Harry Potter et l'Aube d'une ère nouvelle... [TERMINE]

Vive albus!!!!

Tous simplement superbe comme dab mdr la suite la suite

super l'idée du pont je l'ai aussi mise dans ma fanfic sauf que moi j'avais mis qu'un pont lol
comme quoi les grand esprits se retrouvent

oh, j'ai simplement repris l'idée de JKR qu'elle avait mise dans le premier chapitre du hp6 tout en accentuant un peu les effets ...

sinon a quand la suite

Albusforever a écrit:

oh, j'ai simplement repris l'idée de JKR qu'elle avait mise dans le premier chapitre du hp6 tout en accentuant un peu les effets ...

allons dans la simplicité....!!

vive albus !!

la suite ? bwaf, quand elle sera écrite

et oui marie, ne pas se casser la tête permet de la garder entière (dicton à la con...)

et oui , restons simple et ne nous cassons pas la tête !!

moi je veux la suite mdr et je me casse pas la tête

franchement ta fic est super la preuve :
elle dépasse les 3000 visites

hihi, merci à tous !! je m'en vais demain loin de mon ordi, donc il va falloir être trèèèèèèèèèèèèèèèèèès patient mais promis vous aurez un chapitre à la rentrée.... en septembre au plus tard, ou peut-être avant j'espère !

encore merci et à bientôt !!

ca va être très long!!

ca va etre tres tres long j'espere que tu pourra au moins en faire 1 avant la fin du mois de juillet

c'est super mais tes ouououououououooo!!!!!! reviens!!!!!

Et dire que je déteste la rentrée, je sens que ça va changer !!
Tant qu'on a une suite c'est l'important !!
On se retrouve en Septembre

Bonne vacance à tous

je viens de finir de lire, j'ai vraiment hate de lire la suite, tu ecris tres bien, Jo n'a qu'a bien se tenir

allez courage nous on attend la suite

Je suis tout simplement estomaquée!!! On reconnait le style de JKR, tout coïncide , c'est vraiment du très bon travail! BRAVO! J'attends avec impatience la suite!!!!

Chapitre 12 :
Une arrivée mouvementée

Citation :

– Harry ? demanda Hermione quelque jours plus tard à son ami ; ça fait des lustres que nous n'avons pas fait une seule séance d'entraînement !
– Mouais il faudrait peut-être y songer... répondit-il dans un borborygme indistinct.

Harry s'était renfrogné depuis que lui et Hermione étaient rentrés du bureau du Ministre. Il était évident qu'il était choqué par ce qu'il avait vu à Londres, et il savait pertinemment que l'essence même de leur lutte était de lutter contre l'auteur de telles atrocités. Mais depuis il ne parlait presque plus, il mangeait peu à la grande indignation de Mrs Weasley qui faisait tout pour aiguiser son appétit, et passait ses journées soit dans ses livres scolaires, soit à astiquer sa baguette magique avec une méticulosité digne des ménagères les plus acharnées.

Ron disait en plaisantant qu'il allait finir comme Hermione à force de lire ses livres, et Harry ne répliquait même pas, signe indiscutable qu'il n'était pas dans son état normal. Hermione lui avait dit ne fois qu'à force de frotter sa baguette il allait faire sortir la plume qu'il y avait à l'intérieur, mais Harry lui avait jeté un regard qui lui rappelait tant le Professeur Dumbledore quand il voulait le silence qu'elle n'avait pas insisté. Elle se demandait même si, enlever la plume de sa baguette, n'était pas le but inconscient de Harry en la nettoyant ainsi, mais comme elle ignorait tout de la particularité de la baguette de Harry, elle ne pouvait se douter que son hypothèse était beaucoup plus proche de la réalité qu'elle ne pouvait le penser.

Ginny décida finalement de prendre les choses en main, car elle estimait que cette comédie avait suffisamment duré. Si l'Élu commençait à déprimer et à être finalement incapable de combattre, il était de son devoir de le remettre sur le droit chemin. Elle se leva de son fauteuil où elle était en train d'essayer de tricoter quelque chose qui devait ressembler à des chaussettes et lui asséna une claque monumentale. Surpris, il leva la tête vers elle.

– Ginny ! s'exclama-t-il d'un air indigné.
– Faut qu'on parle ! dit-elle en le prenant par la main et en l'entraînant dans le jardin d'un pas vif.

Ce qu'elle lui dit exactement resta strictement entre eux, mais Ron et Hermione purent comprendre le sens général en entendant les exclamations étouffées venant du jardin. Quand ils revinrent, Ginny avait une expression triomphante, et Harry affichait la mine typique de ceux qui viennent de se faire réveiller brutalement par un seau d'eau glacé.

– Ça va mieux comme ça, dit-il en voyant les mines ébahies de ses amis.
– Au moins c'est radical, dit Hermione avec un grand sourire.
– On y va ? proposa Ron ; faut qu'on finisse cette ****** de liste avant la rentrée.

Malheureusement pour lui, Mrs Weasley entra juste à ce moment là avec son baquet de linge. Ses amis s'éclipsèrent discrètement par la porte de derrière, et quand il les rejoint, il avait les oreilles rose bonbon.

– Oh, ça va vous trois, dit-il à ses amis en voyant qu'ils pouffaient de rire.
– Zut, on a oublié la liste, dit Hermione.
– Ne bouge pas, dit Harry. Il sortit a baguette et s'écria : accio liste de sorts !
– Il aura au moins servi à quelque chose ce ****** de tournoi, fit remarquer Ron.

Malheureusement pour lui, sa mère venait à peine de sortir pour aller étendre son linge. Quand Ron revint, ses amis eurent beaucoup de mal à contenir leur hilarité.

– Très drôle, ronchona-t-il. On commence ou on attend le déluge ?

Il fut de mauvaise humeur pendant toute la séance d'entraînement, mais ça l'empêchait de dire ses remarques peu drôles à tout bout de champ, si bien qu'ils avancèrent beaucoup plus vite qu'habituellement. Quand Ginny le lui fit remarquer, ça acheva de le mettre de mauvaise humeur.

Le dernier jour avant le départ, Hermione raya le dernier sort en bas de sa liste. Il avait pour effet de créer un long fuseau de feu derrière la baguette, exactement le sort dont Harry aurait eu besoin dans la grotte et il se maudit intérieurement de ne pas avoir fait ses efforts là avant.

– Les enfants, je voudrais que vous fassiez vos valises maintenant, dit Mrs Weasley aux quatre compères en début d'après-midi, ça évitera l'habituelle panique avant le départ. Et Hermione, tu as du courrier. On dirait que c'est Poudlard !

Hermione alla prendre sa lettre. Elle avait toujours les yeux rivés dessus quand elle entra dans sa chambre qui juxtaposait celle de Harry.

– Eho, Hermione ? tu rêves ?
– Harry, regardes ça !

Tout excitée, elle lui tendit un insigne étincelant qu'elle tenait au creux de son poing.

– Préfète en Chef, alors ça Hermione !
– C'est géant ! Ernie McMillian est le Préfet en Chef, heureusement que ça n'a pas été cette dinde de Pansy !
– Viens, on va le dire à tout le monde !

Et ils dévalèrent les escaliers main dans la main. Curieusement, Harry n'éprouvait pas du tout la même jalousie que quand ses deux amis avaient été nommés préfets. Il se dit que c'était sans doute parce qu'il avait beaucoup grandit dans sa tête depuis sa cinquième année à Poudlard.

