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| Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] | |
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Harry il meurt à la fin ou pas? | Oui | | 26% | [ 27 ] | Non | | 74% | [ 77 ] |
| Total des votes : 104 | | |
| Auteur | Message |
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ben Elève de Cinquième Année
Nombre de messages : 864 Age : 34 Localisation : sur la trace des horcruxes Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Sam 12 Aoû - 12:36 | |
| edit de Mario : DANS LE TOPIC COMMENTAIRES, les commentaires ! merci | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Dim 13 Aoû - 16:38 | |
| Chapitre 14 : La rentrée des classes - Citation :
- La poudre de Perlinpinpin est une substance extrêmement précieuse. Elle ne se trouve que sous forme de poudre, qui émet une douce et chaude lueur argentée qui brille dans le noir de la nuit. Certains disent qu'elle est de la poussière de lune qui serait arrivée sur terre par accident, d'autres pensent qu'elle est issue directement d'une comète qui se serait écrasée sur terre il y a bien longtemps. Quoi qu'il en soit, la première utilisation de cette substance date d'il y a à peu près mille ans, la première à en faire mention dans un de ses grimoires est la célèbre Rowena Serdaigle, sorcière fondatrice de Poudlard, érudite toujours en quête de nouveaux savoirs.
De ses travaux, nous ne possédons pas grand-chose car son enseignement ne s'est répandu qu'à quelques rares élèves de sa maison, sauf un grimoire qui nous est parvenu à l'état fragmentaire qui rend compte de ses recherches. C'est d'elle notamment que nous possédons la plupart des renseignements que nous avons aujourd'hui sur ce qu'elle a appelé les Messagers Célestes.
Elle les décrit comme étant "d'une couleur argentée, lumineux comme l'est la lune pleine, grands, dotés d'ailes translucides qui semblaient uniquement faits de lumière d'étoiles, leurs chevelure qui descend jusqu'à leur taille, et leurs robes drapées à la grecque semblent être de la même matière. D'apparence humaine, ils parlent par l'intermédiaire de la pensée de celui à qui il s'adresse, gardent sur leur "visage" une espèce de sourire mystique. On pourrait difficilement les rapprocher du sexe féminin ou masculin, ils semblent être un mélange des deux."
Ils ne lui sont apparus qu'après une cérémonie complexe, dont le détail, ainsi que leurs conversations complètes, est perdu, mais il semblerais que les Messagers qu'elle a pu voir ne lui sont qu'apparu uniquement par des nuits de pleine lune et sans nuages.
Il semblerait que, d'après les lambeaux de parchemins dont nous disposons actuellement, elle leur aurait posé des questions auxquelles ils n'auraient répondu que par des énigmes ou des phrases qu'il faut ensuite décoder et interpréter pour avoir la réponse à sa question.
Cette poudre a aussi de grands pouvoirs de guérison, rien qu'à sentir sa lumière sur le visage, certaines personnes ressentent un immense bonheur, tandis que d'autres y sont complètement fermés, d'autres encore ne peuvent supporter la douleur qu'elle leur inflige. Ainsi, on peut l'utiliser dans une potion soit pour en faire un antidote très puissant, soit pour en faire un poison mortel.
Le célèbre alchimiste Bastragamus avait même réussi à en faire un poison n'agissant que par le regard ! Si on l'observait de trop près, il tuait en quelques minutes la personne concernée, sans aucun espoir de guérison. Il avait ainsi tenté de prendre le pouvoir, éliminant ainsi tous ses adversaires. Il fut heureusement arrêté par une courageuse jeune sorcière qui avala la potion en entier pour sauver son bien-aimé qui était le prochain sur la liste, lequel tua Bastragamus peu après.
Mais l'alchimiste Nicholas Flamel, qui est aussi célèbre pour être le seul à avoir réussi à créer la Pierre Philosophale, a fait un élixir qui réussit à rendre la vue à une fillette aveugle de naissance.
Mais le matériau, sans origine connue, et donc sans possiblité de se fabriquer, se raréfia au fil du temps pour atteindre des prix astronomiques. Aujourd'hui, on pense avoir presque entièrement épuisé cette substance pourtant si pleine de trésors et de mystères qui resteront à jamais inconnus…
– Imagines un peu ce qu'on pourrait faire avec ça, dit Harry à Ron quand il eut fini de lire la seule pages qu'ils avaient trouvé sur le sujet dans "Substances rares et bizarres" un livre qu'ils avaient pris dans la réserve avec l'accord de Mme Pince. – Ouais, imagines un peu, dit-il en comprenant qu'au moins une dizaine de personne étaient en train d'écouter ce qu'ils disaient. – Regardes ça, Ron ! Il lui lut la description de quelques autres ingrédients pour enlever tout soupçon puis ils quittèrent la bibliothèque pour aller déjeuner.
– Ça va, pas trop fatigués j'espère ? leur dit Hermione avec un grand sourire en les voyant arriver à la table de Gryffondor. – Eho, on sort de la bibliothèque je te signale… – On voulait essayer d'être moins ignare que toi sur la poudre qu'on a découvert hier, ajouta Harry. – Alors, qu'avez-vous trouvé d'intéressant ? – Regarde, je t'ai recopié la page, dit Harry en lui tendant un morceau de parchemin. – Ok, je vois pas vraiment ce qu'on peut en faire pour le moment. Tu aurais intérêt à ajouter un sortilège de sécurité sur le coffre au cas où, ajouta-t-elle précipitamment en voyant que d'autres venaient les rejoindre à la table. – Ça va Ginny, demanda Harry en la voyant arriver car elle avait une tête assez énervée. – Tu parles, ils vont nous faire rattraper les BUSE fin octobre, vu qu'on n'a pas pu les passer en juin dernier… – Mince alors… – Au fait, McGonagall ne nous avait pas dit que nous aurions de cours en plus vu que nous étions dans l'ordre désormais ? – Ouais, mais je crois qu'elle a d'autre choses à faire le jour de la rentrée, dit Hermione avec perspicacité. – On va lui demander à la fin du cours, dit Harry en consultant son emploi du temps, on a cours de Métamorphose juste après déjeuner. – Et il faudrait qu'on s'entraîne un peu, je pense qu'on ferait mieux de bien reprendre les sortilèges que nous avons vu cet été avant d'en commencer de nouveaux. – Quand ça ? demanda Ginny ; on est un peu débordés de devoirs si tu n'as pas remarqué… – Il faudra faire avec… on se dépêche de les faire en période creuse ou pendant le déjeuner, d'ailleurs…
Sans autre forme de procès, elle sortit son gros livre d'arithmancie et une plume et commença à écrire à une vitesse étonnante.
– Cette fille est folle, dit Ron en la regardant et en secouant la tête, entre les devoirs, le Quidditch, les cours en plus, les sortilèges qu'elle veut nous apprendre, plus Ginny qui va passer ses BUSE, comment on va s'en sortir ? – Viens Ron, on n'a pas encore de devoirs, on peut aller voir Hagrid, il nous reste une demi-heure… – Allez-y sans moi, dit Ginny d'un air résigné, je commence mes devoirs…
– Bonjour Hagrid ! – Bonjour vous deux ! Vous n'êtes pas en train de déjeuner ? – Non, on s'est dépêchés, pour venir vous voir ! Hermione nous a concocté un programme d'enfer, on risque de ne pas avoir beaucoup de temps pour venir vous voir… – Je sais, je sais… Le professeur McGonagall m'a demandé de vous emmener de temps en temps dans la forêt pour vous familiariser avec des créatures pas très fréquentables que vous risquez de rencontrer un peu trop souvent… – Ah bon ? Vous êtes sûr que cela soit absolument nécessaire ? demanda Ron. – A moins que tu ne préfère les rencontrer pour la première fois toutes griffes dehors et sans savoir comment les calmer, non, dit Harry. Bien sûr que nous viendrons. – Vous feriez mieux de vous dépêcher, dit Hagrid, la cloche est en train de sonner. – A bientôt Hagrid ! Les deux amis partirent en courant pour rejoindre la salle de métamorphose dans laquelle ils arrivèrent tout essoufflés. McGonagall commença son cours par leur rappeler l'importance des ASPIC qu'ils passeraient à la fin de l'année scolaire si tout se passait bien.
– Je ne saurais assez insister, disait-elle, sur ce point. Vos ASPIC ainsi que vos BUSE sont vos futurs passeports pour trouver un emploi, quel qu'il soit ! Cette dernière année est d'abord et avant tout destinée à vous former efficacement pour votre futur métier. Vous devrez d'autant plus vous appliquer et travailler sérieusement compte tenu de la menace que font peser continuellement sur nos épaules Celui- Dont- On- Ne- Doit- Pas- Prononcer- Le- Nom et ses Mangemorts qui tendent à asservir le monde magique et moldu. Vous devez aussi apprendre à vous défendre efficacement si jamais vous vous trouvez accidentellement mêlés à ces évènement dramatiques. Pour ce premier cours et ce qui va nous occuper un certain temps, nous allons nous intéresser aux changements de l'inerte en vivant et vice versa. Tour d'abord, nous allons métamorphoser des objets minéraux en être vivants. Comme ceci, regardez…
Elle sortit sa baguette de sa poche et tapota négligemment un gros morceau d'obsidienne noir qui était posé sur son bureau et qui, de toute évidence, servait de presse papier. Il se changea aussitôt en un gros bouquet de Cyclamens violets.
– Puis carrément en animaux, comme cela…
Elle refit le même geste et les fleurs se changèrent en un lapin de garenne couleur chocolat qui se mit à galoper sur son bureau en quête d'herbe à brouter. Elle l'attrapa par les oreilles et lui rendit son état d'origine de presse-papier puis le reposa sur son bureau sous des applaudissement enthousiastes. Harry se rappelait très bien son premier cours avec elle où elle avait commencé par changer son bureau en cochon puis en le retransformant en bureau. Elle avait alors déclaré que pour en faire autant, il leur faudrait beaucoup de travail et beaucoup de temps…
– L'évidente difficulté de la chose est le changement de matière minérale en matière vivante comme des fleurs, ou en animaux à la structure complexe. Vous allez commencer par ceci.
Elle leur distribua à chacun une petite pierre vaguement allongée qu'ils étaient censés changer en pissenlits. Elle leur donna de longues explications sur la méthode à suivre leur conseilla de formuler le sort au début de leurs essais. Au début, ils ne réussirent qu'à les allonger un petit peu où à leur donner une vague couleur verte et jaune. Harry réussit à lui donner la forme voulue du premier coup, mais sa fleur n'avait rien de "vivant" et restait désespérément minérale. Bien évidement, Hermione réussit la première à former une tige, mais personne n'obtint la pleur désirée avant la fin du cours. McGonagall leur donna elle aussi une montagne de devoirs à faire.
Ils sortirent en bavardant, Harry avait conservé sa pierre après avoir demandé l'autorisation, et avait la ferme intention de s'entraîner avant le prochain cours de métamorphose.
Ils arrivèrent au cours de Slughorn qui était encore plus vide que l'année passée. Malefoy et deux des Serdaigle n'étant pas revenus à Poudlard cette année, il n'y avait plus que Harry, Ron, Hermione, Ernie, trois Serpentard qui étaient, pour ce qu'ils en savaient, bêtes mais pas méchants, et deux autres Serdaigle qui souhaitaient poursuivre l'étude des potions. Il paraissait ravi de les revoir, mais leur donna à faire une potion si complexe que Harry et le Prince eurent du mal à en venir à bout. Il s'agissait d'une potion destinée à donner le tonus celui qui la buvait, mais que demandait d'être particulièrement exact dans le dosage des ingrédients sinon on risquait de mourir de surexcitation ou de devenir complètement amorphe. Hermione pestait car sa potion était bleue foncée au lieu de devenir aigue-marine comme le recommandait le livre. Harry résolut son problème avec une pincée de menthe pilée et deux tours de cuiller, tout en surveillant la température de sa propre potion qui devait rester à 54°C précise. Quand son sablier se fut écoulé, il ajouta le dernier ingrédient, un foie de crapaud, et la potion prit sa couleur et sa forme définitive. Slughorn le félicita, mais Hermione atteint le même résultat quelques minutes après, et, à sa plus grande satisfaction, il lui dit que sa potion était sans doute plus réussie que celle de Harry. La pincée de menthe qu'ils avaient ajouté lui donnait la stabilité que celle de Harry n'avait pas, et que celle-ci risquait de décanter au bout de quelques jours alors que celle de Hermione non.
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Dernière édition par le Sam 30 Juin - 11:56, édité 4 fois | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Ven 1 Sep - 13:19 | |
| - Citation :
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Le soir venu, quand ils rentrèrent enfin dans la salle commune, ils s'attelèrent à leurs devoir pour en être débarrassés au plus vite, sous la contrainte d'Hermione qui les menaça de leur jeter un sort pour les scotcher sur leurs chaises s'ils allaient jouer aux échecs avant d'avoir fini. Bien entendu, elle finit tout avant eux, malgré la pile impressionnante qu'elle avait à faire, mais elle prit le temps de relire (en d'autres termes d'achever de rédiger et corriger) leur essais de métamorphose et de potions.
Quand ils finirent, la salle commune s'était déjà bien vidée, mais ne se sentant pas fatigués outre mesure, Hermione continua de traduire son livre en Runes, et Harry prit le livre de Dumbledore pour essayer de s'instruire. Les deux autres allèrent dans la salle la plus proche pour revoir quelques sorts et faire un duel. Ils furent rapidement rejoints par les deux autres, lassés de la complexité de leurs lectures respectives.
Au bout d'une heure, ils eurent fini de revoir tous les sorts qu'ils avaient appris pendant l'été et constatèrent avec satisfaction qu'ils n'avaient rien oublié depuis. Ils étaient en train de ranger la salle qu'ils avaient utilisé quand ils entendirent la poignée de la porte se tourner et le battant pivoter sur ses gonds dans un faible grincement sur le professeur McGonagall qui n'avait pas l'air de très bonne humeur. – Bonsoir professeur, dit Hermione qui effaçait d'un coup de baguette les dernières traces de brûlure qui subsistaient, causées par un sort de Ron un peu trop enthousiaste. – Puis-je savoir ce que vous étiez en train de fabriquer ? demanda-t-elle, les yeusx fulminants derrière ses lunettes carrées. Vêtue d'une robe de chambre à motif écossai, elle leur faisait beaucoup plus penser à la McGonagall qui les avaient interceptés après qu'ils eurent confié Norbert, le bébé dragon de Hagrid à des amis de Charlie à une heure du matin au sommet de la tour d'astronomie, qu'à la McGonagall qu'ils avaient connue pendant les vacances ; étonnamment proche, presque même amicale. Mais ce changement ne les étonna guère, étant redevenue leur professeur, et, la connaissant, ils ne devaient s'attendre à aucun traitement de faveur. – Nous nous entraînions, lui répondit Harry d'une voix étonnamment calme pour un élève sur le point de se faire passer un savon mémorable. – Vous vous entraîniez ? répéta-t-elle d'une air incrédule. – Oui, nous apprenons des sorts par nous même , nous les pratiquons ensemble pour parer dans un futur proche à toute éventualité. En un mot, nous faisons ce que l'ordre nous a dit de faire… – Très bien, je comprend, dit-elle soudainement radoucie. D'un coup de baguette, Harry ensorcela la liste d'Hermione pour qu'elle aille jusqu'à McGonagall qui la saisit au vol. – Nous avons commencé par ça, dit-il simplement. Elle lut le morceau de parchemin hochant la tête d'un ton approbateur de temps en temps. – Hagrid nous a dit qu'on ferait mieux de l'accompagner de temps en temps dans la Forêt Interdite. – Oui, je lui ai demandé de vous monter quelques créatures qu'il a l'habitude de côtoyer. Le professeur McClehode va fonder un petit club de duel… – Auquel nous nous sommes déjà inscrits, dit Ron en la coupant. – Très bien. Si vous avez besoin d'aide, vous pouvez toujours me demander… Continuez vos efforts, surtout. Et si vous avez besoin d'une salle, vous pouvez prendre celle de métamorphose entre les heures de cours ou le soir. – Merci beaucoup professeur. – Faites attention tout de même, si jamais le Ministère apprend que nous savons tant de choses sur Vous- Savez- Qui ou que vous vous entraînez secrètement… – Ne vous inquiétez pas professeur, on fera bien attention, dit Harry. En parlant du Ministère, je suis censé vous faire passer un message du Ministre… – Oui ? – Scrimgeour voudrait que vous sachiez que si vous avez le moindre problème qu'il puisse résoudre, vous ne deviez pas hésiter à faire appel à lui… soit dit en passant que je ne suis pas un hibou. – Merci Harry. Je vous suggère d'aller vous coucher maintenant, il se fat tard… – Bonne nuit professeur, dirent-ils en s'éloignant vers le portrait de la grosse dame qui les menait à leur lits douillets.
***
Au fur et à mesure de la semaine, les devoirs s'accumulant, ils avaient de plus en plus de mal à trouver du temps libre en commun pour tous les quatre, si bien qu'ils prirent l'habitue de s'entraîner à deux ou seuls. Hermione, non seulement avait toujours fini ses devoirs à temps sans avoir besoin de veiller jusqu'à deux heures du matin, malgré ses nombreuses options, mais en plus elle trouvait le temps de faire ses recherches à la bibliothèque, toujours en quête de nouveaux sortilèges à ajouter à sa liste. Elle avait presque terminé de lire tous les livres de Harry, continuait activement de traduire son livre de la Magie du Feu, elle apprenait les sorts nouveaux en gardant toujours un peu de temps pour aider Ginny qui avait un peu de mal à suivre le rythme soutenu et infernal qu'ils s'étaient imposés.
Malgré tout ce temps qu'ils consacraient à leur préparation en vue de futurs combats contre les Mangemorts, Harry devait aussi s'occuper de l'Équipe de Quidditch de Gryffondor. Après leur brillante réussite de l'année passée, Harry décida de ne pas faire passer d'essai complets, mais uniquement pour les trois poursuiveurs, car Katie Bell avait définitivement quitté l'École après la fin de sa dernière année mouvementée à Poudlard.
Ginny et Demleza retrouvèrent immédiatement leur place dans l'équipe après de brillants essais de passes, vol, figures et penaltys. Ni Dean ni Seamus ne s'étaient présentés aux essais, Harry finit par choisir Dennis Crivey comme dernier poursuiveur. Celui-ci, bien qu'étant toujours aussi minuscule, n'avait pas son pareil pour se faufiler entre les lignes adverses et dans tous les coins, et visait avec une énorme précision. Il ne connaissait pas beaucoup de figures aérienne, mais Harry estima qu'il s'en tirerait très bien pour les apprendre auprès de Ginny et de Demelza, la grande spécialiste. Les autres joueurs ayant fait leurs preuves – et McLaggen n'étant plus là pour les contredire – l'équipe commença à s'entraîner avec passion, énergie et ferveur.
Au fil du samedi matin, Dennis s'intégra parfaitement dans l'équipe, ayant un sens de l'humour et une autodérision à toute épreuve. Son habileté se combina à merveille avec l'audace et la ruse de Ginny, et avec la force de frappe de Demelza, qui serait capable d'assommer un gardien avec son pénalty foudroyant.
Le seul problème de Dennis était son balai, car il n'avait qu'un comète 57 de l'école qui se ferait double par des papillons un peu aventureux, et dont le sortilège de direction faisait de siennes et allait à droite au lieu d'à gauche, mais Harry lui assura qu'ils pourraient s'arranger ou avec Mme Bibine, ou avec McGonagall. Ron en semblait enfin avoir fini avec ses problèmes nerveux et parait les tirs avec une facilité déconcertante. Mais c'était peut-être aussi parce qu'Hermione s'était installée dans les gradins pour travailler et qu'elle levait le nez de son livre de temps en temps… "Tant mieux, se dit Harry, au moins ils arrêterons de se disputer pour un oui ou pour un non…" au moment où il siffla la fin de l'entraînement, le soleil étant déjà depuis longtemps à son apogée. Ils étaient en train de ranger leurs balais quand un flash les surprit en pleine action.
– Eh, l'équipe ! leur cria Colin Crivey qui brandissait son éternel appareil photo ; un petit sourire !
Surpris mais flattés ils se regroupèrent dans leurs tenues écarlates –ils avaient eu du mal pour en trouver une à la taille de Dennis–, balais en main, pour immortaliser la nouvelle équipe de Gryffondor.
– Harry ? Tu veux bien que je te prenne juste avec mon frère ?
Il prit Dennis par l'épaule et Colin les aveugla avec un nouveau flash. – Woao ! Quand maman va apprendre ça ! Je vais développer la photo, on va lui envoyer un hibou ce soir !
Et Colin partit, en serrant son appareil photo sur son cœur, l'air surexcité.
– Viens Dennis, on va voir McGonagall pour ton balai, lui dit Harry quand ils eurent retrouvé leurs uniformes noir de l'école.
Il le conduisit à travers un dédale de passages secrets cachés derrière des tapisseries et des armures auxquelles ils fallait poliment demander la permission de passer, des escaliers dérobés qui n'apparaissaient que quand on se trouvait pile en face que seuls les élèves de septième année particulièrement fouineurs et explorateurs connaissaient. Ils arrivèrent bientôt devant la grande gargouille de pierre auquel il dit le mot de passe "Edinburgh en espérant qu'il n'ait pas encore changé. Heureusement, le gargouille leur lança un clin d'œil et commença à tourner sur lui-même, entraînant l'escalier de pierre avec lui. Ils montèrent la volée de marches qui menait au bureau directorial. Harry marqua un léger temps d'arrêt sur le seuil. Combien de fois il était monté ici pour trouver réconfort, information ou conseils… Il frappa au Griffon de bronze qui gardait l'entrée du bureau de bronze, et une voix lui répondit immédiatement : – Entrez ! – Bonjour professeur. – Bonjour Potter, bonjour Crivey. Asseyez-vous donc, dit-elle en désignant deux chaises en face de son bureau. – Nous venons pour le Quidditch professeur. Dennis est le nouveau Poursuiveur de Gryffondor. – Je m'en doutais, je vous ai vus vous entraîner par la fenêtre, l'équipe a l'air de bien marcher… elle fit un signe du menton en direction de la fenêtre qui était juste derrière son bureau et qui était grand ouverte et qui leur donna l'impression qu'elle n'avait pas quitté sa fenêtre depuis le début de l'entraînement. Harry savait qu'elle accordait une grande importance à l'équipe de Quidditch de Gryffondor et ça ne l'étonna guère. – Elle marchera professeur, aussi bien que l'année dernière ! Mais nous avons un petit problème avec le balai de Dennis. Il n'a qu'un comète 57 de l'école pas très fiable et vraiment pas rapide… On a regardé dans les balai de l'école et il n'y a pas vraiment mieux. Il lui faudrait un petit balai, rapide et maniable pour qu'il puisse encore mieux se faufiler entre les ligne adverses ! Il fait déjà un bon boulot avec ce balai, mais il pourrait faire tellement mieux avec un bon balai ! Vous ne pourriez pas faire quelque chose professeur ?
Elle les regarda un moment, semblant réfléchir profondément, perdue dans ses pensées.
– Je crois que j'ai ce qu'il vous faut, dit-elle après un moment. Elle fouilla dans son col et en sortit une petit clef au bout d'une longue chaînette dorée. Elle se leva, traversa le bureau et ouvrit un placard qui semblait être invisible à première vue. Elle ouvrit la boîte oblongue qui se trouvait à l'intérieur d'un coup de baguette magique et un sortit un balai. Étonnement court, il rutilait et semblait comme neuf. – Venez voir, Dennis, il vous ira à merveille. – Merci, souffla-t-il.
Elle le lui tendit, puis tapota sa fenêtre ouverte qui se transforma instantanément en une plate forme de décollage et d'atterrissage, idéale pour un balai.
– Allez-y, essayez-le !
Ne se le faisant pas dire deux fois, il enfourcha aussitôt le manche et décolla.
– Le système d'accélération n'est pas conventionnel ! lui cria-t-elle ; Tu dois tirer sur le manche pour accélérer !
Il essaya immédiatement et faillit être décroché du balai tellement l'accélération était fulgurante, immédiate et brutale.
– Pwoa ! Il faut s'accrocher ! cria-t-il l'ai épanoui.
Le sortilège de freinage était tout aussi efficace et surprenant. Il enchaîna à toute allure virages serrés, montées en chandelle et piqués. Le balai était d'une maniabilité et d'une vitesse exemplaire et déconcertante, et qui allait sans doute en étonner plus d'un, y compris le gardien adverse. A sa grande horreur, Harry vit que le regard de McGonagall était devenu trouble, et devina aisément que le balai qu'elle avait donné à Dennis devait être le sien.
– Pwoa ! répéta-t-il , il est génial ce balai ! C'est quel modèle ? – Ce n'est pas une série, lui répondit-elle d'une voix étrangement rauque, c'est un modèle unique.
C'est à ce moment là qu'ils remarquèrent qu'il y avait gravé "Déesse" en lettres dorées sur le manche.
– C'était votre balai professeur ? Elle hocha la tête. – Mon oncle était fabriquant de balai, il me l'a construit quand je suis entrée dans l'Équipe de Gryffondor, j'étais attrappeur. Je ne suis plus montée sur un balai depuis la finale contre Serpentard, et l'accident qui m'a empêchée de jouer… Il vaut mieux que vous en profitiez plutôt qu'il moisisse dans ce placard, dit-elle d'un ton enthousiaste. – Qu'est-ce qui c'est passé professeur ? demanda Harry bien malgré lui. – Oh, c'est de l'histoire ancienne maintenant, dit-elle avec un sourire… C'était en Juin, mais il faisait un temps épouvantable, un des pires orages que je n'ai jamais vu. Le vent faisait ployer les arbres jusqu'à terre, la nuit était tombée avec quatre heures d'avance tellement il faisait noir, la pluie nous empêchait de voir les coéquipiers, et encore moins le Souaffle. Quant au Vif d'Or, il ne valait mieux ne même pas y penser. Mais on n'anule pas le Quidditch pour un simple orage, aussi violent soit-il ! Vous devez le savoir, dit-elle en regardant Harry. On était en train de perdre 110- 20 quand un Cognard que je n'avais pas vu venir m'a fauché les deux jambes et le balai. Je suis tombée de quinze mètres en chute libre et c'est en tentant de me rattraper à n'importe quoi que j'ai attrapé le Vif.
