire ils avaient espéré, en comprenant l'enjeu de leur prise d'otage, qu'il allait justement refuser cette négociation. Harry était très ému de revoir ses amis, et revenait en lui les images si proches de ce soir de juin où Dumbledore était mort, où Bill, défiguré, gisait sur son lit d'infirmerie, et où Fleur et Mrs Weasley avaient enfin commencé à s'accepter l'une l'autre. Ce soir même où Lupin et Tonks avaient mis au clair leur relation, et où finalement, l'amour avait vaincu. Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!! | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Lun 25 Juin - 19:16 | |
| Chapitre n°26 : Les Mordus de Traverse - Citation :
- Le jour d'après fut terrible pour tous qui se rendaient compte de ce qu'ils avaient vécu, et à quoi ils avaient échappé. Le mois de janvier durant et le début de février, tous se demandaient si effectivement les Mordus de Traverse comme on les appelait désormais, allaient tous devenir eux aussi des loups-garous à part entière, même s'il y avait très peu d'espoir pour que dans quelques cas la contamination n'ait pas eu lieu.
Bill avait guéri rapidement et retrouvé sa figure d'avant, mais les cicatrices qui avaient quasiment disparu après sa première attaque, étaient un peu visibles désormais. Fleur avait été mordue au bras, pour elle, les médicomages étaient formels et il n'y avait quasiment aucune chance à ce qu'elle ne soit pas devenue loup-garou à son tour. Pour Bill, la rapide guérison de ses plaies laissait encore un peu d'espoir.
A Poudlard, la vie avait repris son cour quasi normal, mais les élèves s'écartaient à nouveau quand ils voyaient Harry passer dans les couloirs. Celui-ci avait tellement l'habitude de ce genre de comportement qu'il n'y faisait plus attention, mais Hermione étaient plus qu'exaspérée et ne pouvait s'empêcher de gronder vertement tous ceux qui agissaient ainsi. Elle n'arrêtait pas de s'expliquer avec les autres, et petit à petit, ce genre de manœuvre d'évitement diminua considérablement, puis disparut. Il apparut que ce dénigrement avait uniquement pour base un manque d'informations sur ce qui s'était réellement passé.
Mais ce n'était pas le cas pour tout le monde, la Gazette n'en démordait pas et publiait jours après jour de témoignages dont l'essence était détournée au profit d'une thèse selon laquelle Harry était responsable de tout. Il demanda donc une rencontre au Ministre afin de faire cesser ce genre d'attaques. Il apparut que c'était en réalité Dolores Ombrage qui écrivait derrière divers pseudonymes, laquelle fut interdite de publication et envoyée au Nord du pays pour qu'elle prenne des vacances et oublie un peu toutes ces manigances. Du jour au lendemain, la gazette ne parla plus de l'évènements qu'en terme objectifs. Ainsi, la communauté des sorciers cesse de se diviser à ce propos, et les Mangemorts furent perdants, au moins sur cet aspect des choses.
Le soir de la première pleine lune après les évènements du Chemin de Traverse, tous les mordus furent regroupés en un lieu tenu secret et prirent tous de la potion tue-loup pour rester lucides dans le cas où tous deviendraient effectivement des loups-garou.
Il n'y eut malheureusement pas de miracle, et tous devinrent des loups-garous effectifs dés que la pleine lune se leva. Tous, sauf Bill Weasley qui resta humain durant toute la nouvelle lune, et chez qui les symptômes qui apparaissaient occasionnellement chez lui à la pleine lune avaient complètement disparus.
Interrogés sur ce phénomène, les médicomages restaient prudents et ne se prononçaient pas encore sur le cas de Bill. Il était avéré qu'il avait été mordu par un loup garou n'étant pas transformé, mais il était aussi avéré que après il avait été mordu par un loup-garou cette fois transformé. C'était le premier dans ce cas et personne ne savait ce qu'il convenait de faire. En attendant la lune suivante, il était considéré comme un loup-garou potentiel. Pour son épouse, en revanche, il n'y avait pas eu de miracle et elle était devenue loup-garou à part entière. Elle n'avait pas trop mal pris la nouvelle, et avec le soutient de son mari, restait solide dans sa tête, et de longues conversations avec Lupin l'avaient convaincue qu'être un loup-garou n'était pas la fin du monde. De plus, Gringotts qui l'employait avait déclaré qu'il n'y avait absolument aucune remise en cause de son emploi là-bas. Il suffirait que les jours de pleine lune elle reste chez elle et prenne la potion tue-loup.
Cette potion, qui était réputée très dure à préparer, avait été ajoutée au programme des septième année de Poudlard, afin que plus de sorciers sachent la préparer. Harry arrivait à peu près à la maîtriser ainsi qu'Hermione et Ernie. Le autres avaient un peu plus de mal mais Slughorn insistait pour que tous réussissent rapidement. Il fut également créé de nouveaux postes de préparateurs de potions à Ste Mangouste, car la demande en potion tue-loup augmentait petit à petit. Les vacances de février commencèrent juste après la pleine lune. Harry, Ron, Ginny et Hermione avaient décidé d'accepter l'invitation des Weasley de passer quinze jours au Terrier. Bill et Fleur avaient également quelques jours de congé qu'ils passaient également au Terrier.
– Tu sais Bill, j'ai réfléchi à ce qu'il t'était arrivé avec les loups garous, dit un soir Hermione. Du point de vue de la médecine moldue, ça peut s'expliquer. – Ah bon ? explique un peu Hermione… – Et bien, les moldus ont remarqué que si jamais on présentait une personne à une forme d'une maladie à laquelle on survivait, et bien ensuite, si on était exposé à une forme mortelle de cette même maladie, on serait immunisé. Parce que le corps connaît la maladie, y a guéri et sait se défendre. – Tu vois Molly, je t'avais toujours dit que ces moldus étaient des génies ! s'exclama Arthur. – Et bien si mes réflexions sont exactes, ce qui s'est passé pour toi, c'est exactement pareil. Tu a été mordu par un loup garou non transformé, et ton corps a appris à se défendre contre la "maladie". Du coup, quand tu as été mordu par un loup-garou transformé, et bien ton corps sait se défendre, et tu n'es toujours pas un loup garou. Tu es immunisé, et définitivement. C'est le principe du vaccin. – Si c'est vrai, c'est formidable, dit Fleur d'un air enthousiaste, on peut prémunir d'autres personnes de devenir des loups-garous ! Enfin, pour ceux pour qui il n'est pas encore trop tard… – Il y a peut-être un moyen de guérison, alors, dit Harry. J'avais appris ça à l'école, chez les moldus. Ton sang est non seulement immunisé, mais il peut aussi devenir remède pour les autres. Il faudrait faire des essais.. Avec une bonne potion, peut-être même que si c'est avéré, tous les loups-garous pourront être guéris. – Je suis prêt à faire les tests nécessaires, dit Bill. – On ne peut pas faire de transfusion de sang avec n'importe qui, ajouta Hermione. Il faudra passer par un autre passage, parce que ton sang n'est pas forcément compatible avec celui de tout le monde. – A ton avis, il faut commencer par quoi ? demanda Fleur. – Faire un prélèvement de sang, dit Hermione en regardant Harry. Et ensuite notre spécialiste des potions va mettre sa cervelle en ébullition… – D'accord.
Ils parlèrent ensuite de tout et de rien, mais Harry restait étrangement pensif et ne disait rien. Mrs Weasley venait d'apporter un plateau avec des tasses remplies de tisanes apaisantes pour tout le monde quand Harry bondit de son fauteuil.
– Je sais ! J'ai trouvé une idée pour ta potion ! Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!!
Dernière édition par le Sam 30 Juin - 12:09, édité 1 fois | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Mar 26 Juin - 14:19 | |
| - Citation :
- – Ola, on se calme, dit Ginny. Qu'est-ce que tu racontes ?
– J'ai une idée qui va peut-être nous faciliter les choses pour la potion qu'a imaginé Hermione. Il faut absolument que je retourne à Poudlard, c'est là-bas qu'il y a les ingrédients qu'il me faut. – Maintenant ?? dit Ron en voyant qu'il se levait en cherchant sa cape. – Oui, maintenant, il ne faut pas que je perde mon idée. – Oui, mais il va bientôt être minuit… – Bah, l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt ! Molly, tu ne m'en veux pas si.. – Non, vas-y, mais soit prudent. Les temps ne sont peu sûrs. – Bien entendu, je prend la poudre de cheminette.
Il se dirigea vers la cheminée, ayant attaché sa cape et attrapé son sac, pris une pincée de Poudre et annonça : Poudlard ! av de disparaître dans les flammes vertes.
– Ce type est fou, dit Ginny. Fou à lier. – Oui, mais c'est pour ça qu'on l'aime tant, ajouta Hermione.
– Potter, mais qu'est-ce que vous fabriquez ici ? s'exclama McGonagall en le voyant arriver par la cheminée de son ancien bureau de professeur de Métamorphose, mais dans lequel elle avait l'habitude de corriger ses copies. – Oh, pardon professeur. Je voulais pas vous déranger. – Mais vous ne me dérangez pas, Harry. J'étais simplement surprise de vous voir ici. – Nous étions en train de réfléchir sur le cas de Bill, et Hermione et moi, qui avons tout deux été élevés comme des moldus, avons eu la même idée, issue de la médecine moldue, mais qui pourrait guérir peut-être les autres loups-garous. – Rien que ça. Et comment comptez-vous vous y prendre ?
Harry lui expliqua leur idée commune, qu'elle trouva intéressante.
– Allez donc dans la réserve de Rogue, dit-elle. Il y aura peut-être des ingrédients dont vous aurez besoin. Tenez, prenez la clef. – Merci. Je vais m'installer dans les cachots, j'ai une idée qui pourrait peut-être marcher, et il faut absolument que je la vérifie… – … à minuit passé… aucun problème, Harry. Allez-y. Vous viendrez me dire comment ça a marché. – Bien sûr. Bonsoir professeur. – Bonsoir Harry.
Harry monta tout d'abord dans son dortoir. Neville, Seamus et Dean étaient rentrés dans leurs familles, et il trouver ses affaires sans avoir besoin d'être complètement discret. La Salle Commune était vide, et il savait qu'une fois de plus, très peu d'élèves étaient restés à l'École pour les vacances de Février.
Il sortit de sa cachette le coffre qu'il avait hérité de Dumbledore. C'était cela, l'idée qu'il avait eue. Il se rappelait des recherches qu'il avait faites avec Ron sur la Poudre de Perlimpinpin. Elles disaient que la poudre pouvait faire agir un poison ou un antidote par le simple regard. C'état cela qu'il voulait faire. Associer cette propriété pour abattre la barrière de la compatibilité des sang, et puis qu'ils ne pouvaient pas demander à Bill de se vider de son sang. Donc, s'il pouvait faire en sorte que la potion qu'il avait imaginée agissait par le simple regard, comme le poison de Bastragamus, ils pourraient peut-être guérir les loups-garous.
Mais avant cela, il devait percer les mystères de la Poudre de Perlimpinpin. Et pour cela, il fallait convaincre la plume de Serdaigle de lui livrer quelques uns de ses secrets. Il sortit la petite plume de son étuis, prit quelques rouleaux de parchemin et sa bouteille d'encre et s'installa à son coin préféré pour travailler, dans la Salle Commune dans le gros fauteuil violet près du feu.
Il réfléchit, ne savait pas comment prendre contact avec la plume. Il pensa à la plume de Fumsek et la manière dont il communiquait avec lui. Il trempa la plume dans l'encre et écrivit. – Bonsoir – Bonsoir Harry Potter, écrivit-elle immédiatement en guidant sa main. Je suis contente, je pensais que Dumbledore m'avait oubliée dans un coin et qu'il allait me laisser rouiller… – Qui êtes vous ? – Excellente question, Harry Potter. Je ne suis pas vraiment une personne. Je suis une partie de l'esprit de Rowena Serdaigle. Non, je vois que vous pensez aux Horcruxes, ça n'est pas exactement la même chose. Un Horcruxe est une manière de déchirer son âme pour ne pas mourir, et pour cela il faut tuer quelqu'un. Moi, je suis un morceau d'âme qui a bien voulu s'installer dans cette plume à ma mort. Rien à voir vous admettrez bien. – Certainement. – J'imagine que vous n'avez pas fait appel à moi si vous n'aviez pas quelque chose d'important à me demander. – Exactement. Mais Dumbledore m'a prévenu que vous aviez un sacré caractère et qu'il n'avais jamais réussi à vous tirer la moindre information. – Ah, mais Dumbledore est un cas particulier, Harry Potter. Il sait déjà tout ou presque, il n'a pas besoin de moi. Je suis toute prête à vous aider, encore faut-il que cela en vaille la peine. – Je l'espère… Une amie et moi-même avons eu une idée qui, si elle réussissait, pourrait changer la vie de bien des personnes, la faciliter grandement. – Je vous écoute, ne tournez pas ainsi autours du pot. – Un projet qui pourrait peut-être "guérir" définitivement tous les loups-garous qui le souhaitent. – Je savais que la science magique avait avancé, mais pas à ce point ! J'avait appris la découverte d'un potion dit Tue-Loup qui permettait aux loups-garous de rester lucides pendant leur transformation. – Oui, mais aujourd'hui, nous pouvons peut-être aller encore plus loin. Le frère de mon meilleur ami a été mordu en Juin dernier, le soir au Dumbledore a été tué. Mais mordu par un loup-garou non transformé, quand la lune était à son premier croissant. Il a eu quelques symptômes du loup, comme un goût nouveau pour les steaks saignants et parfois il se couvrait de poils les nuits de pleine lune, mais sans jamais se transformer réellement. – C'est étrange. Je n'ai jamais entendu parler d'un cas pareil. Du temps où vivait mon enveloppe corporelle, les loups-garous ne mordaient que très rarement, et à la pleine lune. Ils étaient acceptés dans la communauté des sorciers et jamais ils ne fomentaient assez de haine pour mordre quelqu'un sciemment, en en plus en étant non transformé. – Il s'agit d'un loup-garou un peu spécial, lequel se mettait avant la pleine lune près des maisons de ses futures victimes, a dessein. Un Mangemort. – Un Mangemort ? d'accord. Dumbledore m'avait expliqué les bouleversements que connaissaient votre temps. Et ? – Et, il y a un mois, les Mangemorts ont fait une attaque contre des sorciers qui se baladaient dans le Chemin de Traverse, pour le prendre en otage et ainsi faire chanter la Communauté des Sorciers. Et moi en premier. – Vous avez refusé, j'espère. – Oui. Enfin, ils ne m'ont pas laissé vraiment le choix. Par le suite, il est apparu qu'ils n'avaient pas a moindre intention de les laisser partir sans dommages, quand bien même je me serais rendu. – Cela a dû être une décision difficile, j'imagine, écrivit la plume avec des accents de compassion. – Plus que difficile. Ils m'ont placé devant un dilemme insoutenable, entre ce que je dois faire auprès de Dumbledore, et la vie peut-être d'une centaine d'innocents qui n'avaient rien demandé. – A ce que j'ai compris de cette bataille, personne n'a rien demandé. Excepté l'héritier de Serpentard. – J'ai du mal à réaliser que je parle à une fondatrice de Poudlard… – Vous ne me croyez pas ? – Bien sûr que si ! C'est simplement tellement une situation étrange. J'ai été élevé par les moldus qui ont tout fait pour briser en moi tout ce qu'il y avait de magique, et maintenant, sept ans après avoir découvert le monde de la magie, je me retrouve à "parler" à une personne qui a vécu il y a plus de mille ans. – Je vois. Mais ça n'est pas a première fois que vous êtes dans cette situation. Lors de la répartition par exemple. – Je n'y pensais plus. – Dumbledore m'a raconté vos exploits, il y a cinq ans déjà, dans la Chambre des Secrets. Quand vous avez trouvé son entrée et tué le basilic. – Il vous a parlé de moi tant que ça ? – Bien sûr ! Les esprits des fondateurs sont partout à Poudlard. Godric se charge de la Répartition, Helga veille sur le château et protège ses habitants, moi je reste, mémoire du château, dans cette plume. Et Salazar avait laissé sa "Chambre" quand il nous a quitté. Nous ne sommes jamais loin. Quand le sablier de Godric a été détruit, l'année dernière, tout le château à crié de douleur et de désespoir, qui l'a ébranlé sur ses bases. – Attendez, vous dites "Helga veille sur le château et protège ses habitants" – Oui, c'est elle qui vous a assisté quand Poudlard a été attaqué par ces créatures qui n'étaient pas sorties de terre depuis que Godric et moi nous les y avions enchaînées. C'est elle qui a envoyé Fumsek à votre rescousse et elle encore qui vous a donné un coup de pouce en remettant en place les sorts qui avaient été détruits. – Et, il n'y avait pas un lieu par hasard qu'elle affectionnait particulièrement ? Une tour ? – Oui, la tour d'Astronomie, c'était son repaire. Mais au fil du temps et la légende aidant, les Poufsouffle se sont retrouvés plus bas dans le château. Pourquoi cette question ? – Je suis en quête d'une relique lui appartenant. Une coupe. Et nous avons justement trouvé des traces possibles de cette coupe au sommet de la tour d'Astronomie. – Oui, c'est là qu'elle avait installé le siège de sa protection, depuis toujours. Elle avait ensorcelé cette coupe, en disant que le jour où elle serait vide, ça serait la fin de Poudlard. Elle s'est vidée de moitié quand Salazar est parti, mais depuis, elle est toujours restée à moitié pleine. Ou à moitié vide, c'est comme on veut. Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!! | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Mar 26 Juin - 14:21 | |
| - Citation :
- – Et elle a toujours été au sommet de la Tour d'Astronomie ?