– Et bien elle radote la vieille McGo', dit Ron quand il apprit la nouvelle, elle t'envoie ça la veille de la rentrée !
– Ron, tu arrêtes, dit Mrs Weasley d'un air sévère. On va faire une petite fête, qu'est-ce que vous en dites ? proposa-t-elle aux enfants qui acceptèrent aussitôt.

Ils envoyèrent des hiboux à Fred et George, à Lupin et Tonks, et à Bill et Fleur pour les inviter à venir, ils acceptèrent aussitôt. Hermione et Ginny s'occupèrent de décorer la salle à manger de grandes banderoles rouge et or, tandis que Harry et Ron prirent un cours de cuisine auprès de Mrs Weasley. Il fut décidé qu'ils fêteraient aussi la réouverture de Poudlard qui aurait lieu le lendemain.

La soirée se déroula dans une ambiance chaleureuse, bien aidée par Fred et George qui avaient emmené plein d'échantillons de leur magasin et s'amusaient comme des enfants à faire exploser des pétards, à glisser des crèmes canari dans le dessert où à mettre des extraits de boîtes à flemme au milieu des bonbons à la menthe. Les jumeaux finirent pas un magnifique feu d'artifice magique, leur dernière création qui s'arrachait en magasin, on comprenait facilement pourquoi.

Quand ils se couchèrent enfin, les yeux dans les étoiles, nul cauchemar ne vinrent troubler leur sommeil, et ce fut bien la première fois depuis de très nombreuses nuits.

***

Le lendemain matin était le jour où ils devaient enfin rentrer à Poudlard. Les valises miraculeusement prêtes à temps s'entassèrent comme par magie dans les coffres des voitures que le Ministère leur avaient prêtées, et ils montèrent dans l'habitacle qui faisait a peu près le triple de ce qui paraissait. Les chauffeurs qui ne semblaient pas dotés de parole les conduisirent adroitement et sans un mot, s'arrangeant pour être toujours les premiers au feu rouge, et passant par des petites ruelles où n'importe quel autre chauffeur aurait hésité avant de s'engager.

Ils arrivèrent à la gare de King's Cross avec une bonne demi-heure d'avance sur l'horaire recommandé pour ne pas rater un train, si bien qu'ils purent y monter tranquillement, installer leurs bagages dans des compartiments vides et redescendre dire au revoir à tous les invités de la veille qui étaient restés pour les accompagner à la gare.

– Au revoir Harry, prends bien soin de toi, dit Mrs Weasley en le serrant dans ses bras. Il serra la main de Lupin qui lui fait la même recommandation, puis de Bill, Tonks, Fleur, Mr Weasley, Fred et George. Il en profita pour les remercier de nouveau, les jumeaux l'avaient forcé à emporter dans sa malle des kilos de farces et attrapes et des feux d'artifice pour égayer un peu la vie à Poudlard.
– Arrêtes Harry, c'est bien toi qui nous a dit ici même que tout le monde avait besoin de rire…dit Fred
– Sinon on n'aurait jamais accepté, et puis maintenant qu'on est plus à Poudlard, il faut bien quelqu'un pour faire enrager Rusard…poursuivit George
– De toute manière a aménagé nos nouveaux locaux chez Zonko, on va y mettre plein de boîte à Flemme et des nouveaux articles spécial Poudlard…
– Tu viendras nous voir là-bas de temps en temps ! acheva George.

Le train siffla trois fois, les portes commencèrent à se fermer. Harry, Ron, Hermione et Ginny sautèrent dans le train et agitèrent la main par la fenêtre. La gare ne fut bientôt plus qu'un point qui se perd dans l'horizon, puis disparut tout à fait.

– A tout à l'heure, dit Hermione en s'avançant vers l'avant du train où les préfets devaient se rendre, suivie de Ron, tout en épinglant fièrement son tout nouvel insigne.
– Tu viens ? dit Harry à Ginny, on retourne au compartiment.

Ils s'assirent côte à côte dans le compartiment qu'ils avaient réservé, et trois seconde plus tard, ils eurent le plaisir de voir arriver Neville en tirant sa grosse valise, puis Luna les rejoignirent.

– Salut Neville, tu as passé de bonnes vacances ?
– Non, atroces, répondit-il. ma grand-mère n'a pas voulu que je sorte de l'été parce que les Mangemorts rôdaient soi-disant autours de la maison...
– Et toi Luna ?
– On est partis en expédition chercher les Ronflak Cornus avec mon père, on est restés tout l'été à les chercher mais on n'en a pas vu un seul.

Harry se félicite intérieurement qu'Hermione ne soit pas encore arrivée.

– Regarde Harry, mon Mimbulus Mimbletonia a bien grandi pendant l'été.

La petite plante autrefois rabougrie et chétive faisait désormais trente bons centimètres et arborait trois magnifiques et gigantesques fleurs violettes qui auraient pu servir de chapeau à une tête dépassant celle de Hagrid. L'ensemble était un peu étrange, mais très joli.

– Les fleurs se sont ouvertes fin juin, et elles n'ont pas fané depuis, tu veux sentir ?

Harry approcha son nez de l'immense fleur et plongea son visage dedans. Tout de suite, il se sentit incroyablement bien et cette odeur était exactement la même que l'odeur de fleur qu'il connaissait si bien. Il leva la tête et adressa un sourire à sa petite amie.

– Incroyable, hein ? c'est un composant essentiel du philtre d'amour amortensia, elle ne payait pas de mine pourtant cette petite fleur qui puait l'empestine…
– Fais voir ? demanda Ginny.

Neville lui tendit gentiment sa fleur à Ginny, laquelle plongea son nez dans la plus grande des fleurs violette. Elle adressa un large sourire à Harry.

– Tu sais qui va faire les cours de DCFM ? demanda Neville dans une question qui n'en était pas vraiment une ; C'est un vieil ami de mes parents Douglas McClehode. C'est un as en matière de duel, ma grand-mère dit qu'il n'a été battu qu'une seule fois, et encore, c'était par Dumbledore en personne dans un duel amical…Il a fait ses études à Gryffondor si tu veux savoir.
– Tant mieux, dit Ginny bien qu'elle soit au courant depuis l'entrevue de Harry et d'Hermione avec le Ministre. Parce qu'avec Rogue… elle se tut, le silence terminant la pensée générale qu'ils avaient envers Rogue.

Harry s'était beaucoup rapproché de Neville et de Luna depuis qu'ils étaient entrés dans l'AD et surtout depuis qu'ils étaient venus prêter main-forte dans la bataille qui avait eu lieu la nuit de la mort de Dumbledore. Ils discutèrent de tout et de rien jusqu'à ce qu'Hermione et Ron virent les rejoindre, presque tout de suite suivis par la sorcière qui poussait le chariot rempli de friandises et de sandwiches.

Ils se régalèrent bien, sauf Ron qui s'aperçut trop tard que le sien était rempli de corned-beef, jusqu'à ce que Hermione n'échange gentiment avec lui. Ils ne se disputaient vraiment plus du tout depuis qu'ils sortaient ensemble, et Harry ne pouvait pas dire honnêtement que ça lui manquait, leurs continuelles chamailleries lui tapaient sur les nerfs, lesquels étaient souvent à vif ces derniers temps. Au contraire, ils semblaient rayonner et s'épanouir ensemble de plus Harry n'y voyait aucun motif de jalousie, jamais lui et Ginny ne s'étaient si bien entendus.