Harry fit la grimace. Il s'était déjà fait casser le bras par un Cognard fou, puis avait perdu tous les os de ce bras à la suite d'une démonstration particulièrement frappante de l'incompétence chronique du professeur Lockhart. L'année suivant, il était tombé de 30 mètres en des circonstances similaires, sauf que Dumbledore et la boue avaient un peu amorti sa chute. L'année passé, il avait encore fait une chute de son balai après que son gardien remplaçant l'avait volontairement assommé avec une batte de Batteur. Il avait déjà eu plein d'accidents dû au Quidditch, mais tout ensemble, jamais. Il imaginait bien qu'après, elles avait décidé de ne plus jouer.
– Je me suis réveillée deux semaines plus tard à Ste Mangouste avec une belle médaille de Quidditch… Deux mois d'hospitalisation et quatre de rééducation, mon oncle avait réparé le balai et disait qu'il marchait encore mieux qu'avant, mais je n'ai plus jamais osé monter dessus depuis, acheva-t-elle avec un grand sourire. Ne vous sentez surtout pas obligés de m'imiter, ajouta McGonagall qui avait un étrange air mélancolique à l'évocation de ses souvenirs d'enfance, ça n'est vraiment pas nécessaire, mais travaillez dur ! Ajouta-t-elle à l'adresse de Dennis. Ce balai a un sacré caractère et il a besoin d'être poussé à fond, surtout après toutes ces année à ne pas voler. – Je ne sais comment vous… commença Dennis pour lui exprimer sa gratitude. – En gagnant la coupe ! s'écria-t-elle. Je dois vous avouer que j'ai pris l'habitude d'avoir la coupe de Quidditch et celle des Quatre Maisons dans mon bureau, je détesterais devoir les rendre !
Harry ne l'avait jamais vu dans un état pareil, sauf peut-être la fois où ils avaient gagné la coupe de Quidditch lors de sa troisième année contre Serpentard justement. Puis elles les congédia brusquement d'un signe de la main leur indiquant de sortir.
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Dernière édition par le Lun 22 Jan - 16:28, édité 1 fois | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
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| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Lun 4 Sep - 23:06 | |
| Chapitre 15 : La Maison du Serpent - Citation :
- – Ça explique pas mal de choses… dit Hermione, penchée sur une vitrine de la salle des trophées.
– Ah bon ? demanda Ron en se demandant vraiment de quoi elle voulait parler. – Bien sûr, répondit-elle avec bon sens d'un air mi-exaspéré, mi-patient ; Un accident pareil a dû la marquer de manière indélébile. Elle a sans doute arrêté de faire toutes ces fantaisies dangereuses pour devenir censée stricte et sévère, envers elle-même et envers les autres…
Harry avait raconté l'histoire à ses amis, et avait fait comprendre à Dennis qu'il n'était pas nécessaire que l'École soit au courant que McGonagall lui ait donné son balai. Après le déjeuner, Harry, Ron, Hermione et Ginny étaient descendus dans la salle des Trophées pour voir si la médaille de McGonagall y était encore. Ils l'avaient trouvée dans la partie réservée au Quidditch, avec les autres Gryffondor comme James Potter ou Bill Weasley.
– Et aussi son enthousiasme pour l'équipe, ajouta Harry aux paroles de son amie. C'est elle qui m'y a fait rentrer en tant qu'attrapeur au lieu de me punir pour avoir failli m'écraser par terre. – Harry, viens voir ! dit Ron soudainement qui flânait parmi les vitrines et qui était arrivé dans la partie "Sauvetages". Regarde, c'est notre médaille ! – Ah ouais, nos 200 points de récompense spéciale pour services rendus à l'École ! – Pour avoir trouvé la chambre, zigouillé un basilic et Tom Jedusor, et surtout pour t'avoir ramenée vivante, n'est-ce pas p'tite sœur ? dit Ron en enlaçant Ginny par l'épaule.
Elle allait se dégager de l'étreinte de son frère quand elle remarqua que Harry ne bougeait plus et qu'il contemplait la vitrine d'un air un petit peu trop absorbé pour quelqu'un qui regardait une vitrine. Il leur lut ce qu'il y avait sous ses yeux.
– "Regulus A. Black sauva de la noyade dans le lac Judith Scott en risquant sa propre vie…" – Regulus A. Black, répéta-t-il comme si c'était une formule magique, Regulus Black… – Quoi Regulus Black ? C'est le frère de Sirius, non ? questionna Ron en se demanda vraiment pourquoi il était si absorbé par ces simples lettres. – Oh oh ! fit Hermione à son tour en regardant l'écusson à son tour et en se tapotant le nez comme elle faisait chaque fois qu'elle était sur le point de trouver quelque chose qu'elle cherchait depuis longtemps dans ses souvenirs. – Mais quoi encore ? répéta Ron ne comprenant toujours pas. – Regulus A. Black, lui dit Ginny en lui donnant une grade tape sur le front, R.A.B. ! – Oui, R.A.B. conclut Harry, Venez !
Ils les entraîna hors de la salle des trophées car d'autres personnes venaient d'y entrer et ne tenait absolument pas à ce que quelqu'un ne surprenne leur conversation. Ils allèrent dans un coin du château nettement plus calme, dans la partie médiévale de Poudlard, passèrent devant la porte où jadis Touffu gardait la pierre Philosophale, et pour cette raison, bien que l'interdiction formelle de passer eut été levé depuis des années, presque personne n'y passait. Ils traversèrent le couloir éclairé par de torches et par des grandes fenêtres byzantines, quadrillées de losanges avec des bancs de pierre qui y menaient et qui permettaient de profiter de la lumière du jour.
– Regulus Black était le frère de Sirius, leur dit Harry quand ils se furent installés tous les quatre sur les bancs en pierre. Il m'a dit qu'il s'était enrôlé dans les mangemorts pour "purifier la race des sorciers" et qu'il les avait suivi… jusqu'à un certain point. Il se serait échappé puis fait tuer quelques jours après par ou sur ordre de Voldemort. Sirius disait qu'il n'aurait jamais pu être suffisamment important pour que Voldemort se donne la peine de le tuer lui-même. – Oui mais Sirius est son frère, et il ne l'a jamais aimé, dit Ginny. Il peut très bien avoir une idée négative de lui alors qu'il n'en est rien. – Il s'est enfuit, dis-tu ? demanda Hermione. – Ouais. Selon Sirius, il aurait tenu à peine quelques jours avant de se faire rattraper, c'est pour ça que la fuite de Karkaroff était si étonnamment longue. – Donc, si c'est lui, il aurait eu le temps de détruire l'horcruxe ou de le planquer à un endroit connu de lui seul, ou de confier cette tâche à quelqu'un… dit Hermione. – Ou les deux, il a peut-être détruit l'horcruxe et conservé l'objet, à moins que celui-ci ne disparaisse en même temps, dit Ginny. – Non, objecta Harry, le journal de Jedusor est demeuré un amas de papier après que je lui ait planté le crochet du basilic en plein milieu. Et Dumbledore m'a donné la bague de Gaunt. – Donc logiquement, le médaillon est toujours quelque part, dit Ginny, là où Regulus l'aurait mis après ou sans avoir eu le temps de le détruire. – Sa maison, au 12 Square Grimmauld. C'est le premier endroit où chercher, conclut Ron, résumant leur pensée commune. – Faut absolument qu'on s'entraîne ! s'écria Hermione soudainement ; ça fait depuis la rentrée que nous ne nous sommes pas entraînés tous les quatre !
Elle se leva prestement, Ginny la suivit d'un bond félin, les garçons en traînant les pieds, ils auraient préféré partir tout de suite.
– Allez, dit Hermione, il est déjà 2h30, on n'aura qu'à y aller demain, c'est dimanche ! On aura toute la journée, allez, venez ! Elle prit Ron par la main et l'entraîna en courant dans les couloirs jusqu'à la salle de Métamorphose. – Arêêêêêête ! gémit Ron qui la suivit tant bien que mal.
– J'ai fait une nouvelle liste, annonça Hermione en fouillant dans son sac. J'ai lu tous tes livres, Harry, et je dois dire que Fol-Œil nous a filé un sacré coup de main ! Tout ce qu'il faut est dedans ! Sorts d'attaque, de défense, de feu, d'eau, de la terre et de l'air, de magie pure, sorts de duels, sots pratiques pour filer quelqu'un en toute discrétion, ensorcellements en tous genre, potions pratiques,… Par quoi on commence ? – Bwaf, ce que tu veux, dit Harry. De toute manière on doit en apprendre le plus possible… – Défense, décida Ginny. C'est ce dont on aura le plus besoin à court terme. – Défense, lut Hermione : Charme du Bouclier, sortilège d'entrave, tout le monde sait faire ça, Réducteur de sorts, effecto minimo : permet de "coller" une membrane magique sur l'adversaire qui atténue les effets de tous les sorts qu'il jette, Champs de protection et d'entrave, Bulles de protection, Murailles de feu, il faudra faire ça ailleurs,… – SToooOOOOP ! s'exclama Ron, ça suffit pour le moment !
Tout l'après-midi, les sorts fusèrent à travers la pièce. Ils durent réparer la table du premier rang vers 4h, mais dans l'ensemble, ils avancèrent assez rapidement. Seule Ginny n'arrivait pas à lancer l'effecto minimo, en revanche, celui d'Harry était si efficace que celui qu'il avait jeté sur Ron lui fait un tel effet qu'il eut du mal à stupéfixer une mouche. Malheureusement, Harry ne put le maintenir en place plus d'une minute, et dut s'arrêter quelques minutes, tellement il était épuisé "magiquement".
Ensuite, ils érigèrent une bulle de protection à quatre qui s'étendait sur toute la salle. Elle était rose bonbon et ressemblait grosso modo à une énorme bulle de chewing-gum transparente, à part qu'ils voyaient l'extérieur en rose. Hermione venait à peine de mettre sa contribution à l'édifice quand ils virent McGonagall entrer dans la pièce.
– Bulle de protection, commenta-t-elle d'un ton approbateur, ça risque de vous être utile en effet… – Vous voudriez bien tester s'il est efficace professeur ? demanda Hermione – Oh, pourquoi pas !
Elle sortit sa baguette de la poche de sa cape et lança : – Incarcerem ! De grosses cordes apparurent et virent entourer la bulle mais elle les dissout en quelques secondes. – Reducto ! La bulle diminua d'un tiers de son volume, mais sous les efforts combinés des quatre amis, elle reprit bientôt son volume original. – Stupefix ! La bulle absorba entièrement le rayon rouge qui fusa vers eux.
Elle finit pas la métamorphoser en une volée de papillons colorés, mais à peine eurent-il décollé qu'il se refondirent dans la bulle.
– Coriace quand même votre bouclier ! Elle leur lança le sortilège du lance-flamme, puis de foudre. Le bouclier perdit de sa puissance et pâlit mais resta tant bien que mal dans son intégrité. Elle absorba vite la magie que McGonagall lui envoyait. – Reducto ! Stupefix ! Le bouclier perdit encore un peu de sa puissance mais absorba la magie sans fléchir.
Puis Ginny abaissa soudainement sa baguette, faisant disparaître du même coup la bulle de protection. – Désolée Harry, je pouvais plus tenir… – De toute manière il a tenu suffisamment longtemps pour que vous ayez le temps de vous mettre à l'abri. Vous avez essayé de les superposer ? – Pas encore, mais je crois que ça va attendre la prochaine fois, dit Hermione, on est tous un peu fatigués…
McGonagall, qui avait toujours sa baguette à la main et la pointa sur l'étagère, et un livre vint atterrir sur la table la plus proche. Les pages se tournèrent toutes seules comme si elles étaient mues par une soudaine rafale de vent.
– Potion de régénération d'énergie magique, annonça-t-elle, après un entraînement intensif pour ne pas être vide de magie le lendemain… Pas très compliqué à préparer et très utile. Vous feriez mieux d'en prendre une gorgée chacun, peut-être même deux Miss Weasley.
Hermione avait déjà sorti une plume et un morceau de parchemin et avait commencé à la recopier la potion.
– A ce propos, professeur, nous aimerions pouvoir sortir de l'école demain toute la journée. – Vous avez localisé un horcruxe ? déjà ? – Non, pas encore, mais nous avons un indicé sérieux qu'il convient de vérifier. Elle nous mène à l'ancien QG de l'Ordre. – Ah. Très bien, je vais vous faire un mot.
Elle sortit à son tour une plume et un morceau de parchemin sur lequel elle écrivit son autorisation. Harry la rangea soigneusement dans la poche de sa cape. Hermione, qui avait fini de recopier sa potion se leva, et rangea ses affaires. Ils sortirent de la salle après avoir remercié McGonagall.
– Je vais faire cette potion et je vous rejoins en salle commune, leur dit Harry. – Je t'accompagne, dit Hermione.
Ron et Ginny préférèrent retourner à la Tour de Gryffondor pour se reposer un peu. Harry et Hermione descendirent aux cachots, les couloirs étaient étonnamment vides. Ils entrèrent dans la salle de potions qui était ouverte et heureusement vide ; ils auraient détesté devoir fournir des explications à Slughorn.
– Dans un chaudron, préparer une graine d'ellébore… lut Hermione. – Ça n'a pas l'air très compliqué, commenta Harry une fois qu'elle eut fini de lire les instructions. – On va voir comment tu te débrouilles sans le Prince ! dit-t-elle sournoisement. – Oh ! J'ai un peu compris comment il fonctionnait à force de lire ses instructions. Il suffit de tout essayer, et il y a des trucs qui marchent avec plusieurs potions. Je les utilise sans même m'en apercevoir, où alors j'essaye des trucs pour voir l'effet que ça fait dans une nouvelle potion, si ça marche dans un, ça pourrait marcher dans une autre…
Hermione acquiesça, prit une planchette à découper et entreprit de réduire des racines de gingembre en cubes égaux, tandis que Harry touillait sa mixture. 7 tours dans un sens, 1 tour dans l'autre. Puis il écrasa une grosse gousse d'ail violet avec son pilon et un mortier. La potion avait une couleur bleu ciel, décrite comme idéale à ce stade de la préparation. Ils ajoutèrent les derniers ingrédients avant de baisser progressivement la température jusqu'à un point précis où elle devait mijoter un quart d'heure avant d'être mis en bouteille. Harry surveillait le thermomètre.
– Euh, Harry ? Tu sais pour le livre de la Magie du Feu,… J'en ai traduit un bon quart, et je pense que tu devrais y jeter un coup d'œil, parce qu'il y a vraiment des choses passionnantes. Le problème est que tu es le seul de nous autre à avoir la puissance nécessaire pour les lancer, c'est pour ça que je ne les ait pas mis dans la liste commune… – Tu as bien réussi à faire cette lanterne, objecta Harry. – Oui, mais en comparaison des autres, c'est un sort simple ! Non Harry, il n'y a que toi qui puisses les apprendre. Et en plus tu es l'Élu, celui donné par la prophétie, le seul en mesure de nous débarrasser de Tu- Sais- Qui ! – Voldemort, rectifia Harry machinalement. – Voldemort si tu préfères, rectifia-t-elle en faisant la grimace. Il possède des pouvoirs dont nous n'avons pas idée ! Et je pense vraiment que cette magie avancée pourrait t'aider contre lui ! – Je pense aussi, je vais regarder ce bouquin. Vraiment Hermione, sans toi je ne sais pas ce qu'on deviendrait, pas grand chose je pense… – Arrête de dire des bêtises, dit Hermione en rougissant légèrement, et boit la potion, elle est prête maintenant.
Elle commença à ranger les ingrédients pour se détourner. Harry versa la potion qu'ils avaient préparée dans une bouteille et en but une gorgée. Il se sentit étrangement bien après, comme si toute fatigue l'avait quittée et qu'il venait de se réveiller. – Pas mal cette potion, dit Hermione après en avoir bu à son tour la potion.
Ils rangèrent ce qu'ils avaient utilisé pour laisser la salle dans l'état où ils l'avaient trouvée, éteignirent les torches et sortirent des cachots. Ils retrouvèrent Ron et Ginny dans la Grande Salle car l'heure du dîner avait sonné. Le soir, laissant tomber toute forme de travail, Harry et Ron firent une partie d'échecs ; Ginny et Hermione jouèrent à la bataille explosive avec les frères Crivey qui brandissaient la photo de Dennis et Harry en joueurs de Quidditch qu'ils allaient envoyer à leurs parents. Puis Hermione reprit ses aiguilles, Ron trouvait qu'elle avait beaucoup progressé depuis les chapeaux pour elfes… Enfin ils montèrent se coucher pour être en forme le lendemain. Si vous voulez laisser un commentaire, merci de le faire dans le topic approprié, :http://hp7-leforum.heavenforum.org/viewtopic.forum?p=30709#30709
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| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Sam 9 Sep - 19:09 | |
| - Citation :
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Le matin, n'arrivant pas à dormir, Harry se réveilla très tôt. Il prit les feuillets qu'Hermione lui avait laissés et commença à lire. Il y avait la lanterne d'Hermione, la branche du feu de Sempremais, qui avait l'air horriblement compliqué. Il y avait aussi décrit les feux dansants qui se déplaçaient en trompant l'ennemi, puis expliquait une sorte de "connexion" entre deux feux qu'on pouvait allumer dans des endroits différents et qu'on pouvait passer de l'un à l'autre sans transplaner, il y avait plein de sorts utiles et inattendus. La plume d'Hermione s'était arrêtée au milieu d'un anneau qui ne brûlait pas de matière, mais qui empêchait à quiconque de le traverser vu son effet dissuasif, et empêchait ceux qui se trouvaient à l'intérieur de transplaner. Il créait en quelque sorte un filet de pêcheur qui emprisonnait tous ceux quoi étaient dedans.
Harry souriait de temps en temps, Hermione faisait des commentaires comme "intraduisible", "mots inconnus" ou "je suppose que ça pourrait dire…". Il ne pouvait s'empêcher de penser à tout son travail et à tout son dévouement à leur cause, et songea qu'il le la remercierait jamais assez, quand bien même il devait vivre jusqu'à la fin des temps. Il était si absorbé qu'il n'en émergea que quand les autres descendirent. Il rangea soigneusement les feuilles d'Hermione, puis descendit petit-déjeuner avec ses amis.
– Je vais descendre à la cuisine, dit Harry joyeusement une fois qu'ils eurent profité de la merveilleuse cuisine de Poudlard, je vais demander des provisions à Dobby, comme ça on pourra y rester la journée sans se soucier de l'heure du déjeuner ! – Je viens avec toi, annonça Ginny.
Elle le prit par la main et ils s'en allèrent guillerets vers la cuisine. Ginny chatouilla la poire du tableau qui se mit à rigoler et à se transformer en une grosse poignée qu'elle actionna. – Fred et George t'ont souvent emmenée là ? demanda Harry. – Ouaip, presque le premier jour. En fait c'est pas compliqué "Demandez nous ce que vous voulez Mr et Miss, dit-elle en imitant la petite voix aiguë des elfes de maison. – Bonjour, dit Harry en poussant le lourd battant, puis entrant dans la cuisine. Est-ce que Dobby est là ? – Je suis là Monsieur Harry Potter, dit-il en arrivant, un sourire rayonnant sur son visage, ses grand yeux débordant de larmes de joie. L'elfe le serra dans es bras. Je suis si content que vous soyez venu me voir Monsieur Harry Potter ! – Dobby, dit Harry avec un sourire, quand vas-tu enfin te décider à m'appeler Harry ?
Mais l'elfe n'eut pas le temps de répondre car une autre silhouette s'avançait vers eux. – Le Maître est là ? demanda Kreattur d'une voix mauvaise ; Kreattur est content de voir le maître. Oh, le maître a amené la sale traître à son sang amie des sang de bourbe qu'il tient comme une amie. Oh, que Kreattur est malheureux de devoir servir ce sale fils de sang de bourbe, comme Kreattur préfèrerait servir Miss Bellatrix Black, sa vraie maîtresse, oh que Kreattur… il continuait à proférer des insultes à leur encontre en faisant comme s'ils ne l'entendaient pas. – Oui Maître, comme vous voudrez Maître. Et il retourna travailler en continuant ses vociférations.
– Euh, Harry ? demanda Dobby. Qu'est-ce que je peux faire pour vous aider ? – Euh, j'aurais besoin de provisions pour le déjeuner, pour quatre. Tu pourrais préparer ça ? – Bien sûr ! Il partit en courant s'affairer dans un coin de la cuisine. Les autres elfes les invitèrent à s'asseoir en leur offrant du thé. – Merci, vous êtes trop gentils, dit Harry, ému, repoussant une quatrième tasse de thé et la deuxième assiette d'éclairs au chocolat qu'ils apportaient. Nous venons de déjeuner ! – Voilà Harry, j'ai mis tout ce qu'il faut dedans, dit Dobby en accourant un panier à la main. J'espère que ça va aller… – C'est parfait Dobby, merci beaucoup ! – De rien Mons… Harry ! – A bientôt Dobby ! dit-il. – Et merci pour le thé ! ajouta Ginny à l'intention des autres elfes.
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| | | fulmetal Elève de Première Année
Nombre de messages : 56 Age : 31 Date d'inscription : 28/02/2006
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Sam 9 Sep - 20:38 | |
| Super continue comme comme ça tu est une vraie génie s'il te plait mais nous la suite je ten prie ton histoire est passionnante. | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Dim 1 Oct - 19:42 | |
| - Citation :
- – Bon, on y va ? demanda Harry à ses amis quand ils furent fin prêts.
– Ok, t'as l'autorisation ? demanda Ginny. – Ouaip, dit-il en tapotant une poche de sa cape. – OÙ ALLEZ VOUS COMME ÇA ? rugit une voix derrière eux alors que Ron était en train de tourner infructueusement la poignée de la porte qui menait dans le parc de Poudlard, Rusard arrivait vers eux, fulminant, sa chatte sur ses talons, ses yeux de braise semblait les accuser de tous les maux de la terre. – Nous sortons, rétorqua Harry en sortant son morceau de parchemin et en lui tendant. Rusard le lui arracha littéralement des mains et le lut à toute vitesse. – C'est un faux ! les accusa-t-il aussitôt. – N'importe quoi, répliqua Ginny, le professeur McGonagall nous a donné ce parchemin hier soir. Laissez-nous passer ! – Hum, grogna-t-il. Il relut le parchemin attentivement, cherchant la moindre trace de fraude ou de magie, mais il fut bien obligé d'admettre qu'il était authentique. Il sortit finalement son trousseau de clef, dégagea brutalement Ron du chemin et introduisit sa clef dans la serrure, la tourna vivement et ouvrit la porte. Il attendit qu'ils furent tous passés pour claquer la porte derrière eux, et les quatre amis entendirent la clef tourner dans le sens inverse et les pas de Rusard s'éloigner de l'autre côté de la porte.
– Et bien, il est de bon poil Rusard ! s'exclama Ron en se massant l'épaule. – Il est pire que d'habitude, admit Hermione.
Ils se dirigèrent tranquillement vers l'extérieur, franchirent les hauts grillages par le portail ouvert et sortirent de l'enceinte de Poudlard.
– Bon, on y va ? Ginny ? Tu prends mon bras et tu le serres très fort, d'accord ? Je vais te guider jusqu'à Londres. – OK. – J'y vais en premier, annonça Ron, et, tournant sur lui-même, il se volatilisa. – Tu es prête Ginny ? On y va ! Et ils transplanèrent jusqu'à une petite rue déserte de Londres, aussitôt rejoints par Hermione. – Ça va Ginny ? – Ça va, t'inquiètes pas. Je commence à avoir l'habitude. – Numéro 14, numéro 10, c'est là, s'écria Ron à l'adresse des autres. – Pas si fort, répliqua Ginny d'un ton égal, c'est pas un truc à crier sous les toits ! – Et toi tu ne cries pas peut-être ? dit Ron en commençant à s'énerver. – OK OK stop tous les deux. Ça sert à rien de s'énerver pour ça ! intervint Harry, ils se calmèrent aussitôt. – Bon, on y va, dit Hermione qui venait de faire apparaître le numéro 12.
Harry s'approcha du perron, monta les trois marches qui conduisaient à la porte principale et posa sa main sur la poignée, puis tenta de la tourner, elle ne bougea pas d'un millimètre. Malgré lui, ses souvenirs jaillissaient, ses souvenirs qu'il avait de Sirius, rodant dans ces pièces avec Kreattur pour toute compagnie, et la promesse qu'il s'était faite de ne jamais remettre les pieds dans cette demeure. Il examina la poignée en forme de serpent se demandant comment faire pour entrer. Il sortit sa baguette et murmura : – Alohomora ! Il y eut un faible déclic, mais la porte ne s'ouvrait toujours pas. "Pourquoi est-ce que je ne peux pas entrer ?" se demanda-t-il à lui-même. – Peut-être que la porte ne t'as pas reconnue en tant que propriétaire, dit Hermione. – Tu devrais peut-être déclarer explicitement que la maison t'appartient, suggéra Ginny. – Mmm. Je suis Harry Potter, filleul de Sirius Black, lequel m'a légué cette maison, et je te demande d'ouvrir ta porte. Puis il tenta à nouveau d'ouvrir le battant, sans succès. – Pourquoi est-ce que je ne peux pas entrer ? dit-il cette fois-ci à haute voix. – Peut-être que magiquement la maison ne t'appartient pas, dit Hermione. – Non, magiquement et légalement Kreattur m'appartient, il est obligé d'obéir à mes ordres directs, sans ça, il n'en ferait qu'à sa tête. –Est-ce que tu as fait quelque chose pour que Kreattur t'obéisse ? demanda-t-elle. – Non, rien de particulier, à moins que ce soit Dumbledore qui l'ait fait…répondit-il, pensif. – Bon, on ne va pas rester là toute la journée, s'exclama Ginny. Elle trouva vigoureusement la poignée de la porte qui s'ouvrit sans le moindre problème. Elle grinca, une odeur de renfermé atteignit leurs narines et les submergea. – Bon, il va falloir aérer, dit Harry en entrant. Merci Ginny, comment as-tu fait ? – Ben rien de spécial, j'ai juste tourné la poignée… – Peut-être qu'il fallait simplement vouloir entrer, dit Hermione avec perspicacité. – Oui, c'est possible, admit Harry, j'étais en train de penser à ma promesse de ne jamais remettre les pieds ici…
Commentaires ??? Problème quelconque ? faute d'orthographe ? oublis en tout genre ? réclamation ? c'est ici !!! [url] :http://hp7-leforum.heavenforum.org/viewtopic.forum?p=30709#30709[/url]
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| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Dim 8 Oct - 22:55 | |
| vala le chapitre est fini !!! Commentaires ??? Problème quelconque ? faute d'orthographe ? oublis en tout genre ? réclamation ? c'est ici !!! http://hp7-leforum.heavenforum.org/viewtopic.forum?p=30709#30709
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| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Mar 10 Oct - 23:43 | |
| Chapitre 16 : BUSE - Citation :
- – BooooooOOOH, je suis faaaaatigué, gémit Ron le lendemain matin, affalé sur la table des Gryffondor, le nez dans son porridge matinal, la tête dans son, bras, réprimant difficilement un long bâillement. Ginny ne valait guère mieux et faisait de grands efforts pour rester les yeux ouverts, car elle avait travaillé avec Hermione une bonne heure après que les garçons ne soient montés dans leur dortoir.
