Si je te répond tout de suite lol ça va?
Bonne nouvelle la suite est en route plus que la dernière correction et elle sera en ligne. Mais avant ça la suite du chapitre 19:
- J’étais assez surpris que le Ministre n’ait pas assez de pouvoir pour faire sortir quelqu’un de prison alors qu’il sait enfermer un innocent pendant plus de douze ans sans le juger, répondit Harry avec froideur.
Scrimgeour accusa le coup.
- Très bien mais avant de le faire libérer, il me faut la garantie que vous tiendrez votre parole.
- Je la tiendrais, affirma Harry avec défi.
Le Ministre le regarda un instant avant de se diriger vers la porte de son bureau et y appela Doloresse Ombrage qu’il fit entrer.
Harry ne comprenait pas la manœuvre, Scrimgeour devait savoir que Doloresse Ombrage et lui se détestaient cordialement.
- Je tiens à ce que vous alliez à Azkaban et que vous alliez y chercher Mondingus Fletcher, ordonna Rufus Scrimgeour.
- Monsieur le Ministre, je ne suis pas sûr de comprendre, répondit Doloresse Ombrage visiblement contrariée.
- Monsieur Potter et moi-même avons trouvé un accord satisfaisant qui inclus la libération de cet homme. Et je vous demande d’aller le chercher, expliqua-t-il non sans une certaine impatience.
Doloresse Ombrage semblait peu disposée à obéir aux ordres de son patron. Après un instant, elle finit par acquiescer et sortit.
- Pendant que nous attendons l’arrivée de Mr Fletcher, je serais curieux de connaître les informations que vous pensez pouvoir nous être utile.
Mr Weasley fit une liste des gens qu’il soupçonnait d’être en rapport avec les mangemorts. Notamment plusieurs personnes travaillant au Ministère. Certains étaient déjà connu de Scrimgeour qui semblait néanmoins surprit de constater que Mr Weasley était particulièrement bien informé.
- Est-ce que votre fils en fait partie ? Demanda le Ministre à brûle pour point.
Harry et Mr Weasley se regardèrent avec stupéfaction.
- De quoi parlez-vous ? Interrogea Mr Weasley à la fois incrédule et sur la défensive.
- Votre fils, Percy est-il partisan de Vous-Savez-Qui ?
Harry vit Mr Weasley pâlir.
- Nous avons des raisons de penser qu’il est en contact avec certains mangemorts. Depuis quelques temps, il se comporte de manière étrange. Cela à commencé par des retards dans son travail, maintenant c’est rare quand il vient. Nous n’osons plus le mettre au courant des problèmes délicats. La dernière fois cela nous à coûté très cher.
Nous savions que plusieurs mangemorts devaient se rendre chez les Malefoy quand nous y sommes arrivés une partie de la maison était détruite et plus de trace de Mrs Malefoy ni de son fils.
Harry regarda Mr Weasley pour voir ce qu’il comptait faire.
- Les Malefoy sont en sécurité, répondit-il. Pour ce qui est de mon fils, je ne crois pas qu’il soit devenu un mangemort… Mais nous mènerons notre propre enquêtes. Il fit une courte pause, avant de poursuivre :
- Mais s’il vous plait ne faites rien pour le moment car si Voldemort se rend compte que nous nous y intéressons, il pourrait le tuer.
- C’est pour cette raison que nous sommes très prudent, nous avons essayé de le suivre mais sans grand résultat. Pour le moment nous le tenons à l’écart et nous surveillons ce qu’il fait ici.
Entendre parler de son fils comme d’un criminel avait ébranlé avait Mr Weasley. Harry savait que depuis le retour de Voldemort, Percy faisait tout son possible pour ne pas être associé à son père. Ils ne se parlaient plus au grand désespoir de Mrs Weasley.
- C’est donc vous qui avez les Malefoy, reprit le Ministre. Nous seraient-ils possible de les interroger ?
- Pas pour le moment, ils ne vous apprendrons rien de plus. La seule chose qu’ils savaient était que Voldemort est obsédé par la prophétie qu’il était venu chercher au département des mystères.
- C’est fameuse prophétie que personne n’a jamais entendu dans son entièreté.
Harry ignorait si Dumbledore en avait parlé à Mr Weasley ni ce qu’il en savait.
- A elle seule, elle a fait beaucoup de dégâts. Je dois avouer que, comme beaucoup, j’aurais voulu savoir ce qu’elle contenait, poursuivit Scrimgeour en fixant Harry avec intérêt.
- Oui, comme tout le monde, intervint Mr Weasley.
Un court silence s’ensuivit.
- Comment allons-nous faire pour notre arrangement ? Demande finalement Harry.
- Si vous pouviez venir une fois de temps en temps, mettons une fois apr semaine…
Harry eut préféré moins souvent car il devait déjà se rendre aux réunions de l’Ordre et aller voir les Malefoy. Mais si Mondingus lui fournissait le médaillon, l’échange en vaudrait la peine. Il finit pas accepter.
- Pour ce qui est de votre déclaration à la presse, vous pourriez venir demain à l’heure qu’il vous convient. Il ne devrait pas y en avoir pour plus d’une heure.