L'après midi se déroula de la manière la plus conviviale qui soit, à tour de blagues plus ou moins drôles. Puis Luna se plongea dans son habituel Chicaneur. Harry lut son livre de potions qu'il avait camouflé en livre de Quidditch, il ne voulait plus se risquer à sortir ce livre en cours de potions, il avait entrepris de recopier les notes du Prince sur son propre exemplaire qu'il avait acheté chez Fleury et Boots. Malgré la haine profonde et tenace qu'il éprouvait envers Rogue, il avait lui-même admis que le Prince lui avait beaucoup plus appris que Rogue et Slughorn réunis. Il était certain qu'il n'aurait jamais eu le cran de retourner chercher le livre lui-même, mais l'ayant de nouveau entre les mais grâce à Dobby, il ne voulait se priver de ses conseils désormais disponibles.

Citation :

Hermione sortit son énorme dictionnaire de Runes et le livre de la Magie du Feu qu'elle avait eu en Bulgarie, et continua la traduction de celui-ci, sourcils froncés, plume coincée entre ses dents, ses doigts voltigeant sur les pages de l'énorme ouvrage, ses yeux courants entre les lignes. Elle allait parfois chercher quelque chose dans les notes de ses cours de Runes anciennes, sa concentration absolue était à la fois admirable et comique. Ron pouffait en la voyant, mais elle lui jeta un regard tellement agacé qu'il prit son livre de Quidditch sur les Canons du Chudley et n'en ressortit presque plus avant d'arriver à Poudlard. Neville soigna ses fleurs, puis entreprit de faire un château de cartes avec le jeu de Bataille Explosive, mais un chaos du train fit tout tomber juste avant qu'ils n'arrivent.

Les deux préfets firent quelques rondes, mais le train était étonnement calme. Soit les élèves n'avaient plus le cœur à courir dans les couloirs, soit ils étaient nettement moins nombreux que toutes les fois précédentes, ce qui n'était guère étonnant, vu les évènements de juin dernier. Aussi, le calme étonnant était aussi reposant pour les préfets qui n'avaient pas trop à surveiller leurs camarades. Ils enfilèrent leurs uniformes noirs de Poudlard un peu avant d'arriver.

Une pluie fine et persistante commença à tomber alors qu'ils approchaient de Poudlard. Le train ralentissait à peine quand ils entendirent les premiers coups de tonnerre, l'orage promettait d'être fracassant. Les six amis sentirent le train osciller sous les bourrasques qui étaient de plus en plus violentes et virent avec effroi d'étranges formes noires qui glissaient au dehors. Le Poudlard Express s'immobilisa dans un atroce grincement, au loin, ils pouvaient voir la silhouette élancée et rassurante du château.

Les élèves commençaient à sortir des compartiments, mais personne n'osait visiblement ouvrir les portes. Hermione s'avança et tourna fermement la poignée. Une horrible sensation de froid les envahit quand les portes s'ouvrirent et Harry et ses amis comprirent immédiatement qu'il s'agissait de Détraqueurs.

– Harry, souffla Hermione à son ami alors qu'ils sortaient tous leurs baguettes, n'oublies pas la dernière fois !
– Ne t'inquiètes pas, lui répondit-il, rassurant, tout en brandissant sa baguette. Au compte de trois ! cria-t-il à tous les élèves massés derrière lui et aux autres wagons.
– SPERO PATRONUM ! crièrent tous ensemble une trentaine d'élèves.

Des patronus de toutes sortes et de toutes formes jaillirent des baguettes de leurs propriétaires. Parmi eux la silhouette facilement reconnaissable de Cornedrue, nettement moins grand que lors de l'attaque du Terrier, mais tout de même bien plus grand que la taille normale d'un cerf.
Les patronus étaient presque au un contre un, mais arrivaient tant bien que mal à repousser les Détraqueurs, car il y avait nombre de patronus tremblants et quelques nuages de fumée argentée. Les Détraqueurs ne pouvaient pas attaquer les élèves, mais n'étaient pas assez loin pour que les élèves puissent descendre du train en toute sécurité.

– Il faut que l'on unisse nos forces ! cria Hermione à tous les élèves assez expérimentés qui avaient réussi à jeter le sort.

Sa grande loutre argentée qu'elle dirigeait à l'aide de sa baguette vint la première foncer sur Cornedrue et se fondre avec le grand cerf qui enfla encore un peu. Ron imita Hermione et son chien vint augmenter la puissance du patronus de Harry, puis Ginny, Neville et Luna, et enfin tous les autres firent de même, ainsi, le cerf de Harry grandit jusqu'à mesurer cinq mètres de haut.

– Cornedrue ! cria Harry, débarrasses-nous en !

Alors, le grand cerf, comme s'il était mû par la volonté impérieuse de tous ceux qui avaient réuni leur puissance, fit apparaître une petite sphère argentée entre ses cornes qui finit par atteindre une telle taille qu'elle engloba le train entier et les Détraqueurs. Tous ceux qui se trouvèrent à l'intérieur de la sphère ne ressentirent qu'un immense bonheur et revécurent les instants les plus heureux de leur vie, comme s'ils ressentaient exactement l'inverse de se que faisaient les Détraqueurs. Ceux-ci, incapables de supporter tant de bonheur s'envolèrent en une foule de petits papillons qui disparurent bientôt dans la nuit, leurs ailes noires parsemées d'un éclat argenté.

– Ça va, finit par dire Harry après quelques secondes, je crois que vous pouvez descendre. Il tremblait de tous ses membres, non pas de la peur, mais de l'énergie dépensée pour maintenir l'unité et la cohérence de l'immense protecteur dont il avait eu la charge.
– Ça va Harry ? demanda une grosse voix bourrue.
– Hagrid ! Vous allez bien ?
– Oh, ne t'inquiètes pas pour ça, il faut plus que quelques Détraqueurs pour m'avoir, mais vous vous êtes bien débrouillés.
– Où étiez-vous pendant ce temps ?
– Oh, j'étais encore dans la gare quand j'ai vu arriver le train et les Détraqueurs en même temps, ils n'étaient pas là par hasard… Par ici les premières années ! Par ici ! fit il avec de grands signes de main.
– Vous ne craignez pas qu'il en vienne d'autres ?
– D'ailleurs, ça ne t'ennuierais pas de venir avec moi, je… je ne sais pas bien lancer ce sort, juste au cas où…
– Oh, bien sûr pas de problème.
– Par ici les premières années ! Vous êtes tous là ? Bien, suivez moi.

La pluie commençait à tomber de plus en plus fort et les éclairs se rapprochaient à vue d'œil, Harry regrettait quelque peu les calèches tirées par les Sombrals qui menait les autres élèves au château. Ils empruntèrent un petit sentier assez escarpé qui s'enfonçait dans l'obscurité et qui passait à la lisière de la Forêt interdit. Au bout d'un virage, ils purent enfin voir Poudlard, sa majestueuse silhouette accrochée sur son rocher dominait le lac agité de remous. Le vent faisait ployer les branches, si bien qu'ils pressèrent le pas pou déboucher sur un petit débarcadère glissant. Les petits bateaux étaient prêts, chacun portant un lumignon qui luttait contre la tempête.

– Ne traînez pas les derniers, sinon on va finir complètement trempés. Bon, vous vous mettez quatre par bateaux, et attention à ne pas glisser !

Harry partagea une barque avec Hagrid qui prenait bien la place de trois enfants de onze ans. Il se souvint avec émotion de sa propre traversée du lac lorsqu'il allait lui-même entrer à Poudlard. Il avait partagé sa barque avec Ron Hermione et Neville, sans savoir qu'ils finiraient par tous devenir amis, il se rappelait la peur bleue qu'ils avaient eu quand les fantômes avaient traversé les murs un peu après, et comment il avait rejeté l'offre d'amitié de Draco. Il se demandait à présent si ça n'était pas à ce moment qu'il avait, sans le savoir, choisit son camp. Perdu dans ses pensées, il ne remarqua pas qu'ils étaient presque arrivés.