Hermione accusait mieux le coup car elle avait l'habitude de se coucher à des heures pareilles à cause de ses nombreuses lectures et devoirs supplémentaires qu'elle s'imposait, surtout après sa troisième année où elle avait dû employer un retourneur de temps pour parvenir à boucler son emploi du temps surchargé. Quand à Harry, il était tout à fait frais et dispos et ne se sentait pas le moins du monde fatigué.
– Tu as sans doute hérité des facultés de récupérations de Dumbledore en même temps que ses pouvoirs, dit Hermione quand elle fut sûre personne d'autre ne put entendre leur conversation. Rappelle-toi, il était toujours débordant d'énergie, même à 150 ans passés et après de longues nuits blanches ! – Oui, tu as sûrement raison ! Sans plaisanter, je me sens aussi reposé qu'après une bonne nuit de sommeil ! – Tu commence à peine à assimiler le coup je pense. Tu vas découvrir ces pouvoirs au fur et à mesure, car tout d'un coup c'était trop violent et ton corps n'a pas très bien emmagasiné… – Oui, sûrement. Je n'ai presque même plus à penser qu'il faut que je me contrôle, maintenant je ne pense presque plus qu'il ne faut je n'utilise que les pouvoirs de n'importe quel sorcier de 17 ans. Mais quand il le faut, alors là je déchaîne la puissance nécessaire… acheva-t-il d'un ton lourd de sous entendus. – J'aimerais bien en faire de même… je file à mon cours, on se rejoint en DFCM ? – Pas de problème, à tout à l'heure Hermione !
Quand il sortit de la grande salle avec Ron, il aperçut du coin de l'œil que McGonagall leur faisait très discrètement signe. – Elle veut sûrement savoir ce qu'on a trouvé, murmura Ron en se dirigeant ostensiblement vers la sortie. Puis ils se dirigèrent vers la porte des professeurs où elle les attendait.
– Alors, demanda-t-elle comme il était prévisible, qu'est-ce que vous avez trouvé ? – Pas grand-chose malheureusement, répondit Harry, mais notre piste est sérieuse. – ? – Nous soupçonnons un certain R.A.B. d'avoir volé et/ou détruit un horcruxe, ajouta-t-il une fois qu'ils furent loin des regards et des oreilles indiscrètes qui auraient pu surprendre leur conversation. – Ceci vous me l'avez déjà dit l'été dernier… – Mais nos avons identifié ce R.A.B., dit Harry triomphalement, il s'agit vraisemblablement de Regulus Alphard Black, le frère de Sirius. Il était mangemort et nous savons qu'il est mort, assassiné par son propre camp quand il a trahi les siens. Et les initiales correspondent au message laissé dans le faux horcruxe… – Judicieux, commenta-t-elle. Et ensuite ? – Nous nous sommes donc rendus à l'ancien QG de l'Ordre pour vérifier si par le plus grand des hasards il l'aurait déposé dans sa maison, di Ron. – Et nous avions à moitié raison, acheva Harry, il l'a bien déposé au QG, mais il ne s'y trouve plus maintenant… – Quoi ? ! – Oui, nous avons eu cet objet dans les mains sans en connaître sa valeur, sans même imaginer ce que ce médaillon que personne n'avait réussi à ouvrir pouvait représenter… et maintenant, il va être difficile de suivre sa piste. – A moins que l'elfe ne l'ait volé à son tour ? suggéra-t-elle. – Nous avons fouillé minutieusement sa cache, et rien. Mais il l'a peut-être mis ailleurs. – Il faudrait vérifier auprès de Kreattur, annonça McGonagall alors, vous êtes son maître, vous êtes le seul à qui il obéisse plus ou moins, et le seul duquel il puisse recevoir des ordres. – Je vais descendre aux cuisines alors, dit Harry, mais franchement professeur, j'en doute. – Mondigus ! s'écria Ron soudainement. – Quoi Mondigus ? demanda Harry.
Il était toujours rancunier envers lui car il avait volé une partie de son héritage. Et soudainement le déclic se fit.
– Bonne idée Ron ! Il a déjà volé quelques coupes et quelques objets, pourquoi pas celui-ci aussi ! – Hum, intervint McGonagall, vous ne savez peut-être pas encore, mais Mondigus nous a fait par de son désir de ne plus collaborer avec l'Ordre et de récupérer une certaine liberté de mouvement après la mort de Dumbledore. Il était loyal à Dumbledore seul, et sa loyauté s'arrête à ses affaires, il veut rester neutre pour pouvoir escroquer aussi l'autre camp. – Quoi ? ! – Oui, dit-elle en hochant la tête tristement en voyant l'air indigné des deux garçons, ce fut un coup rude pour nous. Nous avons dû le soumettre à certain nombre de sorts pour l'empêcher de divulguer nos secrets de partout, mais il est parti, en effet. – Quoi qu'il en soit, je lui poserais la question que ça lui plaise ou non ! Il ne peut quand même pas nous mettre des bâtons dans les roues après avoir fait partie de notre camp ! – Comme je l'ai déjà dit, il ne sera pas forcément enclin à vous aider. – En même temps, s'il ne regarde qu'au prix, dit Ron, il y a peut-être une chance qu'on puisse être plus facilement convaincants… – Hum… de toute manière il faudra faire preuve de persuasion… Excusez-moi, mais je dois… – Bien sûr, au revoir professeur, dit Harry rapidement. – Je n'aurais jamais cru ça de Mondigus, dit Harry, c'est un escroc mais quand même ! – Mouais, en même temps il n'a pas hésité à t'abandonner aux Détraqueurs pour une cargaison de chaudrons volés…répondit son ami, qui avait à cet instant précis, une expression du visage qui avait été forcément empruntée à sa mère. – Oh, ne joues pas à ta mère ! – Ça va toi, dit-il en rougissant soudainement. – Bon, on fait un tour aux cuisines ? – Pas fou ? Je fais un tour au dortoir, oui ! – C'est bon, je plaisantais…
*** Commentaires ??? Problème quelconque ? faute d'orthographe ? oublis en tout genre ? réclamation ? c'est ici !!! http://hp7-leforum.heavenforum.org/viewtopic.forum?p=30709#30709
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| | | Albusforever Elève de Dernière Année
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| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Ven 17 Nov - 21:31 | |
| - Citation :
- Le cours de métamorphose fut très dur à suivre, McGonagall exigeait d'eux qu'ils transformassent un pissenlit en escargot, mais personne pas même Hermione ne réussit à franchir le cap de la coquille. McGonagall n'avait pas l'air de trouver ça dramatique, mais leur demanda de savoir le faire pour le cours suivant comme "seul" devoir. Qui vint s'ajouter à une pile déjà conséquente.
Entre entraînement, devoirs, recherches et Quidditch, le temps passait à une allure étonnante et septembre passa si vite qu'ils eurent paradoxalement l'impression que, malgré tout le temps qu'ils passaient à travailler, il filait comme le ferait une corde qui glisse dans la poulie d'un puit profond. Avec Octobre, vint les premières pluies et les premiers froids, plus précoces qu'ordinairement. Rusard, qui ne décolérait pas contre le temps et contre les élèves passait son temps à réparer la toiture défaillante et à mettre des rapports à tous les élèves qui avaient le malheur de le croiser dans un couloir.
Il s'énervait tellement que finalement McGonagall fut forcée de lui donner un congé pour qu'il retrouve le contrôle de ses nerfs hors du château. De l'avis général, c'était bien mieux ainsi, surtout sans Miss Teigne qui avait pris la fâcheuse habitude de suivre les élèves jusque dans leur dortoirs pour vérifier qu'ils ne fussent pas en train de violer un quelconque règlement, réel ou purement inventé par son propriétaire. Mais le changement était beaucoup moins apprécié des préfets qui étaient désormais chargés de la surveillance du château et de ses nombreux passages secrets allant vers l'extérieur.
Quelques elfes, dont Dobby, se portèrent volontaires pour effectuer les réparations et les tâches dont s'occupaient auparavant Rusard, et, la stupéfaction générale, acceptèrent la proposition d'Hermione de la payer, car, disait elle, "ces fonctions n'entrent pas dans les devoirs normaux d'un elfe, donc par conséquent ils ne pouvaient refuser une compensation" ce qui n'était pas tout à fait exact, mais les elfes avaient fini par accepter, Hermione disait que la S.A.L.E. avait commencé à faire ses premières actions et que bientôt peut-être les autres elfes allaient accepter d'être payés. Ron répondait exaspéré qu'ils allaient bientôt lui renvoyer leur paye à la figure et en général elle s'en allait, vexée.
La vie au château semblait être beaucoup plus détendue depuis le départ de Rusard, dont le congé fut prolongé au soulagement général. Le travail des préfets n'était pas très contraignant depuis que Harry avait décidé de prêter en toute discrétion sa carte du Mauraudeur, qui facilitait grandement le travail de surveillance des alentours directs du château. En effet, la carte montrait toutes les personnes dans le par cet dans le château, même cachés par une cape d'invisibilité ou métamorphosé, ou sous forme d'animagus. Il montrait aussi de manière exhaustive tous les passages secrets du château ainsi que ceux qui les empruntaient.
Toutes les issues surveillées, le château risquait guère d'être attaqués par surprise, mais personne à Poudlard n'avait oublié un seul instant que des mangemorts avaient pu s'introduire dans Poudlard grâce aux manœuvre internes de Draco Malefoy, et qui avait eu pour tragiques conséquences l'assassinat du Directeur de Poudlard de la main de l'un de ses collègues. Sachant cela, les préfets ne rechignaient pas à prendre leur tour de surveillance, et était même souvent aidés par des élèves volontaires.
Toutes les Sixième Année travaillaient d'arrache-pied pour leurs BUSE qui devait avoir lieu à la fin du mois d'Octobre. Ginny travaillait souvent tard le soir, aidée par Hermione qui grignotait de manière inquiétante sur ses heures de sommeil, et qui commençait à avoir des grandes cernes sous les yeux, comme lorsqu'elle était contrainte d'utiliser un Retourneur de Temps pour pouvoir suivre tous ses cours. Harry lui avait proposé de s'en servir à nouveau pour qu'elle puisse dormir normalement, mais elle ne voulait pas prendre de risque avec le Temps pour ce genre de choses.
Ginny n'était pas trop inquiète pour son BUSE de Défense Contre les Forces du Mal, au vu des grands progrès qu'elle avait fait pendant l'été, ni pour son BUSE d'Histoire de la Magie dont elle se fichait complètement et elle avait même cessé, avec l'accord peu enthousiaste de sa mère, d'assister aux cours de Binns, plus ennuyeux que jamais.
– Ça va Ginny ? demanda Harry en s'approchant de son amie qui avait étalé sur la table une quantité impressionnante de livres et qu'elle feuilletait avec dextérité, avec une quantité de calculs sur son parchemin qui le rendait presque complètement opaque. Harry se demandait bien comment elle faisait pour distinguer encore les chiffres les uns de autres mais ne fit aucune remarque à ce sujet. – Mouais, j'ai presque fini ce satané problème de quantités de graines d'élabore dans une goutte de potion suivant la quatrième règle de Gopalot, mais à part ça tout va bien. – Y a que Hermione pour inventer des sujets pareils, jamais tu n'auras ça aux BUSE, c'est de la fin de Sixième année… – Pas grave, au moins je sais ce que c'est. On va faire un tour dés que j'ai fini ? Hum ? – Si tu veux, répondit Harry en lui embrassant la main.
***
"Ça ne peut plus durer ainsi, écrivait le jeune homme, penché sur son pupitre. Il est tard ce soir, minuit, peut-être une heure, mais après tout, qu'est-ce que j'en ait à faire ? Cela fait longtemps qu'e je ne peux dormir que quatre ou cinq heures par nuit à cause des cauchemars qui m'assaillaient invariablement, chaque nuit. Chaque fois que je ferme les yeux, en essayant de récupérer, la seule chose dont je ne suis pas sûr c'est la nature de mon cauchemar. Un homme à tête de serpent, souvent, lui, qui siffle cruellement dans mes oreilles, mais bien sûr je ne comprend rien à ce qu'il me raconte ! Une tour illuminée, parfois, la nuit, celle où tout à basculé. Par ma propre bêtise en plus, ma propre faiblesse. Rogue me l'avait bien dit mais je m'en fichais. Je pensais, comme d'habitude que je n'avais pas besoin de conseils pitoyables comme les siens. Des fois c'est un sombre étang d'eau glacé où je m'attend à être jeté. Avec une grosse pierre à mon cou. Celui là il vient de plus en plus souvent, et ce qui est sûr, c'est que ça n'est pas du passé. Donc c'est mon futur… Parfois aussi, il je suis dans un cachot, seul. Me revenant en tête les pires moments de ma vie, et depuis un an, ça n'était pas ce qui manque ! ! En y repensant bien, j'ai très peu de souvenirs vraiment mauvais dans toute mon enfance avec Père et Mère et mon adolescence, à Poudlard. Ah si, la seule vraie frousse c'était la punition dans la Forêt Interdite avec Potter et Cie. C'était la toute première fois que je L'ai rencontré, évidemment je n'en savais rien, c'est Rogue qui me l'a dit il n'y a pas longtemps. Cette fois-ci, je m'étais enfui à toutes jambes, de terreur. Et bien sûr, Saint Potter était resté pour le combattre. Et bien, des fois je me dis que se tirer en courant, c'est vraiment la seule attitude raisonnable devant lui. S'enfuir à toutes jambes. Sans même le regarder L'oublier pour toujours. Maintenant il est trop tard, c'est ce que j'aurais dû faire quand il en était encore temps. Je n'ai plus de choix maintenant, ou suivre, ou mourir se sa main. Et quand bien même je suivrais, la seconde possibilité n'est pas à exclure…
Cher journal je ne sais plus vraiment que faire. Quand j'ai pris ma décision de rejoindre leurs rangs avec Père, je pensais savoir à quoi je m'engageait. J'étais persuadé que c'était le meilleur choix possible et que de ne pas le faire était digne des Sangs de Bourbe et des amoureux des moldus comme Dumbledore, les imbéciles. J'étais persuadé que ce faisant je pourrais me débarrasser de mes anciennes peurs, que je pourrais enfin consacrer ma vie à une cause juste de purifier la race des sorciers, et d'avoir enfin le pouvoir magique auquel j'ai droit. Mais maintenant, cher journal, je ne suis plus sûr de rien. Les moldus ne sont pas si minables que ça, surtout elle. Clara. Clara. Clara… ! ! ! Et les sorciers, sot disant de race pure, moi le premier, ne valent pas grand-chose. Et surtout lui. Finalement il n'est pas si idiot que ça, et pas si froussard que ça devant la mort que je devais lui infliger. Ou alors il savait que je n'en était pas capable. Mais il ne savait pas non plus que Rogue est un agent double, ou du moins il ne voulait pas l'admettre, l'imbécile au nez crochu. Je suis froussard. Chaque fois que je dois le voir en tout cas. Il m'a renvoyé à me "former", et Bellatrix ne veut plus entendre parler de moi avant je n'ai accompli ma nouvelle mission. Cette fois ça va marcher ! Personne ne se mettra sur ma route, personne ! Et quand j'en aurais fini, je pourrais enfin tout oublier. Tout sauf Clara. Je te souhaite, mon cher journal, une bonne nuit. Du moins une meilleure que la mienne….
Draco Malefoy
En fermant son journal ce soir encore, Draco Malefoy savait qu'il rêverait encore de Voldemort, la fois où il avait subit son courroux la première fois. Un souvenir qui aurait de quoi terroriser n'importe qui, disait Rogue, et qu'il n'avait pas s'en faire, tous les Mangemorts en faisaient de même. Mais il n'était même plus sûr lui-même qu'il voulait vraiment continuer à en faire partie. Mais il savait que, de toute manière, qu'il le veuille ou non, il n'avait plus le choix désormais.
***
– Bonne chance Ginny ! – Merci Harry, merci Hermione. J'y vais. A bientôt !
Elle leur fit un petit signe de la main, passa la lanière de son sac en bandoulière sur son épaule, dégagea ses longs cheveux roux d'une geste souple de la tête et disparut par la sortie de la Salle Commune des Gryffondor que gardait le portrait de la Grosse Dame. – Ron dort encore ? demanda Hermione à son ami. – Ouais, il récupère, on a été collé à la garde su château jusqu'à deux heures du mat', Ernie n'avait pas pu se réveiller… – Lui aussi en fait trop, fit remarquer Hermione.
Son homologue Préfet en Chef prenait ses fonctions très au sérieux. Trop au sérieux estimait Hermione.
– Pffff, tu peux parler. Je ne serais pas fâché quand Ginny aura fini ses BUSE, j'ai du la voir 3 fois en un mois… – Trois fois ? Rien qu'hier et aujourd'hui ça fait plus que trois ! – Façon de parler, on n'a presque jamais de temps tous les deux. – Ron et moi non plus. Heureusement que tous les cours sont annulés pendant les examens ! On va enfin pouvoir faire un break. – Viens on va faire un tour en balai au bord du lac ! Ça fait des lustres que je n'y suis plus allé ! – Moi non plus !
Elle griffonna rapidement un mot à l'adresse de Ron, puis, main dans la main, tel frère et sœur, ils dévalèrent les escaliers de Poudlard, sortirent en trombe dans le par cet coururent presque jusqu'au dépôt de balais. Harry enfourcha immédiatement son éclair et feu, et attendit qu'Hermione ait choisit un balai avant de décoller ensemble vers le ciel et la liberté absolue d'une belle matinée d'automne ensoleillée.
– Pfffffiou, je crois que ça c'est pas trop mal passé, annonça Ginny à ses amis et à son frère au déjeuner. J'ai oublié un truc ou deux mais sinon je crois que c'est bon.
Elle avalait son ragoût en savourant chaque bouchée avec une lenteur presque exaspérante. – Cet aprèm' tu fais la théorie en potion, c'est ça ? – Ouaip, et demain je commence les épreuves pratiques ! Tu sais quoi Harry, j'ai presque hâte d'aller en DCFM ! – ARRgghhhHHHH, s'étrangla à moitié Ron avec son verre de jus de citrouille, Hermione, sors du corps de ma sœur ! ! Au secours ! ! ! Une Hermione bis ! ! !
Harry, Hermione et Ginny rirent de bon cœur à sa plaisanterie.
– Au fait Marmotte, renchérit Hermione, tu nous inviteras pour tes fiançailles avec ton oreiller ? – Grrr – Bon ça va, trêve d'amabilités, intervint Harry, sentant que la plaisanterie était sur le point de tourner en chamaillerie. On fais un tour chez Hagrid quand tu auras fini ta troisième assiette ? – J'ai fini, dit Ginny en repliant sa serviettes. Je recommence à deux heures. – Donc il nous reste trois quart d'heures…conclut Ron en se levant.
Commentaires ??? Problème quelconque ? faute d'orthographe ? oublis en tout genre ? réclamation ? c'est ici !!! http://hp7-leforum.heavenforum.org/viewtopic.forum?p=39368#39368 voilà le chapitre 16 est fini, il est un peu plus court mais je n'ai pas trop envie de m'étaler plus sur le sujet. après je ne sais pas trop encore, peut-être une autre ellipse (un mois et demi j'abuse un peu peut-être ??)
Dernière édition par le Lun 22 Jan - 16:32, édité 1 fois | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Chapitre 17 première partie Dim 26 Nov - 11:04 | |
| Chapitre 17 : Dans l'oeil du Cyclone - Citation :
- La semaine des BUSE se passa en révisions de dernière minute pour Ginny et Hermione, et en franche rigolade pour Harry et Ron qui prirent avec joie leurs balais pour l'entraînement du Quidditch. Le premier match de l'année avait eu lieu, opposant les Pouffsouffle aux Serpendard. Ceux-ci, à la stupeur générale, perdirent de peu 150 à 180, quand le attrapeur de Pouffsouffle ravit le Vif d'Or sous le nez du Serpendard, au bout de seulement quelques minutes. L'équipe des Gryffondor devait jouer son premier match contre Serdaigle le dimanche 2 octobre, juste après la fin des épreuves des BUSE.
De l'avis général, Pouffsouffe avait réussi à constituer une excellente équipe qui pouvait rivaliser avec celle des Gryffondor, maître incontesté depuis leurs victoire consécutives quand Harry était en troisième, cinquième et sixième année. Celui-ci, qui n'avait réellement participé qu'à la première victoire s'entraînait autant que son emploi du temps surchargé le lui permettait. Toute l'équipe avait réussi à se souder autours de Dennis Crivey qui était à la pointe de leur attaque et qui lançait un véritable défi à Ron à chaque fois qu'il s'approchait de ses anneaux. Ron, piqué au vif, mettait un point d'honneur à repousser le plus possible de buts qu'il lui envoyait, et bien évidemment, Dennis faisait tout son possible pour tromper sa vigilance.
La participation de Dennis dans l'équipe de Gryffondor était tenue la plus secrète possible, et les autres équipes le regardaient d'un œil mi-moqueur, mi-intrigué par la présence d'un poursuiveur aussi minuscule et aussi léger. Dennis avait le triomphe léger et se faisait discret, ne voulant pas encourager les éternelles, inévitables et agaçantes luttes entre maisons avant les matchs qui consistait au mieux à insulter les joueurs des autres équipes, au pire de leur envoyer des sorts dans le dos, qui était une grande spécialité des Serpentards.
Harry avait d'ailleurs solennellement demandé aux Gryffondor d'arrêter ce genre de bêtises et de faire preuve d'un peu de fair-play, et avait envoyé un mot aux autres capitaines pour leur demander d'en faire de même. Le capitaine de Poufsouffle et celui de Serdaigle en firent de même, et avec Harry, ils signèrent ensemble une demande de fair-play à tous les élèves de l'École qu'ils affichèrent dans toutes les salles communes, le capitaine de Serpentard répondit par une lettre d'insultes, comme cela était prévisible.
Les incidents furent minimes, sauf un Serpentard qui tenta de jeter un sort de furonculose à Ginny pendant que celle-ci travaillait dans la grande Salle. Non seulement le sort n'atteint pas son but, mais en plus elle put expérimenter sur lui toute sa panoplie de sorts qu'elle avait appris avec ses amis et quand elle rangea enfin sa baguette, il était ligoté, saucissonné, bâillonné, encordé, stupéfixé, ayant des boutons sur tout le corps, les "jambes en coton" avec des Chauves-Furies géantes qui lui battaient autours de la tête en lui criant méchamment dans ses oreilles.
Les professeurs présents, mi-réprobateurs, mi-admiratifs, lui enjoignirent de se calmer immédiatement et lui donnèrent une heure de retenue qu'elle pouvait passer en salle de travail, ce qu'elle fit après avoir lancé un dernier regard assassin au Serpentard à terre.
Celui-ci subit toute une série de contre sorts qui annulaient l'effet de ceux de Ginny, et eut à subir également le supplice de l'affrontement verbal conjugué des quatre chef de maisons qui lui retirèrent 20 points et qui lui collèrent également une heure de retenue qu'il devait passer à mettre en bocaux des foies de rats avec Slughorn, passablement irrité contre cet élève de sa maison. Après cet incident, les autres Serpendard, bon gré, mal gré, arrêtèrent d'envoyer des sorts à tors et à travers.
Ginny pensait s'en être bien sortie pour ses BUSE et passa son samedi avec l'équipe de Quidditch qui peaufinait ses derniers réglages avec elle, car, en raison de ses révisions, elle avait dû sauter le moitié des entraînements. Harry tenta de leur apprendre la Roulade du Paresseux, figure de haute voltige aérienne, très utile pour éviter les Cognards, mais seuls Démelza, Ginny et Ritchie Coote, l'un des deux batteurs, réussit à la faire. Jimmy Peakes n'arrivait pas à remonter sur son balai en position normale et restait suspendu dans le vide, cramponné à son balai par les mains et les genoux, en attendant qu'une main secourable puisse l'aider à remonter à l'endroit sur son balai, et qui, en général, provoquait l’hilarité de tous ceux qui assistaient aux entraînements.
*** Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!!
Dernière édition par le Sam 30 Juin - 11:59, édité 7 fois | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Chapitre 17 deuxième partie Dim 7 Jan - 12:31 | |
| - Citation :
- Le match était fixé à 11 heures du matin, le temps était exceptionnellement beau pour le milieu d'un mois d'Octobre, si bien que les deux capitaines décidèrent de mettre leurs tenues de printemps, sans cela, les deux équipes auraient difficilement supporté la chaleur du soleil qui tapait comme en plein été.
Dans les vestiaires, l'atmosphère était détendue, les Gryffondor, sans céder à trop d'autosuffisance, étaient persuadés que, s'ils faisaient comme à l'entraînement de la veille, ils pouvaient l'emporter sans trop de soucis. Harry renonça à leur faire le petit discours d'encouragement traditionnel depuis Dubois, et se contenta de leur adresser un large sourire en ouvrant la porte qui débouchait sur l'escalier en bois qui les menait directement sur le terrain de Quidditch. Ils pouvaient entendre les acclamations des deux camps pour leurs équipes respectives, toutefois sans l'animosité et la colère, voire la haine, qui étaient de mise lors de toute rencontre Gryffondor - Serpentard. Ils entrèrent ensemble sur le terrain, déterminés dans leur tenue écarlate, faisant face aux Serdaigles. Le regard de Harry se tourna machinalement vers la place de l'attrapeur qui était occupée par un jeune garçon que Harry ne connaissait pas, il était presque soulagé de ne plus y voir la belle Cho Chang avec qui il était en froid depuis que son ami Marietta avait dénoncé au Ministère l'existence de l'AD.
Madame Bibine avait la grande caisse de bois sous son bras qui contenait les quatre balles du Quidditch, le sifflet dans son autre main.
– Serrez-vous la main les capitaines ! Attention, je vous préviens, je veux de votre part le plus grand fair-play, compris ?