– Oui. Pourquoi cherchez-vous cette coupe ? – Parce que justement, elle a été déplacée, il y a bien longtemps. Et que l'héritier de Serpentard a décidé d'en faire un de ses Horcruxe. – QUOI ???? – Dumbledore ne vous l'avait pas dit ? – Non, c'est sans doute par délicatesse qu'il ne m'en avait pas parlé. Il m'avait dit que selon ses déductions, il se pourrait que l'héritier de Serpentard ait fait plusieurs Horcruxes, il avait pensé au médaillon de Salazar, à un objet appartenant à Godric ou à moi, à son journal intime,… Vous en savez plus ? – Euuh… – Ça veut dire oui. Alors ? – Et bien, avec mes amis nous avons trouvé un objet vous ayant appartenu qui s'est avéré être un Horcruxe. – Dites toujours, écrivit la plume avec résignation. – Une ceinture, violette, avec un fermoir en argent. – D'accord, je vois que l'on a fait bon usage de tout ce que j'ai laissé sur terre. Et l'Horcruxe ? – Nous l'en avons chassé, avec un cercle d'Amour. – Qu'est-ce ? – Nous avons entouré la ceinture d'amour, et le morceau d'âme qui y était ne l'a pas supporté, il est donc chassé à tout jamais de ce monde. – Je vous remercie d'utiliser des méthodes un peu moins violentes sur cette ceinture que celle que vous avez trouvé pour le journal. Enfin, sur le moment c'était la seule chose à faire, que vous avez admirablement réussi. – Vous avez déjà "parlé" à Tom Jedusor ? – NON ! Bien sûr. Je ne passe qu'entre les mains des directeurs de Poudlard. Et encore pas tous, certains je me cache, comme Phinéas Nigellus par exemple. – Mais, je ne suis pas directeur de Poudlard ! – Peut-être le serez-vous un jour ? L'avenir est plein de secrets… Sans doute que Dumbledore a court-circuité certaines règles, ça ne m'étonne guère de lui. – L'avenir immédiat, pour l'instant, c'est de neutraliser l'héritier de Poudlard. – Et pour cela vous avez aussi besoin d'aide ? – Jamais aide n'est refusée. Mais il faut d'abord trouver et détruire les deux derniers Horcruxe. La coupe de Poufsouffle et le Serpente de Voldemort, Nagini. – J'ignore malheureusement où cette Coupe peut être. Je ne suis au courant de ce qui se passe que par ceux qui écrivent avec cette plume, Dumbledore en particulier. – Nous avons de bonnes raisons de penser que cette coupe a été retirée de Poudlard avant que Voldemort n'arrive lui-même à Poudlard. Qu'il a ensuite volé la coupe à une descendante de Poufsouffle ainsi que le médaillon de Serpentard, qui appartenait à la mère de Voldemort, et qu'elle avait acquis. Après, nous pensons aussi qu'il a profité d'une visite à Dumbledore pour lui demander le poste de DCFM pour revenir placer le Coupe à son endroit originel. Puis que ce soir de Juin, où tout c'est passé sur la Tour d'Astronomie, que quelqu'un est parti chercher cette coupe pour la mettre nul ne sait où. – Possible. – Une personne infiltrée chez les Mangemorts essaie de percer de mystère à jour. – Rogue, j'imagine. – Dumbledore vous a parlé de Rogue ? – Oui. – J'imagine que vous êtes aussi au courant de cette preuve indéfectible qu'il est du côté de Dumbledore. – Sans doute, mais je ne vous la dirais pas. – Pourquoi ? – Parce qu'il me l'a demandé. Et que vous devez apprendre à faire confiance, même à Rogue. – Je lui fais confiance. – Mais pas au point de ne pas avoir besoin de preuve de sa loyauté. – J'ai surtout sous la main des preuves de sa non loyauté, en viendrait en premier l'assassinat de Dumbledore. Mais quelque chose en moi me dit qu'il est fidèle à notre cause. – Vous avez raison, faites-lui confiance. Je sens que quelque chose vous gênera toujours avec lui mais vous devez passer outre. – Il vous avait déjà parlé de son projet de me laisser ses pouvoirs à sa mort ? – Bien sûr, c'est moi qui lui ai suggéré l'idée, et qui lui ai donné les moyens de la mettre en œuvre. – Oh. J'avais eu l'impression que l'idée venait de lui. – Il est déjà trop modeste, n'en faites pas un reproche de ne pas vous en avoir parlé, et il aurait peu trouver lui-même. Je l'ai aidé parce que le temps pressait. – Bien entendu. Et vous saviez qu'il allait mourir bientôt ? – Je sais bien des choses, de par ma position ambiguë, mon corps mort, et mon âme qui a choisi de rester dans une plume. Comme un fantôme qui ne dit pas son nom. – Et vous le lui avez dit ? – Vous pensez qu'il avait besoin que je le lui dise pour le savoir ? – Non, et… – Je sais ce que vous allez me demander. Mais je ne peux ni ne veux vous répondre. L'avenir est toujours en mouvement, et le votre l'est particulièrement. Celui de Dumbledore l'était moins, et sa mort était une certitude à court terme. Il le savait aussi bien que moi, et que vous. Sauf que vous ne vouliez pas l'admettre, c'est cela qui vous a empêché de le comprendre. – Vous avez sans doute raison. – C'est un plaisir de parler avec vous, Harry Potter, mais j'imagine que pour vous l'heure tourne plus vite que pour moi. – Oui, le jour poins déjà. – Vous me parliez des loups-garous au début de cette conversation, n'est-ce pas ? De votre ami qui s'est fait mordre. – Oui, et bien au cours de cette prise d'otage, il s'est fait mordre par des loups-garous qui avaient été placés là par les Mangemorts pour qu'ils fassent le plus de victimes possible. Consciemment ou non. Mon ami, ainsi que son épouse se sont fait mordre à leur tour. Or, mon ami n'a pas eu le moindre symptôme du Loup à la dernière pleine lune. Et il préfère maintenant les steaks bien cuits. – Cas de guérison ? – Ben, on ne sait pas vraiment, il n'était pas Loup à part entière. Mon amie, qui est d'origine moldue, et moi, nous avons pensé au système du vaccin moldu qui pourrait fonctionner de même. Ainsi, il aurait été exposé une première fois au Loup, mais sans être contaminé vraiment, et maintenant qu'il a été mordu par un Loup, et bien son corps a déjà été confronté au Loup et sait se défendre. Ainsi, il n'est pas contaminé pour de bon, et est même immunisé. – Intéressant. – Nous pensions qu'il était aussi possible comme avec les vaccins moldus, que le sang de cet ami soit également remède au Loup. – En effet, c'est probable. Et vous avez besoin d'aide pour fabriquer votre potion ? – J'ai quelques idées sur la question, mais j'aurais besoin d'en savoir plus sur quelques uns de vos travaux. – Tant mieux, je suis une très piètre préparatrice de potions. Qu'est-ce que vous voulez savoir ? – Sur la poudre de Perlimpinpin. – Ah. Vaste question. Très vaste question. Cette poudre a tellement de propriétés que mes travaux ne sont que fragmentaires, très fragmentaires. Je n'ai pas exploité la moitié de ses propriétés. – Nous n'avons que très peu de traces écrites de vos travaux. – Ce qui fait encore moins. Quels aspects de cette poudre vous intéresse ? – Et bien, dans un livre qui traite du sujet, j'ai lu que Bastragamus avait réussi à faire une potion, un poison, qui fonctionnait par simple regard. C'est cette propriété qui m'intéresse. – Je vois pourquoi. Vous voulez qu'avec cette potion, on puisse guérir en la regardant ? Bonne idée… – Exactement, c'est ce à quoi j'ai pensé. – On ne sait pas comment Bastragamus avait procédé, mais je peux reconstituer son chemin. La poudre de perlimpinpin prend ce genre de propriétés avec 34 grammes de miel de lavande mélangés à 54°C précises. À 55°C, la potion agira par inhalation de gaz et son effet sera immédiat. Au dessus, je ne préfère pas vous en parler. – Le miel, chauffé à 54°C, dans lequel je rajoute une pincée de poudre ? – Oui. Miel de lavande pur, attention, sinon ça ne sert à rien. – D'accord. – Ensuite, vous laissez refroidir ce mélange à température ambiante pendant 2 jours. Après, vous pouvez utiliser la pâte comme n'importe quel ingrédient. – Merci beaucoup. – Il n'y a pas de quoi. Bastragamus a sans doute rajouté à son poison ce mélange. Vous avez quelques notions d'antidotes ? – Oui, Rogue a tenté plusieurs fois de m'empoisonner, enfin, le défi était que mon antidote me permette de survivre. – J'en conclus que ça a marché. A votre place je reprendrais certains éléments de la potion Tue-Loup. – Oui, j'en avais l'intention. – Vous avez le sachet de poudre de Dumbledore ? – Oui. – Cela suffira amplement, mais que je vous dise, il y en a d'autre caché dans Poudlard. – Où ? – Dans son cœur. – D'accord, à moi de chercher. Vous avez déjà vu les Messagers Célestes ? – Oui, une fois. Je les ai invoqués dans l'enceinte de Poudlard. C'est l'expérience la plus merveilleuse de ma vie. Faites appel à eux si vos tentatives échouent. Ils vous mettrons sur la bonne voix, mais, de manière un peu particulière. – Ils sont friands d'énigmes, n'est-ce pas ? – Ils ne parlent qu'en énigmes. – J'y penserais. – Vous avez d'autres atouts dans votre manche. Le Félix Félicis, l'Aléthioscope, et j'ajouterais même une petite clef en or. – Laquelle ? – Celle qui est dans le coffret de Godric. Elle ouvre une porte dans le Ministère de la Magie actuel. Une porte que vous avez déjà vu. Seule cette clef l'ouvre. Dumbledore a déjà essayé d'entrer,… – Mais il a échoué, il me l'a dit. Pourquoi ? – Il n'était plus assez innocent. – Qu'est-ce que vous entendez par là ? – Trop réfléchi, pas assez spontané, trop d'expérience et de sagesse. Vous vous êtes encore monté sur ressors et vous ne réfléchissez pas toujours avant d'agir. Il ne s'agit pas d'un reproche, loin de là. Mais vous pouvez entrer, certainement. Mais pas longtemps, dépêchez-vous. – Qu'est-ce que je dois y faire ? – Vous y ferez le mélange final de votre potion. Cela lui donnera le caractère éternel que vous cherchez. – J'ai compris. – Bien. Allez-y alors. Faites confiance à votre instinct, vous êtes sur la bonne voie. Et vous viendrez me dire si ça a marché. – Bien entendu. – Au revoir, Harry Potter. Et bonne chance. – Au revoir.
Harry reposa la plume et boucha son flacon d'encre. Il roula les cinq morceaux de parchemin qu'il avait couvert d'encre à toute allure avec l'aide de la plume. Il remonta dans son dortoir y ranger soigneusement la plume et pris le sachet de poudre. Il en versa une pincée dans une bouteille en cristal puis referma le sachet non sans avoir senti une seule fois l'effet formidable d'avoir cette substance sous les yeux.
Il prit également ses affaires de potions dans son sac et descendit dans la réserve de Rogue. Il cliqueta la porte, et entra. Il était venu une seule fois à cet endroit, ce qui l'avait toujours impressionné. Le plafond était haut d'au moins sept mètres, très étroite, et des étagères du haut en bas. Harry ferma la porte, et regarda à chaque étage ce qui pourrait peut-être lui servir. Il gravit les échelons. Plus il montait, plus les ingrédients qui voyaient étaient rares et incongrus. Il vit la poudre dont ils avaient eu besoin pour préparer le Polynectar. Il ne put s'empêcher d'admirer Hermione qui avait réussi aussi rapidement à trouver les ingrédients, à les prendre, à tout remettre en place et à revenir sans se faire remarquer.
Il vit aussi la branchiflor, assez haut dans le placard. Et au dernier étage, un bocal opaque indiquait : "Potion Lily". Harry ouvrit, la potion était figée, n'avait aucune odeur, lisse au dessus, de couleur transparente. Il se demandait ce qu'il pouvait bien y avoir à l'intérieur, mais ne pouvait guère imaginer. Probablement des recherches qu'ils avaient fait ensemble mais qui n'avaient pas abouti.
Il redescendit, et trouva un bocal de miel de lavande à peine entamé. Il se dit qu'il allait d'abord faire ce que lui avait conseillé Serdaigle, puis faire une ébauche de potion qu'il soumettrait à Rogue. Et après il ajouterait le sang de Bill, au dernier moment, dans la salle du Ministère. Avec une spatule, il prit ce dont il avait besoin de miel dans un flacon, puis redescendit, referma la porte avec soin et descendit dans les cachots. Slughorn avait décidé de changer de lieu de cours, et ils étaient à présent inusités. Il serait donc tranquille tout le temps dont il avait besoin.
Il mesura avec énormément de soin les 34 grammes de miel qu'il mit à chauffer à feu très doux, et il pris le thermomètre sensible à un dixième de degré pour mesurer le température. À 54 précises, il ajouta la pincée de poudre de Perlimpinpin. L'effet fut immédiat, il vit le miel et la poudre d'agglomérer en une petite boule bien compacte. Il coupa aussitôt son feu magique, posa son chaudron dans un coin de la pièce qu'il entoura par précaution de plusieurs sorts anti-intrusion avant de quitter la pièce aussi discrètement qu'il n'était venu.
Il rentra par le bureau de McGonagall qui avait l'air d'avoir corrigé ses copies toute la nuit. Il lui fit un bref compte rendu de ses recherches, en omettant de dire ses sources exactes et en invoquant un livre de la bibliothèque. Il précisa qu'il viendrait à Poudlard dans deux jours récupérer le premier ingrédient, en parlant en termes vagues. Il ne savait pas pourquoi il ne disait pas l'exacte vérité à McGonagall. Pas plus pourquoi il n'avait pas la moindre intention de parler de Serdaigle à ses amis. Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!! | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Mer 27 Juin - 21:45 | |
| Chapitre n°27 : Potion d'espoirs - Citation :
- – Alors, Harry ? Tes réflexions ont-elles été fructueuses ?
– Assez, dit Harry. Il faut que je demande quelque chose à Rogue, il devrait pouvoir m'aider. – Ok, je peux lui envoyer un message si tu veux. – Oui, s'il te plait. Dis lui qu'il faut que je lui parle de potions, le plus rapidement possible, et en tête à tête de préférence. – D'accord. Et que dit le livre du Prince là-dessus ? – Oh, il y a peu de choses, sur les antidotes. Mais je ne sais pas si je dois préparer cette potion comme une antidote ou comme une potion offensive. – Sans doute un mélange des deux, dit Hermione. Nous voulons en même temps guérir la maladie que combattre le Loup qui est en chaque personne qui a été mordue. – D'accord. Tu veux bien m'aider ? – Bien sûr. On la prépare maintenant ? – Pourquoi attendre ? – Oui, pourquoi attendre. Viens, on va se mettre dans un coin plus tranquille.
Hermione prit son chaudron, et les ingrédients qu'elle avait emporté avec elle Harry prit ses ingrédients et ceux qu'il avait emprunté à Rogue, et ils se mirent dans une chambre de la nouvelle aile du Terrier que Mrs Weasley avait prêté à Harry tant qu'il voulait.
– On va prendre pour base la potion Tue-Loup. Après, il faudra ajouter quelques ingrédients indispensables, et quelque chose pour donner une consistance pâteuse à la potion. – Pourquoi ? – Parce qu'on en a besoin pour ajouter les ingrédients finaux, quelques gouttes du sang de Bill et la poudre de Perlimpinpin. – Tu veux en mettre ? de la poudre de Perlimpinpin ? – Oui, j'ai fait des recherches poussées sur cet ingrédient, et j'ai trouvé un moyen pour que, si on rajoute cette poudre mélangée au miel de lavande, la potion agirait par voix visuelle. Il suffirait juste que quelqu'un regarde la potion pour ne plus être un loup-garou. Comme ça on n'aura pas à passer notre vie à faire des potions ! – Bonne idée. C'est pour ça que tu as bondis hier ? – Oui, j'ai soudainement réalisé que c'était possible. Et ça règle le problème de la compatibilité de sang. – Bon, on s'y met ? – OK.
***
Deux jours plus tard, Harry retourna à Poudlard récupérer son ingrédient final, et prit au passage la clef en or qui lui permettrait d'ouvrir la porte au moment venu. McGonagall avait l'air d'aller beaucoup mieux qu'avant, cependant, Slughorn avait abandonné ses habitudes de rassembler autours de lui toutes les personnes célèbres, et restait seul toute la journée. Déjà, avant les vacances, il assurait ses cours sans son habituel enthousiasme, mais d'une voix monocorde et sans accents. Il avait presque perdu son génie des potions et il lui arrivait parfois de rater ses préparations, ce qui avait conduit Harry à faire appel à Rogue plutôt qu'à lui.