– Bienvenue à Poudlard ! clama Hagrid quand ils accostèrent enfin. N'oubliez rien dans les barques et suivez-moi.

Sagement, les premières années se rangèrent derrière eux et ils montèrent les escaliers qui menaient à la grande porte du château. Hagrid frappa trois fois à la porte qui s'ouvrit aussitôt sur le professeur Flitwick.

– Viens Harry, on va rejoindre la grande salle, lui dit Hagrid en l'entraînant dans un couloir.

Ils atteignirent bientôt les portes de la grande salle, mais Hagrid lui montra un autre passage, nettement plus discret, qui débouchait derrière un tableau, juste en face de la table des Gryffondor. Ils pouvaient même voir par l'œil d'un personnage tout ce qui se passait dans la Grande Salle. Harry jeta un regard machinal à la table des professeurs, en s'attendant presque à voir la silhouette toujours débordante d'énergie de Dumbledore, assise sur le grand siège central en forme de trône, mais il était vide ; McGonagall, bien qu'étant la nouvelle directrice, était encore sur son siège habituel.

Elle était en grande conversation avec un homme qui était assis à ses côtés, il devait avoir la cinquantaine, un profil athlétique, les cheveux grisonnants, il devait être le nouveau professeur de Défense Contre les Forces du Mal dont lui avait parlé le Ministre. Il contrastait avec ses collègues qui portaient leurs plus beaux atours par une robe de sorcier très simple et semblait déborder d'énergie. Cependant, il aurait été difficile de deviner qu'il était un des plus grands duellistes de son temps car il était d'un calme olympien et ne semblait pas capable de faire de mal à une mouche.

Harry rejoignit à la table des Gryffondor Hermione, Ron et Ginny qui lui avaient gardé une place, et il s'assit pendant que les premières années entraient par la grande porte. Le professeur Flitwick apporta le Choipeau sur son tabouret, le silence se fit. La déchirure qui faisait office de bouche au Choipeau s'ouvrit en grand et il commença à chanter :

Aux temps anciens lorsque j'étais encore tout neuf
Poudlard sortait à peine de l'œuf
Les fondateurs de cette école
De l'amitié avaient fait leur symbole
Tous quatre avaient même passion
De répandre leur savoir à la ronde
C'était leur seule ambition
Dans l'école la meilleure au monde
Le hardi Gryffondor habitait la plaine
Poufsouffle le gentil vivait parmi les chênes
Serdaigle le loyal régnait sur les sommets
Serpentard le rusé préférait les marais
Amis à la vie ils étaient
Mais pareille amitié vint à sombrer
Chez Gryffondor à tous les âges
Allaient les enfants du courage
La passion de Serdaigle envers la science
Ne la faisait enseigner qu'à l'intelligence
Serpentard disait qu'il ne fallait enseigner
Qu'aux descendants des plus hautes lignées
Poufsouffle avait le goût du travail acharné
Les patients y sont destinés
Gryffondor eut l'idée parfaite
De me déloger de sa tête
Et je décide avec raison
Quelle sera ta maison
Tu es dans de bonnes mains
Je vois dans ta tête, reste serein.
Mais à ma chanson prête attention
Serpentard quitta sa maison
Son erreur nul de doit refaire
Et dans cette nouvelle ère
Voyez les dangers, lisez les présages
Que nous montrent l'histoire et ses ravages
Car notre monde et Poudlard sont en péril
Devant ces forces puissantes et hostiles
Nous devons nous unir en elle
Sans ça, c'est la chute mortelle
Vous êtes avertis et prenez désormais conscience
Maintenant la Répartition commence.

Puis la Cérémonie de la Répartition débuta, rituel immuable de Poudlard. Harry applaudit chaleureusement tous les nouveaux arrivants à Gryffondor, regardant d'un œil mauvais les nouveaux Serpentard. Il se demanda si c'était un effet de son imagination ou si la maison Serpentard était presque délaissée par le Choipeau, alors que les Serdaigles et les Gryffondor accueillaient en leur sein de nombreux nouveaux membres. Le Choipeau veillait pourtant habituellement à faire des classes équilibrées. Peut-être que, comme Harry l'avait fait, certains des nouveaux entrants demandaient à ne pas aller à Serpentard.

Quand la Répartition fut finie, McGonagall se leva.

– Bienvenue à vous tous pour cette nouvelle année ! Que le festin commence !

Sous des salves d'applaudissement enthousiastes, les plats se remplirent des mets succulents, et tout le monde s'appliqua à remplir copieusement son assiette et à dévorer son contenu. Nick Quasi- Sans- Tête plana jusqu'à Harry et ses amis pour leur souhaiter la bienvenue au château, mais il s'éloigna presque aussitôt pour aller aux côtés des frères Crivey qui l'appelaient avec enthousiasme. Le repas était, comme habituellement, délicieux. Les tartes, gâteaux, fruits et desserts vinrent remplacer les pommes de terre et le ragoût, puis le niveau sonore des conversations recommença à augmenter et tous les plats se vidèrent, sauf les bonbons à la menthe.

McGonagall se leva, elle n'avait pas l'air très enthousiaste mais déterminée, voulant sans doute perpétuer le traditionnel discours de bienvenue que faisait toujours Dumbledore à la fin du festin du début de l'année.

– Avant que vous n'alliez vous coucher, j'aimerais vous dire quelques mots. Tout d'abord, nous avons le plaisir d'accueillir cette année à Poudlard le professeur Douglas McClehode qui enseignera cette année la Déforce Contre les Forces du Mal.

Il y eut quelques applaudissements polis, beaucoup plus chaleureux du côté des Gryffondor.

– Les premières années doivent savoir qu'il est absolument interdit de se rendre dans la Forêt qui est autour du château à cause des créatures magiques qui y rodent et qui ne sont pas des plus inoffensives, par ailleurs, certains élèves plus âgés feraient bien de s'en souvenir… ajouta-elle en lançant un bref regard du côté des Gryffondor. Les élèves souhaitant participer à l'équipe de Quidditch de leur maison sont priés de se faire connaître auprès des responsables de leur maison au plus vite. Mr Rusard m'a demandé de vous signaler pour la, selon lui, mille quatre cent quatre-vingt-sixième fois que la liste des objets interdits à Poudlard se trouve clouée sur sa porte, à laquelle il faut ajouter tous les objets des Farces pour Sorciers Facétieux des frères Weasley qui ont leurs tout nouveaux locaux à Pré Au Lard…

On entendit quelques rires car Colin Crivey ne peut s'empêcher de s'exclamer "super" à cette annonce, mais le silence revint bien vite car McGonagall poursuivit son discours d'une voix étranglée.

– Je dois vous dire que si la mort du professeur Dumbledore ici même à Poudlard nous a tous bouleversés, nous avons néanmoins tenu à ce que l'école ré ouvre cette année encore pour assurer la formation des jeunes sorcières et sorciers. Des mesures de renforcement de la sécurité de l'école ont encore été prises, et je vous demande de ne rien faire pour vous mettre vous-même en danger, de ne pas vous promener seuls, particulièrement la nuit et de signaler toute chose anormale qui mettrait en péril la sécurité de tous les élèves. Comme je sais que vous avez tous hâte de reprendre les cours, vous devez être frais et dispos pour demain ! Bonne nuit !