Harry sourit au capitaine de Serdaigle qui avait succédé à Roger Davies, il avait d'ores et déjà prévenu son équipe qu'il n'aurait aucune complaisance envers le moindre mauvais coup ou la moindre tricherie, ils en avaient déjà assez bavé avec les Serpentards, et vit dans son regard qu'il avait sans doute fait de même.
Les quatorze joueurs décollèrent au premier coup de sifflet de Madame Bibine, qui libéra les deux cognards ainsi que le minuscule vif d'or, avant de jeter le Souaffle rouge bien haut dans le ciel, puis elle enfourcha à son tour son balai et décolla.
Dennis prit immédiatement le Souaffle et vola à toute allure vers les buts adverses, mais fut obligé de faire une passe à Démelza à cause d'un cognard qui lui fonçait dessus. Aussitôt, Ginny plongea en piqué droit vers la base des buts, comme si elle allait s'écraser. Au passage, elle prit le Souaffle des mains de Démelza; perturbés par la manœuvre de Ginny, les défenseurs de Serdaigle se précipitèrent à sa suite. Elle arriva quasi au sol avant de redresser son balai et de lancer le Souaffle de toutes ses forces vers le haut ou Démelza l'attendait qui marqua sans difficulté dans l'anneau supérieur.
– Et Gryffondor ouvre le score avec une manœuvre particulièrement habile et osée de ses poursuiveurs ! Olala, les Serdaigles vont voir du fil à retordre avec cette équipe que Potter a su mettre en place cette année ! hurlait joyeusement Seamus Finigan dans le porte voix magique. Le professeur McGonagall se tenait à côté de lui pour contrôler ce qu'il disait, mais elle semblait moins anxieuse que lorsque que c'était l'ami de Fred et George, Lee Jordan qui faisait le commentaire du match et à qui il échappait parfois quelques expressions particulièrement vulgaires.
– Les Serdaigles reprennent le jeu et volent à toute vitesse vers le buts Gryffondor, voilà la première mise à l'épreuve de leur Gardien qui avait eu quelques petits problèmes de nerfs les dernières fois, n'est-ce pas Ron ?
Ron sourit, ce qui ne l'empêcha pas de rester concentré sur le Souaffle que le poursuiveur Serdaigle lançait vers son but inférieur, il plongea et intercepta le tir de justesse mais sans problème.
– Oula de justesse ! Et le gardien de Gryffondor relance le jeu avec le jeune Dennis Crivey, le nouveau joueur de Gryffondor ! Mais regardez comme il a su se faufiler entre les autres joueurs, il est tout simplement passé comme si de rien n'était ! Comme quoi la petite taille peut se révéler un atout même en Quidditch !
McGonagall regardait Dennis fixement ; il faisait vraiment du bon travail avec son balai, tournoyait sans aucun problème se glissait entre les balais adverses, fit une passe à Ginny qui marqua.
– Et encore dix points pour Gryffondor !
Le match se jouait avec entrain et fair-play, personne n'essayait de tricher ou d'enfreindre la moindre règle, les joueurs étant tous persuadés qu'un bon match ne pouvait se faire qu'en respectant les joueurs adverses. Les Gryffondor avaient l'avantage au bout de trente minutes de jeu et menaient par 80 à 50. Soudain, Harry, qui était en train de protéger les buts de Ron vit un reflet doré dans l'air, du coté des buts adverses. Il donna toute la puissance de son éclair de feu et traversa le stade en un instant, mais l'attrapeur de Serdaigle avait vu sa manœuvre et se lança à sa poursuite. Mais il fut brutalement stoppé par un sort venu de nulle part. l'attrapeur de Serdaigle continua sa course sans son balai, ils étaient à trente mètres du sol. Sans hésiter une seule seconde, Harry fit un demi-tour sur place, et plongea pour attraper l'autre joueur par son col.
– Hey, reste avec nous tu veux bien ? – Merci Harry, j'ai bien failli m'écraser par terre.
– Ola, il semblerait que le balai de Mr Brown ait des ratés ! Regardez, il commence à fumer ! Le capitaine de Gryffondor demande un temps mort aussitôt sifflé par Madame Bibine. Regardez, le balai prend feu !
En effet, le balai de Brown qui était resté en vol stationnaire prit feu et se consuma en grandes flammes en quelques secondes. La voix changea dans le porte voix magique.
– Le match est suspendu, annonça le professeur McGonagall, les joueurs sont priés de retourner dans les vestiaires et les autres élèves rentrent immédiatement au château. Les préfets et les professeurs accompagnent les élèves puis sont attendus dans mon bureau.
Il y eut un tonnerre de protestations qui s'éteignit bien vite car le temps qui était grand bleu changeait à une allure trop rapide pour être naturelle, de plus chacun en son cœur pouvait sentir une vague inquiétude injustifiable qui tourna à la panique pour les plus jeunes.
– Venez, lança Harry à son équipe, on se change vite et on file au château, quelque chose de pas normal est en train de se produire. En cinq minutes, tous courraient vers la haute silhouette noire de Poudlard, les grosses gouttes d'un orage qui promettait d'être violent commençaient à tomber. Les deux équipes fermaient la marche des élèves qui retournaient vers le château. Derrière eux, le professeur McGonagall ferma les lourdes portes du château, aidée de Flitwick.
– Harry, Ginny et Ronald, vous venez aussi s'il vous plait.
Ils hochèrent la tête et se précipitèrent à sa suite, Harry en profita pour leur montrer un passage secret qui diminua considérablement le temps qu'ils mirent à monter sur la tour qui abritait le bureau du Directeur, et ils arrivèrent juste après les premiers.
– Comment le temps a-t-il pu changer aussi vite ? demandait Hagrid. Ça ne peut être naturel, il y a forcément un sorcier derrière ça ! – On va très vite avoir la réponse, dit McGonagall, regardez.
Dans la fenêtre, les éclairs zébraient le ciel et le tonnerre se faisait de plus en plus fort. Le vent qui soufflait faisait ployer les arbres jusqu'au sol, la nuit était quasiment tombée avec trois heures d'avance tant le ciel était noir.
– Les aurors qui surveillent le château ont appelé des renforts au cas où, annonça Flitwick qui était arrivé en dernier et qui ferma la porte derrière lui. – Bien. Le château est solide, ça n'est pas ce qui m'inquiète, dit Slughorn non sans une pointe d'angoisse dans sa voix, mais jamais je n'ai vu de telle tempête se lever aussi vite et avec autant de violence, et ceux qui ont déchaîné les éléments sur nous vont en avoir pour leurs frais. – Bon, les préfets et les professeurs accompagnés des fantômes de Poudlard vont faire des rondes dans le château jusqu'à ce que ça se calme, je doute que cette tempête vienne seule et il faut que nous soyons sur nos gardes. – Je vais chercher Nick Quasi-Sans-Tête et les autres fantômes, dit Ernie, Hermione tu veux bien faire des équipes de trois et leur assigner un domaine et un horaire ?
Elle se fit aider par le professeur d'arithmancie qui devait avoir une calculatrice intégrée dans la tête. Les équipes partirent l'une après les autres accompagnés d'un fantôme qui faisait les liaisons rapidement en passant carrément à travers les murs. Harry et Ginny étaient restés à l'écart, n'ayant aucune qualification officielle. Au bout de vingt minutes après l'incident sur le stade de Quidditch, la tempête faisait rage comme on en voyait rarement, même à cette période de l'année, même dans des contrées aussi laminées par la pluie et le vent. Les éléments se déchaînaient avec une rare violence qui faisaient trembler les vitres du château et le vent mugissait entre toutes les interstices et tous les sommets pointus qui donnait une musique lancinante et lugubre. Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!!
Dernière édition par le Ven 6 Avr - 14:14, édité 6 fois | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Chapitre 17 troisième partie Dim 7 Jan - 12:35 | |
| - Citation :
- – Regardez professeur McGonagall, vous avez la réponse à votre question… dit soudain Harry qui observait attentivement les cieux à travers la fenêtre si quelque chose de plus anormal encore n'arrivait pas vers eux. Il pointait son doigt vers trois formes noires qui s'approchaient à vue d'œil.
– Des ptérodactyles… murmura McGonagall en reconnaissant immédiatement de quoi il s'agissait, je ne pensais pas que ça existait encore ! ajouta-t-elle pour elle-même. – Qu'est-ce que c'est ? demanda Ginny. – Des créatures venues tout droit des entrailles de la terre, très dangereuses, elles peuvent couper un homme en deux d'un seul coup de bec ou de griffe qui sont au bout de leurs ailes. En général on ne peut pas vraiment les qualifier d'amicaux envers quoi que se soit excepté leurs semblables… répondit Harry. – Que va-t-on faire ? demanda Ginny qui sentait l'angoisse monter. – Les combattre, dit McGonagall sur le ton de la conversation. Venez, on va appeler les autres. Elle sortit de sa poche un sifflet d'argent dans lequel elle souffla fortement. – Mais, ça ne fait aucun son ! remarqua Ginny. – Ah bon, tu trouves ? répliqua Harry indigné en se massant les oreilles, c'était quoi ce truc ? – Un sifflet que seuls certaines personnes peuvent entendre, dit McGonagall un brin étonnée, et parmi elles Sir Nicholas, il va rameuter tout le monde vers ici, je suis surprise que vous j'ayez entendu, Harry. Ginny, vous voulez bien rester ici pour leur dire où nous sommes allés ? Harry et moi nous allons vers la partie médiévale du château, sur la haute tour carrée, c'est le seul endroit où nous pourrons les bien voir arriver, venez !
Elle partit en courant plus ou moins, Harry effleura la main de Ginny et la rattrapa rapidement, puis la doubla.
– Raccourci à droite, sous la tenture des gobelin, on ne peut passer que un par un…
Il s'y engouffra et commença à courir dans les escaliers, entendant le professeur McGonagall derrière lui. Ils débouchèrent sur une échelle qui conduisait en haut de la tour, celle-ci faisait au moins cinquante mètres de haut.
– Ça n'est plus de mon age ce genre de bêtises, dit-elle en reprenant son souffle. – Bon, on ne va pas s'embêter, dit Harry. Il sortit sa baguette et tapota l'échelle de son extrémité qui se rangea gentiment sur le bord de la tour, puis fit apparaître une planche sur laquelle ils prirent place et qu'il fit léviter en un rien de temps jusqu'en haut de la tour. Harry qui était monté le premier tourna la poignée de l'antique porte pour être immédiatement trempé par la pluie qui tombait en rideau, il se tint à la paroi de la tour pour ne pas glisser ni être emporté par le vent. Sa baguette toujours en main, il murmura la formule qu'Hermione avait trouvée pour y voir quelque chose en temps de pluie lors des matches de Quidditch particulièrement arrosés par les nuages.
– Olala, juste à temps regardez.
Les trois formes noires se rapprochaient inexorablement du château et il ne faisait aucun doute que Poudlard était leur cible. Harry pouvait distinguer présent les traits de leur visages énormes, leurs petits yeux perçants et cruels, leurs grandes ailes déployées avec au bout de minuscules mains dotées de griffe acérées.
– Champs de protection, annonça McGonagall d'un de conversation en sortant sa baguette, au compte de trois ! Un, deux, trois !
Ensemble ils jetèrent le sort et une bulle rose vif apparut au dessus de leurs têtes et qui vint coller aux contours de la grande tour carrée.
– Vous ne trouvez pas que rose est un peu tapageur, ça risque de les énerver encore plus… – Vous avez raison.
Elle agita négligemment sa baguette et la bulle de protection devint bleu nuit. Soudainement, ce fut comme s'ils étaient devenus sourds ; ils mirent quelques secondes avant de comprendre que c'était le bruit de la tempête qui avait cessé quand ils avaient dressé leur bulle de protection.
–Hey Hermione, dit Harry penché vers le bas de la tour où son amie visiblement déconcertée regardait successivement l'échelle rangée et la planche posée au sol ; ne me dis pas que tu ne sais pas faire un sort de lévitation ? Wingardium Leviooooosa !
Elle lui jeta un regard perçant, puis un sort de mutisme parce qu'il riait encore, et fit décoller la planche plus rapidement que ne l'avait fait Harry.
– Ce ne sont que des prémices, dit McGonagall gravement, regardez là-bas, dans la plaine, toutes les créatures immondes que porte cette terre se retrouvent ici pour une joyeuse fête. – Les deux hécatonchires ! s'exclama Hermione. On est fichus ! Si Voldemort a fait alliance avec eux, rien ne peut les arrêter, rien ! – Disons plutôt qu'on a pas encore trouvé moyen de les tuer, mais les arrêter, ça relève encore du domaine du possible. Sir Nicholas, dit-elle en s'adressant au fantôme qui avait apparu derrière elle, allez tout de suite prévenir les autres fantômes que Poudlard est assiégé par pour le moment trois ptérodactyles, deux hécatonchires, une armée de trolls ainsi qu'une dizaine de géants, et que nous supposons que les Détraqueurs vont bientôt arriver, en plus de la tempête qui est déjà bien commencée. Dites aux préfets des quatre maisons qu'ils doivent se rendre immédiatement dans leurs salles communes respectives et organiser une défense des élèves les plus jeunes en cas d'intrusion inamicale dans le château, les cinquièmes années connaissent normalement suffisamment de sorts de défense pour les ralentir suffisamment. Ils doivent tous se rassembler dans la Grande Salle qui est la plus inviolable du château. Et vous faites sortir tous les élèves de sixième et septième année pour qu'ils nous aident à combattre les Détraqueurs qui ne vont pas tarder à arriver. Harry, Hermione, vous attendez ici et vous les retenez coûte que coûte jusqu'à l'arrivée des renforts du ministère par poudre de cheminette. Harry, vous vous sentez d'étendre le champ à tout le château ? – Oui, tu m'aides Hermione ?
Elle hocha la tête, leva sa baguette et prit la contrôle de la bulle de protection qu'elle partagea avec Harry. Ils s'étaient entraînés à la faire dés la rentrée des classes et étaient désormais parfaitement au point. Ils firent s'étendre la bulle jusqu'à ce qu'elle épouse les murailles externes de Poudlard.
– On ne pourra pas l'étendre jusqu'à Pré-Au-Lard, il faudra qu'ils se débrouillent seuls… déjà que là c'est chaud, dit Harry qui prit le contrôle total de la bulle. Il va falloir qu'on se relaie pour tenir la protection, je ne vais pas tenir une éternité.
Sir Nicholas était déjà parti et le moine gras avait prit le relais.
– Je vais chercher le professeur Sinistra et le professeur de Runes, ils savent bien gérer ce genre de sorts.
Et il disparut aussitôt dans l'intérieur de la Tour Carrée.
– Tu as peur Hermione ? demanda Harry en la voyant frissonner. – Non, mais j'ai froid, répondit-elle. – Prend la bulle s'il te plait, je connais un sort. – D'accord.
Harry fit apparaître une cape bien chaude dont il couvrit les épaules de son amie qui arrêta de trembler. Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!!
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| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Chapitre 17 dernière partie Dim 7 Jan - 12:39 | |
| - Citation :
- – Attention, ils sont sur nous ! prévint Harry en voyant que les trois créatures volantes les avaient presque rejoints.
Hermione se prépara au choc et intensifia le rayonnement de leur bulle de protection, juste au moment où ils entendirent plusieurs personne monter dans la tour. Harry prit le contrôle avec elle pour l'aider à tenir le choc, la bulle se tordit, vacilla à l'impact, mais resta en place. Les trois ptérodactyles commencèrent à pousser des cris perçants et tentant de lacérer la bulle magique de leur griffes aiguisées.
– S'ils se contentent d'essayer de le déchirer ça va aller, dit Harry, mais s'ils utilisent de la magie ça va barder. – Oh, non, répondit Hermione, ils sont complètement hors de la magie et ne savent pas s'en servir, par contre ils y sont très résistants, il faut des sorts très puissants pour les atteindre. – Miss Granger, vous allez me laisser le contrôle de la bulle progressivement, dit le professeur de Runes qui était arrivé juste derrière eux. Comme ça vous pourrez aller aider en bas les aider. – Professeur Sinistra, vous voulez bien me relayer juste après eux ?demanda Harry. – Sans problème, dit elle en sortant sa baguette et en transférant tout de suite le contrôle sur sa baguette. Aussitôt, Harry ressentit un grand calme et une grande sérénité dés qu'elle eut pris le contrôle de la bulle de protection. – Le professeur Sinistra et moi-même sommes originaires des Îles du Nord de l'Irlande, des endroits où fréquemment, les sorciers ont recours à ce genre de sortilèges pour se protéger des tempêtes déchaînées de l'hiver, alors nous avons l'habitude de tenir des journées entière, des semaines mêmes en se passant le relais, expliqua le professeur de Runes. – Aussi chaque fois que nous faisons une bulle de protection tous ceux qui sont à l'intérieur ressentent un grand calme, parce qu'à vivre dans une cloche pendant des jours un village ensemble, il y aurait forcément des disputes… A deux on peut tenir une bonne journée, ajouta le professeur Sinistra.
Harry se retourna pour voir Lupin, Hagrid et Charlie Weasley qui sortaient de l'ouverture de la tour. – Les renforts sont là, dit Lupin. Tous les cinq on va s'occuper de ces bestioles là. Vous connaissez des sorts ? – Quelques-uns, dit Harry. – Toi et Hermione, contentez vous de les désarmer et de les mettre hors de combat, Hagrid et moi nous les achèverons, d'accord ? dit Lupin qui semblait avoir le commandement de leur groupe. Vous êtes prêts ? – Oui, répondit Hermione. – Très cher professeur Sinistra, dit Lupin galamment, vous voudriez bien vous mettre dans le coin de la tour et abaisser progressivement la bulle de protection pour qu'une partie en sorte, là où nous nous trouvons ? – Oui, tout de suite. Je compte jusqu'à trois. Un, deux, trois !
Harry vit le champ bleu nuit se baisser progressivement, le traverser, puis il se sentit se trouvant au dehors, au beau milieu d'une véritable tempête d'un déchaînement de violence au point qu'il n'en avait jamais vu de tel. La pluie et le vent battaient la tour violemment et il s'en fallait de peu pour qu'il ne fusse pas désarçonnés. Les trois créatures virent immédiatement qu'il y avait une faille dans le bouclier qu'ils tentaient de briser depuis qu'ils étaient dessus et se précipitèrent sur eux avec des cris féroces et suraigus qui striaient l'espace en compagnie du grondement incessant et assourdissant du tonnerre.
Aussitôt, avec Hermione, ils se consultèrent du regard pour stupéfixer le plus proche qui reçut les deux traits rouges sans broncher. Ils essayèrent ensuite le sort de désarmement combiné à deux qui eut cette foi-ci l'effet escompté. Ils se retrouvèrent un instant privés de leurs attaques, laps de tems que Hagrid profita pour leur décocher deux flèches de son arbalète en plein cœur. Cela ne tua pas le volatile, mais eut pour effet inverse d'accroître sa colère et Harry dut in extremis lever un second bouclier au dessus d'eux pour ne pas se faire déchirer de leurs griffes. Charlie avait jeté avec Lupin un sort de conjonctivite au deuxième ptérodactyle qui s'était éloigné un moment sans demander son reste.
– Hermione, ces bestioles aiment l'obscurité et l'orage, il faut leur envoyer du feu dans la figure ! cria Harry pour couvrir le bruit du vent et des créatures. – Sortilège du lance-flamme ! lança Lupin au même moment.
Ils levèrent ensemble leurs baguettes en direction de celui qui avait été blessé par Hagrid. Pris sous le feu de quatre sorts particulièrement puissants de flammes qu'il ne pouvait supporter, blessé au cœur, il se consuma en un long cri de rage et d'agonie et tomba à pic, vaincu.
– Hermione attention derrière toi ! prévint Charlie voyant le troisième ptérodactyle foncer sur elle.
Elle se tourna juste à temps pour voir des immenses griffes se jeter sur elle et se protégea la tête se des bras, n'ayant même pas le temps de jeter un sort. Harry décocha au ptérodactyle un sortilège dit du coup de poing en pleine tête en y déchaînant toute sa puissance, la créature se retrouva balancée à l'autre bout de la tour, à peu près assommé. Hagrid courut vers lui, arbalète en main.
– Ça va Hermione ? demanda Harry en se précipitant vers elle. – Ça va, merci Harry, sans toi il m'aurait coupé en deux…
Elle avait une longue balafre sur tout son bras droit mais ne semblait pas être blessée outre mesure.
– Harry, Hermione, cria Lupin, il revient ! – Hermione, protège toi derrière le bouclier, tu ne peux pas jeter un sort dans cet état là ! – Compris.
Elle alla se mettre contre le grande bulle bleu nuit et fit signe au professeur Sinistra qui ne tarda pas à la faire entrer de nouveau dans la protection du château.
– Harry, mais qu'est-ce que tu fabriques ?
Charlie semblait lui aussi avoir pris un coup.
– Qu'est-ce qu'on fait ? – Sortilège de mort… – Mais… – Harry on n'a plus le choix maintenant !
Déjà il levait sa baguette, la volatile était juste au dessus de leurs têtes, prêt à frapper, toutes griffes dehors.
– Avada kedavra !
Un éclair de lumière verte jaillit de leur deux baguettes et frappa le dernier ptérodactyle qui s'écroula à son tour et faillit des écraser. Harry se jeta par terre et roula sur lui-même avec ses réflexes venant de sa pratique intensive du Quidditch, et la bête tomba à quelques centimètres de son bras gauche. En revanche, Lupin eut moins de chance et fut à moitié enseveli. Harry le dégagea rapidement avec un sort de lévitation.
– Vous allez bien professeur ? lui demanda Harry en l'aidant à se relever. – Rien de cassé je crois, c'est l'essentiel. Laisse tomber le "professeur", tu veux bien ? – Et toi Charlie, ça va ? – Couci couca, je crois que j'ai pris un sale coup dans le ventre ou un truc comme ça,…
Pendant qu'ils parlaient, ils se sentirent progressivement réintégrés dans la bulle de protection, sentirent le vacarme du vent et de la pluie s'atténuer puis progressivement complètement au sec.
– Hermione ? Ça ne va pas ton bras ? demanda Lupin. – Non, je crois que cette sale bestiole a du venin dans les griffes ou quelque chose comme ça.
Son bras était devenu complètement violet autours de la plaie, et cela commençait à s'étendre.
– À l'infirmerie, de suite ! dit Lupin. Harry tu la porte au besoin, Hagrid va emmener Charlie aussi. Je descend voir où en est Minerva avec l'armée de Trolls…
Harry prit délicatement son amie dans ses bras et il descendit dans la tour à toute allure. Il se retourna pour aider Hagrid mais celui-ci avait son parapluie rose dans la main et avait l'air de savoir parfaitement lancer un sort de lévitation. Il dévala les escaliers, passa par les passages secrets les plus incongrus et les plus rapides qui menaient à l'Infirmerie, avec Hagrid sur ses talons. Il passait sous les tapisseries et les portes dérobées avec agilité et se rua littéralement jusque dans l'ancienne chapelle où était installée l'Infirmerie de Poudlard.
– Elle est blessée ? demanda Madame Pomfresh. Installez-là sur ce lit. Qu'est-ce qui c'est passé ? – Elle a une entaille au bras, par un ptérodactyle déchaîné… Vous pouvez la guérir, n'est-ce pas ? – Bien sûr, dit-elle d'un ton rassurant que contredisait son regard inquiet. Et vous Hagrid ? – Charlie Weasley, il a reçu un coup d'aile dans le ventre, j'ai bien peur qu'il n'ait quelques cotes cassées. – Bon, posez les là, je vais m'en occuper tout de suite. Doucement.
Harry déposa Hermione sur le lit le plus proche et l'embrasa sur le front avant de diriger ses pas vers la porte de sortie de l'Infirmerie, il savait bien que dehors, la bataille était loin d'être finie. Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!!
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| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Sam 31 Mar - 17:22 | |
| - Citation :
- – Ah, vous voilà Harry. Vous vous êtes enfin débarrassé des Ptérodactyles ? demanda McGonagall. Elle était dans le Hall d'Entrée et semblait occupée à coordonner les différents groupes qui étaient au dehors.