Rogue avait répondu immédiatement au message d'Hermione, lequel proposait un rendez-vous au même endroit le 19 février. Harry s'y rendit en confiance, il avait presque terminé la potion avec l'aide d'Hermione, mais il avait besoin d'aide pour supprimer les effets secondaires du mélange entre des sangsues de Guinée pilées et d'aulx qui pouvait peut-être faire gonfler de manière anormale les orteils de personne qui en prenait, jusqu'à l'éclatement parfois. Il y avait des cas de personnes décédées après de telles mésaventures. Harry ne voulait prendre aucun risque, mais les deux éléments étaient indispensables.
Il avait mis la cape du Voyageur héritée de Dumbledore au cas où il fasse de mauvaises rencontres, mais depuis tout le temps qu'il apprenait des sorts, il n'avait plus peur ni des créatures de la forêt interdite, ni des personnes malintentionnées. Il arriva à l'heure dite juste quelques secondes après Rogue qui arrivait en sens inverse.
– Bonsoir Harry. – Bonsoir. – Je n'ai pas beaucoup de temps, alors soyez le plus bref possible. – Très bien, j'ai besoin d'aide pour la fabrication d'une potion. – Et…
Harry lui expliqua toute l'affaire en termes les plus concis possibles.
– Rien que cela ? Pour votre problème, il faut ajouter de la noix de muscade râpée, ça neutralise ces deux ingrédients et évite les effets secondaires. Maintenant expliquez moi comment vous comptez vous y prendre, pour cette fameuse potion. – Oh, nous avons déjà bien avancé, répondit Harry. Hermione et moi nous avons déjà fait les ¾ de la potion.
Il lui expliqua en détail toutes les étapes qu'ils avaient déjà franchies., et celles qu'ils comptaient faire. Rogue l'écouta sans l'interrompre.
– Je vois. On dirait que le Prince de Sang-Mêlé est meilleur professeur que Severus Rogue… – Si l'on veut. Vous pensez que ça peut marcher ? – Je pense que vous avez une chance de réussir, mais votre potion peut rater à un demi degré près. N'oubliez pas de laisser repose au moins trois jours avant d'ajouter le sang et la poudre. Je ne vous demande pas où vous avez trouvé de la poudre de Perlimpinpin, ni où vous avez appris à vous en servir. – Tant mieux, j'avais pas l'intention de répondre. – je ne sais pas si je dois vous féliciter ou non pour ce que vous avez fait au chemin de Traverse, mais je pense que vous avez choisi la solution la moins pire. – Soyons honnêtes, vous n'aviez pas la moindre intention de les relâcher sans dommages, même si je me rendais. – Je n'ai ni vu ni entendu parler de plan stipulant qu'il y aurait peut-être un retour des loups-garous en cas d'acceptation de votre part. Concluez-en ce que vous voulez. – Vous étiez là ? – Bien entendu, c'est moi qui ai négocié avec vous. Je pensais que vous aviez reconnu mon écriture. – Je me posais des questions… – Si vous n'y voyez pas d'inconvénient, je vais retourner d'où je viens, mon absence pourrait être remarquée. Si vous avez besoin d'autre chose, contactez-moi par le canal habituel. Et si vous réussissez, je le saurais bien vite, envoyez moi toujours le moins possible de messages, ils peuvent toujours être interceptés. – Entendu. Au revoir. – Adieu.
***
Harry et Hermione, forts des conseils de Rogue, finirent rapidement leur potion, et la laissèrent reposer pendant le temps voulu. Elle avait une consistance pâteuse, une couleur bleu ciel translucide, et il ne restait plus que la poudre et le sang à ajouter. Harry demanda au Ministère une autorisation spéciale pour se rendre au département des mystères, seul, et surtout qu'on ne lui pose pas de questions. Le Ministre répondait par la négative, en se rappelant la dernière visite de Harry au département des Mystères. celui-ci dû lâcher petit à petit des bribes de ses projets, et un jour après, il eut une réponse enthousiaste qui l'invitait à venir dés le lendemain, le 26 janvier, à passer le voir dans son bureau et à faire toutes les expériences qu'il souhaitait, et à lui communiquer les résultats en temps voulu
Harry accepta immédiatement, mais il avait peu qu'avec ce manège de hiboux, quelqu'un n'intercepte leur pacte. Le lendemain, il transplana jusque dans le hall d'accueil du Ministère de la Magie. Il se plia docilement à l'examen des baguettes, et monta jusque dans le bureau du Ministre. L'entrevue fut assez courte, Harry obtint que le ministre ne souffle pas un mot à quiconque de son projet avant qu'il n'ait la certitude que son plan ait réussi. le Ministre accepta d'autant plus volontiers qu'il était inutile de donner un immense espoir à toutes ces personnes si jamais cet espoir devait être déçu.
Harry se rendit ensuite dans les ascenseurs du Ministère qui étaient chargés d'assez mauvais souvenirs pour lui, entre la convocation en commission de discipline, et leur tentative de "délivrance" de Sirius qui avait conduit finalement à sa mort. La voix étrange féminine annonça : Département des Mystères, Harry descendit. il était seul dans l'ascenseur, hormis quelques notes de service qui filèrent si vite qu'il ne peut voir où elles allaient.
Il se rendit devant la porte du Département des Mystères dont le Ministre lui avait confié la clef. Il tourna la clef dans la serrure sans hésiter, et poussa doucement la porte. Tout était comme dans son souvenir, d'un calme anormal presque. Il ferma la porte derrière lui. Il se rappelait qu'il leur avait fallu plusieurs essais avant de trouver la bonne porte, et décida de procéder de même. Il n'était pas pressé et pouvait explorer tranquillement chaque salle. La première qu'il ouvrit était la salle du Temps. Il y avait toujours l'armoire avec quelques Retourneurs de Temps, l'oiseau qui redevenait œuf perpétuellement et renaissait, un sablier géant qui coulait à très petite vitesse, grain à grain, et dont la majeure partie était encore en haut. Harry ignorait totalement ce à quoi il pouvait correspondre et/ou symboliser, mais en tout cas, le temps était loin d'être écoulé.
Il sortit, et marqua une grande croix enflammée qui ne brûlait sur la porte pour la repérer. Il ouvrit la porte à gauche, c'était la salle de la Pensée avec les cerveaux qui avaient étranglé Ron. La porte suivante était la salle du Monde avec les astres qui gravitaient en un parfaite reproduction des étoiles et des planètes les plus proches. Ensuite, il ouvrit la salle qui menait à l'antre des prophéties, il reconnut immédiatement le couloir et ne ressentait pas le besoin d'aller plus en avant, trop de mauvais souvenirs s'y attachaient.
Il entra dans la salle consacrée à la terre où un gigantesque arbre occupait toute la place. Ensuite, la porte ouvrait sur la salle où Sirius avait trouvé la mort. Cette salle l'avait toujours attiré de manière mystérieuse, et il se demandait si cette salle n'était pas la salle de la mort. Elle était comme il s'en souvenait, des gradins de pierre descendaient comme dans un théâtre jusqu'à une scène circulaire où il y avait une arche rompue surmontée d'un voile. Le silence était coupé par des chuchotements qui provenaient du voile. Harry descendit lentement les marches, une à une, jusqu'au voile.
Il tendit l'oreille, entendit les voix plus nettement, mais pas au point de reconnaître des mots ou des phrases. Il appela Sirius, et soudainement les voix se turent, puis reprirent leur chuchotement. Et il entendit ensuite appeler son nom, Harry réitéra son essai, et il entendit cette fois-ci distinctement son nom. Et ensuite il entendit la voix de Sirius lui demandant de partir. Et ensuite il entendit la voix de Sirius lui demandant de s'en aller au plus vite. Et ensuite il entendit la voix de Sirius lui demandant de ne pas s'attarder dans cette salle parce qu'il n'en sortirait plus. Harry n'avait que le choix d'obéir, et à regrets, il sortit de la salle. C'était pour lui un espoir de parler encore avec ceux qui étaient déjà passés, mais Sirius l'en avait chassé sans ambiguïtés.
La salle suivante était la salle de la vie. Il y avait une immense hauteur, quasiment impensable pour un lieu pareil, dans lequel il arbre impossible déployait ses branches vertes. La salle était plongée dans l'obscurité, sauf en haut une ouverture qui diffusait une petite lumière. Celle-ci donnait l'impression qu'il était impossible de l'atteindre, tellement elle était haut.
Harry ne parvint pas à ouvrir la porte suivante, et il se dit qu'il était arrivé. Il sortit de son sac les trois ingrédients qui lui manquaient : la potion, le sang, et la poudre de Perlimpinpin. Puis il sortit de son col la clef en or que Dumbledore lui avait confié. Il se rappelait que c'était là où le couteau de Sirius avait fondu en essayant de l'ouvrir. La clef s'introduisit dans la serrure et y tourna sans problème. La main tremblante, il appuya sur la poignée, entendit un déclic, et poussa la porte. L'intérieur était inondé de lumière à l'état pur. Il entra et ferma la porte derrière lui.
Instinctivement, il ferma ses paupières pour ne pas être ébloui, mais même les yeux fermés, il y voyait comme s'ils étaient ouverts. Autours de lui, il voyait comme un jardin luxuriant, couvert de bosquets fleuris. Il se demandait ce qu'il voyait exactement. Il se retourna, la porte d'où il venait était, au contraire, d'un noir de jais qui semblait absorber la lumière. Il avança un peu, vit quelques oiseaux qui traversaient le ciel. Il se demandait s'il n'était tout simplement pas entré au Paradis. Il sortit son bocal où il avait rangé sa potion, ouvrit la fiole où il y avait le sang de Bill, qu'il versa dans la potion. Celle-ci devint bleu électrique. Il versa ensuite le miel mêlé à la Poudre de Perlimpinpin, la potion devint or, puis prit la couleur d'un ciel d'été, de l'étrange ciel du lieu où il était arrivé.
Il versa un peu de sa potion dans une autre fiole qu'il avait emmenée, qu'il ferma soigneusement. Il leva les yeux au ciel, s'apprêtant à repartit, quand il remarqua qu'il était déjà couvert de nuages légers, qui dessinait un visage très doux. Il reconnut le visage de Ginny. Il n'avait presque plus envie de repartir dans le monde d'où il venait, tellement il se sentait bien dans ce lieux où il était arrivé. Il se sentait en sécurité, loin de tous les tracas du monde qu'il venait de quitter. Il s'avança encore un peu. Mais en se retournant, il revit la porte noire. Ce monde d'où il venait. Malgré toutes ses peines, rien ne pouvait remplacer le ciel où il était né. Il savait que ce visage n'était qu'illusion. Pas celui de Ginny. Elle était de l'autre côté de la porte.
Il était presque effrayé d'avoir songé à aller plus loin dans ce monde. Il revint en courant, malgré la noirceur de la porte, la franchit en courant et la claqua derrière lui. Il était presque apeuré de ce qu'il venait de voir. Sa potion dans sa poche dégageait une étrange lueur et une étrange chaleur tiède. Il referma précipitamment la porte à clef, et partit en courant loin, jusqu'à la porte qui menait à la partie la plus normale du Ministère de la Magie. Il repris l'ascenseur, et partit au plus vite du Ministère pour mettre le plus de distance entre ce lieu et lui. Il arriva bouleversé en transplanant au Terrier.
– Harry ? Harry qu'est-ce qui t'arrive ? s'écria Hermione en se précipitant vers lui. – Ça va aller, répondit-il. Je vais vous expliquer. – Laisse-le reprendre son souffle, dit Ginny. Tu es revenu en courant ou quoi ? – Presque. – Qu'est-ce qu'il y a dans cette salle, c'est si terrible que ça ? demanda Ron avec autant de sensibilité qu'une cuiller à café. – Terrible, tu as dit terrible ? Je crois que oui. En tout cas, mission accomplie, la potion est prête. – Tu crois qu'elle va marcher ? – Bien sûr. Si elle ne marche pas, aucune potion ne marchera. – Harry, tu es revenu ? demanda Fleur. – Oui, je pense que la potion est prête. Veux-tu servir de cobaye pour voir si elle marche ? – Bien sûr ! J'ai toujours rêvé de participer à une grande aventure scientifique ! Que faut-il faire ? – Simplement regarder la potion avec suffisamment d'attention. Et à la prochaine lune, on verra si ça a marché. Tiens.
Il sortit la potion achevée de sa poche, elle brillait toujours de la même manière, et restait encore d'une douce chaleur.
– Il suffit de regarder ? demanda Fleur d'un air sceptique. – Oui.
*** Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!!
Dernière édition par le Sam 30 Juin - 12:10, édité 1 fois | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Mer 27 Juin - 23:56 | |
| - Citation :
- Ils attendirent avec impatience la lune suivante. Cette fois-ci, Fleur ne prit pas de potion Tue-Loup, et resta au Terrier. Harry, Ron, Hermione et Ginny eurent l'autorisation exceptionnelle d'aller voir leur amie et de constater la réussite ou l'échec de leur expérience.
La nuit tombée, Fleur sortit de la maison et les autres restèrent à la fenêtre dans le cas où la potion n'aurait pas marché. Les nuages glissèrent sur la voûte du ciel, sous l'effet du vent du Nord qui soufflait doucement. La Lune se dégagea, entière et pleine. Fleur sentit sur sa peau l'appel du Loup, l'appel de la Pleine Lune. Mais autre chose en elle combattait le Loup, une force immense l'envahit, jusqu'à le réduire à néant. Et à disparaître tout à fait. Elle rentra en courant.
– Ça a marché ! Je ne me transformerais plus jamais ! Oh Harry, tu es un génie ! Elle l'embrassa sur les deux joues puis se jeta dans les bras de son mari, ravie. – Je crois qu'on a une bonne nouvelle à annoncer à la communauté des sorciers, ajouta Harry. Tous les loups-garous qui le souhaitent pourront redevenir comme avant ! – Je vais envoyer un hibou à Lupin, annonça Hermione en se précipitant sur sa plume. Je pense qu'il doit être le deuxième bénéficiaire de cette découverte ! On l'invite demain ?
La suite de la soirée se passa dans une grande fête qu'avait préparé en secret Mrs Weasley, qui n'avait jamais douté un seul instant de la réussite de l'expérience. Ils reçurent vers minuit un hibou de McGonagall qui les félicitaient de leur réussite et qui leur demandaient de mettre par précaution une partie de la potion en sûreté, à Poudlard.
Harry acquiesça et partit avec sa deuxième petite fiole en Poudre de Cheminette à Poudlard pour le lui remettre. Ils la cachèrent dans une boite secrète qui était elle-même cachée derrière le tableau de Dumbledore, lequel avait aimablement accepté d'en être le gardien, sous mot de passe que seul eux trois connaissaient. Ainsi, comme ils avaient l'intention de mettre la potion à portée de tous, au Ministère, si jamais celle-ci était perdue ou brisée, il y aurait toujours une sauvegarde de la potion. Harry cacha également les feuillets qui avaient été rédigés par Hermione au fur et à mesure de la réalisation de la potion en y consignant toutes les étapes. Harry recompta les ingrédients, il y en avait plus d'une centaine, c'était la potion la plus complexe qu'il avait jamais mélangée.
Harry finalement discuta quelques instants seul à seul avec le portrait de Dumbledore, lequel avait enfin décidé de lui donner un peu d'aide. En vérité, Harry avait invoqué avec humour une de leur conversation lors de la crise de la Chambre des Secrets, où Dumbledore avait demandé à Harry si jamais il y avait quelque chose dont il voulait lui parler. Alors, Harry avait répondu non, mais il déclara que depuis, si la proposition tenait toujours, il acceptait.