Les élèves applaudirent puis commencèrent à sortir par la porte. Hermione avait déjà pris les devant et guidait les jeunes Gryffondor vers la salle commune et Ron la suivit en traînant les pieds. Neville s'était déjà précipité vers le professeur Chourave pour lui montrer son Mimbulus Mimbletonia et paraissait en grande conversation avec elle. Harry et Ginny allaient monter dans la salle commune quand une voix derrière eux les interpella :

– Vous deux, dans mon bureau, tout de suite !

Ils reconnurent immédiatement la voix de la nouvelle directrice, et de toute manière, ils s'attendaient à ce qu'on leur demande quelques éclaircissements sur les évènements de la gare de Pré Au Lard.

Chapitre 13 :
Les enfants du courage

Citation :

Ils suivirent en silence McGonagall qui les conduisit jusqu'à la gargouille qui était sienne désormais, et qui gardait l'accès au bureau directorial. Elle avait déjà adopté la personnalité de McGonagall et ne s'ouvrait que grâce au mot "Edinburgh". Ils montèrent en silence l'escalier en colimaçon qui était devenu si familier à Harry et atteignirent la lourde porte ornée d'un heurtoir en forme de Griffon de bronze. McGonagall entra dans le bureau après avoir marqué un léger temps d'arrêt sur le seuil, comme si elle ne pouvait pas encore s'habituer à ce que désormais, les rennes de l'école soient entre ses mains et non entre celles du regretté Dumbledore.

Le bureau n'avait guère changé depuis la mort de son ancien propriétaire, il y avait toujours les instruments en argent sur les étagères qui cliquetaient doucement, les livres rutilants et de toute évidence souvent utilisés étaient disposés en ordre sur les étagères. Les portraits des anciens directeurs couvraient les murs et leurs occupants étaient tous plus ou moins assoupis, y compris celui de Dumbledore qui était accroché juste derrière le grand bureau. Les yeux clos, le nez aquilin sur lequel étaient posées des lunettes en demi-lune, les cheveux et la longue barbe argentée, vêtu d'une robe de sorcier bleu nuit brodé d'étoiles et de lunes, il dormait paisiblement dans son cadre, et était tel que Harry l'avait toujours connu, sauf qu'il reposait désormais dans un cadre… et dans leurs mémoires.

McGonagall s'assit dans le fauteuil et leur fit signe de prendre place dans deux chaises qui étaient de l'autre côté du bureau. Ils s'assirent en silence.

– On vient de me mettre au courant de la part que vous avez prise aux évènements de la gare, dit-elle sans préambule. Hagrid m'a dit que les Détraqueurs vous attendaient à la sortie du train.
– Et ils n'étaient sûrement pas là par hasard, ils sont arrivés en même temps que nous, juste pour nous cueillir à la descente du train, confirma Harry.
– Vous avez fait apparaître un patronus géant comme la dernière fois ?
– Non, pas tout a fait. En fait c'est vous qui avez donné l'idée de regrouper nos forces comme explication au patronus géant du Terrier. C'est Hermione qui a eut l'idée en premier et elle a envoyé son patronus droit sur le mien, et ils se sont fondus en un, puis les autres ont fait pareil.
– Et ? demanda-t-elle sèchement.
Quand il n'est resté que mon patronus, je lui ai dit de nous débarrasser des Détraqueurs. Là, il a fait quelque chose d'étrange, comme la dernière fois, expliqua Harry.
– Il a fait une petite sphère argentée entre ses cornes, et elle a grandit pour englober tous les Détraqueurs, ajouta Ginny, et ensuite elle s'est refermée, et ils se sont transformés en une volée de papillons de nuit.
– Des papillons ?
– Oui, avec une sorte de voile argenté sur les ailes, je ne sais pas pourquoi, lui répondit Harry.
– Oui, pourquoi des papillons alors que les autres avaient simplement disparu, se demanda tout haut Ginny.
– Harry, es-tu sûr qu'il n'y avait pas de papillons la dernière fois ?
– Je, non, pas vraiment, je suis parti en piqué juste après, je n'ai pas bien regardé…
– Mais pourquoi des papillons alors ?
Les papillons de nuit symbolisent l'âme des morts, dit une voix derrière McGonagall.

Elle se retourna vivement, dans son cadre, Dumbledore s'était réveillé et les observait de son regard pétillant de malice.

– Vous voulez dire que… commença McGonagall, n'osant pas dire la fin de sa pensée.
– Ces papillons représentent toutes les âmes que les Détraqueurs ont volé leur vie durant, acheva Harry d'une voix serrée.

Dumbledore hocha la tête gravement.

– Albus, vous avez déjà entendu parlé d'un cas pareil ?
– Harry n'a pas fini de nous surprendre, Minerva, répondit le portrait d'un ton mystérieux.
– Et en plus, dit Ginny soudainement, comme la sphère était suffisamment grande pour nous englober tout le train, tous ceux qui étaient dedans ont ressentit quelque chose d'étrange, comme les effets inverse des Détraqueurs. On a tous ressentit un grand bonheur, et revécu les moments les plus heureux de notre vie, c'était assez étrange.
– Vraiment ? dit McGonagall. Je n'ai jamais entendu parler d'un cas pareil, il faudra en parler au Département des Mystères, après tout, ce sont eux qui sont censés veiller sur ce genre de choses. Harry, combien de personnes ont-elles réussi à créer un patronus ?
– Une vingtaine un vrai patronus qui ont réussi à le garder suffisamment longtemps pour faire la fusion, et une dizaine n'ont fait qu'un peu de fumée argentée, ou alors leur patronus ne sont pas resté bien longtemps, a peu près tous les membres de l'AD.
– L'AD ?
– L'Armée de Dumbledore, c'était un groupe de Défense Contre les Forces du Mal que Harry avait fait quand Ombrage nous empêchait d'apprendre à nous défendre correctement, répondit Ginny.
– Et vous leur avez appris le sortilège du patronus ? demanda McGonagall, interloquée.
– Oui, ils ont à peu près tous réussi à en faire un, avant que l'association ne soit découverte… dit Harry, non sans une certaine fierté dans la voix.
– C'est bien de savoir que les élèves peuvent aussi se défendre eux-mêmes, soupira-t-elle.
– Professeur, demanda Harry, il y a beaucoup d'élèves qui ne sont pas venus cette année ?
– Oh, nous craignions le pire, mais il y a finalement un cinquième des élèves qui sont restés chez eux par mesure de sécurité…
– Mais comment pouvons-nous espérer vaincre Voldemort si les jeunes sorciers de sont pas formés ?
– Votre raisonnement est logique, mais ne les jugez pas trop sévèrement, je comprends que les parents veuillent garder leurs enfants près d'eux en ces temps troublés, et toute la logique du monde n'y changera rien.
– Nous ferions mieux de retourner dans le dortoir, dit Harry, ne sachant pas quoi ajouter, il allait commencer à se lever quand McGonagall l'interrompit.
– Allez-y Miss Weasley, je voudrais dire un mot à Harry en particulier.

Surpris, Harry se rassit et regarda Ginny sortir avec des petits pas feutrés du bureau après lui avoir adressé un petit signe d'adieu. McGonagall monta sur l'échelle qui menait à la partie supérieure du bureau. Comme elle mettait un peu de temps à trouver ce qu'elle cherchait, il se leva à son tour et s'approcha du grand tableau qui était accroché derrière le bureau directorial.

– Professeur Dumbledore ? souffla-t-il, la gorge nouée.

Mais le tableau resta muet, Dumbledore dormait, ou du moins faisait bien semblant.