– Oui, Lupin n'est pas passé ? – Si, il a couru jusqu'ici et est parti dehors sans avoir le temps de dire ouf, mais comme il était là,… – Hermione et Charlie sont à l'Infirmerie, Hermione a pris un coup de griffe et Charlie un coup d'aile, mais Madame Pomfresh dit qu'ils vont s'en sortir. – Et dehors ? – Les renforts sont arrivés du Ministère, ils nous aident à combattre les Trolls, ils sont complètement idiots mais peuvent faire des dégâts quand on les énerve vraiment. Apparemment ils ont été drogués avec un alcool très fort qui donne la furie sanguinaire, impossible de les arrêter sans les assommer ou les tuer… – Et les géants ? – Le ministère s'occupe de les bloquer dans les environs de Pré-Au-Lard. Pour les Détraqueurs, les élèves de 6ème et 7ème année ont adopté votre technique, Harry. Ils ont fait un patronus géant en combinant les leurs dans celui de Ernie McMillian qui les a tous détruits. – Il ne doit plus en rester des masses maintenant, leur armée en a pris un coup. – Je l'espère. Ils avaient tendance à se multiplier avec l'atmosphère morne et triste qui s'était installée depuis que Vous- Savez- Qui est de retour. – Et, et les Hécatonchires ? – Vous savez bien qu'ils sont immortels de naissance… – Non. – Beaucoup croient qu'ils ne sont qu'une légende parmi des milliers, issus tout droit de la Mythologie Grecque, et qui n'avaient de but que de terroriser. En réalité, il y a une épaisse couche de vérité et ces trois monstres existaient vraiment. Le premier était mortel, il a été tué par Rowena Serdaigle et Godric Gyffondor un peu avant qu'ils ne fondent Poudlard, mais d'après la Légende, les deux autres ne peuvent être vaincus. Le mieux qu'on puisse faire si on en croise un est de courir à toutes jambes dans la direction opposée, tels sont les conseils des anciens. – Et a part ça ? – Celui qui a déchaîné leur puissance maléfique doit savoir ce qu'il fait. Soit on peut les renvoyer à celui qui les a libérés, ce qui parait hautement improbable, soit on trouve le moyen de les enchaîner là où ils étaient, bannis dans les entrailles de la Terre qui les a enfantés. – Mais pour cela il faut déjà les arrêter… Ils sont encore loin d'ici ? – Plus beaucoup, ils approchent vite. – Et les élèves de l'École ? – Ils sont le plus en sécurité possible, regroupés dans la Grande Salle sous la surveillance des préfets qui ne sont pas dehors et des élèves les plus âgés. – Madame la Directrice ? – Oui Sir Nicholas ? –Ernie McMillian vous fait savoir que les Détraqueurs ne sont plus à craindre pour le moment et que les élèves s'apprêtent à rentrer dans le château. Remus Lupin ajoute que la moitié des géants est occupée à se battre contre l'autre moitié pour des affaires de clans qui échappe à sa compréhension, pour le moment ils se limitent à empêcher qu'ils ne fassent trop de dégâts. Et celui qui commande les Aurors vous fait savoir que les trolls ne leur causera bientôt plus beaucoup de soucis. Et ils vous demande ce que vous comptez faire pour les deux hécatonchires qui approchent. – Que faire ? Il sait autant que moi que de telles créatures sont invincibles : cent bras, trois paires d'yeux pour tout surveiller, deux cœur, un cerveau dont-ils savent se servir beaucoup mieux que les Trolls et qu'ils utilisent uniquement à des fins maléfiques, sans compter leur épaisse protection vis-à-vis de la magie…. Quand ils seront vraiment trop près nous n'aurons qu'à nous replier dans le château et espérer. Merci Sir Nicholas. – Pour vous servir, dit-il en soulevant son chapeau et le reste de sa tête puis en repartant en flottant légèrement comme les fantômes avaient l'habitude de le faire. – D'après la légende, où se trouve l'endroit où les hécatonchires sont enfermés ? – Il n'y en a pas. Pas d'endroit précis en tout cas, la légende dit qu'ils sont enfermés sous terre par d'épaisses chaînes que le dieu Héphaïstos aurait fabriqué à cet effet. L'entrée de ce lieu serait dans un pays imaginaire, qui du moins n'est pas localisable sur une carte et dont nul humain n'a jamais trouvé l'entrée. – Mais pourquoi donc Voldemort a-t-il prit le risque de libérer de telles créatures que même lui ne peut contrôler ? – Je l'ignore, dit McGonagall dans un haussement d'épaules résigné. Peut-être que justement, il peut les contrôler… – Et dans ce cas ils se dirigent droit sur Poudlard ! Où les a-t-on vu pour la première fois ? Ça pourrait nous aider à localiser l'endroit où il faut les ré enchaîner. – Ils viennent du Nord, Nord-Ouest, c'est sûr, de la même direction que les ptérodactyles, les trolls, les Détraqueurs, et tout le reste. Maintenant prenez une carte et tracez un trait dans cette direction, mettons un angle de 20° de chaque côté comme marge d'erreur, et cherchez s'ils ne se trouve pas un quelconque endroit suspect sur tout l'île ! – Vous n'y pensez pas, la moindre grotte peut être l'entrée d'un réseau souterrain qui va jusque dans les entrailles de la terre ! Et pourquoi pas le Loch Ness tant qu'on y est… – Si vous avez une meilleure solution Harry, je serais ravie de l'entendre…
Mais Harry avait déjà fait apparaître une carte de l'Angleterre avec sa baguette et commençait à l'étudier, le nez rivé sur le parchemin. McGonagall semblait combattre les créatures envoyées pas Voldemort avec une détermination infinie, faisant toujours de son mieux, mais Harry sentait dans sa voix une sorte de résignation devant une qui aurait poussé n'importe quelle autre personne à la passivité et au désespoir devant un danger mortel, inéluctable, sachant que de toute manière l'entreprise de résister au rouleau compresseur était vouée à l'échec. Comme si elle essayait de remonter à la nage un puissant courant sachant qu'on se ferait forcément emporter à la longue, et qu'elle ne pouvait pas atteindre la berge, faute de savoir où elle se trouvait. Mais cela ne l'empêchait pas de nager de toutes ses forces et de ne jamais lâcher prise.
– Professeur, vous avez une vague idée de l'endroit où Voldemort se terre ? – Oui, nos informateurs situent son repère dans le bois de W, répondit-elle en lui montrant le lieu sur la carte, sauf que votre carte est fausse. L'endroit doit se situer à l'Est de ce point et à l'Ouest de ce village. – Sauf le village est plus à l'Ouest que ce point… – Exactement, il a rendu les lieux incartables, donc impossible à localiser. En fait le bois est bien plus grand, il suffit de passer par ce chemin et de marcher en ligne droite et on peut parcourir facilement 50 kilomètres sans rencontrer âme qui vive, alors que sur la carte on doit sortir au bout de 10 kilomètres en théorie. On situe son repère au croisement de deux chemins qui traversent la forêt, encore faut-il trouver lequel est le bon. Il a élu domicile dans un très vieux manoir appartenant jadis à une famille très riche mais maudite qui a disparu laissant des montagnes d'or et autant de mystères. – Ça doit lui plaire… – Surtout il peut facilement payer les services de tous les mercenaires qui pullulent dans les bas fonds et qui égorgeraient père et mère sans sourciller.
Soudain, Lupin arriva en courant. – Ah, vous êtes là Harry, Minerva ils sont tout proche, que faisons-nous ? – Faites rentrer les élèves dans le château, ils seront plus en sécurité qu'ici. – C'est déjà fait, mais on ne va pas pouvoir se défendre éternellement dans le château, si on ne trouve pas moyen de les arrêter, nous serons anéantis tôt ou tard. – Mieux vaut tard que tôt Remus, le Ministère ne peut envoyer de renforts, ils protègent Londres d'une attaque des mangemorts, et nous ne sommes pas en mesure de tuer des êtres immortels. – Vous êtes résignée Minerva ? – Non, mais rien de ce que je sais ne peut nous éviter ce désastre, leur magie est trop puissante. Faute de meilleure solution nous nous battrons jusqu'au bout. – Certes. Dumbledore ne vous a jamais dit quelque chose à ce sujet. – Non, jamais… Mais, regardez !
Elle pointait le doigt vers le ciel, un oiseau de feu se dirigeait nettement vers eux, un oiseau qu'elle aurait pu reconnaître même les yeux fermés. – Fumsek, murmura Harry.
Il piqua vers eux et atterrit sur le bras que Harry eut juste le temps de tendre. Dans son bec, il tenait un collier que Harry reconnut au premier coup d'œil ; il s'agissait de l'amulette que Bill lui avait offerte le soir de son 17ème anniversaire et qui évitait à celui qui le portait de subir le moindre dommage venant du feu. Le rapport se fit immédiatement dans sa tête.
– Ces hécatonchires, ils sont bien associés à l'élément feu, non ? demanda Harry sans se soucier de la surprise manifeste de Lupin et de McGonagall. – Oui, exactement, dit Lupin, ils viennent du magma de la Terre. – Je sais comment les arrêter dans ce cas, annonça-t-il avec un visage qui ne manifestait pas la moindre émotion tout en sortant sa baguette. Du moins les renvoyer d'où ils viennent sans aucun risque qu'ils ne puissent revenir ici. – Comment ? – Simplement en les mettant à nouveau dans leur univers naturel, un feu qui avec quelques formules deviendra une prison pour eux, une prison infernale. Et ensuite les précipiter dans le pur salvateur qui les renverra d'où ils viennent. Et avec cette amulette, je n'ai rien à craindre du feu.
Fumsek s'envola, et Harry sortit en courant à sa suite. Il franchit l'enceinte du château, se retrouvant devant un spectacle de désolation d'arbres renversés de trolls en désordre et de combats de géants. Il n'en restait que deux debout qui s'envoyaient des coups avec leurs massues respectives dans le crâne qui saignait abondamment. Mais pire que tout, deux immenses créatures arrivaient. Ils étaient hauts comme trois ou quatre hommes, leur têtes comportaient trois yeux, mais surtout, conformément à la légende, ils étaient dotés de cent bras chacun et s'en servaient pour broyer tout ce qui trouvait à portée. Ils arrivèrent devant les deux géants qui se battaient encore, et qui paraissaient être petits en comparaison des hécatonchires. L'un attrapa les deux géants avec l'aide de quelques uns de ses bras et les fracassa l'un sur l'autre. Harry ferma les yeux juste avant le choc, ce qui ne l'empêcha pas d'entendre un craquement sinistre qui retentit dans la forêt. Il ouvrit les yeux pour voir les deux géants retomber à terre, morts. Fumsek volait au dessus des hécatonchires en prenant soin de se placer hors de portée de leurs bras.
– "Tu as compris Harry ? "demanda Fumsek dans sa tête. – Je dois les entourer de feu, c'est ça ? – "Pas exactement, tu vas diriger une lance de feu vers moi, et comme ils se trouvent sur son passage, ils vont nécessairement être englobés. A nous deux, nous aurons assez de puissance pour les renvoyer dans les chaînes du Dieu Forgeron. J'ai besoin de ta magie et toi de mon savoir." – D'accord, répondit Harry. Il se rassembla vers lui toute la puissance nécessaire pour jeter un sort qui atteindrait Fumsek. Il lui paraissait voler terriblement haut.
Les hécatonchires avaient aperçu l'oiseau de lumière qui volait autours d'eux et qui semblait les agacer singulièrement. D'un coup d'un de ses bras, l'hécatonchire renversa encore trois ou quatre arbres, puis aplatit la maison de Hagrid comme si elle était un château de cartes.
Puis il vit qu'il y avait un homme qui n'avait pas encore pris la fuite à leur approche. Un homme qui se tenait devant les grilles de Poudlard, devant les murailles du château et qui levait une baguette magique en seule défense, qui de son point de vue ne paraissait pas être plus important qu'un fétu de paille. Mais un homme déterminé et qui détenait la puissance nécessaire lui aussi de renverser un arbre bicentenaire d'une chiquenaude. Et surtout un homme qui était prêt à se battre pour défendre la vie de ses amis.
Ils se toisèrent un moment, l'hécatonchire se demandant qui avait l'audace de se mettre sur leur chemin, Harry guettant un signal de Fumsek. L'Hécatonchire leva tous ses bras de droite pour frapper Harry, les grilles et les murailles de Poudlard afin de les réduire en poudre au moment même ou celui-ci déchaînait toute sa puissance. Toute la puissance de Dumbledore, la puissance de son amour pour ses amis, la puissance venant de sa peur pour eux, la force de sa mère et le courage de son père qui se combinaient en un unique sortilège qui fusa vers l'Oiseau de Lumière.
Il put tellement amplifié qu'une gangue de feu emprisonna un moment les deux hécatonchires, Fumsek et Harry. Celui-ci ne vit plus que de la chaleur à l'état pur. Soudain, tout disparut. Et Harry s'effondrait.
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| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Dim 1 Avr - 19:42 | |
| Chapitre 18 : Rédemptions - Citation :
- Tout était noir. Noir d'encre. Noir de la nuit la plus sombre, sans lune ni étoiles comme guide lointain mais persistant. Noir d'ébène, noir de suie, noir profond, intense. Brillant. Noir dans ce chaos d'abysses, où nulle lumière ne pénètre jamais. Et puis, dans ce noir, vint quelque chose d'autre. Quelque chose de chaud, de doux. Quelque chose qui signifiait espoir. Il ne savait ce que c'était, n'avais pas de mot dans sa langue pour l'exprimer, mais ce qu'il savait, c'était que jamais il ne le voulait quitter. Et l'aube radieuse resplendit.
Harry Potter sortit des ténèbres dans lesquelles il s'était lui-même plongé que le lendemain en fin d'après-midi. Tout avait bien changé depuis la veille. Dans son lit de l'Infirmerie, dans les draps blancs et sous l'édredon moelleux, il reprit doucement conscience. Les yeux clos, les oreilles grand ouvertes, il sentait la présence de plusieurs voix à ses côtés. Une, très familière, appartenait à son meilleur ami, qui discutait avec celle d'Hermione, très faible. A côté la voix de Mr et Mrs Weasley qui parlaient avec Charlie. Et puis celle de l'infirmière, qui soignait d'autres voix que Harry identifiait mal.
Il essaya d'ouvrir ses yeux sans succès. Puis entreprit de bouger ses doigts ou ses lèvres sans y parvenir. Le blanc qui l'entourait et l'étouffait l'empêchait de reprendre le contrôle de son corps. Les voix se rapprochaient, celles de McGonagall et celle de Lupin qui se penchèrent sur lui.
– Il n'a pas repris connaissance ? demanda McGonagall. – Non, toujours pas, répondit Lupin. – Pourtant son pouls est normal, il respire, je n'ai trouvé aucune blessure d'aucun ordre, ni fracture, ni brûlure, pas même égratigné. Son corps fonctionne parfaitement, il n'y a aucune raison à ce qu'il ne revienne pas à lui rapidement, dit Mme Pomfresh. – C'est bien ce qui est inquiétant, dit McGonagall. Ce qui est blessé, on peut le guérir, mais si tout va bien en théorie, que faire ? – Que faire. – Il a dû dépenser énormément d'énergie à lancer ce sort, ses réserves physiques et magiques doivent être complètements vidées, ce effort a bien faillit le tuer, dit la voix de Lupin. Il doit juste récupérer. – Tu pense, Rémus ? Dans ce cas, il n'y aurait qu'à attendre ? Sans rien faire ? – Que faire ?
Harry entendit les voix désolées partir, puis parler avec celles de Charlie Weasley et de ses parents. Il avait envie de hurler. Mais pas un seul de ses muscles n'obéissait. Son corps lui faisait défaut et il ne savait pourquoi. Il banda toute la force de sa volonté et tenta de dire "Lumos". Du moins en sort informulé. Cela dû réussir un peu puisqu'il entendit juste ensuite : – Oh, vous avez vu ? – Quoi Hermione ? – La baguette de Harry, elle a fait un bref éclair lumineux, là, juste sur la table de nuit ! – Tu as rêvé Hermione. – Non Ron je n'ai pas rêvé, regarde bien.
En entendant ça, Harry réitéra son essai.
– Ah oui. Professeur McGonagall ! Professeur Lupin ! – Oui ? – Harry nous fait des signes avec sa baguette. – Comment ça ? – Deux fois, il a lancé un sort de lumière, mais très brièvement. – Ça ne peut signifier qu'une chose, dit Lupin, il est là, conscient et capable de nous entendre, mais il n'arrive pas à reprendre le contrôle de son corps. Ou alors il est beaucoup plus loin et appelle au secours.
Harry essaya une troisième fois de leur lancer un signal, mais il n'y parvint pas.
– Met lui sa baguette dans la main, dit Hermione. Comme ça, il sera plus facile pour lui de jeter un sort s'il le peut, que si elle est sur sa table de nuit.
Harry entendit Ron prendre sa baguette sur la table de nuit, puis prendre sa propre main et lui glisser la baguette magique entre les doigts avant de retourner s'asseoir sur le lit d'Hermione probablement.
– Comment allez-vous Hermione, demanda Lupin ? – Couci-couça. Mme Pomfresh dit que j'ai quand même eu un peu de chance, parce que si j'avais été blessée au torse on serait déjà en train de me mettre en bière. Elle a pu stopper la diffusion du venin à temps, donc du coup seul mon bras droit est touché. Maintenant, elle m'a dit qu'elle ne savait pas comment faire pour guérir vraiment, parce que le poison empêche toute cicatrisation. Elle a peur qu'il ne ronge mon bras avant qu'elle n'ait peu trouver de solution… – Il y a forcément une solution Hermione, dit Lupin. Ne perd pas espoir. – Je ne perd pas espoir. J'espère simplement pouvoir conserver l'usage de mon bras. – Ne dis pas ça, Hermione, dit Ron. Bien sur que ton bras va guérir. Et tu pourra encore plus me flanquer des baffes !
Ils rirent tous les trois de bon cœur. Harry ne pouvait s'empêcher d'admirer son amie pour sa constance et son courage en toute circonstances. Il était sûr que si jamais quelqu'un lui annonçait qu'elle devait mourir le lendemain, elle aurait juste sourit et affronté son destin avec courage sans crier ni paniquer. Mais bien sûr elle ne mourrait pas le lendemain. Ni ne perdrait l'usage de son bras. Harry avait la solution, mais ne savait s'il pouvait la mettre en œuvre.
En effet, il se souvenait très bien que le jour de la rentrée des classes, McGonagall lui avait remis une cassette qui contenait des objets ayant jadis appartenu à Dumbledore. Et parmi eux une potion d'antidote universelle avait dit Dumbledore. Mais comment faire pour que ses amis comprennent également que le salut s'y trouvait certainement. Baguette en main il se sentait déjà mieux.
Alors il rassembla de nouveau toute la force de sa volonté, avant de la projeter en avant. Elle fusa à travers les étages de Poudlard jusqu'à la salle commune des Gryffondor. Jusqu'au petit dortoir et aux cinq lits à baldaquin rouge. Et là, sous le lit, elle se glissa dans la malle, jusqu'au coffret en bois précieux. Elle trouva la serrure et pensa si fort la formule "les enfants du courage" que Harry aurait pu jurer avoir entendu le déclic. La bouteille salvatrice sortit de la malle. Mais la force lui manqua, et il eut comme ultime réflexe de la poser doucement sur le couvre lit de velours rouge pour éviter que la très précieuse bouteille ne se cassât.
– Regarde, Harry fait encore de la magie ! fit soudainement Hermione. – Tu vois ça ? – Regarde sa baguette, elle est différente de tout à l'heure. Comme un léger rayonnement. – Je ne vois pas, dit Ron en écarquillant les yeux. – Là, c'est fini. – Qu'est-ce qu'il a bien pu faire ? se demanda Ron à voix haute. – Peut-être qu'il veut communiquer avec nous mais qu'il n'a pas moyen de le faire ? supposa Hermione. – Dans ce cas il faudrait une plume, ajouta Ron. Tu crois qu'il pourrait la commander à distance avec un sort de lévitation ? – Peut-être, dit Hermione. On peut toujours essayer… – Je monte aux dortoirs, j'ai ce qu'il faut dans mon sac, conclut Ron.
S'il avait peu, Harry aurait poussé un soupir de soulagement. Ses amis n'avaient pas exactement décrypté son message, mais Ron allait sans aucun doute voir la bouteille sur son lit, et faire le rapprochement d'idées. De là Hermione était sauvée. Il entendit les pas de Ron s'éloigner, la porte se fermer avec douceur ; il n'y avait plus qu'à attendre. La rumeur des conversations s'était éteinte, Mr et Mrs Weasley étaient sortis de l'infirmerie, Charlie avait sans doute pris un livre car il entendait des pages se tourner régulièrement. Il ne pouvait s'agir d'Hermione, elle avait sans doute du mal à se servir de sa main.
Chose étrange, il n'avait pas entendu la voix de Ginny, ni personne faire allusion à elle. Soit elle allait bien et était quelque part dans le château. Soit elle était elle aussi dans un lit d'infirmerie, mais incapable de parler également. Soit elle était elle aussi gravement blessée et évacuée sur Ste Mangouste. Mais si elle allait bien, pourquoi n'était-elle pas venue le voir ?
Puis il se demanda combien de temps est-ce qu'il était resté inconscient. Peut-être qu'elle avait été là avant qu'il ne reprenne conscience et qu'elle était partie se reposer… Faute d'indice, Harry ne parvenait pas à se décider pour l'une ou l'autre solution. Il entendit de nouveau la porte s'ouvrir.
– Hermione, chuchota la voix de Ron en fouillant dans son sac, regarde ce que j'ai trouvé sur le lit de Harry. Tu reconnais cette bouteille ? – Oh ! Oh, je crois bien que oui. – C'est bien une des bouteilles qui étaient dans la cassette de Dumbledore ? – Oui, c'est ça, c'est la bouteille d'antidote universelle. – Mais comment est-elle arrivée là ? Rien n'a pu bouger depuis hier soir. – En étant logique, Harry ne l'a pas déposé hier matin en allant au match. Il ne l'a pas fait non plus au beau milieu de la bataille, ni en me portant à l'infirmerie. Et après il est allé directement combattre les hécatonchires. Donc logiquement, il l'a fait après. – Oui mais après, il est resté inconscient, McGonagall l'a porté jusqu'ici et il n'a plus bougé depuis.
Harry entendit le rire sarcastique d'Hermione.
– Exact, je ne t'ais pas dit juste avant que tu ne partes que je l'avait vu faire de la magie ? – Oui. Tu crois qu'il a trouvé un sort pour faire bouger les objets tout seuls ? dit Ron d'une voix dubitative. – Oui, je crois. J'en suis même sûre, regarde. Il sourit. – T'es bizarre comme type, tu sais Harry ? dit la voix de Ron. – Bon, tu te rappelle comment on utilise cette potion ? – Oui, pas plus d'une larme sinon la potion est mortelle.
Harry entendit Ron dévisser le bouchon de la bouteille, prendre une cuillère et en verser une goutte à l'intérieur.
– Tiens. Tu es sûre que c'est la bonne bouteille ? – Oui. Harry ne l'aurait pas mis sur ton chemin s'il n'était pas sûr, lui. Et c'est une potion de Dumbledore. Après tout, qu'est-ce que je risque ? Au point où j'en suis…
Et elle avala la potion.
– Woao ! Tu as vu ? s'écria Ron tout haut. – Incroyable, souffla Hermione. Je ne sens plus rien ! Complètement guérie ! – Qu'est-ce qui se passe ? demanda la voix de Mme Pomfresh. – Regardez, son bras est guéri. – Comment ça guéri ? – Regardez. – Qu'est-ce qui c'est passé ? – Sais pas, dit Hermione. Tout d'un coup, pfiiout ! J'ai senti comme si du miel liquide me coulait dans les veines, mon bras a perdu cette couleur violette et la plaie c'est refermée, toute seule. – Il n'y a qu'une seule potion sur terre qui ait des effets semblables… marmonna l'infirmière entre ses dents.
Harry était certain que Ron avait fait subrepticement disparaître la bouteille dans son sac juste quelques secondes avant que Mme Pomfresh n'arrive. Il était également certain qu'ils étaient en train d'échanger un regard furtif pour se demander s'ils devaient parler ou non.
– Oh, ne me dites rien, je ne veux pas savoir, dit-elle à voix basse. Mais il faut que vous sachiez que c'est une potion à base de larme de phénix et donc extrêmement rare, mais qui a aussi des effet extrêmement dangereux. Pas plus d'une larme ! Et ne l'utilisez jamais à la légère, jamais. Votre bras est guéri Hermione, complètement. Je dirais même immunisé contre toute autre blessure à l'avenir et ça pour toute votre vie. Cela dit vous avez eu beaucoup de chance, et… vous jouez avec le feu. Vous allez rester quelques jours encre ici avant d'annoncer que vous êtes guérie, c'est plus prudent, et … plus discret. – Merci, dit Hermione. – Il y en a d'autres qui jouent avec le feu,… ajouta Ron dans un murmure quasiment inaudible, mais clairement adressé à Harry. Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!!
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| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Mar 3 Avr - 23:34 | |
| - Citation :
***
A travers ses paupières closes, Harry vit le lumière baisser progressivement, puis entendit Mme Pomfresh tirer les grands et lourd rideaux pour clore les fenêtres de l'infirmerie. Ron était parti, Charlie toujours plongé dans son livre n'avait, semblait-il à Harry, pas levé les yeux de son ouvrage pendant toute la conversation. Hermione écrivait avec une plume, Harry entendait le grattement de sa plume sur le parchemin, puis tournait les pages d'un livre à toute vitesse. Harry était quasiment certain qu'elle continuait à traduire le livre de la magie du feu et que le livre était son très lourd dictionnaire de Runes.
Harry les entendit manger puis discuter tranquillement de tout et de rien avant de se souhaiter bonne nuit et de tirer les rideaux de leurs lits.
– Bonne nuit Harry, dit une voix venant du lit qui jouxtait le sien.
Il aurait bien aimé répondre mais encore une fois, ses lèvres ne répondirent pas à l'ordre qu'il leur avait donné. Puis il n'y eut plus aucun bruit. Il pouvait imaginer l'unique fente de lumière venant de la porte de Mme Pomfresh qui veillait encore, et qui ne devait dormir que quelques heures par nuit. Harry avait cessé de compter le nombre de fois qu'il avait dû passé la nuit à l'infirmerie et savait parfaitement le rituel quoi s'y était installé.
Enfin, plus aucun bruit. Son ouie était assez fine pour entendre la respiration calme et régulière de Charlie et celle d'Hermione, mais il ne percevait rien de plus. Il se sentait comme perdu à se repérer uniquement à l'aide d'un seul de ses sens, mais finalement il ne s'en sortait pas si mal.
Il essaya de se souvenir de ce qui s'était passé juste avant qu'il ait repris connaissance. Il se souvenait parfaitement de la discussion avec McGonagall, puis de l'apparition de Lupin puis celle de Fumsek, comment il avait couru pour sortir de l'enceinte du château et fait face aux deux hécatonchires. Il se souvenait les avoir vu tuer les deux géants puis qu'ils s'étaient dirigés vers lui et comment il avait lancé le sort le plus puissant qu'il avait jamais lancé.
Il se rappelait avoir vu comment il avait rebondit sur l'Oiseau de Feu, et, amplifié retourné sur lui et les deux enfants de la Terre. Il se souvenait parfaitement avoir été littéralement entouré de feu et comment il avait été protégé par l'amulette de Bill quoi lui avait sauvé la vie. Ensuite, il se souvenait qu'il avait brandit sa baguette encore quelques secondes avant de s'effondrer, juste quand le feu avait disparu ainsi que Fumsek. Là, il avait du mal. Il ne voyait plus que du noir. Du noir absolu.
Harry essaya méthodiquement de bouger un se ses muscles. Les yeux, les mains, la bouche, les bras et les jambes. Sans le moindre succès. Il paraissait être prisonnier d'un corps qu'il ne contrôlait plus. Il essaya de crier, même d'émettre le moindre petit son, sans succès à nouveau. Il voulait taper du poi,ng et du pied tellement son exaspération était grande, mais son corps de réagissait pas.
Il essaya donc de céder au sommeil, mais si son corps dormait, son esprit lui ne pouvait tomber en phase de rêve ou d'inconscience volontairement. C'était la fatigue physique qui amenait le sommeil et les rêves. Il bouillonnait intérieurement sans pouvoir l'exprimer. C'était la pire situation, lui semblait-il, dans laquelle il ne s'était jamais trouvé. Il préférait encore affronter une centaine d'hécatonchires et pouvoir bouger, marcher. Ou simplement parler.
Il se demanda si tout simplement il n'était pas mort; mais un détail de la conversation entre Mme Pomfresh et McGonagall lui revint en tête, son corps fonctionnait parfaitement. Donc logiquement il n'était pas mort. Puisqu'il n'avait rien d'autre à faire, et que son cerveau ne voulait pas s'arrêter de fonctionner, il essaya d'utiliser sa mémoire depuis le tout début de ses premiers souvenirs jusqu'au moment présent, étendu dans son lit d'infirmerie, incapable de bouger.