– Je ne sais par où commencer, professeur… – J'imagine bien ton désarroi. Cependant, tu ne dois surtout pas oublier que je ne suis qu'un portrait. Dumbledore, le "vrai" s'en est allé pour toujours. Ne crois pas lui parler encore en me parlant. – Je sais bien. – Je sens que quelque chose te trouble vis à vis de ta potion. À propos de la fin de son mélange… – Oui, j'ai eu très peur finalement. Au début, en entrant dans cette pièce, j'ai ressentit un grand bonheur. J'ai pas fait particulièrement attention aux alentours, et j'ai fait ma potion. Mais ensuite, j'ai vu le visage de Ginny dans le ciel, j'ai commencé à m'éloigner de la porte, qui était si noire ! Je pensais être enfin heureux dans cet endroit paradisiaque. Je crois bien que c'était le Paradis. Et puis je me suis rendu compte que tout semblait factice en cet endroit. Enfin, pas exactement factice, mais trop beau. Et… j'ai cru que j'avais oublié tout. Oublié mon passé, oublié mes amis, oublié mon amour, oublié le monde où j'avais toujours vécu, oublié ma mission. Et je suis parti en courant. J'ai failli y rester ! De mon plein gré ! – Je vois ce que tu veux dire. Je n'ai jamais pu entrer dans cette pièce, mais j'ai déjà ressenti des émotions similaires – Ta curiosité t'as mené en premier. Et ensuite en revoyant la porte que tu aurais pu perdre pour toujours, tu t'es rappelé qui tu étais. Une personne sans attaches s'y perdrait facilement. Mais pas toi. Tu as préféré rester dans ce monde, avec ses peines et ses plaisirs. Et je pense que tu as eu raison. – Et il y a une autre salle… – Tu es allé dans la salle de la Mort, au Ministère, n'est-ce pas ? – Oui, celle où est mort Sirius. Elle m'attire de manière inexplicable. J'ai cru entendre des voix venant de l'arcade. – C'est aisément explicable. Beaucoup de personnes qui te sont chères sont morts, tes parents, Sirius,… – Vous, ajouta Harry en le coupant. – Moi, si tu veux. Et cette salle est un endroit où nos deux mondes sont très proche. tellement proches qu'on peut passer à travers aussi aisément que de traverser cette salle. Mais dans un seul sens seulement. C'est ce qui est arrivé à ton parrain. Le sort qu'avait envoyé Bellatrix Lestrange n'aurait pas dû le tuer, mais il est tombé à travers le voile. Et il est passé de l'autre côté aussi facilement. Ce qui explique ton attraction certaine, c'est ce savoir enfouis que ceux qui te sont chers sont là-bas, et que tu peux même leur parler de temps en temps. Ils chuchotent continuellement, mais seuls ceux qui ont perdu quelqu'un de vraiment cher peuvent les entendre. – Sirius m'a parlé. – Je sais, j'étais là aussi, derrière ce voile. Il t'a dit de fuir. Les vivants ne doivent pas rester à proximité de voile, ils pourraient être emportés très facilement. Et,.. il a peur pour toi. Peur que tu songes à nous rejoindre. – Non ! Pourquoi le ferais-je ? Il y a tant de choses sur terre à profiter de la vie, et je vous rejoindrais peut-être beaucoup trop tôt ! – Je sais, mais il est difficile pour lui de l'admettre. Et surtout il veut que tu sois heureux. – Je suis heureux. malgré tout ce qui m'arrive sur la tête, je suis heureux. Je ne sais pas pourquoi. Je ne sais même pas s'il y a une raison à cela. – Parce que fondamentalement, il est dans ton caractère de prendre les choses du bon côté. Malgré tout ce qui t'es arrivé, tu peux toujours être heureux. C'est une qualité rare, et très précieuse. Ta mission avance beaucoup. Je suis fier de toi. – Elle est au point mort. je n'ai pas la moindre piste s'agissant de la coupe. – Tu as déjà de gros indices, donnés par la Plume. – Comment savez-vous ? – Je suis rarement loin de toi, Harry. Même si tu ne le vois pas. – Donc je devrais invoquer un Messager Céleste ? – Sans doute il te mettrait sur la voix. – La Plume avait l'air de dire qu'elle embrouillait l'esprit plus qu'autre chose. – C'est là que l'aléthioscope peut t'aider. La cérémonie d'invocation doit être préparée avec soin, et ta question aussi. Tu n'auras pas trop d'un mois lunaire pour rassembler tous les ingrédients de ta réussite. – Je vais demander à la Plume. Elle sait comment faire. – Allez, va fêter votre réussite. Et n'oublies pas d'envoyer un hibou au Ministre. – Bien sûr. Je pense que la nouvelle va rassurer tous les Mordus de Traverse. Et peut-être même cesser les rumeurs à mon sujet. – Ça n'est pas banal. Tu ne peux guère imaginer l'espoir qu'a suscité la potion Tue-Loup dans le milieu des loups-garous qui subissent leur condition. Lupin peut t'en donner un bon exemple, un homme avec des qualités telles qu'il a qui a toujours été rejeté partout à cause de cette morsure quand il était enfant. Va maintenant. Va. – Au revoir…
***
– Lupin arrive pour midi, dit Ron à Harry le lendemain matin. Et il a une grande annonce à nous faire, paraît-il. Enfin, tout le monde sait ce que c'est mais il tient à l'officialiser devant tout le monde. – Il est au courant delà nature exacte de nos découvertes ? – Pas vraiment, Hermione lui a dit que nous avions une information de la plus haut importance à lui communiquer, et qu'il était invité à nous rejoindre. Et tant qu'on y était, Maman a invité l'Ordre entier à manger… – On informera le Ministre après Lupin, d'accord ? – Oui, il a le droit de patienter un petit peu encore !
Lupin arriva à 11h30, au bras de Tonks, la mine radieuse. Lupin avait visiblement l'air fatigué de sa nuit qu'il avait passé sous forme de Loup. Beaucoup se déplacèrent pour l'Ordre, mais personne n'était vraiment au courant de ce qu'on fêtait exactement, on invoqua un coup de tête et parce qu'ils avaient besoin de faire un peu la fête par des temps si troublés.
L'atmosphère était enjouée, les jumeaux Weasley mirent beaucoup de bonne humeur et de rires avec leurs dernières trouvailles qu'ils tenaient à expérimenter sur tout le monde. Après le dessert, tartes à la mélasse, l'on passa la parole à Lupin.
– Merci, puisque nous sommes ici réunis, pour fêter on ne sait quoi, Nymphadora et moi avons une annonce à vous faire. Nous avons décidé de nous marier !
Ils se rassirent sous les applaudissements de la tablée. Harry se leva à son tour pour demander la parole.
– Remus, Tonks, il nous faut vous souhaiter tous nos vœux de bonheur ! Et, si vous l'acceptez, je voudrais vous offrir, au nom de tous, et avec un peu d'avance, votre cadeau de mariage ! annonça Harry. Il pris le coffret que lui tendait Hermione dans lequel ils avaient enfermé la potion. A l'intérieur de ce coffret, se trouve quelque chose qui peut révolutionner ta vie. En effet, nous avons mis au point une potion qui a déjà pu guérir Fleur ici présente de la morsure qu'elle a subit il y a un mois, dans le Chemin de Traverse. Alors, si tu l'accepte, tu peux aujourd'hui-même devenir le deuxième bénéficiaire de cette découverte !
Les yeux de Lupin brillaient étrangement, un mélange de triomphe et de revanche, teinté de scepticisme et de dédain.
– Harry, vous plaisantez… – Pas le moins du monde, demandez à Fleur si vous ne me croyez pas. – Il dit vrai, intervint-elle. Hier, c'était la pleine lune, et je ne me suis pas transformée comme à la lune passée. Sa potion marche. – Dans ce cas, j'accepte avec plaisir !
Harry tendit le coffret à Lupin et lui disant de l'ouvrir et de simplement regarder à l'intérieur, ce que Lupin fit, un air de béatitude sur le visage. Il lui rendit le coffret.
– Harry, vous resterez toujours un mystère à mes yeux… Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!! | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Jeu 28 Juin - 11:58 | |
| Chapitre n°28 : Ordre de Merlin - Citation :
- Hedwige était contente de pouvoir enfin se dérouiller les ailes, car Harry n'avait particulièrement peu de courrier à envoyer. Elle se chargea avec plaisir de la missive pour le Ministre de la Magie qu'ils envoyèrent aussitôt après le déjeuner. Le Ministre répondit immédiatement à la réception de la lettre, car un quart d'heure plus tard, ils étaient invités, tous les préparateurs de la potion ainsi que les témoins, à venir le rejoindre dans son bureau pour une discussion de la plus haute importance. Harry avait fait part de son souhait de mettre la potion au Ministère, à portée de tous, et donc le Ministre lui demanda d'apporter également la potion. Ils transplanèrent, Harry guida Ginny pour le faire, mais elle y arrivait très bien, elle n'avait juste pas son permis, qu'elle allait bientôt passer.
Ils se plièrent au cérémonial de l'examen des baguettes, puis montèrent ensemble au bureau du Ministre, sous les regards quelque peu étonnés des employés du Ministère en voyant arriver une délégation "Weasley" en force au Ministère, mais ne firent pas de commentaires. Fleur insista pour que Harry entre en premier, il toqua à la porte, visiblement, le Ministre les attendait puisque la porte s'ouvrit immédiatement sur son sourire radieux.
– Entrez donc ! Entrez ! Asseyez-vous. J'ai rarement eu part d'une si bonne nouvelle depuis mon arrivée en fonction. Si vous l'acceptez, la nouvelle sera rendue publique dés la fin de cette réunion… – Nous sommes d'accord, dit Harry qui avait pris le porte parole. Il nous paraît primordial que tout le monde soit au courant et puisse en profiter. – Parfait, une journaliste viendra nous rejoindre d'ici peu et se chargera de rédiger l'article. Mrs Weasley, vous avez été la première bénéficiaire de cette découverte n'est-ce pas ? – Oui, répondit Fleur. Depuis ma morsure, à la dernière lune, il était avéré par les médicomages que j'étais devenue loup-garou à part entière. Mais quand Harry m'a fait voir sa potion, la lune suivante, donc hier, je suis restée humaine, même sous la lumière pleine de la pleine lune. Je suis redevenue humaine à part entière, et cela, sans prendre de potion Tue-Loup. – Y a-t-il des témoins de cette non-transformation ? – Bien sûr, dit Bill. Tous ici présent avons vu Fleur sortir dehors, alors que la lune était pleine et dégagée, et revenir triomphalement, telle que nous la voyons aujourd'hui. – Et, qui a préparé la potion ? – Harry et moi, répondit Hermione. Enfin, plus Harry que moi, il avait presque toutes les bonnes idées, et qui ont marché. – D'accord. Si vous le voulez bien, la potion sera exposée aux yeux de tous afin que chacun puisse profiter de votre découverte. Je vous propose le hall d'entrée du Ministère, à côté de la Fontaine Magique. Et, si vous le voulez bien, la cérémonie se déroulera demain matin, inutile de trop traîner après que la nouvelle ne soit rendue publique. Votre découverte devra être validée par une assemblée de médicomages et de sorciers compétents en matière de potion, mais une fois cette formalité faite, je pense que la Haute Assemblée acceptera de vous donner sans problème l'Ordre de merlin Seconde classe à vous Mr Potter et Miss Granger. Peut-être même Première. – Ah, dit Harry. J'espère que vous n'en prendrez pas ombrage, et je pense qu'Hermione sera d'accord avec moi si je vous dit que cette distinction n'est pas nécéssaire. – Pourquoi ? – Parce que nous ne faisons pas les choses pour être récompensés après, dit Hermione. Je suis d'accord avec Harry, cette distinction n'est pas nécessaire. – Nous faisons les choses par amitié, ajouta Harry. – C'est un refus définitif ? demanda le Ministre qui n'avait pas l'air de bien comprendre. – Oui, dit Harry. N'en prenez pas ombrage, vraiment. – Aucun problème, Mr Potter. Vous devez agir selon votre conscience. Si toutefois vous veniez à regretter cette décision, on pourra toujours s'arranger. – Oh, il y a peu de risque, dit Hermione. – Très bien, vous expliquerez le fonctionnement de votre potion, sa genèse et tout ce qui est nécessaire à notre journaliste. A moins que vous n'aillez autre chose à me dire auparavant ? – Oui, dit Harry. nous voudrions que la recette exacte de la potion et ses ingrédients reste secrète. Et que l'on ne touche pas à sa composition dans la mesure du possible. Une fois que son efficacité sera validée. – Pourquoi ? – Pour des raisons se rapportant à sa composition. Et puis, n'importe quel préparateur de potion un peu aiguisé vous le dira, il est aisé de neutraliser une potion en connaissant sa composition. – Et si son efficacité venait à baisser au fil du temps, dans l'hypothèse où vous ne seriez plus là pour nous expliquer votre cheminement ? Cette découverte serait perdue ? – Son efficacité ne baissera pas. Quand bien même cela arriverait, nous avons consigné notre cheminement et une sauvegarde de la potion en sécurité à Poudlard. – Sous la responsabilité de… – Son directeur actuel, et ses successeur dans le futur. Il prendra les dispositions nécessaires pour avertir son successeur, et, faites nous confiance, nous avons trouvé un gardien plus que têtu et rétif à toute corruption, complété par des sorts de sécurité qui ont à mainte reprise prouvé leur efficacité à éloigner les intrus. – Je suppose que je n'ai pas le choix… dit le Ministre, résigné et un brin agacé. Cette indépendance totale et son manque de prise avait tendance à l'énerver, mais dans le cas présent, il ne pouvait faire autrement que de faire avec. Il alla ouvrir la porte et entra une jeune femme vêtue haut en couleurs.
– Bonjour la compagnie ! dit elle de sa petite voix fluette. – Je vous présente Miss Célia Smith, reporter à la Gazette du Sorcier. – Ravi de faire votre connaissance, dit Harry. La dernière fois ce fut un peu raté… – Ah, c'est vrai qu'une usurpation d'identité s'était faite la dernière fois que j'ai essayé de vous rencontrer, mais rassurez-vous, cette fois-ci aucune ambiguïté ! Vous l'avez convoqué pour une affaire de la plus haute importance, n'est-ce pas Mr le Ministre. – C'est bien cela, dit-il. Mr Potter et ses amis ont en effet fait une découverte qui va faire grand bruit. Autant que l'affaire des Mordus de Traverse, si ce n'est plus. – Ne tournez pas ainsi autour du pot ! – Nous avons trouvé un moyen de guérir les loups-garous, dit Harry. Définitivement. – Non ! – Je vous assure que c'est vrai, dit Fleur. C'est moi qui ai été la première guérie. – Je vous reconnais, vous étiez une des Mordus de Traverse, c'est cela ? – Oui. – Bien, dit-elle en écrivant à toute vitesse, racontez moi un peu la genèse de cette découverte. – Justement cette affaire, dit Ron. Mon frère et son épouse ont été tout deux mordus par les loups-garous présents. – Sauf que j'avais été mordu par un loup-garou non transformé en Juin dernier. – Alors je suis devenue loup-garou, dit Fleur, mais Bill est resté humain pendant la Lune suivant notre morsure. – Alors, Hermione et Harry, qui ont été élevé par une famille moldue, et qui en connaissent des rudiments de médecine,… dit Ginny. – Ont pensé à copier la médecine moldue pour expliquer ce cas étrange, ajouta Bill. – Ainsi, nous avons pensé, que après avoir été exposé une première fois au Loup, il savait se défendre, dit Hermione. Donc ne avons imaginé une potion, que Harry a réalisée. – Avec Hermione, nous l'avons fait à deux. – D'accord, et comment fonctionne cette potion ? – Par simple contact visuel, dit Hermione. – Il suffit de la regarder ??? – Oui, pendant quelques secondes, et vous êtes immunisé à jamais contre le Loup. – Puis-je voir ? – Bien sûr. – Incroyable, cette lumière est incroyable. Jamais il n'y en a eu de telle sur terre ! – C'est une potion très étrange, confirma Harry. Et elle dégage une chaleur inexplicable. – Comment l'avez-vous faite ? – Nous voudrions que la recette reste cachée, si ça ne vous dérange pas. – Ah. Il y a bien un ingrédient dont vous voulez bien nous parler ? – Euh, des bonbons à la menthe, dit Harry. Mais ils ne servent à rien, c'est juste pour qu'elle ait bon goût. – Mais, on ne goûte pas à la potion, vous l'aviez dit ? – C'est bien pour ça que je dis que ça ne sert à rien, dit Harry en souriant.
*** Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!!
Dernière édition par le Sam 30 Juin - 12:10, édité 1 fois | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Jeu 28 Juin - 14:32 | |
| - Citation :
Le lendemain matin, une averse de courrier arriva à Poudlard où Harry, Hermione, Ron et Ginny étaient rentrés avant d'aller au Ministère, ils voulaient absolument assister au club de duel de McClehode le matin, avant de se rendre à la cérémonie au Ministère. Harry gardait sur lui en permanence sa potion, dans son sac, protégé par plusieurs sorts anti-vol. Au petit déjeuner, ce fut pire que le jour de l'interview au Chicaneur et lors des diffamations de Rita Skeeter réunis. Les lettres de personnes enthousiastes, les loups-garous reconnaissants qui espéraient pouvoir enfin avoir une vie normale, les lettres de sceptiques qui accusaient au coup de publicité et qui trouvaient inadmissible que l'on donne ainsi de faux espoirs aux gens. Au milieu, ils trouvèrent une enveloppe avec simplement un parchemin un peu brûlé sur les bords et une feuille de tilleul glissée.
– C'est Rogue, souffla Harry. Je suis sûr que c'est lui. – Ça ne lui ressemble pas, dit Ron. – Il a changé, expliqua Harry. Énormément changé. – Tu y crois à cette blague, dit Ron. Tu y crois vraiment ? – Oui. J'y crois vraiment.
Ensuite, Harry dû subir le sermon interminable de Slughorn qui lui reprochait de ne pas avoir parlé de cette découverte à son bon vieux professeur et de ne pas l'avoir associé à ses recherches, tout en le félicitant pour sa découverte. Harry arriva du coup un peu en retard au club de duel. Ils en partirent épuisés après une longue séance et transplanèrent à la sortie des grilles de Poudlard. Ils étaient attendus avec impatience au Ministère, mais tous les invités n'étaient pas encore arrivés. La cérémonie fut assez brève, Harry plaça sa potion dans la niche prévue à cet effet, protégée par une vitre, tout le monde pouvait la voir à loisir. Harry ajouta quelques sorts de protection afin que nul sauf lui ne puisse y toucher, entre autre un sort de glu perpétuelle.
Puis certains loups-garous étaient déjà là, et s'approchèrent un çà un pour voir la potion. Harry ne voulait pas s'éterniser, et ne voulait pas qu'on lui re- propose l'Ordre de Merlin, ni vouloir devoir à nouveau refuser. Ils s'éclipsèrent discrètement pour retourner à Poudlard.