– Harry ? Demanda McGonagall qui était redescendue de la bibliothèque située en haut du bureau.
– Ça va, répondit-il machinalement.
– J'ai ici une boite qui t'est destinée, le professeur Dumbledore voulait que cela te revienne si jamais il devait mourir avant que ta quête ne soit accomplie. J'ignore son contenu, mais c'était accompagné d'un message oral que je dois te remettre en même temps, tu ne dois jamais oublier quel est ton pouvoir. Il avait dit que tu comprendrais.

Elle lui tendit un coffret de bois ciselé que Harry prit, il était un peu lourd pour la taille qu'il faisait.

– Merci.
– Bonne nuit, Harry.
– Bonne nuit professeur

***

– Harry, où étais-tu passé ? demanda Hermione.
– J'étais dans le bureau de McGonagall, elle voulait avoir quelques précisions sur la descente du train.
– On se doutait bien qu'elle allait te voir un jour ou l'autre, dit Ron. C'est quoi ce truc ?
– C'est McGonagall qui me l'a passé, c'est Dumbledore qui voulait que ça me revienne si jamais il venait à mourir avant Voldemort.
– Qu'est-ce qu'il y a dedans ? demanda Hermione.
– Aucune idée, avoua Harry, mais c'est diablement lourd.
– A tous les coups, il y a des livres dedans, dit Hermione. Elle jeta un coup d'œil circulaire à la salle commune pour vérifier qu'ils étaient seuls, onze coups sonnèrent à la grande horloge de Poudlard.
– Ouvre-le ! dit Ron.

Harry prit le temps d'examiner le coffret qui était tout de même magnifique. Il faisait cinquante centimètres de long sur quarante et trente de haut, surmonté d'un couvercle triangulaire. En haut, il y avait un lion qui paraissait si réel qu'on croirait qu'il est en train de marcher. Les montants étaient finement décorés. Sur les côtés, il était représenté la scène de la fondation de Poudlard, il ne faisait aucun doute que le coffret était très ancien. Il n'y avait aucune serrure, mais quand Harry essaya de l'ouvrir, le coffret resta clos.

– C'est sûrement une fermeture magique, dit Hermione.

Harry sortit sa baguette : Alohomora !
Mais le coffret était toujours aussi bien fermé.
– Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises !
– Toujours pas, dit Hermione.
– Peut-être qu'avec tes mains à un endroit précis ça pourrait s'ouvrir, comme les chambres fortes de Gringotts… suggéra Ron
Harry promena se doigts sur le coffret, mais toujours sans succès.
– Je sens quelque chose ici, dit soudain Harry. Juste là, sur l'endroit où aurait dû se trouver la serrure.
– Essaye de tirer dessus.
– Non, ça ne marche pas.
– Tournes alors, comme une clef.
– Toujours pas.
– Appuies dessus, comme un bouton, dit Hermione.
Harry secoua la tête négativement.
– Essaye, toi.
Il passa le coffre à Hermione.
– Harry, je ne vois pas ce dont tu parle, et toi Ron ?
– Non plus, je ne sens rien ici…
– Il n'y a que Harry qui puisse l'ouvrir, conclut Hermione.
– Il y a peut-être un code, suggéra Ron.
– Suçacides ! Nid de Cafard ! Sorbet Citron ! Plumes en Sucre ! Fizwizbiz ! Chocogrenouille !
– Ça ne doit pas être quelque chose venant de Dumbledore, dit Hermione, peut-être quelque chose de plus général à l'école, ou à Gryffondor…
– Gryffondor ? Draco Dormiens Numquam Titillandus ? Enfants du courage ?

Là, comme par miracle, ils entendirent un léger déclic et Harry put enfin soulever doucement le couvercle.
]– On dira merci au Choipeau…
– Qu'est-ce que c'est ? demanda Hermione.
– Je ne sais pas, il y a plein de choses… Des livres, on dirait du tissu en dessous…

Harry sortit un à un tous les objets, il y avait trois livres très anciens, tout reliés de cuir, les titres dorés étincelaient à la lueur du feu de la grande cheminée de la salle commune et des chandelles qu'ils avaient allumées sur la table entre eux. Dans des petits tiroirs qu'il y avait sur le côté droit, Harry trouva un petit sachet de velours pourpre dans lequel était enfermée la bague de Gaunt que Dumbledore avait récupérée l'an passé. Dans un autre, une minuscule clef en or au bout d'une longue chaînette, et un retourneur de temps était posé juste à côté.

Dessous, il avait une fiole remplie d'un liquide doré, et une autre d'un liquide ambré. Dans le fond, était soigneusement pliée une longue cape de voyage qui devait sans aucun doute avoir bien d'autres propriétés. A côté des livres, dans un étuis, il y avait une magnifique plume bleue nuit ornée de ce qui ressemblait à des paillettes dorées et qui reproduisaient exactement le ciel étoilé.

Enfin, dans le couvercle, il y avait un autre compartiment. Harry fit pivoter les deux chevilles qui en gardaient l'accès, et enleva la petite planche. Dessous, il y avait un petit sachet en tissus bleu océan, et à l'intérieur, une étrange poudre argentée…

– Qu'est-ce que c'est ? demanda Harry à Hermione, qui devait avoir lu une explication dans un de ses innombrables livres. Ses yeux s'illuminèrent soudain, elle prit le sachet pour voir d'un peu plus près. Elle ressortit son nez du sachet, les paupières closes, un air de béatitude sur son visage.
– Harry, souffla-t-elle, c'est de la poudre de Perlinpinpin !
Ron laissa échapper un grognement moqueur, Harry ne put retenir un sourire.
– Quoi ? Pourquoi vous rirez tous les deux ?
– De la poudre de Perlinpinpin ! C'est un conte pour Moldu ça !
– Ne riez pas, c'est très précieux. Ça n'a rien à voir avec les contes pour moldus ou quoi que ce soit. Cette poudre a d'étranges et innombrables propriétés, la plus incroyable étant de pouvoir appeler un Messager Céleste.
– Un Messager Céleste ? Qu'est-ce que c'est ?
– Vous ne lisez jamais de livres ? demanda-t-elle d'un ton mi-exaspéré, mi-triomphant.
– A quoi ça servirait ? demanda Ron en haussant les épaules, tu les connaît tous par cœur.
– Un Messager Céleste est une des plus étrange créature, un peu comme les anges des moldus. Ils vivent dans le ciel ou sur la lune, on ne sait pas vraiment, et on ne peut pratiquement jamais les voir, sauf les nuits de pleines lunes, quand on les invoque avec cette poudre. Il parait que c'est de la poussière d'étoile, ou du sable de lune. Ce sont des sortes de Pythies célestes, si tu as la chance d'en voir un, poses lui une question, et il te répondra sous forme d'énigme qu'il te faudra déchiffrer. Tu ne sais pas les prix astronomiques que peuvent atteindre le moindre gramme de cette substance ! Avec ce sachet entier, tu peux largement acheter trois fois Poudlard et tous les environs, et encore tu ne sauras pas quoi faire de tout l'argent qu'il te restera !
– Ok, calme toi Hermione, dit Harry. Il referma soigneusement le sachet et le rangea dans son emplacement.
– On comprend pourquoi ce coffret était si difficile à ouvrir, remarqua Ron.
– Il n'y a aucun mot de Dumbledore, c'est étrange… dit Harry.
– Peut-être dans une doublure ? suggéra Hermione, un double fond ?

Citation :

En effet, dans l'épaisseur de la paroi de droite, il y avait une liasse de parchemin.

Harry,
Si ce coffret te parvient, c'est que je ne serais sans doute plus là pour te guider dans la quête, j'espère que son contenu pourra te mettre au moins sur le bon chemin.