Il avait longtemps cru que son premier souvenir était un grand éclair vert, suivit d'un éclat de rire cruel et sans joie, la mort de sa mère. Mais finalement, en y singeant bien, lui revenait d'autres choses avant. Pas vraiment des images, mais des impressions, des sons ou des odeurs qui étaient rattachés à jamais dans son esprit avec un période heureuse, celle de sa petite enfance avec ses parents, avant qu'ils ne meurent. Des odeurs comme celle de la cuisine de Cheryl par exemple, qui étaient immédiatement associés. Puis il se souvint de la première fois où il avait vu Hagrid dans sa vie. Non pas, comme il le croyait, lors de leur rencontre le jour de son onzième anniversaire, mais bien avant. Dix ans auparavant, c'était Hagrid qui était venu le chercher dans sa maison détruite et qui l'avait probablement conduit chez son oncle et sa tante à Privet Drive. Mais Harry ne se souvenait plus de la suite, il avait certainement dû s'endormir. Il passa brièvement sur les dix premières années qui suivirent, il ne s'en souvenait que trop bien, des premières baffes que lui avait donné Dudley aux nuits dans la placard sous l'escalier en passant par les humiliations subies à l'école.
Cependant, il se souvint, avec son expérience de sorcier d'une multitude de petits détails qui auraient pu le mettre sur la voie de sa réelle nature de sorcier, des ongles cassés qui guérissaient seuls au pull de Dudley qui rétrécissait anormalement vite, les cheveux coupés à ras qui redevenaient normaux (c'est à dire dans tous les sens)… Finalement, même dans ces années d'ignorance, il était et restait fondamentalement un sorcier. Et cela, il savait que rien ni personne ne pouvait y changer quoi que ce soit.
Un fourmillement d'anecdotes lui revint en tête quand à sa vie de sorcier à part entière, à Poudlard, moments heureux de sa vie, entourés de ses amis. Des évènements auxquels il n'avait pas vraiment fait attention de prime abord tels que la vieillesse de Dumbledore qui était de plus en plus visible malgré une énergie débordante et l'impression qu'il donnait de ne jamais être fatigué. Harry avait de bonnes raisons de penser qu'il ne s'agissait que d'une apparence, car il mesurait à quel point sa blessure à la main avait changé la vie du dernier directeur de Poudlard.
Il s'attarda quelque peu sur la dernière nuit qu'avait vécu son mentor, car il était certain qu'au cours de cette nuit là, un détail certain lui avait échappé. Il avait déjà eu cette impression la dernière fois qu'il avait perdu connaissance suite à un sort très (trop) puissant, mais n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Un petit détail qui avait toute son importance. En vain cette nui là il repassa ces évènements au crible, mais rien ne le choquait vraiment. Et pourtant il le savait. Il était sûr de le savoir, en son inconscient
Lassé de parcourir sa mémoire, il eut soudainement une idée. En effet, Hermione avait pris soin de disposer sur sa table de nuit une plume et un morceau de parchemin. Avec un simple sort de lévitation il pourrait écrire une lettre et expliquer sa situation. Et peut-être que là quelqu'un pourrait l'aider à en sortir. L'entreprise n'était pas aisée car il lui fallut tout faire à distance et à l'aveuglette.
Mais quand il fut au milieu de sa "lettre", il se rendit compte soudainement d'une chose. Il "voyait" ce qui se passait. Non pas qu'il avait les yeux ouverts, mais qu'avec la magie et sa perception interne des choses, son esprit parvenait à reconstituer une image qui ne venait pas de ses yeux. Par la nécessité, la magie venait d'intuitivement remplacer ses sens qui ne pouvaient fonctionner normalement. Un peut comme s'il évoluait dans un rêve, yeux fermés, mais "voyant" des images comme si elles étaient réelles. Par l'interface de la magie, il se "promena" dans l'infirmerie, balayant de "regard" tout ce qui était à portée. Il en sortit, alla dans le hall, consulta machinalement l'heure : 6h20. Et se dit qu'il vaudrait mieux finir sa lettre avant le réveil de tous. Cette nouvelle capacité qu'il venait à peine de découvrir, il en était sûr, venait également de son "héritage" de Dumbledore.
"Hermione, Comme tu l'as compris je suis bien là, conscient dans un corps qui m'emprisonne, je ne parviens à faire le moindre mouvement. J'ai peu envoyer de bref messages en sortilège informulé, et si je t'écris c'est également de cette manière. J'ai été complètement inconscient jusqu'à la visite de McGonagall et de Lupin. Et je vous entend parfaitement. Entre ce moment et celui où j'ai lancé un sort avec Fumsek, je ne sais. Me souviens d'un immense noir. Ne vois pas comment reprendre contrôle de mon corps mais essaye de toutes mes forces. J'espère que vous allez tous bien, Harry."
Il avait eu un mal fou à écrire chaque lettre de manière lisible, et quand il laissa tomber la plume, il était à nouveau vidé, sans force magique. Il entendit le premier chant du coq et tout le château se réveiller. Puis Hermione, indécrottable lève-tôt, même si elle était censée se reposer. Il pouvait la voir, tranquillement assise dans son lit, yeux ouverts, rideaux tirés. Elle étendit le bras pour attraper le premier livre à portée d'un geste machinal, mais ses doigts rencontrèrent un morceau de parchemin. Elle lut le message d'Harry à voit haute en butant sur les mots, cela devait être vraiment mal écrit.
Elle sauta au bas de son lit pour prendre son visage dans ses mains et l'embrasser sur le front. – Tu m'as encore sauvé la vie ! Même inconscient tu arrives à faire des miracle, faut le faire quand même !
Elle retourna s'asseoir dans son lit avant d'annoncer les dernières nouvelles. – Si tu veux savoir, en fait on ne va pas trop mal en comparaison de ce que ça aurait pu être. Personne n'est mort dans notre camp et ça tient vraiment du miracle. En fait, on a eu beaucoup de chance, les ptérodactyles on a pu les arrêter à temps même si j'ai été blessée au bras et Charlie a cinq côtes cassées. Les géants étaient très occupés à se battre entre eux plutôt que de nous combattre. En fait à ce que j'ai compris, quelqu'un a eu l'idée d'envoyer une grosse pierre dans la tête du chef par lévitation. Et celui-ci, furieux, a cherché le coupable dans ses rangs et ils se sont entre-tués. Il paraît qu'un certain Cadmos avait déjà utilisé une ruse de ce genre. Quoi qu'il en soit, il reste six géants survivants mais blessés, précisément ceux que Hagrid et Mme Maxime avaient rencontré et qui ont décidé de se rallier à nous. Après, les trolls, comme ils sont complètement idiots, on a pu facilement tous les attraper et les neutraliser et le Ministère est en train d'organiser un moyen de les renvoyer dans leur pays d'origine sans trop de heurts. Ensuite les Détraqueurs, on a adopté ta technique avec Ernie, du coup le contingent qu'il nous avait envoyé a disparu de la surface de la terre. Et enfin tu as réglé le sort des hécatonchires, la tempête c'est calmée, et il fait même grand beau. En fait on est passés de situation catastrophique voire désespérée à situation quasi normale. Ron et Ginny vont bien au fait, sa mère l'a obligé à aller se coucher avec une potion de sommeil, sinon impossible de la décrocher d'ici. Et Ste Mangouste rafistole tous ceux qui ont été blessés, donc tout va bien. Tu sais que j'ai vraiment l'air d'une idiote à parler dans le vide ? Enfin j'ai l'habitude avec toi et Ron. – Non, mais ta douce et mélodieuse voix est un réveil matin très agréable, dit la voix ensommeillée de Charlie. – Oh, pardon Charlie. – Pas de problème Hermione. – Ah, vous êtes réveillés ? demanda la voix de Mme Pomfresh. Toi, entre le quidditch et les créatures bizarres, je ne compte même plus le nombre d'os que j'ai dû te ressouder… – Oh, rassurez-vous, je ne tiens pas le compte moi-même, ms ça doit faire un certain nombre !
Elle l'examina avant de déclarer que tout allait bien et qu'après son petit déjeuner, il pourrait partir.
– Hermione, je vais tirer les rideaux, ça évitera aux curieux de poser trop de questions, d'accord. – Allez-y. Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!!
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| | | Albusforever Elève de Dernière Année
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| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Mer 4 Avr - 12:20 | |
| - Citation :
- Harry entendit son amie à nouveau tourner les pages de son livre à toute allure. Pour Harry, la journée se passa comme la précédente, essayant de comprendre ce qui se passait autours de lui, il se "balada" dans le château en quête d'indice. Aucun mur, aucune porte n'était obstacle à sa volonté, et sa perception magique était suffisante pour "voir" les choses. Il "voyait" également les sorts qui étaient lancés par les élèves, leurs intention, leurs sentiments forts, transmis et présents dans la magie. C'était donc pour ça qu'il avait toujours l'impression d'être passé aux rayons X quand Dumbledore le regardait vraiment. Celui-ci devait être en train de "voir" la magie évoluer autours de lui et ainsi deviner ses émotions.
Sans le savoir, Harry venait à peine de découvrir intuitivement les bases de la légilimentie. Puis, alors qu'il "était" au sommet de la tour d'astronomie il eut une idée. S'il pouvait "voir" les choses, il pouvait certainement se faire comprendre par cet intermédiaire. Comme il l'avait fait intuitivement également avec Fumsek, il pouvait communiquer par l'intermédiaire de la magie, et par la pensée. Il "retourna" dans son lit, au près de son corps. Désespérément vide, coquille sans âme de lui-même, c'était bien une des premières fois qu'il se voyait lui-même, en entier. Il se "mit" juste au dessus du lit de son amie, à deux mètres de hauteur avant de penser très fort.
– Hermione ! – Quoi ? répondit-elle à haute voix. Qui est là ?
Mis à part eux deux, l'infirmerie était vide.
– Harry.
Elle tira précipitamment les rideaux, mais pour voir que le corps de son ami n'avait pas bougé d'un iota depuis maintenant deux jours.
– Hermione, tu m'entends ? – A vrai dire, c'est bizarre. Je ne t'entend pas avec mes oreilles. On dirait une voix dans ma tête. – C'est ça. Tu es encore en train de parler dans le vide. – Comment tu fais ça ? – Aucune idée, ça vient comme ça. Tout à l'heure, quand j'ai essayé de t'écrire, j'ai essayé au hasard si ça pouvait marcher. Alors au milieu je me suis rendu compte que j'arrivais à "voir" ce que je faisais. Alors que mes paupières son étroitement closes. – Vas y comprendre quelque chose… – Ecoute Hermione, je n'y comprend pas plus que toi. J'ai l'impression d'avoir des yeux internes qui peuvent se balader au fil de la magie. Pas le troisième œil de Trelawney, mais je te vois aussi clairement que si j'avais les yeux ouverts. – Bizarre. C'est sûrement parce qu'il y a beaucoup d'ondes magiques au château. Je dirais même qu'il en est saturé. Donc si tu arrives à "voir" la magie, la perception est nette. Chez ton oncle et ta tante, tu n'y verrais sûrement rien. – Oui, tu dois avoir raison. Tu n'arrive pas à parler dans ta tête ? – Non, je parle normalement. – Essaye de penser ce que tu dis au lieu de le dire vraiment. – Comme ça ? – Non, tu as parlé normalement. Je t'entend avec mes oreilles. – Comme ça ? – Oui. Essaye de diriger ta pensée juste au dessus de toi. – Incroyable ! – Dirait-on. – Je te vois Harry. – Comment ça ? – Je vois ta silhouette juste au dessus de mon lit. Comme une légère aura brillante. Comme un fantôme en plein soleil. – Mais, je ne suis pas un fantôme ! – C'est ce que je vois en tout cas. – Hermione ? – Oui. – Je voudrais remarcher, recourir, re-sauter. Je voudrais vivre. – Ne t'inquiète pas, on va trouver une solution. Tu n'est pas mort, tu as juste un petit problème de rupture entre corps et âme… – Tu fais le culte des euphémismes maintenant ? – Non, je t'assure ! Regarde, les personnes qui ont subit le baiser du Détraqueur sont comme ton corps, incapable de bouger, aucune conscience de soi, aucune mémoire, rien. Or tu es en train de me "parler". Ton âme n'est pas envolée, disparue à jamais. Elle est bien là. Je la sens, je la vois. D'ailleurs j'ai une idée. Dés que Ginny sera réveillée… – Hermione ! – Pas d'intrusion dans mes pensées s'il te plait. Je t'aime beaucoup mais je voudrais les garder pour moi seule. – Pardon. – Pas de problème. – Tu sais, je me demande ce que je serais devenu sans toi… Mais… Arrête de faire semblant de lire ! – Quelqu'un me parle ?? – Pff.
Harry se sentit brutalement réintégré à son corps au moment même où la porte de l'infirmerie s'ouvrait sur une silhouette rousse aisément reconnaissable. Il ouvrit les yeux et la lumière l'inonda comme un puissant ruisseau qui coulait vers lui. Un ruisseau tiède et sucré. Il bougea ses doigts, ses mains, ses bras et ses jambes, se redressa dans son lit.
– Harry, tu es réveillé ? s'écria Ginny en s'élançant vers lui pour atterrir dans ses bras sur son lit. – Hey, du calme Ginny, je viens juste de reprendre vraiment conscience.
A travers une ouvertures dans les rideaux, Harry put voir les deux yeux goguenards et rieurs d'Hermione, satisfaite de voir que son idée avait marché. Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!!
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| | | Albusforever Elève de Dernière Année
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| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Ven 6 Avr - 14:56 | |
| Chapitre n°19 : Révélations - Citation :
- Harry et Hermione sortirent ensemble de l'Infirmerie deux jours plus tard. Une des premières choses qu'il firent tous les quatre avec Ron et Ginny fut une grande promenade autours du lac en courant, sautant et riant.
– C'est tellement bon de se sentir vivant ! disaient-ils.
L'école avait accordé un congé exceptionnel de une semaine le temps de tout remettre en ordre, de reconstruire les murailles en partie effondrées de Poudlard, de reprendre ses esprits. Cependant, malgré le fait que les élèves, les professeurs, l'AD, l'Ordre du Phénix et quelques Aurors du Ministère avait remporté une victoire contre les créatures des Ténèbres envoyées par Voldemort, nombre de parents estimaient que Poudlard n'était pas un endroit sûr. Ils pensaient que l'École était une cible facile et privilégiée, car elle rassemblait non seulement tous les jeunes et futurs sorciers, et de plus qu'elle avait été dirigée par Albus Dumbledore, chef de file de la résistance anti-Voldemort, ce en quoi ils n'avaient pas tout à fait tort.
– Arrête de les blâmer, Ron, disait Hermione alors que celui-ci râlait encore et toujours contre ceux qui partaient. Sois plus tolérant, tu imagine vraiment qu'on est en parfaite sécurité ici ? – Ok, mais par de là à se laisser impressionner par ces demi-portions, on a réussi à repousser contre toute attente toutes les bestioles qu'il nous avait envoyé, Voldemort doit être vert à dans son QG l'heure qu'il est ! – Il reste que Poudlard est une cible privilégiée, je comprend très bien que les parents ne veuillent plus laisser leurs enfants ici après tout ce qui c'est passé. – Trouillards. – On se calme, intervint Harry. Pas la peine de s'exciter pour ça. Vous verrez qu'à la rentrée il restera des élèves. – Ouais, nous quatre l'AD et quelques autres. Mais aucun Serpentard ! dit Ginny d'un ton joyeux. On va avancer vite dans les cours, à quatre par classe ! – Et que dit McGonagall ? – Elle est inquiète, dit Hermione. Comme à la rentrée elle avait déjà peur que personne ne vienne, mais là c'est encore pire. Et elle ne voit pas quel argument avancer pour que les élèves reviennent. – En même temps, si jamais l'école ferme, on peut d'ores et déjà annoncer la victoire de Voldemort sur le monde magique et se préparer à lui lécher les bottes, dit Harry. Si les jeunes sorciers ne sont plus formés correctement, on ne sera plus en mesure bientôt d'opposer une résistance digne de ce nom, et on va se faire tuer tous un par un. Et après, advienne ce qui adviendra. – Va expliquer ça aux parents des élèves qui sont partis. – J'ai pas arrêté de leur expliquer, mais visiblement on est un brin solitaires dans ce château. – Tu n'as qu'à faire une annonce à la Gazette. Ils voudront forcément, le Grand Harry Potter, l'Élu. Il ne te refuseront rien, dit Ron. – Ils vont revenir, dit Hermione. Ils finiront forcément par revenir. – Ils reviendront quand il y aura plus de danger, dit Harry. Quand Voldemort sera vaincu. S'il est vaincu. – Mais bien sûr qu'il sera vaincu Harry, dit Ron. On va trouver les horcruxes manquants tous les quatre. – Hé, attend voir, c'est une bonne idée, dit Hermione soudainement. – Quoi ? – De faire une annonce dans la gazette, tout le monde le verrai, et tu seras sûrement écouté, au moins par quelques uns. – En même temps, Voldemort va en profiter, s'il sait ça, il va nous envoyer encore plus de troupes dans la figure, et là, c'est la fin de Poudlard, dit Hermione. – Tu crois vraiment que Voldemort lit la gazette ? dit Ron un brin moqueur. – Réfléchis, Ron, intervint Ginny, il est forcément au courant de nos moindres faits et gestes, alors une annonce dans la gazette.. Il a forcément des espions, comme nous on a les notre chez eux. – Je vais en parler à McGonagall, dit Harry en se levant. Au moins lui demander son avis avant de solliciter un entretient avec la Gazette.
Harry se dirigea vers la sortie de la salle commune, puis emprunta les escaliers et les passages secrets qui le conduisirent rapidement devant la gargouille qui gardait le bureau directorial.
– Edinburgh !
Le gargouille ne bougea pas d'un iota.
– Tiens, elle a changé. Euuh, Dumbledore !
Le gargouille cette foi-ci pivota pour laisser passer un escalier en colimaçon usé par le temps. Harry se disait que McGonagall était tellement prévisible que trouver son mot de passe était un jeu d'enfant. Il frappa au lourd heurtoir de bronze représentant un griffon.
– Entrez ! dit une voix féminine venant de l'intérieur. – Bonjour professeur McGonagall. – Bonjour Harry, quel bon vent vous amène ? – Un mauvais vent j'en ai bien peur. – Asseyez-vous. Je viens juste de faire du thé. – Merci. – J'ai appris avec joie que vous étiez enfin sorti de l'état d'inconscience dans lequel vous étiez après cette terrible bataille. – Ce fut un peu laborieux, mais j'ai fini par m'en sortir. – Comment ça laborieux ? – En fait, j'ai repris connaissance quelques heures après avoir chassé les hécatonchires, dans l'infirmerie, à peu près au moment ou vous étiez venus rendre visite à Hermione et à Charlie. Mais après, étant conscient, je n'arrivais pas à reprendre le contrôle de mon corps. Il m'a fallu toute la nuit et toute la matinée pour réussir à lever les paupières. – Et c'est à ce moment que vous avez fait des signaux avec votre baguette. – C'est ça. Comment avance la reconstruction des murs de Poudlard ? – Oh, ça sera bientôt terminé, mais reconstruire les murs n'est pas un problème, le soucis reste dans les sortilèges qui y étaient associés et qui ont été brisés en même temps que les murs. Des sortilèges qui ont sûrement été mis en place par les Fondateurs ! A l'endroit où les pierres sont tombés, il y a une brèche magique béante dans nos protections… – Et le ministère ne peut rien faire contre ça ? refaire les sorts ? – Certes oui, mais ils n'ont pas vraiment la puissance nécessaire. – Dans ce cas, vous envisagez de fermer l'école ? – Non, nous ne sommes pas vulnérables, j'ai simplement peur que si cela s'ébruite, il y ait encore moins d'élèves dans une semaine que maintenant. – Difficilement, on ne doit pas être plus d'une vingtaine et ceux qui sont là ne sont pas près de partir. Sinon je les étrangle personnellement. Sinon, avec Hermione nous avons envisagé de faire une annonce dans la Gazette du Sorcier pour demander solennellement aux élèves et aux parents d'élèves de revenir à Poudlard. – Bonne idée, mais d'abord il faut reconstituer nos défenses. Vous pensez pouvoir nous aider ? – Bien sûr, que dois-je faire ? – Jeter le sort bien sûr. Nous allons vous faire un transfert momentané de pouvoirs, et avec vos pouvoirs cumulés, cela devrait faire l'affaire. – Très bien, dit-il mi-surpris, mi-flatté, mi-exaspéré. – Demain, les grilles devraient être remontées, on est en train de les remettre droites et de réparer les séquelles, alors vous viendrez vers onze heures ? – Et la maison de Hagrid ? – Vous n'êtes pas au courant ? Hagrid est parti pour le moment. Avec son frère et les autres géants. Il a accepté de les accompagner dans un endroit secret pour les soigner et leur apprendre des rudiments d'anglais. On verra pour sa maison quand il reviendra. – D'accord. – Et vous pouvez demander un entretient avec la Gazette du Sorcier demain après-midi. – Vous n'avez pas peur qu'en faisant cela, Voldemort ne nous envoie encore plus de créatures maléfiques ? – Si, j'en ai peur, mais en même temps nous n'avons pas le choix. Poudlard doit rouvrir les et jeunes sorciers formés correctement en tant que tels, sinon nous aurons forcément perdu contre Voldemort, Harry. Tachez d'être convainquant. – Je vais envoyer un hibou à la Gazette. Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!!
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| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Ven 6 Avr - 16:29 | |
| - Citation :
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En redescendant, Harry passa juste devant le passage secret qui conduisait aux cuisines. Cela lui rappela qu'il devait depuis très longtemps qu'il devait demander à Kreattur s'il savait quelque chose à propos du médaillon qu'aurait pu laisser Regulus dans sa maison. Sa grande déception d'avoir fait choux-blanc et son peu d'envie de demander quelque chose à Kreattur l'avait dissuadé d'aller le voir. Cependant, il se rendait compte qu'à ce moment-là il était plus urgent que jamais de trouver ces horcruxes et de les détruire, car plus il attendrait, et plus les obstacles s'ajouteraient sur son chemin. Il y avait seulement trois mois que Dumbledore était mort, et déjà Poudlard était menacée de fermeture, faute d'élèves, en plus de la menace continuelle que faisait peser Voldemort. Il entra dans les cuisines.
– Harry, je suis si content de vous voir ! dit une petite voix aiguë environ deux secondes après qu'il eût poussé la porte. Dobby lui sauta au cou. – Merci Dobby. – J'ai appris que vous n'alliez pas bien, dit le petit elfe, je suis si content que soyez sorti de l'Infirmerie ! – Après tout ce que tu as fait pour m'y envoyer, quand même, dit Harry sur le ton de la plaisanterie. Est-ce que Kreattur est là ? – Je suis là, le maître a demandé à me voir, mais qu'est-ce que je serais mieux avec ma maîtresse Miss Bellatrix, dommage que le maître ne soit plus à l'Infirmerie, ma maîtresse a pourtant tant fait pour ça, mais Kreattur sait que le maître ne perd rien pour attendre. – Kreattur, tu crois vraiment que je ne t'entend pas ? Enfin, merci du renseignement. Ainsi Bellatrix est derrière tout ça. – Le maître m'a parlé, demanda-t-il d'une voix mielleuse et faussement révérencieuse qui sonnait horriblement faux. – Kreattur, j'ai besoin de savoir quelque chose. Quelque chose à propos de ton ancienne maison. – Tout ce que le maître voudra, dit Kreattur avec la même voix. – Est-ce que tu as vu un médaillon de ce type qu'aurait apporté Régulus peu avant sa mort, demanda-t-il en sortant le faux Horcruxe de son col. Les yeux de Kreattur brillèrent étrangement. Kreattur ? – Non maître, je n'ai rien vu de la sorte. – Tu mens ! s'écria Harry en l'attrapant par le cou et en le soulevant au niveau de son visage. Dis-moi la vérité c'est un ordre ! – Je n'ai rien vu, Maitre, c'est la vérité.
Ses yeux brillaient encore d'un air mauvais.
– Entendu parler ? Compris quelque chose à propos de ? Deviné quelque chose sur ce médaillon ou un autre quasiment identique ? – Non Maître, jamais.
Harry le lâcha car il commençait à avoir des difficultés à respirer, il en profita pour s'éclipser en glapissant de nouveau.
– Il ment, dit Harry à Dobby. Il ment comme il respire. – Dans ce cas il ne ment plus beaucoup, dit Dobby. Kreattur est malade. – J'ai vu. Je ne sais pas quel âge il a exactement, mais il doit être âgé, c'est sûr. – Moi je peux vous aider Harry. J'ai déjà vu un médaillon comme celui-là. – C'est vrai ? Ou ça Dobby ? – Quand j'étais avec mes anciens maîtres, quand Vous- Savez- Qui était encore au pouvoir. C'était une nuit très sombre, j'accompagnais mon ancien maître à un lieu de rendez-vous secret, dans une forêt. Là, Mr Malefoy a donné une ceinture à une autre personne, masquée, et celle-ci lui a donné le médaillon. Il y avait des immenses pierres dressées vers le haut, haute comme trois ou quatre hommes, comme un portique de pierre. La personne est montée sur la pierre en grimpant, et elle est restée en haut, les bras tendus en croix, et puis elle a disparu. – Comment ça Dobby ? – En transplanant sûrement. Ou alors il y avait un portail au sommet qui l'a fait aller ailleurs. Après Mr Malefoy m'a fait jurer de garder le silence absolu sur cet épisode, sinon je mourrais de sa propre main. Mais maintenant il n'est plus mon maître, je ne suis plus tenu par aucun des serments qui me liait à lui. Alors je peux parler comme je veux. – Merci Dobby, merci beaucoup. Ton aide m'est précieuse. Vitale même. Merci Dobby.
Il lui plaqua deux bisous sur les joues.
– Vous partez déjà Harry ? demanda le petit elfe. – Il faut que j'aille voir Hermione, Ron et Ginny, dit-il en ouvrant la porte de sortie. A bientôt Dobby !
Il courut à perdre haleine jusqu'à la tour de Gryffondor, sans se soucier de rien d'autre, les paroles de Dobby se retournant dans sa tête indéfiniment. Il monta les escaliers quatre à quatre en sautant d'un coup toutes les marches escamotées ou pièges. En arrivant en haut, il était à peine essouflé.