Avant que Harry ait pu répondre, Doloresse Ombrage entra, suivit de Mondingus Fletcher qui avait l’air encore plus piteux qu’à l’accoutumée. Son séjour à Azkaban avait creusé ses traits et fait apparaître bon nombre de cheveux blancs. Son teint était cireux et son regard hagard. Il avait l’air inquiet et nerveux.
Quand il découvrit Harry et Mr Weasley, il pâlit encore un peu plus. Tous se levèrent pour l’accueillir.
Il grommela de vagues salutations.
- Vos amis tiennent visiblement beaucoup à vous, commenta Rufus Scrimgeour.
Mondingus ne répondit pas, mais paru encore plus nerveux. Harry eut l’impression qu’il aurait été plus heureux de rester en prison. Il ne comprenait pas son comportement : il avait volé des objets dans l’ancienne maison des Black mais, vu son passé, Harry doutait qu’il soit rongé de remords.
- Votre baguette a été détruite lors de votre incarcération mais je suis convaincue que vos amis vous en procureront une autre, déclara Ombrage restée à l’écart. Elle avait un air mauvais que µHarry lui connaissait bien. Il se demanda pendant un instant si elle ne fomentait pas un sale coup, avec ou sans l’accord du Ministère. Comme elle l’avait dit elle même : Ce que le Ministère ignore ne peut pas lui faire de tort.
Ne trouvant rien de plus à dire, Harry et Mr Weasley prirent congé de Scrimgeour et d’Ombrage, en emmenant Mondingus qui les suivait d’un pas chancelant.
Ce n’est que dans l’ascenseur que Harry éprouva du soulagement. Il était impatient de pouvoir parler à Mondingus. Avec un peu de chance, il trouverait prochainement un autre horcruxe.
Tous trois rejoignirent Remus Lupin et « Fol Œil » dans l’Atrium. Ils se placèrent de part et d’autre de l’ancien prisonnier. Harry eut l’impression que Maugrey parlait à celui-ci et cru voir une lueur de frayeur dans son regard.
- Nous irons d’abord au Terrier déposer Mondingus, ensuite nous te ramènerons au Square Grimmaud, où tout le monde doit t’attendre avec impatience, déclara Mr Weasley à l’adresse de Harry.
A côté de l’ascenseur qui menait à une rue de Londres, il s’arrêta. Remus Lupin saisit Mondingus par le bras et transplana. Les autres l’imitèrent rapidement.
Ils arrivèrent à quelques dizaines de mètres de la maison des Weasley, où ils entrèrent sans perdre de temps.
Harry était heureux d’y revenir, même s’il avait sa maison ; jamais elle ne serait aussi chaleureuse et accueillante que celle-ci.
Mondingus n’avait plus ouvert la bouche depuis qu’ils avaient quitté le bureau de Scrimgeour.
Après s’être débarrassé de leur cape de voyage, chacun s’installa autour de la table de la cuisine.
- Nous t’avons fait sortir de prison car Harry a besoin d’un objet qui serait peut-être en ta possession, commença Mr Weasley.
Mondingus ne répondit pas, il semblait attendre la suite.
- C’est un médaillon assez gros gravé d’un S majuscule, intervint Harry de plus en plus gagné par l’impatience.
- Je ne l’ai pas volé, s’écria Mondingus avec effroi.
- On ne t’a jamais accusé de l’avoir volé, répondit calmement Remus. Nous voudrions savoir si tu as une idée de où il se trouve.
- Ca se pourrait, mais qu‘est-ce que j’y gagne, moi ?
Harry réfléchit quelques instants avant de répondre. Il savait qu’il ne servait à rien de s’énerver. Mondingus ne voyait que l’appât du gain, ce qui l’avait d’ailleurs conduit à Azkaban.
- Disons qu’il y aurait une belle récompense pour celui qui le détiendrait, ainsi que ceux qui auraient aidé à le retrouver, dit doucement Harry.
- Alors il se pourrait que je sache où il se trouve, déclara Mondingus, l’œil soudain clair. Et la récompense serait de combien ?
Harry sentit que la colère montait en lui.
- J’irai jusque mille gallions.
- Harry, s’écria Mr Weasley. C’est une somme considérable.
Harry n’ajouta pas un mot, mais fixait attentivement Mondingus.
- Dans ces conditions, je vais aller le chercher. Préparez la récompense, je reviendrai demain matin.
- J’irai avec toi, répliqua Lupin, avant que qui que ce soit ne puisse intervenir. Je ne voudrais pas que tu sois en danger, surtout que tu n’as pas de baguette pour te défendre.
Mondingus n’avait pas le choix, et finit par accepter.
Il fut convenu que Mondingus et Harry devaient se retrouver le lendemain midi au Terrier.
Harry était conscient que Mondingus risquait de parler à quelqu’un de son intérêt pour le médaillon de Serpentard mais n’avait pas le choix.
Quelques instants plus tard, Remus et Mondingus quittaient le Terrier. Harry constata que Maugrey les regardait, de son œil magique, s’éloigner dans le jardin. Dés qu’ils eurent transplané, Mr Weasley alla chercher leurs capes et les entraîna vers la cheminée.
Ils utiliseraient la poudre de cheminette pour se rendre au Square Grimmaurd.