Le premier des trois livres est rempli de sorts qui risquent de t'être utiles, il te faudra cependant une grande puissance pour les jeter. Le second est un recueil des pires sortilèges qui aient été inventés tout au long de l'histoire des sorcier, et bien sûr tout ce qui a été inventé pour les contrer, portes lui l'attention qu'il mérite, car n'oublies pas que l'on combat bien que ce que l'on connaît bien. Le troisième est un livre qui explique un peu le fonctionnement de quelques instruments en argent qui se trouvent dans mon bureau, mais leur fonctionnement est surtout intuitif, il te faudra te fier à toi-même pour bien comprendre tout ce qu'ils peuvent te signifier.

La clef ouvre une pièce étrange qui se trouve au Ministère, ou du moins est censée ouvrir, car je n'ai pu franchir la porte quand j'ai essayé, cela doit être parce que je ne suis pas compatible, tu devras peut-être essayer toi-même. Il y a aussi un Retourneur de Temps, tu sais comment il fonctionne, mais tu sais aussi la loi et l'enjeu, ne l'utilise qu'avec parcimonie et toujours avec une très grande prudence, il est toujours hasardeux de modifier le passé ou le futur, on ne prévoit pas toujours toutes les conséquences de nos actes.

Dans les fioles, l'une contient du Félix Félicis, je crois savoir que tu en as déjà utilisé dans une des missions que je t'avais donnée. La seconde est remplie d'une étrange potion qui sert d'antidote à à peu près tous les poisons et toutes les blessures ou sorts, le problème c'est qu'à haute dose, il devient mortel. N'en bois jamais plus d'une larme !

Je te laisse aussi la bague de Gaunt, elle pourra peut-être t'être utile un jour.
La cape de voyage appartenait à un célèbre voyageur qui a fréquenté les créatures les plus infréquentables, non seulement elle a un rôle défensif très important, mais elle augmente aussi la puissance des sorts paralysants ou défensifs que le porteur pourrait jeter. Vu que Voldemort est ton adversaire, je pense qu'elle pourrait t'être utile.

La plume appartenait à Rowena Serdaigle, c'est une étrange petite plume, mais qui a un sacré caractère, peut-être que tu réussiras à l'apprivoiser, elle ne m'a jamais livré qu'une once de ses secrets !

Enfin, il y a dans le couvercle un sachet de poudre de Perlinpinpin, tu sais tout ce que ça représente, alors prends-en bien soin, il n'en existe que très peu au monde.

Voilà, il ne me reste plus qu'à te souhaiter du courage pour accomplir la tâche qui t'a été fixée, et t'exprimer mes regrets ne n'avoir pas pu faire un peu plus de chemin avec toi.

Ton plus sincère,
Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore


– Au moins, ça a le mérite d'être clair, dit Ron, je t'aide un peu mais débrouilles toi quand même un peu seul…
– Tu imagines un peu les trésors qu'il y a dans ce coffret ? Demanda Hermione ; En plus de l'aléthiomètre et de tous ses objets qu'il t'a plus ou moins permis de t'en servir ? Dumbledore t'as vraiment passé le flambeau, Harry, tu dois poursuivre sa tâche.
– Avec tout ce que ça implique…

Ils montèrent dans leurs dortoir, Harry rangea le coffret sous son matelas qu'il scella avec un sort, puis souhaita une bonne nuit à Ron. Il tira les rideaux pourpres de son lit à baldaquin. Étendu sur le dos, les yeux dans le vague, Harry poussa un profond soupir de soulagement, il était enfin rentré chez lui.

***

Le lendemain, les trois compères retrouvèrent Ginny à la table des Gryffondor.

– Salut ! dit-elle à leur approche, je ne vous ais pas attendus j'avais trop sommeil hier soir.
– Tiens, voilà le courrier ! la coupa Ron

Dans un grand bruissement d'ailes, des centaines de hiboux et de chouettes se posèrent sur les cinq grandes tables pour apporter du courrier à leurs propriétaires. Harry vit Hedwige fondre vers lui, mais elle n'apportait rien depuis la mort de son seul correspondant régulier, son parrain Sirius.

– Bonjour Hedwige !

Il lui caressa le bec et le dos et lui offrit un verre de jus de citrouille que la chouette blanche accepta avec reconnaissance, elle avait sans doute chassé toute la nuit. Ses grands yeux ambrés regardaient son maître avec une lueur infiniment douce et chaleureuse. Harry aimait beaucoup sa chouette et celle-ci le lui rendait bien. Elle retourna bien vite dans la volière, elle devait être un peu fatiguée après une longue nuit à se dégourdir les ailes.

– Harry, regardes ça ! dit Hermione en lui lançant un coup de coude ; Pour la discrétion c’est râpé…

Elle tenait en main un exemplaire de la Gazette du Sorcier auquel elle était abonnée depuis toutes les horreurs que racontait Rita Skeeter sur elle et sur Harry, et avait toujours gardé son abonnement, tenant toujours à être informée la première, surtout dans ces moments cruciaux.

– Panique à Poudlard, lut-elle à haute voix pour que les autres Gryffondor puissent en profiter, pour la première rentrée des élèves après les dramatiques évènements de juin dernier, on ne peut pas dire qu'elle fut tranquille et sereine. A l'arrivée du Poudlard Express, une trentaine de Détraqueurs attendaient les élèves à la sortie… bla bla bla on rappelle que les Détraqueurs ont pour effet de bla bla bla… Sans la présence d'esprit et le courage des élèves les plus âgés, des préfets et du préfet- en- chef et de leurs homologues féminins, des élèves de septième année notamment, qui ont réussi à lancer le sortilège du patronus, pour protéger leurs camarades, il y aurait pu avoir un drame car le baiser du Détraqueurs… bla bla bla… Les élèves ont réussi à unir leurs forces pour mieux combattre les Détraqueurs en produisant un seul patronus, synthèse de tous les autres. Le cerf, devenu géant, a non seulement chassé, mais en plus détruit les Détraqueurs menaçant avec une étrange sphère argentée. On ignore encore ce qui est à l'origine de cette nouvelle technique de défense des patronus, mais qui pourraient être grandement utile, car ils pullulent ces temps-ci, rappelons que nous dénombrons à l'heure actuelle… bla bla bla Une enquête va être ouverte pour déterminer comment les Détraqueurs sont arrivés à un instant om les élèves sont vulnérable, il est a espérer que la nouvelle direction renforcera la sécurité quand les élèves sortirons à nouveau de l'école, bla bla bla… après c'est plus intéressant, ils ont interviewé des premières années et des parents affolés.

– C'est bizarre qu'ils n'aient pas cité ton nom, Harry. Je croyais que Scrimgeour voulait te faire porter un flambeau…
– Je lui ai demandé de ne pas faire trop de pub, sinon notre accord ne tenait plus, mais bon cerf géant ça suffit pour Voldemort, il aura compris que c'est moi.
– Tu crois vraiment que Tu- Sais- Qui lit nos journaux ? répéta Ron, incrédule.
– Lui en personne, non, mais ses sbires, sûrement. Il doit être bien informé pour pouvoir nous vaincre, comme nous devons être informés pour pouvoir le vaincre, répondit Harry avec logique.
– Tu crois que c'est Tu- Sais- Qui qui a envoyé ces Détraqueurs sur nous Harry ? demanda Dennis Crivey.
– Je vois personne d'autre, c'est son but, semer la terreur pour que nous ne puissions pas nous défendre efficacement, et que les jeunes sorciers ne soient pas formés correctement comme ça il prendra le pouvoir d'autant plus facilement.