– Le mot de passe ? demanda la grosse dame. – RST – Après vous mon cher, dit-elle en lui ouvrant le passage.
Sans répondre, Harry se rua à l'intérieur et trouva Ron et Ginny en pleine partie d'échecs, et Hermione qui traduisait ses runes. Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!! | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
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| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Sam 7 Avr - 17:38 | |
| - Citation :
- – Eurêka !!! J'ai trouvé !!! J'ai trouvé le dernier horcruxe !!!
– Quoi ? ! ? ! – Du moins j'ai une bonne piste, dit Harry en s'asseyant à la table où ils étaient tous installés et dont ils s'étaient levé en le voyant arriver en courant. Fort heureusement, la salle commune était vide mis à part eux. – Raconte, dit Hermione en posant sa plume et en refermant son lourd dictionnaire. – C'est Dobby qui m'a mis sur la voix, dit Harry. J'étais descendu aux cuisines après avoir vu McGonagall pour voir Kreattur, s'il ne savait pas quelque chose à propos de Regulus. Et Dobby m'a dit qu'il avait déjà vu un médaillon comme celui-là, une fois avec Mr Malefoy…
Et il leur raconta tout ce qu'avait dit Dobby juste avant.
– Donc attend, résuma Hermione. Tu es en train de me dire que Dobby a vu un échange entre une ceinture et le médaillon, entre deux personnes, à l'endroit probable où se trouve la cachette du cinquième horcruxe, c'est ça ? – Oui, c'est ce que dit Dobby. Je suis sûr qu'il s'agissait de changer les horcruxes de place. Mr Malefoy avait la charge de récupérer le médaillon à l'endroit où Dobby l'a vu, et de remettre en échange une ceinture pour qu'elle soit cachée à ce même endroit. Alors, Mr Malefoy l'a sûrement remis à Voldemort en main propre et lui l'a caché dans la grotte, où RAB l'a trouvé. Puis où nous sommes allés avec Dumbledore. Quant à la ceinture, elle doit sûrement se trouver là où elle était quand Dobby l'a vu pour la dernière fois. – Des pierre immense dressée vers le ciel; comme un portique ? répéta Ron. Où ça peut bien être ? – Stonehenge, dit Hermione. C'est pas très loin d'ici en plus. C'est très possible, tu sais ? – C'est quoi ça ? demanda Ron. – Un lieu sacré des celtes anciens répondit Ginny. Là où on célébrait les solstices et les équinoxes par exemple, ce sont des gigantesques arches de pierre construites très précisément selon l'angle du soleil dans le ciel, c'est impressionnant. – Tu y est déjà allée ? demanda Ron. – Oui, papa et maman m'ont emmenée un mois après que vous ne soyez partis à Poudlard pour la première fois, dit-elle, tous les trois. Papa disaient que c'était quand même mieux qu'un siège des toilettes de Poudlard… – Une bêtise de Fred et George sur la quai de la gare, dit Ron à Hermione et à Harry qui ne comprenaient visiblement pas l'allusion. – Et alors, là bas ? – Je ne sais pas, dit Ginny. Il y avait pleins de moldus qui faisaient semblant d'être des sorciers avec de fausses baguettes magiques, c'était très drôle. A part ça, il n'y avait pas vraiment de flèche avec écrit "Horcruxe de Voldemort, par ici" dessus… C'était très beau. – En tout cas, dit Harry, on sait que le dernier Horcruxe est une ceinture. Probablement celle de quelqu'un d'important pour Voldemort. Voire carrément celle de Serdaigle s'il a pu se la procurer. Dumbledore me disait qu'il voulait sûrement avoir un objet ayant appartenu à chaque fondateur, mais que il avait dû renoncer pour Gryffondor parce que le seul connu était l'épée qu'il gardait soigneusement dans son bureau. Alors c'est possible qu'il l'ait retrouvée. – Elle est comment cette ceinture ? demanda Ginny. – Dobby ne sait pas. Il a juste vu une ceinture et entendu le cliquetis du fermoir, c'était par une nuit très sombre, sans lune. – Il faudrait vérifier au plus vite, dit Ron. – On doit d'abord s'occuper de Poudlard, dit Harry. McGonagall dit qu'il vaut mieux prendre le risque de faire une annonce dans la Gazette que de se retrouver à quatre élèves à la rentrée. De toute manière je suis sûr qu'elle a déjà publié 350 articles sur le sujet depuis avant-hier. – Accio, Gazette du Sorcier, dit Hermione en brandissant sa baguette. Attend, je vais voir.
Elle déplia le journal, en Une, une photo de géant blessé devant les murs de ¨Poudlard. "Attaque à Poudlard" titrait elle.
– Détraqueurs, Géants, Trolls, voilà ce qui a surpris les élèves de Poudlard en plein match de Quidditch… blablabla défense héroïque des professeurs et élèves aidés du Ministère, blablabla, aucune victime heureusement, blablabla…
Hermione lut entre ses dents l'article qui prenait toutes les premières pages du journal, avec moult témoignages d'élèves et d'habitants des alentours qui racontaient ce qui s'était passé.
– Pas un mot ni sur les Ptérodactyles ni sur les Hécatonchires, dit-elle à la fin. L'Ordre a fait un boulot incroyable ! – De quoi ? demanda Harry. – De sortilège d'amnésie, dit Hermione. Pendant que tu étais inconscient, ils sont tous venus pour aider à faire oublier à tous ceux qui avaient vu ces bestioles. Ils ne veulent pas affoler la communauté des sorciers, ni ébruiter tes exploits… – Bonne idée, et ils ont réussi à faire taire tout le monde comme ça ? – Les profs, l'AD a prêté serment et nous aussi de ne pas en parler à d'autres personnes. Sinon, à part quelques personnes de confiance, oui, répondit Ron. – Oh. Oh regarde ça ! dit soudainement Hermione en pointant le doigt sur un article de la Gazette. – Quoi ? – Narcissa Malefoy, elle a été retrouvée morte chez elle. – Quoi ! – Oui. Il y avait la marque des ténèbres au dessus de leur manoir, dit Hermione qui finissait de lire le bref article. – La marque des Ténèbres ? ! mais alors… dit Ron. – De deux choses l'une, soit elle a voulu changer de camp, ce qui m'étonnerais vraiment, soit c'est Draco, dit Harry songeusement. – Mais, il n'est pas censé être un mangemort ? Pourquoi ils tueraient les leurs, d'autant plus que Mrs Malefoy n'avait aucun rôle important, c'est ce qu'ils ont dit à la dernière réunion de l'Ordre, dit Ginny. – Désobéissance ? Rébellion ? Ou punition ? – On ne peut pas savoir. Une chose est sûre, dit Harry, Draco est en train de vaciller sur ses bases. Peut-être qu'il va changer, qui sait. Peut-être qu'il va changer de camp. – Tu crois ? Ce crétin congénital ? demanda Ron. – Il n'est plus un crétin congénital. Il est un crétin meurtri. Peut-être même qu'il va commencer à réfléchir. Il n'aurait pas tué Dumbledore, tu sais. J'ai bien vu qu'il a baisé sa baguette. Il n'allait pas le faire. – Tu crois aux miracles, Harry, dit Ron. – Certes, aurais-tu une plume sous la main, Hermione ? Que je puisse envoyer Hedwige cet après-midi. – Ouais. Prend la mienne, je vais faire un tour à la bibliothèque, dit Hermione. – Pour quoi faire ? demanda Ron qui semblait prêt à retourner dans sa partie d'échecs. – Pour faire des recherches sur Stonehenge bien sûr. D'ailleurs tu m'accompagnes illico-presto. – Ça ne t'ennuie pas si je les accompagne Harry ? demanda Ginny qui s'était déjà levée pour aller avec Hermione. – Non, vas-y, je vous rejoint dés que j'ai fini, ça ne va pas prendre trois heures ! répondit Harry qui était déjà en train de gratter son parchemin avec la plume d'Hermione.
Harry était quasiment certain que la Gazette lui accorderait un entretient pour le lendemain, le Ministre de la Magie lui-même le lui avait assuré lors de leur dernière rencontre. Il cacheta sa lettre une fois celle-ci terminée puis alla à la volière la confier à la chouette blanche. Hedwige semblait heureuse de porter à nouveau une lettre, car Harry n'avait plus beaucoup l'occasion de la faire travailler depuis que son seul correspondant régulier, Sirius, était mort, et qu'il restait quasiment en permanence avec ses amis. Elle le regarda avec ses grands yeux d'ambre rassurants pour lui dire qu'elle trouverait bien vite le destinataire. Il était sûr que s'il confiait à sa chouette une lettre même pour Rogue, qui se cachait depuis 3 mois, elle lui rapporterait la réponse en temps en et heures. Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!!
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| | | Albusforever Elève de Dernière Année
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| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Sam 7 Avr - 17:41 | |
| - Citation :
- Il regarda Hedwige s'envoler vers le Sud puis la fixa jusqu'à ce qu'elle ne soit plus qu'un petit point à l'horizon, jusqu'à disparaître complètement. Tiré de la rêverie dans laquelle il s'était plongé, il sortit de la volière et pris le chemin de la bibliothèque. Il était presque arrivé quand il croisa Lupin dans le sens inverse.
– Harry, je te cherchais ! Comment te sens-tu ? – Bien, beaucoup mieux. – Je suis venu te voir à l'Infirmerie, mais tu n'avais pas l'air tout à fait conscient. – Je sais, je vous.. t'ais entendu, mais je ne pouvais pas te répondre… – Viens, on va prendre un thé, dit-il. Comme je n'ai pas vraiment de maison, Minerva m'a laissé un bureau à Poudlard, je ne peux pas squatter chez Nymphadora ou chez Molly et Arthur en permanence quand même !
Ils montèrent ensemble un escalier et arrivèrent juste devant une tenture représentant le naufrage d'un bateau nommé le Pitalugue. (2)
– Maraudeurs, dit-il au capitaine du bateau qui ouvrit une petite porte juste derrière lui. Lupin ouvrit en même temps une porte qui était apparue au beau milieu du dessin et invita Harry à rentrer devant lui.
L'intérieur correspondait tout à fait à la personnalité de Lupin, à la fois chaleureux et accueillant, le lieux était tout de même assez sobre. Au dessus d'un bureau moyennement bien rangé, à côté d'un portrait de Tonks très colorée; il y avait un cadre avec James, Sirius et Lupin, mais sans Pettigrow. Harry se demandait si c'était Lupin qui avait chassé son ancien ami de la photo ou si c'était lui-même qui en était sorti. Quoi qu'il en soit, tous trois lui faisaient de grands signes de la main, James avec son vif d'or, Lupin un livre à la main, et Sirius regardant vers là où se trouvait certainement un groupe de jeunes filles. Lupin jeta un coup d'œil à la photo, et tapota de sa baguette sur une bouilloire qui se mit aussitôt à siffler.
– C'est la seule photo où nous sommes tous les quatre. Enfin, tous les trois maintenant, dit Lupin en guise d'explication en voyant que le regard de Harry était fixé sur le cadre. Assied-toi donc, ajouta-t-il en tirant une chaise.
Harry s'assit non sans un certain malaise. Il se rendait compte seulement à ce moment à quel point la situation était difficile pour Lupin encore plus que pour un autre. Seul survivant de sa bande d'ami, condamné à survire alors que c'était lui qui, au début, était gravement malade. Avoir vu mourir successivement Pettigrow en tant qu'homme intègre, James assassiné de la main de leur plus grand ennemi, puis Sirius enfin, quasiment sous ses yeux.
Et pourtant, Lupin n'avait guère changé depuis qu'il l'avait connu pour la première fois dans un train combattant les Détraqueurs. Malgré toutes les difficultés qui avaient été posées sur son chemin depuis sa petite enfance, depuis qu'il avait été mordu, jamais il n'avais dévié du droit chemin. Dans un cas tel que celui dans lequel il était, il aurait été facile de céder à la pression de la communauté des sorcier qui visait à exclure les loups-garous de leurs rangs, et de devenir, comme tant d'autres dans son cas, un marginal aigri ou un meurtrier.
Harry savait à quel point cela était difficile de tracer son chemin sans dévier quand on a tout le monde contre soi, de nager à contre courtant en entendant les autres crier de revenir dans le rang. Harry savait que le dernier des Maraudeurs était un des plus forts dans son âme parmi tous ceux qui composaient l'Ordre du Phénix. Il ne se rebutait pas d'un premier échec, et savait les accepter sans pour autant continuer d'avancer. Harry savait que Lupin avait un contrôle de lui-même quasi-absolu, qualité qu'il avait développé en contradiction avec son état de loup-garou où justement il ne contrôlait plus rien. La seule fois où Harry l'avait vu perdre le contrôle de lui-même était lors de cette terrible nuit qui avait vu la mort de Dumbledore. Comme Lupin, comme Hagrid, comme Harry, comme tant d'autres qui devaient presque tout ce qu'ils étaient à Dumbledore. Finalement, Lupin représentait une sorte d'Hermione pour son père, celui sur lequel on peut toujours compter, toujours la tête froide, toujours la solution aux problèmes, toujours celui vers qui on se tourne quand on a quelque chose au cœur que l'on ne peut dire à personne d'autre.
– Comment te sens-tu, Harry ? demanda-t-il en posant deux tasses fumantes sur la table. – Je suis en pleine forme, dit-il d'un air enthousiaste. – Pas physiquement je veux dire. Comment te sens-tu dans ta tête ? insista-t-il.
Harry haussa les épaules.
– Pas trop mal. – Pas trop bien non plus… dit-il d'un ton qui encourageait aux confidences. – Disons, que j'ai l'impression que tout fuit dans mes mains comme de l'eau que l'on essaye de retenir, dit Harry avec presque soulagement de pouvoir enfin parler de ses états d'âme à quelqu'un en étant sûr que celui-ci n'allait ni le juger, ni s'effrayer. Autant essayer de garder de la fumée entre ses doigts, continua-t-il, plus on essaye, et plus elle s'en va. Depuis que je suis un sorcier, plutôt depuis que je sais que je le suis, j'ai l'impression que le temps m'échappe. Presque comme si j'étais rentré hier à Poudlard, alors que demain je vais en sortir. Alors maintenant qu'on est en train de placer des tas de responsabilités sur mes épaules, c'est encore pire. Je ne peux encore moins rien maîtriser. – Tu sais, depuis que tu es venu me demander de t'aider à combattre les Détraqueurs, il m'est souvent arrivé de penser que même si la tâche était difficile voir impossible au premier abord, tu finirais toujours par y arriver. Tu en aurais toujours la volonté nécessaire et le courage de continuer jusqu'au bout. Je me trompe ? – Non. Enfin, je voudrais bien que tu ais raison à ce point, dit-il après avoir mûri sa réponse. J'aimerais bien avoir ce courage là, ce pouvoir là de faire changer les choses à ce point. – Mais tu l'as. Tu as le pouvoir de changer les choses. Plus que moi, plus que Minerva, plus que Maugrey, plus que nul autre dans l'Ordre. Si toi tu ne peux pas, alors il ne nous reste plus que les yeux pour pleurer ! Tu as montré une fois de plus que tu pouvais changer les choses contre les hécatonchires, un courage téméraire et un sort extraordinaire. – Je ne me rend pas bien compte sûrement. C'était sur un coup de tête, une action complètement irréfléchie. J'ai vu Fumsek, l'amulette dans le bec, et je me suis dit aussitôt qu'il y avait quelque chose à faire. – Irréfléchi, c'est le mot.. dit-il mi-inquiet, mi-admiratif. Tu devrais faire plus attention à toi quand même. – Il n'y avait rien d'autre chose à faire. Je l'ai bien vu dans les yeux de McGonagall que tout était perdu et qu'elle s'attendait à ce que nous soyons anéantis en quelques heures. – Certes. Mais même si tu peux faire de grandes choses, n'en prend pas pour autant la grosse tête ou une fausse impression d'invincibilité. Je dis ça parce que je suis inquiet pour toi, pas pour te freiner. Il ne faudrait pas que tu perdes tout. Sinon nous sommes tous perdus. Tu dois faire plus attention à ce que tu fais et mesurer les risques avant de te lancer comme ça. Et tu peux aussi demander de l'aide à tes amis, à moi, à l'Ordre. Tu n'es pas seul. – Merci. C'est vrai que je suis très impulsif, ça m'a souvent sauvé mais bon. – Inutile de risquer ta vie pour rien, d'accord ? – Mm. Tout s'enchaîne trop vite, j'ai pas le temps de peser le pour et le contre que tout me tombe déjà dessus. Alors advienne ce qui adviendra. – Non, ne crois pas que tout est joué d'avance. Tu peux toujours changer les choses. – Je ne vois pas où tu veux en venir. – Nulle part, dit Lupin. Je voudrais simplement que tu prenne conscience te toi-même. De qui tu es et de ce que tu peux faire, et avant tout je voudrais que tu vives heureux.
La suite de la conversation pris un tour beaucoup plus léger et beaucoup plus plaisant. Ils parlèrent de tout et de rien jusqu'à ce que Lupin vit un patronus traverser sa cheminée.
– C'est Minerva qui veut me dire un mot, dit-il en reconnaissant immédiatement le chat qui s'avançait vers lui. – Je vais rejoindre Ron, Hermione et Ginny, dit Harry en se levant. Merci pour le thé, et… pour tout. – De rien du tout. A bientôt Harry.
Notes => 1 : Je l'ai emprunté à un poème que j'aime bien qui fint par : "Mais l'espoir RST" Si vous le voulez en entier, faites moi signe. => 2 : Seuls les marseillais peuvent comprendre !!! Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!! | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
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| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Dim 8 Avr - 11:50 | |
| Chapitre n°20 : Stonehenge - Citation :
- – Alors, qu'avez-vous trouvé ? dit Harry après les avoir rejoint à la bibliothèque.
– Bah, plein de choses, dit Ron d'un air lassé, une pile d'une dizaine de livres devant son nez. On ne pourra jamais tout lire ! – C'est sûr, dit Hermione. Cependant, on peu quand même avoir une vague idée avant de s'y rendre. – Et cette vague idée, ça donne ? – C'est un lieu extrêmement fort au niveau symbolique et magique, tout à fait possible que Voldemort ait eu l'idée d'y mettre un morceau de sa précieuse âme. Cela renforce son mysticisme autours de la terre et du serpent, en l'ancrant dans une tradition magique très forte. Je te fais grâce des descriptions interminables des cérémonies antiques, dit Ginny en levant les yeux de son livre. Tu en as mis du temps pour envoyer une lettre ! – Oh, j'ai croisé Lupin dans les couloirs, il m'a invité à prendre un thé et on a discuté un peu. – Bon, on ne va pas dormir ici, dit Ron en consultant sa montre. On redescend manger ? – Toi et ton estomac, dit Ginny en lui tendant la moitié des livres qu'elle avait dans la main. Tiens, pour la peine range les livres.
Ils remercièrent Mme Pince, et sortirent de la bibliothèque. Il était bientôt l'heure du repas, pourtant, ils ne croisèrent personne dans aucun des couloirs qu'ils traversèrent pour se rendre dans la Grande Salle.
– C'est vraiment désert ici ! dit Ginny. – Ouais, ils ont tous déserté. Il y aura peut-être plus de monde à la Grande salle, dit Hermione. Il y a bien ceux de l'AD qui sont restés !
Ils poussèrent les battants pour trouver la Grande Salle quasiment vide. Il n'y avait qu'une seule table où étaient attablés les professeurs et les quelques élèves qui étaient restés.
– Excusez le retard, dit Hermione. – Asseyez-vous Miss Granger je vous en prie, dit Slughorn en tirant une chaise à côté de lui. Ginny trouva une assiette en bout de table et Harry et Ron s'assirent entre Ernie et le professeur Flitwick. – Mr Potter, Minerva m'a dit que vous avez accepté de prendre la responsabilité de jeter les nouveaux sorts de protection de Poudlard. – Euuh, oui. – Vous voudriez bien avoir la gentillesse de passer dans mon, bureau demain vers 9 heures pour que je vous montre un peu comment lancer ces sorts, avant de le faire pour de bon ? – Oh, bien sûr. Merci beaucoup professeur.
La tablée était assez silencieuse dans l'ensemble, chacun regardant son plat et mangeant sans enthousiasme, pourtant, tout était aussi bon qu'à l'accoutumée. McGonagall n'était pas là, pas plus que Lupin ou le professeur Chourave. L'atmosphère morose avait gagné l'ensemble des habitants de Poudlard, accusant le contrecoup de l'attaque des troupes de Voldemort.
– Bon, dit soudainement et fortement Ginny en se levant, on ne va pas rester tous ici à se morfondre en se demandant quand on va nous porter en terre, non ? Je propose un tour de mauvaises blagues. Et méfiez vous si vous ne voulez pas que j'envoie un hibou à mes frères ! ! ! – Je prends, dit Slughorn en faisant semblant d'attraper ce que Ginny avait dans la main.
Il raconta une histoire très longue et très stupide qui provoqua l'hilarité générale. Ils se passèrent le relais sourires aux lèvres jusqu'à ce que les dernières parts de tarte à la mélasse furent nettoyées dans les assiettes. Ils allèrent ensuite tous se coucher, des éclats de rire retentissaient encore de temps en temps sans les voûtes vides du ciel magique. Un peu de joie perçait encore, comme la chèvre de Mr Seguin entêtée qui voulait absolument voir l'Aube.
***
Le lendemain matin, Harry se rendit dans la bureau de Flitwick. Le minuscule professeur de Charmes lui enseigna des charmes dont il n'aurait même pas eu l'idée, comme un anti-catapultes ou un autre qui repoussait toute personne voulant passer par au dessus un mur, un autre qui faisait un muraille infranchissable par les airs, …
–Tout balai, ou voiture volante, Potter, se retrouverait écrasé comme s'il avait essayé de rentrer dans un mur de pierre en espérant le traverser. Cela protège assez bien d'éventuelles attaques aériennes. – Mais les Ptérodactyles alors ? comment se sont-ils approchés du château ? – On ne sait pas, en fait. C'est bien cela qui est inquiétant, à vrai dire. Soit quelqu'un a saboté les sorts d'anti-intrusion, soit ils sont immunisés contre toute protection magique et passent à travers comme s'il n'y avait rien. On ne sait pas grand chose sur ces créatures, Mr Potter, pour la simple raison qu'ils essayent de couper en deux toute personne essayent de s'en approcher à plus de 50 mètres… Alors on ne peut que supposer. Vous vous souvenez de la formule ? – Oui, intrusio phoenis. – Bien. Il vous faudra balayer de votre baguette tout le champ concerné. Là, il s'agit juste de la partie reconstruite, ça na devrait pas poser trop de problème. Par contre, pour le sort suivant, il faudra l'appliquer à l'ensemble des murailles, ce qui suppose d'en faire le tour avec un balai et à vive allure, tout en gardant la baguette pointée. Vous en serez capable ? – Oui, mais je vais me prendre dans la figure le mur magique que je viens de dresser. – C'est pourquoi il faut bien réfléchir à l'ordre dans lequel vous allez le faire…dit-il. Il pris un morceau de parchemin et griffonna rapidement les différents sorts. Vous vous rappelez de ce que je vous ait dit ? Donc écrivez l'ordre à côté.
Harry pris la plume que Flitwick lui tendait, réfléchit un moment avant d'inscrire des chiffres en face des sept sorts qu'il allait devoir lancer. – Comme ça ? – Presque, il serait plus judicieux de mettre le sort anti-catapultage après le mur magique aérien. Comme ça, il s'appliquerait aussi au mur magique. Est-ce que vous avez déjà eu affaire à un transfert momentané de pouvoirs ? – Non, jamais. Comment ça se passe ? – C'est simple, il s'agit de coller symboliquement les baguettes magiques entre elles, ainsi les potentiels des deux personnes se trouvent cumulés en une seule. Mais vous devrez faire très attention, avoir les potentiels d'une ou de plusieurs autres personnes implique aussi d'avoir avec toute leur personnalité, tous leurs "tics" magiques. Il va vous falloir aussi avoir une personnalité très forte pour que cela soit toujours vous qui lanciez le sort. Mais ça je vous fais confiance, de la personnalité, ça n'est pas ce qu'il vous manque… – D'accord, je ferais attention. – Allez, venez ils vont nous attendre.
Ils sortirent du bureau, descendirent tous les escaliers pour arriver à la grande porte. Ils sortirent dans le parc de Poudlard et parcoururent l'allée de gravillons qui menait au portail. Harry fut stupéfait en voyant le travail accompli par les sorciers du ministère et les professeurs de Poudlard pour reconstruire tout ce qui avait été détruit. Il y avait un contraste étonnant entre l'avant veille et ce qu'il voyait alors. Les murs étaient tout comme avant l'attaque, les grilles ne paraissaient jamais avoir été tordues par la puissance combinée de cinquante bras déchaînés. A côté des grilles, il y avait quelques silhouettes qui visiblement les attendaient.
– Ah, vous voilà. Vous aurez besoin d'un balai Harry. – Oh pardon, j'ai failli oublier. Accio éclair de feu !
Comme lors du tournoi des trois sorciers, le sortilège fonctionna à merveille et ils virent bientôt le balai de Harry contourner les arbres adroitement pour venir se placer juste à côté de son propriétaire.
– Vous êtes prêt Harry ? demanda McGonagall. – Oui. – Tendez votre baguette.
Elle posa la sienne juste au bout, marmonna quelques mots bizarres et Harry vit la baguette de McGonagall se fondre, se liquéfier , puis se confondre avec la sienne propre. Un flot d'émotions s'empara de lui en même temps, mais il les chassa dans un coin de sa tête sans y faire attention. Puis il vit Flitwick faire la même opération, puis Slughorn, puis Lupin, puis une sorcière qu'il ne connaissait pas, puis deux autres personnes qu'il reconnut vaguement comme étant les Aurors qui surveillaient habituellement le château, puis Hermione, Ron et Ginny. Harry se sentait très flatté que tant de personnes puissent lui faire confiance à ce point, mais en même temps un peu effrayé par l'ampleur de la tâche qui l'attendait. Mais il se dit que ce n'était vraiment pas le moment de flancher.
Il combattait les différentes pensées qui essayaient de prendre le dessus de sa personnalité, et trouvait assez gênant d'avoir ainsi accès à tes les pensées intimes de ceux qui lui avaient fait confiance, mais essaya de ne pas y faire attention. Il franchit les grilles, leva sa baguette et lança le premier sort, puis le second, puis le troisième pour lequel il fit le tour des grilles à toute allure. Il acheva sa tâche relativement rapidement.