Harry eut par la suite de longues conversations avec la Plume de Serdaigle qui lui expliqua ses recherches patiemment et Harry prépara sa rencontre avec le Messager Céleste. Il rassembla les ingrédients nécessaires et la question qu'il allait poser. Un instant, il réalisa que ces longues conversations ressemblaient fort aux conversations de Ginny avec Tom Jedusor. Comme ses propres conversations avec le journal de Jedusor. Mais il ne se méfait absolument pas, il savait que Dumbledore ne lui aurait pas confié quelque chose comme le journal de Jedusor. Il fit part de ses réflexions à la Plume qui répondit en "souriant" que cette similitude de procédés n'était pas étonnante. De nombreuses personnes en avaient fait de même. Ces longues conversations étaient très instructives, et Serdaigle n'était pas avare de partage de ses incroyables et si nombreuses connaissances sur tous les sujets.
Les Mangemorts se tenaient calmes depuis la nouvelle de la Potion de Harry. Ils avaient l'air assez abasourdis de constater que leur tentative de déstabilisation avait conduit non seulement à un élan de solidarité, mais aussi à une défection de la très grande majorité des loups-garous qui s'étaient engagés plus ou moins volontiers à les suivre. Ils devaient désormais peut-être arguer de bonnes raisons autre que la haine des sorciers, car désormais rien ne les empêchait de redevenir comme eux et d'en finir avec la haine et l'exclusion. Harry avait pris soin de les dissuader d'intervenir contre la potion en signalant son inviolabilité dans la presse, laquelle ne tarissait pas l'éloges à son égard. Il fut également signalé que lui et Hermione avaient refusé l'Ordre de Merlin, et il leur fut demandé de s'expliquer, mais ils décidèrent de garder un silence de plomb sur ce refus.
Rogue leur signala par un cheminement compliqué, et un code encore plus dur à percer qu'il y avait des dissensions internes au sein des Mangemorts, que Lucius Malefoy engageait des réflexions le plus secrètement du monde sur l'après Voldemort, lequel avait une déchéance physique de plus en plus marqué. A l'opposé, se trouvait Bellatrix Lestrange qui affichait une fidélité absolue et inconditionnelle au Seigneur des Ténèbres, même si tous voyaient que son corps rejetait la vie, comme un corps rejetait une greffe incompatible. Il lui signalait aussi que ses recherches sur la Coupe de Poufsouffle avaient été infructueuses, et que il ne pouvait les poursuivre sans perdre le risque de se faire démasquer. Il lui apparaissait cependant qu'un très grand secret était imposé sur cette affaire, et que nul ne savait où était le Seigneur des Ténèbres pendant cette soirée-là.
L'Ordre était assez optimiste, mais ne criait pas victoire pour autant. Tous savaient que la grande offensive devait attendre le feu vert de Harry et la fin de sa mission, mais ça n'était pas le cas du Ministère, et ils craignaient que dans cette bonne humeur générale, il ne décidassent d'attaquer le QG de Voldemort, sans savoir que toute tentative de ce genre était vouée à l'échec.
Hermione annonça à Harry qu'elle avait fini la traduction de la Magie du Feu un jour de fin du mois de Mars. Elle lui confia ses écrits, et ajouta que grâce à lui elle avait fait d'immenses progrès en la matière qu'elle n'aurais jamais fait autrement. Harry parcourut les feuillets, impressionnants. Il s'exerça à tous les sorts sans exception, tant leur utilité paraissait fondée. Un l'intéressa particulièrement, d'autant plus qu'il eut beaucoup de mal à le maîtriser. Il s'agissait d'un sort qui faisait antidote à un sort de magie noire très avancé, les Liens Obscurs.
Ceux-ci permettaient de lier quelqu'un ou quelque chose pour non seulement l'empêcher de bouger, mais aussi pour envoyer rejoindre le royaume des Ténèbres quiconque y touchait à son tour, ou alors de le rendre "porteur" de lui transmettre cette propriété de mort, selon la résistance physique de la personne. Cela disséminait très rapidement une maladie incurable, une mort généralisée. Ce sort n'avait eu une action efficace qu'une seule fois, pendant le moyen-âge, que les moldus assimilaient à le Grande Peste. Et il s'en était fallu de peu pour que les sorciers survivent à cette hécatombe, car le sort touchait aussi bien sorciers que moldus. Cette épidémie avait été enrayée grâce aux efforts inédits de sorciers qui avait été touchés et qui s'étaient sacrifiés pour le bien commun.
– Tu sais, Hermione, plus j'y pense à la dernière lettre de Rogue, plus je me dis que cette attaque était une diversion. – Pourquoi ? – Par ce que dit Rogue. Nul ne sait où il était. Une opération de cette envergure était pour cacher le fait qu'il ne serait pas comme d'hab. Qu'il avait quelque chose d'encore plus secret à faire, ajouta Harry pensivement. – Si ça se trouve, c'est lui qui a pris la coupe. En personne ! – Il y a eu un Mangemort mort, cette nuit-là. Celui qui devait mettre le piège pour Dumbledore, la marque des Ténèbres. Ça doit-être lui qui savait tout. – Et il a été éliminé par son propre camp ensuite, tu te rappelles ? dit Hermione. – Assez, oui. – Alors Voldemort était à Poudlard cette nuit-là, et il a envoyé Draco tuer Dumbledore ? – Ça prouve le peu d'importance de Draco. Il était tout à fait prêt à le sacrifier, et en plus cela montre à quel point il avait peur de Dumbledore. Et peur pour ses Horcruxes. – Tu vois, ma théorie est vraisemblable. Il sait que toi et Dumbledore cherchez à détruire ses Horcruxe, mais il s'en moque un peu, conclut Hermione triomphalement. – Il change de cachette pourtant, objecta Harry. – Il veut te tester. Voir si tu es un ennemi digne de lui. – C'est vrai, il est persuadé que je n'ai survécu que par chance, et par le sacrifice de ma mère. – Tu vas réussir, Harry. Et nous pourrons enfin vivre en paix, tous les quatre. – Et les autres aussi. Tu te rappelles la tronche de Scrimgeour quand nous avons refusé son ordre de Merlin ? – Oui, très bien, dit Hermione en riant. ça doit être la première fois qu'il voit quelqu'un refuser. Même Dumbledore avait accepté, avec sa légendaire modestie… – Bah, tu me vois vraiment avec une médaille accrochée sans l'insigne de Gryffondor ? Et toi à côté de ton insigne de Préfète- en- Chef ? – Pffff, pouffa Hermione. Aucun risque. Je ne l'aurais pas porté de toute manière. – Et ta cérémonie d'invocation, elle est prête ? – Oui. – Et tu ne veux pas dire tes sources d'information ? – Non. – Même à moi ? – Tu m'amadoues ? Tu ne croies quand même pas que ça va marcher… – Fait ta tête de mule, je sais bien que ça ne vient pas de la bibliothèque. Et que tu ne l'as pas inventé. Alors ça vient forcément d'un bouquin de Dumbledore, ou… – Ou ? – Bah, laisse tomber, dit Hermione en riant et en attrapant son livre de contes moldus. Maintenant, je peux lire ce que je veux !
***
La pleine lune du mois d'avril se rapprochait à grands pas. Les loups-garous guéris par la potion se rassemblèrent pour fêter l'événement, sous la surveillance de médicomages qui voulaient, sceptiques, confirmer la découverte. Harry, Hermione, Ron, Ginny, Fleur et Bill étaient invités, également, Harry dû se faire excuser car il avait un autre rendez-vous. Le soir, tous impatiemment attendaient que la lune se découvre, elle ne se fit pas prier et parut à la tombée de la nuit, les nuages étant partis faire un tour ailleurs. Tous purent constater de l'efficacité de la potion, et dés lors il n'y eut plus e moindre doute, et la nuit se passa dans une atmosphère chaleureuse et festive;Lupin, qui avait tenu à participer à l'événement entre deux missions pour l'Ordre, annonça que son mariage était prévu pour le 22 avril.
Pendant ce temps, Harry s'était rendu dans la clairière de Rogue, dans la Forêt Interdite, au bord du lac. Il avait tous les éléments de la complexe cérémonie d'invocation des Messagers célestes. Il avait pris la pincée de Poudre de Perlimpinpin nécessaire et rangé dans son sac tous les ingrédients. Il commença par disposer les 12 bougies en cercle. Puis apporta des noix cueillies dans la lune gibbeuse décroissante, une feuille de palmier cueilli dans le dernier quartier, une orchidée du dernier croissant, le myosotis de la nouvelle lune, les feuilles de figuier cueillies dans le premier croissant, les feuilles de laurier, cueillies dans le premier quartier, le rameau d'olivier cueilli dans les lune gibbeuse croissante qu'il disposa selon le plan indiqué par la Plume.
Il versa autours de l'eau du lac et de la farine blanche, et remercia intérieurement la plume de l'avoir dispensé de prendre le sang d'un agnelet ou d'une vache noire sacrifiés. Les cercles concentriques furent terminé par une petite tranchée que Harry creusa à la main tout autours. Il se dit que même en étant sorcier, même en ayant vécu les choses les plus bizarres, l^en parlant aux serpents, et même en étant capable de se déplacer instantanément, ce qu'il état en train de faire lui paraissait plus relever du satanisme moldu que d'autre chose. Mais il faisait confiance à la plume, aussi, il posa au milieu de ses cercles la poudre et bondit à l'extérieur. La poudre se mit à réagir à la lumière de la pleine lune, et un vent léger se leva. Cependant, la flamme des bougies devint plus forte au lieu de s'éteindre. la plume lui avait dit que si elles s'éteignaient, tout était à recommencer un mois lunaire plus tard.
Il s'assit en tailleurs à l'extérieur de tous ces cercle, et commença à réciter la lente mélopée d'une langue oubliée qui était censée convoquer le Messager Céleste. Et se demanda s'il n'était pas en train de devenir fou. Il ferma ses yeux aussi étroitement que possible, car la lumière de la poudre devenait éblouissante. Elle se transformait petit à petit des formules qu'il récitait en une forme de plus en plus reconnaissable. Un corps, une longue robe, des cheveux démesurément longs, des bras aériens, un visage d'une très grande douceur, resplendissant. Couleur de Lune.
– Harry Potter, vous m'avez invoqué ? Cela faisait si longtemps que je n'étais pas venu sur cette terre. Je vous ai vu il y a peu, il semblerais que je vous ai fait fuir.. – C'était vous ? Dans cette salle ? – Presque. Je change d'apparence à loisir, mais oui, c'était moi. Je prend à chaque fois la forme sans laquelle vous vous attendez à me voir. La "salle", c'était moi. Mon corps. Ou une de ses formes, si vous préférez. Ouvre tes yeux. – Pourquoi je ne pouvais vous regarder tout à l'heure ? – Parce que la lumière était trop forte pour tes yeux impurs, mais maintenant, tu peux. Te voilà aussi blanc qu'au jour de ta naissance. Tu m'as appelé pour quelque chose de précis, j'imagine. – Oui, j'ai une question à poser. A laquelle vous avez sûrement une réponse. – Je t'écoute. – Où est la dernière Relique de la Mort ? – Vaste question. Elle est là où tu l'as rencontrée. – Là où je l'ai rencontrée ? Qui ? – Moi. – Je ne comprend pas. – C'est normal. Tu es attaché à la signification des mots, et pas à leur sens profond que tu n'envisages pas. Je jour où tu trouveras, la réponse t'apparaîtra évidente. – Serdaigle n'a jamais trouvé, pourtant. – Serdaigle, malgré toute son érudition, est incapable de trouver. Et le sera toujours. Est-ce que tu sais pourquoi ? – Peut-être. Peut-être qu'elle ne réfléchit pas en ce sens. – Oui. Elle réfléchit trop et ne ressent pas assez. Et elle le sait. Mais toi tu peux trouver. N'oublies jamais ce que je viens de te dire. – Comment le pourrais-je ? – Ta quête peut- aboutir, mais cela dépend uniquement de toi. De la sincérité de tes sentiments, ajouta-t-elle en perdant peut à peu de sa lumière et en disparaissant petit à petit. Je veille sur toi. – Adieu, dit Harry en voyant qu'elle partait. – Non, Harry Potter. A très bientôt.
Et elle disparut tout à fait, laissant un moment son sourire énigmatique flotter en l'air. Harry resta assit un moment, essayant de comprendre ce qu'il venait de lui arriver. Devant lui toutes ses offrandes avaient disparu, sauf le cercle de terre creusé qui restait. Il resta un moment assis, en pensant à tout ce que le Messager Céleste lui avait dit.
Le sens profond des mots. Mais que voulait-elle dire par là ? ? ?
Là où il l'avait rencontrée. Elle. Il se demandait s'il n'était pas comme Serdaigle, finalement. Et soudain, la signification lui devint évidente. Il fallait absolument qu'il parle à Ginny. La sincérité de ses sentiments. La force la plus belle et la plus terrible. Sa force, lui avait dit Dumbledore. Celle qui l'avait toujours protégé et le protègerait toujours. L'Amour ? Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!!
Dernière édition par le Jeu 28 Juin - 18:52, édité 2 fois | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Jeu 28 Juin - 18:48 | |
| Chapitre n°29 : La Force de l'Amour - Citation :
- – La Chambre des Secrets ? Tu crois vraiment ?
– Bien sûr, où d'autre cela pourrait être. Ou alors nous faisons complètement fausse route. – D'accord, je vais vérifier. – Nous allons vérifier.
Après une discussion orageuse, Harry finit par céder, et triomphante, elle l'emmena en direction de l'entrée de la Chambre des Secrets.
– Bon, allons-y. Quel robinet était-ce ? – Lui, avec un serpent gravé, dit Ginny en le désignant du doigt. – Ouvre toi, dit Harry en fourchelang.
Comme il y a si longtemps déjà, les robinets s'écartèrent, celui au serpent disparut dans le sol, et laissa ouverte un trou béant dans le sol.
– Dommage que Lockhart ne soit pas là. C'était drôle avec lui… – Je passe en premier, dit Ginny. – Non, j'y vais. Je te préviens, c'est dégeu en bas…
Il sauta, Ginny le suivit sans hésiter. La descente fut rude, ballottés dans tous les sens par les tuyaux qui n'en finissaient pas, jusqu'à ce qu'il atterrissent dans une cuvette toujours remplie de squelettes d'animaux.
– Mm, charmant, commenta Ginny. On espère que le Basilic est définitivement mort… – Oui, il vaut mieux. A moins que Voldemort en ait trouvé un remplaçant ?
Il la prit par la main, et l'aida à gravir les marches qui menaient à une autre galerie. Il y avait encore le mue du serpent, recouverte par les tonnes de gravats qu'avaient libéré le sort malencontreux de Lockhart.
– C'est là où Ron est resté coincé, à cause de ce fichu sort.. dit Harry. Il doit y avoir un passage. – Là, dit Ginny en pointant son doigt. – Attend, evanesco !
Il fit disparaître quelques rocs qui leur facilita le passage, et en profita pour tailler des marches dans les plus gros cailloux à l'aide de sa baguette. Ginny monta en sautillant.
– C'est juste après, si je me souviens bien. Après cette porte, dit Harry en désignant la lourde porte en bronze ornée de deux serpents dont les yeux étaient d'émeraudes taillées qui resplendissaient. – Et Voldemort n'a rien changé ? Il était si pressé que ça ? – Tant mieux pour nous, dit Harry. Ou il a réservé ses sorts à la dernière salle. – Entrons, dit Ginny. – Ouvre-toi !
La sifflante langue des serpents eut son effet immédiat, les serpents laissèrent la place à une ouverture qui conduisait à la chambre des secrets.
– Allons-y, dit Harry qui serrait dans une main celle de Ginny, dans l'autre sa baguette magique.
Les serpents ne bougèrent pas d'un iota quand ils franchirent le seuil, pas plus quand ils traversèrent l'allée.
– Il était vraiment pressé, dit Ginny d'une voix tendue, presque paniquée. Et il est un copieur de surcroît…
La Statue de Serpentard était toujours aussi imposante, devant elle, il y avait le squelette blanchi du basilic. Il n'y avait plus la marre d'eau dont il se souvenait, mais il ne voyaient aucune trace de la Coupe de Poufsouffle.
– Pourquoi a-t-il invité Poufsouffle dans le repaire de Serpentard ? Ils étaient tellement aux antipodes ? souffla Harry. – Peut-être qu'i n'a pas vraiment réfléchi ? – Vu les pièges qu'il nous a tendu par le passé, c'est peu probable. – Et si Rogue avait raison ? Si c'était le passé ? – Mmm. C'était quoi le mot de passe ? – Je ne pense pas que cela soit nécessaire, dit Ginny. Accio, Coupe de Poufsouffle !
La bouche de Serpentard s'ouvrit, non pas pour faire place au Basilic, mais à la coupe qui volait tranquillement vers eux.
– Il y a un piège. Il y a forcément un piège. – Tu es devenu trop méfiant, dit Ginny.
Elle tendit le bras et attrapa la Coupe aussi facilement qu'elle s'était emparée du beurrier le matin même au petit déjeuner.
– Tu vois ? – Je vois. – Revenons, il n'y a plus rien à faire ici, dit Ginny en lui tendant la Coupe. – Tu me surprendra toujours, dit Harry. – Et, comment on remonte ce boyau infernal, demanda Ginny quand ils eurent franchis la porte en bronze qui se referma derrière eux. – Ah, ça...
Il l'embrassa, et transplanèrent jusque à l'entrée de la Chambre des Secrets.