L'arrivée de McGonagall qui circulait entre les tables pour distribuer les emplois du temps coupa court à leur discussion, au grand soulagement de Harry et de ses amis. Hermione fila vers son cours de Runes qui commençait à la première heure. Harry et Ron constatèrent avec plaisir que leur emploi du temps débutait par une heure libre, puis par un cours de DCFM en deuxième heure avec le nouveau prof.

– Potter, la liste des élèves souhaitant faire partie de l'équipe de Quidditch de Gryffondor se trouve dans mon bureau, vous pouvez fixer les dates des essais et des entraînements.
– Très bien, merci professeur.

Ils retournèrent avec Ginny dans la salle commune pour lui montrer les découvertes de la veille. Puis à la fin de l'heure, ils se dirigèrent vers la salle de Défense Contre les Forces du Mal.

– J'ai hâte de voir comment est le nouveau prof de DCFM, d'après Neville, c'est un type qui cache bien son jeu, dit Ron avec enthousiasme alors qu'ils s'approchaient de la salle de DCFM.
– C'est bien qu'il soit fort en duels, il pourra nous apprendre, parce que si on excepte Lockhart et un duel contre Voldemort au Tournoi des Trois Sorciers, on n'a pas vraiment d'entraînement.
– Tant mieux. Ça serait bien qu'il fasse un vrai club de duel, dit Hermione qui venait d'apparaître derrière eux.

L'homme qu'ils avaient vu la veille était apparu dans l'encadrement de la porte de la salle et leur fit signe d'entrer. Il avait déjà imposé sa personnalité à la salle, et les murs étaient recouverts de duellistes célèbres et de démonstrations de sorts qui avaient l'air particulièrement difficiles à lancer.

– Dépêchons nous si on veut avoir de bonnes places, souffla Harry en se précipitant dans la classe. Ils s'installèrent au premier rang avec Neville.
– Bonjour à vous tous ! Je suis votre nouveau professeur de Défense Contre les Forces du Mal, Douglas McClehode, dit-il doucement, la voix a peine plus élevée qu'un murmure, mais tout le monde l'entendait distinctement, et s'était immédiatement tut dés qu'il avait commencé à parler. Comme McGonagall ou Rogue, il avait réussi à imposer son autorité d'emblée, et semblait posséder le don de maintenir une classe en silence sans effort.
– Bonjour professeur, marmonnèrent vaguement les élèves, sauf ceux qui étaient assis au premier rang, mais il ne parut pas s'en offusquer et parcourut rapidement la classe du regard. Puis il fit l'appel, sans faire aucun commentaire sur les élèves qu'il appelait, il regardait brièvement chaque élève pour fixer son nom et son visage puis passait au suivant.
– Si j'en crois ce que m'a dit le professeur McGonagall au sujet de votre classe, vous êtes relativement bien avancés en matière de créatures néfastes, de mauvais sorts, de théorie sur la défense et vous avez bien pratiqué les sorts informulés, mais vous n'avez presque jamais abordé le problème des duels entre sorcier. Aussi, nous allons consacrer le premier trimestre à l'apprentissage de quelques-uns des sorts les plus communs d'attaque et de défense, puis nous poursuivrons notre étude de manière plus poussée sur les sorts de Défense en duel ou non. Enfin, pour le troisième trimestre, nous allons plus nous intéresser à la magie noire, non pas à sa pratique, mais nous allons nous axer sur ses pratiques les plus courantes et comment les contrer. Bien sûr, les récents évènements dramatiques de Londres, la réapparition de Vous- Savez- Qui dans le monde des vivants, et même pas plus tard qu'hier soir, l'attaque manquée des Détraqueurs sur le Poudlard Express, nous ne vivons pas dans un climat de sécurité ces derniers temps, et il est de mon devoir le plus sacré de vous apprendre à vous défendre vous-même. A ce propos, j'ai été relativement étonné que sur une classe entrant en septième année à Poudlard, seulement la moitié d'entre vous sachent lancer le sortilège du patronus. Ça sera l'objet de notre première leçon ensemble, il me paraît primordial que vous sachiez repousser, et même combattre ces créatures qui pullulent ces temps-ci, ils profitent de ce climat de peur permanente pour se multiplier.

Pendant qu'il parlait, il posait successivement ses yeux sur chaque élève en fixant leur regard. Ses yeux vert gris s'allumaient d'une lueur pendant qu'il parlait de sorts, de combat, d'attaque ou de défense, et qui s'éteignait dés qu'il se taisait ou parlait d'autre chose.

– Quelqu'un voudrait-il bien nous faire une démonstration ? Il n'y a rien de tel que la pratique pour bien comprendre la chose.

Harry donna un petit coup de coude dans les côtes de Neville, l'incitant à se porter volontaire, ce qu'il fit de bonne grâce.

– Je veux bien essayer professeur, dit-il en levant la main.
– Neville ? Pourquoi pas, venez ici s'il vous plaît.

Neville se leva et alla au milieu de la classe. Il sortit sa baguette, la leva et s'écria :
– Spero Patronum !

Le patronus de Neville en sortit, galopa quelque instants dans la classe sous les applaudissements de la classe, puis s'évanouit.

– Merci Neville, dit McClehode, vous pouvez retourner à votre place.

Il leur donna des explications sur la méthode à employer, puis le fit travailler par binôme à la pratique du sort, un sachant le lancer, et un ne sachant pas ou pas très bien, et le temps passa si vite que la cloche qui signalait la fin du double cours sonna bientôt. Il leur donna comme devoir l'obligation de pratiquer le sort et leur conseille vivement de savoir parfaitement le lancer pour le prochain cours s'ils ne voulaient pas connaître l'expression de son mécontentement. Pour ce faire, il les autorisa à se rendre à toute heure dans la salle de DFCM.

– Ah, et puis j'ai l'intention de fonder un petit club de duel. Les élèves qui sont intéressés seraient gentils de se signaler au plus vite.

Les élèves sortirent en discutant avec enthousiasme de la salle, mais aucun ne s'inscrit jusqu'à ce que Harry, Ron, Hermione et Neville ne se dirigent tout naturellement vers le bureau professoral.

– Oui ?
– C'est pour le club de duel, expliqua Harry, on aimerait beaucoup en faire partie.
Son visage s'illumina soudain.
– Excellente idée Mr Potter ! Je vais de toute manière afficher une note dans les salles commune et sur le tableau d'affichage de la grande Salle. Ça serait gentil à vous de faire circuler le message parmi les autres élèves des autres années.

Hermione se rendit en vitesse à son cours d'Arithmancie, Harry et Ron, avec la désagréable impression de s' "Hermioniser", se rendirent dans la bibliothèque pour faire des recherches sur la Poudre de Perlinpinpin, et essayer d'avoir l'air, pour une fois, moins abrutis qu'Hermione.

Preums.

Deux très bon chapitre, j'ai beaucoup ris avec la poudre de Perlinpinpin, dommage que la suite ne soit que pour la rentré mais on va faire avec Kiss

Extra super génialissime !!! Toutes mes ficelles de caleçon !

Enfin la suite. Je me suis précipité quand j'ai vu le topic actif

Maintenant je vais pouvoir patienter plus facilement jusqu'à la rentrée une date qui comme tu le dis nous parait un peu plus joyeuse...

Pffiou !
Treize chapitres d'un coup et d'une traite : j'ai les yeux éclatés !

Mais dieu que c'est bon !

Franchement albus, je suis bluffée !
Félicitation, y'a que ça a dire !!! Continue c'est génial.

merci des commentaires, c'est super sympa !!!
c'est aussi super courageux de tout lire d'un coup....
encre merci et à bientôt !!
je crois que mario a crée un nouveau système pour mettre les commentaires