– Je crois que c'est tout, dit il finalement. – Normalement, oui, dit Hermione. Il fit un seul mouvement du poignet et toutes les baguettes magiques réapparurent autours de la sienne, qu'il renvoya chacune à son propriétaire.
– Vous ferez mieux de rentre, tous les quatre, dit McGonagall. Et prenez tous une potion de régénération, d'accord. – Vous inquiétez pas, dit Hermione.
Elle prit Harry par la main qui était complètement amorphe, vidé. Ron emprunta son éclair de feu à son ami pour le ramener au local à balai, et Ginny les suivit jusqu'au château.
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Dernière édition par le Sam 30 Juin - 12:03, édité 3 fois | |
| | | Albusforever Elève de Dernière Année
Nombre de messages : 2820 Age : 34 Localisation : Paumée quelque part entre la Grande Ourse et Jupiter, dans le monde des rêves... Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Sam 12 Mai - 21:57 | |
| - Citation :
- A midi, il reçu un hibou de la gazette lui annonçant que la rédaction se ferait une joie de lui donner la parole dans ses pages en lui proposant d'envoyer à Poudlard un journaliste qui assurerait l'interview l'après-midi même. Harry répondit qu'il était d'accord et renvoya immédiatement le hibou à la Gazette.
A l'heure dite, une jeune femme se présenta aux grilles de Poudlard. Elle était vêtue d'une robe de sorcière bariolée et portait un chapeau rouge vif qui jurait atrocement avec ses cheveux roux relevés en chignon.
– Bonjour, Mr Potter, je suis ravie de vous rencontrer. Je m'appelle Célia Smith , reporter à la Gazette du Sorcier. Je viens juste de commencer ce métier. – Ravi de vous rencontrer, Miss Smith. Harry en effet ne se rappelait pas avoir déjà vu son nom quelque part dans la Gazette qu'il lisait pourtant régulièrement. Elle avait un sourire très franc qui illuminait son visage radieux. Ils s'installèrent dans une salle juste à côté de la Grande Salle, elle commença tout de suite à lui poser des questions concernant son engagement contre Voldemort, ses problèmes passés avec le Ministère, cet accord désormais avec Scrimgeour, et sa relation très proche avec Dumbledore. – Mais tout de même, insista-t-elle, vous devez bien avoir une idée de ce qu'il faisait quand il n'était pas à Poudlard ? – Mais Professeur Dumbledore était toujours à Poudlard. Il tenait à rester sur place afin de protéger au mieux ses élèves et le château. – Pas même le soir où il est mort ? excusez moi de parler de ça, il me semble que vous étiez avec lui ce soir là. – Je, effec, … Attendez, dit-il, vous pouvez répéter votre question ? – Est-ce que vous étiez avec Dumbledore le soir où il a trouvé la mort ? – Non, vous n'avez pas dit ça comme ça tout à l'heure, dit Harry. Il avait vu une très fugace lueur de victoire dans les yeux de la journaliste quand il avait amorcé sa réponse. Un doute immense l'envahissait, cette jeune femme en savait trop sur son compte. Des choses dont personne n'était censé être au courant sauf Ron, Hermione, Ginny, McGonagall. Ou alors les Mangemorts, il vit dans les yeux de la jeune femme qu'elle avait vu qu'elle s'était trahie. Il la vit esquisser un geste vers sa poche où était rangée sans doute sa baguette magique.
– Stupéfix !
La jeune femme s'écroula sur la table, face aux réflexes du joueur de Quidditch qu'était Harry, elle avait peu de chance de parvenir à jeter son sort avant. Un brin exaspéré après qu'il eut le temps de comprendre qu'il s'était encore fait trahir, il envoya son patronus à McGonagall et à Hermione. Elles arrivèrent à peu près en même temps en courant plus ou moins.
– Ne me dis pas qu'il s'est encore passé quelque chose ! s'exclama Hermione. – J'en ai bien peur, répondit Harry. – Célia Smith, dit McGonagall. Je la connais, elle était élève ici il y a peu. Pourquoi est-ce que vous l'avez stupéfixée ? – Vous la connaissez ? En tout cas, j'ai eu l'impression qu'elle savait beaucoup de choses très secrètes. A propos du soir de la mort du professeur Dumbledore. Et quand elle a vu que j'avais compris qu'elle en savait trop elle a faillit me jeter un sort. Voilà. – Bon, incarcerem, dit McGonagall. On ne sait jamais. Il se trouve que Mis Célia Smith était a peu près l'exemple de l'anti-mangemort le plus parfait. Il me paraît très très improbable qu'elle ait choisi de changer de camp. – On peut toujours penser à un changement d'identité, dit Hermione. Par le biais du Polynectar par exemple. – Probablement, il suffit d'attendre au maximum une heure et on verra bien ce qui va se passer, dit Hermione. Bon Harry, comme il n'est pas possible de faire confiance à un hibou, tu vas écrire un lettre à la gazette que je vais porter moi-même à la rédaction en transplanant, d'accord ? – Oui, c'est la meilleure solution, dit-il. Je vais l'écrire de suite.
Il sortit une plume et un morceau de parchemin de son sac et griffonna une lettre à l'adresse du rédacteur en chef de la Gazette du Sorcier qu'il relut à voix haute et que Hermione et McGonagall approuvèrent. Hermione prit le parchemin et sortit rapidement de la salle, tandis que Harry et McGonagall restèrent pour vérifier l'identité de "Célia Smith". Celle-ci envoya son patronus à Hagrid qui arriva bientôt. – Qu'est-ce qui se passe professeur ? – Nous avons une bonne raison de penser que la jeune femme ici présente n'est pas Célia Smith mais une autre personne ayant pris son apparence. SI c'est un mangemort nous aurons sûrement besoin d'un coup de main pour la maîtriser. – Ah, je vais attendre avec vous alors.
Hermione rentra au bout d'une demi-heure, alors que "Célia Smith" commençait seulement à peine à redevenir elle-même. Elle était toujours sous l'emprise du Stupefix et était liée par des cordes magiques, ainsi elle n'avait pas bougé un muscle depuis lors.
– C'est bon, mission accomplie Harry ! – Tu arrives juste à temps, elle commence à se transformer. – Oh non, dit-elle. Non, non et non ! Ça n'est pas possible ! Elle, ici ! – Hermione, calmez-vous, dit McGonagall. – Bellatrix Lestrange, dit Harry avec une lueur de mépris et de haine dans le regard. Elle ne manque pas de culot. En tout cas elle va avoir le droit à un aller simple pour Askaban. – Je vais au Ministère, dit McGonagall. Hagrid, vous voulez bien rester ici pour la surveiller ? Harry, Hermione, retournez dans votre dortoir s'il vous plait. – Mais,… commença Harry. – S'il vous plait Harry, retournez à la tour de Gryffondor. N'allez pas vous mêler à encore plus d'ennuis, et en plus elle ne va pas bouger d'ici. Je préfèrerais qu'elle ne vous voit pas quand elle va se réveiller. – Viens Harry, dit Hermione en le prenant par le bras. – Bon…
Le reste des "vacances" se passa comme dans un brouillard permanent dans la tête de Harry, comme s'il avait vécu trop de choses en si peu de temps et que son cerveau n'était pas en mesure d'enregistrer d'autres évènements dans sa mémoire. Il se sentait un peu comme après la renaissance de Voldemort. A la reprise des cours, comme prévu, il y avait des élèves en moins, mais moins qu'il n'y auraient cru. La gazette du sorcier avait publié la lettre de Harry dés le lendemain et avait semble-t-il eu quelque effet sur les élèves. Ils venaient plus motivés et presque plus conscient qu'ils étaient un maillon indispensable dans la lutte pour la survie de la communauté magique devant la menace que constituait Voldemort et ses sbires. Par contre, la maison des Serpentard se faisait très discrète.
Même les premières années semblaient être beaucoup plus matures qu'à l'ordinaire, forcés de grandir avant l'heure à cause des évènements. On décida de maintenir tout de même le tournoi de Quidditch malgré les risques d'attaque comme lors du dernier match. Il paraissait primordial à tous que les élèves restent des enfants et des adolescents pleins de leur joie de vivre et de leur innocence. Ils devaient s'amuser autant qu'à l'ordinaire, voire plus qu'en temps ordinaire pour leur permettre d'oublier un temps soit peu les évènements dramatiques qui se passaient quotidiennement.
– Il faut absolument vérifier notre hypothèse sur Stonehenge, dit Harry à ses amis alors qu'ils étaient au repas de midi dans la grande salle. Malgré le fait qu'elle était presque vide en comparaison des moments habituels, il y régnait un brouhaha typique de d'importe quelle cantine qui permettait d'avoir une conversation privée voire secrète sans être entendu ni dérangé. – Oui. On peut y aller en transplanant, facilement, et en revenir de même, dit Ron. On n'a plus de temps à perdre. – Certes, mais il ne faut pas non plus se précipiter, dit Hermione. Et préparer avec soin notre escapade. – Je veux bien préparer cette escapade, dit Ginny, mais on n'a pas la moindre idée des obstacles qui peuvent nous attendre là-bas. Alors comment ? – En continuant ce qu'on a commencé par exemple, dit Hermione. – On connaît déjà pas mal de sorts, Hermione, dit Harry. Ta liste est bientôt finie. – Il faut réfléchir à la nature des obstacles qu'à pu mettre Voldemort, dit Ron. Des obstacles qui protégeaient les autres horcruxes. – Le plus grand, dit Ginny en baissant la voix, c'est le secret. C'est la plus grosse de ses protections. – C'est sûr, il y en a très peu qui sont dans le secret : nous quatre, Dumbledore et McGonagall, RAB, c'est sûr. Après Il a sûrement confié sa mission à Lucius sans lui en dire les véritables enjeux, sinon il ne t'aurait jamais donné le journal intime. Il reste Bellatrix Lestrange. Peut-être qu'elle est vraiment au courant, peut-être pas. McGonagall dit que ses interrogatoires n'ont strictement rien donné, elle refuse bien évidemment de dire quoi que se soit à part que Voldemort va venir bientôt la chercher et qu'ils les tueront tous. – En même temps ça n'étonne personne, dit Ron. – Il y avait déjà la localisation de l'endroit : chez Lucius, dans la grotte, dans l'ancienne maison de sa mère, toujours avec lui pour Nagini. La ceinture du côté de Stonehenge, la coupe et le médaillon, aucune idée, c'est ça ? récapitula Hermione. – Ouais, dit Ron. Donc ils ont tous rapport avec la terre, non ? La grotte, enterré dans une maison, le serpent,… – Tu crois qu'il aurait associé chaque horcruxe à un élément ? dit Ginny. – Peut-être, dit Harry. La grotte, c'est l'eau plus que la terre. Reste l'air et le feu. En tout cas, on a du nager dans un grand lac salé, puis trouver une porte invisible et l'ouvrir avec un don de sang, puis trouver une barque aussi invisible sauf par la magie, traverser un lac plein de cadavres, boire une potion terrible qui fait visiblement énormément souffrir et surtout qu'on ne peut pas boire seul, et qui en plus dissuade celui qui la boit de le faire. Ensuite se débarrasser des inferi, et rentrer par le même chemin. Une chose est sûre, sans Dumbledore je n'aurais jamais trouvé quoi que ce soit. – Il a certainement pas fait pareil pour ses autres horcruxes, dit Hermione avec sagesse. Il sait que si quelqu'un découvre son secret et entreprend de détruire ses horcruxes, il n'a pas l'intention de lui faciliter les choses. – Il y a toujours un gardien, dit Ron. Les inferi, Lucius, et le sort qui a ravagé la main de Dumbledore, et tout ce qu'il a pu trouver sur son chemin qu'il n'a pas dit. – Sans doute un nid de vipères ou quoi, dit Ginny. – Donc on doit s'attendre à quelque chose ayant rapport avec le feu ou l'air, avec un ou des gardiens et une myriade de sorts à déjouer, récapitula Harry. Que de bonheur en perspective… – Ne nous décourageons pas, dit Ginny. Il y a forcément une solution. – Oui, forcément, le tout est de la trouver, dit Hermione en posant ses couverts. Regarde Harry, McGonagall te fait signe, ajouta-elle en levant les yeux vers la table des professeurs. – J'y vais, dit-il en repoussant sa chaise. Je vous rejoins en cours. Il déambula entre les quatre tables alignées, ne prêtant aucune attention aux brusques chuchotements que provoquaient son passage, pas plus aux silence gênés. Il n'était que trop habitué et continua son chemin vers la sortie. – Bonjour professeur. – Bonjour Harry. – Il y a du nouveau pour Bellatrix Lestrange ? – Pas vraiment. On ne peut pas lui faire avaler la moindre goutte de véritasérum elle refuse toute nourriture, et quand bien même on réussirait, je ne suis pas sûre que ça marcherait, mais on ne s'attendait pas à moins de sa part. – Bien sûr, nous ferions exactement pareil à sa place. J'ai du nouveau par contre. – Quoi ? – Nous avons une bonne piste, dit Harry. Une très bonne piste même. nous pensons avoir trouvé l'horcruxe manquant, et sa localisation probable. – Comment ? ! – Par hasard, je suis parti rendre visite à mon ami Dobby, l'elfe de maison, qui avait été témoin d'une scène entre son ancien maître, Lucius Malefoy, et Bellatrix Lestrange justement. Il aurait vu un échange entre le médaillon et une ceinture près d'un endroit qui peut être Stonehenge. – Ah bon. – Ne me regardez pas comme ça, professeur ! on dirait que vous avez croisé un fantôme… – J'ai croisé un fantôme, Sir Nicholas, mais bon. – Façon de parler. – Et, vous avez l'intention d'y aller bientôt, vérifier votre piste ? – Je voulais justement vous en parler. Vu les récents évènements, je pense que le plus tôt sera le mieux si nous ne voulons pas tous succomber après maintes et maintes attaques. – Certes, mais ne prenez pas de risques inutiles quand même. Je préférerais que vous n'y allez pas seul, ou même accompagné de vos amis. – Moi non plus, mais nous n'avons malheureusement pas vraiment le choix, à moins de mettre quelqu'un d'autre dans le secret. – Je ne sais ce qui est le pire en fait. A moins que je vous accompagne. – Il ne vaut mieux pas non plus, si jamais nous mourrons tous, il n'y aurait plus personne à savoir le seul et unique moyen de se débarrasser de Voldemort, et le monde serait définitivement condamné. C'est un risque trop important. – Certes. Préparez-vous avec soin dans ce cas. Laissez la part de chance la plus réduite possible, envisagez toutes les possibilités et venez me voir au moindre problème que je pourrais résoudre. – Bien sûr, on vous tient au courant. – Et n'oubliez pas, ajouta-t-elle à voix encore plus basse, que vous ne devez faire confiance à personne mis à part ceux dont vous êtes absolument sûr. Et encore moins aux hiboux ni aux messagers quelconques. – Je sais, nous observons toujours la plus grande prudence. A bientôt donc. – Au revoir Harry. Un problème ? un commentaire ?? un oubli à signaler ? une remarque ? un fot d'aurtohgrafe malencontrueuse ??? des tomates bien pourries ?? C'est ici !!!!
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| | | Albusforever Elève de Dernière Année
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| Sujet: Re: Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE] Dim 13 Mai - 18:41 | |
| - Citation :
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Harry, Ron, Hermione et Ginny arrivèrent sur le site de Stonehenge en fin d'après-midi. L'endroit était impressionnant de majesté. La grandeur des lieux les dominait tous. Ils prirent un guide touristique du lieu et visitèrent comme des parfaits touristes noyés dans la masse. Ils se demandaient si jamais quelqu'un gardait l'endroit pour les Mangemorts comme les inferi gardaient le médaillon, où si les obstacles qu'ils allaient rencontrer étaient uniquement d'ordre magique que Voldemort avait placé en laissant son Horcruxe.
Selon Dobby, il était vraisemblable que c'était Bellatrix Lestrange qui avait placé l'Horcruxe à sa nouvelle place mais ils ignoraient si Voldemort était intervenu ensuite. cependant, après son interrogatoire, elle ne disait rien ou pratiquement rien de plus que sans. Il semblait aux sorciers du Ministère qui l'avaient interrogé que soit elle avait elle-même supprimé ses souvenirs, ou que le véritasérum n'avait pas d'effet sur elle. Le peu qu'elle disait, ils le savaient déjà et elle jubilait devant cette déconfiture. Elle se moquait visiblement d'eux mais ne trouvaient aucun moyen de la faire parler, ils avaient donc décidé de la laisser sans très bonne garde à, Azkaban.
Harry, Hermione, Ron et Ginny savaient que McGonagall avait écrit au Ministère pour demander expressément pour des raisons de bon sens de ne surtout pas permettre la moindre communication entre elle et Lucius Malefoy, mais elle n'avait pas eu de réponse.
Les quatre amis se promenèrent, admirèrent le savoir-faire des anciens en matière d'astronomie, tout en essayant en même temps de repérer le lie décrit par Dobby. Ils trouvèrent plusieurs portiques qui pouvaient éventuellement correspondre à la description du petit elfe. Ils attendirent que le lieu se vide des badauds et que la nuit tombe avant de vérifier si leurs déductions étaient exactes. Il devait y avoir normalement un lieu de transplanage par zone qui les emmènerait vraisemblablement à un autre endroit. De là, ils ne savaient rien de ce qui pouvait les attendre.
La nuit tomba, les derniers badauds étaient partis, les guides avaient quitté le lieu, et ils avaient le champ libre pour agir. Ginny, qui était de loin la plus agile de tous grimpa rapidement en haut de la première arche de pierre. – Qu'est-ce que tu dis qu'il devrait y avoir, Hermione ? demanda-t-elle en chuchotant. – Un symbole quelconque, gravé ou peint, parfois un pentacle, généralement un simple cercle. Connaissant les pratiques de Voldemort, sûrement la marque des Ténèbres ou un serpent. Cela délimite l'endroit précis où il faut se mettre pour transplaner, si tu la vois, ne va surtout pas dessus ! – Lumos, grogna-t-elle. Je ne vois rien de la sorte. – Ça ne doit pas être ici, Ginny, dit Ron. Redescend. – OK Elle sauta par terre, malgré la hauteur des portiques, et retomba sur ses pieds. – Ma parole, tu as du sang de chat dans les veines ou quoi ? s'exclama Harry. Viens, on essaye les autres. Ginny remonta au deuxième portique. Dans l'obscurité, ils ne voyaient pas ce qu'elle faisait, ni comment elle s'y prenait pour monter aussi vite à des parois aussi lisses avec si peu de lumière. – Là, dit-elle soudainement. C'est ici, c'est sûr. Il y a la marque des Ténèbres. – Bien, on te rejoins, dit Hermione. – Mais comment diable est-tu montée ? jura Harry après plusieurs essais infructueux. – Ben , en grimpant, tout simplement. – OK. Ascendio, ajouta-t-il en sortant sa baguette et il se retrouva en haut en un clin d'œil. C'est quand même plus pratique.
Hermione et Ron pratiquèrent le même sort avec plus ou moins de classe, Ron s'aplatit au sommet alors que Hermione arrivait simplement sur ses deux pieds, comme si elle avait sauté en haut d'un trottoir. – En effet, commenta Harry, ça ne peut pas être ailleurs. – On ne peut pas dire que c'est discret, renchérit Ron. – C'est normal, on doit y poser ses deux pieds, dit Hermione, toujours docte en toutes circonstance. Bon, j'envoie le signal à McGonagall.
Elle sortit sa baguette et ensorcela un morceau de parchemin sur lequel elle avait déjà inscrit un message convenu à l'avance sur lequel elle ajouta l'endroit précis où ils étaient. elle le plia en forme d'avion en papier qu'elle lança dans l'obscurité, ils le perdirent de vue dés qu'il dépassa la mince sphère de lumière que formait leurs baguettes allumées.
– Bon, dit Harry, je vais y aller en premier. Hermione tu me suivra à environ une minute, et vous deux vous attendrez qu'on trouve vous envoie un message pour venir, un éclair, une brève lumière ou n'importe quoi avant de nous rejoindre. – Mouais, dit Ron. Ça ne me plait guère de rester en arrière, mais bon. – Au cas où, je sais pas, ça se referme derrière nous, ou bien qu'on se prend un sort à l'arrivée, il vaut mieux se séparer. – C'est plus prudent du Hermione. – OK. Soyez prudents, ajouta Ginny. – J'y vais en premier, dit Harry. Il suffit de se placer dessus, c'est ça Hermione ? – Oui. – A tout de suite donc.
Il embrassa Ginny sur la joue, serra la min de Ron et tapota dans le dos de Hermione puis sortit sa baguette avant de se mettre résolument sur la marque des Ténèbres et il se lança dans l'inconnu.
Il sentit comme s'il avait lui-même transplané, mais sans avoir prit de décision ni visualisé l'endroit où il avait atterrit. Il lui sembla que le voyage était long, mais cela en l'étonna pas car le ressenti de la durée du voyage était très différent suivent les moments et les sautes d'humer de celui qui tranplanait, et avait très peu de rapport avec la distance réelle du voyage parcouru.
Il atterrit quelque part qui sentait la terre très fortement, et l'humidité, et qui était beaucoup plus froid que la suit de Stonehenge. Il y avait dans l'air beaucoup de poussière, et la première idée qui lui vint était qu'il était sous terre, ou du moins quelque part où la terre avait été fraîchement labourée. Surtout, il arriva quelque part où le noir était absolu.
Cela lui rappela quelque chose mais il para au plus pressé et dégagea l'aire d'arrivée par un petit pas sur le côté, oreilles grand ouvertes, tous ses sens aux aguets, baguette prête à n'importe quelle éventualité. Il s'attendait à ce que tout lui arrive dessus, créature, sort quelconque, attaque, … Il compta jusqu'à trente pour s'assurer qu'il n'avait rien dérangé de la paisibilité et de la sérénité des lieux. – Lumos, murmura-t-il.
Une fine raie de lumière émergea de sa baguette et éclaira la scène. Il était de toute évidence dans une mine puisqu'il voyait autours et au dessus de lui des boisages et des traverses. Il se situait au beau milieu d'un couloir donc il ne voyait aucune des extrémités. A ses pieds; il y avait deux rails, et juste à côté, la Marque des Ténèbres gravée par le feu dans le bois. Il n'eut pas le temps d'en voir plus car Hermione arrivait.
– Harry, où sommes nous ? chuchota-t-elle. – Dans une mine, dit Harry. Sûrement une mine de houille vu la couleur de la poussière. – Oui, une ancienne mine du charbon. DU moins personne n'a du venir ici depuis bien longtemps, dit Hermione. – Pointonord, dit Harry à sa baguette qu'il avait posé sur sa main à plat. Elle s'orienta vers le mur. – Mouais, ça ne nous avance pas beaucoup, dit Hermione. Le tout est de ne surtout pas perdre cet endroit. J'ai déjà visité une mine en France et je peux t'assurer que tout se ressemble et qu'on a tôt fait de se perdre. – Je veux bien te croire, dit Harry. On va mettre un fil d'Ariane, et pour plus de sécurité je vais allumer un feu magique qui marche comme les zones de transplanage. – Est-ce qu'on peut transplaner ici ? demanda Hermione. – Sais pas. Faut essayer.
Hermione se concentra, essaya de bouger vers son ami puis vers Stonehenge.
– Non, dit-elle finalement. Ni vers toi, ni vers Ron et Ginny. – Alors on devra repasser par là, dit Harry. A moins que Voldemort n'ai prévu les choses autrement. – Harry, tu sais où il faut aller, n'est-ce pas, dit Hermione après quelque secondes, en essayant vainement de cacher son angoisse. 7– Bien entendu, pourquoi cette question ? Il suffit de suivre l'un des deux couloirs… – Harry, c'est pas le moment de plaisanter. On cherche une ceinture quelque part dans une mine. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin ! Nous n'avons pas le moindre indice ! – Si, on en a, dit Harry. Voldemort n'a pas caché ses Horcruxes à un endroit où lui-même ou l'un de ses fidèle n'aurait pas pu le récupérer. Et nous savons aussi que c'est Bellatrix qui l'a caché ici, à moins que Voldemort de soit passé après ou bien qu'il ait choisi son endroit avant. – Et… – Et il a forcément laissé des traces ou des indices de son passage ! comme il n'a jamais été minier, il ne connaît pas les lieux. Et il est vraisemblable qu'il n'ait pas choisi cette mine pour des raisons de cœur. Sans doute parce qu'elle est abandonnée, profonde, et un vrai labyrinthe, et que par conséquent, il est très improbable voir impossible que quelqu'un arrive ici par hasard. comme il ne connaît pas les lieux plus que nous, il a du venir ici en transplanant, posé son Horcruxe et ses sorts, sa marque, et repartir. Mais comme il a envoyé Bellatrix faire l'échange médaillon/ ceinture, il lui a indiqué comment venir. Il n'a pas pu faire de plan, il ne connaît pas les lieux, et il a sans doute rendu cet endroit incartable. Et quand bien même, comment se repérer ? Alors il a forcément laissé une marque, un indice quelconque, magique sans doute pour pouvoir se retrouver. – Bon d'accord, on a quelques indices. Maintenant il faut les trouver ces traces de magie. – Dumbledore le pouvait. C'est comme ça qu'il nous a dirigé dans la grotte. En touchant les murs.
Harry promena ses mains sur le tronc le plus proche, ce qui lui valut de les avoir noires en quelques secondes.
– Tu sens quelque chose ? – Non.
Il changea de tronc, fit quelques pas, essaya de l'autre côté.
– Là ! fit-il soudainement et triomphalement. Là je sens quelque chose. – C'est vrai ? – Regarde, met tes mains ici.
Hermione imita son ami.
– Non, je ne sens rien. – Tu es sûre ? – Oui. – Laisse moi voir. Si, il y a quelque chose. On dirait une flèche dans ce sens. – Incroyable ! – Ça doit être à cause de Dumbledore. Il m'a transmis ses pouvoirs, sans doute aussi ses capacités un peu bizarres. – Bon, on peut appeler Ron et Ginny, je pense, dit Hermione. – Oui, inutile de les inquiéter pour rien.
Il sortit sa baguette et lança un éclair qu'il dirigea sur la zone de transplanage. Au même moment, Ron et Ginny vire un bref éclair lumineux s'élever au dessus de la Marque des Ténèbres.
– C'est ça le signal ? demanda Ginny à son frère. – Sûrement. On y va ? demanda-t-il en se levant. – Ouais, allons-y. Je passe en premier. A tout de suite.
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