– Toi aussi, tu me surprendras toujours, dit Ginny en souriant. Et elle le pris par la main, tout en retournant dans la salle commune.
Ron et Hermione étaient assis enlacés dans un canapé de la Salle Commune, les autres Gryffondors vaquaient à leurs occupations.
– On a trouvé, dit Ginny tranquillement en s'asseyant à côté de son frère. – Trouvé quoi, demanda Ron. – La Coupe, bien sûr, dit-elle. Il était temps que je prenne les choses en main. – Tu plaisantes ? demanda Hermione. – Pas du tout, dit Harry. Elle a trouvé en deux secondes ce que nous cherchions tous depuis des mois. – Venez, on va parler dans un coin un peu plus tranquille, dit Hermione.
– Alors, elle était où cette satanée coupe ? demanda Ron. – Dans la Chambre des Secrets, dit Ginny. Tout simplement. – Et là, tu es en train de me dire que Harry et toi vos avez fait une promenade en amoureux dans la Chambre des Secrets ? – Exactement, répondit-elle avec un grand sourire. Elle lui tendit la Coupe. – Vous êtes incroyables, tous les deux, ajouta Hermione. On pensait que Harry était encore en train de parler avec le Messager Céleste... – La Coupe est pleine, remarqua Harry. – Comment ça, la Coupe est pleine ? – Et bien, au sens propre de l'expression, regarde. Elle est remplie presque à ras bord. – Et alors ? demanda Ron. – Ben comme tu n'as toujours pas lu l'Histoire de Poudlard, sache que dans ce livre si intéressant, il y a une légende à propos de cette Coupe. Poufsouffle l'aurait ensorcelée afin que quand elle soit vide, ce serait la fin de Poudlard. Elle l'aurait ensuite cachée dans un lieu dont on aurait perdu les références, en fait au sommet de la Tour d'Astronomie. Cette légende raconte que le jour où Serpentard aurait quitté l'École, la coupe se serait vidée de moitié. Puis au fil du temps, sa localisation exacte se serait perdue et on n'aurait jamais vérifié depuis. – Le jour où Ombrage est devenue directrice, elle a dû se vider vite ! annonça Ginny. – Et le jour où Dumbledore a été viré aussi, dit Hermione.
Ils étaient dans la partie médiévale du château, sur les banquettes de pierre dans lesquelles ils venaient souvent discuter pour être tranquilles.
– Bon, je crois qu'on a suffisamment patienté, dit Ginny. Nous devons chasser ce morceaux d'âme de là ! – Elle est déchaîné aujourd'hui, dit Harry en lui faisant un baisemain.
Ils refirent le cercle d'Amour, invoquant tout l'Amour qui était entre eux, autours d'eux, avec eux. Le morceau d'âme se défendit, absorba toute la lumière qui l'entourait, devint complètement noire, puis explosa de lumière. Dans cette explosion, Harry crut un instant voir la figure du Messager Céleste qui souriait mystérieusement. Ils se regardèrent un moment, puis rompirent le cercle, presque abasourdis de ce qu'ils venaient de réaliser.
– Je crois que c'est fini, dit simplement Ginny. C'est le dernier Horcruxe restant, hors de Nagini et de Voldemort lui-même. – Nous avons presque réussi, ajouta Hermione. – Oui, presque, conclut Ron. – Et Nagini, nous savons où il se trouve, non ? – Dans le bois de W. Rogue nous a fourni une description détaillée de ses moindres faits et gestes. – Ça va être difficile de l'avoir, lui, dit Harry. Il bouge tout le temps, va voir son maître, et surtout une fois qu'on l'aura supprimé, on aura tout de suite Voldemort sur le dos. Et là, impossible d'échapper au combat… – Et bien, nous sommes prêts, non ? On ne peut pas l'être plus. Et il faut agir avant qu'ils ne reprennent des forces. Rogue a dit qu'ils avaient de larges dissensions internes chez les Mangemorts. – Oui. Après le Mariage de Lupin en tout cas, dit Hermione. – Et après, ça sera à nous de vaincre… ou de tomber.
***
Le mariage de Lupin et de Tonks était organisé dans le Chaudron Baveur, dans le Chemin de Travers, là où ils s'étaient rencontrés, au cours de leur première mission pour l'Ordre ensemble. Ils avaient demande à Harry d'être leur témoin de mariage qui avait accepté avec joie. Tonks avait pour témoin une amie à elle, qui avait les cheveux aussi rose qu'elle, mais sans le recours à la métamorphose.
Ils avaient aussi demandé à McGonagall de la marier à leur tour, laquelle avait accepté avec enthousiasme, en se demandant si elle n'allait tout simplement pas changer de métier. Tom, un vieil ami de Tonks avait décoré son bar comme jamais en hommage aux jeunes marié, et installé une estrade pour la cérémonie et préparé un festin en collaboration avec Mrs Weasley.
Tout le monde s'installa dans la salle, Lupin était plus que radieux, et accueillait tous ses invités avec un grand sourire. Harry alla se placer sur l'estrade, à côté de Lupin. Tonks arriva au bras de son frère, rayonnante, dans une robe criarde qui jurait avec ses cheveux rose vif. McGonagall prit la parole :
– Famille, amis, nous sommes ici réunis pour célébrer la joyeuse union entre Remus et Nymphadora. Puisse le bonheur que nous partageons aujourd'hui être avec aux à jamais. Nymphadora, répètes après moi : Moi, Nymphadora … – Moi, Nymphadora – Prend pour époux, Remus … – Prend pour époux, Remus … – Pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la mort nous sépare… – Pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la mort nous sépare… – Remus, répètes après moi : Moi, Remus … – Moi, Remus – Prend pour épouse, Nymphadora … – Prend pour épouse, Nymphadora … – Pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la mort nous sépare… – Pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la mort nous sépare… – Ils ont fait leurs déclarations, si quelqu'un est opposé à ce mariage, qu'il le dise maintenant, où qu'il se taise à jamais ! reprit McGonagall avec un grand sourire. Un silence attentif lui répondit. – Et bien, je vous déclare unis par le lien sacré du mariage. Vous avez les alliances ? Nymphadora, met cet anneau sur le doigt de Remus comme un symbole d'éternité. Remus, met cet anneau au doigt de Nymphadora pour symbole de l'amour qui vous encerclera à jamais. Elle posa sa baguette sur leurs mains jointes et une étrange boule dorée se forma, puis s'étendit à tout leurs êtres.
Hermione sortit sa baguette et fit apparaître un énorme bouquet que Tonks attrapa au vol. Les autres l'imitèrent, et le sol fut jonché de fleurs colorées et odorantes.
La fête fut pleine de joie, partagée par tous, conscients que des temps beaucoup plus durs les attendaient, dans un futur proche. Harry avait annoncé à la dernière réunion de l'Ordre l'imminence de la fin de sa mission, et les avaient prévenus que dés la fin de ladite mission, Voldemort allait sans le moindre doute réagir violemment, et qu'ils devaient lui dire s'ils étaient prêts ou non à lancer les Ultimes combats. L'Ordre annonça qu'ils étaient on ne peut plus prêts et qu'ils attendaient tous son feu vert afin de déclencher leurs dernières opérations. Ils aveint réussi après de très nombreuses négociations des alliances avec les Géants, et obtenu des renforts des Ministères Français, Allemands et Espagnols pour les aider. Le contingent était prêt. Et le rideau de velours du théâtre du monde s'apprêtait à s'ouvrir sur une dernière note de joie.
*** Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!!
Dernière édition par le Sam 30 Juin - 12:11, édité 2 fois | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Ven 29 Juin - 13:04 | |
| - Citation :
- – Rogue nous a dit que nous pouvions y aller. Il se tient à côté de l'histoire et nous avons place libre pour deux heures entre 15 heures et 17 heures. Nagini fait toujours la même promenade. Il nous suffit de l'intercepter sur son passage.
– Et, tu compte te mettre en cercle autours de lui pendant cinq minutes sans qu'il ne nous embête pendant ce temps ? dit Ron. – Non. Nagini est fondamentalement dangereuse, en elle-même. Et je n'ai pas souci de la garder intacte comme les reliques de Serdaigle ou de Poufsouffle. – Tu compte la tuer ? – Tu vois une autre solution Hermione ? – Non. Et, ce bois de W, on le trouve comment ? – Là, regardez. C'est une carte moldue. Le bois se trouve là, mais bien sûr, le repaire de Voldemort est beaucoup plus grand que sur cette carte, il est incartable, entouré de quelques rideaux de sortilèges de protection et d'anti-transplanage… Mais il apparaît que Nagini sort de cette zone protégée de temps en temps. Il nous faudra l'attendre au bout de sa promenade, là où elle fait demi-tour. – D'accord. Et "nous" ça entend ? demanda Ginny. – Euh, toi, Ron, Hermione, moi… – Et les autres ? – Qui ? – Neville, Luna par exemple. – Tu crois qu'ils voudront venir ? – Sûrement, et ils ont fait de gros progrès. – C'est pas une promenade de santé. – Ils sont parfaitement capable de se défendre et de transplaner si ça tourne mal. – Bon, on va leur demander…
Neville et Luna acceptèrent tout de suite de partir avec eux, pour l'expédition qui était prévue le lendemain. Les cours de Duel les avaient largement formés à beaucoup d'éventualités et ils étaient prêts à affronter des dangers réels. Ils n'avaient pas envisagé tout de même l'hypothèse de se trouver nez à nez avec un serpent de 7 mètres, mais leur bonne volonté et leur enthousiasme seraient des alliés précieux.
Le lendemain matin, ils prirent tous une gorgée de potion régénératrice de pouvoirs et essayèrent de se détendre en attendant l'heure prévue de leur départ à 13 heures pour trouver l'endroit idéal pour une embuscade, déjouer les pièges éventuels et se tenir prêts pour quand le serpent arriverait. Ils devaient également se méfier d'éventuels guetteurs et sorts anti-intrusion à neutraliser. Ils n'avaient pas expliqué à Neville et Luna la nature exacte de leur mission, détruire l'Horcruxe. Ils avaient simplement insisté sur le caractère primordial de se débarrasser de Nagini en tant qu'alter ego de Voldemort, et pas en tant qu'Horcruxe.
A 13 heures sonnant à l'horloge de Poudlard, ils se regroupèrent discrètement dans le parc et sortirent de l'enceinte du château. Ils transplanèrent en même temps dans le village moldu le plus proche de a forêt, étant vêtus de manière à pouvoir se faire passer pour des touristes, en ayant mis les tee-shirt bouclier de Fred et George qui leur en avaient offert une dizaine. Cela ne permettait pas de se prémunir de tous les sorts, mais pouvait être une sécurité supplémentaire et rassurante. McGonagall était très inquiète quand ils lui annoncèrent leur intention de partir sur les traces de Nagini à six. Ron disait qu'elle devenait pire que sa mère, Hermione disait qu'elle n'aimait pas voir six très jeunes adultes prendre autant de risques et qu'elle avait bien raison. Harry et Ginny étaient plutôt de l'avis de Hermione, mais évitaient de le faire savoir et gardaient une neutralité bienveillante.
Ils transplanèrent juste dans un coin discret du village, trouvèrent rapidement les itinéraires de randonnées dans la forêt. Dans lesquels ils s'engouffrèrent. Les randonneurs étaient extrêmement rares, en raison de mystérieuses disparitions de randonneurs en plein jour. Les moldus avaient dépêché leur police qui n'avait bien entendu rien trouvé, mais les sorciers savaient bien qu'il était probable que ou Nagini ou les Mangemorts n'y soient pas étrangers. Ce qu'ils virent sans leurs yeux cessa bien vite de correspondre à leur carte moldue qu'ils rangèrent et sortirent les indications de Rogue.
Il leur incombait de trouver une ravine escarpée surmontée d'un chêne immense. Cette ravine finissait en cul de sac pour un serpent de la taille de Nagini et pour des hommes peu équipés, à moins d'être complètement téméraire. C'était en général de bout de la promenade quotidienne ce Nagini et là où ils pouvaient tendre leur embuscade avec le plus de chances de réussite. Il ne devait pas y avoir en théorie de guetteur, mais Rogue n'excluait pas la possibilité d'une patrouille. Ils errèrent pendant une bonne heure avant de trouver l'endroit qui correspondait à la description de Rogue. L'endroit était en effet idéal, et ils eurent la confirmation du passage de Nagini avec des squelettes d'animaux assez gros, déjà blancs, et une carcasse superbe qui ouvrait de façon nonchalante et cynique son ventre plein d'exhalaisons. (1)
Neville et Hermione se placèrent à l'entrée de la ravine, Luna et Ginny au milieu, Ron et Harry au bout. Le but était de l'encercler pour que Harry puisse lancer son sortilège. Il avait déjà lancé l'avada kedavra une fois, avec Lupin, et avait beaucoup regretté son geste par la suite, parce qu'utiliser ce sort n'état jamais anodin; Mais il ne voyait vraiment pas d'autre moyen, et n'avais pas le choix. Alors il s'était entraîné à lancer ce sort sur une pierre nue, laquelle avait fini par fondre sans la puissance de sa magie. Hermione en avait fait de même ainsi que Ron, mais Ginny s'y était refusée catégoriquement, contre toute attente.
L'attente était tendue, angoissée. Luna et Hermione partirent ensemble en repérage, pour voir l'itinéraire du serpent qui était très maqué par un long ondoiement sur le sol de terre nue de la forêt. Leur ouie, affinée par un sortilège, leur fit savoir que le serpent approchait de plus en plus, il avançait vite. Ils se tinrent prêts, baguette levée, sens aux aguets. La serpente entra dans la ravine, dépassa Neville et Hermione qui levèrent un mur magique pour l'empêcher de repartir en arrière. Luna et Ginny en firent de même sur les côtés.
Sen sentant pris au piège, bien qu'aucun bruit anormal ne s'est fait entendre, la serpente immense commença à siffler en signe de menace et à accélérer son ondoiement. Harry sortit de sa cachette pour se mettre face à elle. Les yeux de la serpent brillaient étrangement, comme si Voldemort était avec elle lors de cette promenade. Mais il n'eut pas le temps de prendre possession de son corps, ni de s'en retirer totalement non plus. Harry avait déjà lancé son sort, et ses grands yeux jaunes fixaient l'infini. Les cinq autres sortirent précipitamment.
– Tu crois que c'est bon ? demanda Hermione. – Oui, mais j'ai vu les reflet de Voldemort dans ses yeux, il va nous tomber dessus très vite. Courrons !
Ils détalèrent à toute allure, mais entendirent très vite que les ordres avaient été donnés et qu'on était à leur poursuite.
– Séparons nous, dit Harry dans sa course. Et le premier qui sort de la zone détale à Poudlard sans demander son reste, d'accord ? – D'accord, dit Neville qui entraîna Luna avec lui sur sa droite.
Ron et Hermione prirent le chemin de gauche en laissant Harry et Ginny aller tout droit. Le chemin était encore long, et ils avaient l'inconvénient sur les Mangemorts de mal connaître l'endroit. Ils pouvaient compter sur leur légère avance, mais ne purent appeler à leur rescousse leurs balais pour aller plus vite. Leur course effrénée les amena bientôt à la lisière de la forêt, mais ils étaient rattrapés par les Mangemorts qui couraient plus vite qu'eux, en connaissant le terrain. Soudain, Ginny trébucha sur une racine qui dépassait et chut de tous son long.
Elle choisit mal son moment, car les Mangemorts étaient maintenant à portée de vue, mais la lisière était toute proche. A une centaine de pas, il auraient pu transplaner en sécurité. Ha fit demi tour sur place et essaya de l'aider à se relever, mais elle devait s'être fait mal en tombant, et avait le souffle coupé.
– Cours, Harry, ne m'attend pas ! – Pas question. – Dégage je te dis, il sont sur nous ! – Je vais te porter. – Non ! elle sortit sa baguette et le repoussa par un sort ferme. Dépêche toi. Allez – Ginny,…
Elle lui envoya un sort encore plus puissant qui le fit dégager brusquement à une dizaine de mètres. Puis elle fit souffler un vent tel qu'il fut littéralement poussé très loin, et ne put faire autrement que de partir sans elle.
Ginny était déterminée. Elle inspecta sa cheville, et ne vit aucune trace de fracture ou d'entorse. Elle était simplement enchevêtrée dans un amas de racines, et dû perdre le peu de temps qu'elle avait pour se sortir du piège. Elle était à peine debout quand deux Mangemorts masqués furent sur elle, baguette brandie en avant.
– Ne bougez pas !
Sa conscience aiguë du danger, et son sentiment que tout était perdu fit le reste… Elle se prépara à lutter avec l'ultime énergie du désespoir.
Note(1) Pardon Baudelaire… Pardon !!! Je me permet de citer ses mots parce qu'ils sont vraiment appropriés et que je les aime beaucoup. Je ne vous met pas tout le poème, mais si ça vousintéresse, suivent ce lien : Sources Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!!
Dernière édition par le Sam 30 Juin - 11:28, édité 1 fois | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Sam 30 Juin - 1:48 | |
| Chapitre n°30 : Une simple étincelle - Citation :
- Ginny n'avait pas la moindre intention de se laisser capturer, elle savait que les Mangemorts avaient les moyens de lui faire dire tout ce qu'elle savait. Les Horcruxe n'avaient plus aucune importance, car tous détruits, mais il y avait quantité d'autre chose qu'elle pouvait dire potentiellement. Elle savait qu'elle pouvait s'échapper d'une manière dont les Mangemorts ne s'attendaient pas. Elle avait souvent senti son instinct la pousser vers une transformation qu'elle en souhaitait pas et qu'elle avait toujours combattu. Elle espérait simplement que la peur pourrait la provoquer. Et sinon elle savait comment clore ses lèvres définitivement.
– Ne bougez pas, répéta la voix. Ginny baissa sa baguette, la rangea très discrètement. Elle regarda dans les yeux la personne cachée sans le masque, reconnu les yeux noirs de Rogue qui brillaient sans chaleur. Elle décida de s'en prendre à l'autre qu'elle ne reconnut pas. – Ah, enfin vous voilà, Miss. Nous pensions que vous ne vouliez pas nous voir !
Elle sauta à son visage et le griffa à toute volée. Elle déploya ensuite ses larges ailes et décolla d'un vol maladroit qui montrait son inexpérience. Elle se mit rapidement à distance et profitant de la surprise et se cacha dans le feuillage touffu d'un arbre.
– Macnair ? Ça va ? demanda Rogue. – Bien sûr que ça va. Que s'est-il passé ? – Je ne sais pas. Elle s'est transformée en un animal étrange. On dirait un chat avec des ailes et elle s'est envolée par là, dit Rogue en montrant l'exact opposé de l'endroit où elle se trouvait. – Il faut la rattraper ! – Elle a sommes sûrement déjà rejoint la zone où l'on peut transplaner librement. Elle est loin maintenant. – Nous allons nous faire… – Inutile de signaler qu'elle nous a filé entre les doigts. – Et comment comptez-vous cacher ça, Rogue ? Au plus grand legilimens de tous les temps ? – Libre à vous de vous faire torturer si ça vous chante. J'ai assez donné pour chercher encore. – Moi non plus. Mais comment lui cacher quoi que ce soit ?
Rogue savait qu'il jouait gros. Ils pouvait très bien interpréter ses paroles finement et comprendre que depuis longtemps il donnait des renseignements au camp adverse.
– Sortilège d'amnésie ? – Il peut les briser. – Il n'a aucune raison de le faire si il n'a aucun soupçon. – D'accord, dit Macnair soulagé. – Oubliettes ! lança Rogue soudainement.
Le regard de Macnair se fit plus vague. Rogue avait bien évidemment fait en sorte qu'il oublie non seulement la poursuite mais aussi la discussion qu'ils venaient d'avoir. Il aurait presque poussé un soupir de soulagement s'ils n'avait pas eu une si longue habitude de cacher tous ses sentiments. Macnair avait été si facile à berner que cela en était presque risible. Il jeta un bref coup d'œil à l'endroit où Ginny était encore cachée. Personne ne lui avait jamais parlé d'un don de métamorphomage ou d'animagus chez Ginny. Mais au vu de ses hésitations du vol, peut-être était-ce simplement la première fois, sans l'effet de la peur qu'elle avait pu se transformer.
Ils retournèrent vers les autres qui avaient fait choux blanc, Ils avaient failli avoir Luna mais elle s'était échappée de justesse. Ils rentrèrent auprès du corps de Nagini. Elle était morte sans la moindre hésitation. Ils cirent à son absence de blessures qu'elle avait été tuée par l'avada kedavra. Certains Mangemorts furent étonnés de voir qu'ils avaient eu le cran d'utiliser ce sort. Ils rentrèrent faire leur rapport à Voldemort, en tremblant un peu de lu dire que non seulement la serpente était morte, mais qu'en plus aucun des coupables n'avait été capturé. Et ils avaient raison de se faire du soucis. La colère de Voldemort fut terrible. Et il décida de se réplique quelques jours après. Réplique à laquelle un combat décisif serait forcément engagé. Ils avaient enfin atteint le temps des explications, et tous savaient dans chaque camp que ou l'un ou l'autre ne survivrait pas au combat.
Et tous se tenaient prêts dans l'espoir angoissé qu'ils pourraient survivre… ou pas.
***
Ginny dés qu'ils furent partis essaya de retrouver son corps humain, mais sans succès. Elle ne savait pas comment elle avait fait pour devenir chat, et ne savait pas comment en revenir. Elle s'envola, essaya de perfectionner sa technique pour aller droit sans se fatiguer et sans tomber comme une pierre. Elle évita le village, ne vit aucun de ses amis, ni les Mangemorts. Heureusement, elle avait regardé la carte de Harry et savait comment rentrer. Le bois n'était pas si éloigné de Poudlard. Elle avisa un ruisseau, se posa pour se désaltérer, replia ses ailes le long de son coprs. Puis elle se dit qu'elle pouvait tout simplement transplaner, rien de stipulait que sous forme de chat ailé on ne pouvait pas le faire. Elle n'avait certes pas son permis, mais savait le faire depuis longtemps. Après avoir bu l'eau fraîche et salvatrice, elle se concentra, pensa aux grilles de Poudlard très fortement, et décida d'un coup.
Elle hésita à ouvrir les yeux immédiatement, au cas où elle se serai trompée. La silhouette du haut château apparut dans son champ de vision, elle poussa un soupir de soulagement. Aucun de ceux avec qui elle était partie n'était là, elle se dit qu'elle avait passé un certain temps à observer les Mangemorts partir, et à voler inutilement, donc ils étaient certainement dans le bureau de McGonagall en train d'aviser sur son cas. Ou peut-être déjà de dépêcher des secours. Elle reprit son vol, en espérant que les sorts anti-catapultages n'étaient pas activés pour des "objets" de sa taille. Cela n'était pas le cas, elle put passer les enceintes sans souci. Elle vola vers le château, et chercha la Tour où se trouvait le bureau de McGonagall.
Elle atterrit sur le rebord de la fenêtre, vit Harry très inquiet, Ron dans un état lamentable, Hermione qui tenait encore ses nerf, Luna au bord des larmes et Neville qui tremblait comme une feuille. Ils ne la virent pas de prime abord, elle s'appuya contre la vitre, sortit ses griffes pour érafler le verre et faire du bruit. Harry de leva d'un bond et ouvrit la fenêtre, elle lui sauta dans les bras.
– Ginny ? C'est toi ?
Elle acquiesça en opinant de la tête.
– Tu nous a fait une de ses peurs, dit Harry. Il la posa sur le bureau. – Qu'est-ce qui t'es arrivé ? demanda Hermione. Tu t'es transformée toute seule ? Elle acquiesça de nouveau. – Un cas de transformation en animagus spontané, dit McGonagall. Sans l'effet de la peur ou d'une forte émotion, ça arrive parfois quand une personne a des dispositions particulières à le devenir. – Et comment faire pour retrouver sa forme habituelle ? demanda Ron pour sa sœur. – Il faut se concentrer sur son apparence humaine. Et vouloir y revenir. Et vouloir très fort. Comme pour devenir un animal en somme. – La volonté suffit ? – Non, il faut d'abord faire un très long travail d'apprentissage de la forme que l'on veut adopter. Mais Ginny n'en a pas besoin, elle connaît avec perfection son corps d'origine. Peut-être devrez-vous l'emmener dans un endroit où elle sera plus tranquille et pourra se concentrer à loisir. – Je te ramène au dortoir, d'accord ?demanda Hermione. – Oui, il vaudra mieux. Vous devez vous remettre de vos émotions, restez tranquilles demain. Je viendrais vous voir tout à l'heure pour voir si Ginny a réussi à retrouver son corps humain. Et il y a une réunion de l'Ordre ce soir à dix heures. – Bon, viens, Ginny, dit Hermione en la prenant dans ses bras.
Le soir, Hermione resta à son chevet. Elle l'avait installée dans son lit, et avait fermé les rideaux autours d'elle pour éviter que l'on pose des questions. Hermione s'étant déjà retrouvée sous forme de chat involontairement après avoir bu une potion fabriquée par ses soins dans laquelle elle avait rajouté par mégarde un poil de chat au lieu d'un cheveu de Milicent Bulstrode. Elle avait pris son livre de contes de sorciers moldus et lisait tranquillement pendant que Ginny essayait de retrouver son corps humain.
– Ça y est ! Ça marche ! s'écria soudainement Ginny depuis son lit. Euuh, attend une seconde... On dirait que j'ai perdu mes vêtements au passage.. – Ah, ça c'est un problème, dit Hermione en riant. Elle posa son livre et trouva des vêtements de rechange dans la garde robe de son amie qu'elle lui tendit.
– Aaah, c'est mieux sous forme humaine, dit Ginny en sortant.
Elles dévalèrent les escaliers en courant et Ginny se jeta dans les bras de Harry.
– Tu peux te vanter de nous avoir fait une sacrée peur, dit-il en l'enlaçant. – Ça va, tu vois bien que je peux m'en sortir toute seule. – Tu ne me refais plus jamais ce coup là, hein ? – Nous aurions eu encore plus de problèmes si jamais tu étais resté m'aider. – Je n'aime pas te laisser en arrière comme ça. – Allez, arrête de la gronder comme ça, dit Hermione. Venez on va manger à la salle commune, et après nous avons une réunion de l'Ordre.
***
– Bon, pour cette réunion de l'Ordre, nous avons une bonne nouvelle à vous annoncer, dit un peu plus tard Harry à la réunion de l'Ordre du Phénix qui était dans la bureau directorial. La fin de ma mission que m'avais confié Dumbledore est enfin arrivée, avec un peu de peine certes, mais elle est bel est bien finie. Maintenant je peux vous en révéler la teneur exacte sans risquer un ébruitage qui aurait nécessairement conduit à son échec. Il se trouve que le Professeur Dumbledore avait nourri des soupçons sur le cas de la "mort" de Voldemort lorsqu'il a tenté de me tuer. Lors de sa résurrection, il a pu constater que ses soupçons n'étaient pas sans fondements. En effet, il avait toutes les raisons de penser que Voldemort avait conçu, non pas un, mais sept Horcruxes afin d'éviter sa propre mort. La mission qu'il m'avait chargée était de supprimer ces sept Horcruxes, enfin, six, car le septième est dans le corps maudit. – Ah, dit simplement Maugrey Fol- Oeil. Vous avez fait ça tout seul avec vos amis ? – Non, avec l'aide de Dumbledore bien sûr. Il se trouve que j'avais détruit sans le savoir le premier Horcruxe dans la Chambre des secrets. Dumbledore en a détruit un autre, ce qui a provoqué sa blessure inguérissable. Un autre se trouvait dans une grotte, c'est là que nous étions le soir où il est mort. Cependant, il s'est avéré que l'Horcruxe avait déjà été trouvé et détruit par un Mangemort, Regulus A. Black, lequel a été tué quelques jours après par les Mangemorts. Ce même soir, l'attaque contre Poudlard et la mort de Dumbledore n'étaient qu'une diversion. Il s'agissait en fait pour Voldemort de prendre un Horcruxe qui était placé au sommet de la Tour d'Astronomie, pour le remettre dans la Chambre des Secrets, un lieu à priori hors d'atteinte. Un autre encore était caché dans une mine, d'où l'on accédait à partir d'un portique de Stonehenge. Enfin, le dernier était dans le corps d'un animal, Nagini la serpente qui accompagne toujours Voldemort, laquelle a été tuée cet après-midi même. – Qui était au courant de cette mission ? – De sa nature exacte ? Le professeur McGonagall, ici présente, et nos amis, Ginny, Ron et Hermione. On peut ajouter tous les portraits de ce bureau... C'est tout. Vous comprenez sans doute mieux nos réticences à la moindre attaque contre Voldemort. Tant qu'il n'était pas redevenu un homme mortel, nos efforts auraient été vains. Maintenant, il peut être tué comme n'importe qui. Des informations nous disent que les Mangemorts sont plus divisés que jamais, entre un courant de fidèles absolus, et un autre qui réfléchit à l'après Voldemort, à son insu bien évidemment. – Vous suggérez une attaque frontale ? – Il faut d'abord réunir tous ceux qui sont prêts à combattre. Mais je crains que Voldemort de nous en laisse pas le temps. Il avait l'air absolument furieux en voyant que Nagini avait été tuée, et nous avons échappé de justesse à ceux qui étaient partis à notre chasse. – C'est imminent, à ce point ? – Je le crains. – Bon, nous devons nous mettre en campagne pour réunir nos forces. Ils doivent en faire de même de leur côté... – Ça va prendre beaucoup de temps ? demanda Lupin. – Au moins deux semaines... Et tout dépend du lieu de réunion. – La course contre la montre a commencé... commenta Mr Weasley.
Le premier mai, Harry reçut un autre message de Voldemort, par le même hibou qui était redevenu noir.
"Potter, vous m'avez trop longtemps exaspéré ! ! Il est temps d'en découdre une bonne fois pour toutes ! ! Vous avez une semaine pour vous rendre ou sinon la race impure des moldus risque de disparaître par votre faute ! Vous m'avez bien compris, Potter ? ? Une semaine ! !"
– Un ultimatum, commenta Harry en montrant le morceau de parchemin à la réunion de l'Ordre du Phénix qu'il avait convoqué le soir même. Rien que ça... – Une semaine, ça fait le 7 mai, dit Lupin. Nous ne serons jamais prêts à temps. Des sorciers convergent de tous les pays, les Géants arrivent. – Qu'est-ce qu'on lui répond ? demanda Harry. – Rien. Ne répondez rien, Harry, dit Lupin. Il aura notre réponse en temps voulu. – Et si jamais il ne tient pas parole ? – Depuis quand accordons-nous la moindre crédibilité à sa parole ? – Dans six jours, nous attaquons, décida Maugrey. L'ultimatum expire le 7. C'est ça notre réponse. – Il faut mettre la communauté magique sur ses gardes, informer le Ministère de l'urgence de la situation, protéger nos enfants et peut-être aussi mettre en garde le ministre moldu. – Nous allons nous en occuper, pour ce qui est du Ministère, dit Arthur Weasley. – Le six mai, conclut Harry. C'est le jour où tout va basculer...
Le trois mai, cependant, ils eurent vent d'attaques contre les moldus qui visaient à faire le plus de victimes possible. Ils eurent du mal à le maquiller en accident de gaz tant les dégâts étaient importants. Plusieurs avions s'écrasèrent en pleine campagne, des incendies se déclarèrent au milieu des villes attisées par des vents violents qui ne semblaient guère naturels. Harry reçut une nouvelle lettre lui rappelant l'ultimatum qui expirait dans quatre jours.
– Il a oublié ce que c'était qu'un ultimatum, dit Maugrey à la réunion de l'Ordre le soir même. En théorie, on attend la fin du délais accordé avant de mettre sa menace à exécution... – Ou alors il veut simplement nous montrer de quoi il est capable... prophétisa Hermione. – Nous ne sommes pas encore prêts, annonça Maugrey avec regrets. Il nous faut encore attendre un important contingent d'Irlande, et un autre d'écosse, sans quoi nous n'avons aucune chance. Les Mangemorts ne sont que les fidèles d'entre les fidèles. Une immense armée des Ténèbres se cache en attendant son heure. C'est elle la plus dure à combattre. L'Ordre et l'AD peuvent se charger – Tout ce qu'il nous faudrait, dit Mr Weasley en concluant la réunion, c'est juste un peu de temps.
*** Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!!
Dernière édition par le Sam 30 Juin - 12:11, édité 2 fois | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Sam 30 Juin - 1:50 | |
| - Citation :
- – Mais où est Ginny ?? OÙ est elle ???
– Cria pas comme ça, Harry, dit Ron. Elle peut pas être très loin... – Hedwige ! s'écria Harry. Pourquoi elle vient à cette heure ci ? on vient de finir le petit déjeuner...
Il attrapa la lettre qui lui était destinée avec un mauvais pressentiment. Ses entrailles se nouèrent d'autant plus qu'il reconnut au premier coup d'oeil l'écriture de Ginny sur les quelques mots qui indiquaient le destinataire de la lettre. Mais qu'avait-elle à lui dire, qu'avait-elle inventé qui nécessitât l'écriture d'une lette ? Les doigts tremblants, il ouvrit l'enveloppe de parchemin.
Cher Harry, Je sais que tu ne seras pas d'accord avec ma décision, aussi ais-je préféré me passer de ton avis. Tout d'abord, assied toi. Tu as entendu comme moi que l'Ordre manquait de temps. Or nous savons tous que si cette tentative échoue, toutes celles qui suivront échouerons aussi. C'est inéluctable.
Je sais qu'il y a un moyen de gagner un peu de temps pour nous. C'est l seul que j'ai trouvé, et le meilleur compromis. Je sais que ça ne va pas te plaire, que ça va peut-être te faire souffrir, sache que cela me fait aussi souffrir d'être loin de toi. Mais nous n'avons guère d'autre choix, et ça, nous le savons tous les deux.
Parce que la force qui nous uni ne peut ni se commander, ni s'expliquer. Et par là tu comprendras sûrement ma décision. Parce que je sais que Voldemort essaie de m'avoir pas tous les moyens pour faire pression sur toi. Aussi, ais-je décidé de me rendre à ta place. Ne cries pas, ne pleures pas je t'en prie. Hedwige a accepté de te remettre cette lettre une fois que je serais là-bas. Maintenant que tu la lis, n'essaie pas d'imaginer ce qui va m'arriver. J'assume toutes les conséquences sur moi-même de mes actes.
Ne te lance pas à mes trousses immédiatement. Profite du temps que je peux te donner encore pour réunir l'alliance qui pourra battre Voldemort. Je vais essayer de lui faire accepter l'idée d'un combat singulier, entre lui et toi. Je sais que tu peux le vaincre. Son corps rejette la vie. Il n'est pas adapté à la vie, ses pouvoirs s'effritent. Rogue le sait et me l'a bien fait comprendre. Ne le prend pas à la légère non plus.
Le six mais, veille de l'expiration de l'ultimatum, je t'attend. Il t'attendra. Et si je ne suis pas là, ne sois pas trop triste. Et bats toi pour moi. Bats toi pour notre amour. Bats toi pour la vie. Où que je sois à ce moment là, sache que je suis fière de toi. Et que tu es le plus grand bonheur qui soit arrivé dans ma vie.
Je t'aime, Harry, de tout mon cœur, de toute mon âme. L'amour est plus fort que tout. Et tôt où tard, il triomphera N'oublies jamais que je t'aime,
Ta bien-aimée, Ginny
Son écriture ne tremblait pas. Les yeux brillants, Harry replia la lettre et la serra dans ses mains.
– Elle s'est rendue, expliqua-t-il. Elle s'est rendue à ma place pour que nous aillons un peu de temps. – Ginny, dit simplement Ron d'un ton plaintif.
*** Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!!
Dernière édition par le Sam 30 Juin - 11:26, édité 1 fois | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Sam 30 Juin - 1:53 | |
| Chapitre n°31 : M et N - Citation :
- – Très bien, soupira Harry, si on fait comme on a dit, ça devrait marcher. Vous êtes tous prêts ? Ron ? Hermione ? Luna ? Neville ? Professeur McGonagall ? Professeur Flitwick ? Bill ? Fleur ? Maugrey ? Lupin ? Tonks ? Mr et Mrs Weasley ? Percy ? Charlie ? Fred ? George ? Kingsley ? Hagrid ? Graup ? Mme Maxime ? Mr le Ministre ? Elphias ? Hestia ? Ernie ? Hannah ? Chaque fois qu'il disait un nom, il faisait un petit signe de tête à la personne concernée.
Un nombre impressionnant de personnes avaient répondu à son appel au secours, en plus, Bill et Lupin avait réussi à convaincre nombre de leurs amis qui étaient loups-garous de les rejoindre, et qui cherchaient à prouver leur reconnaissance vis-à vis de leur guérison. Et ils pouvaient aussi compter sur une bonne quinzaine de géants, ainsi que sur l'ensemble du bureau des Aurors qui voulaient prêter main-forte à celui qui pouvait vaincre le Seigneur des Ténèbres. Il ne manquait deux personnes, mais c'était sans doute pour Harry les plus importantes.
Bien sûr, Ginny n'était pas là. Car c'était elle qu'ils allaient secourir, bien avant de vouloir tuer Voldemort, ou vaincre les Mangemorts.
La deuxième était Dumbledore qui, plus que tout autre, aurait été ravi de voir la solide alliance que Harry avait réussi à mettre en place. Bien sûr, c'était lui qui avait jeté les bases, c'était lui qui avait fait les premiers pas, mais étant mort en cours de route, Harry avait eu la difficile tâche de survivre, et de continuer le chemin qu'il s'était tracé.
Il manquait tant de personnes d'autre, ses parents, Sirius, Emmeline Vance, Amelia Bones, Cornélius Fudge, Frank et Alice Londubat, Dedalus Diggle, Sturgis Podmore, toujours à Azkaban, Ollivanders, Florian Fortarôme, la liste était longue, beaucoup trop longue, et il était temps de l'arrêter. Si ce jour pouvait être le dernier de Voldemort, mieux ça vaudrait.
Mais Harry doutait toujours de ses propres capacités. "Nous savons tous les deux qu'il existe d'autres moyens de détruire un homme" avait dit Dumbledore. Si il avait été plus clair sur cette simple phrase, Harry aurait eu beaucoup moins de soucis à se faire quand à son avenir. Voldemort était un homme détruit. Physiquement et mentalement. Il avait déchiré sa propre âme pour obtenir l'immortalité, avait oublié depuis très longtemps ce que ça faisait d'avoir une âme entière, et pure.
C'était sa principale faiblesse, et il s'agissait pour Harry de l'exploiter, mais il ne voyait vraiment pas comment. Il possédait un pouvoir que Voldemort ignorait totalement, l'amour, qui l'avait déjà protégé du sortilège mortel de son ennemi, qui l'avait déjà protégé des mains maudites de Quirell. Mais cette barrière avait été abattue par Voldemort lors de son retour à la vie, le sang de Harry coulant aussi dans ses veines. Harry c'était toujours demandé comment cet homme– si on pouvait encore l'appeler un homme– faisait pour vivre avec un sang plein d'amour dans les veines. Tôt ou tard, il ne pourrait plus le supporter, Harry en était absolument certain. L'amour l'avait protégé de la tentation de rejoindre Voldemort et ses forces du mal, mais il voyait mal l'amour tuer Voldemort. Il avait du mal à visualiser un énorme cœur rouge avec plein de rubans et écrit "je t'aime" écraser Voldemort et le réduire à néant.
Le seul point qui redonnait espoir à Harry était que son pire ennemi était redevenu dans l'état mortel. Il était presque un homme, car un homme déchiré. Les stigmates de ses expériences les plus noires se voyaient de manière horrible sur tous son corps, et il semblait à Harry que son état avait empiré entre son retour, et la dernière fois qu'il l'avait vu, lors de son duel contre le directeur de Poudlard. Si seulement sa déchéance physique pouvait encore s'accentuer, au point de lui faire perdre un tant soi peu le contrôle total de son corps maudit.
Ils acquiescèrent en silence. Tous étaient extrêmement tendus et Harry se demanda si Mrs Weasley allait supporter le choc : elle pensait que sa fille unique avait été une fois de plus prise en otage par Voldemort, et cela, uniquement à cause de ses relations avec Harry. Elle ne lui en voulait pas le moins du monde, mais elle était extrêmement tendue, ses yeux étaient rouges, ses lèvres pincées, et elle tenait son mari dans une main, et un mouchoir humide dans l'autre.
Pour épargner ses nerfs, Harry s'était abstenu de lui dire que c'était Ginny elle-même qui s'était rendue à Voldemort, et non pas le contraire, de plus que la totalité de la famille s'était jointe à Harry pour aller la chercher, et Harry ne leur avait pas caché que les chances qu'ils en reviennent tous vivants étaient plus mince qu'une feuille de papier à cigarette.
Tous n'attendaient que le signal du départ, prêts à transplaner. Une fois là-bas, un sortilège anti-transplanage serait mis en place pour éviter la fuite éventuelle de Voldemort avec son otage. Il leur faudrait donc vaincre… ou mourir. Harry inspira une dernière fois en regardant avec intensité tous ceux qui allaient le suivre.
– Très bien, allons-y !– il sortit sa baguette– au compte de trois ! Son cœur se mit à accélérer douloureusement dans sa poitrine, et il se demandait comment était est-ce possible que les autres ne l'entendent pas. Attention ! Un… Deux… Trois ! Juste avant de disparaître du bureau directorial, il eut le temps d'entendre le léger bip qui indiquait que le chronomètre était en marche. Il devrait respecter le timing précis qu'ils s'étaient donnés, et ça n'allait pas être évident.
Harry, Ron, Hermione, Luna et Neville apparurent dans le bois maudit de W. où ils avaient rendez-vous avec la mort. Ils se placèrent aussitôt en cercle, prêts au moindre danger, parés à n'importe quelle éventualité.
Harry n'avait jamais vu de lieu plus lugubre, si on exceptait le cimetière où reposaient la famille Jedusor, mais il ne l'avait vu que de nuit, avec Voldemort et une douzaine de Mangemorts, qui ne rêvaient que d'une chose– le tuer– on aurait difficilement fait moins accueillant. Cependant, le lieu où ils avaient atterrit pouvait largement faire concurrence. Ils étaient au beau milieu d'un bois épais, où la lumière ne passait que difficilement entre les arbres gigantesques, il faisait froid et humide. Devant eux, une église en ruine laissait voir ses poutres calcinée par un trou béant du mur Est qui était complètement écroulé.
Le sol était noir, la végétation portait les traces d'un récent incendie qui avait ravagé l'église, et dont les dernier bancs de prière achevaient de flamber dans une fumée épaisse. Juste à côté, il y avait un cimetière abandonné, ou on voyait encore quelques pierres tombales délabrées au milieu d'un amas de ronces et d'orties et l'herbe folle envahissait les rares murs encore debout. Les gargouilles de bronze qui ornaient le haut du toit avaient une figure grimaçante, presque menaçante, trace de lointaines croyances venues tout droit du Moyen-Âge.
Le silence était pesant, à peine troublé par de lointains cris d'oiseaux qui déchiraient le ciel, qu'on apercevait noir, presque à l'orage. Sur le sol, çà et là, on voyait les squelettes blanchis de petits animaux qui craquaient sous leurs pieds.
– C'est… charmant ici, fit remarquer Ron. A la limite, je préférais la Chambre des Secrets, au moins on savait ce qu'il y avait dedans. – Ron, fit Hermione sur un ton de reproche, tu crois que c'est le moment de plaisanter ? – Avançons, dit Harry, coupant court à toute discussion, il doit sûrement être à l'intérieur.
Baguette en avant, il passa le porche et l'arcade qui menaçait à tout moment de s'écrouler et entra dans l'église.
– Ça sent le piège à plein nez, dit Luna qui était juste derrière lui.
Soudain, le cœur de Harry se mit encore à accélérer, si toutefois cela était encore possible ; sur l'autel brisé, il y avait allongée une silhouette que Harry ne connaissait que trop bien. Elle paraissait endormie, tout au moins, elle ne bougeait pas. Ses longs cheveux roux flottaient sur la dalle de pierre blanche et sur son uniforme d'école noir.
– Ginny ! il courut vers elle, avec ses amis sur les talons.
Elle ne dormait pas, et n'était pas morte non plus, mais elle ne pouvait pas bouger à cause d'étranges cordelettes qui liaient ses poignets et ses chevilles. Elles étaient totalement noires et semblaient absorber la lumière des alentours.
– Harry ! cria Ginny en voyant qu'il se précipitait vers elle, non ! Ne me touche pas ! Fais attention, il est…
Mais l'avertissement était ô combien inutile, Harry avait bien vu la silhouette maudite de son ennemi qui était de l'autre côté de l'autel et qui marchait vers eux, menaçant. Aussitôt, après s'être brièvement concertés du regard, les cinq amis levèrent en même temps leur baguette et un éclair doré illumina le ciel. – Comme c'est touchant, Potter et ses amis, dit Voldemort de sa voix aiguë, glaciale, cruelle.
Ron, Hermione, Luna et Neville s'étaient figés en le voyant de près. Malgré toutes les descriptions qu'en avait fait Harry, rien, absolument rien n'aurait pu les préparer à la vision d'horreur qui les attendait. Voldemort était plus squelettique que jamais, maigre à faire peur, vêtu d'une robe de sorcier entièrement noire, avec sa capuche rabattue sur sa tête, pour cacher son crâne chauve. Ses yeux étaient écarlates, et lançaient un regard de braise, les pupilles verticales comme les chats, son nez était plat avec deux fentes en guise de narines à la manière des serpents. Ses mains blanchâtres qui dépassaient des larges manches de sa robe qui le faisait ressembler à une chauve-souris dotée de doigts à la longueur surnaturelle qui tenaient une baguette magique.
– Ta petite amie te manquait Potter ? Comme s'est beau l'amour, elle s'est rendue à ta place ! – Ne parlez pas de ce que vous ignorez, dit Harry, très calme.
Il sentait toute la force tranquille de Dumbledore l'envahir, et le guider. Il ne fallait surtout pas ni qu'il panique, ni qu'il s'énerve. Voldemort avait envie de jouer, tant mieux, il aurait d'autant plus de temps pour les autres de le coincer. Ils devaient déjà être en route, et Neville, avec une discrétion digne d'éloges, réussit à lancer le assurdatio sans que Voldemort ne s'en doute. Il n'entendrait pas la bataille dehors, et ne pourrait pas se rendre compte que les Mangemorts qu'il avait sûrement posté aux alentours avaient été mis hors d'état de nuire. Enfin, Harry l'espérait.
– Tu deviens brave quand ton grand défenseur n'est plus là ? Il te manque Potter ? – Oui, mais il doit vous manquer plus qu'à moi. – Tiens donc… – Oui, ça doit vous manquer d'avoir quelqu'un de plus intelligent que vous pour vous montrer le chemin. – Tu parles pour toi, Potter ? – Pour une raison mystérieuse, ça ma va aussi bien qu'à vous. – Je vois que tes inséparables amis t'accompagnent toujours. Tu as d'étranges fréquentations, Potter, une Sang- de- Bourbe, un traître à son sang, le fils de deux fous , il appuya ce mot en regardant Neville, qui se mit à trembler, mais sa main qui tenait sa baguette ne tremblait pas, et… – Vous avez d'étrange fréquentations, Détraqueurs, Géants, Loups-garous sanguinaires, serpents démesurés,… Harry ne voyait pas où Voldemort voulait en venir, mais plus il gagnait de temps, plus il aurait des chances de survivre. – Qu'est-ce que tu attends, Potter, pour la délivrer ? – Je ne suis pas tout à fait idiot, Jedusor. – Tiens donc, tu ne savais pas que mon nom n'était plus Jedusor ?
Harry haussa les épaules, mais il n'en réfléchissait pas moins. Il y avait quelque chose qui clochait dans son attitude, il était en train de discuter avec le plus grand mage noir de tous les temps de son nom . Il s'était attendu à tout, sauf à ça. Et le connaissant, il y avait un piège derrière, un énorme piège qu'il était en train de refermer sur lui et ses amis pendant qu'ils discutaient tranquillement. Visiblement, Hermione se disait la même chose. Ils s'étaient attendus à combattre, et là, ils discutaient .
– Allons, Potter, tu ne réponds pas ? Tu en as déjà assez de notre petit jeu ? – Avoir peur d'un nom ne fait qu'accentuer la peur de la chose elle-même, coupa Hermione, mais avec nous ça ne marche pas, nous n'avons peur ni du nom, ni de la chose. – Quel courage ! Ainsi donc, Sang- de- Bourbe, tu n'as pas peur, mais peut-être un peu trop téméraire… Harry sourit malgré lui. – Alors Potter, tu ne délivres pas ta petite amie ? Elle va s'impatienter à la longue.
Ginny avait l'air résignée, et elle jeta un regard apaisant à Harry, mais il était parfaitement calme.
– Les Liens- Obscurs… je ne suis pas aveugle non plus. – C'est toujours agréable d'avoir affaire à un adversaire intelligent, Potter. Très bien, puisque que tu comprends toutes les subtilités de la situation, il est temps de jouer cartes sur table, mon cher Potter, tu sais ce que je veux, et je sais ce que tu veux, faisons l'échange !
Voilà pourquoi il prenait son temps depuis le début, il voulait faire l'échange de Ginny contre… Mais il se trompait sur un point, Harry ne savait pas ce qu'il voulait et qu'il aurait pu lui donner. Il savait son but : vaincre la mort, et dominer la terre entière sous sas pouvoirs maléfiques, mais Harry ne voyait pas en quoi il aurait pu lui être utile, et de toute manière, il ne voulait pas lui être utile.
– Je ne vois pas de quoi vous voulez parler, Jedusor, dit-il d'une voix parfaitement calme. – Vous ne voyez pas, comme c'est étrange. Je veux vaincre la mort, Potter, sa voix aiguë et glacée retentit dans toute l'église en ruine, vous pouvez comprendre ça tout de même. – J'ai bien peur que non, il a des causes pour lesquelles il vaut la peine de mourir, et vous combattre en fait partie. – Je croyais que vous teniez à votre petite amie plus que ça, Potter. Il leva sa baguette en direction de Ginny. – Attendez ! Je ne sais même pas ce que vous voulez !
Il ne voulait pas perdre Ginny comme ça, sans rien dire, sans rien faire, et si il ne pouvait la délivrer, ils attaqueraient. Harry, contrairement à ce que pensait Voldemort, savait comment briser des Liens- Obscurs. Par la suite, il ne remercia jamais assez Hermione d'avoir traduit ce livre sur la magie du feu pendant les longues soirées d'hiver passées à Poudlard. Le dernier sortilège qu'il contenait était le seul efficace contre cette invention diabolique, et Harry était déjà en train de rassembler la puissance nécessaire pour lancer ce sortilège d'une extrême complexité.
– On redevient très vite raisonnable, Potter. J'ai besoin de ton aide. Je sais que tu as trouvé et détruit cinq de mes Horcruxes, et peu m'importe Je t'ai même facilité ta tâche pour que tu viennes plus vite à moi. Tu es devenu plus puissant que je ne le pensais durant cette dernière année, et toi seul peux m'aider à lancer l'ultime sortilège qui finira ma tâche sacrée, d'atteindre l'immortalité ! Tu es le seul a avoir déjà vaincu la mort que je t'avais envoyée, si tu acceptes, tu viendra à mes côtés régner sur l'humanité ! Tu aura des millions d'hommes et de femmes sous tes ordres, tu aura plus de pouvoirs que tu ne saurais l'imaginer ! Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!!
Dernière édition par le Sam 30 Juin - 12:12, édité 2 fois | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] | |
| |
| | | | Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|